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22 septembre 2018

Commentaires

duvent

@ Catherine JACOB

Je n'en espérais pas autant !! Je ne vous cache que je vous dois de briller en société parmi mes amis japonais...
Dès lors je cite votre nom, en me disant que vous ne m'en voudrez pas.
Merci beaucoup !

Catherine JACOB

@ duvent | 30 septembre 2018 à 10:54
« Je me permets, car vous avez sans aucun doute la réponse, de vous interroger sur le titre de l'ouvrage duquel est tiré le haïku que vous avez partagé avec les lecteurs du blog de M. Bilger.
Une édition bilingue aurait ma préférence. Merci beaucoup. »

Il s’agit d’un 漱石の俳句歳時記  « Sōseki-no Haiku_Saïji-Ki » soit « Saïji-Ki de Haïku de Sōseki ».

Saïji-Ki (歳時記, également orthographiable 「歳事記」) renvoie à un genre d’anthologique qui a eu cours au Japon à compter de l’époque de Edo et dans laquelle les Haïkaï, Haiku et Kigo sont compilés en fonction des quatre saisons et des rituels saisonniers.

Le plus ancien SaïJiki connu serait le recueil chinois du VIe siècle intitulé : 『荊楚』Keïsaï-Jiki (chinois Jingchu Suishiji dont page de présentation en anglais ICI, ouvrage fortement imprégné de la philosophie chinoise des cinq éléments, dont l’original dû à Zōng Lǐn (宗懍 ) est perdu, et qui n’est plus connu que par des citations du début du VIIe siècle, situation que se retrouve également en Occident avec un certain nombre d’auteurs de l’Antiquité classique.

Or donc, j’ignore si une compilation / anthologie dans le genre SaïJiki, des Haïku de Sōseki a fait l’objet d’une traduction en français, a fortiori sous quel titre, pour ma part j’ai récupéré le haïku cité à cet endroit

Les Saï-Jiki ont débuté au Japon en 1688 avec le néo confucéen 『貝原 益軒』 Kaïbaraeki-Ken ou Kaïbaraekken, qui dispose d’une notice Wikipédia en français, également auteur d’un traité de botanique dont cette page, ouvrage conservé au Musée national de la nature et des sciences de Tokyo (Parc d’UENO).

Vous disposez par les deux liens suivants de la liste des cent premiers vers ainsi que de la liste des cent suivants - sur donc 2527 vers composés par Sôséki, le vers sélectionné pour le blog est le n°5.

Pas, a priori, de notion de SaïJiki dans l’intitulé des ouvrages qu’on trouve sur Amazon.fr
Ici: Sôséki Haïkus (2009, Trad. Elisabeth SUETSUGU, commentaires lecteurs mitigés ; on se demande entre parenthèses, ce que font sur la couverture des pictogrammes SHANG exhumés au XIXe et vendus en Chine par les apothicaires sous le nom d’« os de Dragon » avant que le savant chinois Wang Yirong (王懿榮; 1845 – 14 août 1900) ne s’aperçoive en 1899 de leur intérêt relativement à l’écriture chinoise, et qui n’ont fait l’objet de fouilles officielles en sachant ce qu’on cherchait qu’en 1928, soit plus d’une dizaine d’années après la mort de Sôséki (1867-1916), lequel ne saurait donc s’en être préoccupé dans son travail poétique.
Pas non plus ici: Les plus beaux Haïku de Natsumé Sôséki (trad. De 2010),
Et pas non plus là : Poèmes (2016 : Alain-Louis Colas)

NB : « Les inscriptions sur os d'oracle exhumées en territoire chinois ayant été ajoutées au registre de la Mémoire du monde de l'UNESCO » fin 2017, on comprendra que tout chercheur qui s’y attaquerait dans son p’tit coin marcherait obligatoirement sur des œufs.

duvent

@ Catherine JACOB

Je me permets, car vous avez sans aucun doute la réponse, de vous interroger sur le titre de l'ouvrage duquel est tiré le haïku que vous avez partagé avec les lecteurs du blog de M. Bilger.
Une édition bilingue aurait ma préférence. Merci beaucoup.

Catherine JACOB

@ fugace | 28 septembre 2018 à 14:09
« Quels pourraient être le lien avec Retty pour les idéogrammes qui y sont associés dans ce lien :
https://retty.me/ »

Comme on peut le déduire de par exemple cette phrase tirée de la page web que vous indiquez, aucun.
En tout cas pas davantage qu’il n’existe de lien entre TripAdvisor par ex., avec les établissements ou les produits qui y sont recommandés ou commentés etc. si ce n’est que les gens sont présumés y être allés et avoir testé ce à propos de quoi ils émettent un avis ou qu’ils conseillent.

Autrement dit, comme vous le voyez ci-dessous, « Retty » reste affiché en caractères alphabétiques et ne fait l’objet d’aucune translittération en caractères de la phonétique japonaise :
「エリア」×「ジャンル」での検索で、高い順位にでてくるRetty人気店ページ。

Traduction: « Voici la page des établissements qui ont la faveur des (usagers) de Retty apparaissant par ordre de grandeur lors d’une recherche par aire géographique et par genre. = Voici la sélection d’établissements de nos usagers/testeurs à laquelle vous accédez par une recherche à la fois géographique et de genre. »

• Sur cette page vous avez le top du top des testeurs https://retty.me/top-users/ qui font leurs suggestions dans leurs zones de résidence et décrivent leurs petits restaurants favoris avec les menus et les photos des plats classés par genre d’établissements :

Les Cafés, par ex. le MAX BRENNER CHOCOLATE BAR dont l’addition, par ex. 2000JPY soit 15€15 à l’heure où je vous parle, ne change pas le soir par rapport à la journée ainsi que les avis de qui a consommé un genre d’Irish Coffee gourmand avec coulant au chocolat décrit comme un voyage au pays des rêves sucrés dégustés le 24 janvier 2015 à 00 :41 par une Tomomi Sasaki, ou qui une tarte meringuée etc. etc.
Le nombre de couverts et la page internet du Café concerné : http://maxbrenner.com

On y appréciera la pub en se disant qu’elle n’est pas destinée à un consommateur de chez nous. Vous accédez même aux futurs consommateurs auxquels le commentaire de ladite Mme Sasaki a donné envie d’aller au Max Brenner situé dans l’aire gourmande de Tokyo etc.

Savonarole

"Quand mon verre est vide, je le plains
quand mon verre est plein, je le vide."

Raoul Ponchon, "Le Haïku de rouge"

fugace

@ Catherine JACOB | 26 septembre 2018 à 19:19

J'avais oublié ce détail. Je ne voudrais pas abuser de votre sollicitude mais j'aimerais avoir votre avis.
Quels pourraient être le lien avec Retty pour les idéogrammes qui y sont associés dans ce lien :
https://retty.me/

fugace

@ Catherine JACOB | 26 septembre 2018 à 19:19

Merci du retour. Je vais continuer à creuser.

Tipaza

@ Catherine JACOB | 28 septembre 2018 à 11:58
@ duvent

Un haïku de mon cru, comme le quatrain :

Douces mirabelles,
Dernières hirondelles,
C'est l'été indien.

Avec un peu de bonne volonté, le rythme 5-7-5 y est !
Et j'en resterai là, je referme mon carnet de poésie,
Nous sommes sur un blog sérieux où doit régner l'esprit de sérieux (hum) !

duvent

@ Catherine JACOB
"Maintenant il faudrait réfléchir pour trouver quelque chose de plus expressif qu’un sentiment de bien-être susceptible cependant de ne pas durer, les kakis qui mûrissent comme des boules de Noël sur des arbres cependant dépouillés de leurs feuilles, étant sur le point d’être cueillis."

Merci ! je lis et ressens...

