Le président de la République me donne le tournis. Il ne permet pas de s'arrêter à une position implacablement hostile ou systématiquement bienveillante, ce qui serait confortable. Il me fait passer d'une parole critique à un soutien vigoureux. C'est sa richesse, sa force mais aussi sans doute sa faiblesse. Il nous condamne à "l'itinérance" pour reprendre le terme pompeux et ridicule caractérisant ces six journées de mémoire et de deuil.
A peine s'est-il fourvoyé pour Maurice Audin que courageusement et honnêtement il pense et vise juste pour l'hommage à rendre le 10 novembre aux huit maréchaux de la Première Guerre mondiale parmi lesquels il y a le vainqueur de Verdun Philippe Pétain et dont cinq ont leur tombe aux Invalides.
A peine a-t-on pu lui reprocher un parler vrai devenu trop brutal, mais toujours correct dans la forme, qu'il est confronté à une inimaginable grossièreté qui imposerait qu'on éduque aussi les citoyens quand ils se livrent dans l'espace public et dialoguent avec le président de la République.
Ce sont deux épisodes majeurs qui l'ont vu s'expliquer et tenter de convaincre à Charleville-Mézières dans un registre qui est de loin son meilleur : une empathie prenant du temps et s'efforçant d'être pédagogique sans être condescendante (CNews, L'heure des pros du 7 novembre).
Je n'oublie que d'autres sujets pourraient et devraient nous intéresser, nous mobiliser.
La manifestation du 17 novembre.
La défaite de Donald Trump, en réalité quasiment une victoire en considérant tous les paramètres. Les électeurs intelligents ont porté sur sa présidence le jugement équivoque qu'elle mérite et ont privilégié une synthèse contradictoire avec sa personnalité tout d'une pièce. Il n'a pas subi une déroute, la majorité démocrate à la Chambre des représentants n'est pas cohérente ni homogène sur le plan idéologique, l'emprise des Républicains au Sénat est amplifiée et il sera clairement candidat à sa réélection en 2020 avec l'avantage qu'il n'aura pas dilapidé son argumentation principale sur l'économie et l'emploi - incontestables réussites - puisqu'il a focalisé sur l'immigration, l'identité et les frontières.
J'ajoute l'exclusion définitive de ces deux collégiens - celui qui a menacé et celui qui a filmé - en espérant que cet arbre de rigueur inévitable ne servira pas à masquer pour la suite une forêt de mansuétude habituelle.
Entendant le président de la République sur Pétain, en relevant l'évidence historique et la lucidité intellectuelle de son appréciation, j'avais, sans être spécialement devin, signalé qu'il devrait pousser davantage encore ses efforts de persuasion pour prouver l'absolue validité de sa position et donc de l'hommage (sans célébration) prévu le 10 novembre au vainqueur de Verdun tant d'oppositions allaient surgir. N'oublions que nous sommes en France et que j'étais loin du compte !
Je tiens pour rien - sans doute une erreur de communication et de coordination - que la ministre Florence Parly ait semblé contredire le président.
En revanche, alors qu'il avait jugé "légitime" l'hommage rendu à Pétain, Ian Brossat, communiste, dénonçait "une faute politique majeure" et Jean-Luc Mélenchon toujours aussi violent et vindicatif à l'encontre d'Emmanuel Macron, sauf lorsqu'il le rencontre, vitupérait Pétain comme "un traître et un antisémite, ses crimes et sa trahison sont imprescriptibles, cette fois-ci c'est trop ! L'histoire de France n'est pas votre jouet !".
Et le CRIF bien sûr est choqué (Le Figaro). Comme si dans et malgré sa lutte permanente et nécessaire contre l'antisémitisme, l'Etat avait toujours des gages à donner sur le plan historique, qui le priveraient de sa liberté d'examen et lui interdiraient toute approche objective.
Seul le député LR Philippe Gosselin a approuvé publiquement le président.
Il me semble que le président de la République avait de manière anticipée mis à bas le procès qui lui était intenté en déclarant : "Je ne fais aucun raccourci mais je n'occulte aucune page de l'Histoire. Le maréchal Pétain a été pendant la Première Guerre mondiale un grand soldat (...) même s'il a conduit à des choix funestes durant la Seconde Guerre mondiale". Une telle analyse ne valide pas un quelconque relativisme mais met en évidence qu'en Histoire, une personnalité n'est pas un bloc - du meilleur puis beaucoup de pire en l'espèce pour Philippe Pétain.
Le président a adopté cette vision du "en même temps", en l'occurrence si pertinente et probablement rassembleuse malgré les protestataires chroniques. En tout cas celle privilégiée par certaines de nos personnalités de pouvoir emblématiques : Napoléon, Charles de Gaulle, Georges Pompidou, François Mitterrand...
Cependant l'Elysée face à cette polémique qualifiée de "vaine", gonflée par des journalistes dans leur "petit bocal" selon l'expression du président, a dû préciser que dans le cadre du centenaire de l'armistice de 1918, huit maréchaux de la Grande Guerre seront honorés, dont la tombe de cinq d'entre eux aux Invalides sera fleurie le 10 novembre par le chef d'Etat-Major d'Emmanuel Macron. Philippe Pétain ne se trouvant pas aux Invalides, l'Etat français donc ne le "célèbrera" pas.
Et le nom de Pétain ne sera pas cité !
Il est tout de même extravagant de voir comme le pouvoir est contraint de se livrer à des justifications pointillistes et presque humiliantes alors que sa démarche est sans doute approuvée par une majorité de Français. On a l'impression que très vite, trop vite il a honte et mauvaise conscience, comme étonné de son courage d'un instant !
Peut-être aurait-on pu seulement reprocher au président une contradiction dans sa volonté de ne pas célébrer officiellement la victoire, pour ne pas froisser l'Allemagne, et d'organiser cet hommage au Maréchal Pétain ?
Ainsi, sur un tout autre plan, dans la France d'aujourd'hui, on a le droit d'insulter le président en pleine face et de le qualifier d'"escroc", lui-même se maîtrisant et continuant à échanger. "Escroc", ce n'est tout de même pas la même chose que "Servez les Français" ou "Attendez le 17 novembre, vous allez voir", c'est une insulte, une offense qu'un citoyen même opposant comme celui qui s'est distingué devrait avoir honte de proférer parce que, d'une certaine manière, il se dégrade lui-même en l'assenant.
Il m'importe peu de savoir que c'est le fil du temps, le délitement du respect - imagine-t-on de Gaulle ou Pompidou traînés dans cette boue verbale ? - et, pour certains, la conséquence d'un comportement présidentiel comme si ses mots avaient eu quoi que ce soit à voir avec cet opprobre lancé à la volée et protégé précisément par l'énormité de la charge. Aujourd'hui, faute d'éducation républicaine, le citoyen se croit tout permis et est incapable de distinguer la vigueur militante de l'outrage dans tous les cas scandaleux.
Il m'importe peu de savoir également si Emmanuel Macron s'est dominé sous l'insulte parce qu'il aurait modifié profondément sa nature - ce que je ne crois pas - ou par tactique conjoncturelle : dans une nasse avec cette fronde sur les carburants et cette journée du 17 novembre, il a fait le dos rond et l'esprit compréhensif.
Je me demande à quoi sert l'éducation civique quand on entend de tels débordements et que personne ne s'en émeut.
On demandait à Sacha Guitry s'il était "contre les femmes", il répondait "oui, tout contre". Je ne peux pas me retenir : aujourd'hui, le peuple est tout contre le président. Pour l'agonir ou l'applaudir. Il est trop près.
S'autoriser à traiter un président de la République "d'escroc" est une déchéance citoyenne. Pire encore, le contraindre à une écoute et à une tolérance sans lesquelles il serait encore plus vilipendé médiatiquement, est un désastre démocratique.
@ Savonarole | 19 novembre 2018 à 13:02
Vous dites n'importe quoi, vous n'avez même pas pris la peine d'essayer de comprendre.
Ben Shapiro explique que Macron embrouille tout avec ses petits jeux intellectuels ; Macron jongle gratuitement avec des mots comme "nationalisme" et "patriotisme", en les utilisant de façon abstraite alors qu'ils prennent des significations différentes selon les pays. Il les oppose ensuite artificiellement alors qu'ils se recoupent partiellement, et ne s'opposent que de très loin. Il fait dire à ses adversaires politiques des choses qu'il n'ont pas dites pour l'emporter sur eux. Le malheur c'est qu'à force de s'amuser à dire n'importe quoi, et à essayer de plaquer sa vision sur une réalité qu'il ne perçoit plus à force de l'avoir falsifiée, il est en train de couler l'Europe, selon lui un rempart contre la guerre, mais en fait un continent entier en train de se faire conquérir sans même lutter. Shapiro dit ce que tous les économistes honnêtes constatent, l'Europe va mal, y compris économiquement. Elle est mal engagée.
Ces jours-ci en France, on commence à comprendre comme la pauvreté est inconfortable et peu propice à la paix sociale. Et notre gouvernement dit "mais que veulent-ils ? On ne comprend pas ce qu'ils veulent". "Ils" veulent du travail et moins d'impôts. Mais à force d'avoir bercé les populations d'illusions, les idéologues au pouvoir les ont rendues incapables de voir plus loin que le bout de leur nez, alors que c'étaient pour la plupart des gens sensés, travailleurs. Et patriotes.
Rédigé par : Lucile | 19 novembre 2018 à 23:59
@ Savonarole
Là vous nous faites du Charoulet, et ce n'est pas tout à fait un compliment. Je confirme, Shapiro n'est pas Martin Luther, ni Salvini, aussi il lit, sans doute, ses chroniques journalières d'une heure chacune ; mais au moins, il les écrit lui-même.
