Il n'est jamais trop tard pour écrire sur les malheurs, les détresses.
Surtout quand à peu de mots près ils allaient demeurer anonymes.
Cela faisait quelque temps déjà que j'avais lu dans la rubrique "Horizons" du Monde un reportage remarquable de Soren Seelow sur Mourad Sadi, "l'innocent de la rue Myrha". Je désirais en parler et j'espérais pouvoir lui faire un sort dans mon émission La Voix de Bilger (Sud Radio). J'aurais glissé le sujet dans les questionnements que notre société suscite et je me faisais une joie intellectuelle et médiatique d'attirer l'attention sur cette triste affaire.
Même si en définitive elle se termine bien si on peut dire puisque le véritable coupable de l'incendie de la rue Myrha, dans le 18è arrondissement de Paris, qui a causé la mort de huit personnes a été identifié, mis en examen et incarcéré. Mais Mourad Sadi a été libéré en catimini, dans la précipitation, en demeurant mis en examen avec une innocence qui n'est donc pas encore officiellement reconnue. Ce qui le blesse.
L'actualité m'a empêché d'évoquer Mourad Sadi sur Sud Radio et celui-ci commençait doucement à disparaître de ma mémoire.
Le hasard m'a permis de relire l'enquête de Soren Seelow dans une série de textes que je conservais pour mon blog et, sans l'ombre d'un doute, mon sujet était là à portée d'esprit, d'humanité.
Pas si facile, d'ailleurs, d'expliquer pourquoi j'ai éprouvé plus d'émotion à parcourir cette sombre histoire qu'à écouter ressasser les sempiternelles doléances sur les multiples erreurs dont la justice criminelle serait coupable.
Alors que, le plus souvent, on confond certains dysfonctionnements avec une prétendue incertitude sur la culpabilité et qu'en gros toute affaire perdue par un grand avocat et nourrie par la partialité et l'ignorance médiatiques est offerte aux citoyens naïfs comme un scandale où les Zola médiocres qui sommeillent chez quelques-uns trouvent leur terrain de gloire vulgaire.
Mourad Sadi, c'est bien autre chose.
Ce n'est pas seulement, pas surtout, ce qu'énonce Me Paul Fortin son conseil pour qui "la Justice sait être expéditive pour envoyer un SDF en prison. Elle est en revanche d'une infinie lenteur pour réparer ses erreurs".
Le plus tragique est cette banalité terrifiante qui, avec une évidence qui aurait pu convaincre les esprits même les plus ouverts, a plongé Mourad Sadi dans un enfer d'une totale discrétion, vécu par l'intéressé sans révolte, avec une résignation qui semblait considérer qu'infortune et injustice étaient dévolues à son existence et à sa condition. Cette grisaille où la misère est associée à une culpabilité quasiment perçue comme naturelle fait frémir parce qu'elle laisse presque entendre que le sursaut pour s'opposer à cette morne fatalité serait lui-même inutile.
Ce ne sont pas les flamboyantes polémiques qui visent à nous berner et à instiller en nous l'impression que les vérités ordinaires et les charges incontestables valent beaucoup moins que les mensonges et les provocations sulfureux.
Mourad Sadi est un homme dont personne ne se serait occupé et qui ne doit son sauvetage qu'à des enquêteurs perspicaces.
Mourad Sadi dit doucement, sur un ton qui ne réclame rien : "J'ai été victime de la Justice mais d'un autre côté ils ont arrêté le vrai coupable. S'il était mort dans l'incendie, je serais encore sans doute en prison. Je ne sais pas quoi en penser... On m'a volé un an de ma vie. Aujourd'hui j'aimerais juste qu'on me dise : "Tu es innocent, fin de l'histoire"."
Je songe à ma vie d'hier. Mourad Sadi est dans le box des accusés. On n'a pas encore identifié le vrai coupable. Que dis-je, que fais-je de lui ? Je l'écoute, je l'accable, je requiers la continuation de sa nuit ou ou je fais advenir un peu de doute et d'aurore qui le sauvera ?
Cet innocent serait resté totalement anonyme si Soren Seelow n'avait pas écrit sur lui. Je rends trop peu de grâces aux journalistes pour ne pas célébrer, cette fois, la lumière que celui-ci a si bien projetée sur un inconnu modeste, et patient.
Les Bleus n'y pourront rien... hélas !
La France a choisi moins de travail et plus de dépenses sociales !
Le made in Suisse fonctionne bien, avec des salaires deux fois supérieurs à la France !
Comment font-ils ?
Ils n'ont pas 56,5% du PIB qui est de la dépense publique, ils n'embauchent plus de fonctionnaires depuis 2010, ils ont développé l'apprentissage, et ils travaillent 43h par semaine avec quatre semaines de congés.
La France a choisi un autre modèle :
- moins de travail !
- plus de dépenses sociales, plus d'assistanat !
- plus d'impôts et taxes !
- plus de déficits et de dette !
Ce modèle est tellement exceptionnel que personne dans le monde ne l'a copié.
Qu'est-ce qu'ils attendent ?
Rédigé par : Ramirez | 16 juillet 2018 à 21:26
"Du coup pour les K-Way et le Barbour je le crains aussi SAUF si vous avez franchi le raz de Sein, plusieurs fois, entre février et mars.
Mais dans votre panoplie du parfait marin vous avez oublié le plus important, la casquette bleu marine, celle qui fait passer n'importe quel Parisien en mal d'embruns pour un marin breton :D
Rédigé par : breizmabro | 15 juillet 2018 à 23:48
K-Way et Barbour de chez Cyrillus en lieu et place de cirés comme les vrais marins, il n'y a que les touristes bécébégistes pour s'accoutrer de la sorte !
Rédigé par : Mary Preud'homme | 16 juillet 2018 à 00:54
@ Savonarole 15 juillet 2018 à 12:58
"Tout ce qui sort d'une coquille ou d'une carapace m'effraie, me terrorise. Les escargots bourrés d'ail (...)"
Un escargot qui sort de sa coquille bourré d'ail ce doit être un escargot qui a fait la teuf dans un jardin clandestin :D
Faire du 350 à l'heure entre Lamballe et Rennes ça, ça s'invente :D
Du coup pour les K-Way et le Barbour je le crains aussi SAUF si vous avez franchi le raz de Sein, plusieurs fois, entre février et mars.
Mais dans votre panoplie du parfait marin vous avez oublié le plus important, la casquette bleu marine, celle qui fait passer n'importe quel Parisien en mal d'embruns pour un marin breton :D
https://www.youtube.com/watch?v=0jmBQE6L3kE
Rédigé par : breizmabro | 15 juillet 2018 à 23:48
@ Elusen | 14 juillet 2018 à 19:30
@ Ellen
Ce qu'il y a d'un peu primaire chez vous c'est la technique employée, l'élastique - qu'est-ce que nous avons pu rigoler avec mon voisin - ensuite Ellen et son venin et vous relevez avec tout ce qui va avec, serpent etc. Bon je confirme ici avec votre remarque, et mon voisin de se marrer "hé bé petit, il lui manque plus qu'à trouver la couronne…"
Bref vous ne m'amusez plus, trop ignare pour moi, allez faire mumuse avec les vôtre

Ce qui est facile avec les sots - pas seau, jeune inutile petit bétonnier - c'est que vous vous ressemblez tous.
