D'accord, le nouveau monde nous avait été annoncé au cours de la fulgurante et atypique campagne présidentielle d'Emmanuel Macron.
On allait voir ce qu'on allait voir, ce qu'on n'avait jamais vu.
En effet on a vu.
Même durant la première année de son mandat, la satisfaction que légitimement on pouvait éprouver par rapport aux quinquennats précédents ne relevait pas d'une sorte de stupéfaction admirative mais se rapportait plutôt à la considération enfin d'une normalité de bon aloi. On n'avait pas à rougir de ce président. Mais rien qui nous ait éloignés de la terre républicaine.
Cet ancien monde, initialement dans une acception honorable du terme, est devenu le pire qui soit. Philippe Besson, Alexandre Benalla, les Antilles et leur fièvre, les saillies spontanées incomprises, la rigueur élyséenne à laquelle on croyait, dégradée en amateurisme, une communication qui même pour le profane apparaissait si mal gérée qu'elle semblait aspirer aux verges pour se faire battre, un président humilié, insulté, quasiment molesté, les Gilets jaunes et cette interminable, stimulante en même temps que lassante effervescence - plus l'ombre d'un doute, nous sommes tombés dans le paroxysme de l'ancien monde pour le fond et quant à la forme. Le président n'a plus aucun titre à donner des leçons de tenue et de rectitude à ses prédécesseurs et pourtant ils avaient mis très haut la barre de la médiocrité et de la vulgarité !
Ce qui paradoxalement fait naître de l'espoir tient au fait qu'Emmanuel Macron a découvert que le nouveau monde n'était pas derrière lui mais devant, atteignable, désirable.
On ne peut pas analyser autrement ce qui serait "une nouvelle méthode de travail pour son gouvernement" (Le Figaro). Quand le président déclare : "On a été élu sur une promesse de bousculement du paysage politique traditionnel, il faut qu'on soit plus direct, et moins classique", il avoue que les comportements antérieurs n'ont pas été à la hauteur des engagements et que l'ancien avait gardé le pouvoir. Avec ses réflexes, ses facilités et ses préjugés.
Lorsque Benjamin Griveaux, porteur de la parole gouvernementale et inconditionnel du président, politicien traditionnel s'il en est, s'aventure jusqu'à soutenir que "nous devons aller sans doute encore plus loin dans le changement,être encore plus radicaux dans nos méthodes, nos manières de faire, dans notre style", il y a une tonalité comique involontaire. Parce qu'il laisse entendre qu'avant, il y avait un changement amorcé et du radicalisme en devenir quand tout a démontré que dans sa pratique du pouvoir, le macronisme ne nous avait pas fait changer d'ère ni d'air. En même temps, Benjamin Griveaux, à sa manière, confirme que le nouveau monde est à venir.
Il est déplorable que son secrétariat d'Etat ait été forcé et lui évacué dans l'après-midi du 5, ce n'était ni l'ancien ni le nouveau mais de l'anti-République !
Les citoyens n'ont pas eu le nouveau monde jusqu'à aujourd'hui alors qu'on le leur avait promis et qu'ils ont été déçus.
Ce n'est pas rien que le président ait pris conscience en quelque sorte de sa banalité. Certains événements ont favorisé l'émergence de cette lucidité.
Il ne nous promet plus le nouveau monde, il le découvre.
Il n'a rien à perdre et nous aurions tout à y gagner.
Je réclame le dégazage.
Il est commun maintenant de parler de manifestants gazés, je me suis fait gazer, ils nous ont gazés...
Je trouve des acceptions ne correspondant pas au contexte présenté par les plaignants:
http://www.cnrtl.fr/definition/gazer
https://www.littre.org/definition/gaz%C3%A9.2
Mais j'ai un vague souvenir d'avoir entendu ou lu ce mot à propos:
- des camps nazis d'extermination des juifs
- des soldats dans les tranchées de la Première Guerre mondiale avec le chlore
Alors peut-être qu'un peu de retenue ne serait pas de trop ?
Surtout quand avant d'être lacrymo-gêné, on a pavé les flics (sans bonne intentions) ?
Rédigé par : Sergio Carioca | 14 janvier 2019 à 00:12
@ Wil
"Le pire n'est évidemment pas que le président ait prononcé le nom d'un sport insignifiant de la mauvaise façon mais premièrement qu'il ne le sache pas, ce qui au passage montre qu'il est au fond inculte et l'ignorance n'est pas une excuse, mais surtout qu'il est un mauvais président parce que soit il n'a aucun conseiller pour lui dire avant qu'on prononce handball à l'allemande soit il ne les écoute pas parce qu'il n'a pas confiance en eux vu qu'il se prend pour Louis XIV, et là c'est un problème pour la République et la démocratie."
Mais M. Wil, le bien-parler (français) est un combat perdu. C'est fichu et on y veille !
Il vaut mieux ne pas s'en tordre les coronaires (j'y peine aussi, je le reconnais, avec le mal que je me suis donné pour apprendre la langue locale).
De toutes façons les journalistes sont là pour propager le mal-parler. Ici ce n'est pas trop mal et mieux qu'à France Info d'ailleurs.
A propos de sport insignifiant :
On pourrait penser que Leicester est en Allemagne d'ailleurs, comme les club Munster et Leinster vu la façon dont ils le prononcent à la prussienne. Des cancres prétentieux.
Comme qu'on dit maintenant à France Info : "la faute à l'Education nationale".
Le handball un sport insignifiant ? Pas gentil. Gratuit. A moins que vous considériez seuls les sports et compétitions internationaux comme insignifiants ; mais même cela peut se discuter plus loin que les pain et les jeux.
Bon je vous laisse, y'a la voiture à ma soeur qu'a les phares allumés je vais les couper.
Ah j'oubliais, à propos de stations radiophoniques, quelqu'un saurait-il m'expliquer pourquoi on y prononce souvent Beethoven "Beethôve" ? On ne le dit pas ainsi en allemand.
Et à quand et quoi remontent l'utilisation en français de la francisation des noms d'artistes (Le Bernin, Le Caravage...) et pourquoi "Le" ?
Je me le suis souvent demandé.
Pourquoi pas alors "Le Bétove" ? Le Carioque (il faudrait que je pense à créer mon oeuvre...) ?
Rédigé par : Sergio Carioca | 13 janvier 2019 à 23:58
Il faut quand même que les media et ceux qui ont la parole soulignent que non, "le peuple" n'est pas dans la rue !
Ils seraient 30 000 ! Et même s'ils étaient 300 000 ?
Désolé mais ils n'ont pas à dicter quoi que ce soit à un pays et encore moins en provoquant violence et dommages humains, parfois comme de sauvages mafieux (vigile d'une équipe de télévision massacré par une horde de courageux criminels à N contre un, flics agressés avec de véritables tentatives de meurtre).
Nous avons la chance de vivre en démocratie et la règle est que l'on s'organise par un système d'élections.
Céder à la violence c'est appeler plus de violence notamment quand celle-ci est massivement impunie.
Ah si j'avais les moyens de rester en Suisse...
Rédigé par : A Delamarne | 12 janvier 2019 à 21:25
@ Lome
Je savais que vous alliez trouver un ami sur ce blog, votre égal en subtilité, l'idiot utile, notre savant pseudo-ibérique. Le pair de Valls en somme.
