Il n'y a pas de quoi rire.
Pourtant les dérives de notre société sont telles, sur le plan des agressions et de l'insécurité, qu'on est presque fondé à imaginer un monde délirant où tous ceux chargés d'assurer l'ordre, de dispenser un enseignement ou d'éteindre les incendies devront être eux-mêmes protégés et défendus. De sorte qu'on peut à l'infini disserter sur les protecteurs de ces défenseurs et les défenseurs de ces protecteurs sans que jamais cette chaîne absurde soit interrompue.
On s'était moqué de Ségolène Royal - et son contradicteur le premier - parce que lors de son débat avec Nicolas Sarkozy en 2007 elle avait suggéré l'idée de faire raccompagner le soir chaque femme policier par un policier.
Pourtant, quand on voit la révolte des pompiers, un corps très aimé des Français littéralement "aux abois" à cause de la multiplication des agressions dont ils sont victimes, il est clair qu'un point limite a été atteint puisque - on oscille entre accablement ou indignation - "ils demandent désormais le soutien des forces de l'ordre lors de leurs interventions à risques" (Le Figaro).
Déjà, quand dans des cités les pompiers avaient été mal accueillis parce qu'ils représentaient l'Etat et la France officielle alors que leur mission aurait dû susciter reconnaissance et admiration, il avait été facile de comprendre qu'on avait changé de monde et qu'une part de notre pays - des voyous, parlons net - s'en prenait à nos "anges gardiens", comme les pompiers se sont si justement qualifiés.
Maintenant c'est pire. Trop de violences, trop de désordres, trop d'hostilité et d'entraves, trop de haine même. Pour qu'on soit obligé de demander le soutien de la police pour accomplir son métier au service de tous et afin que la sauvegarde du protecteur soit elle-même assurée, inutile de se leurrer : on est confronté dorénavant à un univers qui a totalement perdu ses repères.
Allons plus loin, poussons jusqu'à l'absurde ces désastres du quotidien riches d'enseignement. Le pompier devra être en sécurité grâce à la police, l'enseignant devra être préservé de la violence de certains élèves et de quelques parents, toutes les forces d'ordre et d'autorité de moins en moins respectées n'auront que la ressource, pour intervenir, de se faire accompagner.
La police elle-même soumise à mille rébellions, outrages et résistances, subissant des atteintes parfois infiniment graves, n'aura pas le choix : pour interpeller les auteurs de violences et favoriser la paix publique, elle sera contrainte de se faire accompagner pour avoir une chance d'être opératoire.
Je plaisante à peine. Dès lors qu'à cause de la faiblesse du pouvoir politique et du poison qui au quotidien conduit des citoyens à se payer du "flic" ou tout ce qui ressemble de près ou de loin aux services et aux armes de la République, il n'y a aucune raison pour que cette aberration de pompiers mis à l'abri par la police ne se reproduise pas ailleurs.
Mais ces gardiens, qui les gardera ? Qui gardera nos protecteurs naturels ? Qui viendra au secours de ceux qui, nous défendant, nous sauvant, sont pris à partie, malmenés et souvent rendus impuissants, désarmés et perdus ?
On en est là.
Quand un Etat n'est plus capable sans tomber dans Ubu en République de faire respecter l'accomplissement de ses missions régaliennes et l'activité des corps et des services qui devraient être chez eux partout, sans craindre pour leur intégrité ou même leur vie, il y a du déclin, du désastre et de la mort dans l'air.
Il faudrait un authentique pompier pour une France dont l'état inspire de l'inquiétude.
Il y a le feu mais rien apparemment ne presse. L'urgence et la démocratie ne font pas bon ménage.
@ Jabiru | 17 septembre 2018 à 13:32
"Moralité :
Médecin : bac + 8 = 35 euros la consultation
Plombier : BTS = on s'en sort pour le remplacement d'un robinet avec 100 euros minimum (déplacement et temps passé)."
Je sais bien que c'était pour rire… Quoique… J'imagine que vous le pensez vraiment, la comparaison était facile mais, car il existe toujours un mais.
Si c'était si facile d'être plombier et gagner beaucoup d'argent je vous invite à prendre la caisse à outils, si ce n'est pas pour le savoir-faire ce sera pour les billets.
Un plombier - au sens large ce sera plus simple - comme vous le dites c'est bac+2 et une bonne dizaine d'années de travail et formation pour maîtriser les technologies nouvelles, la domotique, le solaire, le voltaïque et la mécanique des fluides, et comme tout bon médecin il ausculte lui aussi des tuyaux et des chaudières qui toussent, sans compter les canalisations bouchées.
Bon, il est vrai qu'un tuyau qui fuit ne met pas en péril la vie humaine, quoiqu'une installation électrique mal faite et un pont mal réalisé…
Le médecin n'a pas que des patients à 23€ renouvelable, me semble-t-il, en général une visite moyenne dure un quart d'heure environ, mutualise une secrétaire et en guise de matériel vous voyez ce qu'il possède.
Le plombier a des frais de fonctionnement, un véhicule atelier, du matériel de pointe et adapté aux différentes marques, comme pour les voitures… Une secrétaire en propre et des locaux adaptés.
Tout cela pour dire que comparaison n'est pas raison, et je trouve même que la facture n'est pas élevée, 100€ pour tout le confort qu'il apporte au client, vous vous êtes fait arnaquer sur le robinet, quand on sait que l'excellence en la matière vous aurait coûté au bas mot plus de 200€ et là c'est tarif spécialiste et vous aurait duré une bonne dizaine d'années, cela ne fait pas cher la consultation ramenée à l'usage.
Je plaisante un peu mais vous aviez l'air sérieux.
Partir d'un terrain vierge et un an plus loin réaliser un ouvrage dessus apte à recevoir du public en nombre un an plus loin, c'est dix ans de formation et une vie d'apprentissage.
Vous avez mal vécu la venue d'un plombier.
Rédigé par : Giuseppe | 18 septembre 2018 à 14:29
Nous voilà prêt, au vu du tour de la discussion, à refonder l'Europe :
"...L’Europe seule peut, en un mot, assurer une souveraineté réelle, c'est-à-dire notre capacité à exister dans le monde actuel pour y défendre nos valeurs et nos intérêts. Il y a une souveraineté européenne à construire, et il y a la nécessité de la construire. Pourquoi ? Parce que ce qui constitue, ce qui forge notre identité profonde, cet équilibre de valeur, ce rapport à la liberté, aux Droits de l’Homme, à la justice est inédit sur la Planète. Cet attachement à une économie de marché, mais à la justice sociale l’est tout autant. Ce que l’Europe représente, nous ne pouvons pas le confier aveuglement, ni de l’autre côté de l’Atlantique, ni aux confins de l’Asie. C’est à nous de le défendre et de le construire dans cette mondialisation.
Et je le dis clairement : tous ceux qui ont peur de cela se sont trop habitués à l’idée qu’on construit les projets intelligents dans la complexité et l’opacité : ce n'est pas vrai. Tous ceux qui sont tombés dans le piège de ceux qui détestent l’Europe, allez interroger nombre des agriculteurs qui souffrent aujourd’hui, ils pourront vous dire : « L’Europe, je n’en veux plus ». Le Front national, en France, est nourri de cela ! Mais commencez à rentrer dans la discussion, « d’accord, alors qu’est-ce que tu veux ? Qu’est-ce qui va mieux te protéger ? ». Il veut parfois une autre Europe ! Mais il viendra lui-même à l’idée que l’Europe le protégerait mieux qu’une politique nationale absurde..."
Il serait peut-être temps pour les oppositions françaises d'envisager le cheminement commun proposé par son président, espérant, ensemble, prendre les décisions les moins imparfaites, car l’État, comme l'Europe, c'est nous, dans la mesure où nous acceptons l'effort démocratique, autant dire le respect du prochain, et que c'est exactement cela qui se joue maintenant.
Rédigé par : Aliocha | 18 septembre 2018 à 08:14
@Jabiru | 17 septembre 2018 à 13:32
Par la comparaison que vous faites, théoriquement congrue, mais pratiquement caduque, entre le médecin et le plombier, vous ne démentez pas le mercantilisme dont, dans mon dialogue avec finch contenu dans mon commentaire posté le 15 septembre 2018 à 21:57, j’accusais les médecins, dans une remarque marginale et come motif secondaire de leur moindre disponibilité ou dévouement. Pourquoi caduque ? Parce que personne, que je sache, ne devient plombier par vocation, ni, à moins d’avoir le nez gâté et de n’être pas dégoûté, par passion de déboucher les canalisations, tandis que la médecine est un art noble. Incidemment, puisqu’il est beaucoup question en ce moment, notamment entre Robert et Robert Marchenoir, des mérites et des ravages comparés de la déréglementation libérale et de la réglementation socialiste, il ne serait peut-être pas mauvais que l’Etat jette un œil et mette un tour de vis aux prix que demandent les plombiers pour le débouchage des éviers, de même que la main invisible des spéculateurs n’a plus aucun effet bénéfique lorsque le prix de l’immobilier s’élève à un degré si vertigineux que la pierre est une matière convertie en valeur, un pur objet d’investissement où il n’est plus question de loger personne.
Combien de villes comme la mienne rénovent leur centre-ville en pure perte puisque les loyers exigés des commerçants, qui ne demandent pas mieux que de faire vivre ces nouveaux espaces et à en vivre, les font couler au bout de six mois ?
Mais c’est surtout à vous, @finch 16 septembre 2018 à 15:57, que je m’en serais voulu de ne pas répondre.
Où avez-vous pris que je n’aimais pas les médecins ? Les médecins, comme dans toutes les corporations, il y en a de bons et il y en a de mauvais. Et il y en a même de bons qui sont tellement débordés qu’ils font de mauvaises choses. Un exemple ? Lorsque ma compagne, aveugle comme moi, a commencé de perdre l’usage de ses jambes, notre médecin dont le cabinet était en face de chez nous l’a obligée à s’y rendre à pied et a refusé de venir la consulter à domicile. Ma pauvre amie s’est appuyée sur moi en redoutant et en menaçant de tomber tous les cinq ou dix mètres, ce qui m’a permis de me rendre compte de la gravité de son état. Elle souffrait d’une compression médullaire consécutive, en grande partie certainement, à une maladie génétique. Si elle avait fait un faux mouvement, ç’aurait pu être irréversible.
Mais dépaysons le propos. J’ai habité comme Mary Preud’homme dans le XVIIIe arrondissement de Paris. Rue Custine, il y avait un excellent médecin que j’ai vu se mettre en quatre pour trouver dès le lendemain une femme de ménage à une de ses patientes âgées. Et rue Ramey, il y avait une doctoresse un peu plus mercantile qui prit la tête au plan national de la fronde anti-CMU.
Ma remarque sur le mercantilisme des médecins était, je le répète, incidente. Mais ce dont se plaint à jet quasi continu la femme médecin dont vous citez le témoignage concerne les atteintes du tourbillon médical sur ses revenus. Elle regrette une seule fois qu’elle n’aura probablement pas de successeurs. Elle ne se plaint pas de ses patients dont elle se dit aimée. Mais elle se plaint de la caisse primaire d’assurance maladie qui ne lui paye pas régulièrement ce qu’elle lui doit et qui commet beaucoup d’erreurs.
Je ferais plaisir à nos libéraux si je disais que la sécurité sociale a créé une insécurité sanitaire. Je ne le crois pas. L’insécurité sanitaire existe bien, mais elle ne vient pas de la sécurité sociale, elle vient comme toujours d’un excès de bureaucratie. De même que, si je reviens au débat sur le libéralisme et le socialisme, le mal ne vient pas de la réglementation, il vient d’une réglementation tatillonne et sans intelligence. L’Union européenne nous a montré ce que pouvait être une bureaucratie libérale. Loin de moi, du coup, finch, de ne pas comprendre que les médecins installent des observatoires pour mesurer la désagrégation des conditions d’exercice de leur beau métier. Ce qui m’ennuie est qu’on préfère observer que régler les problèmes.
Concernant les dépenses de santé, comment expliquer qu’on ne cesse de réduire le nombre des lits dans les hôpitaux et de démanteler, de déplacer, de détruire, de restructurer ces mêmes hôpitaux en dépensant dans toutes ces opérations « un pognon de dingue » ? Rien qu’entre Paris et Mulhouse où j’ai vécu l’essentiel de mon existence, j’ai vu détruire Saint-Vincent-de-Paul où je fus opéré enfant, Boucicaut, Laënnec qui se délabrait et jusqu’à Necker, et je ne suis pas sûr de ne pas en avoir oublié. À Mulhouse, c’étaient des déménagements complets des deux principales structures hospitalières qui se faisaient tous les dix ans sous des prétextes de rationalisation. On a peine à voir la forêt vierge qu’est devenu le beau jardin de l’hôpital du Hasenrain (ça dira quelque chose à mes pays), où on nous promet de transférer toute la gériatrie et toute la psychiatrie. Les autres services occupent cette ville dans la ville qu’est l’hôpital Emile Müller, dominant le quartier résidentiel, et qui est assez mal coté au point de vue médical. D’où vient la disparité entre pas d’argent du tout pour conserver des lits dans les services et une quantité d’argent phénoménale pour procéder à des restructurations incessantes ? Je me suis laissé dire qu’on ne puisait pas dans la même enveloppe selon qu’on soignait où qu’on déménageait. Simple jeu d’écritures ?
« La santé n’a pas de prix, mais elle a un coût ». C’est ce que m’ont dit les deux directrices d’hôpitaux avec qui le hasard m’a fait deviser deux longs brins de conversation à plusieurs années de distance. L’une était femme de médecin et l’autre m’assura que le commun des mortels se trompait en croyant qu’il y avait mésentente entre les médecins et ceux qui les administraient. Elle jurait être à leur écoute et se battre à leurs côtés contre les agences régionales de santé et que les médecins le savaient bien. Vous qui semblez être médecin me récitez la même formule que vos administratrices.
Et si la sécurité sociale était abondée par l’État lorsque le coût de la santé dépassait les prévisions rationnelles des ronds-de-cuir qui en prévoient l’évolution ? L’enveloppe de la sécurité sociale ne pourrait-elle pas être abondée par l’enveloppe où l’on puise de quoi jouer au Monopoly avec les hôpitaux ? Mon raisonnement doit vous paraître bien naïf, car je ne suis de la partie qu’au titre d’usager indirect.
Je ne connais pas le coût de la santé, mais je sais qu’elle n’a pas de prix. Vous devez savoir comme moi que les infirmières ne viennent plus à domicile que pour faire des soins médicaux. S’il ne s’agit que de faire la toilette, même d’une personne récemment impotente, il faut faire appel à des aides-soignantes dont les services ne sont pas remboursés par la sécurité sociale. Que se passe-t-il si un malade qui de surcroît a le malheur de se trouver seul n’a pas le premier sou pour payer une aide-soignante ? À moyen terme, une aide à la toilette peut être financée par l’APA si on est âgé, par la MDPH si on est handicapé. Mais dans les deux cas, il faut attendre une décision qui sera prise dans les trois à six mois. Que se passe-t-il dans l’intervalle ?