Ah oui, pour la couronne… Non pas celle que vous pensez, c'est un engrenage de tambour, votre cas est désespéré et Lourdes ne peut plus rien pour les sots, cela évitera Ellen d'aller y faire un vœu, à l'inutile et pour l'inutile nul n'est tenu.
Allez va jouer ailleurs, jeune inutile petit bétonnier.
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@ Elusen | 14 juillet 2018 à 01:39
Vraiment c'est trop facile avec les fats, péremptoires et sots, la seule chose dont vous pourriez mourir c'est de bêtise tellement vous l'accumulez.
Ceci dit, comme vous aimez bien les images, pour qu'enfin vous arrêtiez de tourner dans la cuve, voilà à quoi ressemble l'objet dont vous n'avez pas encore trouvé le fameux bouton rouge, j'espère que vous en sortirez.
Je vous l'ai déjà dit vous ne faites pas la pointure, les sots ont toujours des petits pieds et des petits bras, je ne parle pas du cerveau surtout quand il est vide.
La vie ne vous a pas gâté, je peux le comprendre, mais au moins certains auraient fait des efforts, vous n'avez surtout pas compris que celle-ci ne s'écrit pas avec des liens, et je vous le redis Lourdes ne fait que des miracles, pour vous il n'y a plus d'espoir.
Cadeau !
"Hé bé petit, tu crois qu'il va nous sortir son "prouvez-le !", il enfile des liens comme on enfile des perles… Hé bé… dis-lui que le bouton rouge est sur le côté et qu'il nous a bien fait rire."
Si vous ne pouvez vous améliorer, changez de chaussure pour plus grandes, certes vous nagerez dedans mais au moins vous ferez illusion. Pour le cerveau je n'ai pas de solution, Bernadette non plus.
Allez, la cour de récré c'est plus loin et le CP c'est à côté.
Rédigé par : Giuseppe | 15 juillet 2018 à 15:13
@ breizmabro | 15 juillet 2018 à 10:26
Les ormeaux ?
Tout ce qui sort d'une coquille ou d'une carapace m'effraie, me terrorise.
Les escargots bourrés d'ail, les couteaux, les huîtres, les palourdes, les moules.
Ça a été mon cauchemar en Bretagne (Fréhel), à commencer par le couvert au restaurant, on vous donne des instruments chirurgicaux pour parturiente faisant face à un prématuré.
Curieux qu'Aymeric Caron n'évoque jamais l'horreur de la cuisson de ces monstres marins qui s'apparente à la cuisson des Pères Jésuites en Afrique ou chez les Papous.
Ne m'en veuillez pas, mais pour moi la Bretagne c'est la nature, les couchers de soleil, mais aussi les K-Way 365 jours par an, parapluie et bottes de caoutchouc. J'y ai laissé dix Barbour dans un état où même les Anglais ne les reconnaîtraient pas...
Quand je rentrais à Paris, je prenais la nationale Lamballe/Rennes, à 350 km/heure, je ralentissais devant un panneau qui annonçait un patelin qui s'appelle Melesse-Betton, ça ne s'invente pas... ce que je fis.
http://droles-de-panneaux.skyrock.com/2261011561-Melesse-35520-et-Betton-35830.html
Rédigé par : Savonarole | 15 juillet 2018 à 12:58
@ Mary Preud'homme 14 juillet 2018 à 13:58
"Les ormeaux ce n'est pas mal non plus"
Huuuummm les ormeaux... l'embêtant c'est leur préparation, mais après...
Bonnes vacances en Bretagne, la région où il fait si bon vivre ;)
Adéo
Rédigé par : breizmabro | 15 juillet 2018 à 10:26
@ vamonos | 14 juillet 2018 à 09:51
Dieu serait donc une erreur judiciaire !
Ben, merci d’être passé !
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@ Ellen | 14 juillet 2018 à 12:25
Ce qui inquiète, c’est que vous prétendiez penser, mais le serpent demande toujours à ce que les autres mangent le fruit de la connaissance alors que lui se love.
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@ Giuseppe | 14 juillet 2018 à 17:24
S’obliger à écrire pour le signifier à l’autre, pour qu'il sache, pour qu'il vous regarde, quelle étrange définition de l'inutilité.
Rédigé par : Elusen | 14 juillet 2018 à 19:30
@ Ellen | 14 juillet 2018 à 12:25
Lourdes ne fait que des miracles, et l'eau de Sainte Bernadette aussi.
L'inutile n'est pas reconnu.
Rédigé par : Giuseppe | 14 juillet 2018 à 17:24
@ boureau | 13 juillet 2018 à 16:50
Merci.
Les ormeaux ce n'est pas mal non plus, toutefois sans aller jusqu'à l'orgie et surtout pas de frites comme chez les Ch'tis !
Même n'étant pas pêcheuse, je tiens à ma ligne !
So long...
Rédigé par : Mary Preud'homme | 14 juillet 2018 à 13:58
@Elusen | 14 juillet 2018 à 01:39
Je ne suis pas la seule à penser que vous êtes un détraqué
mental profond !!
Même chez le meilleur des psy il y a des limites aux soins. A moins d'un miracle à Lourdes ? Essayez avec l'eau bénite de Sainte Bernadette, ça peut marcher ?
Rédigé par : Ellen | 14 juillet 2018 à 12:25
Dans un monde qui tente d'expurger Dieu, dans une société où la vérité n'est plus devenue qu'une vue de l'esprit, de rares réhabilitations nous rappellent que les erreurs judiciaires existent toujours.
Rédigé par : vamonos | 14 juillet 2018 à 09:51
@ Ellen | 13 juillet 2018 à 10:29
Saurait-elle que la nuit, il y a des personnes qui travaillent ?
Saurait-elle que de travailler la nuit fait mourir les gens plus vite, ainsi elle devrait s’en réjouir ?
Saurait-elle que le blog de son honorable honoraire affiche l’horodatage dudit celui et non l’horodatage de la personne qui répond ?
Il fait peut-être jour là où l’internaute écrit.
La vipère a une langue bien fourchue.
Rédigé par : Elusen | 14 juillet 2018 à 01:39
@ Mary Preud'homme 12 juillet 13:31
Bonnes vacances ! La famille ? Rien de tel ! Au moins quelque chose que Mai 68 ne nous aura pas confisqué !
Pas d'orgies de homards surtout. Laissez-nous-en quelques-uns ! Même pour manger avec des frites !
Cordialement.
Rédigé par : boureau | 13 juillet 2018 à 16:50
@ Elusen | 13 juillet 2018 à 02:51
Si vous dormiez la nuit, vous seriez peut-être moins c... Encore que... faut voir !!
Rédigé par : Ellen | 13 juillet 2018 à 10:29
@ Ellen | 12 juillet 2018 à 10:40
Pssssss ! Siffle serpent, siffle !
