Rien de plus éclairant que de voir un grand quotidien consacrer une double page à ceux qu'il appelle "les éditorialistes les plus courus du PAF" (Le Parisien) !
D'abord je ne suis pas sûr que cette focalisation des médias sur les médias ne justifie pas un propos relativement ancien du président de la République qui leur avait reproché de ne parler que d'eux.
Ensuite je perçois dans l'analyse proposée la même limite que celle que j'ai souvent observée dans le domaine judiciaire. On a eu trop tendance à confondre, parmi les magistrats et les avocats, les meilleurs avec les plus visibles, les plus connus. Il peut arriver que le télescopage soit pertinent mais pas toujours. Il y a donc des éditorialistes qui mériteraient d'être cités dans cette double page et qui ne le sont pas.
Impossible par ailleurs de me détacher de mes sympathies personnelles, de mes affinités intellectuelles (Yves Thréard, Eugénie Bastié...) avec une subjectivité qui rendra forcément discutables mes dilections ou mes réserves même si le terreau central que je vais appréhender me paraît relever d'une cohérence objective.
Je suis d'emblée en désaccord avec le titre selon lequel "ils font l'opinion" même si je suis persuadé que certains de ces éditorialistes sont heureux de se voir prêter ce pouvoir qui non seulement ne leur revient pas mais entraîne, chez ceux qui y croient, un dépassement de ce que la lucidité professionnelle leur permet. Rien de plus, rien de trop qu'un commentaire sur la réalité politique, économique et sociale.
L'originalité, l'invention résident, pour quelques-uns, dans l'interprétation des propos, des événements, des données incontestables de toutes sortes. Nul ne peut prétendre "faire l'opinion". Au mieux ils l'éclairent de manière plus ou moins décisive.
La pire des démarches médiatique est celle de l'éditorialiste qui se contente de paraphraser l'information qui lui a été offerte comme à tous ceux qui s'intéressent à la vie de notre pays. Aucune valeur ajoutée, aucun supplément d'esprit et de sensibilité à la matière brute du réel. En ce sens, dans ce registre, les citoyens seraient en effet, dans leurs échanges spontanés et libres, de bien meilleurs journalistes que les journalistes professionnels. Réunir ceux-ci pour en général des confrontations quasiment consensuelles, parce qu'il faut bien respecter le corporatisme tellement plus capital que la dissidence, donne l'illusion d'un pluralisme mais il est de façade puisque chaque propos est tenu, retenu, contenu. On peut lire mon billet du 6 février 2017 : Les citoyens sont des journalistes comme les autres !
Malaise quand nous allons jusqu'à nous murmurer :"Pourquoi pas nous à leur place "?
Est-ce à dire que commenter le réel politique, économique et social est si simple une fois qu'on quitte le confort du décalque, de la redondance ou du pléonasme ? Evidemment non.
Car le factuel même apparemment le plus limpide peut appeler des interprétations contradictoires, équivoques, et il n'est jamais superflu, alors, que l'éditorialiste digne de ce nom nous propose son analyse et tente, surtout, d'enrichir ceux qui le lisent, le regardent ou l'écoutent avec une approche que personne ne pourra qualifier de banale ou de basique. Ce n'est pas la peine d'adopter la posture de l'éditorialiste - terme pertinent pour quelques-uns, pompeux pour d'autres - si on n'est pas capable de se distinguer du commun des analystes citoyens.
Rien en ce sens n'est plus ridicule que ces fausses joutes et ces insipides débats corporatistes qui font passer la liberté de la pensée et de l'expression et donc l'exigence de vérité - qui ne peut pas être satisfaite si on n'est pas totalement libre - derrière les prudences et bienséances médiatiques.
J'ai le bonheur de participer chaque soir aux Vraies Voix sur Sud Radio et je suis parfois plus qu'étonné par l'audace intellectuelle et politique - populiste pour certains - de notre excellent animateur Christophe Bordet, éditorialiste singulier dans un pluriel effervescent, à l'égard duquel je suis comme un roi de la nuance, un maniaque du scrupule !
Que les éditorialistes ne se rengorgent pas : ils ne font pas l'info. Mais ils nous la présentent en vitrine et les meilleurs sont ceux face auxquels on est contraint de s'avouer : "Non ce ne pourrait pas être moi".
Pour conclure, si prétendre que tous les médias seraient peu ou prou de gauche ou avec une bienveillance appuyée pour le progressisme chic et "sociétal" serait excessif, il est facile de comprendre pourquoi certaines personnalités qu'on ne peut plus aujourd'hui laisser de côté, sur le bord du chemin médiatique, dérangent, déstabilisent, mettent de la pensée dissidente dans la pensée unique et de l'esprit pétillant dans l'eau tiède. Il ne convient pas de les féliciter par principe car on est vite remarqué quand on s'efforce de déserter le troupeau.
Le jour où tous les éditorialistes seront libres et brillants, il n'y aura plus de perles rares, d'éblouissantes exceptions. On a encore du temps devant nous pour cela.
Quand les médias se regardent le nombril, une belle opportunité d'examen critique !
@ breizmabro | 27 novembre 2018 à 17:39
"Mais aussi quelle idée d'aller en mars dans une presque (illes) ?"
Mon fils recevait ses épaulettes d'officier à Coëtquidan.
J'en ai profité pour faire un peu de tourisme, sans touristes, l'idéal ! Mais c'était il y a longtemps.
Seul dans l'abbaye, car il n'y avait personne, j'ai ressenti une émotion bizarre. Engourdissement dû au froid, la brume qui gomme la réalité, ou force tellurique du granit ?
La Bretonne que vous êtes ne peut ignorer ou nier que le granit dégage un quelque chose de particulier.
Les scientifiques disent que le granit dégage du radon, gaz radioactif, ce qui est vrai, mais ne suffit pas à expliquer cet effet particulier par lequel le granit semble transmettre sa force.
Pour vivre une partie de l'année dans une vieille maison dans un village perdu d'une région granitique, c'est ce que je ressens.
À moins que ce ne soient les fantômes qui venaient me saluer, tout est possible, dans les régions de granit, surtout le fantastique ;-)
Rédigé par : Tipaza | 27 novembre 2018 à 23:38
@ Tipaza 26 novembre 2018 à 22:49
"Il n'y avait personne, même pas la mer.
C'était marée basse et l'horizon s'était égaré dans la brume.
Ce jour-là j'ai compris que le Mont-Saint-Michel était en Bretagne ;-)"
J'adoooore :D Tipiza poète
Mais aussi quelle idée d'aller en mars dans une presque (illes) ?
Adéo et )* pour ce joli commentaire.
Rédigé par : breizmabro | 27 novembre 2018 à 17:39
@ Tipaza | 26 novembre 2018 à 22:49
Joli.
C'est presque un quatrain.
Rédigé par : Savonarole | 27 novembre 2018 à 10:04
"Les hommes (dit une sentence grecque ancienne) sont tourmentés par les opinions qu'ils ont des choses, non par les choses mêmes. Il y aurait un grand point gagné pour le soulagement de notre misérable condition humaine, qui pourrait établir cette proposition vraie partout. Car si les maux n'ont entrée en nous que par notre jugement, il semble qu'il soit en notre pouvoir de les mépriser ou de les contourner à bien.". Michel de Montaigne
Notre ridicule époque s'emploie à prêter à l'opinion, aux batailles auxquelles elle donne lieu et qui forment, de plus en plus, l'aire de délibération de nos démocraties, des vertus qui ne sont pas les siennes.
La chienlit dit toujours que l'exécutif est dans le mépris.
La méthode qui consiste à bloquer un pays et faire durer au-delà de raison un conflit est une manière de priver ce qui pourrait subsister du "peuple" de toute capacité de recul sur la nature des forces qui l'entraînent.
Bien à vous.
Rédigé par : Daniel Ciccia | 27 novembre 2018 à 07:37
@ breizmabro | 25 novembre 2018 à 17:26
J'ai visité le Mont-Saint-Michel, un jour de fin mars, avec un froid de loup et un vent d'enfer, le diable était absent.
Il n'y avait personne, même pas la mer.
C'était marée basse et l'horizon s'était égaré dans la brume.
Ce jour-là j'ai compris que le Mont-Saint-Michel était en Bretagne ;-)
Mars, la seule, la bonne saison pour visiter le Mont-Saint-Michel.
