On nous annonce que le président de la République s'exprimera lundi 10 à 20h.
Après un samedi dont on ne peut se satisfaire qu'en le comparant avec le précédent (même s'il y a eu plus de dégâts matériels) j'espère que son intervention saura mêler l'autorité d'un chef d'Etat proposant des avancées sur le plans politique et social à la compréhension et à la solidité de l'homme. Il faut que les Français retrouvent confiance dans l'incarnation du pouvoir.
Il dénoncera, pour rassembler, la tentation du coup de force anti-républicain faisant fi et tenant pour rien son élection en 2017.
En attendant Emmanuel Macron...
Quand on est perdu face à une immense confusion, il est assez classique de déplacer le procès vers les moyens de communication. Comme s'ils étaient porteurs en eux-mêmes d'un message de fond alors qu'ils répercutent, diffusent, multiplient le bruit sourd ou éclatant d'un pays.
J'avais gardé sous l'esprit depuis plusieurs jours un entretien où la romancière Karine Tuil déclarait notamment que "les réseaux sociaux révèlent le pire de nous-mêmes". Elle rapportait ce triste constat à l'écrivain qu'elle est et aux nombreuses dérives qu'elle avait constatées ou subies. Son compte Twitter est désormais inactif (JDD).
Le pire de nous-mêmes ? Sans doute si on se laisse faire ou si on laisse faire les malfaisants qui ne se servent de ce superbe outil que pour insulter, mentir et s'abandonner à une vulgarité des mots qui ne laisse pas d'inquiéter sur leur qualité humaine.
Mais, dès lors qu'on n'use pas de Twitter pour s'informer - ce qui serait s'attacher à la source la moins fiable -, quel extraordinaire réseau de socialisation, de résistance, de sincérité et de maîtrise de soi ! Quelle ascèse bienfaisante vous est imposée quand, refusant de fuir ou de déserter, vous tentez de répliquer à toutes les horreurs, aigreurs et méchancetés avec la volonté d'abord de ne rien laisser passer puis avec le souci d'une correction dont vous espérez naïvement qu'elle pourrait servir de leçon.
Car Twitter est un implacable révélateur de la bassesse de certains, qu'ils viennent des médias ou d'ailleurs. Il n'est pas facile, parce qu'on dispose de peu de signes, de résister à la tentation de les mettre au service du pire, alors qu'ils devraient inciter à une densité pour le meilleur. Avec la passion de la contradiction honorable qui assez souvent vient enrichir votre point de vue ou votre trait.
Pour aller plus loin, Elisabeth Badinter, à l'occasion de la publication de "Les passions intellectuelles", avec sa très vive et profonde intelligence a développé une argumentation grâce à laquelle elle opposait les richesses de la correspondance aux limites d'Internet. Au sujet notamment des correspondances du XVIIIe siècle, elle relevait une liberté, une sincérité qui éclairaient "quelque chose de la personnalité des scripteurs... même les gens très collet monté par ailleurs..." et permettaient "une connaissance approfondie des destinataires... et des controverses fécondes". En revanche elle déclare "je ne pense pas qu'on puisse parler librement sur Internet".
Il me semble que cette analyse n'est pertinente - et évidemment - que si on prétend comparer les ressources d'Internet avec celles d'un livre, d'un essai, de très longs courriers ou même d'un blog. Mais si on veut bien n'exiger des réseaux sociaux que ce que leur nature autorise - en refusant de participer à leur chienlit ou en lui résistant -, j'estime qu'Elisabeth Badinter est trop pessimiste à leur égard, en particulier pour Twitter.
On peut, on doit parler "librement sur Internet" mais en étant conscient de la bêtise et de la haine qui surviendront de la part de certains presqu'inéluctablement et en se sentant capable de justifier en aval n'importe quel tweet. Rien ne me semble plus irresponsable que d'intégrer par avance la contrition et la repentance de demain à la provocation ou au paradoxe d'aujourd'hui. On se tient, on tient.
Moi qui place au plus haut la vigueur du débat et l'apport irremplaçable d'autrui, avec un fond magnifié par la courtoisie de la forme - je ne vois pas pourquoi la brièveté contraindrait à l'ordure du langage -, je ne me résoudrai jamais à jeter aux chiens tout ce que la modernité nous offre comme opportunités et avantages pour une communication plus intense et pluraliste.
Le président de la République a tweeté pour justement rendre hommage aux forces de l'ordre à la suite du 8 décembre. Il a bien fait parce que sa pensée était adaptée à cette technique.
Mais le 10 décembre il parlera autrement.
En attendant Emmanuel Macron...
RT News, mon quotidien habituel le dit très justement.
https://francais.rt.com/france/57184-il-ne-sort-plus-sans-maquiller-tellement-marque-macron-ebranle-gilets-jaunes
C'est vrai, sur son visage jamais une trace de sueur, ou brillance d'embarras ou de honte, un visage immaculé, un peu amaigri, un porphyre immaculé.
La honte reliftée, miracle de la communication..
Il ne sue de nulle part. Un miracle vous dis-je.
Même au Mali avec nos troupes, il est porphyre... croyez-vous qu'il y sue ? Que nenni, des ventilateurs font le job.
11 milliards sur la table, alors que nos bonobos syndicaux en 25 ans n'ont jamais pu, avec leur défilés/merguez du 1er Mai, obtenir quoi que ce soit, on s'esclaffe.
Miracle Sephora.
Rédigé par : Savonarole | 23 décembre 2018 à 17:43
https://www.atlantico.fr/decryptage/3561820/emmanuel-todd--l-etat-ne-peut-pas-etre-incarne-par-un-enfant--or-emmanuel-macron-est-desormais-percu-comme-un-gamin-par-les-francais-emmanuel-todd
Saine lecture afin de ne pas mourir idiot.
Rédigé par : Savonarole | 20 décembre 2018 à 11:35
Cher Aliocha,
Je te sens chagrin. Ton Zonzon dérape parfois. Il est loin d’être cette figure de lumière que tu imagines le soir sous la lampe. C’est un homme plein de faiblesses. Il sait depuis toujours qu’en famille comme avec les amis il ne faut jamais aborder ces deux sujets phares : la politique et la religion. Et voici qu’il y est entraîné et dans des voies qui, semble-t-il, divergent des tiennes.
Est-il bien nécessaire de t’avouer que cela me navre ?
Me tromperai-je si je te dis que tu es un tenant de cette exécrable « troisième voie » supportée par un Jacques Delors, porte-serviettes de Mitran 2, qui mit en place cette formidable armée bruxelloise, forte de 50 000 parasites, laquelle transforme l’Europe en asile de nuit pour tout ce que les navires de la Méditerranée débarquent chaque jour sur nos rivages méridionaux ?
Avec la bénédiction de Francesco di Lampedusa, actuel titulaire romain, lequel à voir la tournure que prennent les événements pourrait bien être le dernier de la série. Et celui qui te dit cela est un catho de stricte obédience, comme l’a rappelé notre cher professeur Charoulet lequel a oublié d’ajouter que j’étais aussi un hétérosexuel du même tonneau !
Et un adorateur du rhénan Robert Schuman qui nous concocta cette Europa allemande à la botte de Mheer Kell !
Dois-je ajouter alors, pour te convaincre, qu’un des hommes forts de ce parti, Michel Rocard, déclara un jour en tordant la bouche et cognant sur sa belle âme qui en fut meurtrie : « On ne peut pas accueillir toute la misère du monde ». Whouah !
Ô cher Aliocha, puisque tu as l’air d’apprécier les apophtegmes que je balance quelquefois ici, je te rappelle et te prie de bien vouloir te pencher méditativement sur celui-ci : Dieu n’aime pas la bêtise.
Moi aussi, je t’aime !
Rédigé par : Zonzon | 12 décembre 2018 à 08:31
@ fugace
Votre propos vous honore, mais comment vous répondre, sauf par d’autres questionnements !
Néanmoins, de quand date la photo publiée par Le Figaro en 2009 ?
Une seule certitude, elle ne peut être postérieure…
Dans voyages.ideoz.fr, le papier d'Argoul en juillet 2014 insère la photo montrant les ruines.
Quel crédit apporter à l’iconographie de ce document, je ne sais ?