C'est fait ce jour à 11:47 avec celui qui a de la tenue, palsambleu !
Rédigé par : breizmabro | 12 janvier 2019 à 13:24
@ caroff | 12 janvier 2019 à 10:51
Bonjour jeune homme ! (Je suis en grande forme, en fait un peu plus que d'habitude.)
Si, si, périmètre d'intervention évaluation et responsabilité cela reste à définir, je ne serai pas dans l'excès comme Gérard Filoche, mais j'aurais souhaité la suivre comme l'avait été la sénatrice ventilateur lors de la discussion de la TVA sous Sarkozy, de l'air elle en avait brassé… Et pour rien !
La directrice financière et économique que j'ai côtoyée aurait bien fait l'affaire - pas énarque -, heureusement que le salaire n'a été dévoilé que maintenant, elle nous aurait quittés sans pitié, malgré toute l'amitié qu'elle nous portait.
D'ailleurs nous nous retrouvons très prochainement pour une remise de médailles, j'espère y penser et lui poser la question.
Je peux vous assurer que c'était une championne à l'école des Majors.
Et elle ne prenait pas de gants pour nous tirer les oreilles.
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@ Noblejoué | 12 janvier 2019 à 08:16
"En ne le faisant pas, on laisse un très grand déséquilibre facteur de risque et cela peut aussi donner l'impression de ne pas être apprécié et payé…"
Je n'ai pas dit qu'une robe de bure ferait l'affaire, l'honneur de servir ses concitoyens pour un beau costume en laine peignée, cela peut être merveilleux !
Rédigé par : Giuseppe | 12 janvier 2019 à 12:55
@ Lome | 12 janvier 2019 à 00:50
Ne vous découragez pas, ignorez nos deux sycophantes, l'andouille de Gueméné et l'angoissée du périnée (tiens, ça rime, je vais leur écrire un poème).
Rédigé par : Savonarole | 12 janvier 2019 à 11:47
@ Giuseppe 21h27
"Se rend-elle compte de l'énormité de ce qu'elle dit ?" (Mme Agnès Buzyn)
Non, elle ne fait que reprendre un argument ancien fondé sur l'idée que les fonctionnaires sont moins corruptibles lorsqu'ils sont correctement ou très bien rémunérés.
Prenez donc l'exemple des pays du tiers monde où vous achetez un policier pour quelques euros (ou FCFA...).
Cela étant nous avons en France des problèmes de conflits d'intérêt lorsqu'un haut fonctionnaire se met en disponibilité et travaille pour, mettons une société d'autoroute ou un leader du BTP pendant quelques années après avoir été à l'origine des autorisations de travaux des mêmes sociétés !!
Je vous ai demandé, mais vous ne m'avez pas répondu, le salaire que vous jugeriez acceptable pour un président d'un Autorité indépendante ?
Rédigé par : caroff | 12 janvier 2019 à 10:51
Lome de la Mancha a frappé sur cet espace !
Attention Monsieur Lome car les ailes des moulins
tournent dans l'autre sens.
Rédigé par : calamity jane | 12 janvier 2019 à 10:12
@ caroff et Giuseppe
"De son côté, la ministre de la Santé et des Solidarités Agnès Buzyn s'est également prononcée pour une "remise à plat" des modalités de rémunération pour certaines AAI françaises, rappelant "qu'historiquement", certains postes stratégiques comme la présidence de l'Autorité de sûreté nucléaire (ASN) bénéficiaient de rémunérations élevées « pour éviter la corruption potentielle de ces hauts fonctionnaires qui ont à prendre des décisions importantes pour la nation »."
Se rend-elle compte de l'énormité de ce qu'elle dit ?"
Soit elle est bête, soit elle est extraordinairement courageuse... Il est bien évident qu'il existe une balance du pouvoir et de l'argent, qui a beaucoup de pouvoir et peu d'argent peut être payé pour user de son pouvoir dans le sens de l'argent.
Faut-il acheter la loyauté ?
En ne le faisant pas, on laisse un très grand déséquilibre facteur de risque et cela peut aussi donner l'impression de ne pas être apprécié et payé, cela est souvent confondu, à sa juste valeur, ce qui fait qu'on a plus de sympathie pour le corrupteur que pour son mandant.
En le faisant, on accrédite que tout est monnayable, et un Etat, surtout endetté, ne pourra jamais autant donner que les magnats.
Je voudrais faire une comparaison. De plus en plus, par Internet, il est loisible de voler la musique, les films, demain, les livres.
Bien... Les créateurs ne devront-ils pas, à nouveau, faire leur cour au plus riches pour vivre, plus riches qu'ils trouveront peut-être plus sympathiques que les autres de les payer plus que leur part tandis que les autres, d'accord pour payer le dernier ordinateur le plus cher possible, ne veulent rien accorder aux créateurs ?
Certes, la justice et l'art et la science méritent d'être servis, et non les plus riches.
Mais les humains ont besoin de vivre et d'être reconnus, ce qui dans notre société, passe beaucoup par l'argent.
Une complexité de plus, qu'on soit payé ou non par les riches ne fait pas tout. Je ne pense pas que Macron soit payé par les riches par exemple.
Mais en être fasciné revient au même, on peut fort bien les servir par communion de pensée et de sentir le monde, et ressortir sa morgue à tout propos contre le peuple, soit qu'on ne fasse qu'exprimer ce que les riches pensent de la masse, soit qu'on en rajoute avec le zèle du converti, du courtisan, de celui qui est un proche mais ne sera de toute façon jamais vraiment du même monde.
Ces questions sont très complexes, si la dame qui l'a évoqué ne l'a pas fait à l'étourdie, on peut lui être reconnaissant d'avoir ouvert une porte que trop ne voient pas et que d'autres n'osent approcher de peur d'être vilipendés.
Sa remarque me fait penser qu'après tout, elle aurait qui sait pu apporter quelque chose au débat.
Mais comme ce débat n'a guère de signification pour les raisons que j'ai déjà dites, ce n'est pas une grosse perte.
Rédigé par : Noblejoué | 12 janvier 2019 à 08:16
@ Lome 12 janvier 2019 à 00:50
Comment disiez-vous déjà ? ah oui : "je n'interpelle personne en réplique, ni ne réplique, ce qui évite toute surenchère".
Vous manquez singulièrement de tenue monsieur mais vous devriez vous faire rapidement quelques amis sur ce blog avec un humour aussi subtil que la conclusion à votre réplique.
Rédigé par : breizmabro | 12 janvier 2019 à 07:31
@ anne-marie marson | 11 janvier 2019 à 20:12
Pauvre madame marson, emportée par son acrimonie à mon égard, elle n’a même pas remarqué que je faisais allusion à Eric Drouet qui a largement démontré lors de ses interventions devant micros et caméras qu’il était incapable de s’exprimer correctement en français.
Quant au boxeur tout le monde aura compris à qui je faisais allusion. Il me semble que c’était assez clair, même pour elle…
Enfin, ce n’est pas grave.
