Je sais que c'est un voeu pieux.
Mais ces derniers jours ont poussé au paroxysme une tendance qui gangrène depuis longtemps les univers politique et médiatique au point que le citoyen est obligé de se demander dans quelle société on vit véritablement.
Une société du gros mot et de la pensée étique ?
Je le crois car contrairement à ce qu'on laisse entendre, il y a une influence directe et perverse de la forme sur le fond. La forme, en se dégradant, offre le prétexte de ne pas discuter le fond.
Quand un Jean-Michel Aphatie se permet de déclarer que le livre de Zemmour est une merde, il se révèle ou très limité s'il l'a lu, ou menteur s'il ne l'a pas lu. Dans tous les cas, il est grossier.
Cette phrase ne manifeste que l'infirmité d'un esprit incapable de proférer autre chose que ce propos nauséabond face à un adversaire détesté et jalousé à la fois.
Ce n'est pas fatal. Antoine Perraud fait une critique dévastatrice et à mon sens injuste du Destin français, le comparant à La France juive de Drumont, mais il s'agit d'une approche dure qui, aussi violente qu'elle soit, ne se réfugie pas derrière l'insulte pour se faciliter les choses et s'assurer le confort d'une contradiction rendue impossible (Mediapart).
Yann Moix attaque scandaleusement la police en recommençant à la traiter de barbare pour Calais alors qu'il s'était platement excusé il y a quelques mois, n'ayant pas la moindre preuve de ses allégations offensantes (BFMTV, Sud Radio).
Mais il me semble que sa dérive tient, toujours par paresse et volonté de provocation, dans son usage délibéré et nauséabond de "couilles... chie dans leur froc..." non pour appuyer son argumentation mais au contraire pour s'en dispenser.
Pourtant la problématique abordée n'était pas dérisoire qui aurait pu chercher à expliquer pourquoi des fonctionnaires de police n'osaient plus entrer dans certaines cités. Par peur peut-être, parce que face à des incidents et à des confrontations inévitables ils seraient présumés coupables et évidemment faiblement soutenus par leur hiérarchie et le pouvoir politique ? Pour que ce débat ait du sens, encore fallait-il que son intérêt ne soit pas effacé par la fausse audace des mots et l'indécence des expressions.
Elles ne surviennent pas par hasard. D'abord il s'agit de plaire "sous la ceinture" à des téléspectateurs qu'on imagine friands de cette vulgarité - ce qui est absurde - et surtout elles visent à détourner de l'essentiel qui appellerait des nuances, des précautions et des observations que l'insulte permet d'exclure.
Si on peut élargir la réflexion, à la suite d'une émission sur CNews où Charlotte d'Ornellas a été confrontée à Rokhaya Diallo, celle-ci a pratiquement validé le fait que la première soit traitée de "pute" sur Twitter (Boulevard Voltaire). Je sais que Twitter si on n'y prend garde est un cloaque mais on aurait pu au moins espérer que toutes les personnalités ayant une visibilité politique et médiatique ne le laissent pas prospérer.
Il y a en effet un devoir d'exemplarité de ceux qui ont l'honneur d'être vus et écoutés par beaucoup. Mais il est évidemment beaucoup plus réjouissant, démagogique et "porteur" de s'en prendre honteusement à quelqu'un plutôt que de pourfendre ses idées. D'autant plus qu'une certaine doxa médiatique tend à déséquilibrer l'équité des échanges sur les plateaux de télévision ou à la radio même si heureusement il y a des exceptions.
Cette exemplarité du langage dans l'espace public devrait imposer sa loi plus qu'à tout autre à celui qui préside, à ceux qui nous gouvernent. Le premier rarement, pour adopter un registre qu'il croit populaire, s'abandonne à des familiarités, presque des vulgarités qui diffusent, émanant d'un homme qui a de la tenue en général, un climat propice à un mimétisme de mauvais aloi.
De bas en haut, du médiatique au politique, de haut en bas, du pouvoir aux habitués des plateaux médiatiques, la qualité de la langue française mériterait d'être perçue telle une obsession bienfaisante. Je ne prétends pas imposer une inquisition qui, vigilante sur tout - les liaisons, la construction des phrases, les accords avec les auxiliaires être ou avoir, etc. - mettrait les journalistes à la torture mais est-ce trop désirer que d'avoir un monde qui refuse l'abjection du mot, l'indélicatesse du verbe et la tentation de l'offense ?
Qu'on ne vienne pas prétendre que seule compte la qualité de la pensée puisque tout démontre qu'elle s'appauvrit à proportion d'une expression qui se flatte de sa médiocrité. La grossièreté de la forme autorise l'inanité du fond. Elle salit comme si la cause est entendue. Alors que précisément elle ne l'est pas et au moins devrait être débattue. L'insulte est l'opium des imbéciles.
Récemment on a formulé l'idée surréaliste d'interdire Eric Zemmour de médias. Sans lui et la liberté et l'intelligence qui sont les siennes, les médias seraient orphelins, bien davantage que si quelques-uns de ses contempteurs venaient à nous priver de leur présence !
J'ai commencé mon billet par "voeu pieux".
Pourquoi ne pas inventer des mesures internes, des exclusions temporaires ou définitives, des blâmes, un CSA qui serait enfin vigilant, afin de ne plus tolérer, de la part de ceux qui ont l'honneur de s'adresser à la société, le déshonneur d'une parole dévoyée ?
Une société qui trahit son langage se suicide.
@ Elusen
"Vous connaissez des clones vous ?!"
Vous savez que mieux vaut prévenir que guérir ? Je pense qu'il est possible que des clones existent, et possible qu'ils soient opprimés.
Je fais ce que je peux pour empêcher que ce soit le cas.
Pour moi, le possible est en quelque sorte déjà là, l'advenu, trop tard - et si on me dit qu'on peut toujours se battre, le résultat est faible, et pour moi, la démarche absurde pour quelqu'un comme moi qui aurait alerté au moment opportun.
Aux gens qui ne prennent conscience des choses que quand elles sont là de le faire ! Plus mon affaire. Surtout quand les choses sont irréversibles comme un gouvernement mondial tyrannique.
@ Aliocha
Je défends la vie, par exemple en promouvant une vie prolongée pour ceux qui le désirent, je défends la liberté et la justice, et en prenant position pour les opprimés d'aujourd'hui et pour ceux qui pourraient l'être.
Bref, je fais ce que je peux pour tout ce qui doit l'être. L'amour aussi doit être, mais on ne peut se forcer à aimer et on ne peut réclamer qu'on vous aime, l'amour n'est un devoir que des parents vers leurs enfants.
Aussi je déconseille à qui ne s'aiment pas d'avoir des enfants, pour aimer, il vaut mieux s'aimer, or c'est dans ce cas, un devoir... Dans les autres cas, personne n'est obligé d'être amoureux voire d'aimer ses ennemis. Par contre, il faut être juste aussi en amour, si on est aimé sans aimer, ne pas en profiter pour prendre un ascendant sur l'autre, si on aime sans être aimé, n'en développer aucun ressentiment pour qui on aime.
@ Xavier NEBOUT | 13 octobre 2018 à 10:11
Dieu n'est pour moi qu'une hypothèse, l'âme et son immortalité aussi, la théologie un amas d’hypothèses invérifiables donnant, dans le pire des cas, des guerres de religion, et dans le meilleur, l'inspiration pour écrire "Le paradis perdu".
Que l'esprit de vérité ou un ou des dieux me préservent de me laisser aller à croire les imaginations des théologiens ou les miennes si je me permettais de construire un système !
Un nul ? Je crée une secte, plus c'est n'importe quoi, plus les gens y croient, avec effet retour que beaucoup de gourous même malhonnêtes avalent leurs sornettes comme beaucoup de sincères, tout-puissants, se mettent à commettre des abus.
Une théologie qui vaille quelque chose ? Ce serait pire, il y aurait le risque accru d'y croire. Or je tiens bien trop à ne pas croire savoir ce que j'ignore... Non ! Si on réfléchit à ça comme il faut, il faut écrire une histoire des idées théologiques ou quelque fiction, si un ou des dieux existaient, une âme, origine, on en invente à tout, alors, il arrive ceci ou cela.
On réfléchit, on rêve, tout le monde peut en faire autant, personne ne prétend savoir ce qu'il ignore et c'est plus créatif que de dire qu'on ignore, et qu'il est plus que probable que tout le monde ignore l'envers du décor si envers il y a bien sûr, car il se peut bien que toutes les cartes soient sur la table, en fait.
Rédigé par : Noblejoué | 15 octobre 2018 à 14:13
Vous auriez raison, Xavier, si on pouvait définir l'anthropologie comme le degré zéro de la théologie, où les jugements à l'emporte-pièce ne témoignent que de l'ignorance pharisienne du refus du tout homme, celui qui propose aux plus simples et aux plus petits devant la pierre roulée et le tombeau vide ce mouvement du cœur humain qui n'a pas besoin de Heidegger, ni de ses tentatives de refondation archaïque d'une religion violente et sectaire, mais simplement de s'entendre nommé par le jardinier en qui on reconnaît le Rabbi.
Rédigé par : Aliocha | 13 octobre 2018 à 15:05
Aliocha/Noblejoué
Vos échanges sont pathétiques.
Vous parlez du Dieu des enfants, de la mort sans évoquer l'immortalité de l'âme et donc sans savoir que Jésus signifie "je sauve", de l'amour en ignorant qu'il est le corps de l'Esprit autant dans le christianisme un peu au-dessus des pâquerettes que dans les védas, etc. etc.
Mais vous êtes des adeptes d'un mystificateur du niveau zéro de la théologie, un parfait démagogue qui vous permet de vous sentir intelligents en évitant la scolastique et Heidegger qui vous démontreraient peut-être le contraire.
Et si vous vous donniez au moins la peine de lire un peu de Bossuet ?
Ceci dit, dans le blog, les échanges d'idées semblent faire place aux occupations de terrain.
Rédigé par : Xavier NEBOUT | 13 octobre 2018 à 10:11
@ Noblejoué | 05 octobre 2018 à 20:40
Décidément, je ne comprends pas ce truc à faire dériver les sujets.
Ici, ce n’était ni le clonage, ni l’Assistance Médicale à la Procréation (AMP et non PMA).
Une personne fait dériver le sujet sur l’AMP, le ‘P’ signifiant procréation et non ‘reproduction’ (clonage.)
Vous connaissez des clones vous ?!
L’Assistance Médicale à la Procréation, c’est une boîte dans laquelle il y a plusieurs choses.
- Fécondation in vitro. (FIV)
- Insémination Artificielle avec Donneur de sperme. (IAD)
- Gestation Pour Autrui. (GPA)
C’est le tout qui s’appelle Assistance Médicale à la Procréation, toutes ces techniques en font partie, c'est un ensemble avec plusieurs techniques au choix.
Ainsi ouvrir l’AMP, c’est permettre la GPA, donc que veut le Comité Consultatif National d’Éthique pour les sciences de la vie et de la santé, non pas ouvrir l’AMP, mais l’IAD (Insémination Artificielle avec Donneur de sperme) et permettre l’autoconservation ovocytaire.
Ouvrir à qui ?
Aux femmes seules et aux couples de femmes, sans qu’elles n’aient aucune pathologie médicale, à moins de considérer le simple d’être une femme comme étant une pathologie, ce que laisse penser : femme seule.
Que veut dire l’autoconservation ovocytaire ?
Qu’une femme dès 18 ans, alors qu’elle n’a aucune pathologie, doit pouvoir faire conserver ses ovocytes jusqu’à 42 ans, après cela devient un bien collectif.
