Quel bonheur de lire les propos de personnalités suprêmement intelligentes. Même si on ne les approuve pas. Comme si le processus de l'adhésion intellectuelle et politique était distinct de l'estime, voire de l'admiration qu'on éprouve face à un esprit en marche vous offrant toutes les subtilités et richesses de sa complexité, de sa profondeur.
Plus d'une fois me suis-je surpris dans cette configuration en lisant ou en écoutant Bernard-Henri Lévy.
En revanche Mona Ozouf m'a toujours ébloui par ses analyses et sa vision et je n'ai jamais eu besoin de me déprendre d'une quelconque hostilité partisane pour apprécier ses réponses et son originalité fondées sur un immense savoir.
Elle a encore été à son meilleur dans un entretien avec Jean-Paul Enthoven dont les questions, il est vrai, la stimulaient (Le Point). Ce qui m'a intéressé tout particulièrement est la dureté de son jugement sur l'éloquence de notre président de la République qui, selon elle, "titube entre pathos ornemental et trivialité".
Mon titre résulte de son appréciation sur laquelle je m'interroge.
Je me suis déjà souvent livré à une analyse du verbe macronien mais pour qui a la passion de la parole et le désir de l'enseigner, on n'en a jamais assez. Il y a toujours des trésors à rechercher et à découvrir.
Même si je suis conscient qu'on a la parole de son corps comme l'a souligné le formidable orateur qu'était mon ami Thierry Lévy, et donc qu'on ne saurait induire de celle qui surgit naturellement de soi des enseignements généraux et péremptoires puisque chaque expression est unique mais, de qualité, renvoie à quelques exigences communes.
Le reproche de trivialité n'est pas absurde, je ne l'imputerai cependant pas directement à "l'éloquence" du président de la République. Cette familiarité, cette "trivialité", parfois regrettables, surtout de la part d'un homme qui en use délibérément pour s'imaginer ainsi se rapprocher du commun des citoyens, n'imprègnent jamais ses discours officiels, ses interventions solennelles qu'il révise s'il ne les écrit pas et que menace plutôt une longueur excessive.
Cette "trivialité" affecte plutôt la spontanéité et la liberté des échanges, dans le fil de rencontres improvisées et la chaleur de contacts parfois houleux. Mais il convient d'admettre qu'Emmanuel Macron, dans l'ensemble, résiste plutôt bien à cette tentation de la vulgarité compte tenu des multiples circonstances où, sans maîtrise de soi et de son verbe, il aurait pu se laisser aller.
"Pathos ornemental" me semble plus délicat à appréhender dans la mesure où le président de la République non seulement ne fuit pas les opportunités d'une parole officielle, consensuelle, de célébration mais paraît au contraire les multiplier, n'hésitant pas, dans une sorte de salmigondis sans hiérarchisation et avec une même tonalité, à mêler, par exemple, l'hommage à Johnny Hallyday à la pompe orale de telle ou telle panthéonisation ou au lyrisme de la mémoire et du culte historiques.
Ainsi, pour les solennités au service desquelles son verbe se plaît à se soumettre, il est sans doute abusif d'incriminer en général un "pathos" puisque le registre douloureux, parfois tragique, émouvant, meurtri, compassionnel, évidemment humaniste de ces interventions - celle du 11 novembre était à ce titre exemplaire et pour une fois pas trop longue - le rendait si proche du "pathos" qu'il aurait été presque inconcevable, voire indécent qu'il ne s'y abandonnât pas.
Je suis persuadé que pour l'infime part qui dégraderait le pathétique authentique en pathos enflé, le président de la République saura être vigilant.
Mais, si je peux dépasser le cas présidentiel, je suis enclin à remercier Mona Ozouf pour l'avertissement qu'elle donne et la menace qu'elle signale. Pour ceux dont l'expression publique est le lot quotidien, je continue à penser que la trivialité doit être bannie même des dialogues les plus ouverts et décontractés qui soient. Notamment sur les plateaux médiatiques ou sur Twitter trop souvent un cloaque pour le fond ou/et pour la forme.
Surtout j'attache la plus grande importance à la dénonciation du "pathos ornemental". Je prends ce risque pour moi. Le goût de la belle langue, la dilection pour une parole forte, vraie et intense, à la fois chargée d'émotion et si possible d'intelligence peuvent en effet parfois frôler l'enflure, voire y tomber. Le drame est proche du mélodrame, le grave du pompeux, le solennel du ridicule. Chaque vertu orale est susceptible d'avoir sa rançon.
Rien de plus bienfaisant que d'être mis en garde, par l'entremise présidentielle même injustement critiquée, pour les virtualités négatives qui pourraient surgir de ma passion du verbe.
A l’expression « pendre un marteau-pilon pour écraser une mouche » il faudra dorénavant substituer « prendre un porte-avions pour écraser un Bouleau ». Le feu roulant de Manu Mammouth hier soir sur TF1 n’avait rien de ‘’la petite musique de nuit’’ mais plutôt d’un marmitage façon Verdun 1916. Sur fond d’avion de chasse, c’est un bombardement en règle que Mascrongneugneu nous a fait subir pour nous dire simplement qu’il ne changerait pas.
D’habitude, c’est plutôt le contraire, la sauterelle questionneuse coupe la parole, pose son interrogation et sans attendre la fin de la réponse, enchaîne sur une autre question. Hier, Macron-mitrailleuse a fait une démonstration époustouflante de diction sans point ni virgule, quasiment en apnée, que même Luchini aurait à peine esquissée.
Certes, on était loin de la « tirade du nez » de Cyrano où l’on s’esclaffe à chaque alexandrin ! Si le débit était amazonien, il y avait de la friture sur la ligne et du grabuge dans le ramage. Devant la surcharge de la tartine, le pauvre Gilles Bouleau essayait bien de dire :
- Monsieur le président, vous n’avez pas peur que le pain donne un mauvais goût au beurre ?
Mais Manu moulinait sans mollir ‘’comme une onde qui bout dans une urne trop pleine’’ et Bouleau chamboulait sous les balles du balourd. A la dernière salve, on a cru voir STRIKE s’afficher. Toutes les quilles avaient disparu.
Nos illusions aussi.
Rédigé par : Mitsahne | 15 novembre 2018 à 17:46
Une chercheuse d'université états-unienne critique sévèrement Fèces de Bouc, comme ayant permis la montée des haines et sa propagation, justement du fait que l’on peut empêcher tout droit de réponse, ainsi faisant de sa page une éternelle déclamation.
Le modèle mathématique, également, qui enferme les personnes uniquement sur des propositions qui ne sont jamais contradictoires à leurs opinions.
Elle a un doctorat de l’Université de Princeton, spécialiste de l’Antiquité grecque et romaine.
