Le 18 septembre la première demande de libération conditionnelle présentée par Jean-Claude Romand (JCR) devait être examinée mais le tribunal de l'application des peines a renvoyé l'affaire pour éclaircir encore un point.
Quand cette juridiction aura à statuer, je crains le pire : qu'on fasse droit à la requête de JCR.
Qu'on m'entende bien : je profite du caractère tragiquement emblématique de cette histoire criminelle - Emmanuel Carrère n'a pas été pour rien dans sa sublimation avec son livre "L'Adversaire" - pour développer à son sujet, comme je l'ai fait pour beaucoup d'autres assassinats, un point de vue iconoclaste par rapport à notre habituelle exécution des peines.
Le 25 juin 1996, JCR est condamné à la réclusion criminelle à perpétuité assortie de vingt-deux années de sûreté. Au cours du procès qui a duré six jours, il y apparaît, selon le chroniqueur de Libération, "comme un voisin de palier... simplement plus menteur que chacun d'entre nous".
Après un examen de médecine raté, ne supportant pas cet échec il se construit une double existence rigoureusement séparée. Il fait croire à de brillantes études, se fait passer pour un cardiologue et affirme avoir été embauché à l'Organisation mondiale de la santé. Une existence apparemment normale sur le plan conjugal et familial et, parallèle mais totalement occulte, une quotidienneté jusqu'en 1993 de pur simulacre.
Le 9 janvier 1993, il tue à son domicile son épouse et ses deux enfants puis, après avoir déjeuné avec ses parents, il les abat à l'étage de leur maison. Sur la route de Paris, après avoir cherché à supprimer sa maîtresse qui lui réclame le remboursement d'une dette importante, il l'épargne en définitive (Le Parisien, qui a consacré une remarquable double page à cette affaire).
Est-il besoin d'insister sur l'exceptionnelle gravité de ces monstruosités commises par un père, un époux et un fils ? Elle n'a été discutée par personne.
Condamné au maximum, il a été - ce n'est pas rare - un détenu modèle en prison. Si j'usais de sarcasme je pourrais soutenir qu'il l'a été autant que cardiologue dans sa vie antérieure.
La cour d'assises, en édictant vingt-deux années de sûreté (la période se terminait en 2015) décrète la mesure de sûreté maximale prévue par la loi mais à l'évidence n'a pas pour ambition intellectuelle et judiciaire, implicitement, d'ouvrir ensuite les vannes en faveur de l'accusé.
Magistrats et citoyens, en 1996, dans leur arrêt, ont pesé aussi bien l'extrémité des charges criminelles, les dévastations humaines opérées que la singularité de la personnalité et de la psychologie de JCR. Nul besoin donc en théorie d'aller mêler à cette rectitude judiciaire une cuisine pénitentiaire dont le seul principe, pour cette affaire comme sur tant d'autres, est de battre en brèche l'implacable et juste sanction d'une juridiction qui, quoi qu'on en dise, était encore plus exemplaire qu'elle ne l'est devenue.
Et la libération conditionnelle, comme mode d'exécution de la peine, si elle est ordonnée, représentera par rapport à l'absolu criminel une indulgence, un assouplissement que rien ne justifie. Sauf à considérer que dans notre système, au nom d'une perversion de l'intelligence et de la sensibilité, même l'arrêt totalement cohérent par rapport aux crimes, aux douleurs et à l'être de l'accusé se doit d'être réduit, affaibli.
Je sais bien que de manière aberrante et au fond presque immorale, le criminel le plus odieusement actif pour le pire, s'il suscite l'indignation jusqu'à sa condamnation, devient à partir de celle-ci seulement un homme qui va endurer la prison. La détestation de l'horreur va être remplacée par la compassion pour le prisonnier.
Et, donc, JCR aurait droit après vingt-cinq années d'enfermement, pour ce qu'il a accompli, au nom d'une mansuétude systématique sur laquelle d'ailleurs on ne s'explique jamais, à une libération conditionnelle. La lui octroyer ferait bon marché de ses crimes, constituerait quasiment une prime à ce paroxysme multiplié mais mis en oeuvre par une personnalité ne relevant pas du prolétariat du crime et et de la misère sociale.
Ce serait comme une justice de classe à rebours.
JCR sortirait au bout de vingt-cinq années mais face à lui - et comme ils ont raison - les deux frères de son épouse assassinée Florence affirment que ce serait "les tuer tous une deuxième fois..." Leur chagrin à eux n'aura pas l'avantage de se tarir au bout d'un certain temps. il durera.
On n'a même pas besoin d'invoquer, comme ils le font, qu'il peut être "encore dangereux".
Pourquoi refuser cette évidence qu'il y aurait une injustice à laisser un tel criminel sortir même sur un mode conditionnel quand les proches des victimes, eux, auront à endurer à perpétuité le fardeau de leur atroce disparition ? Où est l'équité si on concède du limité à l'accusé quand l'innocence dévastée devra s'accommoder d'une souffrance infinie ?
JCR est un parmi quelques autres condamnés au plus haut de la gravité. J'attire l'attention sur lui parce qu'il représente une éclatante illustration, si on lui donne gain de cause demain, d'une dérive prétendument humaniste du mauvais côté mais profondément inhumaine du bon.
HON-TEUX... SCAN-DA-LEUX
Voilà ce que m'inspire la libération de ce criminel.
Regardez "Faites entrer l'accusé" sur l'affaire Romand, et venez me dire en face que cet homme a le droit d'être libéré. Ce n'est pas concevable et pourtant la justice française l'a fait !
Deux enfants tués à coup de carabine... les parents pareil... une épouse tuée à coup de rouleau à pâtisserie !! (Eh oui... il a cogité le gars... pour pouvoir assassiner ses enfants par la suite, il fallait massacrer la femme sans bruit !).
Sans compter la mort très suspecte du beau-père de Romand, la tentative d'assassinat contre sa maîtresse et les faux médicaments contre le cancer vendus hyper-cher à une malheureuse personne souffrant du cancer !
STOP ! Pourquoi ce malade est-il dehors ?? C'est une insulte aux proches des victimes...
Vraiment n'importe quoi.
Rédigé par : oeilpouroeil | 30 juillet 2019 à 22:00
Jean-Claude Romand va être libéré.
Une place dans une prison se libère.
Qui a pris son ticket ? Fillon ? Benalla ?...
Romand va pouvoir toucher ses droits d'auteur, hélas pour lui, bien qu'ayant atteint l'âge de la retraite il ne touchera pas celle de l'OMS, quoique, on ne sait jamais.
Je le verrais bien lobbyiste pour un labo pharmaceutique, eu égard à sa capacité à retourner les cerveaux.
Chez Servier par exemple.
Je crois qu'il vient de la même région que Christian Quesada.
Quelle femme en manque de notoriété va le prendre sous son aile, au nom de la deuxième chance, de la chrétienté ? Catherine Breillat ? Une députée giclée de la vie politique ? Christine Angot ?
Le verra-t-on chez Ruquier qui officie sur le service public ?
Va-t-il écrire un livre, un manuel d'application ?
Cette libération est scandaleuse.
NB: Les mesures de Macron.
Romand sera-t-il médecin dans un désert médical ?
Rédigé par : stephane | 25 avril 2019 à 17:45
Vous écrivez : "Après un examen de médecine raté, ne supportant pas cet échec, il se construit une double existence..."
Ce n'est pas exact.
En effet, Romand rate sa 2ème année de médecine (ou 3ème je ne sais plus) parce qu'il ne s'est pas présenté à l'examen. Pourquoi ? c'est une question cruciale à laquelle devait répondre le procès mais hélas il apporte une réponse vague ou fait croire qu'il ne se souvient plus. De peur de décevoir son entourage et sa famille, il fait ensuite croire à sa réussite. C'est là la clé de toute cette histoire : la peur de décevoir.
Cordialement
Rédigé par : Florent Daussin | 30 octobre 2018 à 16:54
@ Elusen
Voyons, que faut-il dans la vie ? Je veux dire hors du rêve... Approcher le réel, donc à qui oublierait les fondamentaux, les rappeler, à qui voudrait nier que le réel est complexe, fuyant et plein d'exceptions, aussi.
Donc, en faisant la synthèse de nos deux séries de commentaires, on n'en sera pas à des années-lumière.
Pour "Américains", je parle de l'usage courant, le reste étant de chancellerie ou de référence. Sans nier l'intérêt de l'approche archaïsante de Patrice Charoulet pour certaines tournures ou votre approche extrêmement lexicographique, on a vu le pauvre professeur attaqué pour son perfectionnisme classicisant et bien des gens, je ne dis pas vous, dire "étasuniens" dans une approche polémique contre les Etats-Unis, et n'étant pas contre les Etats-Unis, c'est le moins que l'on puisse dire, je fuis ce terme, quoique j'ai fait un peu d'humour avec lui dans mon dernier commentaire.
Autrement, il m'arrive aussi d'user, voire d'inventer des termes, pouvant également demander une certaine réflexion au lecteur voire déclencher son ire. Mais c'est quand cela me semble absolument nécessaire, dans les autres cas, je me coule dans la langue commune.
J'ai apprécié que vous ayez dit comment vous faisiez pour supporter les injustices dont on vous abreuve ici et regretté qu'on ne vous ait pas montré plus de compréhension.
Certes, cette méthode m'est inaccessible, je mets trop de moi dans mon masque, cependant, j'apprécie toujours de comprendre, merci.
Rédigé par : Noblejoué | 29 septembre 2018 à 09:11
@ Noblejoué | 28 septembre 2018 à 16:11
Ben si, il est en usage de dire les États-uniens.
Le mot est déjà utilisé en France en 1910, fin de page :
https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k123557d/f59.image
Le Gouvernement du Canada l’atteste aussi :
http://www.btb.termiumplus.gc.ca/tpv2alpha/alpha-fra.html?lang=fra&i=1&srchtxt=ETATS+UNIEN
Sur la jurisprudence de 1925, je tiens à indiquer que la commission des activités anti-américaines a été mise en place en 1936, dès lors contredisant tant la jurisprudence que la Constitution des USA.
L’affaire dite des 10 de Hollywood, en 1947, est allée jusqu’en Cour Suprême fédérale qui a validé les condamnations de ces 10 personnes, du coup en revenant sur sa propre jurisprudence, ainsi tout est relatif, pas aussi tranché que vous souhaiteriez l’établir.
Rédigé par : Elusen | 29 septembre 2018 à 02:10
@ Elusen
"Il est en usage de dire les États-uniens."
Non, Américains, même si on sait qu'il s'agit des Etats-Unis.
"La violence et les génocides ne peuvent pas être évacués aussi facilement en affirmant que tous les autres pays, en l’occurrence la France, ont été fondés de cette manière, car les USA n’ont pas 1 500 ans."
Le temps ne fait rien à l'affaire, une origine violente est une origine violente, et puis, la violence ne s'arrête pas à l'origine, voire le génocide vendéen, pour ce qui nous concerne.
Que les Etats-Unis, comme le Canada ou l'Australie soient plus récents que les nations européennes ne change rien à l'affaire.
"Les Amérindiens sont parqués dans des réserves, en Europe les réserves servent à protéger la nature ou des animaux. L’UNESCO estime qu’en 1492, il devait y avoir 35 millions d’Amérindiens, en 1900, il n’y en avait plus que 200 000."
Certes, et il faut critiquer les Etats-Unis pour du réel, et peser sur eux quand il le faut, contre cet abus, notamment.
Mais comment les Tziganes sont-ils traités par la Roumanie ? Et les Juifs, il en reste beaucoup en certains lieux ? C'est sûr, ils ne sont pas parqués, on dira "évaporés".
"Cependant depuis 1925 une jurisprudence de la Cour suprême fédérale restreint la latitude des États fédérés et des sous-structures en matière de limite à la liberté d’expression."
Vive les "Etats-Uniens !"
"Mais la Commission des Activités Anti-Américaines, familièrement appelée maccarthysme et celle des 10 de Hollywood - procédure étant allée jusqu'en Cour suprême fédérale - indiquent bien que tout peut être restreint."
C'est la nature humaine, même dans les pays les plus éclairés ; rien n'est jamais acquis, et il faut exercer une vigilance constante en faveur de la liberté.
Rédigé par : Noblejoué | 28 septembre 2018 à 16:11
@ Noblejoué | 28 septembre 2018 à 08:09
Les Américains sont, logiquement, les habitants du continent. Bon nombre des habitants du continent protestent quant à l’usage de cette terminologie pour désigner les habitants des USA.
Il est en usage de dire les États-uniens.
La violence et les génocides ne peuvent pas être évacués aussi facilement en affirmant que tous les autres pays, en l’occurrence la France, ont été fondés de cette manière, car les USA n’ont pas 1 500 ans.
Les USA sont fondées en 1776 avec seulement 13 États fédérés sur 50 aujourd’hui, et les deux derniers États fédérés à y entrer, c’est en 1959 : Hawaï et l’Alaska.