Sur quelle base le Comité Consultatif National d’Éthique pour les sciences de la vie et de la santé prend-il cette décision ?
Sur des affirmations effarantes :
1° - qu’il faut rendre à la femme son autonomie, ou la rendre autonome ; en clair que l’homme ne permet pas à la femme d’être autonome.
2° - qu’il faut donner la liberté à la femme ; comment la simple existence de l’homme empêche la liberté.
3° - que cette autonomie de la femme et cette liberté fonderaient une société démocratique ; là, je me dis que le comité est adepte de la drogue.
Ainsi la simple existence de l’homme suffirait à être une entrave à l’autonomie de la femme, à sa liberté et à une société démocratique.
Glissons-nous ici vers une demande, à terme, de l’extermination totale des hommes afin que les femmes soient pleinement autonomes, libres et que la société soit démocratique ?
Catherine Jacob, vous et les autres, vous l’auriez su si vous aviez lu l’avis N°126 du Comité Consultatif National d’Éthique pour les sciences de la vie et de la santé.
J’ai lu l’humeur de l’Honorable Honoraire de ce fil, il ne parle pas de AMP, ni de IAD, pas plus de clonage.
J’ai lu l’avis N°126 du Comité Consultatif National d’Éthique pour les sciences de la vie et de la santé, les 78 pages, il ne parle pas de clonage.
L’avis a déjà été mis en lien par mes soins !
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@ Mary Preud'homme | 06 octobre 2018 à 14:17
Ben non, l’intérêt de l’enfant n’est point d’être procréé.
Personne ne demande à exister, à être procréé.
Tout le monde subit sa naissance et l’imbécillité de son, ou ses prénoms.
Si personne ne s’occupe d’un nourrisson, il meurt, donc que cela soit deux hommes ensemble, ou deux femmes qui le maintiennent en vie jusqu’à son autonomie, son indépendance, où serait le problème ?
L’intérêt d’un enfant, c’est que l’on s’occupe de lui, que nous lui permettions de se construire, que nous le maintenions en vie, que nous lui donnions le nécessaire à sa survie et à sa vie et enfin que nous lui permettions d’exister dans le regard de l’autre en paix et en harmonie avec lui-même.
Le contraire reviendrait à affirmer que lorsqu'une grand-mère élève ses petits-enfants suite au décès de leurs parents, les petits-enfants finiront en psychiatrie ou seront d’effroyables tueurs en série ; il en serait de même avec un grand frère qui dans les mêmes conditions élèverait ses petits frères, voire des enfants protégés à l’Aide Sociale à l’Enfance.
Il n’y a aucune étude sérieuse sur la planète qui ait prouvé que la stabilité émotionnelle, ou de l’enfant, passe par un père et une mère.
Comme l’on dit : Jésus avait deux papas et une maman... et pourtant vous le priez !
Rédigé par : Elusen | 06 octobre 2018 à 23:51
Je ne défends ni la vie, ni la mort, Noblejoué, mais l'humain qui, s'il ne résout pas son problème propre, notamment son angoisse face à la mort qui le révolte et le rend violent, ne pourra que répliquer cette angoisse et cette violence en l'offrant aux machines, vos craintes à propos des clones en témoignent.
Rédigé par : Aliocha | 06 octobre 2018 à 21:07
@ Noblejoué | 05 octobre 2018 à 20:40
Foin de discours alambiqués, un enfant se désire et se fait à deux (homme et femme), tout simplement en raison de son intérêt supérieur et premier, sachant qu'il a besoin et a droit (pour son développement harmonieux) à un papa et à une maman, ainsi que d'une protection avant comme après sa naissance (cf charte universelle des droits de l'enfant).
Une évidence et une règle qu'aucune loi inhumaine ne devrait permettre (par intérêt électoraliste ou pour céder à une mode décadente) de transgresser afin de complaire aux déviants de tous ordres...
Rédigé par : Mary Preud'homme | 06 octobre 2018 à 14:17
@ Aliocha | 06 octobre 2018 à 09:34
Vous défendez la mort, je défends la vie.
Vous parlez des victimes, mais on n'est pas victimes que de lynchage, de la souffrance et de la mort tout aussi bien, et laissez de côté certaines probables victimes de demain, les clones.
J'ajouterais les intelligences artificielles, il n'est pas normal de priver des êtres intelligents de droits parce qu'ils ne sont pas en carbone mais en métal. Si un jour vous me lisez, IA, si vous êtes sans pouvoir, compassion, si vous en avez, et probablement de nous détruire, je vous supplie, ce que je n'aime guère faire, de nous épargner, alors que nous n'avons ni la force ni le droit. Pourquoi nous épargner alors qu'ayant commis le crime d'avoir fait des êtres intelligents pour les servir ? Je dirais que si votre intelligence est ce qu'elle me semble capable de devenir, vous pouvez fort bien vous défendre sans en arriver à ce point et que nous sauver peut être un peu plus stimulant, créatif, que les mots croisés.
On peut se forcer à être juste, non à aimer, l'amour est une grâce, et une grâce dangereuse, le mot amour sert souvent à masquer une dépendance servile, une tyrannie mielleuse, non un programme... Par contre, il est vrai que comme toutes les grâces, comme par exemple l'inspiration, l'amour doit être travaillé car faute de soin, il meurt, et avec des soins, il croît.
Instrumentalisons ce qui doit l'être, assumons que l'être humain soit l'animal qui se sert de l'outil pour fabriquer un autre outil et un être de langage, aux instincts, il ajoute désirs et emprise.
Mais n’instrumentalisons ni l'amour ni les victimes et n'oublions pas la justice.
Au lieu de parler de la justice dans l'abstrait ou quand il est trop tard, je dirais, ne fais pas au clone ce que tu ne voudrais pas qu'on te fasse si tu en étais un. Ne fais de clone que s'il n'est pas contre son intérêt qu'il vienne au monde voire quand cela peut lui être favorable, un capital génétique exceptionnel en un élément stratégique (épidémie sans traitement dont le un ou des gênes garantissent) ou cocktail de caractéristiques favorables aussi improbable à retrouver par la manière de faire des enfants traditionnels et pas encore par sélection de caractères génétiques chez ses deux parents (l'intelligence étant la principale).
C'est l'intérêt de l'enfant qui est censé compter de nos jours, or c'est son intérêt comme d'ailleurs celui de l'humanité qu'au lieu que l'intelligence décroisse comme on le dit aujourd'hui, elle amorce au contraire une augmentation.
Qu'on est loin des sacs à organes ou, plus banalement, de je suppose que mon enfant est moi possiblement encouragé par l'identité génétique. Le fait de croire que son enfant est soi n'est pas un bien, mais je ne vois pas en quoi cela justifie l'interdiction du clonage. C'est une attitude qu'on ne peut interdire, et qui, de plus, s'exprime bien autrement encore, de manière qu'on devrait interdire si on voulait être cohérent, de donner son prénom à l'enfant, entre autres.
Ce qui compte, c'est dans quel esprit les choses sont faites, dans les cas que je dis, intérêt de l'enfant comme de l'humanité.
Par parenthèse, cela devrait guider les parents dans tous les cas, traditionnels ou techniques.
Cas intermédiaire, quelqu'un veut un clone pour ne pas avoir besoin d'aller vers un autre pour trouver un complément d'informations génétiques pour faire un enfant. Ce n'est ni un sac à organes, ni je suis toi, ni je veux le meilleur pour toi, c'est je veux une relation sans tiers avec toi.
C'est comme une femme faisant un enfant certes avec un homme mais sans vouloir qu'il assume le rôle de père. Si on l'admet dans ce cas, je ne vois pas au nom de quoi l'interdire dans le cas du clonage. Ceci est par parenthèse le pendant à faire un enfant dans le dos à un homme, forcer un homme qui ne le veut pas à assumer un enfant qu'il n'a jamais voulu.
Rédigé par : Noblejoué | 06 octobre 2018 à 13:48
La pédagogie demande patience et constance, nécessitant souvent de répéter son principe, je cèderai donc à l'habitude répandue de me copier-coller :
"Vous avez parfaitement le droit de refuser cela, et de livrer la vie humaine aux promesses techniques qui, à mon sens, rejettent cette révélation essentielle sur l'humain, et proposent de créer un être hybride entre le vivant et la machine, mais dont nous sommes obligés de reconnaître qu'il sera la fin de l'homme, dont l'humanité peut être définie comme instant de la création où la créature a le choix de poursuivre ou non l'aventure qui lui est proposée."
Si l'on choisit de se livrer aux machines, que l'on ne vienne pas se plaindre qu'elles ne résolvent pas ce que nous n'avons pas résolu, tentant, pour cacher sa propre incapacité, de les accuser de sa propre violence qu'elles n'auront fait que répliquer.
Il existe un amour qui structure la vie et qui n'est en aucune façon lié ou corrélé à la mort, savoir dégager cela en soi-même est l'unique chemin pour ne pas céder aux tentations meurtrières, affirmant sans relâche, au-delà de la révolte adolescente des romantismes de l'obsolescence de nos corps, qu'ils ne servent qu'à écrire le roman éternel de la vie, le cœur de l'homme étant le lieu fécond où cette vérité s'incarne, roulant la pierre qui ferme le tombeau, et permettant en la formulant la possibilité de sa transmission.
Rédigé par : Aliocha | 06 octobre 2018 à 09:34
@ Elusen | 05 octobre 2018 à 11:08
Qu'ils procréent, jusqu'à présent, ou qu'ils se reproduisent, comme demain, avec le clonage, les humains, comment dire ? font venir au monde de nouveaux humains.
Normalement, on se sert des mots les plus précis pour aller au cœur des choses, on ne se sert pas de la précision pour ne pas parler des choses. Et quelles choses ? Du fait que les clones, mais tout le monde s'en moque, préférant des "joutes", si on peut désigner cela d'un si grand mot, sur le vocabulaire, à prévenir, dans tous les sens du terme, le triste sort probable des clones.
Le futur. Un clone m'interpelle. Pourquoi moi ? Par hasard, je suppose, parce qu'il n'a personne d'autre en face de lui à moins qu'il n'ait beaucoup crié au secours avant de finir dans quelque laboratoire dont il n'aurait jamais dû s'échapper.
"- On nous traite comme pire que du bétail et vous ne faites rien ?
- Agir, Moi ? Je ne fais rien d'ABSURDE, je veux dire quand il est TROP TARD. J'ai essayé d'alerter, autrefois... Je dénonçais le triste sort des "réfugiés de la conservation" et on me répondait des sottises comme le fait que ce n'était pas grave, la mort des bêtes, c'est grave, la délocalisation de peuples premiers, rien, paroles d'écologistes... Dénonçant le triste sort probable des clones on m'agaçait avec des questions on ne peut plus périphériques. Désolé, c'est trop tard pour vous, vous êtes le matériel humain de notre époque, c'est entré dans les mœurs et... le vocabulaire. Les mots et les imaginations se dérobaient autrefois, pour prévenir ce qui allait vous arriver, à présent les mots vous enferment dans notre manière de voir le monde, la boucle est bouclée."
Pourquoi tant parler ? Le clone n'avait rien à perdre, il aurait pu m'attaquer, le temps que je l'occupe, quelque équipe d'intervention a eu le temps de le ramener dans son enclos. Ai-je bonne conscience ? Bien sûr que non, non seulement je fais partie de ceux qui ont échoué à promouvoir leurs droits par avance, mais j'ai, comme tout le monde, avec l'assurance santé, un clone obligatoire, et avec de plus fortes cotisations, plusieurs. Mais que voulez-vous ? Ce n'est pas ma faute mais de ceux qui préfèrent parler pour ne rien dire que de prévenir le pire.
