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17 janvier 2019

Commentaires

Achille

@ Mary Preud'homme | 25 janvier 2019 à 12:25
« Un KO à la déloyale eu égard au rapport de force, ce qui n'honore pas votre président tricheur et frimeur ! »

Le rapport de force était parfaitement respecté dans la mesure où le Gilet jaune était une personne du public et que EM s’est adressé à lui comme il l’a fait avec les autres personnes qui lui ont posé des questions, ni plus ni moins. Ceci sans aucune agressivité.

Il est vrai que sur le plan dialectique, le Gilet jaune n’était pas de taille à affronter le président dont le sens de la répartie est redoutable, même si parfois il se laisse aller à quelques dérapages.

Dans ce genre d’exercice, chacun doit mesurer ses capacités en fonction de celles de ses adversaires. Et là, bien sûr le Gilet jaune n’avait aucune chance. Mais il a pu exprimer ce qu’il avait à dire au président et c’est cela l’essentiel.
Il est vrai que c'est plus facile de manifester en bande dans les rues. On ne risque pas d'être contrarié.

Mary Preud'homme

@ Achille | 25 janvier 2019 à 09:56

Un KO à la déloyale eu égard au rapport de force, ce qui n'honore pas votre président tricheur et frimeur !

Sur ce coup-là, le kéké (des deux) n'est sans doute pas celui que vous désignez comme une caricature !

Achille

« Le président devra inventer, surprendre, ne pas laisser retomber l'excitation démocratique. Comme avant-hier et hier mais à chaque fois autrement. »

Le président vous a entendu Philippe Bilger. Il a changé de stratégie. Alors que l’opposition lui reproche de ne s’adresser qu’aux élus et de mépriser le peuple, EM s’est invité à une rencontre de citoyens, à Bourg-de-Péage (Drôme).

Il y avait parmi les personnes présentes à ce grand débat un Gilet jaune , caricature exacte de ceux que l’on rencontre à la croisée des ronds-points.
EM s’est permis de lui rappeler quelques principes démocratiques de base qui existent encore dans notre pays et qui n’ont rien à voir avec ceux du Venezuela.

Pauvre Gilet jaune, qui voulait faire le kéké Il n'a rien vu venir. KO à la première reprise. Ben non en France ce n'est pas "open bar". Il serait temps de s'en apercevoir.

Robert

@ Exilé | 19 janvier 2019 à 16:55

Merci pour ce lien vers la vidéo dans laquelle ce maire rural montre qu'il a parfaitement compris l'opération lancée par monsieur Macron.
Certes, il était impossible que tous les maires prennent la parole. Mis à part le président des maires du Lot, peut-être aussi le maire de Cahors et quelques autres qui ont exprimé à monsieur Macron quelques vérités essentielles et concrètes, beaucoup étaient Macron-compatibles, mais moins qu'à la première session avec les maires normands.

J'ai retenu trois thèmes.

- Sur l'ISF, monsieur Macron a un peu modifié son argumentaire, mais il maintient le cap !

- Quant à l'immigration, madame Barèges, maire de Montauban, a été retenue pour permettre à monsieur Macron de la reprendre sur sa manière d'aborder le problème de l'immigration et certains de ses effets qui ont conduit un important électorat tarn-et-garonnais à voter FN, donc à présent RN, éléments de langage qui se retrouvent dans ce qu'expriment les Gilets jaunes de ce département. Et l’opprobre contre elle venu de la salle a permis à monsieur Macron de montrer qu'au fond il voudra en revenir à la fameuse intégration inclusive prônée par le rapport Tuot abandonné par messieurs Hollande et Ayrault en 2013 de mémoire.

Donc monsieur Macron a rappelé la seule et unique manière politiquement correcte d'aborder ce problème sans préciser les méthodes concrètes qu'il envisage pour endiguer les migrations africaines à venir et qu'il a lui-même évoquées.

