La pitié n'est pas un sentiment revigorant. Elle révèle parfois chez ceux qui l'éprouvent plus de condescendance que de sincérité et peut offenser qui en est l'objet. Aussi ce n'est pas sans une certaine prudence qu'au sujet de notre président de la République j'évoque une "pitié républicaine", "dangereuse" sans doute, mais sur un autre registre que celle de Stefan Zweig.
A vrai dire elle n'est pas née parce que subitement - à partir de l'affaire Benalla et de sa calamiteuse gestion - Emmanuel Macron a perdu du crédit, laissant se dilapider le capital de confiance que lui avait assuré auprès des Français une première année de qualité.
Elle ne pouvait pas davantage être suscitée par les maladresses, imprudences, arrogances et discutables postures que la liberté du président avait engendrées et qui relevaient de sa seule responsabilité. Fondées essentiellement sur une méconnaissance du caractère des Français qui désiraient de l'allure mais aussi de la simplicité. De la vérité mais non de la brutalité.
Il était hors de question, durant deux semaines, avec l'apparition des Gilets jaunes dans notre espace démocratique, de le gratifier d'une quelconque pitié tant le pouvoir - et lui au premier chef - enfermé dans une autarcie technocratique se flattait d'une inflexibilité prétendue si nouvelle par rapport au quinquennat précédent.
A partir de quand ai-je commencé à sentir monter en moi une pitié républicaine pour ce chef de l'Etat passé de la grâce fulgurante de la campagne et des premiers mois de mandat à l'opprobre presque absolu ?
Une haine inconcevable, des sorties devenues impossibles, des insultes publiques, des menaces de mort et de guillotine, une atmosphère d'incandescence furieuse, les riches honnis, démission et destitution exigées, hurlées ! Le président comme cible quasi exclusive. Réunissant contre lui, dans une étrange synthèse, les ennemis de la frivolité de Marie-Antoinette et les révolutionnaires aspirant à se débarrasser de Louis XVI.
Les coups de force d'une part des GJ, répudiant la légitimité de son élection et poussant à son départ par n'importe quel moyen, m'ont scandalisé mais dans cette crise comparable à nulle autre, ils me semblaient presque l'inévitable rançon d'un délire collectif que la France n'avait jamais connu à ce point.
La pitié républicaine m'a saisi quand défait, impuissant, tout de bonne volonté et d'étonnement stupéfié, Emmanuel Macron a accepté l'idée, l'effroi qu'il n'était plus maître de rien.
En effet, je crois que j'ai changé de cap après la courte allocution d'Emmanuel Macron le 10 décembre - enfin il parlait - qui mêlait, dans le ton, mélancolie, recherche désespérée d'une communauté enfuie et empathie. D'aucuns ont immédiatement mis en doute sa sincérité, craint la manipulation et accru leur hostilité à son encontre. Comme si, confronté à une crise extrême dont il risquait d'être la principale victime, il devait être forcément, pour se sortir de la nasse, mensonger et roublard. Tacticien et non pas convaincu.
Dans nos existences, il nous arrive de changer le cours de nos trajectoires et d'accepter qu'aujourd'hui modifie hier avant d'être à son tour métamorphosé par demain. Intelligence et sensibilité nous y incitent, parfois nous l'imposent. Je ne vois pas pourquoi la pratique présidentielle serait forcément insincère dans ses infléchissements parce qu'une révolte collective les aurait rendus nécessaires.
Par la suite - ce fut encore plus net - on a observé avec quelle minutie et quel acharnement Emmanuel Macron, pour remonter le courant, s'est efforcé de retirer de soi et de ses comportements ce qui avait irrité une majorité pour lui substituer des attitudes de simplicité, de proximité, presque de banalité. Ce qui m'a navré est qu'elles étaient sur-le-champ frappées de caducité, soupçonnées, moquées. Toute humanité lui était déniée. Le jeu de massacre devait se continuer puisqu'il était un fourbe et que beaucoup de Gilets jaunes le condamnaient.
La Courtepaille en France comme le réveillon au Tchad et l'hommage aux soldats de Barkhane et, par ailleurs, un verbe prudent, fuyant la provocation comme la peste, apaisant, apaisé, prêchant le compromis, se repentant des erreurs d'avant, se fustigeant pour son aveuglement antérieur, proposant sur le tard une libération nationale de la parole, un dialogue sur internet - gestes, concessions et déclarations tenus pour rien, sans qu'apparemment ils fassent tomber le niveau de haine. En ne parvenant même pas à le faire descendre de la détestation régalienne à l'hostilité politique, ce qui serait déjà un progrès.
On lui réclame de la distance : on l'accuse d'être trop proche. On lui réclame de la proximité : on l'accuse d'être trop distant. N'a-t-il pas trouvé la bonne relation, le juste lien ou le peuple ne sait-il pas exactement ce qu'il attend de son président ?
Quand j'entends le président proclamer que "l'ordre, le calme et la concorde" doivent dorénavant régner, j'approuve évidemment ces voeux, ces injonctions mesurées mais je les sais pieux. Tant sa tâche va être épuisante, si jamais il y parvient, pour redonner de la crédibilité à sa parole présidentielle et inspirer aux citoyens l'envie de la respecter (Le Figaro).
La pitié républicaine, elle m'habite. Parce que je conçois tous les antagonismes politiques et leur virulence mais que je pourfends l'injustice. Le président - j'en suis persuadé - durant les prochains mois n'accomplirait que des actes positifs et ne proférerait que de l'incontestable que probablement il ne se relèverait pas dans les sondages. Une image est cassée et la pitié républicaine revient à rendre hommage à ses efforts et à regretter qu'on refuse systématiquement de les reconnaître, de les couronner de succès.
Emmanuel Macron n'a pas droit à la facilité de son Premier ministre qui, s'il prend des coups, se dit capable de les rendre (JDD).
J'espère, pour les trois années de mandat qui lui restent, que le président de la République n'aura plus besoin d'une pitié républicaine, d'un soutien attristé mais bénéficiera d'une adhésion renouvelée. Tel un second souffle après cette première tempête.
Parce qu'il aura su modifier en lui et autour de lui ce qui devait l'être pour mieux présider un pays incomparable.
Le sien, le nôtre.
@ Monarose | 29 décembre 2018 à 15:56
"Reste à déterminer puis expliquer le cap"
Je crois surtout que votre président est en train de passer son CAP de président de la République.
En ce moment il a des vents force sept. Quel est son cap ?
Rédigé par : breizmabro | 29 décembre 2018 à 17:42
Pour faire un grand homme, il faut des circonstances graves, une volonté ferme et résolue, un cap clair et assumé, et un parti déterminé.
Les circonstances sont là.
La volonté aussi, je veux le croire.
Reste à déterminer puis expliquer le cap ; et puis à mobiliser la part active et réaliste de l’opinion.
Je crois qu’E. Macron peut le faire. Le fera-t-il ? Je l’espère, personne d’autre ne se lève pour prendre le relais de façon crédible.
S’il renonce à la réforme pour éviter la crise, nous aurons la crise sans la réforme, et il ne sera qu’un Chamberlain, ou un Daladier.
Mon vœu pour 2019 ?
Qu’il se montre churchillien.
Rédigé par : Monarose | 29 décembre 2018 à 15:56
@ Savonarole
Cher Monsieur,
Afin de parfaire votre éducation, je vous livre ma conception de la démocratie, vous allez voir c'est simple, même vous devriez arriver à comprendre :
J'ai étudié, travaillé sans compter mes heures, élevé une famille et en retour, l'Etat me permet de profiter de toutes les infrastructures dont j'ai besoin et d'une sécurité sociale que je juge plutôt généreuse et tout ça je vous le donne en mille, parce qu'en bonne citoyenne, j'ai payé mes impôts, pas comme certain parasite qui se permet de cracher dans la soupe ; suivez mon regard.
Heureuse imbécile, dites-vous ?
Imbécile, c'est toujours en option quand on vient au monde, vous devez en savoir quelque chose et je n'ai aucun doute là-dessus en ce qui vous concerne.
Heureuse, ma foi ça arrive comme pour tout un chacun mais c'est une autre histoire et celle-ci ne vous concerne pas.
Rédigé par : Aloïse | 28 décembre 2018 à 17:15
1) Rien que la loi !
Si certains ont traversé des propriétés privées, il faut qu'il y ait des plaintes déposées et que les coupables soient déférés !
Il est inadmissible que les GJ fassent la loi dans ce pays.
