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02 septembre 2018

Commentaires

Savonarole

@ Mary Preud'homme | 17 septembre 2018 à 17:17

Juillard quitte le Titanic, il prépare sa reconversion avant qu'il ne coule.

Connaissez-vous la définition de "l'emmerdeur" chez les Anglais ?

"Un emmerdeur est un gentleman qui demande une place non fumeur dans un canot de sauvetage".

Mary Preud'homme

@ Savonarole | 17 septembre 2018 à 15:18

Vous oubliez Bruno Julliard, le sous-doué de l'université Lumière de Lyon auquel il avait fallu huit ans de fac pour décrocher une licence au rabais. Le dernier de la classe devenu premier adjoint à la Mairie de Paris.

Fiat lux !

Savonarole

On nous annonce au Barnum médiatique la démission de Frédérique Dumas, après celle de Jean-Michel Clément.
Mon Dieu, qu'allons nous devenir ?
Il faut vraiment avoir recours à Wikipédia pour découvrir qui sont ces deux illustres inconnus.

Ainsi donc aujourd'hui il faut démissionner bruyamment pour qu'on découvre votre présence sur terre. Ces deux "âmes mortes" étaient inconnues de ma boulangère épanouie (Mme Odette, quand je passe à Paris, c'est mon institut de sondage).

C'est tout le problème des députés LREM, des inconnus, des gens sans visage, quand ils passent à la TV, il faut préciser rapidement en sous-titre qu'ils sont LREM, si on éternue ou qu'on cligne des yeux, trop tard, on ne sait plus d'où ils parlent. Une béchamel désastreuse.

Robert Marchenoir

@ Patrice Charoulet | 07 septembre 2018 à 07:17
"Je suis favorable, je le dis en passant, au latin en 6e pour tous."

C'est-à-dire qu'il faudrait commencer par le français en 6e pour tous. Ce n'est pas gagné. Alors, le latin...

Patrice Charoulet

@ duvent 6 sept. 19h13

Ma chère dame,

Vous agrémentez vos réflexions de ce jour de quelques mots latins. Vous le faites fort souvent. Je suis favorable, je le dis en passant, au latin en 6e pour tous.
D'autres ici nous nous ont gratifiés de textes en anglais, en allemand, en espagnol, en japonais... C'est fort aimable à eux. On nous a épargné le roumain, l'arabe et le wolof.
Qui veut absolument écrire des mots étrangers ici, me semble-t-il, serait bien inspiré d'accompagner ces mots de leur traduction. Il n'est pas mauvais de parler clair.

S Carioca

@ Lucile
"Dear Sergio, un petit exercice pour vous, proposé par le English Oxford Dictionary. Il s'agit de dire si ces mots ou expressions empruntés au français veulent dire la même chose pour les Français et les Anglais. Ce petit "quiz" n'est pas si facile que ça. Enjoy."
https://blog.oxforddictionaries.com/2015/07/14/quiz-french-words-no-longer-used-in-french/

===================

Merci !
Lovely !

Il reste que l'anglais est une langue traîtresse, "pronunciation-wise"

Amusez-vous :
http://www.i18nguy.com/english-is-tough.html

duvent

@ Savonarole

Oui, mais encore ??
Les sondages, ça change tout n'est-ce pas ? Mais moins qu'une femme perchée...
Telum inbelle et sine ictu...
Bon, ce trait est superfétatoire, juste pour que Marchenoir puisse m'agonir d'injures...

Savonarole

Macron joue gros s'il impose son copain à l'Assemblee nationale. Il va encore perdre 5% dans les sondages, on frise le naufrage.
Une femme au perchoir, quoi de plus naturel, non ?

duvent

@ Robert Marchenoir

Je suis POUR le remboursement par la sécu des séances soutenues de lectures marchenoiresques !!
Savez-vous que vous me faites un bien fou ?
Mais je ne vous attaque pas, je joue avec vous et je suis sous votre charme, je n'ai pas souvent l'occasion d'avoir affaire à un individu de votre farine aussi, vous ne m'en voudrez pas. Votre grandeur est si magnanime qu'elle peut pardonner à la gueuse de lever les yeux vers elle.
Mais oui, elle le peut... Le pouvez-vous ? Mais oui !
Eh oui, Marchenoir est comme ça, c'est un héros véritable, je vais illico presto réciter mon Confiteor Deo !
Ensuite, j'irai par les chemins et les routes perfectionner mes connaissances en économie internationale, en fiscalité et politique internationale à quoi j'ajouterai une étude approfondie de l'exploitation du gisement de nougat de Montélimar et bien évidemment de la production clandestine de chouchen dans les caves de Breizmabro, et s'il me reste du temps j'irai traire les trois vaches de hameau dans les nuages...

Voilà tout ce que je suis prête à faire pour pouvoir gagner votre aimable considération, c'est considérable, non ?
Il me semble pourtant que c'est inconcevable, oui, cela est "tutafé" inconcevable !

breizmabro

Dans le nouveau monde qui tarde à venir il y a des fois l'ancien monde qui revient ("ça s'en va et ça revient, c'est fait de tous petits riens..." chantait Cloclo).

Ainsi, grosse ambiance mercredi 5 septembre dans les couloirs du Sénat américain.

"Ne me touche pas mec !", a dit l'élu républicain Marco Rubio à Alex Jones qui le traitait de serpent.

Dommage que l'Alex Jones en question ne lui ait pas répondu du tac au tac, façon Nico, "casse-toi alors pov'con" ça aurait eu de la gu..le.

Comme chantait Léo Ferré : "vous manquez de tenue Monsieur..." Rubio

Je crois, contrairement à Ph. Bilger que le nouveau monde est de retour :D

breizmabro

Mooosieur Savonarole le 06 septembre 2018 à 12:32 nous dit "Tout n'est pas négatif dans le bilan actuel d'Emmanuel Macron"

Admettons me dis-je, pourquoi pas...

Il ajoute : il nous a évité une catastrophe, un tsunami financier, le projet Borloo. Borloo (…) il multiplie les bêtises et s'en tire toujours.

Du coup je demande à Mooosieur Savonarole : c'est qui Boorlo à part avoir été le pote de Tapie ?

Mooosieur Savonarole parle donc dans un billet intitulé "Le nouveau monde est en retard" de Boorlo (année 2005) en nous ressortant un article du Figaro de janvier 2008 (dix ans !) parlant "d'échec cuisant" et que c'est une tâche sur sa réputation qui le poursuit encore aujourd'hui.

Ah oui ? Quand même ! L'heure est grave :(

Il aurait pas un peu effacé quelques années sur son ardoise magique Mooosieur Savonarole ?

Du coup je l'invite à prendre le même traitement que Robert M. afin de reprendre contact avec les années 2018 : une injection sous-cutanée d'1 mg de midazolam.

Il paraît que ça fait un bien fou aux vieux... neurones.

Robert Marchenoir

@ duvent | 06 septembre 2018 à 08:32

C'est bien ce que je disais. Vous repassez une couche d'attaques personnelles, et vous ne vous sentez toujours pas tenue d'offrir la moindre justification de votre argumentation, dont il faut bien conclure qu'elle est inexistante.

Comme tant de gens qui tentent de se rendre intéressants sans rien avoir à dire, vous vous insérez entre Michel Onfray et moi, en prétendant que "j'humilie mon interlocuteur". Vous n'êtes pas mon interlocuteur, puisque vous n'avez rien à dire sinon des insultes, et Michel Onfray n'est pas mon interlocuteur, mais mon adversaire.

