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15 juin 2018

Commentaires

anne-marie marson

Finalement on suit quand même le foot.

Cela nous évite de voir la tronche des politiques, Manu Macron au Vatican, Edouard Philippe avec la gendarmerie.

Qui sera le plus fort, Mbappé ou Messi ?

Didier Deschamps sera-t-il encore sélectionneur de l'équipe de France ce soir ou sera-t-il remplacé par Zinedine Zidane ?

Réponses à ce suspense à partir de 16h aujourd’hui.

Mary Preud'homme

@ anne-marie marson | 21 juin 2018 à 08:21

Désolée de vous contredire mais dans le monde du sport il est d'usage de nommer un champion par son patronyme, éventuellement un sobriquet s'il est très très célèbre, mais rarement, voire jamais par son prénom.

sbriglia @ Patrice Charoulet et Mitsahne

C’est bien, mes amis… mais n’allez pas plus loin… du vice, oui, mais de la tenue !
De l’amitié, certes, mais pas d’amour entre vous : « Amour. A proscrire complètement. Il ne va jamais sans émotions. Les émotions nuisent à la régularité. »

C’est aussi de Vialatte.

A nos âges il ne nous faut pas trop d’émotions…

Patrice Charoulet

@ Mitsahne

Cher Monsieur,

Tout m'enchante dans votre réponse pleine de culture et d'esprit.

Mettant Labiche très haut dans mon Panthéon littéraire, je connaissais très bien cette phrase qui a servi bien des fois dans les débats parlementaires français. Je rappelle, pour qui lirait notre dialogue sans savoir de quoi il retourne, ce qui suit :
« Embrassons-nous, Folleville ! est une comédie-vaudeville d'Eugène Labiche et Auguste Lefranc, représentée pour la première fois à Paris au théâtre du Palais-Royal le 6 mars 1850. Elle fut adaptée en opérette sur une musique de Valenti en 1879.
« Embrassons-nous, Folleville ! » est devenu par extension une expression ironique désignant des démonstrations d'amitié ou de joie qui permettent d'oublier ou qui occultent les problèmes. »

Votre citation de Vialatte est fort drôle et opportune. Nous sommes au moins trois ici à faire nos délices de ce grand auteur, le troisième étant sbriglia.

Me sachant curieux de nature, vous poussez l'obligeance jusqu'à me dire l'origine de votre nom d'emprunt. Tout devient limpide.
Enfin, vous prouvez que les relations humaines entre commentateurs ne sont pas forcées d'être hargneuses, cogneuses et basses.
A la bonne heure !

Mitsahne

@ Patrice Charoulet (21/06 à 12h32)

Monsieur,

Déroulement inattendu de nos échanges plus aigres que doux.
Sans aller jusqu’à jouer aux « frères siamois… si proches l’un de l’autre », ni à interpréter les ‘’embrassons-nous Folleville’’, il faudrait être le dernier des butors pour repousser des excuses aussi claires et refuser une main tendue avec tant d’empressement.
Je suis donc d’accord pour un armistice où je cesserai, à partir de ce jour, de vous harceler. Le temps des cicatrices est venu. Ce qui, bien entendu, ne modifie en rien les options qui sont les nôtres, qu’elles soient politiques ou relationnelles avec nos collègues de ce blog.

Alexandre Vialatte (que j’aime bien) a écrit :
- Si tu ne digères pas la soutane, évite de manger le missionnaire.

C’est sous le signe de cette formule apaisante et pleine d’espoir que je place le bien-fondé de nos futures relations.

Mitsahne.
(L’origine de ce pseudo est toute simple. Lors d’un voyage en Allemagne, chaque fois que je demandais un café, on me posait rituellement la question ‘’mit Sahne oder ohne Sahne ?‘’ - avec crème ou sans crème ? - j’ai trouvé que mit Sahne faisait joli. C’est tout.)

Patrice Charoulet

@ Mitshane 21 juin 01H09

Cher Monsieur,

Vous venez de m'écrire, notamment, ceci :
"Je vais peut-être vous étonner, mais aux dernières élections, mon choix était le même que le vôtre, F. Fillon. Auparavant, j’avais voté Sarkozy dans l’enthousiasme en 2007, et très déçu en 2012. Mais je n’ai pas à rougir d’avoir voté aussi pour Le Pen par détestation de Chirac et Mitterrand. Je n’ai jamais appartenu à un quelconque parti politique ni milité pour qui que ce soit. Les extrêmes, gauche de la gauche ou droite de la droite ne m’intéressent pas."

Nous sommes, j'en suis abasourdi, politiquement, des... frères siamois !
A ceci près que, en 2012, entre Hollande et Sarkozy, j'ai encore revoté Sarkozy, et que Hollande me sortait par les yeux.
Il y a eu un profond malentendu entre nous. Je vous prie de bien vouloir accepter mes excuses.
Quand on a écrit les mots que vous avez écrits, il est impossible de supposer que vous pourriez souscrire aux mots de RM : "Je suis à la droite de l'extrême droite française" ou "Les Noirs sont 30% moins intelligents que les Blancs" et cent autres déclarations qu'il faut bien appeler... racistes.
Nous avons tout pour nous entendre.
La noise (absurde) est, je l'espère, finie entre nous, si proches l'un de l'autre.
Que de fatigues infligées indûment à Pascale Bilger !
Clap de fin. Ce n'est pas trop tôt !

anne-marie marson

Contrairement à "Manu", on n'appelle pas les joueurs de l'équipe de France par leur prénom ou leur petit nom, mais par leur nom de famille : Pogba, Matuidi, Giroud.
Cette équipe n'a aucun charisme et aucune sympathie.

Robert Marchenoir

@ Patrice Charoulet | 20 juin 2018 à 21:17
"JE SUIS A LA DROITE DE L'EXTREME DROITE FRANCAISE" (Robert Marchenoir)
"Ces mots, qui ont été, nous a-t-on dit, 'mûrement pesés', éclairent une foule d'opinions, de positions, d'attitudes, qui auraient pu sembler surprenantes, mais qui éclairent tout le reste (par exemple l'idée que les Noirs seraient 30% moins intelligents, selon RM, que les Blancs)."

Peut-être faut-il ajouter à cela : c'est Patrice Charoulet qui est 30 % moins intelligent que les Blancs (en moyenne). A moins qu'il ne soit 30 % plus pervers que les Blancs (toujours en moyenne).

Car pour inverser les causes et les conséquences, il est très fort, le Charoulet. Si mes "opinions, positions et attitudes" sont ce qu'elles sont, ce n'est pas parce que je serais "à la droite de l'extrême droite française". C'est parce que mes opinions, positions et attitudes sont ce qu'elles sont, que je suis "à la droite de l'extrême droite française".

Et aussi, et surtout, libéral-conservateur, mais ça, le malhonnête Charoulet oublie d'en parler : si je suis à la droite du Front national, c'est que celui-ci est à gauche, pour ne pas dire à l'extrême gauche.

Et si mes opinions, positions et attitudes sont ce qu'elles sont, c'est en raison des faits, innombrables, que j'ai présentés et analysés. Et dont le professeur Charoulet trouve "lassant" et "accablant" de tenir compte. C'est tellement plus facile de stigmatiser des gens en les rangeant dans la petite case politique où personne ne veut se retrouver... sauf 30 à 80 % de la population, selon les critères que l'on retient.

En sorte que mes "opinions, positions et attitudes" ne sont "surprenantes" que pour les ignorants, les hypocrites et les diffamateurs.

Le fait que les Noirs d'Afrique soient, en moyenne, 30 % moins intelligents que ne le sont les Blancs d'Europe, en moyenne, n'est pas une "idée". C'est un fait. Arrivé au terme d'une longue carrière de professeur de français, il est dommage de ne pas être encore capable de faire la différence entre les deux.

"Je dirai donc que Mitshane est un fervent admirateur de Robert Marchenoir."