Désolé s'il n'est pas assez parfait et fantastique pour susciter votre intérêt. Je parlais aussi de son analyse et non pas de sa personne ou de ses talents d'orateur - je tiens à le préciser, vu que votre commentaire se limite à attaquer la forme.
Maintenant, sur un ton plus sérieux, j'ai posté le lien car je n'ai pas réussi à trouver un seul papier dans la presse française qui ait pris la peine de démolir ou du moins de questionner vigoureusement la cacophonie de Macron, lorsque il déclare "le patriotisme est à l'opposé du nationalisme".
Shapiro nous explique pourquoi c'est du charabia. C'est triste d'aller chercher des gens attentifs aux mots de l'autre côté de l'Atlantique, alors que la France est réputée pour le raffinement et l’éloquence des joutes verbales. Sans doute parce que toute belle chose a une fin.
Rédigé par : Valery | 19 novembre 2018 à 18:50
@ Valery
Ce Ben Shapiro est barbant. Il lit un texte sur son ordi à toute berzingue pour quelques milliers de dollars.
Un hyper cérébral 2.0.
Les Américains ont perdu leur oralité, on préfère Martin Luther King, ou Lincoln.
Et puis, comme d'habitude, ça émoustille cette frange minoritaire de l'Amérique qui n'aime pas la France.
Ça va plaire à Lucile...
Et en échange je vous propose ce discours en italien de Salvini, sans notes, sans ordinateur, à voix haute et compréhensible, un homme en colère qui s'exprime au Conseil de l'Europe... gratuitement...
https://www.facebook.com/100009572413649/videos/2124673161195077/?t=65
Rédigé par : Savonarole | 19 novembre 2018 à 13:02
@ Valery | 19 novembre 2018 à 09:24
Merci pour le lien.
Rédigé par : Lucile | 19 novembre 2018 à 12:20
Ca arrive avec beaucoup de retard et je m'en excuse, mais je n'ai découvert qu'aujourd'hui cette analyse éloquente de Ben Shapiro a propos de la rencontre Macron/Trump et des conflits les séparant. Le discours de Macron est disséqué sémantiquement et conceptuellement, sans pour autant tirer la couverture à Trump. A regarder avec les sous-titres en anglais, sa diction est rapide.
https://youtu.be/pM8yHL-lrC8?t=131
Rédigé par : Valery | 19 novembre 2018 à 09:24
"...quelqu'un qui était dans la foule mais ne voulait pas lui serrer la main "casse-toi alors pov' con", là c'était abominable, épouvantable, irrespectueux de la fonction (contrairement à Marianne sans doute)."
Rédigé par : breizmabro | 10 novembre 2018 à 15:38
En fait un curieux venu se montrer devant les caméras et qui avait dit à Sarkozy qui lui tendait la main : "touche-moi pas tu me salis !", réflexion particulièrement grossière vis-à-vis d'un président en exercice et qui méritait bien la réponse qui lui fut faite !
Rédigé par : Mary Preud'homme | 10 novembre 2018 à 20:47
@ Oliphant | 09 novembre 2018 à 21:14
Personnellement, j'aime particulièrement le son du cor au fond de bois, mais avouez qu'avec votre Macron nous en sommes très très loin, et que ne se la joue pas "chanson de Roland" qui veut, après nous avoir fait d'abord un numéro d'esbroufe sur Bonaparte, ou d'imitation des envolées lyriques d'un de Gaulle à la Libération, voire lors de son retour en 1958/1960.
Il faudrait dire à votre protégé que l'histoire (qui n'est pas un théâtre) ne ressert jamais les mêmes plats...
Rédigé par : Mary Preud'homme | 10 novembre 2018 à 17:58
@ Zonzon 10 novembre 2018 à 12:15
Vous je vous soupçonne de connaître le bar de Jacky-d'Ouessant. Non ? C'est curieux parce que même au bout de la terre (Finistère) il y a longtemps aussi que dans son bar on dit en parlant des députés "c'est tous que des pédés" :D
Adéo Zonzon ;)
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@ Catherine JACOB 10 novembre 2018 à 09:27
Sans oublier Marianne titrant en couverture en désignant Sarkozy, président de la République française : "Le voyou de la République" dont, à ma connaissance, M. Bilger ne s'est pas offusqué.
Par contre quand Sarkozy à répondu à quelqu'un qui était dans la foule mais ne voulait pas lui serrer la main "casse-toi alors pov' con", là c'était abominable, épouvantable, irrespectueux de la fonction (contrairement à Marianne sans doute).
Comme disait le sage "Appliquez-vous à garder en toute chose le juste milieu" (Confucius).
Rédigé par : breizmabro | 10 novembre 2018 à 15:38
L’Assemblée « serait » sous l’influence de LGBT !
Chez Momo, le bartaban du coin, il y a longtemps que l’on dit : « C’est tous des pédés ! ».
Rédigé par : Zonzon | 10 novembre 2018 à 12:15
Hier au soir au téléphone, un ami directeur d'une société régionale de menuiserie et métallerie ne trouvait pas de salarié malgré toutes ses démarches.
Il est allé voir du côté des écoles professionnelles - un parcours du combattant - pour imposer une vision d'emploi à court terme, il a renoncé.
Alors m'a-t-il expliqué on se dépouille les uns, les autres, en proposant des salaires qui boostent la débauche mais qui ne résolvent en rien son problème de développement.
"Je suis condamné à travailler plus de 50 heures par semaine", m'a-t-il confié, "et je commence sérieusement à fatiguer ; ce n'est pas un problème de salaire, même sans expérience personne ne vient, et pourtant tu le sais c'est un métier attractif et valorisant…"
Conception 3D, production, chantiers spectaculaires, un savoir-faire au bout des doigts moderne… Eh bien non c'est le désert… L'ordiphone ou la tablette pour travailler, créer… pas pour rêver.
Rédigé par : Giuseppe | 10 novembre 2018 à 12:11
@ Valda | 10 novembre 2018 à 04:26
"Le président Macron a entrepris des réformes que tous nos politiques décrivaient comme nécessaires mais qu’aucun d'entre eux n'a eu le courage de lancer !"
Pour l'instant rien de bien tangible.
On nous fait toujours les poches, ma TH est en augmentation et je ne parle pas de la CSG et autre bricole, tout bouge et rien ne bouge.
https://www.lopinion.fr/edition/economie/depenses-locales-tension-monte-entre-gouvernement-territoires-144778
"Il y a une chose que je reprocherai à notre président : ne pas avoir commencé par mettre de l'ordre au sommet de l'Etat en sabrant sans état d'âme dans tous ces comités Théodule, ces postes de complaisance et, bien sûr, dans tous ces avantages injustifiés dont se sont parés au fil des ans beaucoup de nos élus !"
Le Président a fait quelques réformettes et c'est surtout dans la deuxième partie qu'il était attendu et pour le moment tous les comités Théodule et les économies d'échelle de nos si chères régions prospèrent dans la dépense publique.
http://www.lefigaro.fr/conjoncture/2018/06/29/20002-20180629ARTFIG00118-la-dette-publique-de-la-france-a-encore-augmente-a-976-du-pib.php
Rédigé par : Giuseppe | 10 novembre 2018 à 10:42
«...mais toujours correct dans la forme» - PB
Cette fois-ci peut-être, mais le «pognon de dingue» que coûtent ceux qui ne prennent pas la peine de «traverser la rue», je ne sais pas comment il faut qualifier cette forme de mépris, si pour vous on reste dans une «forme correcte».
«S'autoriser à traiter un président de la République d'escroc est une déchéance citoyenne. Pire encore, le contraindre à une écoute et à une tolérance sans lesquelles il serait encore plus vilipendé médiatiquement, est un désastre démocratique.» - PB
Rappelez-nous voir la façon dont Carla Bruni-Sarkozy a été traitée après sa prise de position en faveur de la condamnée à mort Sakineh Mohammadi-Ashtiani, Iranienne de 43 ans et mère de deux enfants condamnée à mort par lapidation pour, selon la justice d'Iran, adultère et le meurtre de son mari.
Le journal Kayhan aurait même renouvelé ses insultes, allant jusqu'à souhaiter la mort de l'épouse du président de la République française en exercice à l'époque !
Le site Internet du groupe de presse gouvernemental d'Iran avait relancé l'affaire en écrivant que les médias occidentaux, en détaillant ses nombreux antécédents d'immoralité, avaient implicitement confirmé que [Carla Bruni] méritait [ces insultes], ajoutant rejeter l'indignation de cette prostituée italienne !.
Ce à quoi certains ont pensé que le ministère des Relations extérieures français avait plutôt mollement réagi.
Ivana Trump, la première épouse de Donald, n'a-t-elle pas été traitée de «cougar fan des rappeurs et de leurs gros bijoux» ?
Or donc, d'après RT France, le président de la République a en effet été chahuté par des « râleurs » lors de son passage à Charleville-Mézières, la ville de Rimbaud, d'autres passants lui renouvelant leur soutien.
Citations :
«C’est un honneur de vous serrer la main», «C’est dur pour vous» : certains passants voulaient manifestement féliciter Emmanuel Macron qui leur a répondu : «Je suis avec vous et je continuerai, je sais qu’il y a des gens qui râlent.»
En revanche d'autres Français ont fait entendre leur mécontentement et ont notamment interpellé le président sur la hausse des prix du carburant, les impôts et la limitation de vitesse à 80 km/h sur les routes.
