Dans une émission spéciale des Vraies Voix sur Sud Radio, se prolongeant jusqu'à 21 heures, j'ai pu écouter le discours du président de la République. Court et dense, il a duré un peu moins de 13 minutes.
Contrairement à certains, je n'ai pas été choqué par le fait qu'il l'ait enregistré. La solennité était là et j'ai perçu cette précaution comme la volonté de nous offrir le meilleur propos possible.
Il fallait admettre qu'au bout de dix-huit mois de mandat, son intervention apparaissait quasiment comme celle de la dernière chance, l'ultime moyen de sauver son quinquennat. Cette impression était sans doute exagérée mais partagée par beaucoup, et pas seulement par les Gilets jaunes (GJ) dont la majorité, j'en suis sûr, l'écoutait. Elle créait comme une atmosphère dramatique que le visage grave, fatigué, du président ne démentait pas. Mais sans la tonalité désastreuse et crépusculaire de l'une de ses précédentes prestations.
En l'appréhendant à gros traits, il me semble qu'on pouvait distinguer quatre séquences dans la structuration de son allocution, d'inégale longueur mais toutes signifiantes.
La première traitait de la restauration de la tranquillité publique, du scandale des violences et des dégradations, de l'obligation de les réprimer sévèrement. Avec un mea culpa délicatement renouvelé : pour lui, c'était beaucoup.
Je regrette, pour ma part, s'il y a fait une allusion en évoquant l'attitude inconsidérée de certains politiques, qu'il n'ait pas davantage insisté sur le coup de force antirépublicain qu'avec l'exigence de sa destitution et de sa démission, des GJ excités prétendaient opérer.
Je déplore également qu'il n'ait pas directement dénoncé le colossal coût économique et social, la baisse commerciale engendrés par ces manifestations dévastatrices à répétition.
La deuxième séquence se rapportait à une sorte d'inventaire consciencieux et douloureux de tout ce que les pouvoirs avant lui et le sien propre n'avaient pas perçu avec assez d'acuité et de vigilance. C'était une contrition habile de sa part qu'il noyait dans une responsabilité plus générale.
La troisième séquence concernait ce qui était attendu avec le plus d'impatience, sinon d'espérance de la part des GJ. En dépit de la déception de quelques-uns ou du doute d'autres retardant leur satisfaction jusqu'au moment de la réalisation concrète de ces engagements, les mesures ponctuelles proposées étaient claires, nettes, chiffrées et peu ou prou dans la lignée des revendications identifiables et plausibles. Hausse du SMIC de 100 euros, heures supplémentaires défiscalisées et désocialisées, suppression de la CSG pour les retraites jusqu'à 2 000 euros, une prime exceptionnelle de fin d'année défiscalisée de la part des entreprises prêtes à l'octroyer. Il est à craindre qu'elles ne se précipitent pas.
Les maires étaient conviés miraculeusement à participer comme partenaires privilégiés à cette réflexion collective et à ces visées opératoires. On les avait négligés, ces derniers jours, au fort de la crise, ils s'étaient rappelés au bon souvenir du président.
La dernière séquence ressemblait, dans ses aspirations et son volontarisme répété, par son flou généreux et multiforme - par exemple l'immigration à "affronter" et la représentation démocratique du pays - à un nouveau projet présidentiel renvoyant dans un futur à moyen ou long terme la solution des défis que le harcèlement immédiat et quotidien des GJ n'avait pas rendu prioritaires.
Cette intervention convaincante, pour peu qu'on n'impute pas à Emmanuel Macron une mauvaise foi systématique, aurait sans doute dû placer sa première séquence à la fin en exposant d'abord les avancées et les propositions puis en assurant qu'elles n'auraient de sens que dans un cadre républicain, un dialogue démocratique, sans désordre ni violences.
Il était clair - nous en avons eu la preuve avec les premiers auditeurs de Sud Radio - que les GJ adopteraient une attitude contrastée à l'égard de l'exercice présidentiel. Les uns confiants et prêts à ne plus manifester, les autres toujours sur le pied de guerre. Il serait pourtant suicidaire de continuer ces expéditions mi-GJ mi-casseurs, les uns ayant vu leurs revendications légitimes satisfaites, les autres ne devant plus trouver d'opportunités pour saccager et piller. Il serait également tristement paradoxal de voir un combat contre une détresse sociale et un pouvoir d'achat médiocre provoquer, par ses déplorables et inutiles répétitions, les mêmes effets pervers chez d'autres non impliqués dans la lutte.
L'irresponsabilité et le maximalisme, la passion du désordre et de la violence qu'il permet ne devraient plus trouver dorénavant de grain à moudre. Je ne me dissimule pas pourtant que la haine de certains GJ à l'encontre d'Emmanuel Macron est plus forte que tout ; on ne veut pas être convaincu, on veut le chasser.
En tout cas, avec son allocution du 10 décembre, le président de la République aura enfin donné à la masse des GJ démocrates et respectables une occasion fondée de mettre fin à sa lutte.
D'une certaine manière elle aura été victorieuse comme enfin intelligente mais si tardive, la résipiscence d'un pouvoir guettant, espérant l'apaisement.
@ Savonarole
"...vous êtes incapables de parler à votre voisin de palier."
C'est vrai !
Quand on a des murs en carton et des voisins qui élèvent leurs enfants "avec amour" comme les rois sur terre qui passent leur temps à hurler et taper des crises d'hystérie dès qu'ils sont contrariés, je vous assure qu'on finit vite par détester ses voisins et inversement alors qu'on ne s'est jamais adressé la parole parce que ce n'est pas la peine, ça serait pire.
