Le président de la République a biffé le nom des trois magistrats qui étaient proposés pour le poste de procureur à Paris. Parmi eux, s'en trouvait un non seulement apprécié par ses pairs mais bien au-delà : Marc Cimamonti. Il aurait comme superbe lot de consolation l'honneur d'être nommé procureur général à la cour d'appel de Versailles (Le Canard enchaîné).
Emmanuel Macron suit de très près le sort judiciaire de Paris et plus généralement celui de tous les postes emblématiques destinés à être pourvus. Qui pourrait d'ailleurs supposer que sa passion impérieuse de se mêler de tout l'écarterait de ce domaine sensible où la fidélité est récompensée, la confiance souhaitée et la compétence et l'indépendance de caractère - je l'espère en tout cas - consacrées ?
On sait que le Premier ministre a reçu, et c'est une première, les trois candidats rejetés ensuite pour Paris. Nul doute qu'il a fait son rapport au président de la République et que le pouvoir sortira vite de son chapeau - il est contraire à l'efficacité et au bon sens que le remplacement de l'excellent François Molins traîne depuis si longtemps - le candidat qui aura son agrément alors que Marc Cimamonti avait celui de la garde des Sceaux (Le Monde).
On voit déjà comme Nicole Belloubet compte peu puisque l'avis de ses services mettant en avant des critères techniques et professionnels est tenu pour rien.
Il y a dans ces péripéties un parfum régalien assumé qui n'éprouve même plus le besoin de se dissimuler.
Emmanuel Macron ou le culot tranquille.
François Hollande qui ne portait pas la magistrature en haute estime avait veillé à une distance - par ignorance ou par précaution - à l'égard du monde judiciaire et quoi qu'on en dise, l'indépendance des procureurs avait été respectée.
Nicolas Sarkozy avait pesé lourdement sur le cours de certaines affaires importantes et c'est en catimini qu'il avait reçu à huit reprises à l'Elysée le procureur Courroye chargé d'enquêtes qui l'intéressaient vivement.
François Mitterrand s'était fait remettre dans la discrétion des fiches sur quelques magistrats pour vérifier leur compatibilité de gauche.
Les intrusions s'accomplissaient, si j'ose dire, dans le dos des magistrats et des médias.
Avec le président de la République, ce qui était hier clandestin et presque honteux - s'immiscer dans le judiciaire pour étouffer, ralentir les procédures ou éviter qu'elles dérapent, pour s'assurer des bonnes personnalités aux postes clés - est devenu ostensible, au moins sur le plan capital des nominations. Qui tient la personnalité choisie pour occuper le poste de procureur de Paris, avec l'immensité des tâches qui lui sont dévolues, tient la justice et se garantira ainsi de la sérénité politique.
Ce qui m'a le plus scandalisé, et qui fait peu de bruit, est que le Premier ministre ait fait passer une sorte d'examen oral aux trois magistrats évincés par la suite. Au nom de quoi et sur quelles bases ? Puisque l'appréciation des critères techniques et professionnels ne relevaient pas de sa compétence, on se demande bien ce qu'Edouard Philippe allait chercher dans ces colloques singuliers. Ou on le devine trop bien.
Bien sûr on n'était pas naïf au point de solliciter de ces personnalités une adhésion enthousiaste au pouvoir macronien et à LREM, ce qui aurait fait mauvais genre. Mais l'intervention du Premier ministre, sauf à être totalement inutile, ne pouvait qu'être inspirée par une inquisition politique, aussi douce, élégante et décontractée qu'elle soit avec ce Premier ministre qui a su tirer tous les avantages d'une feinte désinvolture. Celle-ci l'autorise à tout se permettre puisqu'il a le talent d'apparaître comme sympathique !
Bon courage à celui ou celle qui surgira de cette mainmise ! Sa réputation y résistera-t-elle ?
Imaginons la tempête médiatico-judiciaire qui aurait résulté d'une démarche du même type entreprise à ciel ouvert par Nicolas Sarkozy ! On aurait crié haro sur le président et cela aurait duré des semaines. J'y aurais mis mon grain de sel !
Je persiste. Emmanuel Macron ou le culot tranquille. Il s'avance oriflamme en avant dans des territoires dont avec hypocrisie on feignait de respecter l'intégrité. Lui n'hésite pas non seulement à y toucher mais à les infléchir dans son sens. Rien n'échappe à son terrain de je, de jeu.
Certes il ne traitera pas la magistrature de "petit pois" mais la vigilance autoritaire avec laquelle il examine et programme ses mouvements n'est pas loin de représenter une suspicion presqu'aussi blessante que celle suscitée par l'injure du légume.
En même temps son emprise peut s'exercer sur du velours, sans véritable opposition. Tant la magistrature fait tout ce qu'elle peut, notamment sur le plan disciplinaire, pour justifier les accusations de frilosité et de corporatisme dont on l'accable.
Que le pouvoir n'ait aucune leçon à donner pourtant dans ce registre est une évidence. On a remarqué en effet avec quel soin attentionné il veille à faire échapper ses serviteurs à toute sanction, fût-ce la plus anodine. Mais il n'empêche que les fautes des magistrats si peu blâmées, avec sanctions et avertissements disciplinaires diminuant chaque année, offrent de quoi se gausser d'une corps qui désire être honoré et laissé libre mais qui livré à lui-même tourne mal.
L'exemple le plus désolant est celui de cet homme qui s'est pendu parce qu'ayant appris qu'il serait libéré, il avait été maintenu en détention à la suite d'une grave falsification de la fiche pénitentiaire. Les deux magistrats en cause pourtant exonérés (Le Monde).
Parce que la magistrature est faible dans sa vie interne mais trop susceptible et arrogante dans l'espace public et dévoyée par un syndicalisme partisan, elle ne constitue pas un véritable contre-poids à la domination sans mauvaise conscience d'un président qui n'a peur de rien et défriche tout pour son propre compte.
Les procédures continueront à être menées, je le suppose, dans un esprit d'apparente liberté mais l'important est est de savoir qui sera, à chaque fois, la vigie, la sentinelle judiciaire.
C'est le terrain de je du président.
Le seul reproche pouvant être fait à Marc Cimamonti, une passion immodérée pour l’Olympique de Marseille dont il préférait admirer les exploits depuis les virages, ses principaux « clients » se trouvant plutôt dans les loges...