Une dame pas très âgée que je connais (soixante-dix ans), mais très cardiaque, s’est récemment cassé plusieurs côtes. On venait la laver le matin, mais pas la coucher le soir. Et comme elle n’avait personne, elle dormait dans son fauteuil.
Je reviens à mon amie. Elle tomba au bout de trois mois sur un neurochirurgien qui eut peur de l’opérer. Ill la fit rentrer à la maison en disant qu’elle n’avait aucun problème médullaire, ce que contredisaient les radios. Le jour même de son retour, elle fit une chute. Nous convînmes que le mieux était de la rapatrier vers la clinique qui avait promis d’organiser sa prise en charge et qui l’avait trop avancée. Comme le neurochirurgien était dans le déni, il refusa de la réadmettre. Or elle était incapable de marcher. Mais comme il n’y a pas de petit profit, on lui fit faire une radio du bassin. Elle ne se plaignait pas du tout du bassin. On voulut la ramener sur-le-champ pendant la nuit. Je protestai avec véhémence et nous subîmes une demi-heure d’insultes de l’urgentiste qui prétendait que nous n’étions là que pour profiter du système.
Nous étions dans une clinique où n’intervenaient que des chirurgiens libéraux. On n’était pas réadmis à la clinique si le chirurgien qui nous avait suivi ne voulait rien entendre. Nous nous trouvâmes dans cette situation ubuesque où, lui ne se montrant pas ni de la nuit ni du lendemain, nous faisions face à cinq cadres de santé diurnes et calmes, dont un médecin et la directrice des soins de la clinique, à ne savoir que faire. Au cours de l’heure et demie assez déchirante que nous passâmes entre gens de bonne volonté, je reçus le coup de fil du cabinet d’infirmières libérales qui s’était occupées de mon amie avant son hospitalisation et qui nous avertit qu’elles ne voulaient plus assumer cette prise en charge parce que c’était un cas trop lourd. Malgré cela, les cinq cadres de santé à qui j’avais tendu le téléphone pour que l’infirmière le leur confirme (celle que j’avais au bout du fil n’était autre que la femme de l’associé du chirurgien qui avait refusé d’opérer mon amie), ces cinq cadres de santé nous assurèrent, les larmes aux yeux, que nous n’avions pas d’autre solution que de rentrer chez nous, d’attendre une autre chute, éventuellement de la simuler, pour nous retrouver aux urgences de l’hôpital public en espérant qu’il prenne en compte notre situation.
Heureusement que, dans la soirée, je me suis souvenu dans un éclair d’une de nos relations qui se trouvait être le propriétaire des murs d’un cabinet d’infirmières libérales. Il fit de son mieux pour les persuader de nous prendre en charge quelques jours. En continuant de remuer ciel et terre, nous tombâmes sur un service absolument fabuleux, je puis le nommer, il s’appelle Handidom, mais qui ne pouvait intervenir que le matin et ne pouvait s’occuper que de cinquante patients. Nous avions, dans notre malheur, la chance qu’à ce moment-là, mon amie soit complètement alitée (comme ça il n’y avait pas besoin d’organiser un coucher) et de ne pas être les cinquante et unièmes patients.
Je pourrai raconter d’autres choses, mais je crois que je vais m’arrêter là. L’histoire que nous avons vécue se passe en France en 2018 et nous avions deux intelligences pour essayer de la résoudre. Elle comporte bien d’autres péripéties que je vous passe.
Je pourrais aussi parler de la chirurgie de l’obésité où, pour décider de faire un by-pass (opération dont une de mes connaissances est morte sur le billard), il fallait (j’ai compté) passer par vingt-quatre consultations médicales, moins pour évaluer la dangerosité de l’acte que pour s’assurer que la personne qu’on envisageait d’opérer n’était pas déprimée, sans quoi le spécialiste refusait de faire l’opération. Une chirurgie si aléatoire mérite-t-elle une telle frénésie d’actes médicaux ? And so on.
Aucun corps n’est mauvais dans ce système de santé à bout de souffle. Seulement tout le monde est débordé, à commencer par le malade qu’on renvoie à son domicile sans avoir préparé son retour en lui promettant benoîtement qu’il sera beaucoup mieux chez lui. Il le croit, puis il déchante.
Rédigé par : Julien WEINZAEPFLEN | 18 septembre 2018 à 04:19
Je parle de mensonge, et je mesure mes propos. Au-delà d'un certain point, on ne peut pas prétendre ne pas savoir. Surtout lorsqu'on se prévaut d'accointances dans la police. Tenez ! aujourd'hui même :
Tué à coups de poings pour une place de parking -- sa fille de seize ans reçoit un coup de poing dans l'oeil
Moyennant quoi, Mary Preud'homme nous assure que nous sommes des "couards" qui n'osons pas intervenir en pareille circonstance, des "baudruches qui ne savent que geindre et appeler la police". Bien sûr, c'est dû à notre "xénophobie" et à notre "malveillance". Je ne parle même pas de notre "racisme", qui n'est plus à prouver (*).
Si Super-Mary avait été sur ce parking de Tours, il ne fait pas de doute qu'elle n'aurait pas "esquivé l'obstacle", ni ne se serait "mise prudemment à l'abri" lors de ce ridicule "petit coup de vent". Elle aurait regardé les assaillants dans les yeux, et ceux-ci se seraient enfuis, épouvantés.
Car, nous enseigne sa longue expérience de policier de terrain, "Il faut savoir que le voyou, tel un animal mal dressé, marche surtout à l'instinct. Quel que soit votre gabarit, s'il découvre la peur dans vos yeux, vous êtes fichu."
Hélas ! cette lavette d'Ali Unlu a manifestement eu peur, et c'est bien pourquoi les agresseurs se sont acharnés sur lui dans un déchaînement de violence.
Ah oui ! parce que, j'ai oublié de vous le dire, la victime est d'origine turque. Raison pour laquelle, je suppose, nous connaissons son nom.
En revanche, les autorités sont muettes sur le nom des meurtriers appréhendés, deux hommes de 21 et 24 ans. Non mineurs, donc. "Il s'agit de deux frères connus de la justice pour quelques affaires de vols et escroquerie", nous dit-on pourtant. "Ils font comme si ce n'était pas grave", rapporte le procureur. "Ils disent qu'ils étaient en colère, et qu'ils ne supportaient pas les insultes."
Mais toujours pas de noms. A ce stade, on soupçonne que s'il s'était agi de Fred Laroche, responsable de la section Rassemblement National du coin, et de Kévin Delatour, militant de Génération Identitaire ayant manifesté contre la mosquée locale, nous aurions déjà leur CV au complet.
Nous sommes obligés de nous contenter de maigres indices. Les meurtriers avaient posté une jeune fille sur l'emplacement, pour "réserver" la place. Le couard xénophobe Ali Unlu, accompagné de ses trois enfants, a voulu passer outre. Est alors arrivée la Mercedes noire des "animaux mal dressés" (c'est pas un peu raciste, ça ?), et, de fil en aiguille, la discussion a mal tourné.
Hommes aux semelles de vent ? Jean Duvoillage ? Bandits albanais ? Racailles arabes ? Voyous africains ? Nous avons l'embarras du choix : ce sont les charmes du multiculturalisme. Et de son géniteur, "l'anti-racisme".
______
(*) Si vous faites une réflexion à un Noir, vous êtes "raciste". Mais si vous la bouclez, vous êtes "raciste" aussi. C'est pratique, l'être-de-gauche : on a toujours raison contre tout le monde, quelle que soit la tournure des événements.
Rédigé par : Robert Marchenoir | 18 septembre 2018 à 02:35
@ Mary Preud'homme | 17 septembre 2018 à 22:46
Comme vous avez pu le lire, j'avais anticipé la réponse c'est pour cela que j'avais compté le etc. Tout y était, une troisième vie aurait été pour le moins suspect.
Aujourd'hui j'ai l'esprit taquin.
Rédigé par : Giuseppe | 18 septembre 2018 à 00:05
@ Giuseppe | 17 septembre 2018 à 21:45
Après relecture je m'aperçois que j'ai omis de citer quelques lieux chers à mon cœur comme Chambéry, Saint-Jean-de-Maurienne, Grenoble, Perpignan... (où j'ai gardé quelques bons amis).
Mais aussi San Antonio au Texas où j'ai subi ma première agression (raciste) en 1965 le jour de mes fiançailles...
Plus mon lieu de naissance et les sept déménagements de mes parents durant mon enfance que j'ai volontairement zappés par égard pour ma famille.
Rédigé par : Mary Preud'homme | 17 septembre 2018 à 22:46
@ Robert Marchenoir | 17 septembre 2018 à 20:29
Diriez-vous à Philippe Bilger qu'il est au soir de sa vie et qu'il doit la boucler pour laisser discourir les vantards de votre espèce qui insultent à tout-va quand on a l'audace de les contredire ou de dénoncer leurs outrances ?
Fort heureusement de plus en plus nombreux sont ceux qui ne se laissent pas prendre à vos discours interminables et haineux sur ce blog ou ailleurs où vous vous faites régulièrement moucher ou exclure... Ce qui est le propre du mouchard, du vindicatif compulsif ou du fâcheux !
Mes recommandations : quel que soit votre âge, vous devriez faire du sport (vélo, natation, tennis, ski, dériveur, randonnée...), aller danser, écouter ou pratiquer la musique, rencontrer des jeunes, faire du bénévolat, voyager, vous occuper de vos petits-enfants si vous en avez (les miens m'adorent) : ce qui rajeunirait vos neurones qui me semblent beaucoup plus abîmés que les miens après beaucoup d'épreuves...
Cordialement
Rédigé par : Mary Preud'homme | 17 septembre 2018 à 22:26
@ Mary Preud'homme | 17 septembre 2018 à 15:32
"Et que personne ne vienne me rétorquer qu'après avoir vécu, notamment, à Paris, 18ème, 19ème, 17ème, 5ème, 10ème, Levallois, Meudon, Villejuif, Londres, Harrow, Calais, Nantes, Alger, Brazzaville, Chicago (South side), Port-au-Prince, Saigon, Annecy, Pointe-à-Pitre, Lille, Nancy, Francfort etc. sans compter quelques villes et villages où j'ai passé mon…"
Si je compte le etc. vous en êtes à votre deuxième vie au moins… Allez je taquine.
Les conditions d'une altercation ont changé, les armes lourdes sont en liberté non surveillée, le coup de poing est la massue de l'homme de Cro-Magnon, alors même en groupe les profils se font bas, le combat est à armes inégales.
Un rugbyman - un rugueux - avait intercepté deux loubards, dont un qu'il avait plutôt cabossé ; ils volaient dans des villas dans un lotissement. Il s'est retrouvé avec un tournevis planté dans la main, pas gravement, et soigné par le médecin du coin.
Il a eu de la chance, à l'époque on bricolait - si on peut dire -, aujourd'hui qu'en serait-il ?
Rédigé par : Giuseppe | 17 septembre 2018 à 21:45
@ Robert | 17 septembre 2018 à 16:40
"Je vous avais prié de ne plus commenter mes commentaires. Vous aviez jusqu'ici respecté ce contrat. Je constate que vous l'avez rompu et vous prie de vouloir bien le respecter de nouveau."
Alors celle-là, elle est magnifique. Le type m'ordonne de ne plus commenter ses commentaires, et il estime que c'est un "contrat".
Après quoi, il se défend d'être communiste. Fasciste vous conviendrait mieux ?
Fabuleux spécimen atteint de franchouillardisme terminal, qui pense qu'il a non seulement le droit, mais la possibilité, de publier sottise sur sottise sur Internet, tout en exigeant, non pas de n'être pas attaqué en retour, non pas de n'être pas contredit, mais, tenez-vous bien, qu'on s'abstienne de dire quoi que ce soit sur les commentaires de Sa Seigneurie.
Merci de mettre en évidence, à votre tour, l'ahurissante prétention constitutive du vice français. Il va sans dire que la France ne pourra devenir un pays pacifique, prospère et souverain que lorsqu'elle se sera débarrassée de ce genre d'attitude.
______
@ Mary Preud'homme | 17 septembre 2018 à 15:32
"Et que personne ne vienne me rétorquer qu'après avoir vécu, notamment, à [...] je ne sais pas de quoi je parle."
Je vous soupçonne, au contraire, de très bien savoir de quoi vous parlez. Dans un premier temps, vous faites une chasse obsessionnelle au prétendu "racisme", en diffamant ici ceux qui soulignent le lien de cause à effet entre l'immigration de masse, les races et les religions représentées parmi celle-ci, d'une part, et l'ampleur de la délinquance, d'autre part.
En réalité, il ne s'agit pas de diffamation (qui suppose l'imputation de faits attentatoires à l'honneur), mais d'insultes pures et simples. Vous n'avancez jamais aucun fait, ni aucun argument de nature à réfuter les nombreux faits et arguments présentés par vos adversaires. Vous vous contentez d'attaquer leur personnalité ou leur intelligence de la manière la plus basse.
Dans un second temps, vous insultez une deuxième fois les victimes de la délinquance immigrée, en prétendant tout d'abord qu'il ne s'agit que de peccadilles (usage de drogue, graffitis dans le métro), puis en affirmant que les victimes sont les coupables. Si elles avaient protesté, alors les méfaits auraient cessé aussitôt.
C'est à la fois ridicule, et offensant pour l'ensemble des Français victimes de ces exactions (dont les immigrés eux-mêmes, au passage). On recense des milliers d'incidents, à travers l'Europe, où une simple réflexion (quand ce n'est pas un refus de cigarette) a conduit ses auteurs à l'hôpital ou au cimetière.
Nous attendons également vos utiles instructions de spécialiste des techniques policières, sur la façon pour un citoyen désarmé de "porter assistance" à un homme en train de se faire décapiter par l'un de vos amis de race.
Vous n'oubliez pas de faire reluire votre belle âme, en nous précisant que vous, n'est-ce pas, vous avez pris des risques et des coups en pareille circonstance. Il ne vous vient pas à l'esprit que certains commentateurs, ici, dont vous dénoncez le "racisme", peuvent très bien s'être livrés à des actes similaires d'auto-défense. Ou de défense d'autrui. Sans éprouver le besoin de s'en vanter.
Il ne vous vient pas non plus à l'esprit que certains d'entre eux peuvent avoir eu des proches blessés ou tués par les pauvres victimes du "racisme" intolérable qui règne dans notre pays. Voire avoir subi, eux-mêmes, des agressions.