- En ce qui concerne la laïcité, il n'a pas bougé d'un iota et veut toujours modifier la loi de 1905, malgré l'opposition qui lui a été notifiée, tant par de nombreux juristes que parlementaires ou obédiences maçonniques qui sont toutes vent debout contre ce projet.

De fait, le problème reste celui des associations du culte musulman qui ont un statut de type loi de 1901 et pas d'associations cultuelles au sens de la loi de 1905.
Il lui appartient, sans toucher à ce texte, d'imposer aux associations musulmanes d'adopter le statut d'associations cultuelles sans que l'Etat ou les collectivités aient à envisager un subventionnement quelconque, conformément aux dispositions de l'article 2 : "La République ne reconnaît, ne salarie ni ne subventionne aucun culte".

L'on peut craindre que ses dispositions d'esprit ne le conduisent à adopter subrepticement des conditions qui conduiraient à un retour au système concordataire, encore en usage en Alsace-Moselle, conséquence des occupations allemandes...

Lucile

@ Michelle D-LEROY | 19 janvier 2019 à 12:55

Toute cette mise en scène, ce faux grand chambardement, cette consultation bidon, tout ça pour regagner les voix de droite. Et ça marche. Macron réussit même à se servir des Gilets jaunes (comme repoussoir) pour faire remonter sa cote de popularité. Et elle remonte (un peu). C'est tarabiscoté, boiteux, mais malin. Après les élections européennes, Macron aura le champ libre pendant deux ans. Les Gilets jaunes pourront toujours défiler, la gauche et la droite grincer des dents.

Au fond, les centristes, avec leurs mines d'enfants de chœur, ce sont des as de la politique, avec un p minuscule. J'ai mis plusieurs jours à comprendre l'intérêt de la manœuvre.

Giuseppe

@ Ange LERUAS | 16 janvier 2019 à 16:30

J'admire votre constance, en d'autres temps nous aurions pu en parler.

Je me rappelle avoir débattu avec vous longuement de l'affaire Tapie, l'histoire je ne sais pas, mais la justice a tranché en ma faveur… Pourtant le plus dur reste à faire, récupérer le pognon.

Ceci dit l'arbitrage véreux a sans doute pesé sur un des plateaux de la balance, je retiens qu'on ne lui avait pas laissé le temps payer - légalement - pour le rendre failli.

Finalement, quelle part à affecter au dérisoire aujourd'hui avec du recul ? Difficile à dire, il s'est exprimé en disant je crois que l'argent ne pesait pas lourd, je ne sais pas répondre.

racine15

@ Marc GHINSBERG | 18 janvier 2019 à 17:02
"Je soutiens qu’il est plus difficile de discuter du fond que de la forme"

Parlons-en du fond ! Tout ce tralala pour entendre pendant cinq minutes un Président qui se demande si 85 km/h n'est pas plus adapté à certains endroits que 80 km/h. Qu'il aille demander aux pilotes d'Air France s'ils savent piloter à 5 km/h près.
Et pendant ce temps, on signe en catimini des accords engageants pour la France à Marrakech sur l'immigration, et demain à Aix-la-Chapelle avec l'Allemagne.
Le fond et la forme, bel objet de dissertation.

Exilé

Un maire dénonce la grande mascarade de la réunion de Souillac dans ses conditions d'organisation (nous ne sommes pas pour autant obligés de le suivre en totalité en ce qui concerne les revendications qui selon lui auraient dû être formulées) :

https://www.youtube.com/watch?v=7ai5zVTeUh8&feature=youtu.be

Noblejoué

Vive Vénus, Bacchus et Athéna !

