Les voeux du président de la République.
Debout pour montrer de l'allure. On ne reste pas assis devant le peuple.
Un discours trop long mêlant satisfecit, souhaits généreux et généraux, considérations sociologiques et analyse psychologique. Une volonté de donner ou de redonner confiance à la France.
Trois exigences selon lui : vérité, dignité et respect.
La manière dont il les a abordées est difficilement critiquable - sauf un passage superfétatoire sur les fausses nouvelles ! - de même d'ailleurs que le choix de ces vertus publiques et privées fondamentales. Il n'empêche qu'il s'est heurté implicitement, faute d'avoir eu l'audace de les affronter à coeur ouvert, au souvenir de certaines péripéties de 2018, qui ont démontré, et encore tout récemment, de la part du pouvoir, la violation des règles énoncées par le président.
Vérité, dignité et respect, qui n'a pas immédiatement pensé que c'était d'abord à Emmanuel Macron, à ses collaborateurs et à son gouvernement de cultiver et de magnifier ces valeurs ?
On est resté sur notre faim tant l'exercice de contrition a été à peine allusif, voire inexistant. Il a dénoncé les violences et excès des Gilets jaunes sans les nommer. Il a rendu hommage aux militaires et aux forces de l'ordre, et c'était normal.
Je n'ai pas eu l'impression d'écouter un propos aussi dramatique et volontariste que l'année écoulée l'aurait mérité.
Rien n'était faux ni malséant. L'humanisme était au rendez-vous. L'avenir sera souriant si nous ne doutons pas de nous avec notre président qui croit en lui et en nous.
Il n'a pas seulement fustigé les odieux GJ. Pour tous les autres, ceux dont il a été obligé de reconnaître la légitimité, la justice sociale et la validité humaine du combat, il n'a pas été maladroit dans son expression. Il a usé du "nous" comme s'il n'avait pas été dépassé par les événements mais se les était appropriés. Un nous comme un hommage tardif. Presque une usurpation.
La tradition a été respectée. Exercice ni pire ni meilleur que beaucoup d'autres. Le président ne reprendra pas la main mais j'ose espérer qu'il arrêtera sa dégringolade.
Inquiétude ultime: il a exposé sa politique, celle qu'il a menée et qu'il s'engage à continuer mais a-t-il convaincu les Français de la nécessité de la mettre en oeuvre avec le président qu'il est ?
Je n'en suis pas sûr et pour 2019, sans tomber dans le défaitisme, j'ai peur pour la France et pour lui.
"Le capitalisme ultralibéral et financier trop souvent guidé par le court terme et l’avidité de quelques-uns, va vers sa fin"
Ce n'est pas Besancenot qui dit cela, ni Poutou, ni Mélenchon, c'est Macron le 31 décembre dernier.
Mais quelques phrases avant, il avait mentionné cette "colère contre les injustices, contre le cours d’une mondialisation parfois incompréhensible".
En lisant cet adjectif, "incompréhensible", on s'interroge : qui ne comprend pas ? Ceux qui sont en colère contre un système court-termiste et avide dont ils sont les victimes ou bien Macron lui-même qui fait, en paroles, un constat pertinent mais n'en tire pas les conséquences pour sa politique ?
Rédigé par : Denis Monod-Broca | 07 janvier 2019 à 09:04
"La chienlit ça suffit !"
Rédigé par : Jabiru | 02 janvier 2019 à 13:43
C'est un gag ? La chienlit existait déjà bien avant le mouvement des GJ et va continuer à s'aggraver bien après la fin de ces GJ. Chienlit économique, chienlit fiscale, chienlit budgétaire ; fuite des investisseurs des capitaux, chômage en augmentation, surendettements irréversibles, faillites, déficits, suicides à la chaîne de paysans, de petits artisans commerçants étouffés et saignés par ce pouvoir monarchique de droit fiscal divin.
Chienlit sociale : expansion des zones de non droit, caïds et dealers régnant par la terreur sur leurs jungles dans lesquelles police pompiers médecins ne veulent plus intervenir. Mosquées salafistes, culte de la haine, toujours ouvertes.
Chienlit judiciaire : les magistrats d'extrême gauche favorisant la délinquance et le crime par leur laxisme et leur culture de l'excuse multirécidiviste et bientôt le cadeau de la nouvelle année aux citoyens : la sortie de prison de nombreux djihadistes fichés S radicalisés, véritables bombes roulantes qui auront eu le temps d'organiser les futures festivités à venir dans nos rues, métros, lieux publics, etc .
Chienlit migratoire : des foules de migrants se pressent aux frontières-passoires en toute liberté, passivité et complicité de ce pouvoir immigrationniste.
Heureusement, "vous allez voir ce que vous allez voir !", le gouvernement montre ses muscles et sa fermeté en arrêtant Drouet le dangereux promeneur des Champs-Élysées .
Vous avez raison Jabiru, tous ensemble crions "haro sur les Gilets jaunes", ces pouilleux ces manants ces marauds ces factieux ces fachos etc. !
Rédigé par : sylvain | 04 janvier 2019 à 10:37
@ Sacha Barry 2 janvier 11h54
C'est honteux ce que vous écrivez mais vous êtes certainement fier de vous, n'est-ce pas ?
Quelle chance d'être né avec un tapis rouge au moins vous n'avez dû faire aucun effort dans votre vie pour vous faire une place. Elle vous a été attribuée d'office.
C'est à cause de gens comme vous qui répandent la haine que la France est fracturée.
Rédigé par : P.A. | 04 janvier 2019 à 01:07
Aïe
Je crains que le Macron "réel" soit déjà la risée du monde depuis décembre 2017. La vidéo a été censurée en France, mais Macron prend une fessée de 9 minutes par un président élu du vieux (73 ans) monde africain.
Un régal: https://www.youtube.com/watch?v=7c99nSTYBa0
Navré, mais le débat sur l'immigration est DEJA plié, l'Afrique ne veut pas du macronisme bobo-européo-bienveillant... Les très très méchants Gilets jaunes non plus...
Monsieur B. de l'élite honoraire, vous avez perdu la guerre 2019 depuis 2017...Vous êtes trop mignon... trop naïf... trop démonétisé pour le pouvoir.
Bye bye.
Rédigé par : christophe Aubert | 03 janvier 2019 à 22:56
@ Xavier NEBOUT | 01 janvier 2019 à 21:03
« Adresser des voeux à quelqu'un étant une démarche intuitu personae - de personne à personne ou personnes aussi nombreuses soient-elles -, cela suppose qu'on sache à qui on les adresse...
Adresser des voeux à un inconnu, c'est tout simplement idiot.
Il n'y avait donc rien d'agressif dans mon propos. »
Ah ces locutions latines qui fleurent bon les études classiques ! Réminiscence poussiéreuse des études du droit commercial, les contrats, tout ça…
J’ai passé hier une bonne partie de ma journée à formuler des vœux de bonne année en utilisant souvent, idiotie criminelle facilement évitable si j’avais avant lu cette pertinente intervention, la formule « à vous et à tous ceux qui vous sont chers » Mes correspondants ont dû méchamment se moquer de moi mais, fort gentiment, ils ne m’ont pas fait remarquer mon imbécillité.
Et ce Président (comme ses prédécesseurs d‘ailleurs) qui adresse ses vœux à "ses chers compatriotes", comme s'il les connaissait intuitu personae, non mais quel idiot, tout simplement.
L’avait bien raison le Achille (pseudonyme furtif) : je suis le Grand Distributeur d’Âneries et de Trivialité. Enfin, au contact des lettrés, on tente de progresser.
Je vais quand même (perseverare diabolicum…) adresser mes meilleurs vœux à tous les participants de ce blog d’une grande qualité. Merci à M. Bilger et à son épouse.
Rédigé par : GDAT | 03 janvier 2019 à 13:33
@ Franck Boizard 02/01/19 04:36
"Euh... non.
Révisez votre histoire : à la fin, c'est l'Allemagne qui perd (deux guerres mondiales, dois-je vous le rappeler ?)(...)
