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07 septembre 2018

Commentaires

Noblejoué

Qui trahit, et quand ?

Inédit, de nos jours, deux trahisons inédites, achetez le journal !

Les écologistes trahissent l'humanité, sacrifiant des hommes aux bêtes. Voir les réfugiés de la conservation.

Les arabo-musulmans trahissent leur société d’accueil, à bas bruit en s'attaquant quotidiennement à nos valeurs, ou de façon plus médiatique avec des attentats.

Quoi de pire moralement que la trahison ? Rien. Quoi de plus délétère pour qui la subit ? Rien, mais on me dit que ce n'est rien.

Mais trahir l'humanité, ce n'est rien tandis que parmi les humains, dire que certains sont nuisibles, pure vérité, les traîtres, avant tout, ce serait mal, autant voire plus mal que trahir.

Que les traîtres ne se privent donc pas, les écologistes tuer tous les humains comme certains en ont le projet, les arabo-musulmans détruire la nation.
Car à notre époque, ce ne sont pas les traîtres qui sont montrés du doigt, mais ceux qui appellent les traîtres par leur nom de conséquence, nuisibles, comme traître est le nom de cause d'une certaine catégorie de nuisibles, c'est parce qu'ils trahissent leur groupe que certains sont nuisibles.
De même, les abuseurs d'enfants sont des nuisibles... J'attends que quelqu'un dise qu'il est nauséabond de les appeler ainsi. Il n'y a pas de raison de ne pas les défendre aussi, sauf la peur des réactions. On me dira que tous les arabo-musulmans ne trahissent pas. Oui, mais à part eux, quels immigrés ont jamais trahi leur pays d'adoption, rendu le mal pour le bien ? Et bénéficié de la couverture des leurs. L'Eglise est justement attaquée chaque fois qu'on voit qu'elle couvre les pédophiles... Et les arabo-musulmans dans leur globalité ne seraient pas mis justement en cause pour ne pas faire le ménage chez eux ? Singulier privilège.

Tous les traîtres du monde sont une même racaille, traîtres à leur pays, leur espèce, les enfants.
Tous doivent être traités sans le respect qu'on a pour les gens qui n'ont pas trahi ces trois groupes importants, l'humanité, qui englobe tous les groupes, le pays, qui est nôtre groupe, et les enfants en tant que les plus vulnérables et l'avenir.

Nuisibles n'est pas un mot trop fort... Il y a bien trop longtemps des traîtres à leur pays, mais jamais un nombre significatif d'immigrés, gens qui doivent tout à leur pays d’accueil. Autres ingrats, les écologistes qui se retournent contre notre espèce. On les dit moins mauvais que les industriels ? Folie, les industriels, malgré leurs abus, n'ont jamais arbitré en faveur des bêtes et projeté de détruire tous les humains comme certains écologistes.

Par contre, on leur doit, je ne sais pas ?

- La pilule, qui permet au couple, mais surtout aux femmes, de maîtriser leur fécondité... Et comme la force compte moins, le travail des femmes, qui a toujours existé, est plus valorisé qu'autrefois. Donc plus de liberté et d'égalité qu'il n'y en a jamais eu.

- Par les médias si critiqués, mais il faut, après tout, que chacun discrimine dans l'offre comme les riches aient un minimum de goût pour des loisirs plus aristocratiques voire faire du mécénat, qui donnent à chacun de l'information, du loisir et... de l'expression.

Si nous pouvons prétendre les industriels pire que les écologistes pourtant traîtres à l’humanité, ici, c'est bien grâce à eux*.

- J'oubliais la survie, signe de richesse... Nos sociétés sont si riches que je n'ai pensé qu'en troisième à ce point, en vérité fondamental, loin des famines de l'époque où l'agriculture était biologique, contrainte et forcée.

Il y a aussi des broutilles comme l'allongement de la durée de vie et une culture supérieure offerte à beaucoup plus de gens qu'avant sous la forme d'études supérieures et de toutes sortes d'ouvrages sur des sujets de plus en plus divers, accessibles et transversaux.

* Moi qui suis contre les ingrats et pour la justice doit bien les défendre. Sous un masque, on ne pourra pas dire que j'en attends je ne sais quoi, quel confort moral que d'écrire sous pseudonyme. On peut défendre des gens dont tout le monde se moque, les pauvres réfugiés de la conservation, et dire du bien des industriels sans qu'on vous soupçonne de flatterie, pourquoi, ils vont me chercher pour faire du lobbying ou plus si affinités ? Mettre un masque, c'est se placer sous le signe de l'objectivité, sortir des contraintes sociologiques et de la subjectivité, parler selon son cœur et sa raison, et par aucun bas calcul.
Les industriels sont comme tout le monde, leurs abus doivent être combattus, leurs accomplissements applaudis. L'inaccessibilité aux coups comme aux récompenses revient à se trouver en état de pureté, il serait dommage de ne pas en profiter pour dire ce qu'on estime vrai, hors de l'indulgence contemporaine horripilante pour les traîtres et l'ingratitude pour ce qui nous libère. Evidemment, les polémiques font perdre cette sérénité, mais on peut en remettre l'habit, quand hors masque, il n'existe pas, on est ravalé aux plus basses déterminations de soi et non à ce que l'on veut être ou dire, c'est-à-dire, son but et sa liberté.

La plume, pour être juste et puissante, doit être libre, et en somme, je plains ceux qui pour une raison ou une autre ont dû se montrer, et perdre par là cet indéterminé de la personne qui donne tant de liberté !
Je sens qu'on va me dire que je ne suis rien de ce que je vise... Du moins, il faut me rendre cette justice de me mettre dans les conditions d'accession à cet état.

Oui, je peux tout me permettre ! Comme l'a dit quelqu'un d'injuste pour me dénigrer.
Renversant le stigmate, je dis que c'est en effet le cas. Je suis libre, oui, encore libre de défendre toutes les personnes trahies ou calomniées, et de ne pas laisser passer le mal. Je ne comprends à vrai dire pas comment cela est encore possible d'ailleurs, mais passons. Il ne faut pas que quiconque remette cela à demain, car on peut s'affaiblir, s'aigrir ou fuir, comme je le comprends. Et alors, il sera trop tard pour soi et peut-être pour le monde si un des nombreux dangers qui existent devient écrasant. Alors pour me réconforter en espérant que cela en encouragera d'autres :

https://www.youtube.com/watch?v=v15EER36RMk

fugace

@ breizmabro | 10 septembre 2018 à 16:23

D'autant que
«Les hommes veulent bien que l'on rie de leur esprit, mais non de leur sottise.»

Robert Marchenoir

@ Tipaza | 08 septembre 2018 à 15:41
"Ça changerait quoi si je m'appelais Maxence HOHERBERGH ?"

Ce serait rudement difficile à écrire. On ne saurait jamais où placer tous ces h.

Robert Marchenoir

@ Savonarole | 11 septembre 2018 à 20:27

C'est curieux, votre réflexion.

Savonarole

C'est amusant, ça frite entre yoananda et Robert Marchenoir.
Dans un premier temps les élans d'amour de yoananda ont flatté le Condottiere, "tutafé d'accord avec vous, formidable, évangélisez-moi sur l'URSS et Poutine". Ah oui, cher Maître !
Magnanime, le Condottiere a bien voulu lui inculquer quelques notions sur le communisme qu'elle découvrait à un âge avancé...
Puis voilà qu'elle se met à pérorer de tout et de rien, péremptoire, je sais tout, j'ai réponse à tout, rien ne l'arrête.
Encore une qui nous pompe l'air.

Robert Marchenoir

@ yoananda | 11 septembre 2018 à 09:11
"Que faites-vous du caractère 'universel' de la fameuse déclaration ? Parce que bon, le fond de l'affaire, c'est bien ça : au nom de quel principe vous interdisez à Mamadou de devenir français ?"

C'est un faux problème. Rien, dans aucune version de la déclaration des droits de l'homme et du citoyen, n'oblige un pays quelconque à accorder sa nationalité à un étranger.

Aucun pays, d'ailleurs, n'est obligé de souscrire à aucune version de la déclaration des droits de l'homme. Ceux qui l'ont fait ont agi de leur plein gré, soit en adoptant des lois internes, soit en signant un traité, soit en adhérant à une organisation internationale, actes par lesquels ils s'engagent à en respecter les règles.

Que les philosophes auteurs de la notion des droits de l'homme les aient proclamés universels, c'est une chose. C'est du domaine de la philosophie, des idées. Et c'est parfaitement défendable. Le domaine politique, juridique est distinct.

De nombreux raisonnements erronés, de nos jours, viennent de la confusion des différents domaines de l'activité humaine. Ou de l'absolutisme irréfléchi qui consiste à pousser une notion jusqu'à l'absurde.

N'importe quelle conception du monde deviendra fallacieuse, voire nocive, si vous vous amusez à la dérouler à l'extrême, dans une autonomie totale.

Je suis libéral, mais je me heurte fréquemment aux libertariens français, qui se rendent coupable de ce vice intellectuel. (A ne pas confondre avec les "libertarians" américains, qui sont les libéraux classiques).

Les libertariens français vont vous assurer, par exemple, que le problème de l'entretien des routes et de l'immigration se résout d'un coup d'un seul, en privatisant l'intégralité des routes. De sorte que si je possède une maison, je peux posséder aussi le bout de route qui passe devant. Et je suis libre, alors, aussi bien d'imposer aux Français qui veulent passer dessus de sauter à cloche-pied en me payant dix millions de dollars, que d'inviter la moitié de l'Afrique à y circuler gratuitement -- mais ce droit se limite au bout de route que je possède.

Je n'ai pas besoin d'expliquer pourquoi cette conception politique est idiote, mais le dire dans certains cercles libertariens français vous attirera des tombereaux d'insultes.

Ce qui ne vous empêchera pas de vous faire insulter par les socialistes, pour lesquels vous êtes un sale ultra-libéral qui boit le sang des petits enfants (avec l'aide des Rothschild).

Il n'y a besoin d'aucun "principe pour interdire à Mamadou de devenir français". L'attribution de la nationalité à un étranger est un privilège, une exception. Mamadou n'est pas français, par définition, puisqu'il s'appelle Mamadou. On peut faire une exception en sa faveur, ce qui est un acte positif. C'est cet acte qui requiert certains principes, pas le fait de s'en abstenir.

Le fait que les gauchistes essaient de vous persuader du contraire, et appellent les droits de l'homme à la rescousse, n'entraîne pas que les droits de l'homme soient coupables dans cette affaire.