Rédigé par : Banning | 27 octobre 2018 à 15:54
C'est pour quand la vraie justice pour traquer les escrocs politiques et les mettre au trou ?
https://www.youtube.com/watch?v=Eko0veWgwE8
Rédigé par : Ellen | 12 octobre 2018 à 11:54
@ Mary Preud'homme | 04 octobre 2018 à 21:49
« Musicienne j'avoue avoir toujours été et être restée très sensible à la tonalité des voix masculines ! »
Moi aussi, je suis sensible aux voix. Il y a tellement de choses qui transparaissent dans les voix que si plus de gens en avaient conscience, beaucoup cesseraient de nous bassiner les oreilles de leurs croassements intempestifs.
Cela dit, ma propre voix a souvent suscité bien des critiques familiales.
De la même tessiture que la Reine de la nuit (soprano colorature donc), il paraît qu’elle renfermerait un cri (même si je n’en ai pas l’impression et qu’il n’entre pas dans mon intention de crier à proprement parler).
Et du coup je n’aurais pas du tout une voix sexy. Mais bon, ça m’est égal.
Mon interprétation personnelle du phénomène est que les voix féminines sont faites pour porter loin afin que les enfants les entendent et que c’est d’ailleurs pour cela que « leurs cordes vocales sont plus courtes et plus fines que chez l'homme ».
Ça n’a pas directement de rapport mais d’où je pense tout à coup que si la chèvre de monsieur Seguin n’a pas obtempéré, c’est que la voix de ce dernier, insuffisamment aiguë, ne portait sans doute pas assez loin. Incidemment on observera que la chèvre (Geiß en patois local) et l’incantation magique (geis ou ) de la mythologie irlandaise sont de presqu’homophones.
La Geis est prononcée à la naissance, comme dans le conte de « La Belle au bois dormant » où elle est prononcée par onze divinités protectrices et où une Geis fatale se voit également prononcée par un genre de bean sidhe, cette treizième fée, la femme de l’Autre Monde, celle qu’on n’invite pas et s’invite toute seule, autrement dit la « femme qui crie ».
Peut-être un avatar de l’antique pleureuse, mais peut-être aussi un avatar de celle qui non pas appelle, fait venir, mais rappelle, fait revenir le mourant comme on le voit par ex. dans le film japonais « Barberousse » où le nom d’un malade à l’agonie crié dans un puits, l’eau souterraine faisant office de frontière avec précisément, l’Autre monde.
La chose est concevable du fait que la Geis funeste peut être contrecarrée et de fait, dans le conte elle l’est, pas complètement mais au moins relativement à l’issue fatale qui se voit changée en sommeil avec une possibilité de réveil sous certaines conditions par la fée qui n’a pas encore parlé. Pour le surplus on en laissera l’interprétation aux analystes des contes.
Bref, pour en revenir aux aigus stricto sensu, la voix féminine est aiguë pour rappeler l’enfant qui s’éloigne ou s’est éloigné, comme à l’inverse on peut penser que le cri de l’enfant rappelle à la vie celle qui dans les douleurs de l’enfantement aura vu, parfois, la lumière… Et d’où je me dis qu’en fin de compte, ma voix n’est pas si à critiquer que cela.
Rédigé par : Catherine JACOB | 08 octobre 2018 à 18:09
@ Giuseppe | 05 octobre 2018 à 13:41
"Vous devez être très âgée alors."
AG certes mais sans le "très" ! Comme l'hôte de ce blog, 75 piges....
Il faut dire que je suis restée fidèle à mes premières amours ou passions, même en matière de cinéma.
Rédigé par : Mary Preud'homme | 06 octobre 2018 à 18:42
@ Catherine JACOB | 30 septembre 2018 à 11:07
Entrelacs / Justice
J'ai cherché, mais je n'ai pas trouvé mieux.
Sans aucun doute la symbolique du destin.
J'ai délégué des recherches plus approfondies à un ami. Si j'obtenais une réponse plus précise, c'est avec grand plaisir que je vous en communiquerai les détails.
@+
Rédigé par : fugace | 06 octobre 2018 à 02:51
@ Mary Preud'homme | 04 octobre 2018 à 21:49
Vous devez être très âgée alors.
Rédigé par : Giuseppe | 05 octobre 2018 à 13:41
@ breizmabro | 04 octobre 2018 à 17:52
Ne mélangez pas tout, Catherine parle d'acteur, pas pour jouer au tennis.
Rédigé par : Giuseppe | 04 octobre 2018 à 22:19
@ Catherine JACOB | 04 octobre 2018 à 01:41
A part Gary Cooper (dans son âge mûr) qui était à mes yeux de romantique de dix-huit ans l'image de l'homme charismatique et viril par excellence, et Humphrey Bogart (ça date encore plus) je ne vois pas. Avec peut-être Harry Belafonte (sans doute parce que mon mari était son portrait craché jeune) et qu'en outre j'aimais beaucoup sa voix.
Musicienne j'avoue avoir toujours été et être restée très sensible à la tonalité des voix masculines !
Rédigé par : Mary Preud'homme | 04 octobre 2018 à 21:49
@ Catherine JACOB 04 octobre 2018 à 01:41
"Mon acteur américain préféré c’est Bruce Willis"
Moi aussi, en plus j'avais mon partenaire de tennis (en double mixte) qui lui ressemblait. Je n'ai jamais raté une convocation à un match de double mixte :D
Rédigé par : breizmabro | 04 octobre 2018 à 17:52
@ Giuseppe | 03 octobre 2018 à 20:56
« Catherine, Catherine… Voyons, Marlon Brando… »
Ah mais, encore jeunes, il y a un p’tit air. Qu'en pensez-vous Mary Preud'homme ?
• MB1 ou MB2 ou encore MB3;
• 1 PN ou PN2 ou encore PN3.
• De toute façon, mon acteur américain préféré c’est Bruce Willis.
Rédigé par : Catherine JACOB | 04 octobre 2018 à 01:41
@ Mary Preud'homme | 03 octobre 2018 à 17:42
Ma voisine à l'œil aiguisé - malgré son âge avancé - doit quand même me surestimer, moi plutôt jeune et elle ravivant de vieux souvenirs qui la faisaient rêver a sans doute proposé une image qui lui faisait plaisir pour me faire plaisir, elle très taquine il faut le savoir, mais je reconnais qu'elle a très bon goût.