L’ermitage de Charles de Foucauld sur Assekrem (Hoggar, Algérie) Par Argoul on Juil 1, 2014
Qui intègre une photo bien plus « ancienne » semble-t-il que je n’ai pas pu dater sur le net avant 2005 via le site (1)
https://www.tineye.com/
Mais à la lecture de cet article, il est loisible de s’apercevoir que l’auteur ne porte pas vraiment les populations locales en haute estime et qu’il a - éventuellement - retenu de l’illustrer, à l’appui de son propos, de la moins bonne manière qui soit en travestissant la réalité de 2014…
Mais n’étant certainement pas « CAPABLE » selon les termes de Zonzon,
Zonzon | 11 décembre 2018 à 07:53
je n’ai pas eu le loisir de visiter ce site pour vous en donner une approche et un ressenti réel.
Mais ce dernier vous en confirmera certainement le réel état actuel ?
;-)
(1) Vous pouvez vérifier quelque photo que ce soit sur le net via ce site qui n’est pas parfait, mais d’une certaine aide pour les « sourcer ».
Rédigé par : Pierre Blanchard | 11 décembre 2018 à 19:37
@ fugace (11 décembre 14:20)
Contrairement à vous (apparemment !) je regarde fort peu la télé et encore moins, sinon jamais, les émissions de téléréalité.
C'est pourquoi j'ignore la plupart du temps le nom des animateurs (matrices !!) des différentes séries du genre.
A en juger par votre interpellation quelque peu agressive, nonobstant un sournois "chère et fidèle", c'est peut-être bien vous qui avez des préjugés à mon égard, en me prêtant des intentions malveillantes qui n'étaient nullement les miennes ?
Rédigé par : Mary Preud'homme | 11 décembre 2018 à 17:49
@ Mary Preud'homme | 10 décembre 2018 à 18:22
Très chère fidèle commentatrice,
Pourquoi tant de préjugés pour ne pas l'appeler par son nom ? Mais peut-être vous agace-t-elle ? Ce que je peux admettre facilement. Moi je la trouve bonne vivante et ça me suffit pour l'apprécier. Pour le reste chacun ses préférences.
La donzelle Karine Le Marchand vue sous un autre angle.
Si vous avez du temps et la patience de passer les pubs et aller jusqu'au bout des 53 minutes, qui sait découvrirez-vous mieux la vraie personnalité de cette femme adorable, et des autres intervenantes, dont Esther Perel.
https://www.france.tv/france-5/c-a-vous/c-a-vous-saison-10/813043-c-a-vous.html
------------------------------------------------------
@ Pierre Blanchard | 10 décembre 2018 à 19:18
Merci d'avoir fait cette mise au point.
Néanmoins, de quand date la photo publiée par Le Figaro en 2009 ?
Dans voyages.ideoz.fr, le papier d'Argoul en juillet 2014 insère la photo montrant les ruines.
J'ose espérer que la photo que vous proposez montre la réalité actuelle. Auquel cas, j'aurai moins de tristesse.
Rédigé par : fugace | 11 décembre 2018 à 14:20
@ Robert Marchenoir
« "Souveraineté nationale : le Pacte mondial réaffirme le droit souverain des États de définir leurs politiques migratoires nationales et leur droit de gérer les migrations relevant de leur compétence, dans le respect du droit international." »
Mais oui, j'ai bien pris note de ces belles déclarations de principe éthérées, mais qui malheureusement ne font pas l'objet d'un engagement formel concernant les droits des populations d’accueil forcé face aux immigrants qui pourraient parfois être tentés de mal se conduire (mais si, mais si, cela peut arriver, du moins d'après une expérience de plus de quarante ans, même si c'est rarissime, n'est-ce pas ?).
En résumé, les immigrants voient leurs « droits » les plus aberrants affirmés, alors que leurs hôtes forcés n'auront que le droit de se taire, y compris à travers ce qui reste de la liberté de la presse, qui sera encore plus muselée.
Droits de l'homme contre droits de l'homme, avec un homme supérieur en droits à l'autre.
Le but est bel et bien d'endormir les peuples et les bercer d'illusions alors que les immigrationnistes professionnels, eux, ne manqueront aucune occasion de saisir le moindre principe « non contraignant » (qualifié de « soft law » en droit international) pour en exiger l'application immédiate auprès d'une Cour complaisante.
Et rappelons que dans notre pays vivant en principe sous un « état de droit », 90% des individus déclarés expulsables après examen par diverses juridictions ne sont en pratique toujours pas expulsés...
Si la théorie est bleu pastel, la pratique est noire d'encre et peut-être un jour sera-t-elle rouge sang.
Mais je sais très bien qu'hélas la vie n'est pas un long fleuve tranquille, que les hommes politiques y compris les nôtres mentent comme des arracheurs de dents et que l'Histoire est tragique.
Rédigé par : Exilé | 11 décembre 2018 à 13:04
@ Robert Marchenoir | 11 décembre 2018 à 08:25
Bob - je me permets -, j'avais bien précisé que ce n'était pas un repaire de trotskistes, pour des ultra-libéraux ils envoyaient du lourd contre ces goinfrés de la République, la serpe au bout du stylo.
Par contre c'est une goutte d'eau infinitésimale sur le PIB, je suis bien d'accord avec vous, je suis prêt - en même temps comme dirait l'autre - à accepter cependant un virement sur mes comptes de la moitié de infinitésimale.
Bob, je m'en vais visiter vos liens après mon noisette du matin, sous le ciel gris acier clair, brillant de soleil.
Rédigé par : Giuseppe | 11 décembre 2018 à 10:52
@ Calamity Jane | 11 décembre 2018 à 08:53
« Cette facilité à traiter les unes et les autres est devenue
votre marque de fabrique même @ Achille s'y est mis. »
Quoi Achille. Qu’est-ce qu’il a encore fait Achille ?
Je vous ferai remarquer, chère Calimity Jane, ceci avec toutes les précautions dues à votre susceptibilité à fleur de peau, que je ne « traite » que ceux qui me traitent, en prenant soin d’utiliser les termes adaptés au degré d’agressivité qui est utilisé à mon égard.
D’une façon générale je préfère l’ironie mordante, la vacherie moqueuse mais correcte, le tacle perfide mais avec une petite pointe de correction.
Les effets de mon éducation sans doute.
Rédigé par : Achille | 11 décembre 2018 à 09:28
Il est bien triste en effet ce blog depuis que votre "désiré"
y fait régulièrement le ménage @ Mary Preud'homme !
Cette facilité à traiter les unes et les autres est devenue
votre marque de fabrique même @ Achille s'y est mis.
Dans quel type de désespoir vivez-vous ?! Pour ne trouver
que défauts et déconsidérations à certaines, certains ?
Restez donc entre vous !
Rédigé par : Calamity Jane | 11 décembre 2018 à 08:53
@ Giuseppe | 10 décembre 2018 à 17:18
Vous fréquentez le site de l'IREF, maintenant ? Attention, ce sont des hyper-méga-ultra-libéraux ! Vous allez vous salir ! Cela étant, vous n'avez pas cité le lien le plus intéressant. Ce sont les réformes de l'État qui importent. Ici, par exemple :
https://fr.irefeurope.org/Informations/Nos-propositions
Même si vous mettiez tous les députés et le personnel de l'Assemblée au Smic, la dépense publique ne bougerait pas d'un poil. Si vous voulez davantage d'études et de propositions chiffrées dans une perspective libérale, voyez, entre autres, l'IFRAP :
http://www.ifrap.org/publications#societe-civile
http://www.ifrap.org
______
Exilé | 10 décembre 2018 à 16:56
"Avez-vous au moins lu plusieurs paragraphes de ce traité...?"
Soyez gentil, Exilé, réservez vos effets de manche aux immigrationnistes...
Quand je parle d'un document, c'est en général que je l'ai lu. Si vous n'avez pas compris cela depuis le temps que vous avez l'occasion de parcourir mes commentaires, je ne peux rien pour vous.