Relevé des identités
Mise en comparution immédiate des contrevenants
Amende sévère pour chacun et ça les calmera !
2) Mais jusqu'où vont-ils aller ?
Il faut les arrêter de sévir au plus vite et leur appliquer des sanctions judiciaires sans pitié.
Ces Gilets jaunes détruisent la France, on en a assez.
Une marche en faveur du Président Macron pour soutenir son action et défendre les valeurs de la République aura lieu le 20 janvier à Paris.
Ce seront les vrais citoyens qui doivent y participer, ceux qui font honneur à la France et à ses institutions et en espérant que si elle a lieu ce soit des millions de Français qui en ont assez et non quelques centaines de milliers de braillards jaunes.
Il faudra bien sûr une marche silencieuse sans débordement.
Il est temps de rappeler à certains ce qu'est la France !
3) L'indigence d'esprit règne chez les GJ.
Les plus indigents en esprit se sont emparés du mouvement initialement juste et compréhensible des GJ.
Les plus violents se sont agglomérés aux GJ.
Les plus politisés se sont engouffrés dans le mouvement GJ, comme de bons profiteurs qu'ils sont.
Les plus intelligents ont opté pour la concertation proposée par Macron.
Pour le reste on peut craindre le pire avec des GJ incapables de comprendre que le combat doit dans l'instant s'arrêter, afin que de la concertation naisse de nouvelles propositions.
Bien que n'étant pas défenseur du macronisme flou et sans résultat, il me semble qu'il faut savoir entendre la voix de la raison pour pouvoir avancer.
Macron même s'il n'a pas répondu à l'attente des retraités, a tendu la main. Il faut la saisir, et cesser de croire qu'avec des actions aussi stupides et vaines que cette tentative avortée de Brégançon, la cause des GJ va avancer.
Un seul conseil : Rentrez chez vous les GJ ! L'heure de gloire est passée. Vous avez plus à perdre à vouloir faire perdurer un combat avec si peu de combattants, qu'à y gagner.
L'heure est à la concertation, pas au viol collectif de la paix civile.
Rédigé par : Monarose | 28 décembre 2018 à 16:11
@ Monarose
« Injustice ?
La France est le pays le plus redistributif du monde !
La France a le taux de dépenses publiques le plus haut du monde, 56,5% du PIB.
La France c'est 0,8% de la population mondiale, 7% du PIB mondial, et 15% de toutes les dépenses sociales du monde ! »
La redistribution, consistant pour des irresponsables à donner à Paul qui ne le mérite pas toujours ce qui a été volé à Pierre sur le fruit de son travail, est un système à la fois inefficace et injuste.
Par ailleurs vous oubliez que parmi les destinataires de ces 15% de dépenses « sociales » du monde figurent beaucoup d'étrangers qui profitent de la stupidité du système « social » français quand ils ne pratiquent pas la fraude à grande échelle.
http://www.bvoltaire.fr/le-scandale-de-la-fraude-a-la-securite-sociale/
Récupérons l'argent là où il se trouve, avant de taxer et de dépouiller les Français, qu'ils soient revêtus de jaune ou non.
Rédigé par : Exilé | 28 décembre 2018 à 14:32
@ Alpi
Je sais gré à M. Bilger d'avoir publié mon message, virulent j'en conviens, certaine que ce dernier passerait à la trappe.
Quant à votre conseil de me taire, merci mais non merci. JE décide quand m'exprimer et quand me taire.
Rédigé par : Aloïse | 28 décembre 2018 à 14:21
Injustice ?
La France est le pays le plus redistributif du monde !
La France a le taux de dépenses publiques le plus haut du monde, 56,5% du PIB.
La France c'est 0,8% de la population mondiale, 7% du PIB mondial, et 15% de toutes les dépenses sociales du monde !
Et dernier point, toutes ces dépenses sociales sont financées à crédit : la France va emprunter sur les marchés 200 milliards d'euros en 2019 pour financer les dépenses sociales !
La France augmente sa dette publique de 56 milliards par an depuis douze ans, elle a dépassé les 100% du PIB ! ça ne durera qu'un temps ! Sinon, les classes moyennes seront obligées de s'expatrier et de laisser aux Gilets jaunes la colère et leurs rêves !
Les réformes de retraite, Unedic et fonction publique seront difficiles à réaliser !
Je donne un conseil à Emmanuel Macron : les faire passer par référendum, car en France il n'y a pas que des Gilets jaunes !
Rédigé par : Monarose | 28 décembre 2018 à 06:05
Génialissime Ménard !
Bien que Robert Ménard, le maire de Béziers, se soit fait interdire d’installer une crèche de Noël, il a trouvé un moyen de contourner l’interdiction, en projetant avec un rétroprojecteur une crèche animée sur les murs de la mairie.
De rage et de haine, les juges rouges gauchiasses vont-ils saisir le rétroprojecteur ?
Rédigé par : sylvain | 27 décembre 2018 à 21:07
@ Robert M. 27 décembre 2018 à 10:09
Globalement d'accord mais il faut reconnaître que sans le soutien des journaux télévisés qui ont fait vendre des pubs à leurs chaînes respectives toutes les demi-heures, et la presse écrite subventionnée qui ne pouvait que suivre le mouvement, l'"affaire" Gilets jaunes aurait fait pschitt depuis longtemps.
Tous les jours un Gilet jaune sur une chaîne d'informations, quasiment 24 h/24 pendant trois semaines. S'ils forment un groupe politique pour les Européennes, j'espère qu'on leur décomptera leurs heures de passages à la télévision qui valent campagne !
Perso je ne regardais plus les chaînes d'infos de peur d'une overdose de p'tit jaune, ou alors juste un oeil vers 20 h sur TF1 pour ne pas paraître trop larguée lorsque le sujet venait dans les conversations le midi à la brasserie du coin.
Toutes ces chaînes de télé nous ont gavés d'images lors des manifestations à Paris, et leurs "meilleur(e)s" envoyé(e)s spéciaux, ou spéciales (hummmm comme dirait Strauss-Kahn ;)) ont été dépêché(e)s de toute urgence, audience oblige, dans les grandes villes de province pour que soient bien filmées, sous les bons angles, les violences que l'on nous a repassées en boucle jusqu'à la nausée (ce qui ne va pas calmer les réjouissances banlieusardes du premier janvier).
Ya eu de l'image, du commentaire en veux-tu en voilà (experts en tout genre compris) et de la pub pour le temps de cerveau disponible. Tout va bien.
Rédigé par : breizmabro | 27 décembre 2018 à 21:01
@ sbriglia | 27 décembre 2018 à 18:14
« Marchenoir c’est le caviar de ce blog...
Et Savonarole la vodka. »
Je vous laisse deviner qui est l’Alka-Seltzer ! :)
Rédigé par : Achille | 27 décembre 2018 à 20:54
@ Savonarole | 27 décembre 2018 à 16:13
@ sbriglia | 27 décembre 2018 à 18:14
Je lis attentivement depuis plusieurs années les posts de Robert Marchenoir et c'est la toute première fois que je remarque qu'il n'en a pas dénaturé la qualité (dont je n'ai jamais douté) par des digressions obsessionnelles et parfois insupportables, dans ce commentaire magistral dont je redis qu'il mériterait d'être encadré et publié pour valoir ce que de droit.
Ce qu'un très proche (lecteur assidu du blog de Philippe Bilger mais qui n'a pas le temps de commenter les billets dont il fait aussi son miel) me faisait d'ailleurs judicieusement remarquer.
Rédigé par : Mary Preud'homme | 27 décembre 2018 à 19:34
Les attaques envers la personne de Macron me semblent puériles autant que stériles.
Lui, au moins, reconnaît ses faiblesses et erreurs, essentiellement de pédagogie, il était pressé et voilà tout, en effet très peu de personnes ont compris son projet, surtout ceux qui ne l'ont pas lu.
Les réformes que nous attendons ont été retardées mais certaines déjà très avancées, tout retard supplémentaire nous coulera tous pour longtemps.
La vulgarité n'a pas sa place en démocratie, pour ceux qui y tiennent encore, les compétences ne sont pas une tare, l'ignorance et l'incompétence conduisent à la haine et à toutes les pauvretés.
Rédigé par : J.combalbert | 27 décembre 2018 à 19:07
@ Robert Marchenoir | 27 décembre 2018 à 10:09
D'accord c'était déjà en germe dans tout ce que vous citez, mais on n'avait encore jamais atteint ce degré de remise en question des institutions. Encore quelque coups de boutoir, et on sera bons pour une sérieuse reprise en main, par qui, on ne sait pas encore, mais ça se prépare.