- 1912 : Arizona et Nouveau-Mexique.
- 1907 : Oklahoma.
- 1896 : Utah.
- 1850 : Californie.
- 1845 : Texas, etc.
La violence et les génocides sont récents sur l’échelle du temps en ce qui concerne les USA.
Les Amérindiens sont parqués dans des réserves, en Europe les réserves servent à protéger la nature ou des animaux. L’UNESCO estime qu’en 1492, il devait y avoir 35 millions d’Amérindiens, en 1900, il n’y en avait plus que 200 000.
La Cour Suprême des USA peut aussi revenir sur des jurisprudences, car elle n’est pas liée par les précédentes, rien ne lui interdit de se dédire, d’où l’actuelle affaire du juge Brett Kavanaugh.
Cependant depuis 1925 une jurisprudence de la Cour suprême fédérale restreint la latitude des États fédérés et des sous-structures en matière de limite à la liberté d’expression.
Mais la Commission des Activités Anti-Américaines, familièrement appelée maccarthysme et celle des 10 de Hollywood - procédure étant allée jusqu'en Cour suprême fédérale - indiquent bien que tout peut être restreint.
Rédigé par : Elusen | 28 septembre 2018 à 12:28
@ Elusen
"Je ne vois toujours pas le rapport avec Romand, je suis surpris des dérives sur les sujets et comment nous en arrivons là."
C'est normal et ce qui fait le sel d'une discussion, voyons, son imprévisibilité !
Je sais bien ce qui n'est pas écrit sur le Procureur, mais je raisonne en rapport de force, par exemple, trois pouvoirs, enfin, deux et demi en France, vu que les magistrats sont dans une autorité judiciaire et non un pouvoir, que selon l'affichage. On parle de bien des choses en droit, le droit au logement, est-ce que les gens en sont mieux logés ?
Et il en va de même pour tout... Enfin, il n'empêche que les définitions sont toujours bien intéressantes, qu'elles parlent de fait... ou d'opinion. Evidemment, si je devais subir un procès, je réviserais toutes les définitions et j’essaierais d'avoir l'air d'y croire.
Oui, le Procureur "dialogue" et le juge du siège tranche. Il y a même un juge d'instruction qui juge à charge et à décharge, enfin, c'est ce qu'on dit, moi, je ne m'y fierais pas trop.
Comment croire qu'il n'y a pas davantage de liaisons entre les magistrats, debout et assis, qu'avec mon avocat ? Par effet de caste, ils sont ensemble, par effet de classe, bien des avocats ne font guère leurs affaires, alors...
Les Etats-Unis
Je serais la dernière personne à nier que la manière dont se fonde une chose ne détermine le reste, mais dites-moi donc quel pays ne se serait pas fondé violemment ? Un pays où les indigènes n'aient pas subi d'invasion, et plusieurs couches, encore... Par exemple, vous n'êtes pas le dernier à dire que dans ce qui allait devenir la France, les Francs, on disait autrement, avaient été fort violents.
Au fait, j'ai acheté le bouquin dans vous parliez, je le lirai quand j'aurai le temps.
Les Américains n'ont donc pas le monopole de la fondation violente, peut-être, il faudrait vérifier, de ne pas l'oublier, la nier ou s'en culpabiliser. Dans ce cas, chaque Américain se considérerait encore comme un pionnier, ce qui est bon pour l'esprit d'entreprise, moins pour l'apaisement des violences interpersonnelles et le respect des pauvres.
"Vous parlez de plus libre, mais comment en apporter la preuve ? « plus » c’est un superlatif subjectif."
Je développerais bien sur la liberté, mais que vous dire ? La liberté, comme l'amour, l'amitié, l'admiration, la loyauté et autre, est quelque chose de fort subjectif.
Quand on parle de cela et que l'autre n'y met pas du sien pour comprendre, autant se taire, c'est comme parler une langue inconnue de son interlocuteur, les amoureux et ceux qui vivent à côté d'eux étant l'expression paroxystique de l'incompréhension mutuelle de gens vivant des réalités totalement étrangères les unes aux autres.
"En France, le Procureur peut s’autosaisir pour protéger les plus faibles, aux USA cela relève du bon vouloir d’une organisation ou d’un riche."
Il n'y a que cela que je trouve bien chez nous... En somme, et comme en tout, il faudrait prendre le meilleur de tout et abandonner le reste comme les Romains ont copié toutes les armes et autres choses semblables des peuples qu'ils ont combattu pour améliorer leur armée.
Chacun devrait imiter le meilleur de tout ce qui peut exister.
Rédigé par : Noblejoué | 28 septembre 2018 à 08:09
@ Noblejoué | 27 septembre 2018 à 16:38
Si la violence de la construction des USA doit être prise en compte, car les USA se sont forgés non pas sur les droits humains, de la personne ou la liberté d’expression, mais sur ce que l’on appelle la loi du plus fort.
« Je peux te tuer, je peux te voler, je peux te génocider, c’est donc que je suis légitime, que j’établis la vérité, donc un droit ».
Ce truc du plus fort se retrouve dans la Justice US avec la force de l’argent, ou vous en avez, ou vous n’en avez pas, de ce fait vous ne pouvez pas engager de procédure à l’endroit d’une tierce partie pour avoir abusé de sa liberté d’expression.
Aux USA, l’on tape plus facilement sur les personnes qui n’ont pas les moyens financiers de se défendre, ou qui n’ont aucun groupe organisé pour les défendre.
Ce qui fonde les USA ce sont la violence et les génocides, c’est devenu un comportement culturel que l’on tente de légitimer par la religion sachant que c’est immoral.
En France, le Procureur peut s’autosaisir pour protéger les plus faibles, aux USA cela relève du bon vouloir d’une organisation ou d’un riche.
Vous parlez de plus libre, mais comment en apporter la preuve ? « plus » c’est un superlatif subjectif.
Ce sont deux sociétés qui ne sont pas organisées de la même manière, donc comparer prend vite des proportions absurdes parce que nous glissons, lentement mais sûrement, vers du sentiment, du ressentiment et de la fantasmagorie.
De nouveau, pour comparer, il faut au minimum connaître et non pas s’imaginer ce qui se fait ou non ailleurs.
- La comparaison est basée sur quoi ?
- Sur une étude concrète de la liberté d’expression aux USA et en France ?
- Sur un vécu aux USA ?
- Où sur ce que d’autres auraient rapporté ? C’est surtout celui-ci !
Vous n’expliquez toujours pas la place d’autrui et le droit de réponse dans la liberté d’expression aux USA, la définition juridique ne comporte ni autrui, ni droit de réponse.
Un monologue n’est pas de la liberté d’expression, du simple fait que la notion de liberté est un concept qui nécessite deux êtres doués de raison, la liberté d’expression ou les libertés, c’est toujours par rapport à quelqu’un d’autre, pas à une pierre, une machine à laver.
Aux USA, Éric Zemmour, Dieudonné M’Bala M’Bala, Robert Ménard auraient été poursuivis devant des tribunaux pas par un procureur fédéral, mais par un particulier, une association, voire un procureur d’une ville, d’un comté ou fédéré, etc.
C’est le gouvernement fédéral qui ne peut pas restreindre, uniquement lui. USA fédéral = 50 États fédérés et leurs sous-structures administratives et politiques.
Vous vous contentez de voir que telle ou telle autre personne a dit cela sur un média aux USA, mais jamais il ne vous est indiqué que par la suite il y a eu une procédure judiciaire, voire vous-même ne suivez pas les conséquences du propos prononcé par la personne.
Non, le Procureur en France ne représente pas l’État, cela n’est marqué nulle part, dans aucun code, dans aucune loi, ni dans la Constitution française ; il représente le ministère public.
Ce que vous dites n’est que votre opinion et non la réalité.
https://www.universalis.fr/encyclopedie/ministere-public/
Le Procureur n’a pas le pouvoir de condamner une personne, seuls des Juges peuvent le faire, il y a donc bien entre l’accusé et le Procureur confrontation devant des Juges.
Je ne vois toujours pas le rapport avec Romand, je suis surpris des dérives sur les sujets et comment nous en arrivons là.
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@ Catherine JACOB | 26 septembre 2018 à 11:11
« Je me demande ce que vous faites sur ce blog… »
Et en quoi suis-je concerné par vos introspections personnelles ?
Vous pouvez cacher vos insuffisances derrière votre arrogance, mais cela ne changera rien à votre propos sur l’article 121-3 du même Code pénal.
Pour que l’article 121-3 fonctionne, dans l'affaire qui concerne la Marion, il faut une mise en examen et une expertise psychiatrique.
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@ breizmabro | 26 septembre 2018 à 14:28
Et encore, et encore, changer de sujet, afin de détourner l’attention pour mieux faire les poches !
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@ Mary Preud'homme | 26 septembre 2018 à 17:55
Tiens ?! Le retour des morts-vivants !
Rédigé par : Elusen | 27 septembre 2018 à 20:34
@ Elusen
"Vous semblez évacuer que les USA se sont fondés sur des génocides, un vol et les habitants légitimes parqués dans des camps, le tout par duel au revolver"
Non, c'est parce que c'est hors-sujet. Si on parlait génocide, je pourrais fort bien parler des Etats-Unis et dire que contrairement à ce qu'on prétend le crime... PAIE !
Puisque les conquérants et leurs descendants sont maîtres d'une terre dont les Indiens reliquats ne sont que des riens, comme dirait Macron.
Les Américains sont plus libres que les Européens qui sont les descendants de gens restés chez eux, de gens qui comme nous ont le droit d'être où ils sont.
Les Américains n'ont pas le droit, face aux Indiens, ils ont la force... Si un Indien trouvait un grimoire avec formule magique lui ordonnant de tuer tous les descendants des conquérants, et ainsi redonner la terre à ses frères, serait-il un criminel ou le libérateur de ses frères ? En tout cas, il serait celui qui, n'acceptant pas que la force prévale sur le droit, se sert d'une force supérieure pour rétablir son droit.
"Aux USA, ils font interdire des films, des livres, font fermer des sites, il y a des associations très actives."
Chez nous, quelle vie civique ? Ils ont les défauts de leurs qualités, nous, rien, tout ou presque se décide à Paris, toute la culture ou presque est à Paris, les citoyens qui ne sont pas dans une certaine élite ne pèsent rien, ce pourquoi, avec son raccourci, Macron dit qu'ils ne sont rien.
Paris et le désert français. Et les groupes sont bien plus puissants qu'aux Etats-Unis, ils ne font pas interdire tel film ou livre mais l'expression de telle ou telle opinion, ce qui fait qu'elles n’osent pas paraître, auto-censure, ce qui est bien plus fort. Peu de vie civique, mais des groupes assez puissants et en symbiose avec l'Etat ! C'est malsain.
Ou alors, on a Dieudonné, qui passe pour un martyr... Ce genre d'exception ou pas, plus on refoule, plus on conforte, en fait, ce qu'on combat, comme je vous l'ai abondamment expliqué.
"Les tenants qui veulent abroger « nuire à autrui » dans la définition constitutionnelle de la liberté d’expression sont bien mal à l’aise avec des personnes comme Thierry Meyssan qui affirmeraient que la pédophilie, c’est de la sexualité tout à fait normale et qu'elle ne doit pas être pénalisée."
Je pense qu'il faut constitutionnaliser la différence enfants-adultes, car je prévois que les pédophiles vont de plus en plus essayer de s'imposer. Eh oui ! Pourquoi ? Parce l'attention est distraite. Les puritains en diabolisant l'homosexualité et le sado-masochisme, ne font pas attention à ça, ceux qui défendent ces pratiques, et j'en oublie, j'imagine, ne prêtent pas non plus assez d'attention à ce danger qu'on croit éradiqué comme si le mal l'était jamais dans quelque domaine que ce soit.
Donc, je pense que les Hermines sont bien utiles. Dans des cas incontestables... Pas pour jouer les conservateurs ou les progressistes, en somme, criminaliser les gens qui ne pensent pas comme soi.
"Le Procureur ne représente pas l’État.
C’est la personne qui a à charge la présidence de la République qui représente l’État, article 5 de la Constitution française, partie de 1958.
Le Procureur représente le Ministère public et non le Ministère amer ; Le Ministère public est garant de l’intérêt général, l’ordre public."
Je parle de pouvoir et non de protocole... Le Procureur est un magistrat, dans les pays normaux, pas le nôtre, le pouvoir judiciaire, ici, une simple autorité, un des trois pouvoirs de quoi, de Total, de l'Eglise... ou de l'Etat ? Donc le Procureur représente l'Etat.
Le jour où le Procureur représentera l'Eglise, les citoyens, Total ou les droits de l'Homme, il faudra me le dire. Remarquez, je rigole, mais pour les droits de l'Homme, je pense que ça va venir, au nom de la Constitution. Oui, c'est probable.
"C’est erroné !
Il y a confrontation avec le Procureur."