Je vous adresse à mon tour KOKÛ - Katsuya Yokoyama

https://www.youtube.com/watch?v=h8y8cOv8zNU

que je trouve extraordinairement... mais les mots me manquent, il s'agit ici, de vacuité...

Le kaki est un fruit qui demande une initiation, une concentration pour que rien, des sensations multiples et étranges, n'échappe et que le plaisir soit parfait !

Mary Preud’homme

@ Patrice Charoulet | 28 septembre 2018 à 06:25

Ne perdez pas de vue que nous sommes au 21ème siècle et que les formes de langage précieuses ou surannées (en usage au 17ème siècle) ne sont guère de mise ici, ce que Nadine de Rothschild, elle-même si pointilleuse sur le savoir-vivre actuel et le bon usage des formules d'appel, vous confirmerait... Si tant est que votre expression (ma chère dame) pour vous adresser à une habituée du blog était dénuée de toute arrière-pensée condescendante, ironique ou tendancieuse...

Par ailleurs loin de moi l'idée d'associer le parler populaire de mon garagiste ou de mon plombier à un langage de manant. Dans ma démonstration, j'avais seulement voulu rappeler qu'il existait certaines hiérarchies et certains codes dans la façon de s'exprimer aujourd'hui, suivant les âges et les origines sociales, culturelles ou ethniques.

Catherine JACOB

@ duvent | 27 septembre 2018 à 17:53@Tipaza
« Quel joli quatrain ! Il est de vous ? Il est presqu'aussi beau qu'un haïku de Natsume Sōseki »

Puisque vous appréciez les vers de Sōseki, que nous sommes en automne, qu’il fait beau et que le Kaki (plaqueminier) est non seulement emblématique des fruitiers japonais mais que ma grand-tante Lélette, qui n’était pas japonaise, en avait planté un dans son jardin, voici un haïku adressé par Sōseki à Masaoka Shiki son maître en Haïku, et daté de l’an 29 de l’ère Meïji :

「日あたりや熟柿の如き心地あり」
« Hiatari-ya (5) Jukushino-Gotoki (7) KokochiAri(5) :

sens : « Sous ce soleil, je me sens dans la peau d’un Kaki mûr à point ».

Maintenant il faudrait réfléchir pour trouver quelque chose de plus expressif qu’un sentiment de bien-être susceptible cependant de ne pas durer, les kakis qui mûrissent comme des boules de Noël sur des arbres cependant dépouillés de leurs feuilles, étant sur le point d’être cueillis.

Patrice Charoulet

@ Mary Preud'homme

J'ai quelques adversaires ici. Je pensais que vous n'étiez pas de ce nombre et même, vu nos positions politiques fort proches, que vous étiez une de mes meilleures alliées. Je m'illusionnais.

Votre critique touchant un point de langue ne me paraît pas fort bien inspirée.
Un de mes lectures préférées depuis quarante ans, ce sont les correspondances des meilleurs écrivains français du XVIIe au XIXe. Plusieurs écrivaient "Ma chère dame", au lieu de notre "Chère Madame".
J'ai archaïsé, à vrai dire. Loin de moi de verser dans le langage de manant (terme adoré de Cioran) que vous avez indûment cru déceler dans ma prose.

duvent

@ Tipaza

Quel joli quatrain ! Il est de vous ? Il est presqu'aussi beau qu'un haïku de Natsume Sōseki, je ne trouve pas l'allusion à la nature, mais je présume qu'elle est sous les jupes des filles...

Sinon, il y a aussi Le curé de Camaret...

Tipaza, vous êtes un drôle et je suis bon public.

Mary Preud'homme

@ duvent | 27 septembre 2018 à 10:59

Admirable patience de duvent face à un Charoulet qui la gratifie régulièrement d'un "ma chère dame" (à l'image du premier plombier banlieusard venu qui s'adresse généralement à la gent féminine, réputée inférieure ou ignare, en la gratifiant d'un "ma petite dame" ou "ma pauv'dame" supérieur).
Alors qu'un individu minimum bien élevé devrait dire "chère madame" à défaut de chère duvent ou duvent s'il désire garder un rien de réserve et de distance par rapport à l'intervenante.
De quoi nous faire douter de la qualité de professeur émérite de français du sieur Charoulet qui semble plutôt avoir adopté le langage populo d'un quidam mal éducaillé façon famille Groseille.

Tipaza

@ duvent | 27 septembre 2018 à 10:59
"Il ne s'agit pas de l'art de bien écrire, il s'agit plutôt de l'art de bien penser."

L'un ne va pas sans l'autre !
Un quatrain minimaliste pour vous le démontrer :

Jupe légère,
Rêvant,
De vent,
Derrière !

Tipaza

@ Catherine JACOB | 26 septembre 2018 à 19:19

Merci de ces précisions, vous êtes une mine précieuse d’informations !
Dans une lecture rapide du nom, j’avais pensé à Rina Ketty, qui aurait pu faire concurrence à Tino Rossi, bien que n’étant pas corse.
https://www.youtube.com/watch?v=VuhUFgf7yyc

Je blague évidemment, mais vous m’amusez, alors…

duvent

@ M. Charoulet
"...Au point de « mettre les nerfs en pelote » (citation) à Madame duvent. Ce qui m'attriste aussi. Je suis confus, Ma chère dame, de n'avoir pas ce talent, qui vous permet de trouver, en toute occasion, le ton qui sied. Comme je suis fort jeune, j'ai tout l'avenir devant moi pour progresser dans l'art d'écrire, que vous possédez au souverain degré . Je tâcherai de suivre les bons modèles que vous nous offrez ici. Mais je crains fort, conscient de mes faibles dons, de ne pouvoir pas même arriver à votre cheville."
Rédigé par : Patrice Charoulet | 26 septembre 2018 à 22:18


Cher Monsieur,

Vous êtes jeune et c'est une bonne nouvelle, vous souhaitez mettre à profit le temps pour progresser je vous félicite.
Cependant, il ne s'agit pas de l'art de bien écrire, il s'agit plutôt de l'art de bien penser.
Ainsi, dans le petit compliment que vous me destinez je n'aurais pas écrit Madame devant duvent, puis je n'aurais pas choisi la flatterie sournoise, l'ironie est faible et donc je n'en tire aucun plaisir.

Voyons votre prose, et ce qu'elle me donne à comprendre :

- D'abord, que vous êtes sourd puisque plusieurs personnes ici même ont déjà accueilli vos demandes d'adresse mail par un refus, mais cela ne vous décourage pas...

J'ajoute donc à sourd, malpoli.

- Puis, que vous êtes triste et confus, dès lors, votre prétendue tristesse m'attriste infiniment et votre confusion me fait perdre le nord...

- Ensuite, si vous cherchez un bon modèle, il existe de remarquables ouvrages disponibles gratuitement sur Internet sur l'art de bien écrire, qui sont sans aucun doute possible supérieurs à "ma pauvre production ici."

- En outre, si vous êtes conscient de vos faibles dons, c'est le signe d'une immense modestie qui succombe bien évidemment à votre vanité glorieuse...

- Enfin, je tiens à vous rassurer et vous dire que vos craintes sont disproportionnées, car voyez-vous mes chevilles sont éloignées du sol d'environ 3 centimètres (peut-être que j'exagère...), et sans doute savez-vous que "labor improbus omnia vincit..."

Monsieur Charoulet, ce qui me met les nerfs en pelote c'est votre façon fuyante de prétendre contredire, faites-le donc, et soyez direct...

Comme je suis bonne je vous indique "Ratio studiorum" (Histoire de l'éducation - Belin )

Si vous l'avez lu, vous n'en avez pas tiré le meilleur, si vous ne l'avez pas lu, vous auriez dû commencer par lui avant de vous goinfrer de la littérature de M. Zemmour.

vamonos

@ Catherine JACOB | 26 septembre 2018 à 21:18
"Dans une chanson originaire de Lorraine, Malbrough s'en va-t-en guerre."

