Il y a l'intelligence et le courage ingénus d'Arielle Dombasle venant présenter une publication, "Jésus", sur laquelle elle est, comme une madone, en couverture et exprimant ses sentiments sur la religion catholique avec conviction et sincérité. Sans avoir peur du qu'en dira-t-on médiatique ! (L'heure des pros du 14 novembre).
Je devine la dérision et les sarcasmes. Les prêtres de la laïcité. Les rigolards insupportables. Les badins toujours en retard d'une gravité.
J'ai aimé pour ma part que cette personnalité atypique, connue de beaucoup, avec la variété de ses dons, ait remis Jésus (ou l'église ?) au milieu du plateau de la télévision et qu'elle l'ait fait avec grâce, quel que soit le jugement que l'on porte sur elle. Elle appartient à cette catégorie d'artistes qui sont plus forts que tout ce qu'on peut dire d'eux pour le meilleur ou pour le pire. Ils résistent. Ils ne disparaissent pas des têtes : ils demeurent parce qu'ils existent tout le temps. Ce n'est pas donné à chacun.
Et il y a eu Olivier de Kersauson qui a magnifiquement exprimé ce que si maladroitement j'ai tenté parfois de formuler.
Je veux citer presque intégralement l'une de ses réponses dans Valeurs actuelles. Elle le mérite.
"...Je suis d'une civilisation judéo-chrétienne.Le catholicisme est la religion des gens qui m'ont élevé(...)de nos familles, de mes frères et soeurs disparus. Ils sont enterrés dans des tombes avec des croix. Même si je ne partage pas tout, j'ai un lien avec ce monde-là. Un lien réel, un lien charnel(...) L'éducation catholique que j'ai reçue m'a permis de discerner la notion de sacré. Que j'ai pu retrouver chez d'autres : l'homme qui a une religion, s'il ne fait pas de prosélytisme et n'est pas agressif, me plaît. La religion consiste quand même à considérer au quotidien qu'on traverse un monde qui nous dépasse. Elle nous ramène à une place cohérente. Voilà pourquoi je n'ai jamais, de ma vie, fait des plaisanteries sur une religion, quelle qu'elle soit. Sinon on fait de la peine à des gens qui ne peuvent pas se défendre. Qui ont un attachement fort."
Je comprends si bien, si douloureusement, si humblement, ces pensées et ce lien qui, aussi médiocre et imparfait qu'on soit, aussi empli de doutes et d'incertitudes qu'on se constate, aussi torturé par de multiples interrogations sur le mal et notre finitude qu'on se sente, ne nous empêchent pas d'aller au-delà de nous-mêmes. Non pas parce qu'on l'aurait décidé rationnellement mais grâce à ces instants magiques rares qui surviennent sans prévenir et nous plongent dans une forme d'éternité, comme si, tout à coup, la transcendance s'était incarnée et était devenue tangible. Si proche qu'on aurait pu la toucher, suspendue sur notre destin comme un supplément d'âme, d'esprit et de vie. Fugitifs, ces moments s'évanouissent. Une seconde, Dieu - ou un souffle, un appel d'ailleurs, d'en haut - nous a fait un signe. Nous invitant à une expulsion troublante de nous-mêmes.
Il n'y a pas l'ombre d'une leçon pour quiconque à partir de ces impressions que d'autres n'ont jamais perçues. Parce qu'enclos dans et sur eux-mêmes, leur orgueil est de se croire, de se savoir, de s'imaginer suffisants à eux-mêmes.
Pécheur, je ne regarde que moi et j'ai déjà beaucoup à faire. J'ai trop de doutes pour oser la foi péremptoire ou l'incroyance décomplexée. Je cherche et me cherche.
Ce qui m'a beaucoup touché dans les propos d'Olivier de Kersauson tient à cette sympathie qu'il éprouve à l'égard de son prochain, s'il est relié, comme lui, à un au-delà de soi qui renvoie à un mystère. On est là certes mais aussi agrandi, amplifié. Nous sommes dans le monde mais on pressent qu'il n'est pas tout. Cette empathie pour le religieux, quel que soit son visage, suscite une re-connaissance. Il est des nôtres dès lors qu'il ne cherche qu'à s'approfondir lui-même, qu'il ne vise pas à embrigader les autres sous sa bannière et qu'il refuse la violence.
Ce qu'on a le droit d'exiger est que, si on fuit le prosélytisme, on nous rende la pareille, qu'on ne cherche pas à nous imposer la détestation de la religion et sa propre incroyance. Les militants bornés de la foi sont insupportables, les adversaires compulsifs de la religion tout autant.
Depuis quelques mois l'Eglise catholique n'est appréhendée médiatiquement qu'au travers des actes scandaleux de pédophilie accomplis par des prêtres ou des cardinaux dévoyés ou dissimulés par de frileuses et passives hiérarchies. Elle est coupable, forcément coupable. Elle tend avec trop de complaisance l'autre joue.
Un peu d'air frais fait du bien. Leur registre est différent mais Olivier de Kersauson comme Arielle Dombasle participent de ce changement d'atmosphère, de ce climat purifié. Il faut leur en rendre grâce.
Il n'est pas un jour où, avec "les tombes et les croix", ce questionnement fondamental ne nous agite pas : "Où sont-ils ? Que deviendrai-je après ? "
Il paraît que Jean d'Ormesson ne disait pas "Je crois en Dieu" mais "J'espère en Dieu".
J'ai bien envie de croire en cette espérance.
Les chrétiens ne reçoivent pas que des crachats :
https://www.la-croix.com/Religion/Catholicisme/sites-chretiens-japonais-inscrits-Patrimoine-mondial-lUnesco-2018-06-30-1200951462
Rédigé par : Noblejoué | 02 décembre 2018 à 20:00
@ Hope | 19 novembre 2018 à 21:23
Par contre si vous imprimez souvent, n'achetez plus vos cartouches, gel ou encre ou tout ce que vous voulez.
"Souvent", mon référentiel est 50 pages ou photos ! par mois.
Achetez une imprimante wifi et prenez un abonnement. Le mien 2,99€/mois, les cartouches sont livrées par anticipation du fait de la liaison.
Enfin… C'est vous qui voyez, comme dit une Bretonne Bondissante sur ce blog.
Rédigé par : Giuseppe | 19 novembre 2018 à 23:54
@ Giuseppe
Aucune rouerie de ma part, c'était une vraie question... Mais les réactions à ma question totalement innocente sont intéressantes, significatives... et j’attends la réponse d'Elusen avec impatience !
Rédigé par : Hope | 19 novembre 2018 à 21:23
@ Hope | 19 novembre 2018 à 15:33
Je pensais que votre question sur les imprimantes à gel avait un fond de rouerie, juste pour faire démarrer au quart de tour notre jeune petit bétonnier "qui sait tout sur tout".
Lequel de fait allait vous dérouler le monde des imprimantes dans tous les sens et textures, compris le reste qui n'a pas manqué de fuser.
Bon... Voilà, cela n'allait pas plus loin, les formules de Bresse existent bien en résistance des matériaux. Cela vous semble-t-il plus clair maintenant ?
Rédigé par : Giuseppe | 19 novembre 2018 à 18:33
@ Elusen
Je n'ai strictement rien compris à votre réponse. Qu'est-ce que les prépuces viennent faire là-dedans ? Expliquez-moi.
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@ Giuseppe
Je n'ai rien compris non plus... Celui "qui sait tout sur tout" c'est moi ? "Poulet de Bresse" ?? Dekoicétykeçaçagi ??
