Rien de plus décisif, pour dénoncer une polémique ou fragiliser une conviction, que de s'interroger sur le point de vue inverse. Ainsi il n'aurait pas fallu, dans un tract des Républicains, proclamer : "Pour que la France reste la France"... D'où mon titre à rebours, feignant de questionner absurdement : "Pour que la France ne reste pas la France ?"
La cause me semble entendue mais avant d'y revenir je souhaiterais m'attarder sur la présidence et la situation de Laurent Wauquiez qui fait l'objet de mille attaques - les pires étant celles de son camp - dont par exemple celle de Jean-François Copé qui lui reproche un exercice solitaire de son pouvoir, ce que Brice Hortefeux a vigoureusement contredit (Le Figaro).
On a bien compris que LW depuis quelques mois est devenu la tête de turc privilégiée de certains médias qui ont besoin de s'acharner à l'encontre d'une personnalité qui à la fois leur déplaît et les dépasse. J'ai conscience, comme tant d'autres observateurs, que les Républicains stagnent et que LW n'est pas encore parvenu à imprimer non seulement sa marque mais celle du parti dans l'espace public.
Mais il est vrai que ce qui lui incombe relève du tour de force.
On n'a jamais connu une configuration politique où la droite classique était autant prise en étau entre la soie, le velours et l'imperium macroniens - les électeurs de gauche s'en plaignent de plus en plus - et le RN ex-FN dont la moindre idée juste fait peur à la direction de la famille voisine qui craindrait d'être stigmatisée si elle l'adoptait.
A l'évidence LW est désarçonné par la vision d'un paysage qui apparemment ne donne plus de marge de manoeuvre à la droite qui est la sienne et qui a été tout de même largement validée lors de son élection comme président.
Il a tort à mon sens - comme les adversaires de Nadal s'obstinant à jouer sur ses points forts - de s'en prendre au président de la République dans les domaines où ce dernier n'est pas vraiment critiquable. Il devrait plutôt combattre ce qu'il y a encore de gauche chez Emmanuel Macron et qui concerne le champ sociétal et judiciaire. Sur ce plan il aurait les coudées franches et du grain à moudre. Il y aurait de la place pour une opposition intelligente et pugnace.
S'il avait l'intelligence stratégique et l'audace intellectuelle d'un François Mitterrand qui n'ayant pas eu peur du parti communiste a su l'étouffer par l'union, il ne rejetterait pas mécaniquement l'hypothèse d'une union de la droite classique avec la droite extrême. Quand celle-ci sera débarrassée d'une Marine Le Pen qui pour le meilleur - elle a purgé le FN des délires et des provocations historiques - et pour le pire - sa démagogie attrape-tout - a rendu cette union à la fois plausible mais en l'état inconcevable.
Mais faut-il, alors que LW est en proie à des difficultés considérables et qu'on ne peut pas l'imaginer heureux dans cette conjoncture, rajouter de la bile qui revient à peu près à exiger que Laurent Wauquiez ne reste pas Laurent Wauquiez et que la droite se passe du réel ? Tout cela pour s'obtenir les bonnes grâces de ceux qui ne voteront jamais pour elle dans sa pureté et son intégrité ?
Il y a eu déjà il y a quelques semaines le ridicule "pétainiste" de Dominique Bussereau. Les tweets n'autorisent pas, aussi simplets qu'ils soient parfois, à dire n'importe quoi !
Pourquoi récemment Virginie Calmels (sur France Inter) - recadrée ensuite par LW et Brice Hortefeux - a-t-elle éprouvé le besoin de critiquer le libellé de ce tract des LR : "Pour que la France reste la France" ? Convenait-il de le juger "un peu déséquilibré" et "peut-être inutilement anxiogène" ?
Alors qu'il n'était pas "anxiogène" mais tout simplement anxieux et qu'il y avait de quoi. Doit-on demeurer sur la pente funeste qui en ne nommant pas ou en dénaturant le réel donnait à la société française la triste impression d'une absence totale de solidarité entre les élites politiques et les citoyens, d'un hiatus entre un discours mou et hypocrite et une quotidienneté troublée, souvent douloureuse et abandonnée ?
Refuser de combattre cette part de la réalité qui multiplie les inquiétudes du pays (sans doute la plus fondamentale est-elle celle de ne plus se sentir chez soi sur son propre sol), voilà qui suscite l'angoisse. Pour la dissiper, il faut nommer, cibler et reprendre possession de son propre pays. Une dissimulation sous le tapis démocratique de ce qui blesse l'identité française - des dangers, des pratiques et des idéologies qui la menacent et ne cessent, jour après jour, de mettre à l'épreuve ses capacités de lucidité et de résistance - ne ferait qu'instiller à nouveau la tranquillité factice du juppéisme dans une France qui a besoin de vérité et d'action.
Je n'oublie pas que Virginie Calmels, avec sa frileuse maladresse, a été, comme d'autres avant elle, piégée par la peur panique, face à un média progressiste (pour être aimable), de laisser apparaître la plus petite similitude entre le RN et les LR.
De sorte qu'on aboutit à ce paradoxe pervers de voir les seconds renier ce sur quoi ils ont toujours été vigilants parce que le premier a eu la même crainte. Une posture ridicule qui fait du mal à ceux qui attendent d'une responsable de parti au moins le courage minimal d'assumer cette évidence. Qu'on continue de la sorte, et les LR n'oseront jamais être eux-mêmes à force de ne pas vouloir être pris pour d'autres !
Oui, la France doit rester la France. Proférer cela, le maintenir, le revendiquer n'implique pas de plonger dans un enfer ceux qui l'honorent, la respectent, l'enrichissent, appliquent ses lois et lui veulent du bien.
Mais de faire partir ceux qui n'y ont pas droit ou la renient de l'intérieur.
L'opportuniste Virginie Calmels qui n'a jamais été appréciée à Bordeaux comme dauphine du maire.
Tout d'abord avec Fillon puis avec Juppé puis avec Wauquiez et plus non plus avec Wauquiez !
Où va-t-elle se poser maintenant, reste Macron ?
Affaire à suivre.
Rédigé par : Jabiru | 17 juin 2018 à 15:37
@ Exilé | 14 juin 2018 à 12:54
Je me suis mal exprimé, en fait je voulais dire qu'il fallait regarder aussi par-dessus l'épaule et ouvrir tous les tiroirs, on est bien d'accord là-dessus.
Rédigé par : Giuseppe | 14 juin 2018 à 18:39
@ Giuseppe | 14 juin 2018 à 11:10
…Alors sur les 700 milliards d'euros annoncés, si je ne m'abuse il ne resterait comme véritables aides qu'environ 50 milliards.
Qu'il existe des déperditions de gestion je veux le croire, mais arrêtez d'agiter ce "31%" du chapeau qui ne veut strictement rien dire,…
Fort juste, c’est l’exemple type de la pire démagogie politicienne : on additionne sous ce vocable « aides sociales » des choses n’ayant guère de rapport entre elles. Certes cela a permis à notre Président de faire une saillie médiatique, et ce dont il s’était privé depuis quelques temps. Ah j’oubliais, ses propos récents vis vis du gouvernement Italien, et qui sur le fond sont de même nature!..