Selon les informations de l'AFP sur place, certains criaient : «Macron démission !», d'autres : «Vous êtes un escroc», ou encore : «Servez les Français, Monsieur le président !» et le désormais classique : «Président des riches !»
L'acteur américain George Clooney avait déjà donné le ton en décembre 2017 dans un entretien à Paris Match, en livrant son opinion sur le président de son pays, Donald Trump ainsi que sur Emmanuel Macron.
À propos de DT :
« C'est un escroc, entouré de guignols. Le secrétaire au Trésor était auparavant un financier à Hollywood et le maître à penser de Trump, Steve Bannon, est un écrivain raté. S'il avait pu vendre le moindre de ses scenarii, il serait en train de me lécher le cul pour que je joue dans un de ses films ! »
A propos d'EM:
«Son élection a envoyé un signal très positif au monde. Il a sûrement beaucoup de détracteurs et il en aura toujours mais je lui fais tout à fait confiance. Louant le "charisme" du président français, l'acteur souhaite une personnalité similaire pour occuper la Maison Blanche en 2020.»
Dans le cas de George Clooney, l'amateur de Nescafé à la jeune épouse, le démocrate rival d'OSS 117 l'espion gaffeur, on sait qui pense et dit quoi à propos de qui. Ce que j'aimerais tout de même bien savoir à partir de là, c'est d'où sortent tant les insulteurs que les complimenteurs anonymes sur le passage d'un homme politique.
A l'affiche du « Tartuffe de Molière au Théâtre de la Porte Saint-Martin, Jacques Weber donne lui aussi le ton à propos du président de son propre pays :
«Macron est un grand escroc, un mensonge permanent, une dichotomie entre le discours et les actes.» - Entretien du 25 octobre 2018.
«...le (EM) contraindre à une écoute et à une tolérance sans lesquelles il serait encore plus vilipendé médiatiquement, est un désastre démocratique.» - PB
Oui, enfin bon. D'une façon générale, il me semble plus productif d'entendre que de s'indigner. Sans compter que les anonymes ne le resteront sans doute pas très longtemps pour les "yeux" de son équipe...
Rédigé par : Catherine JACOB | 10 novembre 2018 à 09:27
@ Robert Marchenoir 03h36
"Enfin ! quelqu'un qui va chercher l'information avec les dents, avant de raconter n'importe quoi. Merci pour ces cartes : c'est exactement ce à quoi je faisais allusion, sans pour autant les connaître dans le détail."
Merci !
Remarquez que je répondais de manière purement factuelle à votre post sur l'absence de desserte fine du territoire par le chemin de fer qui n'était pas exact.
J'ai ajouté que l'essor de la voiture individuelle avait tué le fin réseau irriguant notre beau pays.
Sans autre commentaire !
Rédigé par : caroff | 10 novembre 2018 à 09:25
Yapakeu Pétain dans l’Histoire, il y a aussi Ravaillac !
Cette demi-douzaine de tarés, ils sont trop beaux pour être vrais.
Le lustre de Bijou va être ripoliné. Le voilà à côté de Mitran, sauteur de haies de compétition dans les jardins de l’Observatoire, et de Shirak-Brunerie avec sa carabine à un plomb pour tirer à 50 m sur une cible motorisée.
Pour être au niveau de Reagan il faudra attendre encore un peu !
Rédigé par : Zonzon | 10 novembre 2018 à 07:52
@ Patrice Charoulet
"fantôme de fantôme"
Une idée "fantastique" vous a échappé... Mais existe-il des histoires de cela - après tout ce serait possible, il y a bien une "seconde mort" dans un certain nombre de mythes.
Dans tous les cas, j'imagine que si quelqu'un la réutilisait vous ne seriez pas contre. Je prendrais un silence pour une acceptation étant donné que vous n'avez jamais parlé de problème de plagiat et que personne ne répond à ce genre de questions ou que certains disent carrément qu'ils utiliseront telle expression ou idée ou le font sans le dire.... Au nom de tous ceux qui pourraient le faire, je vous remercie donc ! Et plus généralement, merci à tous ceux qui stimulent intellectuellement.
Au fait ! Vous disiez qu'un seul de vos élèves vous avait remercié... Compassion. Mais il est probable que d'autres pensent à vous, maintenant. On ne se rend souvent compte de ce que l'on doit aux autres que tard, enfants avec parents, élèves avec professeurs, chrétiens avec Juifs, et quiconque aurait davantage de culture ou de patience que moi pour les tirer de sa tête en sortirait une liste à n'en plus finir.
Mais Cioran ou je ne sais plus qui reconnaissait vos mérites, avez-vous dit, et pour ce que cela vaut, vous êtes apprécié ici.
Rédigé par : Noblejoué | 10 novembre 2018 à 05:47
Combien de commentaires plus ou moins haineux et dépourvus de sens civique ne peuvent que maintenir un climat malsain... Nous avons élu un président de la République en bonne et due forme et ceci quelles que soient vos opinions ! Que cela vous plaise ou non, la règle démocratique a été respectée et il ne saurait y avoir de Président au rabais.
Ceci étant, j'aimerais pour ma part, étant profondément républicain, non inféodé à quelque parti que ce soit, que tous ces articles et commentaires remettent en place un minimum de respect envers notre président dans leurs citations !
Le président Macron a entrepris des réformes que tous nos politiques décrivaient comme nécessaires mais qu’aucun d'entre eux n'a eu le courage de lancer !
Il y a une chose que je reprocherai à notre président : ne pas avoir commencé par mettre de l'ordre au sommet de l'Etat en sabrant sans état d'âme dans tous ces comités Théodule, ces postes de complaisance et, bien sûr, dans tous ces avantages injustifiés dont se sont parés au fil des ans beaucoup de nos élus !
Derrière ces réserves, il est indispensable de poursuivre ce qu'on pourrait appeler malheureusement fort justement : le nettoyage des écuries d'Augias.
Pour ce faire, il faudrait peut-être que nos concitoyens cessent de critiquer sans retenue tout ce qui se fait et de suivre certains politiques qui se sont autoproclamés aboyeurs patentés !
Et puis, mesdames et messieurs les journalistes et les médias ne pensez-vous pas que vous avez un rôle essentiel à jouer en vous reprenant pour enfin agir pour le bien de la France ?
Rédigé par : Valda | 10 novembre 2018 à 04:26
@ Michelle D-LEROY | 09 novembre 2018 à 15:57
"Je parle de ce que je connais, par exemple le village où je suis née à 30 km d'Orléans et où je vais régulièrement parce que ma famille et mes amis y résident. Mais aussi d'un autre village situé entre Pau et Mont-de-Marsan où je vais fréquemment voir une partie de ma belle-famille. Deux régions, même problèmes."
"Si effectivement il n'y avait pas de maternité, d'hôpitaux, de spécialistes ou de lycée dans ces villages même, auparavant ils étaient situés à 6 ou 10 km et maintenant ils sont à 30 ou 60 km. C'est une réalité."
Non, vous ne vous contentez pas de parler de ce que vous connaissez, ce qui serait effectivement une sage attitude. Vous extrapolez, vous déformez et vous généralisez, pour finir par vous couler dans le moule de l'idéologie communiste. Ce qui n'a rien à voir avec le pragmatisme dont vous vous renvendiquez.
J'ai réagi à votre texte parce que vous êtes la millionième à nous avoir sorti le fameux bobard communiste des "petites lignes de la SNCF que le méchant gouvernement ultra-libéral supprime, parce qu'il reçoit ses ordres directement des patrons du CAC 40".
Je constate que dans votre réponse, vous avez complètement renoncé à défendre vos "michelines". Peut-être, en vous rendant dans deux villages sur les 36 000 communes que compte la France, avez-vous fini par remarquer que les gens préfèrent la voiture aux transports collectifs. Y compris en train. Et cela, depuis les débuts de la démocratisation de l'automobile, soit en gros les années 1950. La voiture est infiniment plus commode et plus économique. Y compris pour les "pauvres". Surtout pour les pauvres.
C'est pourquoi les rares lignes de train desservant autre chose que les grandes villes, après-guerre, ont été complètement abandonnées par les Français. Au bout de plusieurs décennies, les pouvoirs publics se sont tout de même résolus à en fermer certaines. Il conviendrait donc que vous vous en félicitiez, au lieu de hurler avec les loups communistes. Ou "souverainistes".
Il conviendrait aussi de ne pas tenir de raisonnements idiots. Vous nous avez dit, tantôt, que vous aviez observé, près de chez vous, une ligne de train sur laquelle plus aucun train ne passait, mais qui continuait tout de même d'être entretenue, "au cas où". Et vous en concluiez qu'il faudrait recommencer à faire rouler des trains dessus.
Au lieu d'en tirer la conclusion évidente (surtout pour quelqu'un qui se plaint des impôts), qu'il faudrait arrêter de dépenser de l'argent en pure perte pour entretenir une ligne qui ne sert à rien. Les trains roulant dessus ayant été supprimés, parce que personne ne les empruntait plus.
Mais comme la doctrine communiste veut que le transport collectif soit, seul, bon et saint et sacré, et le transport individuel abominable car il permet la liberté, eh bien ! les communistes qui grouillent partout en France remplacent la réalité par l'illusion, la vérité par la théorie, et lancent une fake news selon laquelle les horribles gouvernements fascistes aux mains de la finance ultra-libérale mondialisée opprimeraient des millions de Français qui seraient désireux d'emprunter les "petites lignes" de la SNCF.
Ces millions de Français n'existent pas, et ça fait un bon demi-siècle qu'ils n'existent plus. En revanche, ce qui existe et plus que jamais, ce sont les millions de fonctionnaires qui, eux, sont payés à ne rien faire, et entre autres à "entretenir", comme vous dites, des lignes de chemin de fer dont plus personne ne veut.
