Le 4 avril 2017, Sarah Halimi a été sauvagement agressée par un de ses voisins, Kobili Traoré, dans son appartement parisien du 11e arrondissement. Sa mort, suite à sa défenestration, a suscité une émotion intense qui s'est amplifiée, du côté des proches de la victime et de leurs soutiens, à cause du fait que sur le plan judiciaire, pour cet homicide volontaire, la circonstance aggravante d'antisémitisme semble n'avoir pas été retenue en l'état par le magistrat instructeur alors que le Parquet l'avait finalement requise.
Le débat, après la mise en examen de Kobili Traoré, s'est déplacé pour se focaliser sur la responsabilité pénale ou non de celui-ci.
Il n'a rien de médiocre et n'est pas honteux. Il est au coeur de l'état de droit qui impose que ne soit jugée qu'une personnalité en pleine possession de ses moyens, ou au moins partiellement, lors de la commission de son crime. Il arrive que ce questionnement ne puisse être tranché sans que plusieurs expertises parfois contradictoires aient abouti, avec une désignation élargie, à des conclusions retenues par le magistrat instructeur.
Celle-ci, Anne Ihuellou, est mise en cause depuis le début. Certains paraissent lui faire grief de n'avoir pas eu, dans la conduite de cette affaire, une démarche univoque, le comportement en tout cas attendu par les parties civiles.
Elle a d'abord commis, pour l'expertise psychiatrique obligatoire en matière criminelle - il convient de noter qu'après son interpellation Kobili Traoré a été un temps interné d'office - un expert respecté et incontesté, Daniel Zagury.
Ses conclusions ont retenu l'altération de la responsabilité pénale à la suite d'une "bouffée délirante aiguë" en même temps qu'elles proposaient une alternative pour le mobile antisémite. Son analyse subtile, intelligente frôlait le constat de l'irresponsabilité mais sans y adhérer totalement. Kobili Traoré pouvait donc comparaître devant la cour d'assises. Mon billet du 17 septembre 2017 : Enfin Daniel Zagury vint !
La juge d'instruction - c'est ce qui lui a été reproché par les conseils des parties civiles, violemment par l'un et plus courtoisement par l'autre Me Gilles-William Goldnadel - a décidé, ensuite, de nommer un collège de trois experts qui a conclu que le mis en examen était "inaccessible à une sanction pénale", ce qui exclurait donc tout procès (Le Parisien).
Que les parties civiles - notamment les enfants de Sarah Halimi - se sentent dépossédées d'une forme de justice qu'elles attendaient et espéraient est compréhensible. En revanche, si je peux aller jusqu'à admettre l'indignation du profane, je suis davantage gêné par la réaction des conseils, notamment de l'avocat de qualité qu'est Me Goldnadel.
Celui-ci a déclaré "qu'il a souvent vu des instructions à charge... celle-ci est complètement à décharge..." en s'étonnant que "pour la première fois une juge d'instruction réclame une contre-expertise d'une expertise qu'elle avait elle-même demandée...".
Il est clair que cette pratique, de la part d'un magistrat instructeur, est inusitée, voire rarissime. Il est certain qu'elle révèle une perception de l'affaire et précisément de la personnalité de Kobili Traoré laissant présumer une conviction penchant vers l'irresponsabilité. Cette dernière a d'ailleurs été validée par trois experts sans que quiconque ait douté de leur indépendance ni évoqué la moindre pression.
Il n'y a rien d'extraordinaire dans le fait que, face à un crime atroce accompli par un être hors de lui, on oscille entre une responsabilité résiduelle ou une irresponsabilité totale. Le magistrat instructeur, lors des interrogatoires du mis en examen, a pu lui-même se forger une opinion l'inclinant plutôt vers la thèse de l'irresponsabilité. Ce qui compte est sa consécration par le collège nommé qui, libre, avait toute latitude pourtant pour demeurer dans le sillon exclusif du docteur Zagury. S'il a adopté un autre chemin pour aboutir à des conclusions qui ne sont pas séparées par un gouffre de celles du docteur Zagury, cela tient à l'indétermination qui préside au processus criminel et au caractère équivoque des attitudes même les pires.
Mon désaccord porte surtout sur le fait que l'irresponsabilité est perçue comme "une décharge" alors qu'elle n'est qu'une facette, mais capitale, d'un état de droit digne de ce nom. Rien n'est enlevé aux parties civiles, tout est donné à la Justice. On a si souvent blâmé les juges d'instruction pour n'avoir su agir que sur un mode unilatéral. Même s'il s'agit là d'une démarche qui regarde la personnalité, je ne crois pas qu'il soit honnête de faire passer la déception des parties civiles avant la vérité des ressorts criminels. Sauf à considérer que l'état de droit a pour vocation d'être fluctuant et à la disposition des parties. Valable quand il sert, répréhensible s'il contredit.
Kobili Traoré déclaré irresponsable n'est pas soustrait à notre monde. L'horreur du crime n'en est pas atténuée. Ni la douleur des proches minimisée. Au risque de scandaliser, je me demande si nous ne devrions pas être sombrement, tragiquement rassurés quand le paroxysme de l'ignoble relève de l'irresponsabilité. L'humain en deçà est sauf en quelque sorte.
L'état de droit nous enjoint d'accepter pour Kobili Traoré le droit d'être irresponsable.
Je désapprouve cette décision qui entraîne l'éventualité d'un non lieu. Pourtant, une femme a été battue à mort au motif qu'elle était juive. De plus, elle avait porté plainte plusieurs fois contre son agresseur.
Rédigé par : vamonos | 31 juillet 2018 à 23:58
@ Achille | 25 juillet 2018 à 07:17
Mais il n’en reste pas moins qu’il y a bien eu un crime, article 224-1 du Code pénal !
Ainsi continuez à rire de vous voir si belle dans ce miroir !
Rédigé par : Elusen | 25 juillet 2018 à 22:08
@ Pierre-Antoine | 24 juillet 2018 à 16:52
"Désolé messieurs mais vous n'avez que du vide pour alimenter et contrôler la tempête !
Tempête qui ne fera pas couler le navire France à elle seule. Il est déjà près de couler sous les voies d'eau de vos gouvernances passées."
Désolé de vous décevoir mais la dernière apparition de votre Guide filmé par un amateur dans la cour d'un immeuble entouré de son staff fait penser plutôt au dernier carré de fidèles dans un bunker.
La France souhaite surtout qu'il embarque dans un canot de sauvetage et que les vents le poussent, au hasard, vers le Maroc.
Rédigé par : hameau dans les nuages | 25 juillet 2018 à 08:55
@ Elusen | 24 juillet 2018 à 16:10
« Les gens comme vous veulent toujours mettre de l’émotion, de l’opinion, du mensonge, jamais d’objectivité, de neutralité, de raison, rien que leurs pulsions. »
Bref tout le contraire de vous, c’est ça ?
Même si ne vous ne vous en rendez pas compte, il vous arrive parfois d’être très drôle !
Rédigé par : Achille | 25 juillet 2018 à 07:17
@ Pierre-Antoine | 24 juillet 2018 à 16:52
« …au lieu de s'emparer de la grosse erreur de l'Élysée se réfugient dans les vieux réflexes des partis politiques… »
Cela veut dire quoi ?!
A priori, rien !
Rédigé par : Elusen | 25 juillet 2018 à 04:28
L'affaire Benalla se dégonflera non à cause de la gravité des faits reprochés au personnage central (mais pas principal) mais de la vacuité des opposants au Président. Leur comportement et leur argumentation ressemblent à une meute qui calme sa faim sur un os qu'on leur a lancé.
