Dans le livre où j'avais eu le front de faire monologuer Emmanuel Macron comme si j'étais lui, je lui avais fait cesser son propos au mois de septembre 2017. Quand c'était encore le temps des espérances. Avant que l'exercice du pouvoir vienne, avec ses limites et la résistance du réel, les dégrader.
Non pas que tout soit négatif dans ce que le président de la République nous a donné à voir depuis son élection. Bien au contraire. Mais il me semble qu'Emmanuel Macron est lui-même trop riche et trop complexe pour qu'on lui fasse l'affront d'une admiration éperdue - certains n'en démordent pas - ou d'une hostilité systématique - elle a ses partisans.
Maintenant que sa première année de mandat a été accomplie et que le surgissement du renouveau promis a épuisé ses effets, on perçoit mieux ce qu'il en est. Comme si, une forme de tension disparue, dorénavant le président de la République se laissait davantage aller dans la forme et révélait par ailleurs une appréhension du fond qui ne permettait plus de le considérer comme un inlassable activiste, un constant homme d'action mais plutôt pour un combattant intermittent. Dont le rapport avec le réel et la volonté d'entreprendre n'était pas uniforme.
Sur le plan du style et de ce que les débuts ont eu de remarquable, il y a depuis quelques semaines une libération, une attitude plus débridée, un comportement et des saillies voulus plus vulgaires pour "faire peuple", un abandon au festif présenté comme un signe de modernité et une preuve de jeunesse - je ne parle pas des bras levés dans les jardins de l'Elysée pour applaudir la victoire contre l'Uruguay -, bref un laisser-aller présidentiel.
Faut-il admettre tristement qu'à la longue, chez n'importe quel président, il y a toujours un peu de Sarkozy qui survient, quel que soit le registre à peu près acceptable ou indécent de la posture ?
Pour l'action elle-même, même si le Premier ministre a bien raison de vanter "la ténacité" de son gouvernement, sinon qui le ferait ?, le recul permet d'analyser et de nuancer. Une première impression cherchait à instiller l'idée que ce pouvoir n'était pas celui d'un "roi fainéant" mais une invention et une énergie toujours en mouvement.
Aujourd'hui il paraît plus pertinent de distinguer, chez Emmanuel Macron - personne ne discute qu'il est à la source de tout au point de minimiser dans l'esprit public même l'aura de ses quelques excellents ministres - les réussites opératoires et menées à terme, les attitudes peu ou prou de désintérêt, enfin les atermoiements manifestant que le président est confronté à des problématiques où il risque de mécontenter tout le monde en préférant alors nous faire attendre que nous décevoir.
Le décrochage qu'il subit dans les sondages, à droite comme à gauche, n'est peut-être pas étranger à ce sentiment que le président fait ses choix et a son rythme et qu'ils peuvent nous surprendre ou nous désappointer.
Pour les premières - les succès -, il y a eu la réforme du droit du travail et celle de la SNCF. Les processus avaient été clairement conçus, les adversaires étaient du côté de la régression et de l'inefficacité, la constance serait récompensée et une France majoritaire applaudirait ces changements. Emmanuel Macron a pu, pour ces évolutions capitales même si d'aucuns - souvent ceux qui ne font rien - auraient aspiré à beaucoup plus, endosser le costume du combattant, imposer, tenir et vaincre. Ce sont des circonstances qui l'ont mis à l'aise : l'action comme démonstration de ce qu'il est.
Pour les deuxièmes - qui l'indifférent -, il y a eu la réduction à 80 kilomètres de la vitesse sur les routes secondaires. Il a laissé faire son Premier ministre sans l'ombre d'un enthousiasme, au bord de la dénégation, et pas loin à mon sens de la position qu'il avait prise sur le vin. Il aurait été capable, un peu poussé, de reprendre la fameuse formule de Georges Pompidou qui souhaitait vraiment qu'on laisse les Français en paix.
Il y a aussi, malgré les apparences, la préoccupation très relative qu'il affiche au sujet de la Justice, des peines et des prisons. Certes il ne serait pas honnête d'oublier quelques interventions de haute volée avec un projet mêlant le clair et l'obscur, un réalisme froid de droite, un humanisme confortable de gauche. Mais j'incline à penser que sa faiblesse sur le judiciaire ne tient pas seulement - et il est loin d'être le seul en politique avec cette disposition - à son désintérêt mais surtout au fait qu'il refuse de prendre en compte le lien pourtant avéré chaque jour entre le judiciaire ordinaire et le terrorisme. Négliger le premier comme il le fait revient à se priver de moyens décisifs pour lutter contre le second.
L'absence d'implication comme démonstration de sa hiérarchie des priorités.
Enfin il y a les hésitations - moins celles du caractère que celles du politique qui ne voudrait franchir le Rubicon qu'à coup sûr. Le report du plan sur la pauvreté - malgré la maladresse d'Agnès Buzyn - n'a évidemment rien à voir avec la Coupe du monde mais tout avec le constat que les processus et les nécessités qui ne le confrontent pas à des ennemis désignés ne le mobilisent pas vite, le laissent dans l'expectative ou l'incitent à des accommodements qui stérilisent l'essentiel. On l'a vu avec les banlieues, on l'a relevé avec la politique migratoire. Ce sera sans doute la même chose avec la PMA, ces sujets de société et de savoir vivre ensemble où il n'y a que des coups à prendre (Le Parisien).
L'absence de décision comme démonstration de ce qu'il tarde aussi à se mettre en marche.
Emmanuel Macron est un combattant intermittent.
En effet il fait parler la poudre démocratique et politique. Ou reste dans son coin comme un observateur sans doute de moins en moins bienveillant. Ou garde l'arme au pied parce qu'il ne sait pas comment accorder les désaccords et donc quelle bataille livrer.
@ Noblejoué | 21 juillet 2018 à 21:31
Il est vrai que nous vivons dans des contradictions telle celle que vous dénoncez « Exactement comme on adore causer pédagogie mais sans abolir la méthode globale, et parler d'épanouissement de l'élève et en laisser en proie au harcèlement scolaire. »
Chacun a les siennes par exemple vous acceptez de travailler moins et gagner autant mais n'acceptez pas de travailler plus pour ne pas gagner davantage, ce qui n'est que la correction de la première erreur de travailler moins en étant payé autant.
Je vous cite : « Je pense que dans la vie on peut agir sur certaines choses, et pas sur d'autres, du moins dans un premier temps. »
Accepter ou ne pas accepter c'est agir donc prendre la responsabilité que cette action entraîne. Et compte tenu de ce que vous voulez être « Je ne suis pas contre telle personne ou groupe mais pour trouver des solutions. » Faut-il que les solutions permettent d'obtenir l'objectif désiré.
Quand vous dites que l'exemple doit venir des riches donc qu'ils doivent accepter de travailler autant mais moins gagner (après prélèvement supplémentaire de 44 % des impôts déjà payés) parce que vous vous acceptez de payer 44 % de plus que ce que vous payez actuellement, pour financer les 34 milliards du revenu universel, vous ne faites que suivre votre choix : « ma démarche, prudente, consiste à vouloir un filet de sécurité pour tous plutôt que prétendre être apte à empêcher les chutes ou améliorer les performances des trapézistes. »
Vous devez alors vérifier si votre filet n'est pas percé c'est-à-dire :
– calculer, dans ces 34 milliards dépensés par les riches la part qui constitue des recettes fiscales ou sociales ainsi que le nombre d’emplois que ces 34 milliards occupent.
– calculer dans ces 34 milliards redistribués aux pauvres et qu’ils dépensent, la part qui constituera des recettes fiscales ou sociales ainsi que le nombre d’emplois que ces 34 milliards occuperont.
Il est certain que nous allons avoir un déséquilibre du fait que les consommations des riches différent avec les consommations des pauvres lesquels sont plus enclins à des consommations provenant de l'importation ou de consommations à haute productivité nécessitant moins d'emplois.
Donc, à la clef, une fuite de devise à l'étranger avec recours à l'emprunt et une suppression d'emplois qui ne fait que réduire les recettes fiscales et sociales tout en augmentant les dépenses sociales et réduise, de ce fait, les 34 milliards d'autant, nécessitant encore un filet en plus pour les pauvres et nouveaux pauvres qui passent entre les mailles.
N'est-il pas amoral de vouloir supprimer des emplois pour en créer moins sans qu'il n'y ait eu variation de productivité ?
N'est-il pas amoral de vouloir sans cesse baisser le temps de production gagné par une productivité accrue au lieu de commuer ce temps gagné pour la production des biens et services en faveur des handicapés de la vie (pauvres) par situation, par manque d'aptitude à saisir les progrès de la société ?
N'est-il pas amoral de vouloir sans cesse baisser le temps de production gagné par une productivité accrue quand les besoins de confort croissent et que croissent les besoins liés à la dépendance et l'allongement de la vie ?
Aucun de nous ne doit se juger comme incompétent à comprendre ce qui précède, ce qu'un élève de seconde, non encore formaté, peut comprendre, sous les prétextes que vous émettez « que ce soit par idéologie, complexité de l'économie ou les deux ». Puisque l'économie n'est rendue complexe que par les idéologies qui animent marxistes et antimarxistes.
Lesquelles idéologies vous amènent à remarquer l'authenticité de ce qu'est le Français, ce que je déplore comme vous : « les Français sont très polémiques, divisés. Obsédés par leurs rivalités, ils ont, plus que d'autres peuples, du mal à avoir des rêves et des projets communs, quant à l'expertise, elle a été confisquée par les experts, pas forcément brillants. »
Mon rêve personnel est simple, il est de remplacer l'économie complexe issue de l'idéologie de la lutte des classes par une économie simple à comprendre qui relate les réalités de solidarités bien réelles donc ne relèvent pas du rêve puisqu’actuellement elles sont pratiquées par notre vie en société :
- chacun produit la consommation de l’autre ;
- les actifs qui produisent cèdent une partie de leur production aux inactifs ;
- les actifs et les inactifs mettent en commun des consommations mutuelles ou collectives ;
- les ménages plus aptes à capter les progrès viennent au secours des ménages moins aptes à le faire.
Si ce rêve n'est pas le vôtre s'arrête ici notre discussion sur ce sujet de RUI qui est en effet sous la forme exposée par Hamon, c'est-à-dire ni universel ni inconditionnel, nécessaire mais uniquement si la recette provient des 32 minutes supplémentaires par semaine qui fiscalisées permettent de sortir de la pauvreté 9 millions de personnes sans devoir supprimer des emplois, et dans l'attente de mesures qui permettent que l'existence de ces pauvres ne soit plus issue de la philosophie des droits acquis mais, et leur réduction à cause de nos devoirs, en particulier : devoir, en fonction de ses capacités, produire autant pour les autres que les autres produisent pour soi.
Rédigé par : Ange LERUAS | 22 juillet 2018 à 11:28
Pour Emmanuel Macron cette affaire tombe au plus mauvais moment, jugez-en.
- Ruth Elkrief, Romain Goupil, Laurent Neumann, Maurice Szafran sont en congés payés...
- Soudain "Dany le Rouge" est injoignable.
- Benjamin Griveaux vient d'adhérer au syndicat des porte-parole du gouvernement (le SPPG)
- Bruno Roger-Petit cherche un emploi.
On peut dès lors comprendre pourquoi notre vaillant président est aphone.
Rédigé par : Savonarole | 22 juillet 2018 à 04:27
@ Ange LERUAS | 21 juillet 2018 à 12:33
"Votre indulgence est manifeste puisque vous dites ''Si c'est vrai, c'est trop dommage ! Mais j'aurais tendance à excuser les gouvernants, comme gouverner c'est prévoir et qu'on leur reproche à juste titre de vivre drogués de sondage, ils ont fait un geste dans l'autre sens… peut-être trop loin ?"
Je me mets à la place des gens, pauvres ou riches, dominés ou dominants, il faudrait s'identifier à l'âne et Platon, comme dit l'autre, je surenchérirais avec l'amibe et l'intelligence artificielle !
Cela est la cause ou la conséquence ou les deux d'une indulgence pour bien des choses, si pas pour la trahison. Je ne suis pas contre telle personne ou groupe mais pour trouver des solutions.
"Votre dilemme est de vouloir agir d'un côté et être fataliste de l'autre"
Je pense que dans la vie on peut agir sur certaines choses, et pas sur d'autres, du moins dans un premier temps.
Qu'en économie, science aussi molle que les montres du même nom que Dali et où j'ai des compétences encore plus flasques je me trompe n'aurait rien d'étonnant. Mais ma démarche, prudente, consiste à vouloir un filet de sécurité pour tous plutôt que prétendre être apte à empêcher les chutes ou améliorer les performances des trapézistes.
"Qui peut se permettre de dire que nos gouvernances, nos élus, nos économistes et tous les citoyens qui émettent des vœux, ne sont pas capables d’anticiper les effets décrit ci-dessus des mesures proposées par eux (niveau de seconde) ?"
Moi. Qui ne fait jamais quelque chose n'en est sans doute pas capable, que ce soit par idéologie, complexité de l'économie ou les deux. Et ça n'en prend pas le chemin, si les riches ne veulent pas payer, et que les classes moyennes, les imitant, ne le veulent pas, si les pauvres ne trouvent pas de travail, ou doivent travailler plus pour ne pas gagner davantage, les choses iront vers une confrontation.
Je n'ai rien contre les riches, mais noblesse oblige, c'est à eux de donner l'exemple. Sans quoi ce sera la guerre de tous contre tous, ce qui ne serait qu'un demi-mal, mais pourrait bien déboucher sur une dictature parce que la droite comme la gauche ont tendance à être autoritaires, chez nous, et revanchardes, avec ça.
