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02 décembre 2018

Commentaires

Mary Preud'homme

"Oups, excusez-moi, je ne recommencerai plus."
Rédigé par : breizmabro | 06 décembre 2018 à 15:48

Quel humour !

breizmabro

@ Savonarole 05 décembre 2018 à 19:17
"Breizmabro d'accord avec moi !"

Oups, excusez-moi, je ne recommencerai plus.

sylvain

"Elusen | 05 décembre 2018 à 01:29
Merci pour le lien.
Rédigé par : Lucile | 05 décembre 2018 à 12:12"

Ben alors, mon cher petit toutou, et moi ?

J'attends toujours les photos de mes compatriotes d'esseutrème drouââââte en chemises brunes que vous m'aviez promises !

Nonosse ? Kss kss !

Savonarole

@ Breizmabro de 13:04
"Entièrement d'accord."

J'allume un cierge ! Breizmabro d'accord avec moi !

Patrice Charoulet

VARIA

A la belle manifestation de samedi dernier à Paris, je lis que certains manifestants ont écrit sur plusieurs murs "ACAB", ce qui veut dire, me dit-on "All cops are bastards". Beaux manifestants.

Mélenchon prophétise qu'il n'y aura plus dans notre pays que lui et les siens face à Mme Le Pen. Quand M. Macron et les siens auront été balayés. Parlant de ces derniers, il dit "l'extrême centre".

Claude Weill voyant l'attitude de tous les partis d'opposition, dit : "C'est la danse du scalp".

Rappel : 1968 a commencé par ceci : des étudiants de Nanterre voulaient pouvoir accéder aux bâtiments où dormaient les filles.

70 708 détenus en France. Un habitant sur mille. Aux Etats-Unis c'est un habitant sur cent.
Et l'on nous serine qu'il y a trop de monde en prison !

Sur le Mur ces cons, selon le chroniqueur judiciaire du Figaro, il y avait ce petit avis :
"Avant d'ajouter un con, vérifiez qu'il n'y est pas déjà".

Anne la dingo. (caroff)

"Les réseaux sociaux, horizontaux, compulsifs, anonymes, délateurs, sont lâches." (Vincent Trémolet de Villers, Le Figaro). Anonymes, certes.

Wikiki (zonzon)

En marche ! est à l'arrêt. (Rioufol, Le Figaro)

Les ailes de la littérature sont déplumées. (Jean-Michel Delacomptée)
Hip-hop et Mozart dans la même cour, tags et Rembrandt même combat. (id.)
Il n'y a pas culture de masse. Les deux termes sont antagonistes. (id.)

L'islamisme est l'islam des gens pressés. (Boualem Sansal)

hameau dans les nuages

@ Giuseppe | 04 décembre 2018 à 21:20

Qu'Irène Inchauspé ne veuille plus banquer est un signe :)

http://www.bami.fr/

Puisqu'il est fait allusion au Pays Basque, un frère habitant Hendaye a reçu la note, outre toutes les hautes, de la redevance archéologique suite à un dépôt de permis de construire.
J'ai peur pour lui que le précédent propriétaire ait enterré des coquilles d’huîtres dans le terrain vu que la mer n'est pas loin à moins que l'on ait considéré vu son âge qu'il était lui-même un vieux fossile...

On vit une époque formidable.

Zonzon

i – MAGE 2

Les frères Dalton

breizmabro

@ Savonarole 05 décembre 2018 à 07:54

Entièrement d'accord.

Mais QUI nous a fait gober "l'écologie pour les nuls" ? l'Europe qui confond un thermomètre avec un baromètre, l'Europe et ses contraintes, l'Europe et ses normes, l'Europe... l'Europe... l'Europe...

Pour résumer la situation de l’Europe, en 1970 Henry Kissinger s'était demandé QUI appeler en cas de besoin : "L'Europe ? quel numéro de téléphone ?"

Lucile

@ Elusen | 05 décembre 2018 à 01:29

Merci pour le lien.

boureau

@ Pierre Blanchard 04 décembre 2018 14:35

Juste quelques mots :

Le Premier ministre est bien rentré chez lui, samedi soir à 22h30 pour sabler le champagne avec ses copains pour son anniversaire. Et ce, en pleine crise d'une France insurectionnelle. Il y serait une heure au lieu de quelques heures. Dont acte. Ce n'était donc pas une fausse information.

Je trouve, compte tenu des circonstances et de sa responsabilité en l'absence du Président, que le Premier ministre a eu tort et que ce n'était pas en rapport avec la situation. C'est mon droit de citoyen.

Vous trouvez normal que le Premier ministre aille sabler le champagne avec ses copains dans ces circonstances tragique, c'est votre droit de citoyen.

Quant à ma personnalité et mes défauts, ce n'est pas l'objet de ce blog.

Cordialement.

Zonzon

QUAND CES CHOSES COMMENCÈRENT….

Lundi matin aux aurores on pointait pas moins de 400 commentaires aux 4 articles se référant directement aux GJ, ceux des 25 et 29 novembre et ceux des 1er et 2 décembre.

Un corpus honorable pour une étude typologique intéressante de ce groupe accroché aux basques de PB.

Une étude menée à la cadence de la kalach par une personne ne se préoccupant que des fins dernières, ne s’attachant qu’aux grands linéaments historiques, ayant sur les causes premières une idée bien arrêtée dont il ne manque jamais de rappeler l’aveuglante vérité.

Une étude unidimensionnelle à un seul paramètre : la datation de la naissance de cet effroyable cyclone qui nous entraîne vers la mort nationale.

Avec une conclusion peu surprenante : il appert que la diversité règne chez nos chers camarades et que les sources de la richesse de ce blog ne sont pas près de se tarir.

Pour éviter les embrouilles superfétatoires nous présenterons une carcasse propre débarrassée des morceaux non consommables, au nombre de trois, que nous faisons rissoler en avant-première :

- ceux qui n’ont pas encore pris conscience du maelström ; de bonnes bouilles ravies évoluant dans le meilleur des mondes et qui se massent aux bords des chemins pour acclamer le petit prince des trottinettes qu’ils se sont donné et qui va les conduire vers le bauneure.

- ceux pour qui 1958 (retour du Général) est la bonne date, le début de la fin pour les nostalgiques de l’Algérie française, ingrats au point de ne pas trop aimer la France algérienne d’aujourd’hui.
- enfin ceux qui ne font pas dans le détail et qui optent pour 1789, des rêveurs impénitents, monarchistes, tradi-cathos imperturbables.

Ces gens que l’on retrouve en lisière du champ politique : les macrobiens pour les premiers, les lepéniens pour les deux autres !

Venons-en aux morceaux nobles de la bête ! Classons-les en remontant le temps.

1. Il y a ceux quelque peu évasifs, indécis, incertains qui utilisent l’expression « une quinzaine d’années » !
On est donc obligé de prendre la calculette. Ils n’ont aimé ni Sarko 4, ni Sandan 5, c’est clair ! Il s’ensuit que ce qu’ils pensent de l’actuel n’est pas publiable et qu’ils ne se privent pas, quand ils sont en bonne santé, de se vêtir d’un élégant gilet de couleur vive, évoquant pour le profane le serin dans sa cage ou la jonquille sur une prairie alpestre au printemps.

Mais, calculs faits, l’actuel règne étant en cours, nous sommes dans le flou pour les années 2004-2007, une fin de parcours effectuée sur les rotules par un gugusse dont les neurones commençaient à manquer. On ne saura probablement jamais ce que ceux-là pensent de Chirac 3 ! Peut-être est-ce là la marque d’une grande sagesse : ne rien penser de celui-là c’est rien penser de rien !

2. Le deuxième paquet, aussi flou et élastique que le premier, utilise les termes « 25 ans » ou parfois « une trentaine d’années ».

Chichi 3, où faut-il le classer ? Dedans-dehors ? A-t-il vraiment compté dans cette marche vers la décadence ? Il apparaît plus comme une béance, une case sautée, un manque, une absence ! Il est dans le peloton, ni en maillot jaune, ni dans la voiture balai, pourvoyeur/buveur de canettes !