C'est pourquoi je ne doute pas que l'hégémonie allemande sur l'Europe et son instrument de torture (dixit Juncker), l'Euro, finiront par éclater et l'Allemagne par perdre."
Oui mais non, bon enfin si vous voulez quoique mais d'accord...
Comme qu'on jacasse de nos jours :
"En même temps, mais pas que".
Pauvres de nous. Ah si on parlait allemand, bon, n'y revenons pas.
J'ai remis les pendules à zéro, vous pensez. On ne va pas remonter à von Blücher non plus, zum Donnerwetter !
Et puis c'était une allusion fauteballistique à la Mannschaft. D'ailleurs pour elle aussi c'est faux et ça date.
Mais si elle perd à la fin je crains qu'on ne trinque aussi et pas du meilleur Riesling.
Rédigé par : S Carioca | 03 janvier 2019 à 00:20
@ claude jonniaux
« Souhaitez-vous Orban ? Souhaitez-vous Salvini ? »
Oui, trois fois oui !
Eux au moins servent les intérêts de leur pays plutôt que ceux de l'étranger !
Rédigé par : Exilé | 02 janvier 2019 à 20:59
Quand l'Insee voudrait nous faire croire que le pouvoir d'achat des Français augmente…
https://youtu.be/GMvzKwW3408
C'est sûr je n'ai pas les mêmes valeurs.
Rédigé par : Giuseppe | 02 janvier 2019 à 18:19
@ Marie Gamard | 02 janvier 2019 à 14:27
Merci d’illustrer par votre expérience plusieurs de mes dadas : il est absurde d’enseigner la même chose à tout le monde et de mettre tout le monde dans la même classe. Il serait beaucoup plus efficient de reconnaître les différents genres d’intelligence. Faute de quoi on fait de la scolarité un traumatisme, aussi bien pour le sportif hyperactif obligé de rester assis toute la journée que pour le malhabile un peu chétif que j’étais, quand venaient les cours de travaux manuels ou de sport. L’idée même de classe est une expression du collectivisme, surtout quand le langage des pédagogistes jouit de parler de « groupe classe », ce groupe qu’on imagine déjà en lutte. Je me souviens d’une sortie de Philippe Meirieu se réjouissant qu’en classe, on soit tous dans le même bateau sans être obligé de s’aimer.
On ne regroupe pas les élèves par affinités pour leur rendre l’école obligatoire plus supportable. Jadis, l’école était un privilège réservé à des enfants ou "bien nés" comme on disait, ou repérés pour leur intelligence exceptionnelle. Toutes ces intelligences étaient couvées par un précepteur individuel. L’éducation est essentiellement individuelle et gagne toujours à être individualisée. Faute de quoi on assiste à ce que vous dénoncez : l’enseignement est nivelé non par le haut, non par le bas, mais par la base, autrement dit par la médiocrité. C’est ici le lieu d’insérer mon adage : l’école ne forme ni des médecins ni des manœuvres, elle forme des agents du secteur tertiaire qui penseront à leur retraite, n’ayant pas passé la vingtaine.
L’enfant ne se frotte que trop tôt à l‘enfance qui est un âge cruel. Il en résulte forcément la bouc émissairisation du meilleur ou de la lanterne rouge, de l’enfant retardé ou du surdoué, du premier et du dernier de la classe. Vous avez raison de dire que le reproche que l’on fait à Macron ne fait que répéter à l’âge adulte celui que l’on fait au « fayot ». (Il paraît que même ses copains de promo à l’ENA le voyaient un peu comme ça, parce qu’il leur disait « chut » quand le prof professait). On n’en veut pas à Macron d’être un premier de la classe. On lui en veut d’être un premier de la classe qui a aspiré à prendre des responsabilités et donc à diriger les autres sans faire sa réforme intérieure et comprendre que prendre un poste de direction suppose une ascèse ministérielle, l’ascèse du ministre consistant à comprendre qu’on dirige pour servir. Si le premier de la classe n’a pas cet altruisme, il reste un fayot puant de suffisance, qui ne se hisse que pour lui-même et à qui on chante ce couplet de Font et Val à la grande époque (Patrick Font n’est plus de ce monde) :
« Il était si con
Le premier d’la classe
Que tout l’monde voulait être le dernier.
Ca fait qu’il y avait
Un premier de classe
Et tout d’suite après 43 derniers.
Chacun déployait son intelligence
Pour être noté en-dessous d’zéro,
Pour ne pas choper le prix d’excellence
Qui récompensait ce triste charlot. »
------------------------------------------------
@ Denis Monod-Broca | 02 janvier 2019 à 11:14
Macron a lu le cardinal de Retz : « On ne sort de l’ambiguïté qu’à son détriment. » Mais il pousse l’ambiguïté jusqu’à un paroxysme de perversion narcissique, le pervers narcissique gouvernant son entourage par l’injonction paradoxale. Non seulement il y a l’ambiguïté que vous notez entre le relativisme d’« à chacun sa vérité » et le caractère absolu qui devrait être contenu dans le vœu de vérité. (Au passage, remarquez la syntaxe hasardeuse de notre fort en thème : « chacun d’entre nous commence à se fourvoyer dans l’erreur quand nous affirmons les choses sans dialoguer » au lieu de : « quand il affirme les choses sans dialoguer. » La syntaxe est aussi hasardeuse que la philosophie du « débat » pour « l’action » et non pour « la décision »). Non seulement il y a l’ambiguïté, à l’intime du vœu de vérité macronien, entre celui-ci, qui devrait valoir pour lui-même, et la lutte contre les fake news, qui annonce une répression politique et une surveillance des opposants. Ambiguïté qui reproduit celle déjà observée à l’intime du discours du 10 décembre, entre la compréhension et l’annonce d’une répression « sans complaisance » des prochaines manifestations. Mais l’ambiguïté se niche dans la différence de posture entre ce premier discours empathique d’un enfant pris en faute et qui promet qu’il ne le fera plus, et ce discours martial des vœux de Jupiter remonté sur son Olympe ou de Mars résurgent, au mépris de la promesse que « nous ne reprendrons pas le cours de notre vie ».
L’injonction paradoxale est l’essence du « et en même temps » et de la perversion narcissique. L’entourage d’un pervers narcissique est constamment déboussolé et sous pression, ne sachant jamais de quelle humeur il sera et doutant, dans son amour possessif, si domine l’amour ou la possessivité. La France de Macron est sous les ordres d’un pervers narcissique. Je crois savoir de quoi je parle, je suis un manipulateur qui me soigne.
----------------------------------------------------
@ G.Scheidt | 02 janvier 2019 à 13:23
« Si ces réformes sont justes là pour répondre à des critères économiques et financiers sans tenir compte de l'humain, elles sont vouées à l'échec et seront rejetées par la grande majorité des Français. » Macron doit mettre en œuvre « une réforme fiscale remettant totalement à plat notre fiscalité en renforçant la fiscalité directe et en diminuant la fiscalité indirecte et les multiples taxes qui frappent les plus pauvres comme les plus riches de la même manière. »
La TVA est beaucoup plus injuste que la taxe d’habitation. Les promoteurs de la TVA sociale la présentaient comme une taxe sur l’importation alors qu’il était possible de rétablir des droits de douane sans les faire peser sur le consommateur. À quoi j’ajoute (et si l’on me taxe d’utopie, j’accuse mes contradicteurs de céder au réflexe pavlovien du TINA (there is no alternative) qu’on devrait également revenir à la philosophie de la sécurité sociale (« de chacun selon ses moyens à chacun selon ses besoins ») en faisant cotiser différemment celui qui touche un salaire élevé et celui qui touche un bas salaire. De même, les ASSEDIC (si la fusion avec l’UNEDIC fait que c’est encore cette caisse qui indemnise les chômeurs) ne devrait pas indemniser un cadre au-delà du salaire médian, étant donné que la perte d’un salaire atteint certes différemment celui qui a, par exemple, contracté un emprunt au crédit conséquent, mais on peut s’attendre à ce qu’il ait fait des économies et si on ne prend pas cette mesure d’équité, il faut reprendre l’idée exprimée ici par un commentateur il y a quelques jours, d’un SMIC différent selon les régions, car le niveau de vie n’est pas le même selon que l’on habite à Paris ou en province, et plus généralement que les loyers sont élevés ou non à l’endroit où on vit. Enfin, une conférence des salaires digne de ce nom remettrait à plat l’échelle des salaires, et prendrait acte que rien ne justifie que l’on rémunère davantage le travailleur intellectuel que le travailleur manuel. L’excuse de sa plus grande responsabilité sur le devenir de l’entreprise est souvent opposée. Elle vaudrait si le cadre ou le grand patron choisi par un conseil d’administration était intéressé à l’échec de l’entreprise qu’il dirige, comme il est intéressé à son succès par les stock options ou les retraites chapeau.