Si un pédophile justifie ses actes au nom de l'amour, cela ne remet pas en cause le bien-fondé de l'amour. La chose qui manque le plus, en ce moment, c'est le discernement et le bon sens.

Un remarquable article, paru aujourd'hui sur Taki's Magazine à ce sujet :

http://takimag.com/article/holocaust-denial-triumphant

En surface, c'est une dénonciation de ceux qui nient l'Holocauste. Dans le détail, c'est la réfutation d'un article écrit par un jeune imbécile à la mode, dénonçant la négation de l'Holocauste, qui réussit à produire, à l'appui de sa thèse, un document mensonger utilisé par les négateurs de l'Holocauste. Document dont la fausse légende est pain bénit pour les négationnistes, puisqu'elle décrit comme étant une chambre à gaz ce qui est, en réalité, une étuve à désinfection des poux.

L'auteur de l'article de Taki's Magazine étant, lui-même, un ancien négateur (partiel) de l'existence des chambres à gaz, ayant depuis reconnu son erreur (j'espère que vous suivez). Et le jeune imbécile soutenant mordicus, malgré toutes les preuves qui lui furent mises sous le nez, que, naaan, puisque c'était marqué "chambre à gaz" par son fournisseur Internet de photos autorisées à la publication, eh bien les historiens de Yad Vashem pouvaient aller se faire voir et c'étaient des gros nuls.

Le vrai propos de l'article de David Cole étant que la pensée-Internet tend à rendre les gens de plus en plus décérébrés, à abolir le discernement et le bon sens.

Savonarole

@ Aliocha de 11:25
"Comme dirait mon frère, naturalisé suisse et américain bien qu'encore Français..."

Malheureux ! Vous allez vous attirer les foudres de Breizmabro !
Ainsi donc, votre frangin vit en Suisse avec sa carte Vitale, ne paye pas ses impôts en France et vient se faire soigner en France, chez nous !
Une honte !
(Vous allez l'avoir sur le dos une semaine, bon courage Aliocha !)

Elusen

@ yoananda | 11 septembre 2018 à 09:11

C’est fou à quel point vous ne maîtrisez rien !
Vous pouvez discuter des concepts, mais avant il vaut mieux savoir ce qu’ils signifient et à quoi ils s’appliquent.

1°) un Peuple, c’est un groupe qui partage au minimum une même langue, une même culture, des codes sociaux, etc.

2°) Nation, c’est une fédération de plusieurs peuples basée sur une union contractualisée par une Constitution ou une loi constitutionnelle.

3°) Nationalité, c’est un statut juridique, rien de plus, rien de moins.

4°) Citoyen, c’est une personne qui a le droit de vote, elle peut ne pas avoir la nationalité du pays, ni être membre du peuple. Une personne qui a le droit de cité, de prendre une décision sur les affaires publiques.

- Le membre d’un peuple peut en avoir la nationalité, sans être citoyen, les mineurs en dessous de 18 ans pour la France.

- Les étrangers peuvent avoir le droit de vote, c’est le cas en France pour les membres de l’Union européenne aux municipales et aux européennes.

- Les femmes, les personnes noires peuvent être exclues du droit de vote, donc de la citoyenneté.

- Les pauvres peuvent être interdits de vote, comme en France par le régime censitaire des précédentes Constitutions.

- En France l’on peut aussi perdre le droit de vote par condamnation judiciaire, donc perdre ses droits de citoyen.

5°) ‘Démocratie’ parle du peuple et non du citoyen, or aucun pays n’accorde le droit de vote aux enfants, pourtant ils sont bien membres du peuple.

- Aucun pays n’est donc une démocratie, puisque ce n’est pas le peuple, ou les peuples qui votent, mais les citoyens. Il n’y a aucun Demos qui vote !

Aliocha

Et, en complément, on ne plaisante pas non plus sur les droits fondamentaux :

https://www.20min.ch/ro/news/romandie/story/Le-TF-balaye-l-initiative-anti-foulard-a-l-ecole-15698246

Aliocha

En Suisse aussi, il y a borne aux fantasmes :

https://www.20min.ch/ro/news/suisse/story/Naturalisation-imposee-a-une-commune-par-le-TF-20246174

Mais il vaut mieux pour obtenir la nationalité accepter de serrer les mains :

https://www.tdg.ch/suisse/suisse-romanderefusent-serrer-main-naturalisation/story/18259915

Avec l'accent vaudois :
«C’est l’occasion de rappeler l’égalité entre hommes et femmes et de souligner que la Constitution est au-dessus de la bigoterie».

Comme dirait mon frère, naturalisé suisse et américain bien qu'encore Français, qualifiant la croix blanche sur fond rouge :
True flag of freedom !

Mais je vous dis pas comme là-bas, il vaut mieux marcher droit et ne pas insulter son prochain, Marchenoir, sinon on s'en va !

yoananda

@ Tipaza

Sur la question du "citoyen" : je ne l'ai pas laissée de côté, puisque j'ai bien expliqué que ce n'était que temporaire. Je suis revenu dessus ensuite (à travers la question de la nation).
Mais de toute manière, à la rigueur, j'aurais pu mettre de coté cette question puisque c'est ce qui a été fait (par l'ONU et donc par beaucoup de monde), puisque maintenant c'est la "déclaration des droits de l'homme" et il n'y a plus "et du citoyen".

Le fait que la Suisse serait un contre-exemple... bah et alors ? en quoi ça invalide l'évolution générale que j'ai décrite ? La Suisse fait plutôt figure d'exception (en Occident).

Et vous, que faites-vous du caractère "universel" de la fameuse déclaration ? Parce que bon, le fond de l'affaire, c'est bien ça : au nom de quel principe vous interdisez à Mamadou de devenir français ?

Noblejoué

Je ne parle pas des traîtres, je suis pour ne jamais les réintégrer, quoi qu'ils trahissent et comment, mais...
mais pour les libres confrontations comme les nôtres, il faudrait, peut-être, le faire à fleurets mouchetés ce qui ne me semble pas le cas, ou être capable de se réconcilier, ce dont certes, je ne suis pas le meilleur exemple, d'accord !

Est-ce que j'ai vu Jésus ? Pas vraiment, Apollon, enfin, se concentrer vraiment, donne envie de toujours l'être, donc dépasser la rancune comme à vrai dire aussi l'attachement, est-ce un bien, mais c'est ainsi.
Odin, l'idée de salut du monde, en tout cas de la liberté pour nos débats, implique le combat mais pas qu'on se déteste entre débatteurs, ou alors, il faudrait que l'on n'ait plus de blessures d'amour-propre, de rancune contre l'autre, après, et hop, on repart, on s’entraîne au combat en espérant que cela serve à un éventuel combat face à l'ennemi.
Je pensais aux guerriers d'Odin qui ne cessent de s'étriper puis ressuscitent, banquettent ensemble, un peu comme les Gaulois dans Astérix à la fin, tout cela, chez les Germains, avant le temps où cet entraînement servira à se battre contre les forces démoniaques. Pour une illustration d'un lieu où des personnalités reposent, et qui s'appelle Walhalla, comme le lieu où résident les guerriers :

https://huguespiolet.jimdo.com/germanie-insolite/walhalla/

Robert Marchenoir

@ Tipaza | 10 septembre 2018 à 19:04

Deux de mes factoïdes favoris concernant la conception suisse du "vivre-ensemble" (ou de la politique, si vous voulez).

Quand on parle d'Etat, en Suisse, on désigne, non pas le gouvernement du pays... mais celui du canton auquel on appartient.

Quand un étranger sollicite la nationalité suisse, les formalités peuvent varier selon les cantons, mais parmi les personnes qui ont droit de regard sur la décision, figurent... vos voisins. Si votre tronche ne revient pas à vos voisins, vous risquez fort de ne pas pouvoir devenir suisse. Et c'est très bien comme ça.

Imaginez la même disposition appliquée chez nous, dans certaines zones en cours de... basculement dans la sensiblerie, disons.

duvent

@ Breizmabro

Oh, vous savez, la misogynie, cela ne me dérange pas du tout, je suis moi-même à mes heures perdues raisonnablement misanthrope.

Par ailleurs, j'adore avoir des activités de gueuse, voyez celles que me propose le délicat Marchenoir. Lui au moins sait combien il est admirable d'admirer. Il sait aussi comme tous les gentilshommes de ce blog, ce que les femmes ont de supérieur, excessivement et définitivement supérieur, mais nous n'allons pas leur faire la danse des sept voiles...

Je vais donc prestement lustrer moi-même mon argenterie qui brille déjà de mille feux, ma bonne Françoise a pris son jour.
Après, je me précipiterai non moins prestement relire Proust, qui je ne vous le cache pas est d'un ennui mortel (mais les hommes adorent sa lecture... Pourquoi ? No se !) puis, avec langueur je jetterai mes cheveux hors du donjon, en espérant que Gollum ne passera pas à proximité...
En effet, je n'ai pas tellement de goût pour la laideur, oui je suis très superficielle l

Ensuite, dans mon cerveau de femme un peu princesse, naîtra certainement, à la fréquentation d'hommes de haut parage quelques idées frappées au coin du bon sens et novatrices comme il convient à une âme bien née !

Je dois vous laisser car : Demain dès l'aube à l'heure où blanchit la campagne, je dois emmener en promenade un vieillard qui n'a que moi, pour faire choir sa chevillette !

duvent

@ Robert Marchenoir

Écoutez, maintenant que vous m'en parlez, je me pose la question et sérieusement !
Est-ce que par hasard je ne serais pas complétement folle ? Je crois, sans prendre un risque énorme, pouvoir répondre, pas plus que vous !
Erasme, qui a fait le portrait de la folie et de certains fous, semble nous décrire vous et moi, et j'ai même cru reconnaître l'illustre Tipaza...

Par ailleurs, je suis d'accord pour les activités intéressantes que vous me proposez de faire et plus particulièrement celle qui consiste à emmener en promenade quelques vieillards, dès lors je vous donne rendez-vous demain dès potron-minet, merci de me confirmer que vous aurez bu votre décoction lorsque je tirerai la chevillette et qu'elle cherra, je parle de la décoction qui prévient les crises d'angoisse qui vous poussent à tant de méchanceté...
Je ne vous abandonnerai pas à votre sort lamentable, et maintenant que vous avez découvert de quoi je souffre, une sorte de solidarité entre fous va nous unir !
Est-ce que vous êtes satisfait de moi ? Si ce n'est le cas je serais très peinée et cela durablement...

