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27 août 2018

Commentaires

Catherine JACOB

@ Demi-Castor | 29 août 2018 à 10:44
« La proportion d’homosexuel(le)s dans l’humanité serait de 1% (selon Robert Marchenoir 28 août à 13 h 16).
Comment expliquer leur considérable surabondance dans les arts du spectacle et dans leur « intermittence » ? »

Ah c'est vrai ça. Comment se fait-ce ?

Aliocha

Non, non, Marchenoir, je vous observe et vous décris, et tente de vous faire intégrer la loi mimétique, celle utilisée par les manipulations que vous avez décrites sans que vous vous en rendiez compte, car votre désir de victoire vous donne l'illusion de manipuler votre ennemi, alors que vous ne faites que l'imiter, selon votre aveu même.
La règle de la paille et la poutre s'applique à tous les belligérants, même aux amis de Pommier.
On avance à grand pas, et derrière les murs qui s'effondrent d'eux-mêmes, c'est la cité céleste qu'on devine.

Robert Marchenoir

@ Aliocha | 29 août 2018 à 22:12

Vous êtes stupide, ou vous faites exprès ?

Aliocha

@ Robert Marchenoir | 28 août 2018 à 13:56

Et c'est ainsi que, croyant manipuler, vous l'êtes dans la même mesure et devenez le double de celui que vous rêvez de dominer.

http://www.rene-girard.fr/57_p_44428/le-desir-et-la-rivalite-mimetiques.html

Demi-Castor

La proportion d’homosexuel(le)s dans l’humanité serait de 1% (selon Robert Marchenoir 28 août à 13 h 16).

Comment expliquer leur considérable surabondance dans les arts du spectacle et dans leur « intermittence » ?

Demi-Castor

Les homosexuels sont prosélytes par nature. Intimement ils cherchent à se rassurer.
Un « bâton » pour se soutenir ! Un soutènement partagé !

Julien Weinzaepflen

Cher Philippe,

1. D'où vient dans vos billets cette soudaine affluence des termes de "quotidien" et de "quotidienneté" ?

2. Péguy écrivait que le père de famille était un "héros des temps modernes" (ou déjà du quotidien ?). S'il y a crise du sentiment héroïque, elle a plus de cent ans.

3. Quand le système se délite, quand il cesse d'engendrer naturellement du lien social ou civique, quand il se déshumanise, il génère des héros du quotidien. Alors "le monde", comme le chante Laurent Voulzy, ne "tient [qu'au] fil des filles gentilles", des professeurs qui ne comptent pas leurs heures pour assurer des cours de soutien à leurs élèves, des personnels soignants qui s'acharnent, des médecins (j'en connais) qui s'efforcent de trouver pour le lendemain une femme de ménage pour une de leurs patientes grabataires, ou encore de ce guichetier du métro parisien qui, m'ayant aidé à acheter un carnet demi-tarif dans une machine - il n'y a plus de préposé au guichet - et comme ceux-ci ne sortaient pas, fit tout pour ouvrir la machine et me les rendre. J'avais beau dire que j'y renonçais parce que j'avais un train à prendre et que l'attraper était plus important, il ne pouvait pas le comprendre. Les héros sont à mes yeux tous ceux qui vous tendent la main pour vous proposer un accompagnement humain.

4. Il existe des formes d'intégrité paradoxales qui consistent à assumer à la face du monde qu'on n'est pas quelqu'un de bien, qu'on est un grand malade et qu'on a besoin d'aide. J'essaie de pratiquer ce genre d'intégrité-là. Je me méfie de ceux qui, au contraire, comme bien des personnalités politiques, assument leurs responsabilités sur le dos de ceux qui en sont les victimes.

Claude Luçon

@ boureau | 28 août 2018 à 08:46

Dans sa déclaration le pape n'a pas parlé de psychiatres, les journalistes confondent traduction et interprétation (surtout la leur).

P.-S. : Dans les années trente au temps d'Edouard Herriot et de ses radicaux on "bouffait du curé" mais on faisait baptiser ses enfants, on les envoyait au catéchisme pour qu'ils fassent leur première communion… au cas où !
D'ailleurs Edouard Herriot lui-même a demandé l'absolution sur son lit de mort en 1957, aussi au cas où sans doute, ce qui a sérieusement indigné alors ce qui restait de radicaux !
Il était sans doute émule de Blaise Pascal, celui de Prévert et son poème, "Les Paris stupides".
Nous sommes donc tous catholiques, enfants de la fille aînée de l'Eglise.
Du moins... on l'était.
Confus mais baptisés !

Trekker

@ Claude Luçon | 28 août 2018 à 02:02
"Non, le Pape n'a rien dit d'exceptionnel !
Il doit expliquer pourquoi tant de prêtres ont profité de l'innocence et de l'inexpérience des enfants dont ils ont abusé précisément parce que les parents ne se préoccupaient pas de la sexualité de leur enfant."

Totalement d’accord avec votre propos et ceux qui les précèdent !
A croire que pour certains on devrait condamner fermement la pédophilie de certains prêtres, mais surtout ne pas veiller à l’évolution de la sexualité de leurs enfants. Pour Ruquier et consorts, bien que non dit, cela serait certainement assécher en partie leur vivier.

On s’est étripé récemment à l’A.N. sur la présomption de non consentement avant 15 ans pour les relations sexuelles de filles mineures avec un adulte de 18 ans. Mais étrangement on n'a guère parlé des garçons de moins de 15 ans, qui eux sont victimes d’adultes homosexuels.

Pourtant c'est dans la période de la pré-adolescence, 11 à 13 ans, que nombre de jeunes garçons sont initiés à l’homosexualité par des adultes : période de la vie où ces pré-adolescents sont grandement influençables, et notamment par des adultes ayant une aura vis-à-vis d’eux.

Catherine JACOB

@ genau | 28 août 2018 à 11:11

Vous aviez bu ?

Robert Marchenoir

@ genau | 28 août 2018 à 11:11

La perle que vous avez dénichée sur Facebook est évidemment ce qu'on appelle une écossaise, à savoir une bombe idéologique posée selon la méthode enseignée par un ancien commentateur du blog François de Souche, dont le pseudonyme était Father McKenzie.

Quand la discussion avec des gauchistes se heurte à un mur, préconisait-il, changez de méthode. Prenez leur parti. Défendez les thèses de gauche. Mais en allant au taquet. Débordez toujours un peu plus l'interlocuteur sur sa gauche. Surenchérissez sans cesse, jusqu'à l'absurde (mais pas trop : laissez toujours planer l'ambiguïté ; vous devez paraître sincère).

Au bout d'un certain temps, vous verrez le gauchiste rétropédaler, et se mettre à défendre vos propres arguments. Il va se rendre compte par lui-même de l'absurdité de sa position. A ce moment-là, il vous suffit de vous taire. Vous avez gagné.