Elle a étudié Fèces de Bouc pendant deux ans, entre autres sur l’incitation à la haine envers les femmes, voire l’extermination des femmes prônée sur plusieurs pages, et vient de publier un livre là-dessus.
Pourquoi parler d’elle ?
Hé bé, c’est le docteur Donna Zuckerberg, sœur aimée du fameux Mark.
Mon dieu les dîners en famille !
Sa recherche est publiée aux presses universitaires de Harvard.
http://www.hup.harvard.edu/catalog.php?isbn=9780674975552
Faut dire que la mère de Mark a aussi critiqué Fèces de Bouc, elle, docteur en médecine, certificat de psychiatrie.
Une autre sœur aimée de Mark, Randi, qui elle a travaillé pour son frère et démissionné ensuite, a été critique dans un livre destiné aux enfants.
Rédigé par : Elusen | 15 novembre 2018 à 12:23
@ sbriglia
@ Lucile | 14 novembre 2018 à 16:57
Du haut de sa tour il nous contemple. Et beaucoup regardent du bas et leur doigt. C'est mal connaître pour certains l'esprit de bâtisseur de ce calibre.
Je ne vais pas la faire à la Napoléon, mais pour voir il faut quand même lever les yeux, et parfois pour juger tordre son cou.
Rédigé par : Giuseppe | 15 novembre 2018 à 12:10
Vous le savez bien, cher joaillier à élytres, qu'à partir d'un certain niveau de connaissance, on ne peut rien adorer mais reconnaître qui vous savez en la personne du jardinier, et éviter, prenant la vessie du bijou pour la lanterne de la gemme, de réitérer les erreurs funestes du passé, et d'enfin savoir maîtriser les errances de sa guillotine intérieure.
Il suffirait pour cela, et je sais que vous le savez, de tirer les enseignements romanesques qui garantissent l'existence des nations, plutôt que de céder aux désirs romantiques de leur domination qui ont déjà, et pas qu'une fois, été la cause de leur destruction, on comprendrait alors l'architecture des étoiles du drapeau européen, et à quel rendez-vous les peuples du vieux continent sont convoqués, ce qui n'empêche en rien que, si vous le désiriez, vous auriez toute latitude de refuser cette échéance, et de vous retrouver chez Plumeau pour votre prochain, fût-il président, mieux fustiger.
Rédigé par : Aliocha | 15 novembre 2018 à 10:57
@ Zonzon | 15 novembre 2018 à 09:03
"Wotan Chinois ? Après 5 000 de civilisation étanche, non exportée. Et puis ils ont eux aussi un gros problème avec leurs mahométans ! Bon ! En cas de danger on leur enverra Tintin Macron !"
Je vous parle de musique vous me répondez une sottise, et comme chacun sait "la sottise est sans honneur !"
Rédigé par : duvent | 15 novembre 2018 à 09:56
DIABLOGUES
@ Lucile 14 novembre à 13 h 35
« Ces provocations sont inutiles, mais entretiennent aussi l'idée que les Français ne sont pas de bons alliés, que leurs coups sont bas, et qu'ils ne sont pas très malins, car leur perfidie joue contre eux. Désolant. »
Et c’est la raison pour laquelle un Macron ça s’époussette !
@ Ellen 14 novembre à 13 h 50
« Le plat principal viendra en abondance avant 2022 quand Macron sentira vraiment qu'il est plus proche de la porte de sortie que du renouvellement de son mandat. »
Et c’est la raison pour laquelle il faudra le faire partir avant. Le plus tôt sera le mieux !
@ duvent 14 novembre à 19 h 40
Wotan Chinois ? Après 5 000 de civilisation étanche, non exportée. Et puis ils ont eux aussi un gros problème avec leurs mahométans !
Bon ! En cas de danger on leur enverra Tintin Macron !
@ Mary Preud’homme 14 novembre à 23 h 50, à 21 h 20
«La réconciliation avec l'Allemagne telle que l'entendent nos dirigeants "à la botte", soit une allégeance, voire une soumission à l'ancien envahisseur eu égard à son poids économique ! »
L’UE c’est ça ! C’était déjà présent au fond de la prunelle bleue de Frédéric II de Prusse !
« ...célébrer la réconciliation entre Français et Allemands et par conséquent minimiser sinon écarter tout témoignage censé rappeler la vérité historique. Le but étant moins d'honorer nos héros que de ménager la susceptibilité de leurs bourreaux. »
Lourdeur et naïveté teutonnes !
@ sbriglia 14 novembre à 16 h 57
« Oui, Lucile, là fut l'ignominie, en ce jour sacré, de renier nos plus fidèles alliés, de "pisser" sur les tombes de ces jeunes soldats venus mourir sur notre sol en 17 et en 44... »
Plus que de l’ignominie, c’est de l’inversion !
@ caroff 14 novembre à 14 h 25
« Macron est un Tartuffe achevé »
Allons, allons, camarade, reprenez-vous, Tartuffe aimait les femmes !
@ Catherine JACOB 14 novembre à 14 h 10
« Ce qui me préoccupe davantage c’est qu’on ait circonscrit le choix des lycéens participants à la seule Seine-Saint-Denis »
La politique arabe de l’Allemagne en quelque sorte.
@ boureau 14 novembre à 10 h 28
« Toutefois la faiblesse de Merkel est telle que les poignards sont déjà dans les mains de ses rivaux pour l'achever. »
Une nouvelle nuit des longs couteaux ?
@ yves albert 14 novembre à 9 h 20
« Son ambition maladive n'a pas de limite et il serait souhaitable qu'il soit stoppé dans sa marche schizophrénique. »
Quand vous voulez mais le plus tôt sera le mieux !
@ marie 14 novembre à 8 h 05
« En suivant le déroulement de cette semaine d’itinérance mémorielle on comprend qu’il s’agit d’un spectacle obéissant à des règles bien définies et dans lequel monsieur Macron joue un rôle convenu. La mise en scène de cette écoute du peuple et les techniques qu’elle met en œuvre ne semblent-elles pas être une grossièreté envers les Français ? »
La réponse est dans la question !
Et pour finir avec vous cher Aliocha (à 7 h 38 de ce 14 novembre que Dieu fit), « les mots face aux tweets, la réflexion face aux réflexes, la justice face à la force » tous ces mini-adorateurs de Bijou « devraient aller » voir chez Plumeau si on y est, vieux camarade !
Rédigé par : Zonzon | 15 novembre 2018 à 09:03
@ Catherine JACOB | 14 novembre 2018 à 14:10
"Aucun lycéen descendant des villageois des villages rayés purement et simplement de la carte, comme Fleury par exemple, ne semble avoir été sélectionné, alors que demander à chacune des Nations invitées ayant répondu présent, d’adresser (en en assumant les frais de séjour et de répétition par ex.) un de leurs lycéens pour participer à la célébration de la paix en compagnie de représentants de chacun des territoires de l’ancien empire français parmi les plus meurtris, eut été de très loin, beaucoup plus judicieux et symbolique ! Sans compter que cela n'eut point "coûté un pognon de dingue"."