Macron et son équipe sont dans la tourmente par leur manque d'expérience en matière d'administration et de gestion des affaires de l'Etat, ils sont en train d'en acquérir.
Mais leurs adversaires laminés par la machine "En Marche", au lieu de s'emparer de la grosse erreur de l'Elysée se réfugient dans les vieux réflexes des partis politiques, animés de la rancoeur des perdants et des ambitions personnelles d'hommes politiques en recherche du statut d'homme d'État.
Désolé messieurs mais vous n'avez que du vide pour alimenter et contrôler la tempête !
Tempête qui ne fera pas couler le navire France à elle seule. Il est déjà près de couler sous les voies d'eau de vos gouvernances passées.
Rédigé par : Pierre-Antoine | 24 juillet 2018 à 16:52
@ Achille | 24 juillet 2018 à 07:58
« […] d’agitateurs professionnels. »
Quel est le rapport avec les deux personnes concernées par la vidéo ?
Genre parce qu’il y a des casseurs lors d’une manifestation, cela autoriserait la police à venir avec des mitrailleuses militaires et à flinguer des personnes sortant de la messe ou du théâtre ?!
Par ailleurs la personne tabassée au sol par Monsieur Benalla n’a même pas été arrêtée par la police, puisque sur la vidéo, une fois que M. Benalla s’enfuit, se voyant filmé, la personne tabassée se relève et s’en va.
M. Benalla arrête deux personnes alors qu’il n’est pas policier et n’avait aucune autorisation, confirmé par le Préfet de police de Paris lors de son audition par la commission d’enquête de l’Assemblée nationale, ainsi l’article 224-1 du Code pénal s’applique.
Les gens comme vous veulent toujours mettre de l’émotion, de l’opinion, du mensonge, jamais d’objectivité, de neutralité, de raison, rien que leurs pulsions.
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@ P.A. | 24 juillet 2018 à 03:02
« Visiblement l’affaire Kobili n’intéresse personne puisqu’il n’y a que des commentaires sur Benalla. »
Faux, il y a plusieurs pages de commentaires, actuellement trois.
C’est Michelle D-LEROY le 20 juillet 2018 à 09:50, sur la deuxième page, qui trolle le sujet et le fait dériver sur M. Benalla.
Rédigé par : Elusen | 24 juillet 2018 à 16:10
@ Achille |23 juillet 2018 à 22:33
"On y voit très distinctement les deux « angelots » balançant des bouteilles de verre sur les forces de l’ordre"
Non pas tout à fait. Les CRS chargeant des manifestants se sont approchés dangereusement (sic) de la table face aux deux personnes en question, assises (qui viennent de se constituer parties civiles, sur de bons conseils ;)). LUI a pris la bouteille d'eau posée sur sa table et il l'a lancée sur les CRS qui chargeaient. ELLE, a pris les deux verres posés sur la table et a fait de même. C'est alors que M. Craze Vincent est allé chercher l'homme en le traînant sur la place, et Benalla la femme en la tenant par le cou puis en appliquant la méthode dite du coupe-jarret, pour la faire tomber à genoux (mais où est donc passée Mme Schiappa et ses tweets vengeurs !).
C'est la raison pour laquelle la police, celle chargée des interpellations éventuelles, n'a pas cru bon d'appréhender ces deux personnes puisque visiblement elles ne participaient pas à la manifestation qui se déroulait.
Rédigé par : breizmabro | 24 juillet 2018 à 10:17
@ Elusen | 24 juillet 2018 à 05:16
« Je vous ai indiqué qu’il y avait des délits et potentiellement des crimes, aucune affirmation pour crime, mais potentiellement.
Les crimes étant l’enlèvement et la séquestration, le fait de déplacer de force, par contrainte physique une personne, c’est un enlèvement, le Code pénal place cela dans le crime.
Le fait d’empêcher une personne de circuler en la gardant de force, c’est une séquestration, le Code pénal place cela dans le crime. »
Finalement on se demande bien pourquoi envoyer des forces de l’ordre dans les manifestations composées, comme dans le cas le cas du 1er mai, d’agitateurs professionnels. Elles se prennent régulièrement des projectiles et cocktails Molotov sur la tête.
Ainsi pas d’enlèvement et de séquestration abusive, pas de déplacement de force et donc d’enlèvement. Il suffit d’attendre que la horde de casseurs soit passée et ensuite faire un état des lieux de dégâts. Et bien sûr qui paie les dégâts ? Ben le contribuable bien sûr.
Je suppose que c’est une proposition de LFI. Ils en ont plein des comme celle-là qui nous viennent tout droit du Venezuela. un modèle de démocratie selon J-L Mélenchon.
Rédigé par : Achille | 24 juillet 2018 à 07:58
@ Achille | 22 juillet 2018 à 13:26
Parce que personne ne connaît le nom d’un criminel ou d’un délinquant, l’affaire devrait en rester là ?!
S’il faut plus de dix ans pour trouver un tueur en série, mettre un nom sur lui, tel que Francis Heaulme, il faut laisser tomber l’affaire ?!
Je vous ai indiqué qu’il y avait des délits et potentiellement des crimes, aucune affirmation pour crime, mais potentiellement.
Les crimes étant l’enlèvement et la séquestration, le fait de déplacer de force, par contrainte physique une personne, c’est un enlèvement, le Code pénal place cela dans le crime.
Le fait d’empêcher une personne de circuler en la gardant de force, c’est une séquestration, le Code pénal place cela dans le crime.
Article 224-1 :
Est qualifiée de crime toute action qui entraîne une condamnation de 10 ans et plus article 131-1 du Code pénal.
Code de procédure pénale
Article 7
Article 8 :
Donc votre excuse de deux mois...
Quant à la loi française, elle n’interdit pas à une personne de nationalité grecque de manifester en France, d’autant plus si elle a la citoyenneté européenne, Traité de Maastricht en 1992 ; votre Grec a même le droit de vote en France, comme quoi votre ignorance n'a d'égale que vous-même.
La personne est bien tabassée par l’individu en question et non bousculée, mettre des coups de poing dans la figure d’une personne à terre, cela s’appelle tabasser.
Vous semblez avoir de très lourds problèmes de vocabulaire et de concept.
==========
@ Claude Luçon | 22 juillet 2018 à 13:15
« […] mais aussi en plein coeur de la vraie vie […] »
Parce qu’il y aurait une fausse vie ?!
Vraie et vie, il n’y a pas comme un problème pour vous.
Les magistrats appliquent la loi, du fait de la séparation des pouvoirs, ce ne sont pas eux qui font la loi, mais les députés, donc ils remettent en liberté parce que la loi votée par les députés leur ordonne de le faire.
Problème pour vous, il n’y a pas qu’un seul syndicat de magistrat :
Unsa-justice ; Solidaire Justice ; CFTC Justice ; Syndicat National Horizon Justice ; Union Syndicale des Magistrats (premier syndicat de magistrats), etc.
Pour le reste du blabla raciste ; comme à l’ordinaire, vous ne prouvez rien.
Toutefois je note que vous vivez de la générosité publique Monsieur le retraité et pourtant vous n’êtes pas basané et vous êtes, comme tout retraité, inutile, comme ceux que vous avez dénoncés.
Sans compter que vous vous plaignez à côté de votre voisin au SMIC Monsieur le privilégié.
Vous disiez quoi déjà : vraie vie !
Rédigé par : Elusen | 24 juillet 2018 à 05:16
Visiblement l’affaire Kobili n’intéresse personne puisqu’il n’y a que des commentaires sur Benalla.