---------------------------------------------------------------
@ caroff | 02 janvier 2019 à 10:42
« Je pense aussi que VGE avait un peu plus d'empathie pour les gens que Macron, comme l'ont montré les mesures sociales (minimum vieillesse augmenté de 20% et aménagements des allocations chômage). »)
Et comme le montre aussi cette anecdote que je dois à une amie elle aussi trop tôt disparue. Aveugle comme votre serviteur, elle montait en gare de Vendôme avec ses valises et ses deux enfants. Un homme à la voix chuintante lui offre ses services : « Vous avez besoin d’aide, mademoiselle ? » Mon amie accepte bien volontiers. L’homme lui porte ses bagages en ouvrant la voie pour installer la petite famille aux places qui lui étaient dévolues. Après quoi il salue et se retire dans un wagon de première classe. Les passagers se retournent vers mon amie et lui demandent: « Savez-vous qui vient de vous aider ? » Mon amie n’a pas réalisé, trop préoccupée de ne pas rater le train et que tout son monde y soit monté sans encombre. « C’est Giscard. » La grande classe ! Mais pas celle de la lutte des classes, la grande classe, la vraie.
Rédigé par : Julien WEINZAEPFLEN | 02 janvier 2019 à 17:16
Combien de posteurs (ce n'est pas spécifique à ce blog) ne se posent pas la moindre question - pas la moindre analyse. Persuadés d'avoir raison.
Modestement adjoint dans une commune de 4 500 habitants pendant un seul mandat amplement suffisant - ras la casquette de jouer à l'assistant social... De permanence un week-end entre six à huit fois par an, j'ai eu droit à aux demandes d'intervention les plus loufoques, exemple : j'ai une fuite d'eau - j'ai perdu mes clés - ma fille n'est pas rentrée - comment puis-je me rendre à la gare : distante de 1,5 km environ - il y a une voiture stationnée depuis deux jours en face mon domicile - dimanche après midi : puis-je vous rencontrer maintenant ?
Tout cela pour faire toucher du doigt le genre de démarche à laquelle nous avons droit.
Quant au décision du C.M. rien ne convient (je vous rassure je n'ai fait qu'un mandat, je laisse la place).
Au niveau gouvernemental: par principe pour beaucoup des contestataires avec de multiples prétextes plus que de raisons.
Les mesures seront de toutes façons jugées insuffisantes.
Que peut raisonnablement se permettre notre pays aussi endetté (et qui va aggraver sa position) notre industrie pour ce qu'il en reste et qui va encore en souffrir davantage.
Par des pertes d'emplois même dans le commerce !
Amazon se régale...
Connaissez-vous Cdiscount ? C'est le "e-commerce" français, fréquentez-le, au moins ils paient leurs impôts en France et sont efficaces - je l'écris par expérience.
Le verbe de M. Macron sans être inatteignable est qualifié de hautain, de méprisant etc.
Ce n'est pas mon avis hormis quelques propos malheureux. Quand il s'adresse aux gens qui le questionnent ou l'agressent, les réponses sont en rapport. Bien sûr ce n'est pas le style émis envers les "sans dents". Le style est l'image de l'homme.
Très maladroit dans l'application des méthodes, sans être "marcheur" je suis persuadé qu'il aime la France et les Français. On ne brigue pas la fonction sans avoir cela au corps en pensant faire bien pour eux. Peu ont su le faire sentir.
Rédigé par : j.Brana | 02 janvier 2019 à 16:38
@ j.ramos le 1er janvier à 14h51
"Aux opposants d'Emmanuel Macron, le Président de tous les Français
Vous voulez qu'il renie ses promesses de campagne ?
N'est-ce pas ce que les Français reprochent à leurs politiciens depuis Mitterrand : promettre mais ne pas faire ?
Vous voulez qu'il s'adapte à ceux qui n'ont pas voté pour lui.
Pour faire quoi exactement ?
Que veulent ceux qui n'ont pas voté pour lui ?
Sont-ils d'accord entre eux ?
Ceux qui ont voté Fillon veulent des réformes beaucoup plus dures.
Mélenchon ne veut aucune réforme et une spoliation des riches.
Marine Le Pen veut la même chose, plus la mise en place d'un régime raciste et xénophobe.
Les GJ veulent la démission du Président.
Expliquez-nous donc ce que vous voudriez voir faire le Président !
Il est temps que vous preniez conscience de deux choses: il n'y a pas d'opposition unie face au Président (un mouvement Facebook ne représente pas le peuple) ; et personne d'autre que le Président n'a de légitimité pour gouverner le pays, et ce jusqu'en 2022.
Excusez-moi de rappeler des évidences mais il semble que ce soit nécessaire de temps en temps."
---------------------------------------------------------
A tous les grognards
Vous dites que le Président est le Président de tous les Français et qu'il doit donc changer de politique pour s'adapter à ceux qui n'ont pas voté pour lui.
Vous rendez-vous compte que cela n'a aucun sens ?
Vous voulez qu'il renie ses promesses de campagne.
N'est-ce pas ce que les Français reprochent à leurs politiciens depuis Mitterrand ? promettre mais ne pas faire ?
Vous voulez qu'il s'adapte à ceux qui n'ont pas voté pour lui.
Pour faire quoi exactement ?
Qu'est-ce que veulent ceux qui n'ont pas voté pour lui ?
Sont-ils d'accord entre eux ?
Ceux qui ont voté Fillon veulent des réformes beaucoup plus dures.
Mélenchon ne veut aucune réforme et une spoliation des riches.
Marine Le Pen veut la même chose, plus la mise en place d'un régime raciste et xénophobe.
Les GJ veulent la démission du Président.
Expliquez-nous donc ce que vous voudriez voir le Président faire ?
Il est temps que vous preniez conscience de deux choses : il n'y a pas d'opposition unie face au Président (un mouvement Facebook ne représente pas le peuple) ; et personne d'autre que le Président n'a de légitimité pour gouverner le pays, et ce jusqu'en 2022.
Excusez-moi de rappeler des évidences mais il semble que ce soit nécessaire de temps en temps.
-----------------------------------------------
(Le commentaire du début, de j.ramos, est un rappel-clin d'oeil non dupe de la modératrice, devant des messages qui sont des copier-coller sous divers alias...)
Rédigé par : Godichard | 02 janvier 2019 à 14:40
@ Sacha Barry | 02 janvier 2019 à 11:54
Vous êtes comtesse ?
Je vous trouve très désagréable vis-à-vis de petites gens dont vous ne connaissez pas la vie et vous faites des raccourcis un peu rapides. Vous devriez parfois prendre l'escalier de service. A votre différence je suis allé sur ces ronds-points. Il y a, c'est vrai, parmi eux des profiteurs à la petite semaine vivant d'expédients sociaux sans vouloir lâcher la queue de vache qu'ils ont dans la main, mais pas que... Je dirais hélas, sinon votre baron aurait depuis longtemps réglé le problème sans passer par la case ardoise.
J'ai une locataire, femme de ménage retraitée, avec une retraite équivalente à la mienne. Elle tremble de peur de perdre son APL de 100 euros auquel cas je serais obligé de lui baisser le loyer. Deux victimes au lieu d'une. Heureusement pour vous cette dame charmante, méticuleuse par déformation professionnelle, ne suit pas les actualités, n'a pas Internet, se contentant de regarder ses feuilletons préférés à la télévision. Elle roule dans la vieille voiture de ses parents dont elle a hérité.
