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J'ai trouvé cet entretien particulièrement intéressant ; il nous fournit de l'intérieur et en temps réel des aperçus sur les coulisses du pouvoir socialiste, les réseaux, les parcours, les influences à l'œuvre. Robert Zarader a utilisé plusieurs fois au cours de l'entretien le mot "influence" pour expliquer son rôle. Il situe Emmanuel Macron dans une lignée politique clairement identifiable, à tel point que Philippe Bilger en vient à qualifier Emmanuel Macron "d'intellectuel de gauche" ; intellectuel certainement, et de gauche oui, mais je suis moins d'accord sur le "formidablement pragmatique" !!
Macron est pragmatique dans le sens où il a compris que le socialisme "ça ne marche pas" comme disait Giscard, mais il n'est pas le seul ; et dans le sens où il fallait donc faire évoluer le socialisme pour le rendre compatible avec les temps nouveaux. Mais pour moi, un pragmatique à l'américaine (pardon Savonarole, mais c'est une théorie américaine à l'origine) est orienté dans son action par les résultats, il suit l'injonction biblique selon laquelle "By their fruit they shall be known, c'est à leurs fruits qu'on les connaîtra". Macron est politiquement un adepte de la philosophie allemande, il se réclame d'Habermas, son action découle de l'idée, me semble-t-il. Il n'y a qu'à écouter ses discours pour voir à quel point il intellectualise ses objectifs, et ses affects.
Je suis un peu étonnée que R. Z. nous annonce que Macron va bientôt renoncer à sa rhétorique opposant progressisme et nationalisme. Elle me paraissait encore à l'œuvre dans la bouche de Castaner samedi soir.
Je ne pense pas que ce soit précisément la mauvaise gestion de l'affaire Benalla qui ait été désastreuse pour l'image de Macron. L'affaire en elle-même l'a été encore davantage, et ne pouvait pas donner lieu à une gestion satisfaisante. Comme Robert Zarader le dit lui-même il est optimiste, ça se voit, il porte des lunettes roses.
Un petit mot sur la culture, qu'il ne semble pas dissocier de la politique. Mais on ne va pas reprocher à un socialiste sa vision de la culture. Je suis complètement d'accord avec lui quand il déclare que la France a intérêt à ce que Macron n'échoue pas. Sauf s'il s'agit de fusionner la France avec l'Allemagne et de la dissoudre dans le grand bain mondialiste. S'il s'agit de faire repartir l'économie du pays, oui, cent fois.
Un très grand merci pour cette plongée inhabituelle et in vivo dans le monde politique. Vraiment passionnant.
Rédigé par : Lucile | 27 novembre 2018 à 11:16
M. Zarader est avant tout un chercheur. Dans le monde universitaire, il a créé des modèles, agrégé des courants de pensée. Mais la théorie a besoin d'être modulée quand il s'agit d'entrer dans le domaine de la mise en application. M. Zarader a trouvé une parade, son attitude frise la désinvolture mais elle facilite la désimplication.
Il est de notoriété publique que dans sa jeunesse M. Zarader partageait les idées d'extrême gauche, il discutait à bâtons rompus avec des trotskistes qui composaient une famille politique avec laquelle il éprouvait de l'affinité, plus en tout cas qu'avec la droite ou bien la gauche plus modérée. Mais M. Zarader est très fier de lui quand il affirme qu'il n'a jamais été trotskiste au motif qu'il a toujours eu un regard critique sur le monde communiste. Il connaît les horreurs commises au nom du communisme et donc il ne peut pas être trotskiste mais plutôt libertaire, sans évoquer bien sûr le terme d'anarchiste qui renvoie à une violence intrinsèque incompatible avec la désinvolture de bon aloi qui permet de garder une couche de respectabilité, de conserver un casier judiciaire vierge et de toucher en fin de mois les émoluments octroyés par l'Education nationale.
Pendant toute sa carrière, M. Zarader a milité pour la gauche, il a animé des recherches, participé à l'élaboration de théories qui se sont avérées désastreuses une fois mise en application.