Quant à savoir s'il est humilié par mes propos, j'en doute, et le serait-il, que je ne vois pas où serait le problème.

Enfin, comme professeur de non-humiliation, vous vous posez un peu là, je trouve. Vous devriez vous pacser avec la nouvelle patronne de Frédéric Taddéï, qui accuse le gouvernement anglais d'avoir essayé de tuer Skripal. Vous vous entendriez fort bien.
______

@ hameau dans les nuages | 06 septembre 2018 à 10:03
"C'est pourtant extrêmement simple. cela s'appelle l'exemplarité, le modèle de vertu citoyenne. Un élu n'a pas à être le représentant de toutes les malversations sinon tout va à vau-l'eau."

Où ai-je dit le contraire ? J'ai dit exactement cela.

Mais j'ai dit aussi : la malhonnêteté des dirigeants n'excuse pas celle des dirigés. Et c'est cela que vous refusez de lire, dans un aveuglement volontaire (et spectaculaire), qui justifie une fois de plus mon propos.

"Prendre systématiquement le contre-pied de votre interlocuteur comme une inextinguible soif d'avoir toujours raison."

Il se trouve qu'en l'occurrence, j'ai raison. Comme le prouve votre absence totale de réfutation. Et contrairement à ce que disent certains esprits faibles qui n'ont que cela comme argument, il est préférable d'avoir raison que d'avoir tort.

Cette réflexion imbécile, et si courante, émane elle aussi du méphitique océan de socialisme dans lequel nous baignons. De même que l'impératif de "redistribuer les richesses", afin que certains n'en aient pas trop, passe désormais pour une nécessité d'évidence, de même que la redistribution des immigrés à travers le territoire est imposée par les gouvernements, afin que l'égalité règne dans la souffrance et dans le crime, de même certains voudraient imposer, dans le débat, un quota de sottises à chacun, afin qu'on ne voie pas trop qu'ils ont tort plus souvent qu'à leur tour.

Je note que votre socialisme est à géométrie variable. Vous êtes contre lorsqu'il s'agit de vous attribuer un quota d'inconvénients découlant de l'immigration, mais vous êtes pour lorsqu'il s'agit d'imposer à autrui un quota de réflexions erronées.

Quant à vos vaches, que vous en ayez trois ou dix mille, à partir du moment où elles ne sont pas subventionnées, vous faites bien ce que vous voulez.

Savonarole

@ sbriglia | 06 septembre 2018 à 14:12

Excellent ! Un montage judicieux, rien n'a changé !

sbriglia

https://www.youtube.com/watch?v=qK9VCAqjH4k

...quand l'ancien monde rencontre le prétendu nouveau...

Allez jusqu'au bout de la vidéo si vous voulez... valser !

Lucile

@ Sergio Carioca | 05 septembre 2018 à 00:31

Dear Sergio, un petit exercice pour vous, proposé par le English Oxford Dictionary. Il s'agit de dire si ces mots ou expressions empruntés au français veulent dire la même chose pour les Français et les Anglais. Ce petit "quiz" n'est pas si facile que ça. Enjoy.

https://blog.oxforddictionaries.com/2015/07/14/quiz-french-words-no-longer-used-in-french/

Savonarole

Tout n'est pas négatif dans le bilan actuel d'Emmanuel Macron.
Il nous a évité une catastrophe, un tsunami financier, le projet Borloo.
Borloo s'apparente au Harpo des Marx Brothers, il multiplie les bêtises et s'en tire toujours.

"Les maisons à 100 000 euros
En 2011, moins de 1 000 maisons auront été construites, la plupart présentant des malfaçons ou des dépassements de coûts très importants

En 2005, Jean-Louis Borloo lance son fameux programme des « maisons à 100 000 euros », initiative remarquée dans une France où le bâtiment est en crise et où de nombreux Français pas assez riches ne peuvent espérer devenir propriétaires, notamment d'une maison individuelle.
Chaque année, promet-il, 20 000 à 30 000 maisons de ce type verront le jour.
Un plan ambitieux allant certainement dans le bon sens.
Mais l'intendance ne suivra pas du tout et le résultat sera catastrophique.
Le Figaro, en janvier 2008, parle « d'échec cuisant » en notant que seulement 4 maisons ont vu le jour ! Et, en 2011, moins de 1 000 auront été construites, la plupart présentant des malfaçons ou des dépassements de coûts très importants (elles furent d'ailleurs rebaptisées « maisons à coûts maîtrisés »…).
C'est une tâche sur sa réputation qui le poursuit encore aujourd'hui." (Le Figaro)

breizmabro

"Le nouveau monde est en retard"

Pas pour tout le monde, pas pour Ferrand, Bayrou, Goulard, Benalla, Pénicaud, Kolher, Nyssen, et autres si affinités...

hameau dans les nuages

@ Robert Marchenoir | 06 septembre 2018 à 00:32
"Mais vous ne nous expliquez toujours pas en quoi il serait malhonnête pour les dirigeants d'être malhonnêtes, et honnête pour les simples citoyens de l'être."

C'est pourtant extrêmement simple. cela s'appelle l'exemplarité, le modèle de vertu citoyenne. Un élu n'a pas à être le représentant de toutes les malversations sinon tout va à vau-l'eau mais être le représentant de ceux qui respectent les lois ou qui tendent à les respecter. Et il en existe.

Vous m'étonnez... ou pas, prendre systématiquement le contre-pied de votre interlocuteur comme une inextinguible soif d'avoir toujours raison.

Bon je retourne à mes trois vaches, elles beuglent pour sortir. Une belle pluie d'orage cette nuit...

Aliocha

Onfray, dominant de l'altitude de la pile de livres qu'il a lus, ne sait que constater en se resservant du vin de prix la déliquescence de la civilisation, témoignant qu'écrire, lire et compter, ne sont rien sans le respect qui, si on l'élude, rend les belligérants image miroir de la même pantomime, les uns fustigeant le CAC 40, l'autre la maman femme de ménage, chacun diagnostiquant avec talent les perversions des autres.

Comment disiez-vous, président, en sortant de chez le pape deux jours après avoir reçu les folles noires en votre palais, faire cheminer ensemble les entités contradictoires, espérant prendre les décisions les moins imparfaites ?
Blanquer a du pain sur la planche, Péguy de l'avenir :

« Mère, voici vos fils qui se sont tant battus. Qu’ils ne soient pas pesés comme Dieu pèse un ange. Que Dieu mette avec eux un peu de cette fange qu’ils étaient en principe et sont redevenus. Mère, voici vos fils qui se sont tant battus. Qu’ils ne soient pas pesés comme on pèse un démon. Que Dieu mette avec eux un peu de ce limon qu’ils étaient en principe et sont redevenus. Mère, voici vos fils qui se sont tant battus. Qu’ils ne soient pas pesés comme on pèse un esprit. Qu’ils soient plutôt jugés comme on juge un proscrit qui rentre en se cachant par des chemins perdus. Mère, voici vos fils et leur immense armée. Qu’ils ne soient pas jugés sur leur seule misère. Que Dieu mette avec eux un peu de cette terre qui les a tant perdus et qu’ils ont tant aimée. Mère, voici vos fils qui se sont tant perdus. Qu’ils ne soient pas jugés sur une basse intrigue. Qu’ils soient réintégrés comme l’enfant prodigue. Qu’ils viennent s’écrouler entre deux bras tendus. Amen. »

Charles Péguy (1873-1914)

duvent

@ Robert Marchenoir

Bien, je pourrais vous dire que vous n'êtes qu'un c.., mais je ne le pense pas dès lors, je ferai l'effort d'une ultime (ou pas) tentative d'explication.