Robert Marchenoir

@ Claude Luçon | 28 août 2018 à 02:02
"Les homosexuels, dont on estime qu'ils ne représentent que 5 à 10% de la population."

Allons, allons ! ce chiffre vient du fameux "rapport Kinsey", qui pendant quelques décennies, a pu berner les foules en faisant figure de référence sur la sexualité.

On sait maintenant que son auteur était un falsificateur, un faux savant, et de surcroît un pervers qui a incité des pédophiles à pratiquer pour mieux les étudier. Le "rapport Kinsey" a contribué à cette manipulation commise par les militants de l'homosexualité, qui consiste à exagérer massivement le nombre de personnes partageant leurs dispositions, afin de les légitimer (et d'accroître, autant que faire se peut, leur périmètre de chasse).

Les chiffres sérieux mettent la part de la population qui est homosexuelle aux alentours de 1 %. Je m'étonne, d'ailleurs, qu'un homme à l'esprit scientifique tel que vous puisse relayer cette pipologie manifeste.

L'évaluation des ordres de grandeur et l'observation intuitive font partie de la démarche scientifique. Il est manifeste, à n'importe qui ayant la tête sur les épaules, qu'il ne peut pas y avoir 10 % d'homosexuels parmi la population. Ni même 5 %. Il suffit de regarder autour de soi.

genau

Quelle rigolade cette petite controverse sur le poème de V.Hugo, ressassé ad nauseam. L'homme n'est qu'une "espèce de maure", i.e. un être indéfini, basané, qui était peut-être chrétien, ou incroyant, ou transgressif, ou simplement inscrit dans une phalange nationaliste qui avait le bon goût de haïr les envahisseurs de son pays, sans considération métaphysique. Mais ça fait très chic de conférer au général une intention homicide par le biais de l'adoucissement du sort du blessé dans la réalisation d'une violation de sa loi morale.

A ce propos, lisons cette reproduction d'un message Facebook de l'association Aidons les réfugiés : "Bonjour, ces migrants ont des besoin de denrées alimentaires, de draps propres sans accariens, d’endroits qui ne sentent pas trop mauvais en effet, mais… étant pour la plupart des jeunes hommes avec tous leurs besoins physiologiques, beaucoup d’entre eux dans les mois qui viennent vont avoir le genre de besoins dont vous savez, avec toutes les jolies parisiennes qui sa baladent en mini jupe encore à cette période de l’année, ça va donner des idées à certains qui n’ont connu que l’extrême rigidité de leur société patriarcale post-colonialiste Comment allons nous traiter cette urgence sanitaire ? Certaines d’entre nous pourraient assurer un service sur demande, ne serait-ce que pour discuter et leur assurer une présence féminine. Il ne faudrait pas qu’on assiste à une épidémie d’agressions sexuelles dans les alentours ce qui nuira à notre mouvement."

Au-delà d'une syntaxe hésitante et d'une orthographe vacillante, vous admirerez l'intention, le pastoralisme scudérien de cette carte du Tendre.

Eh bien les voilà, les héroïnes, berceuses de migrants en mal de chair femelle. Allez, Parisiennes légères et court vêtues, remplir votre devoir mondialiste, allez secouer les gènes de ces si beaux si dignes si justes produits de la magnanimité des pays dont ils sont issus, qui vous envoient des spécimens propres à nous régénérer.
Au fait cela ne vous fait pas penser à "Lebensborn" ?
A ce degré de sottise, il doit s'agir d'un "bouteillon", je ne parle pas le patois franco-britannique.

Aliocha

Philippe Sollers sur Girard :

"Une autre chose se dégage de ce que dit Girard à propos du langage. Il montre que le logos johannique — de l’évangile de Saint-Jean — n’a rien à voir avec le logos des philosophes, tel qu’il se trouve chez Héraclite (et Heidegger). Pour Saint Jean c’est l’humanité qui passe son temps à expulser la parole divine (renversement de la Genèse). Nous touchons là la profondeur de la formule énigmatique de Bataille comme quoi la vérité du langage est chrétienne [8]. L’humanité se constitue d’exclure une parole et le corps ne parle qu’à cette condition. L’exclusion atteint son maximum quand un corps prétend incarner la parole. C’est ce qui arrive au Christ qui en somme défie des corps qui croient parler et qui ne parlent que pour expulser une parole. La dimension du crime dépasse alors de très loin celle du sacrifice puisque le sacrifice suppose entre la victime et ses assassins une communauté réglée d’aphasie. Le crime se casse les dents sur le fait que quelqu’un démontre corporellement jusqu’au bout que la parole est inarrêtable.

Dans les Évangiles, comme dans La Lettre volée, l’évidence est là, à chaque instant, et est donc particulièrement invisible [9]. Je vois dans cette lettre volée de l’Évangile quelque chose qui touche la matrice même de l’humanité, autrement dit l’hystérie, c’est-à-dire l’impossibilité de saisir la dimension symbolique des énoncés. Quand le Christ dit « mes paroles ne passeront pas » il renverse la proposition qui est le lieu commun hystérique, à savoir « les écrits restent, les paroles s’envolent ». La fixation de l’écrit est celle du corps comme déchet. En revanche, si le corps passe et que la parole ne passe pas, on entre dans un tout autre espace que l’espace mythologique et religieux : le sacré est atteint à sa source."

http://www.pileface.com/sollers/spip.php?article822&var_mode=calcul

Et Girard sur le héros :

"Le réel n’est pas rationnel, mais religieux, c’est ce que nous disent les Evangiles : il réside au cœur des contradictions de l’histoire, dans les interactions que les hommes tissent entre eux, dans leurs relations toujours menacées par la réciprocité. Cette prise de conscience est plus que jamais requise, aujourd’hui que les institutions ne nous aident plus, que c’est à chacun de se transformer seul. En cela, nous en sommes revenus à la conversion de Paul, à cette parole qui vient soudain le transir : “Pourquoi me persécutes-tu ?” La radicalité paulinienne convient très bien à notre temps. C’est moins le héros qui monte vers la sainteté, que le persécuteur qui se retourne et tombe à terre.” R. Girard, 2007

Quiconque s’élève sera abaissé, et celui qui s’abaisse sera élevé
Evangile selon Saint Luc, chapitre 14, 7-11

Ou l'inversion nécessaire et suffisante du sacré au saint pour accéder à la responsabilité.

