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27 novembre 2018

Commentaires

Aliocha

Serviteur, chère et si virile Mary !

Achille

@ Noblejoué | 04 décembre 2018 à 18:03

En fait ma petite phrase sur le fioul était destinée à Zonzon qui avait dressé une liste de ceux et celles qui avaient pris la défense de Savonarole dans sa petite altercation avec Marchenoir, en prenant soin de m’oublier.

J’ai l’impression qu’il me fait un peu la tête depuis quelque temps. Mais c’est pas grave !

Mary Preud'homme

@ Aliocha | 04 décembre 2018 à 09:25

"Asinus asinum fricat"

Noblejoué

@ Achille
"Je ne me sens absolument pas exclu sur ce blog que je fréquente depuis fort longtemps."

Mais...

" Et moi, je sens le fioul ?" avez-vous écrit car personne ne vous voyait en musicien... Je pensais que vous vous sentiez mis de côté. Avouez qu'on peut le penser. Mais je dois avoir mauvais esprit.
J'ai bien aimé l'image de sentir le fioul, ça m'a fait penser à une mouette dans la marée noire. J'ai supposé que vous l'aviez trouvée pour attirer l'attention et vous ai porté attention. Parfois, les gens semblent vouloir quelque chose, et puis, finalement, non, autant s'excuser.

"Votre propension à vouloir aimer tout le monde vous conduit à être relativement épargné par les « méchants » de ce blog. Tout juste quelques petites égratignures de temps en temps, une petite moquerie bien innocente.
Finalement tout le monde vous aime bien, ce qui n’est manifestement pas mon cas, mais je n’en ai cure."

Qui est gentil, qui est méchant ? En tout cas, des pas méchants patentés m'ont traité pour l'un de raciste et pour l'autre de personne faisant des complots et autres choses revenant à rendre le mal pour le bien, ce doit être des moqueries "bien innocentes".

Mais qu'importe ?

duvent

@ Zonzon | 04 décembre 2018 à 07:34
"...c’est alors qu’on pourrait à se mettre à parler sans gêne ni contrainte. Sur les femmes bien sûr ! Quoi d’autre !"

Oui, bien sûr, what else ? Peut-être, tout le reste... LES HOMMES !

Je m'interroge, maintenant, sur l'effet du cuir marouflé sur le regard de la Méduse du Caravage, est-ce qu'il ne luit pas de férocité ? Est-ce le regard du Caravage lui-même ? Je ne soutiens pas ce regard longtemps, ce doit être parce que je suis une femme, mais vous, hommes de qualités, dites-moi donc ce qu'il en est véritablement ?

Ce regard est aussi celui de ma boulangère, les jours où son boulanger la prend pour un sac de farine...

Aliocha

Zonzon, piou-piou drolatique, je veux bien mettre une robe sur mon mètre quatre-vingt-dix, vous verrez qu'en tout cas, moi, vous me faites rire, comme Marchenoir d'ailleurs ou Savonarole.
Plus, comme tous les clowns, seuls véritables philosophes, vous êtes trop sensible à votre popularité auprès de la gent féminine, laissez-les donc à leur hiérarchie. Si elles ne se sont pas encore aperçues qu'elles nous enfantèrent et que nous sommes prêts à toutes les révérences du sens qu'elles donnent à nos vies, c'est qu'elles aussi sont devenues des hommes comme les autres et que bientôt, elles aussi victimes de la théorie genrée qui ne veut prendre de Proust que l'écume en en oubliant l'océan, elles vont alors s'adresser aux commerçants aztèques de la médecine moderne de tous les retours à l'Antique, pour se faire greffer l'appareil qui, depuis le fond des âges, amène les ânes mâles à l'impasse du duel du muscle et de la mesure du vit.
Mesure qui, depuis le fond des âges et jusqu'à la concrétion de la révélation par le divin Marcel, fait rater à tous les sexes la "fécondation de la fleur par le bourdon".

Achille

@ Noblejoué | 03 décembre 2018 à 21:46
« En plus, le prétendre donne un sentiment d'exclusion à certains, hein, Achille ? »

Je ne me sens absolument pas exclu sur ce blog que je fréquente depuis fort longtemps. Je connais bien les habitués. J’y ai quelques amis, mais aussi de farouches adversaires. C’est un peu comme dans la vraie vie en somme.
Je suis plutôt d’une nature solitaire. J’exprime mon avis sur le billet en cours sans trop me soucier des réactions, pas toujours très aimables, ainsi que vous avez pu le remarquer, de certains intervenants et intervenantes à qui je n’ai pas l’heur de plaire.

Votre propension à vouloir aimer tout le monde vous conduit à être relativement épargné par les « méchants » de ce blog. Tout juste quelques petites égratignures de temps en temps, une petite moquerie bien innocente.
Finalement tout le monde vous aime bien, ce qui n’est manifestement pas mon cas, mais je n’en ai cure.

Zonzon

@ Savonarole 3 décembre à 18 h 14

Il faut bien que je commence par vous, d’autant que vous m’avertissez d’un danger qui ne tient pas dans une musette.

Et puis il faut que j’explique. Moi qui ne sais pas faire rire les dames – ce qui me désole à un point que vous ne pouvez guère imaginer – j’ai intérêt à faire gaffe après l’utilisation, sans doute abusive de l’expression, grotesque en première analyse, de :
« boche allemand » !

Car, une fois la surprise étouffée et l’incohérence surréaliste écartée, vous conviendrez qu’il ne reste plus dans l’escarcelle qu’une nuance drolatique affectueuse – plus affectueuse que drolatique - qui naît du contraste.

Affectueuse : vous m’en direz tant ! Voilà un mot que les « femmes qui écrivent » exècrent, surtout s’il s’agit d’un sentiment se tissant entre hommes, un lien qui les renvoie dans les ténèbres extérieures, un territoire où elles sont par nature streng verboten.

Echangeons un instant entre hommes. Parlez franchement (!) s’il vous plaît : êtes-vous vraiment ravi de faire rire Madame Mary Preud’homme ?

Quant à la douce Lucile, vous êtes le mieux placé ici pour savoir combien elle a été cause, +/- involontaire, d’une de mes plus grosses « blessures à l’âme », celles que l’on peut éprouver dans la fréquentation d’un blog, une incompréhension fondée sur le « je vous ai pris pour un autre » !

Bon ! Parlons maintenant sérieusement. Je serai le 11 décembre, à l’heure et à l’endroit que vous savez avec « Autant en emporte le vent » sous le bras – pour faire fuir celle dont vous êtes le héros – et nous nous rendrons d’un même pas au Lutetia, enfin rouvert, pour goûter quelques breuvages plus corsés que celui par vous proposé.

Si d’aventure RM passait par là, et qu’il condescende à partager notre table, c’est alors qu’on pourrait à se mettre à parler sans gêne ni contrainte. Sur les femmes bien sûr ! Quoi d’autre !

Savonarole

@ Mary Preud'homme de 20:57
"Dieu protège les hommes qui nous font rire"

Décidément il faut qu'on prenne un café.
Je serai à Paris à partir du 11 décembre, même endroit, j'aurai Négritude de Léopold Sédar Senghor sous le bras.
Ça fera fuir Bob, au cas où il se pointerait.
Ça va le marabouter.

Noblejoué

Il est faux même si plaisant de comparer le blog à diverses formations musicales, quatuor ou autre.

Chacun joue sa petite musique, en principe sur le thème de notre hôte, parfois en échangeant avec d'autres.
Il n'y a donc pas de groupes.

En plus, le prétendre donne un sentiment d'exclusion à certains, hein, Achille ?