Donc le pacte de Marrakech, je suis contre. Okay ? Je l'ai dit, je le répète, comment faut-il que je vous l'articule ? Si je vous dis que je suis CONTRE, vous serez davantage convaincu ? Faut-il que je demande à Pascale Bilger si elle peut bidouiller la taille des caractères de son blog pour vous mettre le CONTRE en lettres ÉNORMES ? Si je vous signe un papier avec mon sang, ça ira ? Ne me dites pas que vous voulez un acte notarié ?
Alors maintenant vous voulez qu'on fasse quoi ? On est foutus, c'est ça ? Eh bien si on est foutus, pourquoi est-ce que vous nous cassez la tête avec ça ? Autant que chacun vaque à ses occupations, prenne du bon temps autant qu'il le pourra, boive pour oublier s'il le faut, mais arrêtez de hurler, puisque ça ne sert à rien !
Êtes-vous capable de faire cinq minutes la différence entre la nécessaire mobilisation de l'opinion publique sur une cause critique -- la propagande, pour parler clair -- et la réflexion avec un peu de distance sur l'avenir, face à un échec qui est de toute façon derrière nous ? Et qui n'est que tactique ?
Est-ce qu'on a le droit, chez les réacs, de discuter un peu à froid en se basant sur le réel, ou bien est-ce qu'on est tous obligés de hurler à l'unisson comme des gauchistes décérébrés ?
Mamou ment, dans la tribune que vous citez, en disant que l'article machin fait obligation à truc de. C'est faux. C'est beaucoup plus subtil que ça. Tout ce pataphar n'est qu'une déclaration d'intention entre gentlemen, un moyen de faire pression, précisément parce que si c'était un texte formel, cohérent et contraignant, ça ne serait jamais passé : "Le présent Pacte mondial établit un cadre de coopération juridiquement non contraignant."
Mais vous, avez-vous vraiment lu ce document ? Et l'avez-vous compris ? N'avez-vous pas remarqué qu'il contient aussi des passages anti-immigrationnistes, qui contredisent tout le reste ? Et qui peuvent être utilisés dans ce but, pour peu que la volonté politique existe ? Ce qui prouve bien que l'ONU n'a pas, aujourd'hui, le poids suffisant pour imposer votre vision apocalyptique.
"Souveraineté nationale : le Pacte mondial réaffirme le droit souverain des États de définir leurs politiques migratoires nationales et leur droit de gérer les migrations relevant de leur compétence, dans le respect du droit international."
Ce seul passage permet de démolir tout le reste. Voyez, nous, on trouve que la politique migratoire de la Frônce, elle ne doit pas prévoir le regroupement familial. Alors notre souveraineté nationale à nous, elle dit que votre regroupement familial, vous pouvez vous l'enfiler en collier et vous le mettre en sautoir. D'accord ?
D'ailleurs, depuis quand un accord ne peut-il pas être dénoncé ? Donald Trump, il n'a pas déchiré l'accord avec l'Iran, qui était autrement plus contraignant ? Il n'a pas tapissé sa poubelle avec l'accord de Paris sur le climat ? Alors ?
L'ONU, il va nous faire quoi, si on lui dit d'aller se faire voir ? Il va nous envoyer une bombe atomique ?
Ce n'est pas parce que Macron fait des sottises aujourd'hui avec ça, qu'on est condamnés à vivre avec éternellement.
Alors oui, ça va être difficile. L'Occident n'a plus la position mondiale incontestée qu'il a pu avoir. La France a bousillé ses atouts en se gavant de dépense publique pendant quarante ans.
Donc oui, il va falloir remonter la pente. Vous avez vu dans quel bouquin que la politique internationale, ou la vie en général, étaient un tapis de roses ?
Rédigé par : Robert Marchenoir | 11 décembre 2018 à 08:25
@ fugace le 11 à 2 h 54
Excusez mon énervement d’hier. Encore une fois je suis touché par votre nouvel envoi !
Souffrez qu’on vous embrasse.
Rédigé par : Zonzon | 11 décembre 2018 à 08:14
@ Pierre Blanchard le 10 à 19 h 18
« CAPABLES »
Ya des mots qui font mal.
Hein !
Hein !
Hein !
Rédigé par : Zonzon | 11 décembre 2018 à 07:53
Où l'on s'aperçoit du peu de fiabilité des références politiques de Marc Ghinsberg…
https://people.bfmtv.com/tv/franck-dubosc-face-aux-gilets-jaunes-j-ai-fait-une-erreur-1585527.html
Ne jamais croire aux clowns, Marc.
Rédigé par : sbriglia | 11 décembre 2018 à 07:19
@ Zonzon | 10 décembre 2018 à 16:13
Loin de moi l'idée ni même la volonté d'avoir été désagréable. J'ai simplement voulu à ma manière, très maladroite j'en conviens, partager de la tristesse, si ce n'est plus.
Pour me faire pardonner j'aurais voulu trouver, bien mieux que les photos réclamées, une image du monastère d'avant. Sans succès. Alors là ou vous m'avez emmené, j'ai choisicelle-là
extraite du lien suivant :
https://surlalignedhorizon.com/assekrem-algerie/
Soyez heureux.
Rédigé par : fugace | 11 décembre 2018 à 02:54
Peut mieux faire, mais Macron a compris que quand tu donnes 100 € de plus à un nécessiteux, ces 100 € iront dans la consommation qui on espère ne sera pas des produits d'Extrême-Orient, et que si tu les donnes à celui qui en a déjà beaucoup, cet argent ne circule pas.
Ce n'est donc pas un cadeau de 100 € qui est fait au smicards, mais un net qui deviendra un net après impôt suite à la retenue à la source de l'impôt.
100 € qui circulent ce sont des rentrées de TVA.
Les tatoueurs se frottent déjà les mains.
Rédigé par : stephane | 11 décembre 2018 à 00:12
Accrochez vos ceintures.
Le Rapport interne qui révèle (presque) tout sur l’Assemblée nationale
"Voyage au pays des merveilles
https://fr.irefeurope.org/Publications/Articles/article/Le-Rapport-interne-qui-revele-presque-tout-sur-l-Assemblee-nationale
Après son étude publiée il y a quelques jours, l’IREF avait promis de revenir sur le monde secret de l’administration de l’Assemblée nationale. Or, la meilleure façon d’en parler est la transparence et la publication d’une partie des sources. Si l’Assemblée ne le fait pas, nous le faisons. Car les contribuables ont le droit de savoir.
Voici donc en accès libre le rapport interne que l’IREF s’est procuré […] Derrière la langue de bois inévitable dans ce genre de rapport se cache une impressionnante quantité d’informations sur le train de vie de l’administration de l’Assemblée nationale : salaires, primes, indemnités, forfaits, avantages fiscaux, congés, retraite… Les privilèges sont quand même très impressionnants et confirment les éléments de notre étude.
Ses auteurs précisent toutefois qu’il reste beaucoup de points à éclaircir surtout concernant les rémunérations et les primes. En effet, de nombreuses zones d’ombre persistent et il faudra connaître la vérité dans le respect de l’information correcte et pour pouvoir réformer.
Car une réforme est absolument nécessaire ! Pour l’instant, profitons-en, sans aucune modération. Voici quelques points importants que nous avons relevés en indiquant les pages correspondantes."
---------------------------------------------
@ Robert Marchenoir
Des baisses, franches et symboliques, des traitements et privilèges en nature des politiciens et hauts fonctionnaires. Pour montrer que les sacrifices sont partagés par ceux qui les demandent.
Cent écus pour les uns, il me semble que le compte n'y est pas, et l'IREF apparemment n'est pas un repaire de trotskistes.
Rendez-vous tous à l'estaminet de l'Assemblée, "Zizi coin coin" à discrétion.
Rédigé par : Giuseppe | 10 décembre 2018 à 22:18
On peut déjà faire le résumé du prochain billet de M.Bilger suite au discours enregistré de Macron (même pas les c***lles de parler en direct, il a dû s'y reprendre à dix fois pour en faire des tonnes sur la veuve et l'orphelin pour paraître crédible... et c'est raté).
Résumé:
Introduction:
Jupiter s'est exprimé. Présentation
Développement:
- il était bien
- il était pas si bien
- il était pas si mal
Conclusion:
- il était bien finalement et le monde est injuste avec lui qui est si gentil et intelligent.
- "j'aurais voulu vous y voir à sa place !" pour terminer.
