Il n'y a pas de hasard.
Les politiques depuis quelques années portent de plus en plus la robe non seulement à cause de déconfitures conjoncturelles mais plus profondément, parce qu'il y a entre ces deux activités emblématiques, des similitudes, une familiarité propices au passage de l'une vers l'autre ("Quand les politiques portent la robe" - Le Parisien Week-end).
On ne peut pas comparer l'époque récente avec la période couvrant la IIIe et la IVe République où le barreau et la politique étaient si intimement liés que le premier paraissait être une voie naturelle, presque obligatoire, pour rejoindre la seconde. La culture humaniste, la richesse de l'intelligence et de l'argumentation, l'éloquence et sa théâtralisation constituaient une sorte de terreau commun qui irriguait l'avocat d'hier ou d'avant-hier comme l'élu ou le ministre d'alors.
Aujourd'hui les données ne sont plus les mêmes.
Je ne veux pas laisser croire qu'il y aurait comme un mouvement mécanique qui ferait du barreau la roue de secours de la politique.
D'abord parce qu'il y a des avocats qualifiés rapidement de ténors par les médias qui inversement, désirant frayer avec la politique active, ont essuyé des échecs cinglants.
Ensuite, pourquoi des avocats parfois prestigieux se seraient-ils laissé aller à s'aventurer dans l'espace politique classique alors que leur manière d'appréhender leur beau métier et la fonction de défense les conduisaient chaque jour à être des conseils politisés dans le bon sens du terme et à participer à mille commissions, colloques ou manifestations qui les mettaient au bord de la politique partisane mais sans les faire directement accéder à celle-ci ? Parce qu'ils ne le désiraient pas. Un immense avocat engagé comme Henri Leclerc est le parfait exemple pour la situation que j'évoque.
Enfin, pour beaucoup de grands avocats pénalistes, il n'en est pas un que je n'aurais pas pu imaginer dans le registre politique même si la plupart poussent des hauts cris quand cette perspective est formulée devant eux. Même ceux qui se prétendent libres et non partisans ne seraient pas aux antipodes d'un détour qui les ferait glisser de la médiatisation judiciaire au narcissisme politique.
Pour être sincère, je ne vois qu'un avocat pour me faire mentir. Thierry Lévy, extraordinaire défenseur et mon cher ami tant regretté ; parce que, avocat, il ne savait que dire brutalement, somptueusement, sa vérité, il aurait été incapable d'embrasser une activité politique qu'il aurait perçue comme un comble de convention et d'inutilité. Trop d'intégrité, de roideur, de conviction, aucune démagogie, détestation de la flatterie et des banalités, à l'écoute de soi avant de prétendre complaire à autrui.
Mais, de nos jours, pour le commun des politiques, hommes et femmes, si la robe est devenue un accueil, un abri, un confort, cela tient à la déperdition de ce qui anciennement faisait briller et réunissait. La culture s'est appauvrie, le verbe s'est rapetissé, l'argumentation s'est rétrécie. De sorte que les politiques soumis à ces manques criants ne sont pas dépaysés quand ils abordent cet autre paysage pâtissant des mêmes lacunes.
La familiarité qui les accorde touche un élément capital. Pour des raisons aussi bien tactiques que de tempérament, la recherche et l'expression de la vérité ne sont pas une exigence fondamentale, un besoin viscéral. Bien au contraire, on pourrait avancer l'idée, qui n'est pas si paradoxale que cela, d'une tranquillité intellectuelle et professionnelle précisément parce que la vérité n'est pas, lancinante, à atteindre mais qu'elle est auxiliaire. Il y a ce qui sert puis la vérité seulement si elle sert.
Les plus forts en gueule, en démocratie, ne sont même pas capables de tenir une ligne qui les honorerait. Un Mélenchon à Marseille a démontré que l'insoumission était très relative. Et la vérité le cadet de ses soucis.
En réalité, le barreau comme les politiques sont des prisonniers consentants. Le premier d'une cause qu'il n'a pas choisie mais qu'il a accepté de défendre. Les seconds de leur parti. Il y a là sans doute le ressort prioritaire qui entraîne la politique vers le barreau : on n'a pas besoin d'un apprentissage pour passer de la première au second. Il est déjà fait.
Retenons cette preuve à rebours : un Nicolas Sarkozy qui n'a jamais été étranger à une verdeur et à une authenticité du verbe politique en revanche n'a jamais plaidé.
Si on trouve mon analyse un peu forcée - je ne refuse pas, je le concède, dans mes billets les gros traits qui font mieux percevoir et comprendre -, il suffit de chercher qui, de la politique au barreau, a modifié son registre, déserté la langue de bois pour un langage de sincérité, répudié le conformisme partisan pour l'inventivité libre.
Je ne peux en nommer aucun à l'exception, à droite, de Jean-François Copé, tout simplement parce que ce dernier a transformé son rapport au politique. Il a adopté un parler vrai, parfois une vigueur iconoclaste. Il n'a pas emmené avec lui la convention partout puisqu'il l'avait fuie partout.
La robe et les politiques : ce ne sont pas des transfuges mais des alliés. Ils respirent le même air, pour convaincre ils doivent dissimuler, jouer la comédie. Mentir même en espérant qu'ils ne se mentent pas à eux-mêmes. Mais acceptons cette triste fatalité. Si on se donne le droit de sacrifier la vérité parce qu'elle viendrait troubler le jeu, dissiper le simulacre, alors tout est permis.
Et les juges comme les citoyens en tireront les conséquences.
@ Aliocha | 22 septembre 2018 à 08:12
"Personnellement, je n'ai pas besoin de preuves car je me souviens."
C'est bien ce que je disais : vous avez un sérieux problème de santé mentale. Parler tout seul est un symptôme bénin, mais se rendre dans un espace de dialogue, faire semblant de discuter avec les gens et continuer à parler tout seul, là, c'est plus grave.
Rédigé par : Robert Marchenoir | 22 septembre 2018 à 19:48
Komintern, Marchenoir ?