Il serait plus amusant de dire de quel instrument on voudrait jouer, quel air ou tout ça.
Ou si certains le veulent, ce qu'ils pensent que l'autre serait, bon, une bonne idée, mais vu mon niveau musical, ça va être dur. Bon, j'ai une solution, la lyre puisqu'aussi bien, j'essaie, sans le bonheur d'Orphée, de rétablir l'harmonie, et puis, hommage à Apollon :

https://www.bing.com/videos/search?q=musique+grecque+ancienne+hymne+delphique&view=detail&mid=1A8E2ED13C2072D6EE361A8E2ED13C2072D6EE36&FORM=VIRE

Mary Preud'homme

@ Zonzon | 03 décembre 2018 à 08:03

Un détail vous a sans doute échappé, l'humour goûté par les dames de ce blog, à savoir celui de Savonarole apprécié à la quasi-unanimité est précieux. Lequel Savo réussit même l'exploit de nous faire parfois sourire avec tact et malice de nos propres travers ; il ne saurait de ce fait souffrir la comparaison avec les sarcasmes vengeurs (à pleurer et pisse-froid), censés être de l'humour, que vous prêtez à Marchenoir...
Autant comparer un seigneur avec un saigneur ! Une caresse avec un coup de pied au Q pour faire passer un message !

Dieu protège les hommes qui nous font rire, nous les femmes, car ils ne sont pas si nombreux, pas plus sur ce blog qu'ailleurs !

Achille

@ Zonzon | 03 décembre 2018 à 08:03
« Et bien entendu @ duvent @ sbriglia @ Mary Preud’homme @ Aliocha @ Savonarole @ Lucile »

Et moi, je sens le fioul ?

Savonarole

@ Zonzon de 08:03
"Herman kerhost, boche allemand, sachez que..."

Qu'avez-vous dit malheureux ! On va vous crucifier !
Bob va surgir des ténèbres et voler au secours de son seul et unique "einfacher Soldat" (simple soldat allemand).
Toutefois c'est vrai qu'il a un style casque à pointe et cote de maille, il suit son führer aveuglement. Le sang ne ment pas... il le suivra jusqu'au bunker.

Croyez-moi, présentez immédiatement vos excuses, vous encourez un sermon de Lucile sur le bon comportement démocratique ou comment il faut traverser dans les clous après avoir observé les feux de signalisation, et aider une personne âgée à porter ses colis. J'ai eu ma dose, renoncez.

Aliocha

Ouf, cher génie de l'enfance à peu près formulée, bourdon céleste, béni soit celui qui vient au nom du Seigneur, et, s'il vous plaît, veuillez signaler aux incroyants qu'après certaines lectures, et malgré qu'ils en aient fort contre moi, on n'a plus de héros, et encore moins d'idole, on sait que vénérer l'humain revient toujours à le sacrifier.

Herman kerhost

Quand il s'agit de montrer qu'on a lu les auteurs classiques, que l'on connaît bien l'oeuvre de tel ou tel philosophe, de citer des vers en latin ou se faire lustrer en étalant sans honte ses talents de grande dame de la bonne société (violoncelle, instrument requérant une très grande sensibilité et un remarquable don permettant de jouer dans tous les registres, passant de la clé de fa à la clé de sol et d'ut...) il y a du monde, mais dès que l'intelligence est convoquée dans une discussion il n'y a plus personne.

Achille et Mary Preud'homme, si ce n'est votre intelligence qui vous fait défaut, apprenez donc à lire. Le parallèle que j'ai posé entre ces deux hommes était sur la forme, et aussi la façon d’intervenir sur le thème central du billet, là où la plupart des intervenant sont absents. Achille étant le roi de l’absentéisme puisqu’il ne se rend pas compte qu’il n’y est pas. Je ne parlerai pas de la baudruche Savonarole, minable faux-derche, incapable de se défendre ou d'assumer ses propos, laissant de piètres individus laver sa vaisselle et la leur en commun.

Inintelligence, mauvaise foi, et hypocrisie. Mary Preud'homme nous dit aujourd'hui que JDR tenait des propos "auxquels on pouvait ne pas adhérer et qu'on pouvait contester sans pour en autant en nier la parfaite urbanité et le non racisme revendiqué." alors que ceux qui ont une mémoire se rappellent que c'était la guerre entre elle et lui et que JDR ne pouvait la voir en peinture.

Mais le plus drôle c'est tout de même ce que Mary Preud'homme nous dit être ce qui interdirait ma comparaison : l'un serait raciste, et l'autre non (alors que je ne parle que de la forme, je le répète !). Voilà. Vous pouvez avoir les mêmes idées, la même pensée sur la politique, l'économie, etc*... mais si vous êtes raciste et l'autre non, alors vous êtes fondamentalement différent. Quelle stupidité ! Surtout lorsque l'on sait que personne dans cette histoire n'est raciste, pas plus JDR que Marchenoir.

En revanche, vous, vous êtes raciste, lorsque vous niez la réalité en fonction de la couleur de peau. D’ailleurs une étude vient de montrer que les plus racistes sont ceux qui dénoncent le racisme, en l'occurrence ici les candidats démocrates américains aux élections présidentielles:

https://psyarxiv.com/pv2ab/

*Je ne sais pas pourquoi, mais je sens que ce passage va donner lieu à de fumeuses interprétations...

Zonzon

Non, cher Aliocha (2 décembre à 9 h 41), Chouette hulotte de l’azur créé, je n’ai pas oublié que nous sommes entrés dans le temps de l’Avent.

Aussi ai-je repris mes yeux d’enfant pour observer, humer, espérer, rattraper quelques brides de souvenirs de cette période magique où le tout-petit est roi d’un espace enchanté !

Zonzon

@ Herman kerhost 01 décembre à 14 h 23

Et bien entendu @ duvent @ sbriglia @ Mary Preud’homme @ Aliocha @ Savonarole @ Lucile

Sans parler de @ Robert Marchenoir le Grand, objet de la discorde, sur qui la gloire retombe !!!

« Ça alors, Marchenoir ceci Marchenoir cela, et maintenant Marchenoir qui n'a pas d'humour !
Vraiment bizarre, sachant que ce commentateur me fait beaucoup rire. »
« Contentez-vous donc des joyaux qu'il nous offre, c'est gratuit, et on ne trouve cela chez nul autre. »

Herman kerhost, boche allemand, sachez que vous avez exprimé la quintessence de tout ce qui peut être rapporté de significatif sur ce personnage hors norme.

Je le dis d’autant plus volontiers que je n’ai rien à cirer de l’économie, science molle pour les ânes, sujet qu’il affectionne mais qu’il entrelarde de tant de facéties qu’il arrive à nous convaincre de sa viduité.

Voulez-vous un exemple ? Il paraît que la révolte des GJ a déjà coûté plusieurs milliards aceupays en sous-productivité et dégâts divers dans le même temps où les réformes macrobites vont apporter 1,5 € d’augmentation du pouvoir d’achat à chaque Français. L’économie c’est ça !

So long Herman kerhost, laudateur bénéfique de celui qui hait bien !

Savonarole

@ Duvent, @Sbriglia, @ Mary Preud'homme, @ Zonzon, @ Aliocha, @ Achille.

Merci pour vos messages, j'étais absent.

Je ne m'attendais pas à ce qu'une simple aiguille de boîte à couture puisse à ce point dégonfler une montgolfière...

On assiste au crash du Zeppelin Hindenburg (1937), la boursouflure s'effondre en flammes.

Il ne s'en remet pas et continuera ac cadaver à prouver qu'il avait raison.