Ah ! J'allais oublier l'essentiel, je ne suis pas ici pour satisfaire un ego malmené, ou des frustrations inguérissables, que nenni, je ne fais que passer... Et vous ? Ah, mais oui, cela me revient, Napoléon et Pasteur m'ont dit que vous êtes notre sauveur, Jésus ou Marx, je ne me souviens plus...

Tipaza

@ yoananda | 10 septembre 2018 à 10:06

J'allais vous répondre lorsque j'ai vu que Robert Marchenoir avait déjà répondu. Il est plus rapide que moi !

Je suis "globalement" d'accord avec ce qu'il dit.
Globalement ce mot magique, utilisé par Georges Marchais pour signifier des différences consistant à considérer le verre du sujet à demi-plein ou à demi-vide.

Votre commentaire reposait sur une faiblesse de postulat, qui le rend incohérent à mon sens, vous écrivez :

"D'abord, les "droits de l'homme" proviennent de la déclaration universelle des droits de l'homme, adoptée par l'ONU, qui elle-même s'inspire de la déclaration universelle des droits de l'homme et du citoyen.
Pour l'instant, je vais laisser de côté la question du "citoyen"."

C'est précisément ce qu'il ne fallait pas faire, au contraire si vous laissez tomber "la question de l'homme", alors votre commentaire est cohérent, et sur la base de ce postulat vous avez raison, sauf évidemment que ce postulat tronque une partie du sujet, et qu'il rend le commentaire largement inapplicable ou faux.

Robert Marchenoir 14:50, a bien vu le problème qui termine sa réponse par :
"La Suisse est le pays de la démocratie, le pays des droits de l'homme. Aucune contradiction là-dedans, bien au contraire."

Mais, il oublie de préciser qu'en Suisse la citoyenneté est très importante et a été déterminante dans l'application des droits, même si c'est moins vrai actuellement.
On est citoyen suisse et citoyen de sa commune d'origine, et de sa commune de domicile.
La citoyenneté est liée à la nationalité d'une façon qui est complexe (pas trop quand même) pour nous.
Je renonce à rentrer dans les détails de l'obtention de la nationalité, vous aurez les détails dans le lien.

https://fr.wikipedia.org/wiki/Nationalit%C3%A9_suisse

L'obtention de la nationalité suisse est déterminée par des conditions fédérales, mais aussi par des conditions cantonales et communales, et elle est très difficile à obtenir.
Il s'agit des anciennes coutumes résultat de la fédération des trois cantons primitifs : Uri, Schwytz et les deux demi-cantons d'Obwald et de Nidwald regroupés sous le nom générique d'Unterwald.

Bref tout ça pour dire qu'on ne peut dissocier à mon avis, et aussi à celui des Suisses, en toute modestie (sourire), la citoyenneté, la nationalité et les droits de l'homme.

C'est un point sur lequel nos dirigeants aveuglés par l'aspect dogmatique et purement idéologique c'est-à-dire le mauvais côté des droits de l'homme, refusent de se pencher.

Robert

@ Catherine JACOB | 10 septembre 2018 à 08:58

Merci pour ce commentaire dont j'ai tout particulièrement apprécié la lecture. De fait, vous rappelez les principes fondamentaux de la République, tout comme la fonction réelle des députés qui sont les représentants du peuple, de ceux qui les ont élus et non des machines à voter, le petit doigt sur la couture du pantalon, les textes que leur soumet l'exécutif, ce que l'on appelle les "députés godillots" que vous dénoncez à juste titre.

Il suffirait pour cela qu'il connaissent et fassent leurs les principes de la Déclaration des Droits de l'Homme et du Citoyen, placée en préambule de notre Constitution, qui est autre chose que la déclaration universelle des droits de l'homme, compromis qui ouvre la porte à des interprétations contraires à notre Droit.
De même, la Cour européenne des Droits de l'Homme reste un organe qui tend à imposer à toute l'Europe une conception anglo-saxonne, conception qui se heurte à celle de l'Europe latine, fondée sur les concepts du Droit romain.

Robert

J'ai trouvé dans le numéro hors série de Valeurs actuelles intitulé "De Gaulle-Pétain - Histoires secrètes" quelques citations du premier nommé et que je ne résiste pas à soumettre aussi bien à notre hôte que surtout aux commentatrices et commentateurs de ce blog :

La première est en lien direct avec ce billet :

"Le snobisme anglo-saxon de la bourgeoisie française est quelques chose de terrifiant… Mais il y a plus grave. C’est l’esprit d’abandon ! Cette espèce de trahison de l’esprit dont on ne se rend même pas compte…Comme si le but d’une politique française était de faire plaisir aux autres pays et de faire en sorte qu’il n’y ait plus de France ! Surtout ne pas faire de peine aux étrangers ! Il y a chez nous toute une bande de lascars qui ont la vocation de la servilité. Ils sont faits pour faire des courbettes aux autres. Et ils se croient capables, de ce seul fait, de diriger le pays ! (30 janvier 1963)"

La deuxième complète la précédente et se trouve avoir une actualité toute particulière liée aux choix du président Donald Trump :
"Je suis sûr qu’un jour […] on s’apercevra qu’ils [Les Américains] veulent étendre leur hégémonie sur le monde entier. Le bandeau tombera des yeux des Européens. On verra la loi du plus fort s’imposer brutalement. Il dépend de nous, les Européens, que les Américains ne soient pas les plus forts. Encore faut-il qu’il y ait des Européens, et qu’ils soient décidés à ne pas se coucher. (19 décembre 1962)"

La troisième et dernière se rapporte à l'Europe. Où l'on voit que les choix de monsieur Macron, comme ceux de ses prédécesseurs (à l'exception de Georges Pompidou), sont diamétralement à la conception gaullienne que j'ai fait mienne :
"Chaque peuple est différent des autres, incomparable, inaltérable. Il doit rester lui-même, tel que son histoire et sa culture l’ont fait […]. Si vous voulez que des nations s’unissent, ne cherchez pas à les intégrer comme on intègre une purée de marrons. Il faut respecter leur personnalité. Il faut les rapprocher, leur apprendre à vivre ensemble, amener leurs gouvernements légitimes à se concerter, et, un jour, à se confédérer, c’est-à-dire à mettre en commun certaines compétences, tout en restant indépendants pour le reste. (12 janvier 1960)"

Cette citation est à rapprocher de l'entretien ce matin sur France Inter de Léa Salamé avec le politologue américain Yascha Mounk. Il confirme que l'objectif reste de constituer des sociétés multiethniques et un développement de la notion de 'nationalisme inclusif". A écouter ici :
https://www.franceinter.fr/emissions/l-invite-de-7h50/l-invite-de-7h50-10-septembre-2018

breizmabro

@ duvent 10 septembre 2018 à 10:43
"Il me paraît judicieux d'envisager de prendre quelques leçons auprès de Savonarole"

Pour la misogynie ou pour les blagues de comptoir ?

Il faut être précise... :D

Elusen

@ duvent | 10 septembre 2018 à 10:43

Décidément vous ne maîtrisez pas grand-chose, je laisse l’humour de beauf de type Bigard à vos soins !

=========

@ yoananda | 10 septembre 2018 à 10:06
« N'ayant pas une connaissance historique de ces choses très poussée, je dis peut-être des bêtises… »

Effectivement, à ce stade-là, il vaut mieux se taire !
Quand on parle de quelque chose, on se bouge les fesses et on va le lire !

Une Nation est une fédération de plusieurs peuples.
Un peuple se définissant par une langue commune et d’autres critères.

Les différentes déclarations des droits de l’homme donnent des droits à des individus parce que le groupe peut éventuellement prendre le pas sur des individus en décidant que certains doivent en être exclus : les femmes, voire l’esclavage, mais pas une fois elles ne disent que les Peuples ou les Nations n’ont pas à exister, ni qu’il doit y être mis un terme.

La Déclaration universelle des droits de l'homme – ONU 1948 :

  • Préambule
    Considérant qu'il est essentiel d'encourager le développement de relations amicales entre nations.

    Article 21
    3. La volonté du peuple est le fondement de l'autorité des pouvoirs publics ; cette volonté doit s'exprimer par des élections honnêtes qui doivent avoir lieu périodiquement, au suffrage universel égal et au vote secret ou suivant une procédure équivalente assurant la liberté du vote.

    Article 29
    1. L'individu a des devoirs envers la communauté dans laquelle seule le libre et plein développement de sa personnalité est possible.
    2. Dans l'exercice de ses droits et dans la jouissance de ses libertés, chacun n'est soumis qu'aux limitations établies par la loi exclusivement en vue d'assurer la reconnaissance et le respect des droits et libertés d'autrui et afin de satisfaire aux justes exigences de la morale, de l'ordre public et du bien-être général dans une société démocratique.
    3. Ces droits et libertés ne pourront, en aucun cas, s'exercer contrairement aux buts et aux principes des Nations unies.

https://www.un.org/fr/universal-declaration-human-rights/

Il est donc clairement établi l’existence de l’intérêt général !

De plus, je constate que vous bénéficiez de la protection de ces mêmes déclarations que sans elle, il n’est pas certain que vous ayez eu un quelconque droit à la parole ou d’être en vie.

« Biologiquement parlant, les êtres (tous les êtres vivants sexués) ont tendance à se reproduire avec leurs semblables. »

Non mais alors là !
« tu t’es vu quand t’as bu ?! »

Comme si un éléphant allait procréer avec une chèvre ?!
Comme si un humain allait procréer avec un hamster ?!

Achille

@ Catherine JACOB | 10 septembre 2018 à 08:58
« Je veux donc qu’ils portent les idées de la population qu’ils représentent dont tous les individus ne sont pas nécessairement dans l’identification à l’élu ; la meilleure preuve en est cette désaffection de Français pour les élections dont ils ont le sentiment qu’elles ne servent à rien et ne servent qu’un seul, l’élu, et qui donc se disent : « Puisque c’est comme ça, ce sera sans moi. »

Chaque semaine il y a à l’Assemblée nationale une séance consacrée aux questions des députés et ceci même sous le régime présidentiel actuel. Votre député peut donc transmettre votre revendication au gouvernement et le ministre compétent lui donne sa réponse. Vous pouvez l’entendre en direct ou attendre que votre député vous la transmette.
Mais, de vous à moi, combien d’électeurs pensent à aller voir son député à sa permanence ? Et pour lui demander quoi ? Personnellement je ne l’ai jamais fait en plus de quarante ans.
Pire, combien d’électeurs connaissent le nom de leur député ? A part peut-être pendant la campagne législative, puis ils l’oublient aussitôt une fois l’élection passée.

