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20 janvier 2019

Commentaires

Catherine JACOB

@ Alfred Leleu | 21 janvier 2019 à 12:29

Bon, on a bien compris que Savonarole avait le bonjour d'Alfred. Mais et Zig et Puce alors ?

Giuseppe

@ Claude Luçon | 24 janvier 2019 à 00:22

Vous avez raison, il faut faire sauter le bouchon, soulever le couvercle de la marmite.

J'ai écrit que j'avais l'impression que le pays régressait, pire que cela nous sommes en retard !

J'ai regardé un reportage fait en Belgique où l'on voyait s'extasier un couple devant leur maison en béton préfabriqué, construite en moins de temps qu'il ne faut pour le dire, comme si le Messie leur était apparu ainsi qu'au réalisateur du documentaire.

Depuis plusieurs décennies cela existe en France et n'avait pas fonctionné ; l'image des barres d'immeubles et la connotation avec des clapiers sans doute des grands ensembles ; donc il fallait faire "traditionnel" c'était de mode, soi-disant plus solide, ce qui était faux, la preuve elles existent toujours et on les détruit peu à peu.

J'ai connu le système "étoile", j'étais très jeune, aujourd'hui on a l'impression de découvrir la lune.
Le préfabriqué avait une image - à tort - de moindre qualité, et voilà qu'aujourd'hui ce serait le nec plus ultra, et de se faire doubler par les Belges !

N'y voyez pas de condescendance, mais je constate que nous perdons le fil de notre culture industrielle. Seuls quelques-uns, heureusement, ont continué et aujourd'hui leur savoir-faire se déploie à nouveau, est recherché, il faudra du temps, alors que l'on faisait la course en tête.

C'est un exemple parmi d'autres, nous avons perdu nos fondamentaux ; comme vous dites, J-V Placé à l'écologie n'a vu des haricots verts que dans son assiette et encore, il devait les confondre avec des épinards.

Muscler la politique et un ministère de la veille industrielle, sinon tous les trains vont nous passer sous le nez, et quand vous êtes à quai il est inutile de courir après, le lièvre et la tortue plus que jamais d'actualité avec la mondialisation.

Claude Luçon

@ Giuseppe | 23 janvier 2019 à 11:29

Merci pour les vœux ! Je vous souhaite de même.
Ainsi qu'à tous nos compères commentateurs des deux sexes de ce blog.

Pour l'instant le bon pied bon oeil tient le coup, seuls quelques soucis genre conséquences d'avoir connu l'Afrique avant qu'elle se modernise, on ne cherche pas du pétrole impunément.
Internet a ses défauts, dont les fake news, mais il a ses avantages, on peut y faire son shopping assis devant son ordinateur et ignorer les caddies. On y redécouvre même les livraisons à domicile en plus du plaisir de bavarder et se coltiner avec des gens comme vous sur JaS.
Enseigner l'utilisation de l'ordinateur aux anciens, dont beaucoup ont peur, devrait être inclus dans le programme de l'Education nationale.

Vous m'avez donné une idée: mettre mon grain de sel dans le Grand Débat à savoir qu'il faut annuler la Loi Hulot interdisant l'exploration pétrolière en France, qu'au contraire il faut étudier sérieusement la possibilité de trouver cette ressource dans notre sous-sol.
Vous avez raison, nous ne pouvons pas nous priver des hydrocarbures maintenant, trop de produits manufacturés l'utilisent comme matière première.
En outre ce serait excellent pour les finances de la nation : des emplois bien payés, des revenus aux agriculteurs qui auraient l'opportunité de gagner quelques sous en louant temporairement des sites de forage et des droit de passage sur leur terre, et autre retombées, des licences d'exploration et royalties pour les caisses de Bercy...
Sans compter que si réserves il y a nous économiserions tous ces pétrodollars que nous payons aux Russes, Qataris et Algériens, pétrodollars qui participent à notre continuel endettement.

Il faut créer un vrai ministère ou une importante section du CNRS pour l'Ecologie capable de contrôler sérieusement le problème, car problème il y a et le pétrole est loin d'être le principal. L'écologie est une science, nouvelle, complexe, pas un manifeste de parti politique, elle appartient à des scientifiques pointus pas des ivrognes genre Placé, des célébrités de TV genre Hulot, ou des donzelles genre Duflot.
Ce n'est pas le pétrole qui pollue le Terre et ses océans dont il est le produit, c'est l'homme et son besoin d'avoir toujours plus de superflus.

Je vais essayer de peaufiner ce qui précède puis trouver à qui le soumettre.

Savonarole

@ Alfred Leleu de 10:51

Quel kaléidoscope ! J'ai vérifié tous les noms que vous citez, tous ont existé.
Les amateurs de foot, de rugby, d'accordéon, des années 50/60 s'y retrouveront.
André Pousse, l'acteur, a vécu tout cela. On croirait l'entendre.
En somme, vous êtes plus proche de Marcel Aymé que de Céline, me semble-t-il.
Le "Je veux !" est typique des nouvelles de MA où figure un maquereau.
On songe aussi à "La tête des autres" du même MA, pièce de théâtre inégalée sur la justice.
Quant au fameux Desfourneaux, sa vie aura été un morceau d'anthologie.

Pour les adolescents qui lisent ce blog, voici sa vie...

https://fr.m.wikipedia.org/wiki/Jules-Henri_Desfourneaux

Giuseppe

@ Claude Luçon | 23 janvier 2019 à 01:26

Un siège historique de Total se trouve à Pau. Si vous regardez le flocage des maillots verts des rugbymen sujets du roi Henri IV, vous remarquerez qu'ils carburent… au gaz.

C'était en 2013 :

"Déjà on agrandit le site palois de Total avec de nouveaux immeubles.
Les choix de Total renforcent Pau.
Le centre Jean-Feger de Pau abrite la matière grise de toute l'exploration-production de Total avec 2300 salariés."

Nicolas Sabathier

http://www.larepubliquedespyrenees.fr/2013/02/14/les-choix-de-total-renforcent-pau,1117746.php

Le tout-numérique est illusoire, il faudra toujours un toit et des manches retroussées pour s'abriter. Penser qu'on se privera de l'énergie fossile au profit de solutions alternatives est une utopie.

L'équilibre se fera naturellement me semble-t-il avec toutes les formes de production.
Je suis d'accord aussi avec le fait qu'il faille muscler techniquement le politique pour juger sereinement, sans être soumis à des ayatollahs qui nous mènent trop souvent contre un mur.

Toutes les courbes de températures montraient qu'il ne fallait plus investir le ski à 1800M, eh bien non ! Les territoires ont continué et aujourd'hui la Chambre régionale les invite à se diversifier sous peine de faillite… Ce sont nos impôts quand même.

En trente ans j'ai vu l'évolution, on démarrait de la piste dite du Sud (le Pic du Midi), nous passions sous un petit pont enneigé du Tourmalet, et rentrions par la route, skis aux pieds, jusqu'à la station1800.

Aujourd'hui le pont est sec s'il n'est pas enneigé artificiellement, puis vous rentrez à pied, la période effective de neige s'est considérablement réduite bien rétrécie d'ailleurs les ouvertures ont été reportées.

Nous finissions la saison le jour de l'omelette à Pâques sur un rocher de la Coume de Pourteilh, mais à 2400M.

Claude, bonne santé pour le hurdler de caddies ; bonne année, bon pied, bon œil, le tube de forage en bandoulière pour notre grand plaisir.

Alfred Leleu

@ Savonarole | 22 janvier 2019 à 11:08

Oh là, Savonarole ! L’île de Ré, la croisière de rêve all inclusive sur le Martinière, Cayenne, et terminus en gare de l’île du Diable !! Et pourquoi pas Desfourneaux, tant qu’on y est ! (Pas le mauvais fer, entre nous, le Desfourneaux. Une cote terrible dans le métier, un pedigree qui force le respect : 300 têtes au compteur ! Je veux ! Et rien que du beau monde : du Weidmann « le tueur au regard de velours », du Petiot ! Travail au pied à coulisse, ajustage au millimètre : pile-poil entre la troisième et quatrième cervicale, jamais au-dessus, jamais au-dessous, il aurait pas toléré ! Un Mozart de la Veuve : on lui rentre un quintal sur pied et, en moins de jouge il vous le rend tranché fin à l’italienne, emballé tout propre. Notez que j’ai rien contre Obrecht ou Chevalier qui étaient pas des bons à lape, mais on reste quand même loin du King Desfourneaux. Autant comparer Monmon Vidal et Fafa le rôtisseur, Tony Murena et Fredo Gardoni, Robert Jonquet et José-Karl Pierre-Fanfan, Larbi Benbarek et Pierre Sinibaldi, Jo Maso et Lulu Pariès, Poussin et Meissonier, Paulette Merval et Marcel Merkès, Charybde et Scylla !).

@ Patrice Charoulet | 22 janvier 2019 à 19:24

Lâche l'affaire, Charoul ! M'est avis que je vais être tricard sous peu dans la maison, avec ordre de ne plus y mettre un pied avant des lustres...