Rédigé par : P.A. | 24 juillet 2018 à 03:02
@ breizmabro | 23 juillet 2018 à 11:06
« Heureusement la police, la vraie, a pris le soin de relever leurs identités respectives de sorte qu'ils ont été retrouvés et qu'ils viendront s'expliquer sur ce qui s'est passé ce jour-là pour eux, la manif du 1er Mai ayant été par ailleurs filmée comme toutes les manifs. »
Exact ! D’ailleurs à ce sujet j’ai pu voir au JT de 13H de France 2 la vidéo complète des événements qui ont conduit à leur interpellation.
On y voit très distinctement les deux « angelots » balançant des bouteilles de verre sur les forces de l’ordre.
Pas sûr que cela servira à leur défense…
Rédigé par : Achille | 23 juillet 2018 à 22:33
A propos d'"experts" et de la prétendue abolition du discernement de Traoré - il n'en était jamais sérieusement question lors de ses crimes précédents.
Je voudrais vous rappeler l'affaire Sébastien Sellam - http://www.debriefing.org/29897.html.
Vous vous gardez de mentionner l'inaction répréhensible des policiers armés qui se gardaient bien de faire quoi que ce soit pour sauver Sarah Halimi.
La justice sélective de la République française d'aujourd'hui et ses apologistes...
Rédigé par : Paul Leslie | 23 juillet 2018 à 18:57
@ Giuseppe 23 juillet 2018 à 12:43
Benalla, 130 kg à la pesée, ne sert à rien SAUF s'il a le droit de porter une arme évidemment. Auquel cas... :(
Ayant écouté le Préfet de Police (clair, synthétique, précis, le contraire de Collomb) qui a dit en parlant des deux personnes violentées sur la place de Contrescarpe "Il y a eu 119 gardés à vue. Pas beaucoup de chose ont été reprochées à ces personnes".
Affaire à suivre...
Rédigé par : breizmabro | 23 juillet 2018 à 17:42
@ Wil | 20 juillet 2018 à 22:57
J'avais dit que vous étiez un premier fusil tireur d'élite, pas parce que vous atteignez la cible une fois, c'est le groupement serré de vos tirs qui en est la caractéristique.
Rédigé par : Giuseppe | 23 juillet 2018 à 15:34
@ breizmabro | 22 juillet 2018 à 15:15
@ Darkvador pleurnicheur du 21 juillet 2018 à 20:37
Je pense comme breizmabro, il ne croulera certainement pas sous les offres d'emploi, maîtriser avec difficulté et pas seul, serait risible si ce n'était aussi pathétique, une gamine et un gamin… C'est pas les athlétiques gardiens de Fillon que l'on a vus à l'œuvre.
Ce Benalla trop bien nourri pédalant comme un crapaud au côté de Brigitte, bien trop gros et gras - je l'ai déjà écrit - pour en faire un coursier (champion de vélo), encore moins pour un poursuiteur de voleur de poules, je lui conseillerais quelques marches commando comme je l'ai vécu dans ma jeunesse, pour moi je n'en ferais même pas un gardien de mes escargots qui viennent enquiquiner mes plantations.
Rédigé par : Giuseppe | 23 juillet 2018 à 12:43
@ Achille 23 juillet 2018 à 09:53
Admettons, mais alors pourquoi ces deux manifestants (?) n'ont-ils pas été mis en garde à vue aux fins d'être entendu sur leur comportement ayant occasionné une telle violence de la part de deux personnes agissant sans pouvoir de police lors d'une manifestation autorisée puisque c'est se qui se pratique habituellement dans de telles circonstances ?
Heureusement la police, la vraie, a pris le soin de relever leurs identités respectives de sorte qu'ils ont été retrouvés et qu'ils viendront s'expliquer sur ce qui s'est passé ce jour-là pour eux, la manif du 1er Mai ayant été par ailleurs filmée comme toutes les manifs.
Rédigé par : breizmabro | 23 juillet 2018 à 11:06
@ breizmabro | 22 juillet 2018 à 14:43
« Si vous ne pouvez plus parler, librement, à un de vos contradicteurs, c'est que vous faites partie d'une secte, ce que visiblement ni Mélenchon ni Jacob ne revendique. Et je m'en réjouis. »
Ne vous réjouissez pas trop. LFI présente tous les symptômes d’une secte et LR version Wauquiez-Ciotti-Jacob (la triplette infernale) est en train de suivre le même chemin.
Rédigé par : Achille | 23 juillet 2018 à 10:33
@ breizmabro | 23 juillet 2018 à 09:15
« Porter plainte contre la police intervenant lors d'une manif ? :D »
Mais cela se fait de plus en plus. Les agitateurs, même les plus excités, trouvent toujours un avocat (et même plusieurs) pour prendre leur défense, sans parler d’une certaine presse toujours friande de ce genre de petites échauffourées qui leur permettent de vendre leur torchon.
De nos jours les méchants sont devenus les gentils et vice versa. Comme disait le regretté Reiser « On vit une époque formidable ! ». Et encore il n’a pas connu la nôtre !
Rédigé par : Achille | 23 juillet 2018 à 09:53
@ Achille | 22 juillet 2018 à 13:26
"D’ailleurs aucune des deux « victimes « n’a songé à porter plainte. On se demande bien pourquoi…"
Porter plainte contre la police intervenant lors d'une manif ? :D
Moi je me demande bien pourquoi ces supposés manifestants n'ont pas été interpellés et mis en garde à vue pour leurs prétendus méfaits, seul un contrôle d'identité leur ayant été "infligé".
Il est vrai qu'après ce qu'ils venaient de subir il valait mieux faire le dos rond...
Rédigé par : breizmabro | 23 juillet 2018 à 09:15
@ B. Dutoit 23 juillet 2018 à 03:21
Bien vu, tout simplement !
Rédigé par : Jabiru | 23 juillet 2018 à 08:58
Tout simplement.
La façon dont les petits opposants se positionnent, dans une vacuité politique qui les étouffe, est extravagante,
1. Pour Mélenchon, qui ne digère pas plus son échec de 2017 que les autres, il s'agit de faire une affaire personnelle anti-Macron pour tenter de se hausser à sa hauteur présidentielle,
2. Pour les autres façon Wauquiez, Retailleau et Jacob, c'est une façon de faire de l'obstruction aux débats sur une réforme constitutionnelle comme sous Hollande, après avoir exploité en début de quinquennat, la réforme de la loi sur le mariage. Il s'agissait déjà de faire oublier les échecs électoraux de 2012 et le guignolage de l'élection Copé/Fillon à la tête de l'UMP.
3. Pour MLP, il s'agit d'éructer sa hargne et sa rogne contre ses affaires judiciaires, ses mises en examen, et ses convocations à venir en cherchant à les relativiser en montant ces comportements douteux en épingle.
Rédigé par : B. Dutoit | 23 juillet 2018 à 03:21
@ Catherine JACOB | 21 juillet 2018 à 15:14
"Vous voulez dire que sous les quatorze années mitterrandiennes, une association incontrôlable de barbouzards mâtinés de petits truands, aux activités concurrentes pour partie de la cellule antiterroriste de l'Élysée dirigée par Christian Prouteau et qui pour sa part fut dissoute en 1988, a pu continuer à prospérer (..) pas « Dieu » lui-même ne s’en inquiète…"
Les compagnonnages et autres bienveillances de feu « Dieu » dépassaient souvent l’entendement, du moins pour ceux qui n’étaient pas de ses intimes. A titre d’exemples et non limitatifs :
• Grande complaisance à l’égard des barbouzes des réseaux de la « Françafrique » et leur mentor Foccart au point que le patron de la DGSE entre 81-83 en fut fort choquée.
• Nomination officieuse mais bien réelle, de fin 80 au milieu des années 90, comme garde du corps d’Anne Pingeot et Mazarine du patron du service d’ordre du FN.