Rédigé par : Achille | 12 janvier 2019 à 01:17
@ breizmabro
Je fais une exception juste pour vous: je ne vous connais pas et n'ai rien lu de ce que vous pouvez écrire... à part ce message "m'invitant" à quitter ce blog si les commentaires me dérangent: vous n'êtes ni propriétaire de ce blog, ni président du débat public ici, alors oui à vous plus qu'à quiconque: un peu de tenue SVP !
Salustationnement... j'y suis, j'y reste.
Rédigé par : Lome | 12 janvier 2019 à 00:50
@ caroff | 11 janvier 2019 à 12:03
"De son côté, la ministre de la Santé et des Solidarités Agnès Buzyn s'est également prononcée pour une "remise à plat" des modalités de rémunération pour certaines AAI françaises, rappelant "qu'historiquement", certains postes stratégiques comme la présidence de l'Autorité de sûreté nucléaire (ASN) bénéficiaient de rémunérations élevées « pour éviter la corruption potentielle de ces hauts fonctionnaires qui ont à prendre des décisions importantes pour la nation »."
Se rend-elle compte de l'énormité de ce qu'elle dit ?
De la bêtise crasse de son argumentation, de quelle imbécillité elle fait preuve, pour dire, je le répète, des rémunérations élevées « pour éviter la corruption potentielle de ces hauts fonctionnaires qui ont à prendre des décisions importantes pour la nation » ?
A combien cette *** - je vais rester décent - fixe-t-elle le niveau de corruption ? Un million ? Dix millions ? Cent millions ? Allez on peut continuer aussi loin que cette ânerie proférée le permet.
Donc on ne fait plus confiance à l'éthique, l'exemplarité, l'honneur, on achète d'emblée un niveau de fiabilité… En fait on n'achète rien du tout, l'honneur ne se monnaye pas.
Justifier par un tel argument est désastreux, et dire que ces gens-là nous gouvernent.
S'ils sont capables de dire de telles énormités ils sont donc capables d'offrir 15 000 € tous frais payés à Chantal Jouanno qui n'en demandait sûrement pas autant d'après ce qu'elle véhicule maintenant.
https://www.latribune.fr/economie/france/salaire-de-jouanno-l-executif-elargit-le-grand-debat-a-la-transparence-salariale-803170.html
Elle serait dans la "moyenne", oui et alors ? Pour quelle évaluation et par qui ? Et tout d'un coup on se met à découvrir qu'il faut élargir le grand débat à la transparence… Mais pas à la sauce gouvernementale, avec de vraies évaluations du travail produit ainsi ce sera incontestable.
Tout d'un coup on n'entend plus que ce mot, transparence, transparence à tous les étages, décidément le voile qui recouvrait tout devait être bien épais.
Rédigé par : Giuseppe | 11 janvier 2019 à 21:27
@ Achille | 11 janvier 2019 à 11:50
"...pas davantage un boxeur même s’il peut avoir des arguments frappants, encore moins un chauffeur routier qui est incapable de s’exprimer correctement."
Le mépris de classe exprimé par un certain Achille régulièrement sur ce blog donne envie de soutenir les GJ.
Parmi les chauffeurs routiers qui sont incapables de s'exprimer correctement il y a un certain Eric Brunet, et aussi un certain Lech Walesa, devenu président de la République, tandis qu'un Achille restera toujours un Achille et un Macron toujours un Macron.
Lech Walesa était un ouvrier fait pour être président de la République, tandis que Macron est un président de la République qui était fait pour être un rond-de-cuir.
Rédigé par : anne-marie marson | 11 janvier 2019 à 20:12
@ Lome | 11 janvier 2019 à 10:56
"Franchement, le débat public ici est illisible !"
Heureusement Zor… Vous êtes là avec votre lanterne pour l'éclairer.
Je n'ai pas pu résister, je taquine.
Rédigé par : Giuseppe | 11 janvier 2019 à 13:39
@ Lome 11 janvier 2019 à 10:56
"Personnellement, je mets mon commentaire et puis c'est tout"
Ah bon ? Que vient donc faire votre injonction : "Mesdames et messieurs SVP un peu de tenue..."
Si les commentaires de ce blog vous dérangent, quittez-le !
Rédigé par : breizmabro | 11 janvier 2019 à 13:14
@ Giuseppe 9h57
"15 000 € pour blablater et rien produire c'est obscène à mes yeux et pour 70% des Français."
Vous méritez mieux que cette affirmation à l'emporte-pièce cher Giuseppe !
Il fait beau aussi chez moi !
Bonne journée
Rédigé par : caroff | 11 janvier 2019 à 12:03
@ Robert | 10 janvier 2019 à 11:18
« En effet, madame Jouanno a motivé son retrait par nécessité éthique dans la mesure où elle a considéré que son indépendance, non pas technique ou politique, mais d'apparence (selon une jurisprudence constante de la justice administrative) était mise en cause par la contestation de ses émoluments. Dès lors il était logique qu'elle considère qu'elle n'était pas en mesure d'assumer ses fonctions dans le cadre du débat national. »
J’aurais tendance à vous rejoindre concernant la décision de Chantal Jouanno de renoncer à devenir l’animatrice du Grand Débat National, quand bien même celle-ci avait toutes les qualités requises pour cette mission.
Un des sujets parmi tant d’autres aurait inévitablement porté sur le pouvoir d’achat et dans ce cas elle se serait trouvé la cible de certains débatteurs qui en ont fait le thème porteur des « actes » qui se perpétuent tous les samedis depuis le 17 novembre (demain nous aurons droit à l’acte IX).
Suite à sa défection, j’ai lu sur Twitter, mais sans doute était-ce une "fake news", qu’Alain Juppé avait été pressenti, mais il s’est désisté lui aussi. Ce qui, entre nous est plutôt normal car il est encore plus cher que Chantal Jouanno.
Alors qui pour animer ce débat, qui aurait un salaire approprié pour ne pas subir l’opprobre des Gilets jaunes ?
Certainement pas un énarque. Pas davantage un journaliste. Ils ne sont pas en odeur de sainteté en ce moment. Pas davantage un boxeur même s’il peut avoir des arguments frappants, encore moins un chauffeur routier qui est incapable de s’exprimer correctement.
Personnellement je verrais bien cet animateur parmi les maires, qui sont encore les élus les plus appréciés par les citoyens. Un maire de ville moyenne qui, de par sa charge, sait diriger les débats, recadrer les éléments un peu trop excités, orienter les échanges vers les thèmes à aborder afin que ces derniers ne partent pas dans tous les sens.
Qui sera donc cet animateur, quel sera son salaire ? Moins de 5000 € devrait faire l'affaire. Car au-dessus il semble que ce ne soit pas raisonnable...
Rédigé par : Achille | 11 janvier 2019 à 11:50
Franchement, le débat public... ici... est illisible !
Sans vouloir viser personne (chacun est libre de ses opinions) vous reproduisez ici ce que vous reprochez aux partis, parlementaires et autres commissions du débat public: une vraie cacophonie où chacun s'interpelle, sûr de sa vérité et c'est tout.
Ainsi cet espace de liberté de parole est devenue une tribune captée par quelques-uns, la rendant pesante et contre-productive.
Personnellement, je mets mon commentaire et puis c'est tout ; je n'interpelle personne en réplique, ni ne réplique, ce qui évite toute surenchère.
Mesdames et messieurs SVP un peu de tenue et ne monopolisez pas l'une des dernières tribunes ouverte et non censurée que permet monsieur Bilger.