@ Achille | 13 juin 2018 à 20:00
…Anticor porte plainte contre Macron, Hamon, Mélenchon et Le Pen.
Finalement dans l'histoire c'était encore François Fillon qui était le plus clean !,…
Exact, il a surtout manqué d’habileté en la matière !…
Rédigé par : Trekker | 14 juin 2018 à 17:02
Fillon voulait tout changer, il y a lieu de penser que la vérité est sans doute au milieu :
https://data.oecd.org/fr/socialexp/depenses-sociales.htm
Pas de miracles, bien des pays qui nous devancent vous demandent la carte bleue, avant la carte Vitale.
Travailler en Angleterre avec un poste d'ingénieur vous fera toujours cotiser en France si vous ne voulez pas devenir un sans dents au sens propre.
Et partir à l'étranger avec une carte bancaire premium ne suffit pas, c'est un leurre - visionnez le sketch de Chevallier et Laspalès -, les bistouris sont en platine, il vaut mieux vous assurer pour de vrai comme dirait mon voisin.
Emmanuel Macron a tapé du poing sur la table, les mutuelles irriguent de nos cotisations des frais de fonctionnement abyssaux, il allait les mettre sous contrôle.
Celles-ci se sont regroupées mais n'ont toujours pas fait d'économies d'échelle, quant aux frais de communication de 2.5 Mds€ elles doivent fournir en sus des crampons en or.
Rédigé par : Giuseppe | 14 juin 2018 à 14:32
@ ceux qui luttent contre le racisme et Ahmed Berkani à qui je ne savais quoi répondre mais que je désire remercier :
https://www.youtube.com/watch?v=MO5PCMz5rgs
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@ breizmabro 13 juin 2018 à 17:21
Comme vous avez raison :
http://gallica.bnf.fr/essentiels/fontaine/fables/animaux-malades-peste
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@ Patrice Charoulet | 13 juin 2018 à 18:38
J'ai rendu hommage à tous ceux qui luttent contre le racisme, ce qui vous incluait, mais je voulais vous parler plus spécifiquement.
Si votre insistance pour connaître la personne sous le masque m'a toujours déplu, je trouve que
1- Vous avez bien sûr autant le droit de vous montrer que vous le désirez.
2- Et que c'est opportun pour défendre et votre identité qui passe entre autres par ces détails physiques qui focalisent tant de gens, et pour prouver qu'on peut fort bien défendre des gens sans être dans leur cas.
Rédigé par : Noblejoué | 14 juin 2018 à 13:42
@ Giuseppe
« Regardez votre feuille de paye et vous verrez, ainsi que l'apport de votre entreprise. »
Cher Giuseppe, permettez-moi de me montrer surpris de vous voir tomber dans le panneau de « l'apport de votre entreprise » - que d'aucuns appellent sans rire la « part patronale » - alors qu'il s'agit en réalité d'une somme résultant du travail du salarié et qui lui a été détournée...
Quand un employeur envisage de recruter quelqu'un pour un poste, il se livre à un calcul rapide lui permettant d'évaluer ce que ce poste lui coûtera, parts « salariale » et « patronale » cumulées.
Certains employeurs intègrent même dans ce calcul l'environnement de travail (mobilier, médecine du travail etc.)...
Et un fois engagé, le salarié devra en pratique se montrer rentable à un niveau supérieur à ce qu'il coûte à l'entreprise.
Si les salariés avaient vraiment conscience de ce que leur coûtent ces divers prélèvements « sociaux » au lieu de se laisser bercer par les fables serinées par les apparatchiks et par les syndicats, ils comprendraient qu'ils sont pris pour des vaches à lait et ils se mettraient tous en grève générale...
Rédigé par : Exilé | 14 juin 2018 à 12:54
@ Analole du 27 | 13 juin 2018 à 22:08
"Comment faire mieux ?"
Déjà en enlevant des comptes sociaux tout ce qui concerne les versements des retraites ! On cotise et paye pendant des dizaines d'années pour une réversion donc on ne pèse pas !
Regardez votre feuille de paye et vous verrez, ainsi que l'apport de votre entreprise.
Alors sur les 700 milliards d'euros annoncés, si je ne m'abuse il ne resterait comme véritables aides qu'environ 50 milliards.
Qu'il existe des déperditions de gestion je veux le croire, mais arrêtez d'agiter ce "31%" du chapeau qui ne veut strictement rien dire, d'ailleurs comme les 15% des dépenses de la planète.
Bientôt on va nous faire croire que c'est à cause des dépenses sociales qu'il pleut, que la pluie ça mouille et qu'elle crée des inondations.
Rédigé par : Giuseppe | 14 juin 2018 à 11:10
@ Patrice Charoulet | 13 juin 2018 à 18:38
Dialogue : "je ne suis pas métis." Vous savez, il n'y a aucune honte à être métis ! Mais puisque je vous dis que je ne suis pas métis bon sang de bonsoir ! D'accord, vous êtes métis mais vous l'ignorez, vos parents ne vous ayant rien dit. Mais non ! Je suis blanc de chez blanc !... Ne vous énervez pas, on va étudier votre cas !...
Mais je n'ai pas compris votre défense sur le fait que vous ne soyez pas raciste. Puisque vous êtes professeur comme mon père l'était vous devez savoir que le racisme est la notion de supériorité d'une race par rapport à une autre. Jules Ferry était raciste. Jaurès, Blum l'étaient aussi. Ce qui n'est pas mon cas ni le vôtre, notant seulement des spécificités propres à chaque... Ah ! non c'est vrai les races n'existent pas...
Vous êtes sûr que vous ne seriez pas un chouïa métis comme moi ? :)
Rédigé par : hameau dans les nuages | 14 juin 2018 à 09:48
@ julien benda
L'assistanat pratiqué en France ne résout en rien les problèmes sociaux.
La preuve, les comptes sociaux du pays. Numéro 1 mondial (31% du PIB du pays).
Comment faire mieux ?
Au lieu de distribuer du poisson, les associations devraient plutôt apprendre à pêcher à ceux qui sont dans le besoin et leur permettre d'être autonomes.
Beaucoup d'associations et le système de redistribution ne font qu'entretenir la dépendance des bénéficiaires.
Le social devrait fonctionner comme un VAE (Vélo à Assistance Électrique). L'aide est proportionnelle à la pression sur les pédales.
Si on n’appuie pas sur les pédales, on ne reçoit pas d'aide du moteur. Plus on appuie, plus on est aidé.
Rédigé par : Analole du 27 | 13 juin 2018 à 22:08
Comptes de campagne : Anticor porte plainte contre Macron, Hamon, Mélenchon et Le Pen.
Finalement dans l'histoire c'était encore François Fillon qui était le plus clean !
Rédigé par : Achille | 13 juin 2018 à 20:00
D'immenses foules en clameur me reprochent d'avoir été trop critique vis-à-vis de Laurent Wauquiez. Soit, j'en conviens.
Il faut bien reconnaître que Virginie Calmels est une teigne, avant que le journaliste ait fini de lui poser une question, elle a déjà la réponse. Une Juppé en jupette. Elle sait tout, elle connaît tout. Son conseiller en communication est à fusiller sur-le-champ.