Exilé

@ Patrice Charoulet
« Il y a environ 35 000 journalistes en France. J'avoue ne pas bien comprendre comment on peut détester les journalistes, c'est-à-dire 35 000 personnes. Toutes les positions politiques étant dans la nature, elles se retrouvent aussi chez les journalistes. Dans la presse papier, on rencontre de tout, de l'Huma jusqu'à Valeurs actuelles. Les radios et les télés offrent aussi toute la gamme. »

Mais vous n'avez manifestement pas encore compris que ces journalistes sont, à quelques exceptions près, passés par les mêmes centre de formation (ou plutôt de déformation) qui leur ont inculqué un formatage idéologique gauchiste.
Ensuite, une fois qu'ils auront intégré un média, ils seront placés sous la surveillance de type quasi soviétique de leurs collègues voire des syndicats, y compris dans des médias « de droite », afin qu'ils évitent de sortir du politiquement conforme de rigueur.
Je rappelle quand même que Robert Ménard, qui n'est pas n'importe qui en matière de journalisme, a été interdit d'antenne par la société des journalistes d'un média radiophonique.

En fait, trop souvent, ces journalistes se comportent plus en commissaires politiques chargés d'endoctriner la population voire de la rééduquer qu'en informateurs respectueux des faits et du lecteur ou de l'auditeur.

Ce n'est pas moi qui le dis, je rappelle que madame Nyssen avait ouvertement déclaré que les médias publics devaient « rééduquer les Français ».

Donc, vive les derniers journalistes dignes de ce nom qui existent encore et honte aux kapos.

Exilé

@ Mitsahne
« Bien plus hermétique est le jargon utilisé dans les milieux intellectuels des prétendus penseurs, journaleux ou inspecteurs académiques. »

Ce jargon qui sévit depuis plusieurs années dans ces milieux s'appelle l'hexagonal mais son origine remonte en fait au jargon employé par les Précieuses Ridicules avec leurs commodités de la conversation.

Par exemple, en hexagonal un référentiel bondissant désigne un ballon.

Voici quelques exemples d'expressions en hexagonal :

http://jardin.secret.pagesperso-orange.fr/EcritsLitteraires/Nouvelles/hexagonal.htm

L'espace d'échanges électroniques horizontaux centralisés par Phillippe Bilger permet à divers intervenants de capacités cognitives variées rarement placées au degré zéro de la nullité, issus de sphères socio-culturelles diverses dont les échantillons sont représentatifs du spectre électoral hexagonal, d'investir leurs connexions cérébrales dans une dynamique visant à problématiser le thème de réflexion placé sur l'espace virtuel de travail afin de faire émerger, suite à la confrontation de thèses antagonistes ou parfois conflictuelles et après l'intersection de divers champs de connaissance, des concepts innovants facteurs d'enrichissement cérébral personnel et collectif.

Claude Luçon

@ Giuseppe | 22 janvier 2019 à 22:05

Merci de me citer !
Je peux ajouter que j'ai personnellement participé à la fracturation hydraulique de façon courante au Sahara dès avril 1961, des collègues la pratiquaient déjà quand je suis arrivé.
Et je peux jurer sous serment que nous n'avons empoisonné aucun Touareg ni dromadaire !

Le gaz de Lacq contenait du H2S produit avec le CH4 par fracturation hydraulique, personne ne s'est plaint à ce jour et il n'y a pas eu de génocide par gazéification qu'on sache dans ce superbe coin des Pyrénées.
Je suis passé par Lacq en 1969, les indigènes semblaient plutôt ravis de ces deux offrandes, gaz naturel + soufre, de notre sous-sol.

Mais pire, nous pourrions sans doute produire notre propre gaz, il reste à confirmer que le sous-sol de la Provence en contient en abondance.
Le gaz naturel n'a pas de nationalité !
Il est de souche CH4, en France comme au Sahara, en Russie, au Qatar, en Hollande, sous la mer du Nord et partout ailleurs.
Outre les emplois très bien payés que créerait cette activité, les 35 heures s'y font en à peine un jour et demi, pas en une semaine, produire du gaz chez nous contribuerait largement à réduire notre déficit commercial.
Nous pourrions même nous offrir le PSG !
Seul problème, le Qatar n'aurait plus de sous pour nous acheter des Rafale !
Du gâchis !
Il serait intéressant de connaître la vraie raison derrière l'opposition à l'exploration pétrolière en France, une science et une technologie que nous maîtrisons et dont nous sommes un des leaders mondiaux...

Heureusement j'ai le rugby pour me consoler.
Clermont survole ! Toulouse renaît !
Nos petits bleus et nos bleues sont bien meilleur(e)s dans leur domaine d'activité que nos énarques dans le leur.

Wil

@ Savonarole
"C'est curieux, dès que Wil disparaît il y a des experts en alcoologie qui apparaissent sur ce blog."

Mesdames et Messieurs, admirez la caricature de crétin qui fréquente ce blog, qui s'est cru spirituel samedi soir en disant "Wil va débarquer,tous aux abris !" (hihihi ! "quéchidrole, chitrofor !") et qui dévoile sa conner*e au monde vu que je ne suis pas venu et qui donc essaie de s'en sortir en disant que j'ai disparu. Hahaha ! Mais quel abruti !
Franchement, vous m'avez pris pour qui ? Vous croyiez vraiment que j'étais assez c*n pour dire quelque chose alors que vous me tendiez la perche pour vous battre et exposer votre arrogance et donc votre bêtise au monde entier ?
Vous connaissez pas Raoul.
Savonarole, vous n'êtes pas de taille à jouer à des jeux d'esprit avec moi. Restez donc à votre niveau intellectuel pitoyable à faire le joli coeur pour des crétines que vous croisez sur ce blog en espérant un jour qu'une le soit plus que les autres et tombe dans le panneau de votre médiocrité intellectuelle.
Sacré Savonarole ! On recommence le jeu quand vous voulez. Pff... Incroyable !
Et j'ai pas fini ! Non seulement vous n'êtes qu'un crétin mais en plus vous êtes un lâche qui lancez des attaques mais qui ne répondez jamais parce que vous savez que vous n'êtes pas au niveau.
Savonarole, achetez-vous donc un cerveau et une paire de c***lles, vous verrez, ça changera votre vie de loser.

sbriglia@Mary Preud'homme

Mary: sans nulle doute une erreur concernant Louis XVI... "grammatici certant" cependant comme dirait duvent.
Pour Philippe Égalité il le fut à un moment de sa vie et y renonça après avoir été assez haut gradé.

Giuseppe

@ Lucile | 22 janvier 2019 à 19:16

J'avoue qu'il est bien difficile de répondre aujourd'hui. Macron s'interroge ainsi que tout l'exécutif sur deux axes : introduire un peu plus de proportionnelle, mais quel est le bon dosage ? Et puis comment faire participer justement les citoyens sans tomber dans l'excès de définir la date de la fête de la crêpe et du vin blanc.

Nous avons un bon système, mais le drame c'est qu'aujourd'hui les "working-poor" pensent à tort que c'est la faute de notre organisation politique.
Pour élever le niveau de vie il faut produire des biens de qualité et les vendre. Nous ne savons plus produire et nous ne vendons pas, nous nous endettons.

Et surtout la base de tout, celle du génie thermique c'est d'éviter toutes les déperditions si on veut un matériel qui consomme peu.
D'où revisiter drastiquement le train de vie de l'Etat, les privilèges même si c'est peu, c'est beaucoup trop.
Les ponts thermiques doivent être chassés dans la construction avec obstination.
Savez-vous que les boîtiers électriques sont vendus étanches aujourd'hui ?

Je suis de l'avis de Claude Luçon, nous sommes fous de nous passer de la fracturation hydraulique, je vous rappelle qu'à Lacq depuis des décennies on exploite le gaz, Mourenx ville nouvelle en fut une émanation, cela fait plus de 50 ans !

Je pense que beaucoup d'aspects sont à revoir, on ne peut plus séparer le pouvoir politique de compétences précises, on ne peut décider d'un avenir de la construction si on n'accompagne pas la décision de spécialistes, muscler les assemblées parlementaires pour créer un état de veille permanent.

On a jeté des millions d'euros par la fenêtre pour un domaine skiable que je connais bien, c'était gabegie, mais les politiques n'en faisaient qu'à leur tête.
Déjà la neige se faisait parcimonieuse autour de 1800M, aujourd'hui dans le rapport définitif de la Chambre régionale des comptes le réquisitoire est sans appel. Sans compter les dégâts de canons à neige qui ont proliféré bien sûr.

Oups ! Repos ! J'espère que cela n'a pas été trop long, mais il existe tant à faire et j'ai l'impression que nous régressons.

Giuseppe

@ Mitsahne | 22 janvier 2019 à 19:52

J'ai toujours grand plaisir à vous lire, c'est de l'eau de source.