Ce n'est pas non plus la première fois que vous m'envoyez dans un asile, et qu'à l'habitude, je réponds à vos énormités par des analogies zoologiques. Aujourd'hui, c'est la pisciculture qui inspirera ma réponse, vous trouvant, tiré de vos obscurités aquatiques à l'aide de l'hameçon girardien, secoué des soubresauts réflexes de l'animalcule extrait de son milieu naturel. Vous vous agitez sur la rive des réalités qui vous serait fatale, préférant replonger dans l'onde retrouver les léviathans, n'y laissant que les quelques rides inutiles des vaines agitations de vos agressions gratuites, témoignant que la violence a pour corollaire l'amnésie.
Personnellement, je n'ai pas besoin de preuves car je me souviens, et vous réitère donc mon pardon, sans omettre de vous signaler que, malgré vos qualités qui sont grandes, vous ne savez toujours pas ce que vous faites, ce qui explique que vous préfériez retrouver les poulpes aux eaux sombres de l'oubli.
Rédigé par : Aliocha | 22 septembre 2018 à 08:12
@ Aliocha | 21 septembre 2018 à 08:05
"Votre mémoire vous joue des tours, Marchenoir."
Allez vous faire soigner, Aliocha. Vous êtes un malade mental. Un menteur et un dérangé. Vous vous plaignez d'accusations imaginaires de nazisme que j'aurais portées contre vous et contre Mary Preud'homme, je vous somme de produire ces accusations, vous vous en montrez incapable, et ce serait dû à un problème de mémoire de ma part.
Ce n'est pas votre croisade girardesque contre moi, ici, qui vous permettra de guérir votre cerveau malade.
Rédigé par : Robert Marchenoir | 21 septembre 2018 à 18:33
Votre mémoire vous joue des tours, Marchenoir, ce n'est pas si grave, cela révèle encore une fois que votre mode de fonctionnement ne s'accommode guère de la vérité, ayant besoin de modifier mes dires et de ne jamais lire ce qui pourrait les expliquer. Aussi je ne me répèterai pas, relisez l'échange ici avec Mary, car ce n'est pas à elle que vous m'aviez associé en l’occurrence.
Par contre, un peu de silence est favorable à toute contrition - ush, baby, ush, ush - voilà de quoi favoriser le renoncement qui vous manque :
https://www.youtube.com/watch?v=_58AnhnbIgI
Croyez, même si je combats et combattrai sans relâche les idées qu'ici vous représentez, à l'assurance de tout mon respect.
Rédigé par : Aliocha | 21 septembre 2018 à 08:05
@ Aliocha | 20 septembre 2018 à 06:39
"Mais vers n'importe quel lien, Marchenoir, car vous m'avez déjà traité de tout !"
Eh bien ! vous venez de confirmer que vous avez menti, tout à l'heure, en m'accusant de vous avoir traité de nazi (et il a fallu que vous embarquiez Mary Preud'homme dans votre calomnie, contre son gré, parce que vous n'avez même pas le courage de vous défendre tout seul). Vous n'êtes même pas capable de dire où, à quel moment et en quels termes j'aurais porté cette accusation.
Vous avez ma bénédiction (moi aussi, je peux) pour annoncer, à l'avenir, que je vous ai traité de menteur. Vous pourrez préciser que c'était justifié.
Rédigé par : Robert Marchenoir | 20 septembre 2018 à 18:19
Mais vers n'importe quel lien, Marchenoir, car vous m'avez déjà traité de tout !
Que Dieu vous bénisse, mon cher, et vous donne la grâce de vous apaiser, la haine que vous revendiquez n'est pas bonne conseillère.
Rédigé par : Aliocha | 20 septembre 2018 à 06:39
@ breizmabro | 17 septembre 2018 à 15:39
@ Robert Marchenoir | 17 septembre 2018 à 20:45
@ Noblejoué | 18 septembre 2018 à 05:35
"SURTOUT s'éloigner... des fois qu'il faudrait laver quelques verres ou quelques assiettes ou plats n'entrant pas dans le lave-vaisselle."
Excellent !
Oui en effet, je ne suis même plus obligé de laisser tomber quelques verres (vides). Complètement exonéré des tâches ménagères, mais bien avant, d'un commun accord dans le contrat.
"Peut-être avez-vous la chance d'apprécier le bon vin infiniment plus que l'homme ordinaire ?"
Non étonnamment pas vraiment plus qu'avant ; en tous les cas pas "infiniment".
Nota : Je souffrirais d'hyperosmie.
Mais beaucoup moins que lui :
Le grand paon de nuit
Il s’agit d’un papillon nocturne, attiré par la lumière. Cette espèce est également remarquable par la sensibilité de l’odorat des mâles capables de localiser une femelle à des kilomètres de distance !!!
source =
https://www.quelestcetanimal.com/lepidopteres/le-grand-paon-de-nuit/
Rédigé par : fugace | 20 septembre 2018 à 03:20
@ Aliocha | 19 septembre 2018 à 13:50
"Si vous ne lisez que les transcriptions marchenoiriennes de ce que j'écris, Mary, je vous donne raison, mais ne saurais alors que vous enjoindre à lire l'original."
... Mais toujours aucun lien vers le commentaire où je vous aurais traité de nazi, ainsi que Mary Preud'homme. Ce n'est pas le débat qui vous importe, ce ne sont pas les faits, ce n'est pas la vérité.
En revanche, on voit quels sont vos fantasmes :
"Plus de faux-semblants chez lui, la bête est acculée."
La bête, c'est moi. Vos adversaires sont des bêtes, et vous rêvez de les acculer. Que voilà un beau chrétien... Un papelard de première bourre, oui ! Un vicieux et un hypocrite ! "Le doux et pacifique Aliocha", comme disait... je ne sais qui, déjà.
Rédigé par : Robert Marchenoir | 19 septembre 2018 à 16:42
Ils me font penser, mes censeurs, à saint Coluche, transforment mes dires et, ce faisant, se révélant eux-mêmes :
"On n'entendait pas à la fin de la manif ce qu'il se disait au début évidemment !
