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03 octobre 2018

Commentaires

Achille

Hé Zonzon, inutile de continuer à « décortiquer ». Plus personne ne lit votre prêchi-prêcha et même n'a pris la peine d’y répondre. Vous avez juste six billets de retard. Il est temps de revenir dans le peloton ! :)

Zonzon

DÉCORTIQUONS, DÉCORTIQUONS, IL EN RESTERA TOUJOURS QUELQUE CHOSE ! Suite 2

« Je pense que ceux qui prennent fait et cause pour les Israéliens [1] au point de les considérer comme un peuple ayant plus de mille ans d’avance sur nous (ben voyons !) [2] devraient s’attarder un peu plus sur le comportement des colons israéliens qui s’emparent sans vergogne des propriétés des Palestiniens de la bande de Gaza. [3]
Même des Israéliens résidant en France condamnent ce genre de colonisation forcée.[4]
Le régime de Netanyahou n'est ni plus ni moins qu’une dictature [5] qui bénéficie, en outre, de la protection bienveillante des Etats-Unis. [6] » (Achille 6 octobre 2018)

Colon est un mot mal connoté. Non pas à cause de l’extension naturelle de l’Europe suite à la découverte des deux derniers continents, ni par les invasions mongoles irrépressibles qui s’évaporèrent ou par l’arrivée des Celtes en Angleterre, pas plus que lors de la formation de la Grande Grèce ou de Carthage, encore moins par la constitution des deux empires coloniaux portugais et britanniques, l’un se bornant à l’implantation de comptoirs au bord des côtes sans pénétration dans les terres, l’autre contrôlé par quelques escouades militaires placées sous les ordres d’un administrateur alcoolique rêvant du Jardin Anglais, et pas du tout lors de l’appropriation de cette étendue sibérienne, vide, glaciale, sans ressources apparentes, que les Russes poutinèrent au motif que c’était un prolongement logique, bien qu’interminable, de leur patrie chérie.

Car dans toutes ces circonstances, et bien d’autres encore, il ne fut même pas utilisé. On emploie de préférence, quand on est courtois, les termes de conquérant (conquistadores), d’envahisseur, de pacificateur, de civilisateur et même, dans les cas limites de jardinier de la planète.

Colon prit sa légitime place dans la langue grâce à notre génie propre, cette force qui nous porte à considérer que nous sommes le peuple choisi par Dieu pour être le phare du monde, apportant à l’humanité tout entière l’ordre et la raison. Libérer les peuples de leur misère et de leur ignorance, tel était notre destin.

Et l’on s’y employa dans ce même temps où les stupides Anglais bricolaient des applications autant variées qu’improbables autour de cette fameuse machine à vapeur – instrument du diable – et où les incoercibles Germains fourbissaient leurs armes en vue de liquider toutes les peuplades vociférantes situées à l’ouest du Rhin, voire du Pecos.

Le grand homme en cette affaire fut notre Jules à nous, prophète autant que penseur universel, actif prosélyte de la nouvelle religion des Droits Humains, un homme double qui fut successivement désigné à la postérité sous les noms de Ferry-Tonkin et de Ferry-Boat.

Son histoire est la nôtre hélas !

Ferry-Tonkin, c’est une histoire très XIXe, l’ultime siècle de l’Europe, où l’on s’aperçut qu’il y avait du fricot à piquer du côté de l’Orient ultime, à la Chine, dans les pays du matin clair. La rapacité alliée à la diffusion des idées nouvelles et à cette nouvelle religion du genre humain.
La France, aux goûts modestes, se tourna vers l’Indochine. Notre homme avait entendu dire dans un banquet républicain que ce pays était un grenier à riz et que « le iz c’est bon pou les eu opéens ». Il y avait du « blé » à gagner ! Mais la principale richesse, avec le caoutchouc – un produit dégoûtant - fut, on le sut à la fin, la piastre, une figurine de l’art local, imprimée en abondance sur du papier de Chine, qui avait la particularité d’être acquise à vil prix sur le lieu de production et d’être revendue en métropole avec de forts bénéfices.
Cette exaltante aventure, qui ne fut jamais qu’une « colonisation de rapport », se termina mal ! Pour nous ! Mais nous parvînmes à refiler la patate chaude à nos amis US lesquels se retrouvèrent pareillement en « calbars » tout aussi US !

Ferry-Boat c’est autre chose ! Ferry s’était aperçu qu’après Lépante le trafic en Méditerranée continuait à se faire dans l’axe Est-Ouest, ce qui n’était guère profitable, parqués que nous étions sur la rive septentrionale. Pourquoi ne pas l’organiser dans le sens Nord-Sud, juteux pour nous et même pour nos proches voisins et amis !
Mais il y avait un os ! Depuis, et à la suite des ravages de l’Hégire il ne restait plus grand monde sur la rive africaine nous faisant face. Il fallut donc reprendre à notre compte cette technique ancestrale de la colonisation de peuplement. Alors la mare nostrum fut sillonnée par des norias de navires qui suivaient des méridiens approximatifs, de Marseille à Alger, de Barcelone à Oran, de Brindisi à Tripoli et même de Cadix à Mogador. La Ferry-Boat Compagnie était née.

Qui dit peuplement dit peuple. Problème ! Il devint nécessaire d’organiser un phénomène dont on sut le nom bien après : l’immigration ! Les immigrés furent multiples, des Blancs brisés par l’histoire, politique ou économique, attirés par l’aventure ou par les rêveries innocentes, en recherche de la fortune, d’émotions singulières ou l’éternelle quête de la Fortune.
C’est avec ces gens, transplantés, que fut récupéré à l’ère moderne cet ancien mot de « colon » lequel – allez savoir pourquoi – se colora immédiatement d’une teinte douteuse quelque peu glauque.

Nous autres, citoyens de la France, savons exactement comment se déroula cette furieuse épopée, quelle fut sa fin et ce que cela nous coûta. En vérité nous aurions le plus grand mal d’en méconnaître le déroulé étant donné que l’information qui nous est diffusée depuis lors nous en présente à satiété toutes les péripéties ; notamment celles de la phase terminale où la glorieuse Ferry-Boat ne fonctionna qu’à sens unique !

C’est dans cette période que le mot prit son acception décourageante. On prétendait que le colon « cassait du nègre » ou faisait « suer le burnous », qu’il spéculait sur le blé, qu’il inondait le continent de quantités de vin à crétiniser tout un peuple, que pendant la guerre il s’empiffrait joyeusement, que les oranges c’était pour sa pomme, qu’il était vulgaire, inculte et que son seul intelaud il l’avait expédié chez les continentaux !

On comprend mieux toute l’ignominie du propos quand on utilisa le terme pour désigner la poignée de juifs faméliques qui échouèrent un beau jour, après deux millénaires, sur le rivage de la Palestine.

Zonzon

DÉCORTIQUONS, DÉCORTIQUONS, IL EN RESTERA TOUJOURS QUELQUE CHOSE ! Suite

« Je pense que ceux qui prennent fait et cause pour les Israéliens [1] au point de les considérer comme un peuple ayant plus de mille ans d’avance sur nous (ben voyons !) [2] devraient s’attarder un peu plus sur le comportement des colons israéliens qui s’emparent sans vergogne des propriétés des Palestiniens de la bande de Gaza. [3]
Même des Israéliens résidant en France condamnent ce genre de colonisation forcée.[4]
Le régime de Netanyahou n'est ni plus ni moins qu’une dictature [5] qui bénéficie, en outre, de la protection bienveillante des Etats-Unis. [6] »

Faisons le point au temps zéro de notre propre ère.
Le « peuple juif » vient de commettre sa boulette existentielle. Comment lui en vouloir puisqu’elle était inscrite au cœur du dessein de la création : faire surgir l’idée au sein d’un groupe limité pour le préparer à accepter/rejeter l’inconcevable Incarnation !

Il s’agite au sein de l’Empire. Certes la Province de Judée est des plus périphérique mais les Empires n’aiment pas les grumeaux, les ganglions, les points durs. Ils préfèrent les étendues planes, les tissus lisses, les soupes homogènes. Une rébellion sans importance peut s’envenimer, devenir fatale pour les hauts pouvoirs.

Il fut donc châtié. Rome mit le paquet. Les juifs perdirent le territoire qu’ils s’étaient appropriés sans autorisation de l’assemblée des puissances dominantes (inacceptable) ; on rasa leur Temple, à quoi ils tenaient le plus ; on les dissémina dans tous les recoins de la romanité – même dans la capitale ce qui se révéla ensuite une maladresse mortelle pour le pouvoir – en groupes minuscules, voire en familles.

Chagrins ils étaient, amers, revanchards. Tout à poil qu’ils étaient ils se jurèrent qu’ils reviendraient au pays et qu’ils rebâtiraient le Temple.
Démunis au point que l’expression « juif errant » désignait dans la plupart des langues connues un clodo, un gueux, un mendiant, un parasite, ils se rendirent vite compte que la seule force dont ils disposaient, qu’ils s’étaient astreints à développer depuis qu’ils vivaient en bande dans leur Palestine, le seul bien qu’ils emportaient au fond de leur besace, cette arme de dissuasion absolue qui leur permettrait de subsister dans toutes les tourmentes, ce bien ineffable si mal partagé, cette force grâce à laquelle ils se réinstallèrent finalement en Palestine après 2 000 ans d’errance, cette qualité proprement humaine : cela s'appelait l’intelligence.