Sur un mode mineur, je parlerais de poissons pourris, mais l'humour, ici, n'est pas forcément bien pris. Ni raciste, ni sexiste, ni de classe, ni vulgaire et pointant nos divisions, pourtant... Cet incident mineur pour montrer encore une fois que les Français sont très polémiques, divisés. Obsédés par leurs rivalités, ils ont, plus que d'autres peuples, du mal à avoir des rêves et des projets communs, quant à l'expertise, elle a été confisquée par les experts, pas forcément brillants.
Quand je vois une mesure pour les victimes mais garantissant à chacun de ne pas l'être complètement, maintenu à flot, rassemblant des gens qui ne cherchent pas à triompher d'un camp mais d'un problème, quelque chose qui ne nécessite pas d'anticiper une économie dont je ne vois pas trop qui le fait, j'achète.
Ou plutôt, je prends en option... La France n'adoptera cela qu'à la traîne de tous... Contrairement à l'économie, c'est facile à prévoir.
Exactement comme on adore causer pédagogie mais sans abolir la méthode globale, et parler d'épanouissement de l'élève et en laisser en proie au harcèlement scolaire.
Rédigé par : Noblejoué | 21 juillet 2018 à 21:31
@ Noblejoué 18 juillet 2018 à 15:11
C'est avec retard que je réponds à votre commentaire par manque de temps et de besoin de temps de chercher la forme de la réponse pour clore ce problème de salaire universel.
Votre dilemme est de vouloir agir d'un côté et être fataliste de l'autre
La dépense de 34 milliards telle qu'imaginée par Hamon comme vous dites « Je sais, mais c'est un début... De toute façon, ce devrait être pour tous, les droits des pauvres étant de pauvres droits. »
Je ne crois pas que cette situation est fatale donc que le problème se résolve par un droit du pauvre, il ne peut être résolu que si le ''pauvre'' est un accidenté de la vie qui nécessite un devoir du ''riche'' lequel a pour espoir que tout soit fait pour que le nombre d'accidentés se réduise.
Je ne crois pas que la philosophie du droit y parviendra dans la mesure ou le pauvre se croit contraint à cette fatalité puisque des droits le protègent. Résoudre ce problème ne se pourra qu'en changeant les mentalités sur le sujet.
Ce qui fait qu'actuellement il est nécessaire, en attente de mesure à faire régresser le nombre de ''pauvres'', de dégager 34 milliards pour ne pas avoir pris des dispositions qui pouvaient remplir cet objectif de régression des ''pauvres'' et pire avoir mis en place, structurellement, des mesures qui n'ont fait que retarder cette régression d'une part et aggraver la situation au fur et à mesure que les progrès de la société ont permis d'accroître nos satisfactions en nouveaux besoins.
Nous nous trouvons alors bien dans le cadre d'aptitude à saisir le progrès en fonction de sa situation d'origine. Et d'un devoir de solidarité des plus aptes envers les moins aptes par situation et non par une fatalité qui nous mène à un droit pour le pauvre qui punit le 'riche'.
C'est en voulant diminuer les temps de production en 1981 et en 2000, sans anticipation d'effet, donc de mettre la charrue devant les bœufs, en n'attendant pas une meilleure productivité que nos gouvernances ont mis en place les causes des problèmes actuels, comme celui des “pauvres”, celui du déficit, de notre manque de compétitivité, puis croyant à la panacée de la fiscalité mis en place les causes du besoin d'optimisation fiscale, du besoin de délocalisation, et de la progressivité du chômage.
Savez-vous ce que répond Jacques Delors à propos des 35 heures de sa fifille ?
Il ne répond pas directement, mais par ''la réduction du temps de travail est inscrite dans le temps'' voulant de ce fait dire que le temps passant, la réduction du temps de travail se fera. Il fallait laisser au temps le temps.
Votre fatalisme s'exprime ainsi ''Parce qu'on peut anticiper tout cela ? A mon avis, non, entre les évolutions techniques et politiques, tiens, demain la Chine''.
Votre fatalisme se double d'indulgence envers les gouvernances qui doivent savoir qu'il ne faut pas vendre la peau de l'ours (les effets de la productivité) avant de l'avoir tué (avant qu'elle soit au rendez-vous). Quant à l'évolution politique j'ignore ce qu'elle est si elle n'est pas l'adaptation aux situations.
Pour la Chine… nous ne faisons que subir nos causes de manque de compétitivité causée par nos réductions de temps de travail qui ont nécessité une fiscalité défavorisante et des droits acquis que nos gouvernances ont décidé d'inclure dans nos prix d'exportation et refusé d'ajouter dans le prix de nos importations : la Chine n'y est pour rien, pas plus que les Allemands, Russes ou Ricains.
Votre indulgence est manifeste puisque vous dites ''Si c'est vrai, c'est trop dommage ! Mais j'aurais tendance à excuser les gouvernants, comme gouverner c'est prévoir et qu'on leur reproche à juste titre de vivre drogués de sondage, ils ont fait un geste dans l'autre sens… peut-être trop loin ?
Ne serait-ce pas aussi une indulgence envers vous ou les sondés qui ne font pas eux aussi des anticipations sur ce qu'ils croient être la bonne solution.
Par exemple trouver 34 milliards dans la fraude fiscale avant même d'avoir un redressement certain (vendre la peau de l'ours…) et surtout sans considérer que l'usage de la fraude a permis des fiscalisations qui n'existeraient plus ou encore des prélèvements sociaux qui n'existeraient plus aussi mais, encore, des emplois qui n'existeraient plus ?
Ces trente-quatre milliards à redistribuer, inversement proportionnellement aux revenus des 9 millions de ménages les plus pauvres et non imposés comme 12 millions d'autres ménages, lesquels, non imposés, verraient d'un mauvais d’œil de l'être au profit des 9 millions de ménages pauvres, ne reste alors que 16 millions de ménages imposés pour retrouver, chez ces imposés recordmen des imposés mondiaux, ces 34 milliards, ce qui représente une majoration de 44 % de leurs impôts.
L'effet est alors prévisible et dépendant de son formatage politique : c'est pas moi qu'il faut taxer, c'est aux plus riches à payer, et pour les autres j'en ai assez de payer des assistés : l'idéologie de la lutte des classes a gagné.
L'idéologie dispensant de penser aucun s'interroge sur les 34 milliards pris aux contribuables et savoir combien de recette d'impôts, de prélèvements sociaux et d'emplois, allons-nous supprimer si prélèvement il y a et si nous allons trouver, avec l'usage de ce surplus d'impôts, autant de recettes fiscales, sociales, d'emplois que ceux supprimés ?
Ne serions-nous pas plus certains du résultat si nous décidions d'augmenter le temps de production de 32 minutes par semaine fiscalisée pour trouver ces 34 milliards sans que personne ne subisse une baisse de pouvoir de consommation ?
Ah non ! parce qu'il est difficile d'anticiper ce dont les pauvres ont besoin pour les faire produire ?
Qui peut se permettre de dire que nos gouvernances, nos élus, nos économistes et tous les citoyens qui émettent des vœux, ne sont pas capables d’anticiper les effets décrit ci-dessus des mesures proposées par eux (niveau de seconde) ?
Personnellement je répondrai : ceux qui formatés à l'idéologie du marxisme ou de l'anti-marxisme et qui n'ont pas compris ce que Louis Leprince-Ringuet a écrit dans les années 1970 ''A vingt ans nous nous sommes forgés nos propres vérités et passé ce GRAND âge nous ne faisons plus aucun effort pour rechercher la vérité vraie".
Et l’Éducation nationale dans cette responsabilité où se situe-t-elle ?
Elle qui prétend que le classement PISA manque de plus en plus d’objectivité au fur et à mesure où elle descend dans son classement !
Rédigé par : Ange LERUAS | 21 juillet 2018 à 12:33
@ Ange LERUAS
"Nous voyons déjà que le RUI/ Hamon n'est ni universel ni inconditionnel puisque le pauvre aura 600 euros s'il n'a aucun revenu du travail ou revenu social."
Je sais, mais c'est un début... De toute façon, ce devrait être pour tous, les droits des pauvres étant de pauvres droits.
"Par ce système, Hamon imposait de supprimer des emplois sans dire lesquels et de créer des emplois, sans dire lesquels, et donc sans anticiper"
Parce qu'on peut anticiper tout cela ? A mon avis, non, entre les évolutions techniques et politiques, tiens, demain la Chine, on peut l'espérer, est une démocratie, grosse progression des salaires avec un déplacement de la demande de main-d'oeuvre sous-payée tandis que sa classe moyenne montante consomme plus, mais quoi ?
C'est juste une idée, pas une prévision. Evolution positive, il peut y avoir du négatif, mais je n'ai pas envie de me déprimer.
"En tout cas ce principe Hamon nous dit que 34 milliards pour les plus pauvres réglerait le problème du pauvre. C'est-à-dire 1,5 % du PIB. Ce n'est pas la mer à boire, encore faut-il oublier l'idéologie de la lutte des classes."
Eh oui, oublier les luttes des classes et d'autres choses... Changeons la manière de poser les problèmes et les solutions suivront.
Mais ce n'est pas à moi qu'il faut demander de suivre les détails techniques... Franchement pas. Si des économistes de droite et de gauche pensent que c'est possible néanmoins, je suppose que c'est vrai. Qui voudrait combattre le camp des "pauvres" et des "riches" et les habitudes en risquant sa réputation sur des bases branlantes ?
"Nos gouvernances ont trop anticipé les effets futurs de la productivité au lieu d'attendre celle-ci ; ce qui aurait permis, en plus de régler le problème de la pauvreté, du déficit et de la dette, de prendre en considération des besoins nouveaux, tel que ceux de l'aide aux personnes où le gain de productivité est inexistant."
Si c'est vrai, c'est trop dommage ! Mais j'aurais tendance à excuser les gouvernants, comme gouverner c'est prévoir et qu'on leur reproche à juste titre de vivre drogués de sondage, ils ont fait un geste dans l'autre sens... Peut-être trop loin ?
A vouloir trop bien faire, on s'attire des ennuis, comme dans le conte gaulois.
Rédigé par : Noblejoué | 18 juillet 2018 à 15:11
@ Noblejoué 16 juillet 2018à 16.17
Parlons du revenu universel. Il me semble que le principe Hamon ne vous déplaît pas.
Ce RUI (Revenu universel inconditionnel) permettrait que les plus pauvres puissent satisfaire les besoins particuliers minima admissibles, en sus de ceux qu'ils consomment de façon mutualisée et collectivisée et qui constituent déjà un revenu universel mais indirect, pour une valeur individuelle de 1 580 euros par mois.
Hamon avait dit qu'il commencerait par un revenu de 600E/mois qui toucherait une population de 19 millions d'habitants avec un budget de 34 milliards d'euros soit seulement 149 euros par mois.
Nous voyons déjà que le RUI/ Hamon n'est ni universel ni inconditionnel puisque le pauvre aura 600 euros s'il n'a aucun revenu du travail ou revenu social.
Dès lors qu'il n'a aucun revenu du travail mais déjà un revenu social de 600 euros (bourses, APL, AAH, allocations chômage, autres allocations, etc.) il n'a rien.
En fait, le financement de ces 34 milliards étant imposé aux ''riches'' dixit Hamon : son principe idéologique n'est, dans la réalité, que la solidarité des ménages aptes à capter les progrès de la société envers les ménages moins aptes à le faire. Ce que je m'efforce de dire depuis un certain temps.
Cette solidarité, ainsi définie, en fonction de la réalité vraie, c'est demander aux ménages aisés de supprimer une partie de leur consommation afin que les ménages pauvres puissent consommer davantage.
Tout paraît simple, s'il est omis de comprendre que la consommation dont les riches vont se passer (représentant des emplois) n'est pas la même consommation qui intéresse le pauvre qui elle représente des emplois totalement différents des emplois supprimés par la non consommation du riche et qui très souvent, pour cette consommation, était une production nationale très qualifiante pour les emplois à cette production : alors que la consommation pour le pauvre demande des emplois peut qualifiants, moins bien rémunérés dans le cas où il n'est pas choisi d'importer plus pour réduire encore des emplois.
Par ce système, Hamon imposait de supprimer des emplois sans dire lesquels et de créer des emplois, sans dire lesquels, et donc sans anticiper. Et cette absence d'anticipation aurait réussi à supprimer des emplois (appauvrir) et avoir recours de préférence à l'importation avec plus de chômage.
En tout cas ce principe Hamon nous dit que 34 milliards pour les plus pauvres réglerait le problème du pauvre. C'est-à-dire 1,5 % du PIB. Ce n'est pas la mer à boire, encore faut-il oublier l'idéologie de la lutte des classes. Pour ces 34 milliards, il suffit que l’État recense les besoins des pauvres, cherche les filières qui les produiront.
C'est alors une surproduction de 34 milliards financés par une augmentation du CA de l'ensemble des entreprises publiques et privés avec une majoration du temps de travail de 1,5 % soit pour 35 heures un peu plus d'une demi-heure par semaine et dont les revenus de la production sont entièrement fiscalisés pour retrouver les 34 milliards à redistribuer et au passage, pour les services publics faire profiter les usages d'un peu plus de service.
Résultat, de tout temps : notre pouvoir de consommation et notre solidarité entre citoyens ne dépend que d'une chose : le temps que nous passons en leur faveur.
