Le ministre de l'Intérieur Christophe Castaner nous déclare "qu'il y a eu une centaine d'interpellations pour la nuit d'Halloween avec un nombre d'incidents largement inférieur à celui des années précédentes et des dégâts bien moindres même s'ils demeurent totalement anormaux et scandaleux" (Le HuffPost).
Et je parie qu'il nous tiendra les mêmes propos pour la nuit de la Saint-Sylvestre à venir.
Pourquoi s'accommode-t-on du pire au prétexte qu'on a connu pire ?
A cause du défaitisme de l'Etat qui n'envisage même plus que les atmosphères festives puissent se dérouler paisiblement, normalement.
Dans l'univers pénitentiaire, le grand débat porte sur l'installation et l'usage de téléphones alors que la condition des personnels et les violences qu'ils subissent sont préoccupantes au plus haut point et que les condamnés n'ont pas à être consolés pour leur enfermement.
Pourquoi se détourne-t-on du pire au prétexte qu'il y aurait mieux, et du plus facile, à faire ?
A cause du défaitisme de l'Etat qui n'a même plus le courage d'assumer les légitimes conséquences d'une justice pénale qui n'est de loin pas la plus sévère en Europe.
Depuis plusieurs années, un basculement grave s'est opéré qui ne confronte plus seulement la société à des transgressions et malfaisances délictuelles ou criminelles mais à d'insupportables violences contre ceux qui ont pour mission d'assurer l'ordre, de relayer l'autorité des pouvoirs publics et de veiller à la tranquillité de tous. Auparavant on frappait, on blessait, on tuait bien sûr hélas mais le nouveau sport national est de frapper, blesser et tuer les gardiens de notre paix. De s'en prendre à la police.
Pourquoi accepte-t-on le pire au point de favoriser, dans certains lieux et certaines cités, une appropriation, par des minorités sûres de leur impunité, de l'espace et du sort des honnêtes gens impuissants et désarmés ?
A cause du défaitisme de l'Etat qui n'ose même plus rêver d'une France vigoureuse et redressée parce qu'il serait épuisant d'exercer son autorité partout et toujours.
Pourquoi ne s'émeut-on qu'à la suite d'un incident plus grave que d'autres de ce qui se déroule dans les établissements scolaires, de ce qui mine l'enseignement, et parfois le fait ressembler à un parcours du combattant, et de la lâcheté des hiérarchies ?
A cause du défaitisme de l'Etat qui a abandonné sa mission et ainsi amplifié une culture de l'irresponsabilité générale consistant, pour les familles défaillantes, à tout attendre de l'école, elle-même espérant en l'institution judiciaire, clairement en crise de légitimité et d'autorité, pour en définitive incriminer la société, ce qui revient à ne plus rien faire.
Pourquoi, contre l'exigence de la morale publique qui appellerait impartialité et efficacité, trop souvent le pouvoir donne-t-il l'impression de faire preuve d'indulgence pour ses amis et de sévérité pour ceux qui ne le sont pas ?
A cause du défaitisme de l'Etat qui s'est résigné à ne percevoir l'éthique politique et ses dérives plus comme un thème de discours et une dénonciation opportuniste que pour un combat sans merci à mener au nom de la démocratie.
Je pourrais continuer sur cette veine et il me serait facile d'égrener tout ce qui dans notre République transmet aux citoyens un message délétère : l'Etat ne croit plus à ce qu'il raconte puisqu'il se garde bien, avec une énergie paradoxale, de tenter d'incarner ces valeurs et ces principes d'ordre, d'autorité et de justice.
Ce serait tellement compliqué. Et il faut dire que de tous les côtés on avalise son incurie.
Les sociologues patentés nous affirment que c'était beaucoup plus grave avant et donc il ne faut surtout pas se plaindre.
Les humanistes compulsifs alertent sur le fait qu'une démocratie vigoureuse et se faisant respecter deviendrait du fascisme, du populisme à la mode française. Comme paraît-il le choix ne serait qu'entre une République molle et un Rassemblement national "non républicain", il serait seulement décent de prendre parti pour la première sans s'aventurer à rêver d'une démocratie miraculeusement vertébrée pour tous et à tout instant.
Le défaitisme de l'Etat est en effet le premier scandale mais qu'importe puisque rien ne viendra rompre le cours de notre chute, aussi accablés que nous soyons mais ceux qui nous gouvernent étant tellement résignés qu'ils s'accommodent tristement, pour la France, du moins pire.
Ils en ont parlé ailleurs.
Radio Canada Téléjournal du 09 nov 2018.
http://getwebb.org/d/JyJQ9BYN
Rédigé par : Elusen | 10 novembre 2018 à 16:05
@ Elusen 08 novembre 2018 à 19:18
Un nouveau concept.
Rédigé par : breizmabro | 09 novembre 2018 à 06:30
@ breizmabro | 08 novembre 2018 à 08:44
« ...ce que vous apprenez en compulsant hâtivement vos dicos »
Serait-il ainsi établi que vous la ramenez en permanence sans jamais savoir de quoi vous parlez, ni même maîtrisez la signification des mots ?
Rédigé par : Elusen | 08 novembre 2018 à 19:18
@ Giuseppe 08 novembre 2018 à 14:38
"Hé bé… c'est pas gagné."
Et on n'a pas fini de voir ses proses robotisées en caractères gras ET en couleur (parce qu'il le vaut bien ;)) sur ce blog.
Bon, maintenant que j'ai enfin compris qu'il n'était pas de culture française puisque visiblement il n'en a pas l'esprit, je vais le laisser gentiment divaguer sur l'autosatisfaction de ses propres publications (ya un autre mot pour ça mais madame Bilger ne permettra pas que je l'écrive :D)
Adéo Giuseppe ;)
Rédigé par : breizmabro | 08 novembre 2018 à 17:21
@ breizmabro | 08 novembre 2018 à 08:44
"Hé petite, tu vois il a les cheveux qui lui poussent à l'envers dans le cerveau, mon vermicelle aux lettres est plus clair que ses pensées, est-ce qu'il a une gueule d'infrastructure le petit bétonnier inutile ? Il est à l'huile ce qu'est la sardine, il a la même boîte sans savoir à quoi sert la boîte, il a l'huile sans savoir à quoi sert l'huile, il est sardine et en fin de compte c'est écrit, la sardine peut vivre dans l'huile. Hé bé… c'est pas gagné."
Rédigé par : Giuseppe | 08 novembre 2018 à 14:38
@ Catherine JACOB le 7 novembre à 14 h 24
Kirsten Flagstad, il faut aussi la savourer dans Mahler.
Par exemple dans les Kindertotenlieder, Boult, Phil. Vienne 1958.
Rédigé par : Zonzon | 08 novembre 2018 à 10:07
@ Elusen 07 novembre 2018 à 21:52
Je comprends mieux. Vous ne connaissez du Français et de sa langue QUE ce que vous apprenez en compulsant hâtivement vos dicos, c'est-à-dire l'explication du mot que vous utilisez.
Je vous laisserai dorénavant en paix pour que vous puissiez compulser vos dicos en ligne, et nous communiquer vos recherches.
Rédigé par : breizmabro | 08 novembre 2018 à 08:44
@ Mary Preud'homme | 07 novembre 2018 à 18:13
"Il est vrai que rester impassible et au garde-à-vous devant un président et sa bourgeoise hilare s'affichant sans vergogne avec des guignols avinés et braillards qui font la teuf sur le perron de l'Elysée, comme le soir de la fête de la zizique, y'a de quoi péter un plomb. Surtout quand on n'a pas vu sa femme et ses gosses depuis trois jours et qu'on doit en plus la boucler, devoir de réserve oblige, et continuer à faire de la figuration sabre au clair !"
Vous avez raison de l'avoir souligné. Ce cirque ridicule est affligeant.
Surtout avec le parvenu Macron, homme fade venu de nulle part et qui ne représente plus rien ni personne.