Rédigé par : Hope | 19 novembre 2018 à 15:33
@ breizmabro | 18 novembre 2018 à 20:35
Oh ! Voyons, le gilet jaune se ferme devant, cela ne se porte pas comme une chemise de bloc ! On sent la jeune débutante, mais bon l'autre à la chemise blanche préfère les assauts depuis les chambres d'hôtel soyeuses.
Faut rigoler, que du bonheur cette compil pour bien commencer sa journée.
https://youtu.be/LavzJ95O7n0
Rédigé par : Giuseppe | 19 novembre 2018 à 10:29
@ Elusen 18/11 13:24
Là, il est sans doute préférable que je mette un terme au dialogue car mes mots pourraient dépasser ma pensée.
Rédigé par : Michel Deluré | 19 novembre 2018 à 08:44
@ Michel Deluré | 18 novembre 2018 à 13:24
Non, car il y a des religions sans déesses, sans dieux.
@ Achille | 18 novembre 2018 à 06:36
«... que notre vie, fût-elle misérable, a malgré tout un sens et qu’après elle il y a un ailleurs.»
Ça c’est ce que disent les riches aux pauvres : Souffrez ici-bas pour nous, vous serez récompensés en haut.
Tant qu’à faire, maintenir les pauvres dans la pauvreté et en faire des animaux qui attendent la récompense de leur maître.
Rédigé par : Elusen | 19 novembre 2018 à 01:11
@ Achille | 18 novembre 2018 à 06:36
"Bien que catholique, ayant tous mes certificats de bon chrétien : baptême, première communion, confirmation, communion solennelle, mariage à l’église (pour l’extrême...)"
Prouvez-le ! Pour l'extrême… rassurez-vous même les plus acharnés n'iront pas jusque-là. Je taquine bien sûr.
Rédigé par : Giuseppe | 18 novembre 2018 à 21:11
@ Giuseppe 18 novembre 2018 à 10:20
J'ai bien aimé cette vidéo et plus encore le commentaire de Desproges disant en parlant de BHL après son entartrage "là on voit la vraie nature des cuistres".
Adéo Giuseppe
Rédigé par : breizmabro | 18 novembre 2018 à 20:35
@ Elusen 17/11 18:18
Vous relevez dans mon commentaire ce que vous considérez comme une grossière erreur.
Je reconnais une malheureuse formulation de ma part, prêtant à une mauvaise interprétation de ma pensée.
Les religions existent, cela ne fait effectivement aucun doute pour personne.
Mais elles n'existent qu'en raison de la réponse que nous avons préalablement apportée à la question de l'existence ou non du divin.
C'est la réponse apportée à cette dernière qui conditionne l'existence ou la non existence des religions.
Là résidait tout simplement l'explication de ma malencontreuse formulation qui n'a pas échappé à votre perspicacité.
Rédigé par : Michel Deluré | 18 novembre 2018 à 13:24
@ genau 17 novembre 2018 à 19:37
"C’est que vivre n’est pas simple, surtout si on pense à une vie éternelle. Et pourtant, il y a un fond de vérité là-dedans, à la portée du premier Einstein venu. Lorsque nous mourons, nous nous réduisons en particules qui ont été reliées entre elles par des signaux permanents. De façon quantique, elles continueront de correspondre pour agir de façon symétrique."
Antoine de Lavoisier l'avait écrit plus brièvement :
« Rien ne se perd, rien ne se crée, tout se transforme »
La question est de savoir si les particules dont les quarks, bosons… pensent ?
Rédigé par : Claude Luçon | 18 novembre 2018 à 11:22
@ genau
Le problème de l'éternité n'est pas tant d'y aller que de savoir qu'y faire si sa pensée n'a jamais été orientée que sur soi.
Rédigé par : Xavier NEBOUT | 18 novembre 2018 à 10:59
Après Arielle "Deuxballes", Pierre Desproges et le philosophe de… A découvrir.
https://youtu.be/GoXwKOdpsss
Rédigé par : Giuseppe | 18 novembre 2018 à 10:20
Bien que catholique, ayant tous mes certificats de bon chrétien : baptême, première communion, confirmation, communion solennelle, mariage à l’église (pour l’extrême onction, je demande un délai), je dois avouer que je ne vais plus guère à la messe que lors des événements familiaux.
Même si j’ai passé toute ma scolarité dans des établissements catholiques, je n’ai jamais cru à la version religieuse d’un Dieu entouré de ses saints et de ses anges, au paradis pour les gentils et à l’enfer pour les méchants, à la Genèse et autre balivernes de ce genre.
Cette vision simpliste de la puissance divine n’a plus de sens de nos jours où la science a démystifié bien des secrets de l’univers, de la nature et de la vie.
Mais je n’en suis pas athée pour autant. Je pense qu’une intelligence est à l’origine du monde particulièrement complexe qui nous entoure. De même, j’ai du mal à me faire à l’idée qu’après la mort nous retournions dans le néant. Tout cet acquis obtenu au cours de toute une vie pour en finir là, ce serait trop bête.
Il y a donc une entité supérieure à l’origine de tout. Appelons-la comme nous voulons, mais elle est là, présente partout autour de nous. J’irais même jusqu’à penser qu’elle est capable de nous écouter lorsque, dans un moment de faiblesse, nous prions pour qu’elle nous vienne en aide. Je sais, c’est un peu ridicule pour un esprit cartésien comme le mien. Je ne me l’explique pas moi-même.
Mais je crois aux vertus de la prière, à ce moment de recueillement qui aide à supporter un événement douloureux, à affronter un passage difficile de notre existence et pour finir à croire que notre vie, fût-elle misérable, a malgré tout un sens et qu’après elle il y a un ailleurs.
Rien de plus désespérant que d’être athée.
Rédigé par : Achille | 18 novembre 2018 à 06:36
Il a donc bien dû faire une croix dessus, l'image de Dieu est sauve, reste à avaler sans scandale que le conglomérat n'est qu'une réplique, à l'image de l'image, pour fonder l'espérance.
Merci genau, retournons lire.
Rédigé par : Aliocha | 18 novembre 2018 à 00:55
@ genau | 17 novembre 2018 à 19:37
"C’est que vivre n’est pas simple, surtout si on pense à une vie éternelle."
Personne n'y pense !
Qui trouve que l'éternité inconnue, dans un espace et un temps inhumain rassure ?
Cet incompréhensible cadeau, après une vie dans laquelle le fameux talent doit être découvert, exploré, et transcendé est le plus étrange et le plus troublant des présents.
Cependant, nous pouvons, aussi, simplement :
"Faire tout le bien qu'on peut,
Aimer la liberté par-dessus tout,
Et, quand ce serait pour un trône,
Ne jamais trahir la vérité."
Beethoven, Feuille d'Album 1792
Ce couple que vous évoquez, éblouissant, autant que les Dieux de l'Olympe désire une chose simple et belle, qui laisse le cœur paisible et l'âme sereine. Qu'y a-t-il de plus paisible qu'un arbre ? Quoi de plus puissant que deux arbres qui se confondent ?
J'ai vu cette chose étrange dans un jardin antique et cela ressemblait à l'éternité...
Parce qu'il faut savoir que l'éternité ne se décompte pas !!
Rédigé par : duvent | 17 novembre 2018 à 22:11
@ Hope | 17 novembre 2018 à 11:57
« Ça existe ? »
Cher Hope, vous êtes d'une grande rouerie, la réponse n'a pas manqué de fuser dans le ton qui sied à celui qui sait tout sur tout.
J'ai pensé peut-être qu'on pouvait lui poser une question sur les formules de Bresse, j'y renonce il nous déclinerait toutes les races de poulets que l'on trouve sur le sol français et en Bresse en particulier.