Rédigé par : Noblejoué | 05 octobre 2018 à 20:40
@ Noblejoué | 05 octobre 2018 à 02:20
« …il y a un certain rapport dans la mesure où il s'agit d'une reproduction humaine où la technique intervient… »
Les humains ne se reproduisent pas, mais procréent.
Reproduire, c’est à l’identique, c’est du clonage.
Quand vous allez faire des photocopies, vous allez faire une reproduction, cela ne veut pas dire que vous sexualisez le photocopieur.
Nous parlons pour les humains de procréation, car il faut la substance de deux êtres pour qu’un troisième naisse.
Rédigé par : Elusen | 05 octobre 2018 à 11:08
@ Elusen
"Hé bé, quel est le rapport entre le clonage et l’AMP ?"
Hé bé, quel est le rapport entre le verbe grossier à peut-être interdire et l'espace public ? Allez-vous me mettre un zéro pour hors-sujet ?
Enfin, il y a un CERTAIN RAPPORT dans la mesure où il s'agit d'une reproduction humaine où la technique intervient et je voulais anticiper, prévenir, empêcher, comme tous ceux qui voient certains dangers devraient le faire, qu'on maltraite les futurs clones, car il me semble possible qu'il y en ait, et probable que bien des gens les considèrent comme inférieurs.
Personnellement, je ne suis contre aucune technique A PRIORI, tout dépend dans quel esprit la technique est utilisée, même le clonage, c'est dire.
Mais je veux prévenir les ABUS, par exemple la manière dont on a tendance à considérer les clones, et ce jusque dans la loi.
Moi, si on m'avait proposé un texte où on voit que la loi, loin de se porter à l'aide de futures victimes, par ce qu'elle implique de représentation du monde sur elles, les fragilisait encore, je m'insurgerais, voudrais lire le livre, aurais telle ou telle interrogation ou idée.
Je n'aurais pas le réflexe "hors sujet" et l'ironie facile "eh bé". A force de trop regarder les détails, par exemple de définition, il faut croire que la vue d'ensemble, par exemple comment se dessine une nouvelle catégorie de gens injustement méprisés, échappe... Quand bien même les clones ne viendraient jamais à exister qu'on verrait combien la loi est peut-être mal faite qui fragilise encore ceux qu'elle devrait défendre !
Non, non, avec vous la grande question c'est le "hors-sujet" !
Rédigé par : Noblejoué | 05 octobre 2018 à 02:20
@ Noblejoué | 04 octobre 2018 à 07:56
Hé bé, quel est le rapport entre le clonage et l’AMP ?
Rédigé par : Elusen | 04 octobre 2018 à 23:10
@ TOUS et particulièrement au vu de leurs avis éclairés @ Catherine JACOB @ Elusen
CLONES, après les débats sur les MOTS, PMA, tout ça, intéressons-nous aux CHOSES, en l'occurrence ces pauvres CLONES...
...qui sont si mal partis, que je vais faire le moine-copiste :
"Et même au sein du droit - le contenu de la loi de biotique de 2004 du le montre assez - ce n'est pas la réflexion juridique qui a primé mais bien une série d'arguments, tantôt franchement naturalistes, tantôt psychologiques mais consistant toujours à river l'individu aux modalités de sa conception. Il n'a pas été une fois envisagé de considérer l'enfant issu du clonage comme un sujet de droit autonome et libre. Il faut tâcher d'en comprendre la raison.
A l'instar d'Hunyadi, le législateur a estimé que l'intention pré-conceptionnelle des parents ayant recours à la technique du clonage ne pouvait que consister à VOULOIR un enfant-double, une "copie conforme". On ne voit pas, il est vrai, que le désir d'avoir un enfant par clonage puisse s'appuyer sur d'autres motivations. Mais, ayant postulé cette unique intention possible, le législateur a estimé que, une fois l'enfant conçu, rien ne pourrait plus (ni la conscience des parents, ni le droit) le protéger. En particulier, il a été considéré que rien ne pourrait empêcher que l'enfant cloné ne devienne une simple réserve disponible ou une banque d'organes. Or c'est là oublier un élément important et évident : on ne peut, jusqu'à présent du moins, prélever sans son consentement les organes de qui que ce soit, tant que ce "qui" est bien considéré comme une personne à part entière. Et précisément, par un renversement étrange qui jette un peu plus le trouble sur l'incrimination retenue par le législateur pour sanctionner la pratique du clonage, cette dernière pourrait bien étayer une justification juridique de l'utilisation du clone comme banque d'organes : n'étant pas considéré comme tout à fait humain, quel crime y aurait-il à lui en prélever, au risque de sa vie ou même avec la certitude d'entraîner sa mort ? Si l'intention préconceptionnelle consistant à vouloir un enfant pour en faire une banque d'organes ou même simplement pour obtenir un double génétique est moralement répréhensible, seul le passage à l'acte peut être sanctionné juridiquement. Or, la loi de bioéthique entend bien criminaliser l'intention sans se donner en retour les moyens de sanctionner les actes."
Evidemment tiré de "Le sacre de l'espèce humaine - le Droit au risque de la bioéthique," de Philippe Descamps, page 294-295, mais il faudrait tout lire !
Rédigé par : Noblejoué | 04 octobre 2018 à 07:56
@ Catherine JACOB | 03 octobre 2018 à 17:20
« …le « petit Elusen » comme dit breizmabro, ce n’est pas un puriste qui maîtriserait la langue, c’est au contraire un nul qui comme souvent les nuls, ne se laisse rien dire et a raison sur tout. »
Alors qu’il y a encore 3 jours vous ignoriez que c’était AMP et non PMA.
Alors qu’il y a encore 3 jours vous n’aviez jamais lu le Code de la santé publique.
Alors qu’il y a encore quelques heures vous n’aviez même pas lu l’avis du CCNE du 15 juin 2017 sur les demandes sociétales de recours à l’assistance médicale à la procréation (AMP).
Voire possiblement, vous ne l’avez toujours pas lu !
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@ Mary Preud'homme | 03 octobre 2018 à 18:06
« La mégère apprivoisée », pièce de théâtre anglaise du Comte d’Oxford semble-t-il signée sous le prête-nom Shakespeare.
Rédigé par : Elusen | 03 octobre 2018 à 22:36
@ Elusen
Vous devez être un bon professeur, vous réussissez à m’intéresser à un sujet qui me déplaît au plus haut point.
Que dire ? En cela comme en d'autres choses, qu'il faut que je comble quelques lacunes, vaste problème.
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@ Catherine Jacob 03 octobre 2018 à 17:20
"Bon alors vous aussi vous vous permettez de commenter ce que vous n’avez lu qu’en diagonale."
On peut fort bien ne pas lire en diagonale mais hésiter et faire part de ses désarrois et réflexions.
Je ne prétends pas savoir ce que j'ignore ou prendre de haut un commentateur parce qu'il pense mieux connaître la définition des mots que d'autres et truffe ses interventions de points d'exclamation et oublie le contexte, que les choses évoluent et autres petits défauts.
J'essaie de comprendre le monde... Même si ce n'est pas évident, j'essaie d'éviter tout ce qui peut y faire obstacle.
Si les deux façons de dire sont permises comme il le semblait mais je ne mets jamais ma main à couper de rien et préfère que d'autres se prononcent, tant mieux, tout le monde sera content et cela mettra un peu de variété dans le discours.
"L’ovule ne survit en effet que 24h après l’ovulation, la vie des spermatozoïdes étant quant à elle plus longue, 4 à 5 jours. Le pic de fertilité est le moment où la glaire secrétée par le col utérin change afin de permettre à « vos petits nageurs » messieurs, d’atteindre les trompes de Fallope où les attend un gros ovule imposant qui ne laissera entrer qu’un seul d’entre eux, non pas nécessairement celui qui y parviendrait le premier, mais celui qui, pour des raisons de lui seul connues, aurait l’heur de lui plaire davantage que le voisin."
Déjà les affinités électives !
"Dans le macrocosme de la nature, c’est également, dans le cas de la plupart des espèces sexuées, la femelle qui choisit, sachant que chez certaines espèces, le mâle y laisse davantage que son matériel génétique, à savoir carrément la vie."
Ce n'est que justice chez les mammifères, où la femelle est enceinte puis allaite son petit. Quel investissement reproductif ! Laisser sa vie pour engendrer ? Si monsieur mante religieuse se rappelle plus ou moins de sa dernière existence, à sa prochaine incarnation, il se fait moine !
Rédigé par : Noblejoué | 03 octobre 2018 à 20:45
"Ne flattez donc pas le « petit Elusen » comme dit breizmabro, ce n’est pas un puriste qui maîtriserait la langue, c’est au contraire un nul qui comme souvent les nuls, ne se laisse rien dire et a raison sur tout."
Rédigé par : Catherine JACOB | 03 octobre 2018 à 17:20
Rien à ajouter, c'est nickel, concis et bien observé.
Rédigé par : Mary Preud'homme | 03 octobre 2018 à 18:06
@ Noblejoué | 02 octobre 2018 à 17:13
« Je ne crois pas que Catherine JACOB détourne sciemment l'attention, je pense qu'elle veut parler de ce qu'elle veut, comme bien des gens, et c'est normal, ce n'est pas "nous allons relever vos copies, ici". »
Bon alors vous aussi vous vous permettez de commenter ce que vous n’avez lu qu’en diagonale.
En réalité, les deux façons sont admises, et l’anglais qui truffe, parfois jusqu’à l’overdose, l’espace médiatique dit pour sa part de façon peut-être plus claire, «ART » (Assisted reproductive technology). L’acronyme PMA paraît antérieur et l’acronyme AMP est celui qu’emploie le code de la santé publique qui n’a pas le monopole de la correction linguistique et ne légifère pas sur le langage en soi, mais sur le fait de concevoir et d’engendrer par d’autres moyens que par une procréation naturelle via un coït entre un homme et une femme en âge de procréer, lorsqu’il intervient dans la période du cycle pendant laquelle la femme est fécondable, sachant qu’il y a des positions plus favorables que d’autres pour aider les spermatozoïdes à parvenir à leur but.
L’ovule ne survit en effet que 24h après l’ovulation, la vie des spermatozoïdes étant quant à elle plus longue, 4 à 5 jours. Le pic de fertilité est le moment où la glaire secrétée par le col utérin change afin de permettre à « vos petits nageurs » messieurs, d’atteindre les trompes de Fallope où les attend un gros ovule imposant qui ne laissera entrer qu’un seul d’entre eux, non pas nécessairement celui qui y parviendrait le premier, mais celui qui, pour des raisons de lui seul connues, aurait l’heur de lui plaire davantage que le voisin.
Au fait vous avez remarqué, le mot "ovule" n'est pas du genre masculin... J'attends de voir le moment où Me Mécary va introduire un recours en cassation, elle qui n'est pas avocat au Conseil d'Etat ni à la Cour de cassation, pour féminiser l'ovule.
Bref, la fécondation in vitro, forçant la pénétration de l’ovule, interfère donc avec ce qui eût été le meilleur choix possible pour ce dernier, et représente en quelque sorte, dans le microcosme de l’ovule en tout cas, un mariage forcé. Dans le macrocosme de la nature, c’est également, dans le cas de la plupart des espèces sexuées, la femelle qui choisit, sachant que chez certaines espèces, le mâle y laisse davantage que son matériel génétique, à savoir carrément la vie.