M. Zarader ne s'est pas exprimé au sujet de l'association SOS Racisme. C'est la gauche qui a inventé ce truc pour récolter des voix. Cela a bien fonctionné ! M. Harlem Désir a pu accéder à la notoriété au moyen de SOS Racisme. Dix ans plus tard il a été élu député européen, puis réélu en 2004. A Bruxelles, il s'est fait remarquer par son brillant parcours d'absences. M. Jean-Philippe Désir était dans le trio de tête des députés les moins assidus ! Qu'a-t-il fait de constructif pour la France ?
L'expression saugrenue de "président normal" a fait couler beaucoup d'encre et causé beaucoup de tracas. Ce n'est pas en construisant une image à base d'oxymore que la quadrature du cercle a pu être trouvée. M. Hollande ne s'est pas rapproché des Français en déclarant qu'il était normal, il est juste apparu sous un jour bizarre.
Les violons d'Ingres incongrus des amis politiques de M. Zarader ont fini par écœurer les électeurs. Je cite pour mémoire la collection de montres de M. Julien Dray ou les souliers de M. Aquilino Morelle, conseiller très spécial de M. Hollande. Ces dépenses éhontées dans les hautes sphères du pouvoir ont eu des répercussions phénoménales sur le moral des électeurs. M. Zarader constate à présent que plus d'un jeune sur deux ne vote plus. Il a même pris conscience qu'en France près des trois quarts des jeunes électeurs ne remplissent pas leur devoir civique.
Les chercheurs et les politiciens de gauche ont pourri la jeunesse de ce pays.
Rédigé par : vamonos | 27 novembre 2018 à 10:39
Alain Bauer dans un grand jour !
"On parle aux gens de la fin du monde, et eux parlent des fins de mois"
Ecellentissime il faut le reconnaître.
Lui le marathonien de tout ce qui existe comme chaise à occuper sur les plateaux TV.
Rédigé par : Giuseppe | 25 novembre 2018 à 18:50
@ Tipaza | 25 novembre 2018 à 09:27
Ce que vous semblez ignorer c’est qu’Alain Bauer est un ami proche de Manuel Valls. Or Emmanuel Macron et ce dernier ne sont pas restés en très bons termes depuis les élections présidentielles qui ont tourné en faveur d’Emmanuel Macron.
EM a pris soin de ne pas accepter la primaire du PS et s’est présenté en candidat libre contrairement à Manuel Valls qui lui, a accepté le challenge et du coup a été éliminé de la compétition.
Ceci peut expliquer bien des choses sur les petites phrases assassines d’Alain Bauer sur le président.
Rédigé par : Achille | 25 novembre 2018 à 17:17
Un sénateur parmi beaucoup, Mongénéral était trop vieux il n'avait pas appréhendé Mai 68, le Sénat est trop vieux, trop nombreux par les temps qui courent, ubuesque, un monde qui leur échappe, sclérosés, un plafond d'âge et de mandats en urgence à instaurer, ils ne voient que passer des trains sans qu'ils aient eu le temps de prendre leur billet.
Pompidou est arrivé à temps.
Rédigé par : Giuseppe | 25 novembre 2018 à 15:02
Zarader, j'ai tenu une minute !
Et même pas de quoi se rattraper sur un look de vieux schnock avant l'âge à faire peur aux enfants, c'est dire !
Rédigé par : Mary Preud'homme | 25 novembre 2018 à 13:56
Entretien très enrichissant. Une personnalité dont j'ignorais l'existence mais qui possède une réflexion digne de ce nom: lucide et non partisane.
La partie concernant la réflexion sur la notion du corps "terrien" en opposition au "corps céleste" exprimée dans le discours en opposition entre président normal vs président jupitérien est très profonde et juste.
On peut déplorer à juste titre que François Hollande ait trahi la "normalité" pour la réduire à la banalité.