En conclusion, hommage aux copiés-collés du double que je suis :

"La découverte des lettres grecques, le génie de la
Grèce n'a pas ressuscité au cours de vingt siècles. Il en apparaît quelque chose dans Villon, Shakespeare,
Cervantès, Molière, et une fois dans Racine. La misère
humaine est mise à nu, à propos de l'amour, dans l'École
des Femmes, dans Phèdre ; étrange siècle d'ailleurs où,
au contraire de l'âge épique, il n'était permis d'apercevoir
la misère de l'homme que dans l'amour, au lieu que les
effets de la force dans la guerre et dans la politique devaient toujours être enveloppés de gloire. On pourrait
peut-être citer encore d'autres noms. Mais rien de ce
qu'ont produit les peuples d'Europe ne vaut le premier poème connu qui soit apparu chez l'un d'eux. Ils
retrouveront peut-être le génie épique quand ils sauront
ne rien croire à l'abri du sort, ne jamais admirer la force,
ne pas haïr les ennemis et ne pas mépriser les
malheureux. Il est douteux que ce soit pour bientôt."

http://teuwissen.ch/imlift/wp-content/uploads/2013/07/Weil-L_Iliade_ou_le_poeme_de_la_force.pdf

A terre, le héros européen se relèvera quand il aura renoncé à l'armure de son mensonge.

breizmabro

Nous avons notre nouveau héros... intègre.

Nyssen n'a jamais imaginé démissionner parce qu'elle a le soutien de la vice-présidente.

Hulot a démissionné de ce gouvernement de menteurs ! Bravo ! Enfin un LREM qui a des c..les (contrairement à ce que disait BB).

Depuis un moment on voyait bien qu'il avait du mal à avaler les couleuvres écologiques, le coup des lobbies chasseurs a sans doute été la couleuvre de trop.

Macron lui aussi avait démissionné fin août. Comme quoi...

Catherine JACOB

@ Yves | 27 août 2018 à 17:09
« L'officier français semble faire preuve d'une belle magnanimité. Fort bien. En réalité, il inflige à ce fils d'Allah la punition irréparable de lui faire consommer de l'alcool juste avant qu'il n'expire au bord du fossé. »

Le terme de "Maure" désigne durant l’Antiquité des populations berbères de la partie ouest de l’Afrique du Nord. À partir du VIIe siècle, il désigne les musulmans vivant en Andalousie. Durant le Moyen Âge, il est synonyme d’« Arabes ».
Nous avons donc affaire un musulman d’Andalousie plutôt qu’à un Arabe mercenaire de la guerre d’indépendance d’Espagne car il s’exprime en espagnol : « Caramba ». Le terme qui provient du bas latin ayant donné caraculum dont est issu l'espagnol carajo, en serait un euphémisme désignant le membre viril pour exprimer la surprise, l’étonnement, ainsi que le dégoût.

Maintenant, est-ce que demandant à son ordonnance de donner à boire de son rhum au blessé espagnol, le général Hugo avait conscience d’aller à l’encontre des prescriptions du Coran ? je ne sais pas.

Je pense simplement qu’il n’avait que du rhum sous la main et que cela pouvait parallèlement soulager le blessé de ses souffrances, bien que ce ne soit qu’à partir du milieu de XIXe que l’alcool (par ex. l'eau-de-vie) a servi d’anesthésique, à proprement parler, sur les champs de bataille.

boureau

@ Claude Luçon 28 août 2018 02:12

Le Pape et l'homosexualité

C'est fascinant cette propension des non-catholiques à vouloir imposer aux catholiques de qu'ils doivent penser!

Ne mélangeons pas tout.

La dictature des minorités existe bien et de façon quelquefois oppressante. Et celle du lobby LGBT domine les médias, la haute administration et bien des associations. Et tente de nous enfermer dans ses certitudes. A nous d'éduquer : les parents ne sont-ils pas là pour ça ?

Le Pape François est dans son rôle quand il demande aux parents d'accompagner la sexualité de leurs enfants. Il ne l'est plus quand il les invite à recourir à la psychiatrie.

Comme dit l'autre : "il s'est pris les pieds dans sa soutane."

Il avait pris la bonne position quand, en 2013, il avait déclaré "Si une personne est gay et qu'elle cherche le Seigneur, que suis-je pour juger ?"

Cette manie de vouloir faire de la com' partout et toujours. Dans son avion, qu'il se repose donc plutôt que de répondre à des questions généralement biaisées et dont les réponses sont souvent mal interprétées ou tronquées. Il s'est déjà fait prendre au piège par le passé.

L'Eglise catholique est divisée depuis Vatican 2 et le progressisme affiché par François ajoute à des confusions qui sèment le trouble. Au chef spirituel qu'il est de rester dans ce rôle d'équilibre.

Cordialement.

Demi-Castor

Ce qui rend « supportable » l’homosexualité c’est la stérilité. Ce qui la rend insupportable c’est le prosélytisme.

Claude Luçon

@ boureau | 27 août 2018 à 16:18

Les enfants sont assujettis, comme nous, à un matraquage médiatique de la part de la télévision et d'Internet qui est systématiquement biaisé en faveur des minorités.
C'est ainsi qu'on a fait croire aux Français qu'ils sont racistes et islamophobes.
Des sentiments inconnus des plus vieilles générations qui savaient, pour ceux de WW1, comme pour ceux de WW2, que blancs, noirs au basanés, chrétiens, juifs ou musulmans, tous mourraient de la même façon pour ce pays et ce qu'il est aujourd'hui après l'avoir reconstruit ensemble après WW2.

Or clairement les médias sont aujourd'hui biaisés en faveur des homosexuels dont on estime qu'ils ne représentent que 5 à 10% de la population.
Par comparaison il y a au moins 50% de femmes dans la population de ce monde, France comprise, et on commence seulement à leur laisser 50 % du temps de médiatisation et 50% de place dans la société.
On voit des Gay Pride dans nos avenues tous les ans mais pas de Woman Pride bien qu'il devrait, en toute justice, y en avoir cinq sinon dix fois plus.

La société, par ses lois, considère qu'un enfant atteint l'âge de raison à 16 ans.
Jusque-là on estime qu'il n'est pas responsable de ses actes, conscient du danger, donc il n'a pas le droit de conduire une automobile, a besoin d'être guidé dans ses études, a bien besoin d'être guidé dans son sens civique, dans la religion...
Pourquoi diable serait-il anormal de le guider dans sa sexualité ?

Une fois encore on se laisse berner par les minorités et les médias en France !
Le Pape n'a rien dit d'exceptionnel, il a simplement dit que les enfants commencent par croire au Père Noël, aux fées et aux sorcières et deviennent peu à peu conscients de la réalité du monde autour d'eux.
La sexualité sera un facteur capital de leur existence, pourquoi les parents ne devraient-ils pas s'assurer que leur enfant est vraiment homosexuel, ou hétérosexuel, ou asexuel ?
Dans un autre domaine, la religion, bien des parents auraient mieux fait de s'intéresser à la religiosité de leur enfant avant qu'il ne parte rejoindre Daech en Syrie...