Mais au préalable, je voudrais préciser quelques points :

Vous dites que j'utilise le latin pour mille et une raisons honteuses, et surtout pour signifier que je suis d'une caste supérieure, j'en conclus donc que vous qui ne l'utilisez pas êtes d'une caste inférieure mais que vous vous soignez puisqu'ici vous avez employé "ipso facto"...

Puis, vous affirmez que M. Onfray est offensant sur beaucoup de points, et notamment, sur l'utilisation de sa mère ancienne femme de ménage, et là, vous êtes sorti de votre sillon pour atteindre des sommets de fausseté, mais s'il ne vous restait que cette imbécile idée pour dénier à ce monsieur le droit d'exprimer comme il l'entend sa position, alors, il n'est pas périlleux de vous laisser ruminer votre bouillie autrement dit on peut vous laisser ronger votre os, vos crocs sont usés...

Enfin, il me semble que vous gagneriez à raisonner honnêtement, plutôt que de vous fourvoyer en permanence, dans le but non pas d'échanger des points de vue mais d'humilier votre interlocuteur.

Je tiens à vous rassurer, je ne me sens ni humiliée ni hoffensée (excellent roman russe au passage), et je suis quasi certaine que la mère de M. Onfray, non plus.

A toutes fins utiles, ma mère n'est pas femme de ménage, car elle a de grands moyens, je ne le suis pas non plus car j'ai des moyens considérables, et pour cette raison indépendante de ma volonté "nulli concedo !"

Il serait amusant d'échanger des points de vue avec un matamore qui se prendrait pour Cassandre...

Je crains de vous avoir offensé, et si tel était le cas croyez bien que tel n'était pas mon but, je voulais comme vous me rendre utile. (C'est bien de cela qu'il s'agit, non ?)

Marchenoir, cessez de pleurnicher ! Ici, il n'y a rien à craindre et sans danger les héros sont des laboureurs...

Achille

Concernant Michel Onfray, je pense que sa pensée se délite d’année en année. Il fut un temps où j’aimais écouter et lire ce philosophe qui nous montrait des voies non encore explorées par ses honorables confrères que l’on voit régulièrement dans les émissions tardives.
Il exprimait sa pensée dans un langage concis, compréhensible pas tous et pas uniquement par cette élite autoproclamée qui a pris le nom « d’intellectuels ».
Il lui arrivait parfois sur un plateau TV de s’en prendre à un invité qui le provoquait, mais il le faisait par une belle répartie, sans agressivité, avec un petit sourire narquois semblant dire « si tu veux jouer à ce jeu-là tu n’es pas sûr de gagner ».

Avec le temps, je trouve qu’il est devenu plus agressif. L’insolence à fait place à l‘arrogance et derrière son assurance de penseur au-dessus de la mêlée pointe une certaine aigreur.

Son billet sur Emmanuel Macron repose, certes, sur des éléments factuels, mais ces derniers ont été tellement battus et rebattus par les médias et les réseaux sociaux qu’il n'était pas vraiment nécessaire de mêler sa voix à cette frénésie hystérique.
Certes son billet est bien écrit, mais il y émane une méchanceté malsaine. Je crains qu’il ne nous fasse le complexe du fils de la femme de ménage. Son combat contre les fils à papa qui sont devenus énarques ou normaliens parce que papa l’était déjà est dérisoire. Comportement décevant et surtout indigne de son intelligence.

Noblejoué

@ Lucile
"Vous avez raison de défendre les artistes, mais vous voyez Mozart président de la République ?"

Mais peut-être Wagner ? Il a été capable de se faire bâtir un endroit où on ne joue que son oeuvre jusqu'à aujourd'hui.

Robert Marchenoir

@ duvent | 05 septembre 2018 à 22:27

Vous me donnez beaucoup de leçons de morale, et vous vous permettez de me traiter de malfaiteur ; mais vous ne nous expliquez toujours pas en quoi il serait malhonnête pour les dirigeants d'être malhonnêtes, et honnête pour les simples citoyens de l'être.

Vous ne nous expliquez pas en quoi le simple citoyen n'est pas libre, et responsable, de truander la Sécurité sociale ou non.

Vous avez le culot de comparer les arnaques commises par les Français, les uns à l'encontre des autres, à des homicides par accident. En somme, le Français, à moins d'être Homme Politique ou Pipole Passant à la Télé, est un microbe, une molécule, un objet dénué de volonté. Lorsqu'il ment, lorsqu'il arnaque, c'est la faute à pas de chance : le vent soufflait du mauvais côté.

Vous ne nous expliquez pas en quoi Onfray a raison de réclamer des bons de taxis pour sa mère, au lieu de réclamer des médecins qui visitent leurs patients. Vous l'excusez par la "rhétorique". C'est à peu près aussi peu pertinent que la fameuse excuse gauchiste de "l'humour".

Vous ne nous expliquez pas en quoi Onfray a raison de se vanter, à tout propos (au point que c'est devenu un cliché de ses interviews), d'avoir eu une mère femme de ménage. C'est stupide et offensant.

Offensant pour les patrons du CAC 40, qui sont au moins aussi méritants que n'importe quelle femme de ménage, au premier abord. Offensant pour Madame Onfray mère, qui pourrait légitimement en avoir un peu plein le dos d'être, à chaque fois qu'elle ouvre la télé, réduite à sa profession passée de femme de ménage.

Offensant pour la raison de Michel Onfray, et inquiétant quant à la pertinence de son oeuvre, dans la mesure où il tire argument de cette anecdote biographique pour tenter d'assoir son autorité intellectuelle.

En somme, il aurait été fils de ministre, sa philosophie aurait été ipso facto frappée d'impertinence. Voilà qui me paraît fort peu philosophique, mais tout à fait marxiste.

Vous justifiez le pacte mafieux qui est à l'origine du socialisme français. Celui que je viens de décrire, qui légitime les malversations des dirigeants par celles des dirigés, et fait de ces derniers des esclaves consentants -- doublés de voyous propres sur eux. Mais capables de jeter qelques mots latins dans la conversation, à l'occasion, pour bien montrer qu'ils appartiennent à une caste supérieure.

Giuseppe

@ breizmabro | 05 septembre 2018 à 19:08

Si Ferrand est élu au perchoir, je réponds à votre interrogation à plusieurs tiroirs.

C'est dire que j'escompte que l'agent immobilier ne soit pas élu, vous répondre c'est attraper une grosse migraine sur ce coup, donc le secret des bulletins devrait jouer contre lui (je croise les doigts), quant à Barbara Pompili son cardigan est usé des deux côtés tellement il est habitué à être retourné, il s'effiloche même.

Lucile

@ Noblejoué | 05 septembre 2018 à 14:34

Vous avez raison de défendre les artistes, mais vous voyez Mozart président de la République ?

duvent

@ Robert Marchenoir

Je trouve aussi que M. Onfray vole un peu bas, mais vous, qui voulez nous démontrer qu'il a tort, eh bien, vous avez réussi à creuser le sillon...

Il est très regrettable qu'il ne me reste pas quelques graines de tournesol que je jetterais bien volontiers à votre suite...

Votre laïus serait excellent s'il reposait sur des arguments solides et vrais.
Or, vous employez pour nous convaincre une méthode douteuse qui sert finalement M. Onfray, car lorsqu'il prétend vouloir pour sa mère des privilèges, je doute fort que le procédé rhétorique utilisé vous ait échappé, je ne vous l'expliquerai pas puisque vous l'utiliseriez comme un malfaiteur utilise la nappe pour se moucher...
Vous penchez dangereusement vers l'ignoratio elenchi !

