« Macron et Mélenchon : le comble du simulacre démocratique ! | Accueil | Entretien avec Laetitia Strauch-Bonart »

09 septembre 2018

Commentaires

Robert

En faisant un point de ce qui est paru sur un certain nombre de portails d'Internet, j'ai relevé l'article de Jacques Sapir daté du 14 septembre et intitulé : "L’affaire Benalla : nouvelles pitreries et nouveau déshonneur" (https://www.les-crises.fr/laffaire-benalla-nouvelles-pitreries-et-nouveau-deshonneur-par-jacques-sapir/?utm_source=feedburner&utm_medium=feed&utm_campaign=Feed%3A+les-crises-fr+%28Les-Crises.fr%29).

Je constate que son analyse juridique rejoint en grande partie celle que j'ai formulée dans mes commentaires sur ce billet. En voici quelques extraits :

"Nicole Belloubet explique ainsi que le Parlement, s’il contrôle le gouvernement en particulier, ne devrait pas contrôler l’exécutif en général et donc l’Elysée. Le constitutionnaliste Paul Cassia remarque néanmoins qu’il s’agit d’une lecture partielle de l’article 24 de l’ordonnance de 1958 à laquelle la ministre fait référence. On peut le constater en lisant la troisième phrase : “Le Parlement évalue les politiques publiques“. Or, l’Elysée est un service public comme un autre, et non une zone de non-droit, ou une bulle constitutionnelle.
[...] Que cette évidence n’ait pas empêché Mme Belloubet de faire ces déclarations, et qu’elle n’hésite pas à prendre parti dans un conflit, montre qu’elle a totalement perdu de vue les impératifs comme les contraintes de sa fonction. De ce point de vue, on a du mal à concevoir qu’en bonne logique elle puisse se maintenir à son poste."

Pour ce qui concerne l'attitude du président de la République, il écrit :

"La décomposition de l’Etat sous l’action d’Emmanuel Macron

Ces divers scandales, qu’il s’agisse du comportement de M. Benalla ou de celui de Mme Belloubet, renvoient en réalité à une situation de décomposition de l’Etat. Cette situation découle directement de la pratique et de la politique du président de la République, M. Emmanuel Macron. C’est lui qui, par son action ou par son inaction donne l’exemple du non-respect de la forme comme du fond de la loi. On en a un récent exemple dans le coup de fil passé par Emmanuel Macron à Gérard Larcher le mardi soir 11 septembre à la veille de la reprise des auditions par la commission d’enquête du Sénat sur l’affaire Benalla. Le président de la République a exprimé son souhait que les esprits se calment. Mais il s’est aussi montré critique vis-à-vis de la tournure des travaux de la commission d’enquête. Or, ce n’est pas au président de la République de juger ou d’intervenir dans les travaux d’une commission d’enquête parlementaire. C’est une violation nette et incontestable du principe de séparation des pouvoirs."
Fin de citations.

L'on voit bien le lien avec ce billet et son titre, dans la mesure où, si le président de la République et sa ministre de la Justice ne respectent pas eux-mêmes la lettre et l'esprit de la Loi, singulièrement la loi constitutionnelle, les dérives peuvent être graves de conséquences pour le fonctionnement même de la République et de l’État. La loi n'est pas contraignante que pour les citoyens : elle l'est d'abord et avant tout pour ceux qui exercent le pouvoir, comme "garde-fou", à savoir comme garantie du respect des libertés fondamentales, fondement de notre système politique, enfin comme valeur d'exemple, celui-ci venant d'abord des responsables politiques. C'est bien l'honneur des chefs de donner l'exemple en se contraignant à respecter l'esprit et la lettre des lois.

Tomas

@ yves albert

Je n'avais pas eu l'honneur de noter votre prose toute en nuances et en finesse. Maréchal, nous voilà, et derrière ce nouveau sigle se cache toujours le même mouvement de bateleurs incultes parvenus renforcés de quelques pseudo-intellectuels et hauts fonctionnaires frustrés qui prétend sérieusement diriger la France.

Je parle encore en franc, alors va pour FN !

Aliocha

Je ne cherche à sauver aucune âme, Xavier, et ne témoigne que du cheminement de la mienne, ce qui ne m'empêche aucunement d'entendre et de tenir compte de votre avis éclairé.
Cela pourrait inspirer yves albert à ne pas tout confondre, et ne pas jeter l'enfant Jésus avec la dérive institutionnelle, désastre immonde qui, malgré tout, n'occulte pas la lumière du monde qui règne de toute éternité.

Charles

"Je préfère être contredit par une intelligence que par une "belle âme"."

Nous vivons une époque surprenante, avoir une belle âme est devenu une insulte...

fugace

@ Aliocha | 11 septembre 2018 à 08:05

S'il fallait résumer en moins de 25 mots :

"La liberté des uns commence là où celle des autres s'arrête. Ou l"inverse."

Avec 13 mots, vous ai-je compris ?

Catherine JACOB

@ Robert | 13 septembre 2018 à 17:33
« D'autres aspects me turlupinent.
Il me semblait que la sécurité des palais nationaux, dont l’Élysée, l'Assemblée nationale ou le Sénat, comme des hautes autorités (dont le président de la République) relevait du gouvernement, notamment du ministère de l'Intérieur qui met les effectifs nécessaires à disposition (GSPR, régiment de la Garde républicaine, etc.). »

Je me demande a priori, s’il n’y aurait pas là en effet une sorte de chevauchement des compétences comme dans le cas des locaux des établissements scolaires publics. Il existe en effet divers acteurs dans notre système éducatif.
Je cite les explications du ministère sur ces questions :

« L'éducation est un service public national, dont l'organisation et le fonctionnement sont assurés par l'État, sous réserve des compétences attribuées aux collectivités territoriales pour les associer au développement de ce service public.
Depuis les années 1980, l'État a engagé une opération de décentralisation des compétences qui renforce le poids des collectivités territoriales. La commune, le département et la région participent au fonctionnement de l'éducation nationale. »

La commune : « Elle a la charge des écoles publiques établies sur son territoire. Elle est propriétaire des locaux et en assure la construction, la reconstruction, l'extension et les grosses réparations. Elle gère les crédits d'équipement, de fonctionnement et d'entretien des écoles.
Elle peut organiser des activités éducatives, sportives et culturelles complémentaires au sein de l'école. Elle gère les personnels non enseignants.»

Par ex. Si une commune n’a pas budgétisé le coût des assurances de l’aide maternelle d’une institutrice des petites classes de maternelle, le contrat de la première ne pourra pas être ou conclu ou renouvelé, et l’institutrice rémunérée elle par le rectorat, se retrouvera à devoir être au four et au moulin en même temps, à savoir à devoir accompagner les enfants aux toilettes, car il lui est interdit de les laisser y aller seuls, surtout quand ils ne sont pas encore assez grands pour se torcher eux-mêmes et aussi qu’il peut leur prendre l’envie de faire l’école buissonnière et de quitter l'enceinte de l'école, et il lui est également strictement interdit de quitter sa classe en y laissant les élèves seuls sans personne pour les surveiller.

D’où on peut se retrouver dans cette situation rocambolesque qui veut que soit les quarante enfants suivent l’institutrice et le gamin ou la gamine aux toilettes et attendent sagement en rang par deux devant la porte que ce dernier en ait terminé avec ce qu’il à faire et puisse être torché, soit la commune installe des toilettes dans la classe, par ex. un pot derrière un paravent. Imaginez la situation au bout du 10ème gosse… soit elle édicte un règlement qui n’admet en classe que les chérubins équipés d’une couche-culotte, leur donnant ainsi le sentiment de ne plus être des grands mais d’être encore des bébés, ce qui n’est pas idéal non plus sur le plan de leur développement psychologique. Etc. J’éviterai toutefois de nommer la commune concernée citée simplement à titre d’exemple de la parfois difficile gestion des compétences respectives des collectivités locales et des pouvoirs publics.