Je ne doute pas, cependant, que vous trouveriez le moyen, le cas échéant, de les traiter de "xénophobes", de "phobiques", "d'excessifs" et de "porteurs de critique non constructive", comme vous venez de le faire à l'instant. Encore heureux s'ils ne se découvrent pas "racistes", "nazis" ou "antisémites".
En somme, vous mentez. Vous mentez comme un arracheur de dents. Vous prétendez être de droite et défendre la police, mais vous défendez bec et ongles l'un des credo fondamentaux de la gauche, celui de "l'anti-racisme". Cette idéologie, prolongée d'un arsenal juridique et protégée par le soutien médiatique et universitaire, qui à la fois permet l'immigration de masse (y compris illégale), et confère une large impunité aux exactions consécutives. Parmi lesquelles figurent des attaques systématiques de policiers, allant jusqu'au meurtre.
Mais nous avons bien compris que vous, vous "savez de quoi vous parlez", que "vous avez pris des risques et des coups", tandis que les autres sont des "xénophobes" et des "couards" responsables de ce qui leur arrive.
Il est assez misérable de voir toutes ces personnes, arrivées au soir de leur vie, qui ont eu la chance de vivre le plus clair de leur existence à une époque où l'immigration n'avait pas encore causé les dégâts paroxystiques que nous connaissons aujourd'hui, se vanter qui de leur "anti-racisme", qui de leur "courage" face à une ou deux petites racailles sur lesquelles il leur a suffi de souffler pour qu'elles disparaissent, et manifester simultanément leur terrifiante indifférence au sort des jeunes Blancs d'aujourd'hui, qui, eux, connaissent le vrai racisme dès leurs tendres années -- parce qu'ils en sont les premières victimes.
Racisme qui se manifeste à coups de pieds dans la tête, à coups de couteau et à coups d'explosifs. Et non par le biais d'analyses étayées sur des faits, des statistiques et des études scientifiques.
Rédigé par : Robert Marchenoir | 17 septembre 2018 à 20:29
@ Robert
Merci !
Rédigé par : duvent | 17 septembre 2018 à 19:05
@ Robert Marchenoir
Tout à fait, notre gouvernement se comporte comme une institution d'occupation. Il n'y a pas d'autre manière de comprendre ce qui se passe actuellement.
Les Anglais disent "pas d'impôt sans consentement" (suite aux Tea Parties), et le consentement est censé venir de la légitimité démocratique.
Les élus font comme s'ils représentaient la majorité, alors qu'ils ne sont qu'un choix par dépit pour les 3/4 des votants au moins.
De plus, en dehors de ces considérations, la plupart des gens supportent l'impôt parce qu'ils ont un retour via les services rendus par les institutions publiques. Mais, partout où on regarde, ces "services" sont en pleine dégradation, alors même que l'impôt augmente toujours, que chaque mandat rajoute des dizaines de nouvelles taxes et autres prélèvement "obligatoires", sans parler des amendes de plus en plus kafkaïennes.
Le niveau d'éducation baisse, l'insécurité se répand, les pompiers, policiers, infirmiers manquent de moyens pour faire leur job.
On est quand même des vaches à lait. Ca ne donne pas envie de travailler, à défaut de ne pouvoir feinter le fisc. Mais vu que personne ne moufte, vu que l'ingénierie sociale sait faire taire tous ceux qui pensent encore en dehors des clous et que les autres sont transis de peur... et vu que la colère est déviée ici ou là (suicide, médicaments psychotropes, porno, jeux), pourquoi se priveraient-ils ?
Finalement, les seuls qui souffrent sont les gens lucides.
Rédigé par : yoananda | 17 septembre 2018 à 17:23
@ Robert Marchenoir | 16 septembre 2018 à 18:37
Je vous avais prié de ne plus commenter mes commentaires. Vous aviez jusqu'ici respecté ce contrat. je constate que vous l'avez rompu et vous prie de vouloir bien le respecter de nouveau.
Quant à vos propos, quand on a l'idiotie de traiter de communiste l'anticommuniste que je suis, c'est vraiment à se tordre de rire. Gardez vos sarcasmes et votre ironie pour vous-même.
Pour rester un peu plus sérieux dans l'analyse, je retiens votre allégation : "La "main invisible" que vous méprisez tant, c'est elle qui réduit le chômage et procure du travail, comme les chiffres que je viens de présenter le montrent de façon irréfutable. Mais ça n'empêchera pas un certain provincialisme français, incapable d'observer ce qui se passe au-delà des frontières autrement qu'à travers des lunettes roses à rouge vif, de continuer à prétendre le contraire."
Je m'en voudrais d'infliger à nos hôtes comme aux autres commentatrices et commentateurs un cours d'économie. Je soumets à l'appréciation de tous ce texte qui n'a pas pris une ride :
« L’Amérique, ce continent du rêve et du risque où chacun peut devenir Rockefeller, pourvu que se trouvent libérées les lois sacro-saintes de la libre entreprise ; pourvu aussi que chacun se souvienne qu’une « main invisible » – celle d’Adam Smith et des pères fondateurs du libéralisme – mettra l’enrichissement de chacun au service de tous. Enrichissez-vous ! Que les riches deviennent plus riches ! Que les pauvres se mettent au travail au lieu d’attendre de l’Etat tous ces secours et tous ces « programmes sociaux » qui ne sont jamais que l’alibi de la paresse ! Quant aux besoins élémentaires des plus démunis et des laissés-pour-compte, la charité y pourvoira. Ce n’est pas l’affaire de l’Etat.
[…] Reagan a surtout réformé en dérèglementant, en réduisant le rôle de l’Etat. Il y a un seul domaine où il a renforcé la puissance fédérale, donné à l’Amérique un vrai projet prioritaire pour le long terme, c’est la défense.
Retenons cette notion de long terme, car dans tous les autres domaines, l’Amérique de Reagan l’oubliait alors qu’elle constitue la force profonde des industries allemande et japonaise. »
Je voudrais auparavant rappeler le fameux "enrichissez-vous !" attribué à François Guizot, ministre libéral de Louis-Philippe. Nous avons tous appris cela dans nos cours d'histoire du XIXe siècle. Et pourtant, s'il était effectivement libéral, il n'était ultra-libéral au sens actuel du mot (pour plus de précisions : https://liberalconservateurblog.wordpress.com/2018/01/06/guizot-et-son-enrichissez-vous/ . Mais la situation actuelle se rapproche furieusement de celle de cette époque, Balzac en a fait la démonstration. Notre Rastignac actuellement au pouvoir en est la plus parfaite illustration.
Quant au texte que j'ai cité, l'on voit qu'il n'a pas pris la moindre ride et que l'on reconnaît la situation que nous connaissons aujourd'hui. Ce texte est tiré du livre de Michel Albert, paru en 1991 et intitulé : "Capitalisme contre capitalisme".
Ce bouquin est tellement actuel que, plus loin, on peut lire dans deux paragraphes :
« La double conversion de la France
Mais de quelle conversion s’agit-il au juste ? C’est difficile à dire car elle est fort ambiguë, empruntant à l’Allemagne pour la gestion monétaire et à l’Angleterre pour tout le reste.
Nouveaux riches et nouveaux pauvres
Nouveaux riches : un marché financier qui s’efforce de travailler à l’anglaise. Nouveaux pauvres : à l’autre bout de la société, une dérive des inégalités à l’américaine. »
Il est évident que vous nous abreuvez dans des commentaires sans fin de vos certitudes ultralibérales, notamment la main invisible comme les marxistes nous ont imposé leurs propres credo, le marxisme étant aussi une religion fondée sur un corpus idéologique mis en œuvre par une hiérarchie quasi religieuse. Et vous-même, dès lors qu'est évoquée la "Main invisible", vous réagissez comme le musulman intégriste dès que l'on met en cause son Coran.
Vous éludez par exemple que tous les observateurs sérieux constatent que la captation de la richesse au USA est à présent telle que 1% des plus fortunés possèdent plus que 50 % de la population américaine (noire comme blanche) dont on sait qu'elle ne souffre plus d'aucune pauvreté.
Quant à ce que nous connaissons en France, la tendance est la même, car monsieur Macron est un ardent adepte de cette religion ultralibérale. Avec une différence : nos politiques ne peuvent pas, sans risquer une explosion sociale majeure, supprimer d'un coup le fameux "amortisseur social", même s'il le rabotent de plus en plus. Comme la richesse nationale n'est pas en mesure de l'assumer, alors l'Etat, dirigé par des ultralibéraux comme des sociaux-libéraux de feu le PS, emprunte sur les marchés privés de quoi financer cette manne financière au prix d'un endettement devenu insupportable.
Lorsque des journalistes ont posé en 2017 la question à Jean-Claude Michéa de savoir ce qu'il pensait du Brexit et de la victoire de Donald Trump, voici ce qu'il a répondu :
« Si quelque chose peut nous réjouir dans ces deux événements, du reste très différents, c’est uniquement le fait que, dans les deux cas, les grands médias du système et leurs instituts de sondage – malgré les moyens de manipulation dignes de Big Brother dont ils disposent par définition – ont piteusement échoué dans leur tentative d’imposer aux électeurs, et notamment à ceux des classes populaires, la ligne politique qui correspondait le mieux aux intérêts des secteurs les plus modernistes de l’élite au pouvoir (ceux que représentait Hillary Clinton aux États-Unis et que continue à représenter Angela Merkel en Europe). De là, cette incroyable croisade médiatique qui vise aujourd’hui – du matin jusqu’au soir et sept jours sur sept – à nous présenter le Brexit et l’élection de Donald Trump comme une menace terrifiante pour le « monde libre » et le point de départ d’une nouvelle apocalypse « populiste ». Il y a même quelque chose de tout à fait surréaliste à voir ce même monde médiatique qui célèbre d’ordinaire sans le moindre état d’âme toutes les vertus de l’ordre capitaliste mondial (et que Marx appelait déjà la « presse aux ordres de la Bourse »), reprocher en même temps au nouveau président américain d’en incarner la figure la plus impitoyable ! Il reste que personne ne peut sérieusement croire que Donald Trump et Theresa May seraient subitement devenus des ennemis résolus de l’oligarchie financière et de la logique du profit ! C’est pourquoi il me semble beaucoup plus raisonnable de voir dans cette hallucinante croisade anti-Trump et anti-Brexit qu’orchestre en continu la fraction dominante des grands médias libéraux (celle dont le citoyennisme marchand de France-info représente en France la forme la plus caricaturale) l’un des signes les plus spectaculaires du fait que les classes dirigeantes de la planète sont aujourd’hui en plein désarroi et qu’elles éprouvent la plus grande difficulté – notre actuelle campagne présidentielle en offre chaque jour l’illustration – à s’accorder de manière cohérente sur la meilleure façon de sauver un système capitaliste mondial qui prend l’eau de toute part. C’est dire l’ampleur de la crise qui nous attend ! »
A mon grand regret, vous êtes en grande partie un représentant caricatural de cette comédie humaine.
Quant à Laurent Herblay, dans son blog il a en 2012 caractérisé ce qu'est le système d'anarchie que représente votre "Veau d'or" : http://www.gaullistelibre.com/2012/03/la-crise-de-lanarchie-neoliberale.html
dont j'extrais ce passage :
« Les trois conséquences de la déréglementation
La déréglementation a eu trois conséquences. La première a été un gonflement incontrôlé de l’endettement (des ménages et des États), permis par le manque d’encadrement des pratiques financières. Les institutions financières peuvent créer toujours plus de monnaie par rapport à leurs capitaux, que ce soit par l’effet de levier, qui permet de prêter ou placer davantage que ce qui est autorisé (par le hors bilan) ou la titrisation (qui permet de sortir le risque du bilan). Les excès de cette libéralisation sont particulièrement bien illustrés par les excès du marché de l’immobilier subprimes aux Etats-Unis, que Paul Jorion décrit si bien.
La deuxième conséquence est une amplification radicale du caractère cyclique de nos économies et la multiplication des crises. Nous vivons dans un monde économique de plus en plus instable : krach boursier en 1987, crise économique du début des années 90 (conséquence d’une bulle immobilière), crise asiatique de 1997, bulle Internet de 2001, subprimes en 2007. Et du fait de la libéralisation, la contagion est plus rapide et les crises sont plus violentes. Le repli de la régulation laisse mieux apparaître le caractère exagérément cyclique du marché, exubérant à la hausse comme à la baisse.
La troisième conséquence est une hausse des inégalités. Le libre-échange non régulé des pays développés avec les pays émergents provoque une déflation salariale et une hausse du chômage. Le système actuel ne profite au mieux qu’à 10% de la population. Et la hausse des inégalités se retrouve également dans la soumission accrue des entreprises au diktat du marché. Enfin, cette inégalité transparaît dans le rapport entre les entreprises et les citoyens puisque les premières s’accaparent une part toujours plus grande de la richesse au détriment des salaires, preuve que déréglementation ne rime pas forcément avec concurrence.»
S'agissant d'un gaulliste revendiqué, on ne sache pas qu'il serait lui aussi inféodé à l'idéologie communiste !
Enfin et pour terminer, faisant la recension d'un livre du même Michéa, il écrivait :
« Il souligne qu’une société qui n’est gouvernée que par des contrats n’engendre par elle-même « aucun lien social véritable ni aucune rencontre authentique et désintéressée ». Il critique aussi « la socialité de synthèse et les relations humaines préfabriquées », dont « Twitter et Facebook sont aujourd’hui, les paradigmes les plus connus ». Il dénonce la « mobilité incessante (ou ‘flexibilité’) des individus qu’elle contribue à déraciner » et note qu’elle est « la fonction la plus foncièrement enracinée au cœur de l’idéologie libre-échangiste » : c’est à l’homme de s’adapter à l’économie. Le marché veut que l’homme s’adapte à lui et s’attaque donc à tous les fondements du lien social qui pourraient entraver cette adaptation. »
Il me semble qu'ici se trouve ma conclusion, car je n'ai pas votre prétention à utiliser l'espace de liberté d'expression que nous concède monsieur Bilger pour satisfaire mon ego ou à faire la leçon aux commentateurs qui ont le droit de penser ce qu'il veulent, de l'exprimer sous le contrôle attentif de monsieur et madame Bilger sans passer sous les fourches caudines d'un censeur systématique, seul possesseur de La Vérité, nommé Robert Marchenoir.
Rédigé par : Robert | 17 septembre 2018 à 16:40
@ Robert Marchenoir 14h43
"Le gouvernement vient d'annoncer la création d'une police fiscale, au milieu d'un train de mesures destinées à lutter contre la fraude."
J'applaudis votre diatribe !
Phillipe Nemo dans son admirable ouvrage "Philosophie de l'impôt" indique que le versement de l'impôt correspond à une relation contractuelle entre celui qui l'accepte (le contribuable) et celui qui le reçoit (l'Etat). En contrepartie de cette contribution l'Etat s'engage à protéger ses citoyens et à leur fournir les aménités minimales et pas plus.