C'est le propre du pervers narcissique.

À fuir.

Cordialement.

Mary Preud'homme

Y'en a un (Zonzon) qui verrait bien Marchenoir au violoncelle, instrument requérant une très grande sensibilité et un remarquable don permettant de jouer dans tous les registres, passant de la clé de fa à la clé de sol et d'ut...
Sensibilité et doigté ne semblent pas être les qualités premières de votre protégé.
Pour un bide question analogie c'est un bide monsieur Zonzon.

Idem question plantage pour Kerhorst qui fait de son côté un parallèle délirant entre ce même Marchenoir et Jean-Dominique Reffait. Comparaison on ne peut plus hasardeuse et choquante pour ceux qui ont lu comme moi durant des années les commentaires de qualité de JDR, auxquels on pouvait ne pas adhérer et qu'on pouvait contester sans pour en autant en nier la parfaite urbanité et le non racisme revendiqué.

Aliocha

Du quatuor au grégorien, belle abeille et faux faucon, il est curieux que tu ne l'entendes plus, le bourdon grave, la présence de Dieu, celle qui intime le silence aux orgueils bouffis et assoiffés de sang, ceux qui voudraient prêter au Très-Haut leur désir de dragons et de monstres jaunissants.
Demi-castor et quart de lapin, retournons aux bois écouter la musette, nous passer enfin de la lame, le souffle du vent sur nos nuques nous amène, oui, oui, Zonzon, le vent d'Orient, la plus douce des musiques, celle du rendez-vous céleste, seul et unique endroit où nous nous rejoignons, le cœur, seul et unique lieu de l'incarnation.

Achille

@ Herman kerhost | 01 décembre 2018 à 14:23

Ah je me disais aussi mais où est passé Herman ? Il est là bien présent.
Bon, de là à comparer Marchenoir à Jean-Dominique Reffait, c’est un peu gonflé quand même. Mais quand on aime on est prêt à tous les excès ! :)

Lucile

@ duvent
"Pour clore un chapitre, je souhaite préciser que je suis pour, et définitivement pour, que les propos soient libres, puissants, véhéments, percutants, dérangeants, extrêmes, vindicatifs, violents, déchaînés, démesurés, provocateurs, etc."

D'accord, surtout sur le "libres".

sbriglia

« L’alto, majestueux, ironique, sensitif, jouant de toutes ses cordes, respectueux/respecté par ses partenaires. Indispensable dans le final. sbriglia bien sûr ! »

C’est trop d’honneur que vous me faites, Zonzon !

Je suis comme le petit monsieur du dessin de Sempé dont deux vieilles dames au poulailler de l’opéra chuchotent : "ça va être à lui !"

Il est tout au fond de l’orchestre...

Il se prépare à jouer une seule note de son triangle...

duvent

@ Lucile | 01 décembre 2018 à 14:45
« Vos propos sont parfois légèrement éthérés, et trop atmosphériques pour que je les saisisse toujours avec netteté, mais vous avez un ton bien à vous, et à votre manière vous réussissez à suspendre en l'air les discussions, en les semant de points d'interrogation insaisissables, particulièrement appréciés de Zonzon semble-t-il. »

Ce n'est pas faux, je les écris en général en regardant fixement mon baromètre sur lequel il m'arrive de souffler...

J'ignore si Zonzon apprécie les « points d'interrogation insaisissables », mais si cela est vrai, il fait bien, car rien n'est plus fugace qu'une interrogation et il en faut plusieurs, pour arriver à une affirmation !!

Pour clore un chapitre, je souhaite préciser que je suis pour, et définitivement pour, que les propos soient libres, puissants, véhéments, percutants, dérangeants, extrêmes, vindicatifs, violents, déchaînés, démesurés, provocateurs, etc. Mais, car il faut un mais, il convient de soupeser chaque ingrédient avant de les envoyer à leur destinataire, qui doit être considéré.

Il m'indiffère par exemple d'être malmenée, ce qui n'arrive pas, puisque j'ai un coquillard de luxe que je me tamponne à loisir...

Quant à intimider Marchenoir, si c'est une blague, elle est drôle, si c'est une supposition sérieuse, alors, je vous le dis tout net, je serais très déçue !

Lucile

@ duvent

Chacun développe son argumentation comme il le veut, personne n'instaure ici ses propres règles me semble-t-il, ni ne cherche à le faire d'ailleurs. Le voudrait-on qu'on ne le pourrait pas.

À mes yeux les critiques personnelles abaissent le niveau du débat, ce sont des impasses inutiles, qui ferment la discussion ; elles sont d'ailleurs prohibées par tous les adeptes du débat dont les règles préconisent que soient discutés les arguments plutôt que ne fusent les attaques personnelles. Cela dit, les indignations, provocations, insultes, conseils et altercations donnent un tour pittoresque au blog, que j'aime tel qu'il est. Il vaut mieux qu'ils ne gênent pas la réflexion ; à cette condition, je les lis avec amusement. Il m'arrive de mettre deux sous dans la musique, c'est pourquoi je ne peux guère m'en plaindre. Trop de discours feutrés finissent par ennuyer, et que l'on mette de temps en temps les pieds dans le plat ne fait pas de mal.

J'ai essayé de donner une teneur un peu humoristique à ce que j'ai écrit cette nuit, pensant apporter de la distance, j'espère que vous l'aurez compris. Vos propos sont parfois légèrement éthérés, et trop atmosphériques pour que je les saisisse toujours avec netteté, mais vous avez un ton bien à vous, et à votre manière vous réussissez à suspendre en l'air les discussions, en les semant de points d'interrogation insaisissables, particulièrement appréciés de Zonzon semble-t-il. C'est tout un art.

Je ne classe pas les intervenants entre gentils et méchants. Moi aussi j'aime bien Savonarole, malgré des échanges avec lui parfois très acerbes, et des férocités de sa part auxquelles j'ai répondu sur le même ton, mais qui n'ont pas nui à notre bonne entente. Il aime bien provoquer, mais il supporte très bien qu'on en fasse autant avec lui je crois.

Quand j'ai dit que je comprenais l'argumentation de Robert Marchenoir, je n'espérais pas que "ça suffise" à vos yeux, j'apportais simplement mon témoignage. Non que je croie R. Marchenoir hyper-sensible aux critiques, ni tributaire de mon soutien. Mais à ceux qui veulent qu'il se taise, ou qu'il perde son style de polémiste, je dis que le blog perdrait un de ses contributeurs les plus stimulants, s'il se laissait intimider. Je parie que beaucoup de lecteurs s'empressent de le lire quand il écrit, quitte à lui passer un savon indigné ensuite. Je ne pense pas que des statistiques soient possibles là-dessus, ni même souhaitables. Mais si je créais un blog, je ne demanderais qu'une chose, c'est qu'il y participe, de tout son poids, et de tout son attachement à ce qu'il estime essentiel. Même les protestations qu'ils suscite sont intéressantes. Il est loin d'être le seul à jouer ce rôle. Je me garderai bien de les nommer, mais à vrai dire, tous les intervenants, même passagers, apportent leur pierre à l'édifice.

Je n'ai pas l'intention de créer un blog, j'ai "Justice au Singulier", je fais partie de ses habitués, j'en suis fière, j'y contribue, parfois de façon intéressante, parfois moins, c'est notre lot à tous. Mais ce blog est assez génial pour supporter jusqu'à nos diatribes les moins justifiées, et nos discours les plus creux, tant il est rehaussé par les trouvailles qui le jalonnent quotidiennement. Salve Ventis Dea.

breizmabro

@ Robert M. 30 novembre 2018 à 22:16

Vous m'avez gentiment taclée sur ma pignouserie bretonnisante et vous avez bien fait, mais aussi pourquoi inviter mon pseudo dans votre commentaire, ce qui m'a étonnée et un peu agacée venant de vous.