Le département : «Il a pour sa part « la charge des collèges. À ce titre, il en assure la construction, la reconstruction, l’extension, les grosses réparations, l'équipement et le fonctionnement. Il est également responsable de l'organisation et du fonctionnement des transports scolaires. Il peut utiliser à cet effet les lignes régulières : services de cars, SNCF, etc. des moyens propres. Il peut aussi organiser des activités éducatives, sportives et culturelles dans les locaux scolaires. »

La région : Elle a « la charge des lycées, des établissements d'éducation spéciale et des lycées professionnels maritimes. À ce titre, elle en assure la construction, la reconstruction, l’extension, les grosses réparations, l'équipement et le fonctionnement.
La région peut organiser des activités éducatives, sportives et culturelles. Le conseil régional assure la restauration scolaire au lycée. Il fixe le prix du repas. Le fonds social pour les cantines peut aider les familles. Le secrétariat de l’établissement peut les renseigner. Elle assure également le recrutement et la gestion, et notamment de la rémunération, des personnels techniciens, ouvriers et de service (TOS) exerçant leurs missions dans les lycées. » Etc.
• La répartition des compétences entre les collectivités territoriales et l'État s’établit donc comme suit :

Que pourrait être par ex. une violation de compétences dans ces domaines ou encore l’exercice d’une pression quelconque ? Je ne sais pas, peut-être un monnayage des diplômes contre un meilleur confort des locaux. Evidemment c’est un exemple saugrenu, mais bon.

De même, il doit bien y avoir quelque part des textes définissant la répartition des compétences entre l’Etat, la ville de Paris et les assemblées concernant les locaux et la gestion des personnels techniciens, administratifs, de sécurité etc. la restauration, les enveloppes des uns et des autres etc.

Mais ce n’est pas parce que le ministère mettra par obligation des personnels de sécurité à disposition de l’administration des Assemblées que le chef de l’exécutif aura son mot à dire sur le déroulement d’une commission d’enquête ou encore le décompte des votes des députés, sauf à préciser ou rappeler à Ferrand, pour le cas où, comme le président du Sénat, il ne saurait pas très bien comment procéder et que cela ne lui viendrait pas à l'idée tout seul : «Tu ne compteras que le vote du Mélenchon l’homme himself, pas celui de l’hologramme qui ne compte que pour du beurre. »

Robert

@ Catherine JACOB | 13 septembre 2018 à 15:02

Votre mise au point est fort instructive.
J'avais hier (12 septembre 2018 à 12:40) évoqué l'entretien de madame Belloubet avec Léa Salamé au cours duquel elle a rappelé la séparation des pouvoirs et la fonction des commissions parlementaires (contrôle du gouvernement et non de l'exécutif dans son ensemble).
Ces éléments de langage se retrouvent intégralement dans les propos de François-Xavier Lauch devant la commission d'enquête sénatoriale que vous citez.

En complément, j'ai entendu ce matin à la radio que le président de la République aurait téléphoné au président du Sénat pour lui rappeler que la commission ne pouvait traiter des faits soumis à l'enquête judiciaire ainsi que le principe de séparation des pouvoirs. Il me semble que le président de la commission d'enquête est déjà très conscient des limites de sa mission sur ce point et je l'ai entendu le rappeler pendant les travaux de la commission en juillet dernier. Sauf erreur de ma part, il s'agit là d'une forme de pression de l'exécutif (présidence de la République) sur le troisième personnage de l’État.
Ne s'agirait-il pas d'une forme d'ingérence dans le fonctionnement d'une assemblée parlementaire ? En l'espèce, la séparation des pouvoirs est-elle parfaitement respectée par le président de la République lui-même ? C'est bien la question que je me pose.

D'autres aspects me turlupinent.
Il me semblait que la sécurité des palais nationaux, dont l’Élysée, l'Assemblée nationale ou le Sénat, comme des hautes autorités (dont le président de la République) relevait du gouvernement, notamment du ministère de l'Intérieur qui met les effectifs nécessaires à disposition (GSPR, régiment de la Garde républicaine, etc.). Il me semble donc qu'il y aurait une volonté d'autonomisation du président de la République qui pose question, notamment du fait de la nomination d'un camarade de promotion de l'ENA aux fonctions de directeur des services de l’Élysée, chargé de les réorganiser.

De même, le président de la République avait laissé entendre en juin-juillet que l'affaire Benalla était une tempête dans un verre d'eau, un épiphénomène. Toutes ces interventions et éléments de langage diffusés tant par les personnes entendues, que par le ministre de la Justice, garde des Sceaux, ou même par Alexandre Benalla lui-même, cornaqué rênes courtes, montrent une certaine fébrilité présidentielle.

breizmabro

@ Catherine JACOB 13 septembre 2018 à 15:02

Pour ne pas en faire trop je dirais "parfait, tout me va, particulièrement le passage sur une championne du monde de natation qui vit dans une HLM" :(

Wouahhhh passer de locataire en HLM aux dorures de nos palais ça va lui faire un choc à Roxana (et surtout à ses voisines/voisins ;)) Mais nager c'est toujours nager, même en eau trouble, non ?

Coup de pot que Manu n'ait pas pris au ministère des Sports, à la place de "Faisselle", Jean Quiquampoix médaille d'argent sur l'épreuve du pistolet 25m vitesse !! :D

Adéo Catherine

Florence

Ferrand au Perchoir, c'est honteux.

yves albert

@ sylvain | 13 septembre 2018 à 11:47

Bonjour Sylvain,

Vous voilà de retour, vous manquiez à ce blog plein d'émules de Candide.

----------------------------

@ Aliocha | 12 septembre 2018 à 13:56

Christ est ressuscité, Alléluia.

C'est un ancêtre d'Hergé qui nous a inventé l'histoire de ce hippie pique-assiette qui était en marche comme Macron, et promettait tout et n'importe quoi. Aujourd'hui les propagateurs de la foi nous causent bien des soucis :

"Ils sont au moins 3 677 enfants, en majorité des garçons de moins de 13 ans, à avoir été abusés sexuellement. 1 670 clercs de l'Eglise catholique seraient impliqués, révèlent plusieurs médias allemands dont "Der Spiegel" et "Die Zeit". Les faits s'étalent de 1946 à 2014."

https://www.huffingtonpost.fr/2018/09/12/pedophilie-en-allemagne-des-milliers-denfants-ont-ete-abuses-sexuellement-par-des-pretres_a_23525030/

Ne laissez plus venir à eux les petits enfants !

Catherine JACOB

« Une politique peut-elle être honteuse ? » demandez-vous.

Quelle appréciation porter d’un tel point de vue sur les faits suivants :

« La nouvelle ministre des Sports, Roxana Maracineanu, loue un logement social à Clamart (Hauts-de-Seine) depuis 2012, selon le site Médiacités. L'ancienne championne de natation l'avait obtenu grâce à l'ancien maire socialiste de la ville, Philippe Kaltenbach. »

Mais elle a dit qu’elle allait déménager. Donc tout va bien du côté de ce ministre qui annonce à peine installée dans ses fonctions et avant même d’avoir déménagé d’où on en comprend l’urgence, la suppression de la moitié des postes dans son ministère.