Bonne journée à tous.
Rédigé par : Lome | 11 janvier 2019 à 10:56
@ caroff | 11 janvier 2019 à 00:15
Vous vous trompez sur la façon dont vous pensez comment les salaires de Chantal Jouanno et de ses semblables sont fixés.
Lisez bien les textes fixés et en cours, ce qu'est le montant à l'origine et ce qu'il est devenu !
Il était de 1549,49 €/mois et par le fait de princes successifs, on gratifie, on se goinfre peu à peu sur le dos des citoyens, mais aujourd'hui tout arrive à se savoir.
https://i.goopics.net/xlwGR.jpg
Ensuite vous confondez le secteur marchand et sportif avec ce qu'est madame Jouanno qui est une fonctionnaire et pas plus, sans aucune responsabilité, aucune obligation de résultat, et aucun engagement financier personnel.
Il se dit toujours que dans le privé ils gagneraient beaucoup plus… Mais simplement pour exploiter les contacts, les réseaux qu'ils se sont constitués, c'est cela qui intéresse les groupes, uniquement, ce que ces hauts fonctionnaires peuvent leur apporter, pas leurs compétences, les contacts partout dans le monde et commercer avec certains pays encore plutôt lestes avec les règles de la concurrence. Benalla en est l'exemple vivant, son seul souci c'était de se créer ce carnet d'adresses qui vaut plus que toutes les compétences.
Ensuite, les salaires des instances internationales sont posés dans le même contexte que madame Jouanno, dans l'opacité, dans l'entre-soi, le fait des princes qui se succèdent et qui n'enfreignent jamais ces règles d'oligarchie endogamique, alors au bout c'est du tout sans limite et la même antienne "nous sommes en responsabilité". Lesquelles, les dettes et les impasses dans lesquelles ils nous mettent ?
Il suffit de voir les privilèges et revenus des fonctionnaires européens, en France n'en parlons même pas tellement c'est exorbitant.
Tout le monde est utile personne n'est indispensable, ouvrez ces postes vous verrez, vous allez être surpris.
15 000 € pour blablater et rien produire c'est obscène à mes yeux et pour 70% des Français.
Je sais ce qu'est le salaire d'un responsable qui a réalisé le plus gros chantier du Sud-Ouest dans le temps le plus court, 800 ouvriers au taquet et surtout ne pas se louper, car les pénalités étaient à la mesure de l'enjeu, et surtout pas d'accident, si vous ne vouliez pas que l'on vous porte des oranges… Alors 15 000 € oui ! pour moi c'est mirobolant et obscène... Des exemples j'en ai plein ma bétonnière ou plutôt plein les silos de ma centrale.
Bonne journée sous le plus beau ciel du monde, le soleil commence à lustrer ma terrasse.
Rédigé par : Giuseppe | 11 janvier 2019 à 09:57
"Ceux qui ont tout pris dans les assiettes et ensuite qui se plaignent de la violence des désespérés ont plus de sang sur les mains que les désespérés qui prennent les armes" L'Abbé Pierre
Rédigé par : breizmabro | 11 janvier 2019 à 08:12
@ breizmabro
Où l'on découvre, en effet, le vrai visage d'anciens ministres
qui, peut-on le dire, commencent à paniquer.
Dans mon entourage familial, il y a une personne qui fut proche de certain président. Elle m'a confié que jamais il n'aurait pu exister une cagnotte pour les forces de l'ordre blessées car c'eut été les placer en porte-à-faux eu égard à leurs responsabilités...
Qu'un représentant de syndicat de police n'a rien à faire sur les plateaux de télévision au moindre pet de nonne !
Que Monsieur Dettinger n'aurait pas pu être incarcéré mais
rappelé à la loi et sûrement embauché après formation !
Autres temps...
Rédigé par : calamity jane | 11 janvier 2019 à 07:22
@ Giuseppe 14h20
"Madame Jouanno percevait déjà 10% de plus que son prédécesseur, et en avant la musique ! Tout le reste et ses explications sont littérature."
Elle perçoit 13% de plus que son prédécesseur and so what ?
Les rémunérations des présidents d'Autorités indépendantes sont fixées par décret si je ne m'abuse.
Vraiment, je ne trouve rien de choquant à ce niveau de salaire pour des gens qui ont des responsabilités éminentes et qui, dans le cas de Jouanno, présentent sincérité et rigueur.
Selon vous, et par curiosité, quel serait le niveau de rémunération "convenable" pour Jouanno ou Schrameck (CSA) ou Ophèle (AMF) ?
Qui s'offusque des rémunérations de Potier le PDG d'Air Liquide qui est la fierté de l'industrie française ? Personne et certainement pas le personnel et les actionnaires !!
Par comparaison les traitements des hauts fonctionnaires français sont misérables à côté de ceux des Etats-Unis ou des organisations internationales et des multinationales françaises ou étrangères.
Si vous ne payez pas convenablement les brillants esprits sortis des grandes écoles ou des Universités, ils iront là où les salaires sont plus attrayants: ailleurs qu'en France et nous n'aurons plus dans la haute fonction publique que des gens assez médiocres.
Ne croyez pas que je fais de l'élitisme mais puisque comme moi vous aimez le rugby, pensez aux clubs qui veulent retenir leurs meilleurs éléments. Ce n'est pas avec 5 ou 10 000€/mois que vous allez les convaincre de rester !
Rédigé par : caroff | 11 janvier 2019 à 00:15
@ Exilé 10 janvier 2019 à 10:05
Autant je trouve désolant de voir un champion de France de boxe se fourvoyer en se coltinant avec des policiers, même carapaçonnés, même s'ils l'avaient gazé pleine face auparavant ;
autant je trouve les déclarations d'un ancien ministre de la Jeunesse et de l'Education nationale, philosophe (?) souhaitant que les policiers fassent usage de leurs armes, d'une provocation ignoble, monstrueuse.
Curieusement cela n'a visiblement interpellé personne dans la presse, ni du reste sur ce blog dont certains tiennent tribune(s) pour nous dire en long en large et en plusieurs paragraphes, qu'ils sont contre la violence envers et contre tout, alors que les propos tenus publiquement par ce monsieur sont extrêmement graves, avec cette circonstance aggravante qu'il est un ancien ministre de la Jeunesse et de l'Education nationale :(
Adéo Exilé.
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@ calamity jane 10 janvier 2019 à 07:50
Par contre la cagnotte de Muselier UMP de la première heure devenu LR, fait florès.
Je crains que ça ne suffise pas à ce que son parti remonte dans les sondages.
Mais c'était bien tenté ;)
Rédigé par : breizmabro | 10 janvier 2019 à 16:30
Madame Jouanno a démissionné car son salaire pose problème, en un mois elle perçoit beaucoup plus que la soignante pendant un an, les frais de la première sont au moins à la hauteur de son salaire.
Un grand débat sans y loger le train de vie de l'Etat n'est plus un débat. Démanteler tous ces privilèges qui se sont agrégés peu à peu, année après année, sera légitime et perçu comme un vrai courage et une volonté politique retrouvée.
Madame Jouanno percevait déjà 10% de plus que son prédécesseur, et en avant la musique ! Tout le reste et ses explications sont littérature.