Alors devant ils gueulaient : "A bas la répression des manœuvres policières !"
Et à la fin ils disaient : "A bas les boutons pression vive les fermetures éclairs""
Rédigé par : Aliocha | 19 septembre 2018 à 14:24
@ Mary Preud'homme | 19 septembre 2018 à 13:09
En somme Aliocha voit des nazis partout, on comprend votre étonnement.
Il va même jusqu'à accuser les autres de le traiter de nazi.
C'est le syndrome ad Hitlerum, il en est dingue.
Dans ses rêves sexuels les plus fous, il doit rêver qu'il est torturé par de magnifiques SS en uniforme, et que ses souffrances prennent fin par son fantasme le plus fou, l'ultime outrage...
Rédigé par : Savonarole | 19 septembre 2018 à 14:05
Si vous ne lisez que les transcriptions marchenoiriennes de ce que j'écris, Mary, je vous donne raison, mais ne saurais alors que vous enjoindre à lire l'original. C'est Marchenoir qui a placé un "Mary" dans le texte en question.
Plus de faux-semblants chez lui, la bête est acculée, il ne dissimule plus et transforme les copier-coller pour mieux soutenir ses assertions, c'est tout dire de sa gestion des statistiques.
Rédigé par : Aliocha | 19 septembre 2018 à 13:50
@ Aliocha | 19 septembre 2018 à 07:30
Reconnaissez qu'il y a de quoi se perdre dans vos homélies obscures, vos exégèses tarabiscotées et vos associations d'idées où l'on sent parfois un désir un peu glauque d'éveiller des susceptibilités ou d'attiser des querelles oiseuses entre gens du blog...
Ce qui pour un prêchi-prêcha tel que vous est paradoxal, sinon le comble de l'hypocrisie !
Rédigé par : Mary Preud'homme | 19 septembre 2018 à 13:09
Et pour rejoindre le sujet de notre hôte, la vérité des hommes est fondée sur le sacrifice, et les temps avancés de l'évolution que nous vivons en témoignent où, ne pouvant plus vivre sur les fondements erronés de ce qui a été révélé, c'est la vérité que nous sacrifions en dernier recours pour tenter, ce qui est peine perdue, de permettre au simulacre de perdurer, ne pouvant fonctionner que grâce à l'armure du mensonge.
Ne reste alors que "l'amour, l'espace et le temps rendus sensibles au cœur."
Rédigé par : Aliocha | 19 septembre 2018 à 07:56
Mais non, Mary, ce n'est pas à vous que notre furieux m'avait associé mais à Xavier Nebout pour nous traiter tous deux de nazis. je l'avais d'ailleurs condamné à l'écoute de ceci pour quand viendrait la rédemption, mais il est normal que sa mémoire défaille, à force de couper les textes pour les faire coller aux sous-textes :
https://www.youtube.com/watch?v=ntT2VemnVV8
Vous, bien chère, c'est le diagnostic du pet au casque, très juste en ce qui me concerne, et je vous avais répondu par la conversion de Claudel témoignant du tsunami intérieur de la conversion que je comparais à la cathédrale prenant la mer.
Je devrais moins écrire et moins vite, mais la politesse m'enjoint de répondre aux nombreuses sollicitations que mes bafouilles apparemment inspirent.
Rédigé par : Aliocha | 19 septembre 2018 à 07:30
@ Aliocha | 18 septembre 2018 à 08:58
"Je rappellerai à ce titre à Mary que, plus tard, Marchenoir nous avait déjà associés pour nous traiter, en son habituelle délicatesse, tous deux de nazis."
Sauf erreur ou omission je ne me souviens pas de cette accusation grotesque qui n'aurait pas manqué de me faire réagir, mais seulement d'une allusion un peu simpliste n'ayant pour but que de me faire raconter ma vie... Ce qui n'a pas marché !
Aussi comme RM j'insiste pour que vous produisiez vos références, sachant qu'une provocation (dont Marchenoir est coutumier, prêchant souvent le faux pour savoir le vrai) n'a vraiment rien à voir avec une accusation...
Rédigé par : Mary Preud'homme | 18 septembre 2018 à 23:25
@ Aliocha | 18 septembre 2018 à 08:58
"Je rappellerai à ce titre à Mary que, plus tard, Marchenoir nous avait déjà associés pour nous traiter, en son habituelle délicatesse, tous deux de nazis."
Mensonge. Diffamation. Produisez vos références.
Il n'est pas exclu que j'aie écrit le mot nazi dans un commentaire adressé à l'un de vous. Figurez-vous que le nazisme a existé, et que l'usage du mot n'est pas réservé aux gauchistes, ni aux gauchistes de droite. Vous n'avez pas le monopole de l'anti-nazisme.
N'excluez pas d'avance, et par principe, que des comparaisons puissent être faites entre vous et les nazis. A cette minute, je n'en vois pas. Mais si vous réussissez à me présenter le texte auquel vous faites allusion, si tant est qu'il existe, je me ferai un plaisir de vous fournir l'explication de mon propos. Je n'écris jamais rien qui ne soit motivé.
Mais bravo pour votre énième coup de pied dans la cage de buts à roulettes : vous parlez religion, on vous répond religion, et vous changez le sujet en feignant de vous indigner d'hypothétiques accusations de nazisme, faites il y a trois siècles. Toujours les mêmes méthodes socialistes à l'oeuvre...
Rédigé par : Robert Marchenoir | 18 septembre 2018 à 16:49
Le temple dont parlait Jésus, Xavier, était son corps, donc le nôtre si nous croyons, c'est-à-dire si nous acceptons de ressentir avant que de comprendre, et d'accéder alors à l'art sensible, qui n'est jamais qu'une conversion.
Rédigé par : Aliocha | 18 septembre 2018 à 11:07
@ Aliocha
Rappeler que Jésus s'est sacrifié pour dénoncer l'imposture de la religion juive et ramener le Dieu de Père des civilisations indo-européennes ne semble pas très catholique que pour ceux qui ne veulent pas savoir, car presque tout dans le christianisme remonte dans le temps le fût-ce par l'intermédiaire des Egyptiens qui remontent aussi aux Indo-Européens par les Philistins...