Bonne nouvelle : la séparation des pouvoirs a de nouveau le vent en poupe avec l’audition de François-Xavier Lauch, chef de cabinet d'Emmanuel Macron, qui était convoqué mercredi 12 septembre dans la matinée, face à la commission d'enquête du Sénat :

« Le président de la République m'a autorisé à venir, a ainsi déclaré le chef de cabinet d'Emmanuel Macron en introduction de son audition. Oui, j'ai bien dit autorisé, a-t-il même répété alors qu'un murmure s'élevait dans les rangs des sénateurs. Ce faisant, il souhaite contribuer à la manifestation de la vérité. Il m'a néanmoins demandé de rappeler le cadre juridique dans lequel s'inscrit cette audition. Je dois veiller au principe de séparation des pouvoirs qui ne me permettra pas de répondre à des questions portant sur des faits donnant lieu à (…à… -supens- à…) une information judiciaire – mais c’est bien sûr !! –, et à celle portant sur l'organisation interne de la présidence de la République", a expliqué François-Xavier Lauch face à des sénateurs surpris. »

Cela me fait penser aux automobilistes qui stationnent régulièrement irrégulièrement. Ils n’en ont jamais que pour deux minutes. La brièveté de l’infraction étant semble-il une permission à sa commission. S’agissant de la transgression du principe de séparation des pouvoirs, l’Elysée s’est juste autorisé deux minutes une petite transgression concernant l’injonction subreptice d’élection d'un personnage donné au rang de quatrième personnage de l’Etat dont on observera qu’il a bénéficié de cent voix de moins que n’en avait eu son prédécesseur, ce qui est tout de même significatif, mais qu’on se rassure, son chef de cabinet, François-Xavier Lauch, s’y tiendra désormais.

Il me semble qu’il y a là cependant une confusion entre l’obligation de réserve qui est celle de tout fonctionnaire en exercice dans le cadre d’une fonction publique d’Etat ainsi que celle de tout agent contractuel, mais qui ne le dédouanerait en rien devant par exemple la Justice pénale dans le cas de faits d'imprudence ou de négligence, avec un principe de non-ingérence.

« Cette obligation de réserve concerne en effet le mode d'expression des opinions et non leur contenu. Ces personnels sont également soumis à la discrétion et au secret professionnels. Ils ne doivent ainsi pas divulguer les informations relatives au fonctionnement du service de nature à porter préjudice à l'administration , ni les informations concernant des personnes dont ils ont connaissance dans le cadre de leurs fonctions.

Ne répondre en rien sur « l'organisation interne de la présidence de la République », laisse supposer un fonctionnement tel que tout information quelle qu’elle soit lui porterait préjudice. On aimerait tout de même bien savoir en quoi. Car ne pas permettre aux sénateurs d’apprécier, ce tout en respectant une nécessaire discrétion quant au contenu relevant par ex. du secret défense, le rôle effectif d’un chargé de mission au sein de l’administration de l’Elysée qui n’est pas une administration au sens où, par ex. les Finances publiques sont un service public, mais le sont seulement dans un sens gestionnaire, laisse planer un énorme doute sur ce qui pourrait bien s’y passer de nos jours.

Donc, certes les informations dont FX Lauch peut avoir eu connaissance relativement au rôle de Benalla en tant que chargé de mission l’ont sans doute majoritairement été dans le cadre de ses fonctions, mais là encore, il me semble que ce secret professionnel - dont le Sénat aurait peut-être compétence à le relever, il faudrait examiner cette question, de façon à ce qu’il ne représente pas un obstacle à pouvoir exercer lui-même un légitime pouvoir d’investigation dans le cadre des rôles de la « commission d'enquête, qui de tradition fort ancienne, est l'un des instruments à la disposition des assemblées parlementaires pour contrôler le Gouvernement. La création d'une telle commission illustrant généralement la volonté politique de l'assemblée de se saisir d'un problème significatif et relativement grave » est-il indiqué Ici -, ne concerne en rien l’aspect général de la mission attribuée, mais uniquement d’éventuels contenus particuliers et au cas par cas et de façon justifiée.

Mais bon, on peut noter que le président Macron a relevé son chef de cabinet de son obligation de réserve et que ce dernier peut éventuellement s’exprimer sur la couleur du papier peint de son bureau à condition de le faire avec tout le respect requis par le savoir-vivre en Macronie, et que le Sénat n’aurait aucune compétence à exiger d’en changer pour quelque chose de plus vert, par ex. ou de plus fleuri, ce en vertu du respect du principe de la séparation des pouvoirs.

A toutes fins utiles, voici les cas dans lesquels un agent public est autorisé à ne pas respecter cette obligation qui s'applique aux informations relatives à la santé, au comportement, à la situation familiale d'une personne, etc. :

« Le secret professionnel peut être levé sur autorisation de la personne concernée par l'information.
La levée du secret professionnel est obligatoire pour assurer :
• la protection des personnes (révélation de maltraitances, par exemple),
• la préservation de la santé publique (révélation de maladies nécessitant une surveillance, par exemple),
• la préservation de l'ordre public (dénonciation de crimes ou de délits) et le bon déroulement des procédures de justice (témoignages en justice, par exemple).
En outre, les administrations doivent répondre aux demandes d'information de l'administration fiscale.
Le secret professionnel ne peut pas être invoqué pour refuser la communication de documents au Défenseur des droits sauf en matière de secret concernant la défense nationale, la sûreté de l’État ou la politique extérieure. »

Par voie de conséquence, dès lors que la mission du chargé de mission qui nous occupe ne touchait ni « à la défense nationale, ni à la sûreté de l’État et pas non plus à la politique extérieure. », il me semble que le chef de cabinet ne peut pas invoquer le secret professionnel pour ne pas répondre aux sénateurs, si ceux-ci enquêtent dans le cadre de la préservation de l’ordre public, par exemple ainsi que d'une façon générale dans le cadre de leur légitime pouvoir de contrôle du gouvernement.

Mais bon, la révélation du plan pauvreté qui sera mis en place avec une obligation de suivi sur quinze ans avant que nous soyons autorisés à apprécier ses résultats, nous promet une belle vie en Macronie pour quinze ans encore, au moins.

yves albert

Le bobo gauchiste est de retour lui aussi @ Tomas | 12 septembre 2018 à 20:49

Faut lui apprendre que l'on ne dit plus FN mais RN et que madame ne s'appelle plus Maréchal-Le Pen mais Maréchal.

breizmabro

@ Jabiru 12 septembre 2018 à 14:43

C'est tout à fait ça. Richard a obtenu son bâton de maréchal (je sais, je sais c'est facile ;)) grâce au petit Manu qu'il avait soutenu pendant sa campagne.

Mis au piquet, il vient d'être délivré de la punition que lui avait infligée son ami et, illico, il lui fait un bras d'honneur via la presse, en lui disant que ses consignes de démission il pouvait... ne le concernaient plus n'étant pas ministre et que s'il était mis en examen (?) il resterait là parce qu'il a été élu à ce poste. Point.

Dans le domaine de la politique politicienne Richard a plus d'expérience que Manu...

sylvain

Inutile de se tortiller les boyaux de la tête pour se rendre compte que cette politique est honteuse à tous les niveaux :

Au niveau économique, la Ceufran, nouvelle appellation contrôlée de la France, est en pleine panade : fuite des riches toujours diabolisés ostracisés par la gauche, et son Code du travail ubuesque, une véritable plaie marxiste qui pourrit toutes les initiatives entrepreneuriales et créatrices, fermetures à la chaîne de nombreuses usines, PME PMI découragés par ce carcan d’un autre âge révolu dans tous les pays modernes mais toujours accro dans notre pays.

Un déficit abyssal, un endettement record, un social – roi qui favorise l’oisiveté ; les Zakissociaux les pires au monde, systèmes de retraites et régimes spéciaux les plus inégalitaires au monde, un assistanat irresponsable en faveur de nos nouveaux invités squatteurs de sous-rocades, de squares, de jardins publics, qui viennent s’ajouter à nos nombreux « pauvres » : aides allocs RSA APL AME ATE CMU Assedic carte Vitale mondialisées pour « rapprochements familiaux » et « solidarité vivrensembliste » toute la panoplie d’un pays dépotoir poubelle déchèterie sociale à consommer sans modération.

Insécurité maximale, coups de couteaux de « déséquilibrés », propagande officielle pour ne pas prononcer le mot « terroriste », à laquelle l’opinion publique ne mord plus.