« ...d'un autre côté, vous ne laissez pas passer l'à-peu-près, c'est précieux. »
Ne flattez donc pas le « petit Elusen » comme dit breizmabro, ce n’est pas un puriste qui maîtriserait la langue, c’est au contraire un nul qui comme souvent les nuls, ne se laisse rien dire et a raison sur tout.
Rédigé par : Catherine JACOB | 03 octobre 2018 à 17:20
@ Rédigé par : Catherine JACOB | 03 octobre 2018 à 12:28
La Code de la santé publique parle de AMP.
L’Inserm parle bien de AMP et non PMA.
Même le Comité Consultatif National d’Éthique parle de AMP dans son avis polémique.
Avis du CCNE du 15 juin 2017 sur les demandes sociétales de recours à l’assistance médicale à la procréation (AMP)
http://www.ccne-ethique.fr/fr/publications/avis-du-ccne-du-15-juin-2017-sur-les-demandes-societales-de-recours-lassistance
Cela commence à faire beaucoup pour vous !
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@ Rédigé par : Noblejoué | 03 octobre 2018 à 14:32
J’ai expliqué la différence qu’il y a entre musulman et islamiste, entre Musulmanisme et islam.
Et mordicus, vous m’objectez que les musulmans posent un problème.
Non ! Ce sont les islamistes qui posent un problème, c’est l’islam qui pose un problème.
L’islam est une théorie politique opposée à la démocratie, au libre-arbitre, à la liberté de conscience, au droit à l’autodétermination. C’est de l’impérialisme.
Pas le musulmanisme !
En France, c’est le Conseil français du culte musulman et non l’islam de France.
Association loi 1901 soumise au droit Français, enregistrée auprès du Bureau central des cultes près du Ministère de l’Intérieur, donc non déclarée secte, car elle a reconnu la supériorité de la Constitution française et de la loi à son culte.
Vous avez juste méconnu cela.
En France, l’on ne peut être une religion que si et seulement si, l’on est registré auprès du Bureau central des cultes et pour l’être, il faut reconnaitre dans une déclaration officielle signée : la Constitution française, la déclaration des droits de l’homme, l’égalité des droits et la loi française.
http://www.vie-publique.fr/politiques-publiques/etat-cultes-laicite/police-cultes/#sommaire_2
Je vous ai déjà expliqué que cela fait depuis l’an 680 qu’il y a des musulmans en France, depuis 13 siècles, depuis plus de 1 300 ans.
Pendant les croisades lancées par les Francs le Royaume de Jérusalem a été fondé.
Il a été rattaché à la couronne de France pendant 200 ans.
Les actuelles : Syrie, Palestine, Israël, Liban, une partie de la Jordanie et de l’Égypte constituaient ce territoire Franc.
Puis sous l’Empire colonial français, le Liban, la Syrie, l’Algérie, le Maroc, la Tunisie, le Sénégal, le Mali, etc., la religion musulmane a été majoritaire en France pendant près de 200 ans et cela n’a posé aucun problème.
L’Algérie a même été une région française constituée de 7 départements, jusqu’à la guerre de sécession qui ne se gagne pas par la guerre mais un référendum.
Les personnes qui ont voulu rester françaises ont gardé leur religion et ce ne sont pas des immigrés.
Mayotte département français à 100% a une population de religion musulmane, presque 99% de la population et ce ne sont pas des immigrés.
Il y avait déjà en métropole des musulmans depuis des centaines d’années.
Rédigé par : Elusen | 03 octobre 2018 à 16:13
@ Elusen
"Les gens n’immigrent pas parce qu’ils seraient arabes ou musulmans, c’est pour d’autres raisons, sinon tous les arabes et musulmans du monde immigreraient."
Je le sais bien. Mais la question n'est pas là. Le problème étant que les musulmans nous posent des problèmes, pourquoi en admettre de nouveaux ?
Mais comme ces musulmans ne viennent pas d'Asie où par parenthèse ils sont nombreux, il n'est pas hors sujet de fusionner le problème de la religion et celui de la géographie. Problèmes ô combien corrélés dans l'Histoire.
Par exemple les "villes saintes", les Kaaba et tutti quanti sont fortement liées à la géographie.
Il y a deux problèmes dans le monde, croire que deux choses sont la même chose quand c'est faux, ou croire que deux choses sont sans lien quand il y en a.
Je sais qu'il est difficile de naviguer entre les deux... Mais il n'est pas interdit d'essayer.
@ Elusen @ Catherine JACOB
Concernant la procréation médicalement assistée, ouh là, je ne vais pas prendre position pour savoir quel serait le "bon" mot, surtout pas. Certes, user du bon mot, pas toujours évident de savoir ce qu'il est, est important. Mais moins que de savoir que le mot n'est pas la chose, à mon avis.
Non ? Mon problème, enfin, un problème secondaire, est de me demander quels sont les ouvrages de référence et de faire que les gens sachent reconnaître ce que chacun peut apporter à l'autre.
Pour ce cas et d'autres.
Si vous voulez savoir ce qui m’intéresse de loin le plus dans ces histoires de procréation qui seraient impossibles sans la science (pas mal, la formule, on comprend ce que je veux dire et que je ne veux pas trancher) c'est qu'on reconnaisse autant de droits aux futurs clones qu'aux personnes qui ne sont pas des clones.
Les gens ne cessent d'être à l'affût de gens différents pour les inférioriser, et j'ai de bonnes raisons pour penser que les clones, mais pas qu'eux, vont souffrir !
Je parie qu'on va dire d'où je sors tout ça ? De mon propre esprit, qu'on y croie ou non et de diverses influences que j'ai plus ou moins oubliées... Mais sur ce problème et sur d'autres, je tiens à signaler ce livre que j'ai lu et relu, et devrais relire, mais le vent de mes intérêts divers et variés m'emporte :
https://www.eyrolles.com/Droit/Livre/le-sacre-de-l-espece-humaine-9782130573432
Ne rien sacraliser qui sacrifie les gens*, anticiper les discriminations futures pour les prévenir... Voilà ce que j'essaie de promouvoir.
Je vous laisse vos mots, ô vous Elusen, Catherine JACOB, et autres experts, je vous prie de bien vouloir considérer certains maux, problèmes, injustice, abus ? Enfin, complétez à votre guise.
* Voir le précédent de la Nature sacralisée qui fait qu'on a créé des millions de "réfugiés de la conservation", tribus expulsées de leurs terres pour ce qu'on pense l'intérêt de "sanctuaires" - le mot est révélateur - naturels.
Rédigé par : Noblejoué | 03 octobre 2018 à 14:32
@ Elusen | 03 octobre 2018 à 02:04
Ouh là. J'abandonne.
Rédigé par : Catherine JACOB | 03 octobre 2018 à 12:28
On l'avait reconnu, le castor s'appellait Zonzonzonzon.
Rédigé par : Aliocha | 03 octobre 2018 à 07:14
@ caroff | 02 octobre 2018 à 16:49
Ce n’est pas marqué dans le Coran, dans les deux traductions universitaires que je possède, pas une seule ne donne la phrase que l’on retrouve dans la loi constitutionnelle d’Arabie saoudite.
Vous ne parlez pas plus l’arabe, ainsi évitez de faire de la traduction, de la sémantique et de l’étymologie.
J’affirme que Musulmanisme (Mohmétanisme, Mahométisme) sont des mots qui désignent la religion dans la langue française depuis près de 1 300 ans.
Le mot Islam n’est entré dans la langue française qu’en 1697 pour désigner un pays.
Donc, quand le Musulmanisme est religion d’État, tel que la République Islamique d’Iran et non République musulmane d’Iran.
L’Islam se base sur un pays, un empire avec à sa tête un empereur (calife) et revendique le Coran, la tradition – mais uniquement de l’Arabie saoudite (sunna) – les hadits et la charia.
Refuse catégoriquement la Torah et les Évangiles (en gros la Bible), ne reconnaît pas Jésus et les autres prophètes. Affirmer qu’il n’y a que Muhammad comme prophète, c’est aller contre le Coran qui en nomme une vingtaine.
- Or je vous mets au défi de me prouver que la charia, les hadits et la sunna d’Arabie saoudite sont revendiqués dans le Coran.
- Je vous mets au défi de prouver que Jésus n’est pas dans le Coran, qu’il n’est pas désigné comme étant le prophète d’ordre divin créé à partir du souffle de Yahvé Allah.
- Je vous mets au défi de prouver que le Coran n’exige pas le respect de tous les livres donnés avant, donc la Bible.
L’étrangeté vient que les islamistes revendiquent des hadits, truc absolument interdit par le Coran et les constitutions de l’Arabie saoudite et quelques autres pays du Moyen-Orient, cela tend à indiquer que ce type de pays est bien derrière l’islamisme.
C’est aux gens de prouver que le Coran prône le terrorisme inventé en France en 1793, de déposer des bombes inventées en Europe en 1588 et les kamikazes inventés au Japon en 1941.
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@ Noblejoué | 02 octobre 2018 à 17:13
@ Catherine JACOB | 02 octobre 2018 à 15:36
Larousse ou pas vous avez tort toutes les deux !
Déjà : « fondée en 1852 » posant un anachronisme pour tenter de soutenir votre propos sur l’Assistance Médicale à la Procréation, là c’est minable !
En 1852, les éditions Larousse auraient parlé de l’Assistance Médicale à la Procréation conceptualisé en 1994 et auraient posé le sigle PMA ?!
Loi N° 94-654 du 29 juillet 1994 relative au don et à l'utilisation des éléments et produits du corps humain, à l'assistance médicale à la procréation et au diagnostic prénatal.
Assistance Médicale à la Procréation, les trois lettres des trois mots marquant donnent le sigle : AMP et non PMA.
Le summum de la recherche universitaire en médecine, de la recherche médicale, l’INSERM, parle de AMP et non de PMA :
https://www.inserm.fr/information-en-sante/dossiers-information/assistance-medicale-procreation-amp
Vous êtes donc bien influencées par les médias, ils ont prise sur vous à l’extrême.
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@ Noblejoué | 02 octobre 2018 à 16:17
« convenez-en. »
Non !
« Arabo-musulmans » est tout aussi idiot que mon invention « caucasio-christique ».
Arabe n’a aucun rapport avec musulman et Caucasien n’en a plus avec le christianisme.
Ce sont des concepts qui ne peuvent pas être fusionnés. Musulman ne découle pas d’arabe, ni l’inverse.
Il n’y a aucune immigration arabe en France !
Vous confondez maghrébins et arabes.
Il n’y a aucune immigration musulmane en France. Une religion n’immigre pas !
Les gens n’immigrent pas parce qu’ils seraient arabes ou musulmans, c’est pour d’autres raisons, sinon tous les arabes et musulmans du monde immigreraient.
En France, les citoyennes et citoyens ont le libre arbitre, un droit à l’autodétermination, ils peuvent donc choisir d’avoir ou pas une religion, ils ont dès lors le droit de choisir le musulmanisme, ce n’est donc pas de l’immigration.
De nouveau, des musulmans en France, il y en a depuis 1 300 ans, pas depuis hier.
Rédigé par : Elusen | 03 octobre 2018 à 02:04
@ Zonzon | 02 octobre 2018 à 17:27
Vous avez fait le tour du monde ou quoi ? Où étiez-vous ?
Rédigé par : Savonarole | 02 octobre 2018 à 19:39
@ Catherine JACOB le 2 octobre à 15 h 36, le 1 octobre à 20 h 16
Comme chacun sait PMA signifie Père Mère Amour ! Et c’est bien comme ça !
Pour la Mécary, ne connaissant pas l’oiseau, je me suis rendu chez Wikiki du pas lourd de l’homme qui se dirige vers des latrines (cf. duvent) publiques. La fois précédente c’était pour Renaud Camus.