Il nous arrivait, dans notre milieu, d'utiliser quelques mots ou locutions argotiques qui détendaient la tension palpable.
Surtout quand il s'agissait de faire rentrer le fric.

Quand les sommes dues par de très gros clients se cumulaient - toujours les mêmes d'ailleurs, des dizaines de milliers d'euros -, nous disions qu'il était temps d'aller chercher la "fraîche".

Le but du client étant bien sûr de garder l'argent placé le plus longtemps possible. Et nous d'y aller comme si nous allions faire un casse. Il m'est arrivé de faire le siège d'un promoteur qui fuyait comme une anguille pour retarder les échéances. C'est courant.

J'ai employé ici "sentir la peinture", une personne pas très franche du collier du genre Alexandre B. ne nous aurait jamais abusée, je le pense, nous avions donc le tarbouif en éveil, et la gazier aurait eu du mal à nous berner, sinon il y aurait eu pas mal de suif.

Bref, les exemples cités sont bien la réalité de ce qui parfois nous entoure.

Mary Preud'homme

Rédigé par : sbriglia @ Achille, Daniel Ciccia et Xavier Nebout | 22 janvier 2019 à 14:20

Le bon roi Louis XVI franc-mac ! C'est quoi ce délire, ce dernier outrage qui n'est alimenté que par des rumeurs salaces et mensongères concernant un monarque qui aimait son peuple ?

Si cela avait été le cas, les frères de la grande loge (majoritaires en voix parmi les députés de la Convention) ne l'auraient pas lâché, à commencer par son cousin et il n'aurait pas fini à la guillotine, sachez-le !

Mitsahne

@ Patrice Charoulet (21/01 à 21h45)

L’argot d’Alfred Leleu date des années 50, du bon temps d’Albert Simonin. L’argot parlé aujourd’hui dans le 93 est totalement incompréhensible pour nous autres les vieux, truffé de racines arabes, américaines, espagnoles, cubaines ou roumaines.

Bien plus hermétique est le jargon utilisé dans les milieux intellectuels des prétendus penseurs, journaleux ou inspecteurs académiques. Voici quelques extraits de textes officiels :

- Une telle entreprise clarifie bien des schémas qui, autrement, resteraient au niveau du seul concept dans un méta-contexte révélant que l’expérimentation permet de dessiner au-delà des simples savoir-faire.
- Le diagnostic des problèmes cumulatifs inhérents à la formation renouvelle les processus analytiques de la démarche.

Quelle angoisse vous saisit lorsqu’on découvre une « proposition à la structuration de votre rapport au réel » et que la toute simple acquisition des connaissances devient soudainement « la réactivation de l’implicite » !

Lorsque j’étais jeune cadre stagiaire, si l’on m’avait dit que « l’excellence des produits performants dépend des indicateurs de banalité qui modifient la stratégie des pratiques », nul doute que j’aurais considérablement augmenté mon chiffre d’affaires !

Quand on ouvrait avec respect une encyclopédie, on avait l’impression d’entrer dans une cathédrale du savoir, mais on comprenait ce qui y était écrit. Aujourd’hui, vous pouvez lire ceci dans un article sur la littérature, dans L’ATLAS DES LITTERATURES, ENCYCLOPEDIE UNIVERSALIS :

« Une étude des points stratégiques du texte ne pourrait vraisemblablement pas se passer d’une réflexion générique sur l’avant-texte des titres, incipit et explicit. Elle devrait également intégrer l’analyse des discours préfaciels et postfaciels ainsi qu’une évaluation des modes de composition interne du texte sous le rapport de cette série seconde d’incipit et de clausules qui délimitent les silences ou les blancs du texte, et où se joue ainsi toute une stratégie de la temporalité, de l’accès séquentiel de l’œuvre, de la programmation des procédures d’arrêt et de reprise de la tactique textuelle ».

On ne saurait aller plus loin dans le plaisir de dire. On est vraiment peu de chose. La cathédrale accouche du vent, le vent pédantissime des déconographes patentés à la mode. Oser servir un tel salmigondis à des étudiants relève des tribunaux pour insulte à l’Humanité, avec circonstances aggravantes pour diarrhée didactique.

Un pareil texte vous fait entrer dans la clandestinité, on est entre penseurs qui remplacent le vide par l’intériorité et l’absence d’esprit par l’intemporel ! Face à de telles enflures, saisissons-nous de l’auteur de ce texte cristallin et bottons-lui le c*l jusqu’à la fin de nos rhumatismes !

Patrice Charoulet

@ Alfred Leleu

Vous avez écrit un texte qui tranche avec les textes habituels de ce blog. Non seulement par une trentaine de mots d'argot, mais aussi par le ton. Ce texte m'ayant surpris, je l'ai accompagné de notes pour éclairer ce qui avait peut-être échappé à quelques lecteurs pressés ou inattentifs.
L'auteur ne m'étonnant pas moins que sa prose, j'ai d'abord souhaité demander à notre chère modératrice de pouvoir communiquer avec lui en tête-à-tête. Mais après avoir relu le texte plusieurs fois avec attention, j'ai eu la quasi-certitude, par vingt indices formels, de reconnaître dans la prose de M. Leleu l'un de nos habitués. Trois personnes, dont celui auquel je songeais, m'ont assuré que je me trompais. Ce dernier proposait lui-même deux autres auteurs possibles, dont une femme (!) et un écrivain. Enfin, un autre habitué auquel je parlais ce soir au téléphone, songeait lui encore à un autre habitué, qu'il avait cru reconnaître.
Voyez, Monsieur, quel est notre embarras, qui est fort grand.

Auriez-vous la gentillesse de nous révéler si Alfred Leleu est bien votre nom, si vous êtes un habitué qui a pris un nouveau nom, si vous êtes, comme le dit l'un de mes correspondants, un « oiseau de passage » ? Vous me combleriez en donnant votre véritable mail pour moi à notre chère modératrice.

Lucile

@ Giuseppe | 22 janvier 2019 à 13:01

Je ne sais pas trop ce qu'est "la démocratie participative", sinon un gadget électoral. Je parle de "démocratie parlementaire" ; elle fait participer les électeurs au gouvernement par l'intermédiaire des représentants qu'ils élisent.
Le système parlementaire n'est pas parfait, c'est sûr. Là je suis bien d'accord avec vous, et la cupidité de certains élus est réelle, et scandaleuse. Elle gangrène le système. On devrait la combattre avec plus d'ardeur.

Seulement que voyez-vous à la place du système parlementaire, de mieux bien sûr, car sinon pourquoi changer ? Il s'agit de bien réfléchir à la question avant d'y toucher. En France, le système est présidentiel, il donne déjà beaucoup de pouvoir au président de la République, et réduit celui du parlement.

Herman kerhost

"Avis purement (!) subjectif" (hum...) apportant beaucoup au débat :

@ Achille | 21 janvier 2019 à 11:11

"C’est vrai et on aimerait bien que vous nous sortiez des belles réparties comme celle-là, plutôt que de vous limiter à faire la claque.
Je pense que vous pouvez le faire ! :)"

sbriglia

Rédigé par : Alfred Leleu | 22 janvier 2019 à 09:34

Ces voix d'outre-tombe, ça m'fiche les j'tons :

http://memoire.lavoixdunord.fr/espace/monsieur-alfred-leleu/66631

A la place de Charoulet et de Savonarole j'me carapaterais...

sbriglia @ Achille, Daniel Ciccia et Xavier Nebout

"En parlant de commentaires inutiles, faire l’éloge compulsif d’un intervenant l’est tout autant, C’est un avis purement subjectif qui n’apporte rien au débat." (Achille).

Comprenne qui pourra, je me sens, sur le coup, très "camusien":

"Ceux qui se sentent faits d'abord pour admirer et pour aimer, et qui, dans le désert du monde contemporain, risquaient de périr de faim et de soif, ont une dette de reconnaissance infinie envers tous ceux qui, en des temps déshonorés, leur ont offert une image digne et fière de l'homme et de l'intellectuel"

PS @ Daniel Ciccia : "L'homme révolté" est mon livre de chevet depuis mon adolescence...
Une phrase sur la mort de Louis XVI, tiré de ce livre fondateur : "Certes c'est un répugnant scandale d'avoir présenté comme un grand moment de notre histoire l'assassinat public d'un homme bon et faible"
("l'Homme révolté", chap. sur les régicides, éditions Gallimard, page 152)

PS @ Xavier Nebout : j'ai découvert que Louis XVI - et Philippe Egalité - étaient francs-maçons... comment conciliez-vous l'admiration que vous portez au bon Louis XVI et son appartenance aux loges que vous ne cessez de fustiger ?

Giuseppe

@ Lucile | 21 janvier 2019 à 18:37
"L'idée du parlementarisme est de faire remonter la loi et le pouvoir du bas vers le haut de la pyramide sociale. Cette idée est aussi dans ce que les Anglais appellent la "common…"

Depuis des décennies cela ne fonctionne plus, la Madone du Poitou malgré tous ses défauts avait parlé déjà de démocratie participative, elle voyait bien la fracture sociale qui s'était inexorablement opérée.