Rédigé par : Tipaza | 26 novembre 2018 à 22:49
Quant à la flagornerie des médias, Jean-Paul Brighelli a fait paraître un billet qui me semble compléter utilement le billet de notre hôte (à lire ici : https://blog.causeur.fr/bonnetdane/la-republique-des-ego-002502.html).
Les unes de couverture sont à ce titre fort éclairantes. J'espère que Madame Bilger ne m'en voudra pas de signaler cette concurrence illustrative !
Rédigé par : Robert | 26 novembre 2018 à 17:45
@ Savonarole 24 novembre 2018 à 19:52
Oups j'avais pas lu (la Bretonne est négligente...)
Je plaisante évidemment.
"On gomme tout et on recommence"
Ben non, on ne gomme pas Bécassine, la veste Barbour, Saint-Malo et ses bols en faïence imprimés Soizig ou Erwan. Ce sont nos références épistolaires ; ça ne se gomme pas.
Curieusement vous n'avez jamais évoqué le Mont Saint-Michel et ses ruelles marchandes. Je n'ose croire que, vous, vous n'ayez pas profité de la citation disant que "le Couesnon dans sa folie a mis le Mont en Normandie" pour faire de la sélection chez les marchands de faïence (j'fais pas un smile... pour vous faire plaisir)
Adéo Monsieur S.:)
Rédigé par : breizmabro | 25 novembre 2018 à 17:26
@ Ellen | 25 novembre 2018 à 07:41
Depuis l'indépendance (factice) des pays africains de ses ex-colonies, la France a toujours soutenu ses dictateurs les plus corrompus et autres roitelets (mis en place par elle ou avec sa bénédiction) et pourchassé ceux (vrais patriotes) qui rêvaient pour leur pays d'un authentique réveil et d'une prise de conscience de leur identité propre après des siècles d'asservissement et d'abêtissement.
Et ça continue ! Et il y a encore des naïfs (ou naïves) qui croient dur comme fer que la France investirait uniquement par altruisme des milliards dans ces contrées regorgeant de richesses dans leur sous-sol, alors que les retours sur investissement sont à l'évidence bien supérieurs à la mise.
Ou alors, pourquoi ne pas lâcher ces pays "qui nous coûteraient un pognon de dingue", mettre un terme à cette prétendue aide au développement en rapatriant pour commencer les ingénieurs, médecins et experts de tout poil payés trois fois plus en qualité d'expatriés, tandis que chez nous on fait venir de plus en plus de soignants africains (médecins urgentistes, généralistes, anesthésistes et infirmiers, etc.) pour pallier, par exemple, un déficit inquiétant de personnel de nos hôpitaux, notamment en province ?
Rédigé par : Mary Preud'homme | 25 novembre 2018 à 13:29
Hop hop Achille (25 novembre 2018 à 07:52)
"Cette Bécassine de Marine a parfaitement le droit de manifester sur les Champs-Elysées à condition d’être capable de maîtriser les têtes brûlées de son mouvement"
Vous faites de la Castaniérade là... Bécassine Marine a posé une question au gros nul de Castaner en demandant pourquoi on peut faire déambuler un bus de footeux et leurs supporters tout en interdisant à quelques manifestants paisibles de se promener sur une avenue qui fait partie de leur patrimoine, aussi.
Du reste, au 1er janvier prochain nous verrons sur nos petits écrans tous les avinés de la capitale déambuler, comme les autres années, sur les Champs-Elysées, merveilleusement éclairés par la maire écolo de cette ville.
Contrairement à ce que vous soutenez avec une parfaite mauvaise foi ;) Bécassine Marine ne dirigeait pas une manifestation. Par ailleurs, aux dires du nullos Castaner, les manifestants étaient si peu nombreux sur les Champs, qu'on ne comprend pas bien comment tant de CRS et leurs équipements, ont pu laisser s'infiltrer des casseurs, à partir de dix-huit heures..:(
Un coup de fatigue peut-être ou, plus vraisemblablement, des ordres autorisant ces compagnies à laisser faire pour que les journalistes de BFM puissent filmer comme s'ils étaient des reporters de guerre.
Naturellement nous avons eu en boucle toutes les images nécessaires à la propagande mais surtout à celles démontrant l'incapacité de notre nullos ministre de l'Intérieur.
Rédigé par : breizmabro | 25 novembre 2018 à 13:02
@ Ellen | 25 novembre 2018 à 07:41
Je vous pardonne car vous avez manifestement omis la lecture de quelques épisodes où votre protégé avait manqué manifestement du respect le plus élémentaire vis-à-vis d'une dame (en l'occurrence moi) qu'il confondait avec quelqu'un d'autre... Ce qu'il a d'ailleurs fini par reconnaître.
Aussi peut-être eut-il été plus sage de votre part de vous abstenir de tout commentaire malveillant et de préjugé, faute d'avoir suivi le fil de cette vieille querelle que pour ma part j'ai oubliée.
Rédigé par : Mary Preud'homme | 25 novembre 2018 à 12:39
LES COURTISANS
Bruno Retailleau, homme fade, nous déclare : « Quand on se prend pour Louis XIV on peut s’attendre à des frondes ».
Mieux vaut pour lui que le Souhmis ne se prenne pas pour Louis XVI !
Selon le même Retailleau « Macron aurait détruit méticuleusement les corps intermédiaires. » Ceux qui veulent faire vraiment du neuf ne s’en plaindront pas !
Rédigé par : Zonzon | 25 novembre 2018 à 12:27
Orange avec AFP, publié le dimanche 25 novembre 2018 à 08h35
"Le chef de l'État annoncera mardi l'installation de cette nouvelle structure. Elle sera composée d'experts.
L'annonce peut-elle apaiser les tensions ? Le président Emmanuel Macron annoncera mardi 27 novembre la création d'un "Haut conseil pour le climat" composé d'experts, indique le JDD, citant l'Élysée."
Encore un machin Théodule de plus, des inutiles comme si tout ce qui est en place ne suffisait pas.
Les Gilets jaunes demandent une grille de prélèvement des taxes adaptée aux conditions de vie, pour plus de transparence et de justice et l'exécutif répond avec un borborygme.
Quézaco un "Haut conseil pour le climat" ? Aller se taper des repas à 200€ sans vin of course et réfléchir en même temps à la voiture électrique ? Avec la même intelligence et efficacité que celle que notre Dame du Poitou ? L'écolo de salon qui ne comprend rien à la science ?
Ils n'ont toujours pas compris ces gamins qui gouvernent, c'est une réponse immédiate, pas des discussions de vis sans fin où personne n'est d'accord sur rien et dont au bout du compte plus personne ne se souvient de l'objet de la réunion.
Les spécialistes en France sont partout, maintenant l'Etat voudrait en inventer d'autres, les rapports s'empilent sans les lire, la ministre des Pôles aux commandes… Quelle plaisanterie ! Quel gâchis !
Avant c'était un problème, une loi, le nouveau monde c'est un problème, une réflexion pataphysique.
Décidément l'intelligence n'est pas ce qui est le mieux partagé, par contre l'imbécillité regorge dans des stocks qui en débordent.
Haut machin conseil machinchose pour éteindre une angoisse d'un lendemain, la misère pour 9 000 000 travailleurs pauvres qui n'attendent que cela pour se chauffer au fuel et aller au boulot avec des taxes alourdissant le poids de leur misère et vidant consciencieusement leur réservoir d'énergie.
Imbécile réflexion, gagner du temps avec des succédanés pensés une nouvelle fois par des ados de pouvoir, à l'image de ce qu'ils ce sont révélés jour après jour avec des communicants de pacotille ne connaissant rien à rien.
Jean-Yves le Drian se prépare à tailler la zone comme on dit, et fonde un nouveau rassemblement pour les européennes, au doux nom de progressiste ; comme si celui de maintenant était un rassemblement de ringards, comme s'il avait honte de rappeler à ses électeurs les décisions iniques prises sous la bannière d'un vieux nouveau monde déjà laminé.
Rédigé par : Giuseppe | 25 novembre 2018 à 10:56
LA COUR
Sur son agenda le Souhmis régnant en date du 24 novembre a marqué : « Rien ».
Rédigé par : Zonzon | 25 novembre 2018 à 09:26
@ breizmabro | 24 novembre 2018 à 18:40
« Cette Bécassine de Marine a tout de même eu bien du culot de poser une question au sieur Castaner pour lui demander pour quelle raison on a le droit de manifester sur les Champs-Elysées lorsqu'on gagne un match de foot et pourquoi pas lorsque l'on est mécontent des nuls qui nous gouvernent. »
Certes cette Bécassine de Marine a parfaitement le droit de manifester sur les Champs-Elysées à condition d’être capable de maîtriser les têtes brûlées de son mouvement et, si tel n’est pas le cas, de prendre en charge la remise en état des lieux suite aux dégâts occasionnés.