Sous couvert de défense de "l'intérêt général", ce lobby défend ses intérêts particuliers contre ceux de tous les autres Français. Et vous, vous accréditez cette fable communiste, vous contribuez à la diffusion de cette "fake news" avec vos michelines et vos RER à la campagne. Alors que vous habitez à la ville, en plus.
Donc, non, vous ne vous contentez pas de parler de ce que vous connaissez. Vous exigez le maintien des causes produisant les effets que vous déplorez.
Passons à vos nouvelles constatations. Vous constatez que dans deux villages de France, l'hôpital est à 30 ou 60 km, alors "qu'avant", il était à 6 ou 10 km. Et vous en concluez que dans les 18 000 villages de France (moins de 500 habitants), l'hôpital était en général, "avant", à 6 ou 10 km.
Cette assertion est absurde. "Ce que vous connaissez", en l'occurrence, ne nous est d'aucune utilité et à vous non plus, car vous ne connaissez pratiquement rien. Vous généralisez abusivement à partir de deux cas particuliers.
Pour étayer votre démonstration, il conviendrait que vous nous produisiez les statistiques du nombre d'hôpitaux existant en France lors des Trente Glorieuses (puisque telle est l'assertion implicite de la complainte que vous répercutez), et celles de leur éloignement moyen des villages à cette époque. Puis que vous nous produisiez les mêmes statistiques pour 2017.
Je vous parie une rame de TGV contre un chewing-gum usagé que ce que vous allez trouver, c'est que le nombre des hôpitaux a explosé, et que la distance moyenne entre un village pris au hasard et l'hôpital le plus proche s'est considérablement raccourcie.
Mais admettons. Admettons que vous ayez raison, et que ce soit le contraire. Il vous resterait à nous expliquer pourquoi, selon vous, ce serait une bonne chose que la plupart des villages de France aient un hôpital à 6 kilomètres. En quoi ce serait conforme à l'intérêt général. En quoi ce serait une bonne utilisation des taxes que vous vous plaignez de subir, alors même que nous tirons des chèques sur le dos des enfants de nos petits-enfants en vivant à crédit depuis quarante ans.
Moi aussi, je peux couvrir Macron d'ordure (ou Philippe Poutou s'il est président demain, ou Marion Maréchal) si chaque Français ne se voit pas "offrir" par le gouvernement un iPhone gratuit et le remboursement à 100 % de ses "médicaments" homéopathiques, parce qu'il le vaut bien.
Vous vous plaignez que l'Etat ne soit pas assez généreux avec l'argent gratuit des autres, et puis vous vous plaignez du prix de l'essence. Il va falloir choisir. Contrairement à ce que vous semblez croire à l'instar de nombreux Français, l'argent ne pousse pas sur un arbre planté dans les jardins de l'Elysée.
Au passage, il faudrait arrêter, un peu, avec l'hystérie franchouille contemporaine sur les "hôpitaux". Les hôpitaux semblent avoir remplacé l'église : il en faudrait un dans chaque village. Les Français ont abandonné leur foi chrétienne. Maintenant, ils adorent l'hôpital. C'est nettement plus cher. La réalité est que pratiquement personne n'a besoin d'hôpitaux, jamais.
L'être humain moyen a besoin de l'hôpital deux fois dans sa vie : à sa naissance (et encore, on pourrait le remplacer avantageusement, dans de nombreux cas, par une sage-femme), et à l'approche de sa mort.
Tout le reste, ce sont des exceptions. De rares personnes qui ont le malheur d'être frappées, jeunes, par des maladies graves.
Mais à en croire les pleureuses de l'hôpital qui est à plus de 6 kilomètres du village, tout le monde dans s'pays est cancéreux ou atteint de sclérose en plaques.
Evidemment, si chacun se précipite aux "urgences" de l'hôpital pour le moindre bobo relevant du médecin de ville, comme je le vois faire (moi aussi, je vois des trucs), ça va être un scandâââl' de ne pas avoir un hôpital en bas de chez soi.
Avançons dans vos constatations. Vous "savez" que dans deux villages de France (ceux que vous fréquentez), les médecins spécialistes sont à 30 kilomètres, au lieu de 6 auparavant.
Cette fois-ci, vous vous approchez de la vérité. Laissons tomber les spécialistes. Là encore, je doute fort que dans le village moyen du général de Gaulle, il y avait tout un échantillon de cardiologues, de neurologues et de cancérologues à une heure et demie de marche.
Là encore, vous omettez le fait que le Français moyen de 2018 est beaucoup plus délicat que son homologue de 1950. Là où le second allait voir un spécialiste à l'article de la mort, le premier estime indispensable de se faire poupougner tous les ans avec les examens correspondants à la clé, "au cas où", comme vous dites pour le chemin de fer.
Mais parlons des médecins en général. Et des généralistes, puisque c'est celui-là qui est indispensable. Il est exact, car c'est dans les statistiques, que la France connaît une grave pénurie de médecins, que l'accessibilité à un médecin a diminué de façon préoccupante, que c'est d'autant plus vrai que l'on est éloigné des grandes villes, et que cette situation est profondément contraire à l'intérêt général.
Sauf que c'est exactement le contraire de la chanson que vous nous chantez. La fable que vous contribuez à propager assure que l'Etat s'emploie à "casser le service public" , lequel "déserte les campagnes".
Mais les médecins, Madame D-Leroy, c'est le service privé. Ce sont des médecins libéraux. Pour ne pas dire ultra-libéraux. Ce sont eux que persécute votre bien-aimé Etat au profit exclusif des siens, des fonctionnaires, du fameux "hôpital", de votre fameuse "SNCF à petites lignes incorporées" et de votre fameuse Sécurité sociale (et encore, vous n'avez pas parlé des bureaux de poste).
Et vous, vous faites l'amalgame. Vous tombez dans le panneau. Aveuglée par trois quarts de siècle de propagande communiste incessante, vous confondez les opprimés et les oppresseurs.
Là où le vrai problème est l'absence de médecins (indépendants, libéraux, capitalistes, ci-devant "riches"), vous nous les fourrez dans le même sac que les hôpitaux et leurs agents (fonctionnaires, vivant des prélèvements de l'Etat), qui, au contraire, se sont multipliés de façon spectaculaire lors des dernières décennies.
Il n'y aura jamais d'hôpital à 6 kilomètres de la plupart des villages de France, parce que c'est tout simplement impossible. Economiquement impossible. Parce que cela ne sert à rien, et qu'en conséquence personne n'est prêt à payer pour cela. Quelle que soit l'iniquité de la tuyauterie fiscale que les stato-gauchistes sont prêts à déployer à cet effet.
En revanche, il est parfaitement possible, et nécessaire, d'assurer à tous les habitants de France, même dans les villages, un accès raisonnable à la médecine individuelle -- la preuve étant que cela a été le cas par le passé, quoique probablement pas dans les proportions imaginées par ceux qui se rendent coupables d'anachronisme.
A condition de ne pas s'employer à décourager systématiquement ces praticiens. Car la disparition des médecins a été planifiée et organisée de longue date. Par les fonctionnaires. Par les hospitaliers. Par le lobby étatique. Par la gauche.
Il y a plusieurs années déjà que l'écrasante majorité des étudiants sortant de leurs études de médecine choisissent l'exercice salarié, au détriment de l'exercice libéral. En pratique, dans de nombreux cas, cela veut dire choisir le statut de fonctionnaire.
Ce n'était pas le cas du temps du paradis gaulliste que vous évoquez. A cette époque, le médecin normal, le médecin digne de ce nom était un médecin libéral. Qui ne devait de comptes qu'à ses patients, à Dieu et à ses pairs.
Seulement, en ce temps-là, le médecin, c'était aussi le "riche". Le notable. Le gars qui, dans vos fameuses campagnes, non seulement se cassait le dos à travailler jusqu'à pas d'heure et à visiter ses patients, mais qui, en contrepartie, ridiculisait toutes les valeurs contemporaines de "justice sociale" en devenant beaucoup plus riche que les patients qu'il soignait.
Oh ! c'était un petit riche, en comparaison de la véritable opulence ; mais malgré tout, les efforts qu'il estimait normal de fournir, et que la société estimait normal de lui demander, étaient compensés par un statut social et financier nettement supérieur.
Depuis, le lobby étatiste-fonctionnarial a non seulement établi des quotas à l'entrée des études de médecine, garantissant mécaniquement la pénurie quelques décennies plus tard ; mais il s'est employé à dégoûter les Français talentueux, qui préfèrent la liberté aux chaînes de l'Etat.
Diffamation continue et universelle de ceux qui gagnent bien leur vie, alourdissement continu des impôts pour les "riches", propagande anti-libérale incessante de l'école jusqu'à la mort, soumission des médecins à des contraintes bureaucratiques de plus en plus lourdes de la part de la Sécurité sociale...
Quand vous passez plus d'un demi-siècle à rogner sur la liberté des médecins en les transformant en quasi-larbins de la Sécu, quand durant tout ce temps vous vous employez à convaincre les gens que le Fonctionnaire est le saint laïc de notre temps, lorsque vous joignez le geste à la parole en faisant de la vie de l'homme libre et gagnant bien sa vie un enfer, alors il ne faut pas vous étonner, un demi-siècle après, que les gens vous disent : c'est bon, j'ai compris.
Les Français étatistes et socialistes ont tout fait pour dégoûter leurs médecins d'exercer, et maintenant, ils s'étonnent de ne plus avoir de médecins.