Arabisation de la Ceufran, infiltration de toutes les institutions par le virus islamiste en toute impunité et complicité du pouvoir et de ses garde-chiourmes de la justice du mur des cons qui veille au respect des codes de la dictature antiraciste…

Il nous faut des Orban, des Salvini, des partis forts pour nettoyer cette peste fasciste islamiste et son gauchisme collabo et non des élus soumis couchés veules traîtres.

scoubab00

Je n'ai jamais lu ou entendu un(e) responsable politique affirmer : "je fais le mal, je suis le mal". C'est aux électeurs de cartographier la ligne de partage des eaux entre bien, mal, compétence, insuffisance, selon leur sensibilité et leurs convictions. Ici, un mal léché efficace sera toujours mieux qu'une personne bien intentionnée qui, étant toujours d'accord avec le dernier qui parle, se réfugie derrière une pusillanimité bien commode pour n'agir dans son mandat qu'à la marge.

Faire souffrir une minorité est acceptable si une majorité de citoyens en tire profit, étant entendu qu'une politique, municipale notamment, peut être décidée pour favoriser les copains ou certains intérêts. Voire pour en humilier d'autres... dans tous les cas, une bonne com contemporaine veillera à ériger la morale, son vernis plutôt, en principe.

Xavier NEBOUT

@ Aliocha

Si vous voulez sauver des âmes, votre discours ne doit pas être catéchiste, mais kérygmatique.
Il ne s'agit donc pas par exemple de parler du temple de Dieu, mais de ce qu'on doit entendre par là.

Tomas

Je vous trouve dur avec Hamon, à la télévision ou à la radio on n'a pas le temps de développer, vous savez bien.
Matteo Salvini est effectivement un fasciste, il s'en cache d'ailleurs à peine.

Sur Orban, comme l'Europe de l'Est est aussi connue des politiciens français que la Papouasie, évidemment le jugement manque de nuances. Orban est un politicien de droite qui s'est fait élire dans un pays sans tradition démocratique, du coup il en a profité pour prendre le contrôle d'à peu près tous les leviers du pouvoir, judiciaire compris, dans son pays. Un Régent Horthy 2.0 en somme, pas sanguinaire mais autoritaire, qui ne représente pas l'extrême droite dans son pays. Mais s'il était français, il aurait bien sûr toute sa place au FN ou chez LR sauce Wauquiez millésime 2018...

Votre exemple est à mon avis mal choisi. Prendre celui de Marion Maréchal Le Pen déclarant que la Russie luttait contre Daech en Russie (affirmation globalement fausse pour le coup) aurait été plus judicieux !

Jabiru

Quand le sieur Ferrand déclare que s'il était mis en examen il refuserait de démissionner du perchoir, finalement on pourrait en déduire que sa course au perchoir appuyée par son ami Macron n'était qu'une façon de s'autoprotéger des juges au cas où on lui chercherait des noises !

Les bonnes combines continuent et ce n'est pas demain qu'elles vont être abolies et condamnées.

Aliocha

Mais justement, hameau dans les nuages, et l'argument de la retraite de votre épouse est la preuve que ce n'est pas l'immigration qui est cause de la dérive, bien que je reconnaisse toute la réalité de ce que décrit Exilé, mais qui n'est que conséquence de la déréliction dans laquelle se trouve l'application des lois. Tout ce que j'essaie de développer ici va dans ce sens, Xavier Nebout a raison quand il remarque que plusieurs concepts se bousculent en mes phrases, et je désespère de ne savoir souvent que rajouter de la confusion à la confusion, mais n'ai d'autre objectif que de clarifier ce que je ressens, n'ayant à disposition que mon pauvre langage, dont les mots résonnent selon les structures culturelles de chacun.

J'ai beaucoup d'admiration pour votre démarche, hameau, sincèrement, et croit que la vérité se lit au mieux chez ceux qui s'engagent au niveau du micro-local, mais comme chez beaucoup ici, les inégalités que vous subissez vous entraînent sur des chemins qui m'apparaissent erronés, distordant la qualité de vos perceptions de la réalité, et puisque vous parlez de mal pour soigner le mal, je vous livre brut ce que je ressens, fustiger le migrant ne fait que conforter l'impéritie des puissants, preuve que le mal génère le mal, que résister à cela est sans doute la seule chose qui reste pour préserver l'essentiel, ce que vos rêves en votre hameau incarne au plus haut, qu'effectivement renoncer aux armures du mensonge n'exonère d'aucune souffrance mais, et là est la vraie résistance, nous garde de la tentation.

Je ne résiste pas à confirmer l'évaluation de Xavier, en citant Saint Paul, me rappelant les exégèses sur l'hermétisme de genau, et affirmant que je ne prône rien, que je ne fais que porter témoignage, selon mes pauvres moyens :

3:16 Ne savez-vous pas que vous êtes le temple de Dieu, et que l'Esprit de Dieu habite en vous?

3:17 Si quelqu'un détruit le temple de Dieu, Dieu le détruira; car le temple de Dieu est saint, et c'est ce que vous êtes.

3:18 Que nul ne s'abuse lui-même: si quelqu'un parmi vous pense être sage selon ce siècle, qu'il devienne fou, afin de devenir sage.

3:19 Car la sagesse de ce monde est une folie devant Dieu. Aussi est-il écrit: Il prend les sages dans leur ruse.

3:20 Et encore: Le Seigneur connaît les pensées des sages, Il sait qu'elles sont vaines.

3:21 Que personne donc ne mette sa gloire dans des hommes; car tout est à vous,

3:22 soit Paul, soit Apollos, soit Céphas, soit le monde, soit la vie, soit la mort, soit les choses présentes, soit les choses à venir.

3:23 Tout est à vous; et vous êtes à Christ, et Christ est à Dieu.

breizmabro

@ Mary Preud'homme 12 septembre 2018 à 11:47

C'est vrai Mary que le bel Alex, dans le genre anonymat ya à redire, ou alors Mimi Marchand a diffusé des photos montages :D

Adéo Mary

Exilé

Quand on se campe en justicier moral, c'est qu'on n'a pas ou plus les moyens d'être juge.

Voir ici, sur un thème voisin, la réaction d'Yvan Blot :

Ce sont les pharisiens de la Bible: « Nous sommes les seuls Justes ! »
http://www.bvoltaire.fr/populisme-et-immigration-ces-lois-sociologiques-immuables/

breizmabro

@ Lucile 12 septembre 2018 à 11:11

Un sous-fifre à 6 000 boules quand même, payé par qui ? Comme disait Coluche "rigolez pas c'est avec..." notre pognon de dingue !

En même temps le sous-fifre a pu "délocaliser" tranquillement son coffre-fort qui n'entreposait sans doute pas que des armes ;)

Il va être auditionné sous la contrainte mais va suivre le conseil de son avocat en ne répondant à aucune question sur son rôle auprès de son ami Manu.

Cette audition ne fera que conforter ce que tout le monde suppute (c'est le mot...) à savoir que Benalla est le nouveau monde après celui de l'ère Pasqua. Point.

Giuseppe

Bienvenue à la Macronie, "c’est la République des coquins et des coquins", a déclaré Luc Carvounas suite à l'élection de Richard Ferrand.
Au lieu de s'attacher à une affaire comme celle de Benalla les médias auraient dû fustiger cette élection au perchoir, le mélange des genres, l'éthique, un vent de révolte se lève chez certains citoyens, les réseaux sociaux avec tous les excès ont pris la mesure des paroles du député PS.

La Macronie pour vous servir, pour se servir ? Décidément le monde nouveau est maquillé aux poudres de l'ancien, détestable vision d'un pouvoir qui s'enfonce toujours plus, l'oligarchie pour vous servir, la promotion de EM pour réservoir et surtout la crépine dans nos poches pour leur bon plaisir, faire de nos impôts un SAV des financiers de la place, même Giscard se rebelle, c'est tout dire !