Euh et le fond dans tout ça ?
Ben c'est comme d'hab, c'est simple: un président français fait le guignol à la TV et à la fin c'est les Français qui payent.
Rédigé par : Wil | 10 décembre 2018 à 22:15
L’irresponsabilité des Gilets jaunes et leur obstination à vouloir manifester à Paris est coupable. Les dévastations monstrueuses qui en sont le corollaire ne peuvent en aucun cas n’être imputées qu’à des casseurs radicalisés, ils ne sont que la conséquence de leur obstination à vouloir multiplier les manifestations avec des revendications qui exigent tout et son contraire.
Les conséquences de cette sauvagerie sur l’économie sont incalculables parce que ce ne sont pas que les chiffres d’affaires qui sont en chute libre mais l’image catastrophique que ces émeutes ont dans le monde entier et qui vont éloigner la clientèle touristique pour une période indéterminée.
Vous aurez compris que je ne suis pas un Gilet jaune et que j’ose le proclamer haut et fort.
Rédigé par : Scarole | 10 décembre 2018 à 21:07
Conclusion... Avant le débat...
Puisqu'on connaît par avance ce que diront les Mélenchon : C'est nul, à côté de la plaque, Macron démission, ou plus malignement, référendum.
Chez l'Entreprise Le Pen : C'est nul, à côté de la plaque, Macron démission, ou référendum.
Chez LR, moins virulent, sait-on jamais : Macron ne nous a pas entendus. NOUS on proposait les bonnes solutions.
Les Gilets jaunes, ceux de gauche de Mélenchon, démission. Ceux du côté de l'entreprise Le Pen, démission.
Les casseurs et extrémistes : Tous sur les Champs-Elysées, il reste des trucs à casser et à piller.
Bref la pagaille la dérive, l'économie à sac, et in fine la débâcle.
Je vais prendre un billet de la Loterie nationale et si je gagne, je me barre de ce pays foutu.
Rédigé par : Ahura Mazda | 10 décembre 2018 à 21:01
@ Marc GHINSBERG
« "Pourquoi les retraites de la fonction publique sont-elles 60% supérieures au privé avec beaucoup moins de temps travaillé, chut... un grand chut... faut pas en parler."
Auriez-vous l’amabilité de m’indiquer vos sources ? »
Tout simplement parce que les retraites du public sont calculées sur les 6 derniers mois (avec souvent un petit coup de pouce...) alors que les retraites du privé le sont sur les 25 meilleures années !
Bonjour « l'égalité »...
Si vous l'ignorez, c'est grave et si vous le savez c'est que vous vous moquez du monde.
Rédigé par : Exilé | 10 décembre 2018 à 20:28
Ce peuple est mon peuple. Ce pays est mon pays. Je n'en ai pas d'autre, pour le meilleur et pour le pire.
Et j'espère que les Gilets jaunes vont vous la mettre profond, à vous, tous les donneurs de leçons égoïstes de ce blog.
Je ne me fais pas d'illusions, le romantisme ce n'est pas mon truc. Je sais bien que les puissants finissent toujours par avoir le dessus.
Mais, en attendant, nom de Dieu, qu'est-ce que c'est bon !
Rédigé par : Franck Boizard | 10 décembre 2018 à 20:21
@ Franck Boizard | 09 décembre 2018 à 13:33
"Je n''attends rien d'Emmanuel Macron, sauf sa démission."
Je suis d'accord. Mais il n'en fera rien. Il va raconter ses salades habituelles et les GJ ne vont pas s'arrêter.
Mais si BFM TV n'existait pas, personne ne saurait que Macron va parler ce soir à la télé.
Et puis il me semble que les gens n'en n'ont rien à faire de Macron. Même sa démission ferait "pschitt".
Comme ils disent sur Sud Radio, ce soir "ça passe ou casse".
Rédigé par : anne-marie marson | 10 décembre 2018 à 19:44
Pour comprendre les réactions des Gilets jaunes, il pourrait être intéressant de se reporter à cette analyse du « think tank » Terra Nova, aligné sur l'idéologie socialiste, qui a tenté de déterminer sur quelle base électorale cette mouvance pouvait s'appuyer pour les élections de 2012 (donc en annonçant en creux quelles catégories de la population pouvaient être délaissées) :
http://tnova.fr/rapports/gauche-quelle-majorite-electorale-pour-2012
Rédigé par : Exilé | 10 décembre 2018 à 19:28
@ Zonzon | 10 décembre 2018 à 08:25
@ fugace | 10 décembre 2018 à 15:05
@ Zonzon | 10 décembre 2018 à 16:13
Attention fugace de ne pas mettre en ligne une photo ancienne (2005 au moins, je n'ai pas trouvé plus ancien sur le net)
https://voyages.ideoz.fr/assekrem-ermitage-charles-de-foucauld-hoggar-algerie/
qui ne semble pas correspondre à la réalité du Figaro de 2009.
http://www.lefigaro.fr/medias/2009/06/12/20090612PHOWWW00225.jpg
Et Zonzon « d’embrayer » :
« Cette photo, techniquement parlant, est abominable. On croit voir un tas de pierres. Bonjour la prise de vue !
Quant aux détritus, il y en avait déjà quelques-uns il y a quarante ans, à peine remarqués.
Dans ce cliché on lit la mort de la civilisation et la naissance de la stupidité touristico-marchande !
La fréquentation des hauts lieux de la pensée, de l’Art, du Sacré devrait être réservée aux « capables ». Les autres ont quand même leur TV. Certains actuellement sont vautrés devant toute la journée ! Je ne vise personne particulièrement ! As usual ! »
A quand Zonzon, votre liste de « CAPABLES » publiée au JO de la RF ?
Soyez heureux, l’Inde a suivi et même précédé votre conseil… Taj Mahal
https://culturebox.francetvinfo.fr/patrimoine/taj-mahal-le-prix-d-entree-multiplie-par-cinq-pour-les-visiteurs-indiens-283155
Rédigé par : Pierre Blanchard | 10 décembre 2018 à 19:18
@ calamity jane | 10 décembre 2018 à 15:51
Je ne relaterai pas le nombre de fois où l'objet de tous vos ressentiments (Savonarole puisqu'il faut l'appeler par son pseudo) m'a conté fleurette et posé des lapins dans les coins les plus improbables, tantôt à Paris rue du Bac, tantôt devant le théâtre de Liceu à Barcelone où j'ai mes habitudes et encore dernièrement dans une rue improbable de l'île de la Cité. Tandis qu'il affirmait par ailleurs (sur ce même blog il n'y a pas une semaine) être en Afghanistan pour une bonne quinzaine où aurait lieu, de source bien informée, un défilé de mannequines afghanes en burqas. Ah le sex-appeal ignoré de ces gamines à peine pubères enfermées dans des carcans, ignorantes des sex-toys et objet de tous les fantasmes de nos pauvres hommes occidentaux gavés de culs nus et de femmes sophistiquées qui se ressemblent toutes !
C'est dire s'il a mis de l'eau dans son vin depuis l'époque où il rêvait de se faire une nana innocente derrière une botte de foin (bon d'accord, il avait dit "tringler", ce qui au premier abord est plutôt sympathique vu que les hommes capables de nous faire grimper au rideau - je dis cela rapport aux tringles - sont plutôt rares, quel que soit leur âge !). Et que les bottes de foin sont remplacées depuis belle lurette par de gros ballots enrubannés de plastique.
Mais bon notre Savo, même s'il méconnaît les nouvelles mœurs paysannes, style "l'amour est dans le pré" de je ne sais plus quelle donzelle, on l'aime tel qu'il est, stop, où on l'ignore définitivement pour cause d'incompatibilité.
D'autant que sans lui et ses satires sur l'actualité attestant d'un esprit caustique et inimitable, qui manifestement vous échappe et fait en outre des jaloux parmi les tenants du premier degré, ce blog deviendrait bien tristounet et planplan, admettez-le ?
Rédigé par : Mary Preud'homme | 10 décembre 2018 à 18:22
Il est 20 heures, Macron s'éveille :
"Je suis venu vous dire que je n'avais rien à dire, et je vous dis que je reviendrai pour vous dire que je n'en dirai pas plus !"