————————————
@ Dr Olivier | 07 novembre 2018 à 17:31
"La stérilité d'un couple lesbien est intrinsèque au défaut d'altérité sexuelle caractérisant une telle union. Elle n'a aucun caractère pathologique et ne peut en conséquence être comparée à l'éventuelle infertilité pathologique d'un couple hétéro. Ainsi, la loi réservant la PMA au traitement des infertilités d'origine pathologique n'est pas discriminatoire, et le principe d'égalité ne peut légitimer l'extension de la PMA."
Très juste. C'est aussi mon avis. Merci de votre intervention. Tous les points de vue doivent être mis sur la table pour être partagés pour repenser à ce qu'il y a lieu de faire et surtout ne pas faire. On ne fait pas un bébé, une vie anonyme, parce qu’un bout de papier l’autoriserait sous prétexte d'une loi bâclée et non réfléchie aux conséquences à venir.
Rédigé par : Ellen | 08 novembre 2018 à 06:35
@ Catherine JACOB | 07 novembre 2018 à 22:59
Vous avez tout à fait raison, à trop vouloir faire court on perd du sens, j'aurais dû formuler autrement.
Pour l'anecdote, il y a quelques années j'avais déniché un collectionneur de documents militaires spécialisé sur cette guerre. C'était avant la formidable base de données Mémoire des Hommes. Pour la modique somme de 20 euros il avait retrouvé mon grand-père, lieutenant au 2e Régiment de tirailleurs algériens, avec une photo de lui et sa fiche signalétique !
Rédigé par : Savonarole | 08 novembre 2018 à 06:32
@ Savonarole | 07 novembre 2018 à 21:45
Why not ?
Hélas un autre jour car vendredi j'ai un concert en Bretagne.
Rédigé par : Mary Preud'homme | 07 novembre 2018 à 23:27
@ Savonarole | 07 novembre 2018 à 15:16
« Alors qu'il s'agit de célébrer une boucherie internationale, les glands lui causent diesel et carburant. Pauvre Président. »
Rectification:
Alors qu'il s'agit de célébrer LA FIN D' une boucherie internationale ET LE CENTENAIRE DE L'ARMISTICE, les glands lui causent diesel et carburant. Pauvre Président.
Le 11 novembre 1918, la signature de l’Armistice acte la fin de la Première Guerre mondiale et la défaite de l'Allemagne.
L'hommage rendu le sera aux "Poilus" ! Merci d'éviter de plaisanter à leur propos.
-------------------------------------------------------------
@ duvent | 07 novembre 2018 à 19:57
Merci. Je l'ai jouée. Evidemment, rien à voir avec Barenboim.
Rédigé par : Catherine JACOB | 07 novembre 2018 à 22:59
"Le défaitisme de l'Etat est le premier scandale…" (PB)
Je suis stupéfait, je ne sais plus quoi penser de ce Président et de ses claudications d'humeur ou de vision.
Plus il évolue moins il pèse, il s'enferre à vouloir réécrire l'histoire, et ressasser maladroitement des parcours quand la messe a déjà été dite, il est des champs de mines qu'il vaut mieux explorer et baliser avant d'avancer les yeux fermés semble-t-il.
Je suis stupéfait de cette façon de faire, d'introduire des débats, mal étudiée, comme s'il ne l'avait pas préparée, maladroite, puérile parce que sans doute ses prédécesseurs l'ont fait et qu'il voulait faire comme eux, mais très mal et au mauvais moment.
Benjamin Griveaux à la rescousse d'un Président qui secoue la couverture alors que la poussière a déjà été enlevée, citant Mongénéral, c'est déjà racler les fonds de tiroir pour justifier à tout prix - cela se sent - ou plutôt pour s'enfoncer davantage.
Les circonstances n'ont rien à voir, les hommes ne sont pas les mêmes.
http://www.cndp.fr/crdp-reims/memoire/enseigner/memoire_vichy/08reconnaissance1.htm
Aujourd'hui plus rien ne lui est et sera pardonné, ce manque de compréhension de l'environnement actuel fait penser à une personne qui avance toute seule sans rien regarder, sans se rendre compte, qui traverse le boulevard de tous les dangers, elle avance, elle avance… Jusqu'à quand ?
Malgré un teint hâlé, rasé de près, il fait fatigué, son "itinérance" semblait bien partie, mais la fraîcheur n'est pas au rendez-vous ; plus patient et appliqué que jamais il trébuche souvent sur une marche, il ne regarde plus assez devant lui et autour alors que c'était un point fort quand il a réussi son élection.
Rédigé par : Giuseppe | 07 novembre 2018 à 22:47
@ vamonos | 07 novembre 2018 à 10:42
« Elusen, vous copierez cent fois : "Je ne demanderai jamais son âge à une dame." »
En somme, pour vous, les femmes sont des êtres qui ne doivent pas avoir les mêmes droits !
----------------------------------------------------------------
@ breizmabro | 07 novembre 2018 à 09:50
► « Pour répondre à la personne Elusen, je lui posais (et la repose) la question de savoir s'il est Français car accoler dans le même phrase les mots "concept" et "infrastructure"... »
Dictionnaire du CNRS le CNRTL.
Infrastructure :
Concept :
► « Antiphrase. Le concept est une abstraction, une vue de l'esprit il ne peut donc être une infrastructure qui est la fondation d'une structure. »
Effet boomerang, selon breizmabro | 05 novembre 2018 à 10:47 :
Toutes ces questions sont légitimes pour mieux appréhender vos interventions.
Rédigé par : Elusen | 07 novembre 2018 à 21:52
@ Mary Preud'homme | 07 novembre 2018 à 19:39
Mary, mon amitié pour vous m'interdit de vous répondre.
Vendredi, vers 10 heures, je serai à l'église de la Médaille, 140 rue du Bac, vous me reconnaîtrez, j'aurai L'Humanité sous le bras. Impossible de me rater avec un quotidien pareil.
Prenons un café.
Rédigé par : Savonarole | 07 novembre 2018 à 21:45
@ Catherine JACOB | 07 novembre 2018 à 14:24
S'il existe quelque chose de beau, s'il existe un être sensible, et s'il existe un moyen, il convient alors de partager.
Dès lors, je me permets de vous soumettre Barenboim qui interprète la Tempête de Beethoven...
https://www.youtube.com/watch?v=tiJjoFQtMvg
Rédigé par : duvent | 07 novembre 2018 à 19:57
@ Savonarole, dans la série "et la lumière fut !"
Sauf erreur n'avez-vous pas encensé Marchenoir dont les critiques, l'acharnement mesquin et le dénigrement des gendarmes en général, assimilés à des fonctionnaires fainéants, revendicatifs et inutiles étaient vraiment insupportable et odieux en pareille circonstance ?
Il y a quand même des limites à l'indécence et à la méchanceté gratuite !
Rédigé par : Mary Preud'homme | 07 novembre 2018 à 19:39
Philippe Bilger va certainement écrire un billet sur 14-18.
Mais en avant-première voyez ce clip des Sentiers de la gloire de Kubrick.
Un monument.
https://m.youtube.com/watch?v=vuaLi7V26gI
Rédigé par : Savonarole | 07 novembre 2018 à 19:30
@ Mary Preud'homme de 18:13
"Concernant le suicide de ce militaire, garde républicain de son état, il me semble pour le moins malvenu de se hasarder à des remarques ou à des conclusions hâtives, dans un sens comme dans l'autre."
Ah oui ? Alors pourquoi vous adressez-vous à moi ? C'est à Breizmaboul que vous devriez parler. C'est à elle que vous devriez adresser vos somptueuses leçons de morale.
Rédigé par : Savonarole | 07 novembre 2018 à 19:02
Bouaarkk ! Flaap, Vaan, Wiiiz ! Tout à coup le portillon s'ouvre à 18:30 et 36 commentaires déboulent, on n'y comprend plus rien.
Depuis 11:26 rien et soudain la Bibliothèque nationale est à nos pieds...
Comment voulez vous que je retrouve ma nouille bretonne dans tout cela ?
Bon, je reprends depuis le début...
Rédigé par : Savonarole | 07 novembre 2018 à 18:54
@ Savonarole | 07 novembre 2018 à 12:09
Quelle lumière ? Ou alors "amère Licht"...