Les Français hurlent quand l'Etat "ultra-libéral" menace d'augmenter la consultation de deux euros, mais je n'ai jamais vu de manifestations de patients assiégeant les préfectures pour se plaindre du prix scandaleusement bas de la consultation médicale en France.
Vous vous plaignez de ne plus avoir de médecins qui font les visites de nuit dans les villages, mais personne n'a honte de payer son généraliste au même prix que son coiffeur (pour hommes). C'est sociâââl, vous comprenez.
Eh bien ! le socialisme, c'est la pénurie. Les lois de l'économie sont pareilles partout, même si les Français (certains Français, encore trop nombreux) s'obstinent à croire qu'elles ne s'appliquent pas chez eux.
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@ caroff | 09 novembre 2018 à 15:22
Enfin ! quelqu'un qui va chercher l'information avec les dents, avant de raconter n'importe quoi. Merci pour ces cartes : c'est exactement ce à quoi je faisais allusion, sans pour autant les connaître dans le détail.
En fait, vous confirmez mon propos, à une nuance près. Ma période de référence était les Trente Glorieuses, car tel est l'âge d'or auquel se réfèrent les thuriféraires des "petites lignes de la SNCF".
Et la carte de 1954 que vous indiquez confirme mon argument : même à cette époque (donc, avant le retour de Saint de Gaulle au pouvoir), le conte de fées des villages et des bourgs de la France profonde qui avaient droit à leur gare de chemin de fer était un fantasme rétrospectif. Déjà, le réseau ferré ne servait qu'à relier les grandes villes, et les "petites lignes" n'étaient qu'un phénomène résiduel. Bien avant la mondialisation, le "néo-libéralisme", l'Union européenne et "Madame Thatcher".
(Légende de cette carte : "Les autres lignes des réseaux secondaires sont presque toutes supprimées". En 1954.)
Ce que vous nous apprenez, en revanche, c'est que le vrai paradis des "petites lignes de la SNCF" date de... 1925 (voir la carte 1910-1930). Et que même à cette époque, ces lignes n'étaient pas économiquement viables, car elles obéissaient essentiellement à des motifs électoralistes.
Même votre site de trains électriques pour grand garçons (virtuels, désormais) : le reconnaît :
"En 1879, M. de Freycinet fit voter un programme de grands travaux comportant la construction de 150 lignes nouvelles avec le but de desservir par une ligne de chemin de fer à voie normale toutes les sous-préfectures."
"Ce programme, éminemment politique, mais qui ne répondait ni à des besoins commerciaux ni à des nécessités géographiques, entraîna la construction de plus de 10 000 km de lignes. Parcourant des régions insuffisamment peuplées et peu commerçantes, desservant des localités secondaires, ces lignes constituèrent une lourde charge financière pour les Compagnies et la collectivité : la plupart d'entre elles ont été coordonnées [fermées, si je comprends bien] en 1939."
Si l'on retient votre date de 1925 pour l'apogée du réseau de chemin de fer en France, cela veut dire que les fétichistes des "petites lignes" n'ont pas cinquante ans de retard, comme je le croyais, mais... un siècle.
Une part significative des Français base ses choix politiques sur une réalité qui a disparu depuis près d'un siècle, qui était déjà injustifiable il y a un siècle, et ils le font avec les mêmes arguments qu'il y a un siècle.
Voilà qui illustre une fois de plus l'effroyable conservatisme des Français, et leur ahurissante propension à se bercer d'illusions et de théories au détriment de la réalité et des faits.
Macron tente (très peu, trop peu) de nettoyer toutes ces toiles d'araignée mentales et politiques, et du coup, comme on le voit dans ces colonnes, des théories de diffamateurs franchissent un pas supplémentaire vers l'irréalité, en devisant gravement sur l'homosexualité imaginaire du président et en entreprenant de la psychanalyser à distance.
Je confirme mon diagnostic : le fonctionnarisme à la française, le stato-gauchisme, le culte de l'Etat remplaçant l'Eglise confinent à la maladie mentale.
Rédigé par : Robert Marchenoir | 10 novembre 2018 à 03:06
@ jack
"La nouveauté réside dans les réseaux sociaux : sous couvert d'anonymat, chacun y va de sa hargne, de sa grossièreté. C'est devenu un langage commun, un déversoir nauséabond."
C'est avoir un angle de vue très réduit sur ce phénomène. La hargne que vous décrivez est le ras-le-bol que on a trop laissé bouillir et qui fait sauter les soupapes. Violent, certes, mais parfaitement compréhensible.
A qui la faute ? A nos chers médias, journaux et télévisions, qui ont pratiqué une censure hallucinante trop longtemps, où il est impossible de poster un commentaire inhabituel, contraire aux dogmes ; comme par exemple essayer d'expliquer le pourquoi de Trump, de Poutine, ou critiquer l'immigration avec des arguments structurés. J'ai arrêté de compter combien de fois Le Monde, ou d'autres "grands" journaux démocratiques m'ont refusé les commentaires, sans même daigner répondre aux mails demandant les raisons. Pour vous donner une idée, un commentaire sur 25 passe, avec de la chance, et voilà comment leurs discussions ressemblent a un fac-similé du programme socialiste, avec en plus la moraline habituelle sur le devoir d'aider tous les miséreux sur cette terre. Encore heureux que les extraterrestres ne nous aient pas contactés, imaginez s’ils sont pauvres ou/et en guerre.
Quand on vous refuse le débat d'idées, la violence remplace les mots s'il y a urgence. Pour l'instant ce n'est que de la violence verbale ; je ne dirais pas "nauséabonde", tel que vous le décrivez, car ce mot place automatiquement celui qui l'utilise dans un camp idéologique bien précis, celui des étiquettes qui remplacent les arguments.
Rédigé par : Valery | 10 novembre 2018 à 02:04
@ Patrice Charoulet | 09 novembre 2018 à 21:30
Valery a déjà contribué au blog, plusieurs fois, sur plusieurs sujets, et de façon intéressante. Il a un style à lui, direct, inhabituel, expressif. Au tout début j'ai eu un peu de mal à le cerner, mais j'aime bien le lire, je le trouve alerte et spontané. Il vous a un peu égratigné en passant, pourtant je ne pense pas qu'il cherchait à vous vexer. On aime bien vous taquiner à cause de vos marottes et parce que vous traitez les blogueurs comme des élèves à réprimander, mais c'est sans méchanceté.
Rédigé par : Lucile | 09 novembre 2018 à 23:38
Citoyen, contribuable et électeur : monsieur est plus simple.
Un point qui n'est jamais abordé, ni pour la Première Guerre mondiale ni pour aucune autre : ce ne sont pas les militaires qui ont déclaré la guerre, mais bien les hommes politiques.
Comment se fait-il que pour des catastrophes d'une telle amplitude, personne, y compris parmi les citoyens, n'ait jamais cherché après-coup à identifier les responsables ?
Quand il y a mort d'homme, une enquête est aussitôt diligentée pour identifier les responsables. Mais quand il y a des millions de morts, rien.
En revanche, on stigmatise telle ou catégorie, qui n'aurait pas fait correctement ce qu'elle aurait dû faire.
Au début de la première guerre, s'il y a eu tant de limogeages d'officiers généraux, c'est peut-être parce que ceux en place étaient jugés - sur pièces - incompétents, mais qui les avait mis en place ?
En 1940, ce n'est pas un vieillard de 84 ans qui a fait un putsch pour prendre le pouvoir ; mais aucun des hommes politiques qui avaient contribué à produire la situation du moment n'a voulu en assumer la responsabilité.
Et ils sont tous morts tranquillement dans leur lit, comme si de rien n'était.
Et en 1945, pour être sûrs de ne pas être inquiétés, ils ont trouvé LE bouc émissaire.
Qui aurait fait mieux - ou moins mal - que lui ?
Si on pose le même regard sur la situation actuelle de notre pays, on arrive aux mêmes conclusions : les hommes veulent bien être responsables pour décider, mais pas coupables quand il faut assumer ses choix.
Rédigé par : Valda | 09 novembre 2018 à 22:18
@ Patrice Charoulet
« Ayant simplement redit ce que l'ensemble des radios, des télés et des grands journaux disaient, cela a suffi à me valoir quelques qualificatifs désobligeants et déraisonnables. »
Si tout ce petit monde-là le dit, c'est que c'est obligatoirement vrai, n'est-ce pas ?
Puis-je me permettre de vous suggérer pour réaliser un test de fiabilité des médias de prendre un événement connu, par exemple le génocide cambodgien et de vous faire remettre par les bibliothèques que vous fréquentez des exemplaires des « grands journaux » de l'époque - à commencer par un certain « journal du soir » - et de comparer ce qu'ils publiaient sur la question un peu avant que la vérité n'éclate au grand jour par rapport à cette dernière ?
Rédigé par : Exilé | 09 novembre 2018 à 22:04
Les masques masqués
Je ne veux nullement rouvrir le débat patronymes/pseudos. Chacun voit midi à sa porte et tout le monde a raison (ou bien a ses raisons). Point final.
Une petite nouveauté. Le pseudo jamais vu qui vous donne des leçons et des conseils.
Je m'apprêtais à répondre à un certain « Valery ». Comme cette signature n'avait pas la notoriété que plusieurs d'entre vous ont bien méritée, je mets sur ce blog « Valery » dans le rectangle allongé accompagné de « Rechercher », pour voir les œuvres de ce Valery. Réponse : pas de réponse.
Première conjecture : c'est un petit nouveau. Je n'ai pas à répondre. Pour avoir quelque crédit, il faut d'abord faire ses preuves. Je les attendrai.