Le contrôle de la pensée des citoyens, en France et ailleurs, est devenu tel qu'on ne peut plus ni parler ni débattre de race, d'islam et de sexualité.
En outre sommes-nous toujours sous la théorie fumeuse du Dr. Spock's Baby and Child Care (pas celui de Star Trek, l'autre) ? Surtout laisser son enfant se développer tout seul sans le faire profiter de l'expérience du passé et de l'évolution de l'humain ?
Ce Dr Spock-là a pourtant admis qu'il s'était totalement fourvoyé.

Non, le Pape n'a rien dit d'exceptionnel !
Il doit expliquer pourquoi tant de prêtres ont profité de l'innocence et de l'inexpérience des enfants dont ils ont abusé précisément parce que les parents ne se préoccupaient pas de la sexualité de leur enfant.

Laurent Ruquier n'est pas un prophète c'est un insolent fumiste qui prend ses compatriotes pour des idiots et ne s'en cache même pas.
Comparez-le à Stéphane Bern qui vit son homosexualité en toute sérénité et nous présente des programmes instructifs au lieu de destructifs, l'apanage de Ruquier.

Je ne suis pas un "papiste", seulement un athée, au mieux un agnostique.

Xavier NEBOUT

Nous avons bien un héros : le pape François qui enfin remplit sa fonction en filant une baffe aux esprits dégénérés de notre civilisation.
L'homophilie est contre-nature, donc anormale, et relève donc de la psychiatrie.
C'était évident jusqu'à il y a une heure au regard de l'histoire de l'humanité.
Quant à l'homosexualité, elle relevait du crime jusqu'à il y a une heure aussi.

Alors maintenant, on va compter ceux qui auront assez de c.... pour affronter la pègre intellectuelle.
S'il n'y en a qu'un, il va se trouver au tribunal des juges du mur des cons, car un magistrat ayant quelque peu le sens de l'honneur refusera de poursuivre ou condamner.
S'ils sont mille, on en aura peut-être fini avec la mascarade, et les homos se feront de nouveau discrets à défaut d'être soignés.

Par ailleurs cela vaudra aux pays civilisés d'inspirer un peu moins de mépris.

Noblejoué

"Pourquoi irait-on s'encombrer d'une vertu, d'une excellence qu'ils ont prises en charge ?"

C'est nouveau ? La sainteté pour les uns, les achats d'indulgence pour les autres.

De toute façon, on prend les gens à double contrainte. Si tu as des aspirations, sois modeste, rampe. Et si tu rampes, sois courageux... Il faudrait savoir. Dans une société où le duel, porter une arme, le suicide, la drogue et bientôt piloter soi-même sa voiture sera interdit car dangereux, on veut du héros !

N'expérimente jamais le monde ou sur toi, ne risque rien, sois risqué par les autres, n'importe quel subordonné à n'importe quel chef, ce qui n'a rien de nouveau, mais en cas d'alerte, sois toujours prêt.
N'aie pas le contrôle de ta vie, pas d'arme, n'aie rien, donc ne sois rien, mais à partir de rien... agis !

Soit la discipline du mouton français, pas trop de meurtres mais soumission aux islamistes voire aux islamistes, soit l'inverse aux Etats-Unis.
On a toujours une médaille et son revers, le serpent et son venin. Réveillons-nous, que sommes-nous ? Des gens qui sont contre ceux qui les ont délivrés des nazis, et voilà notre tradition d'après-guerre la mieux partagée à droite et à gauche.

Contre ceux qui se sont battus. Cela implique l'impossibilité de se battre soi-même.
L'injustice retombe toujours sur l'injuste.

La dernière phrase ne sonne pas trop mal, n'est-ce pas ? Mais non, les Américains n'ont en rien payé d'avoir évincé les Indiens. Je ne le dis que parce qu'on parlait d'Américains, je n'allais pas chercher midi à quatorze heures.

Dans la vie, remarquez-vous que l'agresseur soit vaincu par l'agressé ? Mais vous n'avez pas le droit de le déplorer.
Quand quelqu'un rouvre les vieux dossiers, même si par chance, zut, j'avais pas de favori à l'époque, il faudrait que je cherche, long, déprimant, bref, lui en a et prouve son bon droit, qu'arrive-t-il ? On lui en veut. Eh oui, les gens se plaignent de l'impunité quand elle est de certains qu'ils n'aiment pas, les puissants qu'ils envient, mais veulent la paix style, fiche-moi la paix, l'oubli du passé pour leurs relations sociales proches. Donc, en fait, l'impunité, non, j'ai pas saisi un truc ?

Mais donc, ils méritent l'impunité dont ils gémissent. Eh oui ! Si on veut la paix, le pouvoir aussi veut la paix, tout le monde veut l'injustice plutôt qu'un désordre, et c'est ce que plus riche, populaire ou n'importe quoi fera subir à l'autre.

Alors, pourquoi dire que les Français sont c..., à votre avis ? Parce qu'on ne peut pas se permettre d'ignorer ceux qui vous sont doublement supérieurs, je veux dire en droit, comme tout débiteur au créancier, nous leur devons la liberté, et tout arriéré à plus avancé, je veux dire qu'ils ont, eux, un vrai équilibre des pouvoirs que nous devrions imiter - ou de n'importe qui d'autre à vrai dire, mais il y a le premier amendement aussi.

Nous sommes comme les méchants qui se prennent eux-mêmes au piège. Toujours des nuls qui croient pouvoir rivaliser avec le héros.

On peut pécher par orgueil mais aussi, à mon avis, par humilité. On va voir les deux, plus bas. Quand on veut progresser, il faut servir, apprendre de ou enfin, bref, aller à meilleur que soi.
Enfin, si ça existe, sinon, le ver est dans le fruit, et on se dit que Lancelot aurait dû fonder un royaume quelque part où aucun chef n’émerge, ce n'est pas ce qui manque.
Car quand on voit ce qui arrive après la tricherie d'Arthur, on se dit, après, finalement, qu'il ne pouvait en aller autrement. Toutes les bêtises possibles ont eu lieu, de la part de tout le monde, mais enfin, c'est le roi qui a commencé. Et c'est logique, qui a l'initiative dans la vie, les rois ou les lampistes ?

https://www.dailymotion.com/video/x2tpt

Qu'on soit un héros ou un zéro, avec de mauvais parents, professeurs ou roi, on est fichu. Il faut toujours être optimiste dans la vie, une épée se ressoude, tout va bien.
Il faut d'autant plus le dire que c'est faux.

Le héros fait passer en contrebande l'idée que le monde n'est pas ce qu'il est, qu'il devient autre chose par un homme qui le recrée par son énergie, son courage - rarement son intelligence, en général c'est plutôt le mage qui a un cerveau.
De ce point de vue, le héros sème une illusion pernicieuse.

De l'autre, en invitant chacun au dépassement, il va contre l'idée que rien n'est possible, ce qui est faux.
C'est "seulement" très dangereux, difficile et retors, mais pas impossible.