La dérive qui existe depuis très longtemps c'est l'immixtion de l'hydre étatique dans la redistribution : on pique les sous à ceux qui ont les moyens d'être tondus pour les répartir selon des modalités opaques et changeantes. Il suffit de se trouver, comme hier et aujourd'hui, dans l'incapacité de diminuer la dépense publique car trop importante est son addiction pour taper encore plus fort sur les malheureux contribuables.
En cela Macron ne se démarque pas de "l’ancienne politique", il ne fait qu'ajouter une pierre dans le jardin de ceux qui pensent qu'il est le digne héritier de Jacques, Nicolas, François et les autres...
Notre salut ?
La fuite !
https://www.contrepoints.org/2018/09/09/307398-philosophie-impot-nemo-face-cachee-egalitarisme
Rédigé par : caroff | 17 septembre 2018 à 15:54
@ M. Charoulet
Il est vrai que je ne le fais pas d'habitude, mais ici, ce n'est pas le latin qui m'a contraint à la traduction, c'est la complexité du sens.
Il m'a semblé qu'il convenait de préciser que Saint Jérome accusé (par lui-même) dans son rêve d'être cicéronien, souffrait de savoir par ses lectures profanes d'autres choses...
En effet, nous sommes tous (sauf Marchenoir bien entendu !) quelquefois inquiets de voir combien nous sommes en dessous de ce que nous prétendons, et combien il est difficile de se hausser au niveau de notre désir d'être quelqu'un de fréquentable (je n'écris pas "vertueux", ce mot est trop connoté...).
Il n'est pas donné à tout le monde de pouvoir se regarder au tréfonds de l'âme, et d'en être troublé au point d'en faire un cauchemar.
Celui qui lutte contre lui-même est déjà sur le chemin, celui qui croit que cette lutte est une vanité est égaré mais celui qui ne pense qu'à lutter contre les autres, sans repos, doit faire LE songe !
Ainsi, il ne convient pas de soutenir ce que Perse dit :
"Scire tuum nihil est nisi te scire hoc sciat alter."
"Ton savoir n'est rien, si personne ne sait que tu sais...", mais plutôt de rechercher ce qui distinguera la vie d'un homme de celle d'un homoncule.
Rédigé par : duvent | 17 septembre 2018 à 15:50
@ Giuseppe
Pour votre ami je ne sais pas. Je veux bien croire qu'il n'avait d'autre alternative que faire profil bas ou s'éloigner au plus vite.
Néanmoins, dans bien des circonstances, c'est en raison de la couardise et de la peur d'une écrasante majorité de personnes que de petites frappes très minoritaires continuent d'imposer leurs lois.
Notamment, ceux qui préfèrent mettre la tête lâchement dans leur journal quand deux ou trois racailles montent dans un train, fument du shit ostensiblement ou commencent à tagger les sièges. Les mêmes qui ne prêtent pas attention à des cris de terreur, lorsqu'un enfant se fait maltraiter ou une jeune fille molester et violer...
A voir ainsi se rétracter en grand nombre des hommes et femmes apparemment dotés de la parole et de moyens physiques normaux devant une poignée de minables braillards, l'on se demande quelle autorité, quels responsabilités ces "dégonflés" peuvent bien avoir auprès de leurs proches ou dans leurs métiers respectifs ?
Evidemment, devant ce genre de baudruches qui ne savent que geindre et appeler la police, sans même avoir le courage de porter assistance ou témoigner lorsque cela est nécessaire, les bras vous en tombent (des mains le long des cuisses !) pour paraphraser duvent, breizmabro ou sœur Thérèse, je ne sais plus !!
Il faut savoir que le voyou tel un animal mal dressé marche surtout à l'instinct. Quel que soit votre gabarit s'il découvre la peur dans vos yeux, vous êtes fichu !
Hélas, de nos jours, de plus en plus de gens ont peur et se conduisent en "collabos" sans même en avoir conscience, à en juger par leur prose "satisfaite et suffisante" où ils se trouvent toutes sortes de bonnes raisons pour esquiver l'obstacle, reculer et se mettre prudemment à l'abri au moindre coup de vent. Incapables qu'ils sont d'affronter la réalité et apporter soutien et concours à ceux qui agissent dans l'intérêt général. Aider, sans pour autant tomber dans la délation, l'excès, la xénophobie et la malveillance systématiques comme quelques intervenants haineux et phobiques de ce blog qui n'ont pour credo que la critique négative et destructive. Ce en quoi ils s'apparentent à la racaille qu'ils prétendent dénoncer...
Et que personne ne vienne me rétorquer qu'après avoir vécu, notamment, à Paris, 18ème, 19ème, 17ème, 5ème, 10ème, Levallois, Meudon, Villejuif, Londres, Harrow, Calais, Nantes, Alger, Brazzaville, Chicago (South side), Port-au-Prince, Saigon, Annecy, Pointe-à-Pitre, Lille, Nancy, Francfort etc. sans compter quelques villes et villages où j'ai passé mon enfance - je ne sais pas de quoi je parle et que je n'ai jamais pris des risques ou des coups pour défendre les miens, les valeurs auxquelles je crois et d'une façon générale mon pays, la France, dans ce qu'il a de plus beau, de plus sacré et de plus précieux à mes yeux.
Rédigé par : Mary Preud'homme | 17 septembre 2018 à 15:32
@ yoananda | 17 septembre 2018 à 09:44
"L'anti-racisme tue."
Exactement. Ce n'est pas seulement qu'il exagère, ce n'est pas seulement qu'il convient d'y apporter des nuances, ce n'est pas seulement qu'il est insuffisant pour appréhender la situation : c'est que c'est une doctrine néfaste, une machine de guerre contre notre civilisation.
"L'anti-racisme", c'est la forme moderne du communisme. Pour ceux qui en douteraient, il suffit de considérer la façon dont l'URSS s'est servie de ce concept pour diffamer les Etats-Unis -- et dont la Russie continue à le faire.
Il suffit, aussi, de voir la place prépondérante qu'a tenue cette doctrine chez tous les communistes. Place que les rouges-bruns tentent de dissimuler, aujourd'hui, en nous faisant croire que "Georges Marchais" était opposé à l'immigration. Le triste personnage en question a utilisé la légitime aspiration identitaire du peuple français durant cinq minutes, dans sa carrière politique, et ça suffit aux tripatouilleurs de l'histoire, aujourd'hui, pour entretenir la nostalgie du communisme, "qui, lui, au moins...". Ce qui rappelle furieusement "Poutine, qui, certes, n'est pas un ange, mais...".
"Les médias (du moins nationaux) adeptes de la religion du 'padamalgame' se gardent bien de préciser l'origine ethnique des voyous à chaque fois qu'ils le peuvent."
En revanche, les médias seront contraints (par la force des choses) de publier les noms des fraudeurs fiscaux. C'est nouveau, ça vient de sortir. Il est fort instructif de comparer la façon dont est traitée la délinquance systématique, organisée et subversive des voyous issus de l'immigration, et la façon dont sont traités les fraudeurs du fisc.
Le gouvernement vient d'annoncer la création d'une police fiscale, au milieu d'un train de mesures destinées à lutter contre la fraude.
Parmi elles, nous dit Le Figaro, "le 'name and shame', qui consiste à publier le nom des fraudeurs à des fins dissuasives, via les journaux ou internet, sera développé pour les cas les plus graves. Il deviendra obligatoire en cas de condamnation pénale, sauf décision expresse du juge, et possible pour certaines fraudes sanctionnées par l'administration. Bercy évoque un 'potentiel de plusieurs centaines de publications par an'."
Une première promotion d'agents de la police fiscale sera recrutée et formée l'année prochaine. Quinze millions d'euros seront consacrés à un logiciel de "data-mining" pour détecter les fraudes.
En revanche, pas trace de création d'une police anti-islamique, anti-djihad, anti-délinquance immigrée. Pas de "data-mining" pour retrouver les responsables des 44 000 incendies de voiture volontaires recensés tous les ans.
Pas trace de "name and shame", avec "plusieurs centaines de publications par an", pour ceux qui caillassent les pompiers, harcèlent les femmes, insultent les Français, agressent et tuent.
Mais les avocats qui auront contribué à des montages fiscaux "frauduleux ou abusifs" pourront se voir confisquer la moitié de leurs honoraires. Notez le mot qui tue : abusifs. Abusif veut dire : légal, mais jugé illégitime par le fisc. C'est la porte ouverte à l'arbitraire. Le voleur décide quand il est "légitime" que vous lui cédiez votre argent.
Afin que tout le monde comprenne de quoi il retourne, Gérald Darmanin, le ministre des Comptes publics, a eu ces mots en annonçant le plan du gouvernement : "La fraude fiscale est toujours insupportable, moralement scandaleuse, financièrement dommageable."
Moralement scandaleuse : rien de moins. Prêcher la haine anti-française dans des milliers de mosquées construites avec l'argent des impôts, ce n'est pas "moralement scandaleux". En revanche, que les Français tentent de se soustraire à cet impôt, et cela devient, non seulement illégal, mais "moralement scandaleux".
On voit quelles sont les priorités des gens qui nous gouvernent.
Afin de parachever l'opération d'endoctrinement étatiste, le ministre a eu cette phrase stupéfiante : "L'impôt est dû, et toute manœuvre d'évitement est une trahison envers la collectivité."
Une trahison. Carrément. Une trahison, en bon français mais aussi en droit (ce droit auquel nous, libéraux, tenons tant), cela consiste à soutenir les intérêts d'une puissance étrangère hostile à son pays. C'est un crime grave. C'est un acte assimilé à une agression militaire.
Le gouvernement vient d'avouer que l'Etat, en France, était une puissance étrangère et hostile aux Français. Si vous ne lui payez pas le tribut qu'elle exige, elle considérera cela comme un acte aussi grave qu'une agression militaire.
Comment mieux reconnaître, malgré soi, que l'Etat n'est pas une administration au service des citoyens, mais une entité séparée, hostile et barricadée dans ses murs, qui tyrannise le peuple et se sent sans cesse menacée par lui ? (Un peu comme... comme... en Russie, voilà.)
Il n'y a pas que la fraude qui soit considérée comme une trahison, par nos chefs qui vivent, grassement, de l'impôt qu'ils nous extorquent. "Toute manoeuvre d'évitement" est une trahison, a dit le ministre. En bon français, cela veut dire que le pékin ouvrant un livret de Caisse d'épargne, exonéré d'impôts, est un traître : il procède à une "manoeuvre d'évitement".
On ne va pas poursuivre les détenteurs de livrets A, bien entendu. Mais le message est clair : l'arbitraire règne, et il sera imposé par une police spécialisée.
En Suisse, pays libéral, la fraude fiscale est certes punie par la loi, mais elle est considérée, fort justement, comme un délit de second rang.
En déclarant que la fraude fiscale était "moralement scandaleuse" et que "toute manoeuvre d'évitement" représentait "une trahison envers la collectivité", le gouvernement vient de montrer son vrai visage, son visage anti-libéral.
La tyrannie étatique procède avec l'impôt comme elle procède avec l'immigration : non seulement on nous somme de ne pas faire preuve de sentiments "racistes", non seulement on nous somme de nous acquitter des impôts prodigieux que l'on exige de nous, mais en plus on nous ordonne de nous "ouvrir à l'Autre", de proclamer notre amour du métissage et des immigrés.
De la même façon, on nous ordonne de proclamer notre amour de l'impôt, de payer avec enthousiasme, de considérer cela comme un devoir moral, de nous porter volontaires pour payer plutôt trop que pas assez, afin que nul flic fiscal ne puisse nous accuser "d'abus" ou "d'évitement".
Faute de quoi, la machine médiatique vous traînera dans la boue en vous traitant de "raciste" -- ou de fraudeur fiscal. Dans les deux cas, non seulement vous serez réputé avoir violé la loi, mais en plus vous serez dénoncé comme une ordure sur le plan moral.
Rédigé par : Robert Marchenoir | 17 septembre 2018 à 14:43
@ finch 16 septembre 2018 à 15:57
Votre post est éloquent dans sa globalité.
Quand je vois mon médecin dans son cabinet qui me délivre une ordonnance pour 3 mois, voire 6 mois, je lui donne 35 euros.
Quand j'appelle mon plombier il me réclame d'abord 50 euros pour le déplacement avant d'ouvrir sa boîte à outils.
Moralité :
Médecin : bac + 8 = 35 euros la consultation
Plombier : BTS = on s'en sort pour le remplacement d'un robinet avec 100 euros minimum (déplacement et temps passé).
Y a comme un défaut comme disait Fernand Raynaud.
Rédigé par : Jabiru | 17 septembre 2018 à 13:32
@ Giuseppe
"C'est vrai mais que faire ?"
Je ne pense pas qu'il pouvait faire autre chose que faire profil bas. S'il n'avait pas fait profil bas, il mettait sa vie en jeu. Je n'exagère pas. En 2018, le pire qu'on risque face à la racaille n'est pas un bourre-pif, mais sa vie. Si jamais il avait sauvé sa vie au cours d'une confrontation, il aurait fallu qu'il le fasse dans les règles de l'art (autant dire que c'est impossible) sinon les juges lui seraient tombés dessus pour détruire sa vie sociale. Si, une fois rentré chez lui, il décide que "quand ça suffit ça suffit" et qu'il faut agir à rebours, et que, disons, il décide de contacter quelques amis pour voir ce qui peut être fait... ben là, il est quasi sûr d'avoir les services secrets sur le dos, et à la moindre réunion un poil ostentatoire, les flic vont débouler et intimider les personnes présentes, sans parler de la terreur fiscale qui peut s'abattre sur vous "au hasard" à tout moment. Si, conscient de tout ça, il décide qu'il faut changer les choses au niveau politique, ben là, il se retrouvera parqué au FN qui n'a pas d'autre rôle : canaliser les mécontents. Et s'il y a trop de mécontents ? il ne se passera rien, l'ingénierie sociale est trop avancée pour que le système politique soit perturbé, les mécontents sont utilisés comme carburant de certaines politiques "sécuritaires" (retour à la case départ). Du moins en France. Ailleurs, je ne sais pas.
Voilà où on en est.
Vous savez ce que font les gens qui veulent vraiment agir ? ils quittent le pays. C'est la conclusion à laquelle beaucoup arrivent. Et ceux qui témoignent de l'avoir fait racontent un vrai soulagement.
J'aurais sincèrement aimé avoir mieux à vous dire.
Rédigé par : yoananda | 17 septembre 2018 à 13:26
Le latiniste que je suis remercie Madame duvent d'avoir eu la gentillesse de compléter sa citation latine de ce jour d'une traduction, ce qui permet aux non-latinistes de comprendre ses réflexions.