Les petits marquis avaient bien les souliers vernis d'Aquilino Morelle, la différence aujourd'hui c'est que le cordonnier n'a pas que d'une seule paire à s'occuper et en plus il se fait cracher dessus, ils ne brillent pas assez.

breizmabro

@ Jabiru 12 septembre 2018 à 08:38
"...pas forcément un cadeau pour celui qui récupère le perchoir avec une épée de Damoclès sur la tête compte tenu de ses affaires judiciaires en cours"

En même temps ;) Richard Ferrand dit dans une interview à Libé que s'il était mis en examen il ne démissionnerait pas, cette "consigne" n'étant réservée qu'aux ministres.

En effet il se dit très attaché à la séparation des pouvoirs qui interdit au chef de l’Etat d’avoir la moindre emprise sur le Palais Bourbon. Pour lui, les choses sont simples : "Une décision procédurale n’a pas vocation à décider de l’exercice d’un mandat parlementaire".

Alléluia ! enfin le monde nouveau est arrivé (avant le beaujolais... ;)

MDR quand même pour le bras d'honneur que Richard adresse à Manu qui l'avait mis au coin après son élection.

hameau dans les nuages

@ Aliocha | 12 septembre 2018 à 08:53

La retraite agricole de mon épouse : 282 euros... et 19 000 euros de retraite par an à deux en raclant tous les fonds de tiroirs de nos revenus (à savoir celui d'un locataire). Non ce n'est pas de la faute des migrants qui à la limite ont raison de venir dans un pays de cocagne mais de nos dirigeants. Et donc d'après vous il faut soigner le mal par le mal ?

Robert

Ce matin, sur France Inter, Léa Salamé a reçu madame Belloubet,Garde des Sceaux. En parlant de la commission sénatoriale sur l'affaire Benalla, par deux fois, elle a rappelé que celle-ci devait respecter la séparation des pouvoirs, donc ne pas interférer avec la procédure judiciaire en cours, et surtout que les commissions parlementaires sont mises sur pied pour traiter de l'action gouvernementale et non celle de l'exécutif (sous-entendu pas celle de la présidence de la République).

Il me semble qu'ici madame Belloubet, membre du gouvernement, par l'expression de son opinion, se permet d'apprécier publiquement l'action d'une commission parlementaire : ce faisant, elle-même respecte-t-elle vraiment la séparation des pouvoirs ?

Par ailleurs, sa remarque réitérée sur les limites des pouvoirs de la commission sénatoriale m'a paru comme une forme de menace à l'égard de son président. De fait, elle ne s'est point placée du point de vue du ministre de la Justice, mais me semble bien plus s'être exprimée comme l'ancien membre du Conseil constitutionnel dont elle est issue et alors que c'est elle qui porte la réforme constitutionnelle voulue par le président de la République.

Le problème sous-jacent reste que les présidents de la République ne me semblent pas respecter l'esprit, voire la lettre de la Constitution, puisque, au moins depuis monsieur Sarkozy, la présidence de la République concentre un nombre énorme de conseillers, situation largement aggravée par monsieur Macron, qui se substituent en grande partie au gouvernement puisqu'ils ont pour correspondants directs les directeurs de cabinet et conseillers placés auprès des ministres, "dir cab" et conseillers qu'ils cornaquent depuis le Palais de l'Elysée. De ce fait, à mon sens, le président de la République gouverne directement bien plus qu'il ne préside.
Dès lors l'irresponsabilité présidentielle me paraît parfaitement anachronique et la réforme constitutionnelle devrait aussi acter la disparition du Premier ministre qui ne sert principalement qu'à faire les annonces que le président de la République ne veut pas endosser...

Une politique (ici au sens de "la ministre") peut-elle être honteuse ?

Mary Preud'homme

@ Achille | 12 septembre 2018 à 10:23

Sans blague !
Un sous-fifre "que personne ne connaissait" dites-vous ?! Sauf l'entourage présidentiel, les services de sécurité et toute la hiérarchie policière, à laquelle il se permettait de donner des consignes et des ordres.

Faussaire jusqu'à usurper le titre "d'observateur" et porter un brassard de police pour mieux infiltrer les CRS et soi-disant leur donner un coup de main musclé, ce qui paraît risible vu la formation de ces gaillards !

Sans parler de toute la clique des journalistes et photographes pour qui il était loin d'être un inconnu vu qu'il était pratiquement toujours collé aux basques du président, à part quelques intermèdes où il jouait au policier de feuilleton américain, ce qui l'a grillé !

Xavier NEBOUT

@ Aliocha

Vous ne semblez pas être conscient de la difficulté qu'on peut avoir à vous lire, et cela principalement en raison de la présence de plusieurs idées et concepts dans la même phrase, voire la même proposition.


Lucile

@ Jabiru
"Pas de quoi en faire un roman quotidien alors qu'il ne s'agit que d'un employé de l'Elysée qui a commis une faute personnelle et qui a été licencié".

D'accord avec vous pour ne pas en faire un roman quotidien, mais pas d'accord pour minimiser, ni banaliser.

- Pas n'importe quel "employé de l'Élysée" : comme le notait un journal britannique, c'était un garde du corps qui faisait aussi du vélo et du ski avec le président de la République, et dont tout ce que le Président a trouvé à dire c'est qu'il n'était pas son amant, ce que certains journaux étrangers relèvent avec un certain étonnement. À prendre comme une boutade d'accord. Ce n'est pas banal quand même.

- "Une faute personnelle" : il s'est déguisé en flic un jour de congé pour aller tabasser un ou des manifestants. Apparemment il avait des accointances à un haut niveau, lui ayant fourni des accès, des moyens, et des pouvoirs policiers auxquels il n'avait pas droit, et ayant fermé les yeux sur ses agissements clairement délictueux. Ce n'est donc pas seulement une faute personnelle.

- Licencié : il a fallu du temps, et le dévoilement par les médias. Autrement il serait encore en poste, craint et respecté.

Exilé

@ Aliocha
« ...la minuscule retraite dont certains bénéficient et qui se voit, honteusement j'en conviens, encore rognée, n'est pas due à l'immigration (...) »

Certes, il serait un peu simpliste de prétendre que ce serait de la faute de l'immigration, en oubliant la gabegie étatique énorme qui règne en France et qui est dénoncée par la Cour des comptes et en oubliant les retraites en or que se constituent les politiques, au détriment des caisses de retraite du privé, les seules qui soient provisionnées.

Mais veuillez tout de même reconnaître qu'il y a quelque chose qui ne va pas quand d'un côté on réduit les pensions des retraités - des gens qui ont parfois travaillé dur toute leur vie - sous le prétexte de vouloir faire des économies alors que d'un autre côté on trouve bien des milliards pour les répandre en pure perte dans une politique de la ville absurde où ils partiront vite en fumée et pour entretenir des gens qui trop souvent haïssent la France en le clamant et en le prouvant par des actes, pour ne pas parler des ces prétendus « réfugiés » qui sont parfois logés à prix d'or à l'hôtel et dont certains démontrent chaque jour leur dangerosité...

Achille

@ Jabiru | 12 septembre 2018 à 08:53
« Pas de quoi en faire un roman quotidien alors qu'il ne s'agit que d'un employé de l'Elysée qui a commis une faute personnelle et qui a été licencié. »

Je suis bien d’accord avec vous. Quand on commence à s’en prendre aux sous-fifres aussi insignifiants que Benalla, simple garde du corps du président que personne ne connaissait avant le 1er mai, c’est que l’on manque d’arguments crédibles contre le « patron ».
Pas très glorieux de la part des médias toujours à la recherche de scoops pour attirer le chaland.
J’espère qu’ils ne vont pas nous prendre la tête jusqu’à Noël avec cette affaire qui ne mérite vraiment pas tout le pataquès qui en est fait.

Giuseppe

Il doit y avoir quelque chose de honteux de parler des déficits, alors le gouvernement prévoit des chiffres très élevés pour après nous expliquer qu'il va falloir réviser les "déficits à la hausse" (sic).