Les médias servent de caisse de résonance à des slogans simplistes quand ils ne les fabriquent pas, on entend couramment même dans la bouche de journalistes sérieux : "le président des riches", "la faute originelle du gouvernement", "le quinquennat est terminé" "on a tout essayé, la gauche, la droite et le centre, rien ne marche", "la grande réforme des lois du travail a été faite", "les Français ont élu Macron pour qu'il fasse des réformes" , "la Ve république est à bout de souffle", "la politique ultra-libérale", 'les élites coupées de la base, ou hors-sol", "les Français veulent (...la fin des partis, un référendum, des cahiers de doléance, des augmentations, la retenue à la source, etc. etc.)".
II y a un état d'esprit général, dont les journalistes ne sont peut-être que le reflet (quoique), mais il y a un effet de renforcement par les médias. La télé fabrique un récit, elle le met en scène. Les gens parlent d'eux-mêmes avec les mots que leur fournit la télévision et ils se conforment à l'image qu'elle donne d'eux.
Rédigé par : Lucile | 27 décembre 2018 à 18:35
Du grand Marchenoir... une fois de plus, une fois encore !
Quel talent !
Même Achille et Mary en conviennent... c’est peu dire.
Marchenoir c’est le caviar de ce blog...
Et Savonarole la vodka.
Nous sommes gâtés.
Rédigé par : sbriglia | 27 décembre 2018 à 18:14
@ Mary Preud'homme (@ Robert Marchenoir | 27 décembre 2018 à 10:09)
Excellent !
-----------------------------
Ben alors Mary, il vous aura fallu un an pour trouver Robert Marchenoir excellent ?
Rédigé par : Savonarole | 27 décembre 2018 à 16:13
@ Robert Marchenoir | 27 décembre 2018 à 10:09
Excellent !
Rédigé par : Mary Preud'homme | 27 décembre 2018 à 14:24
@ Achille
« Mentalité de sales gosses capricieux à qui les partis ont toujours tout accordé afin de s’assurer la paix sociale quand ils étaient au pouvoir ou, ce qui est pire, par pure clientélisme, histoire d’assurer leur réélection.
Bilan des courses : l'effet Gilets jaunes qu'une petite hausse de carburant a déclenché. »
Vous avez parfaitement raison de dénoncer l'achat de la paix sociale et le clientélisme, mais vous n'avez manifestement pas encore compris que les Gilets jaunes - ou en général les Français « oubliés » - n'ont pas profité d'une manne à laquelle ils ont pourtant été obligés de contribuer mais qui a surtout été déversée sur certains quartiers dits « sensibles ».
Rédigé par : Exilé | 27 décembre 2018 à 13:03
@ Savonarole | 27 décembre 2018 à 11:11
Le problème dans ce parti Gilets jaunes c’est qu’il est composé dans sa grande majorité de bardes Assurancetourix qu’il faudrait museler pour éviter d’entendre leurs âneries, les autres seraient plutôt du genre Obélix, pas vraiment c*ns, mais un peu quand même !
Rédigé par : Achille | 27 décembre 2018 à 12:58
@ Aloïse
Ce blog est la 'propriété' de Ph. Bilger. Il me semble qu'il peut donc y écrire ce qu'il veut. On peut ne pas partager ses positions. Mais il y a une façon élégante de l'écrire. Il fait preuve d'une grande tolérance car certains commentaires ne le ratent pas...
Vous avez toujours, dites-vous, été une lectrice silencieuse. Alors continuez...
Rédigé par : Alpi | 27 décembre 2018 à 12:53
@ Robert Marchenoir | 26 décembre 2018 à 14:02
A vos ordres ! Le terme de bombe agricole est un terme générique pour des explosifs fabriqués maison (SGDG) pour dessoucher dans les zones méditerranéennes. Agricole car l'un des composants est le chlorate de soude, désherbant le plus écologique qui soit mais qui a été interdit à la vente en 2009. Mondialisme oblige, celui dont vous êtes friand, on peut le trouver encore dans des pays limitrophes.
A lire votre salade niçoise ou votre pièce montée bancale du 27 décembre 2018 à 10:09 j'avoue être un peu désemparé. Vous n'aimez pas les blaireaux, moi non plus. Je peux vous donner la recette pour vous en débarrasser. Cela tombe bien car en plus du produit susnommé il faudra puiser dans la réserve de pastilles de chlore de votre piscine qui elles ne sont pas interdites...
Rédigé par : hameau dans les nuages | 27 décembre 2018 à 12:44
Hors sujet, mais dans l'air du temps.
Lorsqu'il opérait en France, Manuel Valls s'était autoproclamé l'Ivanhoé de la lutte contre le Front National et des heures les plus sombres, alors époux de Anne Gravoin, il se croyait plus juif que les juifs, la Shoah c'était son dada, Dieudonné un monstre.
On apprend aujourd'hui qu'il donne son aval pour que Vox, parti d'extrême droite espagnol, siège en Andalousie (12 sièges acquis aux dernières élections).
Lui-même candidat à Barcelone il a besoin des voix de Vox, you follow ?
Qu'au moment fatal devant un peloton on me demande d'enlever mon pantalon, je le ferais avec grâce, mais mon slip, je préfère mourir. Lui, Manuel Valls, a osé.
"Valls avala el acuerdo de Ciudadanos y PP para integrar a Vox
El candidato a la alcaldía de Barcelona se muestra de acuerdo en dar entrada a Vox en la Mesa del parlamento andaluz, a la espera de cómo se utilice ese posible apoyo (Cronica Global)"
Rédigé par : Savonarole | 27 décembre 2018 à 11:57
@ Patrice Charoulet 27/12 08:03
Et ils ne se limitent pas, Patrice Charoulet, aux seuls Gilets jaunes, les sujets qu'il conviendrait de ne pas aborder lors d'un repas de famille, qui plus est de réveillon, sauf à vouloir délibérément plomber l'atmosphère !
J'en connais même certains qui ont à leur disposition, toute prête, une liste noire des thèmes à ne surtout pas aborder lors de telles réceptions pour éviter toute rupture de relations diplomatiques, voire au pire la déclaration de guerre, avec la belle-mère ou l'ami de trente ans !
Il en est même d'autres qui mettent en pratique le principe de précaution et qui déclinent toute invitation, ce qui est encore le meilleur moyen de ne pas prendre le moindre risque.
Rédigé par : Michel Deluré | 27 décembre 2018 à 11:53
@ Robert Marchenoir | 27 décembre 2018 à 10:09
Je vais sans doute vous surprendre, mais mis à part quelques passages un peu excessifs, je suis globalement d’accord avec votre commentaire.
Il est temps de changer l’état d’esprit de certains Français qui exigent beaucoup des autres et en particulier de l’Etat, mais ne sont jamais disponibles dès qu’il s’agit de toucher à leurs avantages acquis pour sortir le pays de ses difficultés économiques.
Mentalité de sales gosses capricieux à qui les partis ont toujours tout accordé afin de s’assurer la paix sociale quand ils étaient au pouvoir ou, ce qui est pire, par pure clientélisme, histoire d’assurer leur réélection.
Bilan des courses : l'effet Gilets jaunes qu'une petite hausse de carburant a déclenché.
Aujourd’hui c’est le foutoir et les électeurs ne font plus confiance aux corps intermédiaires.
Le manque de courage politique finit toujours par se payer un jour.
Rédigé par : Achille | 27 décembre 2018 à 11:28
@ Achille
"Ainsi donc les Gilets jaunes vont créer un parti politique."
Ce sera Babaorum d'Astérix...
Rédigé par : Savonarole | 27 décembre 2018 à 11:11
Ainsi donc les Gilets jaunes vont créer un parti politique.
Avec la REM nous avions droit à un parti "Ni droite, ni gauche". Vu la façon dont les partis dits "de gouvernement" nous ont baladés pendant quarante ans, c’était encore concevable.
Maintenant avec les Gilets jaunes le choix sera "extrême-gauche et/ou extrême-droite" vu que ce nouveau parti fourre-tout ne fait pas vraiment la différence, avec tout ce que cela représente en matière de restriction de liberté de pensée, chasse aux opposants du régime et milices à la botte du pouvoir.
Inutile de dire qu’en ce qui me concerne je ne voterai pas Gilets jaunes.
J'ai suffisamment voté pour des charlots que je croyais intelligents jusqu'à présent pour aller voter pour des charlots qui ont largement fait preuve de leur inconséquence.