Pour le reste je crains que nous ne divergions sur ce que d'aucuns appellent "le consentement à l'impôt" puisque vous, vous soutenez, "en ne plaisantant qu'à moitié", que vous considérez la fraude fiscale comme un devoir civique.

J'aime à croire que la première moitié est, comme vous savez si bien le faire, de la provocation. Quoique...

Pour le reste, je crains que nous ayons quelques réflexions convergentes (mais je me vante ;))

Adéo Robert M.

Herman kerhost

Ça alors, Marchenoir ceci Marchenoir cela, et maintenant Marchenoir qui n'a pas d'humour !
Vraiment bizarre, sachant que ce commentateur me fait beaucoup rire.

Vos commentaires, mesdames et messieurs, disent bien plus sur vous que sur Robert M. Lui a décidé de ne pas partager sa vie privée, et bien évidemment cela peut être frustrant car on aimerait parfois en savoir plus mais on ne peut lui en vouloir et l'insulter pour cette raison-là.

Ce commentateur me fait beaucoup penser, dans sa façon d'intervenir, à Jean-Dominique Reffait. Respect scrupuleux du sujet abordé par Philippe. Réflexion longue avant de répondre, non étalage de vie privée...

Contentez-vous donc des joyaux qu'il nous offre, c'est gratuit, et on ne trouve cela chez nul autre.

breizmabro

@ Zonzon 29 novembre 2018 à 09:13

Malheureusement ce n'est pas un pseudo ;)

Giuseppe

@ sylvain | 30 novembre 2018 à 09:31

Bien vu !

Même le vieux aux lunettes cerclées blanc avec sur la tête une peau de mouton y va de son soutien… Il sort un disque ça tombe bien.

duvent

@ Lucile | 01 décembre 2018 à 01:32 @ Sbriglia
« Je comprends l'argumentation de Robert Marchenoir. Je ne trouve pas qu'il y ait de quoi lui demander s'il est mal dans sa peau ou en train de sombrer pour écrire des choses pareilles. Je trouve normal aussi qu'il engueule un peu Savonarole qui l'a perfidement traité de guillotine et de comptable besogneux, à mon avis ça fait du bien à Savonarole de se faire remonter les bretelles de temps en temps. »

De mon côté, je comprends l'argumentation de Savonarole, est-ce que c'est suffisant ? Non, je ne pense pas…
De même, que vous compreniez Marchenoir n'est pas une condition suffisante pour que d'autres intervenants, estiment que le remontage de bretelles soit bénéfique.
Par ailleurs, et puisque par un effet de circonlocution le résultat est celui-ci, nous dirons que le principe de consécution doit conduire Marchenoir à trouver naturel et bienvenu qu'on lui serve sa soupe.
Car voyez-vous, les propos qu'il se permet de tenir à certains sont parfaitement indignes d'une personne bien éduquée, mais encore d'une personne qui aurait reçu, pour parachever ladite éducation, un certain code de bienséance qui n'autorise pas d'attraper par le col son opposant pour lui asséner ses propres vérités, lesquelles sont si sujettes à caution...

J'ai été particulièrement indignée par ceux que Marchenoir a adressés à Mme Preud'homme et à hameau dans les nuages, ils sont si ignobles et insultants, qu'il ne m'aurait pas déplu de vous lire à ce propos.
Dès lors, Marchenoir, qui instaure une règle brutale, doit, et c'est la moindre des concessions, permettre à d'autres de les utiliser à son encontre.
Car voyez-vous, cela ressemble à de la lâcheté, lorsque la joute verbale permet tout à l'un et rien à l'autre, et c'est cela qui est le but de Marchenoir, qui n'a pas lu Balthazar Castiglione !

Puisqu'il est trop sensible, et Savonarole trop méchant, je dis, moi, que Savonarole a le droit depuis les grandes flammes de son bûcher d'embraser le petit remonteur de bretelles (ce petit métier est plein d'avenir dans ce monde répugnant, il relancera la production de bretelles et sans doute la boxe française, peut-être absorbera-t-il une partie de ce chômage systémique)...

Mary Preud'homme

@ Savonarole | 29 novembre 2018 à 13:05
"Depuis que je vous lis, je ne trouve pas trace de l'évocation dans vos commentaires d'un écrivain, d'un poète, d'un musicien, d'un peintre, d'un artiste quelconque.
Êtes-vous certain d'être heureux ?"

Je me suis fait souvent les mêmes réflexions à la lecture des textes bien écrits mais au raisonnement implacable et glaçant de Robert Marchenoir. Trop souvent des "phrases" qui tombent comme un couperet.
Manque d'empathie, insensibilité pathologique, absence totale d'humour ?

Sans doute aussi une impossibilité d'entrer en vibration avec le monde qui l'entoure, s'imprégner de ses richesses, de ses beautés pour mieux en supporter les inévitables laideurs.

Des pépites qui élèvent, procurent de la joie et que l'on peut aussi trouver dans les billets de l'auteur de ce blog, y compris chez des contributeurs aux opinions divergentes, voire totalement opposées, mais qui manquent cruellement dans les interventions du sieur Marchenoir.

Il est vrai que lorsque l'on passe le plus clair de son temps à "broyer du noir" (au propre comme au figuré) on ne peut être que mal dans sa peau !

Zonzon

LE QUATUOR

Au violoncelle RM, chef grave et dictatorial, qui donne le ton.
A Savonarole, premier violon, l’attaque, subtile et mesurée.
Le second violon, tout en douceur et délicatesse qui sait estomper, quand il le faut, son côté rêche. Ce ne pouvait être que duvent.
L’alto, majestueux, ironique, sensitif, jouant de toutes ses cordes, respectueux/respecté par ses partenaires. Indispensable dans le final. sbriglia bien sûr !

Un grand moment musical ce « Les adieux à Elysée » un Q à C dédié à l’infante Marie-Brigitte.

Les deux premiers mouvements sont sublimes. Le dernier est un peu chaotique, ce que remarqua une minuscule critique musicale de l’extrême bout de la terre, spécialiste du biniou à bretelles (émoticône d’aigreur momentanée).

Lucile

@ Sbriglia

Je comprends l'argumentation de Robert Marchenoir. Je ne trouve pas qu'il y ait de quoi lui demander s'il est mal dans sa peau ou en train de sombrer pour écrire des choses pareilles. Je trouve normal aussi qu'il engueule un peu Savonarole qui l'a perfidement traité de guillotine et de comptable besogneux, à mon avis ça fait du bien à Savonarole de se faire remonter les bretelles de temps en temps.

Personnellement tant que les Gilets jaunes protestent contre les taxes qu'ils subissent, je les soutiens. Qu'ils mettent leur uniforme fluorescent et qu'ils fassent brûler des cageots sur les ronds-points, très bien, qu'ils s'immiscent dans la circulation, à la rigueur (j'ai été prise dans une opération escargot au milieu de poids lourds à une sortie d'autoroute il y a quelques jours, je sais de quoi je parle).

Mais je trouve grotesque qu'on leur propose de discuter d'autre chose que de leur pouvoir d'achat avec le Premier ministre. Ça devient dangereux. Après avoir ignoré complètement leurs problèmes de fin de mois, on va bientôt leur demander de conseiller le gouvernement, de faire des propositions de loi, de décider du nombre et du salaire des députés et de la suppression du Sénat. C'est à mes yeux de la folie pure et simple. On passe d'un extrême à l'autre.