Plus le monde est bloqué, plus on veut du héros censé le débloquer, et plus, aussi, on se moque de lui de peur de souffrir de son désir de héros et pour ne pas avoir l'air naïf.

Le héros c'est aussi celui qu'on frappe dans le dos. Fait quasiment partie de sa feuille de route.
Et donc, pas de la mienne... Pour moi, les traîtres sont la lie de la terre, et je ne comprends pas qu'on ne déchoie pas les terroristes traîtres de leur nationalité. Qu'on songe à leur permettre de sortir de prison. Notre feuille de route ? La liberté, pas de repousser les traîtres. Les combats sont un moyen, non une fin, la rédemption des méchants, un souci religieux ou narratif, mais encore un coup, un hors-sujet.

Carl Roque

A l'aune des médias je devrais être un héros, mais comme moi-même ni personne n'y a pensé et qu'il n'y avait pas de caméra, je ne suis que moi...

Mitsahne

Merci à Philippe Bilger pour cette magnifique page. Du très haut niveau.

Yves

@ Catherine JACOB 14:15

Merci d'avoir rappelé un poème qui mérite relecture.

Un détail, cependant : le général Hugo laisse la vie sauve au Maure qui vient, sans doute par dérangement mental plutôt que par haine, de le viser de son pistolet.

L'officier français semble faire preuve d'une belle magnanimité. Fort bien. En réalité, il inflige à ce fils d'Allah la punition irréparable de lui faire consommer de l'alcool juste avant qu'il n'expire au bord du fossé.

boureau

Homosexualité et psychiatrie

Le Pape François recommande la psychiatrie pour les enfants aux "tendances homosexuelles".

Décidément, ce Pape qui avait suscité tant d'espoir et qui déçoit tant, n'en rate pas une.

Encore une polémique en route dont les chrétiens se passeraient bien. Il est vrai que depuis Vatican 2, les chrétiens progressistes (les pires) ont entraîné l'Eglise de France vers la désertification de ses églises.

François continue le travail de sape !

Cordialement.

Sophie

Cher Monsieur Bilger,

A lire la fin de votre billet, on ne peut qu'approuver.
C'est pourquoi on aurait sans doute apprécié des excuses claires de votre part, concernant vos propos sur C.Consigny et L.Ruquier (que je n'apprécie guère).
Vos tweets ironiques et vos circonvolutions chez JM Morandini n'étaient guère satisfaisants.
Ah ! Aussi ! Compte tenu de la médiocrité de ce dernier et surtout son amoralité (sans parler de la nouvelle enquête réouverte), cela ne vous gêne-t-il pas de vous trouver régulièrement sur son plateau ?
Avec tous mes remerciements pour ce blog que je lis depuis longtemps avec plaisir et intérêt.

Michelle D-LEROY

Ces gestes sont généralement naturels et sans préméditation, sans calculs. Rien d'héroïque mais juste une approche normale pour aider son prochain en danger. Ce qui devrait être la norme devient une affaire médiatique.

Evidemment, il faut du sang-froid et des qualités physiques et sportives dans certaines situations, ce qui n'est pas le cas de tous.

Bien souvent ces actes de bravoure montés en épingle le sont par nos élus ou belles âmes pour nous prouver qu'il existe encore des personnes altruistes, surtout si, et qu'on me pardonne ma mauvaise foi, elles sont issues de la diversité. Quoi de mieux pour démontrer au peuple, qui renâcle devant l'immigration, qu'un héros empathique sans papier a toutes les qualités de coeur. Je le pense sérieusement, surtout que d'autres sauvetages (de noyades cet été) sont passés inaperçus hors un entrefilet de journaux locaux.

Du coup c'est le grand jeu. Médailles, récompenses, naturalisation rapide et chaque élu, ne voulant pas être en reste, offre au héros cadeau, travail ou invitation à dîner.

C'est notre époque qui veut cela, une époque de communication devenue délirante mais qui fonctionne très bien auprès des plus sensibles. Par contre, pour rejoindre d'autres commentaires, et comme tout est question d'époque, j'ai connu également, Ellen, dans mon enfance, une vieille dame modeste qui avait gardé un enfant juif pendant la guerre, de 39 à 45 à ses risques et périls et évidemment sans indemnité quelconque. Elle n'a jamais été récompensée par qui que ce soit. Elle faisait partie des justes anonymes et désintéressés qui se conduisaient avec courage et dévouement sans contrepartie. D'obscurs héros de l'ombre, déterminés et avec de grandes qualités de coeur. L'inverse des "rapaces" qui gravitent autour des pouvoirs en place.

genau

Un héros se substitue à ceux qui sont dangereux par leur inaction ou leur influence néfaste, comme l'héroïne face à l'opium. Mais il reste un poison en établissant entre les hommes et les dieux un balcon de gloire, significatif de l'exemple à suivre, inachevé parce qu'il ne fait pas accéder pas au rang des dieux. Néanmoins, le héros n'est pas abusé par la ruse des hommes et le fumet des viandes grillés sous des peaux tendues ne remplace pas pour lui, la suavité de la chair.

Les pères de famille, ces héros des temps modernes : foutaise. Brocardés, laminés par la législation sociale, méprisés par les services sociaux, ostracisés par les tribunaux femelles et les travailleurs sociaux arrogants, ils sont désignés comme violeurs, indélicats et sauvages et tout juste bons à abonder le fisc.
Le héros, c'est celui qui surgit au pied d'une façade, l'escalade sans nécessité et fait un geste inutile mais flamboyant, ou celui qui stoppe un attentat, en raison de sa force physique, son habileté et son courage physique. Il y a des titres pour honorer ces gens-là comme ils le méritent, notamment la médaille de sauvetage, dédaignée. Elle récompense des actes de courage et de dévouement, in situ, au contraire de la Légion d'honneur qui récompense les services rendus à la Nation.
On a tant et tant glosé sur l'attribution de cette dernière distinction qu'il est inutile d'y revenir, et mon commentaire n'a d'ailleurs aucun intérêt.
Mais tout de même, voulez-vous me dire quel service rend à la Nation un imam tortueux comme une couleuvre, religieux sur une face, conquérant sur l'autre, défendant la soumission des femmes et les châtiment corporels, titulaire de diplômes invérifiables, voire authentiquement falsifiés ?
Le héros, ce demi-dieu a besoin de se re/connaître dans celui qu'il a défendu.

On peut comprendre que les politiques, toujours soucieux de se constituer une garde rapprochée pour pouvoir retourner à la mangeoire s'amusent à s'agréger des théâtreux, des starlettes et des histrions, troupe toujours encline à la nourriture régalienne et qu'ils rechignent à s'incliner devant des individus responsables.
Dans les valeurs inutiles dont la République se pare, qui osera un jour remplacer "fraternité" qui n'a de sens que pour les faux-frères par "responsabilité" ?
Quant à la liberté, elle a pris le chemin des îles et l'égalité a "chopé" la vérole pour devenir "uniformité".