Je ne voudrais pas parler à la place de l'intéressé, mais j'ai un peu de mal à voir sur quoi s'appuie le professeur pour dire cela. Mitshane a exprimé son approbation à l'égard de certains de mes écrits, et il a aussi exprimé sa désapprobation à l'égard de certains autres. Un interlocuteur normal prenant part à une discussion normale, donc.

Mais il semble, ici, que certains s'efforcent de monter les commentateurs les uns contre les autres, de créer des clans, et de comploter en coulisses pour intimider les personnes qui leur déplaisent.

Rappelons-nous les onctueux hypocrites qui ont affirmé, à plusieurs reprises, que tel ou tel était mon "larbin", voire mon avatar, sous prétexte qu'il avait approuvé telle ou telle de mes interventions ; qui ont prétendu qu'il existait, ici, une "révolte" contre moi.

Les bonnes vieilles méthodes des voyous communistes -- utilisées par des gens parfaitement honorables, convenables et pondérés, naturellement ; et revendiquant, en tous cas pour Patrice Charoulet, leurs indéfectibles convictions "de droite"... la droite tendance Mussolini, je suppose.

"Que mes propos aient été incompris, tronqués, déformés, travestis, calomniés, n'est pas très grave."

Pôv' chou. Indiquez-nous donc les propos en question. Précisez les persécutions dont vous avez été victime. Votre dossier semble solide : le président du tribunal en tiendra certainement compte...

Mitsahne

@ Patrice Charoulet (20/06 à 21h17)
« Je reconnais à cet homme, Mitsahne, le droit d’être comme son idole, ‘’à la droite de l’extrême droite française’’…(…) Pourrait-il avoir l’obligeance de me dire quel groupuscule à droite de l’extrême droite a sa prédilection ? »

Selon votre sournoise habitude, vous insinuez d’abord, puis vous affirmez, puis vous tenez pour acquis ce que vous venez de dire et c’est comme ça qu’on se retrouve habillé d’une casaque qui n’est pas la sienne mais que vous avez créée de toutes pièces. Auriez-vous été élevé chez les Jésuites ?

1) Je n’ai pas et n’ai jamais eu d’idole. J’ai félicité Robert Marchenoir uniquement parce qu’il vous a magistralement dépeint dans son message du 19/06 à 1h25 avec la vigueur qui le caractérise. Ce qui n’implique aucunement que j’approuve toutes ses idées. Je le lui ai fait savoir plusieurs fois ces deux dernières années. Je ne suis pas le « fervent admirateur de RM » mais j’apprécie sa verve. Sur ce blog, je peux avoir des affinités selon les messages mais pas de profonde admiration sauf pour M. et Mme Bilger qui font un travail formidable.

2) Je vais peut-être vous étonner, mais aux dernières élections, mon choix était le même que le vôtre, F. Fillon. Auparavant, j’avais voté Sarkozy dans l’enthousiasme en 2007, et très déçu en 2012. Mais je n’ai pas à rougir d’avoir voté aussi pour Le Pen par détestation de Chirac et Mitterrand. Je n’ai jamais appartenu à un quelconque parti politique ni milité pour qui que ce soit. Les extrêmes, gauche de la gauche ou droite de la droite ne m’intéressent pas. Vous pouvez donc garder vos qualificatifs désobligeants.

3) Je n’étais pas obligé de répondre à votre invitation à me définir politiquement. Je l’ai fait uniquement pour essayer de me prémunir contre vos insinuations doucereuses-fielleuses qui cachent mal votre désir de nuire. Scapin et Tartuffe pourraient être vos emblèmes. En attendant pire.

Patrice Charoulet

« JE SUIS A LA DROITE DE L'EXTREME DROITE FRANCAISE » (Robert Marchenoir)

Ces mots, qui ont été, nous a-t-on dit, « mûrement pesés », éclairent une foule d'opinions,
de positions, d'attitudes, qui auraient pu sembler surprenantes, mais qui éclairent tout le reste (par exemple l'idée que les Noirs seraient 30% moins intelligents, selon RM, que les Blancs). Je ne vais pas les énumérer, ce qui serait aussi lassant qu'accablant. Ce talentueux commentateur m'a très longuement répondu. Il est rarement laconique.

Lisant tous les autres commentateurs, il me serait loisible de présumer que cette déclaration pourrait être partagée par une bonne vingtaine de personnes, qui se reconnaîtront, et qui n'ont pas cru bon de le claironner à cette occasion.

Une personne, écrivant sous pseudo, s'acharne contre moi ces jours-ci en clamant son soutien à RM. Le mot « groupie » ne semble pas opportun. Mitshane, c'est son nom de guerre, a dit un jour être né en 1929. Son âge mérite mon respect et tous les égards. Je dirai donc, avec plus de justesse et de modération, que cet homme est un fervent admirateur de RM. Cela se conçoit. J'ai dit ici plusieurs fois que RM avait d'incontestables talents rédactionnels.
Que mes propos aient été incompris, tronqués, déformés, travestis, calomniés, n'est pas très grave.
J'ai le cuir suffisamment épais, en dépit de mon jeune âge (73 ans).
Je reconnais à cet homme, Mitshane, le droit d'être, comme son idole, « à la droite de l'extrême droite française. » Mais, comme je ne suis pas très informé sur cette zone extrême du spectre politique français, pourrait-il avoir l'obligeance de me dire quel groupuscule à droite du parti lepeniste a sa prédilection ? J'ai peur d'être injuste en usant de mots politiques qui pourraient effrayer les âmes sensibles. Et je n'ose avancer des qualificatifs désobligeants.

Mary Preud'homme


"En revanche, pour sa loyauté, je l’ai pris en flagrant délit de calomnie puisqu’il m’a accusé – sans me nommer bien sûr – d’avoir « mal jugé Ahmed Berkani à cause de son patronyme » alors..." (Mitsahne | 20 juin 2018 à 16:36)

Je me souviens de ce passage où PC prenait fait et cause pour Ahmed Berkani et s'insurgeait contre les attaques odieuses dont il faisait l'objet ; néanmoins, il ne m'avait pas semblé que vous soyez visé ni de près ni de loin par ses allusions.

Giuseppe

J'ai voulu tenter d'ouvrir une fenêtre sur un média, juste le temps d'apercevoir qu'ils en étaient à présenter des "équipes type", des statistiques aussi complexes qu'inutiles… Bref j'ai coupé court, mais qu'il va être long ce mois de foot, enfin plutôt de commentaires, de supputations, cela me fait penser curieusement à l'eau qui entraîne la roue du moulin qui n'avance pas d'un pouce, mais qui broie, broie, broie… Mais dans le cas des spécialistes foot il n'en sort rien, car ils ne savent rien, et le Mondial terminé j'imagine tous les buzz des paroles prononcées et certitudes plus vraies que vraies qui seront passées au laminoir.

Mitsahne

@ Mary Preud’homme (20/06 à 10h58)

Je n’ai JAMAIS écrit que la fatuité de Patrice Charoulet était due à l’utilisation de son vrai patronyme ! Je l’ai même félicité pour cela en 2016 !

En revanche, quand il écrit, il y a quelques jours, en s’adjoignant insolemment la réputation de Robert Redeker, "Nous ne sommes que deux au monde à penser pareil", il y a double inélégance, la fatuité évidente d’une part et, d’autre part, ce "penser pareil" qui en 1971 était jugé comme fautif par Larousse mais est considéré seulement comme familier par les dictionnaires actuels. Glissement de tolérance diront certains, décadence pour d’autres…

En revanche, pour sa loyauté, je l’ai pris en flagrant délit de calomnie puisqu’il m’a accusé – sans me nommer bien sûr – d’avoir « mal jugé Ahmed Berkani à cause de son patronyme » alors que je n’avais pas écrit une seule ligne sur ce monsieur, au demeurant fort respectable comme je l’ai écrit par la suite. Fourberie et tartufferie seront donc les qualificatifs de ce jour.