En espagnol, on a Mambrù.

Mambrù se fué a la guerra,
Que dolor ! que dolor ! que pena !
Mambrù se fué a la guerra,
No sé cauando vendra...

Patrice Charoulet

@ fugace & duvent

Monsieur fugace,

Vous vous êtes mépris : si j'ai prié notre chère modératrice de vous demander si vous l'autorisiez à me transmettre votre adresse mail, c'était pour ne pas embêter les autres lecteurs de ma prose sur un sujet que je trouvais indigne de l'attention générale, tout en répondant à votre post, puisque vous vous adressiez à moi.
C'est raté : j'ai dû vous répondre en pleine lumière, en m'exposant à ennuyer d'autres que vous, sur un tout petit sujet, qui était, au surplus, hors sujet.

Au point de « mettre les nerfs en pelote » (citation) à Madame duvent. Ce qui m'attriste aussi. Je suis confus, Ma chère dame, de n'avoir pas ce talent, qui vous permet de trouver, en toute occasion, le ton qui sied. Comme je suis fort jeune, j'ai tout l'avenir devant moi pour progresser dans l'art d'écrire, que vous possédez au souverain degré . Je tâcherai de suivre les bons modèles que vous nous offrez ici. Mais je crains fort, conscient de mes faibles dons, de ne pouvoir pas même arriver à votre cheville.

Catherine JACOB

@ fugace | 26 septembre 2018 à 13:40 - 2ème partie -
«Selon l’Histoire de la chanson française, la mélodie et les paroles de la chanson évoquant la Lorraine sont originaires de Bretagne... »

J’ignorais cet emprunt de la IIIe République au Duché de Bretagne. Jolies voix en tout cas si le dessin animé est un peu trop flou et pixelisé alors que celui du « Joli Tambour » qui suit, est plus net.

J’ignorais donc également que la mélodie d’ « En revenant de la Lorraine », titre initial de 1535, et évocation semble-t-il d’une « En passant par la fontaine », était due au prolifique compositeur de la Renaissance tardive, le Belge Roland de Lassus, auteur de 2 000 compositions dont « 175 madrigaux italiens et villanelle, 150 chansons françaises – très populaires en Europe, parmi lesquelles des chansons à boire - et 90 Lieder » ce qui lui aurait valu une très large audience dans l’Europe de son temps.

Bref, quoi qu’il en soit, la Lorraine y est en sabots, elle fait fi des moqueries des trois capitaines qui l’appellent « vilaine » car le fils du roi l’aime, en sabots ! Et si j’avais eu une fille je l’aurais sans doute appelée « Marjolaine ».

En tout cas, Malbrough s'en va-t-en guerre, même si sa fiche Wikipédia ne le mentionne pas, est en revanche une chanson bien lorraine d’origine, dont les paroles ont été mises sur un canevas mélodique très ancien.
Elle fut par la suite objet d’une orchestration par Beethoven à dessein d'évoquer les forces françaises dans la célébration de la victoire du Duc de Wellington sur les armées napoléoniennes, lequel duc aurait, de plus, été comparé par la suite à Malbrough eu égard à une carrière politique menée dans la foulée de sa carrière militaire. Cf. ICI, à partir de 1’50.

Catherine JACOB

@fugace | 26 septembre 2018 à 13:40
« Puisque l'on est sur le sujet, je suis en recherche sur le prénom Retty, lequel ne semble pas exister. Si j'ai bien trouvé sur le net, Rosa Clara Franziska Helene Retty naît le 26 décembre 1874 à Hanau en Hesse, j'ai aussi par ailleurs, une association de Retty avec des idéogrammes japonais me semble-t-il, en lien avec le culinaire. Retty.me ? »

Si vous investiguez en allemand, vous trouvez CECI
Retty est le patronyme, donc, et non point le prénom, des personnes suivantes
• Adolf Retty (1821–1885) Professeur allemand ayant enseigné à Koenigsberg, la ville de E. Kant, également connu comme acteur de son théâtre municipal. Il passe pour l’ancêtre de la Famille RETTY à laquelle Romy Schneider a également appartenu. Son fils Rudolf a été lui-même acteur
• Leopold Retty (1704–1751) un architecte italien ayant exercé en Allemagne du Sud, voir sous Leopoldo Retti - il s’agit de sa fiche wikipédia en anglais -
• Rosa Albach-Retty (1874–1980), une actrice autrichienne qui bénéficie quant à elle d’une fiche wikipédia en français .
• Rudolf Retty (1845–1913), un acteur et un régisseur germano-autrichien qui s’était fait une spécialité des personnages héroïques. Il s’agit du fils du premier personnage de cette liste
• Wolf Albach-Retty (1906–1967), österreichischer Burgschauspieler C’est le père de Romy Schneider « Rosemarie, Magdalena (1938–1982) et de son frère Wolf-Dieter (* 1941) » ainsi le fils de la Rosa Albach-Retty ci-dessus et d’un officier. Il aurait divorcé de Magda Schneider en 1946 ou 1949 disent les Allemands, 1945 disent les Français. Il dispose donc lui aussi de sa fiche wikipédia en français .
RETTY (Rati ou encore Ruttee, Rutti serait également le nom d’une mesure de capacité indienne ( des Indes) qui a sa fiche wikipédia en anglais , laquelle se réfère à une méthode ayurvédique donnée comme correspondant à l’alchimie.

Sinon sous l’orthographe Réti vous avez encore des personnalités hongroises ou italiennes ou austro-hongroises, ainsi que le nom d’une ouverture aux échecs qui porte ainsi le nom de l’un des joueurs d’échecs les plus connus des années qui précèdent et suivent la 1ère guerre mondiale, Richard Réti . Si un roman japonais de Yasunari KAWABATA s’intitule Le Maître ou le tournoi de Go , l’un des 1ers romans japonais que j’ai lu, Richard Réti lui a pondu un ouvrage technique intitulé Les Maîtres de l'échiquier 1930).

Sous orthographe Réty vous avez une commune française du Pas-de-Calais dont le toponyme vient du flamand sans autre explication (soit Reetseke qui serait aussi à l’origine de la commune de REUMONT, sur une ancienne voie romaine – autrement dit une ancienne voie de communication celtique pavée par le Romains, comme souvent, et appelée la Chaussée Brunehaut .

Bref s’agissant d’un prénom je pense à LETTY qui se fête le 18 août et qui vient de Laeticia, « joie » comme par ex. la mère de Bonaparte Letizia Ramolino (1750-1836), et dont la Ste patronne et Notre Dame de Liesse fêtée depuis le XIIIème siècle à Soissons – la ville du vase… ! - ; je pense encore à ma grand-tante qu’on surnommait « Lelette » ; le comte d’Essex, favori de la reine Élisabeth 1re d’Angleterre aurait eu une épouse légitime, Lettice Knollys dont le prénom fait encore penser à lettuce, la laitue ( Lactuca sativa dont le nom dérive du latin la lait, du fait du latex qui s’écoule lors du bris d’une nervure et une salade donc…). Letty est un prénom qui apparaît surtout donné dans les Hauts-de-France dont peut-être bien une distorsion de Réty, pourquoi pas.

"LETTY" est toutefois également « un nom de famille breton d'origine toponymique, nom de lieux-dits côtes- du -nord, Finistère. Ce toponyme se rapproche du gallois llety auberge, logis, aussi il peut s'agir d'un nom compose de leaz lait et ty maison, c'est-à-dire une laiterie ».

Pour en revenir à « RETTY » il est encore indiqué ceci :
Nutzung (Emploi/usage): 55 % Vorname (Prénom), 45 % Nachname (Nom de Famille). « LETTY » et indiqué comme une disorthographie de « RETTY » (falsch geschrieben).
Il est aussi indiqué ICI où l’on peut trouver des graphiques d’usage du nom et du prénom par pays: « Bedeutung des Namens Retty ist unbekannt. », la signification de ce nom n’est pas connue.