Rédigé par : Elusen | 13 juillet 2018 à 02:51
@ Mary Preud'homme | 12 juillet 2018 à 13:31
Merci !
@ Exilé | 12 juillet 2018 à 12:56
Oui !
L'idée du méthane issu du manteau terrestre date des années 30 et a été émise par un ingénieur russe, elle commence seulement à être prise au sérieux.
Pour les hydrocarbures liquides, il peut y avoir doute : la matière organique contenue dans les argiles lors de la sédimentation, bien qu'on ne sache toujours pas comment la génèse s'est produite, sous pression et température mais aussi quelque chose d'autre, mais quoi ?
Si nous le savions nous pourrions créer du pétrole de synthèse pas seulement du méthane.
On a tendance à oublier que les Russes et les Roumains étaient de grands producteurs et techniciens du pétrole depuis très longtemps.
Hitler lui le savait.
Les seuls qui pourraient financer ce genre de recherches sont les pétroliers mais ils ont déjà suffisamment de réserves pour pouvoir dépenser leurs sous ailleurs.
Il y a longtemps, un des premiers "think tank", les économistes du célèbre Club de Rome, avaient prédit dans les années 60 qu'il ne restait que 25 ans de réserve de pétrole dans le monde.
Comme Hulot ils avaient oublié de poser la question aux pétroliers.
C'est la grande faiblesse de nos intellectuels et politiciens : oublier de demander le point de vue des scientifiques et ingénieurs des diverses industries dans un pays qui possède un des plus brillants corps de scientifiques et ingénieurs au monde.
J'ai déjà parlé de l'IESF ici, je n'y reviendrai pas.
Le pire fut le trop célèbre et ridicule projet des avions renifleurs !
Une arnaque du calibre de la vidéo américaine sur le gaz de schiste.
La direction d'Elf avait oublié de poser la question à ses ingénieurs et géologues lesquels avaient participé à une étude sur la migration des hydrocarbures en Alberta au Canada cinq ans auparavant, montrant qu'il était impossible de détecter les gisements de pétrole en surface et bien sûr dans l'atmosphère au-dessus.
Rédigé par : Claude Luçon | 13 juillet 2018 à 00:52
On nous parle cent fois plus de J-V Placé que de cette affaire, triste époque, un nuisible au sommet et un héros oublié, c'est un héros à sa manière, avoir résisté et enduré, méprisé de tous ces médias qui s'excitent sur un tir au but.
On met en suspens la Légion d'honneur de Yamina Benguigui, mettre en suspens, quézaco ? Comme si l'honneur pouvait se mettre sur un porte-manteau.
La folie douce partout, à tous les étages, et demain à qui sera le tour…
Rédigé par : Giuseppe | 12 juillet 2018 à 18:58
@ Mary Preud'homme
Si quelle que soit la vie des gens, chacun peut exprimer ses opinions, je regrette qu'on vous évoque des traumatismes peut-être de nature à remuer le fer dans la plaie pour triompher de vous.
Cette tristesse et l'approbation de votre manière de prendre congé de ceux avec qui vous vous sentez en affinité m'a décidé à vous envoyer un lien en espérant que vous restiez sur une image de nostalgie des bons aspects de votre expérience par un art, la musique, que vous appréciez.
https://www.youtube.com/watch?v=uirBWk-qd9A
Rédigé par : Noblejoué | 12 juillet 2018 à 14:23
@ Claude Luçon | 12 juillet 2018 à 11:50
Sur ce coup-là je vous approuve à cent pour cent.
Néanmoins, je me garderai d'expliquer pourquoi, eu égard à mon expérience ou vécu, sous peine de me faire massacrer par les habituels pourfendeurs du blog, qui se gaussent et condamnent systématiquement, sous couvert de l'anonymat (of course !), tout ce qui sort de leur sphère wikipédiesque péremptoire et qu'ils nous tartinent à longueur de billets pour se faire mousser. Des qui passent leur temps sur ce blog, c'est dire s'ils travaillent dur !!!!!!!!!!!!! Encore pire question cosse que les fonctionnaires de tout grade qu'ils passent cependant leur temps à démolir. Autrement dit c'est le voleur qui crie au voleur ! Rien de nouveau sous le soleil !
Et quand ces bouffons se font gauler dans leurs délires, à force de vantardises, contradictions et exhibitionnisme frelaté qui finissent pas lasser les plus patients(es), y'en a même qui en viennent à appeler leur vieux papa gâteux au secours pour lui faire dire n'importe quoi sur untel ou unetelle et sauver la mise !
Comme me l'a dit hier l'un de mes amis avec humour, si tu ne veux plus te prendre des coups sur ce blog par l'un de ces minables anonymes, quitte-le et reviens dans une bonne quinzaine d'années avec l'étiquette "doyenne", plus le blabla qui va avec ; n'oublie pas en outre de réquisitionner quelques supporters lécheurs de bottes bien utiles quand tu seras en difficulté !
Tout un challenge et pas gagné me connaissant ! Mais pour l'instant, j'y suis, j'y reste et compte bien revenir régulièrement après ma pause vacances en l'île de............. Bref, en Bretagne. Plus deux semaines avec mes petits n'enfants.
Bonnes vacances à tous ceux que je sais être mes amis de cœur et d'esprit...
Rédigé par : Mary Preud'homme | 12 juillet 2018 à 13:31
@ Claude Luçon
« Mais encore plus spectaculaire le méthane, dont est fait le gaz de schiste, ne serait pas seulement un hydrocarbure fossile mais une source d'énergie en constante genèse au sein du manteau terrestre, en bref une énergie renouvelable. »
Avez-vous entendu parler de cette approche d'origine russe selon laquelle la théorie des hydrocarbures d'origine fossile, faisant intervenir le temps long, pourrait être remise en question du fait de la prise en considération des contraintes thermodynamiques s'exerçant sur les roches ?
https://www.ncbi.nlm.nih.gov/pmc/articles/PMC123195/
Rédigé par : Exilé | 12 juillet 2018 à 12:56
@ Giuseppe | 12 juillet 2018 à 09:10
Merci du commentaire.
Longtemps loin de la France, j'apprends beaucoup de choses grâce à nombre de commentateurs de ce blog en plus des billets de Philippe.
Un pétrolier est un peu comme un paysan, il s'attache à la Terre en la découvrant au fil du temps, en découvrant qu'elle a tant à nous offrir, une espèce d'intimité s'installe, en cela je partage les pensées de Michel Onfray.
J'essaye de vous faire partager ma passion.
JV Placé, Nicolas Hulot et copains dans leur ignorance et leur vanité ne se sont pas rendu compte qu'ils ont insulté et offensé tout un corps de métiers : les scientifiques, ingénieurs et techniciens français de l'exploration pétrolière, pourtant parmi les meilleurs au monde, en les faisant passer pour des salopards qui ne se souciaient pas du bien-être, de la sécurité et de la santé des autres.
Ils ignorent même que nous avons un Corps des Mines qui sait faire son métier et être les gendarmes de la Terre.