Si en 1981 et en 2000 les gouvernances n'avaient pas été aveuglées par leurs idéologies au lieu de réduire notre temps de travail (semaine, année, vie active) comme elles l'avaient fait mais uniquement des deux tiers nous n'aurions pas ce problème, ni de déficit ni de dette. Nos gouvernances ont trop anticipé les effets futurs de la productivité au lieu d'attendre celle-ci ; ce qui aurait permis, en plus de régler le problème de la pauvreté, du déficit et de la dette, de prendre en considération des besoins nouveaux, tel que ceux de l'aide aux personnes où le gain de productivité est inexistant.
Une heure en sus aujourd'hui, par semaine, c'est 63 milliards de besoins en plus de financés.
Rédigé par : Ange LERUAS | 17 juillet 2018 à 16:55
@ Mary Preudhomme 14 juillet 2018 14 :25
Je ne vais certes pas entamer une discussion sémantique sur la connotation du mot "troufion" ; est-il populaire, bas, argotique, vulgaire ? Ce blog est suffisamment encombré de polémiques diarrhéiques ; disons pour le moins qu'il n'est pas très élégant.
Par contre je m'étonne que Mary me reproche des allégations "diffamantes" ; je lui conseille donc de demander un cours particulier de droit pénal sur la diffamation à notre hôte, ou plus simplement de consulter le petit Larousse.
Quant à "l'agresser comme souvent complètement à tort" je me rappelle seulement l'avoir une fois vertement reprise pour avoir qualifié les écoles d'Arts et Métiers du terme méprisant d'écoles "nec moins ultra", ce qui démontrait son ignorance crasse en la matière et surtout insultait mon confrère Oyinbo Claude Luçon.
Rédigé par : Claggart | 16 juillet 2018 à 20:36
@ Ange LERUAS
"Vous faites partie du nombre très restreint qui doutez, vous interrogez, et cherchez à comprendre
Etant passé par ce stade, doutant toujours, je recherche ceux qui me mettent en doute avec des arguments".
Quel changement ! On m'a injustement accusé de saboter quelqu'un et la science pour le malheur de poser des questions sur un sujet où je me sens plus à l'aise qu'avec l'économie.
Et pour faire bonne mesure, toutes sortes d'accusations diverses et variées, quel dégoût. Outre les mensonges, poser des questions c'est s'exposer aux crachats. Et donc, ce n'est pas pour rien que les élèves dorment, que les spectateurs des conférences comatent : c'est un mécanisme de défense contre le professeur-insulteur et les condisciples lèche-bottes. Sur Internet, espace présumé plus démocratique, c'est le même prix.
Je vous suis donc infiniment redevable de me rappeler que tout le monde n'est pas venimeux-enragé.
Cependant, hélas !
"Alors je peux vous conseiller que si vous voulez comprendre il faut rechercher la rigueur."
Je suis d'accord mais n'ignore pas que pour y accéder il me faudrait bien plus de connaissances alors que l'économie ne me plaît pas trop pour les raisons que j'ai dites et d'autres que je garde pour moi.
Cependant, sans tout savoir, ne peut-on voir une piste dans quelque chose qui rassemble des gens d'horizons différents et a l'avantage de n'avoir pas encore échoué, concernant la lutte contre la pauvreté ?
"La pauvreté ne doit pas être traitée par une règle applicable dans un monde où nous ne voulons pas qu'elle existe, c'est pour cela que nous avons besoin d'une règle spécifique qui ne traite que d'elle"
Pas besoin d'une nouvelle théorie économique pour ça, ce qui tombe bien car je ne comprends rien à la vôtre.
Peut-être pas tellement aux autres, d'ailleurs, et qu'il y a plein de choses qui me font bondir comme vacancier pincé par un crabe, genre que l'individu est rationnel, par exemple.
Cependant, voici enfin l'idée... Des gens de droite et de gauche, des économistes des deux camps sont pour un revenu inconditionnel de vie... Moi aussi.
C'est une idée peu partagée parce qu'entre ceux qui au motif que le capitalisme a gagné, veulent aller toujours plus loin, et ceux qui veulent nous rejouer le communisme, au fond, tout le monde veut dominer et tout le monde se moque des pauvres.
Mais en France, on est trop arriéré pour essayer ça... J'attends donc que les expérimentations commencées ailleurs, se développent pour qu'un jour, au motif que ce pauvre Hamon l'a proposé, on dise qu'on a soi-disant tout inventé, comme toujours, on invente toujours tout, à nous entendre. Tu parles ! Et on est les plus avancés... Non, on a eu le mariage pour tous non seulement après d'autres mais dans un climat de division, de ressentiment qui ne nous honore pas.
Mais est-ce que ça compte face à une coupe du monde ?
Rédigé par : Noblejoué | 16 juillet 2018 à 16:17
@ Savonarole | 15 juillet 2018 à 22:43
Votre intervention démontre bien le personnage que vous êtes : vouloir que les autres et moi en particulier vous disent ce que vous voulez entendre : pour cela il faudrait que je lise dans le marc de café pour deviner vos questions et je ne lis pas dans le marc de café.
Puisque vous voulez bien qu’on m’enferme : ‘’Mais c'est qu'il faut l'enfermer celui-là, le Ange LERUAS du 15 juillet 2018 !’’
Mais, avant cela que je réponde à votre interrogation ‘’L'Afrique vient de gagner la Coupe du monde de foot, et le voilà qui ne dit rien sur la redistribution des millions des joueurs pour le prolétariat et les masses populaires !’’
De quel prolétariat et de quelles masses populaires parlez-vous ? L’africaine ou française ?
Si vous saviez que les nations existent, chacune ayant son propre mode de vie, alors vous sauriez que nous vivons en France donc je me limiterai à vous répondre sur les redistributions des millions que les champions du monde 2018 font.
Sur un stade les footballeurs sont chargés de satisfaire les besoins ludiques d'une population et pour cela sont rétribués mais en parallèle des inactifs reçoivent des attributions et par des contributions ces footballeurs participent aux dépenses mutuelles ou collectives et leur reste un solde pour consommer familialement.
Les inactifs avec leur rétributions, les organismes mutuels et collectifs avec leurs contributions, les footballeurs avec leur solde vont, comme le spectateur l'a fait, payer tous ceux qui vont satisfaire des besoins et ceux-là recommencent à leur tour le même cycle que le footballeur. C'est la théorie du ruissellement.
Dans cette théorie : dans un temps donné,
- au plus la masse financière est importante et
- au plus les successions de satisfaction de besoins par la production des autres sont importantes
- au plus TOUS et non exclusivement les footballeurs profitent de plus de satisfactions de leurs besoins.
Ce qui fait que les sur-salaires ne posent aucun problème économique mais seulement éthique, moral.
Partant du principe que les besoins de chacun différent en fonction de leurs revenus, reste à trouver le bon équilibre. C'est là que se situe l'essentiel du problème faut-il diminuer le panel des besoins possibles à satisfaire et les emplois qui les produisent, en général à haute production de valeur ajoutée (plus d'emplois pour un CA déterminé) pour les remplacer par des emplois à basse valeur ajoutée (moins d'emplois pour ce CA déterminé) moins avoir de recette pour nos dépenses mutuelles et nos dépenses collectives et avoir (pour les footballeurs jouant à l'étranger) moins de rentrée de devises pour augmenter le déficit FORGET 2 ?
Répondez-moi Savonarole sans retenir de couleur de peau !
Maintenant dans toutes entreprises le salaire mirobolant de l'un est-il un vol des autres intervenant dans l'entreprise ou un vol du consommateur seul à payer ce salaire mirobolant ?
Retournez voir mon commentaire sur Carlos Ghosn,
Il ne faut pas que l'imposition d'une morale vienne contrarier la satisfaction des besoins des plus malheureux.
Corriger cet état ne se peut que par plus de production et d'implications de ceux qui vivent d'attributions pour qu'il y ait une meilleure solidarité qui ne dépende aucunement de la monnaie mais de la quantité et qualité des productions à se partager.
Les actifs qui ne consomment que 40 % de leurs productions ont donné, ce me semble, suffisamment puisqu'il ne passe que 22 % de leur temps pour assurer leur pouvoir de consommer familialement en payant leurs consommations de manière que 60 % servent d'attributions aux inactifs.
Sauf à vouloir être régressifs, ce n'est que par la remise à la production de ces inactifs, associée à une augmentation de temps des productions des actifs que les plus malheureux pourront consommer davantage et que Mbappé pourra continuer à faire des dons à des associations pour avoir satisfait les besoins ludiques de spectateurs qui le payent directement ou indirectement.
Sans parler d'idéologie, entre morale et pragmatisme il faut savoir choisir ce qui est le plus favorable à l'intérêt général qui lui seul doit dicter nos actes.
Rédigé par : Ange LERUAS | 16 juillet 2018 à 10:19
Mais c'est qu'il faut l'enfermer celui-là, le Ange LERUAS du 15 juillet 2018 !
L'Afrique vient de gagner la Coupe du monde de foot, et le voilà qui ne dit rien sur la redistribution des millions des joueurs pour le prolétariat et les masses populaires !
Rédigé par : Savonarole | 15 juillet 2018 à 22:43
@ Noblejoué | 14 juillet 2018 à 05:50
Vous faites partie du nombre très restreint qui doutez, vous interrogez, et cherchez à comprendre
Etant passé par ce stade, doutant toujours, je recherche ceux qui me mettent en doute avec des arguments. Alors je peux vous conseiller que si vous voulez comprendre il faut rechercher la rigueur.
Quand Einstein nous dit que la chose la plus difficile à comprendre c'est l'impôt sur le revenu, en réalité c'est le mot "impôt" qui le tracasse parce qu'il n'est plus signifiant et surtout depuis que l'impôt est devenu plus une sanction qu'une utilité. Alors, remplacez le mot "impôt" par "contributions à un usage collectif" vous n'aurez plus ce sens de punition puisque nous profitons de ces usages collectifs.
Mais si vous dites que la contribution à ces usages collectifs ne doit pas être un même temps d'activité se crée alors une iniquité.
Cette iniquité a-t-elle un sens ?
Mais surtout a-t-elle une efficacité ?
Quel est l'effet du taux proportionnel, quel est l'effet du taux progressif dans chaque décile des revenus ?
Nous n'allons pas rentrer dans cette discussion dans la mesure où l'objectif d'une société est que la pauvreté soit éradiquée. Auquel cas la proportionnalité qui demande une participation équivalente à un temps de production identique devient la règle.
La pauvreté ne doit pas être traitée par une règle applicable dans un monde où nous ne voulons pas qu'elle existe, c'est pour cela que nous avons besoin d'une règle spécifique qui ne traite que d'elle ; et qui ne relève pas d'une contribution pour des usages collectifs puisqu'il s'agit dune solidarité où les ménages qui captent le mieux les progrès de la société interviennent envers les ménages les moins aptes à le saisir.
Mais cette solidarité doit-elle être une contribution progressive ?
A partir du moment où les attributions se font dégressivement aux revenus des ayants droit, mathématiquement la progressivité ne s'impose plus, les effets de la progressivité peuvent se trouver dans la dégressivité des attributions aux ayants droit (mathématique) auquel cas sauf à vouloir opposer pauvre et riche (lutte des classes) la proportionnalité (simplificatrice) est préférable.
La rigueur nous oblige à bien différencier ce qui relève de la solidarité (partage entre actifs et inactifs, riches ou pauvres) et ce qui est des usages collectifs financés par des contributions (et non impôts) pour cet usage et contributions pour usages mutuels (ce que vous appelez assurances) qui contrairement aux collectifs ne sont que des événements ayant le caractère imprévisible, fortuit, irrémédiable, ce que la retraite n'est pas puisque une solidarité.
Ce qui amène à se questionner sur la TVA dont vous vous posez la question de savoir qui en paye trop ou pas assez. Il faut bien comprendre que cette TVA est proportionnelle à la consommation et fait que vous voulez savoir si la TVA (impôt) contribution à nos usages collectifs est préférable à l'impôt sur le revenu (contribution sur le revenu en faveur de nos usages collectifs) .
Dès lors que la consommation est payée avec les revenus on voit que cette question est insensée puisque la consommation se paye avec les revenus et que si injustice il y a elle n'affecte que les revenus. Car s'il est vrai que l'économie est un tout et en plus : ce tout est en totalité en relation avec chacune des composantes de ce tout : il ne peut y avoir d'injustice dans les contributions pour usages mutuels ou usages collectifs que
- les excès de rétributions ou attributions qui forment nos revenus ou
- les insuffisances de rétributions ou d'attributions
et jamais entre une rétribution et une attribution puisque la rétribution est une solidarité envers les inactifs faite par les actifs qui touchent des rétributions, c'est-à-dire la valorisation de la valeur ajoutée de l'actif, et pour rendre cette solidarité effective il est ajouté une TVA sur la rétribution de l'actif pour que cette TVA devienne les attributions des inactifs avec lesquelles ces inactifs pourront consommer par ce qu'il leur revient de nos consommations nationales soit directement, soit indirectement et dans ce cas, par des contributions uniquement pour ce qui se fait en usage mutuel et en usage collectif.
Dans la réalité au présent : la TVA (VA = valeur ajoutée) hélas ne s'applique pas que sur les valeurs ajoutées des actifs physiques intellectuels financiers, pour servir à la solidarité. Elle est, trois fois hélas, non pas utile pour cette solidarité mais pour nos usages collectifs.
C'est une erreur fondamentale, structurelle que notre élite a mise en œuvre dans sa fiscalisation empirique qui ne sait pas différencier ce qui relève de la solidarité de ce qui ressort du partage en usage de nos consommations nationales.