Allez courage !
Rédigé par : Giuseppe | 17 novembre 2018 à 21:58
Cher Philippe,
Il est des sirènes presqu'irréelles et des marins troublants qui transcendent de leur voix ou de leurs plumes le mal-être humain.
Aussi envoûtants que les espaces galactiques, ils offrent des espaces de rêve et de liberté.
Quand les esprits s'échauffent, il n'est même plus utile de briser la glace.
"Mars bientôt en proie au réchauffement climatique ?"
09:18 27.05.2016
"Tout comme la Terre, Mars a connu une période de glaciation par le passé. Actuellement, la planète rouge est sur le point d’entrer dans une phase de réchauffement climatique. Du moins, c’est ce qu’estiment les géophysiciens américains qui ont publié les résultats de leur recherche dans la revue Science.
A en croire les scientifiques, l'Âge glaciaire qui règne régulièrement sur Mars est plus rigoureux que celui de la Terre, l'axe de rotation de la planète rouge étant plus incliné par rapport à son plan orbital. En outre, tous les cent millions d'années, l'angle d'inclinaison de Mars se déplace de 60 degrés dans le sens de sa rotation, tandis que celui de la Terre ne se dévie que de 2 degrés, tout au plus.
Ainsi, la quantité de lumière solaire que reçoit la surface de la planète rouge varie de période en période, si bien que son climat change au fil du temps. Ce phénomène est connu sous le nom de "cycles de Milankovitch", rappellent les scientifiques.
Au cours de la dernière période de glaciation, qui s'est achevée il y a environ 370 000 ans, au moins 87 000 kilomètres cube de glace se sont accumulés au pôle nord de la planète rouge, ce qui équivaut à une quantité de glace suffisante pour recouvrir entièrement la surface martienne d'une couche de glace de 60 cm d'épaisseur, au bas mot.
La hauteur de la calotte polaire de Mars, poursuivent les géophysiciens, atteint par endroits 300 mètres. Or, ces derniers temps les chercheurs constatent qu'elle n'a de cesse de fondre progressivement, si bien que toute la glace pourrait fondre avant le début d'une nouvelle période de glaciation.
Les géophysiciens étaient leur hypothèse par des données recueillies grâce à la sonde spatiale MRO (Mars Reconnaissance Orbiter). L'épaisseur et le volume de la calotte, ainsi que le rythme de ses changements, s'inscrivent dans le cadre du modèle climatique de Mars élaboré précédemment. Les résultats obtenus par les scientifiques auraient une importance capitale pour la future colonisation de la planète rouge, si elle avait jamais lieu."
(Source sputniknews.com)
https://fr.sputniknews.com/sci_tech/201605271025338807-mars-rechauffement-climatique/
Il est parfois meilleur de s'occuper du réchauffement des cœurs et des âmes que de surfer sur les angoisses des peuples culpabilisés de vivre.
françoise et karell Semtob
Rédigé par : semtob | 17 novembre 2018 à 20:06
Votre billet mêle des truismes et des hardiesses qui ne font pas bon ménage. Certes, réfuter point par point satisferait un sorbonagre dans un discours scolastique pointilleux, mais non, il y a trop de mélanges pour faire le délicat.
De fait, la saleté va souvent avec la foi exclusive : François d’Assise était immonde et Claire Bretécher a bien cadré Siméon le Stylite (vice très répandu au 5° siècle) en le reconnaissant de loin à son odeur environnante. Nous sommes bien d’accord là-dessus, et Sainte Thérèse de Lisieux n’en était pas à dégustation de crachat près, outre une hygiène détestable. L’abbaye de Baume est dépourvue de tout sanitaire. Cela n’est pas votre saleté qui est toute morale, encore qu’on puisse faire un rapport étroit entre la crasse et le terrorisme ou la finance, sauf que l’argent n’a pas d’odeur.
Le livre des trois imposteurs, écrit peut-être dans le haut Moyen Âge et repris au 17e siècle n’a laissé aucune place à la spontanéité de la foi, aiguisant ses critiques sur les accumulations de croyances, plus ou moins triées qui ont convergé vers les monothéistes dans des balbutiements précisés au cours des siècles. (Moi, j’ai un petit faible pour Zoroastre.)
Les Romains se tamponnaient le coquillard de l’origine des Dieux, ils les ajoutaient aux autres. Seul le Christ les agaçait en raison de sa super-augustinité. On sait ce qu’il en suivit. C’est donc bien que la concentration de la foi sur un seul signe (ici christique) ne fait que reprendre toutes les illusions de ses prédécesseurs. Jésus a été le plus naïf, en ne disposant pas vraiment d’une protection rapprochée, et cette erreur s’est propagée chez ses disciples avec l’amour du prochain et le pardon universel comme l’amour. Et ça vous agace… et moi aussi. Parce que nous ne lisons pas assez. Jésus a recommandé d’égorger ses ennemis, et même devant lui. Bon, évidemment, il a dû faire une croix dessus.
Mais ce qui vous paraît pratique pour générer toutes les calamités de ce monde n’est qu’une couche de céruse sur le face d’un Sénégalais, le fond de la question c’est toujours l’homme, à l’image de Dieu, qui n’a jamais pu s’assumer en tant que conglomérat provisoire et a voulu se perpétuer dans une entité alors qu’il a d’autres moyens d’éternité. En cela, pauvres comme riches sont bien responsables de leur état, pas besoin d’invoquer sainte pénélope ou saint françois de fillon.
Si nous rentrons dans les manifestations extérieures, on pourrait ajouter les 14 juillet, l’ouverture du marché de Noël chez Carchan ou Casiclerc, il faut donc bien, de temps en temps, faire le ménage des esprits et tenter de les laisser repartir bien équipés, et on confesse, on exhorte, on jette des petits cailloux sur un gros caillou, on pue pendant des semaines, on coupe le prépuce. Ce dernier point me paraît excessivement invoqué. Les Américains se font circoncire par trains entiers car le résultat recherché est une plus grande endurance... au péché de Vénus. Ceci laisse un peu sceptique sur la chasteté de Jésus, mais permet de rigoler des histoires saintes. Tout le monde a une histoire sainte : Staline aussi, Mao itou, qui en connaissaient un rayon dans le meurtre et le supplice, alors que, excusez-moi, Bolsonaro, pour l’instant n’a que des opinions rapportées par les médias télévisés, autrement dit, par des nains.
C’est que vivre n’est pas simple, surtout si on pense à une vie éternelle. Et pourtant, il y a un fond de vérité là-dedans, à la portée du premier Einstein venu. Lorsque nous mourons, nous nous réduisons en particules qui ont été reliées entre elles par des signaux permanents. De façon quantique, elles continueront de correspondre pour agir de façon symétrique. Cela a longtemps été limité à une paire de tes… pardon particules mais vaut maintenant pour un nombre illimité. D’une certaine façon donc, nous sommes éternels, indépendamment de Dieu et cela quelle que soit notre façon de mourir, par combustion ou par explosion, ou encore plus bêtement, par la grippe universelle.
Il n’en demeure pas moins que dans les montagnes de Phrygie, un couple vécut l’amour jusque dans la mort, éternisés par des arbres, car les dieux de cette époque n’avaient pas encore découvert la physique quantique, et ils ont fait pousser le chêne et le tilleul sur un même tronc.
Cordialement.
Rédigé par : genau | 17 novembre 2018 à 19:37
Très beau message de Kersauson, en effet.
D'une autre confession, je m'y retrouve vraiment.