La décision d'interdire l'exploration pétrolière en France est une remarquable ânerie. Nous achetons du gaz aux Algériens et aux Russes pourquoi ne pas produire le nôtre si, effectivement notre sous-sol en regorge ?
Contrairement aux cochonneries dont nous pourrissons la Terre et ses océans, le pétrole est une matière organique dégradable, un pur produit de la Terre, pas d'une industrie chimique ou pharmaceutique.
Rédigé par : Claude Luçon | 12 juillet 2018 à 11:50
@ Elusen | 12 juillet 2018 à 07:09
La seule chose que vous savez faire c'est cracher votre venin et insulter les gens une fois qu'on vous a désarmé. Vous êtes un petit, un tout petit cerveau de la taille d'un pois chiche !
Rédigé par : Ellen | 12 juillet 2018 à 10:40
@ Claude Luçon | 11 juillet 2018 à 16:06
C'est toujours un plaisir de vous lire, JV Placé ne sait de l'écologie que les haricots verts qu'il a dans l'assiette et encore il pense que cela pousse sur les arbres, quant à Nicolas Hulot il est sans doute meilleur pour faire du parachute ascensionnel que pour faire de l'écologie pour laquelle il n'a aucune compétence, malheureusement le brillant des paillettes en France étouffe la lumière de la réflexion, c'est ainsi.
Je fais partie de ceux qui pensent qu'un poste de gouvernement ou d'exécutif doit être tenu par des compétences avérées, qu'on ne me parle pas de Françoise Nyssen, l'édition et la culture n'ont rien à voir.
Quant à l'historien de pacotille qui doit sauver notre patrimoine en péril, qu'il garde ses sornettes pour la distraction des maisons de retraite, montrer crinolines, jabots, ors des tentures, agrémente très bien la couleur des images.
Rédigé par : Giuseppe | 12 juillet 2018 à 09:10
@ Ellen | 11 juillet 2018 à 17:15
« Ce n'est pas ce que vous faites habituellement en allant chercher de fausses informations pour les copier-coller sur ce blog ? »
Et je suppose que vous avez des preuves.
Non bien évidemment, vous ne prouvez jamais rien, à l’ordinaire les personnes comme vous, l’on parle de langue de vipère.
Le plus drôle, c’est que vous vous définissiez seule comme intelligente et instruite, nous ne pourrons pas dire que c’est la modestie qui vous étouffe.
Pour qui sont ces serpents qui sifflent sur vos têtes.
Allez, je retourne à Tina Turner : https://www.youtube.com/watch?v=4gi_IGuKx4U
Rédigé par : Elusen | 12 juillet 2018 à 07:09
@ hameau dans les nuages | 11 juillet 2018 à 18:27
"Sortent les initiales de la cinquième victime qui se révèle être l'auteur de la tuerie et là plus rien, pas un seul entrefilet..."
Deux frères viennent d'être condamnés par le tribunal de Meaux, après avoir agressé, à Othis, deux policiers hors service dont une femme. Curieusement, je n'ai pas pu trouver leur nom dans les médias. Seuls Le Parisien et Libération citent Frédéric O. et Anthony O. Libération mentionne que "le prénom a été modifié", et qu'ils sont des fils d'immigrés portugais -- ce qui peut parfaitement dire noirs, par les temps qui courent.
Pour les autres médias (dont Le Figaro, journal "de droite"), ce sont seulement "deux frères". Pas de "prénom modifié", rien. Que le nom des mineurs délinquants ne soit pas cité, c'est regrettable, mais cela se comprend. Que le nom de simple suspects puisse être protégé, cela peut être admissible aussi.
Mais eux, ils sont majeurs, et leur acte a été jugé tellement grave que l'un a été condamné à 4 ans et demi de prison ferme, en sus de la période de sursis, peu de temps après les faits.
Curieusement, je ne me rappelle pas de telles pudeurs pour lâcher à la presse le nom d'un commerçant qui aurait tiré sur un membre d'une certaine communauté, après avoir subi sa dixième tentative de cambriolage. Là, on y va : c'est le prénom, le nom, les détails biographiques, et la photo en prime.
Les médias britanniques sont soumis à des règles très strictes concernant les informations qu'ils peuvent publier sur les délinquants. Cependant, lorsque ces derniers sont condamnés, et même avant, leur photo d'identité judiciaire et leur nom complet s'étalent dans toutes les gazettes. Même lorsque ce sont des Blancs de souche ou des Polonais, ce qui est plus rare. Plus rare que quoi ? Je n'ai rien dit, moi, je ne suis pas "raciste".
Rédigé par : Robert Marchenoir | 12 juillet 2018 à 04:09
Un coupable de plus en plus anonyme.
Fait divers à Pau relaté par tous les médias :
Incendie dans un appartement faisant cinq victimes. La une des journaux télévisés.
Puis découverte de cinq cadavres dont quatre sont ensanglantés. Ce n'est plus un incendie la cause principale mais un règlement de compte familial. Les commentaires dans la presse locale et régionale suite aux articles se ferment les uns après les autres. Est stipulée quand même l'origine espagnole de quatre victimes, la dernière étant française. Le silence commence à peser. Sortent les initiales de la cinquième victime qui se révèle être l'auteur de la tuerie et là plus rien, pas un seul entrefilet...
Rédigé par : hameau dans les nuages | 11 juillet 2018 à 18:27
@ Elusen | 11 juillet 2018 à 05:13
"Arte a fait un autre faux documentaire pour montrer la force du média et que tout le monde prend pour vérité ce que les médias disent.
......il y a toujours des gens pour reprendre ce truc, voire couper la fin, en affirmant que ce canular dit la vérité."
Ce n'est pas ce que vous faites habituellement en allant chercher de fausses informations pour les copier-coller sur ce blog ? Raison de plus de ne pas vous prendre au sérieux. Les gens intelligents et instruits ne gobent pas tout ce qui se raconte et s'écrit dans les médias propagandistes de l'ultra gauche, les mêmes qui mènent le pays au désastre.
Rédigé par : Ellen | 11 juillet 2018 à 17:15
@Elusen | 11 juillet 2018 à 05:13
"Arte a fait un autre faux documentaire pour montrer la force du média et que tout le monde prend pour vérité ce que les médias disent.
......il y a toujours des gens pour reprendre ce truc, voire couper la fin, en affirmant que ce canular dit la vérité."
Ce n'est pas ce que vous faites habituellement en allant cherchez de fausses informations pour les copier-coller sur ce blog ? Raison de plus de ne pas vous prendre au sérieux. Les gens intelligents et instruits ne gobent pas tout ce qui se raconte et s'écrit par les médias propagandistes ultra gauches, les mêmes qui mènent le pays au désastre.
Rédigé par : Ellen | 11 juillet 2018 à 17:15
@ Elusen | 11 juillet 2018 à 05:13
Comme dit Anne Roumanoff : "On ne nous dit pas tout" !
Par contre c'est exact on nous offre de nombreuses couleuvres à avaler.