Savoir appeler un chat un chat et savoir s'intéresser davantage aux usages faits des rétributions, attributions, contributions que la technique de construction de ces valeurs c'est mettre de la rigueur dans nos raisonnements économiques.
Comprendre ce qui précède suivant le mode pédagogique utilisé en France, avant tout ''littéraire'', n’est pas spontané alors qu'avec la pédagogie des pays nordiques il faut moins d'un quart d'heure pour en comprendre plus encore, par exemple expliquer vos interrogations sur la monnaie et le capital.
C'est un sujet abordable en moins de lignes que précédemment si ce sujet s'aborde en remplaçant le capital (immatériel) par patrimoine (matérialisable), et en considérant que la monnaie n'est MATERIALISATION de valeur et ce qui importe c'est comment les valeurs se créer et se détruisent faisant que n'existe de valeur que rétributives ou des valeurs attributives qui circulent pour soit :
- Faire circuler des productions (changement de mains)
- Faire changer de mains des patrimoines
- Partager des consommations nationales.
On conçoit alors qu'appeler un chat un chat, préférer l'usage à une technique imaginée dans notre économie qui est un tout simplifie bien des choses au point qu'un cours d'économie, en classe de seconde, représente vingt pages format A5 qui avec une pédagogie semblable à celle des pays bien classés par Pisa, en quelques heures, permet d'en savoir davantage que nos économistes actuels à propos desquels vous nous dites, à raison ''Les économistes me semblent en plus intolérants entre eux, à proportion du manque d'efficacité de la matière, on explique toujours tout très bien... après''.
Rédigé par : Ange LERUAS | 15 juillet 2018 à 17:03
@ Tipaza 14 juillet 2018 18:40
"My Darling Clementine"
Je suis d'accord avec votre analyse. Sans vouloir agacer Lucile, je trouve que ce film a vieilli plus que d'autres de la même époque. A quoi est-ce dû ?
Je n'ai pas votre linéaire de westerns, je me contente de trois cents environ. Pas que des chefs-d'œuvre bien sûr, mais certains "nanars", les soirs nostalgiques d'hiver, avec une bonne boisson (modérément !)...
Cordialement.
Rédigé par : boureau | 15 juillet 2018 à 08:58
@ Savonarole | 14 juillet 2018 à 20:01
"J'ai été choqué par l'attitude de Macron"
Je ne l'ai pas regardé, mais vous prêchez une convaincue, je trouve comme vous ses manières imbuvables. Il sur-joue le dominant, là où il a déjà le pouvoir ; avec les vrais dominants, il y va au charme (surjoué là encore). Ça réussit plus ou moins bien.
Ses mauvaises manières seraient juste déplaisantes sans être dramatiques si c'était la rançon à payer pour qu'il enraye le naufrage de notre industrie, de notre enseignement, de la dette, et du commerce extérieur. Sans parler du problème de l'immigration, qui croît et embellit encore, un an après son élection, comme si la France n'était plus gouvernée.
Rédigé par : Lucile | 15 juillet 2018 à 01:56
@ Zonzon 13 juillet 08:45
Vous allez pouvoir admirer à nouveau votre chère Elizabeth McGovern : une version cinématographique de Downton Abbey va bientôt être tournée.
Cordialement.
Rédigé par : boureau | 14 juillet 2018 à 21:45
@ Lucile de 14:09
"Tiens, on est le 14 juillet..."
J'ai été choqué par l'attitude d'Emmanuel Macron.
La scène dure 5 secondes, sur LCI.
Après le défilé, Macron descend de l'estrade et vient féliciter quelques officiers.
Il félicite un général pour la prestation de ses troupes, puis lui tourne le dos en continuant à parler, conscient qu'il y avait LCI et des caméras. Le général s'efface, puisque Macron lui tourne le dos.
Quelle que soit la classe sociale à laquelle on a appartenu, on ne fait pas ça.
Rédigé par : Savonarole | 14 juillet 2018 à 20:01
@ Lucile | 14 juillet 2018 à 16:01
Vous allez rigoler, mais je me suis obligé à voir le film en question hier soir !
Il y avait longtemps que je ne l'avais pas visionné, signe que je ne l'avais pas aimé.
Donc j'ai revu le film, et ma foi, je n'ai apprécié que très modérément, sincèrement ce n'est pas le meilleur pour moi.
Mais je vois que vous tenez à ce film, pourquoi pas, tous les goûts sont dans la nature, je n'en dirai pas de mal ;-))
Juste pour plaisanter, cette Clementine qui poursuit Doc Holliday de ses assiduités de ville en ville pour tomber amoureuse, quand elle arrive à le retrouver, de Wyatt Earp. Franchement il y a de quoi devenir féministe, même pour moi !
Et puisque j'ai commencé en faisant sourire, je termine de la même façon :
Que je vous dise que les westerns n'ont presque pas de secret pour moi, et je viens de mesurer, j'ai 3,60 mètres de linéaire de DVD de westerns, ce qui ne fait pas de moi un académicien savant du western, mais au moins un vrai passionné, enfin j'espère... ;-)
Rédigé par : Tipaza | 14 juillet 2018 à 18:40
@ Tipaza
Je vous soupçonne de regarder My Darling Clementine en cachette quand vous avez un coup de bourdon, de vous râcler la gorge quand les grands retrouvent le cadavre du petit frère gisant dans la boue, de renifler quand Doc injurie Clementine, d'essuyer une larme quand Chihuahua prend une balle, et de carrément sangloter quand Wyatt dit que c'est sûr, Clementine est un prénom qui lui plaît bien. D'où votre empressement à me dire qu'une femme ne comprend rien aux westerns et que celui-là, justement est fadasse. Ce n'est pas possible autrement. Mais avec moi, ça ne prend pas.
Rédigé par : Lucile | 14 juillet 2018 à 16:01
@ Claggart | 13 juillet 2018 à 20:38
J'ai écrit cela sur un autre billet et contrairement à vos allégations diffamantes, pour célébrer un grand soldat injustement limogé et non par mépris de l'armée... Vu ?
Feriez donc bien au passage de réviser la définition du mot troufion qui n'est nullement péjoratif ou insultant mais... familier. Nuance qui vous a manifestement échappé dans votre hâte à m'agresser comme souvent, complétement à tort.
Troufion, bidasse, deuxième pompe, cabot, juteux, capiston, colon etc. c'est de l'argot militaire Monsieur, certes familier mais jamais dédaigneux ni injurieux. D'autant plus venant de la fille, femme, mère et sœur de militaires... Même dans "la basane", personne n'aurait l'idée de s'offusquer de ces termes argotiques courants. A moins d'avoir très très mauvais esprit ! Serait-ce votre cas ?
Rédigé par : Mary Preud'homme | 14 juillet 2018 à 14:15
@ Savonarole
Je ne suis pas fâchée, je m'énervais juste un petit peu, entre amis, juste pour vous indiquer que vous n'aurez pas le dessus si facilement avec moi, si jamais vous me cherchez (valable pour Tipaza aussi, bien entendu).
Tiens, on est le 14 juillet. La fête me paraît bien encadrée, et les citoyens pris en main, certes, mais heureux de l'être, car magistralement ; il va falloir, pédagogie aidant, que les Français changent, surtout ceux qui sont lépreux, même si ça doit se faire à l'insu de leur plein gré. Sur ce point, Macron n'est pas si intermittent que cela. Il met les bouchées doubles, et que je change les lois, et que je taillade un peu dans le parlement, et que je préserve le peuple des fake news, et que je me montre un jour à Rome avec le pape, aujourd'hui à Paris, avec l'armée, demain à Moscou avec les footballeurs.
Rédigé par : Lucile | 14 juillet 2018 à 14:09
@ Lucile | 14 juillet 2018 à 11:49
Bravo Lucile,
Je vous connaissais en nonne espagnole, je vous découvre en Calamity Jane tirant plus vite que son ombre.
Sam' me plaît !!
Pour le reste, j'ai le droit de ne pas être d'accord avec Sam Peckinpah et de ne pas considérer "My darling Clementine" comme le meilleur des westerns. Aucun dogmatisme dans cette opinion, je trouve qu'il y a mieux, et avec plus d'humour, par exemple Rio Bravo.
Soyez rassurée, si je puis dire, vous avez autant le droit d'aimer un western, que j'ai celui d'aimer la série des Sissi avec Romy Schneider. J'aime bien un peu d'eau de rose dans ce monde de brutes ;-))
PS : Ce Savonarole quel faux derche, encore que la pendaison, il paraît que c'est beaucoup mieux que la guillotine, juste avant tout au moins !
Rédigé par : Tipaza | 14 juillet 2018 à 13:43
@ Lucile | 14 juillet 2018 à 11:49
Vous êtes fâchée ?
Tout ça c'est de la faute de Tipaza, moi je n'ai rien dit sur My darling Clementine.
Tipaza mériterait d'être pendu haut et court par Clint Eastwood himself.
Rédigé par : Savonarole | 14 juillet 2018 à 12:19
@ Savonarole
Je ne vois pas pourquoi vous m'opposez Sam Peckinpah :
"Director Sam Peckinpah considered My Darling Clementine his favorite Western,[23] and paid homage to it in several of his Westerns, including Major Dundee (1965) and The Wild Bunch (1969)". (Sam Peckinpah considérait My darling Clementine comme son western préféré et lui a rendu hommage dans plusieurs de ses westerns).
https://en.wikipedia.org/wiki/My_Darling_Clementine
Et, toujours dans le même article : "My Darling Clementine is regarded by many film critics as one of the best Westerns ever made…." (est considéré par de nombreux critiques de cinema comme l'un des meilleurs westerns jamais produits).
Cela ne m'empêche pas d'aimer certains films où le bien ne triomphe pas (Jackie Brown par exemple, vraiment, ça m'énerve d'avoir à me justifier), ni d'aimer Shakespeare. Du reste, My darling Clementine est loin d'être manichéen comme vous semblez le dire. Parlons-en, rien que le titre "Le bon, la bête est le truand" pourrait être considéré comme manichéen. Autant que je m'en souvienne, le film n'est pas très nuancé. Mais je ne peux guère en parler, je ne l'ai vu qu'une fois.
Vous Savonarole et Tipaza me paraissez un peu dogmatiques en ce qui concerne le western, qui serait un genre uniquement masculin (voir Convoi de Femmes), et daté si les personnages ne sont pas un peu vicieux, ou si le bien triomphe du mal. Dans My darling Clementine, la foule est représentée comme trouillarde, grossière et inintelligente, elle raille bêtement l'acteur, mais ce sont de braves gens quand même. Doc est une épave, il cherche pourtant à se racheter. Les Clanton sont infects, mais les fils sont maltraités par le père, à cause de qui ils vont mourir. Wyatt Earp est raciste (avec le poivrot Indien), Chihuaha tricheuse et jalouse. La civilisation et la loi parviennent tant bien que mal jusqu'à Tombstone, mais à quel prix, chez des gens ordinaires qui essayent de vivre et de survivre, d'élever du bétail, d'aimer, de se faire beaux, de danser et de prier dans un coin de terre assez sauvage. Ils glanent comme ils peuvent des instants de bonheur et de paix au milieu des dangers.
La même chose s'est produite pendant la guerre et chez les émigrés polonais d'une autre génération que j'ai rencontrés, comme si la précarité donnait une envie de bonheur et une capacité à en savourer les instants pourtant mêlés de gros soucis. My darling Clementine n'est pas un roman psychologique, ni un traité de morale, c'est un morceau d'épopée.
Et puis ça ne se commande pas, quand Wyatt parfumé au chèvrefeuille par le barbier, en deuil de son frère, et Clementine, repoussée par l'homme qu'elle aime, se mettent à danser la polka sur l'estrade, j'ai envie de sourire et de pleurer à la fois. Même chose quand on comprend à la fin de 3 heures 10 pour Yuma, qu'il commence à pleuvoir. Même sans gros plans sur la sueur et le sang et le râle des mourants, il faut avoir le palais sérieusement endurci pour trouver ça fade.
Rédigé par : Lucile | 14 juillet 2018 à 11:49
@ Savonarole 13 juillet 2018 13:43 18:24
Audie Murphy
Acteur de seconde zone dans des films de catégories B ou C sans doute.
Mais, sur les cinquante et quelque films qu'il a tournés, une bonne vingtaine se laissent regarder avec plaisir et quelques bons metteurs en scène ne l'ont pas snobé.
Tous les grands westerns mythiques présentent des héros qui ont eu des côtés sombres plus ou moins dévoilés. Sam Peckinpah a simplement institutionnalisé la violence dans le western par des plans spécifiques de bagarres et des dialogues plus âpres. Certainement, comme vous le dites, précurseur du film noir.
Cordialement.
Rédigé par : boureau | 14 juillet 2018 à 10:22
@ Savonarole | 13 juillet 2018 à 14:43
Puisque vous ecrivez : « Biberonné au lait de Besancenot, Alain Krivine, Poutou, Arlette Laguiller, vous êtes l'enfant de Daniel Mermet et son émission toxique "Là-bas si j'y suis" sur France Inter.
Vous êtes encore jeune, ça s'entend, ne restez pas à ce stade anal, évoluez, changez de vie, essayez de rentrer dans la vraie vie, quitter votre grille marxiste. Ne restez pas comme ça.''
C'est donc que Besancenot, Alain Krivine, Poutou, Arlette Laguiller ou Daniel Mermet comme moi, veulent en finir avec la lutte des classes, l'Etat providence, les droits acquis, les entreprises taxées, ce que je répète au moins une fois dans chacune de mes interventions.