Rédigé par : sylvain | 10 décembre 2018 à 18:06
@ Robert Marchenoir | 10 décembre 2018 à 15:52
Bob - je me permets -, je vous laisse le soin de lire ce qui paraît le plus facile à contenter, votre point 3, hum…
Doux titre évocateur pour le rapport complet :
"Voyage au pays des merveilles", à ne pas mettre entre toutes les mains.
https://fr.irefeurope.org/Publications/Articles/article/Le-Rapport-interne-qui-revele-presque-tout-sur-l-Assemblee-nationale
Rédigé par : Giuseppe | 10 décembre 2018 à 17:18
@ Aliocha 10 décembre 2018 11:44
"...notable bien assis et irresponsable"
Que savez-vous de ma vie ?
Ah, ces commissaires politiques bien assis... dans leurs certitudes !
Dernière de ma part sur ce sujet.
Cordialement.
Rédigé par : boureau | 10 décembre 2018 à 17:04
Quelqu’un aurait-il des informations sur une fake news qui traîne sur les réseaux asociaux ?
Il paraît que Macron se ferait hara-kiri en direct à la télé, suivant ainsi un conseil de l’avocat de Carlos Ghosn.
Rédigé par : Tipaza | 10 décembre 2018 à 17:03
@ Robert Marchenoir
« La France soutient le pacte de Marrakech, et ce n'est pas la fin du monde. Un tiers des pays de l'ONU s'en dissocient, dont les Etats-Unis et plusieurs pays européens notables. »
Mais les hordes étrangères ne déferleront pas sur ces pays où la sagesse, la raison et le patriotisme règnent encore mais sur le nôtre, aux mains de traîtres.
Avez-vous au moins lu plusieurs paragraphes de ce traité soi-disant « non-contraignant » mais dont les signataires doivent s'engager à appliquer plusieurs clauses léonines ?
http://www.undocs.org/fr/A/CONF.231/3
L'Objectif 5 fait obligation aux État d'organiser le «regroupement familial» et de fournir aux migrants les mêmes droits à la «sécurité sociale et aux services sociaux» (paragraphe i) que les natifs du pays d'accueil. Les Européens qui ont accepté d'être taxés et de cotiser sur plusieurs générations pour bâtir une éducation et une protection sociale digne de ce nom devront partager leurs droits avec des nouveaux venus qui eux, n'ont jamais contribué au système.
http://www.lefigaro.fr/vox/politique/2018/11/21/31001-20181121ARTFIG00303--le-pacte-de-l-onu-sur-les-migrants-va-encourager-l-immigration-au-lieu-de-l-encadrer.php
En clair, les Français devront entretenir leurs envahisseurs étrangers sans avoir le droit d'émettre la moindre critique.
Cela s'appelle tout simplement de l'esclavage.
Rédigé par : Exilé | 10 décembre 2018 à 16:56
@ kacendre
« Pourquoi les retraites de la fonction publique sont-elles 60% supérieures au privé avec beaucoup moins de temps travaillé, chut... un grand chut... faut pas en parler. »
Auriez-vous l’amabilité de m’indiquer vos sources ?
Rédigé par : Marc GHINSBERG | 10 décembre 2018 à 16:48
Une question cordiale: ne vous êtes-vous jamais posé une question très simple, pourquoi toutes ces activités deviennent rentables quand elles sont privatisées alors qu’elles sont des gouffres financiers quand elles sont gérées par l’Etat ou les collectivités et qu’il faut toujours les renflouer ?
Je vous donne quelques pistes de réflexion:
1) la responsabilisation (y compris souvent financière) des dirigeants des entreprises privées vs l’irresponsabilité des élus
2) la gestion RH dans le privé vs la non gestion des RH dans le public (absentéisme, emploi à vie, aucune sanction, clientélisme)
3) le poids des syndicats dans la FP (dont le très trotskiste FO et l’inébranlable CGT, plus l’irréductible SUD)
4) la bien-pensance de gauche qui a toujours fait de son chantage sur le service public son arme préférée pour sauver ses élections
5) le maquillage des comptes de l’Etat, des collectivités pour lesquels aucune étude sérieuse de productivité n’a jamais été faite, et dans lesquels le poison réel des dépenses de personnel est gentiment maquillé sous des rubriques bidon illisibles pour l’électeur mais parfaitement maîtrisé par les énarques et les hauts fonctionnaires.
Et tout ça cela donne des tonnes d’impôts, de taxes et autres joyeusetés pour nourrir l’hydre des dépenses publiques.
Alors quand le débat s’engage on vous noie sous des arguments bidon, des chiffres que vous ne pouvez contester et vous repartez heureux signer votre chèque au percepteur !
Ouvrez les yeux, regardez les autres pays et les ratios fonctionnaires/ habitants.
Je souhaite bien du courage au gouvernement qui osera s'attaquer à la dépense publique, cette drogue dont nous sommes tous plus ou moins dépendants.
Essayez de supprimer une tranche du millefeuille administratif, les sous-préfectures ou les départements : les élus locaux, écharpe en bandoulière, prendront la direction du chœur des pleureuses.
Idem pour un tribunal d'instance, une maternité, etc. La France profonde veut en rester au temps de l'hippomobile quand on allait à cheval au chef-lieu. A un autre niveau, les grands corps de l'Etat feront une obstruction plus feutrée, mais tout aussi efficace, à la réduction de leurs privilèges.
Seule une révolution pourrait rebattre les cartes, mais ce serait encore pire que l'actuelle gabegie.
Demeurons donc dans notre médiocrité encore relativement confortable à l'abri de l'Euro, gagé sur la puissance industrielle de l'Allemagne.
Rédigé par : l'occitan | 10 décembre 2018 à 16:38
Salades ?
https://www.lematin.ch/suisse/suisse-soutenir-pacte-refugies/story/22816018
Mais finalement :
"Quelle est la position officielle de la Suisse ?
Ironiquement, ce document que des diplomates suisses ont aidé à élaborer est devenu une patate chaude dans la politique nationale.
A l’Assemblée générale de l’ONU en septembre, le président de la Confédération Alain Berset a donné sa bénédiction personnelle au Pacte. Le 10 octobre, le Conseil fédéral l’a suivi, en donnant son feu vert au document, dont «les principes directeurs et les objectifs correspondent pleinement à la politique suisse des migrations».
Mais face à la résistance montante des politiciens des partis de droite, le parlement a exigé d’être consulté. Le Conseil fédéral a alors annoncé que la Suisse ne participerait pas à la conférence de Marrakech et a décidé de différer l’adoption du Pacte jusqu’à ce que le parlement ait pu débattre de la question.
Le 29 novembre, le Conseil des Etats (Chambre haute) a décidé que le parlement aurait le dernier mot. Le 6 décembre, la Chambre basse n’a pas réussi à terminer son débat, qui doit reprendre demain mardi."
https://www.swissinfo.ch/fre/nations-unies_un-pacte-mondial-pour-les-migrations--%C3%A7a-va-servir-%C3%A0-quoi-/44606908
Voilà !
Rédigé par : Aliocha | 10 décembre 2018 à 16:16
@ fugace le 10 à 15 h 05
Cher, malgré l’amour que je vous porte, je vous en veux un peu.
Cette photo, techniquement parlant, est abominable. On croit voir un tas de pierres. Bonjour la prise de vue !
Quant aux détritus, il y en avait déjà quelques-uns il y a quarante ans, à peine remarqués.
Dans ce cliché on lit la mort de la civilisation et la naissance de la stupidité touristico-marchande !
La fréquentation des hauts lieux de la pensée, de l’Art, du Sacré devrait être réservée aux « capables ». Les autres ont quand même leur TV. Certains actuellement sont vautrés devant toute la journée ! Je ne vise personne particulièrement ! As usual !
Faites-vous pardonner fugace, balancez-nous la photo de Bijou et les deux îliens ! Celle pour laquelle je vous avais imploré !
Rédigé par : Zonzon | 10 décembre 2018 à 16:13
@ Zonzon
« D’ores et déjà les autres pays européens sont inscrits sur la liste « Honte & Lâcheté » ! »
A noter que parmi les pays européens figurant parmi ceux qui ont refusé de s'associer à cette mascarade abjecte figurent plusieurs pays européens qui ont vécu jusqu'à une époque récente sous une occupation étrangère et qui savent de quoi ils parlent.