Effectivement, en dehors de questions sans doute plus importantes sur la politique du monde et la condition humaine (ironie), 68 en ce qui concerne l'éducation des enfants a grandement aidé à la cohabitation entre culs-terreux de banlieue comme moi.
Rédigé par : Wil | 15 décembre 2018 à 23:27
@ Zonzon | 12 décembre 2018 à 08:34
"ça branle dans le manche", c'est dans le langage d'aujourd'hui. Je préfère aussi "branle du manche" ou même mieux "branle au manche" ce qui est plus juste. Car si quelque chose branle, c'est plutôt le manche dans l'outil que l'inverse.
La solution est pourtant simple : tremper l'outil dans l'eau quelques heures.
Rédigé par : fugace | 15 décembre 2018 à 18:06
Malheureux Aliocha, regarde où tu es ! Ils te baladent dans de mauvais lieux.
C’est des cabinets où ils t’ont enfermé que tu glapis en concert avec ceux dont la bouche sent la « chose ».
Mais Il est annoncé. Il nous reste quelques jours pour nous préparer à L’accueillir.
Joyeux Noël Aliocha, pour toi et pour tous les tiens !
Rédigé par : Zonzon | 15 décembre 2018 à 07:57
@ Savonarole | 14 décembre 2018 à 20:34
Réveillez-vous Savonarole. C'était de l'humour !
Rédigé par : Mary Preud'homme | 14 décembre 2018 à 21:39
@ Mary et compagnie...
En somme vous êtes tous des insociables, voyez la définition ci-dessous, c'est sans doute la raison pour laquelle vous bloguez alors que vous êtes incapables de parler à votre voisin de palier.
http://www.cnrtl.fr/definition/insociable
Rédigé par : Savonarole | 14 décembre 2018 à 20:34
@ Savonarole | 14 décembre 2018 à 14:16
Arrêtez de me draguer, me rencarder dans tous les coins du monde, surtout avec un Zonzon comme caution, cerise aigre sur le gâteux !
Mon Jojo qui a horreur des plans à quatre, à plus forte raison s'il n'en est pas, va finir par l'avoir mauvaise !
Rédigé par : Mary Preud'homme | 14 décembre 2018 à 18:35
Ou mieux encore, pour le rythme du son, Alli Babache !
Ça fatigue, la révolution...
Rédigé par : Aliocha | 14 décembre 2018 à 17:50
Onliochon et Zaza, je vous dis pas le tableau !
Quant à notre entremetteur, s'il épouse tous ceux qu'il tutoie, ce n'est plus Achille qu'on l'appellera, mais Alliche Baba.
Rédigé par : Aliocha | 14 décembre 2018 à 16:31
"Remarquez, "si la c**nerie se mesurait vous seriez à Sèvres"
Rédigé par : breizmabro | 14 décembre 2018 à 08:22
Excellent ! Ce commentateur est un maître étalon.
Rédigé par : Savonarole | 14 décembre 2018 à 14:35
@ Achille | 14 décembre 2018 à 12:36
Oui, ça devient torride, "mon bourdon céleste"... dit Aliocha à Zonzon...
À mon avis Zonzon est hétérosexuel, père de six enfants et va à la synagogue toutes les semaines.
Un jour on s'en expliquera à la Médaille Miraculeuse avec Lucile et Mary.
Ce lieu est hors de ce monde et s'y retrouve.
Aliocha serait le bienvenu.
Juste à côté de la boutique Nespresso, Rue du Bac, il y a aussi les Missions Étrangères, là encore, un monde à part.
Il n'y a qu'à Paris que l'on trouve une telle brutalité entre civilisation et merchandising, c'est ce qui me manque ici où je suis.
Rédigé par : Savonarole | 14 décembre 2018 à 14:16
Je ne serais pas étonné si nous assistions prochainement au mariage d’Aliocha et Zonzon. Depuis quelques jours ils ne cessent de nous faire part de leur effusion et se tutoient comme de vieux compagnons de banquet de comice agricole.
J’espère qu’ils n’oublieront pas de nous envoyer un faire-part. Pour les cadeaux, les adresser directement à Pascale Bilger qui les fera parvenir à leurs destinataires.
Souhaitons-leur tous nos vœux de bonheur !
Rédigé par : Achille | 14 décembre 2018 à 12:36
@ patriote mais presque due 13 décembre 2018
"...on s'y fait au risque de devenir bête"
Remarquez, "si la c**nerie se mesurait vous seriez à Sèvres"
Rédigé par : breizmabro | 14 décembre 2018 à 08:22
@ patriote mais presque | 13 décembre 2018 à 11:11
Heureusement que vous êtes là pour relever le niveau ! :)
Rédigé par : Achille | 14 décembre 2018 à 00:32
@ patriote mais presque (13 déc 11:11)
Cette diversité d'opinions et cette absence de censure de l'hôte qui tient à laisser chacun s'exprimer en fonction de ses origines, sa culture, son vécu et par-dessus tout, quel que soit son cursus d'études, est justement ce qui fait l'intérêt de ce blog et son originalité, j'imagine voulus l'un comme l'autre par l'auteur, seul maître des invitations.
Sans oublier néanmoins notre hôtesse et le travail rébarbatif de la modératrice Pascale Bilger. Que deviendrait-elle en effet si elle devait se borner à corriger les fautes d'orthographe ou de syntaxe des contributeurs, voire se résoudre à éliminer les plus spirituels ou les plus savants dans leur domaine pour cause de hors sujet ?? Et par ailleurs se coltiner des centaines de lignes censées commenter docilement, au plus près et sans vagues le sujet du jour ?