Heureusement que ce petit bout de femme honnête ne vous lit pas et qu'elle ignore que la famille d'un sénateur décédé touche 18 000 euros pour ses frais d'obsèques.
C'est un peu pour elle que j'enfile de temps en temps mon gilet jaune, passant outre les cadavres de bouteilles qui en fin de journée ou de nuit jonchent le rond-point.
Rédigé par : hameau dans les nuages | 02 janvier 2019 à 14:37
Les maquereaunistes envahissent le blog, on en tremble...
Rédigé par : Savonarole | 02 janvier 2019 à 14:33
Enseignante toute ma vie, j'ai presque toujours entendu le même refrain : "j'ai la moyenne, ça passe, donc ça suffit".
Les élèves et étudiants brillants étaient qualifiés, personne ne l'ignore, de fayots.
La sacro-sainte égalité étant mal comprise, ces refrains étant très vite devenus une règle, le nivellement a joué, mais un nivellement sur la base, ou pire, la moyenne. Je dis "pire", car ce système ne donne pas non plus la possibilité aux plus faibles de progresser.
Ça passe, oui, jusqu'à un certain point. Mais quand il s'agit, plus tard, de recrutement à partir d'un C. V., les choses se gâtent.
Pas de solution ?
Je ne sais pas, mais je pense que si.
1 - Valoriser la réussite (certains doivent se souvenir de la distribution des prix en fin d'année, des médailles pour les plus petits). Un petit ne travaille pas par plaisir, mais pour faire plaisir, obtenir une récompense. Renforcer positivement ce qui va dans le sens du progrès.
2 - Donner à chacun selon ses capacités. L'inégalité de base existe, tant génétique que sociale et familiale. Pour la réduire, il faut donner davantage aux plus faibles. Mettre tout le monde dans une même classe, c'est une absurdité ; donner le même enseignement ne peut, bien entendu, que renforcer les inégalités de base.
3 - Enfin, renoncer au fantasme que, sans aucun problème, on ferait aussi bien que les meilleurs, que ceux qui, par leur formation, leur expérience, savent de quoi ils parlent.
Dire de Macron qu'il est celui qui n'affiche quasiment que des échecs est étonnant.
En prenant un peu de recul, on se rend vite compte que la présidence de Hollande a mis totalement ce point en évidence : ne gouvernant pas, cédant aux exigences de tous, même ses bonnes idées sont tombées à l'eau.
Les reproches adressées à Macron (son "arrogance" en tout premier) ne sont jamais que la répétition des "t'es un fayot" adressés aux meilleurs de la classe.
Rédigé par : Marie Gamard | 02 janvier 2019 à 14:27
Bonne année Monsieur Bilger ! Que tous les voeux des penseurs libres vous accompagnent.
--------------------------------------------------------
Il est temps d'arrêter le "bashing" de Macron... Souhaitez-vous Orban ? Souhaitez-vous Salvini ? Souhaitez-vous le désastre écrit du Brexit ? Ou alors souhaitez-vous ce clown atomique-sexiste-ignare de Trump ??
Nous avons Monsieur Macron qui, c'est vrai, c'est un peu trop bien vendu, mais à une époque où les produits concurrents étaient tous pires !
Il est temps que M. Macron redonne ses lettres de noblesse à sa présidence, s'entoure de gens compétents (cf. l'actuel Benallagate) et qu'en contrepartie les Français arrêtent le dézinguage des institutions.
J'étais en Tunisie où j'ai été pétri d'admiration pour ce peuple qui se bat pour se redresser, avec d'autres ennemis que les Gilets jaunes, pauvres pantins ayant gagné leur minute de célébrité.
Rédigé par : claude jonniaux | 02 janvier 2019 à 14:20
Résumons.
Ce que la gauche Mélenchon et les supporters de MLP ne supportent pas, c'est d'avoir à la tête de la République un Président qui veut sortir la France enkystée dans des réflexes socialo-marxistes d'assistanat et de redistribution tous azimuts des fruits du labeur d'une population de plus en plus minoritaire.
Ils hurlent tous en chœur contre l'ultra-libéralisme de Macron, en oubliant que la France pointe au 71ème rang du classement des pays libéraux juste devant l'Italie qui occupe le 79ème rang.
Rappelons pour mémoire que la Suisse est au 4ème rang, le Royaume-Uni au 8ème rang, le Danemark au 12ème rang, l'Allemagne au 17.
J'admire votre président qui a le courage de vouloir remettre l'église au milieu du village en stigmatisant les dérives ochlocratiques des Gilets jaunes et autres politiciens, voire syndicats, en mal de popularité.
Ils rejettent Macron pour le remplacer par qui ?
Mélenchon ou M. Le Pen ? Beau duo.
Les Français seraient-ils devenus à ce point masochistes qu'ils préfèreraient le modèle vénézuélien en faillite de Maduro, pour les supporters de LFI, et la situation de paupérisation du peuple russe ou des Hongrois, pour les inconditionnels des régimes musclés de droite ?
Il est vrai qu'aujourd'hui en Hongrie, les manifestants contre les lois iniques sur le travail et l'absence de liberté des médias ne sont plus le peuple. Dans la bouche d'Orban, ils sont devenus des "bandes de braillards" manipulés depuis l'étranger.
Autre différence de taille : en Hongrie les manifestants sont totalement pacifistes et se font tabasser par la police.
En France, c'est l'inverse. Ce sont les policiers qui sont tabassés par les manifestants.
Rédigé par : Igor - La Chaux-de-Fonds (Suisse) | 02 janvier 2019 à 14:10
L'affiche derrière Macron intitulée Fraternité, avec une sorte de Marianne coiffée de petites fleurs, façon hippie de Woodstock, est d'une rare laideur et évoque les posters que l'on trouve Rue de Rivoli à Paris dans les boutiques de vendeurs pakistanais, petites tours Eiffel et assiettes Arc de Triomphe.
Ça doit être d'Andy Warhol, une horreur esthétique.
Pour 2019, Macron devrait accrocher dans son bureau la Marianne d'Eugène Delacroix bondissant sur une barricade, seins nus, drapeau tricolore à la main, "La liberté guidant le peuple", ce serait plus dans l'air du temps et de ce qui l'attend pour l'année à venir.
Rédigé par : Savonarole | 02 janvier 2019 à 14:05
@ Sacha Barry 02 janvier 2019 à 11:54
Il est grand temps que l'Etat fasse en sorte que le désordre cesse.
C'est la raison pour laquelle E.Macron ne doit en aucun cas céder.
Quelques amendes significatives délivrées à ceux qui continuent à entraver la circulation sur les ronds-points seraient dissuasives car taper au portefeuille ça fait toujours réfléchir.
La chienlit ça suffit !
Rédigé par : Jabiru | 02 janvier 2019 à 13:43
Ils ne savent plus quoi faire ni que dire pour exister, Gaspard Gantzer, le Sémaphore, l'air important et les bras agités lors des déplacements de Pépère, un inutile de plus dans un paysage politique qui plante des salades car plus rien de crédible à l'horizon.
Gaspard Gantzer, smartphone oblige à la main, qui démarre la politique en haut de l'échelle, la caste toujours cette caste rance qui nous a mis en faillite, 1 350 milliards d'euros de dettes et eux sans vergogne postulent pour se mettre au chaud, le maroquin qui les fera chavirer de bonheur pour notre malheur.
Une grande partie des citoyens ne veut plus de ces rentiers des couloirs d'appareils, assez de ces nuisibles qui nous coûtent un pognon de dingue et qui n'apportent rien, la preuve !
Il fallait bien être rétréci de jugement pour servir un Président à l'envergure d'un quincailler de province, honorable personnage certes, indispensable en vis et boulons à la vie de quartier, mais pour notre pays nous avons besoin de constructeur de viaduc de Millau, pas de ces danseuses d'appareil sans consistance.
Le Palmipède en témoigne, rien de plus rance que ces personnages, Benalla et le culot servile pour lui que l'ambition dévorait jusqu'au bout des ongles, il connaît très bien les personnages qu'il a côtoyés et s'en est servi comme tremplin, lui ne leur faisant jamais confiance, seule sa démesure l'a perdu et l'a fait perdre.