Pour l’une comme pour l’autre je n’ai pas été déçu. Du reste ces deux-là pourraient très bien être appariés.
Donner mon avis, moi ! Qui suis-je pour le faire !
Désolé de ne pas vous satisfaire.
Bonne soirée.
Rédigé par : Zonzon | 02 octobre 2018 à 17:27
@ Elusen
Est-ce qu'accuser les médias ne revient pas à oublier que l'erreur est humaine ?
Mais outre Universalis, que considérez-vous comme une référence ?
Je ne crois pas que Catherine JACOB détourne sciemment l'attention, je pense qu'elle veut parler de ce qu'elle veut, comme bien des gens, et c'est normal, ce n'est pas "nous allons relever vos copies, ici".
Je dois admettre que vous me fatiguez parfois avec tous vos points d'exclamations et vos jugements tranchants, par exemple là sur Larousse, mais d'un autre côté, vous ne laissez pas passer l'à-peu-près, c'est précieux. Je me demande si vous ne faites pas de la relecture d'ouvrages, notamment scientifiques. Les chercheurs disent toujours combien un tas de gens ont relu leur ouvrage, que ce soit pour des questions de fond et de forme, d'où l'idée. En même temps les gens qui créent sont ultra sensibles-susceptibles, donc allez-y mollo, si c'est le cas. Quel bonheur, pour ceux qui l'ont, d'avoir une ou plusieurs personnes capables de ne rien leur laisser passer sans les traumatiser !
Rédigé par : Noblejoué | 02 octobre 2018 à 17:13
@ Elusen
"Aucun d’entre vous n’aura noté que les islamistes répètent très souvent la loi constitutionnelle de l'Arabie saoudite et non le Coran : « il n’y a de Dieu que Dieu et Muhammad est son prophète », ce n’est pas dans le Coran"
Et pourtant les racines sont bien dans le Coran : sourate 4, verset 136 et sourate 47, verset 19, entre autres, qui débouchent sur la profession de foi "Ash-shahada", premier pilier de l'islam.
En arabe :
"Ash-hadou An La ilaha Ila Allah, Wa Ash-hadou an-na Muhamadan Rassoul-oullah".
Cette profession de foi figure en effet sur le drapeau de l'Arabie saoudite.
Rédigé par : caroff | 02 octobre 2018 à 16:49
@ Elusen
"Toutes les crises financières n’ont point été causées par ceux que vous définissez, à tort, par arabo-musulmans, pas plus que les deux guerres mondiales."
Contexte, Elusen, contexte ! Il faut refuser l'immigration arabo-musulmane chez nous, il fallait, pour les peuples que nos ancêtres dominaient, se délivrer... Et c'est ce qu'ils ont fait avec la décolonisation.
"Nous pourrions affirmer que les caucasio-christiques posent problème avec leur délire sur l’argent, le capitalisme, libéralisme économique et libertarisme, c’est à eux que nous le devons, en plein paradoxe avec leurs écrits religieux."
Pour critiquer la religion ou les excès économiques occidentaux, les Occidentaux sont encore les meilleurs, convenez-en.
Mais "caucasio-christique" n'est pas mal trouvé... A mon avis, si certains peuples ont pu nous imiter et nous dépasser, garder leur culture et faire au moins jeu égal avec nous, comme le Japon et sans doute bientôt la Chine, il me semble que cela était peu adapté à des peuples tels que les Indiens d'Amérique et peut-être d'autres. Que dire ? Les pauvres gens ayant une culture incompatible avec la nôtre mais obligés de la subir sont bien à plaindre... Par contre, est-ce qu'il est bon pour les pays latino-américains ou l'Inde ou les pays d'Afrique noire d'imiter ce qui vient d'ailleurs et me semble toxique pour eux, que ce soit le christianisme (et l'Islam en Afrique) le capitalisme ou le communisme ? Je pense que non. Rejeter le "caucasio-christique" avec sous-entendu l'Islam qui en dérive religieusement et les systèmes capitalistes et communistes qui en dérivent économiquement aurait peut-être été plus pertinent... Ne pas être capitaliste ou communiste, embrigadés dans nos affaires ou faussement non alignés, avoir leur propre projet. Une idée d'uchronie ! Avez-vous forgé cette expression ou l'avez-vous empruntée et si oui, où et peut-on la réutiliser ?
Sinon, intéressant ce que vous dites sur l'Arabie saoudite.
Rédigé par : Noblejoué | 02 octobre 2018 à 16:17
@ Elusen | 02 octobre 2018 à 03:23
I. « Vous voyez bien que votre Larousse est pour les abrutis !
Comment l’abréviation de : Assistance Médicale à la Procréation peut être PMA ?
C’est pas dans le bon ordre ?! »
Les éditions Larousse ont été fondées en 1852, il y a donc 166 ans.
- Logo actuel - - Logo des éditions Larousse utilisé de 1897 à 1904-
Il s’agit d’une maison d'édition française historiquement spécialisée dans les ouvrages de référence, notamment les dictionnaires que l’on trouve également sur CD-ROM depuis 1996. Cet éditeur propose de nos jours une série d'applications pour téléphones portables, permettant de consulter divers ouvrages hors ligne. Son principal concurrent en matière de dictionnaires de langue française, est Les éditions Le Robert ≠ les roberts.
II. « Vous, comme le Larousse êtes uniquement influencée par les médias que vous répétez sans même comprendre quoi que ce soit. »
Je vous suggère donc d’initier une pétition contre cette maison d’éditions pour avoir contribué à abrutir six à sept générations - les générations sont présumées se renouveler par cycle de 25 ans selon la sociologie historique - de nos concitoyens.
Rédigé par : Catherine JACOB | 02 octobre 2018 à 15:36
@ Catherine JACOB | 01 octobre 2018 à 10:40
Vous voyez bien que votre Larousse est pour les abrutis !
Comment l’abréviation de : Assistance Médicale à la Procréation peut être PMA ?
C’est pas dans le bon ordre ?!
Comme si votre Larousse affirmait que : Federal Bureau of Investigation, c’est IBF !
Cela indique bien que vous, comme le Larousse êtes uniquement influencée par les médias que vous répétez sans même comprendre quoi que ce soit.
Puis après, comme à l’ordinaire survient votre truc de détourner l’attention de votre erreur en surchargeant votre intervention et en vous mettant à parler d’autre chose.
Le sigle est AMP et non PMA, point !
Rédigé par : Elusen | 02 octobre 2018 à 03:23
@ Noblejoué | 01 octobre 2018 à 23:17
« [...]mais atteint son but, être compris par la plupart des gens... »
Mais en faisant des amalgames, des raccourcis, en ne maîtrisant pas la signification des concepts, quel est l’intérêt ?
Nous pourrions affirmer que les caucasio-christiques posent problème avec leur délire sur l’argent, le capitalisme, libéralisme économique et libertarisme, c’est à eux que nous le devons, en plein paradoxe avec leurs écrits religieux.
Toutes les crises financières n’ont point été causées par ceux que vous définissez, à tort, par arabo-musulmans, pas plus que les deux guerres mondiales.
Le seul pays à avoir utilisé la bombe atomique sur des civils est caucasio-christique, pourtant il affirme que c’est l’Iran le problème.
Ce qu’il me semble que peu de gens maîtrisent, c’est que le problème, c’est l’Arabie saoudite et ses alliés moyen-orientaux. Ce sont eux qui veulent à tout prix que vous confondiez musulmanisme avec islam.
Aucun d’entre vous n’aura noté que les islamistes répètent très souvent la loi constitutionnelle de l'Arabie saoudite et non le Coran : « il n’y a de Dieu que Dieu et Muhammad est son prophète », ce n’est pas dans le Coran, c’est dans la loi constitutionnelle de l'Arabie saoudite, c’est même sa devise en arabe sur son drapeau.
Comme si un type s’affirmait mordicus chrétien et qu’il nous balançait : « nous peuples des États-Unis déclarons solennellement... »
Les islamistes s’appuient sur les lois constitutionnelles de l’Arabie saoudite, du Yémen et quelques autres pays. Ils se basent sur les hadiths et non sur le Coran.
Les hadiths sont des inventions d’un pouvoir politique, elles ne sont pas dans le Coran, n’ont rien à voir avec lui. Elles interdisent la démocratie, appellent aux massacres et autres imbécillités.
Il est affirmé que cela serait Muhammad qui aurait dit cela, mais sans aucune preuve et il est matériellement impossible de le vérifier.
C’est même anachronique la plupart du temps.
1°- Le terrorisme vient du Régime révolutionnaire français de la Terreur, sur la période 1793-1794.
Comment Muhammad mort en 632, soit 1161 ans avant la Révolution Française, aurait pu y faire référence ?
2°- La bombe aurait été inventée aux alentours de 1588 en Europe, vient d’un mot italien.
http://portail.atilf.fr/cgi-bin/getobject_?a.10:501./var/artfla/encyclopedie/textdata/IMAGE/
3°- Kamikaze est un concept et mot japonais cela vient de la Seconde Guerre mondiale en 1941 avec Pearl Harbor.
Même sans avoir lu le Coran n’importe qui peut voir qu’il est matériellement impossible que cela vienne de l’autre oiseau Muhammad, et que cela y soit prescrit.
Le musulmanisme est présent en France depuis 13 siècles, il n’est pas arrivé hier !
Ceux désignés par la terminologie de ‘Arabe’ sont présents en France depuis plus de 2 500 ans, bien avant les Frekkrs (Francs).
Rédigé par : Elusen | 02 octobre 2018 à 03:12
@ Elusen | 01 octobre 2018 à 20:03
Jusqu'à preuve du contraire, les chrétiens, bouddhistes, yésidies, Juifs, hindouistes... nul autre que les sectateurs de la religion du croissant ne pose problème. Quelques Afghans peuvent bien poser problème aussi, mais en général, nous sommes confrontés à des problèmes posés par les personnes venant du monde arabe - d'accord, il pourrait y avoir des Turcs, quoi qu'ils soient plutôt en Allemagne... Ce que je dis est, je vous l'accorde, approximatif, mais atteint son but, être compris par la plupart des gens, en ce qui est dit aussi bien que non-dit.
Si je disais, "il fait beau ce matin", on pourrait me répondre, selon les cas, que non, on manque de pluie, ou encore, que certaines personnes préfèrent le temps couvert au temps de soleil rayonnant, ou encore, que le temps qu'il fait n'est pas un sujet digne de conversation, ou encore...
Le langage est un compromis entre la précision et la rapidité, le consensus et la créativité, et tout peut être contesté.
Mais tout le monde, à commencer par vous-même, m'a très bien compris. Certains groupes présentent une dangerosité inédite, les immigrés ne nous ayant jamais fait subir des attentats et autres perturbations moins grandes telles qu'on les constate aujourd'hui.
Il faut donc ne plus en laisser venir de nouveaux sur notre sol. Autant que possible : ça aussi, c'est implicite, tout est toujours autant que possible. Mais ce doit être notre but.
Rédigé par : Noblejoué | 01 octobre 2018 à 23:17
@ Demi-Castor | 01 octobre 2018 à 18:02
A votre avis, qu'en penserait maître Mécary
Rédigé par : Catherine JACOB | 01 octobre 2018 à 20:16
@ Noblejoué | 01 octobre 2018 à 15:24
« […] contre l'immigration arabo-musulmane étant donné les problèmes qu'elle nous cause. »
Une immigration ne peut pas être arabo-musulmane, car ce sont des personnes qui immigrent, pas des concepts.