Elle accable son interlocuteur d'un tsunami de paroles qui nous remémore Alliot-Marie (MAM, pour les intimes).
L'horreur réside dans le fait qu'elle ne dit rien, que pouic, que dalle, nada, walou, comme son gourou Alain Juppé, que certains ici voyaient déjà président de la République française, suivez mon regard...
Rédigé par : Savonarole | 13 juin 2018 à 19:54
@ Savonarole | 13 juin 2018 à 16:34
"Le curriculum vitae de Laurent Wauquiez est le plus brillant de toute la classe politique française, le problème étant qu'on ne sait plus dans quel domaine il excelle."
Sauf bien sûr Sarkozy, toujours en avance d'un coup, et qui garde, en dépit des apparences, la haute main sur la droite en régénération.
De même que la forêt revit et grandit, plus belle et vigoureuse qu'avant, après avoir été rasée pour laisser place à de jeunes pousses annonçant des lendemains qui chantent...
Rédigé par : Mary Preud'homme | 13 juin 2018 à 18:56
@ Jabiru
"Favoriser l'accueil de ces pauvres gens reviendrait à rendre de l'espoir à tous ceux qui ne rêvent que de l'Eldorado et multiplier de futures vagues alors que nous n'avons pas la capacité d'accueillir tout ou partie de la misère du monde".
Tout le problème est là. Que le Président Macron commence à se rendre compte du Tonneau des Danaïdes que représente l'arrivée constante de flux migratoires, c'est une bonne chose et une vraie lucidité. Il est facile d'être généreux mais si au final, dans quelques années, c'est pour reproduire le tiers monde en Europe, à quoi bon.
La générosité à ses limites d'autant qu'elle pose en aval un réel problème de civilisation. Il me paraît urgent que les dirigeants européens prennent conscience du problème, disent d'une voix commune qu'ils ne peuvent plus accueillir et sans doute, aident les pays africains d'une autre manière pour essayer d'endiguer ces arrivées massives...dont la majorité sont des migrants économiques qui pensent arriver dans un Eldorado et finissent désoeuvrés sous des tentes, à Paris.
Lorsque M. Macron s'aperçoit du "pognon dingue" que représentent les dépenses sociales, le fait d'accueillir toute la misère du monde est en partie responsable de ces dépenses qui deviennent insupportables pour le budget.
Il ne pourra pas expliquer ces lourdes dépenses pour l'accueil de nouveaux pauvres tout en restreignant les allocations et les aides sociales pour nos plus pauvres et nos plus modestes (et nous en avons déjà beaucoup) ce serait d'une telle injustice et d'un tel décalage que cela paraît inimaginable... à moins d'augmenter encore la fiscalité... une spirale sans fin.
Hier s'il n'a pas participé à la rupture du jeûne du ramadan avec les membres du CFCM, c'est bien qu'il commence à s'apercevoir qu'il existe un vrai problème et qu'il préfère attendre pour jauger les mesures à prendre, pour réfléchir sans être influencer... C'est tout à son honneur.
Ceux qui refusent de regarder ces vérités en face sont inconscients.
Rédigé par : Michelle D-LEROY | 13 juin 2018 à 18:55
UNE BIEN BONNE !
Scribouillant sans talent sur ce blog depuis un an et demi, ceux qui me font la grâce de m'entrelire auront sans doute remarqué ceci :
Ancien professeur de lettres de droite, je n'ai jamais fait grève. Ni gauchiste, ni communiste, ni socialiste, ni centriste, j'ai toujours voté RPR-UMP ou LR. Dans les domaines de l'art, de la littérature, de la langue française, de la sécurité publique, des mœurs, de la famille, de la morale, je me définis sans gêne et sans l'ombre d'une hésitation, comme conservateur. J'ajoute que la question migratoire va aller s'aggravant, dans les décennies et les siècles à venir, que la religion musulmane me navre et m'inquiète... J'arrête là mon autoportrait, qui ne doit pas plaire à tout le monde, pour ajouter, maintes fois, que j'avais une aversion pour tous les racismes : le racisme anti-Noirs, la racisme anti-Juifs, le racisme anti-Jaunes, le racisme anti-Blancs... Je ne développerai pas ici mes raisons de n'être pas raciste.
Me connaissant, m'ayant lu depuis des trimestres, un commentateur vient d'avoir une idée de génie, pour comprendre mon aversion pour le racisme, qui semble en contradiction avec ce qu'il sait de moi. Je tairai charitablement son nom. Il m'a posé ici cette question : « Êtes-vous métis ? ». Si je lui avais répondu « Oui », tout se serait éclairé pour lui. J'ai décidé de ne pas lui répondre, mais, vu l'épisode qui va suivre, je lui réponds que son hypothèse salvatrice s'effondre. Je ne suis pas métis, et suis, j'ai la tristesse de le lui dire, tout ce qu'il y a de plus blanc. Je précise, contrairement à lui peut-être, et à d'autres ici, je n'en tire aucune fierté. On ne choisit ni sa couleur, ni son nom, ni son pays, ni sa nation...On peut juste être (éventuellement) fier de son parcours, de sa vie, de ses actes, de ses vertus, de son esprit... ou pas.
Episode n° 2 . Un commentateur aux yeux perçants et à l'esprit toujours en alerte a déniché, parmi dix mille mots, les trois petits mots du commentateur numéro un : « Êtes-vous métis ? » Il s'est adressé à l'auteur de cette question, restée sans réponse (il a cherché ma réponse et ne l'a pas trouvée). Que lui dit-il ? Que ma passion de la transparence (dont je ne disconviens nullement) a ses limites, surtout quand je suis concerné.
Traduction de cette assertion : Si Machin n'a pas dit s'il est ou non métis, il n'est pas transparent et a des secrets pour nous.
J'ai ma photo sur Facebook, Je communique ma profession, mon adresse, mes numéros de téléphone, mon mail à qui voudra. Qui dit mieux ?
Je le redis à cent paranos, triplement masqués, qui ont peur de tout, de leur ombre, qui se croient surveillés par la CIA, le KGB (ou son successeur), les RG (ou son successeur), qui se croient le centre de l'univers.
Désolé, Messieurs, je ne suis pas métis. Et j'abhorre le racisme.
Rédigé par : Patrice Charoulet | 13 juin 2018 à 18:38
@ Michelle D-LEROY
« Le problème en France aujourd'hui, c'est de faire entendre une opinion différente, hors des sentiers battus. On constate que la majeure partie de nos politiques même ceux qui se disent à droite, sont terrifiés à l'idée de passer pour de vieux fachos, d'horribles racistes, des clones de l'extrême droite. Et Laurent Wauquiez n'y échappe pas. »
« La politique, ce n'est pas de résoudre les problèmes, c'est de faire taire ceux qui les posent. »
(Henri Queuille)
Rédigé par : Exilé | 13 juin 2018 à 18:25
Judicieuse remarque de Monsieur Bilger ce matin sur CNews, concernant la méthode Macron, qui lorsqu'il veut noyer son chien l'accuse d'avoir la rage.