Maintenant il est sans doute encore possible de cherchez par le biais des différentes orthographes flamandes mais je ne dispose pas des ouvrages adéquats.

fugace

@ Catherine JACOB | 26 septembre 2018 à 09:06

En fait c'est à la suite d'un échange avec un commentateur que le sujet de la francisation des prénoms est revenu ici sur le tapis.

J'imagine bien en effet aussi le cocasse de la francisation des prénoms et des patronymes, et l'article paru dans La revue Lorraine illustrée serait en effet intéressant à retrouver à l'occasion.

Puisque l'on est sur le sujet, je suis en recherche sur le prénom Retty, lequel ne semble pas exister. Si j'ai bien trouvé sur le net, Rosa Clara Franziska Helene Retty naît le 26 décembre 1874 à Hanau en Hesse, j'ai aussi par ailleurs, une association de Retty avec des idéogrammes japonais me semble-t-il, en lien avec le culinaire. Retty.me ?

En passant, s'agissant de la Lorraine et de fil en aiguille, je découvre ceci :

• Selon l’Histoire de la chanson française, la mélodie et les paroles de la chanson évoquant la Lorraine sont originaires de Bretagne...
• l’original En revenant de Rennes (ou En passant par la fontaine) fut détourné en En passant par la Lorraine... (https://fr.wikipedia.org/wiki/En_passant_par_la_Lorraine).

Oh ! Oh ! Oh !
https://www.youtube.com/watch?v=CotZfnKGWHM

Catherine JACOB

@ fugace | 25 septembre 2018 à 14:49
« L'habit ne fait pas le moine, pour un prénom (même de roi) c'est sans doute la même chose. »

A considérer le fait qu’au dernier-né de Catherine et William a été donné, en plein Brexit, un prénom porté par dix-huit rois de France, si pas dix-neuf, sans doute avez-vous raison.

Sinon, si vous vous intéressez à la francisation des prénoms et des patronymes, il y a dans La revue Lorraine illustrée un article absolument savoureux sur les avatars des noms et prénoms en Alsace et en Lorraine mosellane, depuis la fin de la guerre de 1870. Le hic c’est que je ne me rappelle plus exactement dans lequel de ses numéros, mais je peux rechercher au besoin. On pourra si je le retrouve en conseiller également la lecture à Eric Zemmour, et aussi à ceux dont les noms et prénoms les font sortir du lot, ce qui n'est pas toujours très apprécié par les enfants.

Enfin, on peut citer le fait que lors de la restitution par la couronne britannique de Hong Kong à la République populaire de Chine, les noms personnels et de famille des résidents ont été obligatoirement passés à la moulinette de la simplification des sinogrammes ou, selon le cas, carrément changés. Quand on sait le soin apporté à l'harmonisation du nom personnel donné à l'individu avec le nom clanique ou simplement le patronyme par les familles de culture chinoise, dans cette idée que le tout aura une influence sur le cours de la vie de l'individu, on imagine aisément le drame intime qu'ils ont pu vivre lors de ce passage sous les fourches caudines de la République.

stephane

Cette polémique sur les prénoms me rappelle l'histoire d'une personne allant à la mairie pour changer d'identité.
"Bonjour madame, je m'appelle Jean Hanus et j'aimerais changer d'identité"
"Bonjour Monsieur Hanus (pff !!), comment souhaiteriez-vous vous appeler ?"
"J'aimerais m'appeler René Hanus"

duvent

@ fugace

Je ne sais rien de la teneur de votre échange avec M. Charoulet, et j'avoue que sa prose remplie de componction me met les nerfs en pelote, cependant, je tenais à souligner que Savonarole a dit sur un autre fil que le recyclage des controverses est ennuyeux. Et je partage cet avis.

D'ailleurs je me félicitais d'avoir échappé ici à celles des prénoms qui est à peu près aussi intéressante que le nombre de pigeons sur une ligne haute tension...

Bien sûr que nous pourrions dire combien il est opportun de deviser inutilement en appelant l'Aigle de Meaux à la rescousse, il va de soi que Leibniz est un exemple et si d'aventure on s'en tamponnait le coquillard sans paraître dans le Who's Who, pourrions-nous alors en déduire que nous sommes beaucoup plus creux que ces modèles remarquables ?

Eh bien, vous allez être surpris et je dirais même mieux, vous allez aller de surprise en surprise, en effet, il paraît que Zemmour, infiniment touché par le soutien indéfectible de M. Charoulet, a décidé de changer de nom il opte pour, je vous le donne en mille !! Il opte pour... Non, je ne peux pas le dire. Enfin, je vous donne un indice ce beau nom, qui sonne infiniment mieux et joliment de surcroît commence par Alpha et finit par Oméga ! Que c'est beau !!

fugace

@ Patrice Charoulet | 24 septembre 2018 à 12:22

Bonjour Monsieur le professeur, et respect.

"...Je m'empresse de lui répondre ici.

Je m'empresse, je m'empresse... c'est vite dit, et c'est même un mensonge.
Le commentateur en question c'est moi.
Pas besoin donc de tenter - d'abord - d'obtenir mes coordonnées personnelles pour me répondre. Cela en valait-il la peine d'ailleurs. D'autant que d'une part j'ai confondu Clarisse avec Clarence, et que d'autre part je devrais savoir que mon second degré est souvent mal compris par ma faute.

En passant, mon commentaire, qui se voulait n'être qu'un clin d'œil au célèbre feuilleton Daktari, semble avoir disparu, ce qui ne va pas faciliter la compréhension pour les autres commentateurs. J'aimerais bien comprendre pourquoi. Car ce n'est pas le genre de la maison.

Loin de moi l'idée de me mesurer avec vous. Je n'ai pas le niveau.
Votre histoire de prénoms m'avait tout simplement conduit à faire un parallèle que vous, vous avez très bien compris. Et c'est très bien ainsi.

Concernant la francisation, vous m'avez fait découvrir qu'aussi un nom de famille peut être francisé.
Tout cette histoire de prénoms à la Zemmour est ridicule. Changer prénom, nom et même de déguisement (traduire habillement) et autres distinctions, ne changera pas l'âme de l'individu.

"L'habit ne fait pas le moine", pour un prénom (même de roi) c'est sans doute la même chose.
Rester soi-même, et surtout, ne jamais oublier d’où tu viens. Peu importe ton statut aujourd’hui, n’oublie pas les difficultés que tu as traversées. Et n’oublie pas les gens qui t’ont soutenu lorsque tu étais en bas. Sois toujours humble et reconnaissant, et tu monteras encore plus haut.

Bonne journée à vous, et à bientôt ici même.

Patrice Charoulet

Le 24 septembre 2018

HAPSATOU, CLARISSE ET LEIBNIZ

AVANT l'affaire Hapsatou-Zemmour, le 5 septembre, j'avais scribouillé sur mon bloc-notes quelques pauvretés sur les prénoms lus sur un tableau de rentrée d'école maternelle, à côté de chez moi. Je viens d'en faire part ici.
Un commentateur s'adresse à moi, en se bornant à m'informer qu'une championne de judo française au patronyme étranger se prénomme Clarisse, et ce commentaire a toute l'allure d'une objection à ma prose.
Je m'empresse de lui répondre ici.

Voilà quelques lustres, j'ai lu la traduction que publia en 1751 l'abbé Prévost, immortel auteur, comme on sait, de « Manon Lescaut », la traduction du célèbre roman de Samuel Richardson « Lettres anglaises ou Histoire de miss Clarisse Harlowe ».
J'observe que le prénom de l'héroïne étant « Clarissa », le traducteur a cru bon de la prénommer « Clarisse ».