Eparpillés, disséminés, diasporisés, moqués, pendus, brûlés, gazés, boucs émissaires de toutes les causes tordues, de la peste jusqu’au choléra, haïs dans leurs faiblesses comme dans leurs victoires, cette « ethnie » (heu…) de 10 millions d’âmes, répartie sur tous les continents, continue à nous fasciner !

L’intelligence ! Ben voyons ! Les gens doutent ! Comparons l’apport de ces 10 millions de gens malmenés dans le capital de cette humanité aux 10 milliards à venir. Un rapport de 10³. Pourtant les juifs figurent dans toutes les activités humaines, même celles où ils sont le moins concernés/habiles : Mahler un pendant à Richard Strauss, Chagall à Picasso, Svevo à D’Annunzio, etc.
Mais ce rapport est confondant quand on examine les sciences dures et la liste des nobélisés. Ahurissant !

Il faut donc croire, et accepter, qu’ils ont su développer mieux que les autres leur capital intellectuel. Ils ont pris de l’avance ! Au moins mille ans ! Ben voyons !
Ou alors ils ont signé un pacte avec des puissances infernales. Une hypothèse qui ne peut pas être totalement écartée même entre gens rationnels et qui se veulent tels !

[3] A partir de ce numéro et jusqu’à la fin de « l’envoi » nous allons nous complaire dans la géopolitique contemporaine. Autant dire que l’on va baliverner ! Et ce n’est pas un hasard si nous allons comparaître sous la protection de Pascal Boniface, un homme qui a consacré sa vie, son destin et sa notoriété aux relations internationales !

On comprend immédiatement qu’il va être question de « colons », c’est-à-dire, précisons-le avant qu’on nous adresse des remontrances, de salauds. Mais comme il s’agit de « colons israéliens », alors là, je vous dis pas, ça va être sévère ! Et en plus, parmi ceux-là, ceux qui se sont emparés sans vergogne, et probablement sans ambages, des biens de certains Palestiniens, et pas n’importe lesquels, ceux de la bande à Gaza !

Bien sûr on a envie de rire mais à la réflexion on ne peut pas s’empêcher de considérer qu’il y a là un quintuple empilement de qualités vachardes qu’il va falloir examiner avec toute la minutie qui sied dans ce genre de débat.

Disons pour conclure provisoirement que cette disputatio est dans le dur depuis 1947, qu’elle n’est pas près de s’arrêter de sitôt et que nous allons avoir « du grain à moudre » pour peu que ça veuille mordre !

Achille

@ Zonzon | 10 octobre 2018 à 15:55
« DÉCORTIQUONS, DÉCORTIQUONS, IL EN RESTERA TOUJOURS QUELQUE CHOSE ! »

Je décortique, je décortique et je vois bien des bêtises.
Ainsi donc je serais antisémite, pas « abusivement » certes, mais un peu quand même !
Pour ne rien vous cacher, je l’attendais celle-là, mais pas venant de vous qui nous avez habitués à plus de discernement, voire d’intelligence.
C’est Nadine Morano qui a dit un jour :
"Je ne suis pas raciste, j'ai des amis arabes, dont ma meilleure amie qui est tchadienne, et donc plus noire qu'une Arabe !" (sic)

Ben il se trouve que moi j’ai des amis juifs. Des vrais, qui portent la kippa quand ils vont à la synagogue et qui se rendent régulièrement en Israël. Ils m’ont même confié qu’ils comptaient s’installer là-bas. Enfin ça fait cinq ans qu’ils me disent ça mais ils sont toujours là.
Je les aime bien. Ils sont cultivés et très intelligents. En fait, je leur reproche juste une chose : ils ont un peu trop tendance « à se la péter ». Ils l’admettent volontiers remarquez. Cela fait d’ailleurs l’objet de plaisanteries entre nous.

Concernant le sort d’Israël, vous n’avez pas tort. J’avoue que je n’y accorde pas beaucoup d’importance. Je suis plus attentif à la situation de la France qui est plutôt préoccupante en ce moment. Charité bien ordonnée commence par soi-même, non ?

Quant au peuple juif qui aurait 1 200 ans d’avance sur les petits Gaulois que nous sommes, je vous laisse à vos « démonstrations » savantes qui vous confortent dans cet esprit de supériorité intellectuelle que revendique le « peuple élu ». Quand on se considère comme étant les meilleurs, inutile d’en rajouter. Un peu d’humilité ne nuit pas, vous ne trouvez pas ?

A noter toutefois que des civilisations très évoluées existaient plus de 3 000 ans avant J-C. Malheureusement elles ont toutes disparu. Espérons que la nôtre tienne encore quelque temps…

Zonzon

DÉCORTIQUONS, DÉCORTIQUONS, IL EN RESTERA TOUJOURS QUELQUE CHOSE !

« Je pense que ceux qui prennent fait et cause pour les Israéliens [1] au point de les considérer comme un peuple ayant plus de mille ans d’avance sur nous (ben voyons !) [2] devraient s’attarder un peu plus sur le comportement des colons israéliens qui s’emparent sans vergogne des propriétés des Palestiniens de la bande de Gaza.
Même des Israéliens résidant en France condamnent ce genre de colonisation forcée.
Le régime de Netanyahou n'est ni plus ni moins qu’une dictature qui bénéficie, en outre, de la protection bienveillante des Etats-Unis. » (@ Achille)

[1] Propos sélectif et décapant avec un soupçon de négativité. Il n’est pas sûr que « ceux-là » soient des gens tout à fait corrects, la normalité reposant au premier chef sur une indifférence fortement motivée pour « les Israéliens » ! Vu du pays dirigé par le président Macron, tout intérêt porté aux Israéliens peut, à juste titre, être considéré comme pure extravagance vu la situation dont ce jeune homme a hérité !
Propos replié sur lui-même, donc ambigu il doit être mis à plat et étiré pour ne pas conduire à des interprétations fallacieuses. Il convient de distinguer ceux qui sont indifférents au sort des Israéliens de ceux qui ne le sont pas et parmi ces derniers ceux qui les soutiennent et ceux qui les vouent aux gémonies.
Dans ce qui suit il ne s’agira que de ceux pour qui le sort des habitants d’Israël est aussi précieux que la prunelle de leurs yeux. Nous rejetons tous les autres et les renvoyons à leur partie de boules habituelle !

Il faut ajouter qu’il y a dans l’expression « ceux qui… » une nuance « désignatoire ». L’individu, la tribu, la race, leur pays, leur culture est depuis 2000 ans désigné, nommé, montré, exposé, pilorisé et cette disposition d’esprit s’étend à tous ceux qui sont préoccupés par la trop fameuse « question juive » !

Pour résumer - et écarter tout malentendu préjudiciable dans l’esprit du lecteur inattentif – disons que ce premier morceau ouvrant le texte cité a été rédigé par une personne qui sans être abusivement antisémite ne peut guère être considéré comme un amoureux passionné d’Israël !

[2] est une altération sarcastique, engagée, nauséabonde de la déclaration :
« Culturellement le peuple Juif a 1 200 ans d’avance sur nous ».

Les historiens des religions, ils sont légion, datent de -1 200 les premières notules mentionnant qu’un peuple/tribu nomade, parcourant cette région quasi désertique au centre du monde connu – le « barycentre de l’humanité tricontinentale d’alors avec son Asie protégée par des montagnes fantastiques, son Europe élégante finement découpée, ciselée et l’Afrique massive, patatoïde germinative connexe et convexe, deux propriétés bénéfiques en géométrie différentielle mais redoutables pour les terres émergées – donc particulièrement bien positionné pour transmettre des vérités essentielles, fut frappé par cette évidence qu’il devait exister quelque chose, en dehors de la réalité palpable, immatérielle et grandiose, créateur de cette réalité qu’ils constataient dans chacune de leurs démarches journalières usuelles, et que cette « chose » devait être écoutée, respectée, honorée.

Pour faire bon poids il leur fut donné à méditer dans le même temps sur une affaire entre deux frères, qui avait franchement mal tournée, un meurtre fondateur auquel René Girard, un scientifique du siècle dernier (!), attribue la naissance des civilisations. Abondance de biens ne nuit pas !

Nous autres, descendants des Gaulois (!) savons qu’Astérix, notre cher ancêtre, plus d’un millénaire après, croyait encore aux fantasmagories de Panoramix lequel prétendait qu’il rapportait de la forêt enchantée des Carnutes une soupe de légumes propre à lutter contre les ravages existentiels de la romanité invasive !
Des retardés qui étaient encore dans la pensée magique!
Déjà à la ramasse !

Et nous dûmes attendre que Ponce Pilate devienne enfin préfet de la Province de Judée pour que notre propre civilisation européenne naisse ! Que notre vision du monde devienne cohérente, que nous prenions la route de la connaissance avec, loin devant nous, en ligne de mire, cette tribu hirsute, dépenaillée, forcément haïe, qui avait ouvert la voie.

Les gens peu doués admettent ces faits sans sourciller. D’autres, plus savants, les contestent. On nous en a balancé ces jours-ci quelques-uns dans les jambes.
Il y a polémique, enfin il y aurait polémique, si on suivait certains de nos camarades qui pianotent d’abord pour se faire plaisir et qui se moquent de l’histoire juive comme de leur dernier score au bowling.