Concernant le suicide de ce militaire, garde républicain de son état, il me semble pour le moins malvenu de se hasarder à des remarques ou à des conclusions hâtives, dans un sens comme dans l'autre.
D'autant que le directeur général de la gendarmerie nationale, himself, a admis que le burn-out parmi ses troupes était une réalité, que les seuls "stages de voile", expression pudique servant en fait à désigner les mises au repos d'office des surmenés et dépressifs en augmentation, ne sauraient régler. Et diligenté une enquête pour en trouver les causes.
Il est vrai que rester impassible et au garde-à-vous devant un président et sa bourgeoise hilare s'affichant sans vergogne avec des guignols avinés et braillards qui font la teuf sur le perron de l'Elysée, comme le soir de la fête de la zizique, y'a de quoi péter un plomb. Surtout quand on n'a pas vu sa femme et ses gosses depuis trois jours et qu'on doit en plus la boucler, devoir de réserve oblige, et continuer à faire de la figuration sabre au clair !
Rédigé par : Mary Preud'homme | 07 novembre 2018 à 18:13
Le principal argument des activistes du droit à l'enfant, selon lequel la différence de traitement entre couples homosexuels et couples hétérosexuels, quant à l'accès à la PMA, serait discriminatoire, vient très logiquement de tomber à l'eau.
Les juges confirment donc ce que les opposants à la PMA pour toutes répètent depuis plus d'un an :
"Le principe d'égalité ne s'oppose ni à ce que le législateur règle de façon différente des situations différentes, ni à ce qu'il déroge à l'égalité pour des raisons d'intérêt général, pourvu que, dans l'un et l'autre cas, la différence de traitement qui en résulte soit en rapport direct avec l'objet de la loi qui l'établit".
Le Conseil d'État confirme ainsi, dans des termes quasi similaires, ce que le Conseil constitutionnel avait déjà indiqué dans son avis de mai 2013 validant la loi Taubira.
La stérilité d'un couple lesbien est intrinsèque au défaut d'altérité sexuelle caractérisant une telle union. Elle n'a aucun caractère pathologique et ne peut en conséquence être comparée à l'éventuelle infertilité pathologique d'un couple hétéro.
Ainsi, la loi réservant la PMA au traitement des infertilités d'origine pathologique n'est pas discriminatoire, et le principe d'égalité ne peut légitimer l'extension de la PMA.
Rédigé par : Dr Olivier | 07 novembre 2018 à 17:31
Le "voyage sentimental" de Macron au travers de 14-18 est assez émouvant.
Je ne pense pas qu'il soit un grand patriote, mais il y met les formes, c'est un jeune homme bien élevé.
J'espère qu'au passage d'un champ d'honneur il n'oubliera pas la Grande-Bretagne, qui aura laissé 400 000 morts dans nos betteraves.
De Passchendaele à la victoire, cela mérite que l'on respecte cette immense nation et leur désir de nous quitter et que Monsieur Michel Barnier cesse de jouer les experts-comptables.
Rédigé par : Savonarole | 07 novembre 2018 à 17:22
Malgré toutes mes réserves sur notre Président, je ne peux que le trouver courageux face à toutes ces Breizmaboul qui veulent faire le show devant les caméras.
C'est un chemin de croix pour lui.
Que de c**s, que de ploucs grégaires, la France profonde, une décadence.
Alors qu'il s'agit de célébrer une boucherie internationale, les glands lui causent diesel et carburant. Pauvre Président.
Rédigé par : Savonarole | 07 novembre 2018 à 15:16
Le supposé "commando d'ultra-droite" qui visait Emmanuel Macron semble prendre l'eau de toutes parts. Même les médias sont extrêmement prudents, c'est dire.
Mitterrand déjà s'était inventé un attentat dans les jardins de l'Observatoire à Paris.
Apparemment il s'agirait de piliers du bar Le Balto du coin, des avinés, mais le tam-tam médiatique entretient l'angoisse, Maurice Szafran se désespère, va-t-on nous supprimer notre idole ? Sa mèche en tremble, le cliquetis de ses 25 bracelets mesure son indignation.
Rédigé par : Savonarole | 07 novembre 2018 à 15:00
@ duvent | 06 novembre 2018 à 10:09
Phédon rapporte en effet par ces mots à Échécrate, la conversation qu'il eut avec Socrate le jour choisi pour l’exécution de ce dernier et alors qu'on venait de lui enlever ses fers et qu'il avait demandé à Criton d'éloigner sa femme Xantippe qui était auprès de lui avec l'un de ses enfants.
C'est une fois que Xantippe qui poussait force hurlements et se meurtrissait le visage en signé d'expression de sa douleur morale, fut éloignée de sa cellule, que Socrate s'exprime ainsi que la douleur et le plaisir, qui chez lui est d'ordre physique alors que chez Xantippe elle est d'ordre moral et je me demande dans quelle mesure on ne pourrait considérer qu'il pense aussi aux consolations dont il conviendra que Xantippe, bien qu'une véritable mégère au naturel, bénéficie, lorsqu'il refait circuler le sang dans sa jambe délivrer des fers par lesquels on l'avait enchaîné et qu'il en éprouve un soulagement qu'il qualifie de « plaisir ».
De même sans doute Xantippe trouvera-t-elle quelque plaisir à ce qui la pourra soulager de sa peine. N'oublions pas que le Phédon dont vous citez le passage 189~190, a pour sous-titre « De l'âme ».
Interrompu par Cébès, s'ensuit alors une discussion sur la raison pour laquelle Socrate s'était mis à composer des vers depuis qu'il avait été incarcéré, ce qui ne lui était jamais arrivé auparavant. Socrate explique qu'il respecte ainsi la prescription d'un songe lui conseillant de « cultiver les beaux-arts » et à laquelle il avait donné jusqu'à présent le sens de poursuivre son activité accoutumée, à savoir la philosophie, le premier de arts, mais donnait depuis sa condamnation un sens nouveau, celui de la célébration mémorielle, laquelle comme on le sait, apaise.
Et Phédon n'a-t-il pas indiqué que le plus grand plaisir résultait pour lui de la remémoration (186), ce qu'il fait donc lorsqu'il fait revivre les derniers instants de Socrate pour ses interlocuteurs. Il indique en effet (187) ceci : « Je n’éprouvai pas la pitié qu’il était naturel que j’éprouvasse en assistant à la mort d’un ami ; au contraire, Échécrate, il me semblait heureux, à le voir et à l’entendre, tant il mourut avec assurance et dignité ; et je pensais qu’il ne quittait ce monde que sous la protection des dieux qui lui destinaient dans l’autre une félicité aussi grande que celle dont aucun mortel ait jamais joui : aussi ne fus-je pas saisi de cette pitié pénible, que semblait devoir m’inspirer cette scène de deuil. Je ne ressentis pas non plus le plaisir qui se mêlait ordinairement à nos entretiens sur la philosophie, car ce fut encore là le sujet de la conversation : mais il se passait en moi je ne sais quoi d’extraordinaire, un mélange jusqu’alors inconnu de plaisir et de peine, lorsque je venais à penser que dans un moment cet homme admirable allait nous quitter pour toujours. »
Parmi le rappel de ces derniers instants, une discussion sur en effet le plaisir ainsi que sur la nature de celui que procure la philosophie qui n'est ni celui de boire ou de manger, ni celui de l'amour, ni aucun des plaisirs qui « regardent le corps ».
Socrate enseigne alors que « Chaque peine, chaque plaisir, a, pour ainsi dire, un clou avec lequel il attache l’âme au corps, la rend semblable, et lui fait croire que rien n’est vrai que ce que le corps lui dit. […] Qu’il prenne donne confiance pour son âme, celui qui, pendant sa vie, a rejeté les plaisirs et les biens du corps » - auxquels donc appartient le soulagement de leur délivrance qui suit la souffrance infligée par les fers -, « comme lui étant étrangers, et portant au mal ; et celui qui a aimé les plaisirs de la science ; qui a orné son âme, non d’une parure étrangère, mais de celle qui lui est propre, comme la tempérance, la justice, la force, la liberté, la vérité ; celui-là doit attendre tranquillement l’heure de son départ pour l’autre monde, comme étant prêt au voyage quand la destinée l’appellera. »
D'où il s'en suit que pour Phédon, il n'y a pas de « de plus grand plaisir que de (s)e rappeler Socrate, ou en en parlant (lui)-même, ou en écoutant les autres en parler » dans une remémoration qui mêle les plaisirs de la Science aux plaisirs de l'amitié que les mots font revivre.