La représentativité est bien sûr la démocratie. Mais peut-on parler de véritable représentativité alors que deux partis qui cumulent des millions d'électeurs pèsent des cacahuètes à l'Assemblée ?

Aujourd'hui pour éviter sans doute une instabilité propre à la IVe République, la démocratie participative me semble être le bon ingrédient, reste à trouver l'angle, la bonne musique, pour que l'osmose fonctionne.

Bon… 2019 est devant, nous sommes à un tournant et pour l'instant tout part dans tous les sens.

Au passage, deux commissions parlementaires au Sénat. L'heure de gloire d'un Philippe Bas qui n'en finit pas de passer sur tous les plateaux.
Et Monsieur Alexandre qui se joue de l'impuissance de cette chambre consultative, que je souhaite voir disparaître, au profit du Conseil économique.

Mongénéral soutiendrait ma demande, les événements de Mai 68 ne l'ont pas aidé et il en avait mal préparé les contours, trop tard en fait.

Deux auditions, des heures de blabla, des personnels mobilisés, quelle énergie dépensée en vain ! La justice tranchera heureusement.
Alexandre Filochard amuse la galerie, je vois bien comme titre de la prochaine BD, "Voyage de passeports au pays des merveilles".
Chez nous "les populaires" fines observatrices du jeu, se seraient extasiées, "t'as vu les cadrages-débords qu'il leur a mis… Et en plus il le plante entre les barres".

Savonarole

Je pensais qu'Alfred Leleu ne ferait ici qu'un tour de piste et disparaîtrait après son méfait, mais voilà t'y pas qu'il revient l'insolent, le goujat, et au passage il nous beigne notre Charoulet national (Alfred Leleu | 22 janvier 2019 à 09:34).
C'est un dangereux récidiviste. Cayenne l'attend. L'île du diable.
Moi, ça m'est égal, pourvu qu'on s'amuse.
Bienvenue, Alfred.

Alfred Leleu

@ Patrice Charoulet | 21 janvier 2019 à 21:45

Vrai, Charoul ! t’es une lame ! Un seul contresens : « Pastiquette = passe anglaise ». Chiche que tu nous ponds ton prochain post en louchebem !

P.S. Je ne sais pas trop ce que tu maquilles encore dans tes confins, mais si t’es retombé dans tes mouillettes bien glandilleuses, je t’informe que sur le boulevard Arago, ils viennent de rouvrir la Santé, refaite à neuf, confort à tous les étages… À bon entendeur…

Daniel Ciccia

@ Exilé

Vous évoquez la mémoire de Louis XVI assassiné par la Terreur. J'ai lu avec beaucoup d'intérêt hier, 21 janvier, un texte tiré de "l'Homme révolté" d'Albert Camus.

"Il reste au moins que, par ses attendus et ses conséquences, le jugement du roi est à la charnière de notre histoire contemporaine. Il symbolise la désacralisation de cette histoire et la désincarnation du Dieu chrétien. Dieu, jusqu’ici, se mêlait à l’histoire par les rois. Mais on tue son représentant historique, il n’y a plus de roi. Il n’y a donc plus qu’une apparence de Dieu relégué dans le ciel des principes.
Les révolutionnaires peuvent se réclamer de l’Evangile. En fait, ils portent au christianisme un coup terrible, dont il ne s’est pas encore relevé".

J'ignorais que l'auteur de "la Peste", notamment, avait pu écrire quelque chose d'aussi juste.
J'éprouve le même sentiment mais il vient à moi par l'analyse du transfert symbolique de souveraineté entre le Roi et le peuple, proclamé souverain, et dont on voit à quel point ce transfert est inachevé parce que, dans la transmission de la charge, la part liée à l'éminence de la conscience dans la prise de décision n'est pas assumée par le peuple et qu'elle n'est pas, par nature, sujette à délibération.

La souveraineté suppose l'acceptation de la charge, même si elle entraîne une douleur, autant que celle du prestige lié au port de la couronne.

Pour votre édification personnelle, je vous livre ce que j'avais écrit au préfet de l'Aude le 7 novembre 2016. Je m'étais autorisé d'expliquer au représentant de l'Etat pourquoi, selon mes mots d'alors, je m'étais, il y a vingt ans, "mis en marche".

[Lettre à M. le préfet de l'Aude]
"En 1996, le journaliste localier que j'étais fréquentait régulièrement la préfecture de l'Aude.
Au cours de ces rencontres, j'avais lié une relation avec un stagiaire de l'ENA, issu de la troisième voie. Il était Aveyronnais.
A cette époque, alors que je commençais à douter de la presse et de la réalité de son service à la démocratie, ce futur serviteur de l'Etat me fit un hommage involontaire en me disant: "Vous devriez faire le concours de l'ENA".
Cela flattait quelque chose en moi, mais je lui répondis: "Non, ma voie c'est de créer une entreprise".
Le directeur de cabinet du préfet, M.C., futur directeur de la Police nationale, me dit aussi en aparté: "Nous entrons dans une période de turbulences”.
Il faisait référence aux tensions et frustrations sociales et aux bouffées de violence qui affectaient la société.
Je le ressentais aussi.
Aussi me mis-je en marche.
J'ai décidé de refuser la promotion qui m'était offerte et démissionné.
Le commandant du groupement de gendarmerie de l’Aude avec qui j’ai dîné le soir où j’ai posté ma lettre de démission a tenté de me dissuader. En vain. Il eu, en me quittant, à mon endroit ce conseil: “M. Ciccia, écoutez bien”.
Un pur officier que cet homme-là.
En 1996, monsieur le préfet, il s'est passé cela. Une petite singularité. Une divergence dans le continuum républicain.
Vingt ans ont passé et j’ai tenu mon cap.
J’ai porté plusieurs projets et écrit une réflexion stratégique bientôt publiée.
Elle ne vient pas de nulle part.
Je vous ai, aussi, saisi il y a une semaine de la coupure d’eau que mon foyer vient de subir en attirant votre attention sur la mort sociale que représente cette sanction.
Aujourd'hui, je me rends compte que le RSA ne nous est pas versé, ce qui, sans être paranoïaque, finit par me conduire à me demander si mon épouse avec moi ne sommes pas condamnés à une mort sociale par cette République imparfaite qui fait de celui qui soulève des montagnes, au nom de l’idée qu’il se fait de la République, celui qui doit être écrasé par elles.
Il est vrai que la République a établi qu’il n’y avait pas de parole révélée et que la nature de la mienne pourrait apparaître comme s’en approchant."

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PS: je remercie Gabriela Mocanasu d'avoir porté à ma connaissance le texte d'Albert Camus.

Aliocha

Ohlala, M. Leu serait-il un quart de castor égaré retour de Cinecittà, après une retraite chez Bannon à Trisulti ?
Tous mes enquêteurs sont en alerte, et des armées de pipologues prêts à seconder duvent la délicieuse à tenter de circonscrire et de soigner les nouveaux sauvages de la modernité, désignant à sbriglia, le frère en Karamazov, l'issue de la mémoire des souterrains céliniens, rappelant que seul le roman est souverain.

"Ferox gens nullam esse vitam sine armis rati*. Ils aiment mieux la mort que la paix, les autres aiment mieux la mort que la guerre. Toute opinion peut être préférable à la vie, dont l’amour paraît si fort et si naturel."

*Tite-Live, Histoire romaine, XXXIV, 17 : « Nation farouche, qui ne pensait pas que la vie sans les armes fût la vie ».

http://www.penseesdepascal.fr/Vanite/Vanite17-moderne.php

Noblejoué

Je ne crois pas que les parlementaires soient tous corrompus par tel ou tel lobby mais ils le sont tous d'une certaine façon, que je dirais intellectuelle.

Le plat de lentilles, vous voyez ?

Ils préfèrent être dans un pays où ça paie bien, où on est souvent recasé, mais où le Parlement n'est pas un pouvoir mais presque une chambre d'enregistrement. Dire que les parlementaires et autres sont affamés de pouvoir ? C'est trop spirituel pour eux, de sécurité et de confort dont on se sort par une poussière de lois qui comme dit Pompidou "emmerdent" les Français.

Ce n'est pas avec une Constitution sans contre-pouvoir et des parlementaires sans revendication du rôle qui devrait être le leur, quitte à mettre leurs avantages dans la balance, que Jupiter va se calmer.

Et s'il avait commencé à mépriser les Gaulois par les parlementaires ? Ce n'est qu'une hypothèse, mais enfin, à la banque il n'a sans doute pas pu se permettre d'écarts, ni en politique avant d'arriver à une forteresse censément inexpugnable, l'Elysée, qu'il devrait rebaptiser car c'est pour lui sa fonction comme il l'a avoué en disant d'aller l'y chercher.
Quels Français a-t-il eu le plus l'occasion de fréquenter, des ouvriers, des employés, des artisans ou des parlementaires ?
Désolé, mais le mépris s'apprend sur le tas, les "riens" on n'en parle même pas, on les ignore, en principe.