Braudel est le plus conséquent, son apport est considérable, mais pas dans l’histoire des religions. Il commence à dater de surcroît. Le doute subsiste sur ses propres croyances. Nous n’avons pas lu ce qu’il a écrit sur les origines d’Israël !

Koestler est un homme honorable qui eut une vie de patachon : sioniste révisionniste, kibboutzin, coco, anti coco, Zéro et l’infini, partisan de l’euthanasie, passe à l’acte pour en finir.
Son problème : la recherche de ses origines : les juifs, une ethnie fictive ! Alors bien sûr, ça fait problème !

Shlomo Sand, suiveur du précédent nous explique comment le peuple juif fut inventé, bigre ! Tout au plus un club d’élus !
Je cesse de me considérer comme juif, dit-il. On lui répondit vertement : « Peut-on cesser d’être juif ? ».

Tout cela ressemble à de la petite bière ! A ceux qui éprouveraient le besoin de se recycler on recommande la lecture de Rémi Brague : "Du Dieu des chrétiens et d’un ou deux autres", "La Sagesse du monde" et cet essai au titre revigorant :
"Europe, la voie romaine".

duvent

@ Savonarole
@ Robert Marchenoir
@ Achille

Mais voilà que se réunissent pour un rire homérique et fraternel des hommes splendides !

Je ne suis pas mécontente d'avoir contribué à cette osmose... Car j'envie les hommes illustres et leur esprit de haut parage, que n'en ai-je deux qui pendent bien ?
Duos habet et bene pendentes !

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@ Robert Marchenoir (@ Mary Preudhomme)
"Vous devriez vous marier avec duvent : vous formeriez un très joli couple. Et puis maintenant, on a le droit."

Ce que vous êtes drôle, tout de même !
Pour la question qui vous taraude, Marchenoir est-il ou n'est-il pas raciste ou antiraciste ?, figurez-vous que tout le monde, enfin je veux dire le monde entier, s'en tamponne le coquillard ! Marchenoir n'est pas contrairement à ce qu'il pense le centre du monde il n'est même pas un centre...
Dès lors, qu'il soit vert ou jaune ne changera pas le destin de l'humanité, laquelle humanité est composée (cette information est à vérifier...) d'une quantité folle de gens que Marchenoir considère comme nulle et non avenue...

Dites donc, Marchenoir que faites-vous samedi en quinze ? Tâchez de vous libérer, my husband and I organisons un happening, venez donc il y aura du foin et du champagne !
Pour que nous puissions vous reconnaître, il conviendra de porter en bandoulière votre hybris et bien sûr un chapeau melon.

Achille

@ duvent | 09 octobre 2018 à 11:34

Ben alors duvent, faut pas vous mettre dans des états pareils. C’était juste de l’humour. Bon c’est vrai qu’il m’arrive parfois d’être un petit peu taquin, mais aucune méchanceté de ma part, je vous l’assure.
Par contre on ne peut pas en dire autant en ce qui vous concerne. Dommage !
Désolé si je vous ai vexée. J’en suis fort marri.

@ Savonarole | 09 octobre 2018 à 12:00
« Elles sont folles de lui ! »

J’avais remarqué, mais je me demande s’il s’en aperçoit. Il paraît qu’on appelle ça l’amour vache… :)

Robert Marchenoir

@ Achille | 09 octobre 2018 à 10:32
"Et Marchenoir considère que Mary Preud'homme et duvent ne comprennent rien à ce qu’il dit."

Ah ! pardon, faites excuse... Dans ce cas précis, je n'ai jamais tenté le départage entre la sottise et la mauvaise foi.

Savonarole

@ Achille | 09 octobre 2018 à 10:32

Elles sont folles de lui !

duvent

@ Achille

Vous vous êtes oublié dans votre résumé !

"Quant à ce qui oppose Preud'homme à duvent, j’avoue ne pas tout bien comprendre, si ce n’est une rivalité typiquement féminine comme cela est hélas si fréquent.
Rédigé par : Achille | 09 octobre 2018 à 10:32 "

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"Rivalité typiquement féminine", qu'est-ce que cela veut dire exactement ?

Vous savez Achille, ou plutôt vous avez l'air d'ignorer que les femmes, c'est encore bien en dessous d'un homme tel que vous !

C'est pourquoi elle ne peuvent mettre en marche "leur rivalité typiquement féminine", que lorsqu'elles se trouvent à une distance d'environ 0,80 m, laquelle distance permet à leur cerveau mal câblé et encore plus mal irrigué de trouver une excellente raison d'entrer en rivalité, sachant que de même qu'elles ont une voix haut perchée pour appeler les enfants, elles ont un compas et un fil à plomb dans l'oeil ce qui leur permet de toiser les arguments de l'ennemi...

Donc, vous qui venez d'une femme, mais peut-être que je me trompe, vous seriez inspiré de faire un effort de réflexion, cela vous permettrait d'élever votre mode de pensée à un niveau acceptable.

Sur un autre fil, il est question des relations hommes/femmes, où prudemment vous naviguez en zone de confort.

Pourtant sur ce fil, vous attisez les dissensions, vous me contraignez donc à vous rappeler que les femmes sont : un homme comme tout le monde ! De même que l'homme est un animal comme les autres...

Par contre vous, il me semble que vous êtes un avorton ! Hélas, hélas, hélas !!

Je vous laisse méditer l'ampleur de votre crasse sottise, et ne désespère pas qu'à la fréquentation de ce blog, vous en sortiez quelques nourritures pour votre étique esprit de colporteur d'idiotes idées...

PS : Je précise que vous êtes sans préjugés ce qui vous permets de savoir ce que votent de parfaits inconnus !! Vifs compliments !

Achille

Bon je résume la situation :
Mary Preud'homme tacle duvent et Marchenoir,
duvent titille Mary Preud'homme et Marchenoir,
Marchenoir dégomme Mary Preud'homme et duvent.

Et tous les trois votent à droite, mais simplement Mary Preud'homme considère que Marchenoir est un gros raciste.
duvent estime que Marchenoir est un horrible sexiste prétentieux.
Et Marchenoir considère que Mary Preud'homme et duvent ne comprennent rien à ce qu’il dit.
Quant à ce qui oppose Preud'homme à duvent, j’avoue ne pas tout bien comprendre, si ce n’est une rivalité typiquement féminine comme cela est hélas si fréquent.

Robert Marchenoir

@ Mary Preud'homme | 09 octobre 2018 à 00:40
"Vous êtes touchant dans votre apprentissage... vous me faites penser à l'un de mes petits-enfants... ce qui a le don de m'amuser au plus haut point... si l'explication naïve... je note néanmoins votre bonne volonté..."

C'est curieux, cette tendance des féministes frustrées dans votre genre à toujours tenter d'humilier leurs interlocuteurs de sexe masculin.

Il vient toujours un moment où elles révèlent leur vraie nature de maîtresses d'école revêches (en anglais : schoolmarms -- pas d'équivalent en français). Elles rêvent d'une humanité qui serait entièrement composée de petits enfants sous leur férule.

Vous prétendez m'avoir appris quelque chose -- mais vous ne m'avez rien appris du tout. Vous êtes aussi niaise et vaniteuse que le coq qui prétend faire lever le soleil.

En revanche, vous évitez soigneusement de répondre à ma question : qu'est-ce, pour vous, que le racisme, vice et délit dont vous m'avez accusé de façon répétée par le passé (*) ? Pas plus que Patrice Charoulet, vous n'avez jamais répondu à cette question, ce qui est pourtant la moindre des choses lorsqu'on se livre à des accusations personnelles aussi graves.

Une fois de plus, vous révélez ici que ce ne sont nullement les thèmes de débat proposés par Philippe Bilger qui vous intéressent, mais seulement l'agression personnelle et la vantardise. Vous montrez également qu'il ne sert à rien de tenter de dialoguer avec vous : je viens de faire le test, et, sans surprise, vous avez tenu à le rater.

Quant à vos excuses, je n'ai toujours rien entendu.

Vous devriez vous marier avec duvent : vous formeriez un très joli couple. Et puis maintenant, on a le droit.
______

(*) Et d'antisémitisme, en plus. Faut-il que vous soyez sotte et malveillante ! Les preuves de mon antisémitisme rabique sur ce fil même...

Mary Preud'homme

@ Robert Marchenoir | 08 octobre 2018 à 18:43

Vous êtes touchant dans votre apprentissage.
D'une certaine manière vous me faites penser à l'un de mes petits-enfants qui venant de découvrir quelque question que je connais particulièrement ou une matière pratiquée de longue date me pose invariablement cette question : "Mamie tu comprends ce que je viens de dire ?", ajoutant parfois d'un air docte "ou alors je t'explique ?", ce qui a le don de m'amuser au plus haut point, à plus forte raison si l'explication naïve suit.

Sauf que vous n'avez pas le même âge que mes chérubins de 5 à 10 ans.
Je note néanmoins votre bonne volonté et le fait que nous soyons pour une fois d'accord sur la définition de l'antiracisme à ne pas confondre avec le non racisme, deux concepts diamétralement opposés.