3. Le paquet suivant dispose de plusieurs termes pour son bornage. Les plus littéraires vous lâchent tout de go : « Mitran » ! Ou « Les socialos » ! Les plus précis parlent de « Mai 81 » ou « 81 » ! Les plus élastiques utilisent le même subterfuge que les précédents : « 40 ans » !

Mitran 2, c’est la star ! Il cristallise à la fois le dernier espoir des pauvres deuce pays, l’excitation des « intelauds » et une haine recuite de la drouache. Pour cette dernière il est sans conteste la pierre de touche de l’exécration ! Un bourgeois, avocat, élève des pères, Rastignac réincarné, médaillé de toutes les gloires, qui réinstalla dans les travées de l’administration pour 30 ans les communistes qui remplacèrent aussi sec ceux nommés à la Libération !

La nuisance de celui-là doit peut-être être tempérée quelque peu contrairement à celle de son successeur qui nous paraît par trop gentillette.

4. Le dernier paquet. Le plus dur, le plus net, précis, sans tergiversation. Ça tranche sec. « 74 ». La date infâme. La mort de Pompidou, la panique du n’importe quoi, l’intronisation de l’ENA dans la machinerie de l'Etat, le début de la fin ! Giscard 1, le premier nanarque ! Bijou 6, le dernier ? Ce serait trop beau !

« 74 », le paquet « à » Zonzon. Le début du commencement de la fin de la France, de sa culture, des ses mœurs, de ses goûts, de ses paysages, de son Histoire et même de ses trognes.

Ne demandez pas pourquoi ! Que se serait-il passé en 74, année terrible ? Zonzon ne vous le dira pas… c’est interdit !

Nos camarades de ce blog ! Il y en a à tous les rayons ! Là gît notre richesse.

Savonarole

Donald Trump semble avoir appris à mieux calibrer ses tweets.
Avec un certain humour il se moque aimablement de "son ami Emmanuel Macron".

"Je suis heureux que mon ami Emmanuel Macron et les manifestants à Paris soient tombés d'accord sur la conclusion à laquelle j'avais abouti il y a deux ans, L'accord de Paris est fondamentalement mauvais car il provoque une hausse des prix de l'énergie pour les pays responsables, tout en donnant un blanc-seing à certains des pires pollueurs au monde."

On nous aura tout fait subir pour que l'Ecologie finisse par nous sortir des yeux.

À commencer par le choix de leurs druides, Joschka Fischer en Allemagne, Eva Joly, Cohn-Bendit, Noël Mamère, Duflot, Jadot, Nicolas Hulot l'écologiste interruptus et Ségolène Royal qui pourtant avait prévenu sur les risques d'une écologie punitive, sans oublier l'insondable crétin le "Commandant" Cousteau qui chatouillait Jojo le mérou sous le menton.

Une si belle idée portée par une telle brochette d'incompétents ambitieux ne peut aboutir qu'à un cauchemar idéologique.
Essayez de parler écologie avec un ouvrier tchèque sur une chaîne de montage Skoda...

Regardez autour de nous, Royaume-Uni, Espagne, Italie, Portugal, Belgique, Pologne et autres confettis de l'Union, qui parle d'écologie ? Combien de ministres de l'écologie ? Combien de divisions ?

Après les radars d'autoroute voici l’écologie.

Aliocha

Bien sûr, Lucile, que traiter les autres de gogo n'est que du désir mondain d'appartenance d'un monde qui n'a pas su s'adapter, vissé à ses habitudes, et qui ne supporte pas qu'un dirigeant, qui n'est là qu'à cause de cette incapacité, nomme ses passions tristes, cause de son dysfonctionnement. Le mépris prêté à Macron tient au fait qu'il est un des rares à ne pas être aveugle, et qu'il a le courage de dire ce qu'il voit, bousculant les mauvaises habitudes pour tenter de réformer une si vieille démocratie qui n'est plus du tout sûre de l'être, se vautre dans son ressentiment et ses contradictions, et ne sait que détruire ce qui serait une capacité à se renouveler et à revivifier, et n'aboutira qu'à s'offrir encore un peu plus aux marchés financiers, tentant de colmater les brèches que les divisions et la haine ont ouvertes dans la coque du rafiot qui bientôt, ne sera plus bon qu'à aller se faire découper sur un chantier indien.

Aucune vision que la détestation, aucun ressort que la jalousie et le ressentiment, mai 2017 a engendré un peuple de supporters hooligans, déçus et vexés par la défaite, prêt à tout péter sans rien avoir à proposer.

Ne les sifflez pas, disait le jeune homme pendant sa campagne à propos de ses concurrents, tentant de désigner un chemin nouveau pour une nation renouvelée, les Français préfèrent l'offrir au trumpet ou au poutinou de service qui n'ont d'intérêt qu'à la défaite de l'Europe, les gogos bientôt se rendront compte qu'il n'auront plus que les yeux pour pleurer, incapables qu'ils sont de savoir démocratiquement exprimer leur colère, soutenus par la majorité d'un peuple assis dans les salons de la médiocrité, République qui ne sait rien proposer que la détestation de soi-même, de ne surtout pas remettre en question ce mode de fonctionnement qui lui donne l'illusion d'avoir su garder sa grandeur, en rejetant telle la sale gosse qu'elle est devenue, celui qui lui propose de se regarder en face, ce qu'elle refuse depuis quarante ans.

Les ignorants vont encore me traiter d’idolâtre car ils n'ont d'autres arguments, cela n'a aucune importance, je n'ai besoin d’appartenance à aucun salon de la haine, et je mettrai un point d'honneur à continuer à penser que la France n'est pas destinée à toujours s'aligner sur ses bas instincts, qu'elle a toujours su, sa Constitution en témoigne, et sa littérature, produire des génies qui, après le rejet qu'ils inspirent dans l'immédiat des jours, la sauvent pour l'éternité.

Elusen

L’émission de décryptage ‘Arrêt sur images’, disponible uniquement sur Internet, revient sur le sujet avec des spécialistes, dont deux chercheurs universitaires et une enseignante d’histoire, pas des beaufs avinés.

Cette émission est offerte, car à l’ordinaire, il faut être abonné à ce site de décryptage de l’information.
Émission de 1h18 : https://frama.link/bbYEQD3T

Claude Luçon

@ duvent | 04 décembre 2018 à 22:15
"Le temps n'est rien"

Mon cerveau répète cela à mes os qui se plaignent de souffrir même sans gilet jaune !

Pour le reste voyez-y une vieille déformation professionnelle, je cherchais toujours ce qu'il y avait de caché autour des puits que nous forions, eau douce au salée, pétrole ou H2S, équilibre ou éruption ?
Une mauvaise habitude de vivre au second degré.
Une mauvaise habitude que la France d'aujourd'hui justifie d'autant plus qu'elle vient d'entrer en éruption et ce qui en sort risque d'être aussi malodorant que le pétrole.

duvent

@ Claude Luçon
"Chère duvent, vous savez sûrement que je suis sur terre depuis fort longtemps, comment aurais-je pu ignorer cette plaisanterie, je l'avais entendue en anglais il y a environ trente ans.
S'il y a une allusion je ne l'ai pas comprise car j'y perçois plusieurs possibilités."

Je suis désolée, j'ai oublié que vous étiez là depuis "fort longtemps", mais qu'est-ce que le temps pour un voyageur tel que vous ? Le temps n'est rien...

Je passerai comme la fleur, je sécherai comme l'herbe des champs ! Mais en attendant, je plaisante avec vous.

Achille

@ fugace | 04 décembre 2018 à 13:39
"Il (François Hollande) s'occupe d'immobilier. Il vend (à qui ?), il rachète (à qui ?)..."

J’ai remarqué que depuis quelque temps il s’intéressait particulièrement à une ancienne demeure parisienne qu’il a occupée de mai 2012 à mai 2017… :)

Giuseppe

J'aime bien les interventions de Irène Inchauspé, didactique et lucide.

1 290 €/mois, 430 € de TH à Toulouse, on peut comprendre la colère qui monte contre les élus et tous ces machins établis : commune, Conseil départemental, métropole, région Occitanie ; tout comme dans la distribution : l'agriculteur, l'intermédiaire, l'autre intermédiaire, encore un intermédiaire… Enfin, ouf ! l'ultime intermédiaire, le supermarché.