Autre hypothèse sur la généalogie du mépris macronien.

Aussitôt qu'il les a vus ou en a entendu parler, il a méprisé les gens du peuple, par un mouvement inverse de l'empathie, je n'ai, moi, rien à voir avec ces riens, entre Jupiter et rien, en effet... Et comme je dis être Jupiter, mais que contrairement au roi des dieux, je ne suis qu'un histrion, je ne peux m'empêcher de le proclamer au peuple et à l'étranger.
Pourquoi des Gaulois ? Je méritais des Américains, où l'unité d'un vaste Etat fédéral n'est pas à faire, mais du moins, l'Allemagne.

J'ai deux façons de m’encanailler, une en sorte de corvée, l'autre de jeu, corvée, je descends voir les parlementaires, les maires, voire les ouvriers... Mais c'est d'un bas, de quoi attraper un lumbago ! Et il faudrait que je me taise ? Bande d'inhumains. C'est bien, et sans rien de transgressif, quel ennui, est-ce que je suis devenu Président pour m'ennuyer comme le populo devant la télé qui prend du cerveau disponible à supposer que les gens de peu ne soient pas aussi de peu à ce niveau ?
Non, il m'est plus doux de descendre pour transgresser. Et en plus ça agace les bœufs, un double effet prouve que mon cerveau à moi serait sans doute mieux utilisé ailleurs, mais que voulez-vous ? Je me dévoue bande d'inférieurs. Si ce mot n'est pas sorti, c'est que supérieur et inférieur sont dans la même échelle, alors que vous êtes non en basse caste, mais en intouchables version hindouiste, allez boire dans les flaques d'eau. Mais les dieux couchaient bien avec des mortels, je ne vois pas pourquoi descendre avec toute la morgue et bientôt la violence divine serait hors de propos. Je suis Jupiter, le feu nucléaire dans une main, dans l'autre la police, qui est là pour servir d'écran à chacune de mes provocations ainsi que des gens de ma cour.

Les sacrilèges, je ne le dis pas comme l'autre avec son je suis sacré, je sais jusqu'où aller trop loin et ai le pouvoir pour que ce trop loin aille très très loin, qui me contestera se prendra des coups bientôt applaudis par ceux qui n'aiment pas les désordres sans remonter jusqu'à leur cause.

Imbéciles ! S'ils le pouvaient, ils seraient peut-être premiers de cordée. Mais fermons la parenthèse. Les sacrilèges prendront des coups tandis que les désordres nourriront les bandits et casseurs qui me font toujours un peu rêver. Etre premier de classe, c'est pas si facile ! J'ai jamais pu transgresser. A présent, je suis la loi, la faisant dans tous les sens du terme, comme aussi je fais le désordre, maître de l'ordre et du désordre.

Les obsédés ne voient que l'extase sexuelle, mais outre la religion, l'art et j'en passe, il y a celles du pouvoir, celles que vous ne connaîtrez jamais les rien qui n’exercez pas mais subissez le pouvoir, jouets.

Achille

@ Herman kerhost | 21 janvier 2019 à 21:49

En parlant de commentaires inutiles, faire l’éloge compulsif d’un intervenant l’est tout autant, C’est un avis purement subjectif qui n’apporte rien au débat.
Je pense par ailleurs que sbriglia est assez grand pour se défendre et n’a pas besoin d’un porte-valise pour faire ses commissions, mon bon Herman.

duvent

@ sbriglia (@ duvent)
« Le reste est simple émoi de chaisière sortant son "minus habens" devant la piécette comme un dérisoire venin. »

Oh, mais c'est vous qui êtes ému, sensible sbriglia, et j'aime ça !
Ma foi, chaisière est pour vous l'ultime ridicule, et pour moi, ce n'est que du plaisir...

Il me plaît de m'imaginer, grâce à votre petite défense d'avocat dévoué, subir ce dernier outrage de descendre de mon piédestal, gigantesque et hors de portée, car vous n'êtes pas un novice et donc je présume qu'ici, c'est du nec plus ultra en matière de plaidoirie...

Je vous louerai donc, si vous le voulez bien, une petite chaise inconfortable mais pratique, dans ce lieu public où il est bon de regarder défiler les gentes dames et leurs petits chiens, pendant que de grands et illustres hommes de bonne compagnie argumentent longuement comme s'ils étaient payés au mot, sur tel sujet qui sera conservé comme il convient pour les générations à venir...

Ainsi, sbriglia, je vous recommande du calme et du repos, pas d’émotion, ne me lisez plus, ou faites appel à la censure mesurée et ad hoc !

Par ailleurs, il faut que je vous dise ce que vous semblez ignorer, c'est que votre sectateur, votre sophiste lustré, ne mourra pas, quand une obscure chaisière en attendant sa pièce, le regarde sans le voir et s'amuse de ses rêves de Torquemada, car il existe en ce bas monde des dilections et des dégoûts pour chacun.

Mais l'extraordinaire, c'est qu'il se rencontre dans cette assemblée riche et variée, comme dans une forêt millénaire, des arbres de hautes futaies dont les racines plongent jusqu'aux sources inconnues, c'est ainsi que la canopée et son envergure nous disent l'essence précieuse et belle, et je regrette de vous dire que votre candide candidat est au mieux un gratte-cul et au pire l'adonis vernalis...

Herman kerhost

@ Achille | 21 janvier 2019 à 11:11

Ah, le jaloux ! Quel vilain défaut, en effet.

Sbriglia n'inonde point ce blog de commentaires inutiles, et chaque fois qu'il s'exprime c'est avec un talent certain pour trouver les mots justes, et toujours en sortant des sentiers battus.

Ce qui vous dérange ce ne sont pas les admirations des uns pour les autres, mais le fait que vous n'en soyez jamais le bénéficiaire.

Patrice Charoulet

Latiniste, j'avais prié l'éminente latiniste duvent de bien vouloir accompagner ses citations latines d'une traduction. Elle m'a comblé de ce point de vue.
Alfred Leleu me pardonnera-t-il d'éclairer le texte concernant Savonarole, semé d'argotismes, de notes permettant à chacun de comprendre... le toutime.

HORS SUJET : AVIS DE RECHERCHE
Mon nom est Alfred Leleu, mais tout le monde m’appelle Beau Blair(1). Mon père Léonce, que j’ai peu connu, s’est tôt fait la malle avec une rabouine(2) griffée(3) dans un bouic(4) de Montreuil. Une histoire qui n'a pas tardé à virer au caca : la crise conjugale fatale, achevée à coups de serpes dans le buffedingue(5) pour la dame. Et, bécif(6) terminus aux Assiettes(7) pour le vieux, avec 20 ans de dur(8) en prime d’arrivée et un aller simple sur le Martinière (9)... et encore heureux qu'il ait échappé à Jules Desfourneaux(10), vu le peu d'entrain de son baveux(11), Morand Dupetit(12), à monter aux barbelés pour le défendre ! Un vrai gourmand celui-là, à qui il fallait bourrer les fouilles de talbins(13) à pleines poignées avant chaque audience pour qu'il veuille bien aller au feu ! Ma mère, Germaine Amourdedieu, était chiftire(14) dans le quartier de Picpus. Elle travaillait quand elle ne buvait pas. Autant vous dire qu’elle travaillait pas tous les jours, loin de là.
Je suis à la recherche d'un goncier(15) du nom de Savonarole dont on me dit qu'il traîne sur ce blog de temps à autre. Je l'ai connu naguère chez Mangiamelli, un tapis(16) du côté de la porte de Vanves où on allait rouler les bobs (17) et plumer des caves à la pastiquette(18). Il dirigeait alors une société de relations humaines, une petite équipe qu'il attelait à trois, classique, avec Bijou, sa marmite(19) et Lucette et Armande, ses deux doublards(20) : des vrais prix de Diane qu'il logeait dans une volière(21) de la rue Blondel. Difficile d’empêcher les jaloux de jaser. Je ne compte plus les fois où l’on l’a traité de hareng(22), ou de barbiquet(23) nourri au pain de fesses(24).
Et pourtant, s’il y a un métier difficile c’est bien celui-là ! Tous les jours sur la brèche, dès le lever à midi ; les courtines(25) l’après-midi à Vincennes, et les comptées(26) le soir. Et les écarts de conduite qu’il faut corriger à la cortausse(27). Et les paresseuses à qui il faut redonner le goût de l’effort et du travail honnête. Et les plaintes au service clientèle avec des usagers qui se croient tout permis au motif qu’ils allongent la soudure(28). Et je ne vous parle pas des problèmes de recrutement, parce que là, il y aurait beaucoup à dire ! Va donc les trouver les sujets à bonne mentalité, avec du linge, une éthique, des horaires, du souffle, et de l’intérêt pour le travail bien fait ! Et le physique ad hoc, avec nibards(29) et valseur(30) qui inspirent le chaland et l'amènent à température sans perdre de temps.
Parce que ce capricieux, il exige maintenant le 95 D et pas un cm de moins ! J'en ai même vu monter avec leur mètre de couturière autour du cou !
Manquait pas d'allure pourtant, le Savonarole : rider(31) en alpaga à fines rayures, liquette en soie, mocassins vernis croco, et bagouze à l’auriculaire. Classe et discrétion. Le vrai chic british. Et de la conversation avec ça : jamais en retard d'une main tombée au baba(32) en raccompagnant les dames après l'exercice.
À ce qui se raconte ici ou là, le gars Savonarole aurait été se faire oublier chez les caracos, suite à une affaire mal emmanchée avec une bande de pécores albanais qui aurait tourné vinaigre. Si d'aucuns, sur ce blog, avait de ses nouvelles, pouvez-vous lui dire que son pote Alfred Leleu a toujours ses habitudes au bar du Mystific et qu'il viderait bien un godet en sa compagnie, histoire d'évoquer la mémoire de quelques anciens, trépassés ou oubliés dans une cellotte (33) du côté boulevard Arago ?