On nous ment chaque fois, sur une croissance espérée inatteignable et pourtant l'alignement des planètes a eu lieu, le prochain est pour le siècle suivant, c'est peu dire de l'espoir de voir la feuille d'impôt baisser
.
Sacrés prévisionnistes, tout ça pour ça, et en fin de compte la bonne méthode des taxes c'est plus fiable, mais derrière les retraités il ne reste plus beaucoup de monde la génération qui suit sort du berceau, et elle, difficile à prélever.

Le nouveau monde a les méthodes de l'ancien, c'est dans les mêmes pots qu'il fait la même cuisine, on n'en sortira pas.

Exilé

Une politique peut-elle être honteuse ?

Mais elle n'est que cela depuis une dizaine d'années - et pas uniquement dans le domaine « sociétal » ou celui de l'évolution forcée des mœurs - à l'instigation d'une gauche amorale et immorale qui a promulgué un monceau de lois scandaleuses voire scélérates, parfois avec l'aval de la fausse droite et du centre, tous ces gens-là s'étant comportés en fait en véritables extrémistes.

Et, comble du cynisme, ce sont ces tristes personnages qui se permettent de donner des leçons aux gens normaux...

Jabiru

L'affaire Benalla n'en finit pas de faire la Une de la presse !
Pas de quoi en faire un roman quotidien alors qu'il ne s'agit que d'un employé de l'Elysée qui a commis une faute personnelle et qui a été licencié. Franchement pas de quoi en parler pendant des mois et occuper des élus à auditionner cet individu, alors qu'il y a d'autres priorités notamment celles permettant de remettre de l'ordre dans les comptes du pays.

Aliocha

Hameau, voilà que vous nous faites du Marchenoir.
Vous voudriez connaître ma biographie, mais la connaître ne vous soignerait pas de vos obsessions, tout au plus vous donnerait-elle l'occasion d'une diatribe comme notre ami en produit industriellement, ce qui, hélas, ne sert strictement à rien.
Fantasmez donc avec Bébert de Paris, ville où j'ai vécu 27 ans, et restez dans vos imaginaires de Kebab, plutôt que de tenter de comprendre et ce n'est pas simple, la manière dont nous fonctionnons.
Cette tentative pourtant vous permettrait peut-être de saisir que vous êtes manipulés, et que la minuscule retraite dont certains bénéficient et qui se voit, honteusement j'en conviens, encore rognée, n'est pas due à l'immigration, que le croire est se faire avoir par des communicants qui préfèrent organiser la division du plus grand nombre, pour mieux investir en rond sans tenir compte de la vie réelle, la vôtre comme la mienne, et sont ravis quand l'attention se détourne, que la colère légitime se focalise sur tel ou tel succédané, dansant son ire sur la musique qu'on lui joue en hurlant : "C'est la faute aux arabes."

Jabiru

@ Achille 11 septembre 2018 à 21:58

Richard Ferrand, un calcul politique de la part de Macron mais pas forcément un cadeau pour celui qui récupère le perchoir avec une épée de Damoclès sur la tête compte tenu de ses affaires judiciaires en cours.

boureau

@ Achille 11 septembre 2018 21:58
"J'aimerais bien que l'on m'explique..."

C'est tout simple !

Macron a besoin d'une majorité des 3/5 au Congrès pour faire passer sa réforme constitutionnelle. Il ne l'a pas contrairement à votre affirmation : "et donc cette loi passera quel que soit le président qui sera désigné". Vous oubliez d'une part le Sénat qui existe encore que je sache et que d'autre part, il est tout à fait vraisemblable qu'il puisse lui manquer des voix dans le groupe LREM. Or aucune voix ne doit manquer !

Donc, il fallait une personnalité forte et rugueuse, totalement aux ordres de Macron pour, à l'Assemblée nationale, calmer et diriger fermement les débats et, si besoin en était, distribuer les prébendes pour imposer "le vote utile" : aucune voix ne doit manquer.

Cette sûreté de votes à l'Assemblée nationale étant acquise, le Président se consacrera ensuite à "travailler au corps" quelques sénateurs centristes pour essayer d'en débaucher quelques-uns. Les centristes, par nature, sont très ouverts aux honneurs et avantages qui permettent de retourner les vestes.

Le résultat du vote est si peu sûr que le pouvoir a envisagé de faire un référendum s'il n'obtenait pas la majorité.

Il n'y a pas d'ailleurs, dans cette réforme proposée, que la limitation du nombre de députés et sénateurs. Loin de là !

Voilà, voilà !

Cordialement.

Claude Luçon

@ breizmabro | 11 septembre 2018 à 16:36

Je m'en doutais, je voulais seulement vérifier :)
Me voilà rassuré.
J'ai lu les oeuvres de Guy Breton, en dépit de son nom il était orléanais comme moi.
J'ai bien aimé sa version de l'histoire de France. Brigitte a dû le lire aussi.

@ duvent | 11 septembre 2018 à 08:24

Pas de problème côté lunettes je n'en porte que grossissantes pour lire, encore que je pourrais m'en passer en lisant RM, je ne vérifie que deux choses : parle-t-il de Poutine ou pas, et savoir quel nom d'oiseau il va me décerner, savoir s'il me réserve toujours "communiste" ?
RM a du mal à suivre l'évolution et l'extinction de certaines espèces.
En général on me classe plutôt dans la catégorie "drôle de zèbre".
J'achète des lunettes pas chères par demi-douzaine chez Amazon. Elles ont à peine le temps de se salir que, soit je les ai perdues, oubliées ici ou là, ai marché ou me suis assis dessus.
Par paquet de six elles coûtent moins cher que le détergent de RM, comme les rasoirs jetables de Gillette (vrai !)

@ yves albert | 11 septembre 2018 à 15:33

"Vous êtes un optimiste irréprochable"

Optimiste ! Sans l'ombre d'un doute !
Irréprochable ! Humm ? Irrécupérable plutôt.
Avec tout le recul dont je bénéficie j'aime beaucoup la jeunesse d'aujourd'hui, je les trouve beaux, surtout belles, intelligent(e)s et doté(e)s d'un culot qui présage de bonnes choses, zadistes exclus.
Bien plus que leurs grands-pères soixante-huitards et même, enfin presque, que nous leurs ancêtres :)
Avouez qu'avoir un Cohn-Bendit comme mâle de référence pour la génération 1968 il y avait de quoi décourager même une malvoyante.
Nous, la génération d'avant, nous avions BB comme femelle idéale. Clairement Dieu avait créé la femme pour notre génération, pas Roger Vadim, encore que, dans le genre, avec Jane Fonda, Annette Stroyberg et les autres, Vadim n'était pas si mal comme créateur !

Je suis un fanatique des chiffres, binaires, décimaux et duodécimaux (là RM, s'il lit, va y voir une connexion avec la CGT et ses chiffres de manifestants comparés à ceux de la police, mon côté communiste) et quand je compare le très grand nombre de jeunes français dont on ne parle jamais avec les quelques-uns dont on parle tout le temps de là naît mon optimisme.
Voir, dans Prodiges, quinze mille gamins chanter la Marseillaise, à Lille, chez Martine, me fascine plus que les exploits d'un Abdelslam et des quelques retardés mentaux qui le suivent.

Quand je retourne à l'unité du systéme binaire, à la mode pour cause de numérique, au lieu du décimal vieillissant, et entends un gamin de douze ans nous arracher le coeur en jouant le concerto de Mozart sur une clarinette plus grande que lui, ou une gamine de sept ans nous faire pleurer en jouant l'Adagio d'Albinoni sur un violon modèle réduit, je reste indécrotablement optimiste.
Les chiffres, Yves, on oublie trop les chiffres !