Vous vous rendez compte de ce que vous écrivez ? On se confronte avec un Procureur ?
Entre le pouvoir d'un procureur et un éditeur ou un écrivain et un Procureur ? D'un côté, un des trois pouvoirs (enfin juste autorité en France, mais raison de plus d'abuser de son pouvoir face aux justiciables quand les deux autres pouvoirs prennent presque tout le reste du pouvoir) de l'autre, des gens, certes en principe cultivés, mais normalement le Procureur aussi, et de l'autre des journalistes ? Des romanciers ? Des... Les justiciables ne décident pas, ils subissent les décisions, voilà un dialogue où l'un est tout, et l'autre, rien.
C'est très équilibré. L'un incarne la règle et enquête, et décide, et l'autre, quoi ?
"Je vous soumets à la question", dit notre hôte ici, certes, sans torture, on n'est plus sous l'Ancien Régime, mais enfin, il reproduit tout simplement ce qui se fait en Justice.
Moi, si j'étais dans ce cas, crime de la pensée pour dire un truc interdit par la loi, sur le suicide probablement, au premier pas dans le tribunal, j'aurais l'impression que le bâtiment m'avale, parce que... c'est vrai, je suis une pièce d'engrenage. Il n'y a pas deux justiciables et un arbitre, mais quelqu'un qui se confronte à moi et arbitre.
J'ai donc perdu avant de jouer, si je gagne, mettons, c'est parce que, prodige de vertu, le magistrat se bat lui-même, voilà, se retient d'exercer un pouvoir de contrainte, par quoi on prouve qu'on existe. Un magistrat qui comprendrait qu'on va contre les Droits de l'Homme en allant contre la liberté d'expression et qui va contre sa carrière ? Je crois bien plutôt un magistrat qui imaginerait que j'ai dit un truc raciste alors que non, ou mieux, comme Patrick Sébastien s'étant moqué des racistes d'une manière trop fine, paraît-il, pour son public, est condamné. Donc voilà, je vais encore me faire bien voir ici, mais je n'ai pas, mais pas du tout confiance.
Je ne suis pas contre les magistrats, je me méfie des humains et des pouvoirs trop importants, c'est tout mais c'est sans doute trop.
Et d'un certain zèle... J'ai la mémoire que j'ai, ce sera imprécis et on ne me croira pas, mais notre hôte a écrit que mieux valait mettre un innocent en prison que de laisser quelqu'un de peut-être dangereux dehors, ce qui va contre tous les principes, sauf de précaution, évidemment.
J'ai toujours pensé, par parenthèse, que cela devait fonctionner ainsi, qu'on ne le disait pas, c'est tout, ce qui n'en est pas moins scandaleux.
En somme, je n'ai pas confiance pour la présomption d'innocence, pas confiance pour la liberté d'expression, tout pouvoir d'un côté, cause toujours tu m’intéresses, de l'autre.
Pour la petite histoire, au tribunal, pensant ce que je pense, je serais sans doute assez laconique, ce qui, bien sûr, serait vu comme signe de culpabilité, mauvaise conscience et compagnie.
Ou forçant mon dégoût, je prendrais un air décontracté qui sonnerait peut-être faux, sans doute même, et prouverait mon insigne mauvaise foi. Tiens non, soyons sincère, puisque je suis là, j'en profiterais pour m'élever contre les lois liberticides et outrage à magistrat dont je remets en cause ce qu'ils me font subir.
Parce que moi, je pense par exemple que le suicide est l'issue de ceux qui n'en ont pas, on peut considérer que c'est une incitation, qui, interdite, me balance dans les geôles.
Considérant que la question de savoir si vivre en vaut la peine, à mon avis, cela dépend de la situation, cette loi tord déjà le débat en empêchant d'aller assez loin pour défendre des points de vue on ne peut plus valables, question de sens ou non de la vie et de liberté de première importance.
Et il y a tant d'exemples...
Mais dès qu'on sort de la répression de ce que Truc fait contre son gré au corps d'un adulte non consentant, impossible de ne pas tomber dans l'arbitraire de la loi, et dans ce qu'elle laisse de jeu, dans celui du juge.
Avant d'avoir joué, je suis échec et mat.
Alors le dialogue !
Rédigé par : Noblejoué | 27 septembre 2018 à 16:38
@ Noblejoué | 26 septembre 2018 à 21:17
« La confrontation amène l'échange d'idées, la publicité... Le Procureur représente l'Etat, avec le risque d'abus de pouvoir de l'Etat »
C’est erroné !
Il y a confrontation avec le Procureur.
Le Procureur ne représente pas l’État.
C’est la personne qui a à charge la présidence de la République qui représente l’État, article 5 de la Constitution française, partie de 1958.
Le Procureur représente le Ministère public et non le Ministère amer ; Le Ministère public est garant de l’intérêt général, l’ordre public.
Constitution Française, partie de 1789.
Article 10
Non, la liberté n’est pas plus grande aux USA qu’en France, elle n’est pas organisée de la même manière, elle n’est pas encadrée de la même manière, du coup faire de l’ethnocentrisme, projeter son comportement culturel sur une autre culture fausse toute analyse.
C’est comme si une personne a un cancer des ovaires et qu’elle projette sa maladie sur une autre personne sans prendre en considération que c’est un mâle.
Les USA, c'est au pluriel, c’est une fédération de 50 États, eux-mêmes subdivisés et chaque tiers peut imposer des lois ou des réglementations ; en France s’est centralisé. Il est donc facile, avec de mauvaises comparaisons, d’éloigner de la réalité.
Aux USA, n’importe qui peut vous assigner en justice pour n’importe quoi, dès l’instant où la personne pense ne pas avoir été traitée équitablement, avoir subi un préjudice.
Équité ≠ Égalité
Ce que vous dites sur l’histoire est tout autant inexact, car tant aux USA qu’au Royaume-Uni de Grande-Bretagne et d’Irlande du Nord, il y a eu des procès contre le négationnisme.
Je pense à un grand procès qu’une historienne et chercheur universitaire a engagé contre un négationniste et elle l’a gagné. Mis en scène au cinéma.
https://www.traileraddict.com/denial-2016/trailer
Vous ne pouvez comparer, parler que si vous connaissez la culture US et principalement la jurisprudence US et les procès dont elle découle. C’est bien plus compliqué que l’idéalisation, la sacralisation que vous faites de la liberté d’expression aux USA.
Entre la France et les USA, ce n’est pas aussi tranché que cela.
Vous semblez évacuer que les USA se sont fondés sur des génocides, un vol et les habitants légitimes parqués dans des camps, le tout par duel au revolver.
Aux USA, ils font interdire des films, des livres, font fermer des sites, il y a des associations très actives.
Les tenants qui veulent abroger « nuire à autrui » dans la définition constitutionnelle de la liberté d’expression sont bien mal à l’aise avec des personnes comme Thierry Meyssan qui affirmeraient que la pédophilie, c’est de la sexualité tout à fait normale et qu'elle ne doit pas être pénalisée.
Rédigé par : Elusen | 27 septembre 2018 à 05:10
@ Elusen
"La France par sa Constitution peut définir la liberté d’expression, mais tant que la France est au sein de l’Union européenne, la primauté du droit fait que force est donnée à l’Union. L’Union prime sur le droit français, les juristes appellent cela la hiérarchie du droit."
C'est bien ce que je dis, il y a deux étages, deux autorités pouvant diminuer la liberté, et une seule aux Etats-Unis.
La France est un peu ce qu'est un Etat fédéré dans un Etat fédéral qui serait l'Union européenne, pour donner une idée.
"La différence notable entre les USA, l’Europe continentale, donc la France, c’est le Parquet, le Procureur, cela vous aura échappé."
Sans vouloir vexer notre Hermine, je fais plus confiance à la confrontation des plaignants qu'à un procureur.
La confrontation amène l'échange d'idées, la publicité... Le Procureur représente l'Etat, avec le risque d'abus de pouvoir de l'Etat.
"Les procès engagés contre les journaux sont légion aux USA ! L’ignoriez-vous ?
Il est donc inexact d’affirmer que la liberté d’expression en France est moins importante qu’aux USA ; elle est constamment attaquée, aux USA, par des procès et des règlements à l’amiable."
Elusen, sans vouloir nier que vous m'appreniez des choses, et à mon avis, pas qu'à moi, mais bien d'autres ne le diront pas, je sais quand même ça.
Mais ce n'est pas décisif. La liberté, partout et toujours est attaquée, bien sûr, mais aux Etats-Unis, le résultat est là, elle est plus grande que chez nous. Chez nous, on prétend dicter aux gens de ne pas dire leurs préjugés... Ce qui va jusqu'à aboutir à polluer la recherche historique.
Vous avez bien dû entendre parler de la pétition de liberté pour l'Histoire ? Quand cela est arrivé, ce fut un signal que notre pays était tombé bien bas, des historiens réduits à demander qu'on veuille bien ne pas freiner leurs recherches ! J'en ai encore honte en l'écrivant.
"Sans compter, et j’insiste, que Zemmour, Ménard, Soral, Dieudonné, Valeurs actuelles, les Le Pen, eux aussi engagent des procédures contre des personnes qui auraient abusé de la liberté d’expression.
Ils jouent tous les victimes, mais oublient largement de dire qu’eux aussi engagent des procédures. Certains d’entre eux ont même fait interdire des livres !"
Pour ça, je suis d'accord, les gens font souvent ce qu'ils reprochent aux autres, et de toutes manières, ces personnes ne m’intéressent pas.
La liberté, si...
Rédigé par : Noblejoué | 26 septembre 2018 à 21:17
Elusen a deux pointures contre lui qui le titillent, Catherine Jacob (made in Lothringen) et breizmabro (de l'île de Sein qui voit sa fin). Avec ces deux-là, il est donc mal barré et je pense qu'il va avoir du fil à retordre s'il veut s'en sortir la tête haute, tout élu zen qu'il se la joue et se prétende, bien qu'anonyme et donc plutôt péteux et pitoyable...
D'autant que d'Elusen à illusion il n'y a qu'un pas, si l'on s'en tient à la phonétique avec un rien d'accent gallois ou bretonnant. En Lorraine d'où je suis originaire (avec mes sabots) on se contenterait de dire dégonflé !
Rédigé par : Mary Preud'homme | 26 septembre 2018 à 17:55
@ Elusen 26 septembre 2018 à 12:11
Trop mignon petit elusen. Je vous adoooore, vous avez ce don (peu exploité) de faire accroire à votre interlocuteur/interlocutrice que la "faute" dénoncée par elle ou lui, n'est que la résultante d'une folie de celui/celle qui l'a dénoncée.
Trop tard pour moi mais je reconnais que c'était bien tenté.
Adieu petit elusen
Rédigé par : breizmabro | 26 septembre 2018 à 14:28
@ breizmabro | 26 septembre 2018 à 10:34
Vous confondez beaucoup de choses et ici il devient évident que tout vous échappe.
Vexation, cela serait votre action ; être vexé serait un sentiment éprouvé par l’autre.
Or seule une adepte du viol peut demander aux autres de la subir et pouvoir affirmer savoir ce que serait ou non le sentiment des autres : « elle l’a voulu, elle a aimé ça, c’était son fantasme » et le tout sans même avoir rencontré la personne en question.
Mais cela n’a toujours aucun rapport avec ledit Roman, cela indique surtout que vous vous épanchez sur votre perversité.
Rédigé par : Elusen | 26 septembre 2018 à 12:11
@ Elusen | 26 septembre 2018 à 02:08
Les articles se combinent. Je me demande ce que vous faites sur ce blog si vous n'avez pas la plus petite notion du domaine du juridique.
Rédigé par : Catherine JACOB | 26 septembre 2018 à 11:11
@ Elusen 26 septembre 2018 à 02:08
"Pour être vexé, faudrait-il encore que l’on sache qui je suis, ici : anonyme !"
Je ne vois pas en quoi votre vexation serait moins grande, ou plus, si je connaissais votre patronyme. Moi je réponds à celui qui m'écrit, peu importe le nom qu'il me donne.
Mais lorsque je vous dis "mais comme vous n'êtes pas mon juge..." vous me répondez "si tant est que vous (le) sachiez !" j'en déduis que vous voulez me faire croire que vous êtes Dieu, car à part lui, et encore... je n'ai pas d'autre juge à qui rendre des comptes. Pour l'instant.
Rédigé par : breizmabro | 26 septembre 2018 à 10:34
@ breizmabro | 25 septembre 2018 à 19:37
« ...il est vexé »
Ce sont les enfants qui font ça, vu votre âge, c’est complément adulescent.
Pour être vexé, faudrait-il encore que l’on sache qui je suis, ici : anonyme !
« ...que vous ne soyez pas un robot »
Nous continuons dans l’enfantillage : « maîtresse, maîtresse… »
« Mais comme vous n'êtes pas mon juge »
Si tant est que vous sachiez !
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@ Catherine JACOB | 25 septembre 2018 à 15:20
Faux ! Encore et toujours !