Je pense que le ministre de l’Intérieur a eu tort de désigner Bécassine comme la responsable de cette chienlit. C’est lui accorder beaucoup d’importance. Ce qu’elle ne manquera pas d’exploiter en se faisant passer, encore une fois, pour la victime du système qui ne fait rien que l’embêter.
Il est grand temps de siffler la fin de la partie car ce mouvement a perdu toute crédibilité par l’accumulation des âneries qui ont été dites autant par les journalistes des chaînes d’info continue que de certains manifestants plus tout à fait dans leur état normal.
Sans parler de certains politicards en fin de parcours comme Jean Lassalle et quelques autres du même tonneau, qui ont cru au « grand soir » et n’ont fait que se ridiculiser encore un peu plus.
Rédigé par : Achille | 25 novembre 2018 à 07:52
@ Mary Preud'homme | 24 novembre 2018 à 18:20
"Keep cool ! Mon commentaire est certainement beaucoup moins grinçant que le vôtre. Et puis un peu de respect pour notre ami Claude Luçon, certes capable de me donner la réplique pour un propos que vous seule jugez "arrogant"... Mais peut-être pas lui..."
Voici la réplique que vous attendiez, en copie of course. Ca vous arrive souvent d'inverser les rôles ? La prochaine fois, merci de vous relire avant de parler de respect des autres. Un peu de bon sens serait préférable.
De Claude Luçon | 24 novembre 2018 à 21:01 à Ellen :
"Merci ! D'autant plus que je cherchais à expliquer qu'exposer une oeuvre d'art au Louvre offre plus de possibilité de faire connaître l'art africain au monde qu'à Cotonou où les touristes sont rares. J'avais pensé mais ne l'avais pas ajouté pour éviter, sans succès, la polémique : si tout va bien au Bénin et ailleurs pourquoi diable ses citoyens comme beaucoup d'autres africains traversent-ils le Sahel, prennent-ils le risque de se noyer en Méditerranée pour venir s'installer chez nous, et ce n'est pas pour visiter le Musée de Chirac que je sache. Mary Preud'homme a sa raison de m'en vouloir, elle l'exprime. On peut me traiter de tous les noms, ce sera probablement vrai souvent, mais je n'accepte pas la suggestion que je suis raciste ou comme l'avait fait RM; me comparer à JMLP, et je leur écris. J'apprécie votre soutien !"
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@ Savonarole
"Faudra-t-il rendre l'obélisque de la place de la Concorde aux Egyptiens ?"
@ Michelle D-LEROY | 24 novembre 2018 à 19:54
"J'y pensais justement. D'autant qu'à Louxor, les guides nous le font gentiment remarquer.
Rendre les œuvres d'art aux pays d'origine est un geste démago, à l'image de Macron. D'autant que vu la fragilité politique des pays, on peut se demander si un jour les fous d'Allah ne les détruiront pas pour imposer leur vision du vide. Au moins chez nous elles restent à l'abri... même si avec les Gilets jaunes, on ne sait jamais."
Je suis d'accord avec vous deux. D'autant que la France a englouti quelques milliards dans ces pays d'Afrique qui malheureusement n'ont profité qu'au dictateurs, les chefs au pouvoir ayant pris l'argent pour s'offrir châteaux, voitures luxueuses, plusieurs comptes bancaires en Suisse et au Panama, des lingots d'or, des appartements luxueux à Paris, Londres, sur la Côte d'Azur... alors que cet argent était destiné à aider leur peuple, à construire des écoles, des hôpitaux, leur donner un travail, leur apprendre à cultiver le sol, à construire des immeubles d'habitation, construire des pipelines d'arrivée d'eau, etc. Le peuple n'a rien eu à part famine, misère, répressions, prison, exécutions et guerres entre communautés. Ils faudrait faire comprendre à ces Messieurs les dictateurs que ces objets art africains ne pourront partir en Afrique que sous conditions bien spécifiques : que tous ces dictateurs, pilleurs et voleurs rendent l'argent à leur peuple et envoient tous les enfants à l'école sans exception et après on verra.
J'ai déjà commenté mes idées sur le post précédent, et je les maintiens.
Rédigé par : Ellen | 25 novembre 2018 à 07:41
@ caroff | 24 novembre 2018 à 21:32
« C'est pourtant simple: un fonctionnaire est recruté à vie à l'issue d'un concours. »
Vous prétendez savoir, vous prouvez !
Où se trouve cette mystérieuse loi, l’article qui déclame, à vie ?
Source du droit français : https://www.legifrance.gouv.fr
Vous déclamez que les personnes seraient fonctionnaires jusqu’à leur mort, le fameux : à vie ; jusqu’à ce que mort s’ensuive.
Non, il n’y a aucune loi qui impose un concours.
La preuve, Rachida Dati et Arno Klarsfeld devenus magistrats sur simple décret, sans aucun concours.
Tous les fonctionnaires sont révocables, licenciables, tous sans exception.
Il y a trois statuts de la fonction publique, État, territoriale, hospitalière. Les trois prévoient la révocation et le licenciement.
https://frama.link/SdRDjCNE
La loi de finance est une loi garantie par la Constitution, cette loi permet de licencier massivement les fonctionnaires pour des raisons économiques, la Grèce en est la preuve.
Pour les retraites, j’ai déjà eu l’occasion de vous dire que vous aviez tort avec un document établi par l’INSEE.
1° - document : https://frama.link/szDpGynP
2° - document : https://frama.link/puuZCaoY
Rédigé par : Elusen | 25 novembre 2018 à 03:30
Les médias forgent-ils la pensée unique alors qu'ils sont pluriels ?
Je ne m'étendais pas trop sur ce sujet mais voilà que depuis deux jours maintenant, en suivant l'actualité, je commence à avoir mal, je souffre, je ne sais si je dois sortir de chez moi. Dois-je avoir honte ou me rebeller ?
Tout commence alors que j'étais tout petit, quatrième enfant d'une famille de quatre et premier garçon, dans une famille paysanne qui pour aller au marché à la ville voisine, avait la richesse d'avoir deux solex et un vélo alors que mon père promenait son cheval dans les champs. A 12 ans l'emprunt permet alors d'avoir un tracteur que bien sûr je conduisais et c'est l'accident j'ai été écartelé.
Je m'en suis sorti mais il m'a été dit que je ne pourrais pas suivre cette voie qu'une vingtaine de générations avant moi avait suivi depuis l'expatriation de ma famille, dans le village où je suis né.
Pour ne pas qu'il y ait de suspicions sur une alliance par la suite je continue mon périple. Quelque deux ou trois ans après arrive la 4cv achetée au coiffeur du village qui lui, avait acheté la dauphine d'un représentant de commerce en eau minérale dans un village à 20 km de là et quelque année plus tard avec la 4cv je suis allé dans ce village et ai connu ce représentant de commerce puisqu'il est devenu mon beau-père.
Pourquoi j'ai mal ?
C'est qu'il se trouve qu'aujourd'hui je suis dans la catégorie des 10 % dits les plus riches, puisque à la limite de ceux qui ne payent plus l'impôt sur la fortune aujourd'hui grâce à Macron et à la limite basse du coefficient fiscal qui nous classe dans les riches. Et c'est dans ce contexte que depuis deux jours dans la journée j'entends des échos : dix fois, cent fois et plus : c'est le riche ! c'est le riche ! celui qui ne paye plus l'ISF !
Les médias ni infirment, ni affirment, ce qui me fait dire que les médias ont une responsabilité. Car bien sûr je n'y suis pour rien et puis mes 8 000 euros au lieu de les donner au fisc, je vais faire travailler un artisan avec ses ouvriers lesquels vont en vivre et payer a minima 60 % de prélèvements sociaux ou fiscaux et faire économiser la caisse de chômage, puis cet artisan va consommer. Etc. etc.
Mais non ! Vous vous trompez ! C'est pour faire la même choses avec la transition écologique. Et bien non ! Désolé de vous contredire, c'est pour minimiser le déficit.
Mais quel déficit ?
Celui décidé structurellement par nos élus dès leurs provisionnels.