En outre, comparer les agissements indélicats de tous les Français, et les considérer comparables à ceux des dirigeants politiques, hauts fonctionnaires, etc., c'est à peu de choses près nous affirmer que tuer par accident est égal aux meurtres en série avec préméditation sur personnes vulnérables de préférence.

C'est comment dire en dessous de je me demande bien quoi ?? Peut-être le niveau d'huile de la 4L de Giuseppe...

Avez-vous entendu parler des circonstances ?

Enfin, il est non seulement indispensable mais également urgent que cessent ces comportements indignes, car voyez-vous il existe une histoire des nations, laquelle fait préférer aux peuples par une sorte d'enfantillage les héros aux chiens galeux.

Mais je doute que vous soyez en mesure d'entendre cette évidence d'une simplicité biblique. Vous êtes en quelques sortes en matière d'argumentation le Chewbacca de céans.

Robert Marchenoir

@ Exilé | 05 septembre 2018 à 11:49

Je critique aussi le fond. Les passe-droits de la classe politique ne me sont pas spécialement sympathiques. Je passe mon temps à les attaquer.

Mais justement. Onfray reprend Macron exclusivement sur ça. Sur ce qui se voit. Sur ce qui constitue, excusez-moi, des détails sans aucune importance, relativement parlant.

Tous les hommes politiques ont toujours fait ça, en France, et les aspects nocifs de leur action font infiniment plus de dégâts que ces petits privilèges qui se voient.

Mais c'est ce qui excite la jalousie du citoyen. Alors, ce dernier hurle à la mort dans un beau mouvement de foule. J'attends d'Onfray qu'il dise des choses plus intelligentes que Monsieur Moyen au Bar des Amis.

Pendant ce temps-là, Monsieur Moyen n'a rien à dire sur les méfaits dont lui-même se rend responsable. Par exemple, comme l'a dénoncé le Premier ministre avec tact il y a quelques jours, la fraude systématique aux congés-maladie, qui doit être une exclusivité mondiale du peuple français.

Ça, ça coûte beaucoup plus cher aux Français que les notes de taxi d'Agnès Saal. Mais il est tellement plus commode de montrer du doigt le pipole haut placé qui abuse des notes de frais.

Et dans la demi-ligne où Michel Onfray aborde réellement le fond, il dit une sottise grosse comme lui. Il dit que sa vieille mère (la femme de ménage, donc), devrait se voir payer le taxi par le gouvernement quand elle va voir son médecin. Au lieu qu'Agnès Saal se fasse payer des notes de taxi qu'elle a largement les moyens de financer par elle-même.

Ce en quoi Michel Onfray montre qu'il est un voleur socialiste comme les autres. Car il est évidemment idiot de laisser entendre qu'il serait moral de payer le taxi aux vieux pour qu'ils aillent voir le médecin.

Ce qui serait, non pas moral, pas caractéristique d'une bonne gestion et d'un bon gouvernement des affaires, c'est de faire en sorte que les médecins puissent rendre des visites chez elles aux personnes trop âgées pour se déplacer.

Mais non. Onfray, immanquablement, tape à côté. Il dit exactement ce qu'il ne fallait pas dire. Il réclame ce qu'on a déjà, et qui fait crever la France. Il réclame que chacun ait droit à son petit privilège offert par le gouvernement, à son petit cadeau qui satisfait sa jalousie et sa soif de transgression.

Ces petits cadeaux qui finissent par faire les grandes rivières, et que les politiciens jettent en pâture aux Français, avec le contrat tacite qui les accompagne : oui, nous sommes des voleurs, mais vous êtes des voleurs aussi, et c'est grâce à nous. Vous comprenez bien, chers compatriotes, qu'il n'est pas de votre intérêt de casser la baraque ?

Et donc, périodiquement, le Canard enchaîné nous sort le dernier "scandale" à la noix, les Français poussent des oh ! et des ah ! d'indignation -- et des décennies plus tard, ils continuent à défiler chez leur médecin pour réclamer des vacances illégales payées par leurs voisins, tout le monde demeure anti-libéral, personne ne réclame réellement que la dépense publique baisse, tout le monde chante l'hymne de la Sainte Carte Vitale, etc.

Donc Onfray, voyez-vous, il est un peu du niveau femme de ménage, au rayon intellectuel. Ce n'est pas un hasard, je suppose, s'il estime de son devoir de nous rappeler la profession de sa maman à chaque fois qu'il l'ouvre.

Mais faire des phrases dans ce style détestable qui envahit l'espace public en ce moment, qui est certes admissible sur le blog de Kévin mais pas vraiment au-delà, ça, il sait faire.

breizmabro

Le prélèvement à la source est maintenu. Yes ! Trop fort Manu !

Il y a quelque temps, à ce propos, j'avais posé la question (forcément idiote venant de moi) de savoir ce qui se passera lorsqu'une entreprise sera en redressement judiciaire ou en liquidation, voire quand le chef d'entreprise se sera barré sans prévenir personne.

Pas eu UNE réponse. Pourtant sur ce blog ya des têtes, chenues peut-être mais pensantes, comprenant les "je-sais-tout-sur-tout".

Donc je réitère : en cas de "dépôt de bilan" comme on dit couramment, d'une entreprise insolvable MAIS qui a déduit l'IRPP sur les fiches de paye de ses salariés pendant 2 ou 3 mois sans les reverser au centre des impôts, ma question est :

- le/la salarié.e sera t-il/elle considéré.e aux yeux de l'administration fiscale comme ayant payé lesdits impôts (débités de son salaire mais non perçus par l'administration fiscale) ou pas ?

- L'administrateur judiciaire sera-t-il percepteur de l'IRPP des salariés d'une entreprise en redressement judiciaire ? si oui à quel prix (c'est une profession libérale) ?

(La responsabilité pénale du ou de la cheffe d'entreprise "négligente" n'étant pas la question (je dis ça au "cazou"..))

Lucile

Il me paraît faux de dire que les dictionnaires anglais (ou américains comme le Webster), occultent l'origine française des mots, mais ils précisent "Old French" ou "Anglo-French" et ajoutent ensuite l'origine latine du mot de vieux français, s'il y a lieu.

https://www.merriam-webster.com/dictionary/sensible

Michelle D-LEROY

Pour en finir avec le PAS (prélèvement à la source).
Depuis ce matin toutes les personnes qui m'en parlent et y sont très favorables ne paient pas l'IR.
Amusant.
Macron va nous faire sortir un sondage où 80 % des Français y sont favorables.

Nous vivons une période formidable où on appelle un changement de moyen de paiement, réforme. Pas étonnant que les Français réfractaires mais naïfs et respectueux de leurs élus s'extasient sur le nombre "hallucinant" des réformes mises en œuvre depuis un an.

Noblejoué

@ Lucile
"Les artistes sont souvent immatures, individualistes, imprévisibles, et capricieux !"