Quant à la flagornerie, j’ai suffisamment croisé le fer avec Robert Marchenoir dans le passé pour avoir le droit de lui décerner quelques éloges quand je partage ses déclarations pertinentes.

Je vous lis toujours avec plaisir sans pour autant partager la totalité de vos options. Mais ceci est un autre sujet.

Noblejoué

@ boureau
@ Misthane
@ breizmabro et autres amateurs de vin

Puisqu'on est sur les cépages, un peu de bonheur :

http://www.lasommeliere.com/P-345-38-F1-les-cepages-retrouves.html

boureau

@ Mitsahne 19 juin 2018 18:05

Gros plan (suite)

Je crois que vos camarades de régiment consommaient plutôt du "Noah".

Ce cépage - d'origine américaine - est interdit depuis 1935. Mais chaque famille d'agriculteurs du Pays nantais cultivait son lopin de Noah pour la consommation familiale. La culture en était tolérée par les autorités locales.

Surnommé "le vin qui rend fou", sa consommation régulière causait de graves troubles neurologiques.

Cordialement.

Mary Preud'homme

@ Mitsahne | 19 juin 2018 23:18

A propos de flagornerie vous faites très fort !

D'autre part, "kolossale" inversion des valeurs, le fait de publier sous son nom et de mentionner sa profession étant considéré par vous comme de la fatuité et de l'exhibitionnisme. Alors que c'est plutôt la preuve d'une loyauté et d'une volonté de transparence.
Bien que je ne juge pas ceux qui écrivent sous pseudo, ayant moi-même un nom de plume que je n'utilise pas ici, par respect pour nos hôtes, dois-je préciser, mais aussi pour m'interdire certains excès de langage et débordements qui n'ont pas leur place sur un blog.

Mitsahne

@ Robert Marchenoir (19/06 à 1h25)

C’est pour moi, de très loin, le meilleur commentaire que vous ayez écrit.

Je ne suis pas toujours d’accord avec vous – notamment sur Vladimir Poutine – mais votre description du ci-devant P. Charoulet serait digne des « Caractères » de La Bruyère, avec du rab de férocité bien ciblée.

Démesurément fat, il sait jouer admirablement les pères nobles sans s’apercevoir qu’il chante faux, comme les sourds. Cauteleux, il manie la calomnie en excipant de sa bonne foi et pousse même l’outrecuidance à reprocher à notre hôte de lire L’Equipe, ce dont il se dit navré. Quelle suffisance !
Merci de lui avoir fait remarquer qu’ici, il n’a pas affaire à des potaches avides de bons points mais à des adultes que sa prétendue supériorité n’impressionne pas. Au point qu’on peut se demander comment un homme sain d’esprit peut traiter d’abrutis, en bloc, tous les utilisateurs de pseudos. Obsessionnel ou halluciné ?

Imbu de lui-même au point d’étaler son CV à toute occasion, ce narcissique parlera bientôt de lui à la troisième personne. Heureusement pour lui, le ridicule ne tue plus.

Mitsahne

@ boureau

Vous avez entièrement raison concernant l’exemple que vous citez du Muscadet qui partait par citernes en Alsace dans les années 50 et qui revenait outrageusement soufré sur le marché avec des étiquettes ALSACE fantaisie. Maux de tête garantis. Cette situation a pris fin heureusement.

La prévention douteuse que j’ai pour le gros plant vient d’un concours de circonstances qui date… de 1950 (service militaire). Il se trouve que beaucoup de camarades de mon unité étaient Nantais et affichaient une agressivité hors du commun qui les rendaient peu sociables. Et ils étaient tous gros buveurs de gros plant ! Le même phénomène s’est vérifié par la suite et j’ai assimilé la rudesse de ce breuvage à la raideur du Nantais querelleur !
Je vous promets de tout faire pour réviser cette opinion ! Reste plus que le homard…
Bien à vous

Giuseppe

@ Wil | 19 juin 2018 à 00:04

Repos Wil, pour ce coup-là c'est une c*ie.

boureau

@ Mitsahne 18 juin 2018 14:59

Gros plant "nantais"

Pourquoi nantais ? Y en aurait-il d'autres ?

Le gros plant n'est pas un des pires breuvages vinifiés de France, Mitsahne, voilà un propos bien excessif.

Le gros plant est un vin humble, discret, sans prétention, pas cher et très agréable à boire avec tous les coquillages et les poissons. Un peu de gros plant l'été, avec un glaçon, c'est un bon moment. Il a l'avantage d'être un peu moins raide que le muscadet.

Finir en Armagnac, comme vous l'écrivez, il y a des destins moins nobles !

L'alchimie et la chimie des vignerons demeurent un secret bien gardé : je me souviens que dans les années cinquante, le muscadet (qui n'avait pas la renommée qu'il a maintenant) était envoyé par citernes en Alsace et nous revenait, après mélanges et chimie, sous l'appellation "Alsace".

Tout est relatif donc. A votre santé.

Cordialement.

Robert Marchenoir

@ Patrice Charoulet | 18 juin 2018 à 19:04
"Je propose aux cinquante personnes qui ont été implacablement flinguées, ridiculisées, calomniées, traînées dans la boue par lui, s'il récidive, de mettre, à l'orée de leurs réponses (éventuelles) futures, à moins qu'elles ne préfèrent un silence méprisant, cette épigraphe : 'Je suis à la droite de l'extrême droite française.' (Robert Marchenoir, 18 juin 2018)"

Ah. Maintenant, Charoulet en justicier. Charoulet défend la veuve et l'orphelin, qui sont dans l'incapacité de le faire par eux-mêmes, comme on peut le voir ici. C'est sûr que le blog à Bilger est essentiellement fréquenté par de timides violettes : uniquement des personnalités fadasses, que des jeunots sans expérience, jamais un mot plus haut que l'autre, aucune riposte aux mises en cause, jamais de joutes oratoires, de sarcasmes, d'invectives, d'attaques personnelles ni même d'insultes... Les nuées de chochottes qui commentent ici ont, à l'évidence, besoin du courageux Charoulet pour les défendre.

J'aurais, ici, flingué des intervenants ? Certainement. Ridiculisé ? Bien sûr ! Pourquoi ? Il ne faut pas ? Quand on sort des énormités, quand on fait preuve de mauvaise foi, quand on recycle les clichés les plus pourris du politiquement correct, quand on viole toutes les règles du débat intellectuel, quand on m'attaque -- et souvent sous la ceinture --, évidemment qu'il faut s'attendre à être flingué. Ou ridiculisé.

Vous ne semblez toujours pas vous être rendu compte, Charoulet, qu'ici, c'est le monde réel. Ce n'est pas le doux cocon de l'Education nationale, où vous avez vécu toute votre vie, et où l'on peut dire et faire n'importe quoi, sans qu'il y ait jamais de conséquences.

Combien j'en ai vus, des profs comme vous, débarquant comme des oiseaux tombés du nid sur Internet, et croyant que tout allait se passer comme dans leur classe. Faisant, en fait, comme s'ils n'étaient jamais sortis de leur classe, comme tant de profs français -- ce qui en dit long sur les tares du système... Combien sont-ils, à être entrés à l'école à cinq ans, et à n'en ressortir qu'à l'âge de la retraite ? Ca marque un bonhomme, je vous assure ; vous en êtes une preuve parmi beaucoup d'autres.

Combien j'ai vu de profs, débarquant sur un blog, et croyant qu'ils allaient pouvoir pontifier comme à l'école (ou, pour certains, comme enfin ils auraient rêvé de pouvoir le faire, sans être interrompus par la "diversité"), mettre des notes à tout le monde, remplir les carnets, convoquer les parents, exiger de connaître leur profession, leur adresse... (sur ces deux derniers points, seul vous, Charoulet, êtes allé jusque-là).

Et bien sûr, sans jamais être remis en cause, sans jamais être obligés de se justifier, sans jamais avoir à subir les conséquences de leurs écrits, de leurs prises de positions et de leurs actes.