Il évoque très bien et avec nuance la situation du corps social, la difficulté de la politique à trouver ses repères par rapport aux évolutions de la société et aux trous noirs qui s'y forment.
J'ai aussi écouté, M. Bilger, avec intérêt le passage sur l'invention du nom de la "République en Marche". Je le dis avec d'autant plus de facilité que cela n'a aucune importance. Même si une part de vanité m'a conduit à demander, en vain, il y a plusieurs mois, à Facebook, s'il était possible d'exhumer des pages détruites, j'avais moi-même mis en ligne en 2015 une page intitulée "République en Marche".
J'y partageais mes réflexions et effusions. Dieu sait qu'elle sont nombreuses. Dans la mesure où elle redondait avec "Un artisan aux abois" et "Artisan de la Renaissance", j'ai supprimé ce compte.
L'agence de communication "JESUS", quel drôle de nom tout de même pour une agence de communication, a eu la même intuition et c'est heureux.
M. Zarader méritait d'être entendu. Ce n'est ni un faiseur ni un suiveur d'opinion. Il a l'intelligence de la complexité de toute société et une conscience aiguë, me semble-t-il, de ses entropies.
Bien à vous.
Rédigé par : Daniel Ciccia | 25 novembre 2018 à 11:53
Merci, notre hôte, pour cet entretien passionnant.
Les deux corps du pseudo ne sauraient cacher que ce qu'ils révèlent et que parfois cache le patronyme.
Le désir de meurtre du bourreau au bord de la tombe des deux sœurs, Sarkozy a échoué comme Hollande, destin fatal qui guette Macron si le peuple n'accède pas à sa propre réalité, attendant vainement de Marion la sainte divorcée sœur de l'autre divorcée une rédemption qui ne réside que dans l'acceptation de l'effort individuel, et non dans la désignation de la prochaine victime de l'illusion de sa propre royauté, tyrannie de son propre moi, désir d'éternité qui mène sempiternellement aux impasses violentes des révolutions dépassées par leur sinistres recommencements.
RICHARD
— Mes yeux sont pleins de larmes, je ne puis y voir. — Et pourtant l’eau amère ne les aveugle pas au point — qu’ils ne puissent voir ici un tas de traîtres ! — Oui, si je tourne mes regards sur moi-même, — je me trouve traître comme le reste : — car j’ai donné ici le consentement de mon âme — pour dépouiller le corps sacré d’un roi ; — j’ai avili la gloire, asservi la souveraineté, — assujetti la majesté suprême et encanaillé le pouvoir !
NORTHUMBERLAND
— Monseigneur.
RICHARD
— Je ne suis pas ton seigneur, homme hautain et insolent ! — Je ne suis le seigneur de personne ! — Je n’ai pas de nom, pas de titre — (non, pas même le nom qui me fut donné sur les fonts baptismaux), — qui ne soit usurpé… Hélas ! quel malheur ! — avoir traversé tant d’hivers, — et ne pas savoir de quel nom m’appeler ! Oh ! que ne suis-je un dérisoire roi de neige, — exposé au soleil de Bolingbroke, — pour me fondre tout en eau !… — Bon roi… grand roi (et pourtant pas grandement bon), — si ma parole a encore une valeur en Angleterre, — faites, sur son commandement, apporter un miroir, — que je voie comment est mon visage, — depuis qu’il est dépouillé de sa majesté.
BOLINGBROKE
— Ils n’aiment pas le poison, ceux qui ont besoin du poison, — et je ne t’aime pas. Quoique j’aie souhaité sa mort, — je l’aime assassiné, et hais son assassin. — Pour ta peine reçois les reproches de ta conscience, — mais non mon approbation ni ma faveur princière. — Va errer avec Caïn dans l’ombre de la nuit, — et ne montre jamais ta tête au jour ni à la lumière. — Milords, je vous l’assure, c’est pour mon âme une profonde tristesse — que ma grandeur naissante ait été arrosée de sang. — Venez vous associer au deuil qui m’afflige, — et couvrez-vous vite du noir funèbre. — Je veux faire un voyage en Terre Sainte, — pour laver de ce sang ma main coupable. — Marchez tristement à ma suite, et, honorant mon deuil, — suivez en larmes cette bière prématurée.