-----------------
J'ai écouté le lamento de Didon, du Didon et Enée de Henry Purcell par Kirsten Flagstad que vous suggérez, When I am laid in earth dans lequel elle se donne la mort après qu'Enée l'a quittée, et dans lequel elle demande à Bélinda, sa confidente, de se souvenir d'elle mais d'oublier son destin: « Remember me, but ah! forget my fate», autrement dit de faire revivre les plaisirs de l'amitié dans leur souvenir, comme Phédon le fait à propos de Socrate.
Comme on dit que Kirsten Flagstad est considérée comme la plus grande soprano wagnérienne, je l'ai écoutée également dans la mort d'Isolde dirigée par Furtwängler, oeuvre que par un moment j'ai souvent écoutée en me ressouvenant de ma jeune sœur, notamment dans la transcription qu'on doit à Franz Liszt... Elle y est affectivement grandiose.
Merci d'avoir attiré mon attention sur cette merveille.
Rédigé par : Catherine JACOB | 07 novembre 2018 à 14:24
@ Robert M. 07 novembre 2018 à 02:55
« Un mot, tout de même, sur ces suicides de fonctionnaires. Je regrette, mais j'ai un doute » (*)
C'est déjà ça, ça change de certains qui ne doutent de rien et surtout pas de leur bon goût en toutes circonstances...
En même temps, comme dit l'autre, je suis étonnée de son revirement soudain puisqu'à propos de ce que j'avais écrit sur le suicide supposé, il m'écrivait « Votre interprétation sur le suicide de ce gendarme dans les jardins de Matignon est particulièrement dégueu***se. Comment osez-vous, du fin fond de votre patelin, donner une explication sur un geste fatal ».
Heureusement aujourd'hui il conclut son intervention par "il subsiste en France des Babaorum d'imbécillité... » ce qui me laisse supposer qu'il est en pleine auto-analyse.
Décidément cette Savonnette est d'un drôôle lorsqu'il exécute ses saltos arrière...
Pas d'inquiétude Robert M. la boîte de Traou Mad tant jalousée n'a pas été renversée pour un doute levé :D
Adéo Robert M. ;)
(*) sur « le doute » n'ayez crainte j'ai bien saisi l'ironie...
------------------------------------------------------------------
@ Elusen 07 novembre 2018 à 10:13
Demandez à la Savonnette de Barcelone, il en sait plus sur moi que n'importe qui de ma famille, où j'habite et ce que je mange. Il me dit si ce que j'écris c'est bien ou mal, quand me taire, TOUT vous dis-je, vous en saurez plus par lui que le Préfet de ma paroisse et, contrairement à vous, il possède un humour bien franchouillard misogyne qui vous plaira beaucoup.
----------------------------------------------------------------
@ vamonos 07 novembre 2018 à 10:42
...avant de m'être présenté moi-même.
Ce n'est pas tellement l'âge de la dame qui importe, elle s'en fiche, elle le connaît, mais le sieur ayant la manie maniaque ;) de toujours poser des questions et de demander des preuves qu'il est de bonne guer.., pardon, courtoisie de faire de même à son égard :D
Rédigé par : breizmabro | 07 novembre 2018 à 13:06
@ breizmabro | 07 novembre 2018 à 09:50
"En conclusion j'hésite entre Elusen n'est pas français ou Elusen est un robot. Ou les deux à la fois :D"
Vous devez connaître l'antienne pince-mi et pince-moi, pince-mi tombe à l'eau qui reste-t-il ?
Alors je vous propose une troisième voie pour le joueur de toupie, cela commence par c, par contre couillon est tombé à l'eau vous avez le choix en trois lettres, ou en sept... Honte à moi !
Rédigé par : Giuseppe | 07 novembre 2018 à 12:58
@ Robert Marchenoir de 02:55
Et la lumière fut !
Vous risquez d'être privé de biscuits bretons pour deux semaines...
En France quand un train déraille, Force Ouvrière invoque "un manque d'effectifs".
Quand une grue tombe sur un chantier on hurle aux "cadences infernales".
Marshall McLuhan, sociologue canadien, expliquait que bon nombre de citoyens vivent dans ce qu'il appelait "la galaxie Gutenberg", ils ne s'intéressent qu'à ce qui se passe à moins de 100 kilomètres de leur environnement, dès qu'ils sortent de ce périmètre ils sont perdus, les Spoutniks dérèglent le climat, Trump est fou, les bébés sans bras c'est les pesticides, et ma tante pourrait être mon oncle.
Malgré tout ce qui est à notre disposition pour s'informer et ne pas mourir idiot, il subsiste en France des Babaorum d'imbécillité...
Rédigé par : Savonarole | 07 novembre 2018 à 12:09
La France vient d'accepter de repousser la taxation des Gafa ! On parle d'un report en 2020.
Google, Amazon, Facebook, Apple se frottent les mains.
Pourquoi ce report alors que Jupiter maintient sa décision sur les taxes de carburant qui pénalisent les automobilistes et les particuliers qui se chauffent au fuel. Deux poids deux mesures qui ne vont pas arranger sa cote de popularité !
Pourquoi ne renforce-t-il pas les moyens pour lutter contre la fraude fiscale au lieu de décider d'alourdir des taxes qui vont concerner des ménages aux revenus modestes ?
Rédigé par : Jabiru | 07 novembre 2018 à 11:36
@ Elusen | 07 novembre 2018 à 10:13
Goujat un jour, goujat toujours. Vous voulez voir l'acte de naissance d'une femme pour connaître son âge.
Elusen, vous copierez cent fois : "Je ne demanderai jamais son âge à une dame."
Rédigé par : vamonos | 07 novembre 2018 à 10:42
@ breizmabro | 06 novembre 2018 à 17:45
Que vient faire ici mon hypothétique statut juridique ?
Avant de demander aux autres leur acte de naissance, à la Trump, commencez par présenter le vôtre !
Rédigé par : Elusen | 07 novembre 2018 à 10:13
@ Giuseppe 06 novembre 2018 à 22:05
J'aurais été HONOREE que des "populaires" exigeantes scandent mon nom ! :D
Pour répondre à la personne Elusen, je lui posais (et la repose) la question de savoir s'il est Français car accoler dans le même phrase les mots "concept" et "infrastructure" est naturellement ironique lorsque l'on maîtrise la langue française.
Elusen pose souvent des questions mais ne répond jamais à celles qu'on lui pose SAUF, par ironie sans doute ;) à celle où je lui disais sous la forme interro-négative "est-ce que je vous demande, moi, si votre grand-mère fait du vélo ?" à laquelle il a répondu "Oui". Je lui en avais demandé la preuve et il ne me l'a pas donnée...
Sur le dernier billet (PMA-GPA) il assène, pour la ixième fois, que nous ne savons pas faire la différence entre PMA et AMP avec force explications scientifiques et juridiques livresques, pour terminer par nous dire ce que nous savons déjà depuis que le mariage pour tous à été voté, que la GPA sera, obligatoirement, autorisée afin de ne pas contrevenir au principe d'inégalité.
En conclusion j'hésite entre Elusen n'est pas français ou Elusen est un robot. Ou les deux à la fois :D
Et comme chantait Henri Salvador "faut rigoler, faut rigoler avant qu'le ciel nous tombe sur la tête".
Adéo Giuseppe, et bon Picpoul de Pinet frais ;)
Rédigé par : breizmabro | 07 novembre 2018 à 09:50
Depuis quelque temps sur les plateaux TV et les chaînes de radio c’est la chasse au « bon client » comme ils disent.
M-O Fogiel en fait partie, bien sûr. Mais vu que c’est un professionnel des médias, il passe plutôt bien car il sait bien développer le message qu’il veut faire passer. En clair il veut nous fourguer la GPA.