On peut boire, cela est même bien pour les jeux d'Eros, mais en abuser a tendance à pousser à la démesure appelé plus platement aujourd'hui surestimation de soi, voir ce lien :

https://www.huffingtonpost.fr/fabrizio-bucella/3-effets-que-le-vin-a-sur-votre-sexualite-valides-par-la-science_a_23553611/

Boire sans abuser, d'ailleurs n'abuser de rien. Le monde est si divers qu'il ne semble pas difficile a priori de ne pas sombrer dans les addictions vu que tant de choses requièrent l'attention.
Mais la routine peut enfermer dans quelque chose, le vin, entre autres. Dommage, le vin c'est le travail du paysan, le cépage, la plante, le terroir, la terre, et le ciel, le climat changeant à chaque fois. Le vin est une ouverture à soi et aux autres ! Mais l'enthousiasme, aussi, peut enfermer dans quelque chose, la soif d'extase, par le vin, le sexe et la musique, par exemple, peut fermer à d'autres réalités, et ainsi, par exemple, tous ceux qui ne sont pas très portés ou très performants dans ces matières être méprisés. Comme eux-mêmes mépriser les amateurs de tout cela, le vin, le sexe et la musique, enfin du moins certaines musiques, qui sont encore dénigrées par certains. Athéna, au secours, les humains ne sont pas tous des Ulysse c'est le moins que l'on puisse dire... Bref, chacun vante ses goûts et proclame son dégoût de ceux du voisin, c'est bien triste.

Dans la mêlée, tout le monde veut qu'une autorité prenne fait et cause pour moi, au sens fort de café, Dieu est de mon avis, dans le sens plus courant, toute autorité, ainsi le propriétaire du blog doit aller dans mon sens. Comme ce n'est pas toujours le cas, il faut le dénigrer pour s'en consoler et faire son effet sur les autres.

Tout vient du fait qu'on ne tolère pas que l'autre ait d'autres opinions politiques, religieuses ou des goûts différents.
Mais cela ne vaut-il pas mieux ? Le monde est beau parce qu'il est divers. Tout peut apporter une nouveauté, plus ou moins grande, même une nouvelle traduction, à ce propos la nouvelle de 1984 a été pas mal commentée, une nouvelle traduction, c'est aussi, une nouveauté.

Oui, pourquoi parler de ce livre ? Contre la police de la pensée, et l'interdiction du sexe pour autre chose que la reproduction, l’énergie sexuelle dérivée dans la dévotion au Parti, ce qui rappelle quelque chose mais j'ai mauvais esprit, mieux vaut n'en rien dire.
Mieux vaut envoyer la musique :
https://www.bing.com/videos/search?q=1984+eurythmics&qs=SC&pq=1984+eyr&sc=2-8&cvid=9328BAFDB6284BDB96D0965182D88F65&sp=1&ru=%2fsearch%3fq%3d1984%2beurythmics%26qs%3dSC%26pq%3d1984%2beyr%26sc%3d2-8%26cvid%3d9328BAFDB6284BDB96D0965182D88F65%26FORM%3dQBRE%26sp%3d1&view=detail&mmscn=vwrc&mid=9A3E412DD4395F18709F9A3E412DD4395F18709F&FORM=WRVORC

Certains maniaques disent sans la musique la vie serait une erreur, pour d'autres, il faut avoir ivresse de ceci ou de cela... Je ne souhaite pour ma part qu'une chose, que chacun ait ce qu'il désire.
Comme les chevaliers devant le Graal. Comme devant le chaudron. Comme quand on dit à vos souhaits, comme...

C'était ma tournée !

breizmabro

@ Michelle D-LEROY 19 janvier 2019 à 12:55
"Rien à ajouter, tout est dit..."

Que par des femmes.

Lucile

Hier j'ai entendu à C dans l'air Roland Cayrol admettre que le questionnaire proposé aux Français ne leur servirait pas à informer le gouvernement de ce qu'ils pensent ou ce qu'ils veulent. Roland Cayrol a admis que des sondages seraient moins ruineux (infiniment), et j'ajouterais, plus exacts. Je n'ai pas écouté son développement sur l'utilité qu'il voyait à l'opération : il m'a semblé qu'il lui trouvait des vertus éducatives et psychologiques en quelque sorte. Une manière de socialiser la pulsion de révolution qui sommeille en chaque Français ? Et puis, ça aide les Français à discuter entre eux, n'est-ce pas, le tout orchestré par le chef de l'État.