Vous auriez pu rajouter :
*Opération gaz de schiste*
Toutes nos télévisions nous ont montré il y a quelques années une petite vidéo venue des USA où un pékin américain montrait à un journaliste que de l'eau, puis du gaz (de schiste) sortaient l'un après l'autre du robinet de sa cuisine et s'enflammait.
Une arnaque grossière qui a probablement conduit notre gouvernement à interdire les recherches en France alors que, comme à Lacq, il est probable que nous ayons de grandes quantités de gaz en profondeur dans le sous-sol du sud-est de la France.
Journalistes, politiciens dont les très savants écolos en tête, ont avalé la couleuvre avec délice.
Personne ne s'est posé la question de savoir si cette vidéo était possible hydrauliquement ! Elle ne l'est pas !
Le journaliste s'est contenté de la cuisine du pékin sans lui demander ce qui se passait dans sa douche (genre shampoing et séchage automatique) ou dans ses WC (vidange d'urine et autres puis désodorisant parfumé aux hydrocarbures) ce qu'on aurait aimé savoir. Plus de sèche-cheveux ni de Febreze à acheter !
Notre poivrot national et grand théoricien JV Placé était devenu à l'occasion le meilleur ennemi de la fracturation hydraulique, une technique datant de 1950 et qui avait été utilisée à Lacq. C'est vrai JVP n'était pas né, il ne pouvait pas savoir.
Personne n'a éprouvé le besoin de comparer les géologies sédimentaires de France et des Etats-Unis et de se demander pourquoi il y avait des hydrocarbures à faible profondeur aux USA alors que les hydrocarbures se forment à grande profondeur, au moins 1500 mètres, sous forte pression et température.
Moins connu, on théorise et étudie aujourd'hui, avec raison, que du méthane (CH4) est probablement généré au sein du magma formant le manteau terrestre de façon continue, comme l'hydrogène sulfuré (H2S).
Ce qui expliquerait pourquoi on trouve tant de gisements de gaz sec et pourquoi Lacq produisait du gaz et du soufre.
Ce qui expliquerait aussi les hydrates de méthane découverts en fonds marins et le fait que du méthane "s'échappe" des fonds marins.
Mais encore plus spectaculaire le méthane, dont est fait le gaz de schiste, ne serait pas seulement un hydrocarbure fossile mais une source d'énergie en constante genèse au sein du manteau terrestre, en bref une énergie renouvelable.
La lithosphère est suffisamment fracturée et fissurée pour permettre la migration de gaz issus du magma du manteau vers des zones de moindre pression en particulier les couches de terrain sédimentaires tout autour de la Terre et s'y accumuler.
Gaz qui, en outre, s'échapperait des volcans comme le fait l'hydrogène sulfuré source des dépôts de soufre exploités sur leurs flancs.
Au contact de l'oxygène de l'air, à pression atmosphérique, mais toujours à très haute température, le méthane lui se transformerait en CO2 et H2O. La terre aussi nous empoisonne tout autant que nos automobiles, mais elle le fait depuis toujours.
C'est en court d'étude, notre Planète a encore bien des choses surprenantes à nous révéler.
Les fonds manquent car c'est plus passionnant et excitant d'aller voir ce qui se passe, et s'est passé, sur Mars et d'y investir nos sous que de rechercher ce que nous réserve encore Gaïa !
Vers 1950 il y avait encore des scientifiques réputés qui ne croyaient pas à la dérive des continents, pour eux c'était impossible mécaniquement, et c'était logique, en dépit de l'évidence cartographique, si la terre était contenue dans une coquille solide comme celle d'un gigantesque oeuf.
Vers 1960, une explication logique naissait avec la théorie de la tectonique des plaques qui ne fut vraiment officialisée que vers 1994 par l'USGS (This Dynamic Earth). Simultanément d'autres scientifiques ne croyaient pas aux balades du nord magnétique et aux pirouettes périodiques du champ magnétique.
On sait maintenant qu'il bouge, diminue d'intensité, se renverse à en perdre le nord !
La vérité est dure à trouver en ces temps numéro-médiatiques, car on nous raconte vraiment n'importe quoi.
Quand des gens, pardon, des célébrités, plus ignares l'un(e) que l'autre, font de l'écologie une théorie politicienne alors qu'il s'agit d'un ensemble de sciences particulièrement pointues, on atteint des sommets dans la bêtise.
Mieux : l'un d'eux, doté d'une culture scientifique plutôt limitée, devient le ministre préféré des Français ! Le plus beau coup des media, cette fois-ci ce n'est pas une couleuvre mais un anaconda que nous avons ingurgité.
Rédigé par : Claude Luçon | 11 juillet 2018 à 16:06
Pas un de tous ces Gypaètes qui s'agitent sur les plateaux, discutant à l'envi de savoir si la terre tourne toujours dans le bon sens, pas un n'a relevé ce que notre hôte a fait ici.
Il faut espérer que cette affaire soit relancée, mais la démocratie déteste revenir sur ce qui la fait rougir, elle l'encadre pour surtout ne pas en parler, le sensationnel oui et le ronronnement feutré de l'info télé sous la couette bienveillante d'animateurs qui ne sont là que pour se faire reluire.
Rédigé par : Giuseppe | 11 juillet 2018 à 13:24
REFLEXIONS SUR LE FOOT, LES SUPPORTERS, LA FIERTE FRANCAISE, UMTITI…
Aveu préalable : bien que je ne sois pas un perdreau de l'année, je ne m'intéresse pas du tout au foot, je n'ai jamais ouvert le quotidien sportif « L'Equipe » de ma vie.
L'équipe de France de foot participe à la Coupe du monde qui se déroule cette année en Russie.
Toutes les radios, toutes les télés, tous les journaux parlent de ça. Il est impossible d'y échapper.
Je n'habite pas sur une île déserte. Je n'y ai pas échappé.
Des gens ont un poste de télé par pièce. Chez moi il y a un seul poste de télé dans la salle de séjour.
D'un œil vraiment distrait, assis sur mon canapé, un ordi sur les genoux et lisant des choses, j'ai compris ce qui se passait. On s'acheminait tout droit vers un match nul (je connais le vocabulaire minimal) lorsque, un corner ayant été obtenu par l'équipe de France, un défenseur nommé Samuel Umtiti marqua le seul but du match. Victoire de l'équipe de France et, pour beaucoup, victoire de la France tout court. Partout klaxons, drapeaux, allégresse, hurlements, Champs-Elysées envahis comme à la libération de Paris après l'occupation allemande.
Bon. Petit saut sur Wikipédia. Samuel Umtiti est né il y a vingt-cinq ans au Cameroun. Ses parents déménagent en France quand il a deux ans. Il joue dans divers clubs, dont le club de Lyon et est transféré dans un célèbre club espagnol pour 25 millions d'euros.
J'ai toujours abominé les supporters de foot. Pour diverses raisons que je n'exposerai pas ici. Un penseur connu, Robert Redeker, a écrit des livres sur ce sujet. Je partage ses conclusions, étant un peu plus sévère encore que lui sur cette engeance.