Diriger un débat où ceux d'en face n'ont rien et elle à qui l'on donne tout, c'était allumer un incendie de plus, complètement à côté de la finesse et de l'intelligence politique.
Forcément 15 000 € tous frais payés pour blablater cela fait mal aux tripes de certains qui n'en finissent pas de finir les fins de mois.
La grande bourgeoise repue qui allait commenter le steak haché frites du midi, peut-être sans steak la plupart du temps.
C'est le premier des marqueurs pour la sérénité, les Gilets jaunes parlent toujours fins de mois et privilèges, on leur propose du sable.
Les tracts de ce matin montrent bien que le mouvement se structure, sans doute en différentes chapelles, mais il va faire partie du paysage. Sa survie dépendra de sa capacité à résister aux avances politiques diverses.
Dénoncer tous ces privilèges, les mettre à nu suppose une éthique et une indépendance à toute épreuve.
Petite dernière vidéo qui tourne, notre cher Sénat et ses plantations de tous genres luxuriantes et foisonnantes.
https://youtu.be/PzIkicTLMD4
Rédigé par : Giuseppe | 10 janvier 2019 à 14:20
Je voudrais ici compléter mon commentaire du 09 janvier 2019 à 18:52
Dès hier soir et ce matin j'ai vu et entendu les commentaires de messieurs Edouard Philippe et Benjamin Griveaux sur le retrait de madame Jouanno qui les met incontestablement dans la difficulté. Je les ai trouvés indignes de représentants de l'Etat, et surtout d'un Premier ministre et d'un ministre.
De fait, madame Jouanno, quoi qu'on pense de sa rémunération et de sa personne, est intervenue à la télévision pour informer de son retrait de la responsabilité du débat national décidé par le président de la République et mis en œuvre par le gouvernement et son chef.
En effet, madame Jouanno a motivé son retrait par nécessité éthique dans la mesure où elle a considéré que son indépendance, non pas technique ou politique, mais d'apparence (selon une jurisprudence constante de la justice administrative) était mise en cause par la contestation de ses émoluments. Dès lors il était logique qu'elle considère qu'elle n'était pas en mesure d'assumer ses fonctions dans le cadre du débat national.
Qu'avons-nous entendu de la part du Premier ministre (pourtant issu du Conseil d'Etat !) et de son maître des basses œuvres ? Non seulement le sentiment d'une trahison et d'un abandon devant la difficulté, mais surtout l'appel à sa démission !
Que cela cache-t-il donc en réalité ? La réponse en filigrane a été apportée hier dans l'émission C dans l'air par le représentant d'Ouest France. De fait, c'est la nature même des éléments à intégrer au débat ou à en exclure qui a été au centre des choix de madame Jouanno. On perçoit qu'elle a fait l'objet de pressions gouvernementales très fortes qui sans aucun doute contredisaient l'indépendance officielle de sa fonction et de celle de la commission qu'elle préside.
Madame Jouanno n'en a pas fait état dans son entretien télévisé et c'est tout à son honneur. Mais il faudra bien que nos gouvernants manipulateurs de l'information et de la communication éclaircissent leurs attitudes que je considère à présent comme éthiquement indignes.
Rédigé par : Robert | 10 janvier 2019 à 11:18
@ breizmabro
« Il se portera candidat à l'Académie française (Wiki). »
S'il est élu, il pourra alors porter une épée (après avoir sollicité une autorisation de port d'arme).
Revendiquera-t-il alors le droit de s'en servir contre ses contradicteurs ?
Rédigé par : Exilé | 10 janvier 2019 à 10:05
Concernant l'histoire des "cagnottes"... n'y avait-il pas un chanteur qui a pu faire éditer ses premières chansons en utilisant cet intermédiaire ?
Ça n'a rien à voir ?
Ben voyons !
Rédigé par : calamity jane | 10 janvier 2019 à 07:50
Vous avez vu la dernière c***erie de Macron ?
Prononcer lors de l'inauguration de la Maison du Handball, "handball" à l'anglaise, c'est-à-dire "hand-bol" alors que c'est un sport qui se prononce à l'allemande vu que c'est l'origine, qui se prononce donc "hand-balle".
Alors là, évidemment, tempête sur les réseaux sociaux et moqueries et tout et tout alors que j'ai rarement entendu un Français prononcer le mot correctement.
Le pire n'est évidemment pas que le président ait prononcé le nom d'un sport insignifiant de la mauvaise façon mais premièrement qu'il ne le sache pas, ce qui au passage montre qu'il est au fond inculte et l'ignorance n'est pas une excuse, mais surtout qu'il est un mauvais président parce que soit il n'a aucun conseiller pour lui dire avant qu'on prononce handball à l'allemande soit il ne les écoute pas parce qu'il n'a pas confiance en eux vu qu'il se prend pour Louis XIV, et là c'est un problème pour la République et la démocratie.
Dans tous les cas, il est nul.
CQFD.
Rédigé par : Wil | 09 janvier 2019 à 23:32
@ Alpi | 09 janvier 2019 à 19:34
Rassurez-vous aujourd’hui je prends le temps de sourire et vous êtes le bienvenu, je n’ai plus le temps de me pourrir la vie. Alors je vais essayer d’en rester sur ce qui suit.
Sur un site de production les responsables sur place, même s'il leur arrivait de nous égratigner ou de nous bousculer dans certaines situations - ce qui les valorisait, mais au fond nous en jouions aussi -, n’émettaient jamais le moindre reproche sur l'aspect extérieur, sur l'apparat proportionné dont nous étions dépositaires et plutôt satisfaits de ce que nous représentions avec eux.
Nos engagements étaient en millions d'euros, alors pour revenir au salaire de madame Jouanno - dont je pense connaître humblement le poids -, elle-même a reconnu que cela pouvait être mis sur la table lors du grand débat, c'est dire son pressentiment !
15 000 € ! tous frais payés pour un machin de plus, à mes yeux c'est du délire, je crois avoir lu obscène ; je ne parle pas de ses tenues, je trouve plutôt rassurant qu'elle soit très bien vêtue.
Je peux vous confirmer que le directeur de production d'une société classée parmi les plus représentatives du secteur, eh bien son salaire est loin de ce chiffre, le stress du résultat en plus, tous les mois, et les mois se touchent.
Je pense que tous ces systèmes de rémunérations doivent être mis à plat, la transparence pour l'Assemblée et autres organismes, aujourd’hui ce n’est ni fait ni à faire, mais plutôt tout reste à faire.
Revoir sans faiblir le train de vie de certains élus et hauts fonctionnaires, c'est le début de la confiance. A étalonner, de façon lucide mais sans faillir : dette, poids industriel du pays feront partie du référentiel.
La confiance est le vrai moteur de la réussite, l'exemplarité est essentielle.
Les citoyens à 60% ne désarment pas, et ne désarmeront plus ; il va falloir beaucoup de courage pour enlever les 20 000 € de frais d'obsèques jalousement conservés par les sénateurs pour eux et leur petite famille, ainsi que les 600 € sans justificatifs pour les députés.