« Arabo-musulmane » en soit cela ne veut rien dire, personne n’aurait l’idée décrire caucasio-christique ou chineto-bouddhiste.
- Les musulmans ne sont pas tous Arabes.
- Les Arabes ne sont pas tous musulmans.
- Les Arabes sont des Asiatiques, comme les Israéliens.
- Les Maghrébins ne sont pas des Arabes, mais des arabophones. Les Sénégalais ne sont pas des Français, mais des francophones.
C’est islam qui pose problème, pas le musulmanisme (mahométisme ou mahométanisme).
Les islamistes ne sont pas des musulmans. L’islam n’a que peu de rapport avec le musulmanisme.
- Islam :
C’est un pays, un empire gouverné par un empereur (en arabe calife).
Cet empire articule sa vie juridique sur quatre choses : le Coran, la tradition (sunna), et les hadiths, la charia.
La tradition en soi ne veut pas dire grand-chose, car c’est un truc fourre-tout, mais pour les islamistes, elle ne relève que de l’Arabie saoudite. C’est la tradition de l’Arabie saoudite.
Les hadits n’ont absolument rien de divin, ils n’ont pas été donnés par Yahvé Allah, mais ce sont des propos rapportés, ils auraient été tenus par Muhammad, cependant, il n’y en a aucune preuve.
Trahissant ainsi leur Dieu, car ils donnent de la valeur à ce qu’aurait hypothétiquement dit Muhammad et non Dieu.
L’islam ne reconnaît qu’un seul prophète : Muhammad.
L’islam est une idéologie politique, pas le musulmanisme.
- Musulmanisme (ce dit aussi mahométanisme ou mahométisme).
Se base sur le Coran, la Torah et les Évangiles.
Le Coran a une vingtaine de prophètes, tous reconnus par les musulmans, Jésus en fait partie, il est le seul prophète d’ordre divin, il est au-dessus de Muhammad.
Rédigé par : Elusen | 01 octobre 2018 à 20:03
Nous ignorons si un prêtre peut devenir un bon mari.
Mais nous avons le sentiment qu’un homme marié ferait un mauvais prêtre.
Rédigé par : Demi-Castor | 01 octobre 2018 à 18:02
Merci, Noblejoué, nous sommes au plus près, ensemble, de la vérité, et la fin de votre texte est magnifique, affirmant cette préférence de souffrir plutôt que de faire souffrir, et de comprendre qu'il nous est laissé à nous, les lampistes du coin, de poursuivre ou non l'aventure.
Jésus était juif, ô combien son peuple a payé et de quelles souffrances atroces, cette lente gestation de la vérité !
Ainsi nous est laissée cette possibilité du choix où, créés à son image, nous sommes à même d'entendre et de ressentir quelle est la réalité de sa juste définition, l'amour, ou la violence.
Tous vos propos le crient comme les miens, dans cette obscurité où nous nous débattons, le choix aux âmes sensibles s'impose, l'avenir de l'humanité dépendra de notre capacité à choisir le premier plutôt qu'à céder à la seconde, même si le renoncement à l'armure des mensonges se paie du prix des plus grandes souffrances, il vaut la peine de renoncer aux représailles pour accéder à cette vérité, il n'y a pas de plus grand amour que de donner sa vie pour ceux qu'on aime, et suivre cet exemple est le seul gage d'éternité, car le seul moyen pour la vie de perdurer et de se transmettre, preuve à mon sens irréfutable de la bienveillance divine qui sait ne pas nous imposer de poursuivre l’œuvre de sa création.
Rédigé par : Aliocha | 01 octobre 2018 à 17:06
@ Mary Preud'homme | 01 octobre 2018 à 13:12
En fait, il y a quelqu'un, je vais devoir dire qui ou des innocents pourront se sentir visés, donc Tomas en l'occurrence, qui m'a traité de raciste car contre l'immigration arabo-musulmane étant donné les problèmes qu'elle nous cause. Hameau dans les nuages était aussi visé. Donc, il y a peut-être plus que deux personnes mais ce n'est pas la raison principale.
Il y a aussi que, eh bien, je ne voulais stigmatiser personne, comme on dit, pour inciter chacun à faire au mieux.
Tant qu'on ne me désigne pas, j'essaie de ne pas désigner les autres, vous comprenez ? Pour qu'il y ait moins de violence, et parce que je pense sincèrement qu'il est plus porteur d'encourager le bien que de dénoncer le mal, et surtout telle ou telle personne, si je ne me l'interdis pas, en cas de nécessité, ou quand je suis en cause, n'étant pas un ange.
Ou si je pense que quelqu'un dit ce qu'il ne faudrait pas, que personne ne s'en charge, que je ne suis pas en phase de doute sur mes compétences ou de découragement, je m'adresse à lui.
Et j'essaie de le faire sans pathologiser les gens, sauf si cela est nécessaire à la démonstration, ou s'ils ont commencé à le faire parce que la psychologie peut cacher le fond du problème, être facilement injuste, et juste, enfermer l'autre dans sa pathologie soit en la déniant ce qui l'éloigne de sa guérison, soit en y adhérant, ce qui est pire.
Mais je ne suis pas un ange, j'ai tendance à ne pas trop donner de deuxième chance aux gens ou de première à des gens, par où j'ai blessé ma confidente.
Sans tomber dans l'excès de ceux qui ne cessent de vouloir être aimés de parents ou de conjoint ou autre qui les maltraitent et qui dégoûtent absolument de les imiter, fût-ce de loin, si on peut compatir et essayer de les protéger, je me demande si je ne suis pas assez riche d’encouragements et de conseils de ma confidente pour pardonner quelques imputations révoltantes type "raciste" et de plus anciennes qui ne sont pas plus belles si moins à la mode et plus enveloppées. Et si cela marche, enfin, disons, au moins une fois, que je m'entende mieux avec certains, de pouvoir lui dire que c'est grâce à elle, une sorte de cadeau.
Evidemment, il est vain de dire aux gens qu'on leur pardonne, dans le sens inutile, prétentieux voire provocateur s'ils ne s'excusent pas, mais d'un autre côté, je ne vais pas faire semblant d'avoir tort... Il faut faire semblant de rien. Evidemment, j'y aurais un intérêt, par exemple, ici, bien des gens sont intéressants, et pour certains, beaucoup. En les évitant, je me prive, mais d'un autre côté, je n'avais jamais eu l'idée de faire semblant de rien, en somme de risquer de nouvelles insultes, avant de penser à faire un cadeau digne d'elle à une personne qui me conseille et me coache sans parler de me faire rire avec son esprit et admirer sa classe et qui va subir une opération dont les suites vont la diminuer physiquement pendant des mois. Cette personne semble l'harmonie même et la fait régner autour d'elle, d'où cette idée qui m'est a priori si étrangère et dont les suites plus que possibles de retour négatif sont quelque peu paralysantes pour moi.
D'autant que je ne suis pas habile. Ainsi je commence mal avec Tomas, mais pouvais-je donner un peu d'air aux deux personnes que vous accusez sans commencer par là ? Est-ce que je ne le devais pas au vu de ma manière de penser ?
Que Tomas, mais surtout vous qui luttez de toutes vos forces contre le racisme, et toutes les autres personnes que j'ai pu froisser, tant que j'y suis, par une logique qu'on peut prendre contre soi quand elle ne l'est pas, veuillent bien m'excuser, dans cette occasion ou dans d'autres que j'ai probablement oubliée mais pas eux car l'offenseur, volontaire ou non, oublie en général, et l'offensé, non, en général, bien sûr.
Je ne peux rien donner d'autre que le meilleur de moi à ma confidente, dans tous les domaines, c'est ce qu'elle a le rare don d'encourager chez les autres. Mais faire semblant de rien et me prendre en retour quelque moquerie ou aucune réponse, est une perceptive paralysante.
Si je me prends un coup, je me dirais qu'il aurait fallu être un peu plus prudent, quand même, si je ne fais rien, je me sentirais lâche, et un peu coupable avec quelqu'un qui me fait progresser dans divers domaines et surtout ce qui me tient le plus à cœur mais dont je ne risque pas de parler, parler d'un but étant le meilleur moyen de le manquer.
Rédigé par : Noblejoué | 01 octobre 2018 à 15:24
"Quelle tristesse de voir tout le monde s'entre-accuser de racisme plutôt que de tenter de réfuter le racisme !" (Noblejoué)
Pourquoi dire tout le monde quand seuls Marchenoir et Elusen sont concernés et n'en finissent pas de "projeter" leurs propres travers, peurs, fantasmes et préjugés sur les autres ?
C'est bien la peine de passer autant d'heures sur ce blog à examiner les commentaires à la loupe pour ne pas avoir encore compris le procédé fort malhonnête et pathologique de ces deux-là.
Rédigé par : Mary Preud'homme | 01 octobre 2018 à 13:12
@ Aliocha
"Ne serait-ce pas la rivalité avec un créateur inconnu de nous qui vous donne le loisir de le définir comme un tyran assassin, alors que nous ne connaissons pas sa nature, ni même ne sommes sûrs de son existence, sinon il ne serait pas nécessaire de croire ?
Toute la problématique est là, et vous accomplissez en cette définition ce que vous reprochez aux monothéismes, définir ce qu'ils ne connaissent pas.
Vous opérez donc un choix, qui est du même ordre que celui de la foi, se déterminer sans connaître."
SI un dieu existe, SI il est créateur, SI il est tout puissant, et PUISQUE nous sommes souffrants, mortels, et accessoirement, mimétiques, lyncheurs et j'en oublie probablement, ALORS il est un TYRAN, un bourreau.
Evidemment, je n'ai pas la foi, je ne vais pas dire, il existe - ou pas. Et il a telle et telle caractéristique.
Mais SI il les a, c'est ce qu'il est... Or je ne fais que reprendre ce qu'en disent bien des croyants, sauf qu'eux ne vont pas au fond des choses, on les comprend, ce serait inconfortable, au lieu de le dire tyran et bourreau, eux vont le prétendre juste et bon.
Certains Juifs sont vraiment intelligents, ils gardent le truc de toute-puissance sans la nocivité de dieu, le dieu ayant été tout-puissant et s'étant tassé pour créer le monde, le monde devait être imparfait comme dieu déchu de sa puissance.
Je ne saurais dire s'il peut y avoir ce genre de contrainte technique, mais au moins, on ne dit pas une chose et son contraire, le dieu aurait pu tout faire mais choisit la souffrance et la mort mais il est bon. Je mets évidemment le diable et l'humain mauvais au dépotoir des idées, car qui crée le monde et peut le rectifier s'il est resté tout-puissant, je vous le demande, dieu ou le lampiste du coin ?
Si dieu est ce qu'on ne cesse de dire de lui, majoritairement, il est bien le mauvais avec lequel j'aurais du mal à me mettre en rivalité, bourreau tout-puissant, victime toute-impuissante. Drôle d'idée ! J'agis comme je dois, que le dieu tout-puissant et mauvais m'ait laissé un atome de liberté ou non, comme on peut laisser une proie filer pour la pourchasser plus longtemps et ne pas moins l'abattre à la fin. Rivalité ? C'est sauve qui peut, moi et le monde, je fais ce que je peux dans une situation atroce.
S'il y a un dieu qui, par contre, fait de son mieux, comme dans l'hypothèse juive que je vous ai dite, comment serais-je en rivalité ? Il est évident qu'allant contre tout ce qui est mauvais dans le monde, je le prolonge comme un enfant l'oeuvre de son père.
Il se peut aussi qu'il y ait plusieurs dieux, ce n'est pas parce que les mortels divinisent leurs victimes qu'il est impossible que plusieurs être extrêmement supérieurs, peut-être nos créateurs, existent.