Malheureusement, je tombe de temps en temps sur ce Monsieur aux Grosses Têtes et souvent, je renonce quand il est là.
D'une méchanceté sans nom (et sans le prétexte d'être drôle), il marmonne attaques personnelles voire insultes sur les autres invités, les auditeurs.
C'est insupportable.
Quel dommage qu'il n'ait pas retenu un tout petit quelque chose des enseignements moraux de la foi â laquelle il est lié !
Rédigé par : Sophie | 17 novembre 2018 à 19:15
@ Michel Deluré | 17 novembre 2018 à 09:44
« Débattre de l'existence ou de l'inexistence de Dieu et donc de l'existence ou de l'inexistence de toute religion … »
Vous faites une grave erreur, les religions existent, puisqu’une religion est un culte spirituel organisé.
Une organisation sur un tel concept implique une intervention humaine.
Sans compter qu’une religion peut être organisée sans dieu : le bouddhisme.
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@ Hope | 17 novembre 2018 à 11:57
« Ça existe ? »
Votre ignorance n’est pas une excuse !
Pour vous tenir informé vous irez regarder du côté de Ricoh.
Pour en acquérir une, veuillez vous prémunir d’un prépuce de petit garçon, le contrat, le contrat, rien que le contrat, ça se passe comme ça chez…
Je me pose toujours la question de savoir si un circoncis qui passerait au catholicisme, à l'orthodoxie, au zoroastrisme, au bouddhisme doit se faire recoudre.
Rédigé par : Elusen | 17 novembre 2018 à 18:18
@ Hope
Oui les imprimantes à gel d’encre ça existe et pas seulement pour les mecs givrés...
Rédigé par : Marc GHINSBERG | 17 novembre 2018 à 15:54
@Julien WEINZAEPFLEN
« Parce que Dieu passe infiniment l'homme et que sa Miséricorde ne noie pas, mais brûlera tous les péchés du monde. »
Certes, mais à condition que le pécheur se repente sincèrement et fasse pénitence.
Rédigé par : Exilé | 17 novembre 2018 à 15:10
Que Dieu existe ou non est secondaire ; existe-t-il une vie après la mort ? Dans ce cas, par quel moyen, karma ou dieu nous attendant comme un père rendant la vie à ses enfants qu'il avait toutefois faits à l'origine pour souffrir et pour mourir ? Ou plus probablement qu'il nous a fait pour subir et subir, à quelle sauce va-t-il manger son gibier après l'avoir forcé toute sa vie ?
Nous souffrons, nous mourons : nous ne faisons donc que subir. Ce que nous "faisons" pourrait se comparer aux sursauts d'un poisson pris par une canne à pêche, sauf que je ne pense pas que quiconque ait encore échappé à la souffrance et à la mort.
L'idée des talents, qu'a-tu fait de ta vie ? est bizarre.
Quelle vie ?
On se sait pas s'il y a une vie après la mort, un dieu ou quoi que ce soit en fait, sauf que quelqu'un pense - le monde pourrait être le rêve d'un autre ou une simulation informatique, enfin, n'importe quoi si on y réfléchit un peu.
Donc ce n'est que mon ressenti, mais à mon avis, nous vivons, puis nous mourrons et il ne reste rien de nous comme exprimé par le pauvre répliquant, non qui fait de l'esprit, mais androïde traqué par d'injustes humains, celui qui le regarde mourir pas tout à fait de marbre malgré tout :
https://www.youtube.com/watch?v=Tzs-0fBnm3g
Si je ne l'avais pas lu dans un commentaire, je n’oserais pas dire que ce passage, même un peu avant en fait, quand l’androïde sauve le blade runner, est à pleurer.
L'idée des talents... Il est interdit d'être franc : dans la vie, il est interdit de se flatter de ses réussites si on en a ou de dire qu'ayant échoué, sa vie n'a pas de sens.
Pourtant, si une chose n'en vaut pas la peine, pourquoi la faire ? Si on y met de soi, elle est soi, et donc la réussite vous justifie par rapport à soi, l’échec vous condamne. Le monde est immanent et personnel...
Les autres sont je te rabaisse pour m'élever, ou je te relève pour m'élever, ça dépend, mais rien à voir avec l'échec ou la réussite, la justification qui compte, la sienne, on est toujours avec soi.
Dieu est un autre qui selon les gens serait juste mais néanmoins accessible à cette sorte de flatterie, la prière, contradiction, il va contre ses propres lois, et jugerait ceux qu'il a condamnés à la souffrance et à la mort avant leur vie de pantin.
Condamné puisque nous ne faisons que souffrir et mourir... C'est comme si quelqu'un d'important sachant qu'il a mis des innocents au croupissoir les jugeait selon ce qu'ils ont fait en prison.
Dieu, air désagréable, n'oublions pas qu'il a de saintes colères genre Déluge.
- Qu'as-tu fait de tes talents ?
Ou as-tu aimé, ou as-tu cru en moi ou n'importe quoi en fait, enfin révisons nos fiches avant l'oral.
- Moi ? Broyer du noir.
I - Tu as mal usé de tes talents.
a Je récuse que qui m'a injustement condamné me condamne encore - que ce soit à tort ou a raison selon le programme qu'il nous a imposé mais point trop montré - cela ressort de la foi - qui est en tort à l'origine le reste.
b Mon créateur a forcément raison - il n'est jamais trop tard pour faire de la lèche pour éviter le pire, enfer, avoir le meilleur, paradis. Pardon, je suis si indigne de tes bienfaits !
Ne pas se montrer désarçonné s'il vous demande de quels bienfaits on a profité, si on a joui, c'est que la nature ou Dieu ou les deux sont bons, si on a souffert ce qui vous a été pris a été une occasion de s'élever spirituellement même si on n'en a pas été digne... Comme devant tous les tyrans, ramper.
II - Tu as bien usé de tes talents.
a En tant que personne centrée sur moi, ce qui compte est ma vanité sans parler d'aller au paradis, n'allons pas voir de trop près.
b En tant que personne à principe ne songeant pas qu'à moi. Qui peut le croire ? Surtout pas moi.
Mais voilà ce qu'il faudrait dire : "Si j'ai bien usé de mes talents, en revanche, pas toi, les gens ne font que subir, souffrir et mourir... Quel enfer ! Puisque tu peux donner le paradis à tous, qu'attends-tu ?"
On dit qu'un prophète a sauvé une ville de la submersion, qu'on a marchandé en vain le salut de Sodome, pourquoi ne pas transformer l'essai ?
Le salut pour tous comme les pompiers n'abandonnent pas les gens qu'ils n'aimeraient pas pour telle ou telle raison aux flammes.
Je ne me base que sur ce que les croyants disent de leur Dieu, en général, et puis, c'est comme dans le loup et l'agneau, le plus fort dévore sa victime à la fin.
Au début aussi ! Le processus de mort est enclenché pour tous, le dieu est un Chronos qui s'amuse à nous juger et paraît-il nous maltraiter en Hadès. Si Dieu est partout, il est en enfer.
Rédigé par : Noblejoué | 17 novembre 2018 à 14:45
@ Paul Duret
« Je suis en train de vivre un événement personnel douloureux mais plein d'espérance. »
Nous serons probablement plusieurs à penser à vous.
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@ Michel Deluré
« Débattre de l'existence ou de l'inexistence de Dieu et donc de l'existence ou de l'inexistence de toute religion, n'est-ce pas justement la preuve ne notre incapacité à apporter des preuves de cette existence ou de cette inexistence ? »
La « preuve » de l'existence de Dieu n'est pas affaire de science - par ailleurs bien imparfaite - ou de raisonnements logiques, même s'ils permettent de l'entrevoir, mais plutôt d'expérience personnelle, à savoir qu'il a été donné à plusieurs personnes ce qu'il faut bien appeler la grâce d'en avoir expérimenté la présence, comme celle d'un ami.