Catherine JACOB

En temps ordinaire je ne suis pas fan des Cassandre de la géopolitique et de la géostratégie, mais c'est là le premier entretien que j'ai eu envie de réécouter. Beaucoup de choses donc dans cet entretien, trop, à vrai dire, pour un commentaire à chaud, donc laissons un peu reposer la pâte.

Robert Marchenoir

@ Mary Preud'homme | 08 octobre 2018 à 16:45

Je salue l'une des rares, très rares tentatives personnelles de définition du concept de "racisme" (au moins par symétrie), faite ici par l'un des intervenants qui m'ont copieusement diffamé en m'affublant de l'étiquette infamante de "raciste". (Les définitions recopiées dans le dictionnaire ne comptent pas.)

Vous avez tort, cependant, de commencer par "une fois pour toutes" -- c'est la première fois que vous osez un doigt de pied dans la démarche -- et de filer la trop fréquente métaphore scolaire ("révisez vos tablettes"). Il n'y a pas de tablettes, justement : c'est bien là tout la perverse puissance de l'accusation de "racisme". Est "raciste" celui dont la soi-disant victime de "racisme" dit qu'il l'est -- c'est la définition ouvertement revendiquée par une large part des idéologues "anti-racistes" aux Etats-Unis.

Saluons également votre distinction entre "l'anti-racisme" et le "non-racisme". Peut-être en viendrez-vous à admettre qu'en conséquence, être opposé à "l'anti-racisme" ne signifie pas être "raciste" -- concept que vous n'avez toujours pas défini, continuant à danser tout autour.

Je vois également une avancée décisive dans le fait de reconnaître que le "non-racisme" serait l'absence de préjugés sans fondement.

Nous sommes donc bien d'accord que quiconque se base sur des post-jugés, étayés sur de solides fondements, ne saurait être "raciste", n'est-ce pas ?

Alors, il serait temps pour vous de retirer publiquement les accusations répétées de "racisme" que vous avez proférées à mon encontre.

La dernière étape serait pour vous de définir le concept de "racisme", à supposer qu'une telle chose existe. Car je vous rappelle que le mot même n'existait pas il y a environ un siècle. Je veux bien que nous soyons infiniment plus intelligents que les milliards d'hommes qui nous ont précédés au cours des millénaires, mais enfin, il serait singulier qu'aucune des civilisations précédentes n'ait inventé un terme pour désigner une chose dont on nous assure aujourd'hui qu'elle gît au tréfonds de l'âme humaine.

Parce que c'est bien gentil de définir "l'anti-racisme" et le "non-racisme", mais pour faire simple, il conviendrait de commencer par définir le "racisme", avant de s'attaquer à ses différentes négations. Histoire de savoir de quoi l'on cause.

Je termine en vous faisant remarquer que les adjectifs "attardés", "grincheux" ou "peureux" dont vous usez n'ont rien à faire dans un débat de ce genre. La grinchitude est éminemment subjective, et ne saurait être punie par loi -- alors que le prétendu "racisme" l'est, et c'est bien pourquoi il constitue une accusation aussi grave. Laissez tombez les adjectifs. Ils relèvent justement du préjugé. Tenons-nous en aux faits.

Mary Preud'homme

@ Robert Marchenoir | 08 octobre 2018 à 12:44

Une fois pour toutes, révisez vos tablettes, l'antiracisme idéologique qui est le fonds de commerce de la gauche française n'a absolument rien à voir avec le non racisme, c'est-à-dire l'absence de préjugés sans fondement, à savoir l'intelligence élémentaire de tout être équilibré et l'ouverture d'esprit dont ne peuvent se prévaloir les idéologues attardés ou grincheux ne sachant que s'abriter peureusement derrière un parti (de gauche ou de droite) censé les exonérer à vie de tout effort personnel, de réflexion ou de prise de conscience.

Robert Marchenoir

@ Achille | 08 octobre 2018 à 08:54
"A vous lire ce blog est un véritable nid de gauchistes, une base avancée du blog de J-L Mélenchon, voire un repaire d’agents missionnés par Poutine. Or il suffit de lire les divers commentaires de ce site pour s’apercevoir que les intervenants sont pour la plupart des électeurs de droite."

Votre culture de la politique française est aussi défaillante que votre connaissance d'Israël. Vous semblez oublier qu'il y a deux partis de gauche, en France, dont l'un s'appelle la droite. Voter à droite ne signifie pas grand'chose, lorsque le pouvoir et les mentalités sont colonisés par le communisme.

C'est d'ailleurs manifeste lorsqu'on confronte les positions concrètes de ceux qui s'expriment à la couleur de leur bulletin de vote. C'est ainsi, pour ne citer que ce seul exemple, que des gens très fiers de mettre un bulletin de droite dans l'urne passent leur temps à défendre "l'anti-racisme", soit l'un des points les plus fondamentaux de l'idéologie de gauche.

D'autre part, mon propos ne porte pas principalement sur les intervenants de ce blog, contrairement à ce qu'un examen superficiel pourrait laisser croire. Ce qui m'intéresse est l'état du monde. Les attitudes et croyances des commentateurs ne m'importent que dans la mesure où elles illustrent une tendance plus générale de la société. Et où elles me permettent de mieux l'expliquer.

Achille

@ Robert Marchenoir | 08 octobre 2018 à 00:35

Finalement malgré votre côté excessif, un brin caractériel, vous êtes amusant.
A vous lire ce blog est un véritable nid de gauchistes, une base avancée du blog de J-L Mélenchon, voire un repaire d’agents missionnés par Poutine.
Or il suffit de lire les divers commentaires de ce site pour s’apercevoir que les intervenants sont pour la plupart des électeurs de droite, ceci depuis qu’ils ont obtenu leur première carte électorale qui, pour certains, remonte à plus d’un demi-siècle.

En somme, à vos yeux, pour se revendiquer vraiment de droite il faut avoir sa carte du Likoud. Même le RN à côté fait figure de droite mollassonne. :)

Robert Marchenoir

@ Achille | 07 octobre 2018 à 20:58
"Mais de là à soutenir le gouvernement de Netanyahou, il ne faut pas compter sur moi !"

Ben voyons... Mes faits sont faux, mais qu'importe ! cela ne change rien à mes opinions.

Ainsi va l'onctuosité gauchiste, qui se paye le luxe de maquiller les mensonges les plus énormes dans l'emballage de coton le plus suave. Et qui se prétend offensée lorsqu'on déchire l'emballage pour mettre en évidence l'ampleur de son culot -- ce qu'elle appelle "l'agression et l'insulte" (*).

Il fut un temps où l'hypocrisie des bonnes manières était l'apanage de la droite. Aujourd'hui, elle est passée à gauche.
______

(*) "Etre dans l'agression et l'insulte", en plus... voilà qui porte les derniers outrages à la langue française. Je propose le rétablissement de la peine de mort pour ceux qui utilisent le verbe "être dans".

Herman kerhost

"Corriger une erreur ce n’est pas une réponse hypocrite"

Ce qui est hypocrite c'est de couvrir d'une faute d'étourderie ce qui à l'origine était une tentative de manipulation des faits en se servant pour cela d'un article que vous n'aviez même pas lu, puisque le mot Gaza ne figure même pas dans cet article.

Pourquoi écrire un commentaire sur un sujet que vous ne connaissez absolument pas, et pourquoi le faire en faisant mine d'en connaître un bout ?

Achille

@ Patrocle | 07 octobre 2018 à 19:57
@ caroff | 07 octobre 2018 à 20:03

Je vous remercie pour vos explications claires et concises. Elles sont la preuve, s’il en était besoin, qu’il est possible d’échanger sur un blog en bonne intelligence. Ce que ne semblent pas avoir compris certains intervenants qui sont en permanence dans l’agression et l’insulte.

Mais de là à soutenir le gouvernement de Netanyahou, il ne faut pas compter sur moi !

caroff

@ Achille 18h15
"Quant à l’objet initial de mon commentaire, à savoir les territoires occupés indûment par les colons israéliens, je n'ai pas eu en retour de réponses bien convaincantes...!"

Au plan juridique, comme le dit Patrocle à 8h30, les Palestiniens qui invoquent des violations de la Convention de Genève ne peuvent s'en prévaloir car celles-ci s'appliquent aux Etats, et l'Autorité palestinienne n'en constituant pas un... il n'y a pas lieu de considérer illégal qu'Israël construise et équipe la Cisjordanie.

Israël, faut-il le rappeler, est entouré de tous côtés par des Etats qui ne rêvent que d'une chose : l'anéantir. Son expansionnisme, y compris démographique, illustre une politique tout à fait compréhensible même si elle apparaît choquante aux gens qui ne supportent pas la raclée mémorable que l'Etat juif fit subir aux Arabes coalisés en 1967.
Ces derniers (Egypte et Syrie) tentèrent une revanche le 6 octobre 1973 le jour de la fête du Kippour et se firent laminer trois semaines plus tard....
Vous aurez deviné de quel côté je me situe !

Patrocle

@ Achille | 07 octobre 2018 à 18:15
"...je n'ai pas eu en retour de réponses bien convaincantes"...

Il aurait fallu poser les bonnes questions : comment les Palestiniens ont-ils acquis ces territoires, quand ?