Un certain nombre d'entre eux étant racistes (un tiers, un quart ?, ils sont en phase avec l'électorat), je me demandais comment on allait s'arranger avec la tête de ce... sauveur dans mon journal du matin, à savoir Le Parisien. Si on avait eu un sauveur bien blanc comme Griezmann, Giroud, Pavard, il est sûr et certain que la photo de première page à l'occasion de ce triomphe français aurait été la binette de ce héros blanc-là.
Je m'interrogeais de la sorte hier soir. J'ai ma réponse, ce matin. Photo de première page : la tronche bien blanche de l'entraîneur français, qui n'est pourtant pas enthousiasmante et qui devrait aller chez le dentiste, serrant dans ses bras un joueur noir de dos (Umtiti ?) dont on ne voit que l'arrière de la tête. Ouf ! Malin ! Génial ! Mon imagination n'allait pas jusque-là. Dans les pages intérieures, une photo de groupe où le sauveur est noyé parmi d'autres.
La fierté française, le patriotisme, l'unité de la nation, la France... Une nuit de beuverie. Combien de morts en plus, cette nuit, à cause des conducteurs ivres ? On ne nous communiquera pas les chiffres.
ON EST EN FINALE ! ON EST EN FINALE ! ON EST EN FINALE !
Et bientôt, ON EST LES CHAMPIONS ! ON EST LES CHAMPIONS !
Vive la France ! Allez les Bleus !
J'ajoute : Merci, Umtiti !
Rédigé par : Patrice Charoulet | 11 juillet 2018 à 12:37
Juste un mot pour dire que ce blog est superbement écrit. Avec talent !
Rédigé par : Hope | 11 juillet 2018 à 11:39
@ Elusen
Le directeur du Point, Etienne Gernelle a écrit à ses abonnés et entre autres, j'ai noté une phrase qui m'a interpellée :
"Le "moutonnisme" étant l'ennemi de l'intelligence, il est indispensable de voir et d'entendre nous-mêmes. Cette exigence implique toujours plus d'investigations, de reportages, de temps et, surtout de ce que Claude Imbert, notre fondateur nommait le "doute méthodique"..."
Il a raison, que les journalistes fassent bien leur travail honnêtement, mais aussi, que les lecteurs de bons journalistes ou de nouvelles issues d'Internet fassent la part des choses en faisant marcher leur cerveau. Car on voit un peu trop de suivisme pour les joueurs de flûte qui ne recherchent que le prestige grâce à une communication outrancière. Le suivisme encore pour les idées à la mode, porteuses pour notre ego, même si on voit qu'elles sont fausses ou traîtres pour notre avenir.
Cela s'appelle l'honnêteté intellectuelle d'une part et l'intelligence de l'autre.
Rédigé par : Michelle D-LEROY | 11 juillet 2018 à 11:19
Un innocent presque anonyme !
Et d'un autre côté des coupables connus et reconnus qui ont les honneurs des médias...
Rédigé par : Exilé | 11 juillet 2018 à 10:13
La Justice exerce le courroux, mesuré, de la société contre ceux qui l'agressent. Elle doit donc juger, condamner, frapper.
C'est son rôle. C'est souhaitable. Un bonne justice se trompe rarement. Mais malheureusement, l'erreur judiciaire est congénitale à l'action judiciaire. Il ne faut ni l'ignorer, ni la nier, ni s'en réjouir. Il faut sobrement la réduire et la gérer.
Et parfois, elle arrive, comme dans le cas de monsieur Sadi. C'est triste, inévitable et en même temps inacceptable. C'est la vie.
En parlant de vie, espérons que Mourad Sadi réussira à reconstruire la sienne.
Rédigé par : Jordi | 11 juillet 2018 à 08:15
Pour rester dans la logique de votre sujet, sur la force du média, de la rumeur, voyez ce qui se passe en Inde avec un service de Fèces Bouc : WhatsApp.
Un mensonge ayant causé pour l’heure plus de 20 morts par lynchage.
https://frama.link/jkgx_9u5
Vous avez aussi, par la force médiatique et de la rumeur, un documentaire sur Arte, il ne restera que 7 jours en ligne.
* Opération Peter Pan.
L’Église catholique et la CIA ce sont associées pour lancer une rumeur à Cuba selon laquelle le Gouvernement allait enlever les enfants pour les envoyer dans des camps d’endoctrinement en URSS.
La population paniquante a envoyé plus de 14 000 enfants aux USA sur des embarcations de fortune, avec morts par noyade, etc.
https://www.arte.tv/fr/videos/065313-000-A/operation-peter-pan/
* Pour maigrir mangez du chocolat
Toujours médias et rumeur, une fausse recherche sur le chocolat noir, inventé par des journalistes de Arte, pour montrer le peu de rigueur de la presse. Cette fausse recherche affirme que pour maigrir il faut manger 50gr de chocolat noir par jour. La planète entière a gobé le truc.
https://www.youtube.com/watch?v=wSxFZI1BDvE
* Opération lune – doc de 2002.
Arte a fait un autre faux documentaire pour montrer la force du média et que tout le monde prend pour vérité ce que les médias disent.
Ils y affirment que personne n’a marché sur la Lune et que les spationautes étaient en réalité dans un studio de cinéma ; malgré le fait qu'Arte indique à la fin du documentaire qu’ils mentent, il y a toujours des gens pour reprendre ce truc, voire couper la fin, en affirmant que ce canular dit la vérité.
Rédigé par : Elusen | 11 juillet 2018 à 05:13
@ Trekker
Certainement ! Mais vous me faites dire plus que ce que j'avais l'intention de dire.
Si vous n'aimez pas Verneuil, ça n'a aucune importance, ici c'est Monsieur Quinn que je voulais saluer.
Rédigé par : duvent | 10 juillet 2018 à 19:23
"Je l'écoute, je l'accable, je requiers la continuation de sa nuit ou ou je fais advenir un peu de doute et d'aurore qui le sauvera ?" (PB)
Bonne question.
Si Szpiner, partie civile, met le paquet, je vous vois bien lui assurer l'aurore...
(Comment puis-je ainsi penser, vilement, que cette détestation puisse orienter votre réquisitoire ?)
Pour le reste, hélas, genau a tout dit...
Rédigé par : sbriglia | 10 juillet 2018 à 18:00
@ Savonarole | 10 juillet 2018 à 12:50
« A l'heure où l'on décore un orang-outang, pourquoi pas lui ? »
Puis-je me permettre de vous rappeler ma quincaillerie juridique sur le billet précédent ?
A moins qu’il ne s’agisse de cet homme des bois qui attaque les bulldozers qui détruisent sa forêt ( voir la vidéo sur site de La Libre.be du 06/06/2018 ), ce qui témoigne chez notre lointain cousin d’une conscience lui permettant d’analyser l’origine de son préjudice et de tenter de signifier : « STOP ! Partez ».
Je pense à « l’homme de Tian’anmen » encore dit The Tank man (l’« Homme au char ») ou encore The Unknown Protester (« Le Manifestant inconnu »), anonyme mondialement célèbre qui le 05/06/1989 s’est tenu devant les chars de la répression armé des seuls sacs en plastique de ses courses du jour, et dont on rapporte qu'il est monté sur le char de tête pour dire aux soldats qui s'y trouvaient : « Allez-vous-en ».