Pensons par exemple à André Frossard ou à bien d'autres, par exemple à Lucien Barnier, journaliste scientifique qui, venu d'un environnement communiste était imprégné d'athéisme pur et dur et qui l'a rencontré à la fin de sa vie.
Ou bien encore à Alexis Carrel, prix Nobel de médecine, ayant côtoyé pendant des années un milieu scientiste qui s'est converti après avoir constaté à Lourdes la guérison d'un cas qu'il savait médicalement désespéré.
Mais en notre monde, que vaut un témoignage personnel, difficilement transmissible ?
Rédigé par : Exilé | 17 novembre 2018 à 14:30
@ Elusen
Je connais les imprimantes à jet d’encre mais « imprimante à gel d’encre... » !? Ça existe ?
Rédigé par : Hope | 17 novembre 2018 à 11:57
Débattre de l'existence ou de l'inexistence de Dieu et donc de l'existence ou de l'inexistence de toute religion, n'est-ce pas justement la preuve ne notre incapacité à apporter des preuves de cette existence ou de cette inexistence ?
Si nous pouvions en effet prouver cette existence ou cette inexistence, le problème serait réglé et le débat ne se justifierait plus. Nous n'aurions plus sur le sujet à nous interroger, à douter, à penser.
C'est donc bien parce que nous n'avons malheureusement aucune preuve de l'existence ou de l'inexistence de Dieu que se pose toujours cette question et que chacun y apporte sa réponse personnelle, intime et agit dans son quotidien en fonction de ses propres convictions, du sens qu'il donne à sa vie.
En fait, nous sommes tous croyants, catholiques comme athées, car les uns comme les autres nous ne savons pas. Les premiers croient en l'existence de Dieu, les seconds n'y croient pas, les deux parce qu'ils ne savent pas. Car croire n'est pas savoir.
Personne ne peut donc se prévaloir de détenir sur ce sujet la vérité. C'est la raison pour laquelle, en l'état, les convictions des uns et des autres doivent être respectées. Et il n'est de meilleure conclusion que celle de Montaigne : « Ce sont ici mes humeurs et opinions : je les donne pour ce qui est en ma créance, non pour ce qui est à croire ».
Rédigé par : Michel Deluré | 17 novembre 2018 à 09:44
Merci M. Bilger pour ce très beau texte.
Je suis en train de vivre un événement personnel douloureux mais plein d'espérance.
Je crois vraiment qu'il y a une vie après ce passage qu'est la mort.
Rédigé par : Paul Duret | 17 novembre 2018 à 09:33
"Mille pardons Elusen, votre commentaire me plaît, sans préjudice d'un désaccord, mais j'ai besoin de temps pour le lire et y répondre. Il y a tellement à dire, la synthèse ne sera pas facile, mais vous la suscitez bien."
Rédigé par : genau | 16 novembre 2018 à 15:06"
Cher genau, posez-lui les bonnes questions, celles qui sont de sa compétence : "est-ce que susciter c'est tromper ?"
Rédigé par : sylvain | 17 novembre 2018 à 09:12
- La citation d'Olivier de Kersauson me plaît comme lui plaît la religion: "La religion consiste quand même à considérer au quotidien qu'on traverse un monde qui nous dépasse."
Né au début des années 70, j'ai grandi dans un monde qui avait tourné et une Eglise qui avait "changé la religion" comme disent à raison, objectivement, les catholiques traditionalistes. Le Dieu de mon enfance ne me révélait pas un monde qui me dépassait, mais me révélait au monde et était intérieur à moi-même. L'immanence est individualiste. La religion de mon enfance refaisait le monde à partir de moi. Elle m'apprenait à aimer le monde sans donner de moi-même. Aimer, ce n'était rien donner et surtout pas sa vie pour des causes, des persistances qui pouvaient la dépasser. Ma vie, mais toute vie individuelle était indépassable.
Dieu nous a créés par amour et pour Lui, nous dit-on, ce qui est une contradiction dans l'intention. Mais il est tout aussi contradictoire de l'aimer en partant de soi et pour soi. On n'aime jamais pour se faire du bien, mais en voulant le bien de ce qu'on aime et en se retirant, au besoin, pour qu'il existe, puisqu'on ne peut lui donner que ce qu'on n'a pas.
- Ce grand farceur de Kersauson n'a jamais fait, de sa vie, de plaisanterie contre une religion, "pour ne pas faire de la peine à des gens qui ne peuvent pas se défendre, qui ont un attachement fort." Où l'on comprend l'ineptie du droit au blasphème. Le blasphème ne respecte pas le sacré des autres et on ne devrait avoir aucun besoin de blasphémer ce en quoi on ne croit pas. Les caricaturistes de "Charlie" sont morts de ne l'avoir pas compris. Car en dernière analyse, et si l'on sort une seconde de la condamnation sans réserve du terrorisme considéré à raison comme une barbarie, les auteurs de l'attentat contre Charlie ne pouvaient pas se défendre quand on ne respectait pas leur prophète. Ils ne pouvaient pas se défendre et ils ont fait preuve de violence, par incapacité à élever une protestation et parce que la religion dont ils sont les adeptes est violente. Comment peut-on les aider à sortir de cette violence, nous qui ne comprenons pas l'islam de l'intérieur ? Je ne sais pas. Mais ce n'est certainement pas en insultant les musulmans, même ceux, nos persécuteurs, les "seconds couteaux de notre persécution" (Philippe Signez), le premier étant l'"envie du malin par laquelle la mort est entrée dans le monde" (Siracide), qui vivent leur religion de façon primitive.
L'islam a engendré des sociétés très harmonieuses, mais que le moindre caillou dans la chaussure, la moindre transgression, qui est à tous les étages chez l'être humain, fait vaciller, imploser, car l'homme n'est pas longtemps capable d'harmonie. C'est peut-être ce que lui rappelle la musique contemporaine. La tolérance est un moins-disant, car elle est une solidarité sinon dans le mal, dans la condition de pécheur, mais elle rend capable d'humanité. La tolérance nous fait fraterniser. Elle n'est pas dans l'ADN de l'islam qui est un légalisme tendu par la peur de la transcendance dans des pays arides. Je respecte les musulmans, mais pense que l'islam est une arriération religieuse, et suis peut-être en pleine contradiction avec moi-même en émettant un jugement aussi hâtif et péremptoire, à moins qu'on ait le droit de critiquer une religion, mais pas celui d'en plaisanter.
- "Un souffle" "nous a fait un signe". Puis "fugitifs, ces instants s'évanouissent." A moins de consentir à nommer ce qui nous a fait signe. Alors, celui que Dieu par son Esprit a transporté ne pourra plus jamais se détacher de lui. Il pourra vivre, malheureusement, en croyant inconverti. Une petite voix lui dira qu'à sa mort, il sera admis au "festin des pardonnés". Mon ami l'abbé Guillaume de Tanoüarn écrit magnifiquement que la brebis qui a choisi la bergerie du Christ a acquis le droit d'entrer et de sortir du Christ. Même s'il sort, même s'il quitte le Christ, le Christ ne le quittera jamais, en sorte qu'il pourra toujours, ou qu'il devra malgré lui, rentrer dans l'enclos qu'il a choisi, en disciple indocile, qui apprivoise mal la condition de suiveur. Le transporté est un éternel attaché. Je n'ai jamais compris que la religion prône le détachement qui, s'il est difficile, n'est qu'un antidouleur, un antidote à la douleur. L'attachement est douloureux.