Tout cela est virtuel, il ne se passe rien, ce n'est pas de la politique, ce sont des mots, des millions de mots, des tonnes de paperasses prévues (à l'ère de l'Internet), ce sont des bavardages creux mais psycho-pédagogiques, dont nous citoyens sommes l'objet, pas le sujet.

Pendant ce temps la France dégringole, non pas à cause des Gilets jaunes qui attendent leur jour de congé pour manifester, mais à cause de la dette, du chômage, de la désindustrialisation, de l'immigration illégale, de la folie réglementaire, de la redistribution mal ciblée. Toujours la même chose, c'est monotone.

anne-marie marson

@ Michelle D-LEROY | 19 janvier 2019 à 12:55
"Rien à ajouter, tout est dit... La campagne des élections européennes pour LaREM a juste habilement commencé."

Macron a sorti l'artillerie lourde.
Les GJ sont peanuts à côté de la force de frappe de l'Elysée et de sa police parallèle.

Avec les députés LaREM qui vont être présents sur tous les plateaux pendant des mois pour parler... des GJ, Macron va faire un tabac.

Avec les députés LaREM qui vont être coachés pendant plusieurs mois pour recracher dans l'ordre les éléments de langage que vont leur préparer les communicants de l'Elysée.

Face à Salvini qui l'attend au tournant, Macron va gagner grâce au Macron Circus.

Finalement les maires et ceux qui vont débattre sont les idiots utiles de la campagne électorale macronienne.

Et Macron va pouvoir mettre à jour sa base de données des opposants, pour mieux les fliquer.

Pauvres GJ.

Giuseppe

@ sylvain | 19 janvier 2019 à 10:50

Aujourd'hui le stade des Sept-Deniers est un des plus conviviaux, sauf que l'accès lors de matchs tel que celui de Bègles-Bordeaux en demi-finale fut assez difficile, mais qu'importe !

Le coup franc raté pour la gagne à la dernière seconde. Un silence mortel, pour le malheureux Lionel Beauxis impeccable, terrible dénouement, le public sentait qu'il allait se passer quelque chose, le silence était trop lourd à porter par le pied du demi d'ouverture chevronné, l'estocade n'aura pas lieu.

Au passage, dans le cœur de tous le aficionados, les vrais, les Monsieur Rugby, restera le demi de mêlée le plus malchanceux et le plus talentueux de l'époque : Adrien Mournet, sélectionné il se blesse à Dax.
Personne n'oubliera sa performance d'un essai à la première minute contre le grand Béziers à Agen, un essai entre les poteaux refusé alors qu'il était indiscutable. L'arbitre avait été surpris, il était trop loin, arguant d'un en avant, nous étions devant.
Ce jour-là Béziers avait trouvé à qui parler.

Nous étions là, Bitterois compris, criant à l'injustice pour ce joueur à la classe éblouissante, pas de vidéo, il a fait une carrière d'exception. Il renversait les codes d'un Fouroux, All Black avant l'heure, une vitesse de course de lévrier.

Il n'a plus été rappelé, il devait remplacer le titulaire de l'époque, le destin est cruel, mais il restera pour la région le meilleur.

Michelle D-LEROY

"En ce moment on a à l'affiche "Manu en stand up !". Bon. Que dire d'autre. Qu'il aime finir en tombant la veste..." (Breizmabro)

"Alors que notre pays est dans la tempête et menace de sombrer, tout ce cirque médiatique, cet exhibitionnisme grotesque est indécent et scandaleux." (Mary Preud'homme)

"Et quel battage médiatique ! Ça pourrait être drôle, mais ça ne me fait pas rire." (Lucile)

Rien à ajouter, tout est dit... La campagne des élections européennes pour LaREM a juste habilement commencé.

breizmabro

@ Wil 18 janvier 2019 à 23:41

"Pour la réunion qui s'est tenue mardi dans l'Eure, ce sont les préfectures qui avaient directement invité les élus. La préfecture s'est rapprochée de nous pour qu'on leur fournisse une liste des maires mais c'est le préfet qui a géré les invitations avec les préfectures" nous précise la responsable d'une association de maire d'un département normand" (HuffPost)

Tout est dit !