Il y a déjà longtemps qu'il y a le catholicisme des moines "traditionnels", et celui des curés homo - pédo - progressistes de Vatican II.
Avec les premiers, on peut parler de tout. Avec les seconds, on ne peut parler de rien, tant parce que ce sont souvent des ignorants profonds des fondements de la religion, que parce qu'ils sont bornés grave.
Georges Dumézil ne disait-il pas que les plus ignorants étaient les architectes et les prêtres ?
Ceci dit, ce n'est certainement pas avec du R. Girard que vous intéresserez grand monde à la religion. Je dirai même que pour faire fuir en courant, il n'y a pas mieux.
Chacun sait que l'inintelligible est par définition inintelligent, mais il est des inintelligents qui se croient intelligents à prétendre intelliger l'inintelligent. C'est le philosopheur soixante-huitard qui a fait l'économie de la scolastique, et aussi celui qui n'ayant pas fait d'études voudrait se surpasser.
Rédigé par : Xavier NEBOUT | 18 septembre 2018 à 10:18
Merci, Marchenoir, de nous confirmer votre engagement aux côtés des forces obscures.
Je suis sûr que Xavier saura, comme je le lui avais demandé lors des tous débuts de ma présence ici, se poser la question essentielle qui est, tenant compte du fondement védique des religions, de savoir s'il est réellement catholique, et de savoir gérer le tsunami intérieur, le pet au casque selon Mary, que la conversion entraîne.
Je lui rappellerai à ce titre que, plus tard, Marchenoir nous avait déjà associés pour nous traiter, en son habituelle délicatesse, tous deux de nazis.
Rédigé par : Aliocha | 18 septembre 2018 à 08:58
@ fugace
A propos d'apprécier davantage le vin que la moyenne comme le dit Robert Marchenoir, gardez-vous son goût en bouche plus longtemps ? A la foire aux vins, j'en ai acheté un dont la caudalie se prolongeait plus que normalement dans son appellation, mais que je n'ai toutefois pas senti aussi longtemps que l'avait dit un spécialiste. L'homme avait-il embelli la réalité, sa perception supérieure venait-elle de capacités aiguisées par la pratique ? Quoi qu'il en soit, j'aimerais savoir si vous conservez le goût du vin plus longtemps en vous que la plupart des gens.
Rédigé par : Noblejoué | 18 septembre 2018 à 05:35
@ Xavier NEBOUT | 17 septembre 2018 à 18:36
Combattre le mal par le mal : bonne idée... ça nous change, c'est déjà ça.
Rédigé par : Robert Marchenoir | 18 septembre 2018 à 00:59
@ Robert
Merci d’avoir cité vos références.
Règis de Castelnau ne fournit pas d'exemple inverse pour illustrer son propos : un extrémiste de droite décédé suite à une bagarre avec l’extrême gauche, pour voir s’il y aurait deux poids deux mesures. Il n’en a peut-être pas trouvé.
Rédigé par : Marc GHINSBERG | 17 septembre 2018 à 23:57
C'est une provocation, Xavier, ou peut-être un besoin à satisfaire.
Que Tipaza se rassure, je rappellerai simplement que dès les psaumes, il est affirmé que Dieu ne réclame aucun sacrifice, qui est l’œuvre de la violence des hommes pour réguler leur désir de prédation et leur incapacité à représenter la divinité hors de la trace que le réel laisse en eux, que dans la représentation chrétienne éclairée par la théorie mimétique, qui a intégré Eliade (vous n'avez pas lu Girard, Xavier, et ne connaissez pas ce que vous rejetez) Dieu donne son fils pour révéler cette réalité sinon indéchiffrable, qui entraîne comme dans votre joli texte l'éternelle répétition du rite archaïque.
Ce don offert permet alors aux imitateurs que nous sommes de passer du sacrifice au don, du sacré au saint, et d'envisager alors une meilleure perception du réel que nous sommes pour nous-mêmes, et un avenir envisageable.
Je laisse à la compétence latiniste de duvent la bien nommée, le choix de la citation latine pour conclure, bien que le grec en cet augure eût été approprié.
Rédigé par : Aliocha | 17 septembre 2018 à 23:49
@ Xavier NEBOUT | 17 septembre 2018 à 18:41
"Il doit venir à l'esprit que "Benalla" est une francisation de "ben allah", fils de Dieu".
Maroine Benallah francisé Alexandre Benalla pour mieux cogner sur les Français sans se faire démasquer. Encore un qui n'a pas de bol. Avec les smartphones tournés en vidéo et caméras de surveillance publiques, casque ou pas casque et le camouflage d'un policier (faux) qui va avec, eh bien c'est raté !
_____________
Macron est envahi par la peur à l'idée que Maroine Benalla ne bave pas trop à la commission d'enquête au Sénat diffusée en direct à partir du 19 septembre. Woo, ça urge !, y a le feu dans la maison et il faut lancer le signal d'alerte à sa majorité pour très vite la mettre au pas. Belloubet exécute les ordres et attaque le Sénat ; Castaner, qui ne veut pas se désolidariser du spectre suit la galaxie macroniste et nous rechante le même refrain. Seulement voilà, y a comme un couac. A force d'attaquer le Sénat qui est dans son rôle constitutionnel et sans empiéter sur la procédure judiciaire du mis en examen, ce sont les citoyens qui sont aussi attaqués par ricochet. Ce qu'ils n'ont pas compris c'est que plus ils vont s'en prendre au Sénat et faire des déclarations incongrues et plus LREM sera discréditée pour tomber en dessous des 23%. Que M. Macron se rassure, personne n'ira le chercher. Ce n'est pas le chef qu'on veut, mais le gros poisson pour connaître la vérité et faire la lumière sur ce gigantesque dysfonctionnement à l'Elysée. Ça nous suffit.