Mauvaise nouvelle, Charoulet : le vrai monde n'a rien à voir avec le doux cocon de la fonction publique. Vous y avez été poupougné toute votre vie, vous avez atteint la quille, maintenant c'est la retraite jusqu'à la fin, aux frais du contribuable.

On est content pour vous, mais il ne faudrait pas, en plus, que vous alliez trop loin, et que vous reprochiez à ceux qui vivent dans le monde normal, c'est-à-dire libre, compétitif, privé, de ne pas se comporter comme vos chefs (et je suppose vos élèves) se comportaient avec vous.

Dans le monde normal, quand on dit des sottises, il y a toujours quelqu'un pour vous corriger. Quand on ment, quand on affabule, quand on triche, quand on se comporte comme un salopiaud, eh bien il y a des conséquences : on peut se faire passer un savon par son chef (ou par ses clients !), perdre son travail, s'en prendre une, etc.

Et c'est encore plus vrai sur Internet, où, potentiellement, le monde entier peut venir examiner ce que vous dites. Et le contester. Vigoureusement, si nécessaire. Sur Internet, tout le monde est à égalité, Charoulet. En entrant ici, vous perdez votre privilège de prof. Et de fonctionnaire.

C'est cela aussi que signifient l'anonymat et les pseudonymes sur Internet, Charoulet. Et c'est pour cela que vous les haïssez tellement : parce que vous avez une peur bleue de l'égalité, la vraie. Celle qui annule les privilèges de l'oligarchie fonctionnariale -- et de toutes les autres, naturellement.

Sur Internet, un ancien taulard peut en remontrer à un conseiller d'Etat. Un nazi peut dire des choses plus intelligentes qu'un électeur de François Bayrou.

Quant à vous, avec ce nouveau commentaire, vous cherchez vraiment des verges pour vous faire battre. Vous cherchez vraiment à vous faire ridiculiser, une fois de plus.

Comment pouvez-vous imaginer pouvoir me nuire en invitant d'autres commentateurs à citer les mots que j'ai écrits, et que je revendique ? Etes-vous stupide à ce point, Charoulet ? Qu'est-ce qui ne va pas, avec vous ? Ne comprenez-vous pas que tout le monde n'est pas fait à votre image ? Ne comprenez-vous pas que pour certains, c'est même un titre de fierté que de faire partie de l'extrême droite ?

Bien entendu, en bon petit flic obtus et narcissique que vous êtes, vous vous focalisez sur une seule partie de mon texte : celle qui, aux yeux de votre sectarisme et de votre partisanerie bornés, me désigne comme le diable.

Pourquoi n'avez-vous donc pas invité nos collègues à me stigmatiser à l'aide de l'autre partie, celle où je disais que j'étais, aussi, de centre-droit ? Après tout, je vous signale qu'un certain nombre de lecteurs de ce blog vomissent les centristes, les modérés, les "en même temps". Mais non : vous êtes persuadé que tout le monde pense, devrait penser comme vous.

Et puis, cela vous aurait obligé à réfléchir, pour une fois. Et à vous demander comment on pouvait concilier le centrisme et l'ultra-droite (on peut).

Je remarque que depuis que vous êtes arrivé sur ce blog, vous avez peu apporté en termes de contribution personnelle, et beaucoup contesté ses orientations. Vous avez commencé par nous faire votre célèbre numéro sur les pseudonymes : un nombre exceptionnellement élevé d'habitués, ici, commentent (semble-t-il) sous leur vrai nom ; mais bien sûr, la plupart écrivent sous pseudonyme, comme partout ailleurs sur Internet.

Eh bien ! ce n'est pas encore assez pour vous : les milliards d'abrutis qui font Internet à travers le monde, et qui le font sous pseudonyme, ont tort, et c'est vous qui avez raison.

Ce blog est, disons-le, plutôt marqué à droite. Vous faites semblant de découvrir, avec horreur, qu'on y croise aussi des gens qui sont plus à droite que vous ; comment est-ce possible ? Comment peut-on être d'une variété de droite différente de la vôtre ? Vous êtes le prof, c'est donc à vous de dire où se trouve la bonne, la vraie, la seule droite !

C'est toujours comme cela que ça s'est passé pendant votre vie professionnelle, comment se fait-il qu'on vous tire soudain le tapis sous les pieds, qu'on vous change soudain la règle du jeu ?

Au coin, Marchenoir ! avec le bonnet d'âne "extrême droite", et que tous ses petits camarades lui fassent bien honte, comme il se doit. Les bêtises qu'il a écrites dans ses devoirs, croyez-moi qu'on va en entendre parler au conseil de classe.

De même, il semblerait qu'il y ait ici... j'ose à peine le dire... il me faut baisser la voix... des Juifs. Euh... pardon, je veux dire : des "racistes". Comment est-ce-t-il Dieu Marie possible ? Des gens qui pensent qu'il y a trop d'immigrés en France ? Des gens qui pensent que la France ne serait plus la France si elle était peuplée d'Africains ? ou d'Arabes ? ou de Chinois, d'ailleurs ? Des gens qui pensent que les moeurs de ces gens-là sont détestables par bien des points, et qu'elles n'ont rien à faire chez nous ?

Mais... mais... méhéhé... Je suis "anti-raciste", moi, Monsieur ! Tout le monde devrait être "anti-raciste", puisque je le suis ! Je suis à droite, moi, Monsieur ! La droite se définit par "l'anti-racisme", deux cents dictionnaires se battent dans ma chambrette pour vous le confirmer !

Il n'est jusqu'à Philippe Bilger qui dégringole dans votre estime parce qu'il est un fan de sport ; espérons qu'il ne lise pas L'Equipe, parce que là, franchement... Charoulet ne lit jamais L'Equipe. Comment un homme digne de ce nom pourrait-il lire L'Equipe ?

Dans tout ce charivari de vertueuse indignation tendant à nous faire comprendre qu'en dehors du charoulétisme, il n'est point de salut sur cette terre, je vous entends fort peu fulminer contre la gauche. C'est quand même curieux, pour quelqu'un qui prétend représenter la vraie droite à lui tout seul.
______

@ Mary Preud'homme | 18 juin 2018 à 19:14
"Vous avez été prof de lettres : vous devriez apprendre à lire un texte simple de moins d'une page, et à en comprendre le sens..." - Rédigé par : Robert Marchenoir | 18 juin 2018 à 02:55
"Quand on lit ce genre de stupidité venant d'un copieur-colleur compulsif, impossible de ne pas être d'accord avec Audiard qui recommandait je cite 'de ne pas répondre aux cons car ça les instruit'."

Un copieur-colleur compulsif ? Je serais curieux que vous nous montriez des exemples. Vous avez dû me confondre avec Aliocha. Et puis, en l'occurrence, c'est vous qui copiez-collez -- et on ne peut pas dire que vous vous fatiguiez : ça ne fait jamais que le milliardième commentateur de blog qui se croit très spirituel en nous sortant cette citation, sur les rotules depuis bien longtemps.

Le commentaire de blog, c'est comme la conduite automobile : il y a un âge où il vaut mieux arrêter. Sinon, on se ridiculise, et on met la santé intellectuelle des autres en danger.

caroff

@ Patrice Charoulet
"Je maintiens que je ne suis pas raciste. Je n'attribue aucun défaut dès la naissance à quelqu'un. Je ne pense rien en général de tous les Blancs, tous les Noirs, tous les Jaunes, tous les Juifs..."

Tout comme moi je pense. Je m'amuse à dire qu'il y a une race humaine composée parfois d'espèces de c..s !!

Wil

@ Giuseppe

Mais qu'est-ce que c'est que ce poster de m*rde !
N'y a-t-il aucun talent de personnes qui "font des images" en France (ne compliquons pas les choses avec des mots incompréhensibles, elles sont déjà assez nulles comme ça).
C'est pas un truc officiel au moins ? Ils vont me dire oui, j'en suis sûr.
C'est dingue. On a les meilleurs infographistes du monde et on est incapable de faire un poster de champions correct.
Imaginez le reste.
En fait, il ne faut surtout pas qu'on soit les meilleurs du monde dans quelque domaine que ce soit, ça ennuierait trop les Allemands qui nous dirigent.