Robert Marchenoir

@ duvent | 10 septembre 2018 à 10:43

Je crois que vous êtes complètement folle. Enfin, c'est l'hypothèse la plus indulgente pour vous. L'autre étant que vous trollez purement et simplement.

Vous prétendez :

"Voilà, dans une seule phrase le résumé de votre façon de faire... Où et quand ai-je écrit que je voulais que vous vous adressiez autrement à Tipaza ? Nulle part, mais cela ne vous empêche pas à peu de frais de prétendre être celui que vous n'êtes pas."

Où, et quand, ai-je écrit que vous disiez que vous vouliez que je m'adresse autrement à Tipaza ?

J'ai dit le contraire. Vous avez cru bon de me reprocher de n'avoir pas, avec tout le monde (comprendre : avec vous en particulier) le "ton posé et conciliant" que je viens d'avoir avec Tipaza.

Je vous ai répondu que j'adaptais mon ton à mes interlocuteurs. Pour ne pas citer des noms de façon futile, et aller directement à l'essentiel, celui qui vous préoccupe sans nul doute : je vous traite comme vous le méritez, en raison de votre comportement constamment stupide et odieux à mon égard.

Vous faites partie de ceux que j'ai nommés les brols, ceux dont on ne sait jamais s'ils font les imbéciles, ou s'ils le sont réellement. Votre mélange à vous est particulièrement réussi, dans le genre.

Vous êtes sûre de n'avoir rien à faire de mieux dans la vie que troller ? Je ne sais pas, moi : faites la vaisselle, relisez Proust, aidez un vieillard à faire sa promenade...

Et puis, quand vous aurez à dire le quart de la moitié de ce que Tipaza a à nous dire, revenez nous voir. Depuis que je lis votre prose, vous n'avez jamais rien dit. Vous n'avez jamais rien fait d'autre que déverser vos attaques personnelles, vos sarcasmes incohérents, votre afféterie et votre haine.

Robert Marchenoir

@ yoananda | 10 septembre 2018 à 10:06

Vous compliquez à plaisir. Que des catholiques convaincus récusent la notion même de droits de l'homme en vertu de la soumission à Dieu, c'est cohérent. Mais la récuser au motif que ces droits auraient vocation à l'universalité, et donc qu'ils seraient destructeurs des nations, c'est absurde. Absurde, et a-historique.

Premier contre-exercice intellectuel que je soumets à votre réflexion : OK, les droits de l'homme, c'est de la daube. Vous voulez les remplacer par quoi ? La réponse me paraît indispensable pour étayer votre opposition.

Ceux des catholiques intégristes qui récusent les droits de l'homme au nom de la nocivité foncière de 1789 se gardent bien d'employer votre argument. Il s'auto-détruirait. S'il y a une croyance qui promeut l'universalité de l'homme indépendamment des nations, c'est bien le christianisme.

Donc, entretenir la nostalgie "du roi, de la noblesse et du clergé" ne va pas suffire à démontrer la nocivité des droits de l'homme. D'autant que ces derniers n'ont pas surgi tout armés du néant en 1789 : leur histoire est beaucoup plus ancienne. Ils ont été revendiqués au coeur de la monarchie chrétienne britannique. Ils sont compatibles avec cette dernière, qui subsiste à ce jour.

Vous affirmez que les droits de l'homme de 1789 avaient vocation à effacer les nations, de par leur universalité. C'est méconnaître complètement le contexte historique. La Révolution a été un mouvement patriotique, en plus de tout le reste. Certes, les droits de l'homme ont été définis comme universels, et à bon droit.

Mais c'était à la fois par générosité, et par volonté conquérante. La Révolution, et son prolongement napoléonien, ont propagé l'idéologie française à l'étranger, mais ce n'était nullement pour diminuer la France. Bien au contraire. Le contresens est parfaitement flagrant. On voit mal comment La Marseillaise serait un hymne à la disparition des nations...

Votre raisonnement est typique d'un absolutisme logique qui ne tient pas compte des équilibres, des compromis et des multiples dimensions de l'homme. C'est la même affirmation erronée qui attribue au libéralisme l'effacement des frontières et la déchristianisation.

Le fait qu'une nation se revendique des droits de l'homme ne signifie nullement qu'elle souhaite abdiquer sa souveraineté. Que les Français (ou les Moldo-Valaques) tiennent à la liberté et à la propriété, quoi de plus naturel ? Cela n'entraîne pas qu'ils admettent l'envahissement de leur pays par des hordes étrangères. Bien au contraire.

Car un tel envahissement porterait atteinte à leur liberté, et à leur propriété. La seconde étant le garant de la première, faut-il le rappeler ?

Le fait que les Français veuillent que l'Etat soit leur serviteur, et non leur tyran (si tant est que ce soit le cas) ne signifie pas, pour autant, qu'ils soient prêts à ce que des Somaliens ou des Afghans deviennent leurs maîtres. Qu'y a-t-il de mystérieux là-dedans ?

Le pays libéral le plus idéologiquement pur est sans doute la Suisse. La Suisse est "ultra-libérale" au regard des chiffres. Sa dépense publique est presque deux fois plus basse que la nôtre en proportion. La Suisse est aussi le pays ou "milice" n'est pas un gros mot, n'est pas synonyme de "gros nazis bottés qui torturent les Juifs", mais au contraire une vertu et un motif de fierté.

La Suisse est le pays qui a une armée de milice. Chaque homme reste un soldat sa vie durant. Chaque homme a l'obligation (le droit, depuis peu) de posséder chez lui son fusil de dotation militaire, pour protéger sa patrie.

La Suisse est le pays de la démocratie, le pays des droits de l'homme. Aucune contradiction là-dedans, bien au contraire.

Savonarole

@ Tipaza

Bien d'accord.

"On attache les bœufs par les cornes et les hommes par les lois, pour tracer un sillon droit"

Antoine Loisel, jurisconsulte (1536-1617)


duvent

@ Robert Marchenoir
"Je m'adapte à mes interlocuteurs, je l'ai déjà dit. Tipaza est un homme sensé et honnête qui m'oppose des objections rationnelles de façon courtoise. Pourquoi voudriez-vous que je m'adresse à lui autrement ?"

Voilà, dans une seule phrase le résumé de votre façon de faire... Où et quand ai-je écrit que je voulais que vous vous adressiez autrement à Tipaza ? Nulle part, mais cela ne vous empêche pas à peu de frais de prétendre être celui que vous n'êtes pas.
S'il vous plaît, afin d'asséner votre point de vue, de tordre la vérité, cela ne me gêne nullement, je le relèverai de manière à ce que la réalité demeure visible.
Souffrez que je dise ici ce qu'il me plaît de dire qui n'est pas passé par votre tamis car vous n'êtes pas Socrate, et donc, je ne vous permets pas de déformer mes propos, car je n'ai pas l'habitude d'accepter ce genre de procédé tout à fait déloyal.

@ Elusen

Vous vouliez être drôle ? Si tel est le cas, et sans vouloir vous peiner, il me paraît judicieux d'envisager de prendre quelques leçons auprès de Savonarole.
Ensuite, éventuellement je pourrai sourire à votre saillie ! Disposez !

yoananda

@ Tipaza
"Et dans ces conditions, les droits de l'homme hautement respectables et souhaitables dans leur version initiale sont devenus une arme de destruction massive des droits des peuples à disposer d'eux-mêmes"

Je ne crois pas. Je crois que les "droits de l'homme" portent en essence, dès le départ, la destruction des peuples, et que ce qu'on voit aujourd'hui n'en est que l'aboutissement, l'application méthodique et non un reniement.

N'ayant pas une connaissance historique de ces choses très poussée, je dis peut-être des bêtises, et je vous laisse le soin de me corriger si nécessaire, mais je vais quand même tenter d'exposer mon point de vue.

D'abord, les "droits de l'homme" proviennent de la déclaration universelle des droits de l'homme, adoptée par l'ONU, qui elle-même s'inspire de la déclaration universelle des droits de l'homme et du citoyen.
Pour l'instant, je vais laisser de côté la question du "citoyen".

Ce qui me semble important c'est de ne pas oublier le caractère universel de cette déclaration. Il n'est pas question des droits de l'homme français, ou allemand, ou italien, mais de l'homme "universel", de partout. L'individu est clairement mis en avant au détriment du "peuple".
Et pour cause, depuis 45 on sait que le "peuple" c'est mal, via son avatar administratif : la nation. La nation, c'est le mal, parce que la nation a engendré le nazisme. Bon, nazi = national socialisme. On a rejeté le "national", mais on a gardé le "socialisme", allez savoir pourquoi.

Ceci dit, je pense que la négation de la nation et donc du peuple (en simplifiant je dirais "un peuple, une nation") est déjà inclue dans le caractère universel des droits de l'homme, c'est-à-dire de l'individu (qui s'oppose aux peuples). Les droits de l'homme c'est précisément de défendre l'individu contre l'oppression des Etats, qui représentent les peuples.
Enfin, je l'ai compris comme ça, j'ai peut-être compris de travers.

Quant à l'état de droit ... Zemmour le dit très bien, l'état de droit, ce n'est pas la démocratie. L'état de droit, c'est la souveraineté des juges. La démocratie c'est la souveraineté des peuples.
Bon, on laisse de côté le fait que la démocratie a été mathématiquement démontrée impossible (cf Théorème d'Arrow), c'est une question connexe, mais annexe (puisque la démocratie ne pourra jamais être atteinte, il y aura toujours une sorte de compromis).

Donc l'état de droit, justement, c'est précisément l'outil des droits de l'homme contre les peuples et la démocratie.

En tout cas pour moi, ce qu'on observe aujourd'hui n'est pas une perversion des concepts originaux, mais au contraire leur application.
Le problème, c'est que à l'époque, on voulait échapper à l'arbitraire (du roi, de la noblesse, du clergé) et qu'on n'a pas mesuré que ces "fonctions" (roi/noblesse/clergé) étaient justement l'incarnation du "peuple", et que donc, à terme, on allait nier l'essence du peuple.

Et c'est bien ce qui s'est produit. Si le peuple n'existe pas charnellement, si ce n'est qu'une abstraction politique, alors, un homme africain est autant un candidat à faire partie du peuple français qu'un français indigène. Quel droit le français de sang (français de par sa lignée) aurait-il de plus qu'un Japonais de sang ou qu'un Camerounais ? aucun. Le droit du sol au lieu du droit du sang, c'est l'application des droits universels de l'homme dont le juge est garant, y compris contre le "peuple" lui-même, surtout si le peuple en question utilise des arguments fascistes (on est chez nous, blablabla).