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1 Nez 2 gitane 3 prise 4 maison close 5 ventre 6 bien entendu 7 cour d'assises 8 prison 9 aller au bagne 10 échapper au bourreau et donc à la guillotine 11 avocat 12 déformation plaisante de Dupond-Moretti 13 billets de banque 14 chiffonnière 15 homme 16 bistrot 17 jouer aux dés 18 coït rapide et tarifé 19 prostituée la plus rémunératrice pour un proxénète 20 prostituées complétant les revenus d'un proxénète 21 maison close 22 proxénète 23 jeune souteneur 24 tirant ses revenus de la prostitution 25 courses hippiques 26 recette quotidienne que la prostituée remet au souteneur 27 correction infligée 28 paient 29 seins 30 derrière 31 costume élégant 32 séant 33 cellule de prison.

Achille

@ Alfred Leleu | 21 janvier 2019 à 12:29

On dirait du Frédéric Dard. Ça me rappelle les lectures de ma jeunesse : San Antonio, Bérurier. Que du bonheur !

Giuseppe

@ Lucile | 21 janvier 2019 à 18:37
"Mais je me demande s'il n'y a pas là une campagne de dénigrement et je trouve cela hyper dangereux. Il me semble d'ailleurs qu'il y a des rentes de situation bien plus scandaleuses dans la haute administration (les Trésoriers Payeurs Généraux, par exemple, mais je crois que ce poste a été supprimé)."

J'ai mis la focale sur les assemblées, c'était juste pour l'exemple ciblé, mais c'est partout, partout.

En fait cela suppose une remise à plat du train de vie de l'Etat pour tout ce qui lui est adoubé.

La liste est longue, Agnès Saal cela ne fait pas si longtemps, Bruno le Roux l'esclavagiste qui faisait travailler ses filles pubères au Parlement… La liste est trop longue, s'en accommoder c'est laisser l'opprobre et le doute malsain s'installer sur l'objectivité politique de ceux qui sont censés tenir la barre.

"...campagne de dénigrement", là vous êtes dans le flagrant délit de complotisme ; dire que Cahuzac mérite la honte c'est sain pour la démocratie - il a été condamné à de la prison avec sursis je crois.

Au Japon et ailleurs, on ne transige pas avec l'honneur de la représentation.

Dénoncer ces abus réels ne peut que renforcer le sentiment de fiabilité pour les élus, donc au contraire mettre au jour c'est renforcer ce sentiment d'adhésion du citoyen à ceux qui sont censés nous représenter.

Quelle crédibilité sinon ? Voyez ici, "c’est Agnès Saal qui réintègre le ministère de la Culture". Vous trouvez que cela ne mérite pas d'être critiqué ?

C'est tellement facile de dire que c'est populiste, ce ne sont que des règles d'éthique et de bonne conduite… Bonne soirée.

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@ Hope | 21 janvier 2019 à 11:16

Nous avons lu votre réponse, il a retrouvé le sourire. Ce monde qui l'entoure, il a de plus en plus de mal à le comprendre ; il met aussi son gilet jaune sur le pare-brise pour faire genre, mais je crois que personne ne le voit.
Les ronds-points sont trop loin pour lui et sa 4L ne supporterait plus les bombes lacrymogènes. Il veut la préserver, il sait qu'il lui reste un peu de route à faire.

Claude Luçon

@ Michelle D-LEROY | 21 janvier 2019 à 11:59

Je suis d'accord avec Raffarin et vous.
Je pointais seulement un risque possible comme conclusion de ce que nous vivons ces derniers mois.
Souvenez-vous du Grand Dégagement planifié par EM.

Ayant copié-collé et mis en archive l'interview de Macron par Emile de Sciences Po en 2007, je le relis de temps à autre pour ne pas oublier qui il est dans mes moments de faiblesse.
Ceux où je tends à oublier mon favori de 2016, François Fillon, et me dire que, tout compte fait, EM exploitant aussi son épouse comme Fillon (et Philippe Bilger), il n'est peut-être pas si mal.
J'ai fait de même avec la mienne pendant quarante ans de carrière pétrolière, bien que très loin de l'Elysée et de Matignon (et de Justice au Singulier).
A chacun sa guide !
Relire l'interview d'Emile me sert de pénitence pour ces faiblesses passagères.
A chacun ses péchés !

De toute cette bande de petits nouveaux, celui qui m'intéresse et que j'observe est Edouard Philippe.
Gaulliste, conseiller juridique puis maire du Havre où il a dû se coltiner les dockers de la CGT, pratiquant la boxe pour se détendre, petit-fils de communiste et, bien qu'elle soit très discrète, comme l'était Penelope, ayant sa guide lui aussi, il y a peut-être un grand potentiel derrière un homme qui se veut modeste mais ne l'est clairement pas quand on lit son CV où pointe l'ambition.
Disciple de Juppé avec le punch des Vikings et la fourberie des Normands en plus.
Je suis même prêt à lui pardonner d'être énarque en passant par Sciences Po.

Lucile

@ Giuseppe | 21 janvier 2019 à 14:19

L'idée du parlementarisme est de faire remonter la loi et le pouvoir du bas vers le haut de la pyramide sociale. Cette idée est aussi dans ce que les Anglais appellent la "common Law", la loi selon laquelle on juge dans les tribunaux britanniques, la loi émane des cas traités précédemment, c'est le produit d'une expérience, pendant longtemps elle a été non écrite, elle représente un modèle juridique, une résolution de problème plutôt qu'une loi imposée d'en haut.

Je suis d'accord avec vous, il importe que les députés et les sénateurs ne s'en mettent pas plein les poches. Ils ne devraient pas décider eux-mêmes de leurs émoluments et de leurs avantages. C'est la condition pour qu'ils soient respectés.

Notre système présidentiel a affaibli le rôle du parlement, et plus celui-ci est faible, plus le gouvernement a le champ libre.

Le sentiment vis-à-vis du parlement que vous exprimez et qui semble largement partagé représente un renversement : il ne s'agit plus à nos yeux de représentants de la nation issus de la base qui portent la voix des électeurs vers le haut. On les voit maintenant comme des représentants de l'élite, des profiteurs, qui s'engraissent au détriment des contribuables et qui exercent leur pouvoir sur le peuple. Il y a ce thème d'une trahison du peuple par les élites. Je ne parviens pas à me faire une opinion là-dessus, ça me paraît un peu parano, mais il y a peut-être du vrai là-dedans, à moins que ça ne vienne d'un laisser-aller général et du manque d'éthique que vous signalez, mais du haut en bas, et du bas en haut de l'échelle sociale. Nos représentants seraient alors à notre image, des resquilleurs.

Mais je me demande s'il n'y a pas là une campagne de dénigrement et je trouve cela hyper dangereux. Il me semble d'ailleurs qu'il y a des rentes de situation bien plus scandaleuses dans la haute administration (les Trésoriers Payeurs Généraux, par exemple, mais je crois que ce poste a été supprimé).

nelly

@ Savonarole | 21 janvier 2019 à 12:11
"Ah Mon Dieu, Doux Jésus, qui nous rendra nos petites bonnes bretonnes !"

De quoi vous parlez en disant "Doux Jésus, qui nous rendra nos petites bonnes bretonnes !" Je peux comprendre ?

Savonarole

C'est curieux, dès que Wil disparaît il y a des experts en alcoologie qui apparaissent sur ce blog.

Claggart

Mais à la fin il n'y aura donc personne sur ce blog en ce 21 janvier pour avoir un mot de recueillement à la mémoire du Roi ?

Le descendant d'un de ses assassins est mort également aujourd'hui ; ce n'est pas une coïncidence mais un signe divin.

sbriglia@duvent

"Se loge dans chacune de vos saillies le « minus habens » !
Rédigé par : duvent | 21 janvier 2019 à 14:34"

S'il suffisait, duvent, de placer des citations latines dans chacun de ses commentaires pour avoir de l'esprit, l'ouverture des pages roses du PLI y suffirait...