Catherine JACOB

Le sens originel du vocable « héros » (ἣρωϛ, m.) est chez Homère le chef militaire en parlant des Grecs devant Troie. De là dérive son application à un combattant faisant preuve de courage et de talent ou encore de noble extraction. Les héros homériques ayant été mis au rang des dieux (apothéose), de là dérive le sens de demi-dieu en tant que « placé entre les dieux et les hommes ». Puis toute divinité locale inférieure, chef de clan, de cité, d’association particulièrement honoré et placé au rang d’un demi-dieu. Par extension, le mort, les empereurs romains ou encore Les Lares (dieux lares). Son étymologie grecque a été désignée dans un mot de la langue religieuse de sens assez obscur mais rapproché de ἦρα: satisfaction plaisir (procuré)→ obliger qqn, aider, secourir dont latin : seruō : préserver, garder, assurer le salut ou la conservation de, dont l’emploi dans la langue augurale prenait le sens de « observer, ne pas quitter des yeux ».

D’où en français : « Toute personne qui se distingue par la force du caractère, la grandeur d’âme, une haute vertu », ainsi que « le personnage loué dans la solennité d’une oraison funèbre », ou encore « la personne qui se distingue dans la pratique de quelque chose, en bien ou… en mal ».
Enfin, au sens figuré et c’est là le sens le plus commun auquel vous me semblez vous référez : « Personne qui est l’objet de l'admiration d’une autre. »

Ces sens se conjuguent au début du poème de V. Hugo, le fils du général d'Empire Joseph Léopold Sigisbert Hugo (1773-1828) créé comte, selon la tradition familiale, par Joseph Bonaparte, roi d'Espagne.

Après la bataille:
« Mon père, ce héros au sourire si doux,
Suivi d'un seul housard qu'il aimait entre tous
Pour sa grande bravoure et pour sa haute taille,
Parcourait à cheval, le soir d'une bataille,
Le champ couvert de morts sur qui tombait la nuit.
Il lui sembla dans l'ombre entendre un faible bruit.
C'était un Espagnol de l'armée en déroute
Qui se traînait sanglant sur le bord de la route,
Râlant, brisé, livide, et mort plus qu'à moitié.
Et qui disait : « À boire ! à boire par pitié ! »
Mon père, ému, tendit à son housard fidèle
Une gourde de rhum qui pendait à sa selle,
Et dit : « Tiens, donne à boire à ce pauvre blessé. »
Tout à coup, au moment où le housard baissé
Se penchait vers lui, l'homme, une espèce de maure,
Saisit un pistolet qu'il étreignait encore,
Et vise au front mon père en criant : « Caramba ! »
Le coup passa si près que le chapeau tomba
Et que le cheval fit un écart en arrière.
« Donne-lui tout de même à boire », dit mon père. »

@ Achille | 27 août 2018 à 07:46
« On a les héros que l’on peut s’offrir... »

Comme vous le savez, pour être médaillé, il faut que quelqu’un de déjà médaillé sollicite pour vous d’être distingué et vous parraine. Si ce quelqu'un décède avant que vous ayez été nommé - je pense là à un cas très concret que je connais - tant pis pour vous.

Mais il est en effet désolant que « Geneviève Caillerot, cette combattante de l’ombre » ait dû attendre d’avoir atteint l’âge canonique de 102 ans pour voir son mérite et sa valeur distingués, quand tant de personnes arborent sur la poitrine des décorations dont on se demande vraiment quand on voit leur comportement ultérieur, le sens que ça a et ce que ces personnes ont bien pu avoir fait pour qu’on les ai distinguées ainsi.

Claude Luçon

Simple changement de langage entre l'ancien français et la novlangue : "sens civique" se dit maintenant "héroïsme".
Nous vivons dans une société où "fait divers" se dit "scoop" !

Ce n'est d'ailleurs pas d'aujourd'hui, en été 1969 lorsque Neil Armstrong a posé ses pieds sur la lune, nos journaux soixante-huitards, cocardiers dans ce cas, claironnaient qu'un Français avait participé à l'aventure.
C'était aussi un peu notre héroïsme !
Renseignement pris, il était bien français, de souche africaine en plus, mais travaillait pour la société de nettoyage des bureaux de la NASA, un expert de la serpillière. Pas de Légion d'honneur pour lui bien que la serpillière était d'origine française. Il ne la méritait pas, il avait exporté une expertise nationale à l'étranger, le début de la désindustrialisation en somme.

Qui sait, Clint Eastwood va peut-être faire un film de cet incident de vol comme dans le cas du Thalys ? Cet ex-boxeur a peut-être un futur d'acteur ?
Voilà où nous en sommes !
Je pense que nous, les retraités, sommes des héros, nous sommes les seuls à redresser les finances de la nation sans casser du CRS.

breizmabro

Moi j'aime bien ces "héros", qui ne seraient pas désignés ainsi si les médias ne se précipitaient pas sur eux pour, au mieux en faire un papier, au pire un film comme aux US pour les trois passagers qui ont immobilisé un terroriste.

Il y a tant de gens indifférents, qui tournent la tête confrontés à un drame imminent (agressions, viols...) que dès que quelqu'un ou quelqu'une intervient il/elle est forcément considéré.e comme un "héros" car son intervention devient héroïque en regard de la passivité de ceux qui, par ailleurs, filmeront la scène avec leur smartphone, film que naturellement ils vendront aux chaînes de télé.

Non, moi j'aime bien ces "héros" d'un jour ou d'une semaine, de notre monde de pétochards inactifs, et heureusement que Tarik Sahibeddine ne s'est pas posé la question philosophique en se tenant la tête à deux mains sur "si j'interviens, là, tout de suite, pourrais-je devenir un héros du XXIe siècle comme M. Kouchner portant des sacs de riz sur son dos" ? sinon pendant ce temps l'autre neuneu aurait pu tuer tous les passagers de l'avion.

Du coup il est intervenu. Point. Et le pilote et les passagers ont débarqué sains et saufs à Orly.

Alors évidemment si l'on compare son geste avec le comportement des époux Nyssen-Capitani, les "passe-moi la salade, j'envoie la rhubarbe" ;) un monde les sépare. Du reste il y en une qui est l'amie de la femme de Manu et l'autre pas, vous l'aurez noté.