Désolée, pour ces derniers (qui ne dévieraient jamais du sujet du jour) peu de noms me viennent présentement à l'esprit !? Sans doute préfèrent-ils comme vous les blogs où c'est le calme plat et où tout est prévisible et réglé comme du papier millimétré !
Rédigé par : Mary Preud'homme | 13 décembre 2018 à 19:05
@ Catherine JACOB décembre 2018 à 20:53
Ouf ! Merci de m'avoir rassurée ;)
Adéo Catherine
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@ Savonarole 12 décembre 2018 à 23:06
Je comprends mieux à présent pourquoi certains et certaines de ce blog se pâment devant votre humour (second degré of course) à nul autre pareil, tellement spirituel et subtil, léger et délicat :D
Rédigé par : breizmabro | 13 décembre 2018 à 17:50
@ duvent le 12 décembre à 19 h 26
« Je n’ai pas encore découvert le but que vous poursuivez ».
Moi non plus !
« Je vous lis en diagonale ».
J’écris à l’horizontale !
Allez ! Bon Noël !
Rédigé par : Zonzon | 13 décembre 2018 à 16:50
@ Savonarole | 12 décembre 2018 à 23:06
Vos commentaires culinaires et vos correspondants qui y participent forment le mur des cons de ce blog, même remarque lorsqu'on écrit des mots en japonais.
Entre les vieux gâteux, les pédants, les prétentieux, les orgueilleux, les bavards, les antisoviétiques, les mystiques, les macroniens, il est très difficile de pouvoir dialoguer du sujet du jour sur ce blog ; remarquez on s'y fait au risque de devenir bête.
Rédigé par : patriote mais presque | 13 décembre 2018 à 11:11
Les moules étaient succulentes, le gilet jaune bien repassé sur le tableau de bord du SUV, les chiens bien sages et bien nourris à l'abri de la niche fiscale, mais attention, les zonzons rôdent...
Rédigé par : Aliocha | 13 décembre 2018 à 09:53
@ Tipaza
« Nous en sommes au point où il faut reprendre le "Debout les morts !" »
Pour l'instant, nous en serions plutôt à : « Couchés au milieu des bougies ! ».
Rédigé par : Exilé | 13 décembre 2018 à 09:32
@ Ellen le 12 décembre à 17 h 27 tapie dans « Jair Bolsonaro, coup de tonnerre…du 29 octobre »
Ellen, modeste, craintive, effacée, pourquoi t’es-tu dissimulée derrière ce texte d’octobre ?
Tu réponds par un commentaire vrai, équilibré qui est en résonance absolue avec ce que l’on débattait dans la pétition pour les « Gilets Tricolores ».
Zonzon aurait bien aimé avoir eu l’élégance et la concision pour écrire ce qui suit :
« La France n'a pas réussi l'intégration malgré les milliards engloutis pour ceux qui sont sur notre sol, mais elle fait venir en plus des migrants islamistes pour créer encore plus de désastre qu'il n'y en a déjà.
Combien de milliers d'islamistes sur notre territoire prêts à préparer en silence d'autres attentats ? Et en même temps la France a signé hier le pacte de Marrakech : "Migrants islamistes vous êtes les bienvenus en France, venez nombreux, nous vous assurerons le logement, un travail, un salaire, toutes aides sociales, les prières de rues, la construction de mosquées, vous pourrez vous révolter, insulter et casser les symboles républicains, recréer des zones de non droit pour les blancs chrétiens, chasser la police de vos quartiers, interdire aux femmes non voilées de se promener dans les rues, etc. La seule chose qui vous sera interdite c'est de vous radicaliser et de commettre des attentats.
Honte à Macron, naïf et traître, qui vend son peuple français ancré dans ses racines, aux pays islamiques les plus dangereux. M. Macron n'a toujours pas compris que ces deux cultures ne sont pas faites pour vivre ensemble. Tôt ou tard, ça va exploser et ce sera terrible. Les islamistes sont très sournois et se retourneront contre nous à un moment ou à un autre.
M. Macron est capable de nous dire que c'est un crime contre l'humanité, mais il oubliera de dire qu'il est commis par les islamistes.
Pourquoi ne pas créer un mouvement bleu-blanc-rouge avec Marianne en signe de protestation contre le pacte de Marrakech ? »
Zonzon t’embrasse !
@ Pierre Blanchard le 11 décembre à 19 h 37
1. Comment encore parler de l’Assekrem dans ce monde en folie ? C’est moi le coupable. Suite à cette réunion œcuménique invraisemblable qui s’est tenue à Oran, laquelle m’a entraîné à citer l’ermite qui avait donné son avertissement au monde !
Et le brave fugace, expert en i – MAGE a balancé un cliché décevant.
2. Suit une polémique dans laquelle, semble-t-il, on chercherait à camoufler l’état actuel de l’hermitage. C’est vous apparemment qui avez agité le « bâton m***eux ». Gonflé vous êtes !
3. Zonzon « vous en confirmera certainement le réel état actuel » ! Non, bien sûr que non.
Je me suis rendu dans ce site grandiose il y a plus de 40 ans. Du temps de Boumediene ! Une époque déjà « raide » !
Les reliefs, peu nombreux, ressortaient de la fréquentation européenne : papiers gras, boîtes coca écrasées !
Mais la bâtisse était saine. Chaque matin avant l’aurore on y disait la messe pour les touristes présents.
Dans quel état est le lieu actuellement, je n’en sais pas plus que vous. Mais le mauvais esprit que je suis serait enclin à penser que tout est fait pour effacer la trace sacrée que ces chiens de roumis abandonnèrent au « peuple algérien démocratique et populaire » avant de retourner chez eux dans cette Europe de colons ventripotents, hâbleurs, brutaux, voleurs !