Et chez nous, les vandales ne sont pas seulement ceux qui ont souillé la tombe du Soldat inconnu, mais aussi et surtout ceux qui font en sorte que son sacrifice et celui de centaines de milliers de ses camarades soit désormais nul et non avenu.
Honte sur eux, et sur ceux qui les soutiennent.
Rédigé par : Exilé | 10 décembre 2018 à 16:05
Un mot sur le pacte de Marrakech. Bien sûr, il faut s'y opposer, c'est un scandâââl', etc. Il serait bon, toutefois, que la réacosphère et la facho-troupe ne s'enivrent pas avec les effluves de leur propre éloquence.
La France soutient le pacte de Marrakech, et ce n'est pas la fin du monde. Un tiers des pays de l'ONU s'en dissocient, dont les Etats-Unis et plusieurs pays européens notables. Y compris la Suisse, au passage, contrairement aux salades d'Aliocha, qui plaque ses fantasmes sur la réalité. Voir La Tribune de Genève et la Radio-télévision suisse.
Alors certes, c'est un coup de pied de l'âne de plus du tiers-monde en direction de l'Occident. Le même que vient de décocher la Noire communiste sud-africaine mal coiffée Hlengiwe Mkhaliphi (à vos souhaits), en appelant ouvertement au génocide : "C'est fini pour vous, les Blancs", a-t-elle dit pour éteindre les ultimes oppositions à la décision du gouvernement d'exproprier, sans indemnités, les derniers fermiers blancs qui n'ont pas encore été torturés et assassinés par les Noirs.
Et ceux qui ne sont pas d'accord, a précisé cette responsable d'un parti qui s'appelle "Combattants pour la liberté économique" (beau morceau de novlangue, qui maquille un mouvement communiste sous une appellation libérale), c'est "qu'ils sont les profiteurs du racisme".
Comme ça, vous savez ce que c'est que le "racisme" : ça consiste à défricher une contrée déserte, à en faire une nation européenne à la pointe de l'Afrique, puissante, pacifique et prospère ; à nourrir, par son inventivité et son travail, les populations noires accourues pour profiter de la manne ; puis à protester quand on se fait torturer, assassiner puis légalement dépouiller par un gouvernement communiste, ivre de vengeance et de ressentiment, qui va conduire son peuple à la misère et à la famine, parce qu'il est trop bête et trop vicieux pour reconnaître ce qu'il doit aux Blancs.
Si ze writing est on ze wall pour les Blancs sud-africains (il ne fallait pas supprimer l'apartheid), on ne peut pas en dire autant de l'Occident dans son ensemble. Si les Israéliens avaient réagi avec une chochotterie pareille à chaque fois que l'ONU a pondu une résolution "non contraignante" contre eux (et même des tripotées de résolutions contraignantes !), il n'y aurait déjà plus un seul Juif dans ce coin du monde.
Donc, voilà : il y a une résolution anti-blanche émise par l'ONU. C'est de la politique. Ce n'est pas la fin du monde. On peut s'y opposer.
Il faut arrêter de singer les Noirs. Les Blancs, normalement, ne donnent pas dans la pensée magique. Ce n'est pas parce qu'une centaine de dirigeants mondiaux auront mis la signature de leurs larbins sur un bout de papier que ce dernier devient un talisman magique, capable de détruire l'Europe et l'Amérique. Vous savez maintenant que l'ONU est (dans une large mesure) votre ennemie. Très bien. Qui a dit que les Occidentaux n'avaient pas d'ennemis ?
Quant au discours vespéral d'Emmanuel Macron, rêvons un peu. S'il était vraiment le novateur qu'il s'imagine, il annoncerait dans cet ordre :
1. Des baisses d'impôt ;
2. Des baisses franches et brutales de la dépense publique. De celles qui "cassent" le prétendu "service public" et le remplacent par le noble et pur service privé, pas de celles qui consisteraient à poser du linoléum Saint-Maclou à l'Elysée, au lieu de tapis tissés à la main par les Meilleurs ouvriers de France et validés par les Architectes des bâtiments de la même farine ;
3. Des baisses, franches et symboliques, des traitements et privilèges en nature des politiciens et hauts fonctionnaires. Pour montrer que les sacrifices sont partagés par ceux qui les demandent.
Et c'est tout. Rajoutez toute la bouillabaisse démagogique que vous voudrez, pour faire la sauce, sur le fait que les Français sont formidables et que Macron est un petit c... qui s'est beaucoup trompé.
Mais ne croyez pas que la sauce, sans les morceaux de viande dedans, fasse l'affaire. Et bien sûr, pas un euro d'impôt en plus pour "faire payer les riches" (expression inventée par le chef du parti communiste Maurice Thorez, dans un célèbre discours de 1936).
Les riches, il faut leur baiser les pieds et jeter des pétales de roses sous leurs pas. Et ça marche.
Rédigé par : Robert Marchenoir | 10 décembre 2018 à 15:52
Monsieur Charoulet,
Mais un petit caporal n'est-il pas un fonctionnaire de l'Armée ? Tel Savonarole ?
Vous qui vouliez me contacter en catimini, mais qui aimeriez
bien que je vous livre mes nom et prénom, ne lisez certainement pas mes commentaires... Rappelez-vous la fable : "on a souvent besoin de plus instruit que soi". En toute sympathie.
Rédigé par : calamity jane | 10 décembre 2018 à 15:51
Le Roi pointe le bout du nez.
On fourbit les sabres.
Manque plus que le goupillon !
Mais les frères veillent ! (émoticône emphatique)
Rédigé par : Zonzon | 10 décembre 2018 à 15:29
@ Zonzon | 10 décembre 2018 à 08:25
"Quand on est au pied de l’ermitage du Père de Foucauld, un assemblage de pierres plates posées à nu les unes sur les autres, juché sur l’Assekrem, et que l’on sent le soleil qui sourd par l’imperceptible variation des teintes prises par le désert, et qu’enfin la lumière éclate dans une sécheresse parfaite, on voit Dieu et la beauté du monde."
A cet endroit la beauté du monde sans doute demeure. Cependant voici ICI une image bien triste, même si j'adore les ânes de la photo.
Rédigé par : fugace | 10 décembre 2018 à 15:05
Simplifier, économiser, libérer, pérenniser.
Simplifier les réglementations.
Économiser les ressources (fonctionnaires et élus) en numérisant les services publics.
Libérer les énergies : créer une entreprise sans avoir peur de l’échec qui vous fait perdre jusqu’à votre dignité, embaucher et licencier à sa guise. Les perdants (il y en a toujours) seront ceux qui attendent que tout tombe du ciel et les gagnants seront plus nombreux (ceux qui se bougent).
Pérenniser : que les nouvelles règles simples et compréhensibles par tous soient fixées dans la Constitution pour durer dans le temps.
On nous dit "supprimons la CSG et rétablissons l'ISF".
C'est oublier qu'un point de CSG c'est 10 à 13 milliards d'euros quand l'ISF représente 3,5 à 4,5 milliards. Comment financera-t-on la sécurité sociale et le minimum vieillesse si on baisse la CSG ?
Idem le fantasme de l'argent de l'immigration.
Outre que personne n'est d'accord sur ce que coûterait ou rapporterait l'immigration, une politique de fermeture des frontières, de chasse aux clandestins et de renvoi massif aurait un coût économique et politique désastreux.
Il ne faut pas sombrer dans l'irrationnel: seule la richesse produite peut être partagée et sa répartition qui doit soulager les plus faibles sans décourager le travail et l'entreprise est un dosage subtil qui, il faut l'admettre quand on s'engage en politique, ne satisfera jamais tout le monde.
Le vrai problème en France c'est que pour 100 € de coût du travail il ne revient à peine que 20 € de pouvoir d'achat. Le reste étant des taxes pour financer un soi-disant système de justice sociale qui plonge 8 millions de personnes sous le seuil de pauvreté et qui avoue donc ses limites avec une perte de niveau de vie pour tout le monde !
C’est toujours la faute des autres, le nouveau coupable étant ce GAFA dont on devrait bien s’inspirer puisque cela a créé des milliers d’emploi de très haut niveau hors de chez nous en créant de surplus une nouvelle dépendance économique !