Voilà longtemps que les descendants des villages détruits et autres habitants de nos campagnes lorraines qualifiés de trop proches des témoins de ces sombres années sont systématiquement mis à l'écart de toute commémoration, en raison justement de leurs attaches et de leurs racines censées les rendre peu enclins à la réconciliation avec l'Allemagne telle que l'entendent nos dirigeants "à la botte", soit une allégeance, voire une soumission à l'ancien envahisseur eu égard à son poids économique !
Répugnant !
Rédigé par : Mary Preud'homme | 14 novembre 2018 à 23:50
@ Catherine JACOB | 14 novembre 2018 à 14:10
"Aucun lycéen descendant des villageois des villages rayés purement et simplement de la carte, comme Fleury par exemple, ne semble avoir été sélectionné, alors que demander à chacune des Nations invitées ayant répondu présent, d’adresser (en en assumant les frais de séjour et de répétition par ex.) un de leurs lycéens pour participer à la célébration de la paix en compagnie de représentants de chacun des territoires de l’ancien empire français parmi les plus meurtris, eut été de très loin, beaucoup plus judicieux et symbolique ! Sans compter que cela n'eut point "coûté un pognon de dingue"."
Je confirme. Non seulement ils ne furent pas invités mais tenus à l'écart comme leurs parents et grands-parents, depuis que ces commémorations sont devenues prétexte - uniquement - à célébrer la réconciliation entre Français et Allemands et par conséquent à minimiser sinon écarter tout témoignage censé rappeler la vérité historique. Le but étant moins d'honorer nos héros que de ménager la susceptibilité de leurs bourreaux.
Rédigé par : Mary Preud'homme | 14 novembre 2018 à 21:20
@ Ellen | 14 novembre 2018 à 13:50
« Certes, mais en attendant, le chômage aux USA depuis septembre 2018 est à 3,7%. Chez nous en France il frôle les 10% depuis 18 ans sans aucune amélioration et tout se dégrade. »
Il est facile de faire descendre le chômage à 3,7 % en pratiquant un protectionnisme allant à l’encontre des règles du marché international et en surtaxant les produits des pays étrangers qui font concurrence aux produits américains.
Et c’est lui qui reproche à la France de surtaxer le vin américain. Décidément il ose tout !
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@ Lucile | 14 novembre 2018 à 13:35
« Comment aurait-il été possible à Trump de répondre pendant que Macron assénait son discours antinationaliste à ses invités captifs assis en rang d'oignons ? C'est lui qui avait le micro. »
Le matin même Donald Trump s’est entretenu avec Emmanuel Macron et lui a dit ceci : « J'ai apprécié ce que vous avez dit sur le fait de porter le fardeau de la stratégie de défense collective. Nous aimerions une Europe forte, nous voulons ça tous les deux » (cf article du JDD).
Ce type est totalement imprévisible. Il dit une chose puis quelques heures plus tard il déclare exactement le contraire et ceci en utilisant les réseaux sociaux comme n’importe quel troll caractériel qui prend plaisir à déverser sa rage sur Twitter. Quelle classe !
Rédigé par : Achille | 14 novembre 2018 à 20:05
@ Zonzon
Il est un Wotan ici, que je soumets à votre expertise...
https://www.youtube.com/watch?v=CUFWNKFajjA
Rédigé par : duvent | 14 novembre 2018 à 19:40
@ Lucile | 14 novembre 2018 à 13:35
Inutile de développer, vous avez tout dit.
Rédigé par : Savonarole | 14 novembre 2018 à 18:09
@ Lucile
"Ces provocations sont inutiles, mais entretiennent aussi l'idée que les Français ne sont pas de bons alliés, que leurs coups sont bas, et qu'ils ne sont pas très malins, car leur perfidie joue contre eux. Désolant."
A mon avis, les Français sont effectivement de perfides anti-Américains, d'habitude leurs dirigeants attisent ce feu et le masquent.
On est dans la post-vérité et la post-prudence de nos jours.
Rédigé par : Noblejoué | 14 novembre 2018 à 17:59
"Comment Trump pouvait-il s'imaginer que le jour de la célébration de l'armistice de la Première Guerre mondiale, Macron parlerait de lever une armée européenne pour combattre la Chine, la Russie et les Etats-Unis ?"
Rédigé par : Lucile | 14 novembre 2018 à 13:35
Oui, Lucile, là fut l'ignominie, en ce jour sacré, de renier nos plus fidèles alliés, de "pisser" sur les tombes de ces jeunes soldats venus mourir sur notre sol en 17 et en 44...
Cette ignominie pèsera très lourd dans la balance, pour certains, pour beaucoup, pour votre serviteur.
Tout le reste, les "tweets" de Trump entre autres, ne sont que piqûres de mouche propres à faire gémir les scribouilleurs qui nous inondent ici de leurs lieux communs.
Rédigé par : sbriglia@Lucile | 14 novembre 2018 à 16:57
@ Achille | 14 novembre 2018 à 10:27
« ...les yeux dans les yeux »
Vous avez parfaitement raison !
Donald Trump est un lâche, il ne dit jamais à une personne qui peut se défendre quoi que ce soit, il attend que la personne ne puisse plus se défendre.
Le Premier ministre fédéral canadien attend d’être dans un avion pour l’injurier sur Twitter, pareil avec Theresa May.
Prenez, ces derniers jours, le journaliste de CNN, il l’injurie une fois qu’il n’a plus le micro, quand il ne peut plus répondre.
Avec Twitter et Fèces de Bouc, c’est la même chose, l’on peut bannir des personnes, refuser des messages, empêcher les autres de répondre, ce qui donne un sentiment de toute-puissance et de vérité, car personne ne porte de contradiction.
Il n’y a pas de liberté d’expression sans droit de réponse.
Rédigé par : Elusen | 14 novembre 2018 à 16:27
Il semblerait qu’ils soient au moins deux - sans doute plus - qui, ouvrant le matin leur fenêtre, respirent les senteurs du grand fleuve qui roule au loin, eau filante dont la seule préoccupation réelle est de ne pas se faire chiper l’or - surveillé par ses trois filles - qui dort en son sein.
Ces deux-là s’inquiètent des rumeurs provenant de cet Est à jamais menaçant. La situation internationale fluctue, on parle militaire, d’armées, d’hommes, de matériels, de pactes. Ce dernier mot surtout fait peur. Pactes : on a déjà donné !
Et puis il y a cette fâcheuse question du nucléaire, une arme démesurée qu’il faudra euh… partager. Une commande à deux boutons dont l’un à la disposition d’un doigt boche ! Ça craint !