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@ Catherine JACOB | 03 octobre 2018 à 12:26
Catherine, Catherine… Voyons, Marlon Brando…
"Le parrain" et tant d'autres… Là vous vous moquez...
Rédigé par : Giuseppe | 03 octobre 2018 à 20:56
@ Giuseppe | 03 octobre 2018 à 14:05
Votre photo (des années soixante/soixante-dix) n'est pas mal du tout et c'est plutôt flatteur que Catherine vous ait pris pour Paul Newman.
Rédigé par : Mary Preud'homme | 03 octobre 2018 à 17:42
@ Giuseppe | 03 octobre 2018 à 14:05
« Noiret veut qu'il y arrive tout seul, s'il a vraiment l'étoffe d'un commissaire ! »
Je n’ai sans doute pas l’étoffe d’un commissaire, en revanche je me flatte d'avoir un œil et j’avais vu juste sans utiliser Google Images.
N’ayant pas confirmé, vous avez tenté de m’induire en erreur. Ce n’est pas gentil. Voici donc la confirmation grâce à donc la béquille que représente Google Images. Mais bon, le commentaire que j'avais envisagé tomberait désormais à plat.
Rédigé par : Catherine JACOB | 03 octobre 2018 à 16:30
@ Catherine JACOB | 03 octobre 2018 à 12:26
Catherine, Catherine - je me permets -, je ne vais pas vous refaire la scène des Ripoux quand Philippe Noiret insiste auprès de Thierry Lhermitte pour lui faire découvrir le stratagème qu'il a imaginé pour arroser les arroseurs.
Noiret veut qu'il y arrive tout seul, s'il a vraiment l'étoffe d'un commissaire !
Rédigé par : Giuseppe | 03 octobre 2018 à 14:05
@ Giuseppe | 02 octobre 2018 à 17:57
OK, mais alors finalement c'est qui ? J'avais pensé au départ à Marlon Brando, donc...
Rédigé par : Catherine JACOB | 03 octobre 2018 à 12:26
@ Savonarole | 02 octobre 2018 à 19:15
Vous dites vraiment n'importe quoi, comme d'habitude. Et quel faux derche !
Que vous soyez à Pétaouchnok ou sur la lune, l'article que vous lisez, ou que vous ne lisez pas, est le même.
D'ailleurs, comment avez-vous trouvé cet article, alors que vous dites ne pas lire ce journal ?
Vous fouillez Internet pour trouver quelque chose qui ressemble un peu à ce que vous voulez démontrer, c'est ça ?
Rédigé par : Herman kerhost | 02 octobre 2018 à 23:46
@ Robert Marchenoir | 02 octobre 2018 à 16:42
Je vous crois, je suis loin de la France, peut-être que j'interprète mal.
Rédigé par : Savonarole | 02 octobre 2018 à 19:15
@Catherine JACOB | 02 octobre 2018 à 12:10
Là Catherine - je me permets - toute votre filmographie est à compléter.
@ Mary Preud'homme | 02 octobre 2018 à 09:59
Alors on dira que l'unique photo était mal prise, pourtant elle a le sens du détail ma voisine, fan d'une aquarelliste subtile.
En fait vous devez mieux connaître MC qu'elle, mais cela ne la tourmente pas non plus. Futile mais tant pis.
Rédigé par : Giuseppe | 02 octobre 2018 à 17:57
@ Savonarole | 02 octobre 2018 à 15:57
"Un article de Libération, que je ne lis jamais, le démontre, la cellule communication Macron s'inspire de la Pravda et du stalinisme en martelant des contre-feux."
En fait, cet article démontre justement le contraire. Plus précisément, il démontre que les allégations à l'effet que l'Elysée manipulerait Twitter sont infondées.
Mais pour cela, il faudrait aller au-delà du titre, et ne pas le comprendre à l'inverse de ce qu'il signifie en cherchant la confirmation de ses propres préjugés.
"Peut-on savoir combien de faux 'followers' a Emmanuel Macron sur Twitter ?" ne signifie pas : les journalistes de Libération ont découvert que Macron avait de faux followers, et tout ce qui reste à déterminer est le nombre de ceux-ci. Ce titre est simplement la reproduction de la question posée par un lecteur. Lequel pourrait aussi bien avoir demandé : peut-on savoir pourquoi la Terre est plate ?
Relisez l'article :
https://www.liberation.fr/checknews/2018/10/01/peut-on-savoir-combien-de-faux-followers-a-emmanuel-macron-sur-twitter_1680317
Rédigé par : Robert Marchenoir | 02 octobre 2018 à 16:42
@ Giuseppe | 01 octobre 2018 à 21:08
C'est qui celui-là ? Paul Newman ?
Rédigé par : Catherine JACOB | 02 octobre 2018 à 12:10
@ Giuseppe | 01 octobre 2018 à 21:08
Votre voisine A G s'y connaît peut-être en fleurs mais pas du tout en morphologie.
Un menton carré comme celui de MC vu de face et de profil (dont la pointe n'est absolument pas relevée vers l'avant) n'a vraiment rien à voir avec un menton en galoche, même limite.
Rédigé par : Mary Preud'homme | 02 octobre 2018 à 09:59
@ Ellen | 30 septembre 2018 à 22:22
J'ai voulu en avoir le cœur net, tout cela est bien futile mais tant pis.
Alors j'ai fait appel à ma voisine âgée mais bon pied, bon œil, et lui ai soumis la photo du magistrat en question, elle m'a regardé et sans beaucoup réfléchir, je vous fais part de son choix :
"Menton trop fort, limite galoche" m'a-t-elle asséné pour l'autre et "pas très rayonnant d'expression", elle aime les fleurs et je trouve qu'elle a bon goût. Futile je vous le disais.
Rédigé par : Giuseppe | 01 octobre 2018 à 21:08
Nous ne signerons pas la pétition pour la commission d’enquête parlementaire sur la pédophilie dans l’Eglise.
Achille signera pour nous !
Nous prierons pour lui.
Rédigé par : Demi-Castor | 01 octobre 2018 à 18:15
@ Ellen | 01 octobre 2018 à 07:29
« ...qui a le dernier mot en fin de course ? »
Maby, le canapé ?