Nous avons encore Dieu merci une Assemblée nationale et un Sénat, nous ne sommes peut-être pas ravis de ceux que nous avons élus, mais si mauvais soient-ils, c'est tout de même mieux que la rue, et ce serait quand même bien si le parlement servait à quelque chose. Ce n'est pas un juriste comme vous Sbriglia qui va me contredire.

Petite lueur d'espoir, dans son blog "Jusqu'ici, tout va bien", Eric Verhaeghe écrit que contrairement à ce que rapporte la presse, beaucoup de Gilets jaunes sont contre l'État-nounou-distributeur-de-subventions, surtout si elles profitent à des gens qui ne travaillent pas. Vous voyez, ce ne sont pas des bobos tendres. Attendons le show sur les Champs-Élysées pour voir comment tout ça va tourner.

Achille

@ Zonzon | 30 novembre 2018 à 10:36

Quand je vous lis, j’hésite entre deux citations :

Celle de Michel Audiard revue et corrigée : « C'est curieux chez les Zonzons ce besoin de faire des phrases ».

Ou alors celle de Pierre Dac : « Parler pour ne rien dire et ne rien dire pour parler sont les deux principes majeurs... de tous ceux qui feraient mieux de la fermer avant de l'ouvrir. »

J’hésite ! En fait les deux se valent.

Sacré Zonzon !

Elusen

@ Claude Luçon | 30 novembre 2018 à 11:30

Pourtant l’article du Professeur Jean-Loup Amselle, sur l’ethnie, comportait une partie qui vous concerne : Préhistoire de la notion.

▬ « ... en vote l'interdiction, vous avez bien besoin de la fessée ... »

Ils avaient déjà tenté de l’interdire en décembre 2016, la presse l’avait annoncée comme votée.
Article 222 : http://www.assemblee-nationale.fr/14/ta/ta0878.asp

Le Conseil constitutionnel dans sa ‘Décision n° 2016-745’ et son article premier l’avait déclaré contraire à la Constitution (tout en bas, à la fin).
https://miniurl.be/r-1bfr

Le nouveau projet de loi risque lui aussi de poser un problème, car trop large, cela pourrait amener une jurisprudence interdisant la circoncision, après tout l’excision est bien interdite.

Je constate que l’on s’accommode très bien des violences faites sur les garçons et hommes, alors que l’on chiale sur celles faites aux filles et aux femmes.

Sans compter qu’en première lecture, ils veulent aussi interdire les punitions, voire la mort : souffrances morales, si l’un des parents meurt, un frère, une sœur, le hamster ou que l’enfant à un cancer.

Tout autant un vieux qui verrait une ethnie avec un QI inférieur.

Trop large : souffrances morales.

  • Les enfants ont droit à une éducation sans violence. Les titulaires de l’autorité parentale ne peuvent user de moyens d’humiliation tels que la violence physique et verbale, les punitions ou châtiments corporels, les souffrances morales.

http://www.assemblee-nationale.fr/15/propositions/pion1331.asp

Vous voyez, ne faites pas comme la presse en 2016, n’annoncez rien sans une décision finale.

duvent

@ Robert Marchenoir
« Le commentaire de Savonarole était une saloperie, je vous le confirme. Lui sait très bien pourquoi, j'en mets ma main au feu. Si vous n'en comprenez pas la raison, vous ne la comprendriez pas davantage si je vous l'expliquais. Et nous nous éloignerions du sujet. »

Cela tombe à merveille, car il se trouve que je me tamponne mortellement le coquillard de la raison qui n'existe pas...

NB : si vous mettez votre main au feu tâchez de faire comme Mucius Scaevola !

Robert Marchenoir

@ breizmabro | 30 novembre 2018 à 18:11
"Breizmabro trépigne d'impatience, comme toute bonne Bretonne illettrée attendant ce que va dire not' bon maître, not' monsieur..."

Arrêtez vos singeries. Vous n'avez pas la moindre envie de connaître la réponse aux questions que vous feignez de poser. J'ai tenté de vous expliquer posément mon point de vue, et voilà maintenant que vous jouez à la pauvre victime que l'on a offensée. Sous prétexte que les réponses ne cadrent pas avec ce que vous attendiez.

Personne ne vous a insultée. Vous n'êtes pas une victime. Votre cinéma ne trompe personne. En revanche, il est très représentatif de l'hystérie française. On comprend, à vous lire, pourquoi nous en sommes là.

Sbriglia

« Le commentaire de Savonarole était une saloperie, je vous le confirme. Lui sait très bien pourquoi, j'en mets ma main au feu. Si vous n'en comprenez pas la raison, vous ne la comprendriez pas davantage si je vous l'expliquais. Et nous nous éloignerions du sujet. »

C’est tout ?
C’est un peu court... pour le très modeste juriste que je suis.
Votre raison s’égare, hélas.
Nous venons d’avoir ici la démonstration de vos limites.
Triste...
Ressaisissez-vous : vous sombrez !

breizmabro

@ Robert M. 30 novembre 2018 à 07:14
"Vous faites un amalgame entre l'évasion fiscale et la fraude fiscale"

Eueueuh... j'ai quand même appris deux trois trucs à l'ISG concernant la fraude et l'évasion, ne vous en déplaise

"Je suis certain que vous pratiquez, vous-même, l'évasion fiscale"

Prouvez-le !

Quant à moi je suis persuadée que, vous, vous pratiquez l'évasion fiscale, vous en parlez tellement bien et avec de tellement bons arguments...

"Ceux qui en ont la possibilité s'expatrient"

Là, franchement, c'est d'une banalité, Robert. Je suis déçue.

"Justement parce que leur administration fiscale s'était mise à faire du breizmabro"

Vous vous y mettez aussi ? Vous faites vous aussi dans le cliché "la Bretagne et ses gros sabots, et ses bigoudens denn denn.." ? :D

"Je vous saurais gré de ne pas présumer ce que "je dois sûrement penser" à leur sujet. Posez-moi la question, ce sera à la fois plus rapide et plus correct. A condition que vous soyez disposée à écouter la réponse, naturellement"

Du coup, toc, j'ai eu la réponse de Robert, immédiatement :

"Le problème, avec les "Gafa", ce n'est pas qu'ils profitent de la concurrence fiscale. C'est qu'ils ne payent pas d'impôt du tout. Je caricature, bien sûr. Ils en payent. Mais ils payent une partie significative de leurs impôts dans des pays-boîtes aux lettres, où il n'y a pour ainsi dire pas d'impôts. Pas dans des pays libéraux qui, fort justement, attirent les entreprises chez eux grâce à une imposition modérée"

En résumé vous dites que les GAFA ne payent pas d'impôts sur les revenus de leurs activités commerciales en France parce qu'elles sont immatriculées dans des pays-boîtes aux lettres, où il n'y a pour ainsi dire pas d'impôts.

Ces boîtes aux lettres non imposables seraient-elles situées, à tout hasard évidemment, dans des pays de l'Union européenne ?

"Seule l'Union européenne a, à la fois, le poids économique et la volonté politique de contraindre les "Gafa" à cette "régulation" que réclament tant les "anti-système".

"Et elle le fait. Ça marche"

Naturellement dans le prochain épisode, en réponse, vous m'expliquerez depuis quand l'UE a CONTRAINT (?) les GAFA à payer leurs impôts sur leurs négoces, dans toute l'Europe, y compris en France, et depuis quand "ça marche" qu'Amazon, Google, Apple, Facebook (entre autres) payent leurs impôts sur les bénéfices de leurs commerces français.