Ils réagissent selon leur vécu, leur histoire, leur culture.
L’une est montée au grenier, s’est saisi de sa vieille valise et l’emplit des quelques objets auxquels elle tient par-dessus tout. On lui a déjà fait le coup : « Quittez le territoire national, schnell, los, los ! Rentrez chez vous ! ».
Elle est prête.
L’autre, bon enfant, a tiré sur le trottoir, devant sa maison, sa modeste chaise de paille – modèle Van Gogh – et s’assied paisiblement attendant l’arrivée des premiers détachements. Il a l’habitude, les invasions ça va ça vient !
Il tire sur sa bouffarde, c’est un placide !
Il y a de tout dans un blog. C’est là sa richesse !
Rédigé par : Zonzon | 14 novembre 2018 à 15:37
@ Achille 14h27
"L’ami Trump avait tout le loisir de faire part de ses griefs à Emmanuel Macron, les yeux dans les yeux, quand il était à Paris"
Peut-être mais personne ne l'aurait su et comme la politique ça consiste à faire savoir !!
Trump est sans doute un parfait gougnafier, mais Macron est un Tartuffe achevé...
Un prêté pour un rendu !
Rédigé par : caroff | 14 novembre 2018 à 14:25
Mme Mona Ozouf s'écoute parler, il n'y a pas de verbe macronien.
Elle a toujours été de gauche socialiste et elle découvre aujourd'hui la déconfiture de son rêve.
Le PS est à 6%.
Et il faudrait nous cogner aujourd'hui les sublissimes théories de cette dame ?
C'est toute la limite de la rue d'Ulm et de l'ENA, ils ne comprennent rien à rien à la France.
Le fameux "verbe macronien" n'est dû qu'à un fournisseur.
Dans toute entreprise moderne, les fournisseurs proposent des services, la cafétéria, le papier toilette, le savon, poubelles, etc
Macron ne rédige pas ses discours, il fait appel à un fournisseur de discours, ce n'est pas nouveau, me direz-vous. Mais ça en dit long.
Mme Ozouf est certes une intellectuelle estimable, mais pourquoi s'est-elle tue sous Hollande ?
A son âge, on espérait une autre coquetterie que ce qu'elle nous livre aujourd'hui.
La vieillesse est un naufrage, c'est de Shakespeare ou alors ça ne peut être que de moi.
Rédigé par : Savonarole | 14 novembre 2018 à 14:12
@ marie | 14 novembre 2018 à 08:05
« La chanteuse Angélique Kidjo avait qualifié Trump de "tyran" et de "salaud", s’était élevée contre son élection.
C’est elle qui a été choisie par l'Elysée pour les commémorations du 11 novembre 2018.
Cela laisse perplexe ! »
Il me semble qu’on ne compte plus les tweets et autres déclarations intempestives anti-Trump qui fleurissent dans la sphère du show-business qui réside au Etats-Unis. Cela dit, « Angélique Kpasseloko Hinto Hounsinou Kandjo Manta Zogbin Kidjo » est quand même une superbe voix qui chante dans cinq langues et enregistre notamment avec l’Orchestre Philharmonique du Luxembourg (2015) ce qui a peut-être motivé le choix avec le Prix de l'artiste citoyen 2018 de l'ADAMI qu’elle a reçu le 14 juin 2018 pour son action humanitaire.
Il est bien possible que l’équipe de "J’fais ce que j’veux et j’aurai mon armée européenne si j’veux", n’aurait pas encore bien compris que Trump ne représentait pas, pour une bonne partie des Américains, la même chose que ce qu’en répercute dans nos contrées la bien-pensance médiatique.
Ce qui me préoccupe davantage c’est qu’on ait circonscrit le choix des lycéens participants à la seule Seine-Saint-Denis alors que c’est le département voisin de la Seine-et-Marne qui a fourni 7 000 des 10 000 chauffeurs de taxis mobilisés et non la Seine-Saint-Denis qui a surtout produit, ce jusqu’en 1960, des légumes pour les Halles. Du moins il me semble.
Aucun lycéen descendant des villageois des villages rayés purement et simplement de la carte, comme Fleury par exemple, ne semble avoir été sélectionné, alors que demander à chacune des Nations invitées ayant répondu présent, d’adresser (en en assumant les frais de séjour et de répétition par ex.) un de leurs lycéens pour participer à la célébration de la paix en compagnie de représentants de chacun des territoires de l’ancien empire français parmi les plus meurtris, eut été de très loin, beaucoup plus judicieux et symbolique ! Sans compter que cela n'eut point "coûté un pognon de dingue".
Rédigé par : Catherine JACOB | 14 novembre 2018 à 14:10
@ Aliocha | 14 novembre 2018 à 07:38
Celui qui voit mieux chez le voisin, est aveugle dans sa propre maison.
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@ Achille | 14 novembre 2018 à 10:27
"Les Etats-Unis n’ont vraiment pas à s’honorer du comportement de leur actuel président, sans aucun doute le pire de leur histoire."
Certes, mais en attendant, le chômage aux USA depuis septembre 2018 est à 3,7%. Chez nous en France il frôle les 10% depuis 18 ans sans aucune amélioration et tout se dégrade. La majorité des Américains s'en fichent des sautes d'humeur de Trump, c'est le redressement du pays, le travail et le salaire pour tous qui les intéressent.
Non, le plus horrible et désastreux des Présidents des USA était George Bush junior. Vous connaissez l'histoire tragique ? Jusqu'à présent l'Europe paie pour les fautes de ce bonhomme et son gouvernement pour avoir déclenché la guerre en Irak. Lui et ses conseillers ont tous menti au monde entier. En toute connaissance de cause. Chirac et Villepin flairant l'arnaque ont dit niet à Bush. Nous aurions perdu nos soldats français par centaines et tout ça pour rien.
Trump il est ce qu'il est et tout le monde le sait, mais ce que la majorité des Américains retient c'est que leur chef défend son peuple, protège l'Amérique et leur fournit du travail, un salaire et compte encore en faire plus pour eux. Et nous, on stagne, ou plutôt on s'enfonce encore et encore sans voir le bout du tunnel ni un brin de lumière.
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@ calamity jane | 14 novembre 2018 à 07:2
"...une armée européenne prend un sens si l'on considère le matraquage des impôts dans notre pays."
Prenez votre mal en patience, nous n'avons eu droit qu'à un hors d'oeuvre, je parle des impôts et taxes. Le plat principal viendra en abondance avant 2022 quand Macron sentira vraiment qu'il est plus proche de la porte de sortie que du renouvellement de son mandat. Ça va être un coup de trique sur la tête pour nous punir. Bon, pour l'instant ce n'est qu'une intuition, mais qui pourrait bien devenir réalité.