"Nous voulons détruire la civilisation judéo-chrétienne"
(Tariq Ramadan aussi, voyez où cela l'a conduit !)
Nous sommes en France au pays des droits de l'homme et de la liberté d'expression. N'importe qui peut dire n'importe quoi.
Mais nous avons aussi le droit de le prendre pour un idiot.
Il faut mettre cet hurluberlu en garde : pour détruire une civilisation, il ne faut pas commencer par détruire la sienne, ce que font les islamistes.
D'autres y avait déjà pensé : Lénine, Hitler, Mao suivant la même méthode. On détruit les siens d'abord, surtout les plus intelligents, puis on construit la théorie idéale pour fabriquer l'homme idéal et, patatras, la nature s'en mêle, déclare que l'évolution est son expertise à elle et, au bout du compte, après quelques génocides, on retrouve les "pékins" d'avant.
Et, faute de mieux, tout le monde retourne chez les judéo-chrétiens !

Les Allemands croient toujours en Luther et Beethoven, en particulier sa neuvième, et célèbrent toujours la bière à Munich, pas le traité de 1939 de Chamberlain, les Russes après avoir essayé Staline reviennent au Christ, leurs églises étant plus confortables que les goulags, et même les Chinois adorent le vin et le foie gras de Descartes et les Dieux très chrétiens que sont Hermès (rue du faubourg Saint-Honoré bien sûr, pas l'autre) et Dior tout en pensant nostalgiquement à leur Confucius.
Ciao Mao !

"La vie comme matériau, tel est le principe de notre lutte."
Cette phrase-là il faut l'encadrer !
La vie, la chair humaine, comme matériau pour la lutte ?
Il a du retard ce théologien, nous avons eu une grande expérience avec WW1 et WW2 en ce qui concerne la chair humaine !
La chair humaine est dépassée depuis longtemps pour la lutte par un autre matériau organique issu de la vie, la fibre de carbone, qui est même plus dure que les minéraux ferreux, trempés ou pas.
Mais il faut avoir étudié les sciences pour le savoir et les islamistes ont pris beaucoup de retard sur ce sujet-là, leurs ancêtres étaient pourtant de brillants scientifiques.
Pire, pour eux, ils laissent leurs femmes devenir scientifiques et ingénieures ( pensez-y plus de 51% dans leurs universités, au passage, contre 17% chez nous).
Ce n'est pas notre civilisation qu'ils vont détruire mais leur vaisselle en la lavant à la main car ils dépendront de leurs femmes pour fabriquer les machines à laver et je suis prêt à parier qu'elles trouveront un malin plaisir à ne pas comprendre à quoi peuvent bien servir de pareilles machines quand elles ont les mains de leur Ali ou Mohamed pour le lavage, y compris le lavage des Rolls-Royces de leurs épouses.

Chiffres, sciences et technologies, Yves, nos énarques et journaleux les occultent mais aucun de nous ne vivrait sans aujourd'hui et ne vivra sans encore moins demain.!
Les islamistes pas plus que nous. Je l'ai déjà écrit ici ils ont fait une autre erreur : manger leurs dromadaires au lieu de les préserver pour se déplacer comme leurs arrière-grands-pères dans le futur qu'ils s'maginent.

Quant à nos politiciens nous ne pouvons guère compter sur eux, nos sénateurs viennent de sortir de la sieste dont ils avaient besoin après les vacances, la France est en péril : Benalla refuse de leur parler !
Comment a-t-il eu le culot de cogner sur un casseur sans hurler "Allahu Akbar" avec un patronyme pareil ?
Il faut absolument une commission sénatoriale pour résoudre cette enigme !
Non mais !
Le drame est que nous avons élu ces zèbres-là et que nous les payons grassement pour leur grave préoccupation devant ce problème capital pour l'avenir du pays. La dette, la réforme de la Constitution, le chômage... peuvent attendre.
Ils vont se réveiller brutalement et réaliser que dans leur sommeil ils ont confondu Ben Bella et Benalla, on dort depuis longtemps au Sénat !

Yves, si vous ne le faites pas regardez les programmes scientifiques et les innovations technologiques sur RMC et ailleurs et écrivez-nous encore que vous craignez les islamistes !
Des mecs qui pensent qu'en se mettant une ceinture d'explosifs autour de la taille elle va les propulser comme une fusée vers leur Paradis dans une galaxie lointaine où 70 vierges les attendent tout en étudiant sciences et technologies comme leurs soeurs sur Terre pour tuer le temps.

Achille

@ boureau | 11 septembre 2018 à 20:00
« Richard Ferrand a été placé par Macron à la Présidence de l'Assemblée nationale pour faire passer la réforme sur la Constitution.
Ce n'est pas une faute, c'est un calcul politique : l'opinion des Français à ce sujet, le président s'en moque. »

J’aimerais bien qu’on m’explique comment le simple fait de désigner Richard Ferrand au perchoir permettra de faire passer la réforme de la Constitution, vu qu’à ce poste il n’a plus aucune possibilité d’action sur le groupe parlementaire de LREM.
A noter que ce groupe est largement majoritaire à l’A.N. et donc cette loi passera quel que soit le président qui sera désigné.
Réforme à laquelle je suis favorable comme beaucoup de Français d’ailleurs qui pensent qu’il est temps de réduire le nombre de représentants des citoyens que ce soit à l’AN ou au Sénat qui est largement pléthorique.

yves albert

@ hameau dans les nuages | 11 septembre 2018 à 14:31

Bonsoir,

Effectivement l'individu en question plane complètement dans son euphorie mystique, au fond de son cachot qui lui masque la lumière qu'il croit percevoir et qu'il pense offrir à l'humanité.

Un moine castré ? Non un gros bêta qui devrait "monter" à Paris une fois dans sa vie et comme vous le dites si bien :

"faites copie de votre commentaire et vous allez le déclamer à l'entrée d'un kebab afin de mesurer les effets de votre tentative de rapprochement communautaire."

Robert

@ Achille | 11 septembre 2018 à 13:39

J'ai réagi à cette phrase de votre commentaire : "Ce n’est pas être godillot que de voter les lois contenues dans le programme du président que l’on a élu, c’est simplement faire preuve de discipline et de cohérence. Sinon on démissionne de son mandat de député et on fait autre chose."

Certes, certes. Sauf que les présidents de la République depuis monsieur Mitterrand ont tous fait une politique inverse de celle prévue par leur programme. Par exemple monsieur Chirac qui en 1995 a fondé sa campagne sur le thème de la fracture sociale, avec des discours principalement écrits par Philippe Séguin. Au lieu de faire de ce dernier son Premier ministre, il a préféré nommer Alain Juppé et appliqué une politique inverse, celle du libéralisme dont nous voyons les effets de long terme, ses successeurs n'ayant pas changé d'axe, sauf en matière sociétale.

Sans parler de monsieur Hollande et sa fameuse diatribe contre le capital et dont la politique l'a aussi bien servi et son projet de taxation à 75% !

Alors, si les députés avaient été logiques avec le programme de l'élection, ont-ils à gauche comme à droite refusé de voter les lois soumises par l'exécutif puisque contraires au programme ?

Donc les majorités de l'Assemblée nationale sont bien "godillotes" et votent toujours dans le sens voulu par l'exécutif. La séparation des pouvoirs, on en a la parfaite illustration avec La république en Marche et la désignation de monsieur Ferrand au perchoir, n'est que pure illusion d'optique...

boureau

@ Achille 11 septembre 2018

Richard Ferrand a été placé par Macron à la Présidence de l'Assemblée nationale pour faire passer la réforme sur la Constitution.

Ce n'est pas une faute, c'est un calcul politique : l'opinion des Français à ce sujet, le président s'en moque.

Cordialement.

breizmabro

@ Claude Luçon du 11 septembre 2018 à 03:03
"Vous oubliez peut être le "facteur" Brigitte qui semble avoir plus d'importance dans la gestion du pays qu'on pouvait le déceler tout au moins jusqu'ici, qui sait ?"

Non, non, bien au contraire car dans un de mes posts je disais au contraire qu'elle veillait au grain pour qu'aucune femme ne vienne perturber la nomination de Richard adoubé par elle.