Un jour, dans pas longtemps, vous, nous, diront peut-être aux prochaines élections :

[...] Hélas ! combien de temps faudra-t-il vous redire
À vous tous, que c'était à vous de les conduire,
Qu'il fallait leur donner leur part de la cité,
Que votre aveuglement produit leur cécité ;
D'une tutelle avare on recueille les suites,
Et le mal qu'ils vous font, c'est vous qui le leur fîtes.
Vous ne les avez pas guidés, pris par la main,
Et renseignés sur l'ombre et sur le vrai chemin ;
Vous les avez laissés en proie au labyrinthe.
-
Ils sont votre épouvante et vous êtes leur crainte (...) (Victor Hugo)

Charles

"Trop de héros" ? Non, plutôt pas assez de héros du quotidien, vous confondez
- les héros au sens de la mythologie grecque
- les héros actuels qui ne sont ni Héraclès, ni Achille et qui d'ailleurs auraient voulu ne pas l'avoir été
- les héros médiatiques

Après, que les médias en manque d'information se saisissent de tout et n'importe quoi... c'est un autre problème.

@ calamity jane | 27 août 2018 à 08:41

Merci de citer Marc Aurèle.

Robert Marchenoir

C'est très juste. Une bonne partie des critiques à l'égard des politiciens vient de là. Si l'on exige tant de culture, de savoir-vivre, de bonhomie, d'intégrité, de charisme, d'exemplarité familiale de nos dirigeants et j'en passe, c'est bien parce qu'on leur demande d'incarner ce qui a, depuis longtemps, disparu chez nous.

Concernant les Légion d'honneur de complaisance évoquées par Achille, ce qui est encore plus grotesque, c'est la dénonciation de cette complaisance par un obscur maire de Trifouillis-les-Oies, qui a écrit une "lettre ouverte" à je ne sais quels footballeurs ayant eu le malheur d'être ainsi honorés. Il convenait, informait-il la France entière, qu'ils rendent leur décoration, en mémoire de tous les soldats de la Première Guerre mondiale qui sont morts sans l'avoir reçue.

Tant d'inventivité dans le "virtue-signalling" (désolé, pas d'équivalent français et pour cause), tant d'absurdité dans le raisonnement, tant d'hypocrisie dans le battage de coulpe sur la poitrine des autres, tant de sournoiserie dans la promotion personnelle (qui aurait jamais entendu parler de ce monsieur, sans son impudente initiative ?), tout cela justifie, à coup sûr, l'Ordre du mérite des faux-culs de l'année.

S'il fallait donner un visage à l'idéologie de gauche contemporaine, ce serait, sans aucun doute, celui de Jean-Paul Prétot (Loulans-Verchamps, 460 habitants).

Au passage, l'on voit ici (mais une confirmation était-elle bien nécessaire ?) que iadéconpartou, et que vivre dans la "ruralité" (comme disent les mêmes cuistres) n'est nullement un gage d'élévation morale.

Robert

Je considère que boureau | 27 août 2018 à 08:19 a dit l'essentiel de ce que je pense.

Notre société de l'immédiateté, du temps court et de la consommation effrénée, de l'argent, et donc de la richesse comme seule référence, se contente de ce qu'elle peut offrir : l'image, l'apparence qui supplantent le réel. La société du "festif généralisé" comme valeur cardinale, en remplacement de l'effort et du travail.

Ainsi les héros de nos banlieues sont les dealers, les caillasseurs de pompiers et de policiers, les porteurs de kalach, etc. Les victimes sont ceux qui sont interpellés par la police, les héros sont ceux qui échappent à la police, et j'en passe...

Quant à l'intégrité de notre personnel politique, se considérant comme de "la haute", ils ne s'y sentent aucunement astreints. Donc tant que l'on n'est pas mis en examen, l'honneur est sauf et l'on poursuit allégrement sa carrière. En revanche, l'individu de base est soumis à un corset de règles qui, s'il a le malheur de les transgresser, en font un modèle de mauvais citoyen. Il suffit de lire certains commentaires sur l'alcool dans le billet précédent. La société intégralement hygiéniste comme modèle parfait : la moindre transgression de petite importance est sanctionnée. Mais celle des "mandarins du système" reste en réalité un exemple parfait !!

Ce même relativisme pourrit toute pensée. Je n'en veux pour preuve que le racialisme ambiant. S'il est le fait d'un "blanco", alors il faut le dénoncer jusqu'à plus soif. En revanche, s'il provient des "racialisés politiques issus de la diversité", alors eux seuls peuvent prôner la séparation communautaire racisée... Comprenne qui pourra cette logique mortifère.

Michel Deluré

Héros, voilà un terme qui me paraît désormais largement galvaudé et dont nos médias sont friands pour rendre leurs unes alléchantes.
Un "Bleu" envoie-t-il le ballon au fond des filets de l'adversaire et voilà un acte héroïque récompensé comme il se doit par une Légion d'honneur !
Soldats tombés sous le feu de l'ennemi ou résistants torturés à mort pour sauver la patrie, retournez-vous dans vos tombes !
La Rochefoucauld avait déjà parfaitement raison lorsqu'il affirmait que "la plupart des héros sont comme certains tableaux : pour les estimer il ne faut pas les regarder de trop près".

boureau

@ Noblejoué 27 août 2018 08:00
"Je ne comprends pas que l'on ne comprenne pas qu'on récolte ce qu'on a semé avec Trump"

Effectivement, à dix-huit mois de sa prise de fonction, chacun peut constater dans le monde entier que toutes les calamités viennent de ses décisions, y compris les invasions de sauterelles, les méduses sur les plages, la mousson en Inde et les délires de Mélenchon !

Ben voyons !

"Heureux sont les simples d'esprit car le royaume des cieux leur appartient"

Cordialement.

stephane

Attendons le prochain penalty réussi par Neymar.
Ce dernier, par son héroïsme, va écraser tous les dévoués qui agissent dans l'anonymat. Son but marqué, il sera fêté comme il se doit. A moins que le héros soit le gardien...

Marc GHINSBERG

« Trop de héros et pas assez d'intégrité. »
Pour ma parer je dirai trop de pseudo-héros et pas assez de responsabilité…

calamity jane

Le héros, l’héroïne, celui et celle qui appliquent "vanitas, vanitatum et omnia vanitas" Ecclésiaste.

Et, "pour chacune des actions que tu fais demande-toi si la mort est terrible parce qu'elle te prive d'agir en ce cas particulier" Marc-Aurèle.

boureau

"Trop de héros, pas assez d'intégrité ?"

Ce que vous décrivez, cher P. Bilger porte un nom : relativisme !

D'où l'héroïsme (sic) quotidien glorifié par nos médias : vous dénichez le chat de votre voisine bloqué sur une branche à deux mètres cinquante, et vous passez pour votre action au 20h de tous les journaux télévisés.

De plus en plus développé depuis les années cinquante/soixante, ce relativisme ambiant se traduit par une société médiocre et l'intégrité dont vous parlez n'y échappe pas.