Rédigé par : Achille | 27 décembre 2018 à 10:19
@ sylvain | 26 décembre 2018 à 17:18
"S'il n'y avait pas Macron, y aurait pas eu de Gilets jaunes."
Grave erreur. La myopie est désormais totale. Seul compte le présent, tout le monde a oublié ce qui s'est passé avant-hier. Quant à ce qui a pu se passer avant la naissance du locuteur, on n'est même pas sûr que cela ait existé.
Ce qui est extrêmement frappant, c'est au contraire la répétition des mêmes protestations à l'encontre des trois derniers présidents, qui qu'ils soient et quoi qu'ils fassent.
La personnalité et la vie privée de Macron, de Hollande et de Sarkozy ont été attaquées de la même manière parfaitement outrancière. L'un n'a pas d'enfant (et une femme trop âgée), l'autre avait trop de compagnes (plus jeunes à mesure qu'il avançait en âge), le troisième a changé d'épouse à mi-mandat (et piquait la femme des autres). Dans les trois cas, c'était la preuve de leur inaptitude à gouverner.
Sarkozy portait des montres et des T-shirts (et ça, c'est mal), Hollande avait la cravate de travers (mais son conseiller faisait cirer ses chaussures à l'Elysée, crime abominable), quant à Macron, il s'habille en aviateur, mais il n'a pas fait son service militaire (comme une bonne partie des gens qui le critiquent).
De savants experts de blog nous ont prédit, successivement, qu'aucun ne "finirait son mandat", et que tous trois "exploseraient en vol".
On décapite Macron en effigie, mais combien de fois n'a-t-on pas souhaité, à voix haute, l'assassinat de Sarkozy ? Peu après son élection, j'ai entendu un bobo très propre sur lui, l'apercevant à la télévision, s'exclamer : il n'est pas encore mort, celui-là ?
Les nobles "Français en colère" saccagent Paris parce que l'arrogance de Macron les y "oblige", mais, le soir de l'élection de Sarkozy, les mêmes, ou leurs amis, mûs par une même révolte légitime, se livraient à des destructions pour protester contre le résultat du suffrage universel.
Le moindre gamin, maintenant, hurle "Macron, démission !" à la cantine, quand il n'aime pas la purée, mais tout le monde a oublié cet entrepreneur qui sillonnait la France avec son avion de tourisme, en traînant derrière lui une banderolle "Hollande, démission !". On a baissé en gamme, voilà tout.
Rappelons tout de même que sur cet échantillon présidentiel, nous sommes passés de la droite dure (le Kärcher) à la gauche assumée (je n'aime pas les riches), en passant par le centre (en même temps). Il serait donc peut-être temps de se demander si une chèvre à l'Elysée ne susciterait pas exactement les mêmes protestations, et si l'hystérie oppositionnelle des Français ne personnalise pas la politique à outrance pour se cacher des réalités pénibles à contempler.
On fait semblant de croire que le mouvement des Gilets jaunes est une grande nouveauté, mais c'est faux. Il se distingue par ce que les cuistres politologues appelaient la "coagulation" avant qu'elle ne survienne (des protestations isolées atteignant une masse critique pour faire explosion), par l'absence de chefs et même par l'absence de communauté organisée à son origine.
Mais sinon, la France vit en gilet-jaunisme depuis, oh !... la Libération, probablement. Le mode de protestation auquel nous assistons, c'est l'état normal de la France depuis toujours. De mémoire d'homme, les Français ont toujours considéré normal de se relayer pour bloquer la France, pour barrer les routes, pour incendier des préfectures, pour empêcher les entreprises de fonctionner, et plus généralement pour casser les pieds au reste de la population parce que je veux, je veux, je veux et donne-moi, donne-moi, donne-moi, et en fait, ta g...
Et d'ailleurs, ça coûte rien, c'est l'Etat qui paye (alors pourquoi ne "débloque-t-il pas les fonds" ?). Et n'oublions pas qu'il faut "faire payer les riches".
Les Gilets jaunes bloquent les camions, débranchent les câbles de remorque, défoncent les pare-brise à coups de boules de pétanque (*) et tentent des les incendier, mais le blocage des camions de vin espagnol, et la vidange de leurs cuves sous le regard indifférent de la gendarmerie, c'est un événement aussi régulier que la cueillette du reblochon au mois d'avril, et dont la survenance périodique recueille à peu près autant d'intérêt et d'indignation de la part de "lémédias" du "Système".
Les grèves de quelques dizaines de contrôleurs aériens, fonctionnaires ultra-privilégiés, qui suffisent à bloquer le pays entier avec la régularité d'une horloge, n'ont jamais suscité la "colère" du vrai peuple vraiment populaire. Nul incendie de locaux syndicaux à cette occasion, nulles menaces envers les chefs grévistes.
Avec les Gilets jaunes, on entend les politologues se gratter très fort le crâne parce que maintenant, ça se voit quand même beaucoup.
Le fameux "mépris" que l'on reproche à Macron, c'est une accusation qui a été portée des millions de fois, par des millions de syndicalistes, de communistes et de gauchistes, depuis lanlure, à chaque fois que le "je veux" n'était pas suivi de "oui, chef". Cela fait cent ans que j'entends cela. Autant vous dire que cela ne m'impressionne plus beaucoup. Le truc est éventé.
Au point où nous en sommes, Macron devrait convoquer les porte-parole des Gilets jaunes pour leur dire : "Vous êtes de grosses bouses fumantes". La réaction ne serait pas pire, et, au moins, ils grimperaient aux rideaux pour quelque chose.
On nous tartine des pages Web avec le nombre de pôv' retraités qui occupent les ronds-points, mais, parmi ceux-ci, combien ont applaudi des deux mains, pendant des décennies, aux fameuses "grèves par procuration" des fonctionnaires, qui ont tant "lutté pour la protection de nos droits Jacky" ? Combien ont défilé non pas pour, mais contre la fameuse tentative de réforme des retraites et de la santé par Alain Juppé ? Combien ont soutenu, activement, l'étatisme délirant qui leur vaut, aujourd'hui, l'assommoir fiscal qu'ils dénoncent ?
Les jeunes ne valent pas mieux. Priscillia Ludosky, qui a une trentaine d'années et fait partie des porte-parole "modérés" des Gilets jaunes (en plus, c'est une sale capitaliste, elle essaie de faire marcher sa propre boîte) vient de reprocher à Emmanuel Macron de ne pas avoir assez augmenté les impôts. Oh ! pas les siens, bien sûr... les taxes sur le kérosène, et celles sur le fioul maritime.
Parce que chacun sait que le commerce international, c'est mal -- et d'ailleurs, je suis sûr que la petite start-up de Priscilla Ludovsky fait pousser tous ses produits de maquillage bio dans la bonne terre de France, et n'importe rien de l'étranger.
Tandis que les avions, avec leur kérosène puant, ce sont exclusivement les patrons du CAC 40 qui les empruntent, et pas du tout les prolos qui prennent des billets Easy Jet à 80 euros pour passer des vacances à Djerba.
Si elle réclame une diminution de la dépense publique, c'est pour punir les hommes politiques et les hauts fonctionnaires en baissant leurs "rentes et privilèges" (qui représentent une poussière dans les comptes de l'Etat), mais pas du tout pour tailler dans les dépenses éléphantesques de l'Education nationale, de la Sécurité sociale et tutti quanti. Ça, c'est de la bonne dépense, de la dépense de gauche.
Le moustachu communiste qui dirige la CGT ne s'y est d'ailleurs pas trompé. Sous le gilet jaune, il voit le gilet rouge. Les slogans du mouvement sont "des tracts de la CGT", constate-t-il benoîtement.
Pour parfaire le tableau du banditisme ordinaire français, je relève d'une part l'existence de "cagnottes" sur les ronds-points alimentées par les "dons" des automobilistes, d'autre part l'attente de deux heures supplémentaires infligée par les gilétistes aux "fils de p..." qui osent exprimer autre chose qu'un enthousiasme franc et massif pour le mouvement. Mais à part ça, ce n'est pas du tout du racket.
Comme toujours chez les communistes, ils se volent et se battent entre eux. A en croire les beaux discours des PDG de station de radio, le Peuple en jaune est saint et bon, tandis que le Pauvre a le coeur sur la main. La réalité, c'est plutôt qu'ils piquent dans la caisse après avoir, auparavant, volé les automobilistes. Quand ils ne se bagarrent pas entre eux, et qu'ils ne mettent pas le feu aux cabanes de leurs rivaux.