En effet l'argument principal de Macron quand il veut s'attaquer à une réforme, c'est que le système actuel ne marche pas.
Pourtant notre système social est le meilleur au monde, et il a très bien fonctionné jusqu'à l'élection de M.Macron. Donc quelles sont les vraies raisons de cette réforme ?
J'ai, comme d'habitude, trouvé immonde le discours de M.Macron ce matin devant les mutualistes.
Rédigé par : Anne-Marie Marson | 13 juin 2018 à 17:46
@ julien benda | 13 juin 2018 à 16:37
Je suis ravi de l'apprendre et je suis bien content de me faire soigner comme je le suis en France.
Ne tombez pas malade hors de l'Europe sans assurance, le dentiste au Canada est hors de prix, et en Angleterre soyez en bonne santé.
En fait hors de France, il faut être en bonne santé et avoir le billet d'avion dans la poche - si vous en avez le temps - pour vous faire guérir.
Alors sans doute comme partout il doit y avoir des abus, commençons par interdire aux mutuelles de dépenser 2,5 milliards d'euros en frais de sponsoring et communication, pour nourrir des professionnels du sport gavés de publicités.
9 000 000 de personnes qui vivent dans notre pays sous le seuil de pauvreté, il doit y avoir un problème quelque part je ne crois pas que ce soit exclusivement de leur faute.
Le serpent de mer qui vise à ne pas déverser sur ces populations cette manne dorée des aides sociales est d'une bêtise incommensurable.
On peut sans doute améliorer le système et commençons à nous intéresser à tous ces frais de fonctionnement qui évaporent le peu d'argent qui est redistribué à ces "salauds de pauvres".
Je crois me souvenir d'un scandale à la Croix-Rouge du temps de Georgina Dufoix où les directeurs étaient plus nombreux que les puces sur un chien errant.
Ce vers quoi lorgne le gouvernement, ce sont les 200 milliards d'euros des retraites et nous allons tous passer à la machette, les miettes du pauvre sont une façon de détourner l'attention, allumer un contre-feu pour au passage racler les tiroirs, bien sûr des plus nombreux, les classes moyennes.
Alors, que l'on commence à économiser sur la vaisselle de l'Elysée, sur toutes ces agences Théodule qui sont un vrai tonneau des Danaïdes, l'Allemagne n'a pas de palais nationaux et Angela Merkel fait ses courses au supermarché.
Pour avoir connu de fortes crises, je sais que l'on peut trouver les ressources nécessaires sans retirer le peu qui reste à ceux qui n'ont rien.
Rédigé par : Giuseppe | 13 juin 2018 à 17:27
Ce que M. Bilger aime chez Macron c'est qu'il est moins vulgaire que Sarkozy, même quand il parle pognon :D
Macron dit : "on dépense un pognon dingue pour les aides sociales" mais malheureusement il ne dit pas : "en même temps" on dépense une énergie folle pour rapatrier les fonds des fraudeurs fiscaux" (+ de 4 milliards)
"Le nom des fraudeurs fiscaux condamnés sera publié" (Figaro le 28/03/2018)
Aucun fraudeur fiscal n'a été condamné (ni même retrouvé visiblement ;))
En même temps c'est plus simple de taper sur les petits quand on est grand que de taper sur les grands quand on est petit. CQFD dès le cours primaire ;)
Adéo ;)
Rédigé par : breizmabro | 13 juin 2018 à 17:21
@ stephane 13 juin 2018 13:20
Baroin aspirant président en 2022 ?
Trop fragile, trop transparent, trop incertain, trop mélancolique, trop marqué franc-maçon... et... sans réelles convictions.
Il a laissé passer le train de l'histoire après la chute de Fillon.
Rédigé par : boureau | 13 juin 2018 à 17:15
@ Jabiru | 13 juin 2018 à 13:39
Pour ne pas perdre le nord et non la face, il suffit de renvoyer tous ces bateaux d'où ils viennent (ne voyez-vous pas toutes ces femmes africaines qui viennent accoucher en Europe - avenir allocataire assuré - quant aux hommes ils viennent grossir le nombre des futurs combattants). Les Marocains font mieux, lorsqu'ils les arrêtent, ils les lâchent en plein Sahara et débrouillez-vous.
Quant à l'invasion par terre, par mer et par air cela fait des dizaines d'années quelle a commencé et bénéficie de toutes les aides sociales qui forment un trou gigantesque dans les comptes de la nation (rendez-vous compte, on offre même le permis de conduire aujourd'hui), il suffit de frapper sur votre clavier "aides sociales" pour voir ce que Macron vient de découvrir avec effroi ! On attend par contre le remboursement intégral des prothèses dentaires, promesse qu'il fit et ne tiendra pas sauf au dernier moment, laissant la charge de la dette à son successeur.
Rédigé par : patriote | 13 juin 2018 à 17:00
Les parents de Laurent Wauquiez doivent s'arracher les cheveux "Papa, maman, je veux être Président des Républicains !"...
Tout ça pour ça...
Élevé comme un cheval de course, sautant tous les obstacles dans les concours avec brio, pedigree impeccable, le voilà chef d'escadrille des c...s...
Rédigé par : Savonarole | 13 juin 2018 à 16:59
@ Jabiru
« Dilemme difficile à trancher et comment s'en sortir pour ne pas perdre la face ? »
Et si pour commencer nous cessions de verser des larmes de crocodile sur ces pauvres gens qui participent à un véritable processus industriel d'invasion, en exerçant un véritable chantage sur les pays qu'ils ciblent tout en jouant sur leur bêtise et sur la trahison des fausses belles âmes généreuses qui demandent aux autres de payer à leur place ?
Derrière tout cela, il y a une organisation, des passeurs, des ONG subversives complices et beaucoup d'argent.
Et que l'on cesse de nous tromper en parlant de « secourir » des gens qui font parfois exprès de se saborder à quelques nautiques de leur point de départ en ayant pris soin de téléphoner auparavant aux organismes qui vont ensuite les ramasser pour les conduire vers les rivages européens, comme le font par exemple de façon ubuesque les navire de l'agence Frontex dont la mission est pourtant en principe de protéger les frontières de l'Europe.
Un peu comme si des agents de la PAF facilitaient le viol de nos frontières au lieu de s'y opposer...
Il m'arrive parfois de citer l'exemple de la réaction des garde-côtes étasuniens qui ne sont pas plus inhumains que d'autres mais qui raccompagnent les immigrants illégaux haïtiens à leur point de départ.
La CEDH s'oppose paraît-il à ce qui semble pourtant n'être qu'une mesure de bon sens.
Mais qui commande dans cette pétaudière qu'est l'UE, la CEDH ou bien les gens qui sont supposés représenter les peuples européens ?
Rédigé par : Exilé | 13 juin 2018 à 16:49
La France c'est :
- 1% de la population mondiale
- 3% du PIB mondial (et plus 5%...)
- 15% du total des dépenses sociales mondiales !
Macron a raison, c'est un pognon dingue !
Rédigé par : julien benda | 13 juin 2018 à 16:37
Le curriculum vitae de Laurent Wauquiez est le plus brillant de toute la classe politique française, le problème étant qu'on ne sait plus dans quel domaine il excelle.