Ayant eu, en outre, le plaisir de lire la correspondance complète Bossuet-Leibniz dans la bibliothèque de Monseigneur Gilbert Aubry, évêque de la Réunion, j'observe que Leibniz prenait la peine d'écrire en français (!) à l'aigle de Meaux. Enfin, j'ai plaisir à informer qui ne le saurait pas d'une chose bien dure à imaginer. Les prénoms de Leibniz étant « Gottfried Wilhelm », il trouvait séant, au moment de signer, de franciser ses deux prénoms !
Leibniz au secours de Zemmour, c'est un scoop ! Il ne pouvait certes pas l'imaginer.

Lucile

Merci à Philippe et à Arnaud Péricard de cet entretien.

Il illustre la "familiarité" entre "deux fonctions emblématiques" évoquées par Philippe dans son billet sur la robe et les politiciens. La rhétorique est parfaite ; au fur et à mesure de l'entretien se dessine le tableau d'un élu à tous les sens du terme, réunissant les atouts essentiels pour exercer au mieux sa fonction : la famille, l'éducation, la compétence, l'intégrité, l'humilité, l'engagement, le sens du service, la disponibilité, la puissance de travail, en résumé, une vocation. Il cite les habitants de Saint-Germain-en-Laye, les lycées, l'hôpital et la prison. Il emploie même le mot "pédagogie". Ça je dois dire que n'aime pas trop. Ago : je conduis. Pais, paidos : l'enfant. Bon, ce n'est pas tout à fait l'idée que je me fais de la République, mais, puisque c'est un mot passe-partout pour "information", il faut s'y faire. Cela dit la démonstration est menée de main de maître.

Arnaud Péricard aura compris que je le taquinais un peu parce que je sais que par nécessité, les propos publics des édiles sont en général bien rodés, quasiment officiels dans le ton, et qu'ils s'adressent toujours plus ou moins à des électeurs potentiels. Les maires sont des personnages publics, qui doivent rester vigilants dans leur parole. C'est du reste le signe qu'ils habitent leur fonction de façon responsable. Cela me paraît être le cas en l'occurrence, la mairie de Saint-Germain-en-Laye est si j'ai bien compris entre de bonnes mains.

J'ai été intéressée par le passage où l'avocat évoquait sa clientèle de sportifs. J'aurais aimé en savoir plus, mais discrétion oblige.

Ces entretiens sont vraiment passionnants ; en une heure à peine, tout un monde s'esquisse, chaque fois différent. J'exprime donc ma reconnaissance à l'invité qui s'y prête, bravant à l'avance les critiques pour accepter de nous dévoiler de l'intérieur toute une part de sa vie, et à Philippe Bilger qui choisit bien ses invités et leur permet d'exposer librement une part de leur personnalité.

Catherine JACOB

@ fugace | 23 septembre 2018 à 23:08

Ah c'est bizarre, je ne reconnais pas mon frère, ni mon cousin et encore moins mon ami...

fugace

@ Catherine JACOB | 23 septembre 2018 à 16:43

Merci pour la séquence poétique en retour.

Je vais reprendre le fil depuis le début :

duvent

@ fugace

Je vous propose une autre expression qui me plaît beaucoup : "Cela rime comme hallebarde et miséricorde".

Je n'avais pas encore eu l'occasion de la placer, mais grâce à vous c'est chose faite, merci donc !

fugace

@ duvent | 23 septembre 2018 à 15:57

Simple taquinerie de ma part concernant cette expression utilisée pour se moquer éperdument d'un fait, d'autrui et de ses opinions.

►Le "coquillard" désignait au Moyen Âge l'anus. Son origine témoigne d'une dimension scatologique manifeste.

D'où une connexion avec San Antonio.

Mais vous avez raison, trop c'est trop et encore du hors sujet.

Alors j'esquive ; pour vous :

‘‘Un tout petit bouquet discret mais embaumant de cette fleur qu'on ne trouve qu'à Paris, la bouvardia, et que les engageantes marchandes du quai aux Fleurs qui en laissent dépouiller leur panier s'entêtent à appeler le boulevardia.’’

(Trop c'est trop (1957) de Blaise Cendrars)

stephane

Valls en tant qu'ancien Premier ministre a droit à un chauffeur à vie.
Fillon aussi, il aurait même pu embaucher Penelope.
Le chauffeur de Valls va-t-il aller à Barcelone ?
Que l'Etat commence par réduire le train de vie de ses retraités (Giscard, Chirac, Raffarin, Juppé, Ayrault, Cresson, Fabius, Balladur, Villepin, Jospin...) avant de toucher à ceux qui ont été actifs toute leur vie.

Catherine JACOB

@ fugace | 23 septembre 2018 à 14:28
« - Jusqu'où l'homme pourra-t-il se transformer ?
- La matière humaine pourra-t-elle échapper à son créateur ?
- L'humain pourra-t-il supprimer l'étranger qui est en lui ?
etc. »

Je vois deux façons de prendre en compte votre interrogation.
La première se donne à entendre dans le poème de Charles Baudelaire qui appartient aux « Petits poèmes en prose » (1869) et est intitulé « L’étranger »:

« Qui aimes-tu le mieux, homme énigmatique, dis? ton père, ta mère, ta sœur ou ton frère?
- Je n'ai ni père, ni mère, ni sœur, ni frère.
- Tes amis?
- Vous vous servez là d'une parole dont le sens m'est resté jusqu'à ce jour inconnu.
- Ta patrie?
- J'ignore sous quelle latitude elle est située.
- La beauté?
- Je l'aimerais volontiers, déesse et immortelle.
- L'or?
- Je le hais comme vous haïssez Dieu.
- Eh ! qu'aimes-tu donc, extraordinaire étranger?
- J'aime les nuages... les nuages qui passent... là-bas... là-bas... les merveilleux nuages ! »

Dans ce poème qui se présente comme une conversation banale à travers laquelle un inconnu cherche à percer le mystère de l’identité d’un autre inconnu qualifié d’«homme énigmatique», autrement dit d’être singulier, qui intrigue, qui maintient à distance, qu’on ne peut ancrer nulle part, qui semble difficile à comprendre et suscite de ce fait les interrogations que lui adresse la voix de la société, se donne à lire l’évocation d’un idéal. C’est cet idéal qui fait de cet « homme énigmatique», un étranger.

Supprimer l’idéal en l’homme reviendrait-il à ne lui laisser en partage que le spleen ?

La seconde nous transporte au Musée de l’Homme :
Si je partage 98% de mes gènes avec le chimpanzé, pourquoi est-ce que je n'en partage que 50% avec mon frère ? Dès lors, arithmétiquement parlant, quel est véritablement l’étranger en moi ? Mon frère ou le chimpanzé ?

De plus, si je supprime les 98% partagés avec le chimpanzé et 50% des 2% restant à partager avec mon frère, que deviennent les 4% que j’ai hérités de mon cousin Neandertal ?
D’où, à quel moment me suis-je finalement fait arnaquer des 4% hérités - 1% que m’a laissé mon frère = 3% légués par l’homme du Moustérien dont 20% sont globalement réputés survivre dans l'ADN de nos contemporains (hors Afrique).

Nonobstant, 98% chimpanzé mon ami + 20% Neandertal mon cousin + 50% mon frère = 168%. Je suis donc à 168% étranger à moi-même.

D’où on en revient au nuage baudelairien… et aussi du coup, à Verlaine :
« Ô bruit doux de la pluie
Par terre et sur les toits !
Pour un cœur qui s’ennuie,
Ô le chant de la pluie ! » Romances sans paroles, Strophe 2/4 (1874)

Talam ! Et voici la réponse à votre question, nous pouvons aller jusqu’à nous transformer en « gouttes de pluie »… fécondantes, la vie quoi, en somme.

fugace

@ Patrice Charoulet | 22 septembre 2018 à 22:38

16:27 La Marseillaise résonne sur la 21 pour notre triple championne du monde de judo.
Clarisse c'est son prénom. Ne pas confondre avec Clarence, bien qu'elle se soit battue comme une lionne.