Les Palestiniens n’ont jamais contrôlé ces territoires, ne les ont jamais acquis, et ils ne leur ont jamais été accordés.

Avant la présence des autoproclamés Palestiniens, peuple qui n’existait pas avant 1967, la région était sous domination jordanienne, après la domination britannique et ottomane.

La région a été annexée par la Jordanie après la guerre de 1948, mais reconquise par Israël en 1967 lors de la Guerre des Six Jours. Pendant dix-neuf ans, la Jordanie a occupé illégalement ces territoires.

Ce que dit le droit international : « Un pays qui attaque un autre pour s’emparer de son territoire, sans aucun motif valable, ne peut jamais prétendre exercer sa souveraineté sur un territoire acquis à la suite d’une agression. »

Achille

@ Herman kerhost | 07 octobre 2018 à 17:24
«...j'avais moi aussi posté un commentaire(...)dont j'ai demandé la non-publication à Madame Bilger, puisqu'entre-temps ceux de caroff et de(...)Robert Marchenoir, ainsi que votre hypocrite réponse, avaient été publiés, et rendaient donc mon intervention quelque peu déplacée.»

Corriger une erreur ce n’est pas une réponse hypocrite, c’est même tout le contraire. Sauf pour vous, bien sûr, qui préférez l'insulte à l'argumentation.

Quant à l’objet initial de mon commentaire, à savoir les territoires occupés indûment par les colons israéliens, je n'ai pas eu en retour de réponses bien convaincantes...!

Herman kerhost

@ Achille | 07 octobre 2018 à 16:09

Ben voyons ! et le larbin de caroff aussi, tant qu'à faire.

Figurez-vous que j'avais moi aussi posté un commentaire montrant la sottise de votre intervention, mais dont j'ai demandé la non-publication à Madame Bilger, puisqu'entre-temps ceux de caroff et de mon "mai-maître" (sic) Robert Marchenoir, ainsi que votre hypocrite réponse, avaient été publiés, et rendaient donc mon intervention quelque peu déplacée.

Le silence, Achille, le silence...

Achille

@ Herman kerhost | 07 octobre 2018 à 15:48

Tiens le larbin de Marchenoir qui vient défendre son maî-maître. Et avec quel talent ! :)

Herman kerhost

@ Achille
"J’ai effectivement confondu la bande de Gaza et les territoires occupés par les colons.
Mon but était surtout de mentionner le comportement des colons qui s’emparent tous les jours un peu plus et en toute impunité des propriétés palestiniennes."

Mais quelle hypocrisie, quel faux-cul !
Vous devriez apprendre à vous taire, Achille. Lorsque l'on se fait ainsi ridiculiser le silence est la seule issue honorable.

Achille

@ caroff | 07 octobre 2018 à 10:27
« Pardon Achille, mais vous confondez la bande de Gaza administrée par l'Autorité palestinienne et Ramallah située en Cisjordanie (Territoires occupés selon l'appellation des Palestiniens)... »

J’ai effectivement confondu la bande de Gaza et les territoires occupés par les colons.
Mon but était surtout de mentionner le comportement des colons qui s’emparent tous les jours un peu plus et en toute impunité des propriétés palestiniennes.

Mais ici nous avons des chiens de garde qui défendent férocement le régime qui sévit actuellement en Israël, tenu d’une main de fer par son Premier ministre. Premier ministre dont les casseroles n’ont rien à envier à celles de Nicolas Sarkozy, d’ailleurs.
Ci-joint un article qui se passe de commentaire. Mais ici ils s’en trouvera toujours quelques-uns pour défendre l’indéfendable.

https://www.lejdd.fr/International/Proche-Orient/sara-netanyahou-la-marie-antoinette-disrael-devant-les-juges-3772952#xtor=CS1-4

Robert Marchenoir

@ Achille | 06 octobre 2018 à 19:53
"@ Patrice | 06 octobre 2018 à 17:39
« Israël s'est retiré de la Bande de Gaza en 2005. La Bande de Gaza est Judenrein, ce qui donne un aperçu de l'ambition palestinienne... »
On n’a manifestement pas les mêmes lectures."

Mais c'est qu'il insiste, le bougre... Tant qu'à essayer de soutenir vos âneries avec des liens, autant en chercher un qui aille dans votre sens (et vous aurez du mal...).

L'article de La Croix que vous indiquez traite d'un conflit dans le village de Deir Jarir. Cette localité ne se situe nullement dans la bande de Gaza.

Deir Jarir, c'est le point rouge sur cette carte. Et la bande de Gaza, c'est le corridor en jaune... en bas à gauche. OK, champion ? Vous êtes sûr d'avoir lu l'article ? et, surtout, de l'avoir compris ?

C'est sûr qu'il suffit de se pencher dans la poubelle qu'est la presse française pour ramasser des articles répercutant la chouinerie obligatoire gaucho-palestinienne. Si l'on veut aller au-delà, et percer le brouillard de diffamation qui entoure Israël, il faut faire un minimum d'efforts...

La bande de Gaza est un territoire dont Israël s'est retiré unilatéralement. Sans rien demander en échange. Depuis, les "Palestiniens" s'en servent pour mener d'innombrables campagnes de bombardement et d'attentats contre Israël.

Lequel s'est également retiré d'un autre territoire qu'il occupait : le Sinaï. Là aussi, sans contrepartie. Unilatéralement. Regardez la taille du Sinaï sur une carte...

Patrice Charoulet

Un lecteur de ce blog a eu l'idée de prendre comme pseudo "Patrice". Ce fort beau prénom qui est le mien est ainsi mis en lumière .Je m'en réjouis.
Est-il vraiment utile de préciser que je n'écris pas sous ce nom supposé, par fatigue d'une signature plus longue ?

caroff

@ Achille 19h53

« Israël s'est retirée de la Bande de Gaza en 2005. La Bande de Gaza est Judenrein, ce qui donne un aperçu de l'ambition palestinienne... » (Patrice | 06 octobre 2018 à 17:39)

On n’a manifestement pas les mêmes lectures.
Ci-joint un article d’août 2018 donc récent qui semble contredire vos affirmations.

https://www.la-croix.com/Monde/Moyen-Orient/En-Israel-justice-legalise-colonisation-terres-palestiniennes-privees-2018-08-29-1200964781

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Pardon Achille, mais vous confondez la bande de Gaza administrée par l'Autorité palestinienne et Ramallah située en Cisjordanie (Territoires occupés selon l'appellation des Palestiniens)...

Patrocle

@ Achille

On me dit que vous n'avez jamais quitté votre Moselle natale. Vous confirmez.

Juste pour rappel, et pour ajouter aux propos de Robert Marchenoir, ce n'est pas l'ONU qui crée le droit international.

L’ensemble des textes internationaux (invoqués par la gauche et les Palestiniens) sont des actes signés entre Etats, et les obligations ou interdictions qu’ils contiennent s’adressent parties contractantes, les textes ne s’imposent qu'à ceux qui les ont signés. L’Autorité palestinienne n’étant pas un Etat, aucun de ces textes ne s’appliquent.

Lors de l'affaire du tramway de Jérusalem, portée devant la cour d’appel de Versailles par France-Palestine Solidarité, la Cour, habilitée à se prononcer, a déclaré Israël occupant légal de la Judée Samarie, dite aussi "Territoires palestiniens".

Achille

@ Patrice | 06 octobre 2018 à 17:39
« Israël s'est retirée de la Bande de Gaza en 2005. La Bande de Gaza est Judenrein, ce qui donne un aperçu de l'ambition palestinienne... »

On n’a manifestement pas les mêmes lectures.
Ci-joint un article d’août 2018 donc récent qui semble contredire vos affirmations.

https://www.la-croix.com/Monde/Moyen-Orient/En-Israel-justice-legalise-colonisation-terres-palestiniennes-privees-2018-08-29-1200964781

Mary Preud'homme

@ Patrice | 06 octobre 2018 à 17:39

Gageons qu'Achille n'a jamais quitté sa Moselle natale pour aller faire un tour en Israël... Auquel cas il aurait pu juger sur place et par lui-même où il se sent le plus à l'aise et en sécurité, du côté israélien ou palestinien ?

Robert

@ Julien WEINZAEPFLEN | 06 octobre 2018 à 09:33

J'ai tout particulièrement apprécié votre commentaire.

Un seul point me semble devoir être précisé. Vous écrivez en effet : "Malgré l’Union euro-méditerranéenne incluant une Allemagne aux ports hanséatiques, Nicolas Sarkozy avait choisi son littoral."

Sauf erreur de ma part, cette opération euro-méditerranéenne avait été conseillée par Henri Guaino et se limitait initialement, côté Europe, aux seuls pays d'Europe du Sud (la France, l'Italie, l’Espagne et peut-être le Portugal). Mais madame Merkel ne l'a pas entendu de cette oreille et n'en a accepté la mise en œuvre qu'à la seule condition d'y être associée. Pour, bien entendu, torpiller l’initiative (excellente à mon avis) de monsieur Sarkozy.

De la même manière, le projet européen du général de Gaulle visait à la création d'une Europe puissante dont la voix aurait porté dans le monde. Mais l'Allemagne n'a jamais voulu en entendre parler et s'est toujours voulue le chantre d'une Europe exclusivement économique sous le parapluie de l'OTAN, donc des États-Unis.