Vous critiquez et conseillez sans lire. Puisque pour preuve, vous n'avez pas lu que j'ai eu le bac avant 1968.
Donc sans savoir que je demande de remplacer l'économie, voulue par cette idéologie de la lutte des classes, par un principe qui tienne compte de nos réalités du partage de nos consommations nationales dont vous profitez et ce grâce aux rétributions que votre travail permet de toucher ou des attributions qui vous sont faites quand vous ne travaillez pas (en maladie, en congé, au chômage à la retraite) mais en plus, vous ne pouvez ignorer qu'au-delà de vos consommations familiales, vous consommez en usage mutuel et en usage collectif. Et pour cela, par équité, il faut pas que vous soyez dispensé, vous comme tout autre, de participer avec vos rétributions et vos attributions, par des contributions à ces dépenses d'ordre mutuel ou collectif au prorata de la part de consommations nationales que représentent ces usages mutuels et ces usages collectifs.
De cette façon la participation à ces deux dépenses est équitable puisque il est demandé à chacun de passer un même temps (13 % de son temps d'activité ou d'inactivité, pour l'usage mutuel et 32 % de son temps d'activité et d'inactivité pour usage collectifs).
Le temps d'activité donnant droit à des rétributions que vous avez trouvées peut-être insuffisantes.
Le temps d'inactivité donnant droit à des attributions, qu'il me semble que vous acceptez et peut-être même trouvez insuffisantes.
Tout cela n'est que la réalité de notre vie en société.
Alors : pouvez-vous me sortir un écrit de Besancenot, Alain Krivine, Poutou, Arlette Laguiller ou Daniel Mermet, qui rejette la lutte des classes, l’État providence, les droits acquis, refuse de taxer les entreprises et fasse l'apologie de la vie sociétale d'aujourd'hui comme décrite ci-dessus ?
Si vous ne démontrez pas que ces idéologues de la lutte des classes n'en sont pas, alors avouez que votre intervention du 13 juillet 2018 à 14:43 est déplacée sur ce blog qui se veut sérieux et expose des idées à débattre et non à juger en fonction de ses propres préjugés sans besoin d'argumenter ses dires.
D'ailleurs il en est de même de l'intervention de duvent | 13 juillet 2018 à 22:00 qui n'apporte rien si ce n'est que déformer la réalité en faisant croire que la brioche est russe alors qu'elle est normande.
Peut être ai-je mal compris duvent et c'est du pur humour mais à quel niveau ?
Rédigé par : Ange LERUAS | 14 juillet 2018 à 10:09
@ Lucile | 13 juillet 2018 à 16:44
"J'aime les plans moyens et les focales normales, quand la narration est bonne."
Un grand classique des films devenus eux-mêmes des classiques de ciné-club, évidemment je suis d'accord, mais les effets de grand angle et de télé sont bien agréables quand ils ne dissimulent pas une carence du réalisateur. "L'ennui naquit un jour de l'uniformité" a dit le poète ou quelque chose comme ça.
Vous n'aimez pas le piment, mais les épices ne se réduisent pas au piment. Essayez donc le poivre du Sichuan, j'en mets une ou deux pincées dans beaucoup de mes préparations.
Et je ne conçois pas un riz au lait maison sans une bonne couche de cannelle dessus et je ne parle pas de certains biscuits ou galettes !
Rédigé par : Tipaza | 14 juillet 2018 à 07:54
@ Ange LERUAS
"Ne parlant ici ni de cinéma, ni du Macron intermittent, mais répondant à des commentaires quelquefois initiés par moi, je l'avoue je me mets hors sujet."
Aussi drôle que Robert Marchenoir.
"1° la solidarité entre actifs et inactifs des individus d'une même famille qui ont ou vont, passer des périodes d'activité et des périodes d'inactivité ne va plus se faire dans la famille mais devenir une solidarité entre le groupe d'actif nationaux envers les groupes d'inactifs nationaux dans la période considérée établis sur une année.
2° que nous sommes passés d'un usage de consommation nationale de quasi à 100 % familial à de plus en plus d'usage mutuels et de plus en plus d'usage collectifs."
A mon avis, cela n'a pas été mis dans l'impôt mais dans des assurances obligatoires type chômage et sécurité sociale.
Si cela n'a pas été pris en compte par les économistes que vous citez, il est possible que par d'autres... Faut-il faire basculer ceci de l'assurance à l'impôt ?
J'en doute vu la fraude fiscale, vu les crises économiques. Si une partie de l'argent est relativement, car tout est relatif, en sécurité, ce n'est pas plus mal.
Je ne prétends pas être économiste, mais appliquer des principes tout simples de sécurité, comme l'équilibre des pouvoirs en institutions politiques, il faut que le pouvoir équilibre le pouvoir.
"La modernisation de la fiscalité c'est la supprimer, pour la remplacer par une contribution pour nos usages mutuels ou nos usages collectifs qui représentent respectivement 13 % de nos consommations nationales et 32 %. Et afin que l'équité règne, chacun passe 13 % de son temps (base de revenus) pour l'une et 32 % pour l'autre ce qui revient à dire que la contribution est de 13 % et 32 % sur les revenus constitués des rétributions de chaque actif (temps d'activités) et attributions de chaque inactif (temps d'inactivité)."
Il n'est pas équitable que le riche et le pauvre contribuent à la même hauteur. Mais vous me direz bien qu'on le fait avec la TVA.
Si on vous suit dans le sens de la simplicité, supprimons tous les autres impôts et augmentons la TVA, comme ça le mendiant paiera autant que le footballeur.
C'est un peu comme vouloir permettre la drogue parce qu'on n'abolit pas le trafic, on n'abolit pas le meurtre ou autre choses alors, ouvrons les vannes, avec le même raisonnement, pourrait-on dire.
En fait, je serais pour la légalisation, mais parce que je ne reconnais pas aux autres de contrôler mon corps non plus que je ne m'en attribue le droit sur d'autres. Si on croit aux principes, les appliquer... Avant d'être de droite ou de gauche, riche ou pauvre, homme ou femme, nous avons, ou plutôt, nous sommes un corps, et je pars toujours de là.
Sinon, de la politique. Ce n'est pas quand la société se divise de plus en plus entre riches et pauvres, droites et gauches et entre gens d'origines diverses qu'il me paraît judicieux de remettre en cause la progressivité de l'impôt.
Par contre, je ne dis pas par là vouloir abolir la richesse des riches, ainsi, ce n'est pas l'impôt sur la succession qui me paraît le mieux, faire payer quand on est obligé de vendre pour s’acquitter de la dette, mais après, peut-être un peu plus tous les ans, mais sans entamer le capital, utile, par exemple, pour investir type recherche et développement.
Pour dire que l'histoire des actifs et inactifs n'est pas la priorité en économie, les économistes, à ce que j'ai entendu dire, ne sont même pas d'accord entre eux sur comment se forme le capital.
Alors pour la suite... La biologie n'a rien moins que l'Evolution et la génétique, pendant ce temps. On date par documents et autre l'Histoire, et ce qu'il y avait avant par carbone 14, des traces de la vie par pollen et compagnie. Le reste des sciences humaines a compris depuis des lustres que l'être humain n'est pas rationnel mais l'économie commence juste à en avoir une vague idée.
Alors sans rejeter l'économie, prudence, essayons d'assainir les bases avant de se lancer dans des complications qui s'effondreront peut-être demain comme presque tout dans l'économie avec des fondations aussi solides. Les économistes me semblent en plus intolérants entre eux, à proportion du manque d'efficacité de la matière, on explique toujours tout très bien... après.
Mais si c'est pour tenir une chronique, l'Histoire le ferait cent fois mieux. Il faut sans doute s'occuper des ornements, tenir mieux compte de réalités diverses en économie, mais je dirais que comme à Venise, il faut surtout éviter de s'enfoncer dans l'eau, à mon avis.
Il est mal de se moquer des pauvres comme Macron, mais il n'est pas bien de diaboliser les riches, il est même contradictoire de demander l'aide de riches après les avoir insultés ou diabolisés... Enfin, les gens ne sont pas à ça près, et vous verrez bien des gens sur les blogs diaboliser les autres en leur demandant de intéresser à leur marotte ou compatir à leur malheur. Or non, c'est l'un ou l'autre dans la vie, ami ou ennemi.
Ce n'est pas agressivité pour mes nerfs, amis pour mon soutien, il faut choisir... Moi, c'est ami, je présume les gens innocents, et je ne vais pas essayer de rallier à coup d'intimidation.
A mon avis, il ne faut ni privilégier la réalité actif-inactif, riche ou pauvre ou autre mais tout prendre en compte.
Tout implique que le monde n'est pas statique... Le progrès technique impacte sur tout.
Ainsi, pour le déficit de la sécurité sociale. Des progrès peuvent baisser les coûts. Par exemple, avec un vaccin contre le sida, il y aurait moins de futurs sidéens à traiter, avec par exemple mains reconstituées par imprimantes trois D au lieu des technologies courantes actuelles.
La manière de voir ce qu'un un bien public ou privé aussi... La politique, que dis-je ? La culture existe aussi.
A droite, c'est marché partout, à gauche, un peuple mondial partout. Miroir l'un de l'autre, faux et dangereux. Bon, assez de gens dénoncent le marché avec ses crises, pas besoin d'en rajouter. Avec tous les peuples ne sont qu'un, on ne peut s'opposer aux migrations de gens dont la culture me paraît capable de détruire la nôtre, ni démocratique, ni scientifique, ni laïque, en un mot, sans rien qui soit compatible avec la nôtre et plein de ressentiment envers nous comme si cela ne suffisait pas. Mais il y a pire... Certains veulent faire un gouvernement mondial. Comme je l'ai maintes fois expliqué, c'est une idée à vomir. Je n'exagère pas. Gouvernement égale possibilité de dictature mondiale, impossibilité de la renverser. A l’intérieur, les dominants sont tout-puissants, totalitarisme comme galop d'essai et acquis scientifiques accumulés depuis lors. Moins que les gens sous le joug totalitaires, ils ne pourront renverser leurs oppresseurs. Et il n'y aura ni guerre chaude ni guerre froide pour le faire, ce sera certes une fin de l’Histoire, mais pas celle dont on nous a rebattu les oreilles.
Et la monnaie est une des choses les plus difficiles à saisir en économie, même moi, je le sais.
Alors prudence avec la monnaie... Pour tout dire, il me semble que l'on aurait dû en rester à l'or, qu'une monnaie soit la référence pose un léger problème, à mon avis, quand le pays qui l'a fait financer son déficit par la Chine, laquelle ne me paraît pas un meilleur cheval pour la suite, car elle a aussi, et sans doute plus, même, de sérieux problèmes... Je te tiens, tu me tiens par la barbichette, c'est drôlement instable. Et comme si cela ne suffisait pas, on a les monnaies virtuelles.
Et l'euro serait-il un havre de paix ? On n'a qu'oublié les économies derrière la monnaie, la politique derrière l'économie.
Rien de grave.
Alors tout déséquilibrer un peu plus avec une théorie dans les limbes me paraît malvenu.
Mais pourquoi pas ? L'esprit souffle où il veut, après tout.
Rédigé par : Noblejoué | 14 juillet 2018 à 05:50
@ sbriglia 13 juillet 2018
Oui, chez moi, dans ma campagne, on "visite les tombes".
C'est une bien jolie expression pour ne pas employer "je vais voir mes morts".
Je vous l'accorde, nous sommes un peu simplets dans nos provinces !
Ceci dit, je vous conseille toutefois la visite d'Arlington c'est vraiment une part de l'Histoire américaine.
Cordialement.
Rédigé par : boureau | 13 juillet 2018 à 23:05
@ Ange Leruas
"C'est pour cela que le Nobel d'économie est donné à celui dont la ''découverte'' est la plus citée par ses pairs."
Voilà ! Tout vient de là... Je me disais aussi... Pourquoi donc est-ce que je m'en tamponne le coquillard ??
Savez-vous par exemple que moi-même, simple citoyenne, banale au dernier degré, je suis excessivement citée en matière de brioche russe, dont la réussite nécessite la maîtrise de la physique et de la chimie ?
Mathématiquement parlant je suis à deux doigts de découvrir quel ingrédient est à l'origine de la fission binaire de ma brioche...
TO BE CONTINUED !
Aujourd'hui est un bon jour pour manger de la brioche russe, allusion subtile à une certaine coupe...
Rédigé par : duvent | 13 juillet 2018 à 22:00
@ Robert Marchenoir | 13 juillet 2018 à 15:19
Si je vous comprends convenablement quand vous écrivez ''Notre nouvel économiste se compare maintenant à Copernic, Galilée et Einstein. Et nous assure qu'une théorie est vraie tant que d'autres n'ont pas prouvé qu'elle était fausse. Pour ce genre de profil, effectivement, le blog de Paul Jorion pourrait être une bonne adresse.''
(vous auriez pu ajouter Karl Marx et bien d'autres) :
...cela signifie que, de votre part, vous vous prenez pour les gens que vous citez ?
A moins que vous ne citiez personne et que vous n'exposiez que des savoirs de votre cru tout en interdisant à d'autres de le faire ?
Soyez plus rigoureux, la prochaine fois, car vos dires ont fait retourne Karl Popper dans sa tombe, dont vraisemblablement vous ignoriez l'existence. Aussi afin que ce blog vous apporte de nouvelles connaissances, je vous fais suivre quelque idée que Guy Sorman a recueilli auprès de lui et qui sont en contradiction avec vos interventions.