Le consentement à l'impôt vilipendé, honni, chacun y va de sa crépine, et à la fin le fond du puits, que de la vase pour le salaire médian qui n'en peut plus de payer, comme disait Irène - c'est un beau prénom qui inspire confiance, Inchauspé un beau nom qui sent le terroir et les pieds sur terre, non ?

Jean le Cauchois

@ boureau à 10:51
"Vous jugerez, Jean. Il est vrai qu'il se tisse sur la toile des liens invisibles qui valent bien des amitiés déclarées. Personne ne tient à les perdre et moi, je tiens à les garder."

Je suis tout à fait d'accord avec vous et gardons intacte notre estime réciproque, en y associant Pierre Blanchard, qui nous a servi l'antidote au poison sécrété par des journalistes engagés dans leur nuisance sélective.

Et comme vous avez cité John Wayne, et restez indigné de l'heure passée par le chef de l'exécutif ce samedi soir chez lui, je vous citerai le général Eisenhower qui, pendant les périodes de grande tension, s'éclipsait de temps en temps... pour dicter une lettre urgente à sa célèbre secrétaire, ce qui lui fut publiquement pardonné par Mamie Eisenhower, sinon son élection comme président n'aurait peut-être pas été possible. Voilà, j'ai fait mes vingt lignes, en réponse aux vôtres.

Cordialement, pour partager votre formule

Noblejoué

@ Zonzon

A supposer que je sois un "sachant", ce dont on peut douter, je me vois plutôt comme un aspirant à savoir, mais passons, je peux être coupable de fausses appréciations.

Mais aussi de vraies, si je ne parviens pas à convaincre, comme Cassandre. Il ne faut pas se mettre Apollon à dos ! Voilà, je demande à Apollon la force et la grâce de voir la cible et d'envoyer mes flèches en leur centre.

scoubab00

@ Ellen | 04 décembre 2018 à 10:52

C'est Bob Marchenoir qui doit en fulminer, il me semble l'entendre. Emmanuel Macron n'est pas Joseph Staline ! Décider l'augmentation des salaires... il ne peut payer que ses fonctionnaires. Vous croyez que le petit patron lambda va suivre vos injonctions ? Annulation des impôts locaux en janvier... vous pensez que votre maire sera ravi ? Rien à voir avec Macron et la choucroute. Avec vous le communisme ne rampe plus, il dévale, il déferle.

La raison numéro 1 de ce dérangement vous n'en dites mot. Les gens consomment comme des c*ns, moi compris. Pour s'en convaincre, une idée parmi d'autres : aller faire un vide-grenier. Le nombre d'objets avec l'étiquette encore collée. "Quoi, ils ont acheté ça huit euros ?" J'peux repartir avec moyennant une grosse pièce jaune ou un peu plus. Sans TVA délier adonc. Vous imaginez pour un simple vide-grenier de quartier la TVA encaissée sur ces milliers d'articles lorsqu'ils étaient neufs ? De quoi donner le vertige... de notre Etat ?

patriote

En premier lieu nous avons constaté qu'ils n'étaient pas compétents, puis les fantaisies de Macron ont ridiculisé la fonction présidentielle, ensuite Macron s'est imposé comme un "dictateur" et le Parlement a été mis aux oubliettes, de plus la situation économique ne s'améliore pas et les taxes et impôts sont les seuls moteurs de cette organisation politique désuète.

Aujourd'hui une grande majorité des Français est déçue et ils n'ont plus du tout confiance, raison pour laquelle la démission de Macron est réclamée et semble indispensable.

Lorsqu'on s'aperçoit que l'on se trompe, il vaut mieux rectifier son erreur que s'entêter à la poursuivre quel qu'en soit le résultat. Si Macron ne part pas, la France s'enflammera de plus en plus, c'est le seul conseil que l'on puisse donner aux bourgeois craintifs par nature.

Mitsahne

On ne sait plus où donner de la honte !
De quelque côté que l‘on se penche, on ne constate que lâchetés, incompétences, médiocrités, insuffisances et disons le mot, "conneries".

Le jupiteux président vient d’inventer un nouveau genre politique : la politique du coussin péteur. Chaque fois qu’il fait un geste, ça fait pschitt et ça pue. Ça sent Cohn-Bendit…

Face à lui, les Gilets jaunes regardés par 80% des Français avec sympathie, au moins au début, mais qui se révèlent aujourd’hui être comme des débiles sociaux. Des cousins péteux si j’ose dire. Incapables après trois semaines de palabres de déléguer des responsables pour aller discuter à Matignon. Ce qu’ils ont à dire ressemblant à un grognement mâchonné la bouche pleine.
À Matignon où un Premier ministre très taxatif les attend, mais ils ne viennent pas. Ah si, un seul furtif qui est venu lui dire qu’il devrait laisser sa place au général Pierre de Villiers !! Quelle saugrenusité dirait Ségolène !

Pour couronner cette gabegie d’imbécillités, des dégâts de centaines de millions causés par des casseurs – les seuls bien organisés – et une menace d’émeute généralisée pour samedi prochain.
Un ministre de l’Intérieur totalement incompétent, une police écoeurée au bord de l’épuisement, des ordres incohérents, des consignes inadaptées, un armement faiblard et des actions inefficaces.

Quant à l’armée, je ne donnerais pas ma tête à couper qu’elle soit sûre à 100% car elle est infiltrée par des éléments douteux. En outre, j’ai déjà dit ici que tous nos présidents sont paralysés par le complexe de Malik Oussekine et que JAMAIS ils ne donneront l’ordre de tirer même dans les cas les plus désespérés. On se dirige donc vers un casse-pipe gravissime générateur de guerre civile où les agressés – particuliers ou commerçants – devront se défendre eux-mêmes contre les racailles protégées par le pouvoir.

Nous ne sommes plus en 1939, mais le 10 mai 1940, à la veille d’une débâcle.
La honte, vous dis-je.

Aliocha

Vous nous ramenez l'immigration, Tipaza, pour justifier votre autisme et oublier les explications sur la culture, qui m'avaient aussi interrogé. L'une et l'autre sont hors-sujet, car il en va de notre consentement démocratique aujourd'hui, et si l'on cède à la contamination excessivement dangereuse du climat actuel qui, si chacun s'enferme, menace la démocratie, on sera complice du pire.

Reste à savoir si les classes moyennes peuvent être tenues pour adultes et responsables, à même de formuler leur revendication, sinon j'ai bien peur que Julliard n'ait que trop raison :

"Si vous ne savez pas ce que vous voulez, vous ne l'aurez sûrement pas. Si vous ne pouvez pas désigner un chef dans vos rangs, d'autres viendront de l'extérieur pour vous asservir. Nous voici dans l'anarchie petite-bourgeoise, avec son cortège de casseurs, de pilleurs, de politiciens et de démagogues d'extrême droite et d'extrême gauche. Ces classes moyennes qui ne cessent de se plaindre d'être méprisées - leur idéal dirait-on, n'est ni la démocratie ni la dictature, c'est la lacrymocratie ! - ont-elles conscience qu'elles sont en train de mériter ce qu'elles dénoncent ?
Imagine-t-on un instant les ouvriers français, fiers des valeurs de La Marseillaise et de L'Internationale, laisser souiller et saccager l'Arc de Triomphe? Pour moins que cela, jadis, c'est à balles réelles qu'ils étaient accueillis, par le représentant par excellence de l'ordre bourgeois, c'est-à-dire Thiers !
Je cherche en vain dans le mouvement actuel la solidarité, la générosité, la fraternité, qui existaient chez les étudiants et les ouvriers. C'est un peu lugubre: on a raté le légendaire de Mai 68 et parfois frôlé la chienlit de février 34. On se croit Robin des Bois, et les spectateurs ne voient que des Gribouille."

http://premium.lefigaro.fr/vox/societe/2018/12/02/31003-20181202ARTFIG00154-jacques-julliard-le-mai-68-des-classes-moyennes.php

Giuseppe

Louis Aliot ce matin, 1 milliard d'euros de dépenses supplémentaires pour Carole Delga pour la région Occitanie, comment aider les plus fragiles quand les plus forts s'acharnent à creuser des trous sans jamais les boucher, c'est irresponsable et les Gilets jaunes vont être ravis de l'apprendre.
Ce n'est pas demain que le calme va revenir, le peu qui pourrait être accordé part en fumée tous les jours.
On devrait saisir tous leurs biens pour rembourser, populiste sans doute, quoique… Une entreprise déficiente c'est la porte avec les clefs, assuré.
Ils sont fous de dépenses ! La démocratie est en jeu.