Giuseppe

Ira, ira pas ?
Je ne crois pas en la destinée de Manuel Valls en Catalogne, on lui reproche de ne pas siéger à l'Assemblée et d'empocher ses indemnités… C'est une plaisanterie, lui comme les autres ont des droits à vie, il n'est pas le Premier ministre finlandais aperçu sans indemnités ni cour une fois son mandat effectué, ainsi qu'il l'avait raconté dans un reportage, extrêmement étonné des rentes et matelas dorés accordés dans notre pays.

https://www.contribuables.org/2016/12/un-premier-ministre-combien-ca-coute/

Pour en revenir à Manuel Valls aura-t-il la volonté de tout perdre ? La Catalogne n'attend que lui sans doute ?

duvent

@ fugace
"Pourquoi prendre tant de risques ?"

Vous m'obligeriez en me précisant lesquels ?
"Tant" cela fait beaucoup... Cela est trop !

Claude Luçon

@ yves albert | 22 septembre 2018 à 10:12

Dans l'industrie qu'une entreprise de haute technologie s'allie avec un milliardaire lambda n'a rien d'extraordinaire.
Les ingénieurs coûtent cher, mieux vaut s'allier financièrement avec quelqu'un qui n'y prête pas trop d'attention et surtout qui ne pourra pas participer activement à la mise en oeuvre de leurs élucubrations.
En plus porter une médaille Airbus quand on est "seulement financier, c'est la classe !"

S'allier avec quelqu'un de son métier plus riche est souvent un suicide industriel si vous n'avez pas un PDG du genre rapace. Péchiney, Arcelor, Alstom ont découvert, comme STX le découvrira bientôt, qu'on ne s'allie pas avec plus malin que soi. Peugeot et Renaut ont finalement compris cela, ils se sont trouvé des PDG musclés.

Le but est de trouver des sous lorsqu'on est à court et en faire gagner le plus possible au partenaire prêteur, lui permettre de faire son métier de financier pour qu'il laisse l'industriel faire le sien.
Un Warren Buffet par exemple.

@ yves albert | 22 septembre 2018 à 17:40

Vous n'êtes pas le seul à vous faire rabrouer par Philippe, je préfère qu'il publie mon texte et me rabroue discrètement en direct.
Il a clairement expliqué sa politique sur son billet "Modérer, tout un art !" du 12 septembre, relisez-le.
Il modère, mais en privé, si vous objectez faites-le aussi en privé.
Pour moi c'est cela être ami et courtois, on règle ses comptes face à face, pas en public.
C'est précisément un des grands avantages de ce blog, pouvoir régler ses comptes en privé, en particulier de commentateur à commentateur puisque c'est une possibilité facilitée par Philippe et Pascale.

fugace

@ duvent | 22 septembre 2018 à 16:48
"Ainsi, l'humanisme je m'en tamponne le coquillard !"

Pourquoi prendre tant de risques ?
Vous m'obligez à me le remémorer et choisir pour moi :

HUMANISTE : Philosophe qui, considérant l'homme comme la mesure de toute chose, cherche à l'épanouir en prônant le développement des facultés proprement humaines.

HUMANISME : Attitude philosophique qui tient l'homme pour la valeur suprême et revendique pour chaque homme la possibilité d'épanouir librement son humanité, ses facultés proprement humaines.

Dans la Révolution En Marche (ne pas confondre avec la REM, chère à A.P.), des questions demeureront encore longtemps :

- Jusqu'où l'homme pourra-t-il se transformer ?
- La matière humaine pourra-t-elle échapper à son créateur ?
- L'humain pourra-t-il supprimer l'étranger qui est en lui ?
etc.

Giuseppe

Orange avec AFP, publié le dimanche 23 septembre 2018 à 10h30 :
"Elle promet des confidences mais pas de règlements de comptes. L'ex-ministre et candidate malheureuse à la présidentielle…"

On s'en fiche un peu, non ? L'ambassadrice des pôles, rien que le titre me fait sourire, à quoi sert-elle ? A quoi cela sert et à qui ?

Quand je pense que sa région était sous banqueroute, qu'elle a brassé du vent toute sa vie, profité de la vague mitterrandienne pour se créer une image, des profiteurs d'un système dispendieux qu'était le PS les vrais problèmes occultés, une énarque parmi les énarques, tous nés une cuillère en vermeil dans la bouche, pas de souci d'emploi, dans tous les cas un poste attribué, nous sommes les seuls.
Les pays nordiques font le choix de l'irrévérence et de la compétence, la politique "à la papa" c'est bien fini, elle se croyait indispensable, les Rochelais l'ont corrigée.

Son ex est de la même veine, ils peuvent se mettre en disponibilité et bénéficier de tous les avantages liés au statut d'énarque.
Ségolène Royal la madone Tesla pour ceux que cela pouvait intéresser, comme si un énarque connaissait l'industrie de la voiture électrique, qui a coûté les bras de la Joconde, des portiques à un milliard d'euros brûlés sur la place publique et elle voudrait encore peser.

Un bouquin de plus pour nous conter des aventures du niveau de Bibi Fricotin, irresponsable parce que ce n'est pas leur argent et aucun moyen de rétorsion sur leurs propres deniers, tout le contraire d'un patron qui engage souvent ses biens personnels.

Par contre quand il s'agit de publier leur propre patrimoine, ils ne manquent pas de ressources et d'imagination pour esquiver l'effort collectif et paraître plus pauvres qu'ils ne le sont, mentalité détestable de petits profiteurs, de rentiers à court terme.

Elle et son ex de très grands bourgeois qui profitaient, au moins pour lui, de la Lanterne et de ses caves et repas, de vrais goulus sous des dehors de socialistes qui font peuple, l'argent avant tout, leur bien-être personnel sans mettre la main à la poche.

fugace

Pour ce maire, à chacun de se faire son opinion. Pour ma part, je suis assez d'accord avec celle de boureau | 22 septembre 2018 à 14:28

Mais de quelle ville parle-t-on ?

Saint-Germain-en-Laye est une commune française située à 20 km environ à l'ouest de Paris dans le département des Yvelines en région Île-de-France.
Nombre d'habitants : environ 40 000 aujourd'hui.

La ville est en 2007 la 30e de France (villes de plus de 20 000 habitants), et la première des Yvelines pour le nombre d'assujettis à l'impôt de solidarité sur la fortune (ISF), qui s'élève à 1 838 déclarant un patrimoine moyen de 1 770 769 euros. Rapporté à la population totale, le taux d'assujettis à l'ISF est de 42,2 pour 1 000 habitants, ce qui classe Saint-Germain-en-Laye au troisième rang, derrière Neuilly-sur-Seine et Saint-Cloud, des villes les plus riches de France au regard de l'ISF98.

En 2006, le budget de fonctionnement dégageait un excédent de 6 093 000 euros pour des charges totales se montant à 55 247 000 euros (soit 1 376 euros par habitant). Les dépenses d'investissement s'élevaient à 24 932 000 euros et la capacité d'autofinancement à 8 613 000 euros 99.

Bon ça date. https://fr.wikipedia.org/wiki/Saint-Germain-en-Laye#Fiscalit%C3%A9_et_budget_municipal

Juste une interpellation :

Monsieur le Maire de Saint-Germain-en-Laye a vendu les deux voitures de fonction de la mairie. Se déplaçant souvent vers Paris pour un trajet de 45 minutes environ pendant lequel il passe 36 minutes au téléphone.
Utilisant sa voiture personnelle, comment fait-il ?
Un chauffeur ? Ou alors il utilise le taxi.

Nota :
Les infos mériteraient d'être mises à jour.
- On y voit toujours le nom de l'ancien maire.
- Le numéro de téléphone de la mairie est inexistant.
Ça sent en effet le manque de moyens.!