- En lisant votre billet, je pensais à Jean d'Ormesson. Il se disait un "catholique agnostique", ce dont sa formule "J'espère en Dieu", que je l'ai entendu prononcer, était un développement. Jean d'Ormesson se rattachait à la vertu théologale qu'il possédait le mieux. Il avait, comme vous l'avez peut-être, la vertu d'espérance. J'ai la foi. Il faut s'encorder à la vertu théologale dont on est le mieux doté comme, dans la connaissance de soi, m'a appris mon meilleur ami, il faut discerner sa plus grande qualité, aimer cette qualité et se rattacher à cette qualité pour développer sa personnalité. Une vertu théologale est une vertu donnée par Dieu Lui-même.
Pourquoi le catholicisme favorise-t-il l'agnosticisme ? Parce qu'il a une anthropologie optimiste. Pour un catholique, le péché est grave, mais il n'est pas mortel, si je puis dire. Parce que Dieu passe infiniment l'homme et que sa Miséricorde ne noie pas, mais brûlera tous les péchés du monde.
- Grâce à une question de Patrice Charoulet, j'ai pu hier clarifier pourquoi j'aimais Gabriel Matzneff. Comme cette connivence concerne la foi (mon âme est essentiellement religieuse), je vous partage ce que j'en ai écrit:
http://etudestorrentielles.blogspot.com/2018/11/pourquoi-jaime-gabriel-matzneff.html
Rédigé par : Julien WEINZAEPFLEN | 17 novembre 2018 à 09:01
@ Tipaza
Merci de m’avoir fait découvrir cette chanson de Mouloudji.
Permettez-moi en retour de vous dédier la chanson de Jacques Brel : « Jacky » que vous connaissez sûrement et en particulier le refrain :
Être une heure, une heure seulement
Être une heure, une heure quelquefois
Être une heure, rien qu'une heure durant
Beau, beau, beau et con à la fois…
Il semble que vous avez déjà réalisé la moitié du souhait du grand Jacques, et pas seulement pour une heure !
Rédigé par : Marc GHINSBERG | 17 novembre 2018 à 08:29
Rappel : en droit français, un viol est un crime. Toute victime de ce crime doit aller au plus tôt au commissariat le plus proche porter plainte contre le violeur, si elle connaît son nom. Dans le procès Georges Tron, qui vient d'être acquitté par un jury populaire, composé d'hommes et de femmes, les deux plaignantes l'avaient-elles fait ? Non. M. Tron n'a pas été fidèle à sa femme, que je plains. Je ne l'approuve pas. Est-ce un crime, en droit français ? Non. Tout a été exposé par le menu pendant quatre semaines. Son comportement, celui des plaignantes, les SMS envoyés et gardés... Les jurés populaires, contre toute la presse qui jouait au tribunal médiatique, ont été forcés d'admettre que le crime de viol n'était pas établi. C'est ainsi. Tous ceux qui étaient persuadés que Georges Tron était coupable du crime de viol sont tentés de vouloir refaire le procès. Mais ils n'ont pas entendu tout ce que le jury populaire a entendu, ils n'ont, dans le meilleur des cas, que des bribes infimes du procès, fournies par la radio, la télé ou des chroniques judiciaires fort brèves, condamnées au survol et à la synthèse. Et des gens jugent sans rien savoir du tout, comme souvent.
Je signale que Maître Eric Dupond-Moretti, un des deux avocats de Georges Tron, sera l'invité de LCI dans l'émission « Chez Audrey », lundi 19 novembre de dix heures à midi. Il ne faut pas rater ses explications, toujours très lumineuses, pour comprendre ce verdict, qui a surpris.
Rédigé par : Patrice Charoulet | 17 novembre 2018 à 07:40
"Parce qu'enclos dans et sur eux-mêmes, leur orgueil est de se croire, de se savoir, de s'imaginer suffisants à eux-mêmes." (Ph.B)
J'ai trouvé un extrait d'une personne catholique connue et appartenant à la très haute société qui a pris conscience, mais seulement dans sa quatre-vingt-deuxième année, et pris fait et cause envers de petites gens pauvres n'ayant pas eu la même chance dans leur vie qu'elle.
Par ce lien vous découvrirez son histoire, le bien et la générosité qu'elle veut apporter aux déshérités de la vie après avoir vécu dans l'abondance et le luxe. Mais combien sont-ils à s'engager pour aider leur prochain s'ils croient sincèrement aux paroles de Jésus ?
Il y a ceux qui donnent parce qu'ils connaissent la dureté de la vie, et ceux qui vivent dans l'opulence et vous prennent encore vos derniers sous, je vise le banquier Macron pour qui le seul Dieu est l'argent des autres.
https://www.youtube.com/watch?v=F4R42NJw9N8
Rédigé par : Ellen | 17 novembre 2018 à 03:24
C'est étrange cette mode des actrices de seconde zone de parler de foi quand elles ont passé l'âge d'être des starlettes.
Arielle "Deuxballes" me fait penser à une actrice italienne bien plus belle qu'elle, Claudia Koll, actrice sublime qui est devenue un sex-symbol mondial pour avoir joué dans "All ladies do it" de Tinto Brass, film érotique sublime également.
C'était une vraie cochonne assumée et camée dans la vie et qui des années après s'est trouvée la foi comme si elle avait des trucs à se faire pardonner.
Un peu comme Dombasle mais en plus belle et moins prétentieuse.
Mais bon Dieu pourquoi les femmes n'assument-elles pas jusqu'au bout d'avoir été des cochonnes (version soft de sa***es) !
Je ne suis pas assez hypocrite pour me faire passer pour une de ces c***lles molles hétéros soi-disant féministes juste pour me taper des femmes ; soyons sérieux, un hétéro féministe est un oxymore, et donc c'est là où on comprend les differences entre la condition féminine et la masculine dans la société.
Il est indiscutable qu'une femme qui assume ouvertement ses "perversions" (perversion est toujours une question d'époque et de morale et est donc sujette à caution) quelles qu'elles soient sera mal jugée alors qu'un homme sera vu comme "un homme, un vrai" etc.
Il y a un problème de ce coté-là, c'est évident.
J'adore les "s***pes", c'est plus fort que moi.
Mes hormones sont irresistiblement attirées par les garces et comme tout le monde je ne peux pas résister à la volonté de mes hormones.
"C'est po ma faute, Maîtresse, c'est mes hormones !"
Je suis un vrai Français ! Jamais responsable de rien !
Quel beau pays.
N'importe quoi !... Mais c'est drôle.
Tiens, en parlant de perversion... ROCK’N ROLL !!
https://www.youtube.com/watch?v=x-wwglkifvg
Rédigé par : Wil | 17 novembre 2018 à 00:52
@ Pierre Blanchard | 16 novembre 2018 à 21:36
Pourquoi avoir gâché le portrait d'Olivier de Kersauson ? Il n'était pas photoshopisé celui-là et pouvait donc tenir honorablement le rang de témoin intemporel d'un moment.
Rédigé par : Catherine JACOB | 17 novembre 2018 à 00:30
"Il paraît que Jean d'Ormesson ne disait pas "Je crois en Dieu" mais "J'espère en Dieu". J'ai bien envie de croire en cette espérance." (PB)
Croire ou ne pas croire, mais à la fin de la trajectoire sur terre, il y a quand même cette question que chacun de nous se pose ou doit se poser.
"Qu'as-tu fait de ton talent ?"