• Fidélité sans faille et souvent aide à tous ses ex-compères de la « cagoule » (période 1934 - 38), et de Vichy (période 41-43) : Bousquet est le plus connu, mais n’est pas le seul. Entre autre un certain commissaire chef de cabinet de ce dernier, condamné à la Libération et radié définitivement de la police, et qui fut réintégré rétroactivement dans celle-ci par « Dieu » en 1982.
…Je crois me souvenir que Paul Barril, l’adjoint de Prouteau (…). Au fait qu’est-il devenu depuis celui-là ?….
Encore un des protégés sulfureux de feu « Dieu », mais maintenant qui n’est a priori plus dangereux : atteint d’un cancer de la thyroïde et d‘un début de maladie de Parkinson. Quand au fidèle Prouteau il fut promu préfet hors cadre en 1985 par « Dieu », et sera maintenu dans cette fonction jusqu’à sa retraite en 2009 : la République n’est pas ingrate avec ses serviteurs zélés...
Rédigé par : Trekker | 23 juillet 2018 à 00:33
@ Kamille 21 juillet 2018 à 20:45
Il a quel âge papy pour nous parler des dames au chapeau vert ? :D
Heureusement qu'il nous explique ce vaillant vieillard que ce qui s'est passé place de la Contrescarpe n'était en réalité, pour les deux molestés, qu'une espèce de jeu de société façon funboard, qui ne méritait pas un levage de sourcils.
Naturellement ces deux mauvais perdants au jeu du funboard contrescarpien, expliqueront à la vraie police que le monsieur qui a évacué de la place la dame en la serrant par le cou puis l'a, par inadvertance, fait tomber sur le trottoir, et le monsieur qui s'est pris un gros coup de poing sur la tête pour être mis à terre après l'avoir fait danser, n'appliquait qu'une règle de jeu un peu potache lors d'un passe-temps de fin de semaine.
Il va falloir muter d'urgence Benalla à Gouyette pour animer les après-midi fun :D
Rédigé par : breizmabro | 22 juillet 2018 à 22:41
Quel gâchis !
J'ai rarement lu un débat aussi inutile qu'irrationnel. On s'y invective à qui mieux mieux ! On assène des vérités de comptoir. Et tout le monde, ou presque, est tombé dans le panneau.
Malgré l'effort de l'AFP pour présenter une succession d'événements en suivant une chronologie aussi précise que possible, nous n'en savons pas davantage en dehors du matraquage politico-médiatique.
Se référer aux médias radio-télévision qui tournent en boucle, et où les journalistes n'ont pas de soucis sérieux d'analyse ou d'éthique, et sont grands utilisateurs du conditionnel, et gober sans honte bue tout ce qu'on entend, c'est vraiment regarder par le petit bout de la lorgnette.
À force de délayer des bribes de fait et de les assembler dans un désordre certain, on transforme un fait plutôt insignifiant en "Watergate" (dixit M. J-L Mélenchon, grand fabricant de propos calomnieux et diffamatoires).
Mais personne, ou presque, ne se pose de question.
Pourquoi donc le journal Le Monde a-t-il mis si longtemps à sortir cette affaire ?
Pourquoi cette vidéo accusatrice a-t-elle été "postée" et mise en boucle des milliers de fois sur les réseaux sociaux avant que l'affaire soit vraiment publique ?
Comment se fait-il que Mediapart, tout d'abord aphone se joigne tardivement au concert ?
Comment se fait-il que les leaders politiques des extrêmes et des marges racontent vraiment n'importent quoi et jouent les Inquisiteurs accusateurs ?
Et comment ne pas constater que plus ces partis sont minoritaires et plus ils sont prolixes et bruyants ?
Quel est l'événement politique d'importance qui devrait être débattu actuellement et qui a été interrompu par cet ahurissant vacarme ? Tout simplement la révision de la Constitution ?
Dans cette manœuvre à bandes multiples à qui profite le crime ?
À une opposition émiettée qui veut faire croire qu'elle est unie. Enrayer, voire arrêter la révision de la Constitution, quel bel et misérable enjeu !
N'est-il pas ?
Rédigé par : D. Ramirez | 22 juillet 2018 à 16:49
"un contrôleur général !"
"un commissaire et un commandant de police".
Un contrôleur est hors hiérarchie.
Le commissaire est membre du corps de commandement, le commandant est le grade le plus élevé dans la hiérarchie de terrain.
Pas des grouillots, pas des sous-fifres, pas des "Pinot simple flic", non, le gratin, la tête opérationnelle et de commandement de la police (qui n'a d'ailleurs toujours pas de directeur, mais bon...).
Pour que trois fonctionnaires de ce niveau se croient obligés de transmettre à Benalla les vidéos le mettant en vedette (!) certainement pour lui permettre de préparer sa défense, il fallait qu'ils aient vraiment la trouille.
Du moins la trouille de celui qui le coiffe (je n'ai pas dit qui le manipule).
Ou alors, pour ces trois fonctionnaires, l'ordre est-il venu de haut. De plus haut.
De très haut.
Toutefois le jeune commissaire a fait part de son intention de faire état de la place de Benalla dans l'appareil et des appuis dont il se targuait.
On devrait donc en savoir un peu plus.
Sauf si opportunément un grade de commissaire divisionnaire, comme ça, subitement*, on ne sait pas...
Mais les syndicats de policiers, dont on sait en quelle estime ils tiennent le petit et sa bande ont clairement dit "pas question de toucher aux lampistes".
On vous le dit, on va rire !
Demain matin nous rendons les derniers devoirs à un monsieur du village décédé, je ne serai donc pas devant la télé pour le "Collomb show".
Je le regrette.
J'espère que ce sera retransmis ailleurs plus tard, je m'en voudrais de rater ça !
* : Allo, c'est Collomb.
Bon, petit, si tu la fermes, tu es divisionnaire le mois prochain.
Si tu déballes, tu restes où tu es jusqu'à la retraite.
Ah oui, bien entendu tu vas finir ta carrière dans le "9-3".
Là-bas, Benalla a plein de copains, tu verras, ils te plairont.
Fiction ? Même pas.
Rédigé par : M. Clermont | 22 juillet 2018 à 16:44
L'Elysée a eu beau démentir, la réunion s'est bien tenue et les ministres de l'Intérieur et de la Justice sont bien rentrés par la petite porte arrière.
Et l'on peut s'interroger sur la teneur de cette réunion en considérant que Macron cherche à mettre en place une vérité officielle, après l'avalanche de mensonges que le pouvoir macronien a déversé sur les Français.
Les vraies questions perdurent, à savoir :
Que faisait ce conseiller très très proche de Macron à cette manifestation ?
Pourquoi donnait-il des ordres aux CRS ?
Etait-il chargé d'une mission visant à discréditer cette manifestation ?
Le pouvoir qui auparavant dans d'autres manifestations a laissé par ordre aux policiers, dégénérer celles-ci, joue t-il à l'allumeur de dérives ?
Y a t-il une milice chargée de défendre les intérêts politiques du pouvoir macronien ?
Qui a donné les ordres pour placer ainsi Benalla au-dessus des lois ?
Ce qui est certain, c'est que l'Elysée n'est pas clair du tout, et qu'il y a bien eu manipulation de l'information et tromperie des Français par un complot du silence.
C'est bien une affaire d'Etat, et la transparence du pouvoir macronien n'existe pas.
Macron et ses sbires donnent aux Français l'image d'un parti politique autoritaire, menteur, manipulateur.
La France est salie par ce pouvoir qui s'arroge le droit de passer par-dessus les lois.
La démocratie est bel et bien en danger quand un parti politique autorise des agissements qui bafouent les règles républicaines.