Rédigé par : Catherine JACOB | 01 octobre 2018 à 17:45
@ Achille
@ Giuseppe
Il y a peu on donnait à Manuel Valls 5% de chances ici, à Barcelone.
L'excellent historien français Benoît Pellistrandi pense qu'il a toutes ses chances car Barcelone n'est pas si indépendantiste que cela (France Info).
Ville largement cosmopolite, ses habitants n'ont que faire de l'indépendantisme, les défilés qui rassemblent des milliers d'indépendantistes sont bidon, ils arrivent en bus des porcheries des pueblos voisins où ils fabriquent mon délicieux Jamón Serrano... Des ploucs.
Ada Colau, actuellement maire et candidate, exaspère une grande majorité des Barcelonais, la ville est devenue le dépotoir d'un tourisme "cheap" avec la plaie du Airbnb (locations sauvages, par des sagouins fortement alcoolisés).
Le profil socio-psy de l'indépendantiste s'apparente au "precprol" français (précaire/prolétaire), ignorant et stupide, il est contre tout sans savoir pourquoi.
Dès lors, Valls n'est pas assuré de gagner, mais ce ne sera pas une déroute contrairement aux sycophantes parisiens qui lui prédisent une claque.
PS : je précise que je n'ai aucune sympathie pour Manuel Valls, je regarde par ma fenêtre, c'est tout.
Rédigé par : Savonarole | 01 octobre 2018 à 12:11
@ Ellen 01 octobre 2018 à 07:29
Depuis le temps, je crois surtout qu'on laisse gagner l'autre chacun son tour tout en laissant croire que c'est l'autre qui a gagné, pour que l'honneur soit sauf. Mais au fond personne n'est dupe :D
Rédigé par : breizmabro | 01 octobre 2018 à 12:06
@ Achille | 01 octobre 2018 à 09:46
"Quant à la mairie de Barcelone, je crains qu'il n'aille au-delà d'une grande désillusion".
Certes il a quitté le PS et lui battu à plate couture par le camarade Benoît Hamon, je n'ai pas compris son allégeance à LREM qui devait être honni politiquement, il représentait tout ce qu'Emmanuel Macron exécrait François Hollande et ses épanchements de petit-bourgeois, Valls le couteau entre les dents sûr de sa conquête du pouvoir.
Avec Manuel Valls, la détestation devait être cordiale, je peux imaginer les poignées de main entre eux, Valls trahi par son électorat il ne lui restait plus qu'à s'échapper ailleurs.
Rédigé par : Giuseppe | 01 octobre 2018 à 12:01
@ Giuseppe | 30 septembre 2018 à 21:09
« Français d'origine espagnole qui va se présenter en Catalogne dans un contexte pour le moins chiffonné. Un billet de notre hôte peut-être ? »
J’avoue que je suis totalement déconcerté par l’attitude de Manuel Valls. Je l’ai longtemps soutenu vu qu’il était bien dans la continuité de l’action menée par Michel Rocard qui défendait un socialisme lucide et visionnaire qui se démarquait du socialisme dogmatique et pontifiant des caciques de ce parti.
Je ressens sa décision de se présenter à l’élection de la mairie de Barcelone comme une véritable trahison, d’autant qu’il n’hésite pas à dire, devant micros et caméras, que s’il devait choisir entre la France et l’Espagne lors de la prochaine coupe du monde de football, c’est l'Espagne qu’il soutiendrait.
On sent chez lui une immense frustration qui l’a définitivement décrédibilisé aux yeux de ses sympathisants.
Quant à la mairie de Barcelone, je crains qu'il n'aille au-delà d'une grande désillusion.
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@ Jabiru | 29 septembre 2018 à 17:26
« Heureusement que la photo de Marc Cimamonti redonne un souffle de jeunesse dans cet aréopage. »
Je ne connais pas du tout ce magistrat. La photo est plutôt avantageuse si on la compare à celle qui nous montre ses confrères en tenue d’apparat, pleins d’obséquiosité devant le président de la République.
Contrairement à certaines dames de ce blog, je n’ai pas pour critère le physique, fût-il avenant, d’une personnalité, quelle que soit sa profession. Je préfère construire mon opinion sur ses actes, son parcours professionnel. Et de ce monsieur je ne sais strictement rien, alors je préfère m’abstenir.
Rédigé par : Achille | 01 octobre 2018 à 09:46
La beauté n'est que la promesse du bonheur, disait le poète après le romancier.
Quant à moi, je trouve duvent fort jolie, comme un souffle qui animerait les fleurs du jardin de Giuseppe, espérant ne pas vexer Mary, mais sûr de m'en faire coller une par Savonarole, car certain de la trivialité de son goût pour les jeux du cirque, comme du souvenir qu'en son temps, femme souvent varie, Ellen trouvait Macron très beau.
Rédigé par : Aliocha | 01 octobre 2018 à 09:14
Monsieur Cimamonti a le physique des comédiens d'Au théâtre ce soir, émission hélas disparue.
On l'imagine très bien dans la pièce de Marcel Aymé La Tête des autres, dans le rôle du procureur Maillard, qui rentre du tribunal chez lui, épuisé "Encore une tête !" s'exclame-t-il, son épouse et ses bambins l'applaudissent.
http://www.regietheatrale.com/index/index/thematiques/auteurs/Ayme/marcel-ayme-la-tete-des-autres.html
Rédigé par : Savonarole | 01 octobre 2018 à 07:43
@ breizmabro | 30 septembre 2018 à 12:51
Deux têtes fortes. Entre une Bretonne qui ne se laisse pas marcher sur les pieds et un Sicilien exclusif et jaloux, qui a le dernier mot en fin de course ?
Rédigé par : Ellen | 01 octobre 2018 à 07:29
@ Ellen
"Vous pouvez poster votre photo juste pour voir ? Et on laisse la parole à Savonarole."
Oui bien sûr que je le peux, et il va de soi que je suis laide. Est-ce que cela m'empêche de dire que ce monsieur est laid ?
Par ailleurs, Savonarole n'est pas le mieux placé pour trancher cette question, puisqu'il voit tout depuis la péninsule Ibérique, et malheureusement je ne porte pas la moustache...
Je donne la parole à genau pour dire qui d'Athena, Era et moi est la plus ??