Chez nous paysans, fils de paysans, le déficit n'existe pas on ne le décide pas. Si on emprunte c'est pour, par la suite, avec le fruit de notre investissement, grâce à une ligne dans notre provisionnel ''remboursement d'emprunt'' alors on le rembourse, chez les élus : ils ont juste oublié cette ligne dans le provisionnel, si bien qu'ils nous disent , ces responsables de rien, et les médias aussi : la dette mais c'est le grand capital, la finance, les riches !
Aujourd'hui si la taxe a fait déborder le vase et sortir les Gilets jaunes avec juste raison : les Gilets jaunes et leurs complices médias, en deux jours, me font sortir de mes gonds.
Dans un précédent commentaire je parlais du siècle des Lumières, elles se sont éteintes, pour devenir l'obscurantisme du XXIe siècle de l'anticapitalisme, un renouveau de la lutte des classes, où l'affect écrase la raison.
Cet affect qu'enfourchent les médias et leurs commentateurs, assurément plus riches que moi mais qui plus cigales que fourmis ne payent pas d'ISF et profitent encore de niches, restent heureux de commenter l'actualité sans vagues pour surtout ne pas scier la branche sur laquelle ils se sont assis.
Imaginer que tout aille bien : combien d'élus, combien de capitaine médiatique, combien d'économistes, seraient inutiles.
Cette semaine ils se sont frottés les mains avec, en plus l'affaire, Carlos, l'anticapitalisme et la lutte des classes, cette semaine passée, surclasse encore plus les réalités vraies de notre vie en société.
L'arrestation de Carlos Ghosn...
Le bon sens paysan c'est déjà scinder le problème en deux. Son revenu. Les accusations de fraude.
Mais aussi deux aspects, le moral ou l'économique.
Sur le plan moral la bien-pensance veut que ce soit amoral mais cette amoralité a-t-elle des effets économiques qui amplifient l'amoralité ?
C'est donc de cela que nous allons nous entretenir
* Le revenu : 13 millions, nombre d'employés 500 000, nombre de voitures 10 millions par an.
1° Prétendre que Carlos vole ses ouvriers de 26 euros par ans avant impôt s'il était bénévole, c'est déjà être amoral pourquoi les sous-traitants et les concessionnaires n'auraient pas droit à un morceau des 26 euros par an ?
2° N'est-ce pas le consommateur qui achète et qui a payé un surplus de 1,3 euro par voiture ?
3° les 13 millions de Carlos, ou les 26 euros des salariés ou 1,3 euro des consommateurs ont une suite.
-a) Devenir sources de recette sociale et fiscale. Sont-elles égales pour ces 13 millions, ces 23, ces 1,3 ? il y a de fortes chances que les recettes soient supérieures dans les 13 millions que les 26 x 500 000 ou les 1,3 x par 1 millions.
b) Devenir une consommation qui fait appel à des producteurs. Ces producteurs sont-ils les mêmes que permet l'emploi de ces 13 millions, de ces 23, ou ces 1,3 ?
Il y a de fortes chances que non et, de ce fait, devoir se passer de certaines catégories de producteurs à haute technicité, artisanales ou artistiques capable de donner à d'autre producteurs du travail avant d'arriver au producteur découlant des 26 ou des 1,3 si encore ce n'est pas pour augmenter nos importations donc des pertes d'emplois à 100 %. Quel immense pouvoir d'achat que 26 euros par ans ou 1,3 euro d'économie lors de l'achat d'un véhicule. Rendez-vous compte nous avons sauvé le pauvre esclave de Carlos et le consommateur de voiture.
Vous voyez combien il faut se méfier des préjugés qui induisent des applications qui vont dans le sens contraire aux intentions (moins de recettes fiscales et sociales et chômage en sus).
Pour ce qui est de la fraude, hors la sanction de l'auteur : il ne faut prendre pour argent comptant son montant puisque ce n'est qu'un détournement d'un flux financier vers un autre flux et ce qui est la seule chose à évaluer : c'est le bilan entre le flux supprimé au profit d'un nouveau flux et son bilan.
Si cela était fait pour étudier les effets de plus d'impôt ,et ou, ou moins de dépense publique vous comprendriez que les effets vont à l'encontre de ce que l'on croit par préjugés si s'appliquent sans anticipation de telles mesures.
Reste à voir l'amoralité des hauts revenus. La solution est, en mon sens, de faire comprendre que l'usage de ces hauts revenus doit permettre des circuits financiers exceptionnel, y compris les donations, les fondations, le mécénat ce qui est couramment fait. Et ceci devient source de revenus et d'emplois par la suite.
Prenons le cas d'une famille de paysans depuis que les papes ont quitté la France et qui s'était expatriée d'Italie pour les suivre. Il se trouve que cette famille, la génération précédente, s'est divisée en plusieurs branches dont deux personnes, sur deux des branches, ont eu pour primeur d'être envoyées en enfer par Dante dans sa ''Divine comédie'' alors qu'une de ces familles l'avait accueilli quand il s'est exilé de Florence.
Qu'était-il reproché à mes collatéraux de l'époque, par Dante : d'être des usuriers (qui dit-on à l'époque prêtaient deux fois moins cher que les autres), d'être riches ?
Mais ce n'est pas d'être riche que reproche Dante. Ce n'est de ne pas avoir utilisé la richesse au profit des arts et des lettres ''petits-fils de Dieu''.
C'est ce que le fils de l'un et neveu de l'autre (que Dante n'a pas envoyé au enfer) a fait et il a construit, entre autres, un monastère puis une chapelle, en faisant appel à Giotto et Pisano et toute une flopée de petites mains, heureuse de pouvoir se mettre quelque chose sous la dent en faisant exercice d'art qui, aujourd'hui encore, s'admire , s’entretient, se visite et pour cela les commerces et hôtels aux alentours en profitent et tout cela ce sont des emplois qui perdurent et n'auraient perduré si l'usage de cette richesse avait servi à acheter des pommes de terre.
Tout cela pour dire que l'économie est une multitude d'emplois de toutes sortes et dont la suppression de quelques-unes de ces sortes d'emplois est à cogiter avant d'appliquer des préjugés.
Je crois avoir lu dans les commentaires d'un autre blog, le cas de rachat de pénitence dans le temps, ce qui est vrai, puisque, par une bulle papale, c'était le cas pour cette chapelle dite de l'annonciation qui permettait des dispenses (moyennant finance) si visite était faite trois jours précis de l'année.
Autre petit anecdote, la paroisse voisine s'est plaint au Pape que les campaniles sonnaient si fort qu'elles couvraient le son des cloches de la paroisse. Et encore que la chapelle ne devait pas recevoir les paroissiens et visiteurs pour rester familiale.
Heureusement qu'existaient à l'époque des chroniqueurs pour nous rappeler ces faits. Avaient-ils même presse et pouvoir à cette époque qu'aujourd'hui ?
Quant au peuple dont je me sens être, car même : il n'était pas plus raisonnable, puisque les chroniques de l'époque rapportent qu'au décès du grand-père de ce mécène, ses propriétés ont été brûlées. Quel profit ont tiré de ces actes les incendiaires et ceux qui aujourd'hui ont fait de même ?
L'affect est facteur d'ignorance et de division : la raison facteur de solutions rapprochant les uns et les autres pour les mener vers plus d'équité.
Rédigé par : Ange LERUAS | 24 novembre 2018 à 22:25
@ Elusen 17h55
"Tous les personnels sous statut de droit public sont révocables, en droit privé : licenciable.
Il n’y a aucun emploi à vie dans la fonction publique ce sont les libéraux et les libertariens qui ont inventé cette légende."
Cette propension à aborder des sujets auxquels vous ne comprenez rien....
C'est pourtant simple: un fonctionnaire est recruté à vie à l'issue d'un concours. Admettons qu'il le soit à l'âge de 22 ans. Il prendra sa retraite après environ 40 années d'activité, l'Etat finance largement les pensions puisque le taux de cotisation individuel est d'environ 11%, contre 27,5% pour le secteur privé. Au total s'il vit jusqu'à 85 ans (espérance de vie à la naissance) l'Etat va supporter 63 ans de rémunération (traitement plus pension) non équilibrée par les cotisations !!
Autrement dit il n'est pas intelligent de comparer le coût de recrutement d'un personnel de service sous contrat précaire et celui d'un fonctionnaire dont le coût s'étale sur toute la période d'activité et... sur sa retraite pour laquelle il n'aura pas cotisé suffisamment...
Rédigé par : caroff | 24 novembre 2018 à 21:32
@ Ellen
Merci !