Laissez-moi défendre artistes, écrivains, et dans une certaine mesure, chercheurs ! Pour faire au mieux tout cela, il faut s'y dédier entièrement. C'est-à-dire repousser sans cesse les limites du faisable, du pensable - ses limites et celles du monde.
Cela confronte donc le créateur seul et le monde. L'individualisme n'est ni un bien ni un mal mais une nécessité. Etre ainsi, c'est, comme le philosophe maintenant que j'y pense, dans l'étonnement... mais pas dans le désir de faire système à tout prix en méconnaissant parfois sciemment des aspects du réel. L'étonnement est le fait de l'enfant qui découvre le monde, dont son immaturité lui dérobe bien des aspects. Mais aussi de l'adulte qui doit oublier et découvrir dans le même mouvement pour aller plus loin. Solitude et exploration du monde, le créateur véritable est une sorte de héros. Capricieux ? Si c'est pour prendre une pose comme certains, c'est assez méprisable, mais chez d'autres, c'est que la volonté tendue comme un arc dans le but, hors de lui se relâche un peu en tout sens, eh bien comme une corde désaccordée, justement.

Le créateur est le meilleur et le pire des chefs, le meilleur si sachant ses faiblesses, il délègue largement, prenant sur lui de trouver les chemins du futur, et si son caractère et les circonstances s'y prêtent un pouvoir charismatique.
Le pire s'il méconnaît ses faiblesses ou n'a pas le sens des responsabilités, ce qui fait que s'il a en plus de créateur d'autres choses pouvant être inadaptées, ce qui est trop, il vaut mieux pour tout le monde qu'il se détourne des responsabilités en tout genre, d'organisation ou d'avoir des enfants.

Chercher et parfois peut-être trouver du nouveau, avoir un nouveau langage, tout ça, tout ça, peut poser des problèmes de communication.
Bienheureux qui trouve qui le conseille pour accorder ses mots à ceux de la tribu, en recherche, littérature, cinéma ou que sais-je encore ? Car si tous ont leur langage, d'où Babel, particulièrement ceux qui, a tort ou a raison, se permettent d'avoir un regard autre sur le monde.

Au conformiste qui voudrait créer, il faudrait montrer les chemins de traverse, au créateur émergeant enivré de sa quête, rappeler les voies du monde voire guérir les blessures qu'il a pu y trouver, pendant voire avant elle.
Danger de se prendre un coup en le faisant ! Reconnaissance qu'on peut éprouver si quelqu'un le fait pour vous, éternelle ! Ce n'est pas chevaucher le tigre comme en prenant de l’opium ou une autre drogue, je ne sais plus, c'est soigner le tigre en espérant que le gros minou ronronne plutôt que de vous balancer un coup de patte.
On pourrait espérer une solidarité entre créateurs, mais pas souvent, chacun a tendance à être centré sur lui et être rancunier, car on n'est pas blessé pour rien mais pour sauter à la gorge de l'ennemi. D'autre part, ils peuvent être en rivalité, ou ne sachant quoi avoir flairé au juste, le présumer pour plus de sûreté, ce qui est un peu débile : qui attaque se crée un ennemi. Vous imaginez que les créateurs ne sont pas forcément bons pédagogues, leur habitude de la rivalité avec leurs pairs les met en rivalité avec leurs élèves et même un peu n'importe qui mais d'autre part, en recherche, art et autres choses semblables, il n'y a pas une tonne de débouchés, alors c'est un sale petit secret à ne pas trop répéter... Pour la vanité des professeurs, mais à mon avis, mieux vaut avertir l'élève, qui s'en prend plein dans les dents, paralysé de surprise, dégradé et vaincu, sinon, anéanti pour la vie.

WARNING.

Bref, à mon avis, il faut garder le large et masquer ses failles... Mais parfois, elles permettent d'arriver à une originalité certaine et une concentration si grande que cet état n'est même pas connu de la plupart et a fortiori étudié, quand on en sort car il y a des choses à faire et il faut avoir l'air normal et puis, c'est insoutenable.

Entre normal et en concentration, il y a un seuil de décompression, on a l'impression de sentir son esprit comme on en entendu parler en méditation sans en avoir l'écho quand dieu sait comment on a eu l'idée d'en faire pour se faire essentiellement mal au dos. Ceci dit, la méditation serait utile pour comprendre certains phénomènes limites de l'esprit... Pas ça, c'est facile, mais à la sortie aussi , par exemple, une présence divine, curieux, déconcentration totale après en avoir trop fait, impression de drogue dans les yeux comme il y a longtemps un médecin pour examen, euphorie, mais incapacité gênante au milieu des gens. Appel muet à Apollon et retour à un bien meilleur niveau. Une autre fois, même impression de drogue, mais concentration supérieure sans invocation. Impression d'avoir peut-être senti une présence, la sienne, une part de son esprit, ou d'un autre, symbiote temporaire l'un de l'autre.
Imagination ou vrai, indécidable, peut-être tranchable, et même pas sûr pour quelqu'un de doué en médiation. Dans l'hindouisme ou dirait, je le pense, oui, dans le bouddhisme, je le pense, non, cela tient à ce qu'on pense de la nature de la réalité dans les deux... Mais si on n'est pas affilié et pas les moyens "méditatifs" de voir par soi-même ? A vrai dire, ce n'est pas ce sur quoi le feu brûle qui est le plus important, mais le feu.

Le reste, c'est ramasser les fagots en attendant le retour de flamme, si on n'est jamais sûr de rien. La nature de la réalité ? Pour moi on est juste sûr que quelqu'un pense, ultimement, le reste, on fait semblant de rien, alors un peu plus, un peu moins...

Bref, il y a peut-être de mauvais comédiens dans tous les sens du terme, mais il y a des traumas d'enfance "guéris" par l'art, des problèmes sociaux, psychologiques et même concernant l'ultime réalité ou non du monde, de l'esprit et du reste.
Tout cela en poursuivant des créations qui ne sont pas forcément toutes des redites complètes et qui donc, comme l'eau qui ne coule pas dans une rivière, doit trouver son chemin dans le monde.

Les créateurs sont des expérimentateurs et expériences, ils sont fiables si pas en choses allant contre leur créativité et hors de la rivalité excessive. Est-ce que le chat n'est pas fiable parce qu'il griffe ? Il y a un langage et des besoins du chat comme prendre de la hauteur, ce qui correspond à un besoin du créateur.
Le regarder le monde de haut, de loin et de biais. Ce n'est pas être déloyal mais libre.

Savonarole

@ Lucile | 05 septembre 2018 à 11:33

L'anecdote sur BFM est savoureuse.
Décrypter Laurent Neumann est un plaisir quotidien.
Pour bien marquer son indépendance, il commence par critiquer Macron, puis à la reprise de son souffle l'éditorial bascule, à rebours s'ensuit une hagiographie de Macron.

Un pastiche de Laurent Neumann s'impose :

"La séquence juillet/août aura été calamiteuse pour Emmanuel Macron, mauvaise communication, brouillages sur la ligne, friture médiatique, de la piscine de Brégançon à la démission surprise de Hulot, les tuiles se sont accumulées sur Emmanuel Macron.
Toutefois, toutefois, le sens politique inné d'Emmanuel Macron lui permet de reprendre la main et conforter son image présidentielle en nommant de Rugy"...

Voilà Laurent Neumann, je vous épargne un pastiche de Ruth Elkrief...

Robert

Ainsi le prélèvement à la source des impôts sur le revenu est maintenu. Et, si la décision est prise et le quitus donné in fine par le président de la République, c'est au Premier ministre qu'il a confié le soin de l'annoncer aux Français via TF1, avec un journaliste qui a fait durer le plaisir de cette annonce en la retardant au maximum...

Drôle de communication en trompe-l’œil.