Rédigé par : duvent | 30 septembre 2018 à 23:13
@ duvent | 30 septembre 2018 à 20:55
"Je n'aime pas les hommes à la mâchoire chevaline, au front buté, au regard en coin, et aux mains molles. Ouf ! J'ai eu peur d'arriver trop tard !
Cet homme est laid je préfère de très loin Silène !"
Vous pouvez poster votre photo juste pour voir ? Et on laisse la parole à Savonarole.
Rédigé par : Ellen | 30 septembre 2018 à 22:22
@ Mary Preud'homme | 30 septembre 2018 à 19:45
Allons, allons, comme j'avais anticipé votre réponse et pour me faire pardonner j'ai pris en photo ces quelques fleurs qui sont juste devant mon bureau ; si elles m'avaient senti vexé elles auraient fait la moue, elles étaient superbes à me regarder faire, je n'ai plus de temps à perdre pour devoir seulement penser à me vexer.
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@ Achille | 30 septembre 2018 à 10:13
Vous serez pardonné, vous étiez un des rares à suivre sur l'énergie cinétique, Breizmabro ayant jeté l'éponge mais attentive tout de même, je me sentais moins seul en votre compagnie.
J'apprécie l'élégante causticité de vos réparties. Ceci dit on ne fait jamais l'unanimité, alors… Nada màs (rien de plus) pour ce soir en attendant de suivre les tribulations d'un Français d'origine espagnole qui va se présenter en Catalogne dans un contexte pour le moins chiffonné. Un billet de notre hôte peut-être ?
Rédigé par : Giuseppe | 30 septembre 2018 à 21:09
Puisque les dames d'après Savonarole grimpent aux rideaux... il faut vite avant de passer à un autre homme d'importance que je donne mon avis sans intérêt...
Je n'aime pas les hommes à la mâchoire chevaline, au front buté, au regard en coin, et aux mains molles. Ouf ! J'ai eu peur d'arriver trop tard !
Cet homme est laid je préfère de très loin Silène !
Rédigé par : duvent | 30 septembre 2018 à 20:55
@ Giuseppe | 30 septembre 2018 à 18:59
Devriez bien vérifier la définition du terme acariâtre qui est certainement le qualificatif le plus opposé à ma personnalité. Ce que tous mes proches, amis, relations etc. pourraient vous confirmer.
Néanmoins, si cela vous détend de me caricaturer injustement quand vous êtes vexé, pourquoi pas, dès lors que cela ne nuit en rien à ce que je suis réellement.
Mais aussi, assumez vos propos et lorsque vous agressez manifestement sans raison autre que celle de ménager votre ego, ne dites pas que vous taquinez (voir aussi le sens de ce mot dont vous usez et abusez pour vous exonérer sinon vous absoudre de toute malignité).
Rédigé par : Mary Preud'homme | 30 septembre 2018 à 19:45
@ Mary Preud’homme | 30 septembre 2018 à 14:01 répond à Giuseppe en des termes pas très gentils :
"S'agissant de Marc Cimamonti, pourquoi qualifier un homme dont vous semblez ignorer tout de bellâtre ?... comment Pascale qui a choisi ce cliché séduisant pour illustrer le billet de son mari et dans la séquence suivante nous inflige celle de quelques vieux barbons rabougris et obséquieux, à plat ventre devant le petit chef Macron, doit prendre cela ?"
Tout le monde était jeune, beau et séduisant avant d'atteindre le grand âge. Vous savez pourquoi Marc Cimamonti plaît ? Parce qu'il est le genre d'homme sur qui beaucoup de femmes se retournent quand on en voit dans la rue : il a de la classe, des cheveux poivre et sel, de jolies mains très soignées, une tenue vestimentaire très chic, un regard fougueux et malicieux, etc. C'est mon type d'homme. On a le droit d'avoir ses préférences sans grimper aux rideaux, non ?
Vous avouerez que les hommes bien de nos jours ne courent pas les rues. Alors quand on en voit un, on se dit, Waouw !!
Alain Delon était beau et jeune, mais ça c'était avant...
Je pense avoir de bons goûts, pas vous ?
Rédigé par : Ellen | 30 septembre 2018 à 19:09
@ Mary Preud’homme | 30 septembre 2018 à 14:01
A l'inverse de vous qui avez beaucoup de certitudes, j'aurais eu beaucoup de mal à travailler avec une subordonnée aussi péremptoire.
Rassurez-vous, si j'osais je reprendrais une expression parfois usitée ici, ne connaissant pas les personnages, "je m'en tamponne…"
Vous seriez un peu acariâtre sans nuance, me semble-t-il, vous savez je considère parfois que la réflexion est comme une balance, il faut savoir délester un des plateaux sans qu'aucun ne vienne jamais en butée.
Ne le prenez pas mal… Je taquine une fois de plus, on ne se refait pas.
Rédigé par : Giuseppe | 30 septembre 2018 à 18:59
"Il ne manque plus que votre ressenti devant le bellâtre qui est sur la photo, je taquine bien évidemment."
Rédigé par : Giuseppe | 29 septembre 2018 à 20:59
Vous taquinez est l'une de vos expressions favorites lorsque vous tentez de vous sortir d'un mauvais pas ou d'une maladresse de jugement manifeste, aussi devriez-vous en changer et vous renouveler.
Par exemple, pourquoi qualifier un homme dont vous semblez ignorer tout de bellâtre ?
A tout prendre, je préfère la version de Savonarole qui nous dit tout net (bien qu'avec son humour désopilant habituel) que la photo de ce monsieur au sourire ironique et ravageur et aux mains prometteuses qui semble affoler, exciter ou affrioler quelques dames du blog (au point de les faire grimper au rideau) doit disparaître !
Je me demande par ailleurs comment Pascale qui a choisi ce cliché séduisant pour illustrer le billet de son mari et dans la séquence suivante nous inflige celle de quelques vieux barbons rabougris et obséquieux, à plat ventre devant le petit chef Macron, doit prendre cela ?
Rédigé par : Mary Preud’homme | 30 septembre 2018 à 14:01
@ Giuseppe 29 septembre 2018 à 20:59
J'ai oublié "Il ne manque plus que votre ressenti devant le bellâtre qui est sur la photo".
Je n'ai aucun "ressenti" pour monsieur Cimamonti. Pourquoi ? Eh bien je vais vous dire ;) parce que mon homme est plus beau que lui, et surtout qu'il n'est pas procureur (quoique, certaines fois...).