« Le progrès le plus important est que nous sommes disposés à écouter les critiques fondées et accepter les suggestions raisonnables faites pour améliorer notre société''
''le philosophe, l'intellectuel ne doit pas être celui qui recherche la vérité, mais celui débusque l'erreur''
''la démarche du savant doit consister non pas à trouver le bien fondé d'une théorie mais essayer de la démolir, de multiplier les expériences susceptibles de démontrer qu'elle est fausse.''
''la critique est le seul instrument de vérification d'une théorie économique''
''Le relativisme est la plus grave menace contre notre société'' (dans le sens de fragmentaire)
Je vous y ajoute aussi cette citation de Ilya Prigogine.
« La science est toujours un enchaînement de propositions réfutables, et ce qui échappe à toute possibilité de réfutation relève de la magie ou de la mystique et non du domaine scientifique''
Rédigé par : Ange LERUAS | 13 juillet 2018 à 21:05
@ Mary Preud'homme 13 juillet 17 h 12
"..il ne fut même pas simple troufion !"
Voilà une remarque dont la vulgarité méprisante va choquer les quelques anciens soldats de ce blog et qui déshonore les milliers d'appelés morts au combat il n'y a pas si longtemps.
Si vous aviez un peu d'instruction en la matière, vous auriez dit "homme du rang", ou encore "simple soldat".
Rédigé par : Claggart | 13 juillet 2018 à 20:38
@ Robert Marchenoir | 13 juillet 2018 à 15:19
Vous m'avez fait sourire.
Concernant votre autre intervention, sur le fait qu'on ne dise plus certains mots, comme race.
Comment essayer de dénoncer le racisme ou de combattre les discriminations en faisant cela ?
C'est idiot... On peut ne pas penser que les races existent et employer le mot, comme on peut ne pas croire que le contenu des religions soit réel, existence d'une divinité pour commencer, et constater l'existence des religions... De nos jours, on crée des tabous de pensée sans se rendre compte que cela crée des tabous d'action.
Et puis on dit que tout le monde doit lutter contre le racisme, et on me dit que les gens victimes de cela n'ont pas besoin de moi.
D'un côté, on doit se mobiliser, de l'autre, si sans être forcément toujours sur la brèche, on dit son mot, genre, inutile que des gens soient sympas pour être dans leurs droits, par exemple, on a ce genre de réaction... Alors que si on y réfléchit, l'obligation d'être sympa est un désavantage, c'est arbitraire, si tu n'es pas une victime sympa, dégage.
Il y a une tendance à personnaliser le débat... On se moque des Américains qui verraient des bons et des méchants partout et on agit pareil, d'ailleurs, on fait presque toujours ce qu'on dénonce chez les autres.
Mieux vaut en rire, ou suivre le débat sur le western.
Rédigé par : Noblejoué | 13 juillet 2018 à 18:32
@ Noblejoué | 13 juillet 2018 à 05:13
Ne parlant ici ni de cinéma, ni du Macron intermittent, mais répondant à des commentaires quelquefois initiés par moi ,je l'avoue je me mets hors sujet.
Je vais tenter de faire court en ne parlant ni amalgame, ni d'extraction d'un sujet pour se débarrasser du contexte qui doit être un tous ; mais d'enfer fiscal pour les uns et paradis fiscal pour les autres. Il ne faut pas croire que cette double existence soit le fait de l'homme irrationnel, bien contraire, chacun est rationnel face à une fiscalité qui est irrationnelle et incapable de remplir ses objectifs.
C'est pourquoi Einstein disait que la chose la difficile à comprendre est l'impôt sur le revenu.
Pour faire suite à cette irrationalité chacun recherche sa muse, l'économiste qu'on est capable de comprendre. Il y en a une profusion. Pour ma part je me contente de Ricardo, Adam Smith et Karl Marx. Ils nous ont tout dit sur le sujet ; leurs successeurs se contentent de réédition et de reformulation de ces trois-là.
Ils le font sans prendre en considération que depuis ce temps-là et surtout depuis une cinquantaine d'années
1° la solidarité entre actifs et inactifs des individus d'une même famille qui ont ou vont, passer des périodes d'activité et des périodes d'inactivité ne va plus se faire dans la famille mais devenir une solidarité entre le groupe d'actif nationaux envers les groupes d'inactifs nationaux dans la période considérée établis sur une année.
2° que nous sommes passés d'un usage de consommation nationale de quasi à 100 % familial à de plus en plus d'usage mutuels et de plus en plus d'usage collectifs.
Hors aucun des trois, précédemment cités, n’a donné la traduction de cette réalité dans l’économie et il a alors été choisi l’idéologie de la lutte des classes alors que nous aurions pu retenir de lui : la monnaie masque la réalité : la production et sa vitesse de circulation ce qui nous aurait permis d'avoir une économie plus réaliste vis-à-vis de notre vie en société actuelle..
Si bien que nous trouvons aujourd'hui avec un principe économique irrationnel qui oppose les adeptes de l'existence ''de l'enfer fiscal'' aux adeptes de l'existence ''de paradis fiscaux'' pour se rendre responsable mutuellement de notre situation présente alors que la cause est l'irrationnel de la fiscalité et cette situation ne pourra changer que si la fiscalité irrationnelle devient rationnelle.
C'est ainsi, au sujet de la fraude fiscale, ne peuvent s'opposer morale et économie. S'il est moral de condamner la fraude il ne faut pas que la sentence se retourne contre l'espoir que le redressement fait naître.
Pour réduire la fraude fiscale il faut rationaliser la fiscalité pour ne pas permettre cette fraude, plus exactement mettre en place une ''fiscalité'' qui permette de déceler la fraude. C'est-à-dire : être capable de la détecter à partir d'un simple bilan ; sauf cas de caisse noire qui nécessite d'autres moyens.
La modernisation de la fiscalité c'est la supprimer, pour la remplacer par une contribution pour nos usages mutuels ou nos usages collectifs qui représentent respectivement 13 % de nos consommations nationales et 32 %. Et afin que l'équité règne, chacun passe 13 % de son temps (base de revenus) pour l'une et 32 % pour l'autre ce qui revient à dire que la contribution est de 13 % et 32 % sur les revenus constitués des rétributions de chaque actif (temps d'activités) et attributions de chaque inactif (temps d'inactivité).
Alors le prix des choses est la somme des rétributions (temps d'activité) qui permettent de consommer 40 % de la consommation nationale plus les attributions aux inactifs (temps d'inactivité) qui permet de consommer 60 % des consommations nationales : il devient alors aisé de voir dans un bilan la répartition des valeurs ajoutées et du respect de ces %.
C'est-à-dire que si ces valeurs ajoutées dépassent les 250 % des rétributions l'excédent doit être partagé à 40 % pour les actifs et 60 % pour les caisses qui gèrent l'inactivité. S'il est inférieur l'entreprise a une dette envers les caisses qui gèrent les inactivités.
Donc la fraude fiscale est décelée avec facilité, hormis la fraude comptable (la double facturation) et la caisse noire, il va de soi. Mais qui, économiquement, de manière globale n'est pas un obstacle, puisque n'est pas un frein à la.circulation des productions et leurs partages qui se fait alors mais seulement entre actifs (physique, intellectuel, financier) ; en fait ce que font toutes les économies avec de la monnaie dite ''coopérative'' ou autres appellations qui refusent de donner des attributions pour des inactifs et que bien d'entre vous chérissent sans considérer le caractère frauduleux.
Rédigé par : Ange LERUAS | 13 juillet 2018 à 18:25
@ Tipaza de 09:38 à Lucile
"Les films que vous citez sont de grands films unanimement reconnus comme tels, mais tous les VRAIS amateurs de westerns vous le diront, il leur manque un quelque chose qu'en cuisine on nommerait des épices.
Ces épices, ce sont une musique et des personnages secondaires décalés, qui éclairent la personnalité des personnages principaux pendant que ceux-ci vaquent à leurs occupations de personnages principaux.
Il y a de ça dans vos films, mais il leur manque le liant qu'un immense chef peut donner"
Bien vrai, c'est tout à fait cela.
Voyez Coups de feu dans la sierra de Sam Peckinpah ou bien La horde sauvage.
Lucile semble privilégier le fait que la morale triomphe, que la vérité soit établie, que le bon soit reconnu. Pourtant dans certains westerns on trouve un avant-goût de ce que l'on nommera plus tard "le film noir", des personnages-clés sombres, peu reluisants, qui ne sont pas des héros mais qui se subliment à un moment donné.
Je pense au Marlon Brando de La Vengeance aux deux visages (One-Eyed Jacks), film raté, que Stanley Kubrick devait réaliser. Premier western au bord de la mer.
Rédigé par : Savonarole | 13 juillet 2018 à 18:24
@ Tipaza
"Il leur manque quelque chose qu'en cuisine on nommerait des épices"
Quand les produits, la cuisson et l'assemblage sont excellents, le piment est plus qu'inutile. Il tue le goût. Pour la même raison, j'aime les plans moyens et les focales normales, quand la narration est bonne.
@ boureau
Va pour "Rio Bravo" et "la Chevauchée Fantastique".
Rédigé par : Lucile | 13 juillet 2018 à 16:44
@ Noblejoué | 13 juillet 2018 à 05:13
"Le blog de Paul Jorion. C'est un économiste non conventionnel et les commentateurs ont souvent des idées économiques originales."
Euh... non. Pas Paul Jorion. Economiste non conventionnel, façon polie de dire : charlatan qui raconte n'importe quoi. Marqué à gauche, bien entendu. Parce que la gauche, c'est non conventionnel, comme chacun sait.
Paul Jorion n'est déjà pas économiste. Alors, économiste non conventionnel...
Les commentateurs ont souvent des idées économiques originales : les commentateurs sont fous comme des lapins et ignorants comme des veaux ; qui se ressemble s'assemble.
L'économie est une science. La science ne relève pas des idées, mais des faits. La question n'est pas : est-ce que Machin est conventionnel ou pas, elle est : est-ce que Machin écrit des choses justes ?
Histoire de me rafraîchir la mémoire, je vais une seconde sur le blog de Paul Jorion, que je ne lis plus depuis longtemps afin de préserver ma santé mentale. A la date d'aujourd'hui, il a écrit ceci : "Aujourd’hui nous avons à la tête des États-Unis, un président porte-parole servile mais déterminé de Moscou. Rien qu’il ne dise ou décrète qui ne corresponde à la ligne définie au Kremlin en vue d’affaiblir l’influence de l’Europe, en plus de celle de son propre pays bien entendu."
Deux jours auparavant, Le Figaro titrait : Trump dénonce une Allemagne "totalement contrôlée" par le Kremlin. En l'occurrence, Trump tente de dissuader l'Allemagne de soutenir la construction du gazoduc Nord Stream 2, projet stratégique du Kremlin pour soumettre l'Europe à son chantage énergétique.
Conclusion : non seulement Paul Jorion n'a pas "d'idées économiques", originales ou non, mais il décrit exactement le contraire de ce qui vient de se passer dans le monde. Il n'est même pas capable de recopier les journaux. Imaginez ce que ça donne en économie...
J'ai définitivement renoncé à lire Paul Jorion le jour où il a écrit, littéralement, sur son blog : écoutez, sur telle question économique que je considère de première importance, je n'ai absolument aucune idée de ce qu'il convient de penser. J'appelle donc mes commentateurs à me fournir leurs propositions.
Moi, si on veut, je fais physicien nucléaire, dans ces conditions.
Bien entendu, je m'adresse là aux gens raisonnables. Notre nouvel économiste se compare maintenant à Copernic, Galilée et Einstein. Et nous assure qu'une théorie est vraie tant que d'autres n'ont pas prouvé qu'elle était fausse.
Pour ce genre de profil, effectivement, le blog de Paul Jorion pourrait être une bonne adresse.
Rédigé par : Robert Marchenoir | 13 juillet 2018 à 15:19
@ boureau | 13 juillet 2018 à 13:50
Audie Murphy ! Vous êtes bien le seul à citer cet acteur de western.
C'était le soldat américain le plus décoré de la WWII, un héros véritable, à son retour, recouvert de gloire, on a voulu lui faire tourner des navets, comme Elvis Presley.
Il avait un physique ingrat, ses films sont nuls, mais ils ont été des succès.
C'était l'époque de l'Amérique innocente, heureuse, insouciante, Saïgon ils ne savaient pas où c'était... ils l'ont appris par la suite...
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@ Ange Leruas
Vous essayez de taper à toutes les portes et personne ne vous répond.
Biberonné au lait de Besancenot, Alain Krivine, Poutou, Arlette Laguiller, vous êtes l'enfant de Daniel Mermet et son émission toxique "Là-bas si j'y suis" sur France Inter.
Vous êtes encore jeune, ça s'entend, ne restez pas à ce stade anal, évoluez, changez de vie, essayez de rentrer dans la vraie vie, quitter votre grille marxiste. Ne restez pas comme ça.
Rédigé par : Savonarole | 13 juillet 2018 à 14:43
"J'ai d'ailleurs visité sa tombe"
Rédigé par : boureau | 13 juillet 2018 à 13:50
Spacieuse ?... lumineuse ?... humide ?...
Rédigé par : sbriglia | 13 juillet 2018 à 14:23
@ Giuseppe 13 juillet 2018 09:30
Plates excuses pour mon erreur (flatteuse ou non !)
@ Lucile 12 juillet 2018 23:10
Plein accord avec vous pour les westerns que vous citez. On peut quand même y ajouter :
La Chevauchée fantastique (le chef-d'œuvre absolu)
Le dernier train de Gun Hill
Rio Bravo
Et bien d'autres...