On a droit aussi à Muriel Robin qui est manifestement une grosse tourmentée. Son combat à elle ce sont les femmes battues. Noble cause évidemment. Malheureusement elle fait partie de ces vedettes du show-biz incapables de s’exprimer quand elles n’ont pas un texte fourni par un scénariste.
Autre cas qui interpelle. Anasse Kazib, syndicaliste de SUD Rail. Autrement dit, ce que l’on ne fait pas de mieux en matière de subtilité intellectuelle.
Il a son rond de serviette aux GG de RMC où il peut impunément débiter ses âneries. Il se fait littéralement éreinter sur Twitter, ce qui explique sans doute la raison pour laquelle les GG le gardent précieusement. Un beau cas !
Et pour finir, last but not least, Jacline Mouraud. Une spécialiste en « ectoplasmes » dont elle est la parfaite illustration. Elle est partie en guerre contre la hausse du prix des carburants. Cause éminemment défendable à condition de ne pas s’égarer dans des propos de harengère.
Depuis sa vidéo qui a connu un certain succès sur les réseaux sociaux, elle est sollicitée par tous les plateaux TV.
Il serait temps que nos médias arrêtent d’inviter ces gens censés représenter le peuple dans toute son ingénuité et qui sont une insulte à son intelligence.
Rédigé par : Achille | 07 novembre 2018 à 07:57
Un mot, tout de même, sur ces suicides de fonctionnaires, puisque le sujet vient sur la table. Je regrette, mais j'ai un doute. Je n'avale pas toute cuite la version toujours suggérée, en pareil cas, par la bien-pensance franchouille-socialiste universelle et obligatoire : à savoir que l'horrible Etat ultra-libéral (?) les tourmenterait tellement, par sa promotion du capitalisme déchaîné au sein de la fonction publique, qu'ils seraient obligés de se donner la mort.
J'émets clairement l'hypothèse que ces gens-là puissent être fous. Non pas d'une folie habituelle, répertoriée par la Faculté, de celle qui vous vaudrait internement, ou prescription de force médicaments.
Mais d'une folie typiquement nationale, la folie du fonctionnaire qui a cru toutes les salades qu'on lui raconte depuis sa naissance : qu'il a drouâ à son "emploi", qu'il a drouâ à ce que jamais rien ne bouge, qu'il a drouâ à ne vraiment pas travailler beaucoup, qu'il a drouâ, surtout, à l'admiration éperdue des foules et aux remerciements incessants des cochons de payants, pour l'admirable dévouement dont il est censé faire preuve.
Et lorsqu'il s'écrase le nez sur le mur de la réalité, lorsqu'il s'aperçoit que tout cela est faux, que tout cela ce sont des mensonges, cela lui est tellement insupportable qu'il se suicide.
Voilà maintenant que des gendarmes -- c'est-à-dire des gens nettement plus équilibrés que le reste de la population, en principe, des gens qu'on paye pour rester de marbre face à des malfaiteurs munis d'armes mortelles et résolus à les utiliser -- voilà qu'ils se suicideraient, sous prétexte que "les méthodes de management, depuis l'été 2017, ne permettent pas aux gardes républicains d'accomplir sereinement leurs missions, en raison d'une trop grande fatigue morale et physique liée à une surcharge de travail sans cesse croissante" ?
Je vous demande pardon ? Les gardes républicains ? Je ne doute pas que les méthodes de management de la fonction publique françouése soient détestables, non pas parce qu'elles s'apparenteraient à celles du secteur privé, mais bien au contraire parce qu'elles s'en éloignent.
On sait que les cas de harcèlement moral sont beaucoup plus nombreux dans le public que dans le privé -- forcément, dans le privé, on peut virer les gens. Difficilement, très difficilement, même, mais on peut. Dans le public, la certitude que tout le monde a drouâ à son poste facilite mécaniquement le harcèlement.
Mais les gardes républicains ? Qu'est-ce qu'ils font de spécialement difficile, pénible ou dangereux, les gardes républicains ? Ils vont mater de la racaille dans les cités sensibles ? Ils reçoivent le public jamais content qui vient faire renouveler son passeport au guichet des commissariats ? Ils nettoient les morceaux de viande humaine entre les rails du métro après les suicides ?
Quelle est cette mystérieuse "fatigue morale et physique", infligée par leurs chefs, qui les pousserait à utiliser leur arme de service pour des raisons autres que réglementaires ? La fatigue morale ? Vraiment ? Je pensais que lorsqu'on entrait dans l'armée, c'était pour en ch... ? Je pensais que les militaires, c'était des durs de durs, des tatoués, pas des amis à Emmanuel Macron, si vous voyez ce que je veux dire, hin-hin-hin ?
La fatigue physique ? Vous voulez dire : on oblige les gardes républicains à des marches commando épuisantes, avec cinquante kilos de matériel sur le dos, au milieu du désert, du genre de celles qui sont de rigueur au sein des unités d'élite de toutes les armées du monde ? Et leurs officiers exagèrent tellement, au cours de ces exercices, que certains en meurent d'épuisement ?
Parce que ça, ça arrive, effectivement, aux vrais soldats. Je ne dis pas nécessairement en France, je ne dis pas souvent, mais j'ai un ou deux cas en tête. Nulle trace de suicide, dans ces événements.
Donc, les membres de la police d'élite, chargée de protéger le présidôn de la Frônce (*), qui sont (me semble-t-il, mais je veux bien qu'on m'explique le contraire) dispensés des tâches les plus dévalorisantes ou dangereuses réservées aux flics normaux, ces hommes, qui sont censés être la crème de la crème, se font sauter le caisson, simplement parce qu'ils sont fatigués ? Moralement et physiquement ?
Mais faut changer de job, mon bonhomme ! Faut démissionner ! Tu sais que la démission, c'est un droit de l'homme ? Même pour les fonctionnaires ? Tu sais que t'as parfaitement le droit d'abandonner ton costume d'opérette ridicule, pour enfiler un costume de livreur d'Amazon, et faire enfin un métier honnête, où tu auras tout le loisir d'être fatigué moralement et physiquement, au bout de ta journée, et d'en être content, content de la saine fatigue du travail accompli ?
Oui, parce que c'est curieux, on n'entend jamais parler des suicides de livreurs d'Amazon, ou de maçons, ou de dépendeurs d'andouilles. Les suicides, je ne sais pas si vous avez remarqué, c'est toujours dans le public, jamais dans le privé.
Ces épouvantables épidémies de suicides, c'est toujours dans la police... France Télécom... Renault... les "paysans"... bref, exclusivement des fonctionnaires.
Curieusement, les stato-gauchistes en tirent argument pour prétendre qu'il faut renforcer les rangs de la fonction publique. Personnellement, un métier et une organisation qui poussent leurs membres au suicide, eh bien ! je pense qu'il faut plutôt les démanteler, de toute urgence.
Je vous demande pardon, mais je ne connais aucun autre pays au monde où l'on se plaigne ainsi d'une épidémie de suicides chez les fonctionnaires. Ne me dites pas que c'est parce qu'ils ne sont pas assez nombreux : il n'y a pas d'autres pays au monde où il y ait autant de fonctionnaires. Bon, peut-être Cuba et la Corée du Nord, merci de ne pas pinailler.
D'où je déduis que si leur qualité de fonctionnaire a quoi que ce soit à voir avec leur suicide, c'est précisément parce qu'ils sont trop nombreux. Nous avons donc deux solutions : soit les laisser se suicider jusqu'à ce que leurs rangs s'éclaircissent suffisamment -- ce qui ne serait pas gentil, et puis, surtout, ça risquerait d'être long ; soit faire preuve de compassion, et tailler à la hache dans leurs effectifs -- solution que je préconise depuis longtemps.
Sérieusement, ce que j'ai entendu, sur différents suicides de fonctionnaires, sur l'employé de France Télécom qui vient à une réunion exprès pour se percer le ventre (mais pas complètement, et pas trop fort), ce que j'ai pu constater moi-même (les agents de France Télécom qui vous hurlent dessus, à peine êtes-vous entré dans la boutique, en criant qu'ils sont persécutés et qu'ils sont de pauvres victimes), tout cela penche vers l'inscription d'une nouvelle pathologie au DSM IV, la fonctionnariose gallicana.