Question posée dans la parabole des talents dans l'Évangile selon Matthieu, chapitre 25, versets 14 à 30.
Cette question inverse le sens de l'espérance.
C'est Jésus qui espère en l'homme et qui attend de lui qu'il exploite le potentiel qui lui a été donné et qu'il accomplisse la mission à laquelle il était destiné.
Rédigé par : Tipaza | 16 novembre 2018 à 23:54
@ Marc GHINSBERG | 16 novembre 2018 à 07:56
"Pour ma part je suis athée"
Pourquoi ne pas donner plus de précisions, personne ne vous en voudrait !
https://www.youtube.com/watch?v=u2UUod3Y4wc
Rédigé par : Tipaza | 16 novembre 2018 à 23:34
@ Elusen (@genau)
"Cela me va droit au cœur, j’en suis tout émoustillé..."
Voyez, vous avez un ami sur ce blog, ne désespérez pas.
Rédigé par : Savonarole | 16 novembre 2018 à 22:28
Dans la série « acceptons-nous comme nous sommes.. en 2017/2018 »
Kersauson en 2018
Arielle Dombasle en 2017
Concernant "l'intelligence et le courage ingénus d'Arielle Dombasle" il existe tant de liens pour l'illustrer que je renonce à l'insertion de l'un d'entre eux !
Quant aux qualités du grand navigateur, je crois qu’elles étaient parfaitement résumées dans le dernier paragraphe de cet article de Libération de 1997, plus de vingt ans déjà !!
https://www.liberation.fr/sports/1997/05/20/un-solitaire-autoritaire-qui-a-appris-a-consulterle-poete-s-est-entoure-de-techniciens_205052
"Le mystique et le marin. Parfois, Kersauson se vomit. Il n'en peut plus de faire du gras aux Grosses Têtes de RTL. Ne supporte plus qu'on le surnomme «l'Amiral» ou «le Vicomte». Fatigue de jouer les misogynes de service pour Patrick Sébastien. En crève de prévoir des tirages à 100 000 exemplaires pour un recueil d'aphorismes calamiteux sur les femmes. Alors, il se ressuscite marin. Et repart avec la conviction que la mer lave plus blanc, avec le sentiment que de la mortification naît la purification. Que ce soit faux n'a aucune importance. Ça lui permet de faire de belles choses: courir l'océan, cracher au ciel, pisser au vent."
Luc Le Vaillant
Qui se termine comme du Brel chantant Amsterdam
"Et ils pissent comme je pleure
Sur les femmes infidèles"
https://www.youtube.com/watch?v=ZkZ_ihsn404
Dont le dernier article "d'actualité" se lit
https://www.liberation.fr/chroniques/2018/11/12/je-suis-le-gilet-jaune_1691611
Rédigé par : Pierre Blanchard | 16 novembre 2018 à 21:36
@ Aliocha
« Les Anglais sortent, la tyrannie des boutiquiers est donc dehors, alors move it on, baby, les quatre piliers rocardo-delorsistes, économie de marché, au nom de la liberté, encadrée par la démocratie, les droits de l'homme et la protection sociale, autrement dit un royaume où l'évangile est incarné (...) »
Alléluia !
A part ça, il faudrait peut-être éviter de fumer la moquette...
Rédigé par : Exilé | 16 novembre 2018 à 20:26
@ Savonarole | 16 novembre 2018 à 19:15
« Breizmabro, vous finissez par me devenir sympathique à force de convictions dignes de notre chère Bécassine. Il suffirait de prier et tomber à genoux pour qu'un bateau ne coule pas ? »
A méditer:
Olivier de Kersauson de Pennendreff est né à Bonnétable.
Rédigé par : Catherine JACOB | 16 novembre 2018 à 20:07
@ Breizmabro de 16:57
"J'ai, personnellement, entendu Olivier de Kersauson dire (et pas aux Grosses Têtes) "devant un mur d'eau de cinq mètres qui va déferler sur ton bateau, tu tombes à genoux et tu pries pour qu'il ne le brise pas"."
Mais c'est quoi cette blague ?
Breizmabro, vous finissez par me devenir sympathique à force de convictions dignes de notre chère Bécassine. Il suffirait de prier et tomber à genoux pour qu'un bateau ne coule pas ?
Lisez Typhon de Joseph Conrad, le capitaine se bat jusqu'au bout pour que son navire ne coule pas. Un chef-d'œuvre. À peine 130 pages. Un Anglais ne prie pas devant l'adversité.
Je ne pense pas qu'Eric Tabarly se soit "mis à genoux" le jour de sa mort.
Votre Olivier de Kersauson est certes un people sympathique, mais de là à en faire un héros, non, basta.
Surtout quand on voit leurs étendards sur leurs bateaux, Fleury-Michon, Madrange, bref, tous les jambons-cochonneurs de Bretagne...
Rédigé par : Savonarole | 16 novembre 2018 à 19:15
@ genau | 16 novembre 2018 à 15:06
Cela me va droit au cœur, j’en suis tout émoustillé ou mouillé, je ne sais plus comment l’on dit. Tenez, je vais aller me sécher dans une église !
Les religieux, ça va en Arabie Saoudite faire son pèlerinage, lui faire gagner du vingt milliards de dollars par an qui serviront à financer le terrorisme, la décapitation au sabre, l'amputation d'un membre au sabre, la lapidation, la promotion de la burqa, du niqab, du découpage de journaliste dans une ambassade...
Les religieux, ça va au Vatican faire son pèlerinage, financer les mêmes qui tripotent nos enfants, qui ont soutenu les dictatures sanguinaires d’Amérique latine...
Les religieux, ça va en Israël faire son pèlerinage, pays ségrégationniste, qui envahit et colonise.
Quand c’est la France qui a colonisé, elle doit présenter des excuses, mais quand c’est Israël alors là, c’est l’immanence et la transcendance de votre Dieu.
Les chrétiens et leurs troubles de psychopathie, jamais coupables de rien, ils n’ont jamais rien à assumer, le prêtre pardonne tout...
Sans compter quand ils associent aux pervers juifs et musulmans qui pratiquent la circoncision sur des nourrissons. Passer un contrat avec son dieu en donnant le prépuce d’un autre, en l’occurrence d’un gamin sans défense qui ne peut rien dire.
Bientôt tout ce beau monde va aller chez SFR signer des contrats en proposant des prépuces.
Le support d’un contre : un zizi !
L’excision, c’est pas bien, mais tripoter le zizi d’un gamin, c’est mieux !
Et après, cela nous parle des droits de l’enfant... Eh ben cessez de leur tripatouiller le petit jésus et de leur couper le machin !
Tous ces religieux qui aiment leur prochain, qui pratiquent le pardon et la compassion sur des bûchers.
Bon, moi j’ai un prépuce à offrir d’un gamin de 3 mois, blond aux yeux verts, en échange d’une imprimante à gel d’encre. Qui prend le contrat ?
Y aurait-il une bourse du prépuce ?
Peut-on spéculer dessus ?
Nous tenons là le prochain billet d’humeur de l’Honorable Honoraire.
Rédigé par : Elusen | 16 novembre 2018 à 19:05
"Et de même que je voudrais que l'immoralité soit un jour proposée à tous"
La jeunesse sans fin. L'immortalité... L'immoralité est ce qui n'a pas besoin d'être proposé pour être adopté !
Je commets énormément d'erreurs aujourd'hui, et sur des choses importantes. Je crois que c'est parce que j'en ai marre de tout.
A quoi bon ? Tout est pire que noir, le ciel est couleur de souillure poussiéreuse, de gadoue après une neige qui n'est pas venue et je ne pense qu'à une moquerie qu'on m'a faite, à laquelle j'ai répliqué, un partout mais ce n'est pas la victoire.