Manu c'est "l'as des as", notre nouveau Bébel en somme : toc, toc, toc me voilà... :D

Savonarole

@ Aliocha | 19 janvier 2019 à 09:54

Belle citation !

Mary Preud'homme ("res non verba")

@ anne-marie marson | 18 janvier 2019 à 19:31)
"Je n'ai pas regardé le premier débat avec les maires, ni le deuxième. Je n'ai pas lu la lettre non plus, il ne faut pas exagérer dans le dévouement"

Idem !
Alors que notre pays est dans la tempête et menace de sombrer, tout ce cirque médiatique, cet exhibitionnisme grotesque est indécent et scandaleux.

Cette fameuse lettre fleuve n'a sa place qu'aux chi*****, à moins de la retourner (en masse) à l'expéditeur (Emmanuel le mal nommé) à voir son catastrophique bilan après deux ans d'exercice) - avec la mention "Assez de bla-bla, d'esbroufe et de poudre aux yeux, des actes et non des mots et mettez-vous au boulot !"

sylvain

@ Giuseppe | 18 janvier 2019 à 22:50

Les dimanches après-midi que j'attendais avec impatience toute la semaine :

Les matchs du Stade toulousain, du temps des Bourgarel , Villepreux, Skrela, plus tard Spanghero qui finissait sa carrière à Toulouse... au Ponts Jumeaux Ernest Wallon qui n'existe plus, une rocade d'autoroute a eu raison de ce temple du rugby ; un lever de rideau avant le grand match avec les cadets, juniors, puis finir la soirée au club pour refaire le match et serrer la pogne de nos joueurs ; voilà des moments intenses inoubliables, sans oublier le fameux bouclier d'automne en début de saison, réservé à l'élite, en soirée et en semaine : Béziers, Agen, Narbonne, Toulouse...

Aujourd'hui, je suis plus spectateur télé avec quelques potes, le surplace et ses longues foules, le surdimensionnage des stades me semblent trop concentrationnaires et on ne peut plus échanger et rire avec les joueurs librement comme "dans l'temps".

Respect quand même et vive le rugby !

Aliocha

Après ce deuxième débat, on serait tenté de distribuer les rôles, boureau en vicomte, ou Nebout, ou Boizard, et le moqué du jour, un jeune président à grand nez et trop brillant pour les obscurs, dans le rôle titre :

"Le vicomte, suffoqué.

Ces grands airs arrogants !
Un hobereau qui… qui… n’a même pas de gants !
Et qui sort sans rubans, sans bouffettes, sans ganses !

Cyrano.

Moi, c’est moralement que j’ai mes élégances.
Je ne m’attife pas ainsi qu’un freluquet,
Mais je suis plus soigné si je suis moins coquet ;
Je ne sortirais pas avec, par négligence,
Un affront pas très bien lavé, la conscience
Jaune encor de sommeil dans le coin de son œil,
Un honneur chiffonné, des scrupules en deuil.
Mais je marche sans rien sur moi qui ne reluise,
Empanaché d’indépendance et de franchise ;
Ce n’est pas une taille avantageuse, c’est
Mon âme que je cambre ainsi qu’en un corset,
Et tout couvert d’exploits qu’en rubans je m’attache,
Retroussant mon esprit ainsi qu’une moustache,
Je fais, en traversant les groupes et les ronds,
Sonner les vérités comme des éperons."

https://fr.wikisource.org/wiki/Page:Rostand_-_Cyrano_de_Bergerac.djvu/36

sylvain

Souillac

Un immense bravo à Brigitte Barèges qui a eu le courage énorme de parler du seul et vrai problème qui tue la société : l'immigration clandestine favorable à tous ces profiteurs de nos aides allocs prioritaires et choyés par tous ces maires de gauche et pro-Macron collabos soumis anti-France favorables et complices de cet esclavagisme moderne et ses trafics de chair humaine en toute impunité qui devront en répondre dans un futur proche devant un tribunal pénal international pour crime contre l'humanité.