Rédigé par : Ellen | 14 novembre 2018 à 13:50
@ Achille | 14 novembre 2018 à 10:27
Un hôte qui sous couvert d'accueillir un invité, l'insulte et le rabaisse pendant qu'il est chez lui, manque à tous les devoirs de l'hospitalité et fait honte aux siens. C'est un traquenard minable. Comment aurait-il été possible à Trump de répondre pendant que Macron assénait son discours antinationaliste à ses invités captifs assis en rang d'oignons ? C'est lui qui avait le micro. Pourquoi lui avoir bêtement broyé les mains en les lui serrant, tout fier d'avoir appris comment faire mal auprès d'un prof de karaté ? Comment Trump pouvait-il s'imaginer que le jour de la célébration de l'armistice de la Première Guerre mondiale, Macron parlerait de lever une armée européenne pour combattre la Chine, la Russie et les États-Unis ?
Ces provocations sont inutiles, mais entretiennent aussi l'idée que les Français ne sont pas de bons alliés, que leurs coups sont bas, et qu'ils ne sont pas très malins, car leur perfidie joue contre eux. Désolant.
Rédigé par : Lucile | 14 novembre 2018 à 13:35
@ Noblejoué 14 novembre 2018 06:19
Certains passages de Tartuffe sont parmi les plus intéressants de la langue française. Effectivement, mais pour moi seulement peut-être, sans une mise en scène de talent et de grands comédiens (la Comédie-Française notamment) le texte perd de sa saveur, de son ampleur, de ses non-dits...
Je n'ai pas voté pour Macron. Je l'ai écrit sur ce blog. Mais j'espérais en secret que cette intelligence - que l'on dit exceptionnelle - apporterait un autre destin à la France. Mon vœu n'a pas été exaucé et j'ai compris très tôt - et je l'ai écrit ici - que la priorité absolue de cet homme était son destin personnel.
Nous allons vers des moments difficiles. Essayons de rester lucides.
En attendant : Quoi de neuf ? Molière bien sûr !
Cordialement.
Rédigé par : boureau | 14 novembre 2018 à 10:44
@ Tipaza 13 novembre 2018 23:00
Votre scénario est plausible hélas!
Toutefois la faiblesse de Merkel est telle que les poignards sont déjà dans les mains de ses rivaux pour l'achever.
Ces deux-là n'auront, sans doute, pas le temps de dérouler leur plan.
S'il n'y avait pas la misère que l'on sait en France, on pourrait dire que politiquement on vit une période intense et intéressante de l'Histoire.
Cordialement.
Rédigé par : boureau | 14 novembre 2018 à 10:28
@ Ellen | 14 novembre 2018 à 02:39
« Et comme l'ami Trump s'est senti humilié par l'ami Macron lors de la cérémonie, il a préféré lui envoyer des mots très amicaux, mais pimentés, via cinq tweets pour bien s'assurer que tout le monde va les lire. «
L’ami Trump avait tout le loisir de faire part de ses griefs à Emmanuel Macron, les yeux dans les yeux, quand il était à Paris. Mais il a préféré attendre d’être rentré chez lui pour lui balancer quelques tweets nauséabonds. Pas très franc du collier comme attitude pour celui qui est à la tête de la première puissance du monde.
Les Etats-Unis n’ont vraiment pas à s’honorer du comportement de leur actuel président, sans aucun doute le pire de leur histoire.
Rédigé par : Achille | 14 novembre 2018 à 10:27
@ Tipaza | 13 novembre 2018 à 23:00
Je suis en plein accord avec vous, c'est un fou qui a les pleins pouvoirs et qui est comme nos précédents présidents entouré d'une bande de courtisans tous nuisibles à la France.
Son ambition maladive n'a pas de limite et il serait souhaitable qu'il soit stoppé dans sa marche schizophrénique.
Rédigé par : yves albert | 14 novembre 2018 à 09:20
Journée du 13 novembre
@ Robert 19 h 17, 21 h 13 @ Exilé 22 h 15 @ Marie Preud’homme 22 h 49 @ Tipaza 23 h
Il ne faudra pas m’en vouloir mais je ne supporte pas les mimiques logorhéennes de Président Macron. C’est physique. Aussi je m’en suis rapporté à vous pour savoir ce qu’il en est de ses dernières saillies.
Vu de Zonzon voici ce qu’il en ressort.
Après le déluge des commentaires sur Pétain où chacun a sorti tout ce qu’il avait dans ses tripes, déluge où se mêlaient le meilleur et le pire, Histoire mise à l’endroit et à l’envers, narré par quatre générations successives au moins, on est d’attaque pour supporter toutes les analogies parallèles… et même perpendiculaires !
Alors, de ce périple périclitant, de ce 11 Novembre centenaire, de ces billets doux de cet immense Trump, meilleur président que l’Amérique ait eu depuis Reagan, époux de la plus séduisante des reines démocratiques, de ces cérémonies militaires mises en scène par des homosexuels sautillant sur des Boléro lascifs conclues par une conférence de la paix renouvelable annuellement qui nous rappelle cette fameuse SDN, du comportement de ce commemorator 72 à la mèche rapportée, il ressort que Macron pourrait bien être le Pétain 40 modèle 2018 !
« Que chacun comprenne ce qu’il voudra » disait Pompidou, le dernier que nous aimâmes.
Rédigé par : Zonzon | 14 novembre 2018 à 08:51
La chanteuse Angélique Kidjo avait qualifié Trump de "tyran" et de "salaud", s’était élevée contre son élection.
C’est elle qui a été choisie par l'Elysée pour les commémorations du 11 novembre 2018.
Cela laisse perplexe !
Et aussi :
"C’est un conseiller du prince qui a vendu la mèche au JDD, trop content d’avoir trouvé "la formule" gagnante.
"On explique que le parcours du Président aurait été perturbé par l’expression des colères, mais cette itinérance était faite pour ça. […] En allant dans les territoires jadis meurtris par la guerre et aujourd’hui par la crise, on n’allait pas faire une cure thermale. Tout était fait pour que les colères s’expriment. Le Président a eu le sentiment d’être mis en contact avec le pouls profond du pays, il souhaite réfléchir à une manière de reproduire ce format régulièrement.""
En suivant le déroulement de cette semaine d’itinérance mémorielle on comprend qu’il s’agit d’un spectacle obéissant à des règles bien définies et dans lequel monsieur Macron joue un rôle convenu. La mise en scène de cette écoute du peuple et les techniques qu’elle met en œuvre ne semblent-elles pas être une grossièreté envers les Français ?
Rédigé par : marie | 14 novembre 2018 à 08:05
Les mots face aux tweets, la réflexion face aux réflexes, la justice face à la force, on remarque ici qui cède au clivage télé-réel, tous ces mini-Trump devraient aller se faire payer la sécu aux US !