Michel Deluré

@ Exilé 04/12 10:39

Qu'ils ne soient ni un syndicat, ni un parti politique, ni une association n'était pas un obstacle empêchant ces Gilets jaunes de s'organiser, d'abord en dressant un cahier cohérent des thèmes prioritaires sur lesquels se fondaient leurs revendications, ensuite en définissant la nature de leurs actions, enfin en désignant des référents incarnant ce mouvement, à savoir notamment ceux qui étaient à l'origine de son lancement.
Il est trop simple de lancer une machine que l'on ne maîtrise pas sans mesurer auparavant les conséquences de son geste et de se mettre par la suite rapidement à l'écart pour ne pas avoir à rendre de comptes.

@ Ellen 04/12 10:52

Avec votre programme, nuits blanches et maux de tête en perspective pour notre ministre des Comptes publics pour établir son prochain budget !

Lucile

@ Aliocha

Si l'on ne prend pas pour argent comptant la parole d'un politicien, ce n'est pas par "désir mondain d'appartenance", c'est par hygiène mentale. Les hommes de pouvoir ne sont ni des moutons ni des anges, ils savent mentir à l'occasion. Faire semblant de l'ignorer ne sert à rien. Ce ne sont d'ailleurs pas des paroles que l'on attend d'eux, sauf les gogos.

Marcus

Une majorité de gens ont raison d'être insatisfaits et inquiets. La bien-pensance rousseauiste du moment survalorise la prise de parole individualiste et l'expression de toutes les colères, l'indignation, le dégagisme, et la remise en cause de tout et n'importe quoi sans rien proposer de réaliste à la place.

Le gouvernement est incompétent dans le choix de ses priorités, dans sa communication provocatrice.
Lui-même le fruit d'un populisme dégagiste irresponsable, il administre le pays très médiocrement et diffuse une idéologie minoritaire à côté de la plaque.

A un moment, il faudra revenir à des choses de base : travailler plus et arrêter de dépenser l'argent que l'on a pas pour tenter de créer de la richesse
La culpabilisation trouve des sources et des appuis.
Le gauchisme est une source qui pour une part est anticléricale avec substitution d’une morale « du bien et du progrès ».

Les socialistes s’autoproclament « progressistes » alors qu’ils ne défendent pas mieux cette vision évolutive que d’autres et ce n’est rien d’autre que du bourrage de crâne.
Donner « aux pauvres » au nom de Dieu n’est évidemment pas assez laïc et on peut admettre qu’il n’y a pas besoin d’inviter Dieu dans ces actions.
Mais y substituer une morale socialiste qui pense comme le disait Giscard avoir le monopole du cœur et, partant, celui de la justice sociale en ne faisant que de la redistribution appauvrissant les uns au profit des autres, est un échec patent.

On vient d’assister à une focalisation extrême du pouvoir médiatique gauchiste par assassinat politique et judiciaire au nom d’une pseudo-morale qui n’a jamais pointé son nez au temps infâme d’affaires de pouvoir et de fric entre 81 et 95.
Les médias ont refait œuvre de défense de la laïcité en hurlant (par ex.) contre un propos de Sarkozy sur les curés et les instituteurs, mais on laisse les musulmans insulter et provoquer cette laïcité dans nos rues avec une concentration dans les magasins low-cost.

On culpabilise les retraités de bénéficier de leur retraite et on les traite de Français qui ne fichent rien. Bientôt ils seront nuisibles.
Les minorités beuglantes en font trop.

Je n’en peux plus des antiracistes qui sont plus racistes que n’importe qui, des FEMEN qui se baladent seins nus mais incapables de défendre les mineures victimes de viol lorsque le violeur est un migrant.
Marre.

Zonzon

Hier après-midi, BFM, Gilbert Collard. Grande forme. Il tape des mains avec ses pieds. Rouge de colère. Frise l’apoplexie. Il répète – il est au téléphone, dans le studio on couvre sa voix – qu’il ne fait plus partie de la commission des lois ! Tout le monde s’en fout ! Il est pris à partie par une Lharem qui doit être chéfesse de section.

GC c’est une star. Du barreau. Le bagout no problem ! Ah la la ! Gagnerait le concours ! Haut la main !
De la drôlerie en partage ! Du Mélenchon ! Groucho Marx ! Roger Nicolas ! Alberto Sordi !

On parle IFI – ISF ! Il parle pour le RN ! Clair ! Le RN est pour le retour à l’ISF ! Comme ça le french prol est au parfum ! RN-LFI même combat.
Les extrêmes se touchent disent les politologues ! Les pédagogues pareil !

Ouai ! LFI défend les pauvres, c’est honorable, il faut prendre aux riches. RN défend les nationaux qui défendent leur bout de terrain ! Va lanlaire coco !

L’avenir pour les roumis : se faire incinérer ! Vite fait ! Sur le gaz.. euh ! Après on voit !

La politique c'est ça !

Marc Ledig

La France n'a pas besoin des gauchistes d'un temps révolu ! Ceux-là ne savent que hurler, baver, casser, bloquer ! Et parler pour ne rien dire ! Ils ont commencé à enterrer la France en 1981 et ça continue !

Le plus mauvais a été Hollande, incapable d'agir.
Et qui revient pour rajouter une couche au chaos promu par les extrêmes ! Ensuite il y a les opportunistes genre "économiste de gauche", à déblatérer des âneries et "député de gauche", à demander la tête du Président comme celle de Kennedy !
LAMENTABLE !

Notre pays n’est pas réputé pour sa culture économique. C’est même l’exact opposé.
Nous faisons face à un problème qui dépasse le cadre français : les capitaux sont libres de circuler, d’entrer et de sortir d’un pays au gré des variations de la rémunération du capital.
La dérégulation et les politiques d’assouplissement quantitatif ont démultiplié les liquidités en circulation au niveau de la planète.
Les transactions sur les marchés financiers des changes atteignaient en 2016 selon la Banque des règlements internationaux (BIS), 5 000 milliards de dollars par jour.
La finance gouverne le monde.
Et nos dirigeants doivent faire avec et s’adapter pour attirer ces capitaux.

Les salaires doivent demeurer bas, car c’est le premier marqueur visible pour les investisseurs étrangers permettant de dire si un pays est compétitif ou non, le deuxième étant la fiscalité. Nos politiques se conforment à ce dogme et sont confortés en cela par Bruxelles mais surtout par les Allemands dont une partie de la population a la courtoisie et la discipline de souffrir en silence. Quoique de moins en moins.

Le financement de la transition énergétique doit se faire par une taxation sur les transactions financières au niveau mondial. Les Français ne doivent pas payer pour les inepties des Américains et des Chinois qui sont les deux plus gros pollueurs de la planète.
L’Union européenne doit prendre la tête de ce mouvement. Enfin, la France doit retrouver des marges de manœuvre budgétaires.

Il n’est plus possible de continuer à dépenser 57% du PIB en dépenses publiques pour obtenir 1,8 % de croissance et 10 % de chômage. Quelque chose ne fonctionne pas.
Prenons-en enfin la mesure.

Vladimir

Retour aux fondamentaux: gouverner c’est prévoir, comme disait l’autre.
Avoir tant attendu pour finalement arriver à ce résultat, c’est un gâchis épouvantable.

Ce gouvernement a failli.
Il est composé pour quelques-uns d’entre eux de bons professionnels (Blanquer, Buzin) et pour le reste de technos hors-sol, dont certains ont encore du lait qui coule des narines et ont un débit oral de mitraillette enrayée type Gabriel Attal, qui fait qu’on ne comprend rien de ce qu’ils disent.

Macron a dynamité la politique française. Qui le méritait bien, ceci dit.
Mais il faut du coffre pour diriger un pays. Nous avons des députés de 22 ans à l’Assemblée !
Ce qui ne veut pas dire qu’il faille revenir à l’ancien monde qui nous amenés consciemment dans le mur.