Sinon vous en apporteriez la preuve !
Vous m’avez interpellé sur un écrit « Rédigé par : Elusen | 22 septembre 2018 à 11:34 » qui parle de l’article 706-47-1 du Code de procédure pénale.
Il est donc clairement établi que vous n’avez rien lu !
Puisque l’article susnommé impose à la juge d’instruction l’expertise médicale.
La procédure engagée à l’endroit de la Marion l’est sur l’article 227-4 du Code pénal, reproduit ci-après.
Surprenant, pas une fois dans les deux articles dont j’ai parlé, il n’y est écrit :
► délit de mise en danger délibérée de la personne d'autrui
► faute d'imprudence, de négligence ou de manquement à une obligation de prudence ou de sécurité prévue par la loi ou le règlement
Vous êtes bien une affabulatrice car vous inventez carrément les articles donc j’ai parlé et que la juge d’instruction a mis en application.
Vous tentez un malhabile amalgame avec un article que vous n’avez pas compris, dont vous ne saisissez rien, article 121-3 du même Code.
Or, ce n'est pas à vous, ni à la Marion, de dire qu’elle n’a pas eu l’intention, c’est à la Justice de le constater, la procédure doit absolument être engagée pour établir que la Marion n’aurait, éventuellement, point eu l’intention.
Et la procédure impose pour le rendu de la décision de la juge d’instruction une expertise psychiatrique. Sinon, il suffirait qu'Émile Louis dise : « je n’ai pas eu l’intention » et ça s’arrête là, c'est du délire !
Votre ignorance de la procédure judiciaire est patente et pathétique.
Pour revendiquer l’article 121-3 du Code pénal, il faut qu’une procédure soit ouverte à l’endroit de la Marion.
C’est donc bien, pour vous, un cours préparatoire !
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@ Noblejoué | 25 septembre 2018 à 19:29
Ben non !
Ce que vous dites n’est pas logique !
L’Union européenne par traité peut définir la liberté d’expression.
La France par sa Constitution peut définir la liberté d’expression, mais tant que la France est au sein de l’Union européenne, la primauté du droit fait que force est donnée à l’Union. L’Union prime sur le droit français, les juristes appellent cela la hiérarchie du droit.
Aux USA, si un État fédéré encadre la liberté d’expression, qu’un maire le fait aussi et qu’un employeur de la même municipalité le fait tout autant, vous voyez bien que votre démonstration ne tient plus la route.
Subir la haine n’est pas un sentiment, le sentiment est à celui qui vomit sa haine, vous avez ainsi fait une confusion. Si la haine est propre à une personne, dans sa tête, tant qu’elle ne l’exprime pas publiquement elle ne nuit pas à autrui.
Dans toute relation, l’autre est votre limite.
Aux USA aussi l’autre est votre limite, mais il lui faut de l’argent pour engager la procédure judiciaire. Ce que vous n’avez point compris, c’est qu’en Europe continentale, un procureur peut se saisir d’une haine publiquement exprimée, pas aux USA, mais un individu, une association, une entreprise peut le faire.
La différence notable entre les USA, l’Europe continentale, donc la France, c’est le Parquet, le Procureur, cela vous aura échappé.
L’exemple le plus flagrant, c’est le procès engagé contre Oprah Winfrey par les producteurs de bœuf, car elle avait mis en garde contre ce que l’on a appelé la vache folle dans une de ses émissions.
Les procès engagés contre les journaux sont légion aux USA ! L’ignoriez-vous ?
Il est donc inexact d’affirmer que la liberté d’expression en France est moins importante qu’aux USA ; elle est constamment attaquée, aux USA, par des procès et des règlements à l’amiable.
La vision de la liberté d’expression aux USA est un fantasme vendu par Ménard, Zemmour et d’autres, ils auraient été aussi poursuivis aux USA, soit par un particulier qui a de l’argent, soit par des associations ou une class action, un recours collectif contre une personne est légal aux USA.
Sans compter, et j’insiste, que Zemmour, Ménard, Soral, Dieudonné, Valeurs actuelles, les Le Pen, eux aussi engagent des procédures contre des personnes qui auraient abusé de la liberté d’expression.
Ils jouent tous les victimes, mais oublient largement de dire qu’eux aussi engagent des procédures. Certains d’entre eux ont même fait interdire des livres !
Rédigé par : Elusen | 26 septembre 2018 à 02:08
@ Elusen 25 septembre 2018 à 17:34
"Si tant est, en plus, que vous soyez bretonne"
et si tant est que vous vous ne soyez pas un robot...
"Vous confondez moteurs de recherche et Conseil National des Barreaux"
Il est vraiment trop mignon notre petit elusen lorsqu'il est vexé :(
"Non je n'utilise pas de moteurs de recherches. Qu'on se le dise !" s'indigne t-il.
Et, très joueur, petit elusen demande à breizmabro "avez-vous la preuve que vous avez rencontré Maître Le Pen" ?
et breizmabro lui répond : oui. Mais comme vous n'êtes pas mon juge je ne vous dirai ni où, ni pourquoi :D
Adéo petit elusen ;)
Rédigé par : breizmabro | 25 septembre 2018 à 19:37
@ Elusen
"Toute structure autre que le Gouvernement fédéral a le droit de restreindre, les maires, tous les employeurs, toute personne peut restreindre.
Pas en France, seul le Gouvernement peut restreindre dans le cadre de la Constitution française et des Traités européens."
Ce qui veut dire qu'en France, le Gouvernement et l'Union européenne peuvent restreindre la liberté d'expression.
Cela fait deux niveaux d’interdiction, tandis qu'aux Etats-Unis, c'est local seulement. Un seul niveau d'interdiction. En plus, local, plus proche du peuple, il a davantage de chances de correspondre aux attentes de la majorité.
"Il n’y a pas de liberté quand nous subissons les autres, subir n’est pas de la liberté, sans compter qu’en France la paix publique est également une notion, pour organiser la cohésion sociale. C’est ce que certains appellent le vivre ensemble, vous ne pouvez pas vivre avec quelqu’un qui souhaite votre mort ou fait peser des menaces sur vous par sa haine."
Les sentiments des gens leur appartiennent... Et si, on peut vivre, quoique mal, avec la haine des autres sur soi.
Tant de gens l'ont subie dans leur famille ! Mais ce n'est pas le rôle de l'Etat de faire la police de l'amour, que ce soit dans les familles ou ailleurs.
Qu'il commence par défendre les enfants tabassés par leurs petits camarades à l'école ! Si l'Etat, au lieu de faire des sermons sur tout, donnait l'exemple sur ce qui relève de sa compétence et concerne les plus faibles qui prendront le pli donné par leur éducation, il me ferait moins rire.
Les gens se haïssent parfois, c'est ainsi, il n'y a pas de "vivre ensemble" comme on le rêve.
Il y a haine, amour, amitié, admiration, mépris, mais surtout, surtout, une grande indifférence. Vivre avec les humains, c'est admettre de vivre avec ce qu'ils sont, ce que nous sommes, et ce que les gens sont, il est, je dois bien le redire, de leur liberté de le dire.
Mieux vaut être averti de ce que pensent les gens, enfin, penser est parfois un grand mot... Bien des homosexuels sont tombés de haut quand ils ont vu la vérité de la société française, combien bien des gens les méprisaient injustement, lors des grandes manifestations contre le mariage pour tous. Que cela reste dans les archives ! Si le monde va vers le mieux, ce qui n'est pas garanti, qu'on le ressorte aux croyants et aux psychiatres qui expliqueront toujours qu'ils ont toujours aidé leur prochain qu'ils aimaient tant. Ils prêchaient le pardon sans pardonner aux gens qui ne leur avaient rien fait de ne pas entrer dans leurs cases.
Au fait, moi non plus, et je ne vais pas faire de définition, d'accord ? D'ailleurs, même si vous n'êtes pas d'accord, c'est le même prix, j'applique la liberté d'expression, même selon votre définition, je ne suis pas contre les groupes qui sont détestés par bien d'autres personnes par préjugés. Si on devait obtenir une même déclaration de bien des gens ici, certains partiraient pour leur mépris des Noirs, d'autres des Juifs, et je pense qu'au final, il ne resterait plus grand monde, ce qui me paraît dommage. Où serait le fameux vivre ensemble, je vous le demande ?
Je vous taquine, en fait je vous trouve bien du courage de rester avec ceux qui vous traitent de ceci ou de cela, en plus, je ne comprends même pas comment vous faites avec des exigences aussi fortes de vivre ensemble.
C'était une question indirecte à laquelle vous n'êtes pas obligé de répondre, et dont je vous prie de m'excuser si, je ne vois pas pourquoi mais parfois mes interrogations m'ont valu des malédictions, elle vous paraît irrespectueuse.
Rédigé par : Noblejoué | 25 septembre 2018 à 19:29
@ breizmabro | 25 septembre 2018 à 08:33
Et ?
Marion aurait plaidé en Bretagne devant vous ?
Auriez-vous une preuve !?
Si tant est, en plus, que vous soyez bretonne, car sur Internet nous sommes qui nous voulons, même chameau.
Vous confondez moteurs de recherche et Conseil National des Barreaux.
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@ Noblejoué | 25 septembre 2018 à 06:43
Vous faites ce que l’on appelle de l’ethnocentrisme, vous jugez à partir de votre propre culture.
Vous oubliez que les USA sont des États fédérés.
Cela indique qu’il est interdit au Gouvernement fédéral de restreindre la liberté d’expression, pas aux États fédérés, ils peuvent le faire, ce que certains font.
Toute structure autre que le Gouvernement fédéral a le droit de restreindre, les maires, tous les employeurs, toute personne peut restreindre.
Pas en France, seul le Gouvernement peut restreindre dans le cadre de la Constitution française et des Traités européens.
Aucun Conseil régional n’a le droit de restreindre la liberté d’expression, aucun employeur, aucune personne, c’est même un délit dans le Code pénal - des entraves à l'exercice des libertés d'expression, pas aux USA.
C’est donc une légende urbaine la théorie qu’aux USA l’on peut tout dire.
Vous ne pouvez tout dire que si l’on vous le permet.
Il faut qu’un média vous invite et que le contrat vous y autorise, que Facebook, Twitter, la société de gestion des sites Internet, etc., vous y autorise.
Vous n’êtes donc pas libre, il y a d’abord celui qui contrôle le média, le lieu et c’est lui qui vous y autorise ou pas.
Le droit de réponse fait partie de la liberté d’expression, car s’il n’y a qu’une personne qui parle, ce n’est pas de la liberté d’expression, mais une dictature ; aux USA, il n’y a aucun droit de réponse, le régulateur étant le procès systématique, et seulement si vous avez de l’argent.
Il n’y a pas de liberté quand nous subissons les autres, subir n’est pas de la liberté, sans compter qu’en France la paix publique est également une notion, pour organiser la cohésion sociale. C’est ce que certains appellent le vivre ensemble, vous ne pouvez pas vivre avec quelqu’un qui souhaite votre mort ou fait peser des menaces sur vous par sa haine.
Il ne peut y avoir de liberté d’expression que si vous vous adressez à quelqu’un, pas à une pierre, un arbre, une chaise, mais à un autre. L’autre est donc votre limite.
Il me semble que vous n’avez pas compris ce que serait la liberté d’expression.
Commencez d’abord par la définir.
Rédigé par : Elusen | 25 septembre 2018 à 17:34
@ Elusen | 24 septembre 2018 à 00:18 @ Catherine JACOB | 23 septembre 2018 à 16:52 disant: « ...car j'avais bien pris en compte les § suivants »
«Faux ! Sinon vous en apporteriez la preuve ! »
Votre façon de lire une ligne sur deux quand ce n'est pas un ligne sur trois ou même sur quatre est assez ahurissante.
La preuve demandée se trouve en effet dans le post que vous incriminiez soit : Catherine JACOB | 22 septembre 2018 à 13:46 A savoir: « En quoi y aurait-il pu y avoir "délit de mise en danger délibérée de la personne d'autrui" alors que c'était précisément le contraire qui était visé ?
En quoi y avait-il "faute d'imprudence, de négligence ou de manquement à une obligation de prudence ou de sécurité prévue par la loi ou le règlement" ? »
Était-il en effet indiqué en référence à la suite de l’article du CP que vous m’accusiez CEPENDANT de ne pas avoir lu.
(Précision : le sigle CP ne signifie pas Cours préparatoire mais Code pénal).
Rédigé par : Catherine JACOB | 25 septembre 2018 à 15:20
Pendant que certains ici se sont précipités sur le dernier livre de Eric Zemmour, dans lequel il refait l’Histoire à sa façon, je suis, pour ma part, en train de lire celui de J-L Debré « Nos illustres inconnus - Ces oubliés qui ont fait la France » que je recommande car il est très intéressant.