Et notamment des westerns "de seconde catégorie" dont quelques-uns avec Audie Murphy que je revois toujours avec plaisir. J'ai d'ailleurs visité sa tombe (entre autres) dans le cimetière d'Arlington où elle est toujours parmi les plus fréquentées soixante ans après sa disparition.
@ Zonzon 13 juillet 2018 13:45
Ce ne sont plus des westerns, mais un autre genre et d'autres temps. Pourquoi pas !
Vous savez qu'il existe aussi des "westerns" bavarois qui ont eu du succès (en Allemagne !). (Comme les poissons volants, ils existent)
Cordialement à tous.
Rédigé par : boureau | 13 juillet 2018 à 13:50
@ duvent | 12 juillet 2018 à 22:15
@ caroff | 12 juillet 2018 à 22:01
@ Robert Marchenoir | 12 juillet 2018 à 21:54
@ Noblejoué | 12 juillet 2018 à 20:58
Insensé, abscons, inintelligible, cinglé, illuminé, fou, sont des qualitatifs pour toute personne qui ne suis pas la norme du moment des qualitatifs invariables quels que soient les siècles.
En 1616, les savants de l'époque firent alors condamner le système de Copernic par l'Église. Ayant refusé de revenir sur les avis scientifiques qu'il formulait, Galilée a été condamné par le tribunal de l'Inquisition à une peine de prison.
En 1992 le Vatican a réhabilité Galilée sans lever sa condamnation parce qu'il avait eu une incompréhension entre lui et son accusateur et de ce fait Galilée était coresponsable de sa condamnation puisqu'il n'avait pas respecté la méthode expérimentale pour apporter les preuves de héliocentrisme.
Cet exemple donne raison à Noblejoué ''C'est juste que la science se fait certes par rupture, mais beaucoup par reconnaissance par les pairs.'' C'est pour cela que le Nobel d'économie est donné à celui dont la ''découverte'' est la plus citée par ses pairs. Mais, quelqu'un est-il capable de décrire la ''découverte'' de l'un d'eux parce qu'il a compris de même êtes-vous capables de démontrer les progrès que cette ''découverte'' a apportés à l'humanité ?
Ce qui fait que ne pas comprendre ce qui n'est pas dans la norme à partir du moment que n'est pas comprise la norme est naturel, en tout cas dans notre mode éducatif national qui d'année en année nous fait reculer dans le classement PISA alors que les nations nordiques et les nations émergence d'Asie se placent en haut du classement.
Faut-il pour autant rejeter ce qui est nouveau ? La science n'avance-t-elle pas par paliers d'erreur ?
Contrairement à l'exemple de Galilée où l'expérimentation doit apporter la preuve, aujourd'hui une théorie est vraie jusqu’à ce qu'il soit démontré qu'elle est fausse. Voilà pourquoi la théorie quantique a cédé le pas à la théorie de la relativité, elle-même remplacée par la théorie ondulatoire. Ne devrait-il pas en être ainsi pour l'économie ?
Sauf à croire que l'économie ne peut pas être rationnelle puisqu'une science humaine, d'humain irrationnel ?
La découverte de Nobel ou celle d'Einstein n'est-elle donc pas rationnelle puisque utilisée par des humains irrationnels ?
Non ! toute théorie rationnelle mis à la disposition des humains reste rationnelle même si l'humain en fait un usage contre l'humanité parce qu'il est irrationnel.
Comprendre ou ne pas comprendre l'insensé, l'abscons, l'inintelligible, le cinglé, l'illuminé, le fou. C'est-à-dire tout ce qui n'est pas conforme à la norme sans essayer de voir si la proposition n'est pas plus humaniste ou réaliste que la norme du moment n'est pas une démarche scientifique.
C'est par absence de recherche à l'utile pour l'humanité que le cardinal Bellarmin a condamné Galilée.
Ne reproduisez pas ce comportement, rester neutre peut être une solution : mais ne fait-elle pas de vous les complices d'usages de normes qui nous causent problème ?
Duvent : je ne suis pas sûr que la synthèse de la synthèse de la synthèse que vous me demandez puisse vous faire comprendre ce qui est holistique et dynamique à la fois, d'ailleurs, caroff, ne le peuvent pas plus les allocutions ni les débats, car comme vous êtes contraint de le constater, tout participant à un colloque ou un débat n'en sort en ayant changé de conviction puisqu'il n'y assiste que pour y retenir ce qui conforte ses convictions et fait un déni de tout ce qui en est contraire.
Nous n'avons pas là un début de commencement de démarche scientifique !
De mon temps ne rentraient en 6ème au collège que ceux catalogués comme littéraires, les autres comme moi passaient leur certificat d'études primaires, donc, matheux et non littéraire j'ai, par des filières industrielles, acquis le bac avant 1968 dans une section qui à cette époque avait un taux de réussite de 25 %. Confronté, avec mon handicap de ne pas être littéraire, à la société je me suis souvent heurté à ces littéraires qui n'arrivaient pas à comprendre les erreurs que je relevais dans la société comme par exemple une chose simple à comprendre parmi des milliers d'autres un peu plus complexes.
Un tribunal qui demande à l'expert de l'éclairer, lequel dit qu'un arbre qui tombe sur une rivière fait barrage et inonde les champs voisins, bien qu'un constat d'huissier démontre que lors de la crue le niveau de l'eau était le même de part et d'autres et sur un pont, à 50 mètres en aval de cet arbre le niveau d'eau était à mi-hauteur du tablier. Que fit le tribunal ?
Il croit l'expert qui dit : l'arbre en faisant barrage est responsable de l'inondation d'un champ de tomates dont le revenu à tirer, donc le préjudice subi est suivant l'expert, de l'ordre de celui d'une vigne de Châteauneuf du Pape. Comme le propriétaire de l'arbre et une commune donc assurée par les contribuables tout est pour le mieux dans le meilleur des mondes.
Pourquoi cet anecdote c'est pour vous démontrer qu'en se reposant sur les autres on ne fait plus d'efforts pour chercher la vérité, et ne plus avoir d'esprit critique. C'est aussi qu'il est nécessaire en plus de savoir les choses de les visualiser. En effet ocette histoire vraie de cet arbre, si vous oubliez l'avis des autres, la lecture de ce récit ne fait pas appel à votre savoir, mais à une conceptualisation de la situation qui vous fait voir l'arbre tombé sur la rivière, qui doit faire appel à différents scénarios, est-ce que l'arbre flotte ou vient obstruer l'intégralité du cours d'eau et faire barrage ? Vous visualisez aussi que si l'eau avant après l'arbre est au même niveau il n'y a pas barrage. Vous êtes contraint de faire la différence entre deux clichés celui du récit et celui en mémoire qui vous fait voir un barrage avec un niveau haut et un niveau bas.
La compréhension des choses demande souvent de faire référence à une visualisation. Par exemple pouvez-vous expliquer le fonctionnement d'une écluse si vous n'en faites pas une image. Ce besoin est nécessaire parce que nous sommes dans une dynamique ce qui littérairement est difficile par des mots, par l'écriture, le colloque ou de débat de faire comprendre aux autres dès lors que c'est dynamique et cela vous demande, alors pour comprendre, que vous fassiez une conceptualisation des choses en mouvement.
Bien entendu tout le monde n’a pas les mêmes capacités à conceptualiser en trois D : d’autant que notre Éducation nationale, contrairement à l’éducation nordique ou les pays émergeant d’Asie, bien classé par Pisa, ne nous forme pas à conceptualiser les choses dynamiques, ce qui fait que la compréhension par ceux éduqués à la française ne peuvt se faire que difficilement une image de la réalité économique que notre vie en société nationale impose alors, dans ce cas, il est préférée la vision des autres au lieu de sa propre vision.
Apprendre à visualiser l'économie telle que notre vie en société impose, ne demande que deux heures mais il faut que ce soit un cours qui à côté des mots, vous représente la visualisation que vous devez retenir des imbrications dans le temps et l'espace de chacun des actes de vie de notre société qui font ce que l'économie est.
En particulier le réel d'un côté : la production qui va devenir consommation qui circule et se partage mais qui ne peut se faire qu'en utilisant l'imaginaire des valeurs que l'on fait circuler et partager.
Aujourd'hui supprimez la production il n'y a plus d'économie et de circulation de monnaie, supprimez la circulation de la monnaie il n'y a plus d'économie et nos productions ne deviennent plus consommation. Nous venons d'expliquer ici une des propriétés des nombres complexes en mathématique et si vous avez compris ce principe les nombres complexes ne vous sont plus utiles.
Pour mettre en pratique ce qui précède supposez alors que nos économistes et politiques (par ignorance) suite à la crise des subprimes ou de la dette souveraine vous affolent de probables retombés sur notre économie : que faites-vous ?
Vous sombrez dans la psychose et pour préserver vos lendemains : vous remettez à plus tard vos consommations, vous stockez votre épargne, si ce n'est pas la retirer des banques pour ne plus la faire circuler Résultat : les productions ne deviennent plus consommation, c'est l'arrêt de la production, le chômage, non pas à cause de crises qui ne nous affectent pas, mais d'une psychose. 2008 n'a de crise que psychotique.
Expliquer cela à l'aide d'une conceptualisation des circulations en parallèle, des productions et de la monnaie, se comprend alors en trois minutes et une de plus pour vous faire comprendre que les rétributions et les attributions dans vos mains ne sont que des avances faites par les entreprises qui nous obligent à les utiliser pour acquérir des productions nationales sans quoi il y a crise, Cette visualisation permet encore de comprendre bien d'autres choses avec une minute de plus à chaque fois.
Vulgariser une telle conception éducative sera autant plus efficace s'il ne se fait pas par un cours magistral mais par des réponses aux questions formulées par ceux qui assistent et qui veulent résoudre une problème qui se pose, ce n'est qu'après vulgarisation d'une nouvelle théorie qu'alors le cours magistral se peut devant des élèves non formatés à des savoirs réfutables et un tel cours c'est 20 pages format A5.
Rédigé par : Ange LERUAS | 13 juillet 2018 à 13:37
@ Lucile | 12 juillet 2018 à 23:10
"Mes trois westerns préférés sont "My darling Clementine" (La poursuite infernale), loin devant ; puis à égalité : "l'Homme qui tua Liberty Valance" et "3 h 10 pour Yuma", tous les trois en noir et blanc. Je maintiens qu'ils sont imbattables. Je répète : imbattables."
La méthode Coué, ça marche en politique, quoique, mais au cinéma, je n'en suis pas certain. Vous ouvrez la boîte de Pandore avec cette affirmation féminine sur un genre essentiellement masculin ! (Je blague... un peu ! ;-))
Les films que vous citez sont de grands films unanimement reconnus comme tels, mais tous les VRAIS amateurs de westerns vous le diront, il leur manque un quelque chose qu'en cuisine on nommerait des épices.
Ces épices, ce sont une musique et des personnages secondaires décalés, qui éclairent la personnalité des personnages principaux pendant que ceux-ci vaquent à leurs occupations de personnages principaux.
Il y a de ça dans vos films, mais il leur manque le liant qu'un immense chef peut donner.
Et puis comment oublier de citer "Rio Grande" avec Maureen O'Hara (!!), un chef-d'oeuvre avec "She wore a yellow ribbon" (La Charge héroïque). Tenez, voici une scène, de celles dont je parle, un peu incongrue dans un western mais qui en dit long sur la relation entre les personnages principaux :
https://www.youtube.com/watch?v=2yVSxI0_MbU
Si vous aimez le Western, ce dont je vous félicite (je me permets parfois des fantaisies), connaissez-vous le western brésilien "O Cangaceiro" de Lima Barreto ? superbe film qui révéla le cinéma brésilien au Festival de Cannes en 1953.
Bon, il vous sera beaucoup pardonné parce que vous avez cité "Les Sept mercenaires".
Et pour finir, puisque c'est les vacances, une petite ballade de l'Ouest, chantée par un immense chanteur de ballades américaines, Pete Seeger, qui a été injustement oublié.
https://www.youtube.com/watch?v=6HxakNsnqcY
PS : Savez-vous que My darling Clementine a deux fins ?
La première politiquement correcte, où le héros serre la main de la femme qu'il aime au moment de se séparer.
La seconde où il l'embrasse, sur la joue (faut pas exagérer quand même).
J'ai le DVD (zone 1 acheté au Texas) qui donne sur une face une version et l'autre sur l'autre face.
Rédigé par : Tipaza | 13 juillet 2018 à 09:38
@ boureau | 12 juillet 2018 à 22:13
Fichtre ! Si vous me confondez avec Savonarole c'est flatteur...
Je vous conseille de voir ou revoir "Il était une fois la révolution", je ne parle même pas du célébrissime "Le bon, la brute et le truand" dont la scène culte du cimetière est un joyau et puis aussi "Mon nom est personne" et puis… et puis… Je ne dis pas qu'il n'existait pas de bons westerns, mais là cette vague a tout emporté.
----------------------------------
@ duvent | 12 juillet 2018 à 22:15
"Faites donc une synthèse puis une synthèse de la synthèse. Seigneur ! Que de vertus vous nous faites haïr !"
Admirable.
Rédigé par : Giuseppe | 13 juillet 2018 à 09:30
@ Lucile
@ boureau
Yapa que les westerns ya aussi les policiers spaghetti !
« Il était une fois en Amérique », le plus beau Leone, avec cette épaisseur classique propre à la vieille Europe, une œuvre mythique qui remue toutes les fibres de la sensibilité.
Avec cette jeune fille qui danse pour elle-même au fond d’un entrepôt et qu’on retrouvera plus tard dans Downton Abbey, pour enchanter nos Noël !