Il faut revenir aux fondamentaux.

Gérer un pays, ce n’est pas gérer une entreprise.
Ce qui n’empêche pas que la France doit impérativement retrouver des marges de manœuvre budgétaires.
On ne peut pas continuer à cramer 57 % du PIB en dépenses publiques pour arriver à générer 1,8 % de croissance réelle c’est-à-dire hors inflation et avoir 10 % de chômage.
Chaque euro dépensé doit être pesé et repesé.

Macron doit également redescendre sur terre et arrêter de s’afficher en héraut des grandes causes.
Nous devons tous redescendre sur terre. Car notre situation avec 2 000 milliards d’euros de dette n’est guère enviable.

Par ailleurs, Macron n’est pas la France. Et son bail est limité. Un préavis vient de lui être adressé.

Pierre Blanchard

@ boureau | 04 décembre 2018 à 10:51

Je n'ai qu'une simple question à vous poser : vous vous prenez pour qui pour porter un tel jugement de valeur sur le Premier ministre ?

Avez-vous été si parfait dans votre existence passée, présente et à venir, qu'il vous faille près de cinquante lignes de justifications pour en terminer par "mea culpa" de votre part comme demandé par Jean le Cauchois = non.

Donc, et pour résumer, j'ai bien compris que "votre" éducation vous interdit l'excuse...

Alors, la prochaine fois, avant de "rapporter" (ce n'est pas beau de rapporter, avez-vous dû apprendre dans votre scolarité de classe élémentaire !!), et ce, sans vérifier, prenez le temps de la réflexion avant de poster !

En fait, pour exprimer mon sentiment à votre égard, je vous trouve très imbu de vous-même !

Gulibert

Une mauvaise tragédie en 7 actes

Acte 1 : des citoyens vêtus de gilets jaunes ont des revendications légitimes et manifestent sans violence. L’Etat ne comprend rien et maintient le cap.

Acte 2 : les partis de l’opposition tentent de récupérer le mouvement pour servir leurs propres intérêts. Dans les ronds-points, on sympathise mais on refuse ou on est incapable de s’organiser pour discuter avec le gouvernement qui ne cède sur rien.

Acte 3 : les manifestations dégénèrent. Les partis politiques d’opposition courent toujours après les GJ avec une démagogie à hauteur de la violence des manifs. Chez les GJ des meneurs commencent à distiller la « bonne parole ».

Acte 4 : l’opposition continue à ramer et pourtant elle a sorti les plus grandes rames de la démagogie. Les lycéens, pas tous, manifestent, sans trop savoir pourquoi.

Acte 5 : le gouvernement cède mais les GJ bien endoctrinés par des meneurs aux intentions politiques bien précises refusent eux de céder.

Acte 6 (à venir) : le chaos.

Acte 7 (à venir) : tout le monde rentre à la maison et c’est la gueule de bois. On fait les comptes et faudra bien payer.

Claude Luçon

@ Ellen | 04 décembre 2018 à 10:03
"Mais qui donc est à la manœuvre pour avoir conseillé à Macron de se désister au déjeuner à l'Elysée des plus grands chefs étoilés au monde et aller rejoindre le commandement des CRS ?"

Bonne question !
On y verrait bien un arrière-plan de 1968 et Charles de Gaulle allant visiter Massu et ses troupes ?

@ duvent | 03 décembre 2018 à 22:31

Chère duvent, vous savez sûrement que je suis sur terre depuis fort longtemps, comment aurais-je pu ignorer cette plaisanterie, je l'avais entendue en anglais il y a environ trente ans.
S'il y a une allusion je ne l'ai pas comprise car j'y perçois plusieurs possibilités.

A la même époque, il y a trente ans, pour vous, histoire "vraie" que nous avons vécue au Nigeria et qui a une similitude avec la vôtre : confusion sur les apparences :

Cinq députés français - trois socialistes et deux communistes - sont annoncés pour une visite au gouvernement, alors militaire, du Nigeria.
Inquiet de l'état pitoyable des hôtels de Lagos dû au manque trop fréquent d'eau, d'électricité et de téléphone, et aux excès des demoiselles du cru qui venaient offrir leurs services en frappant avec insistance aux portes des chambres, notre ambassadeur alerte plusieurs d'entre nous en nous demandant de recevoir chacun un député. Sans problème, cinq d'entre nous offrent chambre avec salle de bains, repas et voiture avec chauffeur.

Satisfait, plutôt ravi, notre ambassadeur prévient le Quai d'Orsay.
Réponse du Quai d'Orsay : nos 3 PS et 2 PC sont indignés de recevoir une telle suggestion, refusent d'aller loger chez des chefs d'entreprises, des valets de l'impérialisme !
Ce que nous étions, dont les dirigeants de Elf, Total, Michelin, SpiBat et moi.
Dépité, l'ambassadeur fait réserver cinq chambres au Holiday Inn, le plus moderne et le plus récent des hôtels de Lagos, prudent il poste un de ses adjoints à l'hôtel au cas où !
Ce qui était prévu arriva ! Le tout !
Pas d'eau, d'électricité ni de téléphone et les nanas offrant leur services.
Nos cinq élus prolos protestent et finalement acceptent d'aller s'installer dans la "guest house" de Total bien loin d'offrir un logement digne d'un député.
Quand on est c** on est c** !

Nous oublions, le temps passe.
Puis, un jour où le téléphone fonctionnait, l'ambassadeur hilare nous appelle en disant qu'il allait nous faire parvenir copie d'un article paru dans Le Monde concernant la visite.
Le Monde écrivait (j'ai personnellement lu cet article, ce n'est pas une plaisanterie) qu'après la visite, furieux, nos cinq députés avaient fait rappeler à Paris notre ambassadeur à Niamey au NIGER. La raison : ils prétendaient que durant leur séjour on les avait mal logés, obligés souvent à attendre longtemps dans l'antichambre des ministres locaux et que ceux-ci insistaient pour leur parler anglais.

Nos cinq énergumènes faisaient la confusion entre Niger et Nigeria, ignorant la différence !

Voilà les gens qui nous représentent en France, on en arriverait à comprendre les Gilets jaunes.

Par chance mon expérience est que partout où je suis passé, ce qui représente beaucoup de pays, nous pouvons être fiers de nos ambassadeurs, si nous avions des pros de cette qualité au gouvernement, les Français sédentaires auraient moins de problèmes.
Grâce à eux nous pouvons être fiers d'être français !
C'est en rentrant en France que cette fierté est sérieusement écorchée par l'inaptitude des élus et des politiciens y compris le ministère du Commerce extérieur, le vrai coupable de nos problèmes d'exportation.

Jabiru

Des forces de l'ordre débordées ! Des questions que je me pose :
. Ont-elles perdu la main ?
. Ont-elles des consignes précises pour laisser les casseurs démolir ?

Si demain les cités s'embrasent, comment le gouvernement va-t-il pouvoir sécuriser la population silencieuse ?
A part un renfort de l'armée, donc l'état d'urgence, je ne vois pas bien comment le chef de l'Etat pourra assurer l'ordre public.
Cette situation est manifestement dramatique.

Julien WEINZAEPFLEN

Ces autistes (@ Tipaza) qui nous gouvernent ont encore frappé. Macron, c'est vraiment Hollande en pire et si vous étiez un visiteur du soir, cher Philippe, vous ne seriez guère écouté. Le président ne doit pas vous lire. Vous, beaucoup ici et beaucoup d'autres ailleurs (j'en suis) avons donné la solution à Emmanuel Macron, annuler la taxe. Mais il n'en tient pas compte, par orgueil. Il ajoute l'orgueil à ses nombreux défauts de mauvais gouvernant, comme je l'ai dit en commentaire de votre précédent billet.