C’est ainsi que j’ai appris que déjà en 1893, René Viviani s’était prononcé pour la suppression du Sénat, à ses yeux, inutile. Avis partagé par le Général lui-même en 1969. Ce qui, soit dit en passant, est une des causes sans doute de son éviction du pouvoir, avec peut-être aussi la trahison de Giscard…
Pourtant en 2018, le Sénat est toujours là, plus vaillant que jamais, avec ses multiples commissions qui font doublons avec celles de l’Assemblée nationale, ses amendements qui de toute façon ne servent pas à grand-chose vu qu’en dernier recours c’est la décision des députés qui l’emporte.
Le Sénat qui fait feu de tout bois avec l’affaire Benalla, pour justifier son importance dans le débat démocratique. Une importance qui coûte un bras aux contribuables.
Rédigé par : Achille | 25 septembre 2018 à 15:15
Paul est parti :
https://www.dailymotion.com/video/x30sn
Chante ! Chante ! Marchenoir...
Rédigé par : hameau dans les nuages | 25 septembre 2018 à 13:48
@ hameau dans les nuages | 25 septembre 2018 à 00:28 "Vous n'avez pas bien compris. Je vous parle de ce "six millions" qui semble être le nombre fétiche de l'Holocauste depuis... les années 1900"
Et donc ? C'est de la pure communication depuis... les années 1900 ?
Coquins de juifs manipulateurs qui nous font prendre des vessies pour des lanternes, des tracasseries pour des persécutions, des rassemblements spontanés pour des camps de concentration, des camps de concentration pour des camps d'extermination, et au final d'honnêtes sceptiques pour des ignorants malfaisants.
Rassurez-vous, je vous ai parfaitement compris.
Rédigé par : Gavot | 25 septembre 2018 à 12:10
@ breizmabro | 25 septembre 2018 à 08:33
« ...depuis 1993 les avocats peuvent venir en Bretagne sans être munis de leur passeport ? Non ? :D »
Oh, c'est vrai ? Et les agents du fisc aussi ?
Mais ce n'est là qu'une demi-plaisanterie.
En effet, « dans l’inventaire sommaire des archives départementales du Finistère de 1902, il est fait référence à une lettre du curé de l’île des « Saints » au contrôleur général des Finances, datée de 1714, où il est dit que « de temps immémoriaux l’île était exempte de droits et subsides imposés dans le reste du royaume. Ces privilèges furent confirmés par les Etats de Bretagne en 1728. Ils existaient aussi à l’île de Molène et furent confirmés en 1773 ».
Extrait de
- Une situation fiscale originale et ancienne :
- A- un privilège ancien
- 1- un privilège à l’origine incertaine.
Le Chapitre suivant est intitulé : II – Une situation budgétaire complexe
A – L’absence de manœuvre budgétaire
I- Une situation de totale dépendance :
« L’avantage fiscal reconnu aux contribuables des deux îles entraîne de manière corrélative une perte de ressources pour les collectivités considérées. Or, les impôts directs locaux constituent la seule ressource qui offre aux élus locaux une réelle marge de manœuvre. Dès lors, on comprend l’embarras des maires des communes concernées d’autant que leurs budgets à des dépenses liées à l’insularité. L’absence d’autonomie budgétaire conduit ces communes à solliciter les autres collectivités publiques et en premier lieu le Conseil Général.
La consultation des archives de Molène est éclairante à ce propos. Ainsi, de manière régulière, le Conseil municipal sollicite du Conseil Général le versement de subventions pour l’entretien des routes (1929), pour l’entretien d’une nouvelle digue (1932), pour parfaire des travaux d’électrification ou pour faire face aux dépenses occasionnées par le ravitaillement de l’île en eau potable (1949).
Cette sollicitation du budget départemental est complétée par l’utilisation des « recettes de poche » - Comme il existe de l’argent de poche donc. Ainsi, le budget de 1936 voit la création d‘une taxe sur les passagers et les marchandises qui utilisent la vedette commune en effectuant le transbordement sur l’île à partir du vapeur qui assure à la desserte du continent, et décide la vente de terrains communaux. Une délibération du 11 juillet 1945 décide l’augmentation de la taxe sur les chiens et une autre du 13 juin 1948 créé une taxe de 8% sur le prix de vente du courant ADF. Depuis 1920, la commune louait les terrains communaux affectés au séchage du goémon, la décision ayant été prise « vu le mauvais état financier de la commune » etc.
A méditer de nos jours, vu la suppression de la taxe d’habitation à intervenir.
Pour infos complémentaires au besoin sur une véritable guerre fiscale juridique : voir La situation fiscale et budgétaire des îles de Sein et Molène (Finistère) Revue Juridique de l'Ouest / Année 1998 / 4 / pp.531-541 par François Cuillandre, Docteur en droit
I- petite histoire de la taxe sur les chiens supprimée par la loi du 7 juin 1971, sauf - allez savoir pourquoi - dans les départements du Bas-Rhin, du Haut-Rhin et de la Moselle.
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II- Une taxe sur les chiens en France à partir de 2017
« À la demande de nombreuses municipalités épaulées par les organisations de défense des animaux, une taxe sera appliquée en France à tous les propriétaires de chiens, à compter du premier janvier 2017. »
Vérification faite, le CGI n’indique toutefois pas de création pour cette réactivation d’une ancienne taxe, qui réjouira certainement les agriculteurs, les bergers, les résidents d’habitations isolées etc.
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III- On ne trouve en effet de chiens taxés qu’à l’article 63 du CGI qui indique « Sont aussi considérés comme bénéfices de l'exploitation agricole les revenus qui proviennent des activités de courses en attelage, d'enseignement de la conduite et du travail avec les chiens et de prestations de transports en traîneaux ou de louage de traîneaux quand elles sont réalisées par des conducteurs de chiens attelés titulaires du diplôme d'Etat de la jeunesse, de l'éducation populaire et du sport mention "attelages canins”. »
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IV- Sinon, seul le Code rural paraît légiférer sur les chiens, notamment les chiens dangereux et de défense, en ses articles : L211-12 qui concernent les chiens pour lesquels un permis de détention est nécessaire (voir liste) ; ou encore dans cette section : Les animaux dangereux et errants.
Rédigé par : Catherine JACOB | 25 septembre 2018 à 11:34
@ Elusen 25 septembre 2018 à 00:54
Petit elusen nous ferait-il une petite colère lorsqu'il est pris au piège de ses affirmations sans preuve ?
Heureusement petit elusen a des moteurs de recherche à sa disposition qui lui ont fait retrouver le nombre de barreau en Bretagne.
Petit elusen sait-il que les avocats peuvent assister leurs client.es dans tous les tribunaux et que depuis 1993 ils peuvent venir en Bretagne sans être munis de leur passeport ? Non ? Alors je le lui dis :D
Rédigé par : breizmabro | 25 septembre 2018 à 08:33
@ Elusen
"La haine est autorisée aux USA, pas en France, c’est là la différence.
Aux USA, il n’y a pas de droit public, en France si !
Ainsi comparaison n’est pas raison, comparer deux systèmes politico-juridiques différents me semble bien absurde."
Evidemment, je ne parlais pas de droit de réponse... Vous savez bien des choses, mais pas l'implicite même dans les cas les plus évidents. Remarquez, cet excès vaut peut-être mieux que ceux qui font exprès d'être obscurs ou sont confus malgré eux, sauf dans les cas, mais pas sur Internet, où des gens entretiennent un mystère qui peut contribuer à enchanter la vie, mais cela n'a rien à voir avec des discussions sur le juste et l'injuste.
Je trouve, au contraire, qu'on apprend beaucoup de choses en comparant... Vous dites que la haine est interdite en France ? L'expression de la haine, mais c'est une erreur. D'une part, cela va contre la liberté d'expression, d'autre part, cela la renforce dans ceux qui haïssent et les fait prendre pour des martyrs par leurs satellites.
Les chrétiens ont déjà échoué dans leur prêche d'aimer son prochain, ceci n'en est qu'un avatar sécularisé. Menace de l'enfer avant, menace de sanctions judiciaires maintenant. Confession à son curé avant, génuflexion face aux juges, aux médias et à des associations maintenant.
Je disais que ceux qui éructent contre des victimes potentielles passent pour des martyrs. S'il n'y avait que ça ! On prête aussi aux victimes des pouvoirs considérables, surtout aux Juifs comme d'habitude, le raisonnement étant que ceux qu'on n'a pas le droit de critiquer ont le pouvoir. Autrefois, c'était vrai, voir les rois et les prêtres. Quand les gens ne comprennent pas le mécanisme du bouc émissaire et le fait que dans notre société, on essaie de ne pas faire de victimes, voire, allant dans à mon avis, des excès inverse type concurrence des victimes, les plus malheureux sont-ils les Noirs ou les Juifs, esclavage versus Shoah, ou encore, le sacrifice de la liberté d'expression, il faut bien toujours sacrifier.
Interdire la haine, pourquoi pas la bêtise ? Tant que les gens seront ce qu'ils sont, ils produiront ce qui vient de leurs tréfonds, haine et bêtise... Autant essayer de réprimer le sexe, comme on l'a longtemps essayé.
Punir viol et harcèlement pour le sexe, punir calomnie contre tel ou tel individu et les agressions contre tout le monde - est-ce une bonne idée de faire une circonstance aggravante quand la victime est juive ? - c'est tout ce qu'on peut et doit faire.
Je ne vois pas ce que le droit public vient faire dans la discussion, par parenthèse. Et je ne sais pas si son existence est une bonne ou une mauvaise chose, j'ai entendu du pour et du contre sans pouvoir en dire autre chose que cela me paraît bien secondaire face à la liberté d'expression.
Rédigé par : Noblejoué | 25 septembre 2018 à 06:43
@ hameau dans les nuages | 24 septembre 2018 à 00:14
"Que je vous rendrai par un bon coup de pied au c** si la paire de claques m'est destinée..."
Mon texte est très clair. La paire de claques est destinée à tous ceux qui prétendent que l'existence de la Shoah, celle des chambres à gaz ou le nombre des Juifs tués par les nazis font l'objet d'une "polémique", ce qui est une façon de légitimer le mensonge antisémite. A vous de nous dire si vous faites partie de ces gens-là.
Je note que je vous ai ouvert en grand une porte de sortie, en évoquant l'hypothèse que vous ayez pu vous faire abuser par des liens conduisant à des documents écrits dans une langue que vous ne connaissez pas.
Je constate que non seulement vous ne saisissez pas cette perche, mais que vous en remettez une couche en chevauchant votre dada négationniste de plus belle.
"La source m'est complètement égale. Vous faites là le même raisonnement que les gauchistes. Le site est conspirationniste ou négationniste ou révisionniste à votre convenance, je m'en balance pas mal."
Vous faites le même raisonnement que les gauchistes. Vous détournez la conversation en ignorant l'essentiel de mon commentaire, en vous focalisant sur un point de détail qui ne change rien au fond, puis en déformant ce que j'ai dit concernant ce détail.
J'ai dit que vous aviez dû trouver ce montage antisémite sur un site conspirationniste. C'est en effet probable, car où trouveriez-vous un montage aussi manifestement conspirationniste, sinon sur un site de la même nature (que vous vous gardez bien, d'ailleurs, de nous citer) ?
Cependant, vous mentez en prétendant que ma démolition de votre lien se base sur le site d'où il serait tiré. C'est votre document que j'ai analysé, pas le site où vous l'avez trouvé.
J'ai expliqué par le menu en quoi ce document, que vous avez produit en soutien du soupçon que vous jetez sur l'extermination des Juifs, est un montage antisémite grossier. Selon vos propos : "Il existe outre-Atlantique une abondante littérature libre d’accès sur les camps de concentration et les chambres à gaz avec des polémiques instructives, alors qu'ici à contrario c'est le désert ou la 17e chambre correctionnelle."
Vous n'avez strictement rien à répondre à mon analyse, sinon que le document ne serait pas flou : "Après vous faites dans le point de détail de l'historiographie de ce journal en faisant remarquer que les différentes éditions du journal sont illisibles. Changez de lunettes ou servez-vous de la roulette de votre souris. Là c'est plus visible ?"
Non. Ce n'est pas plus visible. Ce n'est pas une question de "roulette de souris", qui n'a d'ailleurs jamais permis de rendre nette une image floue. Le fichier que vous avez mis en lien contient une image floue. Vous m'avez l'air de vous y connaître en informatique aussi bien qu'en économie.
Au demeurant, si ce n'est pas flou et si les textes sont lisibles, que ne vous dites-nous ce qu'ils contiennent ? Que ne vous faites-nous votre propre analyse de ce "document", que vous avez vous-même fourni sans qu'on vous le demande, et dont vous prétendez qu'il prouve... qu'il prouve quoi, au fait ?
Pourquoi ne répondez-vous pas à mes questions concernant ce document ? Par exemple : qu'est-ce qui vous paraît révoltant dans le fait que le New York Times, le 16 mai 1903, ait rapporté un pogrom dont les Juifs ont été victimes à Kichinev, en Russie ?