Rédigé par : Savonarole | 13 juin 2018 à 16:34
Le problème en France aujourd'hui, c'est de faire entendre une opinion différente, hors des sentiers battus. On constate que la majeure partie de nos politiques même ceux qui se disent à droite, sont terrifiés à l'idée de passer pour de vieux fachos, d'horribles racistes, des clones de l'extrême droite. Et Laurent Wauquiez n'y échappe pas. A vouloir défendre les chrétiens, à vouloir parler trop bruyamment de l'immigration, il est la cible à abattre.
On le constate tous les jours, il y a des problèmes pourtant majeurs qui se posent à la France et qui sont mis sous le tapis, parce que politiquement incorrects. Un dernier exemple : l'Aquarius.
Pour être dans les clous, il faut dire : "il faut accueillir généreusement ces quelque 650 migrants, sans se poser de questions, nous sommes généreux et c'est dans la tradition de la France d'accueillir tout étranger".
Bien sûr, nous n'en sommes plus à 650 personnes près. Evidemment aussi, personne ne pense à laisser ces malheureux sans manger sur leur bateau au milieu de la Méditerranée.
Mais n'y a-t-il pas lieu de se poser la question du "jusqu'à quand", "combien allons-nous encore accueillir de personnes" ? puisque nous savons que nous n'avons que peu d'emplois et pas de logements pour eux et qu'une fois en France, ils viennent grossir le nombre déjà très important d'étrangers avec leur culture et leur traditions qui bousculent les nôtres. Nous voyons aussi des camps de migrants à Paris ou à Calais qui sont démantelés. Mais pour transposer le problème en banlieue, en région, où ils sont logés dans des gymnases, jusqu'à quand ? pour faire quoi ensuite ? Est-ce bien humain cela ?
Voilà des questions que tous les Français sensés et qui ne sont pas dans le déni se posent... n'en déplaise aux politiques qui ferment les yeux. C'est un problème humain et grave dont il faudra débattre, mais l'attitude qui consiste à attendre qu'il s'arrange tout seul est la plus néfaste qui soit et pour ces malheureux et pour nous.
Pourtant c'est bien ce que font, à mon grand dam, une grande majorité des leaders politiques de LR (mon parti que je ne comprends plus).
Je pense donc que Wauquiez ne doit pas se laisser intimider par ces couards qui l'entourent. Il y a d'énormes problèmes tous azimuts et des propositions à faire ou des contre-propositions à celles du gouvernement actuel. Il serait donc bien inspiré de se rapprocher de certains LR dissidents, pour essayer de former un groupe au projet cohérent pour la France, pour sa dignité, ses valeurs, pour une mondialisation mesurée et plus équilibrée même si nous la savons inéluctable. Un projet qui inclut tous les Français pour réduire des fractures bien réelles. A lui de nous montrer ce qu'il propose et ensuite ses amis ou faux amis politiques le suivront ou non, les militants LR ou les simples sympathisants comme moi, aussi.
Qu'il fasse fi des rodomontades et des critiques de son camp, des béats d'admiration de LREM, de son ex-mentor et des "toutous" de tout poil.
J'ai envie de lui dire bon courage, beaucoup vous soutiennent et attendent un renouveau, une fierté et des mesures équitables en ce qui concerne la fiscalité, la justice, le social, les religions, etc. Il y a de la place pour une opposition saine, ouverte et qui aborde sans complexe mais humainement les vrais problèmes.
Rédigé par : Michelle D-LEROY | 13 juin 2018 à 16:11
Souvenirs, souvenirs ; de chez Polemia :
"1 – M. Macron , ministre des finances, a aidé M. Drahi, en lui accordant un feu vert de Bercy le 28 octobre 2014 pour racheter SFR. Ce feu vert avait été refusé par son prédécesseur parce qu’il posait des problèmes importants de surendettement, de fiscalité, et de concurrence.
M. Montebourg, ministre précédant M. Macron, disait de M. Drahi : « Il a une holding au Luxembourg, son entreprise est cotée à la bourse d’Amsterdam, sa participation personnelle est à Guernesey, dans un paradis fiscal, et lui-même est résident suisse ».
2 – L’empire Drahi a aujourd’hui une dette colossale de 50 milliards d’euros, plus élevée que celle de Madoff au moment de sa faillite. Il va avoir besoin de soutien dans les années à venir, pour sortir du surendettement dans lequel il se trouve, d’autant que la valeur de ses actifs ne cesse de chuter en bourse. A moins que l’épilogue de cette aventure Drahi ne ressemble à celle des affaires Stavisky ou Madoff.
3 – Le banquier de M. Drahi, Bernard Mourad, ancien de la banque Morgan Stanley, devenu patron de Altice média (du Groupe Drahi), a démissionné de ses fonctions en octobre 2016 pour devenir conseiller spécial d’Emmanuel Macron.
http://www.lemonde.fr/politique/article/2016/10/04/bernard-mourad-ancien-banquier-depatrickdrahi-rejoint-emmanuel-macron_5008158_823448.html
4 – L’empire médiatique de Drahi soutient aujourd’hui avec une énergie farouche la candidature de M. Macron en tentant d’écraser M. Fillon. Il ne s’agit peut-être que de coïncidence, mais cela ressemble furieusement à un renvoi d’ascenseur pour le feu vert d’octobre 2014 et à nouvel investissement de l’empire Drahi pour les années à venir. Une campagne électorale coûte cher.
Qui donc finance celle de M. Macron ?
Les médias de Drahi et de Bergé décideront-ils, à eux seuls, de l’issue du scrutin d’avril prochain, en « travaillant » quotidiennement au corps les électeurs français ?
Les Français auront-ils un sursaut de lucidité en rejetant cette forte incitation médiatique à voter selon le plan des Drahi, Bergé et consorts, et en faisant mentir les sondages comme ils l’ont fait en novembre et janvier dernier ?
L’avenir nous le dira.
Général (2S) Dominique Delawarde
Mise en ligne CV : 20 février 2017"
Questions : elles sont multiples et Anticor demande que l'on analyse à nouveau les comptes de campagne.
Rédigé par : patriote | 13 juin 2018 à 14:52
@ Marc GHINSBERG
« Mais au fait c’est quoi la France ? »
Il est grave que nous en soyons arrivés à nous poser cette question...
Disons tout de suite que la France n'est pas « l'Hexagone », que ce n'est pas non plus une entité administrative placée provisoirement sous la coupe d'un régime de type républicain et qu'un Français n'est pas réductible à un numéro INSEE porteur de « papiers » français.
La France est en quelque sorte le fruit d'une histoire d'amour entre un coin de terre et le Ciel.
Ce qui a été appelé par les Romains « la Gaule chevelue », du fait des forêts qui la recouvraient, a été défriché par des moines bénédictins, puis cultivé et entretenu comme un jardin par des générations de Français, qui y ont été pieusement enterrés, parfois après avoir versé leur sang sur cette terre pour la défendre.