Mary Preud'homme

@ sbriglia, 17:47

Et vous la beni hilarité (alias Benny Hill) mais ça va être dur !

Savonarole

@ Patrice Charoulet de 19:04
"« Je suis à la droite de l'extrême droite française. » (Robert Marchenoir, 18 juin 2018)"

Vous avez tort de nous resservir cette phrase comme étant l'aveu d'une ignominie inqualifiable. Votre psittacisme "Cartagho delenda" est inepte.

Regardez autour de vous. Voyez les soucis de Merkel avec son propre ministre de l'Intérieur, voyez Wauquiez qui cavale après Marion Maréchal, voyez cette nouvelle Italie, voyez l'Angleterre qui nous a fait marner pendant dix ans avec Calais.
On n'en peut plus.
Est-ce être "à la droite de l'extrême droite " que de dire que nous sommes défigurés ?
Un ancienne émission de télévision des années 70 s'intitulait "La France défigurée", on n'y évoquait que l'après-pompidolisme, les ravages de l'industrialisation, etc., émission de gauche forcément, imaginez aujourd'hui la même émission... les culs en l'air à la prière de rue du vendredi soir ?
Et vous nous jurez, à chaque commentaire, que vous n'êtes pas raciste ?
Vous habitez sur Mars ou quoi ?
Ou alors vous habitez une ville où personne n'a envie d'aller, même pas un Malien...

sbriglia @ Mary Preud'homme

Mary, votre problème est dans la binarité...

Essayez-vous à la subtilité.

Mary Preud'homme

@ sbriglia | 18 juin 2018 à 17:47

Cette interrogation n'est pas très honnête semblant renvoyer dos à dos sur le problème du racisme Marchenoir et Charoulet, alors que le premier ne juge que par les apparences et en fonction de lourds préjugés, tandis que le second s'en défend et n'entend considérer l'homme que dans son humanité, loin des clichés racistes, religieux ou sexistes.

Mary Preud'homme

"Vous avez été prof de lettres : vous devriez apprendre à lire un texte simple de moins d'une page, et à en comprendre le sens..."
Rédigé par : Robert Marchenoir | 18 juin 2018 à 02:55

Quand on lit ce genre de stupidité venant d'un copieur-colleur compulsif, impossible de ne pas être d'accord avec Audiard qui recommandait je cite "de ne pas répondre aux cons car ça les instruit".

Patrice Charoulet

Je propose aux cinquante personnes qui ont été implacablement flinguées, ridiculisées, calomniées, traînées dans la boue par lui, s'il récidive, de mettre, à l'orée de leurs réponses (éventuelles) futures, à moins qu'elles ne préfèrent un silence méprisant, cette épigraphe :

« Je suis à la droite de l'extrême droite française. »( Robert Marchenoir, 18 juin 2018)

Que chacun songe à noter cette belle citation qui ne mérite pas d'être oubliée.

Précision, dans le même post, RM a affirmé de la manière la plus formelle que « chacun de ses mots était mûrement pesé ».

sbriglia

Merci à Giuseppe pour cette photo : quelle extase ce fut ! Le petit Carbonnel sera toulonnais la saison prochaine... Sacré terreau pour l'avenir !

PS : Messieurs Marchenoir ou Charoulet, vision effectuée des photos officielles des équipes de foot du Maroc et de la Tunisie, pourraient-ils m'expliquer pourquoi il n'y a pas dans ces équipes de joueurs noirs ?...

Aliocha

Les ténèbres sont opaques, et la longue justification de l'injustifiable marchenoirien ne les éclairent guère, voulant justifier son propre racisme par celui des autres.
Il va encore m'envoyer dans un centre de rééducation des sous-sols de sa Douma, mais que des noirs soient racistes ne justifie en aucun cas le racisme. Il ne s'agit pas de morale, ni d'homosexualité, ni de Tchétchénie, mais de loi, de principes qui fondent notre Constitution, cette chose qui apparemment lui est étrangère et permet de réguler les relations humaines.

Mitsahne

A propos du gros-plant nantais...

Je considère ce vin blanc comme un des pires breuvages vinifiés de France. Il serait, à lui seul, la justification d'une loi Evin plus restrictive que la simple "modération".
Le gros-plant nantais est tellement ordinaire - soyons gentils - que la plus grosse part de sa production est consommée non en "p'tits blancs matinaux" mais est vendue sous le nom de "folle-blanche" pour la distillation et la fabrication de l'Armagnac. Noble fin.

Giuseppe

"Pour les Bleus malgré tout !" (PB)

Un tiens vaut mieux que deux tu l'auras…

La victoire en riant, en chantant et sans pognon de dingue.

En parlant de cela, j'ai écouté un journaliste qui disait à propos de certaines déclarations lâchées ainsi, que derrière il n'y avait pas forcément une grande intelligence, et notre Président en même temps surfait, lui comme les autres.

Patrice Charoulet

@ caroff 17 juin 22h39

Il y a déjà eu, après ma prise de position, plusieurs interventions de racistes qui se proclament comme tels. Il y en aura d'autres.
Votre intervention à vous mérite une réponse, car ce que vous dites est vrai. Il y a une foule de racismes sur notre planète. Vous auriez pu énumérer tous les racismes, auquel je vais jusqu'à ajouter même le racisme anti-Blancs.

Ayant travaillé au Rwanda (c'est un de vos exemples) avant les massacres que chacun connaît, j'avais été surpris qu'on limite à 5% l'ethnie A dans les lycées par rapport à l'ethnie B.
J'avais osé, apprenant cela, dire dans une classe de Terminale qu'il ne fallait pas se moquer de ce qui se passait en Afrique du Sud et appliquer de telles choses au Rwanda. J'aurais pu être remis dans un avion à destination de Paris, la semaine suivante. Il n'en fut rien. Vous avez raison, l'ethnicisme est un racisme.

J'ai aussi travaillé dans un pays d'Afrique du Nord. Vous avez raison. Les Noirs y sont, parfois, traités avec mépris (racisme) par des gens qui s'estiment... Blancs.
Certains habitants des DOM s'estiment supérieurs à certains Noirs originaires d'Afrique centrale, de l'Ouest ou de l'Est. C'est vrai.

J'irai même plus loin que vous. Ayant travaillé treize ans sur place, j'ai publié une tribune assez longue dans un quotidien local, en signant de mon nom. Qu'avais-je dit ? Ceci, de mémoire :
Dans cette île, chacun est considéré soit comme Zoreil (Blanc venant de métropole), Cafre (Noir), Malbar (ancêtres de l'Inde ou du Pakistan), Chinois, Yab (Blanc né à la Réunion et parlant créole), Zarab (musulman barbu souvent commerçant , réunionnais)...
Et presque toute la population locale (pas moi !) a une idée extrêmement précise, dès qu'elle entend l'un de ces mots, sur les défauts supposés de la personne définie comme appartenant à l'une de ces prétendues catégories. En créole, cela donne, par exemple : « Malbar, ca l'est vantard » (Un Malbar est toujours vantard). Idem pour les autres mots. J'avais exprimé mes doutes et mes réserves sur les défauts supposés (dès le berceau !) attachés à chaque être humain ainsi catégorisé.

Les racismes (les ethnicismes) fonctionnent toujours de la même façon. A la naissance, dès le berceau, Untel a déjà toutes les caractéristiques (bien connues) que le raciste lui attribue : moins intelligent, paresseux, voleur, fourbe, cupide, prolifique... Le Juif, sur les affiches d'Allemagne, était représenté avec des griffes, une nez courbe, assoiffé d'argent, l'oeil peu franc... On sait ce qu'il faut penser, maintenant, de ces fables grossières...