D'autant plus que je cherchais à expliquer qu'exposer une oeuvre d'art au Louvre offre plus de possibilité de faire connaître l'art africain au monde qu'à Cotonou où les touristes sont rares.
J'avais pensé mais ne l'avais pas ajouté pour éviter, sans succès, la polémique : si tout va bien au Bénin et ailleurs pourquoi diable ses citoyens comme beaucoup d'autres africains traversent-ils le Sahel, prennent le risque de se noyer en Méditerranée pour venir s'installer chez nous, et ce n'est pas pour visiter le Musée de Chirac que je sache.
Mary Preud'homme a sa raison de m'en vouloir, elle l'exprime.
On peut me traiter de tous les noms, ce sera probablement vrai souvent, mais je n'accepte pas la suggestion que je suis raciste ou comme l'avait fait RM me comparer à JMLP et je leur écris. J'apprécie votre soutien, !
Rédigé par : Claude Luçon | 24 novembre 2018 à 21:01
LA COUR
Prince Darmanine : « 200 €. Pour déjeuner ! Sans le vin. Pas de pain, ils donnent de la brioche. »
Rédigé par : Zonzon | 24 novembre 2018 à 19:59
@ Savonarole
"Faudra-t-il rendre l'obélisque de la place de la Concorde aux Egyptiens ?"
J'y pensais justement. D'autant qu'à Louxor, les guides nous le font gentiment remarquer.
Rendre les œuvres d'art aux pays d'origine est un geste démago, à l'image de Macron. D'autant que vu la fragilité politique des pays, on peut se demander si un jour les fous d'Allah ne les détruiront pas pour imposer leur vision du vide. Au moins chez nous elles restent à l'abri... même si avec les Gilets jaunes, on ne sait jamais.
Rédigé par : Michelle D-LEROY | 24 novembre 2018 à 19:54
@ breizmabro | 24 novembre 2018 à 18:40
Merci Breizmabro, merci aussi pour votre patience vis-à-vis de moi et mes outrances.
On gomme tout et on recommence.
Rédigé par : Savonarole | 24 novembre 2018 à 19:52
Jacline Mouraud annonce sur LCI que des négociations sont prévues avec le gouvernement. Ce sera la fin des haricots pour les Gilets jaunes.
Ils vont se retrouver sous les lambris de Matignon, devant une quinzaine d'énarques, des "mental blocks", des blocs mentaux, des parpaings du dialogue social, les gilets se retrouveront en caleçons, ils se feront dévorer par des marquis de la rhétorique de Bercy.
Quand on pense que Castaner a été socialiste ! Quelle rigolade !
Rédigé par : Savonarole | 24 novembre 2018 à 18:50
@ Florence 24 novembre 2018 à 17:40
@ Achille
Je viens de terminer la lecture du second livre "Qu'est-ce qu'un chef ? " du Général d'Armée Pierre de Villiers.
Je suggère à Jupiter de le lire pour prendre de la graine.
Rédigé par : Jabiru | 24 novembre 2018 à 18:40
@ Savonarole 24 novembre 2018 à 15:42
Heueueuh, excusez-moi, c'est Bécassine...
C'était juste pour vous dire que j'ai bien traduit votre message dans mon patois et qu'ayant tout compris je vous dis que je suis bien d'accord avec vous monsieur le savant.
Cette Bécassine de Marine a tout de même eu bien du culot de poser une question au sieur Castaner pour lui demander pour quelle raison on a le droit de manifester sur les Champs-Elysées lorsqu'on gagne un match de foot et pourquoi pas lorsque l'on est mécontent des nuls qui nous gouvernent.
Patatras ! Bécassine Marine fait de la récupération, que ce soit BIEN CLAIR qu'il a dit.
Comme je suis bonne fille (compte tenu de mes origines) je vous fais un de ces petits smiles que vous aimez tant :D
Adéo quand même ;)
Rédigé par : breizmabro | 24 novembre 2018 à 18:40
Ils ont déterré les premiers pavés. Marie-Brigitte a pris quelques cheveux blancs.
Rédigé par : Zonzon | 24 novembre 2018 à 18:33
@ Ellen
Keep cool ! Mon commentaire est certainement beaucoup moins grinçant que le vôtre. Et puis un peu de respect pour notre ami Claude Luçon, certes capable de me donner la réplique pour un propos que vous seule jugez "arrogant"... Mais peut-être pas lui...
@ Savonarole (24 novembre 13/03)
Un peu de mémoire...
On ne compte plus les œuvres d'art sauvagement détruites durant notre Révolution à nous. Evidemment, c'était il y a un peu plus de deux siècles ; il convient néanmoins de s'en souvenir avant de juger trop sévèrement ceux qui finalement s'inspirent de l'exemple de nos "sans culottes" et autres "enragés" avides de sang et de revanche, mais sans en avoir les tripes (comme leurs prétendus modèles) n'ayant en rien vécu dans leur chair l'expérience de la misère absolue et du mépris de classe des premiers !
Oubliant en outre que la démocratie qu'ils réclament s'accompagne nécessairement de tolérance, de respect et demande un réel équilibre, plus une conscience politique qui semble manquer cruellement à nombre de ces contestataires de pacotille biberonnés à la guéguerre et à la provocation sans risque, contrairement à leurs aînés !
Rédigé par : Mary Preud'homme | 24 novembre 2018 à 18:20
@ Giuseppe
« Du kérosène jeté sur nos têtes sans que personne ne s'en émeuve. »
A commencer par MM. Macron et Philippe qui en sirotent bien 100 tonnes par jour à eux deux avec le Sarkö One pour jouer les touristes pris de bougeotte tout en nous imposant leur lubie de lutte contre un pauvre CO2 qui ne leur a rien fait...
Faites ce que je dis, mais ne faites pas ce que je fais.
Et continuez de payer.
Rédigé par : Exilé | 24 novembre 2018 à 18:04
« ...fonctionnaires »
C’est reparti !
Sur tous les sujets, il faut que systématiquement certains mettent leurs obsessions et les fassent dériver sur autre chose.
Comparaison n’est pas raison. L’OCDE dit beaucoup d’imbécillités en la matière, puisque le droit public n’existe pas dans certains pays avec lesquels elle organise des comparaisons.
Il y a également un jeu d’écriture comptable dans les pays, il suffit d’embaucher une entreprise privée pour gérer les services publics pour ne plus avoir à mettre cela au crédit de l’État ou de la collectivité, les prisons aux USA et en UK etc.
Or cela reste toujours une dépense de l’État ou de la collectivité, la même dépense qui a seulement changé de colonne comptable.
Ainsi les gogos gobent tout !
Si vous avez besoin de 50 000 soldats en Irak et Afghanistan que les USA les embauchent directement ou non, cela change quoi ?
Cela change que pour les gogos, les 50 000 soldats du privé ne seront pas fonctionnaires, donc non comptabilisés en tant que tel.
Cela change que cela coûtera plus cher, car il y a un intermédiaire, l’entreprise privée, qui au passage doit se payer et également ses actionnaires, avant de payer les 50 000 soldats privés.
Cela change qu’en droit international, l’on ne peut pas engager de procédure contre les USA pour crimes de guerre, massacres, génocides, tortures, ce ne sont pas les USA qui l’ont fait, mais une entreprise privée.
Sans compter que pour les États fédéraux, l’OCDE a plus que du mal à compter les agents des États fédérés et des sous-structures.
Ou encore en République Fédérale d’Allemagne oublier de comptabiliser, non seulement, les États fédérés, mais en plus les églises qui perçoivent l’impôt et qui ont à charge bon nombre de services publics.
Et la confusion entre personnel de droit public, de droit privé et fonctionnaire, là bravo !
- Fonctionnaire, c’est du droit public (DP) en droit privé du travail cela se traduit par : Contrat à Durée Indéterminée (CDI).
- Contractuel (DP), en droit privé : Contrat à Durée Déterminée (CDD).
- Vacataire (DP), en droit privé : Intérimaire.
À cela s’ajoute les personnels avec des contrats de droit privé.
Tous les personnels sous statut de droit public sont révocables, en droit privé : licenciable.
Il n’y a aucun emploi à vie dans la fonction publique ce sont les libéraux et les libertariens qui ont inventé cette légende.
Tout autant service public n’a jamais voulu dire fonctionnaire, ni agent de l’État, tel que la Sécurité Sociale, Pôle Emploi, la Caisse d’Allocations Familiales, ne sont pas des fonctionnaires, ni des agents de l’État, ni des administrations.