Le gouvernement actuel promettait de ne plus faire les mêmes couacs que celui des ministères Hollande, on voit ce qu'il en est avec Castaner et Darmanin. Jean-Marc Ayrault avait suspendu l'écotaxe, ce qui revenait à l'ajourner sine die, mais par orgueil il n'arrivait pas à le dire. Macron étant plus orgueilleux encore, ce transformiste de la France de carrosse en citrouille met dans la bouche de son Premier ministre fusible et qui vaut mieux que lui, quoi que vous en pensiez, cher hôte, aveuglé que vous êtes par votre fascination pour ce pur narcissique de genre masculin (cas très rare) qu'est l'animal présidentiel, non pas une suspension, mais un moratoire de six mois de la taxe sur les carburants, de quoi ne rien changer à la protestation des Gilets jaunes qu'on exagère beaucoup, du reste.

Si un gouvernement normal, sous la houlette morale d'un président qui ne se croirait pas né de la cuisse de Jupiter, gérait cette révolte, il n'en paraîtrait plus depuis longtemps. Mais Macron le clivant, ce président de conte de fées sur le berceau duquel des fées se seraient penchées selon son storytelling, fait tout pour transformer (sic) la France de carrosse en citrouille et cette révolte en révolution.

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Je poste un peu convulsivement les deux réflexions suivantes:

1. Macron continue de "déconner". Il ne lui suffit pas de reculer sans le dire, comme tout le monde avant lui (rien de nouveau !). Alors qu'il ouvre une phase de concertation, il va visiter inutilement et en catimini la préfecture incendiée du Puy-en-Velay. La visite n'est pas annoncée, mais il est hué à la sortie. Et on a raison de le huer, non pas parce que c'est lui et que sa tête ne me revient pas, mais parce que le message subliminal de cette visite inopinée, c'est de faire une leçon de morale. "Regarde ce que tu as fait", dit Macron à ses chiens que nous serions. Comment dialoguer avec quelqu'un qui commence par vous faire une leçon de morale ?

2. Ce qu'a d'inédit le divorce actuel du peuple avec ses élites, c'est que les élites nous parlent d'un monde que nous ne vivons pas, où il est question d'écologie, mais jamais d'agriculture, et où le réchauffement climatique pourrait être différé si nous payons des taxes carbone. D'ici que le gouvernement puisse nous parler, il faudrait qu'il réapprenne le langage de tout le monde, la langue commune, pas la novlangue, le langage de la vie empirique.

fugace

@ Achille | 03 décembre 2018 à 10:50
"Mais où est passé François Hollande ?"

Il s'occupe d'immobilier. Il vend (à qui ?), il rachète (à qui ?)...

https://www.ouest-france.fr/politique/francois-hollande/tulle-francois-hollande-achete-la-maison-qu-il-avait-vendue-en-2010-6067426

Exilé

@ Mary Preud'homme
« Ce que je déduis de vos propos c'est que trop de feuilletons de télévision, profilages et autres confidences de sous-fifres (notamment celles de votre petite dame fonctionnaire de police en mal de reconnaissance) nuisent. »

Elle n'a fait que rappeler des éléments qui relèvent du secret de Polichinelle.
Et encore, elle n'a pas évoqué les infiltrations éventuelles en de telles circonstances par des gens contrôlés par la police (nous avons déjà évoqué cette question ici, à propos de manifestations secondaires en parallèle avec LMPT).

Mais le fond du problème est qu'en haut lieu des instructions ont manifestement été données pour ne pas entraver l'action prévisible des casseurs en les ayant laissé infiltrer les GJ pacifiques.
Je vous laisse le soin de deviner dans quel but.

Osiris

L’irresponsabilité est le maître-mot de cette crise (vient ensuite la démagogie).

Elle touche l’ensemble des acteurs qui, ainsi, dirigent notre pays vers le chaos.

Irresponsabilité du gouvernement qui n’a vu venir puis gérer la crise.

Irresponsabilité des partis d’opposition qui, malgré l’extrême gravité des événements, sont restés, comme disait le Général, à cuire leur petite soupe dans leur petit coin, c’est-à-dire à servir, comme de coutume, leurs intérêts particuliers avant de servir ceux de la France.

Que dire des LR qui portent si mal leur nom et qu’on ferait mieux de rebaptiser FDM (fouteurs de m...) qui réclament un référendum dont on sait que quelle que soit la question posée, la réponse sera anti-Macron (c’est d’ailleurs ce qu’ils veulent).

Que dire de cette députée de la FI entendue ce matin qui ne comprend pas que le gouvernement souhaite reporter pour des raisons de sécurité qui monopoliseraient les forces de police la manifestation sur le climat prévue samedi prochain.

Que dire de Dupont-Aignan qui claque la porte de Matignon parce qu’on lui refuse de filmer la séance en direct.

Que dire d’un ex-président et de son ex-compagne dont il semblait impossible que leur niveau de cynisme puisse atteindre les sommets de leur incompétence.

J’éviterai de parler du cas Le Pen, on a tous compris depuis le fameux débat.

Irresponsabilité d’un système juridique qui fait que des casseurs arrêtés samedi se transforment l’espace d’un week-end en bons pères de famille venus de province et finalement relâchés le lundi (entendu à la radio : certains « remettent ça » samedi).

Irresponsabilité des Gilets jaunes incapables de désigner des interlocuteurs auprès du gouvernement et qui scandent « Macron démission ».
Et après, qu’est-ce qu’on fait ?
On rajoute de la crise à la crise et on élit Le Pen ou un beau parleur portant un gilet jaune ?

Irresponsabilité d’une société qui a développé ce concept qui considère que c’est toujours la faute de l’autre.

Irresponsabilité d’une nation.

Michelle D-LEROY

On peut critiquer les GJ, sans organisation pour l'ensemble, et être intraitables face aux dégradations de samedi, mais heureusement qu'il reste encore en France des gens pour manifester, se plaindre et ne pas accepter comme des moutons d'être tondus par un gouvernement qui n'a que le mot taxes à la bouche.

Il aurait tort de se gêner, puisque certains approuvent tout sans broncher. Des taxes écologiques alors que nous savons que c'est un habillage. Nous savons que subitement l'écologie est devenue le dada du Président et de ses toutous, comme par hasard parce que les taxes sur le carburant doivent être mises en exergue.
Macron est un prestidigitateur.

Car pires sont ceux qui parlent de réformes Macron comme de miracles, alors que je vois personnellement des bricolages destinés à rendre encore plus flous la fiscalité et les régimes sociaux. Ainsi la CSG piquée aux retraités va servir en partie à payer le chômage, pour une indemnisation à la discrétion de l'Etat.
Et pour ce faire on nous dit que, toujours miraculeusement, la Sécurité Sociale est en équilibre. Ainsi on pourra rembourser la coûteuse PMA sans que personne n'y trouve à redire.

Je ne cite que ce cas, mais toutes les supposées réformes sont ainsi, je prends à gauche pour colmater à droite pendant que nous les sachants et les rois du monde nous dépensons comme nous l'entendons. Les Français sont "blousés" et contents de l'être.

Et puis en toute bonne foi, nous savons que les gouvernements successifs ont laissé entrer toute la misère du monde au nom de l'humanisme et que c'est un coût volontairement non chiffré pour ne pas effrayer les foules.
Ces flux migratoires de cultures différentes font que le chômage stagne, que le social est exorbitant et que les banlieues sont explosives et des Etats dans l'Etat. Tout le monde le sait, mais tout le monde se tait de peur d'être taxé de tous les noms d'oiseaux propres à l'intelligentsia. Et donc pour le #pasdevagues, pour une bienséance imaginaire, on fait payer à tous les autres des charges de plus en plus lourdes.

Mais le pire est à venir, puisque notre Président qui adore l'international et déteste cordialement ce peuple étriqué qui l'a élu petitement et le critique à souhait, s'apprête à signer le pacte de l'ONU concernant l'immigration.
Ainsi ce sera fini, personne ne pourra plus dire ouf, nous serons obligés de subir. Cela méritait un référendum, une caution du peuple mais pas seulement l'assentiment d'un Président, fût-il élu démocratiquement. Il y a décision et décision qui engage le pays.

Et personne ne s'élève contre cela, les médias en parlent à peine de peur de mettre de l'huile sur le feu, les dirigeants politiques pleutres rasent les murs, toujours par peur d'être traités de fascistes ils se taisent et l'immense majorité du peuple qui le découvrira incidemment reste ignorant des manœuvres internationales.