Et donc, si la nation c'est le mal, si le peuple est une "idée" (comme dirait Hollande), que reste-t-il comme critère pour dire "celui-ci peut être français ou non" ? aucun. Il reste la pression démographique et économique.

Mais à l'époque de la rédaction des droits de l'homme, l'arme migratoire n'avait pas été théorisée et prise en compte.

Alors, faut-il abandonner les droits universels de l'homme ?

Eh bien pour ma part, tels qu'ils sont oui. Il faudrait penser des droits de l'homme au sein de son peuple. Et par peuple, j'entends les gens qui ont une lignée commune, des ancêtres communs. Biologiquement parlant, les êtres (tous les êtres vivants sexués) ont tendance à se reproduire avec leurs semblables. Sauf cas particulier, ou idéologie, on préfère tous avoir des bébés qui nous ressemblent, et on préfère tous se marier avec un locuteur de la même langue que nous. Concrètement il y a une tendance des peuples à se reproduire entre eux.
Génétiquement nous avons environ 32 000 gènes. Ce qui fait que nos gènes ne peuvent avoir été transmis que par un nombre limité de personnes, 32 000 max. Donc notre lignée, l'ensemble de nos ancêtres, n'est pas la planète entière. Génétiquement les populations s'organisent tendanciellement en silots (qu'on retrouve dans les analyses d'ADN). C'est "ça" le peuple au sens charnel. C'est pour ça qu'une analyse de votre ADN peut vous dire si vous êtes à 80% français, 18% anglo, etc.

Donc les droits de l'homme devraient être vis-à-vis de son peuple. Et là, on pourrait équilibrer l'individu et le collectif, au lieu de les opposer.
Mais le problème, c'est que si on donne une existence au collectif, au peuple (existence qu'il a génétiquement parlant, mais qui est en train de disparaître en Occident, un peuple ça peut mourir, ça s'appelle un génocide, et ça peut se faire de manière invisible, subreptice) on prend le risque que les peuples s'opposent, et donc du retour de la nation, et donc de la guerre entre nations. Avec les armes actuelles, c'est simplement inenvisageable.
Donc, le plus sûr, c'est de nier les peuples...

Catherine JACOB

@ Achille | 09 septembre 2018 à 18:45

Quand vous tentez de faire valoir auprès de quelque sous-fifre de quelque administration que ce soit, un brin de logique et de rationalité, il fait semblant deux minutes de vous écouter puis passe à autre chose en disant : « Je vous comprends ma brave dame et je suis d’accord avec vous mais, à mon niveau, qu’y puis-je ? Parlez-en donc à votre député. » Phrase magique qui le dédouane de tout et que seul un arrêt du TA pourra lui faire rentrer dans la gorge.

Les députés ont donc une existence présumée devoir être consacrée à la résolution des problèmes qui affectent le vivre ensemble paisible dans un relatif confort matériel, que ce soit dans l’esprit du public, comme dans l’esprit d’une administration ou une autre.

Je ne veux donc revenir à rien du tout. Je veux que leurs députés qui sont indemnisés à cet effet, consultent régulièrement leurs électeurs dont beaucoup sont nettement moins ploucs qu’eux-mêmes, sans les prendre de haut, c’est-à-dire les reçoivent et les écoutent et ne se prennent pas pour le chef de la tribu rose, verte, bleue etc. Ce n’est pas parce qu’un député sort de Polytechnique qu’il n’a rien à retirer d’un entretien avec l’employée de surface de Savonarole et que n’en ayant rien à cirer, il la renvoie purement et simplement à son argenterie.

Je veux donc qu’ils portent les idées de la population qu’ils représentent dont tous les individus ne sont pas nécessairement dans l’identification à l’élu ; la meilleure preuve en est cette désaffection de Français pour les élections dont ils ont le sentiment qu’elles ne servent à rien et ne servent qu’un seul, l’élu, et qui donc se disent : « Puisque c’est comme ça, ce sera sans moi. »

Une action efficace ne peut avoir lieu que si les députés ont leur propre conscience et ne désactivent pas leurs neurones dès que pointe le bout de son nez une directive émanant de la direction du parti vu que les députés sont de civils et non pas des militaires et qu’ils n’ont de comptes à rendre en vérité qu’à leurs électeurs. Sinon, lorsque par l’effet d’une berlue de l’électeur, il est devenu majoritaire, la direction du parti et l’exécutif c’est alors bonnet blanc et blanc bonnet, la preuve en est le soutien à Ferrand d’un chef de l’Etat pourtant présumé se tenir au-dessus de la mêlée des partis et se borner à présider un gouvernement réputé au service des intérêts de la Nation, laquelle n’est pas composée que de banquiers.

L’électeur lambda et non pas arbitrairement en fonction de ses seuls propres intérêts, son représentant élu, car ce serait en effet de la trahison, est parfaitement admis à changer d’idée au terme d’une réflexion personnelle et son représentant se doit de l’écouter et de porter ses éventuelles doléances à l’Assemblée, laquelle représente en théorie 1/3 des pouvoirs dont, à titre personnel, je souhaite qu’ils existent dans un équilibre effectif et tant pis si la technique ne va pas assez vite au gré de certains, car de toute façon, là où nous allons tous, nous y arriverons bien assez tôt et ce n’est pas la peine de précipiter les choses comme en Panurgie, un sparadrap sur la bouche pour clore toute discussion ; la discussion et le débat qui font qu’il peut être agréable d’y vivre pour une majorité de citoyens même dans un patchwork d’idées ou non et en préférer les marges, sont en effet l’essence même de la démocratie.

Lorsque le peuple a décapité son roi, il a en même temps décapité la seule fonction qui plaçait ce roi au-dessus de lui, la sacralité. Lorsque l’Assemblée de l’époque a voté les lois de 1901 et, selon les régions, 1905, qui consacrent la séparation du spirituel comme relevant de la sphère privée de la conscience individuelle quelle que soit la religion dans laquelle il se reconnaît, d’avec le pouvoir politique (et non pas d’avec l’essence du politique car c’eût été l’amputer dommageablement de sa substance que d’interdire à la conscience l’appréciation des réalités de l’action politique), elle a par là même consacré la laïcité des pouvoirs, autrement dit leur nécessaire respect mutuel et non pas la primauté de l’un ou de l’autre pouvoir dans l’action.

Or, ce qui malheureusement se passe avec l’immixtion dans les affaires internes de celui des trois pouvoirs qui permet aux citoyens lambdas d’exister dans la sphère publique, c’est à terme, la condamnation de son existence, à savoir une dictature, même si cette dictature n’est pas une théocratie comme dans certains pays. Et moi, je n’en veux pas ! C’est tout, car une dictature laïque est une contradiction dans les termes.

Elusen

@ duvent | 09 septembre 2018 à 21:12
« Elusen il va falloir cesser d'être aussi stupide, car cela est lassant... »

Parce que vous préfériez votre stupidité à celle des autres ?!
Auriez-vous peur que l’ego duvent prenne le large ?

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@ Achille | 09 septembre 2018 à 18:45
« Le régime parlementaire ne peut fonctionner qu’avec des partis stables comme en Grande-Bretagne… »

La dictature, c’est stable !
Vous, c’est l’oligarchie que vous trouvez stable.

Nancy Pelosi, Bernard Sanders, Hillary Clinton, Jesse Jackson stabiliseraient le parti démocrate US ?!

La comparaison avec des systèmes politiques d’États fédéraux et la France, sans oublier d’y ajouter la comparaison d'un système à un seul tour avec un système à deux tours, c’est sûr que c’est porteur de sens.

La GB et les USA un seul tour et celui qui arrive en tête rafle la mise, le tout en étant minoritaire ; alors qu’en France deux tours et il faut faire du 50% de l’électorat.
C’est quoi déjà le truc ?! Comparaison n’est pas raison !

Pour les USA et la GB, c’est faux, il y a pléthore de parti politique, mais aucune loi pour donner le même temps de parole. Les médias, ni aux USA, ni en UK, ne sont tenus à l’équité et l’égalité du temps de parole.

À cela j’ajoute que pour les USA, c’est raté ! Ce ne sont pas les électeurs qui élisent le Président des USA, ni les sénateurs, ni les représentants, mais un 3e groupe : les grands électeurs. Et ils ont le droit de voter pour qui ils veulent, y compris pour des personnes qui ne se sont pas présentées.
En plus, il faut voir le mode de sélection des grands électeurs, s’il y a vingt partis dans un Etat, le premier qui arrive en tête rafle tous les grands électeurs, vngt partis pour 100% d’électeurs, il suffit donc qu’un parti fasse plus de 17% pour gagner la mise.

La colonne "Other" indique que certains grands électeurs n’ont voté ni Clinton, ni Trump, la note en bas de page indique pour qui ils ont voté.
Trois grands électeurs ont voté : Colin Powell !

https://www.archives.gov/federal-register/electoral-college/votes/2000_2005.html#2016

Robert Marchenoir

@ duvent | 09 septembre 2018 à 21:12
"L'exploit de Marchenoir nouveau, vifs compliments ! Est-ce que ce ton posé et conciliant va durer ?"

Il n'y a rien de nouveau, sinon pour vous qui avez des lunettes enduites d'une épaisse couche de graisse de boeuf.

Je m'adapte à mes interlocuteurs, je l'ai déjà dit. Tipaza est un homme sensé et honnête qui m'oppose des objections rationnelles de façon courtoise. Pourquoi voudriez-vous que je m'adresse à lui autrement ?

Noblejoué

@ Disputeurs du sexe

Hommes et femmes ont des stéréotypes, par exemple :

https://www.futura-sciences.com/sante/actualites/biologie-hommes-surestiment-leur-intelligence-contrairement-femmes-71019/

Leur guéguerre, sauf films pleins d’esprit, sont profondément ennuyeuses. Bien sûr, comme le lien que j’ai mis plus haut, je suis favorable à ce que personne ne se diminue.
Se surévaluer ? Dans un monde compétitif, il faudrait peut-être que tout le monde le fasse… Je ne suis pas pour que les hommes cessent de se surévaluer, donc, mais pour que tout le monde ait de l’ambition. Eh oui ! Je ne dirais jamais, je crois, quelqu’un trop dynamique non plus, moi c’est la santé et la joie, et enfin, tout ce qui est désirable pour tous, pas le puritanisme.