C'est le fait qu'il ait été l'objet d'un article, qui vous indigne ? Vous pensez que ça non plus, ça n'est pas arrivé ? Ou bien vous pensez que c'est arrivé, mais qu'il ne fallait pas en parler ? Ou bien vous pensez que le New York Times a l'air de regretter que ce massacre ait eu lieu, et qu'il faut au contraire s'en réjouir ? Ou bien vous vous indignez que le journal précise : "Dans certains endroits, les Juifs sont parvenus à se défendre" ? Vous auriez préféré qu'ils n'y parviennent pas ? Vous trouvez un peu fort de café que des Juifs osent se défendre quand on essaie de les tuer ?
Comment justifiez-vous les guillemets dont l'auteur de ce document entoure les mots "Holocauste" et "6 millions de Juifs" ? Quel rapport entre l'histoire des camps d'extermination nazis, pendant la Seconde Guerre mondiale, et des évéments survenus en 1869, 1889, 1891 et au début du XXe siècle, qui font l'objet des coupures du New York Times que vous nous mettez sous le nez ? En quoi des faits survenus au XIXe siècle sont-ils de nature à remettre en cause l'existence, l'ampleur ou les méthodes de la Shoah ?
Et, question subsidiaire : puisque vous êtes un historien scrupuleux au point d'aller chercher des documents individuels, tirés d'on ne sait où, pour remettre en cause ce que les gros malins dans votre genre appellent "l'histoire officielle de la Seconde Guerre mondiale", quels sont les quinze ou vingt livres, minimum, écrits par les historiens les plus respectés de la période, que vous avez lus concernant ce sujet ? Avant de prétendre les "mettre en doute" ?
Ou bien êtes-vous, précisément, ce bébé auquel je faisais allusion, qui ne connaît rien à rien, qui n'a rien étudié sur rien, mais qui prétend, pourtant, à l'aide d'un unique document illisible, flou, non sourcé, tiré au hasard d'un endroit inconnu, en remontrer à des savants reconnus dans le monde entier, qui ont consacré une vie entière à étudier six années qui ont bouleversé l'histoire du monde ?
Alors que leurs travaux, à eux, ont été soumis à l'examen critique continu de milliers de leurs collègues aussi savants qu'eux, à travers le monde entier, lesquels ont publié des dizaines de milliers d'articles et livres corrigeant, amendant, contestant ou approfondissant leurs travaux ?
Inutile de vous dire que je n'ai même pas l'intention d'examiner les nouveaux "liens" que vous apportez maintenant à l'appui de vos dires. Pas, en tous cas, avant que vous n'ayez répondu à mes questions et justifié le bien-fondé de votre premier "lien". Ou, à défaut, avant que vous n'ayez reconnu votre erreur.
Vous aussi, vous nous tentez un sournois déplacement de la cage de buts à roulettes ™. On vient de montrer que vous étayez des assertions fantaisistes par des liens tout aussi mensongers, et non seulement vous ne vous excusez pas, non seulement vous ne reconnaissez pas votre erreur, mais vous faites mine d'être l'offensé -- et vous nous replongez la main dans votre boîte à ordures, pour nous ressortir d'autres "liens" tout aussi bidon que le premier. Comme si de rien n'était.
Je connais par coeur ce procédé, typique de la mauvaise foi avec laquelle débattent les gauchistes. Ne comptez pas sur moi pour marcher dans votre combine.
Revenons donc à votre document, à vos "unes du New York Times" (qui ne sont pas de unes, mais passons). La parole est à vous. Défendez votre pièce à conviction.
Rédigé par : Robert Marchenoir | 25 septembre 2018 à 03:41
@ breizmabro | 24 septembre 2018 à 23:00
« Au fait, où ce trouve donc ce drôle de barreau petit elusen ? :D »
La barreau se trouve dans votre cellule.
Ou peut-être les 15.
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@ Noblejoué | 24 septembre 2018 à 17:18
« Mais la parole n'est pas un pouvoir »
Ben si !
Sinon à quoi cela servirait-il de légiférer dessus ?!
Aux USA, il n’y a pas d’égalité, mais de l’équité.
L’une est une notion juridique et politique, l’autre un sentiment, une impression, voire un ressentiment. C’est inscrit dans la Constitution des USA, article III section 2.
La liberté d’expression n’est pas totale aux USA puisque tout citoyen peut engager une action en justice s’il pense avoir été victime d’un préjudice.
Il n’y a aucun droit de réponse, il ne peut donc pas y avoir de vraie liberté d’expression si l’autre ne peut pas répondre. C’est donc une légende urbaine vendue par des personnes qui n’ont jamais lu la Constitution US et n’ont jamais approché la jurisprudence de la Cour suprême fédérale.
Il n’y a aucune obligation d’accorder la parole à ses adversaires, ni d’égalité de temps de parole lors d’une élection, aucune obligation de donner la parole aux candidats, contrairement à la France.
Le gouvernement fédéral n’a pas le droit de restreindre, uniquement lui, tous les autres peuvent restreindre, tous sans exception ; or en France personne ne peut la restreindre, mis à part la représentation nationale.
Il y a des restrictions à la liberté d’expression, dont l’appel au meurtre, l’obscénité et quelques autres.
https://www.law.cornell.edu/constitution/first_amendment
La haine est autorisée aux USA, pas en France, c’est là la différence.
Aux USA, il n’y a pas de droit public, en France si !
Ainsi comparaison n’est pas raison, comparer deux systèmes politico-juridiques différents me semble bien absurde.
Explications officielles par les USA :
https://static.america.gov/uploads/sites/8/2016/04/Freedom-of-Expression-Series_Freedom-of-Expression-at-a-Glance_French_508.pdf
Rédigé par : Elusen | 25 septembre 2018 à 00:54
@ Gavot | 24 septembre 2018 à 17:52
Vous n'avez pas bien compris. Je vous parle de ce "six millions" qui semble être le nombre fétiche de l'Holocauste depuis... les années 1900. Elusen pourrait peut-être nous en donner les raisons.
Si vous voulez, pour détendre l’atmosphère je vous parle de la Seventh Tower et ses mystères.... j'entends déjà Robert Marchenoir arriver au grand galop, délaissant les autres blogs où il pratique aussi le tir de barrage sans dévoiler ses batteries, pilonnant les autres contributeurs avec ses affirmations. Ave Caesar !
https://www.youtube.com/watch?v=7212a6uE94g
Rédigé par : hameau dans les nuages | 25 septembre 2018 à 00:28
@ Elusen 24 septembre 2018 à 18:05
"Vous n’avez été témoin de rien, elle n’a jamais été inscrite au barreau de Bretagne !"
UN barreau ? Pour toute la Bretagne !? Ouaah... Je savais que nous étions de pauvres gueux mais tout de même...
Au fait, où ce trouve donc ce drôle de barreau petit elusen ? :D
Rédigé par : breizmabro | 24 septembre 2018 à 23:00
@ duvent | 24 septembre 2018 à 13:19
Duvent souffle sur les braises !
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@ breizmabro | 24 septembre 2018 à 12:17
Vous n’avez été témoin de rien, elle n’a jamais été inscrite au barreau de Bretagne !
Sans compter que des magistrats d’extrême droite il y en a à la pelle !
Au moins un qui l'affirme publiquement, un Honorable Honoraire !
Tout autant votre affirmation était, sous une question affirmative, donc une fausse question, faussement naïve, de dire qu’il n’est pas normal d’être plus sévère avec une avocate pénaliste et députée.
Ben si, ça l’est, car c’est inscrit dans les textes comme circonstance aggravante !
Rédigé par : Elusen | 24 septembre 2018 à 18:05
@ hameau dans les nuages | 24 septembre 2018 à 00:14
Vous avez lu le lien que vous donnez vous-même ? Il ne parle pas de 6 millions de morts mais de victimes potentielles de discriminations graves, particulièrement en Roumanie et en Allemagne je cite "All these millions are in danger of losing their rights of citizens".
Il me semble que cet avertissement donné par le Docteur Kahn en 1938 qui entendait ainsi alerter la Société des Nations n'était pas tout à fait infondé.
Mais si vous pensez que l'avenir lui a donné tort vous êtes atteint d'une très grave distorsion de la réalité.
Et en parlant de lien, pourquoi vous obstinez-vous à épingler des sites douteux alors qu'il vous suffit de consulter à la source les archives des journaux de l'époque, sauf si vous êtes également atteint de paresse intellectuelle.
Mais pour le coup, je pense que Marchenoir a raison vous concernant.
Rédigé par : Gavot | 24 septembre 2018 à 17:52
@ Elusen
Moi, j'aurais condamné un abus de pouvoir ? Mais la parole n'est pas un pouvoir, et je suis pour une liberté d'expression égale à celle dont bénéficient les Américains.
Nous avons bien des lois interdisant de dire ceci ou cela... Cela va contre mes principes, et en plus, pour la petite histoire un commentateur m'a traité de raciste parce que vu que c'est interdit, on peut toujours soupçonner qui ne le dit pas de l'être quand même. Sérieusement, cela va contre l'intérêt des victimes, Juifs, Noirs, homosexuels, qu'on prétend aider... Leurs injustes dénigreurs se font passer pour des martyrs, bravo !
Je suis contre les abus des lois, qui se mêlent de ce que pensent les gens ou de ce qu'ils veulent expérimenter, comme des drogues, leurs rapports aux idées et aux sensations, pour simplifier.
Et je suis contre les abus de pouvoir. Ce qui veut dire que je suis pour la séparation des pouvoirs.
Que d'abus !
Rédigé par : Noblejoué | 24 septembre 2018 à 17:18
Par écrit, la racaille se révèle essentiellement par son agressivité, sa propension à l'injure et aux invectives, et le niveau zéro de spiritualité parfois dissimulé par de l'intellectualisme.
Comme on disait dans les bonnes familles, il ne faut jamais discuter avec la racaille.
Rédigé par : Xavier NEBOUT | 24 septembre 2018 à 15:44
@ Elusen
"Pour un imbécile inutile, vous m’accordez beaucoup d’importance, il se soupçonne même que vous en seriez à me déclarer votre flamme ! En latin en plus, j’en frétille !"
Mais si vous frétillez, ça change tout, vraiment tout !
Je m'en vais de ce pas me saisir de l'outil ad hoc pour faire cesser au plutôt un frétillement incontrôlable, incongru et tout à fait inadéquat !
J'ai passé quelques vacances à la ferme vous savez ?
Dès lors je sais parfaitement soigner votre mal !
D'ailleurs, si dégâts il y a, ils seront minimes et pris en charge par le fonds de solidarité des mutilés à la ferme par des outils ad hoc entre des mains expertes (FSMFOAHEME).
Facile à retenir autant qu'utile !
Rédigé par : duvent | 24 septembre 2018 à 13:19
@ Elusen 24 septembre 2018 à 00:18
Bref tout ça (me parler d'Internet bloqué dans certains pays... (?) pour ne pas reconnaître que j'avais bien mentionné dans mon post que Marion-Marine-Perinne Le Pen était avocate.
En fait c'était une excellente avocate mais dès qu'elle allait en audience défendre son/sa client.e et que son nom était prononcé 1° les magistrats ne l'écoutaient pas (*) 2° le client ou la cliente en question perdait son action. Comme c'était une bonne avocate elle a jeté l'éponge pour que ne soit plus pénalisés ses clients.es.
La "justice" suit donc son petit bonhomme de chemin à ses côtés, quoi de plus naturel.
(*) j'en ai été le témoin à plusieurs reprises.
Rédigé par : breizmabro | 24 septembre 2018 à 12:17
La liberté d'expression est essentielle, et mon différend avec Marchenoir exige que j'avoue ici être en accord avec lui, ainsi qu'avec l'accueil que nous font nos hôtes qui permet par nos confrontations la définition d'une vérité établie démocratiquement.
Il est toutefois important à mon sens de souligner que l'inhibition de la tare innommable de l'antisémitisme devrait inspirer tous les systèmes de contention des exutoires de tout genre, notamment ceux qui visent les races, comme les religions, comme les orientations sexuelles, à défaut de quoi le tsunami des torrents de la colère et de la frustration fait sauter toutes les écluses dans les périodes d'instabilité, et le grand frère juif en a toujours payé le plus lourd prix en cette occurrence, l'utilisation du terme holocauste n'étant pas la moindre des confusions indiquant l'ignorance dans laquelle on se tient quant aux phénomènes propitiatoires, révélant l'antisémitisme profond de nos cultures, où l'on avoue par l'utilisation de ce terme, faire de la Shoah une offrande à Dieu !