Breizmabro trépigne d'impatience, comme toute bonne Bretonne illettrée attendant ce que va dire not' bon maître, not' monsieur..

Robert Marchenoir

@ sbriglia@Robert Marchenoir | 30 novembre 2018 à 08:56
@ duvent | 30 novembre 2018 à 09:19


Vos fausses indignations, irrationnelles et non argumentées, confirment mon diagnostic : "CPEF", comme on dit sur les blogs libéraux (ce pays est foutu).

Je présente une analyse longue et étayée de la situation, consécutive à d'autres, et vous, tout ce que vous retenez, c'est un mot en fin de commentaire, destiné à une personne en particulier.

Le commentaire de Savonarole était une saloperie, je vous le confirme. Lui sait très bien pourquoi, j'en mets ma main au feu. Si vous n'en comprenez pas la raison, vous ne la comprendriez pas davantage si je vous l'expliquais. Et nous nous éloignerions du sujet.

Vos réactions, en tous cas, comme de nombreux autres commentaires ici au sujet des Gilets jaunes, confirment que "ce pays", comme tout le monde en est hélas réduit à dire (et c'est un symptôme en soi), est devenu un asile de fous à ciel ouvert.

Les Français (je n'ose dire une majorité des Français, mettons une part beaucoup trop grande et représentative des Français) se comportent comme une bande de bébés hurleurs, d'adolescents en phase de crise aiguë.

Il y a une véritable psychopathologie collective de déni de la réalité, un débondage des émotions autorisées à prendre le pas sur la raison, la recherche éperdue d'un papa et d'une maman dans l'institution étatique -- que celle-ci est bien en peine de fournir, naturellement.

Raison pour laquelle les gens se déchaînent sur Macron aujourd'hui, de la même façon qu'ils se sont déchaînés sur Hollande hier et Sarkozy avant-hier. On leur mettrait un fox à poil dur ou une marionnette en papier mâché à l'Elysée, qu'ils leur adresseraient les mêmes invectives.

Lesquelles ne portent jamais sur la politique, mais sur la personne et les affects. Le président de la République ne les aime pas assez. La fonction du président de la République, c'est d'aimer les gens, et l'on reconnaît qu'il aime les gens au fait qu'il leur donne à manger : une cuillerée d'augmentation du Smic, une cuillerée d'interdiction des grandes surfaces parce que moi je suis petit commerçant, une cuillerée d'impôt sur les riches parce que leur voiture est plus grosse que la mienne, et ainsi de suite.

Et si papa président ne les "respecte" pas assez, ils vont faire un gros caprice et prévoir sa "destitution". Qui n'existe que dans leurs rêves de gros bébés chauves -- mais peu importe. On a entendu le même refrain de la part d'innombrables et pompeux imbéciles : Sarkozy allait "exploser en vol", Hollande "ne finirait pas son mandat". Maintenant, c'est le tour de Macron.

Il est symptomatique que dès que l'on ramène des faits sur la table, dès lors que l'on tente de faire appel à la raison, une cohorte de littérateurs se met à détourner la conversation en faisant appel aux émotions.

Il s'en trouvera même pour dire que vous avez raison, mais... mais quoi ? Ils préfèrent avoir tort, voilà la vérité.

La vérité est que nous arrivons au stade ultime du socialisme, et que, comme en Russie, comme au Venezuela, ce n'est pas beau à voir. Depuis des décennies, tous ces gens-là se sont persuadés : regardez ! je marche sur l'eau ! on peut marcher sur l'eau !

Et effectivement, par diverses astuces amplement documentées, ils pouvaient donner l'impression de marcher sur l'eau pendant un certain temps. Mais cela ne change rien au fait qu'on ne peut pas marcher sur l'eau. Le socialisme ne marche pas.

Ces gens-là sont en train de s'enfoncer dans l'eau, leur truc est éventé, ça ne marche plus. Et ils hurlent après papa-président, qui devrait, s'il les aimait assez, les tirer de la flotte et confirmer leurs illusions imbéciles que, oui, mon chéri, tu es merveilleux et tu peux marcher sur l'eau.

La vérité, c'est que les gens sont en train de s'apercevoir que les salades qu'il se sont prodiguées à eux-mêmes depuis des décennies étaient des salades, qu'ils se rendent compte que ça ne va pas être facile de sortir du mensonge, et qu'ils refusent énergiquement de s'avouer que c'étaient des salades.

Alors, ils commencent à montrer les dents. C'est la faute de Macron, de Bush (ah non, zut, ça c'était hier), des Gafa, des Juifs, de "l'Europe", des bourgeois, des grandes surfaces... Et ça commence à devenir dangereux. Un escroc, lorsqu'il est démasqué, abandonne ses manières onctueuses et commence à devenir violent.

C'est donc la guerre de tous contre tous. Ça l'a toujours été, remarquez, mais jusqu'à présent c'était dissimulé, puisque toutes ces saletés étaient faites sur le dos des enfants à naître, qui ne pouvaient pas trop protester.

Maintenant, les couteaux sont tirés. il va s'agir d'être le premier à piquer aux autres les rares morceaux de barbaque qui restent sur la bête.

C'est le problème du confort. Les révolutions sont faites par des gens qui ne s'en tirent pas trop mal. En Russie, les gens sont habitués à vivre dans la misère et l'oppression depuis des millénaires. Lorsque "Poutine" leur refuse les médicaments anti-douleur qui leur permettraient de supporter leur cancer, eh bien ! ils n'en font pas tout un fromage. Il rentrent chez eux, et ils se suicident en se faisant sauter à l'explosif.

Un contre-amiral russe, atteint d'un cancer, s'est suicidé parce que sa femme ne parvenait pas à lui procurer les médicament anti-douleur dont il avait besoin. Un contre-amiral. Dans un pays bouffi de privilèges, corrompu jusqu'à l'os, où l'armée constitue la caste dirigeante.

Honnêtement, je ne suis pas sûr qu'il existe un autre pays que la France où les gens aient atteint un tel niveau de dérangement mental collectif. Sauf en Afrique, bien sûr, où la pensée magique règne en maître. En Afrique, où, lorsque vous ne pouvez plus honorer votre femme, c'est qu'on vous a "volé votre sexe". Et que vous pouvez aller porter plainte à la police. Laquelle prendra votre plainte.

En Afrique du Sud, qui vient de changer sa constitution pour autoriser l'expropriation, sans indemnisation, des derniers fermiers blancs qui n'ont pas encore été massacrés. L'Afrique du Sud, qui était un pays à l'efficacité occidentale lorsqu'elle était dirigée par des Blancs, et qui va maintenant, inexorablement, par cette décision stupide, s'acheminer vers le sort du Zimbabwe : misère, hyper-inflation et famine. Mais elle aura "fait payer les riches", ce qui n'a pas de prix. Attendez-vous, bien sûr, lorsque la famine arrivera, à ce que ce soit la faute des Blancs et du capitalisme.

Quant à nous, nous sommes en train de nous africaniser à toute allure, et ce n'est pas uniquement dû à l'immigration. C'est dans les mentalités. Les Africains, eux, au moins, ils ont une excuse : c'est de naissance. Nous, c'est travaillé.

breizmabro

"Figurez-vous que je voulais ce matin envoyer un mail à mon ami Savonarole" (sbriglia 30 novembre 2018 à 08:56)

Du coup je comprends mieux..

breizmabro

@ sylvain 30 novembre 2018 à 09:31

Des fois je vous trouve excessif mais sur ce billet je vous trouve parfaitement objectif et je vous rejoins entièrement.