Catherine JACOB

J’ai écouté avec beaucoup d’intérêt cette personnalité publique qui s’inscrit dans une tradition familiale de générosité et d’attention à autrui, s’exprimer sur un certain nombre de sujets avec une grande clarté, ce qui est à souligner de deux traits dès lors qu’il passe après Laetitia Strauch-Bonart.

J’ai cependant tiqué sur le point suivant : monsieur le maire de Saint-Germain-en-Laye à la belle forêt, ou du moins ce qu’il reste du terrain de chasse de l’ancien domaine royal qui s’étendait jadis jusqu’à la forêt de Bière à l’est et au sud jusqu’à la forêt de Montargis dans le Gâtinais, a expliqué que lorsqu’il a pris possession de sa mairie après avoir été élu, il a procédé à la suppression du poste de chauffeur et fait vendre les deux véhicules de fonction dont bénéficiait avant lui le premier magistrat de cette commune.

Très bien. On peut penser que submergé de travail, cela le démangeait quelque part de savoir qu’un chauffeur l’attendait en se tournant les pouces. J’espère toutefois que cet employé spécialisé a été heureusement recasé.

Cela dit, monsieur le maire explique également que sa commune se situant à 45’ de minutes de Paris en voiture, véhicule qu’il conduit donc lui-même nécessairement, vu que son épouse, avocate de formation, est elle-même prise par sa propre occupation professionnelle, cela lui laisse environ ½ heure pour préparer au téléphone ses réunions de travail.

J’ai donc envie de lui dire : Monsieur le maire, quand on est au volant, on s’occupe en priorité de la route. Certes un appel urgent ou un autre transféré par Bluetooth peut être pris sans risque juste en appuyant sur un bouton, mais si vous ne pouvez pas fonctionner sans, de façon habituelle, devoir vous occuper les ¾ du trajet d’autre chose que de la route et de ses autres usagers, il semblerait raisonnable que vous réengagiez votre chauffeur.

Saint-Germain-en-Laye m’a, en soi, également intéressée.
• Du point de vue de ses armes où figure le symbole de l’illustre naissance que cette commune a accueillie en son temps, celle de Louis XIV, à savoir un berceau fleurdelisé .
• Du point de vue de l’enseignement, auquel monsieur le maire a fait également référence. Le lycée international de Saint-Germain-en-Laye ex-aequo en 2014 au même titre, selon Le Figaro, que les lycées Henri-IV, Louis-le-Grand, le lycée Blomet, le lycée Lacordaire, et le lycée Fénélon Sainte-Marie, et se plaçant 67e au niveau national selon le classement de L'Express, propose 14 sections internationales
• Du point de vue de l’archéologie, en particulier l’allée couverte de Conflans qui présente, de mon point de vue en tout cas, une particularité extrêmement intéressante.

• Du point de vue de sa forêt bien sûr. J’adore le couvert des arbres et le fait d’avoir habité quelques années en bordure de la Pépinière à Nancy que je traversais quasiment quotidiennement en direction de la célèbre place Stanislas, m’a sans doute permis de traverser sans encombres des années extrêmement difficiles sur certains plans.

Cela dit, j’augure assez mal de la future troisième casquette évoquée par monsieur le maire, dès lors que les deux casquettes actuelles ne permettent déjà pas à cet avocat, en tant que premier magistrat de sa ville, de conduire en sécurité.

Robert Marchenoir

Il a l'honnêteté de reconnaître qu'il a de la chance, c'est peut-être un bon maire et un brave homme, mais il n'est sûrement pas de droite.

A l'en croire, le gaullisme consiste essentiellement à lutter contre le Front national, il n'a rien à dire sur l'immigration sinon que c'est "compliqué", le problème c'est surtout que l'Europe manque de "moyens" pour défendre ses frontières, l'Etat n'a plus d'argent (sans blague ? après avoir accaparé 57 % de la richesse du pays ?), son père ou son grand'père, quand il était maire de la même ville que lui, avait beaucoup plus d'argent à sa disposition (c'est évidemment l'inverse qui est vrai), le problème d'un Premier ministre, aujourd'hui, c'est avant tout de "cicatriser la France" (la France elle a bobo, on a été méchant avec elle, il faut l'Etat et not'bon maire pour la poupougner), le délinquant le plus endurci de la ville mérite la visite en prison de Monsieur le maire lui-même (et la justice doit envisager davantage de travaux d'intérêt général, pas des peines plus sévères)...

Franchement, je ne vois pas ce qui sépare cet homme de la gauche -- sinon qu'il semble d'un commerce agréable et affiche une courtoisie de bon aloi, ce qui est certainement plus qu'on ne peut en dire de la plupart des idéologues de gauche.

Mais sur le fond des convictions politiques, pour autant qu'il en aie, quelle différence ?

Si vous voulez savoir à quoi ressemble un homme de droite, et mesurer l'abîme qui sépare la "droite" française des conservateurs normaux, jetez un coup d'oeil sur le dernier éditorial du rédacteur en chef de la Salisbury Review. Il s'agit d'un trimestriel britannique plutôt élitiste, tout à fait étranger à l'extrême droite et même au populisme radical à tendance brexito-poutiniste.

Il a accueilli dans ses colonnes des gens comme Enoch Powell ("Enoch Powell was right"), Alexandre Soljenitsyne, Vaclav Havel et Margaret Thatcher. Pas des nazis à rangers qui défoncent du gaucho pour se maintenir en forme, donc.

Eh bien ! Je gage que ce qu'écrit Myles Harris sur "le système de santé britannique que le monde entier leur envie" (et qui pourrait d'ailleurs être repris, presque sans changement, en remplaçant NHS par Sécurité sociale) ferait s'évanouir un homme comme Arnaud Péricard. C'est juste, c'est lucide, c'est pertinent, c'est carré et ça va droit au but.

Ah ! évidemment, c'est affreusement "raciste" et ça rappelle "les heures les plus sombres de notre histoire". C'est propre à épouvanter les professionnels de la "cicatrisation" qui font de la boxe (en toute sécurité).

En gros, Marine Le Pen n'a même pas le courage de dire les choses aussi clairement que cela. En revanche, elle est suffisamment "rebelle" pour affirmer, devant les caméras de télévision américaines, que "la Crimée a toujours été russe", puis pour aller chercher son petit cadeau de quelques millions d'euros chez Vladimir Poutine, "qui n'est pas un ange, mais...".

On m'excusera de préférer le conservatisme à l'anglaise.

stephane

@ yves albert

Votre propos sur Philippe Bilger me paraît totalement injuste, même si vous estimez qu'il est justifié.
Tout juste pourrait-on reprocher à Philippe un manque de forme quand il nous interpelle directement, mais il a fort à faire et est donc pardonné. Je ne pense pas que Philippe ait pris beaucoup de temps pour étaler son mécontentement à propos de vos commentaires.

Patrice Charoulet

ZEMMOUR, PRENOMS ET MOI

J'ai écouté sept ou huit débats TV touchant la polémique Zemmour-prénoms.
Or, sur mon bloc-notes numérique, auquel je renvoie, j'ai scribouillé ces pauvretés, le 5 septembre :

"PRENOMS

A côté de chez moi, une école maternelle. Pas du tout intéressé par le spectacle des enfants, mais passant, ce mercredi, sur le trottoir devant l'entrée, je remarque un tableau où sont écrits tous les prénoms et les noms des élèves, par classe. Je parcours cette liste. Et je note que les prénoms Philippe, Pierre, Charles, Xavier, Louis, Marie, Hélène, Christine, Jeanne, Pascale... sont, comme je m'y attendais, évidemment absents. Il y a certes quelques prénoms français à la mode, que chacun connaît. Ce qui me frappe, c'est l'énorme quantité de prénoms ahurissants. Certains vont imaginer que j'ai rencontré des prénoms fréquents dans les pays d'Afrique du Nord. Même pas. Quand je dis ahurissants, c'est bien le mot qui convient. Je n'ai jamais entendu ni lu de tels prénoms. Autrefois, dans les mairies, des prénoms extravagants proposés étaient refusés. Ces temps sont révolus. TOUT est maintenant accepté. Et c'est désolant."

duvent

@ Tipaza

Je voudrais être méchante avec vous car souvent vous l'êtes, n'est-ce pas ?
Mais vous avez utilisé ici, contre moi, une arme qui ne m'inspire que de me taire...

vamonos

Je ne connaissais pas M. Péricard et je suis reconnaissant à M. Bilger de l'avoir soumis à la question.