La preuve qu'elle a dit LA vérité : les huées et sifflets de ces chiens de meute haineux maires collabos que cette femme admirable a vite remis en place avec fermeté.

Des millions de citoyens pensent comme elle mais se taisent par peur de représailles des polices de la pensée officielle antiraciste.

Courage que n'aura jamais notre Monarque qui a quand même montré ses biscotos en déclarant haut et fort qu'il allait manu militari s'occuper de la doléance très importante pour la nation : les 80 km/h.

Brigitte Barèges méfiez-vous, comme pour Fillon et bien d'autres gêneurs, les campagnes de diabolisation contre votre personne vont s'intensifier ainsi qu'un inévitable contrôle fiscal.

Noblejoué

Par définition, un élu a été capable de l'être, et peut-on le penser, pour y réussir, a aimé ça.
Macron, qui se réfugie dans la campagne "aimez-moi si je ne vous aime pas", donne un précédent.

Quel Président ou tout autre élu songera à dégager quand on peut monter sur scène ? A une époque, les gens faillis se tuaient, ou démissionnaient, ou présentaient leurs excuses.
Maintenant, il est à craindre que moins les gens seront supportables, plus ils imposeront leur présence aux autres.

Vite, arrachons l'existence de référendum révocatoire à tous les niveaux !

Franck Boizard

@ Wil | 18 janvier 2019 à 23:41

Comme je le dis dans un autre commentaire, il n'y a rien de plus féroce qu'un bourgeois qui a peur pour son patrimoine (ce n'est pas de moi, c'est de Tocqueville).

Et notre hôte, dans ce genre, il se pose un peu là.

Il applaudirait un poteau électrique avec une cravate s'il lui promettait que tout allait continuer comme avant.

Mais c'est déjà trop tard, l'histoire a été remise en marche par les Gilets jaunes. Le dentifrice ne rentrera pas dans le tube.

Bien sûr, à la fin, le peuple se fera avoir (pour ne pas employer un mot plus vulgaire), parce que c'est toujours comme ça. La question est de savoir jusqu'à quel point.

En attendant la suite des événements, il est sain de ne pas être dupe des grosses ficelles du parti du Flash-Ball.

Wil

Je sais pas pourquoi mais je pense que M. Bilger a été émerveillé par la dernière prestation du showman Président Macron.
Les larmes aux yeux qu'il devait avoir le Bilger !
Tu penses ! Le gamin Macron, il y a un maire (au pif total évidemment... hum) qui lui pose une question sur la problématique des ours des Pyrénées et NO PROBLEMO, le Macron il te fait une thèse dessus et les blagues en plus !
Woaaah ! Il est trop puissant le "ceum" Il connaît tout ! Pose-lui n'importe quelle question il a toutes les réponses !
Demande-lui ce qu'il y avait avant le Big Bang, tu vas être scié, il le sait, il était là.

Non mais ils se moquent du monde !
Le président de la République Macron dont, c'est bien connu, c'est le violon d'Ingres voire la passion, les ours des Pyrénées, tout le monde le sait, qui fait une réponse millimétrée là-dessus et personne ne va se poser la question de savoir si le gars connaît des questions à l'avance et donc si tout ça n'est pas une vaste escroquerie période pré-électorale ?

Allo ! Y a-t-il encore des gens avec un cerveau en état de marche dans ce pays ?
C'est même plus de la politique c'est du show-business ! Du one man show !
Pas étonnant que M. Bilger soit en extase devant Macron, lui qui rêvait d'être un grand metteur en scène.