Au fur et à mesure que l'argent gratuit des autres se fait plus rare, la "colère" augmente et la sottise s'accroît. Des gens qui sont nés dans le socialisme et qui l'ont tout toujours vu "marcher" ne comprennent pas qu'il ne marche plus. La machine à sous ne crache plus aussi facilement la monnaie qu'auparavant. Les drogués à l'argent des autres deviennent fous furieux et secouent l'engin. Mais ça ne fera pas pousser l'argent sur les arbres.
Et pendant que Macron (oui, Macron), et d'autres, tentent timidement d'expliquer, pour la millième fois, que la richesse ne vient pas de l'Etat mais du travail, les facho-communistes de droite et de gauche trahissent leur pays en faisant croire au peuple qu'il suffirait de sortir de l'Europe, de mettre les députés au Smic et de barrer la route aux Noirs et aux Arabes, pour que le socialisme dans un seul pays devienne possible.
C'est une pièce qui s'est déjà jouée à l'Est. On sait comment elle s'est terminée.
Il y en a une qui a parfaitement résumé la névrose nationale, c'est Brigitte Bardot. Elle a carrément réclamé "un miracle" au président de la République. Mais pour sa boutique, hein. Pour les animaux. Pas pour les hommes qui se gèlent sur les ronds-points.
_______
(*) Ça coûte cher, des boules de pétanque. Où des "pauvres" trouvent-ils l'argent pour le gaspiller en projectiles ?
Rédigé par : Robert Marchenoir | 27 décembre 2018 à 10:09
N'EN PARLEZ PAS !
Dans un livre consacré à l'affaire Dreyfus, j'avais vu autrefois un dessin humoristique.
Dans une salle à manger, on voyait tous les gens se taper dessus. Avec la légende suivante :
Ils en ont parlé !
Il fallait comprendre que l'on avait parlé de l'affaire Dreyfus, qui séparait les Français en deux.
Sans comparer le giletjaunisme à cette célèbre affaire, je me permets de donner ce conseil à tous les lecteurs de ce blog : au cours des repas de fin d'année, ne parlez pas de ce sujet... très clivant.
Un frère, avec lequel j'ai toujours eu les meilleures relations et avec lequel je ne me suis jamais disputé, vient de me faire une révélation par mail.
Un de mes amis du blog avait eu l'idée de publier, pour info, le texte complet de Didier Maïsto, que j'avais d'abord entendu, sans pouvoir le copier, pour cause d'infirmité informatique. Sur mon bloc-notes numérique personnel, j'avais publié ce texte, en le qualifiant de chef-d'oeuvre de démagogie, puisque je suis totalement hostile à ce n'importe quoi, cette anarchie, cette chienlit sans issue.
Mon frère me dit plusieurs choses aimables, comme à l'accoutumée, mais est forcé d'avouer qu'il est
« d'accord à 300% avec Didier Maïsto », sans autre développement.
Nous ne réveillonnerons pas ensemble cette année, pour diverses raisons, mais, si le sujet avait été abordé, l'ambiance en aurait pâti, je crois.
Ecrivez sur les blogs sans hésiter là-dessus, mais n'en parlez pas dans les joyeux repas de fin d'année ! Sauf si vous dormez sur les ronds-points, il va sans dire.
Rédigé par : Patrice Charoulet | 27 décembre 2018 à 08:03
@ Monarose | 25 décembre 2018 à 20:53
"Dernière chose : ne me dites plus que ce sont les taxes de Macron qui vous ont appauvris, car la suppression de la taxe d'habitation et la baisse des cotisations ont largement redressé la balance."
Vous plaisantez !
Vous ne savez pas compter, ou alors vous ne voulez pas voir.
Pas une seule TH n'a tenu la promesse de baisse de 30% par rapport à l'année n-1, simplement il est écrit "vous auriez dû payer tant en 2018" sur des montants de base actualisés… Dans deux ans nous en reparlerons pour la suppression totale, en attendant subrepticement s'est glissée une taxe spéciale d'équipement surgie de nulle part.
Quand les énergies que nous consommons augmentent, mécaniquement les taxes augmentent et comme elles ont pris toutes une "pigne" cette année, vous payez donc toujours plus : eau, gaz, électricité, carburants, vérifiez sur la part de votre budget vous allez comprendre..
Pensions revalorisées à 0,3% pour une inflation de 1,5%, vous compterez la différence.
Je passe sur la taxe carbone de la berline neuve, du moins pour celle que je connais qui a été multipliée par quatre en quatre ans ! Il se vend quand même quelques milliers de véhicules en France. Le comble est que la nature du carburant que j'utilise est de l'essence dite non polluante.
Alors tout cela mis bout à bout commence à bien faire, où passe notre pognon de dingue ? Où ? Peut-être en savez-vous plus, car pour ma part à ce rythme je vais vite attraper une tendinite au poignet à force de mettre de plus en plus souvent la main à la poche.
Rédigé par : Giuseppe | 26 décembre 2018 à 22:26
@ hameau dans les nuages | 26 décembre 2018 à 10:11
Je suis en admiration pour le courage dont vous faites preuve.
Heureusement que le ridicule ne tue pas, votre commentaire ne pouvant que vous ridiculiser. Essayer en une phrase de vomir votre venin me fait doucement sourire.
Sur ce je vous souhaite un bon réveillon.
Continuez sur les R.S. Fessebouc and co, vous y avez très certainement plein d'admirateurs.
Rédigé par : Monarose | 26 décembre 2018 à 21:56
HOLLANDE / MACRON
Regardez l'aspect de chacun.
Hollande a bien grossi pendant 5 années de mandat.
Macron a perdu du poids en moins de 18 mois.
Question : qui a le plus bossé ?
Je ne juge pas les résultats mais les efforts. Le capitaine de pédalo est resté en roue libre, Macron essaie de tenir la barre même s'il doit changer de cap dans la tempête
@ sylvain 26/12 17h18
Quand on appelle les brancardiers pour ramasser les morts et soigner les blessés on arrête de tirer : c'est la trêve.
On peut ne pas être d'accord avec ce qu'a fait l'exécutif et cependant lui reconnaître d'avoir bossé, à la différence du prédécesseur plus occupé à son petit bien-être personnel qu'à celui du pays.
Si Macron n'a pas réussi à redresser le pays, il aura au moins essayé sans ménager son temps.
Et rien que pour cela on peut lui accorder quelque considération sans pour autant être d'accord avec sa politique.
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Période des sports d'hiver.
Les Français ont les 35 heures, deux mois de vacances et jours fériés transformés en viaduc à toutes les sauces.
Dès que l’on susurre d’éliminer un de ces jours c’est tout juste si on n'a pas une guerre civile.
Et quand un gouvernement souhaite souffler un peu, c’est un scandale et l’idée d’aller skier un signe extérieur de richesse !
Incorrigibles.
Un de plus (surtout pas de noms) qui ne connaît rien à l'économie, rien à l'entreprise, rien aux régimes juridiques, qui confond entreprise et commerçant, statut entreprise, statut commerçant.
Ça parle, ça écrit tous les jours pour affirmer qu'il y a au moins 50 millions de Gilets jaunes.
Profitez-en, Noël c'est la période des rêves, des contes de fées et autres. Demain il faudra se réveiller et trouver des solutions pour reconstruire tout ce qui a été détruit, tout ce qui n'a pas pu être gagné, trouver les financements pour aider les personnes qui auront perdu leur emploi.
Mais c'est vrai que tous ces sacrifiés sur l'autel de la revanche personnelle de chacun des GJ, il ne faut pas en parler, ils ont été sacrifiés par les GJ, mais ce sont les GJ le centre d'attention, les dommages collatéraux on les oublie de suite.
Rédigé par : Monarose | 26 décembre 2018 à 21:06
@ Robert M. du 26 décembre 2018 à 14:02
"Quand je vous disais qu'il ne faut pas permettre aux pauvres de manger du foie gras à Noël..."
Bien vu ! au bout de quinze paragraphes :(
Robert M. serait-il diététicien OU nutritionniste, voir végan ?
De même Robert M. devrait dire aux pauvres qu'ils ne doivent pas fumer de gitanes sans filtre, et encore moins de Cohiba, car ce n'est pas bon pour leur hygiène de vie...
Robert M. est un esthète.
Adéo Robert M. ;)
Rédigé par : breizmabro | 26 décembre 2018 à 19:27
"C'est pas d'ma faute, c'est d'la faute à Macron.
Voilà le leitmotiv actuel des Gilets jaunes."