On peut aimer Camus et Céline, Bach et Offenbach, Botticelli et Bacon...

J'affirme ici que Marchenoir a un grand talent, manie la forme comme peu et se saisit du fond comme aucuns.

Le procédé qui consiste à extraire d'un long commentaire charpenté, lumineux et plein de bon sens, une saillie qui signifie, avec humour, que la "conciergerie est près du Trianon" et que toute civilisation est mortelle me semble quelque peu malhonnête.

Vous n'appréciez pas la prose de Marchenoir : prenez donc la peine de la décortiquer et de lui donner l'estocade, si vous le pouvez, argument contre argument...

Le reste est simple émoi de chaisière sortant son "minus habens" devant la piécette comme un dérisoire venin.

Savonarole

@ Alfred Leleu | 21 janvier 2019 à 12:29

Alfred, mon frère, vous avez du talent !
Je ne sais qui vous êtes mais mon portrait en maquereau british à fines rayures fin de siècle m'a beaucoup plu.
Votre texte est un véritable scopitone.
On y voit passer toute une vie en quelques minutes.

https://fr.m.wikipedia.org/wiki/Scopitone

Achille

@ Jabiru | 21 janvier 2019 à 12:01

La démocratie repose sur le débat d’idées. A partir du moment où ce principe n’est plus respecté, nous allons droit dans le mur.
Ce mal-être sociétal n’est pas spécifique à la France. On le retrouve dans certains pays européens : Italie, Hongrie, Pologne où le nationalisme est en train de s'imposer. La faute sans doute à la crise économique qui dure depuis 2008, le flux de migrants qui déferle sur l’Europe poussé par la misère dans leur propre pays, la fracture sociale qui ne s’est toujours pas résorbée malgré les promesses des dirigeants successifs.

Que faire face aux revendications de factieux qui veulent renverser le « système » ? Une chose est sûre, le nationalisme a toujours conduit les peuples vers le chaos. Le exemples ne manquent pas.
Espérons simplement que les patriotes français prennent conscience du danger et s’opposent à cette dérive libertaire désastreuse.

Exilé

@ vamonos
« M. Macron n'est pas candidat à un poste de député au Parlement européen, donc il ne fait pas campagne et il n'a pas de comptes à rendre à ce sujet. »

Vous jouez sur les mots.
Il fait au moins campagne pour son gang.
Enfin, je veux dire pour son parc de chèvres.

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@ Daniel Ciccia
« La génération présente doit renouer avec une culture qui émule, appelle et reçoit le meilleur de ce que chacun peut apporter à ce monde ; avec une culture démocratique qui guide et conduit enfin avec clarté le chemin de tous.
Cela sauvera les gamins désœuvrés des banlieues et leur procurera une chance de donner du sens à leur vie dans la République. »

La clarté, le chemin, la République et tout le toutim, c'est beau comme l'antique, il ne manque plus que le compas et les équerres et l'attirail sera complet.

Vous oubliez seulement que les gamins désœuvrés des banlieues n'ont - à de rares exceptions près - rien à faire de tout cela et encore moins de la France...

Au fait, il y a 226 ans ce que vous appelez la République a assassiné le roi Louis XVI après une parodie de justice avant de poursuivre une série de crimes innommables, dont le premier génocide, en ayant imposé aux Français une longue suite de malheurs ou de désordres sous couvert d'ordre jusqu'à aujourd'hui.

Après un tel gâchis, ne serait-il pas temps de réfléchir et de se demander si elle ne serait pas plus le problème que la solution, dans l'intérêt de tous afin que la concorde règne à nouveau en France ?
A moins qu'en démocrate éclairé vous ne considériez comme M. Macron que certaines questions doivent être interdites de débat ?

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@ Giuseppe
« Trouvez-vous normal qu'on rembourse toujours à un sénateur des frais d'obsèques pour lui et sa petite famille ? Près de 20 000 € ! »

Ce serait à l'extrême rigueur acceptable si c'était placé sous condition d'avoir débarrassé le plancher d'ici mettons trois ans, par exemple.
Bien entendu, nous souhaitons longue vie à tous les sénateurs qui pensent plus aux intérêts des Français qu'aux leurs, à ceux de leurs copains et à ceux de leur petite famille.
Et surtout aux intérêts de la France au-dessus de tout cela.
Mais là, c'est peut-être faire preuve de trop d'exigence...

duvent

Mince alors ! Les vieillards s'echauffent, et se remémorent des temps anciens où ils pouvaient encore...

Rien ne va plus revoilà les superbes crevards, l'oeil vitreux et l'haleine fétide, ils en veulent et on va leur en donner des coups de triques, les malotrus, les mufles, et les peu de chose.

Je n'ai pas de souvenir si lointain, je n'étais pas née, et donc je peux leur dire la bouche en cœur, et le cœur mutin, rendormez-vous, petits vieux, car le temps dont vous parlez est mort, et un autre pire encore vous laissez à nettoyer, pire que les écuries d'Augias et plus puant que l'antre de l'Hydre. Le Nostos qui vous envahit ne vous ramènera pas vers vos pénates, c'est au boxon que l'on vous trouvera... La belle fin !

Exilé

@ Patrice Charoulet
« Médicalement parlant, il y a autant d'alcool dans un petit verre d'alcool fort (whisky, cognac, rhum, vodka...), un grand verre de bière et un verre ordinaire de vin. Les alcooliers, les vignerons, les amateurs de bourgogne ne peuvent nier ce fait. »

Bien entendu, une trop forte consommation de vin est dangereuse pour la santé et l'alcoolisme est un fléau social.
Ceci dit, le vin de qualité contient aussi des substances antioxydantes (resvératrol et procyanidines) favorables à la santé, voir par exemple le « french paradox » constaté dans le Sud-Ouest de la France dont la population présente moins de cas de maladies cardiovasculaires que dans d'autres contrées.

https://www.revmed.ch/RMS/2010/RMS-263/A-la-recherche-des-vertus-du-resveratrol

https://www.vitisphere.com/actualite-69709-Le-vin-rouge-bon-pour-le-c339ur-gr226ce-224-ses-procyanidines.htm

Conclusion provisoire : qu'il soit question de vin, de politique, de Gilets jaunes ou d'autres sujets, il vaut mieux éviter de s'en tenir aux idées préconçues...

Xavier NEBOUT

L'une des pathologies psychiques d'Emmanuel Macron, c'est qu'il ne sait pas s'arrêter.
Un débat, c'est une réussite politicarde, deux ça passe encore, plus ça va tourner au vinaigre.

En tout état de cause, soit le "grand débat" va servir à autre chose que retenir la révolte, auquel cas le parlement sera encore plus inutile qu'avant, soit le "monoloque" faux colloque ne va servir à rien, et le parlement ne servira non plus à rien car 90 % des Français ne voudront plus en entendre parler.

Dans les réformes qui pourraient bien améliorer nos institutions et ne rien coûter, il y aurait la suppression de la juridiction administrative. Une particularité bien française qui organise l'impunité des petites et grosses magouilles sous la dénomination pudique "d'excès de pouvoir".
Cela permet de ne pas se rendre compte du degré de corruption du pays, car si des sanctions pénales devaient s'en suivre comme d'ailleurs cela devrait l'être en application du droit existant, on devrait doubler le nombre de places de prison.
Mais de cela, les Français ne sont pas près d'entendre parler.

duvent

@ Robert Marchenoir | 20 janvier 2019 à 20:15
« Le Portugal a jadis gouverné le monde. Puis il nous a envoyé ses filles pour jouer les concierges. Cela peut parfaitement nous arriver.»

Il ne faut pas confondre l'esprit et le délire, l'intellection et l'égarement...

Marchenoir ne sait pas, le bougre, qu'il était inutile d'aller chercher des concierges portugaises pour illustrer son propos qui visait quoi exactement ?

Il est à la fois Cassandre et Pandore, et comme je ne suis ni sourde ni aveugle, il me fait craindre le pire, pourtant, je ne suis pas Portugaise...

Est-ce que cela signifie que je n'ai aucune chance de finir concierge même si je continue à prendre le ratio pour l'agio ? Concierge après avoir été le Roi de la Montagne d'Or, ça c'est incroyable !
C'est un peu comme si après avoir été au Trianon, on finissait à la conciergerie !

Faites-nous un miracle Marchenoir, dites-nous quelque chose d'utile !

Je rirai si cela atteint le domaine de l'esprit près duquel vous vous aventurez avec la légèreté de la grosse Bertha, il vous manque d'avoir fait vos humanités, ce qui n'est pas en soi un infamant défaut, pas plus que d'être Portugaise et concierge.

Se loge dans chacune de vos saillies le « minus habens » !

Exilé

@ Lucile
« Depuis que les députés sont élus en même temps que le président, l'opposition est muette. »

C'est pire que ça : les députés de la majorité sont aussi obligés de se taire sur certains points remontés par leur électorat, pour éviter, du fait de la discipline de parti, de se faire exclure.
Nous ne votons pas pour des hommes, des interlocuteurs, ou des représentants mais pour des blocs monolithiques n'ayant pas d'oreilles.
La démocratie à la française à l'aspect et le comportement d'un mur de béton.