De même qu'il est de plus en plus manifeste que le fameux "déséquilibre mental" de certains islamistes, auteurs d'attentats, est caractéristique de l'islam lui-même, et non du profil particulier de certains marginaux, cette pathologie collective du suicide du fonctionnaire français tend à montrer que c'est le fonctionnarisme à la française lui-même qui rend fou. Ses membres, comme la société tout entière.
_______
(*) Ceci, dans l'hypothèse la plus favorable à leurs jérémiades. L'autre étant que ces hommes font simplement partie d'une unité de cérémonie, chargée d'exhiber ses costumes à l'intention des touristes. Ce qu'on appelle des planqués, en bon français.
Le gendarme qui s'est tué, d'après les gazettes, était chargé de la surveillance vidéo à l'hôtel Matignon. Tâche épuisante, dangereuse, salissante et dévalorisante, comme on peut le mesurer. Le gars était chargé de surveiller des bandits à distance... dans un endroit où il n'y en a pas la queue d'un... soigneusement protégé par un écran vidéo... au centre d'un des bâtiments les mieux gardés du pays... dans l'un des quartiers les plus chics de la capitale.
A l'évidence, c'est la faute à George Soros, à l'ultra-libéralisme mondialisé et à sa marionnette Emmanuel Macron, si le pauvre prolétaire-gendarme s'est suicidé face à des conditions de travail aussi insupportables.
Rédigé par : Robert Marchenoir | 07 novembre 2018 à 02:55
@ breizmabro | 06 novembre 2018 à 17:45
Un vrai troisième ligne vous êtes, comme le Mongol, on le surnomme ainsi, emblème du ballon ovale, la moustache en moins certes mais l'intelligence de jeu jusqu'au bout des mains, comme vous.
Les "populaires" auraient scandé votre nom et Dieu sait qu'à l'époque elles étaient exigeantes.
Rédigé par : Giuseppe | 06 novembre 2018 à 22:05
@ Edgy | 06 novembre 2018 à 16:34
Votre interminable commentaire commence par "Je suis resté sur ma faim en lisant votre dernier paragraphe" et se termine par une conclusion :
- qu'il y a un possible fondement philosophique et juridique à l'état de guerre civile.
- d'un droit à ne pas être partie au prochain contrat social, quitte à ce que la Nation se scinde ou disparaisse.
- il n’y a pas véritablement de « scandale », mais l’appel à un ordre nouveau.
---------
Donc "à l'ouest rien de nouveau" et monsieur Philippe Bilger ne peut pas "inciter à" ce que vous décrivez, faites comme Edouard Philippe, assumez sans ne rien faire, et ne dites pas "Je n'ai pas de solution".
Pourtant vous avez des idées en évoquant la guerre civile, la disparition de la nation ou la fin de la citoyenneté.
Sur cette affaire, je suis comme Pépin et je souhaite la destitution du pinocchio Macron et de toutes ses équipes et conseillers qui profitent comme des vautours des carcasses de la nation française.
http://fboizard.blogspot.com/
Rédigé par : yves albert | 06 novembre 2018 à 18:34
En France, selon le seuil de pauvreté adopté, un individu est considéré comme pauvre quand ses revenus mensuels sont inférieurs à 855 euros (seuil à 50 % du revenu médian) ou à 1 026 euros (seuil à 60 %).
Ceci dit quand j'entends tous ces hors-sol brandir l'argument de la voiture électrique et une aide de 1 500 € pour passer au véhicule propre - qui n'en a que le nom -, j'ai l'impression que les pieds ont remplacé le cerveau.
Avec quel argent les 9 000 000 qui sont sous le seuil de pauvreté vont-ils changer leur voiture ?
Parmi les 27 000 000 d'actifs et les 3 000 000 de chômeurs (BIT 2016) on note 1 000 000 de travailleurs pauvres et un salaire médian à 1710 €, comment acheter un véhicule électrique à plus de 20 000 € une location de batterie proche de 100 €/mois, une autonomie de jouet et un volume de chargement digne du gadget avec une valeur de revente au niveau du paquet de lentilles ?
La hausse des taxes n'est pas la goutte qui fait déborder le vase, ces dépenses contraintes - le carburant - cumulées aux hausses stratosphériques des énergies de chauffage font peur aux citoyens.
Peur de ne plus pouvoir s'alimenter, se chauffer (30 % se restreignent), avoir un toit ou le perdre, l'exécutif ne mesure plus rien, la peur s'installe doucement, la misère pour les plus nombreux qui voient les fins de mois se rapprocher de plus en plus vite des débuts.
Il est idiot de parler de goutte d'eau ou plutôt de goutte d'essence.
C'est la peur de ne plus satisfaire l'essentiel - pas seulement le carburant il y a belle lurette qu'il est cher.
L'essentiel c'est ce qui permet de garder un peu de reconnaissance et de dignité, amener les gosses au sport par exemple, au cinéma… L'essentiel est la dernière étape avant d'entrer inéluctablement dans la morbide pauvreté qui attise un ressentiment exacerbé depuis quelques mois.
Un exécutif loin des réalités, ou bien qui ne veut pas les voir comme si en répétant d'augmenter les taxes, le pays, par enchantement, deviendra vert et écologique.
Vaste programme, la méthode Coué en accéléré.
J'ai entendu une anecdote sur une ancienne ministre, rentrée dans le rang des citoyens courants elle était tombée en panne sèche avec sa voiture.
Elle ne voyait pas les autres lui faire le plein, en fait elle ne voyait plus rien.
Repenser les dépenses publiques est un vrai enjeu sans doute plus écologique que tout ce que l'on ânonne, parce que la dette est un vrai pesticide, le pire de tous.
Rédigé par : Giuseppe | 06 novembre 2018 à 18:21
@ Elusen 06 novembre 2018 à 15:53
"...cela ne peut pas être une antiphrase, puisqu’il n’y a aucune ironie"
Vous êtes Français vivant en France ? Depuis quand ? Dans quelle région habitez-vous ?
Ces questions sont légitimes pour mieux appréhender vos interventions.
Rédigé par : breizmabro | 06 novembre 2018 à 17:45
Bonjour et merci pour votre blog.
Je suis resté sur ma faim en lisant votre dernier paragraphe. Vous parlez de « scandale », de « chute » ininterrompue, tout en supposant le maintien de « ceux qui nous gouvernent ». Vous témoignez de votre état de « tristesse », donc je comprends, mais il reste étonnant de la part d’un juriste et d’un humaniste je trouve, que l’instruction de ce "défaitisme" reste à ce point inachevée et le point de vue juridique sous-jacent non abordé.
La défaite pouvant alimenter le défaitisme, ce défaitisme alimentant lui-même de manière certaine la défaite, où allons-nous ? De quelle « chute » parlez-vous en somme ? Quelle est l’issue, la "mire" de notre société en son état/Etat actuel, que vous décrivez d'un constat qui me semble implacable (les défaites et le défaitisme de l’Etat) ?
Sans polémiquer, on peut répondre qu'inévitablement cette "mire" est au moins le questionnement de la légitimité de l'Etat lui-même. Et, partant, la probable dénonciation du "contrat social" qui fonde cet Etat et avec lui l'ensemble de nos institutions, qui en sont le tissu capillaire.
Pour le citoyen partie au contrat social, le « défaitisme » et les défaites de l'Etat mettent en péril la satisfaction de ses besoins y compris les plus élémentaires (cf. pyramide de Maslow), comme le besoin de sécurité et d'intégrité. Dit autrement, pour le citoyen partie au contrat social, son cocontractant manque à ses obligations. Le contrat cesse d'être causé et le citoyen - c'est un principe fondamental du droit des obligations - peut légitimement se libérer de l'exécution de ses propres obligations arguant du principe d'exception d'inexécution des obligations.
L'issue, l'horizon, la mire, doit donc être la dénonciation du contrat social fondant l'Etat.
Mais pourrait-on alors opposer de manière fondée que l'Etat n'est pas tenu d'une obligation de résultat, mais tout au plus de moyen ?