Rédigé par : Patrice Charoulet | 17 septembre 2018 à 13:03
@ Aliocha | 17 septembre 2018 à 09:57
Version magnifique inégalée sans doute, snobé il a été mais pas par les dieux, Pavarotti aussi grand.
"Le plus grand !" dans une des réponses, c'est vrai il tutoie le ciel.
Il s'était comparé pour la taille à Caruso qui était légèrement plus petit et qui transposait le ton original souvent en dessous.
Dans un autre registre, écoutez le final et la vocalise crescendo, nul autre n'était capable de le faire, là il tutoie les anges.
Je l'ai déjà mis en lien mais toujours plus beau toujours aussi magnifique.
https://youtu.be/QIvh1fr5GBw
Rédigé par : Giuseppe | 17 septembre 2018 à 12:47
@ yoananda | 17 septembre 2018 à 09:44
"Et face à ça, on a des gens qui baissent le regard, qui détournent les yeux dans la rue, ou face à l'information "qui pue"."
C'est vrai mais que faire ?
Un ami allant faire une visite dans une clinique toulousaine a dû traverser sous un jet de mégots incandescents la place des Arènes.
Il a fait profil bas mais que pouvait-il faire en ce cas ?
Il n'avait pas d'armes à portée de main, Clint Eastwood n'était pas dans les parages non plus.
Rédigé par : Giuseppe | 17 septembre 2018 à 11:23
@ Tipaza
"Et plus près de nous Audiard, un fils de Dieu comme chacun de nous, a dit « un intellectuel assis va moins loin qu’un con qui marche »."
Oui, mais ! Car il y a un MAIS !
Un con qui marche va toujours trop loin...
Savez-vous pourquoi ?
Interrogeons Saint Jérôme, qui dans un songe se voit le jour du jugement dernier :
"- Interrogatus condicionem, Christianum me esse respondi. Et ille qui residebat : mentiris, ait, Ciceronianus es, non Christianus, ubi thesaurus tuus, ibi et cor tuum."
(Interrogé sur ma condition, je répondis que j’étais chrétien. Et celui qui siégeait dit : tu mens, tu es cicéronien, pas chrétien ; là où est ton trésor, là est ton cœur.)
Les lectures profanes troublent le coeur de Saint Jérôme.
Il me semble qu'il y a entre vous et Saint Jérôme une proximité...
La crainte de ce que nous sommes réellement, ce n'est pas rien, n'est-ce pas ?
Moi par exemple, j'ai une peur intense d'être bête, c'est pourquoi je fréquente l'école péripatéticienne...
Rédigé par : duvent | 17 septembre 2018 à 10:45
Ah la la, Tipaza, vous voudriez que je sorte alors que vous m'excluez !
Il est bon de parfois s'asseoir et s'arrêter sous la lanterne plutôt qu'au gouffre des vessies aller se précipiter. Mais je vous laisse à votre expérience de foi car, vous avez raison, on ne l'a jamais assez.
Rédigé par : Aliocha | 17 septembre 2018 à 10:32
La 4L et la deuche péniblement arrivent au col de toutes les contemplations. Certains d'avoir perdu la course, quelle ne fut pas la surprise des conducteurs et de leurs passagers de s'apercevoir à l'arrivée que les volutes, en bas dans la vallée, n'était que les restes du Hummer qui au matin les avait doublés dans les rugissements de la domination de son moteur surpuissant mais qui apparemment, ne l'avait pas empêché de mal négocier la traîtrise des virages délicats qui nécessitent doigté plutôt qu’excès de cheval-vapeur.
Tout le monde en fut désolé et associa à la prière du crépuscule une pensée pour tous ceux qui, oubliant l'essence des lois, se retrouvent au fossé et ratent le spectacle mirifique que nous offre la vie, et l'exigence absolue de la solidarité du travail bien fait.
Dans le silence du soir qui, comme toujours, compte les victimes du jour, l'écho en réminiscence leur ramène le souffle, l'esprit du vrai :
https://www.youtube.com/watch?v=hId_vrY9pdA
Rédigé par : Aliocha | 17 septembre 2018 à 09:57
@ Giuseppe
"Bob, je retiens votre version, elle existe sans doute, mais n'ayant pas la force d'aller chercher la raison de cet incident je me contenterai du simple morveux qui mérite qu'on le mouche."
Voyez-vous, c'est là, ICI, précisément, et pas ailleurs, que se trouve le noeud gordien du problème.
Les gens (vous et beaucoup d'autres) ne font pas l'effort d'aller chercher l'information, avec les dents s'il le faut, de l'exiger.
Je dis ça parce qu'on est dans un phénomène systémique et systématique. Les médias (du moins nationaux) adeptes de la religion du "padamalgame" se gardent bien de préciser l'origine ethnique des voyous à chaque fois qu'ils le peuvent.
Si ce n'était pas le cas, les gens se rendraient compte de ce qui se passe dans ce pays et à quel point le terrorisme n'est que la partie émergée des "incivilités".
Prenons par exemple ces fameuses attaques contre les pompiers et par extension les forces de l'ordre. Après les attentats charliesques, je m'étais "amusé" à recenser les caillassages et autres agressions festives. En moyenne, on y avait droit une fois par jour, pendant 8 mois. Puis le 9ème mois, la moyenne était passée à trois fois par jour, et à la fin du 9ème mois, dix attaques par jour sur les trois dernier jours. Factoid rigolo, le 9ème mois en question était le ramadan cette année-là, et les trois derniers jours, les festivités de clôture dudit mois.
Depuis la situation s'est sans doute aggravée. On peut dire, pour résumer, que le "merdier" a débordé des cités. Les baptous se font tuer pour une clope ou un regard.
L'antiracisme tue.
Et face à ça, on a des gens qui baissent le regard, qui détournent les yeux dans la rue, ou face à l'information "qui pue".
Rédigé par : yoananda | 17 septembre 2018 à 09:44
@ Aliocha | 17 septembre 2018 à 08:42
« …m'asseoir tel le possédé libéré de son obsession de victoire au pied du crucifié »
En lisant cette profession de foi, qui est celle d’un homme de peu de foi, mon sang n’a fait qu’un tour me souvenant des paroles de l’Enseigneur :
« Ayant dit cela, Il cria d'une voix forte : « Aliocha, sors et bouge-toi un peu, vis le monde que le Père a créé, c’est la seule prière qui vaille ! » (pcc Jean 11-42, et aussi Luc 22)
Et plus près de nous Audiard, un fils de Dieu comme chacun de nous, a dit « un intellectuel assis va moins loin qu’un con qui marche ».
On peut aussi penser en marchant, mais ça c’est l’école péripatéticienne, vous connaissez ?
Elle a mauvaise presse en ces temps de morale de chaisières gauchistes, je ne sais pas pourquoi mais je le devine, et pourtant elle va loin.
Rédigé par : Tipaza | 17 septembre 2018 à 09:36
Et voilà, Marchenoir, qu'à nouveau vous dérapez, et nous prouvez votre désir tyrannique, voulant gagner vos olympiades des poulpes.
La loi dans son fondement est la même pour tous, caillasseurs ou banquiers, qu'importe qu'ils soient noirs, arabes ou blancs, et qu'il est normal et même souhaitable que si le banquier caillasse l'esprit des lois, il soit rattrapé par la patrouille au même titre que la racaille à laquelle il ressemble dans sa transgression.
Vous êtes à ce titre édifiant tellement vous ressemblez aux gauchistes que vous dénoncez à force, comme eux, de définir la transgression comme règle par vos provocations. Du coup, votre idéologie comme la leur disparaît, et ne reste que l'olympiade, la course effrénée des ados qui veulent gagner à celui qui se jettera le plus vite dans le vide.
Pour moi, et cela ne concerne que moi et je ne veux sauver aucune âme et ne fonde aucun parti, être chrétien c'est renoncer à cette course absurde, m'asseoir tel le possédé libéré de son obsession de victoire au pied du crucifié, pour mieux observer le spectacle de la réalité et en comprendre les lois, vous laissant à la victoire de votre destruction :
https://www.universdelabible.net/lire-la-segond-21-en-ligne/luc/8.22-39/
Rédigé par : Aliocha | 17 septembre 2018 à 08:42
"...Ce sont des populations à très faible QI. Il y a un terreau fertile pour la haine du blanc post-coloniale. L'Islam peut servir de facteur d'unification des tribus."
(Rédigé par : yoananda | 16 septembre 2018 à 09:47)
Un triptyque d'ignorance sinon de bêtise émanant d'une personne qui n'a manifestement jamais mis les pieds en Afrique et ne connaît rien de son histoire, de sa culture, de ses auteurs et créateurs capables d'écrire dans une langue qui n'est pas la leur des textes de grande qualité, inspirés et aboutis et n'ayant rien à envier aux oeuvres de nos meilleurs écrivains.
Encore un qui s'imagine avoir un QI extraordinaire et nous assomme de ses poncifs archi-usés sur l'A fric... Pathétique !
Rédigé par : Mary Preud'homme | 16 septembre 2018 à 21:03
@ Robert Marchenoir | 16 septembre 2018 à 18:37
Bob - je me permets - vous seriez sans aucun doute un grand scénariste, je retiens votre vision de l'événement, alors on pourrait s'interroger aussi au lieu de leur botter les fesses, les conducteurs devraient appuyer d'un seul coup sur l'accélérateur au moins ils auraient une raison d'être lynchés… Bizarre comme raisonnement…
Mais vous savez, chez nous les voitures et les autobus ne sont pas légion, nous vivons un peu retirés de tout alors nous avons des réactions simples, nous pouvons encore prendre le temps d'emprunter les passages cloutés sans se dire que nous sommes dans une enceinte de corrida, même prendre le risque énorme de passer au feu qui ne nous y engage pas, la plupart du temps pas de voitures sur la ligne de départ.
Bob, je retiens votre version, elle existe sans doute, mais n'ayant pas la force d'aller chercher la raison de cet incident je me contenterai du simple morveux qui mérite qu'on le mouche.
Rédigé par : Giuseppe | 16 septembre 2018 à 19:06
@ yoananda | 16 septembre 2018 à 09:47
"De trop nombreuses personnes qui n'y pipent rien et qui n'ont même pas un début de connaissance du sujet s'improvisent spécialistes de l'islam, comme si le sujet n'était qu'un appendice de l'antiracisme. Comme si forcément, l'islam était une sorte de catholicisme exotique pour amateurs de danse du ventre."
Nous sommes bien d'accord : ce sont tous les spécialistes du cépaçalislam. Au premier rang desquels figurait George W. Bush, au passage. Ce deubeul-youbouche si honni de nos braves "anti-racistes".
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@ Julien WEINZAEPFLEN | 15 septembre 2018 à 21:57
"Fil de commentaires d’un excellent millésime, dont je crois qu’il est allé au fond de l’analyse."
Oui, et je dirais que le fait que Philippe Bilger ait mangé du lion en ouverture n'y est pas pour rien.
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@ Aliocha | 16 septembre 2018 à 10:34
"C'est à chacun à se prendre en main. Peut-être êtes-vous contre cela, et nous avouerez-vous finalement votre côté gauchiste."
Vous êtes toujours aussi menteur et malveillant -- donc faux chrétien, à ce que je vois.
Vous commencez par lâcher une banalité de gros calibre, un cliché éculé, un proverbe de grand'mère, sans le moindre rapport avec le sujet en débat. Une phrase bouche-trou qui ne peut que recueillir l'assentiment de tout le monde -- et n'a donc aucune valeur.
Bah oué. C'est à chacun de se prendre en main, comme on fait son lit on se couche, un tiens vaut mieux que deux tu l'auras, etc.
Fabuleuse découverte, prodigieux éclair de lucidité, énorme apport à la discussion en cours -- et solution manifeste au problème des pompiers qui se font attaquer à chaque fois qu'ils interviennent dans les quartiers d'immigrés.
Je suis sûr que dans toutes les brigades de France, on est en train de déboucher le champagne en votre honneur : punaise ! bon sang, mais c'est bien sûr ! il suffit que nous nous prenions en main, et nous cesserons de nous prendre des pavés dans la figure en tentant de sauver la vie des gens !
Après quoi, il vous suffit de mettre dans la bouche de vos adversaires des propos qu'ils n'ont jamais tenus, de leur attribuer des pensées sans leur demander leur avis ; des pensées dont tout montre, au contraire, qu'elles sont à l'opposé de leurs opinions.
Et hop ! vous voilà juché sur le podium centimétrique de la supériorité morale auto-proclamée. Posture habituelle du gauchiste moyen.
Ici, c'est moi qui prône les solutions libérales, et c'est vous le socialiste : c'est vous qui passez votre temps à nous dire que l'État doit réguler tant et plus, parce que sinon, les gens, y feraient n'importe quoi.
Et maintenant, vous prétendez que "les gens doivent se prendre en main".
Donc quand il s'agit d'économie, l'État doit absolument peser de tout son poids, comme vous le souteniez sur un fil précédent, car les actionnaires et les financiers sont des serpents visqueux qui ont le mal en eux. L'État doit obliger les banques à prêter aux entreprises, parce que les banques, c'est le diable.
Mais lorsqu'il s'agit de réprimer la délinquance systématique, subversive, révolutionnaire des descendants d'immigrés, lorsqu'il s'agit de protéger des pompiers désarmés qui se font lâchement attaquer alors qu'ils risquent leur vie pour sauver celle des autres, alors il suffit que "chacun se prenne en main".
Les voyous arabes, comme les pompiers français de souche. Les agresseurs comme les agressés. Les victimes ont certainement, elles aussi, quelque chose à se reprocher. Vous ne m'ôterez pas de l'idée que, parmi tous ces pompiers caillassés, il doit bien s'en trouver quelques-uns qui abritent en secret des pensées un peu "racistes". Qui pensent que les "enfants de l'immigration" ne sont pas précisément le sel de la terre. C'est un peu leur faute, aussi, à la fin. A eux de "s'ouvrir à l'Autre", et de faire un pas vers l'abruti muni d'une barre de fer qui cherche à les tuer.
Quant à l'abruti en question, eh bien ! qu'il se prenne en main, lui aussi. Ce n'est pas nous qui appellerons à une répression accrue de la part de l'État. L'État, il a bien assez à faire pour "réguler" ces ordures de banquiers. La "délinquance en col blanc", voilà le véritable ennemi, celui sur lequel doit s'abattre toute la rigueur des autorités.
La délinquance en col noir ou marron, elle, qu'elle "se prenne en main", et tout ira bien dans le meilleur des mondes de gauche.
Mais à part ça, vous êtes un libéral. Et un chrétien.