Je l'ai déjà écrit ici je paye pour mes frais d'obsèques et tous nos frais étaient avec factures sans exception ; je confirme, cela se fait en moins de temps que de l'écrire, beaucoup de parlementaires trouvaient cela bien compliqué, comme on peut les comprendre les pauvres petits ; certains avaient pourtant moins de problèmes pour monter le dossier d’achat de leur permanence ou réserver un vol au soleil avec leur IRFM of course.
Rédigé par : Giuseppe | 09 janvier 2019 à 22:31
@ breizmabro 16h04
"Je comprends bien l'idée, mais ça a servi à quoi à part installer des zadistes ?
Quel a été le coût de ce débat public qui a fait pschitt ?"
Non, le débat public, s'il est pris au sérieux, doit au contraire permettre des décisions "équilibrées", c'est-à-dire prenant en compte les objections des uns et les intérêts des autres.
Malheureusement, les maîtres d'ouvrage répondent aux publics ayant réagi en leur expliquant que l'infrastructure relève de l'intérêt public, sans revoir au fond l'économie générale du projet...
D'où pléthore de contentieux venant d'associations frustrées de ne pas avoir pu se faire entendre. Elles portent plainte auprès de la Commission pour non-respect du droit communautaire ce qui a été le cas pour Notre-Dame-des-Landes.
Le coût est insignifiant par rapport à celui du projet !
Rédigé par : caroff | 09 janvier 2019 à 22:22
@ Giuseppe
"Madame Jouanno qu'a-t-elle fait pour son pays de si lumineux qu'elle puisse être autant rémunérée ? Engoncée dans cette vie politique qui la nourrit depuis tant d'année, pour quels résultats ?"
Au risque de vous surprendre - ou de vous faire sourire, je préférerais - je suis d'accord avec vous.
J'ai eu l'occasion de débattre avec cette personne lorsqu'elle était ministre de l'Ecologie. Je n'en ai pas gardé un souvenir impérissable...
La vraie question est que va-t-elle devenir maintenant ? Non pas que je m'inquiète pour elle, mais à quoi va désormais servir le machin qu'elle "anime" ?
Rédigé par : Alpi | 09 janvier 2019 à 19:34
Cela est d'une évidence crue, avant même le pouvoir d'achat qui en est le corollaire, la mise à nu de tout ce système qui se régénère en boucle, et dont plus personne ne veut plus pour au moins 60% des citoyens.
Des salaires proportionnés, pour les serviteurs d'une République qui n'en peut plus de craindre le pire parce qu'elle ne sert que les intérêts de privilégiés, obèses de leurs avantages et sourds au bruit de la rue.
https://www.bfmtv.com/mediaplayer/video/retrait-de-chantal-jouanno-derriere-ce-mouvement-il-y-a-l-abolition-des-privileges-1130485.html
Rédigé par : Giuseppe | 09 janvier 2019 à 19:24
L'épisode de la défection de madame Jouanno reste plutôt "savoureux" dans le contexte de mise en cause des choix gouvernementaux.
Madame Jouanno préside en effet depuis le printemps 2018 aux destinées de la Commission nationale du débat public, chargée d'organiser la concertation en amont des grands projets. Ce type d'instrument est fondamentalement utile pour expliquer au public le contenu des très grands projets qui pourraient affecter son environnement.
Dans ce contexte, il n'est pas inutile de rappeler qu'à l'autre bout de la chaîne, lorsque le projet est arrivé à un stade quasi final, se situe l'enquête publique, dernier moment où le public peut s'informer et participer activement en déposant observations ou contre-propositions.
Le gouvernement a pondu cette année une loi intitulée "pour un Etat au service d’une société de confiance" (voir Légifrance - loi n° 2018-727 du 10 août 2018), donc très récente. Le décret d'application quant aux articles 56 et 57 de la loi précitée vient de paraître (n°2018 -1217 du 24 décembre 2018). Que prévoient ces deux articles ? A l'issue d'une expérimentation de trois ans dans deux régions, c'est le début d'un processus visant à terme la suppression de l'enquête publique au profit d'une simple consultation par voie électronique. Un certain nombre de conditions sont toutefois prévues (voir http://www.arnaudgossement.com/archive/2018/12/26/autorisation-environnementale-publication-du-decret-relatif-6115972.html#more ).
Il est évident que le public qui n'est pas familier de la consultation en ligne des dossiers et en l'absence des explications d'un commissaire-enquêteur indépendant des parties surtout si le dossier est complexe, sera de facto exclu de la connaissance d'éléments susceptibles de modifier son environnement de manière très importante, éléments qui seront alors découverts quand le projet en sera au stade de l'exécution... C'est donc aussi cela le nouveau monde. Ici le mot "confiance" me semble mis à mal et risque d'être encore plus galvaudé, puisque, sous prétexte de meilleure participation, on éloigne encore plus le public du processus de décision !
J'ai écouté l’intervention du Premier ministre au journal télévisé de TF1. L'annonce d'un dispositif renforcé (8 000 policiers et gendarmes mobilisés dans la capitale et de l'ordre de 85 000 dans la France entière) ne peut que conduire à une mobilisation renforcée des casseurs de tout poil, anarchistes, extrême gauche et extrême droite.
Si l'on rapproche ces propos d'éléments rapportés par le Palmipède ce jour, l'exaspération du président Macron est à un apogée et donc l'on comprend que, compte tenu d'une remontée de 5 % des cotes du président de la République et de son Premier ministre, ces derniers veulent poursuivre le bras de fer avec le mouvement des Gilets jaunes assimilé aux casseurs pré-cités, peut-être pour atteindre un point de non-retour.
C'est là une stratégie qui me semble risquée et aléatoire : elle peut comporter un effet boomerang vis-à-vis de ses initiateurs, d'autant que police et gendarmerie, outre qu'elles sont excessivement sollicitées, manquent de moyens, à l'instar de l'ensemble des services publics régaliens.
Samedi prochain sera peut-être un moment de vérité.
Rédigé par : Robert | 09 janvier 2019 à 18:52
@ kacendre | 09 janvier 2019 à 15:08
"Décidément les Gilets jaunes se trompent complètement de cibles, cassant la gue*le à des pauvres flics alors que les rentiers escrocs de la République dévoyée se planquent dans un silence assourdissant."
C'est ce que recherche Macron et son gouvernement. Opposer les Français entre eux, opposer les forces de l'ordre contre les manifestants Gilets jaunes (moins les casseurs pour les mettre sur le dos des GJ pour faire désordre) et enfin opposer les Gilets jaunes contre la police.
Macron ne peut vivre sans entourloupes pour diviser. C'est son principal critère pour réussir sa carrière. Il se réjouit de voir que tout le monde se tape dessus. Macron est le chef de la discorde, de la division entre les Français et du désordre généralisé. Aujourd'hui quoi qu'il dise Macron n'est plus crédible pour moi, trop d'esbroufe, de contradictions, de mensonges, d'entourloupes, de contorsions, l'effet d'un technicien pervers pour nous faire mariner dans sa bouillasse. Il ne changera pas. Je ne lui fais plus aucune confiance.
A Mélenchon et d'autres sbires faux jetons non plus.
Rédigé par : Ellen | 09 janvier 2019 à 18:33
@ Giuseppe
Question "sacrés parvenus, rien n'est trop beau pour eux"...
le beurre et l'argent du beurre s'agissant de la grande consultation, pardon, grand débat !