Ce pouvoir macronien fait honte aux Français.
Rédigé par : Adrien | 22 juillet 2018 à 16:39
@ Giuseppe | 21 juillet 2018 à 13:2
"C'est un malin qui a compris comment il pouvait s'introduire dans les partis et se rendre indispensable"
Non c'est un neuneu qui regardé le film "Bodyguard" en boucle et qui croyait que Manu était Whitney Houston ;)
Nobody's perfect ! :D
Rédigé par : breizmabro | 22 juillet 2018 à 15:31
@ Darkvador pleurnicheur du 21 juillet 2018 à 20:37
"Je vous parie que ce Benalla va crouler sous les demandes d'embauches : si vous étiez patron à la recherche d'un responsable de service de sécurité, vous ne l'embaucheriez pas, vous ?!"
Ben non. Ben Allah sortant de la caisse une jeune femme par le cou et la faisant tomber à genoux pour qu'elle avoue avoir volé deux steaks hachés pour ses enfants je crains qu'il n'ait pas le profil parfait. Ne vous en déplaise.
Rédigé par : breizmabro | 22 juillet 2018 à 15:15
Benalla me fait penser à celui qui avait réussi à vendre des avions renifleurs à Giscard.
C'est vieux comme le monde, des imposteurs qui savent se glisser au cœur de l'Etat il en existera toujours. Buisson et ses enregistrements etc.
Finalement à part ses débordements physiques, en l'occurrence compte tenu de la difficulté qu'il a eu à maîtriser le manifestant je ne lui aurais pas fait confiance pour un sou en tant que garde du corps et de sécurité.
Celui de Fillon pour envoyer le jeune à terre, preste comme l'éclair, et l'action effectuée en moins de temps qu'il ne faut pour le dire.
Benalla rebouteux des politiques, chauffeur, cireur de pompe discret, la bombe à chasser les moustiques à portée de main. Lui qui vendrait sans aucun doute des culottes sales, l'homme qui remplace le fil à couper le beurre, bref j'attends avec gourmandise la radiographie d'un imposteur des temps modernes.
Il est celui qui a compris mieux que quiconque comment cheminer au milieu d'un panier de crabes, il avait toujours la mayonnaise à portée de main c'est ce qui fait la différence avec le vin blanc sec au frigo qui va avec.
Chapeau l'artisse, aurait dit Coluche, il ne vaut pas le procès qu'on veut bien lui intenter, les imposteurs méritent le respect, ils sont les acteurs modernes d'une commedia dell'arte qui se joue sous nos yeux tous les jours.
Un peu gros et gras pour occuper un poste de défense rapprochée, quant à ses compétences il a dû les trouver dans un paquet de Bonux.
Tous les rois avaient leur bouffon préféré, cela les rassurait, alors si cela était thérapeutique les juges seront cléments sans aucun doute, ils connaissent bien l'histoire de France.
Rédigé par : Giuseppe | 22 juillet 2018 à 14:45
@ Achille 22 juillet 2018 à 10:20
Si vous ne pouvez plus parler, librement, à un de vos contradicteurs, c'est que vous faites partie d'une secte, ce que visiblement ni Mélenchon ni Jacob ne revendique. Et je m'en réjouis.
Rédigé par : breizmabro | 22 juillet 2018 à 14:43
@ Jabiru
Et encore...
Mitterrand mentant les yeux dans les yeux face à un Chirac qui n'a jamais fait le poids, la tuerie d'Auriol, le juge Michel, le juge Boulouque.
On va bientôt entendre que Benalla s'est suicidé avec son arme de service, sachant qu'il a été licencié et donc aucun service à honorer et que tout port d'arme lui a été refusé.
Et quand on apprendra que ce même Benalla qui a ordonné au chauffeur de bus, sous contrainte et menace élyséenne, de rouler à fond sur les Champs-Elysées, il en sera fini de la sympathie macronienne. Il ne fallait pas que le buffet soit gâché.
Les cocus de Macron dont je commence à faire partie tant je croyais à sa volonté de faire propre n'aiment pas cela, indépendamment du fait que si des militants de LFI se sont fait tabasser, ils l'ont sans doute quelque part mérité et que j'aurais été un des premiers à soutenir le policier mis en cause. Seulement voilà, en fait de policier...
Rédigé par : stephane | 22 juillet 2018 à 13:56
@ Elusen | 22 juillet 2018 à 11:51
« Pour vous un délit, un crime seraient des trucs inappropriés, genre Guy Georges a fait des choses inappropriées. »
Crime dites-vous ? Rien que ça ?
Comparer le garde du corps de EM dont personne ne connaissait le nom voici entre trois jours alors que les faits remontent à deux mois et demi c’est pousser un peu loin le bouchon.
On ne vous a jamais dit que ce qui est excessif est insignifiant ?
Rappelons que dans cette affaire il n’y a pas eu de blessés (même pas de matraque ayant glissé malencontreusement)...
Une femme a été évacuée fermement mais sans violence et un type, de nationalité grecque, donc même pas un citoyen français et qui donc n’avait donc rien à faire dans cette manifestation, s’est fait un peu "bousculer". Séance que l'on voit régulièrement dans les manifestions un peu "chaudes".
D’ailleurs aucune des deux « victimes « n’a songé à porter plainte. On se demande bien pourquoi…
Rédigé par : Achille | 22 juillet 2018 à 13:26
@ Ellen | 22 juillet 2018 à 09:40
Je sais trop bien ce que la presse étrangère pense de la France, depuis longtemps. Ils ont leur raison, la France les énerve, rien de nouveau.
Benalla est juste une autre façon de nous redimensionner, surtout que Macron est nettement plus populaire à l'étranger que Trump et Theresa May.
Ayant vécu en GB et aux USA je n'hésitais pas à mettre mon grain de sel de temps à autre tout comme ici, mon favori était Bill O'Reilly de Fox News il m'a même fait l'honneur de publier un de mes commentaires au cours d'un de ses talk show :)
@ Elusen | 22 juillet 2018 à 06:45
A côté de votre plaque, mais aussi en plein coeur de la vraie vie pendant près de neuf décades où j'ai appris qu'il y a des tas de plaques et pas toutes agréables.
Mes plaques à moi étaient tectoniques, je vis sur Terre pas en Théorie. Dans mon cas donc il est prudent de vivre à côté des plaques pas dessus, les Japonais s'en rendent compte fréquemment.
Alors de quelle plaque parlez-vous ?
(1) Constitutionnelle ?
J'ai vécu sous trois constitutions III, IV et V, un Etat Français et une colonisation teutone ! En attendant la VIe de Mélenchon.
On a le droit d'être confus sur ce qu'est réellement la Loi et le Droit !
(2) Légale ?
Sans retourner si loin je vois nos magistrats remettre à la rue les malfrats pris sur le fait que les policiers viennent d'arrêter.
Notre hôte a écrit ici, ou sur un de ses livres, ou les deux, qu'il n'avait pas rejoint le Syndicat des Magistrats parce que trop politisé, ce que l'affaire Fillon a démontré.
(3) Juste ?
Alors que des "célébrités" comme Cohn-Bendit, Harlem Désir, Jean-Vincent Placé vivent royalement aux frais de la République alors qu'ils ne servent strictement à rien aux citoyens de cette république.
(4) Sociale ?
Quand un pékin discret travaille au Smic alors que son voisin coloré se prélasse en ne faisant rien vivant des générosités de la République tout en se plaignant du racisme en France et en tabassant quelques policières.
(5) Légitime ?