Rédigé par : Monarose | 26 décembre 2018 à 14:25
Ben si ! S'il n'y avait pas Macron, y aurait pas eu de Gilets jaunes.
Si la France actuelle n'était pas gouvernée par ce monarque de droit divin, ce mafieux qui écrase ses serfs rackettés et saignés par la pire fiscalité qui existe dans le monde, qui les insulte, les nargue, les méprise en permanence, y aurait pas eu de Gilets jaunes.
Macron a allumé un feu social qui couvait depuis un bon moment, il est responsable des morts et blessés de cette révolte très saine et salutaire.
Désormais il ne pourra plus prendre les citoyens pour des cochons de payants qu'on amène à l'abattoir sans rechigner, et tous ceux qui dénigrent les Gilets jaunes et soutiennent le pyromane de l'Elysée ne sont en définitive que des collabos victimes consentantes soumises à leurs déchéances programmées par ce monstre arrogant et cynique.
Rédigé par : sylvain | 26 décembre 2018 à 17:18
@ Aloïse | 26 décembre 2018 à 15:37
Chère Madame, si je comprends bien vous ne vous êtes jamais trompée, vous avez toujours bu le lait que la démocratie électorale vous proposait de téter.
Il n'y a pas pire que la démocratie française.
Heureuse imbécile.
Rédigé par : Savonarole | 26 décembre 2018 à 16:56
Lectrice silencieuse depuis longtemps et accessoirement spectatrice de vos apparitions TV, je commence à être familière de vos atermoiements, de vos retournements de veste selon la direction du vent et ma foi, je m'étais fait une raison, votre voix n'étant finalement pas plus importante qu'une autre au milieu de tant d'autres de si peu d'importance. Seulement aujourd'hui, j'ai honte pour vous, honte de votre pitié à l'égard de notre président qui n'en a certainement nul besoin. C'est une façon détournée mais très vicieuse de l'attaquer au moment où des voix comme la vôtre pourraient se faire entendre autrement qu'au travers du déballage déplacé de vos états d'âme et de vos langueurs indécentes.
Du courage que diable !
Rédigé par : Aloïse | 26 décembre 2018 à 15:37
@ Monarose 14h25
"C'est pourquoi il est impératif que tous ceux qui veulent préserver la démocratie et nos droits fondamentaux, c'est-à-dire l'immense majorité des Français, se battent contre cette extrême droite obscurantiste et irrationnelle, c'est-à-dire une minorité ultra-active d'excités, qui veulent nous asservir."
Voui, voui...
Car l'extrême gauche est rationnelle et éclairée elle...
Votre diatribe aurait plus de crédibilité si vous incluiez tous les extrêmes.
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@ Robert Marchenoir 14h06
"Quand je vous disais qu'il ne faut pas permettre aux pauvres de manger du foie gras à Noël..."
Vous avez vu des riches en train de vomir ? C'est pas plus ragoûtant !!
Rédigé par : caroff | 26 décembre 2018 à 15:20
C'est pas d'ma faute, c'est d'la faute à Macron.
Voilà le leitmotiv actuel des Gilets jaunes.
Pour chaque personne décédée à cause de ces manifs ? c'est de la faute à Marcon.
Ils appauvrissent les commerces ? c'est de la faute à Macron
Ils créent du chômage par leurs actions ? c'est de la faute à Macron.
Ils n'assument rien, critiquent les autres et réclament ce qu'ils ne sont pas capables d'avoir par eux-mêmes !
Et par-dessus le marché, ils se plaignent de pas être écoutés !
Franchement, il y a pourtant des raisons.
POURQUOI IL FAUDRAIT INTERDIRE LES MANIFESTATIONS DE RUE ?
1/ elles n’ont aucun intérêt.
2/ elles produisent un climat d’insécurité, de méfiance, de peur, de frustration, de colère, etc. rien de bon.
3/ elles coûtent trop cher en mobilisation de policiers et de gendarmes qui sont déjà épuisés, mais aussi en casse, et donc en assurance, en garde à vue, et surtout en image de notre pays.
4/ elles génèrent de la haine inutile et malsaine envers les forces de l’ordre.
5/ elles cassent notre principale source de revenu, le tourisme.
6/ elles génèrent un climat d’insécurité et de la perte de confiance qui peuvent plomber notre économie, plus d’embauche.
7/ désormais les manifestations de rue laissent à penser (je pense à cause des médias) qu’avec leur cortège de violences, elles devraient pouvoir faire changer la politique d’un gouvernement, et là c’est grave car comme ce n’est pas le cas cela produit de la surenchère, et des violences gratuites dans le cas contraire.
Concernant notamment le R.N.:
Ce que les dirigeants du FN redoutent par-dessus tout, c'est que l'économie française aille bien.
Car l'extrême droite se nourrit de la misère, et sans misère, elle disparaît.
Le mouvement des Gilets jaunes est donc du pain bénit pour eux: pensez donc, les plus pauvres et plus fragiles qui détruisent eux-mêmes les conditions du redressement de la France !
C'est pourquoi Mme Le Pen et sa filleule ont soutenu et encouragé cette jacquerie, sachant très bien qu'en contribuant à démolir notre économie, ils allaient en tirer un bénéfice. Et cela marche ! Les sondages indiquent que le FN devrait réaliser un bon score aux européennes.
C'est pourquoi il est impératif que tous ceux qui veulent préserver la démocratie et nos droits fondamentaux, c'est-à-dire l'immense majorité des Français, se battent contre cette extrême droite obscurantiste et irrationnelle, c'est-à-dire une minorité ultra-active d'excités, qui veulent nous asservir.
Rédigé par : Monarose | 26 décembre 2018 à 14:25
Les gentils Gilets jaunes, qui sont "obligés" de se révolter parce qu'ils sont pauvres : "Le 22 décembre, à trois heures du matin, un conducteur de poids lourd se trouve bloqué par un barrage filtrant de Gilets jaunes à Saint-Etienne-du-Rouvray (Seine-Maritime). Plusieurs manifestants s'approchent du camion et commencent à tirer sur un câble de la remorque. Le chauffeur prend peur et force le barrage. Son véhicule reçoit des jets de pierres et de boule de pétanque. Le pare-brise éclate sous les impacts."
"Le poids lourd roule sur le boulevard Industriel, avec une palette en feu accrochée à sa remorque. Il est pris en chasse par deux voitures de Gilets jaunes. Il est rejoint par une patrouille de police. Les poursuivants se dispersent. Le chauffeur, un homme de nationalité bulgare, a déposé plainte pour violence volontaire et dégradation volontaire de bien privé."
Les Gilets jaunes, qui n'ont rien à voir avec l'extrême droite : "Parmi les 14 pilleurs présumés de la boutique de l'Arc de triomphe et tagueurs du même lieu, un a particulièrement retenu l'attention des enquêteurs. Ils ont d'abord reconstitué sa fuite dans Paris, jusqu’à interpellation dans le Doubs, le 7 décembre. Âgé de 30 ans, il était installé dans un corps de ferme, avec ses fusils de chasse et son fusil à pompe. Et sur les étagères de la bibliothèque, quelques lectures de l'ultra droite et de la mouvance néo nazie. Ses empreintes ont été retrouvées sous l'Arc de triomphe."
Les Gilets jaunes, qui n'ont rien à voir avec l'extrême gauche : "Un suspect a été arrêté pour des dégradations en série dans la capitale, après la découverte de son groupe de discussion sur le téléphone portable d’un complice. Parmi ce groupe, on trouvait un proche du GUD, le groupuscule d'extrême droite et un antifa notoire d'extrême gauche, connu des services de renseignement intérieur."
Les Gilets jaunes, qui respectent la police parce que ce sont des ouvriers comme eux : "La brigade criminelle a été saisie pour les actions les plus violentes contre les forces de l’ordre. 'On a vu le collègue gardien de la paix de la préfecture de police littéralement lynché, avec son nez et sa mâchoire fracturés, son fémur amoché.' Un gendarme mobile, visé sur la place de l’Étoile, a d’abord reçu des barrières de sécurité, puis un tir d’une bombe agricole bourrée de clous et de boulons, qui ont transpercé les protections et provoqué des brûlures."
Une bombe agricole ? C'est quoi, ça ? Les "paysans", ils cultivent la doulce terre de Frônce avec des bombes, maintenant ? Notre agronome résident hameau dans les nuages pourrait peut-être nous en dire plus ?