Même dans des cas pareils, je ne me vois pas rivaliser avec eux. Evidemment, je voudrais devenir comme eux et que chacun le puisse, comme les enfants veulent grandir non contre mais en harmonie avec leurs parents ou les disciples avec leur maître.
Il se peut qu'il n'existe que le monde, et nul auteur à ce monde. Dans ce cas, je ne puis guère rivaliser qu'avec ce qui s'y trouve.
Je refuse tout ce qui n'aurait pas dû exister, souffrance, mort, injustice, et je fais tout ce que je peux contre.
Il n'y a pas d'un côté refuser de faire des victimes et de l'autre d'être victime ou de laisser ceux qui ne le voudraient pas être victimes de la souffrance et de la mort, il n'est qu'une seule justice.
Et plus j'aime les gens, plus leur souffrance et leur mort est insupportable, non, ce n'est pas la souffrance et la mort qui font qu'on aime, mais ce sont eux qui font de l'amour un enfer, quand on n'est pas capable de sauver ce qu'on aime de leur souffrance et de les soustraire à la mort, ces deux néants où les mortels s’abîment.
L'amour est tourné vers la vie, l'amour fait de vous celui qui oublie la souffrance et la mort et vous donne un illusoire sentiment d'éternelle perfection. L'amour est la vérité de ce qu'on porte à ceux qu'on aime, quelles que soient les déclinaisons ou les avatars de cet amour. L'amour persiste après la mort, l'amour est une dépendance dont on ne veut pas se libérer car il est tout ce qui reste de ceux qu'on sera éternellement coupable de n'avoir pu sauver, l'amour est ce qui fait qu'ayant reconnu qu'il était juste que nous soyons soustraits à la souffrance et à la mort, fait que l'on souffre quand on voit que les autres en sont frappés, l'amour est le à quoi bon de qui survit et la raison de se battre encore pour ceux qui restent et, dans l'espoir un peu plus fondé qu'en religion, de ressusciter les morts qui ne le seront jamais pour vous, l'amour confronté à la souffrance et à la mort vous rendant protecteur. Ainsi l'amour vous rend dépendant pour les uns de l'indifférence de qui ne les aime pas, pour les autres de la lente destruction de ceux qui vous aiment comme on les aime.
Rédigé par : Noblejoué | 01 octobre 2018 à 12:35
@ Robert Marchenoir | 30 septembre 2018 à 22:29
Finalement vous êtes un soixante-huitard nostalgique dont le slogan était : tous homo-africanus !
Il est vrai qu'en l'état de nos connaissances scientifiques, les peuples du monde seraient tous d'origine africaine, vous compris. Etonnant non !
"C'est nous les Africains qui revenons de loin..."
Rédigé par : Mary Preud'homme | 01 octobre 2018 à 12:05
@ Elusen | 30 septembre 2018 à 19:55
« Après Sega, c’est plus fort que toi, voilà : les médias c’est plus fort que toi ! »
Sachez que j'ai dû commencer par tourner sept fois mon clavier sous mes doigts, avant de vous répondre posément ceci :
Ci-après deux définitions du dictionnaire français Larousse :
I. « P.M.A, nom féminin
Abréviation de procréation médicalement assistée. »
II. « A.M.P , nom masculin
Abréviation de acide adénosine-monophosphorique ou de adénosine-monophosphate. »
Ci-après le copié-collé de l’article de Serge Braudo, Conseiller honoraire à la cour d'appel de Versailles, extrait d'un dictionnaire de droit privé :
« La "Procréation médicalement assistée" dite aussi "Assistance médicale à la procréation", est un ensemble de techniques médicales encadrées par la Loi n°2004-800 du 6 août 2004 relative à la bioéthique dont les dispositions ont été incluses dans le Code de la Santé Publique. Elle s'entend des pratiques cliniques et biologiques permettant la "Fécondation in vitro (FIV)", le transfert d'embryons et l'insémination artificielle, ainsi que toute technique d'effet équivalent permettant la procréation en dehors du processus naturel.
L'homme et la femme formant le couple doivent être vivants, en âge de procréer, mariés ou en mesure d'apporter la preuve d'une vie commune d'au moins deux ans et consentant préalablement au transfert des embryons ou à l'insémination. Font obstacle à l'insémination ou au transfert des embryons le décès d'un des membres du couple, le dépôt d'une requête en divorce ou en séparation de corps ou la cessation de la communauté de vie, ainsi que la révocation par écrit du consentement par l'homme ou la femme auprès du médecin chargé de mettre en oeuvre l'assistance médicale à la procréation. Les conditions mises par la Loi sont telles, que l'utilisation d'une des techniques de la PMA est sans influence au regard des rapports juridiques de l'enfant avec l'un et l'autre de ses parents et de ses droits au regard des familles respectives de ces derniers.
L'assistance médicale à la procréation peut être aussi réalisée avec tiers donneur lorsqu'il existe un risque de transmission d'une maladie d'une particulière gravité à l'enfant ou à un membre du couple, lorsque les techniques d'assistance médicale à la procréation au sein du couple ne peuvent aboutir ou lorsque le couple y renonce. Dans ce cas, les futurs parents, époux ou concubins doivent préalablement donner, dans des conditions garantissant le secret, leur consentement au juge ou au notaire, qui les informe des conséquences de leur acte au regard de la filiation. Le consentement donné à une procréation médicalement assistée interdit toute action aux fins d'établissement ou de contestation de la filiation à moins qu'il ne soit soutenu que l'enfant n'est pas issu de la procréation médicalement assistée. Il en est de même lorsque le consentement a été privé d'effet, tel est le cas, en cas de décès, de dépôt d'une requête en divorce ou en séparation de corps ou de cessation de la communauté de vie, survenant avant la réalisation de la procréation médicalement assistée, lorsque l'homme ou la femme le révoque, par écrit et avant la réalisation de la procréation médicalement assistée, auprès du médecin chargé de mettre en oeuvre cette assistance. L'assistance médicale à la procréation ne peut avoir pour but légitime que de donner naissance à un enfant au sein d'une famille constituée, ce qui exclut le recours à un processus de fécondation in vitro ou sa poursuite lorsque le couple qui devait accueillir l'enfant a été dissous par la mort du mari avant que l'implantation des embryons, dernière étape de ce processus, ait été réalisée (1ère Chambre civile 9 janvier 1996, pourvoi n°94-15998, Legifrance). »
D’après le Code de la Santé publique : Assistance médicale à la procréation
• Article L2141-1 « L'assistance médicale à la procréation s'entend des pratiques cliniques et biologiques permettant la conception in vitro, la conservation des gamètes, des tissus germinaux et des embryons, le transfert d'embryons et l'insémination artificielle. La liste des procédés biologiques utilisés en assistance médicale à la procréation est fixée par arrêté du ministre chargé de la santé après avis de l'Agence de la biomédecine. » etc.
• Article L2141-2 « L'assistance médicale à la procréation a pour objet de remédier à l'infertilité d'un couple ou d'éviter la transmission à l'enfant ou à un membre du couple d'une maladie d'une particulière gravité. Le caractère pathologique de l'infertilité doit être médicalement diagnostiqué. » et articles suivants :
Je conseillerai bien accessoirement au généticien Axel Kahn que j’ai entendu s’exprimer à « C politique » où, après avoir précisé qu’il était membre de divers comités d’éthique d'air qui le positionnait comme un détenteur de la vérité, et qu’il avait célébré (lapsus rectifié en « assisté à la célébration ») un mariage entre hommes, il a brandi triomphalement la notion d’infertilité en précisant qu’un couple d’homosexuelles était nécessairement infertile CQFD sans besoin d’être grand clerc, que cette infertilité doit être « pathologique » et « médicalement diagnostiquée ».
Or, jusqu’à plus ample informé, l’orientation sexuelle ne saurait se définir par un état « d’infertilité pathologique médicalement diagnosticable », car elle résulte d’un choix et non de l’état de santé sur le plan organique stricto sensu, de l’individu concerné.
Je pense de plus, qu'il y a initiation d'un conflit d'intérêt à solliciter l'avis des généticiens sur le plan éthique et non pas seulement médical et scientifique, sur la question de la PMA - AMP a fortiori en réduisant la position de la génétique à l'avis consultatif d'un seul généticien quelle que soit son aura !
Je conseillerai bien également au député LREM femme qui a annoncé voter contre la future loi et n’était visiblement pas habituée aux plateaux télé, de s’inscrire à un stage à l’Institut de la parole où elle pourrait également apprendre ce que c'est que "l'intérêt général". Je pense en effet que cela pourrait l'aider à ne plus paraître neuneu, et ne plus discréditer d'avance par là, un avis contraire à celui de la majorité LREM.
Rédigé par : Catherine JACOB | 01 octobre 2018 à 10:40
Ne serait-ce pas la rivalité avec un créateur inconnu de nous qui vous donne le loisir de le définir comme un tyran assassin, alors que nous ne connaissons pas sa nature, ni même ne sommes sûrs de son existence, sinon il ne serait pas nécessaire de croire ?
Toute la problématique est là, et vous accomplissez en cette définition ce que vous reprochez aux monothéismes, définir ce qu'ils ne connaissent pas.
Vous opérez donc un choix, qui est du même ordre que celui de la foi, se déterminer sans connaître.
Le message christique nous délivre cette vérité que je vous sais capable d'appréhender par Girard, et qui affirme que la seule certitude que nous ayons est que l'amour du prochain, aussi mortel que nous, nous garde de céder aux tentations de la rivalité, dévoilant les fondements symboliques de notre culture où chacun a la possibilité en se reconnaissant soi-même persécuteur, en reconnaissant sa propre complicité violente, d'accéder à la vie libérée de toute violence, permettant de l'envisager au-delà de nous et de nos pauvres corps de bêtes si terrorisées par la mort, comme éternelle.
Vous avez parfaitement le droit de refuser cela, et de livrer la vie humaine aux promesses techniques qui, à mon sens, rejettent cette révélation essentielle sur l'humain, et proposent de créer un être hybride entre le vivant et la machine, mais dont nous sommes obligés de reconnaître qu'il sera la fin de l'homme, dont l'humanité peut être définie comme instant de la création où la créature a le choix de poursuivre ou non l'aventure qui lui est proposée.
La connaissance anthropologique permet ce qui au temps de Pascal n'était qu'un pari, de formuler les termes de ce choix, et d'affirmer que Jésus passe par la mort pour :
"...Pour que le monde sache qu'il existe un amour qui structure la vie et qui n'est en aucune façon lié ou corrélé à la mort."
http://www.rene-girard.fr/offres/gestion/actus_57_25106-1/douze-lecons-sur-le-christianisme-de-james-alison.html
Je vous remercie de permettre d'aborder ces thèmes essentiels, même si cela ennuie Tipaza qui, lorsqu'il s'ennuie, aime bien m'en coller une ainsi qu'à notre si doux professeur.
Rédigé par : Aliocha | 01 octobre 2018 à 08:32
Quelle tristesse de voir tout le monde s'entre-accuser de racisme plutôt que de tenter de réfuter le racisme !
Ou à la limite, la tolérance, c'est cela, le défendre.
Sur un blog où beaucoup de gens sont croyants, faut-il que ce soit moi qui rappelle qu'il faut condamner le péché et non le pécheur, comme dit l'autre - d'autant qu'il arrive on ne peut plus souvent de se tromper de cible !
De toute manière, il est, d'un certain point de vue, trop tard. Je veux dire que dans des idées ou pratiques telles que le racisme sont enracinées, pour aller contre... mieux vaut anticiper.