En revanche je sais, comme tout le monde, que la « vie » est rude dans les cimetières chrétiens d’Alger, d’Oran..
Et qu’il s’y passe des sarabandes qui ne sont pas piquées des vers. Heureusement que nous avons des représentations diplomatiques qui se posent un peu là….
Bon ! Quand on s’implante sur une terre et qu’on y laisse ses morts, la moindre des choses est de s’assurer qu’on sera pour l’éternité à même de protéger les sépultures.
4. « Capable » Pierre ? Allons, allons bien sûr que si vous l’êtes ! Et vous le savez très bien ! Vous le premier ! Comment ne pas l’être quand on s’interroge sur les vestiges de la chrétienté dans ces territoires occupés par la barbarie depuis tant de siècles ? Sur le devenir de notre civilisation, sur la beauté du désert, sur l’âme du monde ?
Vous aviez besoin d’un petit câlin, je vous le donne bien volontiers !
Rédigé par : Zonzon | 13 décembre 2018 à 09:00
Définitivement, l'acte anti-terroriste devrait commencer par l'ablution totale. Cette purification rituelle, selon Wikipédia, est commune aux trois religions du Livre.
J'observe que la symbolique de ce rite est détourné par ceux qui nous veulent du mal.
Bien à vous.
Rédigé par : Daniel Ciccia | 13 décembre 2018 à 07:19
"En tout cas, votre recette de moules n'est pas truquée, elle. Je l'ai testée dimanche dernier. Succulent."
Rédigé par : Catherine JACOB | 12 décembre 2018 à 20:53
C'est vrai, vous avez raison, Breizmabro ne devrait pas quitter les fourneaux.
Rédigé par : Savonarole | 12 décembre 2018 à 23:06
@ breizmabro | 12 décembre 2018 à 16:00
"Bécassine n'était pas une hypocrite ou une truqueuse, elle..." (Savonarole)
« C'est vrai, et vous m'avez assez souvent comparée à elle pour que je m'en souvienne. »
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En tout cas, votre recette de moules n'est pas truquée, elle. Je l'ai testée dimanche dernier. Succulent.
Rédigé par : Catherine JACOB | 12 décembre 2018 à 20:53
Comment va la Justice ?
- Djihadiste libéré par erreur : pas de sanctions contre le juge.
- Mur des cons : relaxe requise pour l’ex-présidente du Syndicat de la magistrature.
- Avocate de Chambéry agressée au pistolet électrique par une cliente énervée.
- Président de la cour d’appel de Chambéry giflé par le père d’une prévenue.
Mais de bonnes âmes s’offusquent au spectacle de quelques lycéens casseurs arrêtés par la police et obligés, à genoux, de mettre les mains sur la tête ! Quel supplice inacceptable ! Vite, portons plainte à la Cour Européenne des Droits de l’Homme !
Enfin pour ces dernières quarante-huit heures, le tueur de Strasbourg multirécidiviste (27 condamnations en France plus une en Suisse et une en Allemagne) pour violences et braquages de banques va bénéficier, s’il est arrêté vivant, de toutes les garanties du droit français, on l’appellera monsieur-présumé-innocent et pourra envoyer un petit mot gentil à monsieur Badinter-le-merveilleux-honnête-homme grâce à qui il doit le privilège de pouvoir être un multirécidiviste à vie.
Ma réserve de coups de pieds au c*l va être sérieusement entamée quand j’aurai tout distribué aux ayants droit. Et si je me laissais aller jusqu’à la rue du Faubourg-Déshonoré, il pourrait même y avoir des bavures. Des titres de films me reviennent, en vrac, Coup de torchon, le Père (Emma)Noël est une ordure, La Grande Illusion, je ne vois pas pourquoi…
Rédigé par : Mitsahne | 12 décembre 2018 à 19:29
@ Robert Marchenoir | 12 décembre 2018 à 17:15
"La littérature, comme chacun sait, c'est bien, contrairement à la "logique comptable" qui est le fond de l'abomination."
A qui faites-vous donc allusion ? Ce ne peut être qu'un imbécile et donc ce ne peut être moi...
J'en suis tout à fait persuadée, mais je vous en prie dites-le moi, ô grand comptable, de façon à ce que je puisse affirmer qu'il faut des gens comme vous et d'autres qui savent que "la littérature c'est bien"...
Cependant, ce que vous venez d'écrire n'est pas idiot, et d'ailleurs les lustreurs de bottines vont vous le faire savoir, ceci est bien !
Je dois vous laisser, car je crois au Père Noël, dès lors, j'ai des contraintes, qui ne sont pas comptables, mais qui demeurent des contraintes. Pourriez-vous, et cela serait très aimable (pour un comptable s'entend...) ne dire aucun mal du Père Noël et de Walt Disney en mon absence.
@ Zonzon
Quelle est votre quête ? Je n'ai pas encore découvert le but que vous poursuivez, mais il est vrai que je vous lis en diagonale du fou...
Rédigé par : duvent | 12 décembre 2018 à 19:26
@ Savonarole | 12 décembre 2018 à 17:37
"Après tout, il a le droit de se tromper tous les cinq ans, non ?"
Certes, il a le droit de se tromper tous les cinq ans, je ne le lui conteste pas, et les commentateurs m'insupportent plus que notre hôte.
Mais tout de même, notre hôte me rappelle un dialogue de Bacri-Jaoui :
Bacri : J'en ai marre qu'on me prenne pour un con.
Jaoui : Bon d'accord. Mais de ton côté, tu devrais faire un effort.
Rédigé par : Franck Boizard | 12 décembre 2018 à 19:03
Alors que des Chirac, Sarkozy, Hollande se seraient précipités au 20H pour Strasbourg, notre Macron tweete, il tweete, tweete, tweete ! ll n'ose plus montrer sa bobine.