Donc, on voit les hommes, les femmes, tout le monde ensemble. Et bien sage, un homme est un homme, une femme, une femme, et chacun son apparence idoine. Mais ne nous abonnons pas à l’ennui, et comprenons bien que qui sait avoir le meilleur des deux sexes emporte au-delà des disputes stériles par la beauté comme la justice et l’intelligence par la raison :

https://www.telerama.fr/musique/david-bowie-androgyne-genie,94468.php

https://www.vivrelejapon.com/ville-tokyo/takarazuka-theatre-revue-feminine

Et si les anges n'avaient pas de sexe ? Pour éviter des disputes dignes de celles des humains et demeurer impartiaux.
Ou plutôt, ayant vu les humains, ont demandé à ne plus en avoir... Pour ne pas vexer les humains, jamais le créateur et les anges ne le leur ont dit. Pourquoi pas ? Les serpents, dans l'évolution, ont plusieurs fois perdu leurs pattes, c'était plus adapté pour fouir, les anges auraient pu faire l'impasse sur un objet de dispute... Parfois, moins, c'est plus.

duvent

Mais que s'est il passé ce dimanche, et qui m'a échappé ??

Marchenoir se montre sous son plus beau jour avec Tipaza, il est tellement un autre que je me demande si Elusen se charge du rôle de borné implacable qu'il tenait si bien ??

Elusen il va falloir cesser d'être aussi stupide, car cela est lassant...

Quant à Marchenoir qui veut que les dictateurs assument leur penchant, je le trouve charmant. Pourtant, le rire me secoue et j'en cherche la raison... Quel est ce doute qui m'habite ??
Ce doit être une ancienne lecture dont l'effet résiste au temps.

Néanmoins, il convient de saluer l'exploit de Marchenoir nouveau, vifs compliments !
Est-ce que ce ton posé et conciliant va durer ? L'espoir est resté dans la boîte de Pandore...

Robert Marchenoir

@ Elusen | 09 septembre 2018 à 15:36
"Donc les femmes seraient des imbéciles à cause des hommes !"

Alors que chacun sait bien que ce sont les hommes qui sont des imbéciles à cause des femmes... ainsi que la sagesse populaire, la littérature et la simple évidence l'ont établi depuis longtemps.

Achille

@ Catherine JACOB | 09 septembre 2018 à 12:05
« Et c'est bien là tout le problème dont nous nous occupons, de nos jours seule la fonction exécutive paraît avoir à sa tête des "vrais postes à responsabilité" comme vous dites. Et c'est bien là que se donne à voir la faiblesse actuelle du pouvoir législatif qui n'est plus là que pour entériner plus ou moins les idées de l'exécutif, alors que les idées, c'est des commissions, autrement dit des électeurs via leurs représentants, qu'elles devraient émerger en premier ! »

En somme vous voulez revenir au bon vieux régime parlementaire de la IVe République qui a largement montré ses lacunes, vu qu’entre 46 et 58 le gouvernement changeait tous les six mois par le jeu des alliances. C’est même pour cela que les parlementaires ont décidé de faire revenir de Gaulle pour remettre de l’ordre.

Le régime parlementaire ne peut fonctionner qu’avec des partis stables comme en Grande-Bretagne avec les Travaillistes et les Conservateurs ou encore aux USA avec les Démocrates et les Républicains. Mais en France nous avons une multitude de partis composés en interne de courants de pensée souvent contradictoires.
Revenir à un régime parlementaire dans le contexte actuel ce serait retourner dans le foutoir de la IVe République, ce qui dans le contexte de crise économique et sociale actuel serait la pire des choses.

Robert Marchenoir

@ Tipaza | 09 septembre 2018 à 10:07

Pourquoi donc vous pasticherais-je ? D'ailleurs, vous ne m'avez nullement pastiché, vous m'avez très simplement répondu.

Je dirais que je pense important de préserver le sens des mots, surtout quand ils sont dévoyés à des fins partisanes.

A force de dénigrer les droits de l'homme, au prétexte que l'expression est de plus en plus employée dans un sens qui trahit le concept original, on finit par affaiblir ce dernier. Et l'on brouille le débat.

Par exemple, ceux qui adoptent cette position sont-ils pour, ou contre le concept original des droits de l'homme ? Voilà qui me paraît primordial à savoir.

On peut être contre les droits de l'homme. Certains le sont. J'entendais encore, il y a peu, le docteur Dor, héraut de la lutte contre l'avortement, expliquer, à la radio, son opposition aux droits de l'homme d'origine. Ceux qui ont l'AOC, le trademark, ceux qui ont été nourris sous la mère : ceux de 1789 et d'avant. Au motif qu'ils porteraient atteinte aux droits de Dieu.

OK, ça se défend. Je ne suis pas d'accord, mais au moins on peut en discuter.

De même, vous dénigrez le concept de communauté internationale. Mais vous enfumez le débat. Vous affirmez que la communauté internationale ne condamne Poutine qu'à condition d'en retirer la Chine, l'Inde, la Turquie et l'Iran.

Mais c'est faux. Ces pays ne sont pas parmi les rares, très rares, qui ont reconnu l'annexion de la Crimée par la Russie. Seuls 11 pays ont voté contre la résolution de l'ONU condamnant cette annexion, et ils n'en font pas partie. Même l'Iran n'a pas voté contre.

Il est donc parfaitement exact de dire que la communauté internationale ne reconnaît pas cette annexion, et par conséquent condamne la politique impérialiste et néo-nazie de Vladimir Poutine.

Et ce, que l'on donne à cette expression le sens de "grande majorité des pays de la planète", ou de "grande majorité des pays membres de l'ONU, tels qu'ils s'expriment dans les votes officiels de cette institution".

Communauté internationale ne veut pas dire : gens qui pensent selon la ligne du politiquement correct de gauche. Cela ne veut pas dire non plus : pays alignés sur la politique étrangère américaine.

Certes, ces concepts coïncident parfois. Mais à employer l'un pour l'autre, on prend le risque, à coup sûr d'être mal compris, bien souvent de ne pas se comprendre soi-même et par conséquent de raconter n'importe quoi, et parfois de faire de la propagande pour des objectifs politiques en se masquant derrière un paravent hypocrite.

Autre exemple : vous parlez des "nations qui refusent la doxa libérale et libre échangiste". En somme, dans vos détestations, se mêlent en un magma informe les droits de l'homme, la communauté internationale, l'Etat de droit, le libéralisme et le mondialisme.

Mais tous ces mots recouvrent des concepts bien différents. Et certains de ces concepts peuvent, à leur tour, faire l'objet de polémiques quant à leur contenu réel.

Prenons l'Etat de droit. Je suis coutumier de la pirouette consistant à attirer l'attention sur le fait que cette expression ne signifie pas, en réalité, Etat de gauche. Car elle est, hélas ! de plus en plus employée en ce sens.

Jusqu'à plus ample informé (et ma documentation n'est pas complète sur ce sujet), lorsque l'Union européenne reproche à la Hongrie de ne pas respecter l'Etat de droit, c'est en réalité qu'elle lui reproche de s'opposer au dogme gauchiste de l'immigration illimitée et obligatoire.

Mais dans les faits (et encore une fois, certains éléments de la situation peuvent m'échapper), il me semble au contraire que ce que l'Union européenne reproche à la Hongrie, c'est d'être trop respectueuse de l'Etat de droit. C'est-à-dire de respecter la volonté du peuple qui a élu un gouvernement anti-immigration, et de faire appliquer les lois du pays qui interdisent l'immigration illégale (on rougit d'avoir à écrire de tels enfoncements de portes ouvertes).

Autre mot-concept épouvantablement piégé : le libéralisme. Vous parlez de "doxa libérale". Mais c'est quoi, la doxa libérale ? Il y a quoi dedans ? C'est un truc que vous condamnez en bloc ? Ou il y a des choses, dedans, que vous sauvez ? Et lesquelles ?

La doxa libérale, comme vous dites, consiste entre autres à défendre l'idée qu'un policier n'a pas le droit de vous arrêter dans la rue simplement parce que votre tronche ne lui revient pas. Ou parce qu'il n'aime pas les gens qui prennent Tipaza comme pseudonyme sur le net. Ça, c'est l'un des fondements de la doxa libérale.

Vous êtes pour ? contre ? On aimerait savoir. Cela me paraît important.

Pour ma part, je suis libéral. Ultra-libéral, même, comme je l'ai écrit tantôt, sans guillemets, pour une fois, par provocation.

Et pourtant, je suis contre l'immigration de masse. Je suis pour la libre circulation des marchandises et des capitaux (avec des restrictions possibles et raisonnables, si nécessaire), et contre ce qu'on appelle la libre circulation des personnes.

Qui n'est nullement la libre circulation des personnes, mais la liberté revendiquée de violer la frontière de n'importe quelle nation en y pénétrant, et en s'y installant à demeure en contravention des lois en vigueur. Accompagnée du droit de réclamer l'assistance de l'Etat du pays envahi, en plus de tout le reste.

Encore une expression qui est employée pour signifier le contraire de ce qu'elle veut dire en réalité. Libre circulation des personnes, cela voulait dire, à l'origine : liberté de fuir l'enfer communiste de ces ordures de Soviétiques, et de s'installer dans un pays du monde libre avec l'autorisation de celui-ci.

Plus anecdotiquement, cela signifie : liberté, pour les touristes, les hommes d'affaires et les journalistes, de visiter un pays étranger un mois ou deux, puis de prendre ses cliques et ses claques et de débarrasser le plancher vite fait bien fait. En se soumettant, de plus, à des restrictions diverses et variées (visa, obligation de prouver qu'on n'a pas la vérole, etc). Voire en acceptant de bonne grâce le refus pur et simple d'admission dans certains cas.

(Exemple : si vous voulez "visiter" Israël pour expliquer que c'est un pays de néo-nazis qui génocide les Palestiniens, eh bien il y a de bonnes chances qu'on vous remette dans le premier avion. Et cela ne portera nullement atteinte à la "liberté de circulation".)

Pour être très clair, un nombre non négligeable des "populistes", des rouges-bruns, si vous voulez, s'oppose à ce magma conceptuel composé de droits de l'homme, de communauté internationale, d'Etat de droit et de libéralisme, non pas parce qu'ils s'opposent au dévoiement de la liberté, mais, bien au contraire, parce que ce sont des partisans de la dictature.

Je veux bien qu'on soit contre la liberté et pour la dictature : je réclame simplement que messieurs les dictateurs en herbe aient le courage de leurs convictions.

Elusen

@ Catherine JACOB | 09 septembre 2018 à 12:05

Donc les femmes seraient des imbéciles à cause des hommes !
Et Frédéric Lefebvre, Éric Besson à cause de qui alors, à moins de supposer que ce sont des femmes.
Qui les choisit alors tous ces hommes idiots ? Dieu ?