D'abord, je ne le pense pas ; mon avis est que si l'Etat s'est vu confier le monopole de la force légitime, c'est que son obligation est de résultat. Ensuite, admettrions-nous même que ses obligations nées du contrat social ne soit que de moyen, on devrait alors sans doute constater avec vous que l'Etat renonce à faire usage desdits moyens.
Ce renoncement, c'est le "défaitisme", lui-même prouvé par les faits/situations que vous mentionnez, mais plus généralement par le développement tous azimuts et consenti par l’Etat de zones de non-droit ou de pseudo-droit. Les exemples sont innombrables : du "Mur des Cons" à Bordeaux, aux quartiers dont la République accepte d'être exclue bien sûr, en passant par l'accaparement des trois pouvoirs par une caste de Français aux droits exorbitants du droit commun (fonctionnaires et élus), en passant encore par la normalisation du journalisme politique, par l'accaparement de la négociation sociale par des syndicats avérés mafieux et scandaleusement présumés représentatifs, par le dysfonctionnement de l'institution judiciaire (l’absence de secret de l’instruction, des délais d'accès à la justice qui confinent au déni de justice par ex.), etc.
Le défaitisme n’est pas un simple mot ni une humeur triste, il décrit une situation, une situation illustrée de faits nombreux et convergents, que les mots « scandale » et chute ne suffisent pas à décrire utilement.
Un défaitisme d'une part, en effet, il n’y a aucun doute, empreint même de collusion par endroits, qui attestent ensemble de ce que l'Etat ne satisfait pas même à ce qui serait ne fût-ce qu'une obligation de moyens.
La seule conclusion possible tant philosophique que légale au constat du défaitisme que vous faites, est, il me semble un second constat, celui d'une faute d'une gravité fondamentale et irréparable commise par l'Etat. Le constat de ce que le contrat social, même s'il ne faisait naître qu'une obligation de moyen, est aujourd'hui caduc. Un contrat caduc, ce n’est pas rien.
Si l'institution "Etat" survit à ce défaitisme, à son auto-dégagisme, à cette vacance même, en réalité, c'est donc sur un fondement renouvelé, nouveau, mais plus sur le fondement du contrat social.
Ce nouveau fondement peut par exemple être l'acceptation de l'Etat courant par un peuple ne faisant pas usage de son droit, droit à la désobéissance civile ou droit d'exercer son pouvoir "constituant" par exemple. Ou la justification philosophique et légale de l'Etat tyrannique par le simple effet du temps selon Comte.
Admettons encore une fois. Mais alors quelle instance peut légitimement constater ce fondement nouveau, cette acceptation ? Sans doute pas l'Etat lui-même. Ni une institution qui le constitue. Ni une institution complice de sa faute. Notamment pas, donc, une "représentation nationale" qui a failli, voire qui est complice de la commission de la faute, et surtout qui n'est en aucun cas elle-même la partie cocontractante de l'Etat au contrat social, sauf à priver le citoyen de tout droit à l'expression d'une volonté autonome.
A défaut d'instance légitime à constater l'existence d'un fondement nouveau et légitime à l'Etat, il appartient à chaque individu de s'exprimer, positivement ou par le silence. Avec alors, à ce moment précis et rare de l'Histoire, deux difficultés : (i) il n'existe alors plus d'autorité légitime dépositaire du monopole de la force légitime dans la géographie de feu-l'Etat, (ii) il n'existe alors plus non plus d'instance ayant le monopole de la représentation collective.
Je n'ai pas de solution au premier problème, mais je constate qu'il y a un possible fondement philosophique et juridique à l'état de guerre civile. Quant au second problème, il me semble se résoudre par la constatation logique de l’existence d’un droit de retrait au profit de chaque citoyen ; d'un droit à ne pas être partie au prochain contrat social, quitte à ce que la Nation se scinde ou disparaisse.
Il n’y a de « scandale » dans ce « défaitisme » de l’Etat, que si l’on n’en tire pas collectivement et individuellement de conséquences. Sinon il n’y a pas véritablement de « scandale », mais l’appel à un ordre nouveau.
Rédigé par : Edgy | 06 novembre 2018 à 16:34
@ breizmabro | 05 novembre 2018 à 10:47
« Antiphrase »
Ben non, cela ne peut pas être une antiphrase, puisqu’il n’y a aucune ironie.
Le but n’étant point d’employer n’importe quel mot à la légère pour vous donner un semblant de contenance.
http://www.cnrtl.fr/lexicographie/antiphrase
L’État, ce sont les deux, un concept avec lequel est organisé le pouvoir politique, et qui se matérialise, non pas par une unique personne, mais par une infrastructure dont le but est de gérer ce pouvoir.
https://www.universalis.fr/encyclopedie/etat/
La gestion du pouvoir a un mot spécifique : administrer, qui donne : administration.
Ainsi, ce ne peut être l’État qui a failli, mais ceux qui exercent le pouvoir.
Que vient faire, sur ce sujet, votre délire sur le Brésil ?!
Cela traduit surtout une inconstance intellectuelle.
Rédigé par : Elusen | 06 novembre 2018 à 15:53
@ Robert | 05 novembre 2018 à 21:33
Voilà un juge anormal et pourtant il juge. Mettons un ordinateur à sa place et la justice serait mieux rendue ; combien y-a-t-il de déséquilibrés dans cette organisation ?
Les membres de cette profession mériteraient de passer tous les six mois un test psychologique devant un psychiatre pour s'assurer qu'ils sont bons pour le service.
Nous avons énormément à faire, mais sous Macron ce ne sera pas possible car il est un contre-exemple.
Rédigé par : yves albert | 06 novembre 2018 à 11:30
@ Catherine JACOB | 05 novembre 2018 à 23:42
Alors vous aimez aussi ceci, Kirsten Flagstad :
https://www.youtube.com/watch?v=_SGappJ3EZc
Vous évoquez les "hikikomoris", cela est étrange et finalement atroce...
Je suis pour que la joie demeure, cependant et comme tout ne peut se connaître que par la comparaison...
Il faut bien admettre que ce que dit Socrate (Phédon) est vrai :
"Quant à Socrate, il se mit sur son séant dans son lit, puis, repliant sa jambe, il se la frotta avec sa main et, tout en frottant, nous dit : « Quelle chose étrange, mes amis, paraît être ce qu’on appelle le plaisir ! et quel singulier rapport il a naturellement avec ce qui passe pour être son contraire, la douleur ! Ils refusent de se rencontrer ensemble chez l’homme ; mais qu’on poursuive l’un et qu’on l’attrape, on est presque toujours contraint d’attraper l’autre aussi, comme si, en dépit de leur dualité, ils étaient attachés à une seule tête. Je crois, poursuivit-il, que si Ésope avait remarqué cela, il en aurait composé une fable, où il aurait dit que Dieu, voulant réconcilier ces deux ennemis et n’y pouvant réussir, leur attacha la tête au même point, et que c’est la raison pour laquelle, là où l’un se présente, l’autre y vient à sa suite. C’est, je crois, ce qui m’arrive à moi aussi, puisqu’après la douleur que la chaîne me causait à la jambe, je sens venir le plaisir qui la suit. »
Rédigé par : duvent | 06 novembre 2018 à 10:09
@ Achille 06 novembre 2018 à 08:46
"Bien souvent un suicide est provoqué par des raisons personnelles et non systématiquement professionnelles"
Mais parfois le suicide pour raisons personnelles découle des conditions de travail. Or il semblerait qu'il y a quelques semaines, les gendarmes affectés à la protection de Matignon dénonçaient leurs conditions de travail dans une lettre à leur hiérarchie en ces termes :
"Un profond malaise règne au sein de la CSHM depuis maintenant plusieurs mois. Le quotidien des gardes républicains, notamment leurs rythmes de travail et leur vie de famille, a été fortement affecté par l'accroissement du temps de service consécutif à une modification en profondeur des différents plannings de garde, à la multiplication des missions liées à la primature", écrivent les signataires.
Mais n'ayez crainte Achille, la grande muette le restera, enquête ou pas.