Rédigé par : Giuseppe | 02 janvier 2019 à 13:27
Macron a tous les pouvoirs, il a une majorité pléthorique aux ordres.
Il peut donc faire voter ces réformes comme il l'entend.
Reste des questions.
Ces réformes sont-elles dans l’intérêt des citoyens, vont-elles améliorer leur situation, seront-elles efficaces ?
Rien ne dit que cela soit le cas.
Si ces réformes sont justes là pour répondre à des critères économiques et financiers sans tenir compte de l'humain, elles sont vouées à l'échec et seront rejetées par la grande majorité des Français.
Macron continue à s'accrocher à son calendrier de réformes alors que la situation a complètement changé avec les Gilets jaunes.
Si Macron doit avoir des priorités c'est de mettre en œuvre deux réformes essentielles:
Une réforme de la Ve République et de ses institutions, une réforme fiscale remettant totalement à plat notre fiscalité en renforçant la fiscalité directe et en diminuant la fiscalité indirecte et les multiples taxes qui frappent les plus pauvres comme les plus riches de la même manière.
Cela répondrait au souhait de justice fiscale exprimé par ce mouvement et ensuite seulement il pourrait envisager les réformes prévues.
Au début de son quinquennat Macron a eu une phrase qui résumait parfaitement sa philosophie économique:
"Nous sommes là pour faire les réformes que nos amis allemands attendent depuis longtemps".
On peut se demander avec Macron ce que devient l’intérêt des Français ??
Rédigé par : G.Scheidt | 02 janvier 2019 à 13:23
Nos ronds-points en jaune !
Il suffit de prendre une photo pour preuve de flagrante occupation illicite : drone, véhicule, piéton... tous les moyens sont bons.
Puis une petite douche au canon à eau et enfin la contravention.
Et autant de contraventions que de récidives.
Il faut évidemment déloger ces énergumènes.
Qu'ils se démènent, qu'ils aillent se trouver des boulots plus lucratifs plutôt que de pleurnicher pour voler les vrais travailleurs.
Ils ne se sont jamais pris par la main... ils en subissent les conséquences.
Toutes les aides devraient être supprimées à ces gens.
Ces aides qu'ils considèrent comme un dû et en échange d'aucun travail !
Facile d'accuser la société quand on ne s'est jamais donné les moyens de vivre décemment.
Rédigé par : Sacha Barry | 02 janvier 2019 à 11:54
Le texte intégral et officiel des vœux du président de la République, trouvé sur elysee.fr, dit : « D’abord un vœu de vérité. Oui, nous souhaiter en 2019 de ne pas oublier qu’on ne bâtit rien sur des mensonges ou des ambiguïtés. »
Et, en conclusion de ce premier vœu, le texte introduit lui-même une ambiguïté majeure : « Il n’y a pas une vérité et je crois même que chacun d’entre nous commence à se fourvoyer dans l’erreur quand nous affirmons les choses sans dialoguer, sans les confronter au réel ou aux arguments des autres. Alors débattons, car de là peut naître une action utile et qui nous unit. »
« Vœu de vérité » puis « il n’y a pas une vérité », que comprendre ?
À quoi bon former ce vœu de vérité si c’est pour aussitôt nier sa possibilité même ? Si, par principe, la vérité n’est pas unique, qu’est-elle, cette vérité ainsi invoquée, sinon un mensonge ayant supplanté d’autres mensonges ? Et c’est d’ailleurs bien ce que traduit la dernière phrase : « Alors débattons, car de là peut naître une action utile et qui nous unit. ». On comprend que seule compte l’action. La vérité, ou dénommée telle, n’est dans ces conditions rien d’autre qu’un attrape-nigauds, qu’un attrape-débats, dont le Pouvoir se sert ou dont il se débarrasse à volonté selon les circonstances et son bon plaisir.
Bien sûr il est essentiel de savoir remettre en cause sa propre opinion, bien sûr il est bon de débattre, à condition de débattre vraiment, c’est-à-dire de débattre autour de l’idée partagée de la vérité et donc d’une volonté partagée de se rapprocher autant qu’il est possible de la vérité. Un débat d’opinions débouchant sur le triomphe de l’opinion la plus forte est un combat, pas un débat.
Que ce vœu de vérité pour 2019 est décevant ! On y trouve ambiguïté, confusion de la pensée, duplicité du propos, mais nulle vérité au sens propre et véritable du terme. Quel dommage ! Si près et pourtant si loin... Nous aurions bien besoin, en effet, avant d’agir, de débattre, de chercher ensemble la vérité, d’en exprimer quelques bribes, vérité de ce que nous sommes, vérité de ce que nous voulons, vérité du bien commun... mais à condition de croire en elle ; de croire en la vérité, sinon à quoi bon ? Nous faisons décidément et continuerons à faire fausse route.
Rédigé par : Denis Monod-Broca | 02 janvier 2019 à 11:14
@ Franck Boizard 4h13
"Allez, un motif d'espoir : Macron est l'ultime avatar du giscardisme. Au plus tard, nous en serons débarrassés en 2027."
Oui, il y a des similitudes, ne serait-ce que le fait que tous deux viennent du prestigieux corps de l'inspection des Finances, mais VGE avait, lui, une formation scientifique (l'X). C'était tout à la fois "des chiffres et des lettres", alors qu'avec Macron, nous devons nous contenter des lettres qui assemblées en mots forment des phrases conduisant invariablement à des sermons !
Des similitudes aussi dans le style: dans sa façon de mettre en avant son épouse, même si Brigitte n'est pas la potiche qu'était Anémone, dans sa façon maladroite de "faire peuple", dans sa façon de ne pas considérer l'émigration comme un sujet empoisonnant, etc.
Mais VGE s'était déjà frotté à la politique puisqu'il avait été élu député dès 1956 à l'âge de trente ans et avait servi comme ministre durant douze ans avant d'accéder à la présidence de la République. A ce titre il est arrivé aux commandes de l'Etat fort d'une longue expérience malgré son âge. A l'inverse de Macron, il avait dû affronter un sacré coriace, le sieur Mitterrand, en 1974 et en 1981 et non pas une personne en état de déliquescence comme Marine Le Pen un soir de mai 2017...
Je pense aussi que VGE avait un peu plus d'empathie pour les gens que Macron, comme l'ont montré les mesures sociales (minimum vieillesse augmenté de 20% et aménagements des allocations chômage).
Enfin, à ceux qui ont envie d'apprendre à parler le Macron, qui est un dialecte venant du français, je conseille ce site qui permet à tous de causer comme un énarque:
http://chrisferon.free.fr/technologies-langage/pipotron-discours-ena.php
Rédigé par : caroff | 02 janvier 2019 à 10:42
Gilets jaunes / Emission de Pascal Praud
Vous avez été très excessif vis-à-vis des Gilets jaunes dans vos interventions lors de l'émission de ce 2 janvier 2019.
Vous nous avez habitués à plus de nuances, et dans le langage et dans la réflexion.
Notamment quand vous avez dit : "Il ne faut pas oublier qu'il leur a lâché dix milliards..." ; à quelques mots près.
On croirait entendre les dames patronnesses du siècle dernier s'offusquant que leurs "pauvres" en réclament encore !!
Vous n'avez pas compris grand-chose à ce mouvement pour avoir une telle réaction.
D'abord, vous oubliez que ces fameux "dix milliards" correspondent pour la plupart des Gilets jaunes à quelques euros par mois ! Une aumône !
Ensuite, que la plupart des réactions des Gilets jaunes vous parlaient d'injustice sociale et de reconnaissance, qui sont totalement absentes de vos billets.
Leur crime, de votre point de vue, c'est qu'ils ont osé s'attaquer à votre icône en réclamant sa démission, oubliant au passage, mais la mémoire est sélective quand on veut défendre, que tous les Présidents de la Cinquième République, tous, ont été confrontés à ce type d'injures !
Par ailleurs, comme le Président Macron, dans la discussion, les débordements antisémites ont été très largement exagérés. On comprend bien pourquoi : dénigrer le mouvement.