Adéo Sylvain

Claude Luçon

@ Elusen | 30 novembre 2018 à 02:14

Vous trichez Elusen !
Coup classique, vous sortez quelques mots du contexte d'une phrase pour ramener le débat au niveau des arrière-trains américains.
Il est vrai toutefois que chaque ethnie a le sien.
Pendant qu'il est encore temps, avant que le parlement en vote l'interdiction, vous avez bien besoin de la fessée que vos parents ont eu le tort de ne pas vous donner.
Quant à Bertolucci je vous l'abandonne volontiers, c'était un de mes jeunes contemporains, que Dieu ait son âme au son d'un Tango au Paradis si, toutefois, il y a eu accès.

sylvain

@ Robert Marchenoir | 30 novembre 2018 à 07:14
« Je considère la fraude fiscale comme un devoir civique. »

En effet , les intellos bobos exilés ne sont en définitive que des résistants au racket inadmissible de cet Etat glouton que même la mafia n'ose imiter avec ses victimes, sachant qu'il ne faut pas tuer la poule aux oeufs d'or.

Mais allez expliquer ça aux crânes d'obus de Bercy.

En contrepartie de leur refus de se faire dépouiller par l'Etat, ils devraient donc reverser cet argent aux sans-papiers SDF smicards, chômeurs, puisqu'ils passent leur temps à claironner qu'ils sont solidaires généreux partageurs humanistes et surtout... de gauche !

"De gauche", "social", et le tour est joué !

Zonzon

FROTTI – FROTTA

C’est cette superproduction des Champs qui a tout perturbé. Un sublime lever de rideau avec Castanera, beau comme Gary Cooper dans « Vera Cruz » descendant l’avenue, encadré par Nunez des Maures et le nabot de la Préfecture de police. Un spectacle qui perdura tard dans la nuit et qui fit rire jusqu’à la Maison-Blanche.

Mais pendant ce temps-là se déroulait un événement d’une tout autre portée un peu plus à l’est entre Opéra et République. Une nouvelle manif du féminisme international ayant pour thème la révolte unanime contre le frotteurisme, une paraphilie « dans laquelle un individu tente à rechercher le contact physique avec des personnes principalement non consentantes, dans des endroits publics, et dans le but d'en retirer une jouissance d'ordre plus ou moins sexuel. »

Wikiki nous précise encore que : « La majorité des frotteurs sont des hommes et la majorité des victimes sont des femmes bien que les frotteurs féminins sur masculins, féminins sur féminins et masculins sur masculins existent. » !!

C’est ainsi que nous pûmes voir, le soir alatélé, un défilé bigarré de femmes de bonne facture accompagnées d’une poignée de camarades masculins qui ne prêtaient guère à rire sauf peut-être cet homme strictement vêtu d’un pardessus noir col remonté, feutre noir, lunettes noires démesurées : c’était ainsi que l’on représentait il y a cinquante ans et plus le satyre de comédie, une silhouette faisant pendant à celle de l’exhibitionniste et son inusable imperméable beige.

Pendant qu’on était dans cette inaccoutumée plongée dans les sciences molles nous sommes retournés chez Wikiki pour nous enquérir de ce fabuleux « paraphilie », inconnu de nous dont le fascinant parfum grec embaume à la ronde. Une fois encore notre flair nous guida bien. Il s’agit « d’une attirance ou pratique sexuelle qui diffère des actes traditionnellement considérés comme normaux. [Définition officielle]

Ce qui nous ramena à bride abattue au concept de « normalité » provoquant dans l’instant un tonitruant éclat de rire au sein d’une société qui a perdu la plupart de ses repères, particulièrement en matière de sexualité !

La normalité, ah la la !

Bon !

Tout cela c’était de la théorie. Le frotteurisme, prétexte de ladite manif, est en rapport direct et quasiment exclusif avec la fréquentation du métropolitain. Ce n’est qu’un banal fait de société, relatif à la désorganisation contemporaine voulue par les Maîtres du Monde : une déstructuration des groupes traditionnels par le maniement d’un unique paramètre, le NOMBRE.

Un wagon de métro est un espace à capacité limitée. Les plus anciens d’entre nous se rappellent cette étrange inscription qu’on pouvait lire « Hommes 40 chevaux en long 8 » dont la compréhension échappait aux enfants des écoles. Il serait bienvenu que des inscriptions de cette sorte soient apposées par la RATP sur ses matériels : « Femmes 30 Hommes 10 Etalons 0 ».

Zonzon est maintenant dans un âge où il lui est loisible de choisir ses heures de fréquentation des transports en commun. Généralement il est à même d’aller droit vers une banquette vide et de s’y affaler voluptueusement le temps d’un trajet. Il pourrait même allonger ses jambes sur la banquette d’en face si ce n’était son éducation, pratique que parfois l’on peut voir adoptée par des gens habitués à voyager à dos de chameau.

Mais il fut un temps où, contraint de voyager aux mêmes heures que ses contemporains, il se retrouvait compressé dans des espaces surbondés, chauds et nauséabonds, pressé de toutes parts par des organismes pas toujours clean.
Pour pallier le plus possible ces désagréments il avait adopté une technique particulière qui consistait à être l’ultime voyageur à monter dans la cage par l’effet d’une bourrade définitive et salvatrice. C’était risqué, on pouvait être rejeté par des poussées contraires exercées par ceux qui étaient dans la place et qui légitimement défendaient leur Lebensraum ! Et puis les portes pouvaient se fermer aussi sec vous laissant tout benêt sur le quai à attendre la boîte suivante !

Dans cette technique le point capital c’était de pouvoir se retrouver plaqué contre la portière. La moitié du corps était protégée. Le fin du fin était, au moment psychologique de se retourner pour n’offrir au tout-venant que la face arrière ! Alors, plongé dans la contemplation de la vitre on se mettait à rêver aux masses vivantes qui se pressaient sur votre anatomie, peut-être y avait-il des chairs féminines, fesses rebondies, seins voluptueux, longues jambes divinement galbées. Cela aidait à attendre jusqu’à la station suivante !

Mais quand on se retrouve carrément au milieu de la mêlée le mieux que l’on puisse faire est de replier les avant-bras le long du corps avec les mains à hauteur des épaules comme dans les statuaires d’orant. Une position de défense qui a de surcroît l’avantage de vous distinguer du frotteur impénitent.

Le métro, ça s’apprend !

Vu ainsi il apparaît que le frotti-frotta, phénomène de société, aurait pour cause un dysfonctionnement d’ordre organisationnel banal pouvant être numérisé par la densité moyenne acceptable/autorisée des personnes à l’intérieur d’un espace clos pendant un temps déterminé.

Un phénomène dont la généralité n’échappe à personne, pas plus aux amateurs d’opéra à petits revenus pris dans une queue interminable et foisonnante en espérance d’un ticket d’entrée, que les dragueurs du samedi soir faisant leurs affaires dans les boîtes où on emballe !

Phénomène aussi diversifié que contradictoire : une haute densité est aussi haïssable dans les transports en commun qu’elle est recherchée dans les lieux de plaisir !

Phénomène, il faut bien condescendre à l’admettre qui ne dépend que du NOMBRE ! Un terme maudit !

Le nombre, c’est la multitude, le divers, le mélange, la gêne, la dépossession, le partage imposé, la proximité veule, une possibilité infinie dans un monde fini, la négation de l’œuvre unique.

Le nombre, ce peut être aussi l’impossible et la mort.