L'ingéniosité gilétiste ne connaît pas de bornes. A côté des artificiers agricoles, nous avons les petits chimistes : "À Besançon, c'est un jeune homme de 19 ans qui a été condamné à six mois de prison ferme, sans mandat de dépôt, pour avoir lancé de l'acide sur des policiers. Jugé en comparution immédiate, il a reconnu les faits : 'Je venais de prendre un coup de lacrymo et j'étais énervé', a-t-il expliqué."
Eh ben voilà. Fallait pas l'énerver. C'est la faute à Macron. Maintenant, "j'étais énervé" fait figure d'excuse valable. Le type venait de prendre un coup de lacrymo, et, comme il ne sort jamais sans sa bouteille d'acide dans sa poche, il s'en est servi. Lequel d'entre vous, Mesdames et Messieurs, ne glisse pas une petite bouteille d'acide chlorhydrique dans sa poche avant de sortir, par ces temps de grand froid ?
Le beauf (ça ne s'invente pas) qui agresse sa famille au repas de Noël, vomit partout, et hurle qu'il est Gilet jaune pour se justifier : "C'est en fin d'après-midi, ce mardi 25 décembre, que les policiers sont appelés pour un différend familial à Montivilliers, près du Havre. A son arrivée, l'équipage de Police secours est reçu par la maîtresse de maison. Elle affirme que son beau-frère a agressé physiquement et verbalement 5 membres de la famille au cours du repas de Noël."
"Les agents de police retrouvent l'homme mis en cause allongé et somnolant dans le jardin de la maison. L'homme est a priori alcoolisé. A son réveil, quelques minutes plus tard, l'homme est agressif, insulte les agents, tente de leur porter des coups de pied, leur crache au visage et se revendique comme étant un Gilet jaune. Le mis en cause, très virulent, est finalement maîtrisé, menotté. Lors de son transport jusqu'au commissariat du Havre, il continue d'insulter les agents et vomit même dans le véhicule de police. L'agresseur a été placé en garde à vue et poursuivi pour violences aggravées et violences sur personnes dépositaires de l'autorité publique."
Quand je vous disais qu'il ne faut pas permettre aux pauvres de manger du foie gras à Noël...
Rédigé par : Robert Marchenoir | 26 décembre 2018 à 14:02
En fait, le problème ne vient pas des Français mais de l'Etat et des gouvernements successifs qui compliquent à loisir au point qu'une chatte n'y retrouve plus ses petits.
C'est peut-être voulu car on s'apercevrait vite que les trois quarts ne servent à rien.
Quelques citations de Pompidou (il y en a d'autres truculentes et exactes):
Mais arrêtez donc d'emmerder les Français !
Il y a trop de lois, trop de textes, trop de règlements dans ce pays !
On en crève ! Laissez-les vivre un peu et vous verrez que tout ira mieux ! Foutez-leur la paix !
Il faut libérer ce pays ! (Georges Pompidou à Jacques Chirac, en 1966)
Comment se ruiner ?
Par le jeu ? C'est le plus rapide.
Par les femmes ? C'est le plus agréable.
Par les technocrates ? C'est le plus sûr.
Quand on a choisi le libéralisme international, il faut opter aussi pour le libéralisme intérieur.
L’État doit donc diminuer son emprise sur l’économie au lieu de chercher perpétuellement à la diriger et à la corriger.
Dans le domaine économique, notre administration est la fille du gouvernement de Vichy.
La rage du contrôle était née de la pénurie des années 1940-1944. S'y ajoutait, à l'époque, la méfiance maurrassienne contre l'économie libérale. Or, parallèlement, la Résistance sous sa forme administrative et politique se pénétrait de la même méfiance en partant d'une idéologie différente mais de réactions analogues.
Depuis la fin de la guerre, des générations de fonctionnaires ont été formées dans l'esprit que l'intérêt général se confond non pas seulement avec la primauté de l'Etat mais avec l'interventionnisme étatique et la défiance à l'égard de l'entreprise privée.
Rédigé par : Olyphant | 26 décembre 2018 à 10:29
@ Monarose | 25 décembre 2018 à 20:53
"Votre pauvreté vient de votre parcours"
Oui on sait, celui qui à 50 ans n'a pas de Rolex a raté sa vie. Vous avez tout compris au mouvement des GJ.
Un conseil, restez sur votre réserve et évitez de colporter pareils propos dans les chemins creux et places de marché. J'en rirais mais d'autres non. Tout le monde n'a pas votre sens de l'humour.
Rédigé par : hameau dans les nuages | 26 décembre 2018 à 10:11
Parce qu'il aura su modifier en lui et autour de lui ce qui devait l'être pour mieux présider un pays incomparable.
Le sien, le nôtre.
Primo, il ne préside pas un pays mais le régime qui a fait main basse sur lui.
Secundo, si ce pays est vraiment le sien, pourquoi ne peut-il s'empêcher de le critiquer en public, contrairement aux usages, dès qu'il se trouve à l'étranger ?
Pourquoi a-t-il cédé certains de ses fleurons industriels à l'étranger ?
Pourquoi enfin et surtout laisse-t-il envahir la France par ce que l'étranger ne recèle pas toujours de meilleur, loin s'en faut ?
Rédigé par : Exilé | 26 décembre 2018 à 09:10
On peut compter sur "Save on a roll" pour savoir se défiler.
Rédigé par : Aliocha | 26 décembre 2018 à 08:34
Je ne pense pas que le fait que Macron n’ait pas d’enfant soit la cause de ses difficultés.
Hollande en a eu quatre et cela n’a pas fait de lui un grand président.
Le problème de Macron, c’est la mentalité française (nostalgie de la Révolution mêlée à un conservatisme bien ancré), le système socialiste français avec un Etat-providence trop généreux qui encourage l’inactivité et le manque de responsabilité individuelle, le mondialisme, la Chine qui est devenue l’usine du monde, Facebook, etc.
Si Mitterrand était président de nos jours, il ne ferait pas long feu dans l’opinion publique avec ses maîtresses et son arrogance.
Mitterrand, Chirac et Sarko ont connu des épreuves difficiles. La belle affaire !
On peut historiquement lier le début du déclin de la France à Mitterrand, et sa poursuite grâce à Chirac!
Que faut-il ?
Un président qui fait des câlins, qui nous met sur ses genoux et qui nous donne argent et travail ?
Environ 70% des Français le pensent.
Dans les pays plus matures, c'est à chacun de se prendre en main et de se former tandis que leur président, souvent insipide, n'est qu'un bon gestionnaire qui veille au respect des grands équilibres (budget, compétitivité des entreprises, redistribution sociale et services assurés par des fonctionnaires efficaces et peu nombreux).
Qui connait les dirigeants de la Suisse ou des pays scandinaves ?
Non, ce n'est pas la personnalité d'un président qui est importante, c'est son programme et surtout, en France, sa capacité à l'appliquer !
Il faut savoir entraîner le peuple, et je pense que l’exécutif a manqué de flair politique en négligeant le ressenti, en parlant à la raison des gens.
Après, ces derniers disent vouloir être plus écoutés mais aussi n’entendent que ce qui leur fait plaisir d’entendre.
On a longtemps fustigé à raison la langue de bois des politiques, mais il semble que certains Français en redemandent: dès qu’un président dit ce qu’il pense trop directement, le voilà accusé d’arrogance.
Quant au calendrier des réformes, l’étalement des bonnes nouvelles vs l’immédiateté de mesures controversées n’a pas aidé.
Et pour les dépenses publiques, une réforme en profondeur dès le début du quinquennat aurait certainement bloqué le pays.
N’oublions pas qu’une réforme modeste de la SNCF nous a valu six mois de grève perlée !
Prioriser l’agenda pro-business au début n’était pas idiot pour se dégager des marges de manœuvre (un chômeur qui retrouve du boulot c’est non seulement des dépenses publiques en moins mais aussi des recettes fiscales en plus).
Rédigé par : Scarole | 26 décembre 2018 à 04:43
Un jour... parfois un long ou bien un bref instant... on rit... on pleure... on aime... on hait.
Et puis aussi, hors de notre intime où s'étalent et se complaisent nos états d'âme, et malgré nous, on subit, le vent, la pluie, la tempête, le ciel bas et gris... et puis revient et s'impose le soleil... le ciel bleu et parfois la canicule.
Pour le dire en deux mots: après la pluie vient le beau temps.
Le Grand Charles avec ses expériences d'une vie exceptionnelle, hors du commun, a bénéficié de l'assise et de la stabilité de son statut de militaire, qui plus est galonné, ce qui en a fait un recours... occasionnel mais incontournable qui lui a profité pour installer un pouvoir bénéfique à la France.