https://fr.wikisource.org/wiki/Page:Shakespeare_-_%C5%92uvres_compl%C3%A8tes,_traduction_Hugo,_Pagnerre,_1872,_tome_11.djvu/197
Rédigé par : Aliocha | 25 novembre 2018 à 09:40
Très intéressant C dans l'air hier, une émission que je ne regardais plus qu'occasionnellement et d'une oreille distraite. Des commentaires plus affûtés que d'habitude ou plus conformes à mes positions, ceci expliquant cela !
J'ai particulièrement apprécié l'intervention d'Alain Bauer et c'est pourquoi j'interviens.
Il a dit:
"On croyait que Macron c'était le nouveau monde, eh bien non, c'est un entre deux, c'est le chaos entre un ancien monde qui s'efface et un nouveau monde qui arrive".
Et il a ajouté:
"On parle aux gens de la fin du monde, et eux parlent des fins de mois".
Voilà un parfait résumé de la situation, qui explique en partie le mouvement auquel nous assistons.
Une immense déception sur la capacité de Macron de renouvellement du système.
Les vieilles recettes d'augmentation d'impôts et de taxes étant appliquées avec la même fureur technocratique que du temps où Macron était conseiller économique de Hollande.
Et les gens se souviennent brusquement d'où vient Macron et d'où il parle.
Sur la raideur psychologique d'Edouard Philippe refusant de changer de cap, Bauer a rappelé que celui-ci avait été un collaborateur de Juppé, et que son intransigeance ressemblait à une revanche sur la reculade de Juppé lors de la tentative de réforme des retraites et il a ajouté que cette intransigeance était de nature génétique. Tout à fait ce que je pense.
J'appréciais moyennement les interventions d'Alain Bauer, il a suffi qu'il se rapproche de mes positions pour que je le trouve excellent.
De la simplicité des relations humaines, audiovisuelles ou pas... Je blague évidemment... quoique !
Rédigé par : Tipaza | 25 novembre 2018 à 09:27
Cher Philippe,
Vos dialogues avec une cinquantaine de personnes sont excellents et suffiraient pour constituer un ouvrage papier fort intéressant à lire. La liste des heureux élus est accessible dans la marge droite de votre blog.
Zemmour, Finkielkraut, Le Borgne, Temime, Goldnadel, Guaino, Elisabeth Lévy et d'autres savent se faire écouter et retenir l'attention.
Ce n'est, hélas, pas le cas de votre dernier invité. Je suis comme caroff, j'ai très vite décroché, et ce n'était pas pour cause de somnolence vespérale. Je ne sais pas si je tenterai de reprendre l'écoute.
Ce matin, très bien réveillé, je mets le nom de votre invité sur Wikipédia.
Cela commence mal : Wikipédia nous dit que la biographie est trop vide et demande aux bonnes âmes d'apporter leur aide. L'intéressé ne pourrait-il pas lui-même fournir les infos qui manquent ?
Cela ne s'arrange pas : Wikipédia affirme qu'il fut un militant trotskiste. Or, comme vous lui parliez de cela, votre invité a longuement démenti. Il aurait été "anar". C'est très chic, anar. J'en connais plusieurs, même ici, qui auraient été "anars de droite". Cela ne mange pas de pain.
Le reste de la notice ne me donne pas vraiment envie de faire la connaissance de ce monsieur.
Enfin, je n'augure pas bien d'un communicant qui ne retient pas l'attention quand il parle.
Dernier point : je lis qu'il a dix ans de moins que moi. Il fait dix ans de plus que moi. La barbe blanche, peut-être. Je ne suis pas fan de la barbe (épidémique ces temps-ci). La barbe du Premier ministre lui donne des airs de
Landru. Rasez-moi ça !