C'est bien cette option qui s'est imposée dans le texte du projet de Constitution européenne concocté sous la présidence de monsieur Giscard d'Estaing... projet rejeté par la grande porte lors du référendum de 2005 par le peuple français et revenu par la fenêtre sous la forme du traité de Lisbonne, adopté par le Parlement français...

Patrice

@ Achille | 06 octobre 2018 à 09:44
"...le comportement des colons israéliens qui s’emparent sans vergogne des propriétés des Palestiniens de la bande de Gaza. Même des Israéliens résidant en France condamnent ce genre de colonisation forcée"

Vous en connaissez, des Israéliens résidant en France, qui condamnent la colonisation forcée de la Bande de Gaza ?

Israël s'est retirée de la Bande de Gaza en 2005. La Bande de Gaza est Judenrein, ce qui donne un aperçu de l'ambition palestinienne...

Robert Marchenoir

@ Trekker | 05 octobre 2018 à 23:40
"Au lieu de vous livrer à moult digressions sur Shlomo Sand et les Palestiniens, pourquoi ne répondez-vous pas au sujet d’Arthur Koestler et Fernand Braudel : vous n’avez peut-être pas lu les ouvrages que je cite d’eux ? Ou vous est-il difficile de les taxer de politiquement correct ?"

Merci de confirmer mon propos avec ce commentaire d'une époustouflante hypocrisie, parfaitement représentatif de la mauvaise foi de gauche.

1. Je ne peux pas répondre à une question que vous ne posez pas.

2. C'est vous qui avez amené Shlomo Sand sur le tapis, et c'est moi qui me livrerais à une digression en l'évoquant ?

3. C'est vous qui vous en êtes pris à Patrice Charoulet parce qu'il défendait l'État d'Israël, et c'est moi qui me livrerais à une digression en rappelant quelques vérités sur les "Palestiniens"?

4. Non, bien sûr : je n'ai pas lu "les ouvrages d'Arthur Koestler et de Fernand Braudel" que vous citez, pas plus que celui de Shlomo Sand. Comme la quasi-totalité de la population française. Comme la quasi-totalité des lecteurs de ce blog.

La plupart des gens n'ont pas lu la plupart des livres, figurez-vous. Je sais bien qu'il est du dernier chic, dans le demi-monde intellectuel français, de prétendre qu'on a tout lu, qu'on sait tout et qu'on ne fait que "relire Proust".

Pour ma part, je n'ai lu que fort peu de choses -- tout comme vous, bien évidemment. En revanche, je n'éprouve nul besoin de me prévaloir d'un savoir qui ne serait pas le mien.

5. C'est vous, il me semble, qui avez tiré de votre réservoir de cuistrerie pas moins de trois bouquins, de Shlomo Sand, Arthur Koestler et Fernand Braudel. Dans le but de réfuter le soutien apporté par Patrice Charoulet à l'État d'Israël.

6. Donc vous, vous les avez lus, n'est-ce pas ? J'ose espérer que vous ne jetez pas dans la conversation quelques titres de bouquins dans le seul but de paraître culturé ?

7. Alors, comment se fait-il que vous ne nous disiez pas ce qui se trouve dans ces bouquins, et qui serait censé réfuter ce qu'écrit Charoulet sur les Juifs et Israël ? Hein ? Vous omettez ostensiblement de faire votre boulot, et vous reprochez aux autres de ne pas le faire à votre place ? Vous ne seriez pas fonctionnaire, par hasard ?

8. Quand on cite une référence dans un débat, cela ne dispense pas d'exposer ses faits et ses arguments. Donner un lien, citer le titre d'un livre sert à attester l'origine des faits que l'on allègue, ou à permettre au lecteur d'approfondir la question. Dire "y'a un mec qui l'a dit" n'est pas un argument, surtout lorsque vous ne nous dites même pas ce que le mec en question aurait dit. "Y'a des mecs" qui ont à peu près tout dit à travers les âges, de sombres sottises comme des choses lumineuses.

Donc, revenons à votre objection faite à Patrice Charoulet :

Expliquez-nous ce que veut dire la phrase selon laquelle "le peuple juif" aurait été "inventé", titre du livre de Shlomo Sand que vous avez invoqué. Expliquez-nous ce que Shlomo Sand entend par cette formule ouvertement provocatrice et manifestement fausse, au premier abord.

Expliquez-nous ce que vos fameux Koestler et Braudel ont dit sur la question. Si vous les avez lus. Si vous les avez compris.

Et expliquez-nous, surtout, en quoi des considérations sur l'histoire du peuple juif (en quoi consiste, apparemment, le bouquin de Sand, et les autres que vous citez) entraîneraient qu'il ne faut pas défendre les Juifs et l'État d'Israël, ainsi que le fait Patrice Charoulet.

Expliquez-nous, plus précisément, en quoi les considérations particulières sur l'histoire du peuple juif auxquelles se livrent Sand, Koestler et Braudel auraient pour conséquence qu'il faudrait s'opposer à la politique d'Israël, puisque tel semble être votre propos.

Voilà ce que vous auriez dû faire dès le début, au lieu de faire le malin et de jouer au prof que vous n'êtes pas, en exigeant des autres qu'ils fassent votre boulot à votre place.

Voilà ce que vous allez nous exposer dès maintenant. A moins, bien sûr, de vouloir passer pour un antisémite.

Car votre procédé reproduit trait pour trait celui des antisémites : j'insinue un truc défavorable aux Juifs (sans dire précisément de quoi il s'agit), je suggère que par conséquent le Juif est maléfique et l'État d'Israël illégitime, et lorsqu'on me contredit, je somme mon contradicteur de prouver que ce que je n'ai pas dit est faux.

Dans le cas qui nous occupe, celui qu'il faut bien appeler le Juif anti-juif Shlomo Sand publie un livre intitulé "Comment le peuple juif fut inventé", qui devient instantanément une icône de la gauche pro-palestinienne, voire antisémite.

Le choix de cette formule ne peut vouloir dire qu'une chose : il a été nécessaire d'inventer le peuple juif, car celui-ci n'existe pas vraiment. Si le peuple juif n'existe pas, si c'est une construction artificielle voire mensongère, si c'est l'œuvre de la légendaire roublardise des Juifs et de leurs duplicité, alors la légitimité d'un État juif en Israël disparaît, les revendications des "Palestiniens" sont justifiées quelles qu'elles soient, et, au premier chef, celle qui est au cœur de leur combat : la disparition pure et simple d'Israël.

Si tel n'était pas votre propos, c'est à vous de nous le dire. Ce n'est pas aux autres de deviner des choses que vous vous êtes bien gardé de dire. (Moi ? un négationniste ? bien sûr que non ! Je ne nie pas l'existence des chambres à gaz. Je pose simplement quelques questions légitimes sur l'histoire de la Seconde Guerre mondiale. On n'a pas le droit de poser des questions ?)

On relèvera l'absurdité intrinsèque de l'exploitation que font les antisémites du bouquin de Shlomo Sand (voyez si je ménage le bonhomme). Si l'on comprend bien, les Juifs ne seraient pas vraiment juifs, car ils seraient essentiellement des descendants de convertis.

Ils se seraient mis d'accord pour se faire passer pour une race, un peuple lié de façon héréditaire à ses ancêtres depuis la nuit des temps. Et ce serait faux. Ce serait une manipulation historique.

Mais alors... des gens qui n'ont rien en commun se seraient mis d'accord pour prétendre avoir quelque chose en commun ? Ils sont très forts, ces Juifs ! Comment ont-ils pu se reconnaître pour monter leur complot, alors qu'ils ne constituaient en rien un peuple ?

Et quel abruti, cet Hitler ! Il a perdu son temps à exterminer un peuple maléfique, alors que, Shlomo Sand l'a bien montré, ce n'est même pas un peuple ? Les Russes et les Européens se sont livrés à d'innombrables pogroms pour éradiquer un peuple étranger et hostile infiltré en leur sein, et c'étaient simplement des marchands d'habits et des prêteurs d'argent liés en rien ?

Et ces imbéciles de Juifs, pourquoi n'ont ils pas avoué leur supercherie, à cet instant ? Pourquoi n'ont-ils pas révélé leur misérable petit montage, ce qui leur aurait permis d'avoir la vie sauve ?

Achille

Je pense que ceux qui prennent fait et cause pour les Israéliens au pont de les considérer comme un peuple ayant plus de mille ans d’avance sur nous (ben voyons !) devraient s’attarder un peu plus sur le comportement des colons israéliens qui s’emparent sans vergogne des propriétés des Palestiniens de la bande de Gaza.
Même des Israéliens résidant en France condamnent ce genre de colonisation forcée.
Le régime de Netanyahou n'est ni plus ni moins qu’une dictature qui bénéficie, en outre, de la protection bienveillante des Etats-Unis.