Quand les gros bras de la CGT se permettent d'empoisonner l'existence de tous leur concitoyens en mettant le bazar à la SNCF pour le seul plaisir d'emm... les autres et de mettre en valeur leur moustachu mini-Staline, ou en attendant font faire du striptease au DRH d'Air France ou, toujours en attendant Benalla, prennent leur cadres supérieurs en otage et les privent de liberté.
(6) Educatif ?
Quand des gamins caillassent policiers et pompiers en guise de tir au pigeon et jouent au feu de camp comme des boyscouts en brûlant quelques automobiles ?
(7) Sportif ?
Quand casseurs et zadistes s'exercent au lancer de poids en utilisant les CRS comme cible ?
Etc.
La vie est un tout cher Elusen, quant à votre argument, il est fallacieux. Nous élisons le président de la République, pas par moi cette fois-ci mon candidat a été éliminé par des "magistrats" que nous ne pouvons pas élire !
Nous pouvons nous débarrasser légalement du Président pas des magistrats !
Il faut savoir sortir de sa profession, heureusement d'ailleurs car autrement je serai en train de vous arroser de pétrole brut au lieu de vous écrire :)
Se dire que même la Loi n'est pas parfaite.
Ce qui se passe réellement est que Macron a pulvérisé tous les partis politiques et ridiculisé leurs leaders, souvenez-vous de la confrontation Macron/MLP, a remis la presse à sa place en lui retirant le pouvoir que lui avait abandonné Hollande, a redimensionné les syndicats gentiment alors qu'il pourrait le faire à la Thatcher…
Tous les "urlatori" politiques, médiatiques et syndicalistes se moquent de Benalla et de ses coups de poing c'est la peau de Macron qu'ils veulent, Benalla n'est que l'arme dont ils se servent pour une tentative de coup d'Etat.
Mitterrand a fait vivre luxueusement sa deuxième famille aux frais de la République pendant 14 ans, aucun des ce genre de redresseurs de tort n'a protesté à l'époque. Pourtant il n'est pas inscrit dans la Constitution de la Ve République que notre président à le droit d'être polygame ?
Mélenchon l'a peut-être prévu pour la VIe ??
Macron est Président de notre République pas un pion qui surveille les méfaits d'un collégien.
Si vous aviez dirigé une entreprise vous sauriez qu'il appartient au contremaitre de punir le manoeuvre qui a pissé au mauvais endroit, le cablage électrique par exemple, sur un chantier, ou à la rigueur, à l'ingénieur qui dirige le chantier mais pas au DG qui a d'autres problèmes à résoudre qu'un simple jet d'urine !
(Le parallèle avec Macron/Benalla vous plaira j'espère).
Cette histoire Benalla est une histoire Banalle et c'est tout ce qu'elle mérite.
(Pascale ! j'ai mis deux "l" et un B majuscule sciemment vous voyez pourquoi :)
Macron bouleverse, enfin, le train-train politico-médiatique à l'occasion duquel les acteurs s'entre célébraient sous les yeux consternés des citoyens. C'est d'ailleurs à cause de cela qu'il commence à me plaire.
Il se fait des ennemis, normal, il a rendu impuissant tous les emm..bêteurs de la République.
Il était plus que temps !
Mais attention, même chez les crétins l'union fait la force !
Pendant que nos nouveaux vertueux l'occupent, et Collomb avec lui, avec ce fait divers, si les fous de Daesh, dont certains viennent de sortir de prison, décident de massacrer encore quelques citoyens on lui reprochera de ne pas assurer la sécurité des Français, on oubliera Benalla, on le regrettera même.
Comment vous, Exilé, qui me paraissiez avoir les pieds solidement plantés sur terre, avec un excellent, un tantinet incisif, sens de l'ironie et du réel, pouvez vous me balancer un argument pareil ?
Là vous sombrez dans l'hypocrisie !
Redescendez du nuage légiférant où vous vous êtes évaporé.
Laissez les nuages à un hameau !
Rédigé par : Claude Luçon | 22 juillet 2018 à 13:15
@ Pierre Alain demuet 22 juillet 2018 à 12:23
"De même que, pour LFI, les frais de campagne de Mélenchon étaient clean (c'est pour ça que des sommes ont été retoquées car ayant servi à payer grassement des collaborateurs proches) et l'histoire des collaborateurs FN payés avec l'argent public (l'Europe, c'est de l'argent public, n'en déplaise à certains)"
En même temps comme dit le petit prince : "Selon un document publié vendredi par "France Info", les candidats avaient droit à des remises "comprises entre 15 et 20 %".
Or, Emmanuel Macron a bénéficié de ristournes bien plus importantes au cours de la campagne présidentielle. Des rabais jusqu’à 75 % ou 30% (Le Monde du 8.06.2018).
De même que nous n'avons plus aucune information sur l'enquête pour favoritisme visant une soirée organisée à Las Vegas en 2016 par Muriel Pénicaud lorsqu’elle dirigeait Business France, un organisme public voué à la promotion de l’image économique de la France, placé sous la tutelle de Bercy (Le Monde).
Rédigé par : breizmabro | 22 juillet 2018 à 13:07
Benalla bénéficiait de prérogatives et d'avantages singuliers pour un chargé de mission contractuel de 26 ans quand bien même il fut élyséen:
- salaire extravagant (10 000€/mois)
- logement Quai Branly comme Mazarine !!
- voiture avec chauffeur
- accès à l'hémicycle de l'AN
- donneur d'ordre aux fonctionnaires de police
- tabasseur de manifestants
Devant ses extravagances et ses divagations illégales, il fallait que l'autorité politique intime à l'autorité administrative (le SG de l'Elysée) le renvoi immédiat d'un individu qui outrepassait (à moins que?) ses missions de garde du corps.
Dès lors l'impression est que la République "exemplaire" voulue par Macron laisse, dans le cas d'espèce, place à une République faisant fi des règles de droit, ce qui est doublement scandaleux. D'abord parce que Macron fait la leçon à ceux qui votent "mal" (les lépreux) et aux assistés et ensuite parce que le chef de l'Etat doit montrer l'exemple par une conduite exemplaire.
"Jupiter" a su virer le général de Villiers en 24 heures et l'ambassadeur de France en Hongrie en 48h.....
S'il ne l'a pas fait pour Benalla, serait-ce que celui-ci saurait des choses qu'il ne devrait pas savoir et que son silence ne serait pas acquis ?
A mon humble avis, plus rien ne sera comme avant puisque la marque de fabrique de LREM et de Macron c'était de tourner la page de la vieille politique, vous savez celle qui avantageait les forts et accablait les faibles!
On sait maintenant à qui on a affaire !
Rédigé par : caroff | 22 juillet 2018 à 13:05
Un peu de sérieux...
Si ce président ne gouvernait pas... ferait-il l'objet de critiques aussi vives depuis des mois ?
Quant à voir Jacob aussi véhément, c'est risible, lui qui disait pour l'affaire Fillon : "C’est un lynchage, ça n’est pas digne, mais c’est vendu avec" (…)
"Selon les informations que l’on a, mais il faut toujours être prudent, je pense qu’il n’y a absolument rien d’illégal".
De même que, pour LFI, les frais de campagne de Mélenchon étaient clean (c'est pour ça que des sommes ont été retoquées car ayant servi à payer grassement des collaborateurs proches) et l'histoire des collaborateurs FN payés avec l'argent public (l'Europe, c'est de l'argent public, n'en déplaise à certains).
Les donneurs de leçon d'aujourd'hui sont les fautifs d'hier...
Rédigé par : Pierre Alain demuet | 22 juillet 2018 à 12:23
@ Achille | 22 juillet 2018 à 09:03
« Utiliser le comportement inapproprié d’un garde du corps du président […] »
« Inapproprié » voudrait dire qu’il est venu uniquement en slip kangourou à son travail, qu'il a montré ses fesses à Brigitte.