Rédigé par : Savonarole | 12 décembre 2018 à 18:57
BONNE LECTURE D'UNE NOUVELLE INFAMIE DE MACRON
https://www.medias-presse.info/macron-debloque-40-millions-deuros-pour-les-salaires-et-retraites-des-tchadiens/102195/?utm_source=OxiMailing&utm_medium=e-mail&utm_campaign=mpi277
https://www.youtube.com/watch?v=hzzdKWsLsLA
Vous remarquerez qu'il aime faire des enfants dans le dos et que cela va durer encore trois ans et demi, à moins que...
Rédigé par : patriote mais presque | 12 décembre 2018 à 18:39
Zonzon, je te parle du père, tu me réponds immigration, sors du corps de ce buisson ou sors le buisson de ton corps. Tu te trompes, bestiole, et abandonnes la seule défense efficace et la seule bonne frontière, tu sais, la frontière entre l'amour et le ressentiment.
Celle que, si on la dépasse, tu m'as menti en me disant que tu savais, on devient le double de celui contre lequel on se défend : je suis au regret de te dire, tu es possédé par le même démon que le musulman violent, mon frère, et de toi je me défends comme avec lui, en t'aimant.
Rédigé par : Aliocha | 12 décembre 2018 à 18:35
@ Robert Marchenoir | 12 décembre 2018 à 17:15
Bravo Marchenoir !
C'est dans ce registre que j'apprécie de vous lire.
Je vous avais trouvé lassant pendant un temps, et voilà que vous semblez changer de rythme. Sur ce tempo nous sommes en phase.
Nous en sommes au point où il faut reprendre le "Debout les morts !", qui n'a pas été cité à ma connaissance pendant l'itinéraire mémoriel, et pourtant ... !
https://www.herodote.net/almanach-ID-3323.php
Rédigé par : Tipaza | 12 décembre 2018 à 17:55
@ Savonarole | 12 décembre 2018 à 13:45
Ne me dites que vous croyez que les fonctionnaires de la DGSE, de la DGSI, etc. qui font un méticuleux travail de recherche décident ensuite, tout seuls dans leur coin, du résultat de leurs investigations ? Alors qu'ils ont obligation d'en référer suivant leurs spécialités et la nature de l'affaire au ministère de la Défense (DGSE) ou de l'Intérieur (DCRI).
Et que vous ignorez aussi que la PJ est placée sous la tutelle du ministère de la Justice ?
Pensez-vous sérieusement que tant d'affaires où des policiers ou gendarmes ont passé des milliers d'heures pour "serrer" des fripouilles, des assassins ou des terroristes potentiels seraient mises à la trappe par eux-mêmes ? Alors que c'est au contraire la mort dans l'âme qu'ils assistent impuissants à la libération d'un salopard notoire ou au classement d'une affaire, en raison d'une décision prise en haut lieu et qui leur échappe totalement !
Rédigé par : Mary Preud'homme | 12 décembre 2018 à 17:38
Non ! Monsieur Curmudgeon le 12 décembre à 16 h 34 !
L’islam n’est pas ce que vous dites ! Du tout !
L’islam est une idéologie !
Il a même été déclaré que ce serait le communisme du XXIe siècle !
Rédigé par : Zonzon | 12 décembre 2018 à 17:37
@ Franck Boizard | 12 décembre 2018 à 16:30
Je lis très souvent votre blog "La Lime", rien ne nous oppose vraiment, comme vous j'ai soutenu les Gilets jusqu'à ce qu'ils se mettent à casser la figure de la République, et je n'y ai pas vu de furieux communistes à la botte de Poutine, comme nous le chante notre Armaguedon du blog, mais je suis surpris par votre acrimonie vis-à-vis de P. Bilger.
Après tout, il a le droit de se tromper tous les cinq ans, non ?
Cordialement.
Rédigé par : Savonarole | 12 décembre 2018 à 17:37
@ julien benda
"...la grande question est de savoir si la motivation profonde du terroriste est liée d'abord à la délinquance ou à la radicalisation islamiste"…
La réponse est connue de longue date. Le rapport entre délinquance et terrorisme islamique réside dans le fait que le musulman a une peur bleue de la mort. Allah est en effet lunatique, et le meilleur moyen, pour un musulman j’entends, d’accéder aux soixante-dix vierges, est de frapper un grand coup, car la mort de mécréants, dans la pesée des actes au dernier jour, compensera une vie de racaille de haut vol dans la balance du jugement.
Plus haut fut le vol, plus zélé sera le sarrasin...
Rédigé par : Patrice V | 12 décembre 2018 à 17:35
@ Exilé | 11 décembre 2018 à 13:04
Sur le pacte de Marrakech : "Mais oui, j'ai bien pris note de ces belles déclarations de principe éthérées... Si la théorie est bleu pastel, la pratique est noire d'encre et peut-être un jour sera-t-elle rouge sang...."
Je ne parle pas de théorie, justement, je parle de la pratique. En pratique, la France a le pouvoir de retirer son assentiment à ce texte à l'instant où elle le voudra, ou bien de laisser sa signature dessus et de ne pas l'appliquer, ou même d'en revendiquer l'application à l'inverse du but de ses promoteurs.
Par exemple, pour exiger le retour des immigrés illégaux dans leur pays d'origine. Autre "droit" que les rédacteurs ont été contraints d'inclure (*) -- et que vous n'avez pas mentionné --, justement parce que ce texte, contrairement à ce que laissent entendre certains opposants aussi paniqués qu'irréfléchis, est un rond carré faute de véritable consensus.