Rédigé par : calamity jane | 09 janvier 2019 à 17:21
Maintenant on a Luc Ferry qui enjoint la police à se servir de ses armes !
Luc Ferry, philosophe (?) ancien ministre de la Jeunesse, de l'Education nationale et de la Recherche (Wiki).
Luc Ferry est président délégué du Conseil d'analyse de la société, créé en juillet 2004 et en 2018. Il se portera candidat à l'Académie française (Wiki).
Nous avons donc Christophe Dettinger, ancien champion de France de boxe, enseignant à l'Education nationale qui, pour se venger d'avoir été gazé en pleine face, s'en prend à un policier carapaçonné, à mains nues et à visage découvert ;
et un ancien MINISTRE DE LA JEUNESSE et de l'Education nationale qui dit, à visage découvert, "Que les policiers se servent de leurs armes !"
Si le boxeur a enfreint les règles de son sport, et sa riposte au gazage, qu'il assume la sanction qui lui sera infligée, mais alors quid d'un ancien ministre - de la jeunesse - philosophe, qui incite la police à se servir de ses armes ?
Rédigé par : breizmabro | 09 janvier 2019 à 16:39
@ caroff | 09 janvier 2019 à 14:09
"...il faut connaître les arcanes de l'exercice de l'Etat ce qui nécessite des compétences particulières."
Certes, mais quand je vois l'âge d'un Benalla et sa vitesse de progression, le pays ne doit pas manquer de ces compétences si particulières à "l'exercice de l'Etat".
Supprimons l'ENA et ses officines réservées, vous allez voir le pays va respirer à pleins poumons, du talent il en existe à tous les étages.
Je suis sûr qu'il faudra même en brider les énergies, un autre monde à apprendre, l'avenir va être décisif.
Rédigé par : Giuseppe | 09 janvier 2019 à 16:07
@ caroff 09 janvier 2019 à 14:09
"Il y a eu un débat public en 2003 au sujet de Notre-Dame-des-Landes rendu obligatoire par la loi Barnier de 1995"
Je comprends bien l'idée, mais ça a servi à quoi à part installer des zadistes ?
Quel a été le coût de ce débat public qui a fait pschitt ?
Rédigé par : breizmabro | 09 janvier 2019 à 16:04
Des mots... des mots... toujours et encore des mots... le nouveau monde doit remplacer l'ancien monde paraît-il.
On en a fait des chansons populaires... et pendant que le populo chante "il fout la paix".
Et disait Clemenceau "Quand je veux enterrer une affaire, je crée une commission"... présentement un "débat" micmac très touffu pour mieux noyer ce qui ne doit pas changer pour les rentiers soviets étatiques.
Et pourtant rien change. Les apparatchiks de la nomenklatura politicarde et journaleuse continuent de bien vivre et faire ce qui leur plaît en évitant de faire le moins de bruit possible.
Des rentes à 15 000... 20 000... 25 000... 30 000 comme Hollande, tiens on ne l'entend plus le flan... 37 000 € comme Chirac, tiens Bernadette ressort discrètement ses piécettes jaunes... toutes ces rentes ça s'encaissent sans bruit, sans complexe et rien que pour soi.
Décidément les Gilets jaunes se trompent complètement de cibles, cassant la gue*le à des pauvres flics alors que les rentiers escrocs de la République dévoyée se planquent dans un silence assourdissant.
Rédigé par : kacendre | 09 janvier 2019 à 15:08
@ Exilé
Grand merci de bien vouloir me louer pour mon peu de sympathie pour la révolution, pour mon soutien à la police et pour mon amour de l'ordre.
Vous ne me taquinez nullement en me rappelant que j'ai été ultra-minoritaire, à ces trois égards, parmi les gens qui ont exercé ma profession.
J'espère que vous ne vous comporterez pas comme le loup devant l'agneau : « Si ce n'est toi, c'est donc ton frère - Je n'en ai point.- C'est donc quelqu'un des tiens : Car vous ne m'épargnez guère, Vous vos bergers et vos chiens. »
(Livre premier, Fable 10)
Rédigé par : Patrice Charoulet | 09 janvier 2019 à 14:58
@ Jabiru | 09 janvier 2019 à 12:07
"M. Mahjoubi secrétaire d'Etat au numérique affiche ses goût de luxe, une voiture de 48 500 euros et sa moquette remplacée par du parquet."
Il va vous répondre qu'il est allergique aux acariens.
Il doit aimer les soies naturelles - forcément quand on pose du parquet -, il n'en est pas encore rendu aux produits dits "espèce en voie d'évolution".
Le numérique tendance, oui, mais pas pour les écharpes, sa majesté aime le noble, l'écolo recyclable c'est bon pour le roturier.
Sacrés parvenus ! Rien n'est trop beau pour eux.
Rédigé par : Giuseppe | 09 janvier 2019 à 14:25
@ Giuseppe 12h11
"Ouvrez ces postes à la concurrence d'universitaires et autres ingénieurs, vous verrez ils seront pléthore et de se bousculer.
De tels montants les feraient saliver, l'éthique en prime aussi, sous les ors et paillettes s'il vous plaît !"
Sans doute mais pour un certain nombre de postes il faut connaître les arcanes de "l'exercice de l'Etat" ce qui nécessite des compétences particulières.
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@ breizmabro 12h39
"A quoi a servi cette commission dans le projet de Notre-Dame-des-Landes (exemple) ? Dites-le moi.
A quoi sert "Harlem" Désir planqué par Mitterrand à l'OSCE pour 122 195 euros de rémunération avec, cerise sur le gâteau, zéro euro d’impôt."
1) Il y a eu un débat public en 2003 au sujet de Notre-Dame-des-Landes rendu obligatoire par la loi Barnier de 1995.
http://cpdp.debatpublic.fr/debatpublic-nddl/ au nom du principe de participation du public.
Comme beaucoup, je considère cette Commission indispensable pour recueillir de façon rigoureuse et impartiale l'avis du public. Ne doutez pas une minute de la pertinence du choix de Mme Jouanno qui ne roule pour aucun lobby particulier. Je n'en dirais pas autant de son prédécesseur !
2) Harlem a fait l'objet d'un recasage politique et on aurait pu mettre une chèvre à sa place sauf qu'elle coûterait moins cher !
Rédigé par : caroff | 09 janvier 2019 à 14:09
On l'aurait presque oubliée ! La Madone qui nous avait inventé la voiture électrique, éteinte comme une chandelle aujourd'hui, ses milliards gaspillés, portiques compris, une acheteuse compulsive avec le portefeuille des contribuables.
Ambassadrice de je ne sais plus quoi, pour je ne sais plus qui, las ! Combien dans cette situation ? Harlem Désir et tant d'autres, pour rien, n'importe quel fonctionnaire ferait l'affaire, le prestige en plus la dépense en moins.
https://www.europe1.fr/politique/segolene-royal-ce-rapport-est-une-tentative-de-demolition-2715136
Le peuple à 70% a dit fuera ! à tous ces politiques, la haine insidieuse s'est aussi installée, le dégoût qui touche de près ou de loin tous ces personnages qui font nos institutions, c'est grave quand le désespoir perdure et pas de porte de sortie.
On parle de 500 privilégiés qui sont rémunérés plus que Jupiter, mais combien de milliers d'autres le sont au niveau de sa cuisse ?