Je maintiens que je ne suis pas raciste. Je n'attribue aucun défaut dès la naissance à quelqu'un. Je ne pense rien en général de tous les Blancs, tous les Noirs, tous les Jaunes, tous les Juifs...
Cela ne m'empêche pas, quand je le constate, de convenir que tel Noir, tel Blanc, QUE JE CONNAIS BIEN, a tel défaut ou telle qualité. Ce n'est pas du racisme que de connaître quelqu'un et de porter un jugement sur lui, fondé sur cette bonne connaissance-là.

Enfin, c'est capital, dans le contexte actuel, porter un jugement (informé) sur une religion... N'EST PAS DU RACISME. Chacun est libre de penser, et, donc de critiquer des croyances.

marie

@ Claude Luçon
"Merci mais je ne lis ni ne crois plus Le Point depuis 1993"

Il ne s'agissait là que d'un simple clin d'œil.
Comme je l'ai déjà écrit sur un autre sujet, j'ai, nous, on nous a appris très tôt  : Le journal c'est comme un pauvre âne, il porte tout ce qu'on lui met sur le dos.

Robert Marchenoir

@ Patrice Charoulet | 17 juin 2018 à 20:37

Vous n'avez pas réfuté ma démonstration. La qualifier de "biscornue" n'est pas un argument : cela ne fait que prouver votre inclination à fuir le débat et à le remplacer par l'invective.

Je viens de vous expliquer pourquoi accuser les gens de "racisme" n'avait aucune valeur, et vous croyez m'impressionner en m'accusant à nouveau de racisme. Vous êtes bouché, ou quoi ?

Vous croyez m'embarrasser en disant : "Un jour, dans un moment d'égarement, vous avez écrit ici : 'C'est très bien, l'extrême droite. Je suis d'extrême droite.' " Ce n'était nullement un moment d'égarement. Si avez cru percevoir que j'écrivais quoi que ce soit, ici, sans que chaque mot soit mûrement pesé, c'est que vous êtes moins malin que vous ne le pensez.

D'ailleurs, je n'ai pas écrit une fois que j'étais d'extrême droite. Je l'ai écrit plusieurs fois. Je vous confirme que je suis à la droite de l'extrême droite française, ce qui est manifeste à la lecture des positions des uns et des autres. J'ai aussi écrit, mais cela a dû vous échapper, que j'étais de centre-droit, et c'est vrai également. Essayez de comprendre pourquoi, si vous y arrivez.

Quant à vous, vous prétendez être de droite mais vous ne l'êtes pas, puisque vous en êtes encore à croire qu'être d'extrême droite est un péché honteux, un truc inavouable, juste entre avoir la syphilis, être pédophile et avoir vendu du beurre aux Allemands pendant la guerre. Et que l'on peut exercer un terrorisme intellectuel sur autrui en "révélant" que quelqu'un aurait "avoué", "dans un moment d'égarement", être atteint de cette tare.

Quand 20 à 30 % des Français sont "d'extrême droite", selon les sondages et les résultats électoraux, et 60 à 80 %, si l'on s'en tient à des sondages relatifs à certaines positions caractéristiques de l'extrême droite, il serait peut-être temps de réviser votre vision du monde.

Quant à votre menace en carton concernant le racisme, outre qu'elle vous déshonore, et révèle (que dis-je : confirme) votre mentalité de faux gentil, vos méthodes de petit dénonciateur et calomniateur sournois et hypocrite, bref de petit flic communiste (qui vote à droite, je veux bien le croire, ça n'empêche pas ! le portefeuille est souvent à droite...), là encore vous n'avez pas compris que ça n'impressionne plus personne. Avez-vous discuté avec des Français de moins de trente ans, récemment ?

Contrairement à ce que vous pensez, la réponse à votre question est très aisée, mais je ne réponds qu'à des gens qui sont prêts à débattre honnêtement, ce qui n'est pas votre cas jusqu'à présent.

Lorsque vous aurez réfuté ma démonstration sur l'absurdité et l'hypocrisie de l'idéologie "anti-raciste", démonstration qui est parfaitement claire et simple, contrairement à ce que vous prétendez, je vous répondrai sur le racisme. Pourquoi voudriez-vous que je prenne position sur un qualificatif que vous voulez infamant, alors que je viens de démontrer l'inanité du concept qui le soutient ?

Pourquoi voudriez-vous que je réponde à la question : "Etes-vous un ennemi du peuple soviétique ?", ou bien à la proverbiale question américaine (pays où les gens ont encore quelques notions de logique) : "Quand avez-vous cessé de battre votre femme" ?

Vous avez été prof de lettres : vous devriez apprendre à lire un texte simple de moins d'une page, et à en comprendre le sens. Vous m'avez l'air d'un mammouth qu'on vient de réveiller après qu'il se soit mis à hiberner dans les années soixante (*). Il faut mettre à jour votre logiciel.
______

(*) Pas un mammouth laineux : un mammouth haineux.

caroff

Je vois que la question du racisme est abordée par d'aimables (ou pas) contributeurs.
Je me souviens des débats qui agitaient nos soirées étudiantes sur ce sujet et je constate que quarante ans plus tard, les mêmes réflexions et arguments refleurissent. Si être raciste c'est considérer que des races sont supérieures à d'autres, comment interpréter la détestation de certaines ethnies africaines entre elles ?
Par exemple les Hutus et les Tutsis au Rwanda qui pourtant font partie du même groupe linguistique et qui ne diffèrent pas à plus de 80% génétiquement parlant...
Que dire des Arabes qui ne portent pas en très haute estime les Noirs (la traite en est un exemple) ?
Que dire des Antillais qui, souvent, méprisent les Africains ?

En réalité, au cours de mes voyages j'ai pu constater que c'étaient les Européens de l'ouest qui étaient les plus respectueux des identités des autres et que c'était les Maghrébins les plus intolérants.

Nous en avons la confirmation aujourd'hui avec les événements se déroulant en Méditerranée !

Trekker

@ Claude Luçon | 17 juin 2018 à 22:21
"J'espère que Brigitte a acheté la nouvelle vaisselle en France et pas à Delft, en Hollande !"

Soyez rassuré, alliant le patriotisme au sens de l’économie, elle et son époux l’ont commandée à la manufacture de Sèvres !

Claude Luçon

@ marie | 17 juin 2018 à 07:22

Merci mais je ne lis ni ne crois plus Le Point depuis 1993, après l'article infâme de BHL sur le Nigeria, où je résidais alors, après sa visite de 48 heures lors de laquelle il séjournait chez notre ambassadeur.
Nous avions protesté auprès de la direction du Point pour cette infamie, comme l'avait fait aussi l'ambassade du Nigeria à Paris ; ils ont répondu sans répondre.

Une revue où BHL peut raconter n'importe quoi et ignorer la vérité n'est guère recommandable comme source d'information.

Mes soupçons contre Valérie demeurent donc :)
J'espère que Brigitte a acheté la nouvelle vaisselle en France et pas à Delft, en Hollande !

Xavier Nebout

Les antiracistes sont tous des hypocrites.

Si 99% des parents français blancs feraient la tête en voyant leur fille fréquenter un noir, 99% des français sont racistes.
De même, si 99% des blancs préféreraient être coincés sur une île peuplée de blanches et non de noires, c'est que 99% des blancs sont racistes.

Le racisme est naturel, et ne doit pas être confondu avec la haine ou le mépris racial qui est tout autre chose.

Et le mot pour faire braire un peu plus le politiquement correct : contrairement à ce que répète la désinformation en continu, selon Jesse Owens lui-même, Hitler lui avait chaleureusement serré la main pour le féliciter lors des jeux de Berlin.

Giuseppe

Le spectacle dépasse le cadre du billet il est dans les commentaires… Euh... dans les tribunes des commentaires, il fait partie du jeu aussi : je me souviens d'un Nigeria/Paraguay, avec nos invités nous avions vécu une soirée de feu dans les tribunes, chants, musique, danse.
Ce match n'avait intéressé que les touristes comme nous qui y étions allés juste pour le plaisir commercial d'accompagnement et d'une soirée conviviale, pas de hooligans, c'était en 1998 à Toulouse si mes souvenirs sont fidèles.
Rien à voir avec la horde des commentaires, à vous dégoûter du foot.