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@ Robert | 15 septembre 2018 à 17:51
"Au plan économique, la financiarisation à outrance et les Marchés déifiés (la fameuse Main invisible) liée à une ouverture permanente à la circulation sans contrôle des capitaux a fait perdre à la France toute son industrie au profit de pays à bas coûts de main-d’œuvre, en premier lieu la Chine. Toute notre industrie lourde (y compris nos aciéries 'dépaysées' au Luxembourg !) a été bradée à des intérêts privés étrangers pour la plupart, avec en conséquence une disparition des emplois associés et un chômage impossible à juguler."
Bien sûr. Notre industrie a été bradée à des intérêts privés étrangers. Votre communisme se voit un peu trop, je trouve. Ce serait tellement mieux si notre industrie était nationalisée !... Nos aciéries ont été dépaysées au Luxembourg, pays à très bas coût de main-d'œuvre, comme chacun sait. Pays où les normes environnementâââl' et sociâââl' sont dramatiquement basses, à l'évidence...
Vous prétendez que le chômage est impossible à juguler, mais il n'y a qu'en France communiste qu'il est impossible à juguler, avec un taux de 9,2 %, désespérément élevé depuis quarante ans.
La République tchèque, qui a le tort d'être anti-communiste (2,3 %), la Suisse "ultra-libérale" (2,6 %), l'Allemagne détruite en 1945 (3,4%), la Pologne anti-poutiniste (3,5 %), les Pays-Bas qui ne sont pas une puissance militaire, et qui n'existent donc pas, vus de France (3,8 %), la Norvège qui ne compte pas, parce qu'il y fait trop froid (3,9 %), la Grande-Bretagne libérée du socialisme par Margaret Thatcher (4 %), l'Autriche membre de la méchante Union européenne (4,9 %), pour ne pas parler des États-Unis, qui ont eux aussi "perdu leur industrie au profit de la Chine" (3,9 %), tous ces pays ont largement "jugulé le chômage".
Il n'y a que la France qui n'y parvienne pas (*). Pourquoi ? Eh bien parce que la France est un pays communiste, contrairement à ceux que je viens de citer. Et vous, vous nous dites : il faut encore plus de communisme, pour remédier aux maux du communisme.
La "main invisible" que vous méprisez tant, c'est elle qui réduit le chômage et procure du travail, comme les chiffres que je viens de présenter le montrent de façon irréfutable. Mais ça n'empêchera pas un certain provincialisme français, incapable d'observer ce qui se passe au-delà des frontières autrement qu'à travers des lunettes roses à rouge vif, de continuer à prétendre le contraire.
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(*) Avec l'Italie, l'Espagne et la Grèce : glorieuse compagnie ! Le tiers-monde de l'Europe ! Même le Portugal, qui nous envoyait jadis ses concierges et ses peintres en bâtiment, nous fait honte aujourd'hui avec son chômage à 6,8 % seulement. Aujourd'hui, ce sont nos retraités qui se réfugient là-bas. Demain, ce seront peut-être les jeunes Français qui iront faire vigile ou serveur de restaurant au Portugal...
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@ Giuseppe | 16 septembre 2018 à 16:21
"Jeudi 13 septembre, un adolescent 'aurait traversé de manière dangereuse la route devant le bus', le forçant à 'piler pour éviter de le percuter, mettant par la même occasion en danger les voyageurs', a expliqué la RATP après avoir entendu le chauffeur."
Il y a 100 % de chances (moins quelques pouïèmes) pour que cet adolescent soit noir ou arabe. Cette pratique est typique des Noirs américains : traverser leeeentement, sans se presser, juste au moment où une voiture arrive, sachant fort bien que le chauffeur va piler pour les éviter. C'est l'un de leurs sports favoris. C'est une façon de faire un doigt d'honneur à la société et aux Blancs.
De même, en Europe, l'une des manifestations du djihad à bas bruit consiste, pour des Arabes, à bloquer ostensiblement et longuement la circulation au volant de leur voiture, en s'arrêtant, au milieu de la rue, pour discuter avec leurs potes.
Dans un cas comme dans l'autre, si vous n'avez pas compris le message, c'est que vous êtes bouché à l'émeri.
Rédigé par : Robert Marchenoir | 16 septembre 2018 à 18:37
@ Giuseppe
"Pauvre chauffeur, obligé de faire des excuses"
Je ne suis pas certain qu'un chauffeur arabe ou noir aurait fait des excuses. Je ne suis pas certain non plus que si le jeune en question était blanc, des excuses lui auraient été demandées.
Il y a toujours des exceptions c'est sûr, mais cette histoire d'excuse ça sent l'accusation de micro-racisme à plein nez.
A chaque fois que j'ai eu les infos pour vérifier ce genre d'article, ça ne loupait pas.
Rédigé par : yoananda | 16 septembre 2018 à 16:53
Jeudi 13 septembre, un adolescent "aurait traversé de manière dangereuse la route devant le bus", le forçant à "piler pour éviter de le percuter, mettant par la même occasion en danger les voyageurs", a expliqué la RATP après avoir entendu le chauffeur.
Ce dernier explique au collégien "qu'il est très dangereux de traverser dans ces conditions". L'adolescent aurait répondu par des insultes avant de recevoir une gifle de la part du chauffeur.
Le conducteur a "agi sous le coup de l'émotion, regrettant son geste".
(Orange avec AFP)
Pauvre chauffeur, obligé de faire des excuses alors qu'un bon coup de pied aux fesses aurait été la légitime récompense de l'adolescent.
Tout est dit, la bêtise en carbone pur, cela va faire la une des médias, la preuve. En d'autres temps les parents auraient félicité le chauffeur, aujourd'hui il risque peut-être pour une gifle un procès pour coups et blessures involontaires (?). Ubu est là tous les jours, partout dans les crânes, et demain sera encore pire, pourtant après Ubu il n'existe plus rien.
Rédigé par : Giuseppe | 16 septembre 2018 à 16:21
@ Julien WEINZAEPFLEN | 15 septembre 2018 à 21:57
Décidément, vous n'aimez pas les médecins. Ou du moins vous ne voyez pas l'origine des difficultés de notre système de santé avec bienveillance en ce qui les concerne.
Tout d'abord l'ONIAM est indispensable car le fond est une garantie de dédommagement pour les patients victimes d'erreurs médicales. Le fait qu'il fasse, en plus, l'inventaire de ces erreurs est une prestation supplémentaire qu'il ne faut pas condamner mais au contraire approuver, car elle est un indicateur indispensable de la tendance évolutive et souligne les secteurs à risque. Du reste, les assureurs professionnels l'utilisent pour fixer des primes très élevées si les branches concernées sont de fortes pourvoyeuses.
Ensuite, comment condamner l'observatoire de violence des professions de santé et autres organismes apparentés, alors qu'ils ont pour mission de mesurer l'insécurité et, le cas échéant, de permettre d'adopter des mesures (autant que faire se peut) correctrices ?
En ce qui concerne les déserts médicaux et l'accès aux soins, on n'a plus—de très loin—la médecine qu'on pouvait qualifier naguère de meilleure du monde. Le système est vicié, et là encore on a beau jeu d'accuser les médecins de tous les maux comme vous le faites avec beaucoup de violence en les taxant notamment méchamment de "mercantiles". Ce métier est un sacerdoce, pas un commerce. Les médecins connaissent par coeur et s'imprègnent des lignes concernées du serment d'Hippocrate.
Pour bien critiquer ou proposer, il faut avoir vécu ce qu'ils vivent. Je reproduis ci-dessous les propos d'une médecin généraliste confrontée à la dégradation de ses conditions d'exercice :
« Médecin généraliste installée en libéral, je consacre depuis près de 29 ans ma vie professionnelle à mes patients. Mais comme beaucoup de Françaises, en tant que mère de trois enfants, j'ai aussi un second métier, celui de mère de famille. Souvent, j'ai dû opter pour le sacrifice de ce dernier par obligation comptable.
Lorsque je me suis installée à l'âge de 28 ans dans un quartier de banlieue peu favorisé, une des premières de ma promotion à visser sa plaque après dix ans d'études environ, j'étais portée par l'espoir que le meilleur était à venir dans ce métier difficile encore peu prisé des femmes, que les sacrifices de mes jeunes années intégralement dédiées à mon apprentissage m'offrirait, outre la passion d'accomplir ma vocation, un statut social et financier à hauteur de mes compétences, de mes responsabilités et de mes horaires de travail. Je pensais que l'expérience me donnerait raison en me procurant les avantages que j'étais en droit d'espérer en retour de cet investissement passionné mais intense de mes jeunes années.
Espoir déçu aujourd'hui quand je vois que pour maintenir un revenu correct (mais pas mirobolant), je dois augmenter mon chiffre d'affaires et travailler davantage (c'est épuisant, mais facile vu les sollicitations quotidiennes de patients en recherche de médecins dans une France médicalement désertée). Espoir déçu aussi quand je constate le manque de respect pour notre profession et le mépris des politiques devant notre engagement. Quand je constate que l'on me dicte ma façon d'exercer et que je risque amendes, tribunal d'exception ou moindres rémunérations. Quand je fulmine devant les retours d'actes en tiers payant impayés par la CPAM. Quand l'on m'enjoint de travailler jusqu'à 69 ans pour 1 900 € par mois de retraite lorsque je pourrai la prendre (et encore moins si l'on décide de la minorer des 10% auxquels me donnent encore droit mes trois enfants)... Quand je pressens qu'aucun repreneur de mon cabinet ne viendra poursuivre les soins à mes fidèles patients... Et je suis encore plus écœurée quand ceux qui me commandent sont emplis d'arrogance vis-à-vis de leurs propres compétences, m'enjoignent des procédures administratives aussi absurdes qu'inutiles et me méprisent. Docteur I. »
Extrait du livre : Médecine en danger. Qui pour nous soigner demain ? Seznec J-C, Rohant S (2013).
La Docteur I. n'en peut plus du stress pointilleux imposé par la tutelle et d'un tarif de consultation au ras des pâquerettes—le plus bas d'Europe—non réévalué depuis des décennies. Ne pas faire l'aumône pour recevoir des queues de cerise est tout de même le minimum exigible pour la dignité. Les gouvernements—qui se sont succédé depuis 30 à 40 ans—ont enchaîné plans de santé sur plans de santé, instaurant notamment la tarification à l'activité (T2A), et un transfert exorbitant de pouvoir au profit des personnels administratifs au détriment des médecins victimes—de la part des premiers—de stress, maltraitance et harcèlement. On ne compte plus le nombre de suicides induits.
Résultat de cette politique au long cours : les déserts médicaux qui, comme vous l'avez dit, engorgent les urgences des hôpitaux car nombre de pathologies bénignes ne sont plus triées et écartées en amont. Les politiques sont les pompiers pyromanes, qui se plaignent et prétendent corriger les conséquences alors qu'ils sont à l'amont des causes.
Les médecins sont d'un dévouement exemplaire et gèrent, du mieux qu'ils peuvent, la situation dépréciée qu'ils sont condamnés à affronter. Ils sont injustement les lampistes désignés à la vindicte. La santé a un coût mais elle n'a pas de prix. La logique comptable ne doit pas prévaloir sur la sécurité et la qualité des soins. On entre pourtant, à grands pas, dans cette ère d'insécurité de système où le patient paie, scandaleusement et comme d'habitude, les pots cassés.
Rédigé par : finch | 16 septembre 2018 à 15:57
@ yoananda
"Comme si forcément, l'islam était une sorte de catholicisme exotique pour amateurs de danse du ventre."
Vous avez l'air expert en danse du ventre, islam et catholicisme...
Comme si votre phrase avait du sens ?
Je présume que c'était pour placer danse du ventre... C'est du plus bel effet !
Historiquement parlant le catholicisme est un peu plus... comment dire ?
Je vous propose le choix entre "danse du ventre" et "emprise de la confrérie sur le métier"... ou "tant va la cruche à l'eau qu'à la fin elle se casse" !
Rédigé par : duvent | 16 septembre 2018 à 14:55
Et pourtant j'ai ri bêtement :
"...Le butin est évalué à 15 000 euros. Il s’est en très grande partie volatilisé dans les poches des riverains en question : « Le butin a été en grande partie pillé, ça grouillait de partout quand nous sommes arrivés, tout le monde s’est servi », précise une source policière..."
"...et un papy touché d’un coup de crosse à la tête..." (Je sais que ce n'est pas notre doyen.)
Marseille : ils ratent leur braquage et se font tabasser par les jeunes du quartier :
http://www.leparisien.fr/faits-divers/marseille-ils-ratent-leur-braquage-et-se-font-tabasser-16-09-2018-7890258.php
Rédigé par : fugace | 16 septembre 2018 à 12:25
@ Claude Luçon
« Dieu, ou la nature, suivant vos croyances, ne nous a pas fait plus intelligents, loin s'en faut, mais il nous a fait plus grands et plus musclés que nos Eve. »
Mais reconnaissons que c'est bien mamie Eve qui nous a mis dans la panade par son complot, le premier de l'histoire, avec le serpent.
Bon j'arrête là, je sens que je vais me faire traiter à la fois de complotiste, de sexiste et d'ophiophobe...
Rédigé par : Exilé | 16 septembre 2018 à 12:25
Concrètement, Marchenoir, cela signifie que c'est à chacun à se prendre en main, et à se gouverner soi-même par la connaissance des lois profondes qui nous régissent, à défaut de quoi, on est manipulé par des systèmes qui nous livrent à la violence et à la haine.
Peut-être êtes-vous contre cela, et nous avouerez-vous finalement votre côté gauchiste.
Rédigé par : Aliocha | 16 septembre 2018 à 10:34
@ Claude Luçon 14h57
"On pense souvent qu'en France, l'arrestation d'un individu est uniquement réservée aux forces de l'ordre. Mais selon l'article 73 du code de procédure pénale, toute personne peut arrêter quelqu'un en cas de crime ou délit flagrant passible d'une peine d'emprisonnement (vol, agression, etc.). L'article précise qu'une fois arrêté, on doit conduire l'individu sans délai à un officier de police judiciaire"
Si Benalla était intervenu hors la nombreuse présence policière, alors, éventuellement, l'évocation de l'article 73 pourrait se tenir. Mais selon les images dont nous disposons il est intervenu deux fois : d'abord au Jardin des Plantes pour interdire à de présumés manifestants d'aller plus loin, et ensuite, place de la Contrescarpe, non pas en simple citoyen mais bien en supplétif des forces de l'ordre (casque, brassard) avec la ferme intention de régler des comptes avec des opposants à son Emmanuel préféré...
Rédigé par : caroff | 16 septembre 2018 à 10:10
@ Robert Marchenoir
"Soyons justes. L'islam est extrêmement difficile à connaître. Il ne suffit pas de "lire le coran""
Ce n'est pas faux, même si ça se discute. Ceci dit, ce que je voulais dire c'est que de trop nombreuses personnes qui n'y pipent rien et qui n'ont même pas un début de connaissance du sujet s'improvisent spécialistes de l'islam, comme si le sujet n'était qu'un appendice de l'antiracisme. Comme si forcément, l'islam était une sorte de catholicisme exotique pour amateurs de danse du ventre.