« On n'est pas vraiment pas d'un pays si on n'y possède pas des morts, à soi, quelque part sous les pieds. » (Antoine Blondin)
« Une nation, c'est les vivants et les morts » (G. Lebon)
Tous ces vivants et tous ces morts successifs ont apporté leur pierre pour bâtir un pays à nul autre pareil, qui a même été un des principaux à l'origine de la civilisation européenne, une des plus remarquables dans l'histoire de l'humanité et dont d'autres civilisations brillantes se sont ensuite inspirées.
Bien entendu, les morts ne doivent pas empêcher les vivants de vivre, mais ces derniers commettraient une lourde erreur en rejetant une expérience acquise au cours de plusieurs siècles dans tous les domaines.
C'est pourtant malheureusement ce que se permettent de faire depuis quelques dizaines d'années des apprentis sorciers qui se croient plus malins que tout le monde en saccageant ce qu'il a fallu plusieurs siècles pour construire, au nom d'un progrès souvent aussi illusoire que trompeur.
Rédigé par : Exilé | 13 juin 2018 à 14:08
La France doit rester la France, une France qui, déclarent certains, est en train de manquer son rendez-vous avec l'histoire du fait de l'errance d'un bateau de 630 passagers en quête d'une terre d'accueil.
Les pays européens, dont notre douce patrie, se renvoient depuis quelques jours, de port en port, une cargaison humaine en détresse alors que manifestement ces migrations ne font sans doute que commencer.
L'Italie a fermé ses portes, l'Espagne est prête à les accueillir et la France n'envisage que d'aider l'Espagne pendant le trajet qui reste.
Beaucoup se désolent de la position du chef de l'Etat qui manquerait un rendez-vous politique et l'occasion d'un beau geste.
Favoriser l'accueil de ces pauvres gens reviendrait à rendre de l'espoir à tous ceux qui ne rêvent que de l'Eldorado et multiplier de futures vagues alors que nous n'avons pas la capacité d'accueillir tout ou partie de la misère du monde.
Aujourd'hui beaucoup de voix appellent à ouvrir nos bras alors que demain les mêmes se plaindront de l'invasion de notre territoire.
Dilemme difficile à trancher et comment s'en sortir pour ne pas perdre la face ?
Rédigé par : Jabiru | 13 juin 2018 à 13:39
Il est envisageable que Baroin se repositionne pour 2022 en s'alliant avec son ami Blanquer.
De quoi dynamiter la macronie tout en récupérant ses meilleures compétences.
Avec le soutien des sarkozistes.
Rédigé par : stephane | 13 juin 2018 à 13:20
La prochaine présidentielle est loin et, à en juger par son comportement et ses prises de position, il semble évident que Laurent Wauquiez n'en fait pas "sa priorité". L'urgence étant de reconstruire la droite avec ses valeurs, ce qui n'ira pas sans quelques turbulences et grincements, voire éviction des traîtres et magouilleurs...
Quant à un candidat (potentiel) susceptible de rassembler "toute la droite", il est encore en gestation pour au moins deux ans ; il n'est même pas certain que Laurent s'y colle. Cela apparaît même comme fort improbable et il est le premier à le savoir. D'où son zèle et sa détermination pour que la droite majoritaire en France (celle de la France profonde archimanipulée par les sondages et embrouillée par les médias gauchistes aux ordres) retrouve toute sa place.
A chaque jour suffit sa peine.
Carpe diem !
Rédigé par : Mary Preud'homme | 13 juin 2018 à 12:05
Le corps étant la forme de l'âme, il y a des êtres dont la force rayonne dans le regard, et d'autres qui doivent jouer d'autoritarisme pour ne pas être grand-chose.
A cet égard, le gabarit de L. Wauquiez et V. Calmels ne dépasse pas celui de proviseur de collège.
Si bien qu'en cas d'arrivée de Marion dont la stature fait penser à Jeanne d'Arc, les Républicains seraient écrasés.
Plus ou moins consciemment, tout le monde sait cela.
Rédigé par : Xavier NEBOUT | 13 juin 2018 à 07:27
Non seulement Macron a récupéré Philippe mais il a réussi à faire que l'autre jambe de noix de Juppé soit dans les pattes de Wauquiez qui effectivement ratisse du côté du bac à sable où il y a une surface libre.
Il y a du JR Ewing chez Macron.
La personne qui manque sur l'échiquier politique c'est Jean-Pierre Stirbois.
Rédigé par : stephane | 13 juin 2018 à 01:40
JF Copé, V. Calmels et autres sbires du même tonneau que Juppé : à virer d’urgence de toute formation de droite. Ce sont à cause de ces girouettes que la droite française trépasse. Allez ouste, du balai et vite.
Rédigé par : Anne-Valérie Pinet | 12 juin 2018 à 23:27
"On n'a jamais connu une configuration politique où la droite classique était autant prise en étau entre la soie, le velours et l'imperium macroniens."
C'est drôle ça M.Bilger.
https://www.youtube.com/watch?v=wyYGFNJ_uw4
Il en fait des tonnes, ça l'amuse.Il a raison, ça fait réagir les idiots dans mon genre comme des chiens de Pavlov.
On s'amuse comme on peut mais comme on dit : "Rira bien qui rira le dernier".
Et c'est toujours moi qui ris en fin de compte devant ses retournements de veste politiques successifs.
Wauquiez n'est qu'un centriste arriviste (pléonasme) qui joue le "mec" de droite dure pour rafler les électeurs dégoûtés de MLP.
Il n'a pas le choix, au centre il y a Macron.
Je suis persuadé que si Fillon avait été élu, Macron aurait déjà disparu dans le privé bien plus rentable financièrement et Wauquiez aurait donc fait du Juppé et donc du Macron actuel du genre "Plus eurôlatre que moi tu meurs".
La seule chance provisoire que Wauquiez a, c'est que Marion Maréchal n'a que 28 ans et elle sait qu'elle a tout son temps pour faire ce que son grand-père et sa tante n'ont pas vraiment voulu faire par manque de conviction.
Le jour où elle s'investira sérieusement en politique, il vaut mieux pour Wauquiez qu'il soit déjà président de la République parce que sinon il sera balayé tellement elle est brillante pour son âge. C'est impressionnant.
Elle va tous les pulvériser.
https://www.youtube.com/watch?v=Os7yYOLrXbA
Rédigé par : Wil | 12 juin 2018 à 22:35
Bravo pour ce très beau texte, plein de sagesse politique et de respect humain. Quelles que soient ses qualités humaines, il restera à LW à entendre votre message et à trancher le noeud gordien qui l'étrangle. En aura-t-il la force après avoir eu la lucidité de le comprendre ?
Rédigé par : François Unger | 12 juin 2018 à 19:05
@ Patrice Charoulet | 12 juin 2018 à 08:01
A force de se "bouffer le nez" il ne restera pas grand monde chez les LR.
Effectivement, ce n'est pas Macron qui aurait dû être élu et Marine le Pen comme Mélenchon ne le seront jamais.
Mais pourquoi râlez-vous contre la vingtaine de commentateurs de ce blog qui seraient, selon votre avis, d'extrême droite (sachant que cela ne veut rien dire), la plupart des votants de l'ex-FN sont d'anciens gaullistes (comme vous, ni plus ni moins) et surtout des nationalistes comme la plupart des peuples de l'Europe (qui n'ont pas compris dans quelle galère on les a emprisonnés).