Par contre il est Sicilien, et il jette parfois un oeil distrait (c'est une expression, ce n'est pas JMLP... qui lui est breton ;)) sur ce blog.
J'ai eu beau lui cacher mon pseudo, aussi intelligent qu'un proc' il a tout de suite deviné :(
Du coup j'évite les commentaires sur la beauté de l'âme des hommes (!), sur leur "moi" profond incompris... et sur leurs tenues vestimentaires :D
Adeo Giuseppe
Rédigé par : breizmabro | 30 septembre 2018 à 12:51
@ Giuseppe 29 septembre 2018 à 20:59
"Au fait VDM c'est par pudeur ou pour raccourcir ?"
Rien de tout ça, c'est juste le nom d'un site (idiot) sur lequel certains racontent leurs histoires (idiotes) dont personne n'a rien à faire. Les ados s'amusent beaucoup, en groupe, à commenter ces VDM publiées (toutes ressemblances... bien évidemment).
La saison du homard bleu est de retour !! En même temps j'ai (un peu) peur ;) que les antispécistes viennent me faire la peau au nom de la protection animale :(
Ceci dit je suis réconfortée d'apprendre que ces philosophes moraux ne s'attaquent ni aux abattoirs ni aux boucheries halal, du coup je vais tuer mon homard ;) et ma sole (pas encore meunière) leurs têtes tournées vers La Mecque (et avec le roulis du bateau c'est pas simple...) comme ça je devrais avoir la paix...
En même temps il faut traverser le Raz de Sein pour venir nous pourrir la vie et ça c'est plus compliqué que de brûler un abattoir à Haut-Valromey (Ain) ; surtout si ces philosophes sélectifs veulent rentrer chez eux après :D
Rédigé par : breizmabro | 30 septembre 2018 à 11:56
@ fugace, le flemmard | 29 septembre 2018 à 13:48
« Et j'ai trouvé la réponse dans le lien suivant pour la ceinture de soie bleu clair.
Pourquoi bleu ? Que représente la broderie ? »
Comme on peut le constater avec ce Décret n° 2017-1015 du 10 mai 2017 relatif aux costumes et insignes des magistrats de l'ordre judiciaire la ceinture de soie bleu clair avec franges ne concerne pas que les procureurs de la République. Donc, il serait peut-être risqué d’en proposer une interprétation à leur propos.
La page de la cour d’appel de Paris présentant les costumes judiciaires semble avoir changé d’adresse ou avoir été carrément supprimée donc en l’absence des informations sur la symbolique de la ceinture bleu ciel qu’elle eût pu peut-être contenir, on peut peut-être mentionner le fait que « en chromo-thérapie la couleur bleu ciel est habituellement associée avec le cinquième chakra dit "chakra de la gorge", plus traditionnellement appelé Vishuddha chakra. Autrement dit avec l'un des organes de la parole. » C’est donc là, en tout état de cause, une couleur tout à fait appropriée au Président de l’Institut de la parole… 😉
Nonobstant, le Vishuddha est aussi « Le centre d'énergie de la gorge, siège de la parole et de l'écoute », « siège de la parole, elle en dit long sur les émotions qui circulent ou qui s'y bloquent »… sachant que « la gorge ne se limite pas au cou, mais qu'elle inclut également la nuque, la mâchoire, les oreilles, l'appareil vocal et la trachée. ». Enfin, « La méditation sur ce centre apporte un état de sérénité, de tranquillité, de pureté. Se concentrer sur Vishuddha permet également de réguler le lien entre pensée et émotion, de garder un équilibre entre l'un et l'autre. » - extraits divers d'un site spécialisé paraissant bien documenté.
C’est toutefois une ceinture de couleur noire que va désormais devoir revêtir le nouveau procureur de la République de la cour d’appel de Versailles.
Il semblerait que la couleur noire ne soit pas associée à l’un des «sept chakras». En revanche on la trouve associée à l’un des «douze chakras», celui de la terre qui «incarnerait la totalité de notre potentiel. Le noir stimule le calme en nous, la confiance que dans cet état de calme nous pouvons renaître » trouve-t-on comme définition. Dès lors avec une ceinture de couleur noire qui est de rigueur à Versailles comme à Paris, plutôt que de couleur bleu ciel, le nouveau procureur ne peut qu’ouvrir le chakra de la Terre qui lui permettra de déployer tout son potentiel.
Pour le motif, on peut sans doute penser à l’un de ces entrelacs celtiques présumés « symboliser le chemin de la vie et le renouvellement permanent des cycles jusqu'à la réalisation spirituelle complète ».
Je l’avais sur une mosaïque d’un temple de Minerve du sud des Gaules, cependant, mais je ne retrouve plus l’image. C’est un motif reproduit en bijouterie ainsi que dans le décor de l’émission de divertissement « N’oubliez pas les paroles ». Cet entrelacs précis porte un nom, mais il ne me revient pas présentement, c'est bête parce qu'il pourrait peut-être permettre de comprendre ce que ça fait sur une ceinture de costume de magistrat de l’Ordre judiciaire, à vous ce chercher.
Rédigé par : Catherine JACOB | 30 septembre 2018 à 11:07
@ Giuseppe | 29 septembre 2018 à 11:33
« Sujet, l'humour et vivre, les copies relevées dans deux heures. »
Personnellement il y a deux choses dont je ne saurais me passer dans la vie : l’amour et l’humour.
A mon âge le premier peut se résumer à l’admirable chanson de Jacques Brel « Les vieux amants ».
https://www.youtube.com/watch?v=dU-OD5_Dxrs
Le second m’a souvent permis de me remettre des déceptions occasionnées par le premier.
Désolé pour les deux heures. J'ai un peu tardé à répondre...
Rédigé par : Achille | 30 septembre 2018 à 10:13
"Il y a dans ces péripéties un parfum régalien assumé qui n'éprouve même plus le besoin de se dissimuler."
Régalien pour la justice dans une République telle que la nôtre, avec une Constitution qui prône la séparation des pouvoirs ?
Rédigé par : Mimile Matoury | 30 septembre 2018 à 09:53
VDM
Une habituée de ce blog évoquant en peu de mots ma prose touchant mes horreurs et mes allergies, s'adressant à une autre habituée, en conclut que j'aurais une « VDM ».