Qui pourrait dire combien de faits antisémites et homophobes par les Gilets jaunes ont été relatés les dix derniers jours ?
Manipulation ! Que certains enfourchent avec fougue !
Cordialement
Rédigé par : boureau | 02 janvier 2019 à 10:38
@ Xavier NEBOUT | 01 janvier 2019 à 15:48
Tout le monde ici a un nom que Philippe et Pascale connaissent, c'est l'important !
Quant à nous, connaître celui de ceux qui utilisent un alias n'est pas bien difficile. Vous seriez surpris, j'en ai contacté plusieurs, sais maintenant qui ils ou elles sont, quant ils se cachent ils ont tous une bonne raison pour le faire.
Croyez-moi nous sommes en très bonne compagnie, même si, heureusement, nous ne sommes pas toujours d'accord.
Qui plus est que nous apporterait réellement leur nom ? Les probabilités que nous nous rencontrions un jour sont probablement très faibles.
Ce qui serait intéressant de connaître, plus que leur nom, est quelle est, ou quelle fut, leur occupation professionnelle, pour savoir quelles tranches de la société nous représentons.
Ce blog est exceptionnel, il serait bon de savoir si nous sommes aussi la France ? Plus, sans doute, que les Insoumis de Mélenchon et les Gilets jaunes des carrefours routiers.
Rédigé par : Claude Luçon | 02 janvier 2019 à 10:01
M. Macron a choisi de présenter ses voeux devant une affiche où figure la Fraternité. Il aurait pu choisir l'Egalité ou la Liberté ; mais il a choisi la troisième composante de la devise républicaine.
Pour rappel, Vladimir Ilitch Lénine soutenait que le peuple n'a pas besoin de liberté, car la liberté est une des formes de la dictature bourgeoise.
Rédigé par : vamonos | 02 janvier 2019 à 09:33
Certes, dans la forme, EM a voulu montrer qu'il était encore bien là, qu'il n'était pas un Président fini et qu'au contraire, loin de toute résignation, il se voulait toujours « en marche », combatif, tourné vers l'avenir.
Mais au fond, et qui est l'essentiel, je crains en revanche qu'il ait eu du mal à à convaincre ses détracteurs, à rassurer ses sympathisants, en un mot à remporter l'adhésion de l'opinion.
D'accord pour des vœux de vérité et de dignité mais sous réserve que ces exigences de vérité et de dignité s'imposent aussi et avant tout à ceux qui nous gouvernent ! On ne peut exiger le respect par autrui de ces vertus et se dispenser soi-même de les mettre en pratique.
Prendre acte par ailleurs des difficultés d'une partie de la société et des causes de ce malaise, c'est une chose, mais répondre à cette situation critique par des mesures adaptées en est une autre.
Quel modèle de société plus juste, moins inégalitaire, nous propose EM pour sortir de ce qu'il a qualifié de « capitalisme ultralibéral et financier qui va vers sa fin » ?
Un grand débat national est-il vraiment la solution miracle pour sortir de l'impasse alors que le Président, lui, reste fermement persuadé que son cap est le bon ?
Le scepticisme que m'inspirait EM en mai 2017 m'avait conduit à voter blanc lors de l'élection présidentielle. Depuis, ses comportements, sa manière de gouverner, certaines de ses décisions, n'ont fait que me conforter dans mes doutes. Et ce ne sont pas ces derniers vœux qui ont été de nature à me faire changer d'avis.
Rédigé par : Michel Deluré | 02 janvier 2019 à 09:27
"J’ai grandi en province et je connais ces terres qui ont été bousculées durant ces dernières décennies et qui parfois doutent."
Selon la presse, alors qu'il était un petit adolescent qui n'avait pas encore fini de grandir, il a quitté "ces terres", pour terminer ses études secondaires à Paris au lycée Henri-IV où ses parents l'avaient envoyé pour l'éloigner de Brigitte Trogneux.
Sans doute qu'avec cet exemple, il a voulu nous montrer qu'il n'était pas coupé du monde.
Pas certain qu'avec cette "preuve"-là il arrive à nous convaincre ☺
Je souhaite plein de soleil qui brille au fond du cœur de chacun pour cette nouvelle année.
Rédigé par : marie | 02 janvier 2019 à 06:51
@ Xavier NEBOUT | 01 janvier 2019 à 21:03
« Adresser des voeux à un inconnu, c'est tout simplement idiot. »
Vous allez encore nous prendre la tête longtemps avec votre guéguerre stupide pseudos/patronymes ?
Il y a des gens ici qui écrivent sous pseudo que je connais bien mieux que mon voisin de palier dont le nom est affiché sur sa porte.
Je les connais tout simplement parce qu’au cours des mois, voire des années d'échanges, parfois houleux, j’ai appris à découvrir leur personnalité, leurs goûts, leurs opinions politiques et même chez certains qui ont tendance à s’épancher, une bonne partie de leur vie privée.
Alors si vous ne voulez pas souhaiter vos bons vœux aux pseudos du blog, gardez-les pour vous. En ce qui me concerne cela n’a aucune importance.
Bonne année 2019 quand même !
Rédigé par : Achille | 02 janvier 2019 à 06:42
Monsieur et Madame Bilger, je vous souhaite une bonne et heureuse année 2019 !!
Quel plaisir de lire votre blog et ses commentaires : les sérieux, les légers, les hyperdocumentés... les chipotages à propos des pseudos, des sensibilités... les commentateurs que l’on recherche et ceux que l’on ignore, qui ennuient... les fulgurances, l’intelligence, la réflexion... bref un vrai plaisir ! C’est un blog qui vit !
Merci encore et mes meilleurs vœux à tous.
Aujourd’hui, je voudrais partager ceci qui me semble très intéressant et avoir, je l’espère, des retours:
https://brunobertez.com/2018/12/25/comprendre-comment-on-vous-pille-texte-qui-nest-pas-vraiment-financier/
Francette des Bellons
Rédigé par : Duchesne Francette | 02 janvier 2019 à 05:32
@ j.chartrain | 01 janvier 2019 à 06:09
Rien de tel que l'humour pour bien commencer l'année.
----------------------------------------
@ S Carioca | 01 janvier 2019 à 22:34
Euh... non.
Révisez votre histoire : à la fin, c'est l'Allemagne qui perd (deux guerres mondiales, dois-je vous le rappeler ?).
Et pour des raisons très contemporaines : parce que ses ambitions hégémoniques sans finesse finissent par coaliser contre elle les agressés.
Il n'était évident pour personne que la France républicaine, l'Angleterre monarchie parlementaire et la Russie autocratique allaient s'unir contre l'empire allemand.
Il n'était évident pour personne que l'Angleterre churchillienne, l'Amérique rooseveltienne et la Russie stalinienne allaient s'unir contre l'Allemagne hitlérienne.
Pourtant, c'est arrivé.
C'est pourquoi je ne doute pas que l'hégémonie allemande sur l'Europe et son instrument de torture (dixit Juncker), l'Euro, finiront par éclater et l'Allemagne par perdre.
J'aimerais que la France fût en pointe de cette lutte de libération. Ce n'est pour l'instant pas le cas. Mais nous n'en sommes qu'au début...
Rédigé par : Franck Boizard | 02 janvier 2019 à 04:36
Allez, un motif d'espoir : Macron est l'ultime avatar du giscardisme (1). Au plus tard, nous en serons débarrassés en 2027.
Ensuite, nous passerons à autre chose. Ça ne plaira pas à tout le monde et la transition sera violente. Mais l'histoire de France s'est remise en marche, et c'est en soi une bonne nouvelle, au moment où on pouvait craindre que la France n'existe plus.
(1) mélange de capitalisme de connivence orléaniste, d'européisme et d'immigrationnisme, pour qui le peuple français est de trop (c'est flagrant dans les commentaires ici), comme dit Zemmour.
Rédigé par : Franck Boizard | 02 janvier 2019 à 04:13
Ils parlent de grand remplacement, alors qu'ils sont déjà remplacés.