Il est donc indispensable de mener la réflexion à laquelle convoque le louable philosémitisme qui nous amène à la vérité quant à la violence des hommes, quant au sacrifice qui fonde toutes les cultures, et d'ainsi savoir l'appliquer au champ complet de la connaissance, précisant les termes pour mieux exercer la loi que la description de la nature humaine et de ses tares permet de définir, le permettant par le rituel qui encadre l'éducation indispensable, comme le rappelait Haïm Korsia le 11 janvier 2015 bien mieux que je ne le fais ici, pour que les jours de tristesse se transforment en jours de joie :
https://vimeo.com/116505778
Rédigé par : Aliocha | 24 septembre 2018 à 07:38
@ DAUMONT | 23 septembre 2018 à 16:40
Auriez-vous la preuve de ce que vous affirmez ?
Vous accusez, vous prouvez, sinon cela veut dire que je peux faire la même chose que vous et publiquement vous accuser d’avoir participé au génocide rwandais.
Les gens vous êtes extraordinaires, vous ne voulez pas être accusés à tort et à travers, mais vous souhaitez pouvoir le faire aux autres.
C’est quoi vos preuves ?
Et l’immunité parlementaire ce n’est qu’un vulgaire droit, pourquoi devrait-il garantir à des délinquants ou criminels le fait de ne jamais être jugés ?
Les pauvres, les noirs, les Arabes comme on dit par chez vous, les purées muslin doivent être jugés, tous sans exception, mais les bourgeois, les riches, les blancs, les catholiques jamais !
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@ breizmabro | 23 septembre 2018 à 16:22
« …tant souhaité par votre ami Macron, les ados d'aujourd'hui tweetent sur tous les réseaux mis à leur disposition »
Vous ne m’avez jamais rencontré, ni Macron, mais vous affirmez que nous sommes amis.
Je n’eus point su que les élèves des écoles jésuites, énarque et franc-maçon fréquentaient les gueux, mais après tout vous êtes bien amie avec Thierry Meyssan.
Quant à aller sur tout l’Internet du monde, c’est faux !
Vous l’ignorez apparemment, mais maints sites sont bloqués quand vous avez une IP ou une DNS de France. La Chine, l’Iran, la Corée du Nord arrivent à bloquer Internet, vous imaginez bien qu’en France c’est aussi possible et légal, comme dans tous les pays européens.
Comme si vous n’étiez jamais allée sur des sites étrangers qui brutalement vous marquent : ce contenu vous est inaccessible au regard du droit applicable dans votre pays.
Je ne connais aucune blague sur Bécassine ou les Bretons, sans compter que je n’en sais rien si vous êtes Bécassine ou bretonne.
C’est l’excuse des mecs des cités ça !
« Ouais, vous me dites ça parce que je suis… »
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@ Xavier NEBOUT | 23 septembre 2018 à 14:14
Vous mentez, mais c’est une habitude chez vous, car je n’ai jamais affirmé vos prétentions.
C’est votre délire ça, pas le mien.
La juge d’instruction, obligation lui est faite de faire une expertise psychiatrique pour rendre un avis favorable, ou pas, dans l’affaire de la Marion. Ainsi ce n’est pas la juge qui décide, c’est la loi qui le lui impose.
À cela s’ajoutent les insuffisances que vous cachez derrière quelques prétentions, mais si vous aviez lu l’ordonnance, rendue public par la Marion, il y a un réquisitoire supplétif du Procureur daté du 4 septembre 2018.
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@ duvent | 23 septembre 2018 à 14:11
Pour un imbécile inutile, vous m’accordez beaucoup d’importance, il se soupçonne même que vous en seriez à me déclarer votre flamme !
En latin en plus, j’en frétille !
« prends un petit poisson, glisse-le entre mes jambes... »
https://youtu.be/6cuv2irrtWQ?
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@ Noblejoué | 23 septembre 2018 à 13:12
En quoi condamner un abus de pouvoir serait liberticide ?
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@ Catherine JACOB | 23 septembre 2018 à 16:52
« ...car j'avais bien pris en compte les § suivants »
Faux !
Sinon vous en apporteriez la preuve !
Vous vous êtes surtout tapé des divagations dans un vague complot que vous auriez découvert dans le Figaro.
C’est Marion qui a rendu publique l’ordonnance et personne d’autre !
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@ Robert Marchenoir | 23 septembre 2018 à 22:54
J’adore !
Vous parlez du sionisme alors que la quasi-totalité d’entre vous ne sait même pas ce que c’est !
Les antisionistes actuels et les sionistes se tapent dessus sans jamais savoir de quoi ils parlent. Certains sionistes s’ils savaient se rangeraient immédiatement du côté des vrais antisionistes dont je fais partie.
Comment puis-je savoir ce qu’est le sionisme ?
Ben, je n’ai pas joué le cul-terreux de base en lisant Wikibeauf, j’ai lu un vrai livre écrit en 1895 par un certain Theodor Herzl.
Tout le monde devrait le lire, ce n'est pas plus épais qu’un Que sais-je !
Au moins vous sauriez de quoi vous parlez.
1°- Évacuons l’État d’Israël, car il peut parfaitement exister sans cette théorie politique.
Ce serait comme dire que le pétainisme, c’est lui qui fait exister la France !
2°- Le sionisme ne parle pas du tout des musulmans, des Arabes, absolument pas.
3°- Le sionisme est ségrégationniste.
Il est pour la persécution des pauvres.
Les pauvres, au sein de cette idéologie de gouvernance, ne doivent servir que les intérêts des riches.
Ils doivent être parqués dans des quartiers, les maisons doivent être identiques, les rues aussi ; ils doivent tous être habillés de la même manière.
Le pouvoir leur dit quand ils doivent dormir, manger, procréer et à combien d’enfants ils ont le droit.
Pour les pauvres, tout doit être identique, rien ne doit jamais les distinguer.
Assis, debout, couché, donne la papatte !
4°- Le sionisme est pour l’installation d’un régime aristocratique.
5°- Le sionisme est contre la démocratie, il faut interdire la démocratie.
Theodor Herzl affirme que la démocratie, c’est pour les braillards.
6°- Il faut interdire à la religion juive d’exercer le pouvoir et aux prêtres de d'approcher le pouvoir. Aucun religieux, prête ou non, ne doit jamais l'approcher.
7°- Il faut interdire aux Français juifs de rejoindre un tel État, car ce sont de dangereuses personnes qui prônent légalité des droits.
Ce sont de dangereuses personnes qui se définissent d’abord Français et ensuite juifs.
Ce sont de dangereuses personnes qui prônent l’action sociale pour lutter contre la pauvreté.
8°- Le sionisme est antisémite.
Il est affirmé dans le livre que les juifs sont tous riches et qu’ils ont tellement d’argent qu’ils pourraient effacer la dette de l’Empire germanique et donc devraient proposer à cet Empire de le payer pour qu’il aide à la création d’un État.
L'argent servirait aussi à dédommager l'Empire germanique de la perte d'une partie de sa population.
Il y est affirmé que tous les juifs sont d'excellents comptables et qu’ils doivent vendre leurs services au Sultan de la Turquie pour qu’en échange il leur donne des terres pour fonder un pays.
9°- Le pays ne doit pas être obligatoirement créé en Palestine, mais possiblement en Argentine.
Nous constatons bien là que cela n’a aucun rapport avec l’actuel État d’Israël !
Rédigé par : Elusen | 24 septembre 2018 à 00:18
@ Robert Marchenoir | 23 septembre 2018 à 22:54
Que je vous rendrai par un bon coup de pied au c** si la paire de claques m'est destinée...
La source m'est complètement égale. Vous faites là le même raisonnement que les gauchistes. "Le site est conspirationniste ou négationniste ou révisionniste" à votre convenance, je m'en balance pas mal. Après vous faites dans le point de détail de l'historiographie de ce journal en faisant remarquer que les différentes éditions du journal sont illisibles. Changez de lunettes ou servez-vous de la roulette de votre souris. Là c'est plus visible ? En 1938 on parlait déjà de 6 millions dans le NYT alors que le programme d'extermination n'avait pas débuté :
http://www.the-savoisien.com/blog/public/img11/6M/six-millions-1938.gif
Oui je sais un journal fasciste mais qu'est-ce que vous voulez que je vous dise. Vous tapez "6 millions de juifs Shoah" dans votre moteur de recherche et jamais Pif magazine ou Spirou n’apparaît.
En 2018, nous sommes bien en 2018 ? Rebelote non pas dans le NYT mais dans le journal "La Tribune Juive"... (là c'est bon comme référence ?)
Si je ne m'abuse il y a bien 9 millions d'habitants dans ce pays, certes pas que presque des juifs...
http://www.tribunejuive.info/antisemitisme/6-millions-juifs-3-mots-qui-hantent-leurope-par-alain-attal
Comme dirait mon presque copain séfarade : STOP !
Vous êtes vraiment pénible à monter sur vos grands chevaux en sautant comme une puce. Arrêtez le Guronsan ou le café serré.
Rédigé par : hameau dans les nuages | 24 septembre 2018 à 00:14
@ Ellen 23 septembre 2018 à 18:56
"Y a comme un truc..."
Y a même plusieurs trucs. Un moment nous avons cru que c'était les médias le deuxième pouvoir mais sous la gouvernance de Manu ils ont été battus par les juges des francs-mac', cette secte à laquelle appartient Manu, celle des frères qui ont fait serment d'aider leur(s) frère(s) avant tout.
Du coup tout est permis il suffira juste de sortir le bon article (du code pénal) au bon moment, et ces gens-là ont tout leur temps et tous les moyens pour le trouver.
Adéo Ellen
Rédigé par : breizmabro | 24 septembre 2018 à 00:09
@ Achille 23 septembre 2018 à 20:41
"Allez, expertise psychiatrique à lui aussi !"
Peut-être que la Chancellerie a opté pour des tarifs de groupe, les finances de la justice sont tellement à plaindre avec tous ces "sans affectation" qui perçoivent toujours leur rémunération... un pognon de dingue (là pour le coup c'est vrai ;))
Charles Consigny à l'"humour" homo de la bande à Ruquier, il va faire son tour de piste, comme les autres.
Adéo Achille
Rédigé par : breizmabro | 23 septembre 2018 à 23:40
@ breizmabro | 23 septembre 2018 à 20:04
"Continuez à nous proposer vos commentaires toujours intéressants, même si des fois... quand vous parlez russe... :("
Ah, vous aussi ? Mais qu'est-ce qu'ils ont tous, avec les Russes ? Ne me dites pas que la Bretagne a toujours été russe...
"Je sais que vous êtes plus un contempteur de Faurisson qu'un admirateur."
Plus ? Comment ça, plus ? Un contempteur total, oui ! Il me semblait pourtant avoir été assez clair... La prochaine fois, je vous l'écrirai en russe.
Je vous remercie pour les bons points. Je passerai les échanger un de ces jours.
Rédigé par : Robert Marchenoir | 23 septembre 2018 à 23:10
@ hameau dans les nuages | 23 septembre 2018 à 10:09
"@ Catherine JACOB : Vous confondez négationnisme et révisionnisme. Toujours dans le cadre de ma rencontre dans les rues parisiennes avec un juif séfarade, il m'a confié son ras-le-bol de l'instrumentalisation de la Shoah notamment par ses frères de religion ashkénazes qui en sont à reprocher aux séfarades de ne pas avoir souffert autant qu'eux."
Mais l'instrumentalisation de la Shoah est effectivement une très mauvaise chose, et il ne manque pas de Juifs pour la dénoncer. Plutôt qu'instrumentalisation, d'ailleurs (mot politique, mot malhonnête), je préfère : détournement, exploitation abusive.
Mais quel rapport avec l'existence des chambres à gaz ? Ce n'est pas parce que les chambres à gaz n'auraient pas existé, ou parce que les Juifs n'auraient pas été exterminés, ou parce qu'ils ne l'auraient pas été autant qu'on le dit, qu'il faut dénoncer le détournement de la Shoah à des fins malhonnêtes.
C'est indépendamment de leur existence, et, pour pousser plus loin, précisément parce qu'elles ont existé. C'est précisément parce que le massacre hitlérien des Juifs fut si abominable qu'il convient, à la fois de le commémorer, et de ne pas le détourner dans des buts intéressés ou n'ayant rien à voir (par exemple, la promotion de l'immigration de masse et du prétendu "anti-racisme"). Ce qui est à la fois contraire aux intérêts des Français, insultant pour les victimes et contraire aux intérêts des Juifs.
Robert Faurisson ne dénonce pas le détournement de la Shoah. Il la nie purement et simplement, par ce biais hypocrite et pervers qui consiste à nier la réalité de son symbole, les chambres à gaz.
Quant à vous, quelle différence faites-vous entre négationnisme et révisionnisme ? Le premier consisterait à nier purement et simplement la réalité de la Shoah, tandis que le second consisterait à en nier les méthodes ou l'ampleur ?
C'est du pinaillage. Il n'y a pas lieu de distinguer négationnisme et révisionnisme. Il y a un mot bien plus approprié pour désigner l'un et l'autre, c'est : mensonge.
Des petits enfants peuvent expliquer à leurs parents qu'il n'est pas dangereux de fourrer ses doigts dans la prise, parce que le courant électrique n'existe pas. Ce sont des imbéciles et des chenapans. Lorsque des adultes en font de même, ce sont, de surcroît, des menteurs.