Seconde conjecture : c'est un habitué qui a changé de pseudo. Et, dans ce cas, je n'ai nullement l'intention de répondre à un fantôme de fantôme, à un masque masqué. Un peu de courage que diable ! Vous donc aurez droit à mon silence méprisant pour cette agression furtive.
Rédigé par : Patrice Charoulet | 09 novembre 2018 à 21:30
Cette itinérance mémorielle me paraît faire partie des attributions du chef de l'État, rien à dire là-dessus, quoique son appellation rappelle furieusement les Précieuses Ridicules. Mais c'est un détail.
Je devine pourtant quelle leçon le Président cherche à nous inculquer, avant les Européennes. Il nous dit : d'un côté le progrès et la paix, de l'autre les nationalismes, et la guerre.
Il faut donc oublier l'histoire, oublier ces guerres, accepter qu'il n'y ait eu ni vaincus ni vainqueurs, et laisser l'UE suivre son cours. L'objectif pour nous est de nous maintenir coûte que coûte, au mieux en n° 2, dans le sillage de ceux qui la dominent, économiquement et politiquement. On ne peut plus la quitter, et ce n'est pas la France qui la fera changer. Pas très enthousiasmant tout cela.
Rédigé par : Lucile | 09 novembre 2018 à 21:19
1) Pouvez-vous me dire quel est le montant par litre d'essence et de gasoil de l'augmentation de la TIPP qui fait manifester les gilets jaunes ? Je crois que c'est 4 centimes pour l'essence et 7 centimes pour le gasoil.
Il me semble que pour un prix de 1,45 €, ça ne représente pas de quoi perdre une journée.
Voire des journées.
2) Quand même, E. Macron ne manque pas de cran (en espérant que ces échanges ne sont pas trop pipeautés) d'aller se frotter sans filet de protection avec la France d'en bas.
Hollande était un pleutre, Sarkozy montait dans les tours à tout propos, et Chirac semblait surtout parler au cul des vaches.
Ah facile mais... il faut quand même du courage et de la conviction pour faire cet itinéraire, presqu'un pèlerinage, avec d'un côté les hommages aux victimes d'une guerre particulièrement cruelle, à la fin de laquelle on s'est écrié "plus jamais ça" pour recommencer vingt ans après.
Et de l'autre ces rencontres avec les Français, directes, sans filet.
Je ne vois pas très bien quel autre homme ou femme politique serait capable de le faire.
Même si on ne doit pas se faire trop d'illusions sur les effets concrets desdits échanges...
Il n'a pas le même style que ses prédécesseurs, et je m'en félicite tous les jours.
PS : je suis en retraite, mais si ce que j'ai perdu sur ma pension (dans la moyenne) peut par exemple aider un jeune en recherche d'emploi à passer le permis pour être plus facilement employable, je ne pleurniche pas.
Rédigé par : Oliphant | 09 novembre 2018 à 21:14
@ Oliphant
"On ne retiendra que les 80 parlementaires qui lui refusèrent les pleins pouvoirs."
En feignant d'ignorer que sur ces 80, à part les quatre ou cinq communistes, les autres ne les ont pas votés parce qu'ils jugeaient qu'on ne faisait pas assez confiance au Maréchal, et qu'il fallait lui donner encore plus de pouvoirs.
Rédigé par : Xavier NEBOUT | 09 novembre 2018 à 20:55
@ Patrice Charoulet
"Interrogé sur Bolsonaro, Luc Ferry a dit et répété ceci : « Bolsonaro est un fasciste. »
Si j'avais dit cela sur le blog de Philippe Bilger, j'aurais déclenché de beaux cris d'orfraie plumée vive. Je n'ai pas eu cette intrépidité. Ayant simplement redit ce que l'ensemble des radios, des télés et des grands journaux disaient, cela a suffi à me valoir quelques qualificatifs désobligeants et déraisonnables"
Les qualificatifs que vous déclenchez sont dus aux nombreuses étiquettes sans substance que vous employez, et aussi au fait que vous vous faites un simple écho des médias, et cela sans aucun esprit critique. Exprimez avec vos mots en quoi Bolsonaro est fasciste - et que ça TIENNE, pas du genre "il a dit il y a dix ans une phrase désobligeante sur les homos, donc c'est un facho" - et je suis sûr que vous provoquerez des réponses intelligentes et appropriées.
Rédigé par : Valery | 09 novembre 2018 à 20:27
@ Mary Preud'homme
@ Breizmabro
Cessons ces querelles sur un café parisien.
Je suis un oriental, le "Mazbout" est un café typique d'Egypte, où j'ai vécu longtemps, on ne boit qu'une gorgée car le fond de la tasse est boueuse.
Ma culture me permet de discuter avec le monde entier, tout me profite, rien ne me rebute contrairement à vous Français.
En somme, je suis le Français universel. Curieux de tout.
Rédigé par : Savonarole | 09 novembre 2018 à 20:25
"Comment avez-vous pu rater la réforme Savary, qui sous Mitterrand prévoyait la disparition de l'école privée, qui aujourd'hui est devenue l'arche de Noé de parents qui fuient l'Education nationale. Qui vous fuient."
Rédigé par : Savonarole | 09 novembre 2018 à 18:51
Et surtout oublier les manifestations massives qui s'ensuivirent avec le fameux slogan "l'Ecole libre c'est la liberté !".
Rédigé par : Mary Preud'homme | 09 novembre 2018 à 19:51
"Vous écrasez les gens", "escroc", "on n'en peut plus" :
une semaine de colère française au visage de Macron, par le Magazine Marianne
Publié le 09/11/2018 à 15:45
Cas d'escroqueries
Il y a escroquerie lorsqu'une personne se fait remettre un bien, de l'argent ou se fait fournir un service en trompant sa victime. La victime donne son bien ou son argent volontairement, car elle a été trompée sur les intentions de l'auteur des faits.
La tromperie peut notamment porter :
⦁ sur le nom (usage d'une fausse identité),
⦁ sur la qualité (en prétendant être propriétaire ou assureur, par exemple),
⦁ sur un faux document (un faux diplôme par exemple).
Exemple :
Pour me faire élire je promets, je suis élu mais je ne tiens pas mes promesses QUI SUIS-JE
escroc (n.m.)
1.individu qui trompe autrui, les escroque.
2.homme malhonnête.
escroc (n.)
arnaqueur, tricheur, trompeur
escroc (n.m.)
aigrefin, arnaqueur, bandit, brigand, brigandeau, carambouilleur, carotteur, charlatan, coquin, crapule, écornifleur, escroqueur, estampeur, faisan, faiseur, filou, flibuste, flibustier, forban, fripon, fripouille, gangster, intrigant, larron, malfaiteur, malhonnête, pirate, stellionataire, vaurien, voleur
Allez c'est sa tournée, garçon un blanc sec !
Rédigé par : yves albert | 09 novembre 2018 à 19:38
Quand un retraité français vous dit qu'il n'a qu'une retraite de 800 euros par mois c'est qu'il n'a rien fichu de sa vie. Halte à la démagogie.
Fatima nettoyait mon bureau, dès 6 heures du matin, Rabati comme moi, on a sympathisé, elle m'a annoncé sa retraite un matin glauque.
Vingt ans en France à nettoyer des kilomètres de lavabos, une retraite de 400 euros/mois, je lui ai refait son compte. C'était juste.
Elle rentre au Maroc, et aura une bonne pour lui faire le ménage.
"Au banquet de la vie, infortunés convives" je crois que c'est de moi, ou alors c'est de Shakespeare.
Rédigé par : Savonarole | 09 novembre 2018 à 19:28
Je suggère la (re)lecture du livre de l'historien Henri Amouroux, décédé en 2007, intitulé "Quarante millions de pétainistes".
Rédigé par : decurion | 09 novembre 2018 à 19:21
@ oliphant | 09 novembre 2018 à 17:01
Encore un anonyme qui débarque sur ce blog et ne se prend pas pour un ticket de métro !
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@ breizmabro | 09 novembre 2018 à 17:54
Il est vrai que trouver des huîtres à déguster à 10 heures du mat rue du Bac ou dans le coin, ce n'est pas donné à tout le monde !
Perso les huîtres, bretonnes ou d'Arcachon, Noirmoutier etc. j'adore au point que j'ai du mal à m'arrêter à deux douzaines... Cependant jamais avant midi et quelque !
Rédigé par : Mary Preud'homme | 09 novembre 2018 à 19:09
@ Zonzon | 09 novembre 2018 à 13:06
@ breizmabro | 09 novembre 2018 à 17:54
Le chemin de croix des uns, un Président qui - j'ai fait les comptes - nous raconte des taxes en nous faisant croire qu'elles nous apporteraient bonheur et air pur.
Je le trouve bien chaotique ce Président, certains disent que sa démarche est courageuse, le moment était-il bienvenu ?
D'itinérance le chemin est devenu bien caillouteux et parfois de la boue reste collée aux chaussures, tordre l'histoire et les paroles sont de glaise.
Très mal conseillé, peu audible car lui-même est devenu sourd...
Vite il est l'heure ! et c'est le week-end, Zonzon aura-t-il le temps d'arriver à l'estaminet du coin ? Il a l'adresse, pour lui sera l'addition - il a dégusté en Suisse c'est impardonnable - avant que les taxes n'augmentent, ce sera "cristallin" sans pot d'échappement,
http://www.picpoul-de-pinet.com/le-vin
et sans filtre à particules.
Rédigé par : Giuseppe | 09 novembre 2018 à 18:54
@ Patrice Charoulet | 09 novembre 2018 à 17:54
"Je n'ai jamais fait grève"
En somme, le degré zéro de l'indignation. L'encéphalogramme plat.