Comme les personnes noires qui se génocident les unes les autres en Afrique et qui affirment que c’est la faute des blancs.

Et alors celle-ci, je n’y résiste pas, le docteur en médecine Nora Berra secrétaire d’Etat chargée de la santé sous Sarkozy qui dans Le Parisien a conseillé aux personnes sans domicile fixe, en cas de grand froid, de ne pas sortir de chez elles et de rester à la maison.
Est-ce aussi de la faute des hommes ?!

Elusen

@ Achille | 09 septembre 2018 à 08:31

Il veille à bien d’autres choses, le président de l’Assemblée nationale, à l’application du règlement et aussi à l’équité dans l’hémicycle.
Il doit s’effacer et ne plus manifester d’opinion, il doit devenir neutre.

Deux l’ont fait : Philippe Séguin et Jean-Louis Debré.

Catherine JACOB

@ Elusen | 09 septembre 2018 à 01:12

C'est tout le contraire que je voulais dire, à savoir : Arrêtons d'élire un homme parce que c'est l'habitude d'élire les hommes au perchoir.

Côté femmes, vous citez bien évidemment le pire du pire. Vous pensez vraiment que la gent féminine politique se résume à celles que les hommes ont bien voulu laisser percer parce qu'elles avaient peu de chances de leur faire réellement concurrence et beaucoup plus de nous rendre ridicules, ce qui s'est par ailleurs passé : Dati, Morano, Marine Le Pen, Schiappa, Rama Yade, qui donc les a choisies ?

@ Achille | 09 septembre 2018 à 08:31
"Les seuls vrais postes à responsabilité sont évidemment celui de président de la République et accessoirement celui de Premier ministre, enfin, quand celui-ci n’est pas relégué au rang de collaborateur bien sûr."

Et c'est bien là tout le problème dont nous nous occupons, de nos jours seule la fonction exécutive paraît avoir à sa tête des "vrais postes à responsabilité" comme vous dites. Et c'est bien là que se donne à voir la faiblesse actuelle du pouvoir législatif qui n'est plus là que pour entériner plus ou moins les idées de l'exécutif, alors que les idées, c'est des commissions, autrement dit des électeurs via leurs représentants, qu'elles devraient émerger en premier !
Et pourquoi ça, parce que les plus créatifs, les plus doués et les plus aptes à nous sortir de la mouise, ne font pas de politique, ils sont occupés à des tâches plus importantes et plus urgentes que de se pavaner sur toutes les scènes médiatiques du monde ! Par ex : ils sauvent des vies, l'argent n'est pas leur priorité mais l'accomplissement de quelque chose d'utile au bien commun, quel que soit leur domaine de prédilection, ce qui inclue bien évidemment, la Défense.

Quant à confondre les présidents de l'Assemblée qui porte, en théorie, la voix du peuple, avec lequel ils sont payés pour avoir des relations concrètes régulièrement via leurs permanences et ceux et celles qui les tiennent, ces permanences, avec les présidents de la République, élus de nos jours au suffrage universel, il eut suffit de lire en tête de liste "3/3 présidents sous l’Empire (1804 – 1814)" pour éviter la confusion.

Giuseppe

@ Elusen | 09 septembre 2018 à 00:54

Au moins sur cela je peux être d'accord, pour reprendre le mot de EM uniquement.

Tipaza

@ Robert Marchenoir | 08 septembre 2018 à 16:16

Il y avait dans mon commentaire de 16:28 une part de provocation, ça m'arrive quelquefois, donc sur le plan de l'honneur des sociétés claniques, je n'argumenterai pas, nous sommes d'accord.

Vous dites : "Les droits de l'homme sont une bonne chose, la liberté est une bonne chose."

Ah, voilà une affirmation qui demande précisions avant d'abonder dans votre sens ou pas.
Parlez-vous le vieux français ou la novlangue orwellienne compatible Macron, qui fait dire aux mots le contraire de ce que la vieille langue leur faisait dire ?

Et dans ces conditions, les droits de l'homme hautement respectables et souhaitables dans leur version initiale sont devenus une arme de destruction massive des droits des peuples à disposer d'eux-mêmes, je l'ai déjà dit ici et je le répète, constatant hélas que chaque jour confirme mon point de vue.

Par exemple, des magistrats italiens ont mis en examen Salvini pour séquestration, parce qu'il a refusé de faire débarquer des migrants. Voilà donc des magistrats rouges (ça devient une tautologie en Occident) qui considèrent que le peuple italien par délégation de pouvoir à ses gouvernants ne peut disposer librement (vous aimez la liberté n'est-ce pas) de sa politique migratoire, mais que celle ci est et doit être le fait sinon du prince du moins de magistrats.

Avec une perversité totale, les droits de l'homme sont utilisés pour déconstruire l'homme avec racines et passé pour le transformer en un homme impersonnel et artificiel (comme le dit très bien Exilé | 08 septembre 2018 à 13:16) encore que j'aurais tendance à dire comme un zombie.

Et ce n'est pas seulement l'homme qui est déconstruit, mais avant lui, toutes les nations qui refusent la doxa libérale et libre échangiste sont dans le collimateur des manipulateurs des droits de l'homme orwellien.

À ce sujet, il faut voir comment l'État de droit, corollaire des droits de l'homme, est utilisé pour stigmatiser les pays qui refusent de se soumettre à la mondialisation.
Car évidemment l'État de droit ne consiste pas pour les détracteurs de la souveraineté des nations à appliquer le droit local, non il consiste à appliquer un droit qui doit offrir à la mondialisation la plus effrénée, la clé des nations, et aux magistrats rouges la possibilité de s'infiltrer pour faire appliquer la loi de l'universalité envers et contre les peuples qui n'en voudraient pas.
Les droits de l'homme isolé contre les droits du peuple c'est-à-dire de l'homme dans sa nation, et contre la liberté qui va avec.
Sans cohésion nationale pont de liberté pour refuser les traités commerciaux de libre échange qui étranglent les travailleurs ouvriers, paysans, parfois je retrouve à mon corps défendant le chant des partisans contre l'élite oligarchique.

Dois-je continuer, allez encore quelques lignes, par exemple sur l'expression "la Communauté internationale", autre schmilblick de la langue orwellienne.

Vous remarquerez que la Communauté internationale, qui condamne par exemple Poutine (cool Marchenoir) ne contient pas la Chine, l'Inde, la Turquie, l'Iran, soit au bas mot trente ou quarante pour cent de la population mondiale.
Je n'ai pas vérifié si les Îles Féroé font partie de la Communauté internationale.

Par contre cette même communauté internationale comprend la Chine, l'Inde, les Îles Féroé, mais pas les USA, quand il s'agit de condamner la politique commerciale de Trump.
Merveille de la langue orwellienne qui fait de la communauté internationale un ensemble à géométrie variable.
L'internationalisme à la demande en quelque sorte !

Quant à "le sens de l'honneur à l'occidentale est une bonne chose" comme vous dites, rassurez-vous je comprends très bien ce que vous dites, ou du moins ce que vous voulez dire.
Il se fait que depuis quelques années le sens de l'honneur à l'occidental est synonyme pour moi des Gay Pride, la fierté d'être homo, vous comprendrez que je sois un tantinet réservé sur la chose, si je puis dire, la chose étant le concept, honni soit qui mal y pense.

Bon je pourrais continuer longtemps comme ça, mais c'était pour rebondir sur une de vos dernières phrases :
"Il faudrait prendre garde à ne pas prostituer le vocabulaire et à ne pas nous faire prendre des vessies pour des lanternes".

PS : Vous remarquerez que j'ai été particulièrement prolixe, ce qui n'est pas dans mes habitudes.
En fait j'ai essayé de faire un pastiche de vos commentaires sans avoir évidemment le talent qui est le vôtre.
En échange je vous suggère, si l'envie de me répondre vous prenait, de me pasticher avec une sobriété que je ne qualifie pas de bon aloi.
Mais faites comme vous le sentez, de toutes façons j'aime bien vous lire.

Achille

@ caroff | 09 septembre 2018 à 09:15

« Cela explique que l’Assemblée nationale ait été, sous la Ve République comme sous les Républiques précédentes, présidée par des personnalités politiques de premier plan. Depuis 1958, se sont succédé Jacques Chaban-Delmas (1958-1969, 1978-1981 et 1986-1988), Achille Peretti (1969-1973), Edgar Faure (1973-1978), Louis Mermaz (1981-1986), Laurent Fabius (1988-1992 et 1997-2000), Henri Emmanuelli (1992-1993), Philippe Séguin (1993-1997), Raymond Forni (2000 2002), Jean-Louis Debré (2002-mars 2007), Patrick Ollier (mars-juin 2007), Bernard Accoyer (2007-2012), Claude Bartolone (2012-2017) et François de Rugy (depuis juin 2017). »

Si l’on excepte Jacques Chaban-Delmas, Edgar Faure et Philippe Séguin, les personnalités politiques "de premier plan" me paraissent bien ternes. En particulier les trois dernières.
Mais ce n’est que mon avis…
Quant au rôle de consultant, il ne saurait être comparé à celui de décisionnaire.

Noblejoué

Il faut lire ce livre pour dépasser l’anecdote, instructif, lisible, inspirant :

https://www.puf.com/content/Chose_promise

Sinon j'avais écrit un texte trop personnel et anecdotique sur les trahisons qu'on m'a faites, celle que je crains de faire par manque de force extrême, je l'ai effacé. Que faire quand on se survit ?

C'est comme si je me réincarnais en ma vie actuelle, après des trahisons, j'ai trouvé des fidélités tout aussi inattendues et que je ne veux pas décevoir, trahir mes proches, me trahir, et peut-être un dieu... Le léger problème, c'est que c'est trop tard.
Et même, je pensais que certaines choses étaient réservées à d'autres, et pour d'autres, moi qui sais certaines choses, en ignorais l'existence comme paraît-il, la plupart des gens, que c'est intéressant, j'en aurais pleuré de joie avant, maintenant, eh bien, il faudrait que je sois toujours dedans pour masquer ce que j'ai perdu or il paraît que personne n'en a la force. Enfin, à voir.

Il faut surveiller tous ceux qui risquent de trahir, en somme, tout le monde, et se surveiller.
Il y a ceux qui se croient tout permis car on leur a tout permis, les crétins qui se vengent sur Siegfried de Sigismond, les arrivistes qui prospèrent dans les milieux fermés or en n'assainissant pas la politique, on encourage l'endogamie qui pousse à la corruption qui, un cercle vicieux, ceux qu'on a prolongés malgré eux et qui sont en droit de penser qu'ils n'ont plus la force de ne pas trahir et se trahir par l'abandon de tout. Une interprétation du cas Pétain est qu'on est "allé le chercher". Et à un moment, des gens sont allés chercher Ivan le Terrible... Quand quelqu'un s'écarte, ce peut être pour de bonnes raisons, il ne faudrait JAMAIS insister.