Rédigé par : Ellen | 17 septembre 2018 à 23:26
@ Marc GHINSBERG | 17 septembre 2018 à 21:31
En lisant le billet de Régis de Castelnau, vous comprendrez le sens de ma phrase. Je le cite :
"Après une semaine de débats, la cour d’assises de Paris a donc rendu son verdict dans le dossier concernant la mort de Clément Méric. De façon surprenante ont été prononcées des peines très lourdes, sans commune mesure avec celles que l’on rencontre habituellement dans les affaires de violences similaires. Il n’y a pas lieu de s’en réjouir, au contraire. Force est de constater qu’après une conduite d’audience empreinte de partialité, les 11 ans de prison infligés à Esteban Morillo et les 7 à Samuel Dufour, l’ont plus été au regard de leur passé de skinhead qu’à celui des faits qui leur étaient reprochés. Ce qui en fait malheureusement une décision incontestablement politique."
Son expérience judiciaire me paraît permettre d'accorder une certaine crédibilité à son affirmation.
Rédigé par : Robert | 17 septembre 2018 à 22:15
@ Robert
« L'on peut supposer ou penser que dans l'autre sens, la condamnation aurait pu être moins lourde. »
Pourquoi supposer ? On peut supposer n’importe quoi. Pourquoi ne pas se référer à des cas réels ? Peut- être n’en avez-vous pas trouvés ?
Rédigé par : Marc GHINSBERG | 17 septembre 2018 à 21:31
@ fugace | 17 septembre 2018 à 02:42
Peut-être avez-vous la chance d'apprécier le bon vin infiniment plus que l'homme ordinaire ? Ajoutez à cela votre handicap officiel relatif aux produits ménagers (et à condition d'avoir une bonne épouse), vous pourriez, en somme, avoir tiré le gros lot...
Rédigé par : Robert Marchenoir | 17 septembre 2018 à 20:45
Dans mon précédent commentaire de ce billet, j'avais écrit :
"En revanche, lorsque vous concluez "Et les juges comme les citoyens en tireront les conséquences", j'avoue ma perplexité. Que certains magistrats (ceux du Parquet notamment, voire la plupart des juges d'instruction) cherchent à établir la vérité par les enquêtes diligentées par la police et la gendarmerie, c'est là me semble-t-il fondamentalement vrai. Que la majorité des juges soient dans cette attitude d'esprit, j'en suis de moins en moins convaincu."
Quant à ma dernière phrase, j'ai trouvé les réflexions de l'avocat Régis de Castelnau sur le procès de l'affaire Méric particulièrement intéressantes à lire. Il a intitulé son billet : "Quand la justice se pique de combattre « la bête immonde »" (http://www.vududroit.com/2018/09/affaire-meric-justice-se-pique-de-combattre-bete-immonde/).
Effectivement, il y a dans ce type de décision judiciaire une forme de deux poids-deux mesures qui tendrait à confirmer les réserves que j'ai formulées. La condamnation du meurtrier de Clément Méric devait de tout évidence être sévère, mais en restant dans les normes d'autres condamnations pour des faits de même type. Dans le cas présent, Régis de Castelnau me semble poser la bonne question en s'interrogeant sur l'excès relatif de sévérité, dès lors que l'auteur de l'homicide a appartenu à un mouvement d'extrême droite. L'on peut supposer ou penser que dans l'autre sens, la condamnation aurait pu être moins lourde.
L'on sent ici que la cour d'assises subit l'influence des opinions dominantes dans les médias. D'où ma perplexité.
Rédigé par : Robert | 17 septembre 2018 à 19:17
Un bon avocat est pourvu généralement d'un grand talent oratoire, capable de détourner l'attention du sujet principal pour défendre son client, même la pire canaille ou le pire assassin. Cela ne s'invente pas, c'est inné.
Voyant nos hommes politiques et leur capacité à nous prouver le contraire de ce que nous constatons, je me dis que pour ceux qui sont avocats ce n'est que la continuité de leur profession et pour les autres une simple vocation contrariée.
Peut-être qu'ils ont choisi le métier d'avocat avant de faire de la politique parce qu'ils ont traversé la rue un peu trop vite pour trouver du boulot.
Noyer le poisson et essayer de démontrer qu'ils ont raison et le peuple tort. Mais comme au Tribunal, leur plaidoirie ne convainc pas toujours ou simplement en partie.
Et tout bon avocat de formation passé en politique trouve parfois ses maîtres (sans jeu de mots).
Rédigé par : Michelle D-LEROY | 17 septembre 2018 à 18:43
@ F & K Semtob
Il doit venir à l'esprit que "Benalla" est une francisation de "ben allah", fils de Dieu.
Rédigé par : Xavier NEBOUT | 17 septembre 2018 à 18:41
P. Bilger nous parlant de sacrifice, je voudrais éviter à Aliocha de nous déverser un tombereau de René Girard.
"Il y a quelque six cent mille ans, l’homme domestiquait le feu. Comme le soleil, il apporte chaleur et lumière. Prenant la forme d’un éclair, il descend du ciel. Il est Agni, fils de Dyaus qui chasse les ténèbres, guérit et donne la richesse. Dans le tipi ou la maison commune dont il se rend maître en attirant la vie autour de lui, il est le Dieu qui renaît quand on le nourrit. « Viens ! Agni ! Ô Dieu ! Accepte cette oblation ». Puis, contemplant les flammes d’Agni jouant avec ce qu’on lui sacrifie, l’homme pense : Il n’y a de vie que dans la consommation de la vie ; vivre, c’est dévorer la vie parce que vivre, c’est consommer de l’énergie. Le sacrifice est la nourriture donnée à Dieu, et la nature du monde est un perpétuel sacrifice où tout l’univers n’est que nourriture, et où la nourriture est substance de tout.
Au centre du monde, dans les montagnes, à mi-chemin entre la terre et le ciel, pousse le soma avec lequel on fait la boisson de « non mort » - l’eau de feu et de vie. Soma est aussi un dieu ; l’univers se divise entre Agni qui brûle et Soma qui est brûlé.