Rédigé par : Patrice Charoulet | 25 novembre 2018 à 08:31
M. Zarader est né à Alger en 1955, un an après l'acte fondateur de la guerre civile. Le jour de la Toussaint de 1954, deux chrétiens ont été lâchement égorgés par un musulman sur une route.
Plus tard, M. Zarader a suivi son père qui n'a pas pu rester vivre en Algérie. Je n'en sais pas plus. Obligé de faire des suppositions, j'estime qu'il a connu un destin similaire à celui de M. Macias qui avait estimé que tout le monde pouvait vivre fraternellement sous le soleil de l'Algérie et qu'il y avait de la place pour toutes les confessions religieuses. Plus d'un demi-siècle plus tard, M. Macias comme tant d'autres n'a toujours pas le droit de retourner sur la terre où il est né, où se trouvent ses racines.
Le régime algérien politiquement de gauche a généré une diaspora immense.
Comment M. Zarader peut-il vivre avec ses contradictions ?
Rédigé par : vamonos | 25 novembre 2018 à 04:56
Va falloir penser à corriger la fiche Wikipédia de Robert Zarader.
Il y est dit qu’il a fait ses débuts en politique comme militant trotskiste, alors qu’il prétend le contraire.
Il y est indiqué également qu’après avoir été « l’inventeur » de la formule « un président normal » pour François Hollande, ce qu’il reconnaît, il serait également à l'origine du slogan « la France en marche » d’Emmanuel Macron qu’il attribue toutefois à quelqu’un d’autre.
Comme quoi il faut se méfier des fiches Wikipédia !
Rédigé par : Achille | 25 novembre 2018 à 01:43
Intéressant mais tout faux.
Nous l'avons vu avec le rejet de Sarkozy, le succès de Fillon, et maintenant le rejet de Macron et l'attente en Marion, ce que les Français veulent avant tout, c'est de l’honnêteté.
Avec l'affaire Benalla, les Français on vu ce qu'ils ne voulaient pas voir: un escroc qui leur avait promis de baisser les dépenses publiques et les impôts et qui ne cesse de faire le contraire.
Ils n'ont pas encore compris que c'était tout simplement du socialisme à outrance parce que caché sous un libéralisme financier.
Alors, dans l'attente de Marion, c'est Dupont-Aignan qui fait surface - avec son charisme de guichetier de la poste responsable des timbres de collection.
Rédigé par : Xavier NEBOUT | 25 novembre 2018 à 00:36
Désolé, je n'ai pas eu le courage d'écouter jusqu'au bout le copain de Dray et de Hollande, des boulets pour la France !
Rédigé par : caroff | 24 novembre 2018 à 22:34
@ Achille
On dirait du Castaner !
Rédigé par : Anne-Marie Marson | 24 novembre 2018 à 21:36
Cher Philippe,
Comment se dire analyste du copain d'un copain ?
L'amour ou le narcissisme aveuglerait-il à ce point les facultés intellectuelles des conseillers ?
Si l'on peut encore considérer que le mandat de Hollande était le dépassement, c'est que l'on a trop fêté dans les caves de l'Elysée.
Hollande a été le président de la nullité incarnée qui a fait fuir les jeunes promesses du tissu industriel, les investisseurs et il ferait mieux de se cacher dans l'oubli. Le pire, c'est qu'il n'a même pas conscience de l'horreur qu'il a générée, car la prolifération du terrorisme c'est Hollande et ses financements terroristes, son soutien fou et nauséabond aux Frères musulmans et au Hezbollah, sa politique rouge antidroite qui a fait monter le Front national et qui est encore le terreau vénéré de Macron.
Macron est l'objet d'un rejet massif car il a été élu par défaut et pas pour son programme vide, ni pour sa personne.
Il suinte la vieille cuisine politique.
Nicolas Sarkozy qui a évité une crise économique en 2008 est regretté par des millions de Français pour son charisme, son amour de la France et du peuple.
Hollande se moquait du peuple et Macron le méprise.