Ce ne sera jamais par un système fiscal punitif qu’on résoudra les problèmes mais par l’innovation et les initiatives pour créer de nouvelles fortes valeurs ajoutées que nous sommes incapable de motiver dans un système restrictif dont les énarques sont les artisans et les coupable au nom d’une justice sociale égalitaire qui nous entraîne tous vers le seuil de pauvreté en pointant du doigt les coupables retraités, les riches qui auraient le culot de réussir un peu plus que la moyenne !!
Ce n’est pas ces quelques mesurettes qui nous permettront de sortir de la spirale négative dans laquelle nous sommes plongés depuis plusieurs décennies en se limitant à redistribuer à Pierre ce qu’on prend à Paul !
Rédigé par : Barberousse | 10 décembre 2018 à 14:05
Ayant beaucoup vécu à l'étranger pour raisons professionnelles, je sais que s'installer hors de son pays et y refaire sa vie est un processus difficile. Mais une fois que c'est fait, c'est le retour qui devient un processus difficile.
Je n'ai jamais cru que la modification de l'ISF en IFI et la flat taxe provoqueraient un retour massif des exilés fiscaux.
Si ces deux mesures de Macron contribuent à endiguer les départs, c'est déjà pas mal, par rapport à ses prédécesseurs.
Il est beaucoup plus facile et rapide de détériorer la situation économique et générale d'un pays que de la reconstruire.
La tâche de Macron est énorme, après le désastre de ces cinquante dernières années.
Il n'y a pas que les exilés fiscaux, il y a tous ces Français formés en France à grands frais qui brillent dans la Silicon Valley où ils créent de la valeur dans les start-up et les GAFA.
Mais rassurez-vous, nous allons bientôt réussir à taxer ces entreprises américaines, car les impôts et taxes sont notre domaine d'expertise à nous.
La France première puissance mondiale dans ce domaine, monsieur Mélenchon.
Ce que créent ces entreprises ce sont de nouveaux produits, systèmes, services, intelligence artificielle.
Ce que nous créons nous, ce sont de nouveaux impôts.
Rédigé par : j.locardel | 10 décembre 2018 à 13:29
Lorsqu'une chaîne dite d'information répète que 80% des Français sondées sont derrière le mouvement des Gilets jaunes (pour préciser ensuite qu'ils ont mélangé les "soutiens" et ceux qui "comprennent" !), on se rend compte à quel point le fameux ressenti prime sur les faits.
A l'exception de ceux qui vivent dans la misère, le fameux ressenti relève davantage du "vu a la télé" que du vécu réel. Par ailleurs il y a les "victimes par procuration" : ceux qui manifestent contre la précarité et qui pour la plupart bénéficient d'un emploi à vie.
Se présenter comme "victime" (du "système" etc.) est toujours plus payant idéologiquement, c'est un gage de sérieux.
Tout l'art du politicien est de rallier le maximum de victimes, un bon électeur est une victime en colère.
La perversité d'une redistribution massive qui masque les inégalités de revenu primaires.
C'est à ces dernières qu'il faut s'attaquer et c'est un travail qui ne porte ses fruits que sur le long terme : réforme de l’éducation, des charges sur la production, de la formation professionnelle, des retraites, de la mobilité.
La soi-disant lutte contre les inégalités est une manière de contrôler un % de PIB croissant en y effectuant des prélèvements exorbitants.
Marx parlait de l'exploitation de l'homme par l'homme ; là, il s'agit de l'exploitation d'un pays par ses (supposés) gestionnaires.
Pour obtenir une vraie correction, je passe par un scoring mensuel, et j’économise toute la gestion redondante et ruineuse de l'Etat.
Les coûts chutent, et je deviens alors compétitif.
Je préfère avoir des inactifs au chômage que des actifs.
---------------------------------------------
Ils méritent d'être montrés du doigt, vilipendés et méprisés, ces riches.
Normal, on leur demande simplement, comme le font les GJ, de refiler leur oseille, c'est tout.
Rien de personnel, c'est notre égalitarisme qui veut ça.
L'ISF ne rapportait presque rien mais c'était symbolique, un sceau d’infamie sur le front de ces lépreux.
Et notre esprit révolutionnaire nous permet de tout casser quand on rechigne, c'est sain et démocratique et les Français sont derrière nous.
Pas d'autre solution pour ces riches que l'exil de notre belle patrie où la pauvreté est une vertu.
En France, on compte de plus en plus de pauvres et en Suisse, de plus en plus de riches.
Bien fait pour eux !
En France, on profite de la vie et on adore vacances, RTT, jours fériés et absences à la tonne, le tout agrémenté d'allocs, c'est tellement plus sympa !
Bon, il paraît que certains travaillent beaucoup, ils n'ont rien compris !
Et c'est naturel de se plaindre des taxes qui gavent des Macron toujours en voyage à l'étranger !
La dette, mais c'est quoi ?
Notre système part en eau de boudin et Il faudra faire comme les voisins, travailler plus et mieux, moins de vacances, d'allocs et de retraite ? Un complot des Suisses ou des Allemands ?
Rédigé par : varanos | 10 décembre 2018 à 13:24
@ caroff | 10 décembre 2018 à 10:18
« Macron serait bien inspiré de gager les faveurs qu'il va être contraint de faire en direction de la classe "moyenne-moyenne" ou "moyenne-pauvre" sur la baisse des dépenses publiques. »
Il ne faut pas se faire d’illusions, Macron fera porter le poids des gestes qu’il fait, sur le deuxième décile de la population.
Pas sur le premier, celui des très riches comme disait Hollande, mais sur celui qui suit directement, celui des cadres supérieurs dont il suppose qu’ils ne descendront pas dans la rue.
Bien que cette population soit celle très majoritairement de ses électeurs, il les sacrifiera, je pense, sans complexes, avec le risque de les décourager et de les pousser vers une sorte de résistance passive, par inertie dans leurs fonctions, bien que cela soit difficile.
Mais on a vu ça en URSS, où les cadres supérieurs étaient moins performants qu’en Occident, prenant prétexte des lourdeurs administratives. Ce qui était vrai, mais pas autant qu’on disait.
Rédigé par : Tipaza | 10 décembre 2018 à 13:01
Et si on parlait un peu de votre "niche fiscale" à vous les journalistes ?
Elle se nomme "allocation pour frais d'emploi". Diable !
Cet avantage existe depuis 1934, instauré par la gauche. A l'origine, il était supposé compenser des frais professionnels (transport, nourriture, matériel) censément plus importants que la moyenne. Abattement de 30 %, rien que ça !
Aujourd'hui moins 7 650 € même pour ceux qui ne quittent par leur clavier et écran d'ordinateur à Paris, ou le tabouret de leur plateau de télé !
S'attaquer aux niches ?
Juppé a essayé en 1996, en a supprimé des dizaines, mais les journalistes ont fait grève et conçu une opération «homme invisible» (sic), excluant toute photo de parlementaires favorables à sa suppression. Elégant. Le pouvoir a cédé, en la réduisant à ces 7 650 € maximum.
Elle est pas belle la presse moralisatrice en diable et sa conception de son métier ?!
Ultime argument (récent !) face à de nouveaux amendements : "même en vacances le journaliste doit se tenir informé" ! Faut le lire deux fois pour le croire !
Coluche dirait que même en dormant le journaliste travaille d'arrache-pied ! Peut-être même après la mort qui sait.
Cela fait rire aux éclats quand on pense à la pression exercée sur n'importe quel cadre devant laisser son smartphone ouvert en permanence, même en vacances, "au cas où" on aurait besoin de ses lumières.
Mais pas d'abattement de 7650 € pour lui.
Alors supprimer les niches ?
Comme d'habitude cela ne se fera pas.
C'est s'attaquer à la classe supérieure, qui peut investir, ou qui a un "pouvoir", comme vous les journalistes !
Bien sûr on est dans le "symbolique" vous concernant, mais "pas de bol" comme dirait Hollande, les "symboles" c'est ce dont ont besoin les Français, et vous en êtes un sacrément voyant, votre "travail" étant sujet à caution depuis longtemps, et plus encore depuis la campagne de 2017 !