Cordialement.

jlm

Intégrité : l'Islande, un exemple à suivre https://www.france24.com/fr/20180824-billet-retour-islande-egalite-sexes-miracle-economique-modele-europe

Noblejoué

"On n'a pas assez d'intégrité, plus assez de morale, on trouve des argumentations raffinées pour échapper à la dure loi de la responsabilité, de sa responsabilité. On préfère demeurer faussement contrit que s'assumer la tête haute."

C'est nouveau ? Si on pense qu'on a fait quelque chose de vraiment grave, il faut se tuer.
Mais avec le monothéisme, c'est interdit, les gens se confessent, ne se traînent même pas aux pieds de leur victime sans même parler de compenser leurs torts, et recommencent. Moi et les miens n’agissent pas mieux que les autres ? Il y a la ressource de supposer que du moins, nous le regrettons, et pas ces derniers.

Je me confesse, je recommence, encore et encore, comique de répétition, d'un certain point de vue.

Moi, me tuer, quand l'esclavage existait pour y échapper ? Heureusement, la religion existe pour ne pas s'avouer qu'on n'a pas le courage d'en finir.
Par extension : toute situation où sa liberté ou sa dignité peuvent être compromises.

Je ne sais pas si tout cela est bien raffiné, en tout cas, ce sont des excuses qu'on se sert à soi-même et aux autres.
Alors, franchement, je ne vois rien de bien nouveau. Un peu nouveau, avant, les gens faisaient semblant d'assumer, ils ne niaient pas certaines évidences. Mais comme je le dis, ils continuaient à :

- Vivre
- Nuire
- Ne pas tenir compte de leurs éventuelles victimes.

En somme, on avoue, certes plus réellement un péché donc ce n'est plus un péché.

J'imite : je suis lâche. Je l'ai dit... Donc je ne suis plus lâche. C'est magique. On devrait se dire mortel, on serait immortel, etc., etc.

Je pense que les gens avouent un peu moins qu'avant parce qu'il y a déjà toutes sortes d'aveux sur le dos de tout le monde :

- Sur l'Histoire nationale

- Sur les rapports hommes-femmes

- Sur la destruction de la planète

...

Si en plus de ces responsabilités collectives, on en a d'individuelles, ça fait un peu lourd.

On me dira que les chrétiens ont le péché originel + le personnel ? Ils ne peuvent y échapper sous peine d'enfer, d'un côté, il y a le paradis, de l'autre.
Ils doivent avouer, d'ailleurs la confession n'est pas publique, c'est moins humiliant, et faite à Dieu au moyen du prêtre, deux personnes devant qui on plie pour éviter le pire et gagner le meilleur.

Mais si on reconnaît ses torts face à la société ou à quelqu'un, si on se tue pour ne plus mal agir, tiens, autre discussion, comme le font certains pédophiles, on n'a rien à perdre, rien à gagner.
C'est agir pour l'amour du bien, et du bien seul.

Donc, on a beaucoup de culpabilité à assumer pour la seule justice... Les gens ne sont pas pire, leur environnement est plus dur.
Il faut agir pour le bien, et seulement lui. Incompris... Oui, parce que ce qui transcende les limites l'est, ce qui fait une troisième difficulté pour le héros. C'est plus subtil que de combattre les monstres, ça ne veut pas dire qu'on n'en aura pas sur le dos, en plus.

Bref, la voie de la vertu, car être responsable, en fait partie, est difficile. Autre difficulté, le hors-sujet.
Si on dit aux gens que le bien c'est de ne pas boire ou autre poussière d'habitudes de ce genre, noyés dans la masse des riens, ils ne verront pas ce qui compte. Mais ce n'est pas nouveau, les interdits de ce genre encombrent les gens depuis toujours.

Le héros, c'est paraît-il souvent celui qui dépasse des traumatismes, qui ne devient ni méchant, ni rampant, ni fuyant.
Ah, ah, doit-on interdire les drogues pour empêcher la fuite ? Outre que certains consomment sans cesser d'être courageux, on obtiendra plus d'enragés, à mon avis.

Sans vouloir me vanter, je suis tout sauf un héros, rampant paraît-il quand je reconnais les qualités des autres, l'anti-alchimiste qui change de l'or en m..., j'aimerais qu'on ne me censure pas après n'avoir pas censuré qui m'a insulté... Cela se contredit ?
Pas grave, personne n'assume jamais de ramasser sa m..., celle de son chien à la limite, mais pas la sienne !

Merveilleux.

Mais si noblesse oblige, la bonne réputation, oblige, il faut croire que les crachats dispensent, c'est, comment dire ?
Symétrique.

Non ? Je dis à partir de là que si certains deviennent des héros parce qu'on les estimait, d'autres ne deviennent pas des héros parce qu'infamie injustifiée dispense. Ont-ils tort ? Le prétendre reviendrait à dire qu'on doit davantage que ce qu'on doit aux gens.

Si noblesse oblige est autre chose que la bonne réputation, alors prière de ne pas sortir cela à tout bout de champ pour obliger des gens d'un certain niveau quand on a besoin d'eux pour ne jamais reconnaître leur qualité en dehors des moments critiques.
C'est ce qui arrive tout le temps aux Américains, on en dit plein de mal, tout le mal possible depuis... mais chaque fois qu'on a besoin d'aide, on demande, que dis-je ? On exige leur aide.

Je ne comprends pas qu'on ne comprenne pas qu'on récolte ce qu'on a semé avec Trump.

L'ingratitude empêche les gens qui en ont besoin d'imiter ceux qui les dépassent, elle aigrit aussi ceux qui la subissent.
Toute injustice se répand, corrompt, érode.

Et c'est irréversible.

Achille

Bonjour,

Tout d’abord bravo à Tarik Sahibeddine qui a sans doute évité un drame sur le vol Munich-Paris en maîtrisant un déséquilibré. Il mérite bien le titre de héros et même peut prétendre à sa Légion d'honneur, ce ruban rouge tant convoité.

J’espère qu’il ne devra pas attendre d’être centenaire pour l’obtenir comme Geneviève Caillerot, cette combattante de l’ombre qui a enfin reçu sa décoration pour son héroïsme lors de la Seconde Guerre mondiale à 102 ans.
Respect à cette dame !

Les gens qui agissent dans l'ombre ont toujours tendance à être oubliés. Par contre certains "m'as-tu vu" ont droit aux égards des médias dès qu’ils ont accompli quelque chose d’un peu significatif et finissent toujours par avoir leur L.H très rapidement.
Je pense notamment à des footballeurs surdoués, des stars de cinéma narcissiques, des chanteurs pour midinettes évaporées, des journalistes qui servent la soupe et autres politiciens à la botte.
Il est vrai que chez ces gens-là, si à cinquante ans tu n’as pas ta L.H., c’est que tu as raté ta vie.
On a les héros que l’on peut s’offrir...

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