Il n'y a pas à "réviser l'histoire du courant électrique". Il n'y a pas "d'histoire officielle du courant électrique". Il y a les dangers, connus, expliqués du courant électrique, et puis il y a les menteurs et les malhonnêtes.
Dont une partie s'appelle : antisémites. Par exemple, le document que vous nous indiquez est un montage antisémite. C'est un collage de coupures anciennes du New York Times, titré ainsi par ses auteurs :
Le New York Times : quelques articles sur "l'Holocauste" et les "6 millions de Juifs", fournis par le "journal de référence" (propriété des Juifs), sans interruption depuis 1869
Indépendamment du contenu, réel ou supposé, de ces coupures de presse, l'auteur de ce document commence donc par nier la réalité du massacre des Juifs par les nazis, ou au minimum sa gravité : Holocauste doit être mis en guillemets. De même, les 6 millions de Juifs exterminés sont une fable : guillemets, encore. Enfin, le New York Times est contrôlé par les Juifs (ce qui, du coup, n'est pas entièrement faux : il appartient, depuis la fin du XIXe siècle, à une famille juive), il s'ensuit donc qu'il ment sur tout ce qui concerne les Juifs (assertion idiote et malveillante).
Tout ça, c'est avant même de se pencher sur le contenu de ces fameuses coupures de presse. Remarquez que sur le lien que vous nous fournissez, ces coupures sont illisibles. Complètement illisibles. Il est impossible de prendre connaissance d'autre chose que leur titre -- et encore.
Remarquons que cela fait partie de l'arsenal des méthodes complotistes. Et aussi des méthodes poutinistes : donner un lien vers une "source" supposée irréfutable -- manque de chance, soit elle ne contient pas les faits allégués, soit, comme ici... les diffuseurs du document empêchent carrément sa consultation.
Mais ce n'est pas grave, car les antisémites, comme les complotistes en général, ne cherchent pas à conforter leurs opinions par des faits. Ils cherchent simplement un prétexte pour justifier leurs préjugés. Aucun d'entre eux ne va vérifier.
Dans ce montage que vous nous montrez, les rares articles dont on peut percevoir le sens général rapportent des pogroms de Juifs en Russie, des appels à aider les Juifs persécutés, des appels contre l'antisémitisme et ainsi de suite.
Donc... qu'essayez-vous de nous expliquer ? Qu'il ne fallait pas rapporter les pogroms ? Qu'il ne fallait pas les déplorer ? Qu'il ne fallait pas porter secours aux Juifs persécutés ?
Vous manifestez, ici, l'une des caractéristiques les plus frappantes de l'antisémitisme : il est sa propre justification. Il se démontre par lui-même. Les Juifs sont maléfiques, la preuve : un journal juif se contente de rapporter que les Juifs se plaignent d'être massacrés. Or (axiome de départ) les Juifs sont maléfiques, donc il est nécessaire de les exterminer, et le fait même qu'ils osent s'en plaindre prouve leur perversité.
Passons sur le fait que l'auteur de ce tract met au passif des "Juifs du New York Times" des articles aussi bénins que "Les Églises en appellent à la justice du Tsar", ou même "Yom Kippour s'achève sur un appel à la paix" (appeler à la paix, en voilà un scandale, en effet...).
Que les Églises adressent une supplique au Tsar, voilà qui devrait mettre en joie nos antisémites poutinisto-décérébrés, non ? Eh non ! ils sont décérébrés, justement, donc il est vain de chercher dans leur discours une quelconque cohérence.
L'imbécillité des antisémites devient flagrante, lorsqu'on considère que le New York Times a été antisioniste en son temps (c'est-à-dire opposé à la création de l'État d'Israël avant sa fondation : être antisioniste aujourd'hui, c'est par définition être génocidaire).
Le patriarche de la famille juive propriétaire du New York Times, Arthur Hays Sulzberger, a même été accusé d'avoir minimisé, pendant la guerre, la couverture éditoriale de la persécution des Juifs par les nazis.
Encore plus fort, Sulzberger (le Juif Sulzberger, donc), a accusé le mouvement sioniste d'être en partie responsable de la Shoah. En 1946, il a dit, dans un discours, que la crise des réfugiés juifs pendant la guerre était restée "un problème économique et social parfaitement gérable", jusqu'à ce que "la revendication d'un État juif introduise un élément politique insoluble" dans le débat. "Je suis persuadé que des milliers de morts auraient pu être évitées, si les sionistes n'avaient pas réclamé un État avec autant d'insistance", a-t-il dit mot pour mot.
En dehors du fait que "l'abondante littérature libre d’accès", comme vous dites, prouve au-delà de tout doute que le propriétaire du New York Times avait tort, voilà un authentique fait historique qui démolit la thèse des antisémites, tentant d'employer ce journal à l'appui de leur idéologie.
Vous concluez, hélas, avec ces mots :
"Il existe outre-Atlantique une abondante littérature libre d’accès sur les camps de concentration et les chambres à gaz avec des polémiques instructives alors qu'ici à contrario c'est le désert ou la 17e chambre correctionnelle. Ainsi chacun peut se faire son idée... ou pas. Puisqu'il s'agit d'un sujet incontournable de la Seconde Guerre mondiale pourquoi ne peut-on pas l'aborder ?"
On peut parfaitement l'aborder, la preuve : ni vous, ni Philippe Bilger ne seront traînés en justice pour l'avoir "abordé". Même Robert Faurisson peut parfaitement "aborder la Seconde Guerre mondiale" à sa sauce, en plein Paris, durant plus d'une heure, après avoir subi d'innombrables condamnations pécuniaires (dont je déplore le principe).
Mais on voit quelle est la "littérature" qui a votre préférence, parmi celle qui abonde, en effet, outre-Atlantique, sur la Seconde Guerre mondiale et la Solution finale. Il y existe, en effet, de très nombreux travaux d'historiens remarquables, qui ont largement fait le tour de cette "question" des chambres à gaz et des camps de concentration, sur laquelle vous faites mine de vous pencher.
Vous, vous préférez nous déterrer un torchon de propagande antisémite illisible, qui tient sur une page. Cela suffit à montrer le peu de cas que vous faites de la vérité, et le mépris que vous portez à la science.
Je ne suis même pas sûr, d'ailleurs, que vous ayez compris ce que le fabricant de ce montage antisémite essaye de nous dire, puisque vous écrivez : "Les unes du New York Times sont-elles révisionnistes ?" A ce stade, il convient de se demander si vous ne piochez pas au hasard dans le tonneau d'ordures qui vous est obligeamment fourni par je ne sais quel site complotiste de votre connaissance, sans même comprendre un traître mot d'anglais.
Nous vivons une époque où, lorsqu'un bébé mal élevé contredit un historien qui a consacré cinquante années de sa vie à approfondir la connaissance d'un sujet, cela s'appelle une "polémique". Alors que c'est juste un bruit de fond, qui se règle au moyen d'une paire de claques.
Rédigé par : Robert Marchenoir | 23 septembre 2018 à 22:54
@ breizmabro | 23 septembre 2018 à 16:22
Des gens bizarres nous en voyons un peu dans toutes les couches sociales et dans tous les métiers. Les juges ne sauraient faire exception à la règle.
Mais c’est généralement dans le show-biz, le journalisme et la politique que nous trouvons les plus belles pépites.
Dans la famille « Frappadingue » je mettrais bien Yann Moix qui s’est, encore une fois, distingué par ses propos peu amènes sur les policiers. Propos que je préfère ne pas rapporter tant ils sont obscènes. Je pense qu’il n’échappera pas à son expertise psychiatrique.
Mais il paraît qu’il va aller enseigner le français en Corée du Nord. Là-bas il ne risque rien vu qu’ils aiment bien les barjots dans ce pays.
Je verrais bien également Charles Consigny, le remplaçant de Yann Moix dans l’émission ONPC, qui promet des soirées très chaudes le samedi soir. Audimat au top garanti !
Il estime qu’il "est plus simple de réussir dans les médias quand on est fils d’immigré, noir et pédé que Français de souche, blanc et hétéro". Avouez que même si c’était vrai, ce ne sont pas des choses à dire.
Même Éric Zemmour n’aurait osé dire une chose pareille. L’élève a dépassé le maître.
Allez, expertise psychiatrique à lui aussi !
Rédigé par : Achille | 23 septembre 2018 à 20:41
@ Robert Marchenoir 23 septembre 2018 à 06:50
"...je vous assure que c'est très instructif. Bien que très pénible"
Des fois cher Robert M. j'ai envie de vous dire la même chose après avoir lu certains de vos posts ;)
En même temps je sais que vous êtes plus un contempteur de Faurisson qu'un admirateur. Du coup, pour votre performance d'avoir écouté jusqu'au bout ce vieillard sénile je vous mets trois bons points de plus dans la boîte de Traou Mad.
Comme promis je vous donne le disocʼh : neuf bons points. Appréciation : Peut mieux faire (j'dis ça parce que c'est tout le temps ce que j'avais sur mon bulletin de notes)
Bon dimanche Robert M. et continuez à nous proposer vos commentaires toujours intéressants, même si des fois... quand vous parlez russe... :(
Adéo ;)
Rédigé par : breizmabro | 23 septembre 2018 à 20:04
@ Achille | 23 septembre 2018 à 14:24
"Après Marine Le Pen c’est au tour d’Alexandre Benalla de passer devant des experts psychiatres. Vu le pataquès provoqué par Eric Zemmour avec sa sortie sur les prénoms, je pense qu'il ne va pas tarder à y avoir droit aussi. Nos juges voient des fous partout. Ils n’ont peut-être pas tort après tout ! :)
Je crains que cela ne devienne une habitude. Grâce aux juges peut-être, quoique cet examen mental soit aléatoire, on pourrait ainsi savoir à l'avance si un député, un élu ou un Président investis dans leurs fonctions sont atteints ou pas de cette maladie avant de leur confier les rênes de l'Etat, avant de voter ? Charger les experts psychiatres assermentés par le TGI d'évaluer le mental des politico-financiers mis en examen avec une charge de travail déjà bien pesante, me paraît un gadget. Si on devait compter tous les politico-financiers mis en examen, certains condamnés, qui ont bel et bien échappé à l'examen mental ! Alors pourquoi maintenant la justice se réveille-t-elle 25 ans après que cette loi a été votée, en 1993, sous Chirac ? Les images de Daech que MLP a fait diffuser sur son tweet avaient été vues quelques mois avant à la TV avec l'accord du CSA jamais inquiété. Y a comme un truc...
Rédigé par : Ellen | 23 septembre 2018 à 18:56
Le mensonge entraîne la ruine et détruit tout sur son passage.
La honte et le déshonneur l'ont poussé à commettre le pire, ce n'est pas en le relâchant que ça changera les faits qui lui sont reprochés.
L'homme a la capacité au plus profond de lui lorsqu'acculé au mur, de se faire le plus discret et docile possible pour obtenir ne serait-ce qu'une seconde de liberté, il joue sa carte de bonne conduite mais au fond après avoir commis l'irréparable, pouvez-vous me dire à quoi ça servira de lui donner une liberté non méritée ?
Au contraire je crois pour qu'il comprenne à la mode Patrick Henry, la prison est le seul remède possible et juste qui puisse exister, parce que la réhabilitation ne peut plus jamais se faire après une trop longue période d'enfermement.
D'ailleurs je n'ai jamais cru qu'on puisse remettre en liberté un être humain après une longue période d'enfermement, sans faire courir le risque à d'autres innocentes victimes d'être à leur tour visées.
Pourquoi avoir tué le chien ?
Il ne risquait pas de le dénoncer.
Je trouve que c'est un facteur aggravant parce que ça démontre sa tendance au meurtre gratuit.
Je ne suis pas sûre qu'il soit aussi inoffensif qu'on nous le présente.
Il a une fâcheuse tendance à vouloir se débarrasser physiquement des personnes qui l'embarrassent.
Et il a épargné sa maîtresse finalement ce qu'il n'a pas fait pour sa femme.
Comme Dupont de Ligonnès, il n'aimait probablement plus sa femme.
Ces pervers fonctionnent tous sur le même modèle.
Il est en tout cas à fuir.
On ne sait jamais s'il ne va pas recommencer
Et il trouvera encore un prétexte parfaitement romanesque qui fera rêver médias et écrivains à la recherche d'inspiration !
Rédigé par : Melchior | 23 septembre 2018 à 17:10
@ Elusen | 23 septembre 2018 à 12:25
« "Maigre imb*****", il apparaît que vous n’avez point lu l’article ! »
Comme d'habitude, les 3/4 de mon commentaire vous avaient échappé car j'avais bien pris en compte les § suivants lesquels sont circonstanciés et n'infirment en rien le principe général.
Rédigé par : Catherine JACOB | 23 septembre 2018 à 16:52