Il suffit, pour cela -- il faut et il suffit, bien sûr -- que les Français élisent un gouvernement décidé à mettre fin à l'immigration de masse, ou même seulement décidé à la limiter, comme l'ont fait les Britanniques, les Italiens, etc.
Répandre la rumeur que ce texte, certes très dangereux, constitue la fin des haricots pour les patriotes, c'est d'une part une erreur d'analyse, d'autre part, et c'est plus grave, une erreur politique.
Entretenir le désespoir en affirmant qu'il n'y a plus rien à faire, c'est une prophétie auto-réalisatrice. Si vous dites aux gens qu'ils sont vaincus et qu'il n'y a plus rien à faire, eh bien ils ne feront plus rien, et effectivement la défaite se profilera à l'horizon.
On a le droit de forcer le trait un petit peu avant la bataille, pour galvaniser les énergies, mais lorsque celle-ci est perdue, il faut tourner la page et s'intéresser aux batailles à venir. Pas passer son temps à se tordre les mains sur ce qui vient d'arriver.
Faute de quoi, on est condamné à rejouer les guerres d'avant-hier au lieu de mener celles du temps présent, ce qui est l'un des travers typiques de l'esprit national, et nous a conduits à un nombre incalculable d'échecs.
Pour vous donner un exemple qui n'a rien à voir avec le sujet, de nombreux écervelés réactionnaires se lamentent de la prospérité des grandes surfaces "qui tuent le petit commerce", alors que ce dernier est mort depuis longtemps (**), et que ce sont les grandes surfaces qui, aujourd'hui, voient leur existence menacée par le commerce en ligne.
C'est d'autant plus stupide que la grande distribution est précisément l'un des secteurs économiques où la France est un leader mondial : ce qui favorise la croissance, les exportations, l'emploi, l'image du pays à l'étranger... et ne parlons pas des bénéfices pour les consommateurs eux-mêmes, que 67 millions de Français finiraient par oublier, bien que ce ne soient pas les Martiens, à ma connaissance, qui font la queue aux caisses d'Auchan.
En l'occurrence, les anti-grandes surfaces ont un bon siècle de retard. C'est, en gros, la durée qui nous sépare du moment où cette page historique a été tournée.
J'ai également eu l'occasion de vous expliquer en détail l'imbécillité de la lutte contre "la fermeture des petites lignes de train", la chose s'étant produite, là encore, il y a un siècle.
La sottise des nouveaux défenseurs des marchands de chandelles, concernant le "petit commerce", est d'autant plus abyssale que de même que ce sont des entreprises françaises qui ont gagné la bataille de la grande distribution contre l'épicier du coin cher, revêche et qui truandait les clients, ce sont des entreprises françaises, à nouveau, qui sont en train de gagner la guerre du commerce en ligne contre les grandes surfaces.
La France est le seul pays d'Europe où un e-marchand national a contenu avec succès le rouleau compresseur d'Amazon. Il s'appelle Cdiscount, il fait 3,4 milliards de chiffre d'affaires, 40% de ses salariés sont des informaticiens (et non des manutentionnaires, selon le cliché marxiste larmoyant habituel), et il vend moins cher qu'Amazon tout en livrant plus vite.
Cdiscount fait partie du groupe Casino, ce qui prouve que les entreprises françaises de la grande distribution sont capables de rentrer en guerre contre elles-mêmes lorsqu'il le faut, et de s'adapter aux nouvelles demandes des... Gilets jaunes, entre autres. Encore une fois, ce ne sont pas les Martiens qui achètent en ligne.
Évidemment, on peut continuer à pleurnicher à domicile, à se tordre les mains, à répéter sur tous les tons que la France est fichue et qu'on va tous mourir, et ainsi de suite. Cela semble en soulager certains. Et puis ça permet de faire de jolies phrases.
La littérature, comme chacun sait, c'est bien, contrairement à la "logique comptable" qui est le fond de l'abomination.
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(*) Objectif 21 du pacte de Marrakech : "coopérer en vue de faciliter le retour et la réadmission des migrants en toute sécurité et dignité, ainsi que leur réintégration durable".
(**) En première analyse. Évidemment que le petit commerce n'est pas mort. Il a évolué. Les gens font leurs courses ordinaires dans les grandes surfaces (y compris les petites grandes surfaces de centre-ville, qui sont les nouveaux petits commerçants), et ils achètent le superflu chez les petits commerçants traditionnels. Pour cela, encore faut-il qu'ils aient de l'argent. C'est pourquoi il est nécessaire d'abolir le socialisme en France. C'est le socialisme qui tue le petit commerce (et le grand). Pas "l'ultra-libéralisme", le capitalisme ou la mondialisation.
Rédigé par : Robert Marchenoir | 12 décembre 2018 à 17:15
@ Ahura Mazda
« L'un des grands enseignements de le crise des Gilets jaunes est la carence notoire d'une représentation syndicale forte dans notre pays. »
Vous n'avez manifestement rien compris au mouvement des Gilets jaunes, mais rassurez-vous, vous êtes loin d'être le seul.
Que vient faire ici une « représentation syndicale » qui ne représente qu'elle-même et une minorité de Français qui pour une bonne partie sont plutôt des privilégiés du Régime alors que les GJ sont en gros à l'image des « oubliés » et des laissés-pour-compte ?
Comme la classe politique, ces syndicats souvent politisés sont complètement déconnectés de la vie réelle.
Pis encore, certains participent même à l'oppression des moins nantis qu'eux, comme ces syndicalistes de la fonction publique, veillant sur l'avenir de leurs retraites en or tout en prétendant d'un autre côté représenter les salariés du privé alors qu'ils utilisent leurs caisses comme variable d'ajustement.