Les Gilets jaunes - et les Français - n’ont guère de patience à accorder à M. Macron dans les circonstances actuelles. Le message, pour être entendu, doit être simple, puissant et crédible.
Égrener une liste à la Prévert de mesures sophistiquées sera inaudible. Tenter de répondre à celle, inflationniste et utopique, des revendications des GJ, est impossible et inutile. La « pédagogie » n’est plus supportable, ou à dose homéopathique.
Il faut se mouiller, donner une vision sociale volontariste et forte, une méthode de dialogue large et sincère et des premières mesures concrètes et immédiates, focalisées sur les travailleurs pauvres (dont les familles monoparentales pauvres), les retraités pauvres et l’égalité territoriale, la justice fiscale et la réduction des dépenses publiques et d’un Etat millefeuille.
Il faut, parallèlement, hausser le ton sur le désordre violent, qui est intolérable et doit continuer à être réprimé plus fortement.
La France n'est pas gouvernée par son Président et son gouvernement mais par les fonctionnaires, de par leur statut, inamovibles.
Quand on a compris cela, on comprend que toute réforme de l'Etat et des collectivités locales est impossible.
Sauf au ministère de la Défense où supprimer 10 ou 15 000 postes (surtout pas de personnel civil) ou quelques centaines de millions d'euros de budget ne pose aucun problème.
Supprimer 100 postes à l'Education nationale, c'est un scandale national.
Cherchez l'erreur.
Rédigé par : l'occitan | 10 décembre 2018 à 12:52
Faire de la bonne pédagogie ou croire en faire c'est répéter et répéter.
Aussi je remonte sur mon dada pour dire et redire.
Pauvres Gilets jaunes... ils se trompent de cible dans leurs invectives agressives et brouillonnes de désespérés.
Pourquoi imiter la CGT soviet intouchable... empêcher les gens de travailler et en prime faire le bonheur des démolisseurs casseurs ?
Les Gilets jaunes devraient faire le siège des résidences discrètes des apparatchiks retraités bienheureux aux retraites mensuelles plus que choquantes et incroyables... Chirac: 37 000 €... Hollande: 30 000 €... Ségolène: 27 000 €... Jean-Louis Debré: 25 000 €, qui renvoie les curieux au Journal Officiel qui d'ailleurs ne révèle pas tout. Dans la liste des nantis de la noblesse républicaine aux retraites incroyables il ne faut pas oublier Giscard, prince chuintant de la trahison. Coût affiché: 3 millions € annuels.
Exemple tout frais découvert cette année: l'agité opportuniste Laurent Wauquiez entré au Conseil d'Etat en mars 2001, mis en disponibilité en mars 2004 mais cotisant pendant les quatorze années suivantes sans être présent jusqu'en 2018, a tout compris des méthodes Chirac et Hollande... cumulons, cumulons dans des fonctions où on ne met plus les pieds.
Toute cette noblesse insolente et obscène... dite républicaine gagne deux à trois fois plus en UN MOIS et je dis bien 1 MOIS qu'un Gilet jaune en UN AN je dis bien 1 AN.
Pourquoi les retraites de la fonction publique sont-elles 60% supérieures au privé avec beaucoup moins de temps travaillé, chut... un grand chut... faut pas en parler.
Egalement et surtout ne parlons pas de tous les journaleux et guignols du PAF qui ne veulent jamais parler de leurs revenus indécents et scandaleux.
Les licenciés Gilets jaunes aux fins de mois douloureuses toucheront-ils 3 400 000€ comme la journaleuse Maïtena Biraben de Canal+... qui d'ailleurs a retrouvé tout de suite du boulot ... comme les 2 200 000 € de Claire Chazal qui s'étale avantageusement et tristement maintenant sur la 5 ?
Et pourtant Macron n'était pas là pour la distribution gros pognon que se partage et distribue sans vergogne la nomenklatura des apparatchiks de notre République dévoyée... au fonctionnement soviet.
Si Macron annonçait un grand coup de balai et une remise à plat de ce système injuste, spoliateur, aristocratique mais discret... dont la redistribution du trop-versé à cette noblesse égoïste et vorace, arrangerait bien les revenus de tous ceux qui méritent de gagner plus... et tout ça sans augmenter les prélèvements, impôts et taxes.
Oui... oui... mille fois oui... les vrais Gilets jaunes se trompent de cible dans leur combat... Et toute la mafia journaleuse n'en parle jamais de cette évidence factuelle.
Macron peut se refaire en faisant cette révolution.
Rédigé par : kacendre | 10 décembre 2018 à 12:43
Dans leur for intérieur, les Français n'attendent pas seulement qu'Emmanuel Macron leur donne quelque chose, mais qu'il leur demande beaucoup !
Rédigé par : Yves | 10 décembre 2018 à 12:20
Trois choses.
Un. Le prétendu « second degré ». Des groupies de mon agresseur allèguent le prétendu « second degré » qui aurait été le sien, dans ses propos. Qui peut m'expliquer où se trouve le second degré quand on dit de quelqu'un qu'il serait « docile », « à plat ventre », « lâche » et « pauvre type » ?
Deux. Quand on dénigre les fonctionnaires, sans autre précision, je signale que se trouvent dans cette catégorie non seulement les urgentistes en burn-out, les forces de l'ordre qui ont sauvé le pays samedi dernier, mais aussi les magistrats du siège ou du parquet. Et que le reproche qui m'est fait est donc sans le moindre fondement.
Trois. Les Gilets jaunes médiatiques. Une vingtaine de Gilets jaunes ont été invités dans plusieurs radios et télés. J'ai déjà dit et je redis qu'on a fait assaut de démagogie et de complaisance à leur égard. Non, cent fois non, ces gens ne sont pas des oracles ou des phares de la pensée politique contemporaine. L'un d'entre eux, prié de dire à quel gouvernement il rêvait, a eu l'ingénuité de dire qu'il verrait bien Pierre de Villiers à Matignon. Cela donne lieu à d'infinis commentaires. Basta ! Je signale qu'il songeait aussi à Ruffin, le révolutionnaire au couteau entre les dents, comme ministre du Travail. Les laudateurs de ce Gilet jaune, bon pour Charenton, sont priés de se calmer.
Rédigé par : Patrice Charoulet | 10 décembre 2018 à 12:20
Ah ! Il y en a au moins un qui a avoué !
http://video.lefigaro.fr/figaro/video/les-classes-moyennes-ont-ete-les-vaches-a-lait-de-la-republique-ces-dix-dernieres-annees-selon-le-ministre-de-l-agriculture./5977539428001/
Les vaches à lait, les poules aux œufs d'or et autres cochons de payants vous remercient pour votre franchise, monsieur le Ministre...
Rédigé par : Exilé | 10 décembre 2018 à 12:08
@ F.Deprez 10 décembre 2018 03.36
Rien à contester dans votre texte.
Combien de Français sont-ils capables, même approximativement, de nous dire quel est l’endettement de la France ?
Aucun pays de l’U.E n’est au 35 h. La production par tête d’habitant est inférieure de 15 % à l’Angleterre et 30 % à l’Allemagne.
Le nombre d’heures travaillées par un ouvrier, inférieur de 200 h à l’ouvrier allemand (par an), sauf dans l’automobile encore que...
Et l’on nous serine avec l’ISF qui est d’une absurdité sans nom.
Exemple : un ami ayant une petite entreprise dans la banlieue lilloise en 1990, redevable de l’ISF (patrimoine immobilier estimé à 5 millions d’€).
Devant ce problème qu’a-t-il fait, très simple, il est allé s’installer en Belgique à 100 mètres de la frontière, moins de 15 minutes de Lille par l'autoroute. Domicile principal + bureau, il n’a conservé en France qu’une résidence secondaire au Touquet.
Tous ses biens immobiliers autres revendus.
Résultat, plus d’ISF.
Aujourd’hui décédé, ses héritiers n’ont même pas eu à subir les droits de succession.
Alors pourquoi les gros patrimoines s’en priveraient-ils ?
Et n’oubliez pas que ceux qui ont quitté la France n’ont pas la moindre intention d’y revenir.
Rédigé par : M.Lambert | 10 décembre 2018 à 12:02