Je m'intitule "patriote" ce n'est pas un nom de guerre jeté en pâture, ce n'est qu'un pseudo comme tant d'autres (j'ai dû en utiliser une bonne vingtaine), mais ce pseudo je l'aime bien, il est dans l'air du temps pourri que nous vivons. Rendez-vous compte de ce que cela a de stupide de définir une personnalité à partir d'un pseudo, comme on le fait d'un métier ou de diplômes. Mais au stade où vous en êtes vous ne comprendrez jamais, la haine est un don.
Quant à Trump, quel homme, avez-vous remarqué comment il a roulé dans la farine notre petit Président complexe. Superbe !
Rédigé par : patriote | 12 juin 2018 à 19:05
@ Marc GHINSBERG
« Ça ne serait pas plutôt l’amour du prochain ? »
Et les racines chrétiennes qu’on invoque en oubliant les valeurs qu’elles portent ?
Parlons-en de cette caricature d'amour du prochain qui a immédiatement débouché sur un paroxysme de haine instituée au niveau de « valeur » d’État puis sur des massacres de masse, en France, mais aussi plus tard partout ailleurs dans le monde quand le marxisme-léninisme a repris à son compte la méthode révolutionnaire consistant à modifier le sens des mots afin d'inverser la morale...
Où se trouve la fraternité quand des Français qui ne sont pas plus méchants que les autres mais qui ont le tort d'aimer leur pays et ce qu'il porte de civilisation et de vertus millénaires (et non pas de prétendues « valeurs ») se font traiter comme des parias, insulter, calomnier et parfois agresser physiquement par des gens qui se font passer pour respectables et qui à ce titre se croient tout permis ?
Mais si les racines de la France sont effectivement chrétiennes - et non pas musulmanes comme a osé le prétendre un certain homme politique « de droite » -, ce n'est pas pour autant que ceux qui y sont fidèles doivent se comporter en benêts débordant d'un angélisme sirupeux, prêts à tout accepter suite à un dévoiement de principes mal compris.
Le pardon des offenses est d'ordre personnel, comme l'amour du prochain, mais quand des proches ou des compatriotes se font agresser, l'amour du prochain consiste à les défendre, par les armes s'il le faut.
Il en va de même pour « l'accueil de l'étranger », invoqué de nos jours pour justifier tout et n'importe quoi, qui ne signifie pas qu'il faille faciliter l'invasion de masse de notre pays par des peuples constitués qui cherchent à imposer leur loi, au détriment de nos compatriotes.
« Le monde moderne est plein d’anciennes vertus chrétiennes devenues folles. »
G.K Chesterton
Rédigé par : Exilé | 12 juin 2018 à 18:29
D'accord avec tous les commentaires qui trouvent ce slogan vide, creux, porteur de néant, interprétable dans un sens comme dans l'autre.
Mais il faut croire que ça séduit les extrêmes, à en lire certains.
Bref, LW ou la nullité incarnée. Je ne comprends pas ce que vous lui trouvez, à part ses diplômes.
Rédigé par : Alex paulista | 12 juin 2018 à 17:15
L'identité nationale c'était une idée de Sarkozy qui lui a valu d'être cloué au pilori et descendu en flammes avant l'implosion de la droite traditionnelle...
En définitive, quelques années plus tard après bien des déboires, une élection présidentielle par défaut qui s'est soldée par un bilan calamiteux, une décadence sans précédent, et une seconde torpillée (avec toujours la gauche et son chantage sur le vote républicain à la manœuvre), on en revient au point de départ. ??????????? - Un vote prétendument républicain qui établit une ligne de démarcation entre la droite traditionnelle et la droite radicale (dite frontiste), tandis que les socialistes - eux - n'ont jamais renié leurs alliances gauchistes les plus extrémistes (PC, LO, trotskistes, libertaires, anarchistes etc.) pour remporter les élections.
Cherchez l'erreur et combien de temps le bon peuple de droite, majoritaire en voix, va-t-il encore se faire couillonner avec ce genre de marché de dupes et d'élections truquées par des marchands de tapis qui crachent sur la France, l'abandonnent ou la cèdent par pans entiers et ne pensent qu'à leur ventre et à leurs prébendes ?!
Rédigé par : Mary Preud'homme | 12 juin 2018 à 17:08
@ Patrice Charoulet
Le dernier qui avait dans les mains une liste, Pierre Bérégovoy, a mal fini.
"J'ai dans les mains une liste de noms, dont je pourrais éventuellement vous parler". Vous avez les noms ! Ne seriez vous pas plutôt un crypto-stalinien sous les airs respectables que vous aimeriez qu'on vous trouve ?
Vous ne grandissez pas la droite que pourtant vous vous targuez d'honorer. Avec des sympathisants comme vous, on peut se demander si Macron ne va pas gagner au premier tour. Il faut vous ressaisir mon bon Pat.
Au sujet des alliances droite/FN, je rappelle que Peltier vient du FN, l'UDF et le RPR se battaient pour récupérer Jacques Peyrat à Nice. Il faudrait revoir l'étanchéité.
Rédigé par : stephane | 12 juin 2018 à 17:05
Fidèle gaulliste j'ai toujours voté à droite. Valeur et discipline.
Par contre cette soi-disant droite qui se cherche ne me convient pas.
C'est la raison pour laquelle j'ai confiance en la volonté de réformer d'Emmanuel Macron qui pour l'instant tient la barre d'une main ferme.
Les tripatouillages politiques des partis n'ont jamais favorisé l'intérêt général mais le le leur avant tout.
Rédigé par : Jabiru | 12 juin 2018 à 16:04
En accord parfait avec le papier d’Exilé (08h54).
Tant que les dirigeants de la droite (LR et assimilés) trembleront de panique à la seule idée d’avoir une amabilité à l’égard du RN (ex-FN), ce qui déclencherait des tonnes d’invectives de la part des ogres de la gauche, cette droite capitularde continuera de perdre, encore et encore.
Je ne comprends pas qu’un homme aussi cultivé, intelligent et instruit que Wauquiez en soit à un tel niveau de soumission aux diktats dévalués d’une gauche qui en est encore à utiliser les mots ‘’pétainiste’’ ou ‘’fasciste’’ pour quiconque serait forcément d’accord avec Marine Le Pen si elle disait que la neige est blanche. Même remarque pour Virginie Calmels – dont l’attitude est qualifiée très gentiment par M. Bilger de ‘’frileuse maladresse’’ – dont je dirais qu’elle aussi bornée que d’habitude.
Je ne souhaite pas que l’on parle d’alliance entre RN et LR ce qui soulèverait des montagnes de problèmes et des tombereaux de déclarations hystériques de part et d’autre. Mais ne peut-on imaginer une cessation des déclarations d’hostilité de la part des Wauquiez et Cie, obsédés de cordons sanitaires et paralysés par la trouille de déplaire aux aboyeurs de la presse gauchiste ?