Dans cette affaire, l'on peut constater que nos dirigeants s'assoient sur les textes législatifs, en particulier sur celui de notre Constitution.
De fait, ce type de décision ne relève que de la responsabilité du gouvernement, donc du seul Premier ministre, en vertu du principe le président préside, le chef du gouvernement gouverne. Bientôt le président de la République vérifiera à son niveau les normes de couches-culottes pour bébés, à moins que ce ne soit celles des retraités trop déglingués...

Mais en réalité, le pouvoir de décider reste celui du patron de la DGFIP et monsieur Macron me semble s'être exécuté en ne reportant pas cette réforme voulue par l'un des plus hauts responsables de Bercy !
Et, de fait, les doutes émis publiquement par un président de la République en exercice sur une affaire relevant du gouvernement pour ensuite donner son accord à la mise en œuvre de la réforme me semblent montrer que monsieur Macron n'a peut-être pas l'autorité réelle dont il donnait l'impression au début de sa prise de fonction. Sauf pour écarter le chef d'état-major des armées dans les conditions que l'on sait. Acte d’autoritarisme bien plus que d'autorité.

Exilé

@ Robert Marchenoir
« Oui, c'est spectaculaire de nullité. »

Il est toujours possible de critiquer la forme.
Mais sur le fond, veuillez reconnaître qu'il n'a pas complètement tort entre autres sur l'attribution de passe-droits ou de privilèges aux copains (et peut-être aussi aux coquins).

Giuseppe

@ Achille | 05 septembre 2018 à 07:02

Bonjour Achille,

On a fait tout un pataquès pour pas grand-chose, et j'insiste sur le fait que si vous ne voulez pas que votre employeur sache votre montant effectif d'impôt il suffit de lui préciser d'appliquer le taux neutre.

Ce qui pouvait coincer un peu c'était l'application des réfactions en particulier si vous avez des aides à domicile, elles seront prises en compte à 60%.
C'est important, c'est directement sur le montant dû à hauteur de 50%, dont certains petits malins abusaient pour se payer le jardinier à l'année et ainsi ne payer aucun impôt.
Mais depuis il existe un plafond.

Il est sûr que si Ferrand est au perchoir - je n'y crois pas - cela va faire désordre et LFI en tête va se payer ce mandataire immobilier de l'ancien monde.

Lucile

"L'artiste a perdu la main"

C'est certain, mais c'était inéluctable. Les artistes sont souvent immatures, individualistes, imprévisibles, et capricieux ! Macron retrouvera peut-être la main, mais trop tard ; ayant vu ses failles, l'opinion sera, non pas comme vous dans la déception, mais dans la dérision.

BFM s'en donne déjà à cœur joie. J'ai vu en passant d'une chaîne à l'autre hier un bandeau disant à peu près : "Remplacement des ministres démissionnaires. Macron sauve la face". C'est vicieux. La même mauvaise foi qui a permis à Macron de gagner les élections l'enfonce aujourd'hui. Quelqu'un m'a envoyé une caricature du couple Macron avec leur labrador. Ils disent de leur chienne : "Elle est très obéissante, elle nous lèche du matin jusqu'au soir, on voulait l'appeler BFM"... Ça doit dater d'avant l'été.

Maintenant que Macron est en place, il faut faire avec, et essayer de lui faire prendre les bonnes décisions. Je fais miens les reproches que vous lui faites sur sa politique, d'autant que vos critiques, en même temps qu'elles répertorient les problèmes, esquissent des solutions ; je serais encore bien plus sévère que vous, à mon sens Macron n'améliore en rien l'état général de la France. À défaut, il la maintient en haleine et il l'énerve. Il a trop caressé les électeurs dans le sens du poil en leur laissant croire qu'il était une émanation de la Providence. Je n'ai jamais aimé ses façons ni son caractère, je crains les faux prophètes, reconnaissables à leur manque de discrétion.

Les critiques justes sont plus que jamais nécessaires. Mais les railleries orchestrées par certaines chaînes d'info encouragent les vices d'une foule geignarde, passive et punitive, et la maintiennent au fond de l'ornière où elle se plaint d'être enlisée.

Giuseppe

Je n'ai jamais entendu autant de bêtises dites par des journalistes non spécialistes sur la structure du logiciel pour le prélèvement à la source.

Les entreprises et experts comptables surjouent la difficulté et les pleureuses pour se faire rétribuer.

Ce n'est jamais qu'une ligne à rajouter - je caricature mais à peine.

Quand vous achetez un véhicule, dans la carte électronique sont déjà inscrits la liaison anti-brouillards ou les radars avant, que vous paierez en option s'ils ne sont pas compris dans le prix et souvent les broches sont prêtes à être raccordées.

Je n'ai jamais entendu se plaindre la comptable quand l'Etat a rajouté la CSG etc. il aurait fallu lui fournir un hangar de mouchoirs.

Ces journalistes devraient savoir aussi que nous avons tous reçu les taux d'impositions futurs et nous choisissons à notre convenance, à croire qu'ils ne payent pas d'impôts ou qu'ils parlent sans lire ce qu'ils ont sous les yeux, mais cela la plupart du temps ils touillent sans se rendre compte de la mayonnaise qu'ils font monter.

Tipaza

Ainsi donc la réforme de la retenue à la source a été validée en réunion restreinte, Manu Ier, Edouard Philippe, et Darmanin !
D’où l’on peut conclure que le ministre de l’Economie, Bruno Le Maire, n’était pas techniquement et politiquement apte à prendre part à cette décision. Dont acte pour lui, mais c’est un détail pour l’avenir !

J’ai dit qu’il serait intéressant de suivre les relations entre Macron et Darmanin, je persiste à le penser.

Une phrase de Macron disant « ceux qui me poussent à faire cette réforme ne seront pas là demain pour me défendre » était une allusion directe au forcing de Darmanin qui finalement a emporté la décision.
C’est une victoire pour celui-ci, mais une victoire qui laissera des traces dans la mémoire du président.

Si la réforme fonctionne bien, Darmanin avait raison et le doute de Macron était une faiblesse.

Si la réforme ne fonctionne pas, la décision ultime était celle du chef, Darmanin a « simplement » fourni les éléments techniques.
D’ailleurs Bercy manquait de moyens et les entreprises ont traîné les pieds et fait de la résistance passive, parce que Bruno Le Maire (le revoilà, il sera utile enfin) ne les a pas assez aidées dans leur compétition internationale.

Je fais confiance à Darmanin pour développer ces arguments.

J’ai peut-être trop vu et lu de tragédies grecques ou autres, mais j’ai le sentiment que l’on s’achemine vers une tragédie shakespearienne où le destin suit son cours en manipulant les petites marionnettes que sont les humains.

Macron ministre de l’Economie qui déboulonne son président, et je verrais bien Darmanin ministre des Comptes publics (c’est quand même de l’économie) déboulonner son président à son tour.

La grande roue du destin, du karma, de l’éternel retour de l’ordre du monde qui tourne inlassablement.

Je crois que je vais vite écrire une pièce de théâtre, qui sera jouée à la Comédie-Française, sur ce sujet, la comédie humaine de la politique évidemment, avant que la réalité ne me dépasse.

Catherine JACOB

« Le vaudeville lié au prélèvement des impôts à la source est éclatant, pour la démonstration d'une organisation qui prend l'eau, même pour des citoyens eux-mêmes peu familiers avec ces mécanismes. »

Le vaudeville a pris fin ce matin. L'autorité suprême a tranché, nous a annoncé ce matin aux infos la même voix réjouie qui nous a également appris qu'étant passé d'1/10 enfants nés hors mariage en 1980 à 6/10 enfants en 2018, nous étions "les champions du monde" - des couples parentaux non mariés. Talam !