Giuseppe


@Tino "ressuscito" Rossi | 17 juin 2018 à 19:49

Señor el sombrero !

https://youtu.be/qMkFM6xIPQ4

Noblejoué

@ Exilé
"Et des personnages aux comportements pas toujours très recommandables nous assènent parfois du « J'chuis pas raciste » (comprendre : je suis un type bien), comme si cela suffisait à absoudre tout le reste."

On trouvera toujours des gens disant qu'ils ont suivi au moins un précepte d'une morale pour s'excuser du reste, quelle que soit la morale et l'époque où elle baigne. On le disait pour les gens allant à la messe sans manifester leur catholicisme autrement, par exemple.
Le problème tient tant à la difficulté de comprendre que la morale a plusieurs dimensions que de l'appliquer.

Les gens remarquent plus les manquements des morales adverses car ils ne supportent déjà pas leur contenu, ou bien les leurs propres s'ils ne supportent pas, plutôt, de voir leur propre morale corrompue par le pharisianisme.

A mon avis, le mieux est de débattre de la morale avec amour de la vérité, et de suivre la sienne.

breizmabro

"Ce qui attend les rescapés de l'"Aquarius" en Espagne" (Le Point)

Leur venue en France naturellement, et avec la bénédiction de Macron qui dépense un pognon dingue (le nôtre) en aides sociales :D

"Lunga vita alla libertà" lui a interprété Giuseppe... Conte ;)

Exilé

@ Robert Marchenoir
« L'accusation de "racisme" est calquée sur les accusations infamantes liées à la sexualité dans ces sociétés ».

C'est très juste.
La société dans laquelle nous sommes obligés de vivre a fait sauter les tabous liés à la sexualité, parfois jusqu'à l’excès ou à l'absurde, mais une société a besoin de tabous pour maintenir une cohésion lui permettant de continuer d'exister et pour justifier le rôle des Gardiens du Temple, souvent autoproclamés.

Le tabou de substitution est désormais le « racisme », aux contours indéfinis et extensibles à volonté, invoqué à tout propos et hors de propos contre les gens que l'on cherche à exclure ou bien à faire taire, même quand ils évoquent sans arrière-pensées des sujets anodins, patents ou bien d'intérêt général.

Et des personnages aux comportements pas toujours très recommandables nous assènent parfois du « J'chuis pas raciste » (comprendre : je suis un type bien), comme si cela suffisait à absoudre tout le reste.

breizmabro

@ boureau 17 juin 2018 à 18:49

Je suis d'accord avec vous pour les araignées de mer tellement savoureuses (avec ou sans mayonnaise ;)) mais moins d'accord pour le gros-plant... quoique ce soit bon... aussi :D

Adéo boureau

Patrice Charoulet

@ Robert Marchenoir

Récemment, commentant la façon dont une collaboratrice de couleur noire du chef de l'Etat se présentait je ne sais où, par écrit en quelques mots vous aviez parlé de « langage de bamboula ».
Par mail, je vous avais fait observer que cette appréciation était quelque peu excessive. En effet, parlant de ses activités, elle avait usé d'un terme technique inconnu de moi et qui n'était certes ni dans le Littré, dans le TLF ni dans le dictionnaire de l'Académie. C'est tout.

Le 16 juin 18h 20, vous adressant ici à moi, vous développez la thèse que si je suis indifférent à la Coupe du monde de football, c'est probablement parce que j'aurais constaté que l'équipe française était majoritairement composée de joueurs de couleur noire.
Le chiffon rouge (ou noir) que vous avez agité devant moi était tellement énorme (Mary Preud'homme en a ri aussi, me connaissant) que je n'ai pas cru nécessaire de répondre à ce texte... amusant.

Devant mon silence assourdissant, vous remettez deux thunes dans le bastringue, ne vous adressez plus à moi mais à tout le monde et développez votre « pensée » en vous fondant, à nouveau, sur le grand nombre de Noirs dans l'équipe de France.
Vous émettez diverses hypothèses. Tout simplement, l'entraîneur chargé de choisir une vingtaine (?) de joueurs dans un vivier d'une centaine. Il a pris ceux qui lui semblaient les meilleurs. Vous avez raison d'observer que le pourcentage de Noirs dans cette équipe ne correspond pas au pourcentage de Noirs sur notre sol. Quelle conclusion peut-on en tirer ? Pas les vôtres, en tout cas.

Ayant vécu treize ans dans un DOM, je vous assure qu'une foule de Français des DOM rêvent de devenir fonctionnaires, contrairement à vous. Je vous signale, au passage, que dans les DOM, un fonctionnaire bénéficie d'une importante sur-rémunération (parfois presque le double du salaire métropolitain).

D'après ce que j'ai entendu dire, il n'est pas sûr que cette équipe fasse des merveilles. Les amateurs et les supporters, dont je ne suis pas, verront bien.

Dans un passé récent, vous nous avez sorti des chiffres, sortis d'où ? prouvant selon vous, que les
Noirs étaient 20 % ou 30%  moins intelligents que les Blancs. Quelle blague ! Sait-on ce qui se passe dans chaque cerveau humain ?

Vos talents rédactionnels sont grands, vous avez parfois des bonheurs d'expression, que je salue, mais ne venez pas tenter de justifier votre racisme par des arguments spécieux, biscornus, tarabiscotés, par des assertions du genre : c'est l'antiraciste qui est raciste et le raciste n'est pas raciste. Vous êtes raciste, mon vieux, convenez-en.

Un jour, dans un moment d'égarement, vous avez écrit ici : « C'est très bien, l'extrême droite. Je suis d'extrême droite. » Allez plus loin, ayez le courage d'écrire (serait-ce faux ?) : « C'est très bien le racisme. Je suis raciste. » Ce serait une excellente façon de clore ici vos longues tentatives de réflexion sur le racisme.
Reparlez donc des sujets où vous avez des connaissances que tous n'ont pas.

Tino "ressuscito" Rossi

Méé-Xiiiiiiii-Coooooooooooooooooooooooooooo !!!!!

Los Sombreros : 1
Sombres héros : 0

boureau

@ breizmabro 17 juin 2018 11:41

Du homard, du homard oui bien sûr, mais aussi des montagnes d'araignées à la chair plus fine, plus délicate depuis quelques semaines dans notre Bretagne.

Je vous assure - même si vous avez failli vous étrangler il y a quelques semaines quand j'ai annoncé cette horreur - que le homard avec des frites et une mayonnaise maison, ce n'est peut-être pas gastronomique mais très acceptable au goût.

Plutôt un gros-plant plus léger que le Muscadet !

Cordialement.

Robert Marchenoir

La Coupe du monde de foot va nous permettre de démontrer toute la fausseté, et la malhonnêteté de l'idéologie dite "anti-raciste". Les photos de l'équipe de France sont tellement frappantes, que plusieurs commentateurs n'ont pas pu s'empêcher de relever l'extraordinaire sur-représentation des Noirs qui la caractérise.

Nos amis "anti-racistes" sont certes d'une pudeur de rosière lorsqu'il s'agit de statistiques ethniques, du moins celles qui les dérangent, mais la composition de cette équipe n'est évidemment pas représentative de la population française. Il n'y a pas, en France, une majorité de Noirs. S'ils représentent 5 % de la population du pays, c'est le bout du monde.

Or, cette sur-représentation massive, impossible à dissimuler par les pipoteurs politiques les plus habiles, n'est nullement limitée à cette équipe-là. Elle est caractéristique de toutes les équipes de foot françaises, et de nombreux pays européens à la composition ethnique similiaire.

Donc, quelle en est la raison ? Eliminons tout d'abord une hypothèse : elle ne peut pas être due au hasard. Il est, certes, théoriquement possible que mille singes, tapant au hasard sur leur clavier pendant mille ans, finissent par réécrire la Bible, mais dans les faits, cela n'arrive jamais. Il y a donc deux possibilités, et deux seulement.