Le parti en marche s'est dirigé vers des sables mouvants et n'existe même pas parce qu'il est virtuel, dénué de d'esprit, de sens, d'ancrage territorial.
C'est un casting de communication morbide qui enfonce le pays et son image dans la désespérance.
Au lieu de conseiller vos poulains inexpérimentés et incompétents et de vous complaire dans la réunionite et le copinage vous auriez dû rechercher des talents de terrain, François Baroin en est un, Gérard Larcher également.
Que fait Bruno Le Maire pour faire libérer Carlos Ghosn des geôles japonaises ?
Renault n'est pas un sushi et Nissan n'existerait plus depuis longtemps sans la stratégie remarquable de ce génie international de l'industrie automobile française et l'apport technologique de la France au Japon.
A quand un mouvement pour faire libérer d'urgence Monsieur Carlos Ghosn et l'honneur de notre industrie automobile ! Les journalistes dorment debout !
françoise et karell Semtob
Rédigé par : semtob | 24 novembre 2018 à 19:47
Robert Zarader : l'archétype de la "vache sacrée" !
Issu de la double mouvance : d'une part d'une certaine communauté juive traditionnellement d'extrême gauche d'idées, et d'autre part du mouvement trotskiste (même s'il s'en défend comme tous les autres trotskistes d'ailleurs).
Parcours traditionnel des trotskistes français, qui à vingt-cinq ans veulent révolutionner le monde, à trente-cinq sont inspecteurs de l'Education nationale et à quarante-cinq sénateurs de la République ! Avec en prime la bourgeoise rosette si honnie à vingt ans !
Du classique quoi ! Avec des "camarades" comme il dit (langage typiquement trotskiste) qui peuplent les antichambres du pouvoir (de gôche bien entendu) sous formes de "conseillers", "d'éminences grises" etc. etc. Qui sont bien pratiques pour renvoyer l'ascenseur ou favoriser une promotion. Quant aux médias, ils n'ont rien à leur refuser : ils y sont comme des poissons dans l'eau.
Encore un qui n'a rien compris à l'évolution du monde : le monde anglo-saxon, après cinquante ans de doctrine libérale entame un cycle de doctrine conservatrice et protectrice. C'est le cas des USA, mais aussi de l'Australie, de la Nouvelle-Zélande, de l'Angleterre... Elle arrive en Europe. Doctrine qualifiée par tous ces gauchistes bourgeois de "populiste". Trump en étant l'épiphénomène.
Inévitablement l'Europe va suivre au grand dam de ces néo-marxistes.
Rien à dire de ses propos : il est banal. Finalement il a été conseiller de Hollande, de Macron. Il sera sans doute sur les rangs pour conseiller le futur président en 2022.
C'est l'apanage des "vaches sacrées" : ils conseillent.
Mais ils ne sont pas les payeurs : la tentative est forte de réécrire l'histoire récente sur les actions de ceux qu'ils ont conseillé. C'est ce qu'il fait !
Bref, ils discutent, ils échangent, ils causent, ils causent, ils causent...
Et l'action dans tout ça Robert Zarader ?
Me vient à l'esprit la phrase d'Audiard :
"Un intellectuel assis va moins loin qu'un con qui marche".
Cordialement.
Rédigé par : boureau | 24 novembre 2018 à 15:34
@ Marc GHINSBERG | 24 novembre 2018 à 11:46
« Il existe donc un autre hollandais ! »
Oui, et un hollandais macron-compatible. Cas très rare, pour ne pas dire unique !
Pour cela il faut savoir manier la dialectique à la perfection, ce qui est manifestement le cas de Robert Zarader. Mais n’est-ce pas ce que l’on demande à un communicant professionnel ?
J’attends avec gourmandise les commentaires de nos amis de la droite décomplexée, une fois qu’ils auront repris leurs esprits. Laissons-leur un peu de temps !
Rédigé par : Achille | 24 novembre 2018 à 13:52
Il existe donc un autre hollandais !
Rédigé par : Marc GHINSBERG | 24 novembre 2018 à 11:46