Novice sur Internet, et peu habitué aux sigles et aux abréviations de ces lieux, j'ai cherché à élucider la chose. Donc cette personne dit, parlons clair pour que nul n'en ignore, que j'aurais une « vide de merde ».
Je n'ai pas de 4x4 pour rouler à 50 sur les routes goudronnées de ma sous-préfecture, je ne fume pas, je ne me saoule pas, je ne me drogue pas, je n'aime pas le foot, le rock, le rap, L'Amour est dans le pré, etc. (je ne vais pas redire de ce que j'ai dit), donc j'aurais une « vie de merde », à en croire cette dame.
C'est tellement faux que je suis content, heure par heure, de la vie que je mène, que je ne voudrais pas en avoir une autre pour tout l'or du monde, et que je suis tellement comblé par mes jours que je ne veux pas changer d'endroit l'été venu, ni de femme, ni d'amis, ni de famille, ni de nuits, ni d'activités. Un signe de bonheur : je n'ai jamais eu mal à la tête de ma vie et ne prends aucun médicament.
Rédigé par : Patrice Charoulet | 30 septembre 2018 à 08:19
"La magistrature : un terrain de je pour le président !"
D'abord, tout est un terrain de jeu pour ce Président, et d'abord les Français, ravalés à Gaulois, à savoir un peuple qui, quelles qu'aient été ses qualités, a été vaincu, et ce, de façon définitive. Je sais qu'autrefois, on se vantait de cette ascendance, mais dans un contexte où certains des nouveaux venus disent "Gaulois" dans un mouvement qui me semble tout ce qu'on voudra mais pas d'admiration, j'en conclus que Macron s'identifie aux Romains, soumettant le peuple par les armes et la destruction des druides. Quand l'origine du peuple, enfin, une des, forcément, mais autrefois glorieuse origine du peuple est dévaluée par les nouveaux venus mais qu'on n'en est pas mais a au moins un minimum de culture, c'est qu'on s'identifie, a priori, aux Romains. Macron n'a pas besoin de nous soumettre par les armes, il dirige par les urnes, par contre, il peut fort bien nous cracher dessus, que ce soit en commençant par les plus pauvres, puis mis en appétit par ces amuse-gueules, sur le peuple entier.
Je n'entre pas ici dans les considérations sur où veut nous mener Macron, j'en suis au mépris. Donc, notre auguste sire s'en prend aux Gaulois, mais il devrait être content, ici on n'a pas de pouvoir judiciaire, juste une autorité. C'est rien, je m'étonne qu'il n'ait donc pas traité les magistrats de rien, il a dû se dire que cela sentirait le réchauffé... Mais la pratique est là, de ce point de vue, notre Président est bien Gaulois.
Ici, personne ne remonte aux causes, ça doit trop fatiguer, c'est bon pour les saumons de le faire, et pour se reproduire encore, sinon, ça ne doit pas en valoir la peine. Mais enfin ! Le pouvoir exécutif, mis en appétit par sa domination sur le pouvoir législatif, ne peut que prendre de fort haut le "pouvoir" judiciaire.
Et si on se prend pour Jupiter, alors là, ce n'est même pas la peine. Je, je, je, c'est son jeu, jeu de domination... Je pense sincèrement que les bêtes de proie devraient se purger par toutes sortes de choses, humour, sans abîmer la fonction, type je n'ai qu'un seul concurrent, Tintin, le BDSM, je suis le j'agis, pouvoir, ou le subis, quand on est au pouvoir on se rend compte de ce qui n'est pas possible, et on sent une impuissance que trop ne comprennent pas, regarder de la tauromachie, mais à une époque où on sacrifie des humains aux bêtes, voire les réfugiés de la conservation, ce sera de plus en plus coûteux en terme de popularité, que sais-je encore ?
Or je subodore que Macron est trop sage pour être sage... D'où des provocations compensatrices qui font qu'on assiste à une inversion de ce que devrait faire un homme d'Etat, la représentation de la fonction est le moyen de se purger d'une vie calme que je ne supposerais pas pleine d'ennui sans ces manifestations désolantes.
Voilà donc à quoi joue un "roi sans divertissement".
Fausse fin, fausse sortie, pourquoi se passionner de ce que fait Macron ? Parce qu'il a et est le pouvoir d'Etat, concentration des pouvoirs, tel est ta honte, mon pauvre pays. Et l'acceptation de ce fait par les citoyens !
Tous suspendus au maître, et au lieu de se dire qu'il faudrait qu'un autre Président soit un Président normal au vu des autres pays démocratiques, se lancer dans la quête d'un sauveur qui justifierait des pouvoirs si aberrants, leur soumission appelant quelque nouveau maître.
Au fond, comme dit l'autre, le peuple français ne devrait-il pas dire "et s'il me plaît à moi d'être battu ?" vu qu'il ne cesse de sacraliser sa Constitution qu'on n'a pas trop intérêt à critiquer, qu'il assume que le pouvoir abusif donne des comportements abusifs, comme suit :
"M. ROBERT.- Holà, holà, holà, fi, qu’est ceci ? Quelle infamie, peste soit le coquin, de battre ainsi sa femme.
MARTINE, les mains sur les côtés, lui parle en le faisant reculer, et à la fin, lui donne un soufflet.- Et je veux qu’il me batte, moi.
M. ROBERT.- Ah ! j’y consens de tout mon cœur.
MARTINE.- De quoi vous mêlez-vous ?
M. ROBERT.- J’ai tort.
MARTINE.- Est-ce là votre affaire ?
M. ROBERT.- Vous avez raison.
MARTINE.- Voyez un peu cet impertinent, qui veut empêcher les maris de battre leurs femmes.
M. ROBERT.- Je me rétracte.
MARTINE.- Qu’avez-vous à voir là-dessus ?
M. ROBERT.- Rien.
MARTINE.- Est-ce à vous, d’y mettre le nez ?
M. ROBERT.- Non.
MARTINE.- Mêlez-vous de vos affaires.
M. ROBERT.- Je ne dis plus mot.
MARTINE.- Il me plaît d’être battue.
M. ROBERT.- D’accord.
MARTINE.- Ce n’est pas à vos dépens.