Que sont-ils devenus l'un et l'autre ? Quel a été leur destin ? Une cage sans doute !
Rédigé par : Catherine JACOB | 10 juillet 2018 à 17:38
Mourad Sadi, un individu modeste et patient a été victime d'une erreur judiciaire.
"...il a été libéré en catimini, dans la précipitation, en demeurant mis en examen avec une innocence qui n'est donc pas encore officiellement reconnue."
La justice met une "infinie lenteur à réparer ses erreurs" et ce n'est pas forcément le lot des plus faibles.
Combien de fois la machine juridique et médiatique s'emballe-t-elle sur des faits supposés concernant une personne connue, politique ou artistique, la condamnant par avance et lorsque celle-ci bénéficie d'un non-lieu, il est curieux de voir un simple entrefilet dans la presse. Cela n'intéresse plus les hyènes qui l'ont jetée en pâture.
Nous avons vu des affaires où police et justice s'entêtaient sur un coupable bien facile et une fois ce coupable arrêté, incarcéré, il lui était très difficile de prouver son innocence. Je pense à Omar Raddad. Même défendu par de très bons avocats, il arrive que des individus aient du mal à sortir de cette mise en accusation... restant suspects aux yeux de l'opinion même si le vrai meurtrier est arrêté.
Jeune, j'avais lu "Les Erreurs judiciaires" de Maître Floriot, cela m'avait déjà beaucoup interpellée, me disant qu'être accusé à tort pouvait arriver à n'importe qui, parce qu'il suffisait de se trouver là au mauvais moment, au mauvais endroit. Heureusement, aujourd'hui grâce à l'ADN et aux progrès scientifiques, aux caméras, c'est sans doute un peu plus facile d'être innocenté, mais pas toujours.
Et puis, dans le cas présent un pauvre hère sans famille était une proie facile.
Rédigé par : Michelle D-LEROY | 10 juillet 2018 à 16:31
Le problème viendrait-il
1) de ce que l'on peut accuser quelqu'un sans fournir de preuves ou d'un faisceau de preuves suffisant ?
2) d'une utilisation abusive de la détention provisoire ?
Même en y remédiant, il resterait des cas du genre de celui de Mourad Sadi, puisque tel est le nom de ce malheureux inconnu, mais déjà, il y en aurait moins, et ce n'est pas un détail.
Rédigé par : Lucile | 10 juillet 2018 à 15:31
@ duvent | 10 juillet 2018 à 08:35
"…elle m'évoque ce livre de Virgil Gheorghiu, La Vingt-cinquième Heure, qu'Henri Verneuil a réalisé au cinéma et dans lequel est absolument admirable Monsieur Anthony Quinn…"
Désolé d’être en désaccord avec vous sur ce film fort médiocre d'Henri Verneuil, hormis la prestation remarquable d'Anthony Quinn. Il ne traduit absolument pas toute la dimension tragique et la richesse du livre de Virgil Gheorghiu, ce n’est qu’une adaptation superficielle et parfois racoleuse de cet ouvrage. Verneuil fait selon son habitude du Verneuil…
Rédigé par : Trekker | 10 juillet 2018 à 15:00
@ Savonarole
J'aime et je goûte l'ironie, j'ai un faible pour le cynisme de bon aloi, cependant j'ai aimé ce que madame Jacob partage avec nous. Pourquoi me direz-vous ? Eh bien pour la raison simple et banale qu'elle met sous nos yeux ce que la nécessité et l'indigence peuvent racornir, abîmer, détruire, et combien une main tendue peut soulever de poids qui écrase.
Ainsi, il n'est pas inutile de se souvenir que la chute de l'ange tient à assez peu de chose. En effet, il est si facile de se gausser de la souffrance de l'autre et lorsque son tour vient de pleurer comme le cardinal Dubois...
Il me semble que c'est se grandir que de considérer comme tout à fait provisoire le statut que l'on occupe, car la surprise peut être grande, au moment fatidique où seul avec soi-même un chien tiendrait lieu d'ami d'enfance et une chouette éberluée de fille adorée...
Homo sum nihil humani a me alienum puto !
Rédigé par : duvent | 10 juillet 2018 à 14:13
C'est un scandale !
Ce Monsieur mériterait d'être fait citoyen d'honneur de la ville de Paris par Anne Hidalgo.
Macron devrait le recevoir à l'Elysée et lui accorder la nationalité française, lui trouver un logement et une rente à vie, puisqu'il ne sait rien faire de ses dix doigts.
A l'heure où l'on décore un orang-outang, pourquoi pas lui ?
Rédigé par : Savonarole | 10 juillet 2018 à 12:50
Excellent ouvrage qui serrera l'estomac de qui le lira. Le pensée s'affole devant l'image d'un rien du tout, en raison même de son silence fataliste. Pas de racisme, de grâce, Lesurques a été guillotiné, Dils a "fait" quinze ans de prison. Seznec n'a jamais été rejugé et Dreyfus a connu le Diable.
La justice a fait ce qu'elle a pu. Elle est désincarnée, n'a pas de sympathie ou d'antipathie, il y a si longtemps que Saint Louis est mort.
Tout monde ne peut être réglé que par des monstres froids, sauf à sombrer dans la pire des horreurs.
Alors ? Un salut de la main, un sourire malheureux, à la Brassens, un joli livre et prendre une part de cette résignation.
Si seulement Dieu existait............
Rédigé par : genau | 10 juillet 2018 à 12:23
Je puis témoigner ici d'avoir subi les malversations d'un magistrat du parquet qui n'a pas hésité à monter une accusation en falsifiant abondamment nos propos pour abonder dans une plainte à notre encontre en diffamation déposée par un maire.
Outre que nous n'avions pas grand-chose à craindre devant un tribunal et au pire devant la CEDH, le juge d'instruction a fini par se prendre les pieds dans le tapis et cela s'est terminé par une annulation du dossier devant la chambre d'instruction avec les félicitations de cette dernière sur la qualité juridique de notre recours
Ceci pour dire que si des magistrats du parquet sont capables de se comporter comme des voyous pour protéger des petits élus locaux corrompus sans même qu'il soit question d'idéologie ou de gros intérêts, que peut-il en être dans un dossier "sensible" ?
Dans l'affaire que soulève ici P. Bilger, un innocent aura juste passé un an en prison. Nous concernant, heureusement pour nos finances que nous sommes assez fins juristes pour avoir pu nous passer d'avocat, mais nous y avons perdu pas mal de temps.
La question se pose de savoir combien de victimes fait notre justice au quotidien dans l'indifférence générale.
Il serait temps de quitter ce système pourri pour l'anglo-saxon.
Rédigé par : Xavier NEBOUT | 10 juillet 2018 à 09:13
Je ne connaissais pas cette histoire et elle m'évoque ce livre de Virgil Gheorghiu, La Vingt-cinquième Heure, qu'Henri Verneuil a réalisé au cinéma et dans lequel est absolument admirable Monsieur Anthony Quinn, acteur extraordinaire !