Rédigé par : breizmabro | 06 novembre 2018 à 10:06
@ Claude Luçon 06 novembre 2018 à 01:43
"Un homme, ou une femme, qui prend sa propre vie n'est pas un sujet de discussion pour moi, un sujet de réflexion certes"
Je voulais justement en signalant ce geste grave, mettre en exergue les raisons supposées qui ont poussé cet homme de 45 ans et père de famille, à le faire.
Il semble, sous toutes réserves puisqu'il y a enquête, que son geste ait été le résultat de "méthodes de management depuis l'été 2017 qui ne permettent pas aux gardes républicains d'accomplir sereinement leurs missions en raison d'une trop grande fatigue morale et physique liée à une surcharge de travail sans cesse croissante" et c'est signé "Les gendarmes de la compagnie de sécurité de l'hôtel Matignon" et non Breizmabro !
A une époque ou certains citoyens de notre pays ne respectent plus ni la police ni les gendarmes, j'ai été outrée de savoir qu'au plus haut de l'Etat ils n'étaient pas respectés non plus.
En outre je vous ferais remarquer que c'est barcelonnette qui a dégainé l'insulte comme à son habitude, me traitant de dégueul**se et me sommant de me taire, vous avouerez qu'il ne m'en fallait pas plus pour trouver la réplique appropriée à l'insulte de ce plouc et à son ton comminatoire.
Adéo quand même Claude ;)
Rédigé par : breizmabro | 06 novembre 2018 à 09:42
S'agissant de la mise en équilibre du budget de l'Etat, il y a deux leviers fondamentaux. Augmenter les recettes et diminuer les charges.
. Taxer et surtaxer est facile à condition de faire passer la pilule.
. Diminuer les dépenses en faisant la chasse au gaspillage d'argent public ce qui demande beaucoup de courage et dans ce domaine pas beaucoup de candidats pour s'atteler à la tâche.
Le chef de l'Etat a tous les moyens pour lutter contre le gaspillage.
Dans beaucoup d'entreprises il y a une fonction "coast killer" dont la mission est de détecter les dérives budgétaires.
Qu'attend Bercy pour avec le concours de la Cour des comptes pour fermer les robinets dépensiers avant de créer de nouvelle taxes ?
Le Général de Gaulle quand il résidait à l'Elysée éteignait les lumières avant d'aller se coucher, c'est une image qui va faire sourire mais elle participait au respect des deniers de l'Etat.
Macron qui sait compter doit absolument faire diminuer le poids de la dépense publique pour remettre la France en équilibre et éviter une fronde qui est en train de gonfler.
Rédigé par : Jabiru | 06 novembre 2018 à 09:08
Concernant le suicide d’un gendarme affecté aux services du Premier ministre, la décence voudrait que l’on n’exploite pas ce drame à des fins politiques. Bien souvent un suicide est provoqué par des raisons personnelles et non systématiquement professionnelles. Alors attendons la fin de l’enquête.
Rédigé par : Achille | 06 novembre 2018 à 08:46
@ Michelle D-LEROY | 05 novembre 2018 à 16:37
Décidément tout est bon pour dézinguer EM, y compris et surtout la mauvaise foi.
Je vous ferai juste remarquer que cette grogne attisée principalement par quelques excités de LR, RN, LFI sur le prix des carburants ne repose sur aucune raison quand on compare avec les pays voisins, hormis le Luxembourg et à un degré moindre l’Espagne qui aurait dépensé en 2010 plus de 2 milliards pour subventionner l'essence.
http://www.europe1.fr/economie/carburant-ce-que-payent-nos-voisins-1210387
A entendre ces « indignés » on pourrait croire que tous les Français vivent dans des bleds paumés à la campagne. Une grande partie d’entre eux vivent dans des agglomérations très bien desservies par les transports en commun. Alors on se calme !
Rédigé par : Achille | 06 novembre 2018 à 06:33
@ breizmabro | 05 novembre 2018 à 21:48
Un homme, ou une femme, qui prend sa propre vie n'est pas un sujet de discussion pour moi, un sujet de réflexion certes, une grande tristesse bien sûr, mais surtout pas l'objet d'un règlement de compte verbal.
Breizmabro, je suis régulièrement et aime bien vos textes, très drôles souvent, vous poussez les choses un peu loin parfois.
Que croyez-vous que le métier de pétrolier est ?
Un derrick de forage tourne 24 heures sur 24 et est un engin à haut risque (1), plus vous approfondissez le forage plus la pression augmente plus vous risquez l'éruption (2), les réservoirs de brut ont la particularité d'être sous des environnements dangereux (3) et, fréquemment, dans des situations sociales dangereuses genre guerre d'Algérie ou somalo/éthiopienne, ou kidnapping de pétroliers contre rançon, un business au Nigeria.
Nous avions adapté les trois principes de la gastronomie française, à savoir qu'un bon pétrolier doit aussi respecter trois principes :
*1 la sécurité
*2 la sécurité
*3 la sécurité
à la place du beurre des cuisiniers, d'après les Américains.
Un de mes mécaniciens, arabe, s'est égaré et perdu au milieu du Sahara, je l'ai fait rechercher pendant trois jours avec tous les moyens possibles et n'ai pas dormi pendant ces trois jours, la direction parisienne m'a dit d'arrêter la recherche parce qu'elle coûtait trop cher, cela demande des nerfs solides et un certain culot pour envoyer sa direction au diable, mais j'ai récupéré mon bonhomme en vie.
Un vieux copain dirigeait la construction d'Osirak, la centrale nucléaire que Chirac avait vendue à Saddam Hussein, quand les Israéliens sont venus bombarder son chantier, lui et son personnel, cela aussi demandait des nerfs.
Il n'y a pas que les officiers de gendarmerie qui ont la vie de leurs hommes entre leurs mains, des dirigeants d'entreprise aussi.
Il faut parfois choisir : ou la sécurité de ses hommes, ou la hiérarchie et ses sous.
Savoir quand le moment est venu de pousser un coup de gueule.
C'est, au passage, ce qu'a fait le Général de Villiers. Ce qui lui a coûté cher et ce qui a montré le genre de chef qu'il avait et que nous avons aussi.
Rédigé par : Claude Luçon | 06 novembre 2018 à 01:43
@ breizmabro | 05 novembre 2018 à 20:10
Vous avez raison, à tout prendre aujourd'hui je préfère la crevette, mais je n'ai pas le choix, elle est forcément à l'eau de neige accompagnée d'un Picpoul de Pinet frais, cela compense.
Appellation très bien protégée du côté de Pezenas - les Romains n'étaient pas fous - peu d'étendue concernée ce qui en fait la qualité à un prix très doux.
Ce satané petit recueil est toujours dans ma bibliothèque - enfin plutôt là où j'empile mes livres, il y a... il y a... il y a bien longtemps ce n'était pas une plaque, mais une poutre qui m'est tombée sur la tête et l'ingénieur de recherche avait pris un malin plaisir à me garder tout un après-midi dans son labo d'expériences, alors que la réponse s'inscrivait en deux lignes.
Cela a scellé sans doute mon avenir professionnel, je serais meilleur dans la production.
Je m'éloigne un peu, tant pis, mais l'air frais des montagnes et le grand vent de la mer ont sans doute des valeurs apaisantes il faut en profiter, je me souviens de panneaux publicitaires dès l'approche de nos contrées, "équilibre le nerveux, rééduque l'accidenté…" et je crois le troisième "guérit le rhumatisant".
Aujourd'hui on appelle cela la balnéothérapie le reste ferait un peu peur dans nos sociétés de confort, un autre monde le business en plus.
Heu… J'dis ça… Bon, demain sera un autre jour.
Rédigé par : Giuseppe | 05 novembre 2018 à 23:57
@ duvent | 04 novembre 2018 à 14:00
Ainsi vous appréciez cette magnifique contralto qu'est Kathleen Ferrier, Mahler, le retrait du monde....
Le tragique résonne aussi chez moi depuis les abysses ignorées d'une « fatalité aveugle » dans « Nun seh ich wohl, warum so dunkle Flammen », et j'aime encore la légèreté subtilement mélancolique de « An die Musik ».
Rédigé par : Catherine JACOB | 05 novembre 2018 à 23:42