C’est le service qui est public, le concept qui relève du droit public, pas les salariés qui sont de droit privé, donc pas à mettre au compte de l’État, pourtant l’OCDE et d’autres le font, alors que ces services existent dans tous les autres pays et que le concept est placé sous droit privé et qu’ils font rigoureusement la même chose.
Le sujet : Quand les médias se regardent le nombril...
Rédigé par : Elusen | 24 novembre 2018 à 17:55
Le général de Villiers est certainement un saint homme, toutefois faudrait quand même pas que vous nous en fassiez un général Boulanger, voyez pas qu'il se suicide sur la tombe de sa maîtresse ? On aurait l'air fin.
Rédigé par : Savonarole | 24 novembre 2018 à 17:40
@ Achille
Le Général de Villiers est un exemple parmi d'autres qui montre que la France ne manque pas d'hommes ou de femmes capables. Votre "Macron ou le chaos" est un sophisme.
Rédigé par : Florence | 24 novembre 2018 à 16:53
Questions des pipistrelles de CNews sur les Champs interrogeant un Gilet jaune :
"Est-ce que votre mouvement justifie la violence ?", "n'êtes-vous pas en train de décrédibiliser votre mouvement ?"
"décrédibiliser", c'est le nouveau mot à la mode.
On imagine ces grues fringuées Zara et maquillées Sephora en Mai 68 en train de poser ces mêmes questions à Cohn-Bendit...
Dieu que le journalisme à changé depuis que des milliardaires en tiennent les rênes.
Rédigé par : Savonarole | 24 novembre 2018 à 16:34
On a eu trop tendance à confondre, parmi les magistrats et les avocats, les meilleurs avec les plus visibles, les plus connus.
Mais sans généraliser, il en va souvent de même chez les gens qui monopolisent les écrans, dont les qualités sont souvent surfaites (nous ne citerons pas d'exemple...).
Au passage, dans un autre domaine, les téléspectateurs qui trouvent tel ou tel présentateur « sympa » seraient étonnés s'ils savaient qu'il est souvent imbuvable dans la vie.
Rédigé par : Exilé | 24 novembre 2018 à 16:33
@ Robert | 24 novembre 2018 à 12:38
Nos grands-parents ont été accueillis par la France, ils ont lutté, travaillé comme des forcenés pour être comme les autres, en faire beaucoup plus pour se sentir admis, l'intégration par le travail déjà ! Ils avaient un savoir-faire, ils l'ont partagé dans leur petit atelier.
Ils ont été accueillis et reconnus, sans la France pas d'études universitaires à la portée, "pas de certificat de civilisation ancienne" pour ma sœur, comme elle aime à le rappeler avec reconnaissance, nous n'étions pas malheureux mais aucune étude n'aurait été envisageable, nous avions sans doute des qualités, on nous a aidés, cela ne s'oublie pas.
Nous nous sommes attachés, ma génération, camarades et amis de quartier, à créer, tous ont lutté, tous ont créé une entreprise, la volonté toujours, nous nous sentions redevables.
J'ai intégré une Major comme on dit, j'ai travaillé avec des personnages brillants, l'humilité en plus et le travail sans rechigner, pour rendre en retour tout ce qui nous avait été donné.
Bien sûr ce n'était pas porté en étendard, mais toujours ancré au fond de nous tous, l'âme d'un quartier qui nous avait reçus et dont nous étions issus, nous nous voyons toujours.
Je viens d'entendre Michel Wieviorka et les "symboles de la République dont on a pas voulu que les Gilets jaunes les investissent", Champs-Elysées et autres, les reléguant au rang de gueux - c'est une image bien sûr -, parmi eux des gens très respectables et aussi les inévitables casseurs de toutes les manifs, les voyous qui agissent.
Tout cela pour dire que beaucoup ne demandent pas l'aumône, j'ai entendu hier au soir un agriculteur dire qu'une baguette magique ne règlerait pas ce qu'il est, sans rentrer dans le misérabilisme, les Gilets jaunes réclament que l'effort consenti soit mieux réparti, un euro prélevé à un smicard n'est pas le même que celui qui perçoit son salaire multiplié, c'est simple, non ? C'est compréhensible aussi il me semble.
Une transition énergétique qui permet tous les abus, tous les mensonges, alors que des bateaux sans foi ni loi déversent une pollution gigantesque dans nos ports. Du kérosène jeté sur nos têtes sans que personne ne s'en émeuve.
Et voilà que l'anonyme, le sans-grade, le silencieux, une fois de plus est spolié pour quelques centimes, alors qu'il n'en pouvait déjà plus.
Quelques centimes de trop, en trop, irresponsables, la vie précaire au bout pour certains, Macron pubère pour un pays adulte et angoissé, pas à la hauteur de sa tâche, la vie c'est tous les jours, "la vida sin sueño" et un gamin qui est au pouvoir sans puissance d'analyse et de recul nécessaire pour gérer des comptes d'un Etat en faillite.
Exécutif imbécile, décisions iniques en période de grand froid, décisions irresponsables pour les plus fragiles par une élite sans finesse d'esprit et de raisonnement ; je l'ai déjà dit énarque un jour énarque toujours, j'aurais pu remplacer énarque par imbécile, la profondeur des eaux n'aurait pas changé.
Ce soir il y aura des dégradations, des casseurs, des menaces, rien de nouveau sous le soleil, mais pour une fois comme l'a souligné un médecin urgentiste avec force exemples, il ne pouvait pas ne pas en être autrement pour des revendications de première nécessité, légitimes.
La dette d'un pays est le pire des maux, même si le prêteur est coulant il faut toujours rembourser et aller jusque dans les poches de son camp, pour cela il faut du courage et l'exécutif en manque, c'est tellement plus facile d'aller chez les disponibles.
Rédigé par : Giuseppe | 24 novembre 2018 à 15:52
Ça y est, ces salauds sont d'extrême droite, Castaner a enfin lâché le morceau.
Ne sachant plus comment expliquer ce bordel, l'extrême droite devient le mot d'ordre pour désigner l'outrage à Macron.
On n'attend plus que Maurice Szafran, sociologue qui explique tout par l'extrême droite, pour nous convaincre.
Ah, les salopards, comment n'y avions-nous pensé avant, ils sont d'extrême droite !
Répétez après moi, ils sont d'extrême droite !
Comment meurt une démocratie ? Par la tête, comme le poisson.
Rédigé par : Savonarole | 24 novembre 2018 à 15:42
@ Robert | 24 novembre 2018 à 12:38
"Au-delà de votre pointe d'humour, vous cédez à la terminologie des journalistes. Le président de la République n'est en aucun cas "locataire" de l’Élysée puisque, à ma connaissance, il ne paie aucun loyer. Je pense que, comme un certain nombre de fonctionnaires d’État, il doit être un "occupant par nécessité absolue de service", avec sans doute une différence : il n'en paie pas les charges, notamment la taxe d'habitation..."
Il n'y a pas que le loyer que Macron ne paie pas. Il se fait entretenir sur nos impôts et il ose encore nous insulter, quel ingrat personnage. On devrait lui demander de reverser à Bercy 95% des charges qu'il nous coûte.
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@ Mary Preud'homme | 24 novembre 2018 à 12:31
Vous êtes bien sévère et arrogante avec Claude Luçon. Il ne vous a pas mordue que je sache. Un peu de modestie vous rendrait le sourire.
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@ Achille | 24 novembre 2018 à 07:48
Moi qui voulais vous aider parce que vous vous faisiez du mouron : "Il n’y a pas de plan B pour remplacer Emmanuel Macron. Alors on fait comment ?" disiez-vous. Et bien, vous voyez, j'interviens avec une pointe d'humour pour vous aider à trouver une idée et hop comme par miracle vous trouvez votre plan B.
Rédigé par : Ellen | 24 novembre 2018 à 15:20
Que nous vend la médiasphère sondagière, on peut se faire du souci sur le bon sens commun des "petites gens", ou pas, de notre pays commun !
Trump a beau jeu de présenter l'écologie ostentatoire et apocalyptique comme une fausse barbe.
Sarkozy a su faire la part des priorités et des urgences.
Hollande et Ségo un duo d'ego.
Car :
1 / La Terre disparaîtra lorsque le soleil aura consommé toute sa réserve d'hydrogène, quoi que nous fassions.