Il est bon et nécessaire de ne pas passer sous silence l'injustice de notre temps car sa grande médiocrité accable et elle accable d'autant plus qu'il ne manque pas de dégénérés hurlant à la mort, frappant au visage l'homme innocent.
Il est facile n'est-ce pas de suivre sa pente... Dès lors il existe un devoir pour l'homme de bien qui consiste à porter sa part du fardeau. Ainsi, je puis dire que toujours m'étreint le cœur, cette image de ce film où le journaliste étanche et pervers réclame un sourire, et cet acteur dans sa puissance vous enfonce dans l'âme la pureté de son personnage.
Rédigé par : duvent | 10 juillet 2018 à 08:35
« Mourad Sadi est un homme dont personne ne se serait occupé et qui ne doit son sauvetage qu'à des enquêteurs perspicaces. »
J’ai essayé de trouver un article détaillé sur les circonstances du drame que vous évoquez mais les seuls Mourad Sadi au sujet duquel des infos étaient disponibles en tête de liste sur le web concernaient soit une société de nettoyage de Montpellier, soit une société mosellane située dans la région de Creutzwald dans la proximité de la centrale nucléaire, au chiffre d’affaires 2016 de 10 562 641 € dans secteur d’activité : Réparation et installation de machines et d'équipements.
Puis, persévérante, je trouve cet article du Monde du 02 Juillet 2018 rubrique Police et Justice signé en effet Soren Seelow, lequel article titre :
Trois ans après, l’innocent de la rue Myrha attend son non-lieu et commence ainsi : « En 2015, un incendie fait huit morts dans le 18e, à Paris. Un SDF est envoyé en prison. Un an plus tard, un autre homme avoue. Depuis, le sans-abri se bat pour que la justice reconnaisse son erreur. »
« Mourad Sadi dit doucement, sur un ton qui ne réclame rien : "J'ai été victime de la Justice mais d'un autre côté ils ont arrêté le vrai coupable. S'il était mort dans l'incendie, je serais encore sans doute en prison. Je ne sais pas quoi en penser... On m'a volé un an de ma vie. Aujourd'hui j'aimerais juste qu'on me dise : "Tu es innocent, fin de l'histoire"." »
Ce n’est donc pas un an, mais de 2015 à 2018, trois ans. Enfin, c'est ma calculette qui le dit...
« Mourad Sadi a l’œil incertain des hommes qui errent depuis trop longtemps, la voix pâle de ceux qui ne demandent plus rien » poursuit Le Monde.
Je pense pour ma part à Abdul Sattar Edhi , le philanthrope pakistanais musulman héros du film documentaire, The Kingdom of Mr. Edhi (Le Royaume de monsieur Edhi) et dont la fondation, organisme privé n’accepte, dans le but de conserver son indépendance, que des dons de particuliers, et accueille n'importe qui autrement dit tout le monde, sans distinction de race, de religion ou de culture, bébés jetés à la décharge publique auxquels sont recherchés des parents adoptifs ou qui, s’ils ne s’en trouvent pas sont gardés et éduqués par la Fondation, femmes battues à la poêle à frire par leur belle-famille, jeune sourde et muette hindoue égarée par ses parents et que la fondation gratifie d’un autel hindou personnel, SDF à l’ouest etc. Personnes âgées abandonnées par leurs enfants etc. Toute personne fragile y est accueillie d’une façon à faire rougir nos aides sociales et sans coûter aucun « pognon de dingue » à quiconque, organisme public ou privé, autrement dit avec compassion, empathie, sans complexe de supériorité, ainsi que dans le cadre d’une prise en charge qui va jusqu’à coudre des robes de mariée magnifiques aux jeunes pensionnaires et diligenter des enquêtes sur leurs futurs maris afin de s’assurer qu’elles seront bien traitées.
Dans ce film, le philanthrope décédé d’une maladie des reins en 2016, disait : « Je n’ai que deux vêtements, celui que j’ai sur le dos et le deuxième qui est à laver, mais en revanche j’ai 350 ambulances. »
Avec ces ambulances il partait à la recherche des déshérités dans les rues de Karachi, ramassait les cadavres, lavait et donnait une sépulture décente aux sans famille que personne ne venait réclamer, quel que soit leur état de putréfaction, parce que les morts autant que les vivants peuvent avoir eux aussi besoin qu’on s’occupe d’eux. Site Officiel.
Rédigé par : Catherine JACOB | 10 juillet 2018 à 08:21
Bonjour,
Il suffit de pas grand-chose, simplement être au mauvais endroit au mauvais moment et vous vous trouvez irrémédiablement entraîné dans un tourbillon judiciaire qui très vite vous dépasse. Si, en plus, vous faites partie de ces gens qui ont « mauvais genre » comme le sont généralement les SDF, alors la machine infernale de la justice vous broie inexorablement.
Il est vrai que cet incendie avait quand même fait huit morts et donc le crime ne pouvait pas rester impuni. Il fallait absolument trouver un coupable et ce malheureux SDF qui était sur les lieux, faisait parfaitement l’affaire.
C’est une chance que des enquêteurs consciencieux aient poussé leurs investigations jusqu’au bout, ce qui a permis de découvrir la vérité, car, de nos jours, la politique du chiffre est telle que les enquêteurs n’ont pas vraiment les moyens de jouer les Maigret débonnaire qui pouvait se permettre de prendre tout son temps pour débusquer le vrai coupable.
L’affaire aurait pu en rester là, mais Soren Seelow a décidé de parler de Mourad Sadi, ce « sans dents » que tout dénonçait comme le coupable de l’incendie de la rue Myrha. Belle histoire en forme de fable comme on aime les raconter aux enfants avant qu’ils s’endorment.
Cela nous change de ces journalistes d’investigation qui sont plus enclins à aller fouiner dans les poubelles des ministères et des sièges des partis politiques dans l’espoir d’y trouver une petite affaire politico-financière bien croustillante qui fera tourner à fond les rotatives de leur journal.
A noter que rien n’a vraiment changé dans notre société depuis l’époque des rois jusqu’à aujourd’hui. Selon que vous serez puissant ou misérable, les jugements de cour vous rendront blancs ou noirs. La morale de la fable de La Fontaine n’a pas pris une ride.
Heureusement Mourad Sadi, lui, a été blanchi. Mais il a quand même fait un an de taule…
Rédigé par : Achille | 10 juillet 2018 à 07:05
Malaise en lisant ce billet cher P. Bilger.
Si cette victime de la justice ne s'était pas appelée Mourad Sadi, aurait-il fait l'objet d'un article dans Le Monde?
Un article de plus pour montrer, à travers un cas scandaleux, qu'il faut supprimer ou à tout le moins limiter l'envoi en prison. Toute la presse de gauche, depuis plusieurs années milite pour la quasi-suppression de l'enfermement.
Soren Seelow en fait des tonnes sur ce sujet.
Reste, quand même, une fois de plus, l'incroyable état d'esprit de la Justice (sic). Une irresponsabilité totale.
Cordialement.
Rédigé par : boureau | 10 juillet 2018 à 06:40