Giuseppe

@ Lucile | 21 janvier 2019 à 11:09

D'ailleurs si tous ces parlementaires et autres grands élus territoriaux faisaient l'effort de simplement être éthiques, peut-être que la démocratie s'en porterait mieux.

Mais bon sang ce n’est pas compliqué d'être transparent, honnête, éthique. Nous, nous devons l'être tous les jours, ne pas sortir des clous sous peine d'amende, alors peut-être que nous les aimerions nos représentants, nous leur porterions un cierge à Lourdes.
Comme je ne crois pas trop aux miracles alors il faut avoir le courage d’élaguer.

"Dégoût" est ce qui éclatait d’un récent sondage, défiance.

Assez de dire qu'ils ne sont pas tous comme cela, c’est insupportable. On a plus vite fait de séparer aujourd'hui ceux qui sont admirables de ceux qui le sont moins.
Le fait de dire « ils ne sont pas tous ainsi » montre bien l’état de pourrissement de ces parlementaire et élus, comme si l’on voulait exorciser cette gangrène qui s’infiltrait insidieusement.

Loi sur la transparence au tout début du quinquennat, belle plaisanterie, belle tromperie. Trouvez-vous normal qu'on rembourse toujours à un sénateur des frais d'obsèques pour lui et sa petite famille ? Près de 20 000 € ! 20 000 € ! Cela vous parle j'espère.
Rassurez-vous je suis bien nourri, bien logé, bien blanchi.

Les députés toute honte bue ont ramené ces frais à 2 700 € ! Prenez la situation matérielle du député, fiche 21 vous allez découvrir l'insupportable, rassurez-vous vous n'y verrez pas les poignées en or de la dernière demeure.
Et l'on appelle cela loi sur la transparence ? Et les frais d’affranchissements - en 2019 ?! - sommes-nous toujours à l’âge de pierre ?
Je passe sur les 600 € mensuels sans affectation. Qu’ils fassent comme le commun des professionnels dans ce cas, coucher sur papier libre la destination et la joindre aux factures.
7 200 € à l’année ! soi-disant pour la fête de la crêpe et du vin blanc (clientélisme ?), et pourquoi pas un voyage sous les bananiers des tropiques ?
Circulez il n’y a rien à voir !
Le Berger de l’Assemblée qui avait acheté l’immeuble de sa permanence, avec nos impôts, certes légal, mais la voracité d’un loup pour nous les brebis au passage.

Pourquoi une condamnation ne les écarte pas définitivement de la vie politique ?
Balkany et autres semblables prospèrent ainsi allègrement depuis des décennies, à pourrir notre démocratie, rien ne semble les arrêter.

J’ai écrit qu’il fallait renverser la table patiemment mais sûrement. Vous dites qu'il faut sauver le soldat Parlement alors qu’il fallait le récurer depuis belle lurette.

https://youtu.be/wR_0FliDtyc

Je ne vais pas vous assommer de liens, je souhaite que ce grand remplacement permettra de me réconcilier avec les politiques, tous les politiques dont je me méfie comme de la peste.
En Finlande un parlementaire, pour une poignée de pistaches a pris la porte sur le nez, l’Angleterre est impitoyable avec les tricheurs, comme les Japonais.
Et nous de supporter sous prétexte de démocratie – cela les arrange bien – et nous devrions endurer des abus avérés ?

C’est tout cela qui est décrié, vomi jusqu’à l’écoeurement, la justice au Japon s’embarrasse moins de ces accommodements si j’en crois la suite de la mise en examen du champion de l’automobile.
Vous verrez il n’est pas indispensable, la nature a horreur du vide, et la roue de continuer de tourner.

Il faudrait surtout tamiser les assemblées comme l'on tamise le sable pour faire du bon béton, mettre la proportion suffisante, trop c’est aller à l’encontre du but recherché, compléter avec des adjuvants, donc muscler.

Plutôt que de privilégier un nombre inefficace peu vertueux dans son ensemble, modifions profondément ces assemblées qui ressemblaient plus à des maisons de retraite qu’à des terrains d'expression pour le bien du citoyen. Les retouches au fil de l'eau c'est bon pour la peinture pas pour les humains.

« Tant que vous verrez quelqu'un dans l'antichambre des magistrats et des tribunaux, le gouvernement ne vaut rien.
C'est une horreur qu'on soit obligé de demander justice. » Louis Antoine Léon de Saint-Just.

Euh… j’ai été sans doute un peu long, j’ai une excuse, le brouillard est épais il fait très froid alors j’en profite, je reste au chaud... comme nos politiques.

Exilé

Nous avons eu l'occasion de montrer que l'irruption des Gilets jaunes sur le devant de la scène politique n'était en réalité qu'un symptôme généré par un mal plus profond qui est une crise de la démocratie en France, qui ne relève pas de la seule faute de M. Macron même s'il n'arrange pas les choses sur ce plan.

Depuis des dizaines d'années les gouvernements, les élus, et leurs satellites de la vraie gauche et de la fausse droite, ne sachant comment traiter les problèmes qu'une immigration incontrôlée a fait éclater à leur figure d'apprentis sorciers, ont tenté d'acheter la paix sociale de ce côté-là à coups de lourds investissements publics, en ayant complètement abandonné à leur sort les habitants tranquilles des territoires de la France profonde.

Ces habitants ne savaient plus à qui se vouer après avoir essayé, ce qui prend des années, de jouer des alternances pour aucun résultat, en en tirant la conclusion pas entièrement fausse que les élus ne sont pas à leurs écoute, qu'il ne font pas leur travail quand ils ne les trahissent pas et au final que les élections ne servent à rien, sinon à porter au pouvoir une majorité - quelle que soit sa couleur - qui aura tendance à opprimer de façon légale sinon toute la minorité du moins celle qui sera jugée peu intéressante électoralement.

La démocratie doit-elle obligatoirement se traduire par une oppression du faible par un fort qui de plus se croit tout permis y compris de se moquer méchamment du faible ?
Quand tous les recours « démocratiques » ont échoué, que reste-t-il aux opprimés condamnés à mourir à petit feu, sinon le recours à la violence ?

Mais M. Macron a depuis quelques semaines achevé ce qui restait d'une démocratie malmenée par ses prédécesseurs qui ont accumulé les mauvaises habitudes prises avant le référendum de 2005 mais aggravées par la suite.
En effet, comme l'ont fait remarquer plusieurs intervenants, est-il normal que M. Macron décide seul dans son coin de signer des traités internationaux dont le contenu recèle de multiples sujets d'inquiétude - en dépit des propos rassurants et lénifiants déversés par les services de propagande - sur notre avenir individuel et collectif, comme le traité de Marrakech et celui d'Aix-la-Chapelle qui en toute rigueur auraient dû faire l'objet d'un référendum ?

De tels traités n'auraient-ils pas dû, plusieurs mois avant leur signature, faire l'objet d'un vaste débat au Parlement d'une part mais aussi d'autre part sur la place publique par l'intermédiaire des médias voire des constitutionnalistes ?

Nous n'avons eu droit à rien de tout cela et nous avons été placés devant le fait accompli du jour au lendemain .
C'est cela, la démocratie revue et corrigée par M. Macron et ses partisans.

vamonos

@ Gérard L. | 21 janvier 2019 à 08:20
"Et ces frais vont rentrer dans les comptes de campagne pour les européennes ?"

Euh, M. Macron n'est pas candidat à un poste de député au Parlement européen, donc il ne fait pas campagne et il n'a pas de comptes à rendre à ce sujet.

genau

@ Daniel Ciccia

Pardon de vous interpeller, même si vous ne lisez jamais mon factum.
Pourquoi voulez-vous que nous entrions dans l'âge de l'Homme, alors que nous datons de l'ère anthropocène et que le présent est réputé avoir commencé en 1950.
Nous ne sommes qu'une espèce, appelée à disparaître, comme toutes les espèces et, si ce n'est notre faveur évolutive, nous n'avons aucune qualité particulière si ce n'est de tuer sans nécessité.

Selon Hayek, dont il est difficile de se départir, le droit précède la loi et Alain préfigurait ce discours en indiquant que si la faim disperse les hommes, le sommeil les réunit car il ont besoin d'être alors protégés, par solidarité native.
Nous évoluons, par notre environnement, nos habitudes et les moeurs qui nous régissent, en quoi une vie politique apaisée nous ferait-elle évoluer si ce n'est dans l'affadissement de notre faculté de compétition qui, jusqu'à présent, nous a permis d'écarter tout ce qui nous gêne, voire d'éteindre ce qui plaît à notre palais, par surexploitation ?

Nous sommes la phase terminale. J'admire votre enthousiasme et j'approuve votre désir de progresser, sans lesquels nous aurions déjà disparu, mais nous ne serons jamais que les descendants de ceux qui ont digéré les Néandertaliens.

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