Aussi, l’homme ne peut activement participer à la création qu’en accomplissant des sacrifices, et « Celui qui ne joue pas son rôle dans ce sacrifice sans fin est fait de péché ! Prisonnier de ses sens, son existence n’a pas de but » . Le lieu du sacrifice est le corps - lieu de la vie -, où l’on donne à manger à Agni avec du pain et du vin.
L’eau de vie qui ravive le feu est aussi celle qui enivre et fait accéder l’homme aux mystères.
Et puis il existe un autre feu, celui du soleil intérieur et de l’élévation vibratoire qui amène l’homme à l’état de Dieu. Le sacrifice dont se nourrit ce feu, est celui des austérités ; Indra a obtenu l’immortalité par l’ascèse, et tous les autres dieux l’ont obtenue de la même manière, nous dit l’Atharva Veda."
Ceci est un extrait de "mes oeuvres", inspirées de Mircea Eliade et de Georges Dumézil... et si j'en dis plus, notre hôte me dira de faire mon blog. Mais enfin, si on pouvait ne plus entendre parler ici de R. Girard...
Rédigé par : Xavier NEBOUT | 17 septembre 2018 à 18:36
Cher Philippe,
Nous ne voyons aucune réserve au changement d'activité professionnelle encore qu'une Eva qui passe d'une recherche pétrolière à un tournage orienté, un Collard qui promet une défense gratuite à un parent victime d'une péniche pédophile et se retrouve sur les bancs de l'Assemblée, un Dupond-Moretti qui tourne dans des téléfilms et sur les plateaux font que des collisions virtuel/réel ne participent plus à l'expression de la vérité mais impliquent une confusion totale.
Notre société veut que chacun soit acteur de sa vie et que le virtuel en emporte le vent.
Certains peuvent tout se permettre, guide de monument d'Etat, professeur, conseiller d'orientation avec la plus grande facilité et ce qu'il ne faudrait pas oublier au minimum, c'est que certaines compétences et expériences s'acquièrent dans des parcours qui nécessitent un minimum de patience, d'effort et de motivation.
Par exemple, pour faire de bons fruits déguisés, il faut savoir choisir ses fruits, les temps de séchage, l'harmonie des couleurs et des saveurs pour qu'ils présentent une robe attirante et que le palais ne soit pas déçu.
Mais le goût de l'humain s'apprend-il ?
L'ambitieux sait écraser, se faire mousser et se porte lui-même à défaut de porter des idées, des conseils, des aides.
La garde des Sceaux qui devrait défendre les institutions de France et respecter l'indépendance du Sénat, de l'Assemblée joue son plus mauvais rôle en allant se planquer derrière le droit européen pour défendre un protégé du président.
La parole de Monsieur Benalla serait-elle aussi dangereuse pour l'exécutif qu'il faille insulter l'intelligence du Sénat et ne pas mettre en oeuvre toutes les possibilités prévues pour qu'émerge la vérité sur la protection d'un chef d'Etat ?
Torpiller la sécurité n'est pas anodin. S'entourer de milices privées non plus.
Cette possibilité de faire rentrer des loups fougueux au centre du pouvoir n'a pas de raison d'être.
Macron a-t-il peur de Benalla, de ses mots, de ses relations pour lui-même et sa famille? Les Français sont en droit de savoir.
françoise et karell Semtob
Rédigé par : semtob | 17 septembre 2018 à 18:20
"La robe et les politiques : ce ne sont pas des transfuges mais des alliés. Ils respirent le même air, pour convaincre ils doivent dissimuler, jouer la comédie. Mentir même en espérant qu'ils ne se mentent pas à eux-mêmes. Mais acceptons cette triste fatalité. Si on se donne le droit de sacrifier la vérité parce qu'elle viendrait troubler le jeu, dissiper le simulacre, alors tout est permis." (PB)
Vous avez, je crois, certains de vos meilleurs amis qui portent la robe.
Je ne pense pas qu'ils cautionnent votre partiale, très partiale analyse.
Le mensonge n'a jamais fait partie des armes des grands de la profession : il est si facilement détectable que son auteur ruinerait à jamais sa crédibilité auprès des magistrats... l'omission, oui, mais c'est un autre débat.
Et les politiques qui reviennent au barreau sont, le plus souvent, des affairistes faisant fructifier leurs relations.
Leur robe, si même ils en ont une, reste au clou.
Ont-ils jamais d'ailleurs ouvert un code de leur vie ?...
Rédigé par : sbriglia | 17 septembre 2018 à 16:51
Le Cardinal… Drôle de personnage tout de même :
"L'ancien ministre de l'Intérieur a fait l'objet le 11 septembre de nouvelles mises en examen notamment pour "corruption passive", "recel de détournements de fonds publics", et pour "complicité de financement illégal de campagne électorale", ont indiqué des sources judiciaires et proches du dossier, confirmant partiellement une information de RTL."
Orange avec AFP, publié le lundi 17 septembre 2018 à 15h25.
Il n'est pas avocat tout de même ? Et avec tout ça il est libre comme l'air, c'est à n’y plus rien comprendre, François Fillon est un petit joueur à côté, un minuscule, un petit bras. Dire qu'il a rendu ses costards et qu'on l'accablerait pour quelques chemises.
Le Cardinal est un champion dans son genre à l'inverse de Pépère qui prenait systématiquement le déluge, le premier passe entre les gouttes avec une facilité déconcertante, Moïse doit être jaloux.
Rédigé par : Giuseppe | 17 septembre 2018 à 16:31
@ fugace 17 septembre 2018 à 02:42
"...quand par exemple les produits ménagers m'agressent. Se boucher le nez et/ou s'éloigner"
SURTOUT s'éloigner... des fois qu'il faudrait laver quelques verres ou quelques assiettes ou plats n'entrant pas dans le lave-vaisselle.
"...les produits ménagers m'agressent", du coup : courage... fuyons :D
Adéo quand même fugace ;)
Rédigé par : breizmabro | 17 septembre 2018 à 15:39
@ Achille 17 septembre 2018 à 08:46
S'agissant de l'actuel Président du Sénat il est important de se rappeler que son prédécesseur socialiste Jean-Pierre Bel avait décidé de rompre le contrat avec le traiteur en place pour faire des économies sur les agapes.