Là, usurpation de fonction, de titre, violences volontaires, possiblement enlèvement, séquestration, délit et crime.
Pour vous un délit, un crime seraient des trucs inappropriés, genre Guy Georges a fait des choses inappropriées.
Inapproprié = aucune prison, aucune amende, juste une violation des conventions sociales.
Rédigé par : Elusen | 22 juillet 2018 à 11:51
@ stephane 22 juillet 2018 à 09:30
Je me permets d'ajouter à votre inventaire des affaires sordides, le juge Renaud, Jean de Broglie, Joseph Fontanet, Pierre Goldman et Henri Curiel, tous morts dans des conditions qui interrogent encore quarante ans après les faits.
Manifestement il devaient gêner le pouvoir !
Rédigé par : Jabiru | 22 juillet 2018 à 11:43
Soyons cyniques. Disons que la France en a assez des bisounours et qu'il lui faut un président cynique. Admettons encore qu'on ait besoin de gens pour faire les sales besognes, et persuadons-nous que Benalla ne faisait que ce qu'on lui demandait ; ce n'est pas bien grave, il n'a torturé personne. Admettons tout cela.
Eh bien dans ce cas, que l'on choisisse des gens intelligents, non des caïds tapageurs qui se font remarquer en voulant jouer les petits chefs. Qu'ils soient gérés d'une main de fer. Qu'on ne les dorlote pas comme des favoris, qu'on ne cherche pas à en faire des sous-préfets. Que les autorités les tiennent suffisamment à distance. Qu'on en sélectionne de suffisamment malins pour ne pas se faire prendre comme des idiots, et pour ne pas se faire la main dans la rue sous les yeux des caméras.
Ce que je trouve stupéfiant, c'est la gratuité de telles actions. Voir à l'œuvre quelqu'un ayant cru atteindre un degré d'impunité tel qu'il ne prend même pas la peine de bien se cacher est troublant. S'il faut user de brutalité, que ce soit à regret, pour des causes mieux ciblées, pas plus qu'il n'en faut et sans faire trop de vagues. Dans l'esprit du public, on aura désormais le couple Macron-Jekyll-le charismatique/Benalla-Mr Hyde - le hideux qui s'en prend pour assouvir sa cruauté à des passants.
Les chiens méchants sont dressés, et soumis à une discipline. Et ce ne sont pas les chouchous du roi. Ce ne sont pas les mêmes qui protègent la vie privée de souverains et qui participent à des expéditions punitives contre les manifestants (quitte à s'en prendre à des passants, à vérifier). On est en plein mélange des genres.
Maintenant, à supposer que Benalla ait fait un travail utile, en mission commandée, la règle est que si ce genre de personnage se fait prendre, il écope, c'est la contrepartie des avantages qu'il reçoit. On ne va quand même pas le plaindre ni lui donner une médaille.
L'opposition exploite peut-être bêtement la chose, elle ferait peut-être mieux de laisser une sorte de dégoût faire son œuvre. Elle aussi manque sans doute de discrétion. Mais elle joue son rôle. On dirait aussi que les journalistes ne sont pas mécontents après avoir rongé leur frein pendant plus d'un an.
Rédigé par : Lucile | 22 juillet 2018 à 11:27
@ Achille
Christian Jacob (avec sa voix de Jean Poiret) se prend pour l'inspecteur Lavardin, mais c'est plutôt la cage au folles. Rantanplan sera-t-il le miraculé ?
Benalla n'avait rien à faire là, mais il n'est pas invraisemblable que le "policier" Benalla ait été poussé à la faute par des militants FI, et soit rentré en tentation. Punition à venir, tout le monde l'espère. Ce fou furieux n'avait rien à faire là.
Cette affaire est un mélange de magouilles du style affaire Boulin, de Grossouvre, Berégovoy, Jean-Edern Hallier, et laisse planer peu de doutes sur la volonté de Macron de vouloir tout contrôler, sans avoir la capacité de faire un bon casting. Et il reste quatre ans à taper sur le ventre de Trump, aller dans les vestiaires des Bleus... Et en même temps...
Politiquement parlant, Collomb est devenu inaudible et sera remplacé. Il a la police contre lui. Valls n'est pas assez dangereux pour se voir être neutralisé à l'intérieur. A droite, ils ne veulent pas se mouiller pour Macron et attendent le retour de Sarkozy qui reste sagement en embuscade.
Sarkozy sera le sauveur en 2022, il sera moins âgé que Juppé en 2017 et les autres prétendants seront balayés au fur et à mesure des scrutins.
Les différents présidents de régions, candidats potentiels, vont se neutraliser et donc il faudra appeler le sage, sans les primaires qu'il sait perdues.
Macron a atteint ses limites, la justice est saisie et le mot d'ordre sera "La justice est saisie, nous ne commentons pas, nous n'interférons pas". Justification facile, mais personne n'est dupe.
La croissance tourne au ralenti, le titre de champion du monde de la France est oublié, retour à la vraie vie pour Macron.
Rédigé par : stephane | 22 juillet 2018 à 10:49
@ Alex Debois | 22 juillet 2018 à 09:30
Vous me l’ôtez du clavier, vous me réconciliez avec mes concitoyens : enfin un qui se défend l'équilibre des pouvoirs !
Contrairement à Diogène, je ne cherche pas un homme, à quoi bon ? Mais je salue la vision, incroyable, de quelqu'un qui aime la liberté et comprend combien la prudence est requise pour la conserver.
Rédigé par : Noblejoué | 22 juillet 2018 à 10:40
Tiens, ils sont devenus copains. Comme quoi en politique tout est possible. 😁 (émoticône rieur, pour Zonzon)
Rédigé par : Achille | 22 juillet 2018 à 10:20
@ Claude Luçon 21 juillet 2018 à 23:32
"Les élus et journalistes de ce pays ont autre chose à faire que d'exciter tous les citoyens contre un individu nostalgique des barbouzes !"
Il n'y a pas que les journalistes en France qui parlent de l'affaire Benalla. D'autres médias étrangers s’en sont joyeusement emparé avec délectation au JT pour montrer du doigt l'état de Macron. Certains doivent bien en rire. Le chef des armées aurait-il perdu tous ses galons de pacotille ?
Avant le jugement dernier, le ministre de l'Intérieur Collomb est invité à se confesser à l'A.N. mardi prochain à 17:15. On verra qui tient l'autre par la barbichette et qui couvre qui et dans quel intérêt ? Vive la confiance et la transparence Monsieur le donneur de leçons à deux sous.
https://www.huffingtonpost.fr/2018/07/21/laffaire-alexandre-benalla-sinvite-jusque-dans-les-jt-a-letranger_a_23486741/
Rédigé par : Ellen | 22 juillet 2018 à 09:40
Quand les Français comprendront-ils que confier quasiment tous les pouvoirs à un seul homme est inefficace et surtout dangereux ?
Une véritable démocratie doit comporter de vrais contre-pouvoirs.
Ces dernières années, les Français ont essayé quasiment tous les profils de candidats sans trouver cet "homme providentiel" qui n'existe pas.
Aujourd'hui, ils constatent que l'absence de véritables contre-pouvoirs conduit à des excès qui ont généré ce scandale.
Changer de président ne règlera pas ce défaut institutionnel.
Pire, suivant la tendance que l'on observe en ce moment en Europe, ils pourraient bien élire un président (ou une présidente) national-populiste.
Compte tenu du pouvoir quasi absolu du président le risque encouru serait beaucoup plus grand que celui auquel a conduit l'instauration d'un gouvernement extrémiste en Autriche et en Italie, parce que dans ces pays le pouvoir exécutif est sous le contrôle effectif du parlement et qu'il y a un chef de l'Etat indépendant du pouvoir exécutif.