Nous avons appris parallèlement que la Haute-Normandie était pour sa part, championne de l'alcoolisme fœtal.

Une pensée émue pour le Japon à nouveau frappé par une catastrophe climatique avec le typhon qui l'a frappé entre Nagoya et Osaka :
dix morts, des centaines de blessés et le chaos à l'aéroport d'Osaka

Mais bon, avec François de Rugy à la manœuvre des mesures préventives nous sommes à l'abri. Ou bien ?

Achille

@ Giuseppe | 04 septembre 2018 à 21:20
@ Michelle D-LEROY | 04 septembre 2018 à 13:04

Je vois que vous maîtrisez parfaitement toutes les subtilités fiscales, ce qui est loin d’être mon cas. Rédiger ma déclaration fiscale a toujours été une corvée, même si j’ai adopté depuis longtemps la déclaration en ligne et le paiement mensualisé. C’est mon côté « phobie administrative ».
Ne bénéficiant d’aucune niche fiscale, d’indemnités non imposables, aucun revenu complémentaire, je n’ai généralement rien à corriger dans ma déclaration préremplie. Les agents de Bercy savent déjà tout de mes revenus. Tout juste ai-je à aller dans la case « dons aux œuvres caritatives » lorsque je fais un versement à certaines d’entre elles (lutte contre le cancer, Croix-Rouge, SPA…), ce que j’oublie régulièrement de faire, ne retrouvant plus les reçus…

@ Savonarole | 04 septembre 2018 à 12:32

Bonjour Savonarole,

« Oui, en effet ce système fonctionne bien ailleurs, mais l'impôt est individuel, en France il est familial. »

Je crois, en effet, que c’est là que se situe le cœur du problème.
Un employeur n’a pas à connaître la situation professionnelle des conjoints de ses salariés. D’où la solution de l’impôt individuel qui permet de bien « séparer les variables ».

Une technicienne de surface (bref, une femme de ménage) qui vit en couple avec le chef d’une grande entreprise n’a pas à être pénalisée dans son avancement par le simple fait que son PDG de mari touche un salaire correspondant à cent fois le SMIC, tout comme un ouvrier métallo voir son évolution de carrière compromise parce qu’il est marié avec une neurochirurgienne réputée.
Cas certes très rares et dont je ne connais pas d’exemples, mais l’amour a ses facéties pouvant parfois conduire à ce genre de situation inhabituelle et qui généralement ne dure pas très longtemps.
Le temps où les bergères dépenaillées épousaient des princes charmants est terminé, si toutefois il a existé ailleurs que dans les contes pour enfants.

@ Claude Luçon | 04 septembre 2018 à 14:48
« Le vrai problème de Bercy est qu'il faut savoir passer de la pointe Bic, du crayon ou du stylo au clavier d'ordinateur mais nos fonctionnaires n'ont appris que la manipulation du porte-plume et du crayon ou de la craie à l'école pour les moins riches, et du stylo pour les privilégiés. »

En fait la réticence du prélèvement à la source (PAS) se manifeste surtout chez les agents de Bercy qui voient d’un mauvais œil le fait que ce soient les entreprises qui fassent leur travail. Ces dernières, en effet, se sont dotées du logiciel de paie idoine pour répondre à cette réforme fiscale qui entrera en vigueur le 1er janvier 2019 (c’est officiel, le Premier ministre l’a annoncé hier).
Les « ronds de cuir » de Georges Courteline ne sont pas tous morts, certains bougent encore !

sergio Carioca

@ Claude Luçon

Je vais procéder à une défense en règle.
Je suis offusqué et me drape dans ma dignité bafouée avant que de déclamer ce qui suit (m'enfin !)

Vous dites :

"To initiate is an English verb derived from the french "initier" as are 64 % of the english words according to a Professor of English Literature at Harvard."

D'abord, d'autres honorables institutions comme le Collins dictionary ou le Merriam&Webster disent respectivement:
Origin and Etymology of initiate
Late Latin initiatus, past participle of initiare, from Latin, to induct, from initium
et
Word origin of 'initiate'
< L initiatus, pp. of initiare, to enter upon, initiate < initium: see initial

Dans "De quel amour blessée" Borer assène que les anglophones ne supportent pas que leur langue vienne majoritairement du français et ensuite de langues germaniques et nordiques.
Donc ils prétendent que leur langue vient du latin. Mesquin, n'est-il pas ?

Il est bien possible que "initiate" vienne de "initier".

Ce qui ne change rien.

Les mots qui passent d'une langue à l'autre perdent souvent le sens de la langue d'origine au fil des siècles. Ils peuvent se ressembler mais ne plus avoir le même sens.

Ainsi, initier avait perdu en français le sens qu'il a gardé en anglais, ou il a pris en anglais un sens différent. Je ne sais.

Le Littré (oui je sais ça fait ronchon et en plus vieux jeu) ne signale pas pour "initier" les sens qu'il a en anglais.
https://www.littre.org/definition/initier.

Ainsi ce n'est pas parce que "Initiate" vient ou viendrait de "Initier" qu'il veut dire initier. Ce qui ne contredit pas le prof de Harvard (argument d'autorité qui me laisse de marbre).

Il y a pléthore de faux amis qui se ressemblent et dont la forme anglaise vient du français, ou du latin selon les anglophones qui n'aiment pas l'origine française, Trafalgar et Waterloo ne leur ont pas suffi.

Exemple :

- sycophant en anglais est un flagorneur en français et portugais (bajulador), un lèche-botte en italien (leccapiedi) mais en français c'est un dénonciateur, un traître.
- sensible en anglais veut dire sensé, quoi qu'en pense le journal "Le Monde", et pas sensible.

La liste est presque infinie de ces faux amis.

Et les journalistes sont très coupables : ils diffusent une langue qu'ils massacrent, lisez Riocreux si besoin, mais il suffit d'écouter et lire. Ils s'imaginent traduire eux-mêmes sans en avoir la capacité, les dépêches d'agence ou papiers d'autres, écrits en anglais, sous prétexte de ressemblance des mots.
Il existe des traducteurs professionnels et les media devraient y recourir au lieu de nous servir anglicismes risibles bien que "tendance", et contresens minables par ignorance ou désir de briller.

Vous me taquinez :
"Just in case dear Sergio Carioca should I write it in italian ?"

As you like, italian is fine, portuguese will also do.
why italian ? Sono Italiano di cuore ma no dello sangue. I may have missed the joke.

Vous me tancez d'importance :
"Etrange idée de donner des leçons de français à Philippe et Pascale Bilger."

Donner des leçons ?

Je ne pense pas que nos hôtes estiment ne pas avoir de leçons à prendre.
Les personnes de qualité ne sont pas comme cela.
Je me méfierais de ceux qui n'ont pas de leçons à rendre comment est-ce possible ?

D'autre part l'idée n'est pas de donner une leçon (dans aucune des acceptions) mais de relever ce que je pense être un anglicisme passé dans les moeurs françaises (à mon regret ronchon).

Tout le monde a le droit de se tromper et j'en use larga manu (comme on dit en anglais).
Il est probable que j'en aie semé une poignée dans ce billet, hélas.

Et on peut considérer que initier pour signifier commencer ou débuter ou mettre en route etc. est (devenu récemment) correct. C'est justement parce que M. Bilger a un langage de haute qualité que je le relève après m'en être étonné.

Vous me vilipendez :
"Vous devez être journaliste du genre kicétou !"