M. ROBERT.- Il est vrai.
MARTINE.- Et vous êtes un sot, de venir vous fourrer où vous n’avez que faire.
M. ROBERT. Il passe ensuite vers le mari, qui, pareillement, lui parle toujours, en le faisant reculer, le frappe avec le même bâton, et le met en fuite, il dit à la fin.- Compère, je vous demande pardon de tout mon cœur, faites, rossez, battez, comme il faut, votre femme, je vous aiderai si vous le voulez"
Rédigé par : Noblejoué | 30 septembre 2018 à 02:29
@ breizmabro | 29 septembre 2018 à 19:02
Et dire que je m'escrime avec ma voisine, qui veut changer ses persiennes, pour lui expliquer que le choix du matériau a une influence négligeable sur ses déperditions thermiques…
https://www.energieplus-lesite.be/index.php?id=10254#c5822
Il ne manque plus que votre ressenti devant le bellâtre qui est sur la photo, je taquine bien évidemment.
Au fait VDM c'est par pudeur ou pour raccourcir ?
Rédigé par : Giuseppe | 29 septembre 2018 à 20:59
Campagne de Macron à Lyon : jeu d'équilibriste pour Marc Cimamonti ?
https://www.lyoncapitale.fr/politique/campagne-de-macron-a-lyon-jeu-d-equilibriste-pour-marc-cimamonti/
Question : Marc Cimamonti peut-il contester la décision de Macron pour le TGI à Versailles et accélérer l'investigation de l'enquête ouverte à Lyon pour coincer Macron sur sa campagne au cas où le chef refuserait de lui donner le poste de Procureur de Paris comme a proposé le CSM ?
Rédigé par : Ellen | 29 septembre 2018 à 20:45
Cher Philippe,
J'ai commis ici il y a peu des pauvretés égrenant toutes mes nullités, en ayant écourté, car j'en ai beaucoup d'autres.
Or, cet après-midi, par le plus grand des hasards, j'ouvre ma page Facebook. Connaissant mes goûts et mes curiosités, cette aimable société américaine me suggère un certain nombre de vidéos. Notamment, et je ne l'ai pas ratée, vous pensez bien, une vidéo de vous où vous répondez à un certain Guillaume. Sur le mur du fond, on lit « Institut de la parole ». On vous pose une foule de questions très intéressantes. Vous y répondez excellemment. Cette vidéo n'est pas récente. La preuve : vous y annonciez votre concours de parole. Vous espériez déjà un « jury prestigieux ».
Mais vous songiez à Finkielkraut et Dupont-Moretti. On sait maintenant que vous avez au moins obtenu l'excellent Jean-Yves Le Borgne. Ayant vanté l'oralité, « la parole libre et spontanée », vous dites, à deux reprises, cette phrase, qui m'a frappé, après ma prose sur mes nullités : "Je suis nul dans tous les arts sociaux". Connaissant un peu la langue française, ayant consulté tous mes dictionnaires, puis Internet, je ne suis pas parvenu, au moment où j'écris, à saisir en quoi consistait exactement la nullité dont vous parlez. Je ne suis pas sûr que Guillaume ait bien compris lui-même. Auriez-vous la gentillesse, si vous me lisez, ou si l'on vous transmet mon message, d'éclairer ma lanterne ? Et si vous ne me répondez pas, qui croit comprendre de quoi il retourne ?
@ Achille
Vu mon autoportrait, vous mettant dans la peau d'une femme, vous semblez étonné qu'une femme ait pu se marier avec moi, il y a un demi-siècle. Mystère ! Et je vous confirme qu'il n'y a pas encore eu de divorce. Et vous ?
Ma vie est tellement passionnante que je n'envie la vie de personne d'autre et que chaque jour me comble.
Vous présumez que la rencontre a sans doute eu lieu dans une bibliothèque municipale. Non. Mais il serait très amusant pour les 2 600 lecteurs de ce blog (en moyenne) de venir dire ici où ils ont rencontré l'âme sœur. N'y comptez pas ! Je ne le souhaite nullement.
@ Claude Luçon
Vous avez raison. J'ai déjà eu un chat. Je partage votre avis, comme celui de Colette et de Baudelaire sur ces êtres fascinants.
Je ne suis pas un petit saint, mais tout ce que j'ai dit est vrai. Il n'y a certes pas de quoi se vanter.
Mes nullités ressemblaient, d'ailleurs, parfois, vous l'avez compris, à des horreurs ou des dégoûts.
@ Mary Preud'homme
Je ne vois vraiment pas pourquoi mes goûts devraient ressembler aux vôtres. Je n'aurais pas l'idée saugrenue de vouloir imposer ma façon de vivre à qui que ce soit.
Rédigé par : Patrice Charoulet | 29 septembre 2018 à 20:22
@ Antoine Marquet | 29 septembre 2018 à 11:45
« Vous remarquerez que notre hôte n'a pas dû satisfaire aux exigences de courbure d'échine pour obtenir certaines de ces distinctions, étant donné qu'après une longue et très brillante carrière il n'est QUE chevalier de la Légion d'honneur et aujourd'hui après avoir tant écrit, même pas chevalier des Arts et des Lettres alors que certains de ses anciens collègues en sont commandeurs, grade suprême dans cet ordre. »
Je l’avais effectivement remarqué. Ce n’est pourtant pas faute de ne pas voter pour le bon candidat lors des élections présidentielles.
C’est ainsi que notre hôte a voté pour Nicolas Sarkozy en 2007, pour François Hollande en 2012 et enfin pour Emmanuel Macron en 2017. Bref le tiercé dans l’ordre.
Mais après quelques billets dithyrambiques sur les nouveaux locataires de l’Elysée, Philippe Bilger se met insensiblement à émettre quelques réserves sur leur comportement, souligne leurs maladresses, réprouve même certaines décisions.
Honnêteté intellectuelle, certes respectable, mais qui réduit les chances d’être retenu dans le tableau des promotions.
Alors adieu rosette sur canapé, médaille du Mérite ou des Arts et Lettres. Envolé l’espoir d’avoir un jour un siège à l’Académie française. Distinction que, personnellement, je trouverais mérité vu son action pour promouvoir le bien parler.
Mais personne ne prendra à Philippe Bilger sa liberté de penser. Et ça c'est beau !
Rédigé par : Achille | 29 septembre 2018 à 20:15