Ces syndicats, remontant à l'époque de glaciation soviétique de 1945 ainsi que tout un fatras politique, administratif et industriel, représentent l'Ancien Monde, promis à rejoindre les poubelles de l'Histoire.
Rédigé par : Exilé | 12 décembre 2018 à 16:37
@ Julien Benda
« ...la volonté de ne pas stigmatiser une religion, qui n'a pour le moment pas réussi à éradiquer les pulsions meurtrières de ses membres les plus radicalisés ».
L’islam n’est pas une « religion » au sens où le catholicisme est une religion.
L’islam est un hybride combinant une « religion » et un système socio-juridico-politique. Il vise à codifier l’existence quotidienne du croyant. Il vise à dominer les incroyants ou à les éliminer. C’est ce qu’enseignent les Écritures de l’islam, le noble Coran et la Sunna du Prophète.
C’est ce qu’expliquent tous les oulémas.
C’est pourquoi d’ailleurs l’ère musulmane commence non pas à la révélation religieuse de Mahomet dans la caverne d’Hira, mais à l’Hégire, le moment où Mahomet fuit La Mecque (où son audience fut faible) pour Yathrib / Médine. Le moment où Mahomet s’établit comme chef de communauté, chef bel et bien politique, et chef de guerre.
Nos gouvernants, nos penseurs, nos communicants, n’ont même pas connaissance de ces données élémentaires. Dans ces conditions, on voit mal comment ils sauraient quoi faire.
Rédigé par : Curmudgeon | 12 décembre 2018 à 16:34
À L’INTENTION DE CEUX QUI ONT À MÉDITER SUR L’APOPHTEGME DU JOUR
Dieu peut accueillir dans son Paradis tous les fidèles de la religion d’Amour, de Tolérance et de Paix. Si cela lui chante !
Les Européens ne sont pas tenus d’accueillir sur le territoire qui leur a été imparti tous les mahométans de la planète. Ni même une partie d’entre eux.
Ou alors il faudrait mettre en place un mécanisme référendaire à majorité surqualifiée par circonscription à dimension humaine.
Rédigé par : Zonzon | 12 décembre 2018 à 16:33
@ Savonarole | 12 décembre 2018 à 13:55
Merci de me lire correctement. Je désigne les trois quarts, voire un peu plus, des commentateurs.
Emmanuel et Brigitte ont deux fils... Gilles et John, bien sûr.
Rédigé par : Franck Boizard | 12 décembre 2018 à 16:30
"C'est vrai, et vous m'avez assez souvent comparée à elle pour que je m'en souvienne."
Rédigé par : breizmabro | 12 décembre 2018 à 16:00
Je vous pardonne, à pécheresse repentie misères et cordes... (Evangile de Savonarole)
Rédigé par : Savonarole | 12 décembre 2018 à 16:26
@ Savonarole
"Bécassine n'était pas une hypocrite ou une truqueuse, elle..."
C'est vrai, et vous m'avez assez souvent comparée à elle pour que je m'en souvienne.
Rédigé par : breizmabro | 12 décembre 2018 à 16:00
@Julien benda
« S'il est déjà clair que le fait de tirer au hasard dans la foule relève tout de même bien du terrorisme, la grande question est de savoir si la motivation profonde du terroriste est liée d'abord à la délinquance ou à la radicalisation islamiste. »
J'ai l'impression que vous aimez couper les cheveux en quatre.
De nos jours, délinquance et radicalisation marchent main dans la main, Merah a été un exemple parmi d'autres de ce profil type.
Sous un angle « culturel », il n'est pas répréhensible de voler les « koufars », sous un angle « religieux » il est même légitime voire exigé de les tuer.
Les hommes politiques qui ont favorisé l'entrée en France de populations dont les références culturelles sont en opposition avec les nôtres portent une lourde responsabilité.
Rédigé par : Exilé | 12 décembre 2018 à 15:38
LA TERREUR EN MACRONIE
http://blog.lefigaro.fr/rioufol/2018/12/cherif-chekatt-enfant-monstrue.html
Rédigé par : yves albert | 12 décembre 2018 à 15:28
Aliocha troublé !
Pour ta pénitence consacre-toi jusqu’à la fin du jour à une méditation sur ce nouvel apophtegme de ton ami Zonzon :
« Seule la Charité de Dieu est infinie. Celle des hommes est limitée. »
Rédigé par : Zonzon | 12 décembre 2018 à 15:19
S'il est déjà clair que le fait de tirer au hasard dans la foule relève tout de même bien du terrorisme, la grande question est de savoir si la motivation profonde du terroriste est liée d'abord à la délinquance ou à la radicalisation islamiste.
Les deux motivations sont plus ou moins valides individuellement et la prudence du secrétaire d'Etat est due autant à cette incertitude qu'à la volonté de ne pas stigmatiser une religion, qui n'a pour le moment pas réussi à éradiquer les pulsions meurtrières de ses membres les plus radicalisés.
Cela dit, il faut tout de même admettre l'idée que les islamistes rejettent la société républicaine, même s'ils en profitent au travers des prestations sociales, et qu'ils n'hésitent donc pas à plonger dans la délinquance qui, pour eux, n'en n'est pas une.
Pourquoi ne pas gagner de l'argent en vendant de la drogue aux chrétiens tant qu'on s'abstient d'en consommer soi-même ?
Pourquoi ne pas voler, piller ou même assassiner des personnes forcément inférieures parce que mécréantes ?
Il me semble tristement évident que la radicalisation amène assez naturellement à la délinquance, sauf à admettre que les terroristes sont grassement payés par des puissances étrangères travaillant pour déstabiliser le pays.