Il a transposé ce constat évident de stabilité et de continuité salvatrices dans la Constitution de la Ve, afin d'éviter les caprices personnels et cupides aux conséquences désastreuses des politicards avides de pouvoir à n'importe quel prix.
Alors, que Macron attende la fin des feuilles mortes avec le retour des beaux jours et surtout qu'il change de visiteurs du soir.
Personne ne peut le virer de son fauteuil et c'est sa force... merci général de Gaulle.
Ce qu'on pourrait conseiller à notre roi républicain c'est de prendre à ses côtés pour l'entendre et écouter ses saillies crues mais tellement vraies... un fou ou plusieurs fous... comme le pratiquaient les rois de France efficaces, inflexibles et sourds aux boniments des "qu'est-ce qu'on est bien entre nous"... hors sol.
Tous ces courtisans peuvent être ceux qui veulent que rien ne change ou bien ceux qui ne ressentent rien ou ne comprennent rien à la réalité et aux ressentis d'un peuple... quand ils ne sont pas les deux à la fois.
Un fou aurait dit: Sir, au pays des feux sur les routes pour un oui pour un non qui créent une pollution incroyable, mais aussi avec des ronds-points... priorité à gauche celui-là... priorité à droite pour celui-ci... passer de 90 à 80 avec en prime des radars pour racketter... les fourches vont se lever.
Taxer brutalement le carbone des carburants alors que les autres pays ne font rien... va y avoir du blocage... en gilets jaunes pour être bien vus dans les fameux ronds-points.
Les pillards et les casseurs... faut les casser.
La pitié... pour gouverner... connais pas.
Bref, un mot de bon sens à l'oreille du prince dans un océan de raideurs administratives de l'oligarchie folle et grande profiteuse de ses pouvoirs aurait évité d'emmerder les Français en touchant à leur dernier outil et moyen de liberté... leur bagnole.
Rédigé par : kacendre | 26 décembre 2018 à 00:28
Vous pouvez vous énerver, Xavier, votre science kérygmatique ne saura jamais justifier les dérives auxquelles vous vous laissez aller.
Joyeux Noël à vous.
Rédigé par : Aliocha | 25 décembre 2018 à 22:36
Combien d'agriculteurs se sont-ils suicidés en ce jour de Noël ?
Toujours seuls, l'angoisse de ne jamais pouvoir y arriver, la terrible honte de ne pas avoir su faire prospérer l'héritage, las de la misère en faisant bonne figure, comment en ont-ils fini ?
On les trouvera demain ou dans une semaine parce que les bêtes ont été lâchées, ou parce que la cheminée ne fume plus.
Quelqu'un a-t-il pitié d'eux, dans les palais de la République ?
Et pourtant, s'ils étaient en Suisse, ils auraient pu vivre honorablement, comme leurs aïeux...
Rédigé par : Xavier NEBOUT | 25 décembre 2018 à 22:34
Pour Macron on assiste à la fuite des cerveaux, ou des "intellectuels " si vous préférez (ce terme typiquement français m'a toujours amusé).
Tout bon Président se doit d'avoir quelques laquais sortis de la rue d'Ulm ou de la Sorbonne. Ça pose le bonhomme.
- De Gaulle avait Mauriac ou Aron, et bien d'autres.
- Mitterrand croulait sous les intellectuels laudateurs et cireurs de ses pompes, la liste est trop longue. Tous ont fini millionnaires en écrivant leurs mémoires, jusqu'au jour où les éditeurs ont dit stop, ça ne se vend plus.
- Chirac a eu un Jean Cau, ancien secrétaire de Jean-Paul Sartre. Une curiosité, l'homme était estimable, par ailleurs.
- Sarkozy a dû se contenter de BHL. L'homme qui parle plus qu'il ne vend de livres.
- Avec Hollande, le niveau a baissé considérablement, il n'y avait plus que le sociologue Wieviorka pour le trouver sensationnel.
Avec Macron, c'est le désert, on en est réduit à Xavier Niel, le patron de votre Freebox, Pierre Bergé étant mort et enterré. Le silence est tonitruant.
Même "Le Monde", qui nous a fait bouffer du Macron matin, midi et soir, devient mordant et comme toujours prend le vent et passe de bâbord à tribord pour l'abandonner.
Pour ce petit niais de Macron qui se réclamait de Paul Ricoeur la leçon est terrible.
Rédigé par : Savonarole | 25 décembre 2018 à 22:29
@ Marc GHINSBERG | 25 décembre 2018 à 16:55
Les vrais Gilets jaunes pacifiques ne peuvent pas condamner ces crapules violentes infiltrées dans la manifestation, seuls les juges ont ce pouvoir. Mais ils sont trop tendres avec les durs à cuir.
Rédigé par : Ellen | 25 décembre 2018 à 21:22
S'ils vous plaît, ne me dites plus que les casseurs et les racistes ne font pas partie des Gilets jaunes.
1- le mouvement se dit apolitique et non syndical et donc ouvert à toutes les agglomérations possibles, alors pourquoi les extrêmes n'auraient-ils pas le droit de se réclamer des Gilets jaunes ?
2- le mouvement n'a pas de charte restrictive, donc la porte est ouverte à tout le monde et le RN et LFI en profitent bien.
3- c'est l'anarchie même de ce mouvement qui le rend criminel (des morts, des blessés, des faillites, dettes, des milliards perdus)
Encore une fois, il fallait revendiquer vos aspirations dans les bureaux de vote.
Il fallait voter pour Mélenchon car son programme répond à toutes vos attentes même si en vérité son idéologie pousse plus à la faillite qu'au redressement. Si Mélenchon avait été mon président, je l'aurais accepté, et cela même si je suis contre lui à 100 %.
Il faut accepter le jugement de la démocratie.
Dernière chose : ne me dites plus que ce sont les taxes de Macron qui vous ont appauvris, car la suppression de la taxe d'habitation et la baisse des cotisations ont largement redressé la balance.
Votre pauvreté vient de votre parcours (ça peut être les péripéties de la vie) et j'en suis sincèrement désolé.
Ce qui m’hallucine c’est que plus personne n’est capable de laisser le temps au temps pour permettre une analyse à froid des événements. Tout le monde est maintenant persuadé que parce ce qu’il pense ce qu’il pense, il a raison et les autres tort.
A l’heure où les fake news deviennent de plus en plus fréquentes, cette incapacité à prendre le temps fait peur.
Rédigé par : Monarose | 25 décembre 2018 à 20:53
@ Sacrebleu du 33 25 décembre 2018 à 17:09
"Du fin fond de la droite au plus extrême de la gauche, ces politiques se vengent sur notre dos en crachant sur le feu qu'ils ont laissé couver depuis plus de trente ans"
En même temps, comme dit l'autre, personne ne lui a demandé de postuler à ce poste, si ?
Maintenant, qu'il assume ses ambitions Manu, et qu'il ne vienne pas pleurnicher sur le passé.
Rédigé par : breizmabro | 25 décembre 2018 à 20:18
La visite de Macron aux soldats devrait nous rappeler que nous avons des forces armées au combat au Sahel et au Moyen-Orient !
Qu'en France nous avons des forces armées et des forces de l'ordre en ordre de bataille !
La raison : de nouveaux nazis, les islamistes, décidés comme leur prédécesseurs à détruire notre démocratie pour nous imposer une dictature.
En clair nous sommes en état de guerre !
Officiellement, elle nous a été déclarée.
En guerre tout patriote se doit de défendre la nation.
Il va falloir mentionner cela aux GJ, car mener une rébellion en état de guerre contre son gouvernement s'appelle de la traîtrise.
Le pire est que 70% des Français les approuvent.
Pourtant c'est bien de la traîtrise !
Certes Daech ne bombarde encore personne, un simple drone leur permettrait de le faire.
Daech n'envoie pas ses chars d'assaut sur les autoroutes, on ne sait donc pas si les GJ pourraient aussi les canaliser.
Mais la guerre est là !
Des soldats et des civils meurent ou sont blessés dans cette guerre, ce qui ne semble pas troubler les GJ qui font leurs propres victimes.
Les mots patriotisme, guerre et traîtrise figurent toujours sur nos dictionnaires et sur Google, j'ai vérifié.
Soixante-dix années de paix et de vaches grasses ont dû les faire oublier à ces GJ.
Guerre il y a, traîtres ils sont donc !
Joyeux Noël de nouveau à tous, sauf aux traîtres.
Rédigé par : Claude Luçon | 25 décembre 2018 à 20:09