Perso (ça ne regarde que moi évidemment) je pense que Bribri est la régente de l'Elysée et petit Manu récite les textes qu'elle écrit pour lui, comme dans le bon vieux temps, le temps où il était l'élève de sa classe de théâtre, le temps d'avant le Nouveau Monde.

yves albert

@ Claude Luçon | 11 septembre 2018 à 03:03

Vous êtes un optimiste irréprochable, mais la réalité n'est pas forcément celle que vous racontez. Voici un extrait de texte, qui a déjà été publié et qui correspond mieux à ce qui se passe actuellement dans plusieurs pays d'Europe :

« Depuis 40 ans, le combat que nous menons a toujours été le même : libération des comportements sexuels, avortement, homosexualité et euthanasie-contraception, nous avions l'appui d'une grande fraternelle parlementaire souhaitant arracher l'homme à l'obscurantisme multi-séculaire et le faire descendre du ciel à la terre. »
(…)
« Nous voulons détruire la civilisation judéo-chrétienne. Pour la détruire, nous devons détruire la famille. Pour détruire la famille, nous devons l’attaquer dans son maillon le plus faible : l’enfant […] Nous sommes conscients que ce combat n’est pas seulement technique, mais philosophique. La vie comme matériau, tel est le principe de notre lutte. La révision du concept de vie transformera la société dans son intégralité ».
(De la vie avant toute chose - Pierre Simon, Ed. Mazarine, 1979)

hameau dans les nuages

@ Aliocha | 11 septembre 2018 à 08:05

Quand je lis votre commentaire long comme un jour sans pain, j'aimerais connaître par simple curiosité votre milieu de vie physique, familial, pécunier, pour savoir comment mentalement vous êtes structuré. Etes-vous dans la vraie vie, je parle quotidienne ou dans une forme de retraite religieuse ?

Sinon vous faites copie de votre commentaire et vous allez le déclamer à l'entrée d'un kebab afin de mesurer les effets de votre tentative de rapprochement communautaire.

Achille

@ Jabiru | 11 septembre 2018 à 12:05

Concernant la nomination de Richard Ferrand au perchoir, je pense que c’est une erreur incompréhensible de la part d’Emmanuel Macron qui nous avait jusque-là habitués à plus de discernement. Ceci indépendamment des casseroles de l’impétrant.

Un responsable de groupe parlementaire à l’Assemblée nationale est bien plus important sur le plan stratégique que celui de président de l’A.N., même si le titre de celui-ci est plus prestigieux dans l’ordre protocolaire, car le chef du groupe de la majorité assure la cohésion des députés de son parti et donc garantit l’application de la politique du gouvernement.
Ce n’est pas être godillot que de voter les lois contenues dans le programme du président que l’on a élu, c’est simplement faire preuve de discipline et de cohérence. Sinon on démissionne de son mandat de député et on fait autre chose.

On a vu ce qu’a donné la pagaille des frondeurs du PS qui ont provoqué l’effondrement leur parti et incité François Hollande à ne pas se représenter. Tout ça pour désigner l’insignifiant Benoît Hamon comme candidat à l’élection présidentielle, avec le résultat désastreux qui a suivi.

Qui pour remplacer Richard Ferrand comme chef de groupe de LREM ? Personne de véritablement charismatique n'émerge de ces nouveaux députés fraîchement arrivés dans le monde subtil de la politique.
Franchement là c’est la bourde de trop et EM risque de le payer très cher et pas seulement en termes de popularité.
Plus personne n'arrive à le comprendre, y compris ceux qui pour un temps ont cru en lui.

Exilé

Une politique peut-elle être honteuse ?

Mais n'est-ce pas le lot commun - à de rares exceptions près - de la plupart des politiques menées en France depuis 1789 ?

Giuseppe

<<"...une sorte de facilitateur de la sécurité", selon le général Eric Bio-Farina, qui dirige la protection du président au sein de l'Elysée, sans en être "en charge". "Il ne pouvait pas intervenir dans les processus…">>

Facilitateur… facilitateur… facilitateur, quézaco ?
Quel lubrifiant me demande mon voisin, la boîte de vitesse de sa 4L grince, le général pourrait-il nous préciser les caractéristiques, la fiche technique du facilitateur ?
Alexandre Benalla, certes on le voit à vélo accompagner le couple présidentiel, un appartement à l'Elysée et 7 000 € brut par mois pour pédaler, moi qui transpire sur un home-trainer gratos tous les matins… Facilitateur je vais voir dans le vocabulaire de Mongénéral ce qu'il en pense.

Jabiru

@ semtob 11 septembre 2018à 00:48
"Ferrand au perchoir !"

Aucune confiance en ce triste personnage, en délicatesse avec la justice, sous le coup d'une affaire qui a eu un non-lieu à Brest mais qui sera rejugée à Lille ; bien évidemment il bénéficie à ce stade de la procédure de la présomption d'innocence.

Décidément l'entourage de Jupiter n'est pas exempt de traîneurs de casseroles alors que l'on nous promettait du blanc comme neige.
Ceci explique en partie la chute de popularité du chef de l'Etat qui rappelons-le n'a pas encore tapé dans le dur et notamment dans la diminution du montant des dépenses de l'Etat et du nombre des fonctionnaires.

kacendre

Oui... oui... mille fois oui... une politique peut être honteuse... quand elle ne sert qu'à se donner une posture et faire carrière avec la mafia apparatchik soviet.

Quand on voit la tête de Hamon, l'inaptitude de ses idées et l'embrouille de ses discours... le flan fornicateur lou-ravi, prince des gigolos qui a ridiculisé la France... toute la clique à Méluche le millionnaire ami-amigo de Chavez et sa suite sanguinaire... le mot politique perd tout son sens.

Faut dire aussi que tout ce monde sans valeur ni idée ni idéal à part le leur pour conserver leurs privilèges n'existe que grâce aux journaleux et journaleuses complices qui lapent dans la même gamelle des avantages et des prébendes... mais surtout jouent les transpondeurs fidèles et attentifs pour la bonne utilité et exploitation de leur position commune et interdépendante... qu'ils défendent résolument par tous les moyens.

Vérifiez votre commentaire

Aperçu de votre commentaire

Ceci est un essai. Votre commentaire n'a pas encore été déposé.

En cours...
Votre commentaire n'a pas été déposé. Type d'erreur:
Votre commentaire a été enregistré. Les commentaires sont modérés et ils n'apparaîtront pas tant que l'auteur ne les aura pas approuvés. Poster un autre commentaire

Le code de confirmation que vous avez saisi ne correspond pas. Merci de recommencer.

Pour poster votre commentaire l'étape finale consiste à saisir exactement les lettres et chiffres que vous voyez sur l'image ci-dessous. Ceci permet de lutter contre les spams automatisés.

Difficile à lire? Voir un autre code.

En cours...

Poster un commentaire

Les commentaires sont modérés. Ils n'apparaitront pas tant que l'auteur ne les aura pas approuvés.

Vos informations

(Le nom et l'adresse email sont obligatoires. L'adresse email ne sera pas affichée avec le commentaire.)

Ma Photo

MA CHAINE YOUTUBE

PRESSE, RADIO, TELEVISION & INTERNET

INSTITUT DE LA PAROLE

  • Formation à l'Institut de la parole
    Renseignements et inscriptions : [email protected]
  • L'Institut de la Parole propose des formations dans tous les domaines de l'expression et pour tous, au profane comme au professionnel de la parole publique. L'apprentissage et le perfectionnement s'attachent à l'appréhension psychologique de la personnalité et aux aptitudes techniques à développer. L’Institut de la Parole dispense des formations sur mesure et aussi, dans l’urgence, des formations liées à des interventions ponctuelles, notamment médiatiques. Magistrat honoraire, Philippe Bilger propose également des consultations judiciaires : conseils en stratégie et psychologie judiciaires.

MENTIONS LEGALES

  • Directeur de la publication : Philippe Bilger
    SixApart SA 104, avenue du Président Kennedy 75116 PARIS