Comment avez-vous pu rater la réforme Savary, qui sous Mitterrand prévoyait la disparition de l'école privée, qui aujourd'hui est devenue l'arche de Noé de parents qui fuient l'Education nationale. Qui vous fuient.
Rédigé par : Savonarole | 09 novembre 2018 à 18:51
@ boureau | 09 novembre 2018 à 16:50
Je partage totalement votre commentaire.
Effectivement la propagande qui est faite en faveur de Macron est lassante, exaspérante, indigne d'une République qui se veut au-dessus de tout soupçon. On nous enfume en permanence et c'est révoltant.
Dans la nature les orages éclatent mais en France la colère du peuple, politiquement anesthésié, n'arrive pas à se libérer. Que faire, allons-nous subir tous ces parasites encore longtemps sans que rien ne se passe ?
Rédigé par : yves albert | 09 novembre 2018 à 18:31
@ Michelle D-LEROY | 09 novembre 2018 à 15:57
"Je parle de ce que je connais"
Une vérité et une franchise qui manifestement ne plaisent pas à tout le monde, notamment à ceux qui, ayant horreur du langage clair et des expériences vécues, préfèrent se réfugier en permanence (et prudemment) dans l'anonymat afin d'énoncer doctement des banalités glanées sur tous les réseaux sociaux.
Autrement dit se mettre en avant et faire taire ceux qui auraient vraiment quelque chose à dire !
Rédigé par : Mary Preud'homme | 09 novembre 2018 à 18:25
@ Mary Preud'homme
Pourquoi feignez-vous de ne pas savoir lire ?
Je répète : les mesures anti-juives ont été prises en concertation avec le Consistoire pour couper l'herbe sous les pieds des Allemands afin que la police française reste maîtresse du jeu.
Les conventions d'armistice nous imposaient de livrer les ressortissants des pays sous domination allemande, dont évidemment ceux qui étaient juifs.
Je vous cite un échange ayant eu lieu en février 1943 entre le maréchal et le grand Rabbin Schwartz : "Priez pour moi afin que je vive assez longtemps pour voir la fin de ce drame".
Et le grand rabbin de répondre : "Monsieur le maréchal, il est d'usage dans nos synagogues de prier chaque samedi pour le chef de l'Etat".
C'est dire l'écart qu'il y a entre l'histoire et ce que la pègre intellectuelle en a fait.
Ne participez pas à cette infamie, rendez hommage à celui qui au faîte de sa gloire, nous avait fait don de sa personne.
Rédigé par : Xavier NEBOUT | 09 novembre 2018 à 17:59
Fasciste et facho
Je n'ai jamais fait grève, quand j'étais professeur. Je votais pour tous les candidats de droite aux élections. Cela suffisait pour être considéré comme un « facho » par mes aimables collègues communistes, socialistes, écologistes et centristes.
A propos de grève, je tiens à m'enorgueillir du petit exploit suivant. Pour des raisons locales, une grève a duré... trois mois dans l'enseignement public réunionnais. J'ai été le seul, dans mon collège, à ne pas faire grève un seul jour. Non sans m'exposer à l'antipathie générale et non sans voir un bidon d'huile versé à l'intérieur ma voiture, sur le parking, par un membre du « personnel en lutte ».
En 2018, j'entends Luc Ferry, invité tout récemment sur LCI pendant deux heures, chez Audrey Crespo-Mara. Il vient et l'on parle notamment de son dernier livre, « Dictionnaire amoureux de la philosophie ». Interrogé sur Bolsonaro, Luc Ferry a dit et répété ceci : « Bolsonaro est un fasciste. »
Si j'avais dit cela sur le blog de Philippe Bilger, j'aurais déclenché de beaux cris d'orfraie plumée vive. Je n'ai pas eu cette intrépidité. Ayant simplement redit ce que l'ensemble des radios, des télés et des grands journaux disaient, cela a suffi à me valoir quelques qualificatifs désobligeants et déraisonnables.
Rédigé par : Patrice Charoulet | 09 novembre 2018 à 17:54
@ Mary Preud'homme 09 novembre 2018 à 15:28
Je lui ai décerné quelques bons points parce que s'étant promené du côté du 140 rue du Bac Paris 7ème mais n'ayant pas vu de quidam en veste Barbour avec L'Huma sous le bras, il a eu l'excellente idée d'aller "graet buan" manger quelques huîtres (que j'ose croire bretonnes ;)).
Adéo Mary ;)
Rédigé par : breizmabro | 09 novembre 2018 à 17:54
Je crois que Macron a eu tort de se moquer de tout le monde, qu'on ne va plus voter pour lui et qu'en attendant cela il va se prendre des réactions houleuses à chaque sortie de sa part, agressive ou non.
Parce qu'à un moment, les gens en ont assez. On les attaque ? Ils contrent comme ça :
https://www.youtube.com/watch?v=SZ4gEYS4mxc
S'intéresser à tout, enfin, ne pas se surestimer, beaucoup de choses. Ne se piquer de rien et même pas de répondre en porc-épic.
Le faire si on veut... Libre.
Rédigé par : Noblejoué | 09 novembre 2018 à 17:17
L'affaire Pétain ne sera jamais résolue, parce que les juifs, à juste titre, y voient le symbole de leurs souffrances, mais négligent que la France est le pays où il y a eu le moins de déportés. Parce que les communistes, initialement pro-Allemands, n'ont retourné leur veste que lorsque Hitler est rentré en URSS, et ont dû ensuite ferrailler dur avec les vies de leurs camarades pour obtenir la place qu'ils estimaient définitives à la Libération, n'hésitant pas à sacrifier les M.O.I. et se conduisant en véritables sicaires sur les talons des armées régulières.
Parce que Pétain (lire la guerre mondiale) n'était pas un être sensible, mais bien un socialiste autoritaire, inspirateur de la plus grande partie de notre législation sociale et qu'il convient de ne pas le rappeler.
Parce que les parlementaires se sont débandés en rase campagne et que, grâce à la nomination de Pétain, il n'y a pas eu de gauleiter en France nono.
Parce que Pétain n'était peut-être pas le grand soldat que célèbre Macron (lire le tonnelier Barthas) mais un stratège sec qui voyait dans l'économie de ses hommes un moyen de persévérer et de gagner, et qui ainsi a inauguré la préparation d'artillerie (lire Jünger).
Mais qu'importe ce faisceau ? Ce qui compte c'est de flatter l'ego des vrais résistants, ceux qui ne sont jamais allés au feu et qui sont sortis de leurs tanières en 1944. Les pauvres types, comme à Nantua qui ont été héroïques, on en parle, sans plus.
Cet imbroglio, riche de contradictions et d'ambiguïtés (lire Maurice Martin du Gard) n'est pas utilisable. La littérature à son sujet est immense, Macron n'a pas eu tort d'essayer de trancher. Mais le peuple est trop gavé de propagande crypto-marxiste, a avalé trop de tartufferies pour être encore lucide. Il a pris Macron en grippe et demande encore des avantages et plus d'intervention de l'Etat. De Rugy l'a dit récemment "on ne peut pas être accro à la dépense publique et rejeter la nécessité des taxes".
Certes, c'est une tartufferie de plus, ne respectant aucun équilibre, mais c'est le propos d'un homme addict aux modèles économiques, dont la fiabilité est faible, le passé l'a démontré. Ce n'est pas en réussissant pendant trente ans qu'on a raison, les conséquences de cette réussite peuvent être catastrophiques. La nôtre a été fondée sur la facilité, les abandons, l'inflation et l'influence marxiste.
Personne ne dit à Macron "laissez-nous en paix, occupez-vous de vos soldats et laissez-nous travailler." Non, tout le monde se gargarise de vide juridique et de réclame des textes.
Alors, la France a son croque-mort, elle le garde et avec lui tous ses acolytes drogués à l'Etat omniprésent.
Je ne manifesterai pas le 17 novembre, la dernière fois que je l'ai fait, c'était en 1956 contre l'invasion de la Hongrie, je me suis frité avec les flics, à mon désavantage, mais comme on était de bons petits, disaient-ils, ils nous ont remis à nos parents qui m'ont expliqué qu'avec l'Etat, il ne fallait jamais parler et l'ignorer le plus possible, pour ne pas trop en souffrir, mais qu'une bonne castagne, c'était utile. Une castagne, pas une manif.
Rédigé par : genau | 09 novembre 2018 à 17:14
L'Histoire est complexe.
On ne retiendra que les 80 parlementaires qui lui refusèrent les pleins pouvoirs.
Pour mémoire, 34 parlementaires de la SFIO votèrent contre, 84 pour les pleins pouvoirs.
Je ne citerai pas le nom de ce président dont toutes les villes de gauche ont une rue à son nom, et qui fut pétainiste, décoré de la Francisque, avant de faire de la Résistance, comme tous les gens normaux qui, après le débarquement américain en Afrique du Nord et Stalingrad, avaient compris que les Allemands perdraient la guerre.
Ce président qui déclara en 1954, "l'Algérie c'est la France et la France ne saurait tolérer chez elle d'autre autorité que la sienne" envoya derechef les rappelés et les appelés en Algérie avec son ami Guy Mollet, fut l'indéfectible ami de celui qui, de sinistre mémoire, organisa la rafle du Vél d'Hiv, puis organisa un faux attentat pour relancer sa carrière.
Tout cela est exact et donc ne peut contrevenir à la charte.
Mais les Français ont beaucoup de mal avec leur Histoire et encore plus de mal à déboulonner les statues
L’oubli de ce qui a été bien pour ne se souvenir que du pire est inhumain.