Bientôt huit milliards sur la planète, et l'Occident obèse voudrait continuer à consommer 80% des ressources alors qu'il ne représente que 20% de la population mondiale, le rééquilibrage n'est que pragmatisme, la mondialisation naturelle, penser ces faits observables est le meilleur moyen de défendre nos valeurs, les occulter au nom d'une illusoire supériorité un passéisme de nationalistes dépassés qui mettent notre bien commun, ces valeurs en question, dans le plus grand danger, empêchant la réconciliation européenne de les défendre à la seule échelle efficace au vu de la réalité observée, alors qu'elle accomplirait du même coup l'opération inventive d'un mode de fonctionnement nouveau basé sur l'équilibre des échanges.
La France a l'occasion de se réveiller, brisant sa vieille querelle et retrouvant le souffle qui, et sans sérotonine, la fit, la fait, et pourrait à nouveau la faire universelle.
Rédigé par : Aliocha | 01 janvier 2019 à 22:47
@ caroff
@ Exilé
L'affaire des 1,8 million de faux émigrés titulaires d'un compte de la sécurité sociale et nous ayant coûté 14 milliards a été pour le moins contenue par les médias.
Cela a permis en outre de ne pas parler des 18 millions d'étrangers disposant aussi d'un compte de sécurité sociale.
Sur les 67 millions d'habitants, seulement 49 sont français, ce qui ne signifie pas de souche.
Le grand remplacement est en cours.
Rédigé par : Xavier NEBOUT | 01 janvier 2019 à 22:47
@ Godichard dit justement
"...Comparons-nous à l'Allemagne qui a réussi à incorporer l'ex-Allemagne de l'Est en peu d'années et continuer à produire et s'enrichir. Comparons nos politiques, nos syndicats..."
Politiques et syndicats, comme les Allemands en général, sont probablement plus sérieux (pardon j'ai écrit un gros mot), ce que le Gaulois égoïste et de courte vue raille en les qualifiants de tristes et ennuyeux, sans bien sûr les connaître. Il se trouve que je les connais, ils ne sont ni plus tristes ni plus ennuyeux que les Gaulois.
Ils ont le sens de l'intérêt de la notion de "bien public". Ils comprennent l'intérêt et le bienfait des règles.
Et à la fin l'Allemagne gagne.
C'en est pénible.
Rédigé par : S Carioca | 01 janvier 2019 à 22:34
@ Xavier NEBOUT
Qu'on connaisse ou non les gens ici, c'est une question de point de vue. A mon avis, comme nous sommes dans le même bateau, nous nous devons la solidarité minimale de nous adresser nos meilleurs vœux.
Mais j'admets votre point de vue. Donc plus d'agressivité de mon côté !
Rédigé par : Noblejoué | 01 janvier 2019 à 22:20
@ caroff
« Traduction: préparez-vous à accueillir des milliers de migrants venant d'Afrique ! »
Je crains qu'il ne faille multiplier cette évaluation par au moins deux ordres de grandeur.
Et je me demande comment nous allons faire pour accueillir, entretenir, loger, soigner, nourrir, transporter, scolariser etc. tout ce petit monde alors que les caisses sont plus que vides et que nous creusons la dette.
Enfin, au vu de l'expérience actuelle, j'en ai bien une petite idée.
Rédigé par : Exilé | 01 janvier 2019 à 21:39
@ Noblejoué
Adresser des voeux à quelqu'un étant une démarche intuitu personae - de personne à personne ou personnes aussi nombreuses soient-elles -, cela suppose qu'on sache à qui on les adresse...
Adresser des voeux à un inconnu, c'est tout simplement idiot.
Il n'y avait donc rien d'agressif dans mon propos.
Rédigé par : Xavier NEBOUT | 01 janvier 2019 à 21:03
Que sommes-nous par rapport à l'Allemagne et son industrie florissante ? Rien !!
La France n'est plus que l'ombre d'elle-même, elle vit à crédit depuis des décennies avec son taux de chômage record, ses 35 heures, ses 5 millions de fonctionnaires, ses 550 000 élus…
Notre balance commerciale est dans le rouge depuis des décennies, nos entreprises ferment ou partent.
Comparons-nous à l'Allemagne qui a réussi à incorporer l'ex-Allemagne de l'Est en peu d'années et continuer à produire et s'enrichir.
Comparons nos politiques, nos syndicats...
Rédigé par : Godichard | 01 janvier 2019 à 20:52
Alors que M. Macron causait dans le poste pour fustiger les affreux Gilets jaunes, des « incidents » et des incendies commençaient à se déclarer un peu partout en France, mais comme ce n'étaient pas les GJ qui en étaient à l'origine, il fallait en minimiser la portée :
https://www.lepoint.fr/societe/au-moins-568-vehicules-incendies-dans-la-nuit-du-31-decembre-01-01-2019-2282766_23.php
Notons que pour le ministère de l'Intérieur des « incendies volontaires sur le domaine public » sont qualifiés pudiquement « d'incidents mineurs » (un rien, une peccadille, presqu'une plaisanterie de potache...).
Monsieur le Ministre et ses collaborateurs ignorent-ils qu'un incendie volontaire est un crime ?
Ou bien le savent-ils parfaitement tout en refusant de prendre les mesures qui s'imposent alors ?
Rédigé par : Exilé | 01 janvier 2019 à 20:42
@ Cher PB,
"...sans tomber dans le défaitisme, j'ai peur pour la France, et pour lui "
Le discours de fin d'année du Président m'est apparu adapté, et acceptable. En particulier, il n'a pas peur pour la France, ni pour lui. C'est là l'essentiel.
Rédigé par : Jean le Cauchois | 01 janvier 2019 à 20:22
La photographie d'illustration montrant M. Macron ostensiblement placé à côté d'une affiche proclamant en gros caractères « fraternité » ne peut que nous remplir d'un sentiment de malaise.
Est-il absolument nécessaire de rappeler que pour le régime que M.Macron représente, la « fraternité » a consisté pour une poignée d'agitateurs à envoyer ad patres les gens qui n'avaient pas l'heur de partager leurs obsessions sanguinaires ?
Ensuite comment, au vu du contenu du discours dont des éléments nous ont été rapportés, ne pas voir qu'une fois de plus M. Macron ayant tenu les propos les plus méprisants et haineux qui soient à l'encontre de millions de Français alors qu'il était supposé leur présenter ses vœux, s'est moqué littéralement du monde ?
Il faudra tout de même bien un jour en finir aussi avec cette véritable escroquerie, mise en évidence par une affiche de réclame mensongère, qu'est cette fausse « fraternité » clamée sur les toits à tout propos et hors de propos.
Et si nous remplacions cette prétendue «fraternité » pompeuse vidée de sa substance et de nature purement idéologique par une charité simple et sincère entre des Français qui chercheraient à se réconcilier au lieu de se placer sous la houlette de mauvais bergers dont le fonds de commerce est la division ?
Rédigé par : Exilé | 01 janvier 2019 à 19:52
@ caroff (01/01 à 10h01)
La phrase présidentielle que vous citez est terrible :
« …les grandes migrations nous inquiètent et sont instrumentalisées par les démagogues alors même qu’il nous faut bâtir de nouvelles réponses à ce phénomène qui ne cessera pas demain… »
Cette phrase explicite parfaitement la duplicité du personnage qui utilise le NOUS à la fois comme le ‘’nous’’ de majesté des rois de France et comme le ‘’nous’’ voulant dire vous et moi. Le personnage ne se cache même pas d’être un ultra-mondialiste avant d’être français, ce qui, on en conviendra, pour un président de la République, pourrait fort pertinemment lui être un jour reproché lors d’un procès retentissant. Les perroquets du président ne s’aperçoivent pas qu’il est en train de livrer la France à une chienlit cosmopolite et que les ‘’nouvelles réponses’’ qu’il se garde bien de préciser sont purement et simplement le remplacement du peuple français par des populations hétéroclites et la destruction de sa culture et de son histoire.
La Haute Cour aura du travail.