Plus inquiétant est ce passage relevé dans le message de Patrice Charoulet (8h01) :
« …aucune alliance avec le mouvement lepéniste, contrairement à vingt commentateurs d’ici, dont on connaît le nom ou, plus fréquemment le nom de guerre. »
Alors, monsieur, on prépare des listes de ci-devant ? On dénoncerait sa concierge qui lit Minute ou son voisin de blog qui se moque de de Gaulle quand il a dit :
- Vive Fécamp, port de mer, qui entend le rester et le restera !
Ce qui vaut bien ‘’Pour que la France reste la France’’, n’est-ce pas ?
Devant de telles menaces à peine voilées, je ne me suis jamais autant félicité d’avoir opté pour le pseudo, votre obsession.
Nous partageons au moins une chose en commun : le droit absolu de ne pas s’aimer.
Rédigé par : Mitsahne | 12 juin 2018 à 15:35
Elle le mérite bien, le Tour de France, la France qui n'oublie pas, la France moderne du couturier Gaultier, la France éternelle, loin du foot et de son opium.
Petite digression pour un début de billet, ici a été salué un rocker, elle mérite beaucoup plus car elle était bleu, blanc, rouge jusqu'au cœur de sa chevelure flamboyante.
https://youtu.be/xqWPICGkOdU
Rédigé par : Giuseppe | 12 juin 2018 à 14:30
Excellente analyse P. Bilger et notamment sur la nécessité d'une alliance entre toutes les forces de droite.
Sous quelle forme ? Avec qui ? Quand ? Personne ne sait le dire. Il faut du temps. Mais... le temps presse !
Comme vous l'écrivez, les attaques contre Macron sont maladroites, malvenues et hors cible.
Rédigé par : boureau | 12 juin 2018 à 13:28
Un jour vous louez la "créativité" d'un joueur de tennis et le lendemain vous défendez un slogan aux forts relents d'un conservatisme ambiant.
Sans doute un nouvel exemple de la pensée complexe.
Madame Calmels critique ce slogan pour des raisons bassement politicardes de positionnement. Femme de communication, elle aurait dû dézinguer l'incroyable médiocrité d'une formulation galvaudée, dépourvue de la moindre once de créativité et d'une platitude absolue.
Même "Omo lave plus blanc" était mieux car promettait mensongèrement du progrès dans la vie de la ménagère exemplaire avec l'espoir de la détourner des marques concurrentes.
"Pour que la France reste la France" est l'antithèse d'une promesse, c'est plutôt "les conservateurs parlent aux conservateurs" et si l'espoir est d'attirer les plus extrêmes des conservateurs, il risque d'être douché par le retour d'une jeune blonde aux arguments autrement plus développés que ceux d'un Wauquiez.
Rédigé par : Gb | 12 juin 2018 à 12:39
@ Exilé
Ça ne serait pas plutôt l’amour du prochain ?
Rédigé par : Marc GHINSBERG | 12 juin 2018 à 12:36
Vous avez parfaitement raison, Monsieur Bilger, de contrebattre cette pseudo-polémique sans intérêt fait à Laurent Wauquiez et à son tract qui ne fait qu'affirmer une évidence pour des Français qui aiment LA France, avec son histoire, sa langue, ses manières de penser et de vivre. C'est pourquoi je retiens de ce billet sa conclusion :
<< Oui, la France doit rester la France. Proférer cela, le maintenir, le revendiquer n'implique pas de plonger dans un enfer ceux qui l'honorent, la respectent, l'enrichissent, appliquent ses lois et lui veulent du bien.
Mais de faire partir ceux qui n'y ont pas droit ou la renient de l'intérieur.>>
Ceci étant, on peut aussi considérer que ce tract gêne ceux qui ont considéré la France uniquement dans ses aspects négatifs, les seuls à avoir été mis en exergue depuis trois décennies au moins, pour que l'on ait honte de la France traditionnelle et que l'on célèbre la France "plurielle" et sa nouvelle diversité, qui serait seule source de richesse dans tous les domaines... Comme si la France devait, seule nation au monde, battre sempiternellement sa coulpe pour avoir colonisé des pays plus ou moins lointains et y avoir exporté son corpus d'idées et de conception du monde. Tous les autres pays doivent être fiers de leur Histoire, seule la France doit se recouvrir d'un voile noir !
Il me semble aussi que cette formule tende à contrebattre en partie les propos présidentiels qui visent à "transformer lé France", sans que l'on en ait préalablement défini précisément les domaines concernés. Au plan économique, financier, budgétaire : cela se comprend aisément.
Mais au plan institutionnel, on commence à se poser quelques questions sur le fondement démocratique de la transformation voulue par Monsieur Macron.
Quant à la laïcité et sa lutte contre l'islamisme ambiant, l'on attend toujours le discours annoncé pour le premier semestre 2018... Vu la conception présidentielle de l'Histoire de la France, j'ai pour le moins des doutes sur les intentions "transformatrices de la France" de monsieur Macron.
Rédigé par : Robert | 12 juin 2018 à 11:57
Dur, dur et ce n'est pas avec le titre de ce matin de Mediapart lié au Cardinal et à son équipe que le blason des LR va briller.
Laurent Wauquiez n'a pas compris qu'il représente la détestation de tout ce que les Français abhorrent, la dureté générale d'un discours qui s'entrechoque avec des pratiques détestables.
Avant la politique, les électeurs veulent voir le tablier et aujourd'hui il est sale.
Emmanuel Macron, même s'il n'est pas un foudre de guerre au moins a emprunté un chemin qui évite la boue qui colle aux semelles.
Le scandale finit par toujours arriver, LW ne décollera pas tant que les fourneaux ne seront pas récurés.
Rédigé par : Giuseppe | 12 juin 2018 à 11:47
Quand le Bataclan s’apprête à offrir une tribune à 'Don't Laïk Jihad', on aurait effectivement envie que la France respecte les morts et les blessés, qu'elle reste la France. LREM pas très diserte sur le sujet...
Rédigé par : jack | 12 juin 2018 à 11:42
Bravo M. Wauquiez, vous remontez dans l’estime de beaucoup de vrais citoyens patriotes !
Je ne vois pas où est le problème de vouloir que la France reste la France. Ni même de ne pas oser l'assumer. C'est tout à fait louable et normal de n'importe quel bord politique qu'on soit. Rien de plus normal pour ceux qui aiment leur pays, sa langue, sa culture et sa religion.
Sinon on peut délocaliser tous ces traîtres qui ont des suées et des vapeurs en prononçant le mot "France", gauche et droite molle confondus, dans des îles appropriées comme la Guyane par exemple, qui nous a envoyé la pire ministre indépendantiste de la justice gauchiste.
Monsieur Wauquiez, ne vous laissez pas embarquer par le faux débat lancé par la propagande gauchiste nauséeuse du rapprochement avec les idées de l'extrême droite que ces journalopes soumis au système qualifient de diaboliques !
La France doit rester la France, et si le Front National émet une idée bonne pour la France, n'hésitez pas, faites-la vôtre !
Si des Apaches ou des Inuits disaient "Nous voulons rester Apaches, Inuits", tous les intellos gauchos islamobobos collabobos socialauds applaudiraient et les soutiendraient.
La gauche rétrécie du bulbe et son connisme chronique, ses reductio ad FN ad Hitlerum.
Rédigé par : sylvain | 12 juin 2018 à 11:17