J'avoue ne pas avoir bien saisi le positionnement du curseur de M. Péricard sur la ligne politique qui va de l'extrême droite à l'extrême gauche. Il semble proche de Messieurs Baroin et Estrosi, et en même temps, il invite le Premier ministre à croiser les boules de cuir. Pourtant, Macron assure qu'il n'est ni de droite, ni de gauche. Alors, il faudra bien choisir, d'une manière ou d'une autre.

L'emploi du temps de M. Péricard (AP) est très chargé puisqu'il cumule les fonctions d'avocat et de maire. Il faut de plus ajouter les emplois annexes qui sont générés par ces deux métiers complémentaires et très prenants. AP travaille semble-t-il dans un cabinet d'avocat où il délègue et conseille. De plus il préside des conseils d'administration de communes et d'agglomération. Et même, il donne des cours de droit dans une grande école.

Toutes ces responsabilités professionnelles l'emportent dans un perpétuel tourbillon de communications et je conçois tout à fait que la durée des entretiens téléphoniques soit importante. AP explique lui-même au début de l'entretien avec M. Bilger qu'il passe 35 minutes au téléphone pendant le trajet entre Saint-Germain et Paris. Assis à l'arrière d'une voiture de fonction, conduite par un chauffeur, il est tout à fait envisageable de prendre connaissance des incidents, d'analyser et de donner des directives constructives. Mais, à la fin de la vidéo (40:55), AP explique avoir supprimé la voiture de fonction et les deux chauffeurs. Donc, il semble que les communications téléphoniques soient réalisées conjointement avec l'activité de conduire un véhicule personnel sur l'autoroute qui passe par le tunnel de Saint-Cloud. Si j'ai bien tout compris, son attitude serait répréhensible, ce serait une infraction au code de la route ! Mais il semble prêt à rejoindre la Macronie, car il est d'ores et déjà en marche, en perpétuel mouvement. S'il le fallait, il saurait trouver une parade, un argument, une excuse pour expliquer, pour rebondir et me faire passer pour un trublion qui n'a pas tous les éléments nécessaires pour analyser une situation complexe.

L'intégrité est un vaste sujet. Effectivement, il s'agit notamment de refuser ce à quoi on a droit. Ce sage conseil devrait mettre AP à l'abri de la corruption, fléau qui a fait sombrer maintes carrières politiques. Un autre fléau tout aussi dévastateur est évoqué dans cet entretien, la drogue, elle coûte cher aux consommateurs, encore plus à la société. La drogue détruit des vies, des familles, des amitiés. M et Mme Péricard ont des vies professionnelles très bien remplies, j'espère pour ces deux parents ambitieux qu'ils sauront trouver les méthodes et les moyens pour préserver leurs trois enfants de l'enfer de la drogue. Ainsi, AP pourra continuer à aider les gens, tous les gens, même ceux qui traînent aux abords des lycées, des facs et des lieux de divertissement pour vendre des produits stupéfiants.

yves albert

Monsieur Philippe Bilger,

Vous m'avez interpellé par courriel pour m'annoncer votre mécontement sur mes commentaires. Mais vous n'avez pas encore passé ma réponse qui reprenait l'intégralité de votre sermon.

Quant à Valls, la fausseté du personnage vous a toujours effrayé et vous ne souhaitez pas qu'on l'évoque avec certains mots, toutefois, j'avais oublié de préciser mes sources lors de mon commentaire de ce jour à 12h27.

Source L'EXPRESS : "Depuis la fin du mois de mai, le député LREM de l'Essonne n'a été présent que quatre jours au Palais Bourbon (avec les trois semaines de vacances d'août) ; soit moins que sur le seul mois de mars. Une situation qui ne manque pas de susciter les critiques depuis plusieurs jours, à mesure que l'intérêt de l'ancien Premier ministre pour la mairie de Barcelone devient évident. S'il venait à candidater dans la capitale catalane, ce serait une situation inédite pour un député français. L'Express fait le point sur ce qu'il lui sera possible de faire - ou pas - en tant qu'élu français" (par Eléa Pommiers avec Paul Chaulet, publié le 21/09/2018 à 14:04).

Le 18 avril 2018, il annonce sa séparation avec Anne Gravoin. Sa nouvelle compagne est Olivia Grégoire, députée LREM28. Durant l'été 2018, il rencontre l'Espagnole Susana Gallardo Terrededia, riche héritière de l'industrie pharmaceutique, avec laquelle il est désormais en couple (source Wikipédia).

Eh bien c'est une grande chance pour la France qu'il parte, cet inventeur du terme "progressiste socialiste" !

Quant à vous, monsieur Philippe Bilger, si les commentaires de vos lecteurs ne vous plaisent pas, ne les publiez pas, je vous l'avais déjà dit. Quant aux hors sujets il semble que cela soit la coutume sur votre blog.

Voilà ce qui arrive lorsque l'on donne la parole à des gueux comme Elusen, Garry Gaspary et d'autres dont moi-même.

Tipaza

@ duvent | 22 septembre 2018 à 16:48
"Quelle est votre quête ?"

Question indiscrète, mais je veux bien répondre.
Il n’y a qu’une quête digne de ce nom, c’est celle de l’inaccessible étoile !

https://www.youtube.com/watch?v=g1Gf3LogQBE

duvent

Est-ce que quelqu'un ici peut m'expliquer en quoi consiste la quête de ces personnes qui utilisent le mot "humaniste" comme si cela était la preuve de je me demande bien quoi ?

Ce mot-là est devenu répugnant, comme bien d'autres...

Être un humaniste est tellement mieux que d'être humain, pour certains... Sans doute, être humain n'est pas un exploit, n'est pas remarquable, n'est pas suffisant, n'est pas HUMAIN !! Ou trop ??

Quelle est votre quête ? Sachant que la fin de l'histoire est sans surprise, il est conseillé de ne pas gaspiller son temps, de ne pas négliger ses devoirs, et de ne pas oublier de regarder ce que vos mains peuvent contenir, de ne pas laisser vide un cœur et s'il vous venait l'envie de moquer celui qui poursuit l'impossible, il faudra avoir assez de force pour accepter l'issue...

Ainsi, l'humanisme je m'en tamponne le coquillard !
Et comme les templiers qui ont si mal fini, Memento finis ! Pense à ta fin mais aussi à la finalité des choses...

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    Renseignements et inscriptions : [email protected]
  • L'Institut de la Parole propose des formations dans tous les domaines de l'expression et pour tous, au profane comme au professionnel de la parole publique. L'apprentissage et le perfectionnement s'attachent à l'appréhension psychologique de la personnalité et aux aptitudes techniques à développer. L’Institut de la Parole dispense des formations sur mesure et aussi, dans l’urgence, des formations liées à des interventions ponctuelles, notamment médiatiques. Magistrat honoraire, Philippe Bilger propose également des consultations judiciaires : conseils en stratégie et psychologie judiciaires.

MENTIONS LEGALES

  • Directeur de la publication : Philippe Bilger
    SixApart SA 104, avenue du Président Kennedy 75116 PARIS