Quelle belle démocratie, quelle macrocrature. Alors oui je soutiens les GJ, les seuls qui aient du chien. M. Macron ne se montre pas, il se terre dans son bunker de l'Elysée, pourtant il devrait écouter car ce sont les lycéens, les pompiers, les blouses blanches, les ambulanciers, les agriculteurs… et bientôt les routiers en colère contre un accord européen sur les heures supplémentaires, qui sont à deux doigts de rejoindre les rebellés. La cocotte minute va exploser… Il peut déjeuner avec les CRS et les flatter, il risque d'en avoir besoin.

Le breton d'amboise 37

Comment voulez-vous faire entendre raison aux Français même plus moyens qu'il faut réformer tel ou tel régime (retraite, secu, etc.) parce que la France est dans le rouge (comme nous d'ailleurs) non pas le 15 du mois, mais dès le mois d'octobre et qu'elle est obligée d'emprunter pour rembourser la dette (comme ces crédits à la consommation) ? On noie le poisson.

Il eut fallu dire : les salaires des hauts fonctionnaires et leur nombre hauts et bas, les horaires de travail des uns et des autres, les privilèges, logements, voitures, primes etc. Subventions à qui, pour quoi ? Avec règles de travail malléables.
D'ailleurs subventions à la presse pour payer de hauts salaires aux dépens des autres. Les frais de représentation des uns et pas des autres.
En ce moment M. Bourdin se demande comment faire de la justice fiscale. Comprend rien, lui le salaire tombe
Et les impôts et taxes des petits artisans, commerçants... Ce sont eux qui embauchent.

Il faut au contraire chouchouter les patrons. Se demander fortement qui produit la richesse, l'argent des salariés. Et comprendre la compétitivité des activités commerciales.
Bon il est indéniable que certains sont très riches, c'est quand même quelques Français qui gagnent dans le monde entier, par les temps qui courent, c'est une belle réussite.
Si l'on devait remettre l'ISF on ne gagnerait que 3,5 mil € et là d'autres sociétés iront s'installer ailleurs.Merci

Robert

Le discours du Premier ministre vient de se terminer. Que ne l'a-t-il prononcé dimanche dernier !
Espérons que cela ramènera du calme dans les esprits, ne serait-ce que la modestie qu'il a affichée.

Robert

@ Scarole | 04 décembre 2018 à 08:28

D'autres que moi vous ont déjà répondu. Mais l'on peut se demander si vous-même avez l'intelligence des situations.

Pour vous, si le peuple français - celui à qui nos élites, en premier lieu monsieur Macron, dénient l'existence même, dénient la culture (monsieur Macron a lui-même affirmé qu'elle n'existe pas), dénient son Histoire (en le rendant coupable de toutes les vilenies, souvenez-vous de la conquête et la colonisation de l'Algérie accusées de "crime contre l'humanité", sur le territoire algérien lui-même) - se révolte ainsi, c'est sans doute sans raison.

Donc pour vous le peuple français est fou et insensé : il faudrait donc l'interner ou le changer par une thérapie spécifique, ou le rééduquer pour que par une bonne pédagogie il comprenne que nos dirigeants ne lui veulent que du bien...

QUAND pour faire du budget on privatise (arme à un coup) des pans entiers de biens publics (je pense aux autoroutes sous monsieur Sarkozy, ou plus récemment à l'aéroport de Toulouse par monsieur Macron en personne),

QUAND la province périphérique des métropoles voit peu à peu disparaître tous ses services publics sur l'autel de la numérisation de la société et se trouve privée de ses écoles, de ses hôpitaux et autres maternités avec pour conséquence de très grandes distances à parcourir et des délais de transports de plus en plus grands et quand dans le même temps on augmente le coût de toutes les énergies, en premier lieu le carburant associé à une limitation inepte de la vitesse à 80 km/h sur l'ensemble du réseau routier, quel que soit son profil,

QUAND les PME et artisans sont imposés à des niveaux largement supérieurs à ceux des très grandes entreprises qui ont les moyens d'optimiser leurs profits pour assurer une meilleure distribution des dividendes aux actionnaires,

QUAND de manière systématique ce sont les mêmes classes moyennes qui supportent l'essentiel des charges, taxes et autres impôts,

ALORS le sentiment d'injustice est le premier ressenti suivi de près par la perception très nette d'un appauvrissement continuel malgré les promesses d'amélioration dont la réalité est loin d'être évidente parce que le coût réel de la vie est largement supérieur à l'inflation officielle,

ALORS, face à la disparition d'un avenir de progrès pour ses propres enfants, le peuple ignoré et dénié se rebelle et gronde,

ALORS l'esprit gaulois dénoncé par monsieur Macron revient des fins fonds de notre passé et la caste dirigeante commence à prendre peur,

ALORS, à Paris, parce que pour la première fois les émeutes ont touché le VIII° et le XVI° arrondissement, la caste dirigeante commence à s'affoler.

ALORS, sans doute devriez-vous commencer par respecter ce peuple que vous méprisez avant d'asséner des certitudes fondées sur une perception si éloignée de la réalité du terrain !

Espérons seulement que le discours actuel de monsieur Philippe se traduise dans la réalité quotidienne des Français !

hameau dans les nuages

@ sylvain | 04 décembre 2018 à 09:25

Si vous pouviez lui communiquer celle-ci pour son album de famille. Le forçage de la porte de l'Arc de Triomphe par des djeunes...

https://pbs.twimg.com/media/DtaQTcPXoAEZWiD.jpg

Merci

Scarole

Lorsque le pays sera complètement à plat, GJ ou pas, on n'aura plus rien. Certains demandent 300 euros net d'augmentation du SMIC, bien sûr ça a l'air super, seulement ça va coûter aux entreprises et aux commerçants le triple.
Est-ce que le boulanger du coin va pouvoir le faire sans doubler ou tripler le prix de la baguette, ou sans licencier son personnel ?
Est-ce que les sous-traitants vont pouvoir le faire sans tripler leur prix ?
Est-ce que le maraîcher peut le faire sans doubler le prix de ses tomates ou de ses salades ?

Eh bien si c'est trop cher on achètera les tomates espagnoles, les pièces détachées de Chine et le pain à la grande surface.

Résultat : du chômage et encore du chômage.
On veut plus de service public mais pour quoi faire ? Pour quel coût ?

Les médecins ne veulent plus aller dans les campagnes, est ce qu'on va leur mettre un pistolet sur la tempe ?
Est-ce chacun connaît la réforme de la santé qui a été proposée et qui répondra à ces problèmes ?
Non.

Alors regardons les choses les unes après les autres avant de tout casser et de devenir beaucoup plus pauvres qu'avant.

Ah ! Un MORATOIRE !!
D'autant que ce "moratoire" est un enterrement de 1ère classe.
Qui peut croire sérieusement que Macron rétablirait cette taxe au bout de trois mois soit début mars 2019, en pleine campagne européenne ?!
Il faut revoir la transition écologique, et pour cela, il faut remettre à plat prioritairement la fiscalité dans un "Grenelle" sur le sujet.
Il y a trop de choses qui clochent :
- impôt sur le revenu payé par moins de la moitié des Français ce qui est quasiment anticonstitutionnel,
- impôts "locaux" obsolètes et opaques, et confisqués sans raisons autres que "jupitériennes" par Macron,
- la jungle des centaines de niches fiscales,
- et l'immensité des "taxes" en tout genre qui vont se nicher n'importe où.

Le chantier doit être ouvert sans tarder.
Si les riches doivent payer leur "juste part", à l'autre bout de l'échelle sociale, le citoyen doit payer quelque chose, même modestement, sur ses revenus.

Tipaza

@ Aliocha | 04 décembre 2018 à 10:01

Il m'arrive effectivement de forcer le trait et caricaturer mes opinions pour le plaisir du jeu du blog.

Mais toute caricature repose sur un fond de réalité, et la réalité de Macron c'est une ouverture à une immigration inassimilable, non intégrable, définitivement exogène par nature, à la France.

Il est des cultures non miscibles, l'histoire le montre suffisamment, pour que le contact entre deux de ces cultures provoque la fin de l'une d'entre elles.