Rédigé par : Aliocha | 14 novembre 2018 à 07:38
@ Mary Preud'homme | 13 novembre 2018 à 22:49
Donald Trump parle de Paris et non pas du Grand Est, laissant clairement entendre que les Français préféraient entretenir des relations « apaisées » avec les Allemands quitte pour cela à apprendre leur langue en cours accélérés.
En clair il insinue que les Français, dans leur grande majorité, n’étaient en rien de vaillants patriotes soucieux de chasser l’envahisseur, préférant attendre que les valeureux Américains viennent faire le travail.
Difficile de faire mieux en matière de propos insultants et d’arrogance.
Rédigé par : Achille | 14 novembre 2018 à 07:35
Voilà que tout s'éclaire enfin des discours de E. Macron.
En effet, l'idée de former une armée européenne prend un
sens si l'on considère le matraquage des impôts dans notre
pays.
Rédigé par : calamity jane | 14 novembre 2018 à 07:20
@ boureau
Peu m'importait la mise en scène de Tartufe, je voulais juste montrer que les gens, par exemple les amateurs de Macron, ne veulent pas croire ce qu'ils voient quand cela va contre leurs convictions.
Mais vous m'avez appris à faire attention à la mise en scène, merci !
Par contre, j'aime beaucoup le film sur Molière, pour tout et en plus parce que je pense que la musique de la scène de la mort m'a sensibilisé à la musique baroque.
Ce film est aussi un des rares longs films où on ne sente pas de longueur. Un des points communs avec Molière, rien de trop.
Rédigé par : Noblejoué | 14 novembre 2018 à 06:19
@ Achille | 13 novembre 2018 à 21:29
"Et que dit Donald Trump, à peine rentré chez lui concernant les Français ?
Ils commençaient à apprendre l'allemand à Paris avant que les Etats-Unis arrivent. » Je crois qu’en matière d’insulte, avec Donald Trump on a affaire à un expert."
Notre chef des armées a été moqué par son ami américain. Dans ce milieu c'est chacun pour soi, en politique c'est la loi du plus fort. Et avec Trump c'est oeil pour oeil, dent pour dent. Se voulant diplomate lors des rencontres, il ne dira jamais en face ce qu'il pense. Diplomatie et protocole obligent.
Et comme l'ami Trump s'est senti humilié par l'ami Macron lors de la cérémonie, il a préféré lui envoyer des mots très amicaux, mais pimentés, via cinq tweets pour bien s'assurer que tout le monde va les lire :
http://www.rfi.fr/etats-unis/20181113-trump-tweet-attaque-contre-macron-defense-europe-diplomatie-vin-france
Faut pas griller une allumette dans de l'inflammable M. Macron. Tout ce qui se passe en France est connu dans le monde. Trump saisit l'occasion pour lui rappeler que jouer au paon avec 10% de chômage et 26% de popularité en France, il n'y a pas de quoi pavoiser.
Rédigé par : Ellen | 14 novembre 2018 à 02:39
@ Achille | 13 novembre 2018 à 21:29
« Je crois qu’en matière d’insulte, avec Donald Trump on a affaire à un expert. »
Si vous vous souciez de ce que peut bien penser ou avoir à dire Trump, vous n’êtes pas sorti de l’auberge. Vous allez y rester en pension familiale là !
Des rapports sexuels avec une gamine de 13 ans : une plainte contre lui à Los Angeles, puis à New York.
https://frama.link/aoLfHpM-
https://frama.link/e84PMTCr
Après tout, il est l’auteur de : Grab them by the pussy.
Les gens n’ont de pouvoir que ce qu’on leur prête ; écoutez à l’envi et répéter tous ses propos, c’est lui donner plus d’importance qu’il n’a ou n’aura dans l’histoire, tant dans son pays que de l’humanité.
Rédigé par : Elusen | 14 novembre 2018 à 01:43
@ Jabiru
"De retour chez lui, le Président américain crache son venin en direction du Président Macron qui l'a reçu avec les honneurs."
Avec les honneurs ? Macron l'a épinglé de façon grotesque et irresponsable dans son discours, en dénonçant le "nationalisme" et "l’isolationnisme" récents des USA. Les pays qui a sauvé la France pas une fois, mais deux.
Rédigé par : Valery | 14 novembre 2018 à 01:23
@ boureau | 13 novembre 2018 à 21:20
"Quant à la force de dissuasion, je ne serais pas surpris que notre Président en ait fait un objet de discussion ; en échange de quoi ?"
San avoir aucune preuve, simplement une intuition à la lecture de son comportement avec Merkel, il envisage probablement une nouvelle Union européenne, fédérale celle-là, et dont il serait le premier président.
La partie sera difficile, c'est à l'horizon post-2022.
Il a besoin de l'appui allemand, très probablement le successeur de Juncker sera allemand, si les élections de 2019 sont favorables aux europhiles naïfs et simplets, il lui préparera la voie pour cette Europe fédérale.
En échange de quoi, Macron cède à l'Allemagne le siège au Conseil de sécurité de l'ONU et la clé de la dissuasion nucléaire, clé sans laquelle la force militaire européenne est une aimable plaisanterie.
Les élections européennes de 2019 seront décisives pour bloquer cette manoeuvre, en espérant qu'"en même temps" l'intransigeance de l'Italie sur son budget fasse exploser la zone euro.
Je l'ai déjà dit, nous sommes engagés dans une course de vitesse, pour éviter que Macron ne sacrifie la France à son ambition.
Rédigé par : Tipaza | 13 novembre 2018 à 23:00
"Et que dit Donald Trump, à peine rentré chez lui concernant les Français ?
« Ils commençaient à apprendre l'allemand à Paris avant que les Etats-Unis arrivent. »
Je crois qu’en matière d’insulte, avec Donald Trump on a affaire à un expert."
Rédigé par : Achille | 13 novembre 2018 à 21:29
C'est hélas la réalité.
Personnellement étant née à Verdun et y ayant été scolarisée dès la maternelle, j'ai bien dû contrainte et forcée apprendre l'allemand en première langue dès le collège, alors que je souhaitais apprendre l'anglais d'abord ou à défaut l'espagnol, ce qui était aussi le vœu de mes parents. Néanmoins, c'était impossible... Les "boches" nous avaient tout pris comme on le répétait à l'envi dans mon entourage familial, et cela depuis des générations, mais il nous fallait néanmoins, alors que la haine et le ressentiment étaient instillés profondément et durablement dans nos veines et nos cœurs, apprendre cet idiome honni et guttural en "première langue", parce que natifs de l'Est de la France.
Rédigé par : Mary Preud'homme | 13 novembre 2018 à 22:49
Les Français se sentent volés, menacés et culpabilisés.