2/ Gaspiller des ressources naturelles risque de rendre la vie impossible sur Terre bien avant cette mort annoncée.
3/ L'écologie bobo punitive n'est pas compatible avec le quotidien des "gens", d'Occident et d'ailleurs.
4/ La Terre a connu des phases diverses d'inversion des pôles et d'erres froides ou chaudes et a retrouvé un équilibre naturel. Hors des salles de conférence des COPxx.
C'est l'incivisme de nos "antisystème" et autres Green pis ou veganistes nouveaux qui entretiennent des combats métaphysiques sur "le sexe des anges"... livrant nos cités aux barbares.
Molière est censuré "et on ne sait comment va mon pot dont j'ai besoin".
Ce n'est pas la Science qui est visée contre les "femmes savantes dégendrées" mais Monsieur Jourdain, sa prose redécouverte et nos mamamouchis sectaires inconscients.
Le problème est ailleurs
1) cette caste de politique dont une bonne partie issue de l'ENA, a deux gros défauts.
Quand ils arrivent - et c'est particulièrement vrai pour ces marcheurs tours Ces deux défauts réunis font que Macron n'a pas lésiné sur les nouvelles taxes comme Hollande et Sarkozy avant eux.
La preuve, entre 2007 et 2017 il y a eu 45 milliards de prélèvements nouveaux soit 4,5 milliards par an.
Et ô surprise depuis juillet 2017, Macron a accumulé pour sa part, 4,5 milliards d'euros d'impôts et taxes en plus !
Et je pense que c'est en tenant compte de la baisse de l'ISF et de la TH qui n'est pas financée, ce qui est un véritable scandale.
Il faudra bien de nouveaux impôts ou de nouveaux emprunts.
2) Hulot et Macron ont décidé de nous emmener à "marche forcée" vers l'abandon du diesel.
Or il n'y a pas urgence dans la mesure où notre taille n'est pas suffisante pour peser sur le réchauffement.
Reste la pollution automobile en ville, sujet controversé car il y a aussi le chauffage urbain qui rejette du CO2 et les milliers de camions qui viennent chaque jour approvisionner les grandes métropoles.
Ici augmenter le prix du carburant ne sert à rien. Il faut à court terme limiter le nombre de véhicules, décisions qui est du ressort des maires.
A long terme dégonfler ces métropoles qui ont enflé de manière disproportionnée, en reportant une partie de leur population et de leurs entreprises dans les provinces.
Cela s'appelle aménager le territoire.
Je concède qu'on ne peut pas abandonner totalement la taxe carbone.
Mais Macron serait bien inspiré de faire le seul geste attendu par tous : réduire l'augmentation prévue au 1er janvier, et s'inscrire dans une trajectoire un peu moins ambitieuse.
Mieux vaut une taxe modérée qui existe qu'une insurrection !
- ils remettent les compteurs à zéro.
C'est comme si rien ne s'était passé avant eux ! C'est vrai pour les taxes et l'immigration.
Ils semblent élevés à la taxation comme les poulets au grain !
Rédigé par : Hors sol | 24 novembre 2018 à 13:15
La loi sur les « fake news » - bonjour le franglais - a été récemment adoptée :
http://www.lefigaro.fr/flash-actu/2018/11/20/97001-20181120FILWWW00345-adoption-de-loi-controversee-anti-fake-news.php
Nous pouvons d'ores et déjà prévoir les multiples casse-têtes chinois qui ne manqueront pas d'en découler dans la vie du monde politique et même dans celle des Français communiquant sur les réseaux sociaux.
Prenons un exemple. Quand M. Philippe nous vend son projet de taxe pétrolière en prétendant en affecter le produit à la « transition énergétique », il se rend lui-même coupable de répandre une « infox ».
En effet :
https://www.publicsenat.fr/article/politique/taxe-sur-les-carburants-en-2018-le-gouvernement-transfere-577-millions-d-euros-du
Question : que se passera-t-il, en période électorale, quand des internautes discuteront autour de ces affirmations contestables voire carrément mensongères, émises de plus par des gens qui prétendent jouer les parangons de vertu en matière d'information ?
Rédigé par : Exilé | 24 novembre 2018 à 13:13
@ Claude Luçon | 24 novembre 2018 à 01:12
Bien d'accord avec vous et Mary Preud'homme, mais à qui rendre ces œuvres d'art ?
À des pays qui n'existaient pas avant 1960 ? Au Dahomey ? À l'Oubangui-Chari ? À la Haute-Volta ? À la Rhodésie ?
À des présidents africains qui habitent tous en hôtel particulier à Paris ?
Macron est un démagogue.
On n'a pas bougé lorsque des terroristes ont dynamité les immenses statues de Bouddhas de Bâmiyân qui étaient trois statues monumentales en haut-relief de bouddhas debout, excavées dans la paroi d'une falaise située dans la vallée de Bâmiyân du centre de l'Afghanistan, à 230 kilomètres au nord-ouest de Kaboul et à une altitude de 2 500 mètres.
Le site tout entier était classé au patrimoine mondial de l'UNESCO.
Les statues ont aujourd'hui disparu après avoir été détruites en mars 2001 par les talibans, la bibliothèque millénaire de Tombouctou a été elle aussi brûlée.
On a poussé des cris d'orfraie, sans plus. On a pleuré à la terrasse des Deux Magots. Puis, après avoir épuisé une boîte de Kleenex, ils sont tous allés chez Lipp, retrouver leurs esprits autour d'une bonne choucroute.
Faudra-t-il rendre l'obélisque de la place de la Concorde aux Egyptiens ? Qui mettra-t-on à la place ? Une guillotine ? Pourquoi pas, ça nous ressemble...
https://m.youtube.com/watch?v=z6FlE82AXXU
Rédigé par : Savonarole | 24 novembre 2018 à 13:03
@ Giuseppe | 23 novembre 2018 à 18:12
Merci à vous pour ce commentaire auquel je souscris complètement : j'en partage toutes les idées et les mots utilisés pour les exprimer.
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@ Michelle D-LEROY | 23 novembre 2018 à 18:44
Merci pour votre appréciation. Comme vous, je me refuse à toute approche sectaire et je lis les textes de ceux dont a priori je ne partage pas les options politiques.
Lorsque vous écrivez : "Mais comme il est de bon ton de dire qu'il faut diminuer le nombre de fonctionnaires, que va-t-il se passer ? Puisqu'il faudra bien que le travail se fasse, on va supprimer ces fonctionnaires ou ne pas les remplacer et on va faire appel à des sociétés de service privées. Les dépenses ne seront pas modifiées mais les comptes seront plus présentables ", je comprends d'autant mieux votre interrogation que j'exerce périodiquement des fonctions qui me mettent en présence du "public", comme des élus ou fonctionnaires d’État ou de la fonction publique territoriale.
En l’espèce c'est pour cela que - à l'intention de Patrice Charoulet - je ne donne pas mon patronyme et que je n'utilise que mon seul vrai prénom.
De fait, les réformes successives de notre organisation territoriale ont créé un empilement invraisemblable de structures avec corrélativement embauche de fonctionnaires territoriaux alors qu'il aurait été si simple de transformer les anciens cantons en communautés de communes sans créer de métropoles ni envisager de supprimer nos départements qui offrent une administration d’État à distance raisonnable des citoyens. Même chose pour ces nouvelles grandes régions qui nous coûtent bien plus cher que les anciennes...
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@ Ellen | 23 novembre 2018 à 22:31
"Macron est locataire au palais de l'Elysée avec un bail de cinq ans. Et entre le 1er novembre et le 31 mars de l'année suivante, les locataires sont protégés par la loi contre toute expulsion. Attendons le mois de mai, c'est le vote des européennes et là on verra plus clair."
Au-delà de votre pointe d'humour, vous cédez à la terminologie des journalistes. Le président de la République n'est en aucun cas "locataire" de l’Élysée puisque, à ma connaissance, il ne paie aucun loyer. Je pense que, comme un certain nombre de fonctionnaires d’État, il doit être un "occupant par nécessité absolue de service", avec sans doute une différence : il n'en paie pas les charges, notamment la taxe d'habitation...
Rédigé par : Robert | 24 novembre 2018 à 12:38
@ Claude Luçon | 24 novembre 2018 à 01:12
Il y a plus de 50 Etats souverains en Afrique (54 ou 55 je crois), parmi lesquels beaucoup ont d'ores et déjà des musées avec des collections remarquables et conservées dans les règles de l'art... Pour n'en citer au hasard que quelques-uns : Afrique du Sud, Egypte, Côte d'Ivoire, Maroc, Ethiopie, Tanzanie, Bénin, Cameroun, Sénégal, Madagascar, Kenya, Zambie, Centrafrique, Congo, Mali, Zimbabwe...