Qu'il y ait une aide apportée à l'islam ne fait aucun doute mais islamisme et islam ne sont pas tout à fait la même chose.
Qu'une fraction de cette aide soit détournée vers les radicalisés afin de les aider est plus que probable. Mais la délinquance est également perçue comme une bonne façon de se procurer l'argent nécessaire pour non seulement vivre, mais aussi préparer des attentats.
Je pense que l'on peut assez raisonnablement postuler qu'islamisme et délinquance sont les deux raisons de cette attaque, certes dans des proportions difficiles à estimer.
Il n'en reste pas moins que les deux dimensions sont présentes.
Rédigé par : julien benda | 12 décembre 2018 à 14:50
Ne nous trompons pas, si le gouvernement a cédé ce n'est pas à cause des blocages de ronds-points, ni des barrages.
C'est à cause des violences et autres exactions à Paris.
Il n'y aurait eu que les Gilets jaunes des ronds-points, le gouvernement aurait gardé sa posture de fermeté et celle-ci aurait fini par payer.
Ce sont les scènes de violences parisiennes qui ont fait peur aux gouvernants et ont abouti au discours de lundi soir.
Bien sûr, il ne s'agit pas de convaincre les casseurs, mais de leur rendre le terrain moins favorable.
Pour se résumer, les Gilets jaunes n'étaient qu'un petit mouvement qui n'a eu du poids que grâce à une opinion dont on a dit qu'elle lui était favorable, mais qui était surtout anti-Macron ; et ce petit mouvement n'a obtenu des résultats que grâce aux casseurs qui l'ont infiltré qui se sont additionnés avec ceux qu'il a lui-même générés.
Dramatique !
Le fameux Cherif C. est un délinquant de droit commun multirécidiviste, maintes fois incarcéré en Suisse, en Allemagne et en France pour cambriolages et vols aggravés.
Qu'il ait choisi, je le redis encore, de donner un vernis islamiste à son baroud d'honneur n'en fait pas un "terroriste international".
Recherché hier matin par la gendarmerie, il pouvait sans difficulté passer le pont de l'Europe et se retrouver en Allemagne à Kehl où personne ne le recherchait a priori.
C'est ce qu'aurait fait un terroriste bénéficiant d'un réseau, c'est l'évidence même.
Au lieu de cela, il est resté à Strasbourg pour commettre *tout seul* un acte à caractère terroriste (parce qu'il est fiché S) qui ressemble plus à de l'improvisation.
Ceux qui s'en prennent à Castaner n'ont pas une once de jugeote.
La gendarmerie a fait ce qu'elle devait faire, et le ministre s'est rendu sur place.
Rédigé par : Ahura Mazda | 12 décembre 2018 à 14:42
Journal de BFM TV, ce jour, 13h.
Marine le Pen…
Parle des « fichés S »…
…Aussitôt interrompue par la présentatrice Karine de Ménonville: « Ne croyez-vous pas, madame Le Pen, qu’il est trop tôt, en l’état, pour parler d’acte terroriste ? »
…Le bandeau est en train de défiler, en dessous de la lucarne, « le Procureur de Paris confirme qu’il s’agit bien d’un acte terroriste »...
J’ai admiré la réponse de sang-froid de Marine Le Pen.
Un millier de votes, au bas mot, en plus, pour le RN, stupide Karine.
(...Marc GHINSBERG aurait été plus fin : "Pouvez-vous avoir l'amabilité de nous donner vos sources, madame Le Pen ?"
Toujours avoir un banquier à la retraite sur le banc des remplaçants...)
Rédigé par : sbriglia | 12 décembre 2018 à 14:38
@ Pédro almovida | 12 décembre 2018 à 12:50
"La démocratie est morte chaque fois que la majorité a laissé faire une minorité plus déterminée.
C'est ce que nous apprend l'Histoire."
De quelle histoire parlez-vous Pédro ?
L'Histoire récente nous apprend que la majorité silencieuse se réveille en France lorsque c'est nécessaire, au moins depuis 1789, par exemple 1830, 1848, 1871, 1936, 1944, 1968 et plus récemment le 11 janvier 2015.
Dans les années 30 nous avons même accueilli quelques citoyens d'outre-Pyrénées, Pedros et autres, lesquels, tout compte fait, sont restés et se sont même battus pour ce pays faute de pouvoir le faire pour le leur.
Ailleurs, Espagne, Italie et Allemagne en particulier, les majorités silencieuses, qui avaient tendance à le suivre, ont attendu que leur dictateur meure avant de se réveiller.
Gamin j'entendais mes parents et leurs amis dire que Franco massacrait les Républicains espagnols, Mussolini les Ethiopiens et Hitler un peu tout le monde, israélites en particulier, sous les yeux de leurs majorités qui restaient effectivement silencieuses.
Dans le cas de Franco des citoyens des majorités peu silencieuses française, US, GB et autres se réveillaient pour aller donner un coup de main aux républicains espagnols.
Vous devez être très jeune Pédro.
Rédigé par : Claude Luçon | 12 décembre 2018 à 14:27
@ Pédro almovida
« Souvenons-nous du vingtième siècle qui nous en a donné toute une panoplie, de Lénine à Hitler en passant par Mao et autres Castro, Pinochet et compagnie. »
Arrêtez donc avec ce cirque grotesque !
De nos jours, c'est un ennemi intérieur implanté en France par ce qu'il faudra bien appeler des traîtres, qui sème la mort.
Rédigé par : Exilé | 12 décembre 2018 à 14:04
@ hameau dans les nuages
"Nous allons vivre des moments inoubliables"
Ce n'est pas improbable.
Bien à vous.
Rédigé par : Daniel Ciccia | 12 décembre 2018 à 14:01