Journaliste ! Ça c'est méchant.
Je partage à propose de l'engeance et des mauvais traitements qu'elle inflige à la langue, son outil, et à la vérité, sa mission, les critiques d'Ingrid Riocreux dans "La Langue des médias : Destruction du langage et fabrication du consentement".

Chépatou mais ch'sé pas trop mal pour un allogène comme disent certains insulaires.

Robert Marchenoir

@ Exilé | 04 septembre 2018 à 20:34
"Voici une lettre ouverte adressée à Manu par Michel Onfray qui, contrairement à Philippe Bilger, ne voit pas la Macronie en rose :
https://michelonfray.com/interventions-hebdomadaires/lettre-ouverte-au-president-manu-le-texte- "

Oui, c'est spectaculaire de nullité. C'est consternant, et c'est Onfray qui est consternant dans cette histoire, pas Macron. Onfray est censé être un Ecrivain, un Philosophe -- en en plus avoir une mère femme de ménage --, et il nous pond une crotte pareille ?

Rien dans le fond. Rien dans la forme.

Ou plutôt, Onfray aspire le caniveau dans l'un comme dans l'autre. Il fait, en moins bien et en beaucoup plus outré, ce que n'importe quel Kévin a déjà écrit sur sa page Facebook. Et ce monsieur est directeur d'université (auto-proclamé -- passons).

Onfray illustre à merveille, bien malgré lui, la décadence qu'il prétend dénoncer.

Robert Marchenoir

@ Tipaza | 04 septembre 2018 à 23:10

Ah, mais tout à fait. Je suis totalement favorable à l'homéopathie, à condition qu'elle ne soit pas remboursée par la Sécurité sociale, pas enseignée à la faculté de médecine et pas délivrée en pharmacie, mais au restaurant.

Tipaza

@ Robert Marchenoir | 04 septembre 2018 à 17:09
"Je veux bien l'adresse de votre médecin."

Je pratique l'auto-médication, une variante de l'homéopathie. Vaincre le mal par le mal.

Giuseppe

"Le nouveau monde est en retard…" (PB)

Cela dépend pour quoi. Désespérant, maintenant la ministre des Sports, championne du maniement fiscal d'après le Palmipède et Mediapart - cela fait beaucoup. Tous pourris sans discernement, brutalement, parce que cela fait du bien de le dire - j'avais lu cela quelque part.

Pas un pour racheter l'autre, Ferrand à l'Assemblée (?) ce serait folie de plus, et ne serait-ce que l'envisager c'est cracher à la face de tous les citoyens. Même si le montage était légal, l'éthique ne les a pas étouffés dans cette affaire immobilière, l'ancien président de cette mutuelle avait été très clair dans son interview télévisée, il n'était pas au courant.

Si cela continue à ce rythme le couple infernal va être qualifié de petit joueur.

Je ne sais pas ce qui compte le plus, est-ce la gravité des faits ? Dans le fond peu importe, mais entre l'ancien et le nouveau monde on peut dire que la fréquence des manquements s'accélère. Pauvre République foulée aux pieds par des voraces qui ne pensent qu'à engranger et là pas de couacs, la machine n'arrête pas, seuls les hommes changent.

Giuseppe

@ Achille | 04 septembre 2018 à 09:57

Donc le verdict est tombé, alors quelques précisions s'imposent :

Vous avez dû recevoir votre taux de prélèvement, en fait si vous êtes en couple vous avez eu droit à 3 taux : un différencié pour chaque membre du couple et un taux moyen, c'est à vous de voir.

Dans le cas d'un employeur, si vous ne voulez pas qu'il sache que par ailleurs vous acquittez un très gros impôt, il suffit de lui préciser qu'il applique le taux neutre "non personnalisé".

https://www.economie.gouv.fr/prelevement-a-la-source/taux-prelevement

Dans les pays qui prélèvent à la source, un taux général est appliqué individuellement - expliqué par un participant -, forcément puisqu'un bulletin de paye est nominatif, le même pour tous avec des classes en fonction des montants de salaire ce qui semble logique.

En conclusion, vous serez toujours soumis à faire une déclaration finale qui incorporera toutes les déductions utiles, que vous soyez en couple ou pas.

La seule interrogation qui pèse dans tous les cas de figure est que pour l'instant toutes les réfactions sont différées.

Bon, pour les journées de pluie, cela fait de quoi s'occuper.

duvent

@ Giuseppe

Vous auriez tort de me vouloir dans votre camp, surtout si vous y parlez d'argent, qu'il soit sonnant et trébuchant ou virtuel et profitable...

J'ai tenu, il y a fort longtemps, la caisse et son tiroir dans un festival pour vieux, où il m'avait semblé heureux de "bénévoler" afin d'augmenter mon humanité et mon score de points bons, dans le but avoué de partir pour Londres examiner de près les Anglais et leur cuisine de compétition, il est arrivé ce qui devait arriver, c'est-à-dire que je distribuais les tickets gagnants, sans me soucier le moins du monde de leur paiement...

Ce qui a fait de moi une dangereuse comptable, fiscaliste redoutable, économiste hors pair, banquière admirable et admirée, recrutée par Monsieur Ebenezer Scrooge himself...

Dès lors, on peut dire que je me laisse très facilement plumer par l'État, qui ambitionne de me faire prendre des vessies pour des lanternes, et pour ce faire recrute une quantité atroce de fonctionnaires plus pervers les uns que les autres.

Cependant, et parce que j'ai une passion pour l'équilibre, je n'hésite jamais à mettre une lettre là où d'autres mettent un chiffre, qu'il soit arabe ou romain, et de cette façon qui serait non seulement approuvée par les plus grands experts mais aussi recommandée par les commis voyageurs des finances, j'envisage avec la lucidité digne de mon ami qui dispose de châteaux en Espagne, mais qui n'est pas Savonarole, puisque ce mien ami vient de la Manche, eh bien, oui j'envisage de dominer le monde et de le conduire directement et rapidement à sa perte...

Cette dernière phrase me semble un peu longue mais "tutafé" digne d'intérêt !

stephane

@ Jean-Marc

Parce que vous imaginez que Ferrand vous laisserait faire l'affaire à sa place, bien que lui ne signe rien à moins de 12pct garantis par les cotisants ?
Macron pense déjà à sa reconversion, tel J6M en son temps,
racket via impôts retenus à la source, petites phrases, élection envisageable de Richard Ferrand... et on n'a encore rien vu.

Exilé

Voici une lettre ouverte adressée à Manu par Michel Onfray qui, contrairement à Philippe Bilger, ne voit pas la Macronie en rose :

https://michelonfray.com/interventions-hebdomadaires/lettre-ouverte-au-president-manu-le-texte-

fugace

@ Michelle D-LEROY | 03 septembre 2018 à 18:02
"En cherchant bien, en France nous devrions trouver des situations analogues et ce n'est pas une nouvelle taxe qui changera la donne, quand il faudrait traiter les causes."

Le plus ancien :
https://transvosges.wordpress.com/2014/09/29/le-plus-ancien-barrage-hydro-electrique-de-france/

2007 : Près de la moitié des barrages hydrauliques en France présenteraient des signes de vétusté
https://www.actu-environnement.com/ae/news/EDF_hydraulique_barrage_2285.php4

Plus de dix ans plus tard où en sommes-nous ?

En attendant, si tout va bien, d’ici fin 2018, un parc de 39 appareils doit être installé...

https://www.ledauphine.com/environnement/2017/07/02/une-premiere-mondiale-sur-le-rhone

A suivre donc.

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