Sitôt Gérard Larcher redevenu Président, l'ex-traiteur a été rappelé dare-dare pour régaler ces messieurs. La bouffe a primé sur le budget !
Avec Larcher c'est Sénat, chasse et coup de fourchette et pendant ce temps on est incapable de serrer les cordons de la bourse pour montrer l'exemple.
Rédigé par : Jabiru | 17 septembre 2018 à 12:14
@ Jabiru | 17 septembre 2018 à 08:46
La forte corpulence de Gérard Larcher donne une idée de la nourriture hypercalorique de la cantine du Sénat. Je ne sais pas ce qu’en pense son cardiologue, mais l’infarctus le guette.
Je ne saurais trop lui conseiller de faire une petite heure de marche après déjeuner dans les jardins du Luxembourg. Même à un train de sénateur, cela ne peut que lui être profitable !
Rédigé par : Achille | 17 septembre 2018 à 11:16
Nous avons maintenant parmi nous un artiste du pédantisme. Passons.
Le rôle de l'avocat a toujours été de dire la vérité de son client, et même de la rechercher en lui s'il n'en était conscient. Le juge est Dieu.
C'est la raison pour laquelle avocats et juges portent la robe de deuil du Christ de l'ancienne justice ecclésiastique.
Celui de l'élu est de dire la vérité de ses électeurs, et par voie de conséquence, de flatter l'intelligence de ceux-ci tant pour eux mêmes que pour être réélu. Sa vérité est la démagogie.
C'est pourquoi il rêve de devenir avocat pour s'épargner le dégoût de lui-même, et aussi pourquoi la politique était d'une niveau sensiblement plus élevé lorsque des élus étaient déjà avocats.
Un être totalement amoral tel Macron n'aurait pas trouvé sa place sous la IVe.
Rédigé par : Xavier NEBOUT | 17 septembre 2018 à 09:38
@ Achille 16 septembre 2018 à 17:15
Le Sénat, ex-Conseil de la République, est une excellente maison de retraite. La table est excellente et les vins de qualité.
Dans ces conditions, on comprend que certains pensionnaires aient adopté un train, celui de sénateur, qui n'est jamais en grève.
Une bonne mise au régime devrait leur être salutaire.
Je ne serais pas surpris que le jeune locataire de l'Elysée qui surveille, lui, son régime, ait des idées pour dépoussiérer les lambris de l'institution.
Rédigé par : Jabiru | 17 septembre 2018 à 08:46
@ Noblejoué | 16 septembre 2018 à 19:39
Fort heureusement,la parade est facile, quand par exemple les produits ménagers m'agressent. Se boucher le nez et/ou s'éloigner.
Il y a aussi les bons côtés, au quotidien, s'agissant de la multitude des parfums agréables. De la cuisine au jardin en passant par les innombrables parfums de ces dames.
[Des odeurs délicieuses se répandirent soudain dans l'air... Du pain tout juste sorti du four, des pommes cuites et un soupçon de cannelle qui se mêlaient à l'arôme du café (L'amour est ailleurs - Barbara Taylor).
Pour ce qui est de la nourriture intellectuelle de "l'animal politique", je pense qu'il a eu ses doses compte tenu de son parcours. La question n'est pas tant ce qu'il a mangé, mais plutôt ce qu'il a digéré.
Les premiers résultats sont déjà là. A suivre donc avec notre sixième sens, les prochaines analyses périodiques qui ne manqueront pas de nous être communiquées.
Le premier indice qui devra alerter avec le sacrifice de la vérité sera bien une odeur de soufre ?
“L'impondérable est ce qui vous pend au bout du nez."(Proverbe québécois)
Rédigé par : fugace | 17 septembre 2018 à 02:42
@ Robert Marchenoir | 16 septembre 2018 à 18:55
"Méfiez-vous, je sens le gaz. Pire qu'une marée noire !"
Impossible !
Le gaz est incolore, il ne peut créer de marée noire !
Rédigé par : Claude Luçon | 16 septembre 2018 à 22:07
...le sacrifice de la vérité
De nos jours, si la Vérité personnifiée venait à poser son pied délicat sur le sol marécageux et méphitique de la France actuelle, vous pouvez être sûrs qu'elle serait immédiatement conduite manu militari devant la XVIIe chambre, traitée de « fasciste », lourdement condamnée et jetée dans un cul de basse fosse n'ayant rien à envier à son puits habituel...
Rédigé par : Exilé | 16 septembre 2018 à 21:06
@ Robert Marchenoir 16 septembre 2018 à 18:5
"Méfiez-vous, je sens le gaz. Pire qu'une marée noire !"
Pas possible puisque nous nous avons eu le Torrey Canyon en 67 et l'Amoco Cadiz libérien (!) échoué à Portsall (Finistère) en mars 78 qui provoqua une marée noire considérée aujourd'hui encore comme l'une des pires catastrophes écologiques de l'histoire.
Bon, vous, vous n'êtes pas encore considéré comme la pire catastrophe de ce blog ? Si ? :D
Adéo Robert M. ;)
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@ Ellen 16 septembre 2018 à 13:18
Tout dépend si l'avocat et/ou le magistrat fait ou non parti de la franc-maçonnerie ; des frères solidaires.
Exemple : Macron est franc-maçon, Belloubet aussi, du coup il n'est pas concevable que Benalla soit auditionné par M. Bas qui ne l'est pas. CQFD.
Rédigé par : breizmabro | 16 septembre 2018 à 19:55
@ fugace
Le bonjour me va dans le contexte déchet de Macron... Très spirituel !
"Depuis une dizaine d'années, à la suite d'une opération chirurgicale, mon odorat s'est développé à un point tel que je perçois les moindres odeurs, sans avoir l'odorat de mon chat, fort heureusement car pour ma part j'en tire plus d'inconvénients que d'avantages."