Renseignez-vous un minimum au lieu de vous en tenir (en guise d'information) à quelques vieux souvenirs du bon vieux temps de la Coloniale...
Par ailleurs je ne vois pas bien l'intérêt qu'auraient certains Etats africains (soupçonnés de corruption) à récupérer des œuvres détenues par la France pour aller les revendre forcément au rabais, alors qu'ils seraient en droit d'exiger, à défaut de restitution, un dédommagement en argent.
Rédigé par : Mary Preud'homme | 24 novembre 2018 à 12:31
Sur les objets d'art africains
Qu'est-ce que le peuple incapable de comprendre quoi que ce soit au "surnaturel" peut bien avoir à faire avec l'art traditionnel africain qui en est empreint ?
Pour l'un c'est laid, pour l'autre c'est opérant...
L'avoir acheté comme le conserver ne relève que du snobisme colonialiste.
Rédigé par : Xavier NEBOUT | 24 novembre 2018 à 12:10
Mais oui c'est une bonne idée de rendre les oeuvres d'art à l'Afrique !
Paraît que 26 iraient au Bénin, alors siouplé chers Béninois Béninoises, faites-nous plaisir, embarquez aussi notre 27ème "chef-d'oeuvre" : le macrounet de l'Elysée ; et surtout gardez-le, faites-en ce que vous voulez, comme vos aïeux avec les missionnaires blancs, faites-le bouillir dans une grande marmite avec du persil dans le nez, empaillez-le, momifiez-le, vous aurez toute notre gratitude, la France vous en sera reconnaissante.
"Ich bin ein Béninois" ! ou plutôt : "moi y en a béninois" !
Rédigé par : sylvain | 24 novembre 2018 à 11:58
@ Claude Luçon 24 novembre 01 h 12
Pour rejoindre votre position sur l'art africain, je suis convaincu que si les Britanniques n'avaient pas pillé la palais de l'oba du Bénin en 1897, les vestiges en bronze de son enceinte auraient aujourd'hui disparu alors que des millions de visiteurs ont pu depuis les admirer au British Museum.
Certains trésors sont cependant encore visibles au Benin City National Museum, à Benin City, au Nigeria ; j'avais moi-même entrepris de le visiter dans les années 90 mais égaré dans les faubourgs de la ville et seul oyinbo parmi une foule guère accueillante mon chauffeur igbo avait préféré faire demi-tour.
Il faut dire qu'à cette époque on racontait que l'oba local faisait encore couper des têtes pour apaiser les esprits.
Rédigé par : Claggart | 24 novembre 2018 à 11:53
Un Etat qui a 2 200 Mds de dette est un Etat en faillite, pour survivre il fait n'importe quoi, courant après taxes et impôts sans discernement, l'imbécillité au bout du prélèvement.
Le ruissellement n'aura pas lieu, l'argent de la relance sert à investir dans la recherche des produits financiers, toujours plus goulus ceux qui les perçoivent ; on l'a vu encore avec Carlos Ghosn, l'utopie du ruissellement est dans la tête d'un adolescent qui ne savait pas que l'argent est fait pour circuler dans les mêmes circuits horizontaux, jamais pour retomber par gravité.
Emmanuel Macron aurait dû penser à ses cours de physique, l'argent virtuel ne pèse pas il s'évapore.
Trop jeune, immature sans doute, sorti de tuyaux lisses sans perte de charge il ne pouvait pas savoir comment un circuit fermé fonctionne.
Il aurait dû faire un stage adapté avant :
https://www.aerocom-france.com/nos-solutions-en-transport-pneumatique/
Rédigé par : Giuseppe | 24 novembre 2018 à 11:27
@ Xavier NEBOUT
@ Michelle D-LEROY
"Le chiffre d’un million et demi de fonctionnaires en trop a été établi par rapport à l'Allemagne. Nous sommes ainsi le pays où il y a le plus de fonctionnaires."
Quelques infos :
Comment l'Allemagne a rénové la fonction publique, sachant que les lands ont leur propre gestion :
http://www.slate.fr/story/143744/fonctionnaire-allemand
La France : 88,5 emplois publics pour 1 000 habitants en 2015
L'Allemagne : 55,7 emplois publics pour 1 000 habitants en 2015
La Belgique : 75,7 emplois publics pour 1 000 habitants en 2015
Le Royaume-Uni : 79,4 emplois publics pour 1 000 habitants en 2015
Le rapport de l'OCDE souligne que la France se situe en 6ème position derrière la Norvège, le Danemark, la Suède, la Finlande et le Canada.
Ceci explique en partie pourquoi nous payons si cher les impôts, sans occulter que des milliards sont gaspillés à cause des mauvaises gestions et mauvaises politiques.
Rédigé par : Ellen | 24 novembre 2018 à 10:51
@ Tipaza 23 novembre 2018 20:03
The Cloisters
Je me permets de compléter votre information sur ce musée que j'ai visité quatre ou cinq fois lors de mes séjours à New York.
Contrairement à la légende du politiquement correct, la plupart des oeuvres exposées aux Cloisters ont été littéralement pillées en Europe à la fin du XIXe siècle pour le profit des grandes familles - juives pour la plupart - qui avaient fait fortune dans les chemins de fer, l'immobilier, l'industrie et les grands magasins. C'était la mode du Médiéval aux Etats-Unis à l'époque.
Ces oeuvres (quelquefois imposantes) ont été dérobées ou monnayées contre des misères en Allemagne (notamment en Bavière), en France, en Espagne. Surtout dans les abbayes, les vieilles églises, les châteaux plus ou moins abandonnés.
Plutôt que d'aller s'ennuyer dans les monstrueux musées new-yorkais dont l'art n'est pas la finalité mais le business, les touristes français feraient mieux d'aller aux Cloisters : c'est la plus belle et la plus importante collection médiévale de sculpture et d'art religieux au monde.
A noter qu'à la même époque, Ephrussi de Rothschild a également pillé le Moyen-Orient pour décorer ses résidences de la Côte d'Azur et notamment son palais de Saint-Jean-Cap-Ferrat.
Il y a des choses qui doivent être dites.
En ce qui concerne la restitution d'oeuvres africaines qui semble voulue par Macron, force est de constater que cet homme n'est pas l'Intelligence sur laquelle on nous a bassinés depuis des mois.
Cordialement.
Rédigé par : boureau | 24 novembre 2018 à 10:41
Quand les médias racontent des salades sur le ressenti et la réalité qui est tout autre.
https://www.msn.com/fr-fr/finance/epargne-et-investissement/les-ménages-français-ont-perdu-500-euros-de-revenu-entre-2008-et-2016/ar-BBQ17Rx?ocid=spartandhp
Rédigé par : Giuseppe | 24 novembre 2018 à 09:50
Pour conclure, si prétendre que tous les médias seraient peu ou prou de gauche (...)
Mais non, mais non, les médias ne sont pas de gauche, tout cela relève de la calomnie, n'est-ce pas ?
Les journalistes y sont seulement placés sous contrôle syndical, parfois au sein de « sociétés de journalistes » qui sont l'équivalent de soviets, chargés de surveiller les déviants.
Voir aussi :
https://www.atlantico.fr/decryptage/853124/clement-weill-raynal-fusille-du-mur-des-cons--quand-mes-collegues-m-ont-juge-coupable-avant-meme-d-avoir-ete-juge
Rédigé par : Exilé | 24 novembre 2018 à 09:39
"Quand les médias se regardent le nombril…" (PB)
Heureusement qu'ils ne sont pas tous polarisés par Monsieur Tic-Tac "le seul maître des horloges" (aujourd'hui il est le seul maître de Nemo) pour jeter le pavé dans la mare et exercer le contre-pouvoir quand ça dérape, pour nous donner de vraies infos et pas celles dictées à l'avance par leur direction-rédaction au garde-à-vous. Il est vrai aussi que ces médias ou journalistes indépendants ne sont pas nombreux, mais méritent quand même que l'on parle plus souvent d'eux en bien. Beaucoup ont péri ou sont en prison chez les dictateurs pour avoir voulu informer sur ce qui se passe sur le terrain, ce qu'ils ont vu et entendu.
Rédigé par : Ellen | 24 novembre 2018 à 09:27