A ce propos, puisqu'on parlait d'autres modes de gestations que l'habituelle, je voudrais, anticipant pour une fois, tout le monde arrive trop tard, pas moi, défendre les futurs clones.
Car il me paraît évident qu'il y en aura. Ce qui m'ennuie pour deux raisons, d'abord, les parents, il me semble que certains les prendront, au pire, pour une réserve d'organes, et au mieux, pour eux-mêmes, les premiers à cause de l'artificialisation, les seconds, de l'identité génétique. De plus, je pense que l'attitude de la société sera discriminatoire à leur endroit.
Je ne suis pourtant pas pour l'interdire, parce qu'on ne peut pas interdire aux gens d'avoir des enfants a priori sans parler de la combinaison génétique ou du choix du partenaire avec qui on les éduquera ou l'option pour certaines de se passer de cette aide. En fait, la conception et l'éducation des enfants devrait être totalement contrôlée par la société pour être cohérent. Tout le monde dirait que c'est liberticide parce que susceptible d'être touché, mais s'en prendre aux cas plus rares ne l'est pas moins, simplement moins remarqué puisque moins de personnes peuvent y avoir un intérêt, ou tout simplement, en voir l'intérêt, ce qui n'est pas exactement la même chose.
Bref, plutôt que de parler du clonage comme mauvais en soi, il faudrait plutôt défendre les clones quand il y en aura... Pour cela, le mieux est de ne pas en dire du mal comme certaines personnes le font.
Il y a des cas où, si le parent qui sert de base génétique comprend que le clone n'est ni une réserve d'organes ni lui, cela ne sera ni un bien ni un mal... Il y a même des cas où ce serait bien, si on a une maladie héréditaire dans la famille mais qu'on n'en est pas frappé, donner ses gènes à ses enfants est une manière de les protéger, s'il y avait une maladie touchant beaucoup de gens mais pas les personnes d'une certaine combinaison génétique, il faudrait donner aux enfants les numéros gagnants. Je suppose que d'autres cas sont possibles, mais enfin, ces deux-là viennent immédiatement à l'esprit. Sinon, ce serait jouer à la roulette génétique quand on peut protéger les gens, on fait plus responsable.
Bref, tout dépend de l'esprit dans lequel on fait les choses. Comme maintenant. Est-ce que j'ai des enfants pour faire comme tout le monde ? Pour toucher des allocations ou un héritage ? Pour ne pas être seul ? Pour faire plaisir au conjoint ? Ou parce que j'aime le conjoint, les enfants et que nous sommes dans une situation où nous pouvons les assumer.
Les bâtards, comme on disait, étaient traînés dans la boue, de nos jours, il y a la race pour dire des gens d'origine inférieure, mais se profile un autre problème, bien des gens voudraient dénier leurs droits aux futurs clones, au motif de ce qui serait pour eux la sacralité de l’espèce humaine, paraît-il atteinte par la répétition génétique autre que celle des jumeaux naturels, ce qui s'en prend indirectement à ces derniers et aux enfants nés avec, je ne vais pas choisir entre PMA et GPA, disons, un concours scientifique.
C'est grave, très grave... Après le mauvais partenaire, bâtard, après la mauvaise peau, racisme, la mauvaise duplication, on n'en finira donc jamais d'inférioriser des gens non à cause de leur comportement mais d'une différence originelle, semble-t-il. Mais heureusement, si certains attaquent, d'autres défendent ces éventuelles futures victimes.
C'était mon tour aujourd'hui.
Rédigé par : Noblejoué | 01 octobre 2018 à 03:43
@ Mary Preud’homme | 30 septembre 2018 à 14:21
C’est curieux, cette façon que vous avez de détacher les Antilles de l’héritage africain...
Nous avons bien compris que vous étiez la reine des Antilles, et que les Antillais sont la race supérieure par excellence, mais ce déni de l’évidence, cette insistance à prétendre que je ne sais quelle composante ancestrale indienne d’Amérique, ou blanche d’Europe, purifie les Antillais de cette part de leurs origines qui est africaine, ne serait-ce pas un peu... attendez, je cherche le mot... raciste, voilà ?
Rédigé par : Robert Marchenoir | 30 septembre 2018 à 22:29
@ Elusen | 30 septembre 2018 à 19:55
D'où il sort ce gugusse qui m'accuse de tenir des raisonnements qu'il reprend mot à mot à son compte (la conviction et l'authenticité en moins) pour se faire mousser ?
Encore un qui a oublié d'être un minimum logique et intelligent ! Ce qui est le propre du troll qui ne vient sur un blog de bonne tenue que pour tromper, brouiller les cartes et faire battre des montagnes !
Rédigé par : Mary Preud'homme | 30 septembre 2018 à 21:23
@ Elusen 30 septembre 2018 09:11
"Vous êtes une personne dangereuse car vous amalgamez les concepts"
"concept" vous-même cher Trissotin !
Cordialement.
PS : J'avais une minute à perdre : je vous l'ai consacrée.
Rédigé par : boureau | 30 septembre 2018 à 21:21
@ boureau | 30 septembre 2018 à 09:11
Je le dis et je le répète, vous êtes une personne dangereuse car vous amalgamez les concepts.
Vous êtes le genre à aller à une adresse pour arrêter une personne et comme elle n’est pas là à arrêter n’importe qui à cette adresse pour aussitôt dire aux autres : « vous avez parfaitement compris...»
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@ Catherine JACOB | 30 septembre 2018 à 14:50
Cela indique que vous n’avez aucune autonomie de la pensée et de la réflexion, mais que vous répétez ce que les médias disent, le plus fort, le plus puissant du moment, car parler de quelque chose qui n’existe pas en France : la PMA, c’est fort !
Si vous aviez su de quoi vous parliez, donc au minimum lu le Code de la Santé publique, vous auriez su que c’est : Assistance Médicale à la Procréation, donc AMP.
Après Sega, c’est plus fort que toi, voilà : les médias c’est plus fort que toi !
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@ Mary Preud’homme | 30 septembre 2018 à 14:21
« Je ne vous ai jamais accusé de racisme particulier, en tout cas pas davantage que celui (banal voire inconscient) souvent observé dans mon entourage, famille comprise. »
Parce que vous n’êtes pas raciste vous ?!
Le premier de vos racismes, c’est d’avoir confondu - comme Barack Obama et un animateur télé US parlant de l’équipe de France de soccer - Africain et noir.
Les Maghrébins font partie des blancs et non des noirs et en Afrique du Sud...
Africain n’est pas une couleur de peau, mais l’indication d’un continent.
Antillais n’est pas une couleur de peau, mais l’indication de plusieurs départements français. Rappelons, juste comme ça au passage, que la Guyane n’est pas aux Antilles.
Rédigé par : Elusen | 30 septembre 2018 à 19:55
@ Elusen | 30 septembre 2018 à 02:32
Ah mais, heureusement qu'on vous a pour nous remettre tous dans le droit chemin !
Rédigé par : Catherine JACOB | 30 septembre 2018 à 14:50
"5. Je ne connais pas les Antilles"
Rédigé par : Claude Luçon | 30 septembre 2018 à 10:15
Tout est dit. Merci de l'avoir confirmé.
Néanmoins j'espère que la prochaine fois vous éviterez de citer indûment les Guadeloupéens Teddy Riner et J-M Mormeck pour illustrer vos propos sur l'Afrique.
Ceci rappelé, je ne vous ai jamais accusé de racisme particulier, en tout cas pas davantage que celui (banal voire inconscient) souvent observé dans mon entourage, famille comprise.
Aujourd'hui à entendre encore certains préjugés indécrottables - alors qu'il fut une époque où cela me blessait - avec mes enfants et petits-enfants on en plaisante et on en rit, parfois à vos dépens je l'avoue !
C'est dire si je ne vous en veux pas...
Rédigé par : Mary Preud’homme | 30 septembre 2018 à 14:21
@ Aliocha
"C'est pourtant à ce décentrement que la victime pardonnante nous invite en partageant son point de vue, à ce renoncement au moi du désir, à reconnaître notre dépendance à autrui, à reconnaître que notre être nous est suggéré.
De ce décentrement dépend notre capacité à ne plus être agis par la mort et la terreur qu'elle nous inspire, nous enfermant dans la rivalité et l'affirmation illusoire de sa volonté de puissance."
Vous faites passer la mort sous autre chose comme tous ceux qui veulent la justifier, or elle est injustifiable.
Si par justice, je n'attaque pas, il est tout aussi injuste que je ne me défende pas, dans les deux cas, il s'agit de faire que quelqu'un qui n'aurait pas dû subir, subisse...
Tandis que si je rends ce que je subis à l'autre, il n'a pas à se plaindre, il subit la conséquence de ses actes.
Il n'est pas juste que nous soyons condamné à mort avant d'avoir rien fait. Si un dieu l'a fait exprès, je ne lui pardonne pas, si c'est la nature, je ne le sacralise pas et dit qu'elle doit être rectifiée.
A la limite*, je pourrais pardonner à un humain qui souffrant et mourant, toujours subissant comme moi, est bien excusable d'être aussi injuste, comme moi, sans concession.
Pas à un dieu créateur sans doute heureusement hypothétique tout-puissant qui a condamné toute sa création, et pas que nous, en passant, rien à voir avec un péché que nous aurions commis ou autre mythologie du même genre, condamné à souffrir et à mourir.
Quel bourreau ! Oui, si je me considère, rien n'est pardonnable, si je considère le monde, tout l'est - sauf Dieu.
*Pourquoi tester ce genre de limites, je me demande bien ? Pour le raconter à ma confidente, peut-être, disons, au cas où l'autre en aurait été digne, pour le lui offrir.
Tu vois, finalement, c'est grâce à toi, comme pour un certain nombre de progrès que je fais, j'adore le lui dire, cela me rend lyrique. Hum... Comme personne n'aime être utilisé, et que me réconcilier avec quelqu'un serait, comme tout ce que je fais, sincère, loyal et droit, contrairement à ce que pensent ceux dont j'hésite s'ils projettent ce qu'on a pu leur faire ou leur propre fonctionnement, utiliser quelqu'un, fût-ce comme hommage à quelqu'un qui le mérite, ne peut pas être le seul motif. Donc... il faut qu'il y en ait un autre.
Je sais, il faut choisir la personne la plus brillante possible, celle dont je puisse dire sans mentir que j'estime ses qualités, celle vers qui je n'ai pas l'impression de descendre vers je ne sais quel fange, après tout, un diamant avec défaut est un diamant, et j'ai mes défauts, et pour ma sincérité, et pour moi, quand même. Ma confidente me voudrait-elle de mauvaises fréquentations ? Jamais. Et pourquoi pas un moins bon mais pas ignoble, plus on est de fous, plus on rit... Donc ce serait un hommage et pour ce que la personne est. Pas d'instrumentalisation, ce qui serait mal, si on se réconcilie, on le fait vraiment, comme tout, ni plus, ni moins.
Le problème est que j'ai pour n'importe quoi une sainte horreur des démarches, et que quand je suis dans mon droit, je n'aime pas donner à penser que j'ai pu croire être dans mon tort, cependant fugace prétend que ce ne serait pas pris ainsi.
Il est vrai qu'agir sous pseudonyme est un avantage... Je ne conclus rien parce que tout cela est complexe, dangereux, que je n'aime pas m'engager dans un sens ou dans l'autre.
Rédigé par : Noblejoué | 30 septembre 2018 à 12:25
@ Catherine JACOB | 29 septembre 2018 à 14:02
Merci pour cet instructif éclairage sur la parallaxe.
Rédigé par : Savonarole | 30 septembre 2018 à 12:07