Même le Général de Gaulle en 1966 et 1968 a su rendre hommage au vainqueur de Verdun.
Pour une fois, le Président Macron avait une vision honnête de l’Histoire.
Il est dommage que de petits hommes politicards sans envergure l’aient fait changer d’avis.
Toutes ces personnes qui ne savent pas reconnaître la vérité et se cantonnent dans une condamnation absolue, qui pourra leur pardonner quoi que ce soit ?
Emmanuel Macron est juste victime de son érudition. Quand on a étudié l’Histoire comme c’est son cas, on est capable de juger objectivement les faits.
Quand on a appris à penser par soi-même comme c’est son cas, on ne se laisse piéger par aucun a-priori.
90% des Français n’ont pas le dixième des connaissances requises pour parler de cette période de l’Histoire.
Et cette ignorance les rend si manipulables !
Rédigé par : oliphant | 09 novembre 2018 à 17:11
@ Mary Preud'homme | 09 novembre 2018 à 15:09
Oui je relève... Votre très grande culture et votre parcours professionnel très certainement aux antipodes du mien, me laissent supposer sans risque de me tromper que nous n'avons pas la moindre approche voisine sur tout sujet de société.
Pour info: en 48 années de vie professionnelle dont près de 20 sur trois continents (Afrique, Amérique du Nord et du Sud, Europe (Ecosse, Danemark et Norvège), je me suis forgé une tout autre expérience que celles de ronds-de-cuir plongés dans leur complexe de supériorité.
Mon expérience n'a pas à rougir devant la cohorte de pseudo-intellos repus de certitudes et seulement prompts à contester ceux qui ne partagent pas leurs certitudes.
Rédigé par : oliphant | 09 novembre 2018 à 17:01
Il y a pire comme événement grave que tous vos Pétain, Macron, 14/18, gilets jaunes : le départ de Pamela Anderson de DALS.
Le fantasme sexuel absolu pour des millions d’hommes qui regardaient cette émission juste pour baver devant cette beauté féline sexy céleste, sa crinière de feu, ses yeux laser, son déhanché langoureux, sa chute de reins démoniaque ; les femmes avaient remarqué une hausse importante des interventions sexuelles de leurs maris dans la couche après cette émission.
Pamela allumait le feu dans les entrailles masculines ; l’audimat de TF1 va subir une débâcle sévère suite aux défections d’hommes privés de leur sex-symbol et les bobonnes et boniches, un retour à leur jachère sexuelle habituelle.
C’était quand même plus érectif que la boue des tranchées, les poilus, macrounet et sa macrounette et ces affreux gilets jaunes.
Rédigé par : sylvain | 09 novembre 2018 à 17:01
Franchement P. Bilger, quel est l'intérêt de ce énième billet sur E. Macron ?
Tout a été dit en trois mots dans le "en même temps". Leitmotiv de sa campagne et qui était salué comme l'expression d'une intelligence supérieure !
A l'usage, ce "en même temps" lui tend chaque jour de nombreux pièges dont il ne se sort pas, montrant là une faille étrange dans son "intelligence supérieure" et une maladresse accentuée par une com' qui part en quenouille.
Malgré la com', transformée en "propagande tous azimuts", et les contorsions imposées aux statistiques, tous les chiffres économiques - tous - sont au rouge !
Voilà, pour la France, une bien triste seconde partie de quinquennat qui s'annonce.
Trump : vous avez mis le temps pour accepter de constater, simplement de constater, les qualités de certaines actions du Président Trump ! Enfin, tout arrive !
Cordialement.
Rédigé par : boureau | 09 novembre 2018 à 16:50
@ Jabiru
« Reprendre de la hauteur, éviter de se prendre les pieds dans le tapis et être plus pédagogue seraient d'un meilleur effet. »
Oui, qu'il reprenne de la hauteur, qu'il cesse de se donner en spectacle permanent et de jouer les touristes, qu'il s’enferme dans son bureau, qu'il se mette au travail, oui, au t-r-a-v-a-i-l, mais apparemment il n'a pas l'air de savoir de quoi il s'agit au juste.
Et avant de se montrer pédagogue, ce qui par ailleurs n'est pas tellement son rôle,il devrait commencer par apprendre à se montrer crédible.
Parce que pour l'instant côté déclarations, ce serait plutôt le roi du n'importe quoi.
Rédigé par : Exilé | 09 novembre 2018 à 16:32
@ Robert Marchenoir
Je parle de ce que je connais, par exemple le village où je suis née à 30 km d'Orléans et où je vais régulièrement parce que ma famille et mes amis y résident. Mais aussi d'un autre village situé entre Pau et Mont-de-Marsan où je vais fréquemment voir une partie de ma belle-famille. Deux régions, même problèmes. Si effectivement il n'y avait pas de maternité, d'hôpitaux, de spécialistes ou de lycée dans ces villages même, auparavant ils étaient situés à 6 ou 10 km et maintenant ils sont à 30 ou 60 km. C'est une réalité.
L'augmentation du carburant pour les régions où, par exemple, de petits agriculteurs à la retraite perçoivent 600 € de pension parce que propriétaires de vieilles fermettes, est donc bien un handicap de plus et une baisse du pouvoir d'achat programmée pour les provinciaux.
Avec ses tours de passe-passe, le gouvernement, avec les je te prends d'une main mais je redonne à ton voisin (qui serait moins favorisé) une petite obole, considère qu'il va sans doute résoudre les problèmes financiers de l'Etat pléthorique en laissant croire qu'il est guidé par l'écologie et la protection de la planète, tout en restant soucieux des plus modestes. On peut toujours le croire. La France est un grain de sable et quand on voit la Chine ou l'Inde où à New Delhi l'air est irrespirable, pour ne citer que ces deux pays, personne ne peut croire ces billevesées. Pourquoi les Français devraient-ils payer pour le monde entier ?
Surtout quand on regarde les milliers de camions qui sillonnent les routes parce que la mondialisation encensée par les mêmes dirigeants politiques fait que nos produits manufacturés sont fabriqués à l'autre bout du monde et qu'ensuite ils sont acheminés par avions, bateaux, camions... tous aux moteurs diesel ou similaires.
Quelle escroquerie (même si ce mot ne plaît pas à M. Bilger et je m'en excuse par avance) que les taxes sur le diesel et le carburant en général au prétexte d'écologie.
Une mascarade de plus.
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@ Achille
L'assassinat de l'Archiduc François-Ferdinand a été l'étincelle qui a déclenché la guerre. Il suffit souvent dans l'Histoire d'un fait somme toute assez mineur pour déclencher une guerre ou une révolution.
Aujourd'hui 9 novembre est un jour historique en Allemagne :
- 9 Novembre 1918 : abdication de l'Empereur Guillaume II
- 9 Novembre 1938 : Nuit de Cristal
- 9 Novembre 1989 : Chute du mur de Berlin
C'est aussi l'anniversaire de la mort du Général de Gaulle et plus ancien, le coup d'Etat du 18 Brumaire.
Ce matin M. Edouard Philippe nous rappelait juste la terrible "Nuit de Cristal" perpétrée par les nazis, afin d'attirer l'attention des Français sur les nombreux actes antisémites qui ont lieu en France actuellement.
Libre à lui de vouloir détourner l'attention en culpabilisant les Français puisqu'en majorité ces actes antisémites ne sont plus commis par les nazis ou selon lui par des néo-nazis. Nous savons qu'ils ont changé de camp. Une malhonnêteté intellectuelle de plus de ce gouvernement dont le premier souci est de se servir de l'Histoire pour nous amener à partager sa vision du monde.
Comment s'étonner qu'ils soient interpellés lors de leurs déplacements ? Les Français, lucides sur beaucoup de sujets, ne peuvent respecter que ce qui est respectable.
Rédigé par : Michelle D-LEROY | 09 novembre 2018 à 15:57
@ Mary Preud'homme 09 novembre 2018 à 11:43
Il y en a qui sont les maîtres des horloges et d'autres qui les mettent à l'heure.
Je ne connaissais pas ces pages d'Histoire, sans doute que, pour les deux, elles n'étaient pas très glorieuses..
P.-S. : Pour info : j'ai appris que Zonzon vous avait substitué pendant votre déplacement en Bretagne pour un concert ;) pour aller au 140 rue du Bac à Paris, et qu'il n'a vu aucun quidam avec L'Huma sous sa veste Barbour :D
Adéo Mary ;)
Rédigé par : breizmabro | 09 novembre 2018 à 15:46
@ breizmabro | 09 novembre 2018 à 14:38
Alors là breizmabro vous me décevez "grave". Mon ami Savonarole me donne rendez-vous à la chapelle miraculeuse de la rue du Bac à Paris, alors que je suis attendue quelque part en Bretagne le même jour, pour un concert nocturne, ce dont je l'informe au vu et su de tous.
Et c'est Zonzon, n'ayant manifestement pas tout capté de l'échange, qui se pointe à mon rencard, par pure curiosité, sinon malignité, je présume.
Et vous lui décernez, après cette indiscutable bévue, des bons points ?!
N'y aurait-il pas comme un défaut et erreur sur la personne dans votre logiciel ?!
Rédigé par : Mary Preud'homme | 09 novembre 2018 à 15:28
@ Zonzon | 09 novembre 2018 à 13:06
"Pour me réconforter je suis allé aussi sec déguster quelques huîtres Number One au Bon Marché !"
J’espère que vous en avez profité pour « décortiquer » quelques gambas… (émoticône rigolard)
Rédigé par : Achille | 09 novembre 2018 à 15:25