Ce n'est donc rien... Goût de cendre. Et d'autant plus que c'est quelqu'un qui a essayé de me nuire dans l'esprit de ma confidente, sans succès... Mais il a réussi quelque chose, gâcher ces moments où je pensais à elle comme si le mal n'existait pas.
Pas pendant des jours, et ça m'est revenu, avec colère et dégoût, pourquoi ? Peut-être le ciel couleur de souillure de neige, de pureté abolie.
Rédigé par : Noblejoué | 16 novembre 2018 à 18:51
Zonzon, cher inestimable, vous répondez ici au dialogue d'un autre billet, mais qu'importe.
Nos nations ont déjà échoué dans le projet que vous décrivez, deux guerres mondiales, cher, ne suffisent donc pas ?
Or, et je vous rejoins, nos nations sont indispensables et doivent se rendre compte que l'Europe est l'unique moyen pour ce faire, pour préserver les particularités de chacun dans une union respectueuse et décidée à promouvoir et défendre les droits fondamentaux. Les Anglais sortent, la tyrannie des boutiquiers est donc dehors, alors move it on, baby, les quatre piliers rocardo-delorsistes, économie de marché, au nom de la liberté, encadrée par la démocratie, les droits de l'homme et la protection sociale, autrement dit un royaume où l'évangile est incarné, mon ami, l'éducation possible dans un espace de paix qui saura, par l'exemple de la réconciliation des nations garantissant leur survie et leur coexistence, se protéger des prédateurs dérégulés ou vengeurs qui se liguent pour retourner aux lois du plus fort, et diffuser la rigueur qu'exige la sérénité et la paix.
Tout est dit ici, je n'en suis que l'indigne traducteur :
http://www.rfi.fr/emission/20130602-1-grand-temoin-michel-rocard-europeen-dechaine
Rédigé par : Aliocha | 16 novembre 2018 à 18:49
@ Marc GHINSBERG
Vous n'avez manifestement pas le niveau requis pour jouer au professeur de métaphysique, qui plus est en faisant de l'ironie.
Le gros problème des athées, c'est d'admettre qu'il se sont fait rouler dans la farine au point de se croire plus intelligents que les esprits religieux les plus éminents.
Rédigé par : Xavier NEBOUT | 16 novembre 2018 à 18:44
Aliocha, ami cher, je vous sens dans l’angoisse. Rassurez-vous, je ne suis pas un rapace impérial ! Cette terre où nous vivons, cet appendice occidental effilé de l’Eurasie où mijote depuis 2000 ans la foi – impalpable, intérieure et toute personnelle – et la pensée chrétienne objective, tutrice du monde, n’est pas, ne peut pas être, ne sera pas cette UE - l’Union des Epiciers - qui nous est proposée depuis trop longtemps par la glaire politicienne !
Elle se présente aujourd’hui dans son maximum maximorum de sagesse avec ses patries/nations - qui sont comme les organes d’un corps vivant - et ses frontières, cicatrices couturées, plus ou moins anciennes, sillons douloureux de vieilles luttes fratricides.
Quel fol, Aliocha, voudrait charcuter/recoudre/amputer cet équilibre bimillénaire obtenu par la souffrance et la foi de générations successives innombrables ? Quel zombie inculte, quel petit monsieur, quel cuistre suffisant, quel père sans descendance ?
Un Charlemagne ? Un Napoléon ? Ou un Wilhelm – le premier, le dernier ? Un Hitler ?
Ou un néo-conquistador venant d’ailleurs : Tamerlan, Attila, Mahomet ?
L’Europe d’aujourd’hui est parfaite dans « son organisation territoriale », pour autant qu’on puisse atteindre à la perfection dans ce monde créé. Dans un extremum organisationnel qui ne la met quand même pas à l’abri de la folie des hommes.
Rapprochons-nous ce soir sous la lampe pour nous remémorer cette histoire commune, remplie de bruits et de fureur, qui est la nôtre, Européens de toujours.
La France eut quelques chances. Au sud, les montagnes firent leur office, elles nous séparèrent de l’Espagne et de l’Italie et la mer nous démêla des Bretons d’en face. Pour le reste nous fûmes tributaires, comme la plupart de nos frères, de cette morne plaine septentrionale, lieu de toutes invasions.
L’Italie, que certains veulent aujourd’hui défaire, ignore son épopée unificatrice, haut chapitre du XIXe. Il ne faut pas croire : ceux de Padanie qui parlent d’africani pour désigner leurs compatriotes du sud seraient les premiers à vous remettre en place si vous évoquiez la possibilité d’une scission : l’italianité est bien vivace.
D’autre oublient l’empire de François Joseph, UE « réduite » qui fut enviable durant quelques décennies puis rejetée dans la douleur de 14. Jusqu’à cette Tchécoslovaquie framaque qui ne résista pas, une guerre après, à la scission faisant apparaître encore plus la fiction de cette Europe centrale regroupée par les Habsbourg.
Un échec irréfragable.
Et cette Pologne, qui régna jusqu’en Moscovie et qui fut ensuite partagée, dépossédée, laminée, martyrisée, occupée, découpée vivante, si chère à notre cœur, peu rancunière jusqu’à nous offrir ce Pape qui élimina le soviétisme pour le compte.
Le pire fut pour la fin. La dernière tragédie que l’Europe connue se déroula dans cette autre UE famélique que les derniers cocos organisèrent chez les slaves du Sud. Ce fut un point d’orgue : on vit les cathos s’allier aux mahométans pour casser de l’orthodoxe ! Avec ceux qui manient les « armes tranchantes » on n’est jamais déçu !
Dans cette région inflammable il ne reste plus qu’à prier le ciel pour que les frontières, si mal tracées qu’elles soient, demeurent intangibles.
Aliocha, il nous faut préserver cette Europe des Nations libres et souveraines, mettre à la porte les épiciers et l’organiser autour de pôles d’intérêt à géométrie variable. « L’ UA ». Une Europe des Agences ! Zonzon n’est pas une brute !
Aujourd’hui les britiches expérimentent un processus qui fait froid dans le dos. Ils veulent se tirer. Ils se demandent s’ils vont y arriver.
Comment s’appelle un lieu où il est aisé d’entrer mais presque impossible de sortir. Cela s’appelle une prison !
Ce qu’ils veulent construire nos « maîtres », c’est un bagne !
Bon dimanche Aliocha.
Rédigé par : Zonzon | 16 novembre 2018 à 18:07
Bonjour
Vous écrivez : "Les militants bornés de la foi sont insupportables, les adversaires compulsifs de la religion tout autant."
Mais, en reprenant partiellement vos mots, si les adversaires de la religion deviennent parfois compulsivement bornés, c'est que trop de militants de la foi sont insupportables d’intolérance.
Comme l'a très bien écrit Christopher Hitchens en 2007, "dieu n'est pas grand" (https://fr.wikipedia.org/wiki/Dieu_n%27est_pas_grand)
Rédigé par : alain | 16 novembre 2018 à 17:48
Il n'est pas un jour où, avec "les tombes et les croix", ce questionnement fondamental ne nous agite pas : "Où sont-ils ? Que deviendrai-je après ?"
Ces questions sont effectivement les plus importantes qu'un homme ait à se poser dans sa vie.
Les réponses ne peuvent se trouver que dans le silence, après un éloignement de l'agitation du monde de quelques jours.
Par exemple :
http://www.clairval.com/presentation.fr.html
Rédigé par : Exilé | 16 novembre 2018 à 17:03