Julien WEINZAEPFLEN

Cher Philippe,

Tout d’abord, je m’étonne que vous n’ayez posé aucune question à Pascal Boniface sur sa relation actuelle aux « intellectuels faussaires », pour lesquels avoir les avoir dénoncés il s’est rattrapé en écrivant « Les Intellectuels intègres ». Que pense-t-il notamment aujourd’hui encore de l’impayable auteur de « La Guerre sans l'aimer », qui se prend pour un cinéaste et pour un ancien combattant et qui, fait sans précédent, est le seul agitateur d’idées – ou la seule grande conscience bien nourrie et tirée à quatre épingles – à avoir embarqué la France dans une guerre pour son bon plaisir de fils de bourgeois d’un « grand cadavre à la renverse », guerre dont il s’est glorifié et qui est aujourd’hui à l’origine de la vague migratoire qui part des côtes libyennes ? Pascal Boniface est un acteur du paysage intellectuel français (PIF). Il y est engagé au moins autant que dans sa recherche, il aime la polémique, il n’aurait pas dédaigné de traiter cette question.

Je comprends la logique d’ensemble qui mène son travail : l’Occident, qui est en sursis parce que le monde est devenu multipolaire depuis la fin de la Guerre froide, n’est pas crédible parce qu’il n’agit pas comme il parle. L’islam ne prétend pas être pacifiste, l’Occident se pose comme le défenseur d’une morale préservatrice de vies humaines et redistributrice de richesses. Il y a loin des intentions aux actes. La complaisance de M. Boniface avec certains éléments du monde islamique - et son silence relatif sur les attentats, même s’il a relevé avec Raymond Aron que l’impact médiatique du terrorisme est de beaucoup supérieur à son impact stratégique -, peut s’expliquer par cette exigence de cohérence occidentale, exigence aggravée par le complexe de supériorité de cette ère de civilisation, qui a des devoirs du fait qu’elle est la plus développée.

Mais plus loin se manifestent quelques incohérences dans l’analyse de notre penseur : ce chercheur qui se dit attentif au droit des peuples à disposer d’eux-mêmes est hostile à ce qu’il appelle « la prolifération des Etats ». En ceci, il avait raison du point de vue international contre un Alain Finkielkraut qui, faisant l’éloge des petites nations, ne s’apercevait pas seulement que l’affiliation, que lui avait signifiée tout récemment Daniel Lindenberg, au camp des « nouveaux réacs », faisait de lui un néo-maurrassien à son corps défendant, mais ne voyait pas non plus, dans « le réveil des nationalités », une résurgence des conditions préalables à la guerre de 14, qui favorisèrent ces années 30, dont Finkielkraut redoute aujourd’hui et déplore le retour dans les clivages de la France du métissage. Pascal Boniface se montre plus clairvoyant, y compris sur le motif égoïste de ces séparatismes, qui, dernièrement, a manqué de provoquer la scission de la Belgique, parce que les Flamands en avaient assez de payer pour les Wallons. Les ligueurs de l’Italie du Nord de Matteo Salvini n’ont que très récemment changé de braquet en n’accusant plus le Mezzogiorno d’être le boulet de la botte. Seulement il y a une incohérence du point de vue démocratique entre l’attention portée par Pascal Boniface au droit des peuples à disposer d’eux-mêmes et son opposition au réveil des nationalités, car le réveil des nationalités est une des conséquences du droit des peuples à disposer d’eux-mêmes.

Sur la « géopolitique du sport », j’aurais été son éditeur, je n’aurais pas non plus voulu le couvrir d’à-valoir pour qu’il aille chercher de ce côté-là en se promenant de par le monde, « à moins, aurais-je concédé, que vous n’expliquiez comment et pourquoi le chauvinisme est devenu le dernier refuge du patriotisme, qu’il soit sportif ou de divertissement, qu’il aille de la coupe du monde de football à l’eurovision de la chanson en passant par l’exception culturelle française, patriotisme dont il s’agirait en outre d’expliquer, aurais-je passé commande à mon auteur, s’il est de nature à contribuer au projet kantien de paix perpétuelle ou s’il est la continuation, pour ne pas dire la préparation, de la guerre par d’autres moyens... »

Je converge avec Pascal Boniface pour regretter que la politique n’ait pas su régler la question des sans abri, que les socialistes se soient détournés de la question sociale, et qu’on ne dise pas que François Hollande a détruit le parti socialiste, bien qu’il n’ait pas mené une campagne de gauche et, de ce fait, ait trahi peu de promesses puisqu’il en avait été économe. Notre géopolitologue pourrait nous éclairer sur le détournement molletiste et néo-conservateur des idées socialistes incarnées par leur parti, que François Hollande a parfaitement illustré et que François Mitterrand a préparé de longue date en entraînant la France dans l’atlantisme.

Car comment Pascal Boniface peut-il soutenir qu’il y a eu un axe gaullo-mitterrandiste dans la politique internationale de la France ? Ces deux politiques étaient aux antipodes. Après les risettes de Mitterrand à Reagan, c’est du temps, sauf erreur et circonstance aggravante pour ce dernier, où Hubert Védrine était son conseiller diplomatique que Mitterrand cessa définitivement d’être un non aligné à la mode du général de Gaulle pour s’allier sans réserve à l’atlantisme qui ouvrait le choc des civilisations avec la première guerre du golfe de 1990-1991. Chirac put, en 2004 ou 2005, avoir peur de son audace de s’être opposé à la seconde guerre d’Irak en 2003. Le camp occidental était tellement constitué que les tocades de notre Président qui n’opposa jamais notre veto à cette intervention de la Coalition qu’il désertait arrivaient trop tard, si elles ne tiraient pas contre notre camp. Nicolas Sarkozy n’eut qu’à prendre acte de cette évolution en considérant, comme le note notre chercheur, que « la France appartenait au camp occidental ». Malgré l’Union euro-méditerranéenne incluant une Allemagne aux ports hanséatiques, Nicolas Sarkozy avait choisi son littoral. Je n’approuve pas l’atlantisme de Sarkozy, je dis qu’il avait le mérite de la franchise. Je ne désapprouve pas le refus chiraquien de participer à la seconde guerre du golfe, je dis que c’était une incohérence diplomatique, après la plongée dans la Coalition que nous avait fait faire Mitterrand, qui n’avait pas besoin de nous intégrer au commandement de l’OTAN comme l’acta Sarkozy à nouveau dans un assaut de franchise, tant le Florentin nous avait pieds et poings liés aux positions belliqueuses de George Bush senior, dont le fils n’aurait plus qu’à inventer l'« axe du mal » pour que le monde s’embrase.

Et qu’on ne dise pas que Mitterrand l’a fait par européanisme ! On sait la méfiance dont il fit preuve deux ans auparavant, en 1989, face à la réunification allemande consécutive à la chute du mur de Berlin, dont la guerre du golfe n’est qu’une réplique machiavélique pour maintenir l’antagonisme et l’hégémonie de la puissance réputée être à la tête du « monde libre » et porter les valeurs de la paix dans la prospérité. On accuse Giscard d’avoir ouvert la voie de l’atlantisme. Quelle blague ! Giscard avait en face de lui Jimmy Carter et, avec Helmut Schmidt, il n’avait qu’un rêve, le rêve européen. Mitterrand n’a pas réalisé cette grande réconciliation. Le traité de Maastricht qu’il négocia avec Delors et Kohl en têtes de pont s’est révélé un cheval de Troie de l’atlantisme. Je ne m’explique pas que le mitterrandisme sentimental de Pascal Boniface l’aveugle sur cette criante vérité.

Trekker

@ Robert Marchenoir | 05 octobre 2018 à 13:54

Au lieu de vous livrer à moult digressions sur Shlomo Sand et les Palestiniens, pourquoi ne répondez-vous pas au sujet d’Arthur Koestler et Fernand Braudel : vous n’avez peut-être pas lu les ouvrages que je cite d’eux ? Ou vous est-il difficile de les taxer de politiquement correct ?

Robert Marchenoir

@ Trekker | 05 octobre 2018 à 00:34 + 04 octobre 2018 à 16:07
"Vous feriez bien de lire l’historien israélien (bien connu et controversé) Shlomo Sand, notamment son livre "Comment le peuple juif fut inventé" (Fayard). Cela vous éviterait d’être aussi péremptoire sur l’Etat israélien."

Si, au lieu de faire du name-dropping aussi péremptoire qu'allusif, vous nous expliquiez en quoi, pour vous, le peuple juif est un peuple qui n'existe pas et qu'il a fallu inventer, on pourrait peut-être avancer.

En attendant que vous nous apportiez des précisions sur ce point, on peut rectifier : ce n'est évidemment par le peuple juif qui a été inventé ; c'est le peuple palestinien.

Le peuple juif est là depuis trois mille ans et il est bien vivant -- c'est d'ailleurs ce qui embête beaucoup de monde. Le peuple palestinien a été inventé par l'URSS, aidé par l'ONU (et aussi par la France), pour détruire Israël.

Les Palestiniens n'existent pas : ce sont des Arabes, tout simplement. La Palestine n'existe pas -- ou plutôt, la Palestine, c'est Israël. La Palestine, cela a toujours voulu dire le pays ancestral des Juifs. Ce n'est qu'à partir de la création d'Israël que les musulmans, avec leur perversité inouïe, ont mis la vérité sur la tête et ont usurpé l'identité de leurs ennemis, pour mieux nier leur droit à l'existence.

C'est le même processus pervers qui les a amenés à faire de Jésus un prophète musulman, à récupérer la Vierge Marie (mais l'islam déforme l'identité de l'un comme de l'autre, il appelle Jésus et Marie des personnages qui n'ont rien à voir avec le Jésus et la Marie des chrétiens), à prétendre que tous les hommes naissent musulmans, et ainsi de suite.