Des termitières autocentrées à la fourmi, la voisine, qui chemine en armées dans les sentes ; des multiples zébrures du ciel comme autant de cicatrices formées par des aéronefs kérosénant à la disposition de bataillons carrés de touristes à selfie ; des molécules de dioxyde de carbone qui « profusent » allégrement, honnies des uns, recherchées par d’autres ; des innombrables et interminables saignées bitumées, sanglantes aux sangliers ; des escouades de chasseurs de gros en grand nombre, obèses et destructeurs ; des gratte-ciel orgueilleux et des champs d’éoliennes stupides qui offensent la beauté du ciel ; des rangées de ceps à l’infini pour que l’homme boive ; jusqu’à ce macrobe aux mille mains, incisives, exploratrices, pressantes, frôlantes, qui remonte et descend les roulantes de la RATP, qui est comme une préfiguration de l’enfer.

Achille

Ben voilà que Marchenoir perd l'un après l'autre ses plus fervents admirateurs. Il ne lui en restait déjà plus beaucoup.
La question de Savonarole, tout en délicatesse, ce qui n’est pas dans ses habitudes, était pourtant pertinente.
La réponse démontre qu’il a touché un point sensible : Marchenoir est-il heureux ?
Je crains que nous ne le sachions jamais. Mais on peut émettre quelque doute à ce sujet.

Sur le plan de la personnalité (pas des idées bien sûr qui sont totalement à l’opposé) il me fait un peu penser à J-L Mélenchon. Gare à celui qui le contrarie. Sa personne est sacrée !

Elusen

@ Robert Marchenoir | 30 novembre 2018 à 07:14
▬ « Je considère la fraude fiscale comme un devoir civique. »

Apparemment vous ne savez même pas ce que veut dire : civique !
http://www.cnrtl.fr/lexicographie/civique

Civique se rattache à citoyen ; l’impôt, en France, est dans la Constitution, donc ne pas le payer ne peut pas être civique.

▬ « ... l'évasion fiscale. C'est le cas si vous avez dix euros sur un livret A de Caisse d'épargne, ou mille euros sur une assurance-vie. »

Vous avez confondu évasion fiscale avec optimisation fiscale, ce qu’est un livret A !

▬ « Les estimations concernant la fraude fiscale sont essentiellement de la propagande... »

Faux, cela vient de la Commission de Bruxelles, de la Cour des comptes, du gouvernement et de Tracfin :

https://frama.link/yxETZ48j

https://frama.link/nRDerNZh

https://www.economie.gouv.fr/tracfin/accueil-tracfin

La fraude peut être évaluée contrairement à vos arguties, puisqu’elle porte sur ce qui devrait être payé en fonction des masses monétaires qui circulent.

sylvain

Etonnant la compassion soudaine de tous ces bobos du showbiz envers les Gilets jaunes ; voyant que toute la population les soutenait, ils commençaient à se sentir seuls.

Débat cornélien :

Sachant que tous ces pouilleux, ces pue-la-sueur, ces besogneux risqueraient de boycotter leurs spectacles à l’avenir, ces faux derches commençaient à se tortiller les boyaux de la tête :

« Si je les soutiens trop tôt et que le mouvement fait flop, est-ce que ma carrière risque d’en pâtir ? »

« Si je les soutiens trop tard, est-ce que je vais passer pour un opportuniste arriviste » ?

«  Alors allons-y, retenons notre souffle, pinçons-nous les narines et rejoignons tous ces pèquenots le temps d’une photo, d’un selfie et d’un appel à la solidarité devant micros et caméras ».

Au fait pourraient-ils aussi redistribuer à leurs nouveaux amis de circonstance en gilets jaunes tout le fric qu’ils ont planqué dans les paradis fiscaux, Californie, Floride ou Suisse, pour échapper au fisc français ?

Mais on voit le mal partout, ces braves showbiziens ne vont aux US que pour tourner les scènes de films qui prennent des mois et des mois, et chez les Helvètes pour le bon air des pistes de ski, le calme et la propreté de leur environnement.

duvent

@ Robert Marchenoir | 30 novembre 2018 à 07:14 @ Savonarole | 29 novembre 2018 à 13:05

Dites donc, Marchenoir pourriez-vous nous expliquer comment il se fait que les propos de Savonarole soient qualifiés par vous de « saloperie » ?

Les vôtres destinés par exemple à Mme Preudhomme ou à hameau dans les nuages, sont-ils suivant vos critères remarquables, aussi une « saloperie » ?

Car j'ai déjà entendu parler de l'urbanité et je ne la trouve nulle part dans les ordures que vous déposez avec la constances d'un aliéné, contre celui-ci ou celle-la.

Savonarole est bon, car il s'interroge sur vos états d'âme, « êtes-vous certain d'être heureux ? » écrit-il.

Je me propose de l'informer à votre place, car vous devez être débordé en ces temps-ci où les malheureux ont décidé de dire et de montrer à quel point ils l'étaient...

Ainsi, Savonarole, il va falloir que vous consentiez à admettre que les hommes de peu de foi, qui vomissent avec la constance de la fontaine de la joie sur leurs semblables, sont heureux et même très heureux. J'espère que cela ne vous peine pas outre mesure.

Cependant, seuls les naïfs imaginent, et c'est cela qui est beau, que les méchants comme dans les contes sont malheureux et qu'ils seront bientôt punis, eh bien, figurez-vous qu'il n'en est rien.

Dès lors, nous pouvons dire que Marchenoir est heureux et mauvais. Cela n'est pas troublant, ce qui l'est c'est que lui-même soit ébranlé par votre question.

Il prétendait donc, ce personnage de comédie, que ses propos sur le QI, les paysans et que sais-je encore relevaient de l'intérêt le plus grand, que ceux qui disposaient d'un QI suffisant pourraient suivre ses pas, qu'il serait le guide qui illuminerait le chemin ô combien ardu, de ce millénaire dont la fin sera un magnifique feu d'artifice.

Vous avez osé la question interdite, et cela en dit long sur vos penchants, il y a de l'art dans votre vie, il s'y trouve du bonheur, eh bien il faut le taxer !

Je dis que trente deniers sera le montant et quand l'urne sera pleine vous pourrez la déposer aux pieds de Marchenoir, il pourra s'offrir un nouveau boulier... Il pourra compter jusqu'à la fin des temps, et couler des jours heureux. Out of reach !

sbriglia@Robert Marchenoir

"@ Savonarole | 29 novembre 2018 à 13:05
"Votre commentaire à mon sujet, en plus d'être d'une consternante sottise, est d'une saloperie considérable."
Rédigé par : Robert Marchenoir | 30 novembre 2018 à 07:14"

Robert Marchenoir comment pouvez-vous écrire des propos aussi consternants à l'égard d'une remarque pertinente de Savonarole, remarque qui me taraudait également l'esprit depuis longtemps ?

"Saloperie" ? Vous perdez la tête d'être aussi excessif et surtout particulièrement injuste en ce qui concerne ce commentaire frappé au coin du bon sens.

En plus, mais vous vous en moquez, vous vous aliénez deux de vos plus fervents lecteurs...

Savonarole aurait-il visé juste ? Votre réaction disproportionnée le laisserait présager...

P.-S. : Figurez-vous que je voulais ce matin envoyer un mail à mon ami Savonarole pour lui dire combien je ressentais la même chose en ce qui vous concerne : polémiste de talent qui n'a sans doute jamais écouté les battements du cœur... A tout prendre je préfèrerais prendre un verre avec Tipaza ou hameau dans les nuages...

Vous avez un très grand talent de plume... mais il vous arrive de déraper, comme en l'espèce.

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