Volés parce que la Chine mais aussi certains pays de l'Europe de l'Est ont récupéré des pans entiers de nos capacités industrielles, privé de travail des milliers de salariés, paupérisé des millions de personnes, avec la complicité de l'Europe et de nos gouvernants.
Menacés par certains immigrés qui voudraient imposer leur culture et leur religion.
Culpabilisés en permanence par les médias qui relaient les exigences, les caprices sans cesse renouvelés de minorités agissantes.
Une fois encore on va accuser les Français de populisme sans se demander s'ils n'auraient pas quelques bonnes raisons de vouloir renverser la table.
Rédigé par : Félix | 13 novembre 2018 à 22:17
@ Mary Preud'homme
« C'est-à-dire se faire respecter et redonner à la France toute sa place dans le concert des nations. »
Mais, le temps passant, plus nous découvrons son caractère et sa manière d'agir (ou plutôt de ne pas agir), plus nous sommes en droit de nous demander s'il ne prend pas ses ordres ailleurs, afin de se comporter en syndic de faillite de la France.
Rédigé par : Exilé | 13 novembre 2018 à 22:15
@ Mitsahne
"Wil est le voyou de ce blog"
YEAAAAH !!! HAHAHA !
https://www.youtube.com/watch?v=IOAyC6PvVmg
Que j'aime les crétins prétentieux ! (pléonasme)
Rédigé par : Wil | 13 novembre 2018 à 22:01
BHL... BHL… BHL…
A toutes les sauces, même en fouillant dans les plus lointaines pages avec un moteur de recherche, rien, le néant total sur la valorisation de sa pensée.
Ses mises en scène dignes de Bibi Fricotin, on ne retiendra de son histoire que son rapport à Botul le magnifique, qui a fait rire toute la planète - cultivée ou non - dans un même élan de franche rigolade.
Le mot imposture revient systématiquement sans l'avoir recherché.
Le Monde diplomatigue droit au but, sans fard et sans artifices enlève le vernis, décape la peinture, les couches n'étaient pas très épaisses ni de bonne qualité il est vrai ; ses pages pour nous expliquer la raison de l'approche voulue:
"Davantage que sur un personnage relativement accessoire, il espère informer ainsi sur un épiphénomène significatif de la vie intellectuelle. Son acteur principal et ses très nombreux complices."
https://www.monde-diplomatique.fr/dossier/BHL
Recueil pour ceux qui ont envie de continuer la route avec un humoriste qui se prenait pour un grand philosophe et un grand metteur en scène.
A boire et déguster sans modération, l'étiquette ne fait pas un breuvage.
https://blogs.mediapart.fr/acturevue/blog/150210/best-des-plus-grosses-erreurs-de-bhl
La messe est dite. Un enterrement de première classe pour une pensée qui n'a jamais franchi le col de ses chemises, n'a jamais réussi à traverser les semelles de ses souliers, eux aussi vernis, témoins d'opérations de terrain en studio, pour le bonheur des internautes lucides et en même temps moqueurs.
Rédigé par : Giuseppe | 13 novembre 2018 à 22:00
Quand Donald Trump est en colère, il ne s’encombre pas de subtilité pour le faire savoir. Entre pathos et trivialité, il est clair qu'il a opté pour la seconde option.
Il a trouvé très insultants les propos d’Emmanuel Macron concernant la création d'une force militaire européenne. Celle-ci présenterait, soit dit en passant, la possibilité pour l’Union européenne de ne pas être tenue de s’aligner systématiquement sur les exigences des Etats-Unis comme c’est le cas depuis plus de 70 ans.
Idée donc intéressante déjà évoquée par le Général en son temps qui n’a jamais pu supporter l’arrogance des Américains, mais qui n’a jamais pu aboutir.
Et que dit Donald Trump, à peine rentré chez lui concernant les Français ?
« Ils commençaient à apprendre l'allemand à Paris avant que les Etats-Unis arrivent. »
Je crois qu’en matière d’insulte, avec Donald Trump on a affaire à un expert.
Rédigé par : Achille | 13 novembre 2018 à 21:29
@ Robert 13 novembre 2018 19:17
Effectivement, il existe un accord - non officiel et hors chancelleries - pour un partage de la place que la France détient au Conseil de sécurité.
Quant à la force de dissuasion, je ne serais pas surpris que notre Président en ait fait un objet de discussion ; en échange de quoi ? Cet homme a perdu la tête !
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@ Noblejoué 13 novembre 2018 19:00
Extraordinaire mort de Molière. Merci. Les spectacles d'Ariane Mnouchkine - notamment les premiers - ont toujours été au-delà de l'exceptionnel.
Par contre j'ai détesté la scène de Tartuffe. Toute cette mise en scène dite moderne et progressiste me glace. Comme Macron !
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@ Jabiru 13 novembre 2018 17:59
Calmez-vous et essayez de raisonner avant d'éructer.
Si vous suiviez - de près et sans lunettes macroniennes - l'actualité, vous auriez pu constater les innombrables vexations que Macron a infligées à Trump lors de son séjour.
Vincent Hervouët en a rappelé quelques-unes dans l'émission de Pujadas qui en est resté comme deux ronds de frites !
J'ajoute une autre goujaterie de Macron que Vincent Hervouët n'a pas nommée : la complainte (fort jolie) chantée par Angélique Kidjo devant les chefs d'Etat et donc Trump.
Le choix de cette femme n'était pas fortuit : originaire du Bénin, vivant à New York, lors de la grande marche des démocrates contre l'investiture de Trump, c'est elle qui a chanté pour fustiger Trump.
Avouez que comme bassesse, Macron ne fait pas moins bien que Trump. Un peu de sérieux ne nuirait pas dans l'approche, complexe, des problèmes politiques internationaux.
Cordialement.
Rédigé par : boureau | 13 novembre 2018 à 21:20
En complément de mon commentaire de 19h17, il me semble utile de donner le lien vers le site d'André Bellon dont je viens de lire un billet sur le sujet du rapprochement avec l'Allemagne voulu par monsieur Macron :
https://www.pouruneconstituante.fr/spip.php?article1554
Il m'apparaît que, même s'il se sent Jupiter, il ne lui appartient pas de décider seul d'un sujet aussi grave. Croit-il qu'il va nous assurer une paix de mille ans ou à l'Allemagne son Reich de mille ans, la France n'étant alors qu'une de ses provinces ou les Français ne constituant que la piétaille pour la mise en œuvre des décisions du maître allemand ?
Rédigé par : Robert | 13 novembre 2018 à 21:13
@ Jabiru | 13 novembre 2018 à 17:59
Vous êtes sûr que vous ne vous trompez pas d'adversaire ? Trump défend son pays parce qu'il aime sa chère Amérique. Le nôtre nous trahit parce qu'il n'aime pas les Français et nous impose de partager la France avec les islamistes illégaux.