@ Trekker
"Totalement d’accord avec votre propos car l’ayant abordé moi aussi à plusieurs reprises, ce sujet n’a suscité aucune réaction chez les autres intervenants, et cela bien qu’il soit un des principaux facteurs de l’immigration subsaharienne. "
Avec 1,2 milliard d'habitants en 2050 la population aura doublé, et atteindra 2,5 milliards d'habitants, soit 1/4 des habitants de la planète.
Les populations de dix pays africains, à savoir l'Angola, le Burundi, la République démocratique du Congo, le Malawi, le Mali, le Niger, la Somalie, l'Ouganda, la Tanzanie et la Zambie pourraient être multipliées par cinq à la fin du siècle.
L'Afrique noire n'est PAS en train de faire sa transition démographique. Les démographes sont en train de revoir leur position à ce sujet. Ils pensaient que l'Afrique allait suivre le trajet de tous les autres pays du monde. Que nenni.
En l’occurrence la situation au Nigeria est particulièrement intéressante. Le Nigeria est aujourd'hui dans les dix pays les plus peuplés au monde, à la septième place avec 182 millions d'habitants. En 2050, il passera à la troisième place, avec presque 400 millions d'habitants.
Mais là où c'est intéressant, c'est sur sa situation religieuse. Le Nigeria est à 50% chrétien, 50% musulman. Les musulmans sont au nord, et donc les chrétiens au sud. Comme par hasard, c'est dans ce pays que sévit Boko Haram. Les terres fertiles sont au sud, et on peut supposer que les musulmans lorgnent sur ces richesses. Le pétrole est aussi au sud proche des côtes.
Si on regarde une carte religieuse de l'Afrique on peut voir qu'avec la démographie actuelle, insoutenable, on va avoir de plus en plus de conflits et que les chrétiens persécutés ne pourront jamais franchir la barrière islamique.
https://www.info-afrique.com/wp-content/uploads/2014/06/carte-religions-afrique.jpg
Nous aurons donc forcément des lots de "réfugiés" de guerre, forcément musulmans, forcément qui en profiteront pour aller "repeupler" l'Europe. Non pas à cause de la guerre dans leur pays, puisqu'ils veulent déjà venir chez nous en nombre, mais parce qu'ils auront une excuse pour le faire.
Les membres de l'ONU (sauf les USA) s'apprêtent à signer un "Migration Pact" pour faciliter les migrations, et pour criminaliser ses opposants.
La population noire, par effet de vase communicant, pousse les autres populations alentour. Malgré le fait que le Maghreb fasse sa transition démographique, ça ne change rien.
Les poncifs "il faut aider l'Afrique à se développer" ne sont que des discours d'arracheurs de dents. Tout le monde sait que ça ne fonctionne pas ainsi. L'aide est détournée par les tyrans. Et si l'aide parvient à toucher la population, elle ne fera que donner les moyens à plus de personnes de venir chez nous pour échapper à la misère locale.
Ce sont des populations à très faible QI. Il y a un terreau fertile pour la haine du blanc post-coloniale. L'Islam peut servir de facteur d'unification des tribus.
Avec la fin du verrou libyen, les portes se sont ouvertes.
Et... la situation en Algérie est ultra-critique. Ce qui pourrait ouvrir un nouveau front migratoire d'ici peu.
Autant dire que ça ne se présente pas très bien.
Surtout qu'en France on est déjà en guerre civile larvée et que les baptous n'osent même pas parler des causes, comme ce billet en est la preuve. On en est encore à s'excuser d'exister auprès de la clique gauchiste pétrie de ses grands sentiments hypocrites.
En France, la hiérarchie victimaire marxiste rend complètement tabou le sujet. Impossible qu'une invasion soit mauvaise si elle est faite par des pauvres. Impossible qu'un viol soit un délit s'il est commis par un plus pauvre que soi, c'est forcément lui la victime, ontologiquement. Son acte n'étant que réparation.
La haine de soi érigée en vertu.
Rédigé par : yoananda | 16 septembre 2018 à 09:47
@ yoananda | 15 septembre 2018 à 01:38
"On pourrait évoquer la situation démographique subsaharienne. Sujet que j'ai déjà tenté d'amener ici mais qui en touche une sans faire bouger l'autre à la majorité des intervenants ici alors qu'il y a de quoi avoir des sueurs froides."
Totalement d’accord avec votre propos car l’ayant abordé moi aussi à plusieurs reprises, ce sujet n’a suscité aucune réaction chez les autres intervenants, et cela bien qu’il soit un des principaux facteurs de l’immigration subsaharienne.
La progression démographique dans cette partie du continent est telle que jamais son actuelle croissance économique ne pourra l’égaler. D’ailleurs Bernard Lugan - gauchiste bien connu - convient que la maîtrise de sa démographie est la clé de tout, cela avant même son développement économique, la cessation de ses multiples conflits internes, la réforme de ses systèmes politiques et frontières...
Rédigé par : Trekker | 16 septembre 2018 à 00:07
@ Claude Luçon | 15 septembre 2018 à 14:57
Il y avait déjà de l’immigration maghrébine du temps de La Guerre des boutons ? J’en doute. En tout cas il n’y paraît pas dans l’ouvrage. Les bagarres carabinées qu’on s’y donnait avaient lieu entre des tribus homogènes où il n’était pas rare que le père batte ses enfants comme plâtre, ce dont, rassurez-vous, je n’éprouve aucune nostalgie.
L’article 73 du code pénal que vous dénichez prouve qu’il n’y a pas d’affaire Benalla, comme j’en ai eu l’intuition dès qu’elle a commencé de défrayer la chronique. Et pourtant il faudrait abroger cet article, il est malsain. Il induit le citoyen dans la tentation de constituer une milice publique ou privée, avec cette différence notable que la milice arrêtait et torturait ; l’article 73 dispose que l’on remette à la police les personnes surprises dans la commission d’une voie de fait qu’on se sera chargé d’arrêter.
Cet article 73 doit être méconnu des juges qui l’appliquent si peu que certains commerçants braqués se sont retrouvés condamnés pour avoir simplement neutralisé leur braqueur, lequel fut acquitté. Ils furent donc condamnés en infraction de l’article 73 du Code pénal et de principe de légitime défense, dont j’ignore si elle est légitime en réalité.
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@ Robert | 15 septembre 2018 à 12:26
La meilleure définition de la nation qu’il m’ait été donné de lire a été formulée par Henry de Lesquen, personnage fort contestable par ailleurs :
« Une nation est une communauté de destin historique constituée autour d’une ethnie prépondérante sur un territoire continu. »
https://henrydelesquen.fr/le-national-liberalisme/quest-ce-que-la-nation/
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@ breizmabro | 14 septembre 2018 à 19:51
« Un jour viendra où quelqu'un comme Macron trouvera un prétexte pour honorer les terroristes du Bataclan. »
Ce jour est venu malheureusement, et ce quelqu’un s’est incarné dans le programmateur du Bataclan, qui offre une scène à Médine à l’endroit même et pas même trois ans après que les terroristes ont perpétré leur massacre, partiellement à l’arme blanche, ce qui a été soigneusement occulté. J’espère que vous serez de ce monde pour y résister avec moi, par exemple en soutenant Patrick Jardin, dont la fille Nathalie (qui portait le plus beau prénom du monde) fut une des victimes de ces monstres, terme que je n’emploie pas volontiers, car j’estime que le monstre est dans l’homme. Le devoir de l’homme est de combattre et d’humaniser le monstre qui rôde en lui.
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@ Savonarole | 14 septembre 2018 à 19:13
« Pourquoi envoyer les pompiers lorsqu'il y a le feu dans ces quartiers ? »
Parce qu’il y a des innocents qui brûlent. Je me souviens de nos visites à Trappes chez la regrettée tante de mon ancienne compagne et néanmoins toujours amie, plus que jamais. À la fin de ses jours, elle était paralysée et ne pouvait plus sortir de chez elle. Cela valait mieux, cela lui évitait une angoisse, car chaque fois qu’elle sortait, que ce soit pour faire le ménage dans l’usine où elle travaillait ou pour faire ses courses, elle avait peur d’être agressée en rentrant, en devant fendre la bande qui faisait le siège de son immeuble. La mère de mon amie habitait non loin de sa sœur qu’elle ne voyait plus. Elle composait avec ces jeunes et ne les craignait pas. L’immeuble dans lequel elle habitait était flambant neuf. Il fut détruit sur ordre de l’ANRU dans le cadre de la politique de la ville. L’État fait ce qui ne s’impose pas et ne fait pas ce qu’il faut. Je suis comme vous, assez surpris du reste de me trouver pour une fois d’accord avec vous, j’attends la déroute de ce sinistre roi cynique qui est le paroxysme du système dont il prétend ne pas venir, et qui ne se dit du « nouveau monde » que pour appliquer le pire de la politique, des impasses, et des non solutions de l’ancien.
Hollande était insaisissable parce que fuyant. Macron organise son incessibilité en disant tout et son contraire. Mais il tombera du côté où il penche. Et sa chute sera celle de cette forme de mensonge au pouvoir. L’homme étant l’homme, au mensonge ne succédera pas la vérité. La vérité comme le Royaume n’est pas de ce monde. Désolé, Aliocha ! Et pourtant vous avez raison de dire : « L’État, c’est nous », quoiqu'Elusen ait eu aussi raison de tempérer qu’il n’existe pas de vrai pouvoir du peuple.
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@ finch | 14 septembre 2018 à 17:39
Les urgences sont engorgées parce qu’il n’y a plus de médecins de ville qui viennent visiter leurs patients et qu’on entre à l’hôpital par les urgences, même si on sait très bien de quel service on relève. Les médecins de ville ne font plus de visites à domicile au double motif qu’ils ne sont plus assez nombreux et qu’ils sont moins disponibles et plus mercantiles, exercent moins ce métier par vocation et considèrent que leurs honoraires, non seulement leur sont dus (ce qui ne va pas de soi et va contre le sens littéral du mot honoraires, et ce qui n’était pas toujours le cas du temps des médecins de campagne, disponibles vingt-quatre heures sur vingt-quatre et qui ne faisaient pas payer les pauvres, sans qu’il faille inventer la couverture maladie universelle), mais doivent être augmentés. Les médecins ne sont plus assez nombreux parce que les chargés de prospectives devant fixer le numerus clausus ne savaient pas lire une pyramide des âges. Agnès Buzyn reconnaît ce déficit et ce défi démographique et promet de le relever. Elle commence à le faire et prévoit d’abroger le numerus clausus, mais les effets s’en feront sentir dans une dizaine d’années. En rigueur temporelle et non en fantasmagorie de qui se croit le maître des horloges et du calendrier, il faudrait attendre l’effet de l’abrogation du numerus clausus pour lancer un plan dont on connaît l’esprit sinon la lettre, qui est de renvoyer les malades vers la médecine de ville pour désengorger les hôpitaux et d’hospitaliser à domicile pour vider les lits qui manquent. Il est fou qu’il existe un Observatoire national des violences en milieu de santé ou un Observatoire de la sécurité des médecins pour compter les blessés et les morts, comme il est fou que l’ONIAM existe par anticipation des maladies nosocomiales et autres erreurs ou « accidents médicaux ».
http://www.oniam.fr/
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@ Robert Marchenoir 14 septembre 2018 à 17:19,
Dans nos démocraties des Lumières qui prétendent éclairer les sentiments par la raison, il y a des délits d’opinion et des crimes de haine – pardonnez-moi de préférer la traduction littérale pour les besoins du mot. On n’est pas tout à fait dans le monde orwellien de la minute de la haine. La subtilité veut qu’on haïsse les haïsseurs sans avouer qu’on les hait, car l’amour n’est pas le contraire de la haine, l’amour ne connaît pas la haine. Je parle bien sûr de l’amour lumineux, évident, émotionnel, sentimental, qui ne se travaille pas et n’est pas affaire de volonté, de l’amour bisounours comme on dit trop à mon gré.
« Les gens que nous payons pour nous protéger jouent les nounous de maternelle en poupougnant les assassins qui s'attirent des réflexions désagréables. »
Voyez ce que Le Figaro relate de la détention de Salah Abdeslam.
Non, vraiment, l’Occident n’est pas raciste, puisque les Blancs d’Europe se permettent de détester les Roms blancs, et que les Blancs d’Amérique du Nord s’arrogent le droit de détester les Blancs d’Espagne et d’Hispanie.
Fil de commentaires d’un excellent millésime, dont je crois qu’il est allé au fond de l’analyse.
Rédigé par : Julien WEINZAEPFLEN | 15 septembre 2018 à 21:57
@ Breizmabro | 15 septembre 2018 à 15:57
Vous rêvez chère Breizmabro !
Je parlais aux citoyens, pas aux citoyennes, et pas seulement ceux de ma Vallée de la Loire, les autres aussi y compris les Bretons.
Bon, d'accord, il nous a fallu une Jeanne d'Arc pour libérer Orléans mais c'est un cas unique, et il y a très longtemps, la preuve nous en paradons une copie tous les ans le 8 Mai même si nous n'exigeons plus depuis 1968 qu'elle soit vierge :)
Tournez-le comme vous voulez, j'insiste ! Benalla n'a rien fait d'illégal, il a seulement eu le tort de donner une chance à l'opposition d'attaquer Macron lâchement ce que je désapprouve, même si ce n'est pas moi qui l'ai élu, je voulais Fillon.
D'ailleurs si les Français m'avaient écouté il n'y aurait pas eu d'affaire Benalla, donc j'avais raison si l'affaire Benalla est une telle tragédie. Mais ils ont écouté nos journalistes qui, en bon disciples de Cohn-Bendit (voir plus bas), se sont attaqués à Penelope, pas à François.
Le fait qu'il portait un brassard de la police justifiait encore plus son intervention citoyenne. Il avait une délégation de pouvoir de mon point de vue.
Je sais que le temps s'est écoulé mais je suis du genre qui pense toujours qu'il appartient aux citoyens de protéger femmes et enfants. Dieu, ou la nature, suivant vos croyances, ne nous a pas fait plus intelligents, loin s'en faut, mais il nous a fait plus grands et plus musclés que nos Eve.
Ce que confirmait la République pré-Chirac en n'appliquant le service militaire qu'aux hommes, et en ne mobilisant que les hommes pour les envoyer se coltiner avec d'autres hommes.
Considérant ce qui se passe en France il est temps que nous retrouvions quelques vieilles habitudes oubliées. Je sais que depuis et suivant Cohn-Bendit il est "cool" d'être lâche, une mode qui ne me convient pas !