Je vous plains très sincèrement, je n'ai pas un odorat très développé et m'en félicite, on est envahi par les odeurs, et souvent, pas de bonnes odeurs. Et je vous demande pardon si j'ai pu vous choquer... Je me moque bien des puritains mis en transe par les mots et pas par les choses, par la description de l'injustice et non l'injustice. Mais si j'ai pu vous faire souffrir ou ennuyer quiconque d'autre dans votre situation, je vous en demande bien pardon ainsi qu'aux personne concernées.
Question peut-être idiote mais avez-vous pensé à vous parfumer pour qu'une odeur agréable à vos narines fasse écran à la puanteur du monde ?
Il y en a pour hommes, pour femmes, pour tous les goûts, je crois... Au cas ou vous vous intéressiez à la chose, j'ai lu
https://www.lisez.com/livre-grand-format/les-parfums/9782221110072
...qui m'a beaucoup plu. Mais d'un point de vue pratique, ce qui m'a impressionné est d'avoir vu une spécialiste trouver le parfum correspondant aux goûts et au fait que l'odeur de sa peau s'y marierait parfaitement à une personne.
Vous êtes peut-être "fugace" mais étant le premier à avoir répondu, et avec quelle pertinence, esprit et en parlant de vous de manière prenante et non pesante, je dirais "sagace".
Rédigé par : Noblejoué | 16 septembre 2018 à 19:39
@ breizmabro | 16 septembre 2018 à 09:22
"Une fois de plus je suis d'accord avec vous (ça commence à devenir louche... ;))"
Méfiez-vous, je sens le gaz. Pire qu'une marée noire !
Rédigé par : Robert Marchenoir | 16 septembre 2018 à 18:55
@ Ellen
« Vous êtes sûr que vous allez bien ? »
Lisez le bouquin de Zemmour, vous comprendrez.
Rédigé par : Marc GHINSBERG | 16 septembre 2018 à 18:53
@ Jabiru | 16 septembre 2018 à 17:15
J’avoue que depuis quelque temps la politique ou plus exactement les politiques commencent à m’exaspérer.
Quand je vois le Sénat, cet aréopage de vieilles badernes, que nombre de présidents ont voulu supprimer, en vain, se transformer en tribunal de l’Inquisition, je me dis que l’on nage en plein délire.
Tout ce pataquès pour juger un garde du corps un peu trop zélé qui a filé deux baffes à un petit crétin, même pas français, qui a voulu faire le malin dans une manifestation du 1er mai. On rêve !
J’en suis arrivé à ne même plus regarder l’émission C dans l’air tant je suis lassé d’entendre toujours les mêmes intervenants raconter toujours la même chose.
Désormais je regarde "Questions pour un champion" sur France 3. Même si l’ambiance de cette émission est un peu trop du style Club Med à mon goût, l’animateur est sympa et ça me permet de peaufiner ma culture générale.
Rédigé par : Achille | 16 septembre 2018 à 18:50
Je ne peux en nommer aucun à l'exception, à droite, de Jean-François Copé, tout simplement parce que ce dernier a transformé son rapport au politique. Il a adopté un parler vrai, parfois une vigueur iconoclaste.
Un parler vrai ? Incroyable ! Aurait-il été touché par la grâce, se serait-il repenti de ses fautes et converti ?
Alors dans ce cas, alléluia !
Maintenant, il ne lui reste plus qu'à prier très fort ou à aller à Lourdes pour solliciter un nouveau miracle, à savoir celui de devenir un véritable homme de droite...
Rédigé par : Exilé | 16 septembre 2018 à 18:05
@ Achille 16 septembre à 10:46
On connaît l'exemple de politiques en difficulté, revêtir la robe pour bénéficier du bouclier protecteur du Bâtonnier en cas d'ennuis judiciaires. Ça complique manifestement les procédures.
Rédigé par : Jabiru | 16 septembre 2018 à 17:15
De votre billet, qui est une réflexion remarquable plus sur l'attitude et le comportement de "La robe et les politiques" que sur la vérité et sa recherche, je retiendrai votre alinéa de conclusion : "Ce ne sont pas des transfuges mais des alliés. Ils respirent le même air, pour convaincre ils doivent dissimuler, jouer la comédie. Mentir même en espérant qu'ils ne se mentent pas à eux-mêmes. Mais acceptons cette triste fatalité. Si on se donne le droit de sacrifier la vérité parce qu'elle viendrait troubler le jeu, dissiper le simulacre, alors tout est permis."
Vous touchez ici le fond du problème de notre société. Ce qui pourrait se résumer dans cet adage bien connu : la fin justifie les moyens. Ici point de morale, le seul but est de gagner sans s'embarrasser de principes par trop gênants.
C'est au fond ce que Tipaza | 16 septembre 2018 à 14:37 appelle le "sophisme" guidant les politiques comme le barreau.
Cela rejoint d'une certaine manière votre billet posant la question "une politique peut-elle être honteuse ?" et vous y répondez en montrant le cynisme comme fond de l'action tant des politiques que du barreau. Et il suffit de se reporter aux commentaire relatifs à l'affaire Audin pour s'en convaincre, s'il le fallait encore. Il est tellement plus facile de faire porter le chapeau à la Grande Muette que de mettre en cause les politiques qui lui ont confié la mission à remplir et les objectifs à atteindre en jouant les Ponce Pilate...
En revanche, lorsque vous concluez "Et les juges comme les citoyens en tireront les conséquences", j'avoue ma perplexité.
Que certains magistrats (ceux du Parquet notamment, voire la plupart des juges d'instruction) cherchent à établir la vérité par les enquêtes diligentées par la police et la gendarmerie, c'est là me semble-t-il fondamentalement vrai.
Que la majorité des juges soient dans cette attitude d'esprit, j'en suis de moins en moins convaincu.
Quant aux citoyens, plutôt que d'en tirer les conséquences par les urnes, il me semble qu'ils ont trop longtemps choisi de jouer les autruches en mettant la tête dans le sable par leur abstention massive.
Nous verrons en 2019 ce qu'il en sera à l'occasion des élections européennes.
Rédigé par : Robert | 16 septembre 2018 à 17:00