Le semblant d’autorité qu’il a montré fait sourire quand on se souvient des cafouillages récents entre Elysée/Matignon/Assemblée nationale, ainsi que du complexe ‘’syndrome de Malek Oussekine’’ qui paralyse depuis 1985 tous les présidents français dès qu’il s’agit du maintien de l’ordre.
On le félicite d’avoir parlé debout (pour honorer le peuple a soufflé un rigolo). Oui, à condition de savoir quoi faire de ses mains, lesquelles, si on ne regarde qu’elles pendant les seize minutes du discours, s’agitent désespérément à la grande joie des psychologues professionnels.
Quant à la prochaine « conférence » inter-sujets qui devrait réunir bientôt des représentants des z’élites* et du peuple, j’ai grand’peur qu’elle se résume à une chasse gardée des ‘’zazas’’, les z’avantages z’acquis par les uns, et des revendications démagogiques extravagantes par les autres, ça grenouille très fort sur les ronds-points.
Après le président-déchet, le président des couacs ?
*En ces temps de pénurie d’excellence et de médiocrité généralisée, on serait heureux de trouver une nouvelle source d’élites. Les fonds destinés à la recherche seront-ils suffisants ?
Rédigé par : Mitsahne | 01 janvier 2019 à 19:50
Le Sénat dans toutes ses dorures, dans tous ses états, goinfré de prébendes, un livre pour tout dire, un Gilet jaune pour tout dénoncer et récuser, à déguster sans modération, la monarchie existe encore le journaliste l'a rencontrée, des économies à portée de main l'éthique et l'exemplarité en plus.
Citoyens nous sommes fous d'accepter un tel accaparement par une oligarchie qui va mourir d'indigestion sans s'en rendre compte tellement cette voracité, rapacité est devenue naturelle.
https://youtu.be/R_DxaJILojY
Rédigé par : Giuseppe | 01 janvier 2019 à 19:29
Pour présenter ses voeux aux Français, M. Macron avait fait mettre du rouge sur ses lèvres, trop de rouge à mon goût.
Parmi ses déclarations, j'aurais aimé qu'il réprouve avec fermeté les odieux attentats perpétrés par des musulmans. Cette année, le marché de Noël de Strasbourg a été le théâtre d'une tuerie perpétrée par un musulman. Cela faisait des années que la menace pesait sur ce marché multi-séculaire. Le Président aurait dû en parler et clarifier sa position par rapport aux terroristes musulmans.
Rédigé par : vamonos | 01 janvier 2019 à 19:23
M. Mélenchon, arrêtez de dire n'importe quoi.
Vous critiquez en espérant que rien ne change, vous qui profitez du système depuis quarante ans.
N'oubliez pas de dire à vos amis les GJ comment vous avez pu acheter un appartement de 800 000 € et par quelle combine vous ne payez pas l'ISF.
Affichez vos revenus afin que vos amis sachent où vont tous les impôts et taxes qu'ils payent !
Si réforme il faut faire, c'est bien le système dont vous avez profité depuis si longtemps qu'il faut changer.
Ou alors taisez vous M. Mélenchon.
Comment dans un pays comme la France Mélenchon peut-il être un leader politique suivi par un électeur sur cinq ? C'est totalement désespérant.
Admirateur de dictateurs comme Robespierre, Mao, Castro ou Chavez, il s'autorise à donner des leçons de démocratie à la France entière. Et à marcher sur la justice quand elle a l'outrecuidance d'enquêter sur ses "affaires".
Donnez le pouvoir à un tel individu et la France serait le Venezuela sans son pétrole.
Et gare à ceux qui émettraient la moindre critique.
Un électeur sur cinq vote pour La France Insoumise.
Presqu'autant que les électeurs de Marine Le Pen.
Triste pays, tristes perspectives !
La photo publiée de notre insoumis en chef dans plusieurs journaux et magazine, son attitude, ses yeux mi-fermés qui se regardent, ses mains crispées qui saisissent l'air, sa bouche convulsée, m'évoquent une figure de notre siècle, génie de l'éloquence et de la manipulation des foules. Il les a menées loin.
Rédigé par : Paul Kervella | 01 janvier 2019 à 18:29
@ Lucien de Calais 12h09
"Aux ch... Macron !
Etc. etc."
Et après ?
Vous me faites penser aux thuriféraires du grand Charles, "Moi ou le chaos" qui enfonçaient le mêmes seringues... et puis on a vu ensuite que les cimetières étaient remplis de gens indispensables !
Rédigé par : caroff | 01 janvier 2019 à 18:16
@ caroff | 01 janvier 2019 à 10:01
Même réaction que vous, en particulier sur l'immigration.
Rédigé par : Lucile | 01 janvier 2019 à 17:51
@ Xavier NEBOUT
"Ceci dit, mes meilleurs voeux pour M. et Mme Bilger et tous les petits camarades - enfin, ceux qui ont un nom..."
Le petit pervers qui joue le paisible et bienveillant pour attaquer les pseudonymes !
On dit toujours que les pseudos, c'est mal, le masque étant un méchant qui attaque les gens sans raison. Qui attaque qui, là ? Le maniaque des auras.
Je ne sais pas si les auras existent, si quelqu'un en a vu, qu'il se signale, mais je gage que de se servir des vœux, du moment où nous essayons de tous nous réconcilier pour attaquer des gens qui ne lui ont rien fait n'est ni juste ni gentil. Cela ne laisse pas supposer une bien belle aura.
Les textes sacrés prêchant l'amour, les règles de politesse écartant les conflits, exemple, les vœux, il y a toujours quelqu'un pour les détourner.
Est-ce que c'est moi, sans texte sacré, sans nom, qui ait rompu la trêve des confiseurs ? Non, un patronyme croyant, c'est très révélateur. Certains jugent les autres à leur nom, d'autres à leur aura présumée, moi à leurs actes, seulement leurs actes, l'acte est le je suis dans le monde de la personne.
Je ne m'adresse pas à Xavier Nebout, vu qu'il ne répond pas, mais il peut toujours y aller s'il le veut.
Pour ce que ça m'intéresse, je ne pense pas qu'il s'excuse jamais aux pseudonymes ! Je ne sais qui avait dit que les gens regrettaient d'aller trop loin, dans les discussions. Il faut y croire, comme en Dieu et toutes sortes de choses, parce qu'on n'en a, assurément aucune preuve, jamais, jamais les gens ne s'écrasent auprès de ceux qu'ils ont voulu injustement écraser comme le voudrait la justice.
Le beurre d'agresser et l'argent du beurre de se croire gentil, c'est tout ce à quoi les gens aspirent.
Et ça va donner des leçons de responsabilité aux autres ! Jamais, jamais quelqu'un coupable d'injustice envers moi n'aura la moindre incidence morale sur moi. Chacun sa définition du pur et de l'impur, pour moi, l'injuste est impur.
Je ne suis pas leurs dires, je ne vais pas contre : cela est mis de côté comme mais plus qu'on s'écarte de tous les déchets matériels. C'est du rebut moral.
Bon, à part Xavier Nebout, quand on me cherche, on me trouve, je réitère mes bons vœux à tous !
Rédigé par : Noblejoué | 01 janvier 2019 à 17:16
D'après un sondage, 32% des Français souhaitent la dissolution de l'Assemblée nationale (pour quelle raison au juste ?), 24% un référendum sur la transition écologique (si la question est "êtes-vous pour ou contre ?", est-ce utile de poser la question ?) et 7% un changement de Premier ministre.
Il serait bien plus utile de savoir combien de Français demandent la baisse des taxes et des impôts (on doit être aux alentours de 99%) et combien souhaitent que l'Etat et les élus se mettent enfin au travail pour réduire les dépenses publiques (là aussi, ce serait instructif).
Mais il faut croire que les organismes de sondages ne posent que des questions périphériques aux problèmes à résoudre, sans doute parce qu'ils n'ont pas envie d'entendre certaines réponses.
Et on peut donc assez légitimement se demander si ces sondages n'auraient pas en fait qu'un seul but, à savoir servir d'outils de communication au travers de la restitution plus ou moins biaisée de réponses à des questions souvent mal posées.
Rédigé par : j.Chartrain | 01 janvier 2019 à 16:42