Paragraphe chiffré (mon obsession) : quand nous avons des élus qui pinaillent pour décider s'il faut armer tous les 20 000 policiers municipaux en France parce que seulement 44 % le sont à ce jour, mais que ces mêmes élus sont bien heureux d'accorder 1 300 000 permis de chasse (pour armes à feu) à leurs électeurs, et pour cause, et savent qu'il y a en plus un minimum de 1 000 000 d'armes illégalement en France (sans compter les couteaux mais avec les kalachnikovs), on est en droit de se dire qu'il temps que tous les citoyens redescendent sur terre et se soucient de la sécurité en France, pas seulement celle des pompiers et des policiers.
Tout ce que nos élus éludent.
Et si le gouvernement décide de former des cohortes d'octogénaires pour aller semer le bazar dans les rangs des mal élevés des supermarchés avec un seul parapluie comme arme, et sans brassard de la police, je suis volontaire.
Vous ne rêvez plus :)
Rédigé par : Claude Luçon | 15 septembre 2018 à 21:36
@ Claude Luçon | 15 septembre 2018 à 14:57
Bien sûr que tout citoyen peut faire œuvre de police dans le cadre de légitime défense ou d'assistance à personne en danger, notamment en l'absence de ladite police et sans s'attribuer des titres ou des insignes auxquels ils n'ont pas droit. Ce qui n'était pas le cas...
Or que constatons-nous en l'espèce, un quidam qui a pris la grosse tête du fait de sa "proximité" avec le chef de l'Etat et qui va jusqu'à commander des hauts fonctionnaires de la police et arborer des insignes et une arme auxquels il n'a pas droit, aux fins, prétendument, de venir en aide à des CRS qui par leur formation et leur expérience de terrain sont cent fois plus qualifiés que ce guignol ! Autant dire un nain de jardin au secours de géants !
On se moque de qui là pour faire gober ce genre d'explication totalement ubuesque ?
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@ Robert | 15 septembre 2018 à 12:26
D'où il ressort de votre propos que je partage comme beaucoup, que pour être écouté, tenir un langage réaliste et de bon sens non seulement ne suffit pas mais est même suspect dans une société présidée par des technocrates mous qui se complaisent dans l'illusion, le mensonge et les doxas à la mode.
Jusqu'au retour de bâton où les mêmes qui nous ont enfoncés et ont contribué par leur frilosité et leurs atermoiements à retarder la prise de conscience des masses vont venir sans vergogne nous donner des leçons et proclamer l'état d'urgence !
Rédigé par : Mary Preud'homme | 15 septembre 2018 à 20:27
@ Robert Marchenoir
"Encore faut-il inciter à la dénonciation de ceux qui font preuve de haine modérée, d'une haine si gentille qu'elle échappe, hélas ! au filtre des lois facho-communistes qui font déjà la chasse aux opinions divergentes et aux sentiments mal orientés."
La haine n'est même plus nécessaire.
A Scotland Yard, la seule utilisation du mot "blanc" vous condamne.
Peu importe le contexte, peu importe l'intention.
Ainsi, un officier supérieur de cette autrefois prestigieuse institution a été mis à pied et encourt les foudres de la justice pour avoir employé l'expression "plus blanc que blanc" dans un briefing avec ses collègues, leur demandant d'être irréprochables dans leur conduite, bref, d'être "whiter than white".
Comme jadis les accusés des procès staliniens, l'officier coopère pleinement à l'enquête...
Rédigé par : waa | 15 septembre 2018 à 19:30
Quand les princes des traders mangent l'ortolan à New York, que le cuisinier leur dit qu'en manger un est une bénédiction, deux de la gloutonnerie, ils en réclament un troisième :
https://www.youtube.com/watch?v=w7fLsPWSZ7U
Miam miam, goudi-gouli...
Rédigé par : Aliocha | 15 septembre 2018 à 19:20
Les commentaires de ce billet valent bien une carmagnole !
Nos ministres sont bêtes à manger du foin et ils n'en n'ont pas honte. Une moins que rien, ministre par hasard avec pour chef un homme qui a un petit vélo dans la tête et qui est aux ordres d'un traître, déclare :
"Après avoir dénoncé une "instrumentalisation politique" de l'affaire Benalla, Nicole Belloubet, la ministre de la Justice, a lancé un avertissement aux sénateurs de la commission d'enquête en rappelant, dans une tribune publiée dans le journal Le Monde samedi 15 septembre, que le Parlement "ne peut pas empiéter sur le domaine judiciaire". Actualité Orange du 15.09.2018"
Alors, si nos actes devaient être en conformité avec nos pensées, il faudrait pour commencer nous débarrasser de Macron qui trahit en permanence la France et qui n'est plus que le mandataire d'un faible pourcentage de bachibouzouks profiteurs
Rédigé par : yves albert | 15 septembre 2018 à 18:47
@ Claude Luçon
Je suis entièrement d'accord avec vous sur les diverses dispositions légales reconnaissant aux citoyens (pour parler pompeusement) un certain nombre de fonctions de police dans certains cas, tels qu'exposés par l'article 73.
https://www.legifrance.gouv.fr/affichCodeArticle.do?idArticle=LEGIARTI000023876609&cidTexte=LEGITEXT000006071154
Louis Mélennec, docteur en médecine, docteur en droit, expert auprès des tribunaux (https://bretaigne.wordpress.com/louis-melennec/), a traité de l'affaire Gruarin ayant concerné deux anciens rugbymen, le père et le fils qui ont été mis en examen pour avoir arrêté un voleur pris en flagrant délit.
Louis Mélennec a aussi évoqué la notion de « fonctionnaire par défaut ».
http://www.site.louis-melennec.fr/affaire_gruarin.htm
Le problème est qu'en France nous ne vivons plus sous un état de droit dans la mesure où certaines composantes de la magistrature s'arrogent le droit d'interpréter la loi à leur guise quitte à la tordre pour lui faire dire ce qui les arrange, en fonction d'une ligne idéologique et non pas en fonction des faits et des textes.
« La loi, nous la violons, ce qui nous permet de la faire avancer. »
(Louis Joinet, ex-secrétaire général du syndicat de la magistrature)
« La loi s'interprète. Elle dira ce que vous voulez qu'elle dise. Sans y changer un iota, on peut, avec les plus solides «attendus» du monde, donner raison à l'un ou à l'autre, acquitter ou condamner au maximum de la peine. »
(Harangue d'Oswald Baudot, 1974)
Tant que la Justice pourra être impunément et cyniquement inversée en France et donner dans ce qu'il faut bien appeler l'arbitraire, avec la complicité passive des magistrats qui réprouvent pourtant cette dérive et des autorités en principe compétentes, l'insécurité ne pourra que croître et prospérer.
Rédigé par : Exilé | 15 septembre 2018 à 18:17
Quelques mots sur l'increvable bobard gauchiste "des grands ensembles qui sont inhumains, et donc ceux qui les habitent ne peuvent s'empêcher d'incendier les voitures et de jeter des machines à laver sur la police, c'est plus fort qu'eux".
Il existe un contre-exemple éclatant, que personne ne mentionne jamais, parce qu'il va à l'encontre de tous les clichés en vogue : Le Corbusier.
Le Corbusier, qu'il est convenu de vilipender comme parangon de l'architecte dictatorial, promoteur du gigantisme urbanistique et créateur d'immeubles invivables.
Eh bien ! Le Corbusier, comme chacun sait, est l'auteur d'une "barre" en béton célèbre, la Cité radieuse à Marseille, mentionnée dans toutes les encyclopédies d'architecture.
Ce qu'on sait moins, c'est que la Cité radieuse a été reproduite, en plusieurs exemplaires, dans différentes régions de France. Le Corbusier a échafaudé toute une théorie de la maison reproductible, conçue selon des normes scientifiques pour être rationnelle et agréable à habiter. La Cité radieuse est l'application de cette théorie, mise en musique par le Maître lui-même.
Ses fortes convictions, et sa personnalité effectivement dictatoriale (qui est plus ou moins celle de n'importe quel architecte, au passage) font que les Cités radieuses construites à travers le pays (autrement appelées machines à habiter, je dis ça pour nourrir le cliché), constituent un matériau de choix pour une expérimentation scientifique en vraie grandeur.
Si c'étaient la "barre", la "tour" et le "bétonnage" qui créaient le trafic de drogue, la haine de la "poulice" et la propension à brûler vives les jeunes filles, eh bien, on devrait les retrouver, à l'identique, dans toutes les Cités radieuses de France. Correct ?
Bien entendu, la vérité est à l'opposé. La Cité radieuse de Marseille est plébiscitée par ses habitants. Il y a une liste d'attente pour y rentrer. Les appartements s'échangent à des prix tout à fait respectables. Les occupants des lieux sont des cité-radieusistes fanatiques, qui entretenaient, à une époque, le culte de "leur" architecte.
En revanche, les autres Cités radieuses de France, qui vivent loin des sunlights de la renommée, sont affectées de tous les maux qu'on attribue aux "banlieues inhumaines construites par des architectes fous".
La raison en est simple : la machine à habiter de Marseille est peuplée de Français autochtones de la classe moyenne. Les autres machines, construites sur le même moule, sous la surveillance scrupuleuse du Maître attaché à préserver l'Esprit de son Œuvre, sont habitées par des Arabes.
C'est "raciste" ? Peut-être, mais ce sont des faits comme celui-là qui montrent que "raciste" est synonyme de "vrai".
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@ yoananda | 15 septembre 2018 à 01:38
"L'ignorance de ce que contient le livre saint (ainsi que les hadiths et la sira) des musulmans par les Français est simplement abyssale. On est à l'heure d'Internet, de l'école obligatoire, de SpaceX, et pourtant, je suis à peu près sûr que le français moyen en sait moins sur l'islam qu'un paysan moyenâgeux analphabète."
Soyons justes. L'islam est extrêmement difficile à connaître. Il ne suffit pas de "lire le coran", mise en demeure trop facile et permettant d'engranger des points polémiques à bon compte. En fait, je conseillerais, à quiconque veut connaître l'islam, de ne surtout pas commencer par lire le coran (ennuyeux et incompréhensible).
L'islam est d'une étrangeté radicale par rapport à notre monde, et il faut beaucoup l'étudier pour le comprendre. A défaut, bien sûr, on peut aussi constater ses effets maléfiques, et faire preuve de bon sens. C'est beaucoup plus rapide. Hélas, le bon sens étant une denrée en voie de raréfaction rapide...
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@ Aliocha | 15 septembre 2018 à 08:30
Et concrètement, ça veut dire quoi ? Parce que la poésie, c'est joli, mais nous parlons de politique.
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@ Exilé | 15 septembre 2018 à 15:07
Bonne synthèse de la situation.
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@ breizmabro | 15 septembre 2018 à 08:57
Je prends un ticket pour les huîtres.
Rédigé par : Robert Marchenoir | 15 septembre 2018 à 17:56
@ Robert
"Par voie de conséquence, une nouvelle répartition des populations immigrées risque fort d'aboutir à terme aux mêmes difficultés, cette fois sur l'ensemble du territoire."
C'est vrai déjà dans certains quartiers de nos villes les plus importantes, mais aussi de villes de moyenne importance. Peu à peu certaines rues sont complètement ghettoïsées. Le foncier dévalorisé. C'est déjà vrai dans ma ville.
Il se trouve qu'en ce moment même, je regarde la saison 6 d'une série télévisée "Engrenages". Très bien faite. Sachant que cette série (et peut-être d'autres) est scénarisée grâce à des faits divers existants, mixés et mélangés pour arriver à une histoire bien menée, on peut comprendre comment s'articulent les services de police qui se font parfois la guéguerre au détriment des résultats, les rouages de la justice pas toujours avec la rigueur qu'on pourrait attendre, les élus qui recherchent la paix dans les quartiers difficiles et qui parfois finissent par avoir peur de leur laxisme et de leur générosité lorsqu'ils prennent conscience de la réalité, et par ailleurs toute cette délinquance qui monte en puissance et en violence... câlinée grâce à la trouille des décideurs. Ces quartiers sont des bombes à retardement d'autant que les habitants parfois en bisbille entre eux mais solidaires contre les services de l'Etat français. A l'intérieur de ces cités, petits caïds, imams radicaux et meneurs développent une ville dans la ville avec un fort sentiment anti-français avec leurs propres codes, leurs propres règles.
On a beau savoir que tout cela existe, avec ce film, on en prend la vraie dimension… et cela fait peur pour l'avenir proche.
Car au lieu de s'apaiser, de gommer les différences, le "vivre-ensemble" n'est qu'un leurre. Nous savons qu'à cela s'ajoute une immigration continue non contrôlée, souvent clandestine, oisive et par conséquent facile à enrôler.
Personnellement je pense qu'il est déjà trop tard pour changer et faire régresser tout cela. J'espère comme un vœu pieu que tout cela ne nous mène pas à quelque grave désastre dans les années à venir.
Rédigé par : Michelle D-LEROY | 15 septembre 2018 à 17:52
@ Lucile | 15 septembre 2018 à 10:46
Votre commentaire débute par : "Ce qui arrive maintenant est le résultat d'une idéologie politique et morale enseignée et appliquée depuis un nombre maintenant important de décennies."
Vous avez parfaitement raison, car le progressisme de monsieur Macron et de ses mentors (autres que l'alibi humaniste Paul Ricœur) sont ceux qui ont voulu et veulent toujours déconstruire les nations et les États, dès lors que ces États servent l'intérêt général des peuples.
Au plan économique, la financiarisation à outrance et les Marchés déifiés (la fameuse Main invisible) liée à une ouverture permanente à la circulation sans contrôle des capitaux a fait perdre à la France toute son industrie au profit de pays à bas coûts de main-d’œuvre, en premier lieu la Chine. Toute notre industrie lourde (y compris nos aciéries "dépaysées" au Luxembourg !) a été bradée à des intérêts privés étrangers pour la plupart, avec en conséquence une disparition des emplois associés et un chômage impossible à juguler.
Au plan des idées, notamment au plan sociétal, on nous a gavés de théories diverses (c'est la modernité et le progressisme, donc le nouveau monde selon monsieur Macron) venues des États-Unis, pôle de la pensée moderne et de la morale du Bien et du Mal. Sur ce point, va paraître aux éditions Grasset un essai roboratif de Jean-François Braunstein intitulé "La Philosophie devenue folle", "essai décisif qui met au jour, derrière les bons sentiments affichés, les conséquences terrifiantes des théories abstraites" selon le chapeau de l'article que lui a consacré cette fin de semaine Le Figaro Magazine.
Son texte déconstruit toutes ces théories fumeuses que vous dénoncez dans votre commentaire. Sans aucun doute à acheter et à lire.
Rédigé par : Robert | 15 septembre 2018 à 17:51