L'information a détruit cette opacité mortifère de république bananière qui enfantait des castes, se réservait des positions.
Internet a tout cassé, fait voler en éclat tous les codes, transgressé toutes les opacités et cachotteries y compris les plus obscènes.
Comment madame Jouanno a-t-elle pu ne pas penser que son salaire… et tous les privilèges qui vont avec ne seraient pas portés sur le devant de la scène ? Bêtise ? Déconnexion totale avec le monde réel ? Les deux sans doute.
Une commission où on évoquerait les fins de mois, la vie misérable, les Restos du cœur… Et elle en tailleur haute-couture et souliers vernis, expliquer que tout va bien, qu'elle entendait très bien depuis son balcon la clameur des gueux qui viennent pleurnicher.
La profondeur des sofas soyeux anesthésie la moindre analyse, la pression ne retombera pas, les demandes de réduction de train de vie des élus se font de plus en plus pressantes, certains n'imaginaient pas que l'Etat pouvait servir un pourboire aussi élevé à un personnage aussi peu probant, chef d'une commission Gustave ou Théodule, au choix.
Madame Jouanno qu'a-t-elle fait pour son pays de si lumineux qu'elle puisse être autant rémunérée ? Engoncée dans cette vie politique qui la nourrit depuis tant d'année, pour quels résultats ?
A un moment donné, les réponses vont devoir être apportées, le pouvoir d'achat des Gilets jaunes est une chose, le pouvoir influer sur des décisions et retoquer des abus en est une autre.
Rédigé par : Giuseppe | 09 janvier 2019 à 14:08
@ Achille
« Après les attentats meurtriers de 2015 par des terroristes islamistes, les gens ne tarissaient pas d’éloges sur la police »
Je ne vois pas pourquoi vous jugez utile de me faire la leçon sur la police.
Je me suis borné à vous faire remarquer que l'expression « ordre républicain » n'avait pas de sens.
Quant à la Hongrie actuelle, j'ai l'impression que vous ne la connaissez qu'à travers la propagande déversée par votre cher téléviseur.
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@ Patrice Charoulet
« Moi qui abomine TOUTES les révolutions qui ont eu lieu en France (1789, etc.), qui soutient la police et la gendarmerie et qui aime l'ordre »
Voilà qui vous honore.
Mais si vous me permettez de vous taquiner, veuillez me permettre de vous faire remarquer que vous avez travaillé plusieurs années sans en avoir démissionné pour un certain organisme public, financé de force par le contribuable (non, l'instruction publique n'est pas gratuite contrairement à ce que prétend la réclame mensongère), dont le fonds de commerce repose pour une bonne part sur l'apologie du crime, à savoir la révolution de 1789 et son cortège d'horreurs dont le premier génocide, qui a servi plus tard de modèle pour qui nous savons...
Rédigé par : Exilé | 09 janvier 2019 à 13:13
@ Exilé 09 janvier 2019 à 09:15
Vous avez raison, ça m'agace toute cette compassion rémunérée ("à des pas d'prix"), ces commissions Théodule qui fleurissent comme les crocus au printemps pour planquer les derniers des promotions Voltaire ou Senghor parce qu'ils étaient tellement bons pour animer les soirées et fournir, en TOUT, les premiers de la promo, qui s'en souviendront.
Rédigé par : breizmabro | 09 janvier 2019 à 12:51
@ caroff 09 janvier 2019 à 10:07
Je ne conteste pas les salaires attribués pour de réelles fonctions à des postes indispensables, mais dites-moi à quoi sert cette commission Théodule des débats public ? Je crains que sa principale fonction soit de recycler quelques fonctionnaires incompétents.
A quoi a servi cette commission dans le projet de Notre-Dame-des-Landes (exemple) ? Dites-le moi.
A quoi sert "Harlem" Désir planqué par Mitterrand à l'OSCE pour 122 195 euros de rémunération avec, cerise sur le gâteau, zéro euro d’impôt.
Mais, heureusement, l’OSCE précise que l’emploi de représentant pour la liberté des médias est un "plein-temps". Ouf, on a eu chaud ! Ceci dit cette rémunération "plein temps" de ce gauchiste représente près de 9 fois le Smic, NON IMPOSABLE. Qui dit mieux ?
Stop à la violence OUI, mille fois oui, mais que l'Etat commence à dire STOP à la gabegie qui est également une violence pour les 9 millions de pauvres vivant en France !
Rédigé par : breizmabro | 09 janvier 2019 à 12:39
@ caroff | 09 janvier 2019 à 10:07
Ouvrez ces postes à la concurrence d'universitaires et autres ingénieurs, vous verrez ils seront pléthore et de se bousculer.
De tels montants les feraient saliver, l'éthique en prime aussi, sous les ors et paillettes s'il vous plaît !
Seulement toujours réservés ces postes, captés par les copains des mêmes écoles. Il a fallu attendre pour savoir comment madame Jouanno pouvait être payée aussi grassement, tellement le circuit est opaque, que je sache elle n'a pas découvert le vaccin contre la rage, non ? Cela se saurait.
Pour moitié moins de salaire et de privilèges vous allez trouver beaucoup de premiers fusils, faut pas croire dans les ministères et dans les assemblées il n'existe pas que des aigles cela se saurait aussi, rien que notre dette peut en témoigner.
Beaucoup d'ingénieurs de haut niveau sont très loin de ces montants je vous l'assure, alors ouvrons ces postes et au plus fort la guirlande !
Vous seriez surpris. Alors chiche !
Rédigé par : Giuseppe | 09 janvier 2019 à 12:11
La politique de Gribouille !
Mme Jouanno jette l'éponge de l'animation du Grand débat.
Elle conserve par contre la Présidence nationale du débat public avec un salaire de 15 000 euros par mois. Quelle est vraiment sa valeur ajoutée ?
M. Mahjoubi secrétaire d'Etat au numérique affiche ses goût de luxe, une voiture de 48 500 euros et sa moquette remplacée par du parquet.
Que produit-il pour exiger ses prétentions ?
A Bercy on hésite sur la taxe d'habitation. Un jour c'est oui, le lendemain c'est non.
Tout pour exciter les Gilets jaunes !
Y a-t-il un patron à la tête de l'Etat ?
Rédigé par : Jabiru | 09 janvier 2019 à 12:07
Un gendarme a pris des coups de poing, et alors ? il a dû subir bien pire lors des exercices. Et subsidiairement il est parfaitement protégé par une carapace. Et il a donné combien de coups de matraque ? En faire un héros ou sangloter sur le non respect de l'autorité révèle une profonde incompréhension de ce qui se passe. Autrefois la police et la gendarmerie étaient effectivement des services qui protégeaient le citoyen. C'est fini. Ce sont des services priés de se "recentrer sur leur cœur de métier" et jaugés aux résultats. C'est une invention des énarques, on ne commande plus on réalise des objectifs. Combien de PV ?
Alors la police est devenue un système de contrôle de la population avec toute sa panoplie de moyens allant des radars aux robots-cops. Comme l'est la presse avec ses images sélectionnées. Et c'est contre cela que les citoyens se révoltent.
Rédigé par : gendre idéal | 09 janvier 2019 à 11:41