Je ne souhaite pas la fin de la civilisation européenne, résultat des cultures judéo-gréco-romaines qui étaient miscibles et qui ont donné une civilisation qui est à l'origine du progrès le plus fulgurant qu'ait connu l'humanité à la fois dans le domaine des sciences et techniques, mais aussi dans celui de l'éthique.
Cette civilisation est celle des droits de l'homme, revendiqués par tous pour le meilleur et pour le pire.

Dans un moment de sincérité, rare chez lui, Macron a dit qu'il n'y avait pas de culture française, ce qui pour un président de la République française est le comble du reniement, vous en conviendrez...

Mon opposition à Macron est de nature culturelle, donc non négociable, pour le reste j'ai la chance d'être épargné.

Achille

@ Mary Preud'homme | 04 décembre 2018 à 09:50

Je suis ravi de voir que pour une fois nous sommes d’accord.
Quand on a des revendications à formuler il faut avoir le courage de faire front aux menaces d’individus qui se sont emparés de ce mouvement au départ légitime et pacifique et qui s’est totalement discrédité par ses exactions.
Chasser en bande, en avançant masqué, cela a un nom : la lâcheté.
Violer les valeurs de notre République c’est de la sédition.

sylvain

Excusez-moi d'empiéter un peu trop ce billet de bon matin, mais j’ai omis une super bonne nouvelle de très haute importance :

M. Ménard, maire de Béziers, a inauguré sa crèche de Noel dans sa mairie.

J'en ai bondi de joie !

J’imagine déjà les faces bouffies et rougeaudes des losers gauchistes du Tribunal administratif qui doivent éructer leur haine envers ce maire "facho réac xéno raciste des Zeures sombres de la bête immonde en chemise brune" et qui vont empiler encore et encore comme tous les ans des dossiers avant Noël pour le démontage de la crèche.

Je suis mort de rire ! Quel génie ce Ménard !

Si j’étais lui, j’habillerais les personnages de cette crèche en gilet jaune, Joseph, Marie, même bébé Jésus avec des couches jaunes fluos, et pourquoi pas les Zanimos ? L’âne, le mougeon, le boeuf, en gilets jaunes ; un petit cochon aussi ferait l’affaire pour démontrer notre empathie envers nos "Zamis" musulmans.

Béziers a beaucoup de chance d’avoir un tel maire, beaucoup d’autres devraient l’imiter.

Ellen

@ Michel Deluré | 04 décembre 2018 à 09:58
"On en arrive même à se demander si ceux des Gilets jaunes qui maintiennent aujourd'hui leurs mots d'ordres et leurs actions destructrices ne se satisfont pas de ce climat insurrectionnel dont ils estiment qu'au final celui-ci sert leurs intérêts ?"

Malheureusement, cette pauvreté et ce désarroi durent depuis bien trop longtemps.Et comme c'est toujours les mêmes refrains que les politiques ressassent, la plus grande majorité des Français ne croit plus au dialogue de la dernière chance ou encore une entourloupe qui n'y changera rien. Depuis plus de 25 ans, les gens ont cru, espéré que ça irait mieux. Pensez donc, mieux pour toujours les plus riches, et pire pour trois quarts des Français. Plus personne ne croit les politiques, tous pourris. La France profonde ne voit plus aucune issue que celle de résister aux fausses promesses jamais tenues jusqu'àlors. Ils veulent des actes concrets et rapides. C'est tout de suite et sans perdre de temps. Ils arrêteront de manifester une fois que les actes sérieux et concrets seront approuvés et signés d'un commun accord. C'est-à-dire la baisse des taxes significatives et l'augmentation des salaires à hauteur du coût de la vie, très chère en ce moment. Je comprends qu'ils n'arrivent plus à boucler modestement leur fin de mois.

Je crois que ce qu'attendent les Gilets jaunes c'est que Macron annonce publiquement et aux heures de grande écoute, la baisse des taxes, l'augmentation des salaires (et pas quelques cacahouètes), l'annulation de la CSG, la fiscalité à la baisse pour les petits et moyens revenus sur salaires et retraites, annulation totale des impôts locaux dès le 1er janvier 2019, etc. Faire contribuer un peu plus les gros et les très gros portefeuilles. Tout le monde doit mettre la main à la pâte et selon les revenus de chacun. Quand la justice sera rétablie et que les gens auront un toit et à manger et pourront payer leurs factures mensuelles ponctuelles, alors il n'auront pas envie de descendre dans la rue et protester.

Une meilleure justice pour assurer les fins de mois de tous est la solution à mettre en oeuvre d'urgence avant les fêtes de Nouvel An.

boureau

@ Jean le Cauchois 04 décembre 2018 00/11
@ Pierre Blanchard 04 décembre 2018 09:53

"J'attends votre mea culpa"

Jean, je contextualise:

Hier après-midi, je suis une émission sur BFMTV sur les Gilets jaunes. Cette émission regroupe des journalistes et des politiques. A un certain moment, un journaliste (directeur ou adjoint à la direction de la rédaction de Marianne et dont je ne me souviens pas du nom car c'était la première fois que je le voyais dans les médias) interrompt son argumentation et dit : "J'ai un scoop". Silence. Puis l'information : "Le Premier ministre... quelques heures..." Silence de quelques secondes de stupéfaction ou d'étonnement et la conversation reprend. Le journaliste a bien dit "quelques heures".

Je suis sidéré, scandalisé, outré par le contenu de l'information dont je n'ai aucune raison de douter de sa véracité, prononcée qu'elle est devant six personnes. Pour information, je ne lis pas ou très rarement Marianne, considérant ce news comme un des moins bons parmi les quatre ou cinq grands.

J'ai même dit à mon épouse à ce moment : "Tu te rends compte, le Premier ministre a quitté son poste de commandement devant l'ennemi pour une coupe de champagne et des petits fours avec des copains. C'est une trahison !"

Entendons-nous bien, pour moi les Gilets jaunes ne sont pas l'ennemi. Ma position sur ce mouvement est claire et j'ai dit ici l'empathie que j'avais pour lui bien que n'étant pas du tout concerné, mais connaissant leurs problèmes et leurs souffrances.

Mais il faut prendre conscience, avec du recul, de l'acte en lui-même.

Ce samedi soir-là, le président de la République est en voyage à l'étranger. De fait, le Premier ministre devient le patron de la Maison France et doit en assumer toutes les responsabilités. Paris, mais pas seulement Paris, la province dans une moindre mesure, sont en état insurectionnel avec des centaines d'arrestations, de blessés, de guérillas, de charges, des dizaines de feux dans nos villes jusqu'à une heure avancée de la nuit. Et quand même quatre morts depuis le début.

Et à 22h30, dans une France en guerre civile, le Premier ministre quitte son poste de commandant en chef et de premier responsable pour sabler le champagne à l'occasion de son anniversaire !

Imaginez, Jean, un maire d'une de nos villes de province quittant les pompiers, les CRS, les médecins, infirmiers, dans sa ville en bataille, disant : "Hé les gars, je vous laisse pour une heure, je vais prendre la champagne avec des copains" !

C'est une attitude indigne de ce poste, même s'il n'était pas directement chargé de donner des ordres. J'ai déjà dit ici tout le mal que je pense de ces générations de technocrates qui ne valent pas un pet humainement et professionnellement. Je n'en rajouterai pas.

J'estime que ma colère devant ce manquement au plus haut niveau de l'Etat était légitime et mon information n'était pas orientée, mais le cri du coeur d'un citoyen outré des défaillances au plus haut niveau de l'Etat.

Alors, mea culpa ?
Non Jean, aucune ambiguïté dans mon information concise certes, mais ce n'est pas mon habitude sur ce blog d'en faire des tonnes.

D'ailleurs, il y a bien longtemps que j'ai fait mienne la phrase que John Ford, dans de nombreux westerns, prête à ses héros, phrase si bien dite par John Wayne: "S'excuser, un signe de faiblesse". Au mieux ou au pire, quand cela doit l'être, j'exprime des regrets. Ce qui ne sera pas le cas pour cette information.

Vous jugerez, Jean. Il est vrai qu'il se tisse sur la toile des liens invisibles qui valent bien des amitiés déclarées. Personne ne tient à les perdre et moi, je tiens à les garder.

Cordialement.

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