Les "Palestiniens" n'existent qu'en vertu d'un statut de réfugié exceptionnel du droit commun, créé par l'ONU au lendemain de la Seconde Guerre mondiale, et qui donne à ces messieurs le douteux privilège (ainsi que l'absurdité sémantique, politique et humaine) d'être des réfugiés de père en fils.

-- Qu'est-ce que tu fais, dans la vie ? -- Je suis réfugié. -- ?!? -- Bah oué, mon arrière-grand-père, il était réfugié, alors je suis réfugié moi aussi, j'ai la Carte.

Les "Palestiniens" n'existent que parce qu'ils sont nourris à la petite cuiller, depuis 1949, par la "communauté internationale" (sur laquelle il est de bon ton de cracher, mais dont on apprécie le bon pognon) ; et, plus précisément, par les Etats-Unis et l'Union européenne, qui payent les salaires des "fonctionnaires" palestiniens.

A Paris comme à Gaza, vous avez des millions de braillards inutiles qui se plaignent d'être opprimés du soir au matin, alors qu'ils sont royalement payés à ne rien faire par le contribuable. Et s'agissant des "Palestiniens", ils poussent le culot jusqu'à se faire entretenir par des étrangers -- qu'il s'empressent ensuite de dénoncer comme "le grand Satan", etc.

Que dis-je : pour les génocidaires palestiniens comme pour les fonctionnaires français, ce serait un moindre mal, s'ils étaient payés à ne rien faire. Hélas ! de même que le fonctionnaire français s'emploie à empoisonner la vie de ses compatriotes grâce à l'argent qu'il leur extorque, de même, le "fonctionnaire" palestinien s'empresse de prendre le bon pognon de cet Occident tant haï, pour fabriquer de belles roquettes et de beaux cerf-volants incendiaires, afin de jeter à la mer ce peuple juif "qui n'existe pas" -- mais dont il voudrait tout de même bien prendre la place.

Heureusement, Donald Trump, de même qu'il a remis l'église au centre du village, et l'ambassade américaine à Jérusalem, a fortement écrasé de ses grosses grolles cloutées le tuyau d'arrosage du bon pognon gratuit des autres, dont bénéficient les pauvres opprimés "palestiniens" depuis trois quarts de siècle maintenant.

Sans surprise, les "réfugiés" professionnels ont grimpé aux rideaux en poussant des cris de vierge outragée -- exactement comme nos fonctionnaires à nous, lorsqu'un Sarkozy quelconque menace de réduire de 30 à 29 le nombre de jours de congés payés illégaux et frauduleux dont ils se prévalent.

Sans surprise également, la France gauchisée jusqu'au trognon (et infectée par un antisémitisme toujours latent qui ne demande qu'à se réveiller) ne retient, pour sa connaissance d'Israël, que les productions de ceux des Juifs affectés de ce syndrôme bien connu : le Juif qui affiche sa détestation de l'identité juive.

C'est ainsi que le name-dropping de Shlomo Sand, avec son "Comment le peuple juif fut inventé", est un cliché incontournable de tout débat de mauvaise qualité sur Internet.

Bien entendu, les bombardiers qui nous infligent cette arme de destruction massive ne nous expliquent jamais en quoi "le peuple juif a été inventé". Ils se contentent de suggérer qu'il n'existe pas, et, simultanément, selon la figure de mauvaise foi bien connue, qu'il n'a pas le droit à l'existence, et par conséquent doit être éradiqué.

Oh ! évidemment, ils ne vont jamais explicitement jusque-là : la mentalité de gauche affecte toujours une moralité irréprochable. Mais enfin, s'il a fallu inventer le peuple juif, qu'est-ce qu'il fait donc encore à nous casser les pieds en occupant Israël ?

Il a fallu que le KGB fabrique un faux état civil à Yasser Arafat pour le faire naître à Jérusalem. En réalité, Arafat est né au Caire -- comme de nombreux terroristes musulmans. Ce que sont les "Palestiniens" : la "Palestine", ce n'est autre que la cristallisation, sous forme d'Etat fantoche, et soutenu à bout de bras par l'ONU, de terroristes islamistes avant la lettre. Dont certains sont dotés d'un passeport diplomatique.

Les "Palestiniens" ne veulent pas un Etat : ils veulent imposer l'islam et la loi de la charia. On ne comprend rien au "problème palestinien" si on l'assimile à l'indépendantisme corse, par exemple. La "lutte pour les droits des Palestiniens", c'est avant tout le djihad.

La France a toujours entretenu une relation de complicité suspecte avec Yasser Arafat, symbole de la "lutte pour les droits des Palestiniens". Non seulement il a absolument fallu nous lui envoyions un avion du gouvernement pour l'emmener se faire soigner à l'hôpital militaire de Percy où il est mort, mais c'est en France qu'il a rencontré sa femme, épousée alors qu'il avait 61 ans, et elle, 27. Sa fille est née en France.

Déjà, au lendemain de la Seconde Guerre mondiale, la France avait opportunément laissé fuir, en direction de l'Egypte, le grand mufti Amin al-Husseini, allié d'Hitler et complice de la Solution finale, que les Britanniques voulaient juger pour crimes de guerre. Il a fait ensuite une belle carrière dans l'islamisme international et... l'invention du peuple palestinien.

Aujourd'hui, l'homme qui sait tout des Juifs, en France, c'est le très politiquement correct Shlomo Sand, qui explique aux Français "comment le peuple juif fut inventé".

Trekker

@ Patrice Charoulet |e 04 octobre 2018 à 07:40

« L’invention » du peuple juif fut traitée dans le passé par deux auteurs fort connus, et ne donna lieu alors à aucune polémique :
- Arthur Koestler, juif hongrois naturalisé britannique, publia « La Treizième Tribu » en 1976 (réédité en 2006)
- et le grand historien Fernand Braudel. Ce dernier dans un chapitre de sa « Grammaire des civilisations » en 1987, publiée chez Artaud, mais uniquement consacrée à la composante ashkénaze.

Fernand Braudel étant français et étant une référence, vous n’êtes pas sans l’avoir lu ou censé l’avoir étudié.

duvent

"Soit vous n'allez pas à la messe" (duvent 4 oct 13:51)

"Quel rapport ?"
Rédigé par : Mary Preud'homme | 04 octobre 2018 à 20:18"

Celui que vous n'avez pas trouvé !
_______________________________

Nimp.
Rédigé par : Patrice Charoulet | 04 octobre 2018 à 20:03

Not important person ou n'importe quoi ??

C'est un peu court pour défendre votre amour exceptionnel pour un peuple qui ne sait pas que vous existez...

Noblejoué

@ Patrice Charoulet

Il se peut que vous appréciiez cet air et par extension un auteur dont la poésie et la musique s'entremêlent dans une harmonie délicieuse :

https://www.youtube.com/watch?v=I9gzaauL67s

Mary Preud'homme

Soit vous n'allez pas à la messe (duvent 4 oct 13:51)

Quel rapport ?

Patrice Charoulet

@ duvent 4 oct. 13h51

Nimp.

Robert

Certes, monsieur Boniface est généralement agréable à entendre, son discours étant fort bien structuré. Mais il ne livre pas toujours le fond de sa pensée, notamment en ce qui concerne l'islamisme.

Nombre de commentateurs (et pas nécessairement d'extrême droite) le qualifient, avec Claude Askolovitch (qui sévit au Monde comme sur certaines radios), "d'idiot utile de l'islamisme".

Donc je reste souvent circonspect quant à certaines de ses affirmations, malgré leur apparent bon sens.

breizmabro

@ caroff 03 octobre 2018 à 15:37

Je suis d'accord avec vous. Il m'a saoulé à venir faire "des ménages" à C dans l'air, d'autant qu'il n'était là visiblement que pour être une caution politique.

L'interview ? Bof. Du Boniface à "C dans l'air", rien de plus.

Savonarole

@ duvent | 04 octobre 2018 à 13:51

Bien vu, bien dit.
Le philosémitisme insupporte les juifs, à trop vouloir en faire des tonnes ça les exaspère.
Manuel Valls et Yann Moix en sont les derniers exemples, plus juif que moi tu meurs, ça ne prend plus.

Trekker

@ Patrice Charoulet |e 04 octobre 2018 à 07:40
"Depuis deux mille ans, les Juifs ont subi les persécutions, les pogroms, les expulsions, les campagnes de presse, la haine (…) Je défends et soutiens l'Etat hébreu, qui est, objectivement, cerné de pays qui, s'ils le pouvaient, appuieraient sur le bouton qui leur permettrait l'effacement de cet Etat minuscule."

Désolé mais vous mélangez le rapport au judaïsme, phénomène religieux, et l’État actuel d’Israël et sa politique. Je vous signale que cet Etat bien que peuplé majoritairement par des juifs, ne regroupe en son sein qu’une minorité de la diaspora juive et de ses descendants.

Certes vos connaissances littéraires se limitent volontairement à la France et à la francophonie, mais vous feriez bien de lire l’historien israélien (bien connu et controversé) Shlomo Sand, notamment son livre "Comment le peuple juif fut inventé" (Fayard). Cela vous éviterait d’être aussi péremptoire sur l’Etat israélien.

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