Et là, vous voyez la différence ?
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@ Exilé | 13 novembre 2018 à 19:40
"Pourtant, il me semble avoir entendu dans ma jeunesse un certain général-président déclarer : « La politique de la France ne se fait pas à la Corbeille » ?"
C'est vrai ! C'est juste que maintenant, quarante après, les temps ont changé. Nous sommes dans la mondialisation vorace et impitoyable face à laquelle il faut tenir coûte que coûte pour ne pas se faire complètement dévorer par les plus grands lobbyistes que sont les banques, les industries pharmaceutiques, les impôts et taxes insurmontables... la liste est trop longue, et que si on ne prend pas garde à sauver le peu d'argent que l'Etat nous laisse après avoir tout payé, on se trouvera alors très vite dépouillé de toute possibilité d'entreprendre, d'agir et d'avancer pour améliorer la qualité de vie de chaque Français.
Bien, c'est terminé pour ce soir, Macron m'a trop énervée, je passe à autre chose de plus agréable. Je reprendrai la conversation peut-être demain pour un autre billet.
Bonne nuit à tous.
Rédigé par : Ellen | 13 novembre 2018 à 21:02
@ Achille
Je me suis laissé bercer par les compliments de Zonzon - du miel pour mes oreilles, comment résister ? - mais sa comparaison laissait à désirer. Je n'ai jamais vu une tranche de jambon, périmée ou pas, avoir de l'humour. Ce qui est votre cas, et vous rend sympathique à mes yeux.
Zonzon vous a injustement attaqué parce que vous défendiez Macron, ce qui demande un certain courage il faut l'avouer. Pardon Zonzon de vous contredire, mais j'aime bien Achille, malgré quelques escarmouches passées avec lui.
Quant à Wil, il a de drôles de façons, mais ce qu'il dit de la diction d'Emmanuel Macron me paraît assez bien vu.
Rédigé par : Lucile | 13 novembre 2018 à 20:15
En regardant encore une fois les images sur le perron de l'Elysée lors de l'accueil des chefs d'Etat étrangers, notre chef français face au colosse américain a adopté une drôle d'attitude. Je te prends par la taille, je te tapote l'épaule, je te serre la main de fer : tout en pensant, il faut que je me le mette dans la poche. Cela me fait penser à un poulpe tentaculaire collant à la trump de l'éléphant pour mieux nous faire croire qu'ils sont en osmose. Eh bien non, pour Trump c'est "America First" contrairement à Macron pour qui c'est "I'm the Jupiter, the force one" et après moi, le déluge.
Rédigé par : Elen | 13 novembre 2018 à 20:15
@ Ellen
« Ne restait plus que Marine Le Pen qu'il fallait éliminer. Mais bon, elle a tellement cafouillé avec l'Ecu, le franc français et l'Euro qu'elle s'est, elle-même, fait éliminer. Elle a oublié qu'elle avait face à elle un banquier associé de chez Rothschild, une des banques les plus importantes en affaires sur le plan international. »
Pourtant, il me semble avoir entendu dans ma jeunesse un certain général-président déclarer : « La politique de la France ne se fait pas à la Corbeille » ?
Rédigé par : Exilé | 13 novembre 2018 à 19:40
@ Zonzon | 13 novembre 2018 à 12:59
"Une personne qui ne dit rien, qui n’a jamais rien dit sera un jour arabisée !"
Mais aussi sans doute radicalement islamisée et drapée de noir de la tête aux pieds, couleur de la mort spirituelle et intellectuelle.
Rédigé par : Ellen | 13 novembre 2018 à 19:24
@ yves albert | 13 novembre 2018 à 17:19
Merci pour vos précisions. Quant à l'esprit de cette phrase, vous avez sans doute raison. Le seul problème pour moi est que la phrase apparaissait comme une citation.
Tout est parfaitement clair à présent.
@ boureau | 13 novembre 2018 à 15:12
A mon sens, vous avez d'autant plus raison dans cette comparaison que j'ai lu récemment un texte sérieux qui évoquait l'intention de monsieur Macron non seulement de partager avec l’Allemagne le siège de la France au Conseil de sécurité de l'ONU, mais en plus en faire autant avec notre "parapluie nucléaire".
Partager avec l'Allemagne les codes de déclenchement de notre force nucléaire est une aberration, car cela reviendrait à doter celle-ci de notre propre puissance nucléaire et donc lui donner un droit de regard sur la décision du président de la République française de déclencher le feu ultime !
Alors que l'emploi des armées, décidé souverainement par le président français, est soumis à décision préalable du parlement allemand...
Par ailleurs, l'Allemagne nous a constamment taillé des croupières au plan industriel, n'a consacré que des sommes dérisoires à la défense militaire, n'a jamais acheté nos avions (sauf ceux développés en coopération avec elle) en comparaison avec les investissements français, notamment au plan de la force de frappe nucléaire.
Par ailleurs, elle exerce une fonction hégémonique en Europe, notamment en tenant la plupart des postes de décision dans l'administration européenne, mais ne pratique pas la préférence européenne, par exemple en matière spatiale (avec en corollaire les difficultés actuelles d'ArianeGroup qui envisage de réduire drastiquement ses effectifs).
Donc monsieur Macron est bien le "petit garçon" que semble considérer monsieur Trump au travers de ses réactions officielles de ce jour. Il n'est en aucun cas apte à prendre la mesure des enjeux stratégiques non seulement de l'Europe, mais surtout de la France, son propre pays. D'où le fait que ses usages des mots Nation ou Patrie sonnent complètement faux dans sa bouche.
Rédigé par : Robert | 13 novembre 2018 à 19:17
@ Mitsahne | 13 novembre 2018 à 18:22
Je suis d'accord avec Wil : il renvoie notre hôte à ses inconséquences et c'est salubre.
C'est d'ailleurs à cause de ses inconséquences que je rends beaucoup moins visite à ce blog.
Rédigé par : Franck Boizard | 13 novembre 2018 à 19:11
@ Jabiru | 13 novembre 2018 à 17:59
"Qui aime bien châtie bien".
Je crois au contraire que Trump avait au départ une certaine admiration quasi paternelle pour Macron en raison de sa jeunesse et du coup de poker magistral que fut son élection à la présidence de la République.
Un gamin qui d'après lui aurait pris la grosse tête, d'où la nécessité de lui remettre les idées en place et le faire retomber sur terre avec quelques bons coups de pied au Q. Afin qu'il fasse le "job" pour lequel il a été élu. C'est-à-dire se faire respecter et redonner à la France toute sa place dans le concert des nations.
Rédigé par : Mary Preud'homme | 13 novembre 2018 à 19:07