Dans l'immédiat, la démission de Macron étant hautement improbable, nous allons vivre quatre ans d'un pouvoir de plus en plus contesté qui n'aura pas d'autre alternative que l'immobilité, pendant que le monde continuera d'évoluer à grande vitesse.
Concernant Benalla, un garde du corps est proche, car un garde du corps qui se tiendrait loin ne servirait à rien.
Voilà une personne qui a accompagné Aubry, Montebourg, et qui était déjà à l'Elysée sous Hollande. Puis, il a suivi Macron.
Autre chose, les gardes du corps (qui accompagnent tous les hommes politiques importants) ne sont pas des enfants de chœur.
Même si ce qu'il a fait n'est pas correct, tout ceci n'est rien comparé à de l'argent public détourné au profit d'un candidat.
Rédigé par : Alex Debois | 22 juillet 2018 à 09:30
La politique en France est bien malade. Il suffit pour s’en convaincre de voir le comportement ridicule de Christian Jacob au bord de l’apoplexie à l’Assemblée nationale. Ce monsieur qui s’empresse de jouer les moralisateurs, l’est beaucoup moins quand il s’agit de commenter les affaires politico-financières de son parti.
Utiliser le comportement inapproprié d’un garde du corps du président qui, manifestement, a pris la grosse tête, pour pousser ce dernier à faire acte de contrition et virer quelques ministres, voire à démissionner, ressemble à de la fébrilité malsaine.
Or un pays ne peut être dirigé sainement avec des fébriles au pouvoir.
Rédigé par : Achille | 22 juillet 2018 à 09:03
@ Trekker | 21 juillet 2018 à 15:17
Merci pour ces précisions faisant la part des choses entre barbouzes et service officiel.
Rédigé par : Achille | 22 juillet 2018 à 08:31
Mais dites-moi... Le fan-club est sorti de la tranchée.
C'est toujours compliqué de justifier l'injustifiable et le résultat de tout cela c'est qu'on est toujours faible quand on n'est pas dans son droit.
Ai-je entendu dernièrement parler de la mise en place d'un "nouveau monde", d'une "République irréprochable", d'une "moralisation de la vie politique" ou est-ce que j'ai rêvé ?
Et quand Nicolas Sarkozy déclarait à propos de Macron : "C'est moi en mieux" fallait-il comprendre "c'est moi en pire", on ne peut que saluer cette perspicacité...
Et puis comment justifier l'utilité de ce "garde du corps" alors que les services de Police et de Gendarmerie sont à même de fournir ce personnel à partir de leurs unités GIPN, RAID et GIGN ?
Rédigé par : GLW | 22 juillet 2018 à 07:54
@ Claude Luçon | 21 juillet 2018 à 23:32
Comment faites-vous pour être autant à côté de la plaque ?
L’une des personnes que ce Benalla saisit par la force, par contrainte physique, sans être policier, il la déplace de force d’un point A à un point B, puis l’empêche de partir.
En droit pénal, mon très cher monsieur, c’est un crime et non un délit, d’enlèvement et de séquestration.
Un délit, tribunal correctionnel.
Un crime, cour d’assises.
Le président de la République a couvert cela, il savait ; de nouveau le Président est un titre judiciaire dans le système politique et constitutionnel français, le président de la République est un magistrat ; à la fin de son mandat, il devient, à vie, jusqu’à ce que mort s’ensuive, magistrat au Conseil constitutionnel.
Sachant cela, le président de la République, ainsi que plusieurs hauts fonctionnaires, n’ont pas appliqué l’article 40 du Code de procédure pénale, faute grave qui permet la révocation avec possible interdiction d’exercer une fonction publique, dans le cas du président de la République une destitution.
L’article 40 du CPP enclenche une entrave à la saisie de la justice, là pour le coup Code pénal, ainsi un magistrat, le président de la République, a fait une entrave à la saisine de la Justice.
Article 68 de la Constitution :
Vous faites de l’opinion, là où vous devriez juste rester neutre, objectif, rationnel.
Le problème absolu, c’est l’article 40 du Code de procédure pénale que je vous remets en lien direct sur le code lui-même.
https://www.legifrance.gouv.fr/affichCodeArticle.do;?idArticle=LEGIARTI000006574933&cidTexte=LEGITEXT000006071154
Emmanuel Macron exerce la profession de magistrat par son titre de président de la République.Un magistrat empêche la justice d'exister et pour vous il n'y a aucun problème.
Déclareriez-vous un pédophile non-coupable, sous prétexte qu’il aurait les mêmes opinions politiques que vous ?
Rédigé par : Elusen | 22 juillet 2018 à 06:45
@ Elusen | 21 juillet 2018 à 18:13
"Ils ont tous couvert le truc, le problème réside là !"
Vous avez raison ce n'est qu'un truc !
Et c'est exactement comment il devrait être traité ! Comme un simple truc, ce n'est pas un problème universel, un délit rien de plus !
Les élus et journalistes de ce pays ont autre chose à faire que d'exciter tous les citoyens contre un individu nostalgique des barbouzes !
Dont on a occulté le fait que beaucoup sont morts en Algérie au service de la Patrie sur ordre du gouvernement pour combattre l'OAS qui menaçait d'assassiner ses concitoyens civils qui à la demande du gouvernement organisaient les bureaux de vote en juin 1962.
Ou va-t-il falloir que tous les employés de l'Elysée passent au confessionnal tous les soirs devant le curé Macron en lui disant, Benalla par exemple : "Pardon mon Père, j'ai péché, j'ai tabassé un pékin sur le trottoir aujourd'hui !" ? et attendre en réponse : "Ce n'est pas bien mon fils, tu passeras trois mois plongeur dans la cuisine de l'Elysée où tu t'abstiendras de tabasser un aide-cuisiner et sauter une femme de ménage. Tu n'imiteras plus les casseurs de la CGT et les zadistes et tu te porteras volontaire aux Restos du coeur pour le reste de ta vie ! Amen !... Et, fiche-moi la paix, pardon ! va en paix".
Après quoi il s'adressera au pays en disant "Soyez tous bénis ! J'ai châtié notre frère pécheur ! Continuez à traiter vos burn-out en paix sur les plages de la Méditerranée, n'oubliez pas vos crèmes contre les coups de soleil qui sont aussi des burn-out, et restez loin des méduses, elles ne tabassent pas, elles piquent. Vive la Sainte République et n'oubliez pas de faire votre prière pour les Bleus avant de vous coucher !"
Il est grand temps que les femmes prennent le pouvoir en France, le sexe mâle est en voie de disparition !
Un expert en "mâlitude" l'a d'ailleurs écrit dans Le Figaro récemment.
"Dei femminuccie i nostri cugini francese" dirait sbriglia.
Allons-nous enfin voir les Français retrouver la notion de dimension, et pas seulement du sexe masculin !
Se soucier des djihadistes qui sortent de prison et prier que nous ayons quelques Benalla en réserve pour les surveiller.
On peut tabasser des CRS et brûler des policiers sans impunité dans ce pays, il conviendrait de s'en souvenir !
Pourtant ceux qui font cela sont en général de la même origine que Benalla ! Ce qui ne choque ni Mélenchon, ni son N° 2 mal rasé, ni sa cohorte d'Insoumis.
Il va falloir, comme au foot, sanctionner Benalla d'un penalty, le renvoyer dans la prochaine manif en lui disant de garder ses bras croisés dans le dos et de chanter la Marseillaise !
Rédigé par : Claude Luçon | 21 juillet 2018 à 23:32