La première est qu'il existe, en France et dans les pays similaires où l'on constate le même phénomène, un lobby noir qui a pris le pouvoir au sein du football, et qui s'arrange pour pratiquer une discrimination injuste en faveur des siens. De la même façon que le lobby des francs-maçons, par exemple, a pris le pouvoir au sein du corps des commissaires de police (la moitié environ sont des frères), ou que le lobby antillais s'est réservé les emplois au sein de la poste métropolitaine.

Il n'y a aucune raison que les francs-maçons soient de meilleurs commissaires de police que les autres, ou que les Antillais soient plus habiles à mettre des coups de tampon sur des lettres. C'est un simple phénomène de prise de pouvoir par un réseau.

Si cette hypothèse était la bonne, alors il conviendrait de relever que les "anti-racistes" ne se sont jamais élevés contre la scandaleuse discrimination raciale qu'elle représenterait, non seulement contre les Blancs, mais contre toutes les autres races. Surtout considérant les revenus fabuleux auquel permet d'accéder le football de haut niveau !

La seconde possibilité est que les Noirs soient meilleurs en foot que la race autochtone, la race blanche -- et d'ailleurs que toutes les autres races. Elle serait que leurs aptitudes physiques, sensorielles, mentales, les rendent largement plus adaptés à ce sport.

Si cette hypothèse était la bonne, alors il s'avérerait qu'il existe bien une discrimination en faveur des Noirs dans le recrutement des équipes de foot, mais que celle-ci est juste. Les Bleus seraient noirs, simplement parce que les Noirs seraient meilleurs en foot que les Blancs.

Mais si cette hypothèse était la bonne, elle démolirait instantanément la misérable construction de l'idéologie "anti-raciste". En effet, ceux qui hurlent au "racisme" et font des listes de "racistes" (et pas seulement sur les blogs) prennent soin de ne jamais nous dire en quoi consiste, précisement, ce fameux "racisme" qui leur retourne tant les tripes.

Mais enfin, lorsqu'on les pousse dans leurs retranchements, il y en a toujours un ou deux qui finit par nous dire : eh bien ! le racisme, c'est de considérer qu'il existe des races supérieures.

Or, si la seconde hypothèse est la bonne, elle prouverait qu'il existe bien une race supérieure : la race noire. En tous cas, sur le critère de l'adaptation au football. Et, bien entendu, c'est cette hypothèse qui est la bonne, comme tout le monde le sait.

Remarquez que si j'avais tort, et qu'un "anti-raciste" patenté arrive à le démontrer, autrement qu'en se transformant en monstre baveux et éructant d'insultes, comme certains ici périodiquement (bon courage...), eh bien alors nous serions renvoyés à la première hypothèse.

Et dans la première hypothèse aussi, les soi-disant "anti-racistes" s'avèrent être des hypocrites de premier ordre, appliquant leur prétendue morale à sens unique, seulement lorsqu'elle permet de persécuter les Blancs.

Le foot, en dehors d'être un sport rigolo, permet donc de prouver (une fois de plus, si c'était nécessaire), que le prétendu "anti-racisme" est simplement une arme de persécution politique. Il permet d'affubler n'importe qui de l'étiquette infamante de "raciste", infamie qui a des conséquences bien réelles. Dire de quelqu'un, en public, qu'il est "raciste", ce n'est pas un jugement : c'est une menace. C'est un acte d'intimidation. C'est un appel au lynchage.

La loi prévoyant des peines sévères pour ce prétendu délit, et la réprobation sociale qui s'y attache (imposée par la terreur, plus que par la raison) étant tellement profonde, la simple accusation de "racisme" est susceptible de valoir la mort sociale à celui qui en est l'objet : amendes, prison, perte d'emploi et de revenus, carrière brisée, perte des amis et de la famille, etc.

C'est pourquoi l'idéologie "anti-raciste" attire tant deux catégories de personnes : les manipulateurs qui ont une ambition politique et ne reculent pas devant les méthodes totalitaires, et les anonymes haineux et sournois qui compensent leur ressentiment par la persécution d'autrui.

L'accusation de "racisme" fonctionne exactement comme celle "d'ennemi du peuple soviétique" sous l'URSS. Est ennemi du peuple soviétique celui dont je dis qu'il est ennemi du peuple soviétique -- et aussitôt, il risque dix ans de Goulag, sa famille s'éloigne de lui comme s'il était un pestiféré, etc. Nul besoin de justification. La proclamation, voire la dénonciation, suffisent.

Mais l'efficacité de la persécution "anti-raciste" est décuplée, car elle ajoute, au mécanisme totalitaire communiste, un puissant mécanisme emprunté aux sociétés traditionnelles, voire primitives. L'accusation de "racisme" est calquée sur les accusations infamantes liées à la sexualité dans ces sociétés.

Dans la Tchétchénie russe, par exemple, il suffit que la rumeur publique accuse un homme d'être un homosexuel, ou une femme d'être une prostituée, voire simplement d'avoir des moeurs légères, pour que non seulement ils risquent des peines judiciaires de la dernière gravité, mais que la société civile dans son ensemble ait carte blanche pour leur infliger les exactions les plus extrêmes (en pratique, en Tchétchénie et ailleurs, leur meurtre devient non seulement un droit, mais un devoir).

Ce n'est d'ailleurs pas un hasard, car le "racisme" est, lui aussi, lié à la sexualité. Mais l'infamie qui s'attache à l'accusation d'homosexualité ou de fornication, dans les sociétés traditionnelles, a un but légitime : la préservation de l'ordre des choses, de la famille, des enfants, de la société. Bien sûr, les sociétés civilisées trouvent un juste milieu, et évitent de brûler vives des femmes accusées de rapports sexuels hors mariage, comme en Inde ou en Seine-Saint-Denis.

En revanche, "l'anti-racisme" est subversif : le tabou qu'il instaure consiste non pas à interdire des relations sexuelles destructrices de l'ordre social, mais à les imposer. Ou à interdire de s'y opposer.

Ce n'est pas un hasard si la question traditionnelle, qui servait à débusquer les "racistes" aux débuts de "l'anti-racisme", était : accepteriez-vous que votre fille épouse un Noir ? La réponse normale, légitime, spontanée, étant non, bien entendu.

Les "anti-racistes" ont cherché à détruire cet ordre social naturel, en transformant une réticence légitime en infamie. Et en rendant, sinon obligatoire, du moins souhaitable, l'objectif du métissage. Si le métis est le nouvel Aryen, c'est que le but des "anti-racistes" est d'imposer l'immigration massive.

Certains (une minorité) par calcul politique, d'autres (les idiots utiles, comme il y en a toujours), par simple plaisir de détruire. Le communisme originel voulait détruire la société de son temps pour lui en substituer une autre (maléfique, mais c'est un autre débat) ; le néo-communisme, le gauchisme, l'être-de-gauche veulent simplement détruire pour détruire, parce que c'est rigolo.

Et aussi parce que cela permet de se sentir moralement supérieur aux autres, et de le faire savoir, dans une société où les repères moraux ont disparu.

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INSTITUT DE LA PAROLE

  • Formation à l'Institut de la parole
    Renseignements et inscriptions : [email protected]
  • L'Institut de la Parole propose des formations dans tous les domaines de l'expression et pour tous, au profane comme au professionnel de la parole publique. L'apprentissage et le perfectionnement s'attachent à l'appréhension psychologique de la personnalité et aux aptitudes techniques à développer. L’Institut de la Parole dispense des formations sur mesure et aussi, dans l’urgence, des formations liées à des interventions ponctuelles, notamment médiatiques. Magistrat honoraire, Philippe Bilger propose également des consultations judiciaires : conseils en stratégie et psychologie judiciaires.

MENTIONS LEGALES

  • Directeur de la publication : Philippe Bilger
    SixApart SA 104, avenue du Président Kennedy 75116 PARIS