Ce que j’en dis ! Tiens, dimanche soir vous pourriez vous le repasser, histoire de vous extraire de la tourbe !
Rédigé par : Zonzon | 13 juillet 2018 à 08:45
@ Lucile (@ Zonzon)
"Quant aux meilleurs westerns ils sont spaghetti ! Al dente !"
"Ça alors ! On ne va encore pas pouvoir se mettre d'accord aujourd'hui, désolée.
Mes trois westerns préférés sont "My darling Clementine" (La poursuite infernale), loin devant ; puis à égalité : "l'Homme qui tua Liberty Valance" et "3 h 10 pour Yuma", tous les trois en noir et blanc.
Je maintiens qu'ils sont imbattables. Je répète : imbattables.
Une petite pensée quand même pour les 7 Mercenaires."
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Zonzon n'a pas tout à fait tort. La saga italienne de Clint Eastwood est remarquable.
Et aussi quelques autres avec Lee Van Cleef, que les cinéphiles français surnommaient "le Louis Jouvet des plaines", la ressemblance était frappante.
Les Italiens avaient compris qu'il fallait supprimer les femmes dans le western, les amourettes, les regards langoureux, les je t'aime, tu es l'homme de ma vie, n'y va pas Joe c'est un traquenard, etc.
Sergio Leone disait qu'une femme dans un western retarde et rallonge inutilement le dénouement fatal (sauf pour Claudia Cardinale qui a eu de beaux rôles).
High Noon (Le train sifflera trois fois) avec Gary Cooper aurait pu être un chef-d'œuvre sans Grace Kelly qui vient encombrer de ses dentelles et chapeaux fleuris une tragédie grecque.
D'accord avec Lucile pour 3 h 10 pour Yuma et Liberty Valance.
Une anecdote, lorsque Liberty Valance est sorti en France, c'est un certain Raymond Loyer qui faisait la voix de John Wayne, les traductions françaises étaient approximatives.
Lors de la scène où Lee Marvin renverse la table de John Wayne qui dîne, celui-ci se lève et lui dit "that's my steack Valance and you're gonna pick it up for me !"
Traduction française : "c'est mon escalope Valance et tu vas la ramasser !"
Ah, "l'escalope" de Liberty Valance, le bifteck n'avait pas encore traversé l'Atlantique !
Plus près de nous, je regarde une fois par an Jeremiah Johnson de Sydney Pollack, avec Robert Redford - 1972. Premier western écolo.
PS : Dans Liberty Valance, Lee Marvin surpasse John Wayne qui a toujours joué le même rôle toute sa vie.
Ce n'est pas un western, mais à voir :
https://m.youtube.com/watch?v=qz1328EcZlQ
Rédigé par : Savonarole | 13 juillet 2018 à 07:21
@ Ange LERUAS
"Toutes ces interrogations démontrent que le problème n'est pas la recette fiscale ou sociale mais l'entente de la population sur l'usage des consommations nationales :
- à qui doit-on prendre pour donner ?
- quel usage de consommation devons-nous réduire pour augmenter un autre usage ?"
Les deux ne sont pas incompatibles... Je veux dire qu'il y a le problème du montant de l'impôt, à qui on le fait payer, celui de la fraude et de la répartition des richesses dans l'ensemble de la population.
Il est normal que les gens soient plus choqués par la fraude que par le reste parce que c'est une règle qui est violée, savoir un relatif car tout est relatif, consensus remis en cause de façon unilatérale par quelques individus, en plus de ceux qui ne sont pas les plus pauvres. Mais certains s'en servent pour remettre en cause les règles pour parler d'enfers fiscaux qui seraient opposés aux paradis fiscaux. Dans tous les cas, choc à cause d'une règle violée ou remise en cause de la règle, c'est central.
Le droit est central dans les sociétés. Je ne dis pas qu'il faut abuser du droit, un problème, une loi, je dis que c'est central.
Votre question entre actifs et non actifs me semble un problème perçu par personne ou alors sous d'autres formes, je l'ignore... Il ne peut remettre en question deux choses liées, la répartition des richesses entre riches et pauvres, justifiée ou non, et la question de l'impôt qui lui est plus ou moins lié selon les sociétés.
"Parce que nous saurons alors faire la différence en fonction circulation et fonction partage de la monnaie."
Je ne sais pas si une théorie peut le faire, mais elle n'est pas faite d'après ce que vous dites.
Donc vous n'avez pas de théorie mais un programme de recherche. Bien... Donc, à mon avis soit vous attendez que quelqu'un ici fasse la recherche en question, soit vous attendez un mouvement d'opinion ici pour aller dans cette direction. Mais c'est un blog qui n'est pas de recherche économique.
Il vaudrait mieux, en plus d'ici, pourquoi pas, s'adresser ailleurs où une aide est possible. Une idée. Le blog de Paul Jorion. C'est un économiste non conventionnel et les commentateurs ont souvent des idées économiques originales.
Donc je suppose qu'il y a des connaissances et de la bonne volonté pour examiner votre théorie-programme de recherche.
"Comment ne pas avoir de déficit (traduction de la réalité), c'est ne pas consommer plus que l'équivalent de sa production pour ne pas avoir de baisse de consommation : nous devons produire davantage pour beaucoup plus exporter, et pour moins importer."
Il me semble que tous les pays essaient, et depuis longtemps, parfois en interdisant de consommer des produits de luxe étrangers pour éviter que l'argent sorte du pays. On développe aussi les productions nationales.
Le vol de vers à soie de Chine et la production notamment en France à une époque est un exemple. Il y a le débauchage d'artisans, les verriers de Venise par je crois, Colbert.
Simple logique, il y aura toujours des pays gagnants, ce qui implique des perdants. Cela du point de vue de la production... Celui de la consommation est différente, il y a baisse des prix. Il peut y avoir opposition entre consommateurs et producteurs, ou solidarité type nos emplettes sont nos emplois.
J'ai lu toutes sortes de choses chez Paul Jorion, à un moment où je regardais de l'économie à droite à gauche, et il me semble que cela pourrait vous intéresser, vous donnez votre économie-programme, vous lisez celle des autres. Je m'étonne que vous n'ayez pas fait mention de Colbert, du mercantilisme et de tout ça que je vous suppose connaître... Mieux vaut peut-être s’appuyer sur des théories et l'Histoire pour montrer qu'on ne sort pas quelque chose de rien, je dis ça, je dis rien...
Ou alors, vous ne le saviez pas, donc vous l'avez réinventé.
Réinventée aussi la division entre actifs et inactifs, il me semble qu'il y avait une théorie ou plusieurs sur le fait que certains groupes étaient productifs, bien, et d'autres pas bien. La production agricole, ou alors industrielle, étant bien vue selon les cas. Il y a vraiment de la sélection naturelle intense dans ma tête, tout ce qui ne prend pas sens et utilité dégage, et j'ai aussi du mal à lire le diffus, est-ce à moi de condenser les idées de l'auteur ? Et autres défauts sans nombre, je vous donne un bon conseil, toutes choses égales par ailleurs, lisez en priorité des livres bien écrits, la pensée en est souvent, pas toujours, meilleure, le moment passé plus agréable, ce qui déteindra sur votre style... Voilà un investissement que je peux conseiller !
Je crois que vous réinventez plus ou moins certaines idées en les mettant au goût du jour.
Vous devriez revoir l'histoire des théories économiques, vous verriez ce que je veux dire... Elles ont été abandonnées et relativement oubliées, même par moi qui les ai lues, enfin, c'était il y a un certain temps.
Vous devriez les étudier pour préciser vos propres idées, par exemple en voyant qu’à tel type de sociétés, avec tel type de production, correspond tel type de théorie, et que les deux sont en évolution... Le recul spatial permet de mieux voir ce qui se passe aujourd'hui.
Comparer ce qui se fait dans l'espace avec la mondialisation est plus difficile car il y a mondialisation, mais cela offre encore un intérêt, tout de même.
Sur des blogs économiques de droite et de gauche, vous pourriez confronter vos idées.
Je pense que des gens pourraient vous fournir une bibliographie au pied levé sur vos différents centre d'intérêt, un peu comme Robert Marchenoir à yoananda sur la Russie, ce qui m'a fait penser qu'il faudrait bien, un jour, que je lise Custine. Beaucoup de gens ont des théories et auteurs fétiches, prenez-les, adoptez-les ou pas, faites votre propre théorie ou non, vous aurez accompli une quête.
Votre division des gens en plusieurs catégories me fait penser à la statistique, peut-être à approfondir.
Mais je crois qu'il vaut mieux commencer par ce que j'ai suggéré.
Je pense que ma réponse peut vous décevoir mais je devais bien tenir mon engagement de vous en fournir une.
Pour ses manques en tout genre ainsi que mes critiques, soit l'absence de matière et d'adhésion, je ne peux que vous demander pardon.
Rédigé par : Noblejoué | 13 juillet 2018 à 05:13
@ Robert Marchenoir
Sauf que je n'ai jamais mis en cause la validité des tests QI, ce que j'ai voulu dire c'est qu'il est dangereux de les considérer comme des preuves définitives pour définir une hiérarchie des races, tel que vous vous essayez à le faire.
En dehors de domaines TRÈS précis, comme l'armée, la conquête spatiale et peut-être quelques autres où de mauvaises décisions peuvent produire des catastrophes immédiates, ces tests QI sont pernicieux. Vous voulez attaquer l'immigration de masse, allez-y mais attaquez plutôt la culture, le concept qui synthétise l'ensemble des valeurs (ou leur absence) d'une communauté. On ne choisit pas sa race mais sa culture, si.
Affirmer aujourd’hui, au 21e siècle, que les noirs ont une intelligence inférieure aux autres races, aura des conséquences plus que néfastes, dues au fait que la plupart des gens croient encore à l'équivalence entre capacités cognitives et utilité publique. Un excellent chirurgien n'a pas besoin d'avoir une intelligence élevée, un artiste non plus, dans le sens de l'intelligence telle qu'elle est mesurée par ces tests.
Pour finir, je ne sais pas ce que certains ici ont mangé, sûrement du lion, car je constate que les attaques personnelles se multiplient comme des coccinelles. Moi, cela fait deux ans que je lis vos élucubrations fantaisistes et obsessionnelles sur la Russie, et pourtant je laisse passer, car un, ce n'est jamais le sujet du commentaire, et deux, toutes ces invectives hors sujet où deux nerveux avec beaucoup de temps à tuer se chamaillent pour savoir qui a la plus grosse, constituent une quantité de travail inutile pour la modératrice.
Rédigé par : Valery | 13 juillet 2018 à 01:29
@ Robert Marchenoir
By Jove !!
J'ai mis au point une sorte de méthode, un système, un code Enigma, qui me permet de lire votre prose (un mot toutes les 52 lignes...). Je pense qu'elle me fera profit, je l'utiliserai pour vous et quelques autres cas prolixes, je présume que mon QI me permet toutes ces fantaisies, qui font que je me tamponne le coquillard des statistiques qui pourtant sont mon point fort, et selon vous, sont la condition sine qua non.
Un autre avait dit qu'il fallait être géomètre!
Et un autre : Ci n'entrez pas hypocrites, bigots, vieux matagots... et 52 lignes plus loin... et Marchenoir !
Rédigé par : duvent | 12 juillet 2018 à 23:46
@ Zonzon
"Quant aux meilleurs westerns ils sont spaghetti ! Al dente !"
Ça alors ! On ne va encore pas pouvoir se mettre d'accord aujourd'hui, désolée.
Mes trois westerns préférés sont "My darling Clementine" (La poursuite infernale), loin devant ; puis à égalité : "l'Homme qui tua Liberty Valance" et "3 h 10 pour Yuma", tous les trois en noir et blanc.
Je maintiens qu'ils sont imbattables. Je répète : imbattables.
Une petite pensée quand même pour les 7 Mercenaires.
Rédigé par : Lucile | 12 juillet 2018 à 23:10
Oh oui Giuseppe ! Pour les films de Leone on parle d’opéras ! Ces ritals, c’est quelque chose !
Rédigé par : Zonzon | 12 juillet 2018 à 22:25
@ Ange LERUAS | 12 juillet 2018 à 19:25
"Mais hélas ceci n'est pas conforme à notre dicton ''pourquoi faire simple quand on peut faire compliqué.''
J'ai une envie folle de sombrer, à vous lire, dans un sommeil profond et lourd...
Et le comble c'est que je crois que vous comprenez votre dernière phrase et j'ai envie de dire, oui en effet pourquoi ? Et vous pourquoi ??
Il y a Noblejoué, qui m'a quasiment mise en lévitation avec des supputations et des poses que même les extraterrestres n'oseraient pas, enfin, d'après moi et d'après les extraterrestres qu'il m'a été donné de rencontrer...
Faites donc une synthèse puis une synthèse de la synthèse. Seigneur ! Que de vertus vous nous faites haïr !
Rédigé par : duvent | 12 juillet 2018 à 22:15
@ Zonzon 12 juillet 2018 15:13
@ Savonarole 12 juillet 2018 19:49
"Quant aux meilleurs westerns ils sont spaghetti ! Al dente !" (Zonzon)
Pour regarder "Il était une fois dans l'Ouest" aujourd'hui, il faut s'accrocher ! Pas une révolution, mais comme dit Savonarole un changement d'époque.
Par contre la centaine de westerns exceptionnels tournés par les "grands" metteur en scène se revoient soixante-dix ans après avec le même plaisir.
"Il y a aussi des poissons volants mais qui ne constituent pas la majorité du genre."
Cordialement.
Rédigé par : boureau | 12 juillet 2018 à 22:13