On permet tout aux politiciens, ou au contraire, on les diabolise collectivement, mais pour l'individuel, il y a l'observation de son parcours et en choisir d'autres s'il faillit, et le collectif, changer d'institutions et abolir la politique du je laisse tout pourrir pour ne pas me fatiguer et prendre des airs supérieurs quand je "découvrirais" des abus. Non, les piques contre les politiciens ne coûtent rien, l'attention aux affaires de la cité tout autre chose.
Si on y mettait autant qu'à préserver son argenterie, on serait au niveau nordique.

caroff

@ Achille 8h31
"J'ajouterai que le rôle de président de l’Assemblée nationale, même s’il est prestigieux, ne sert pas à grand-chose, si ce n’est donner la parole aux députés qui ont souhaité s’exprimer et remettre un peu d’ordre dans les rangs de l’Assemblée lorsqu’il y a un peu trop de chahut."

Les cours d'instruction civique datent un peu semble-t-il ! :

http://www2.assemblee-nationale.fr/decouvrir-l-assemblee/role-et-pouvoirs-de-l-assemblee-nationale/les-organes-de-l-assemblee-nationale/le-president-de-l-assemblee-nationale

Achille

@ Catherine JACOB | 08 septembre 2018 à 14:48

Oups petite confusion de ma part. Vous parliez des présidents de l’Assemblée nationale bien sûr, et non de la République. Dans ce cas, le compte est bon !
J’ai trouvé votre document de référence. Vous auriez dû le mettre en lien pour éviter la confusion…

https://fr.wikipedia.org/wiki/Liste_des_pr%C3%A9sidents_de_l%27Assembl%C3%A9e_nationale_fran%C3%A7aise_et_des_chambres_assimil%C3%A9es

J’ajouterai que le rôle de président de l’Assemblée nationale, même s’il est prestigieux, ne sert pas à grand-chose, si ce n’est donner la parole aux députés qui ont souhaité s’exprimer et remettre un peu d’ordre dans les rangs de l’Assemblée lorsqu’il y a un peu trop de chahut.
Les seuls vrais postes à responsabilité sont évidemment celui de président de la République et accessoirement celui de Premier ministre, enfin, quand celui-ci n’est pas relégué au rang de collaborateur bien sûr.

Pour finir j’ajouterai qu'Edith Cresson, Premier ministre de François Mitterrand, n’a pas laissé un souvenir impérissable. Elle a été remerciée au bout de 323 jours. Mais à l'époque, François Mitterrand était déjà très fatigué...

Elusen

@ Catherine JACOB | 08 septembre 2018 à 14:48
«Il est temps que parmi les 38,82% de femmes députés, on en élise une pour rattraper le retard pris sur les 323 présidents précédents qui tous ont appartenu au genre masculin.»

C’est complètement idiot votre truc.
Élire une femme, parce que justement femme, sans aucun critère intellectuel, de morale, de probité, d’honneur, d’intégrité, de compétence, uniquement parce que femme, en ce cas votons pour Nadine Morano.
Voire pire, mettons au pouvoir en même temps à la tête de l'Etat-nation : Dati, Morano, Marine Le Pen, Schiappa, Rama Yade, au moins avec ça, nous sommes certains que l’espèce humaine ne se relèvera jamais.

Comme ceux qui nous crient à la face, élisons un noir !
« Quoi, comment ?! n’importe lequel, comme ça ?! Bon, ben, Guy George ! »

Elusen

@ stephane | 08 septembre 2018 à 16:28

Depuis quand la trahison a pour définition l’amitié ?!
Même en aval ?!
http://www.cnrtl.fr/lexicographie/trahison

@ Giuseppe | 08 septembre 2018 à 21:32
« Il avait l'envie de changer les Gaulois… »

Changer les Gaulois, c’est comme changer le Père Noël puisqu’ils n’ont jamais existé !
Aucun peuple ne s’est jamais autoproclamé gaulois, c’est une invention de l’envahisseur.

Giuseppe

@ hildegarde | 08 septembre 2018 à 02:37

Bien sûr, sans remettre en cause la victoire de EM qui s'est faite dans les règles démocratiques, suffrage direct et au meilleur des deux tours, l'adhésion est faible et sa représentativité très modeste.

Une victoire reste une victoire, mais quand il gagne avec pas beaucoup et qu'il dévisse dans les sondages il ne reste plus grand-chose, c'est plutôt embêtant quand 75% est à faire.

Le premier de cordée a quand même du souci à se faire, il n'est pas Louis Lachenal, d'ailleurs cela se sent sur certaines de ses interventions et celles de ses collaborateurs qui n'avaient sans doute jamais mis les crampons pour traverser la langue de glace de la Brèche de Roland - je ne suis pas exigeant.

Entre celle qui parlait de meuf et le franc-maçon révélé, il a du boulot sur la planche votre champion, et il a intérêt à vite trouver un refuge pour l'ascension ultime et se requinquer.

Il avait l'envie de changer les Gaulois - ce qui était un vrai défi - les équipiers de la course n'étaient pas à la hauteur, pour faire il faut des sherpas, des vrais, des lutteurs, le smartphone et le PC ne vous feront jamais trouver du pétrole et encore moins couler du béton, dans les deux cas il faut creuser pour le premier et dans l'autre il faut se coltiner avec des carrières.

Mme Merkel est une scientifique, leur balance commerciale se fait à coup d'industrie haut de gamme, la start-up est la cerise sur le gâteau, quand je me penche sur le tarif affiché de leurs marques industrielles je comprends qu'au lieu de parler de premiers de cordée ils parlent de première industrie, les Chinois en raffolent.

Achille

@ Catherine JACOB | 08 septembre 2018 à 14:48
« 16/16 présidents sous la Ve République (depuis 1958 à ce jour) qui ont été des hommes, il faut que la roue tourne ! »

Petite erreur dans le décompte me semble-t-il.
De Gaulle, Pompidou, Giscard d’Estaing, Mitterrand, Chirac, Sarkozy, Hollande et aujourd’hui Macron. Pour moi ça fait huit…

-----------------------------------

@ Julien WEINZAEPFLEN | 08 septembre 2018 à 09:21

Commentaire intéressant et bien documenté dont je partage l’essentiel du contenu, même si je vous trouve un peu sévère avec François Mitterrand et Emmanuel Macron.

Ayant été rocardien dans les années 70-80, je n’ai jamais vraiment été un soutien de Mitterrand qui n’a cessé de le torpiller chaque fois qu’il en a eu l’occasion, mais je trouve qu’en tant que président il a su prendre la dimension de la fonction.
Quant à Emmanuel Macron, il est vrai qu’il a connu un petit passage à vide cet été avec les multiples affaires qui se sont succédé. Toutefois, ne voyant personne dans l’opposition capable de reprendre le flambeau dans la conjoncture actuelle particulièrement délicate, je lui accorde un joker pour l’année à venir, en espérant qu’il en fasse bon usage.

vamonos

Qui a plus trahi les Parisiens qu'Anne Hidalgo ? Franchement, je ne vois pas de personnalité capable de relever ce défi.

Quand a-t-elle trahi ? Elle a déçu à de multiples reprises. Depuis qu'elle a succédé à Bertrand Delanoë, elle n'a eu de cesse de prendre des décisions qui vont à l'encontre de la volonté de la multitude qui lui faisait confiance. Seule contre tous, elle maintient son cap.

Pour rappel, des immeubles de grande hauteur sont actuellement en construction entre le périphérique et les boulevards des maréchaux. Personne n'en voulait, sauf elle. Le Conseil de Paris a voté contre le projet de Jean Nouvel et pourtant elle a fini par signer le permis de construire. Après deux ans de réalisation des fondations dans la nappe phréatique, les sous-sols sont en cours de bétonnage. Dans quelques mois, 190 000 mètres carrés de bureaux seront disponibles à la vente ou à la location et un hôtel de luxe de 20 000 m2 surplombera le sud de Paris.

Pour rappel, l'an dernier, des voitures électriques circulaient dans Paris et en proche banlieue. Les campagnes de communication passaient un message unanime, le projet Autolib' était un succès. Aucun déficit, aucune perte, les comptes étaient équilibrés, la transition écologique était un succès total. Au début de l'été, un effet d'annonce a brutalement fait apparaître un déficit de 300 millions d'euro et Anne Hidalgo a mis fin au projet toute seule comme une grande fille à sa maman. Sans aucune concertation avec les élus de la banlieue, Anne Hidalgo les a mis devant le fait accompli et ils doivent désormais reprendre le passif, c'est-à-dire éponger les dettes et trouver du travail pour le personnel qui se retrouve en chômage technique.

stephane

@ Patrice Charoulet

Il y a lieu de rajouter que l'élection de Chirac est due à la mobilisation des électeurs de Balladur qui a lui écarté Giscard.
La trahison des parlementaires par Chirac a conduit à la dissolution de l'Assemblée nationale.
Sarkozy que je n'ai jamais apprécié a eu la correction d'être loyal envers son Premier ministre. C'est à porter à son crédit. On ne peut pas dire que son exemple ait été suivi.
Balladur avait l'étoffe d'être président et même Mitterrand lui a savonné la planche.
Je regrette pour ma part son échec au vu de ce qui a suivi et qui hélas n'a en aucun point été une surprise. Le sommet reste Jospin, bien utilisé par Chirac pour se faire réélire.

Elusen

@ hildegarde | 08 septembre 2018 à 02:37
« Courage monsieur le Président ! Certains vous soutiennent dans votre objectif de faire évoluer positivement notre pays ! »

Mais si vous êtes minoritaire, ce n’est plus une République démocratique, mais une oligarchie.

- Résultats de l'élection présidentielle 2017 - Rappel des résultats au premier tour
M. Emmanuel Macron : 18,19 % des inscrits sur les listes électorales.
Soit 81,81% des inscrits qui n’ont pas voté pour lui.

Au premier tour, nous votons pour nos convictions ; au second tour nous ne votons pas pour, mais contre quelqu’un, et ici les électeurs ont voté contre Marine Le Pen.

Ainsi dès le départ Macron a eu 81,81% des inscrits sur les listes électorales contre lui : https://frama.link/x8Grnu1H

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