Franchement, il faut être le dernier des crétins pour croire tout ce cirque médiatique.

genau

Oui, il y a comme ça des prénoms qu'on évoque, prénoms de femmes, bien sûr, car il n'y a que les hommes pour regretter, les femmes s'en moquent, ou alors, c'est un bijou loupé, un séjour avorté, une soirée tiède, une politesse glaciale, enfin, tout le train-train des relations enfuies et réputées amoureuses, enfin, sensorielles, faute de sensualité.
Et ce curieux phénomène survient au soir, bien avancé, de la vie. Avant, on se dit qu'on pourra toujours rebondir, dégrafer plus habilement, luire de plus d'éclat par une carrosserie plus envoûtante, cheval cabré ou blason diversement écartelé. Même en location.

Quant à la suavité des moments perdus, elle dépend de la météo pour une large partie: on n'a pas de tendresse pour une pluie fine et froide: plutôt la neige à Gstaad, ou le soleil à l'avant ( la proue) du Ponant. Comment rêver sur la boue du chemin raviné, sauf à avoir une âme de taxi parisien, et jouer à Raymond Bussières en extase: "Ah ! la Rue Rambuteau", comme si une rue de Paris pouvait être autre chose qu'une voie urbaine et nourrir l'élégie.

Mais, solitaire, sans écho docile, sans présence importune, pas de chien, de grâce, balancer sa canne ou son bâton, ployer les herbes indociles pour les laisser reprendre leur air penché, repérer les arbousiers à leur port simultané de fleurs et de fruits, rouges, orange, jaunes, sur corolles blanches, se moquer de soi-même en s'avouant que, comme le berger de Francis Blanche on s'emm... mais que c'est tellement bon de ne le partager avec personne.
Descendre sur la plage en fin de saison, ça fait très Mort à Venise, et promettre à personne qui l'entende que la mer va se lever et balayer tous les ouvrages humains pour faire régner la justice, la paix, la fraternité, sans oublier la solidarité, ressort indispensable de toute... fiscalité. La nuit tombée comme par hasard ce jour-là, se dire que c'est ainsi que doit vivre un président car il n'a aucun être à regretter et ça doit l'amuser follement.

breizmabro

@ Léa Morisseau 18 janvier 2019 à 16:24
"Il s'était déjà servi de son poste de ministre de l'Economie sous FH pour faire campagne !"

C'est tout à fait vrai. Sa femme organisait à Bercy des réceptions (rigolez pas c'était avec nos sous comme aurait dit Coluche). Cocktails et repas dans la même soirée (source Christian Eckert, Secrétaire d'État chargé du Budget du gouvernement Valls).

Mais ça ça n'a jamais été pris en compte dans ses comptes de campagne puisque les généreux donateurs pour ces réceptions c'était nous.

En ce moment on a à l'affiche "Manu en stand up !". Bon. Que dire d'autre. Qu'il aime finir en tombant la veste...

Si les municipalités poussaient un peu le chauffage il pourrait finir torse nu comme ses amis Antillais et les maires clôtureraient le débat en dansant la zumba, et ça ça vaudrait le déplacement.

A part ça ?...

Giuseppe

@ sbriglia et boureau | 18 janvier 2019

Pierre Vaneck dans l'Aiglon, le gros poste télé, celui que l'on installait en faisant un trou dans le mur pour qu'il ne chauffe pas, la pièce était petite, les familles se réunissaient autour.

Admiration des parents - qui n'avaient pas eu la possibilité d'étudier - pour Edmond Rostand, la culture pour tous à la maison.
L'opéra le dimanche après-midi, un tourne-disque, après une semaine intense de travail exigeant, que du bonheur… La radio et le Tour de France, pour les vacances.

Lucile

Cette opération lettre-questionnaire du président de la République ne me paraît peut-être pas tout à fait délirante, mais borderline.

Je ne l'imagine pas ailleurs qu'en France et en Macronie. Elle est parfaitement absurde. C'est une perte de temps et d'argent énorme. On se gargarise en croyant innover ; dans un sens c'est le cas, je ne vois aucun autre pays normal qui lance un machin pareil. Il faut avoir vraiment du temps à perdre, le goût de l'art pour l'art, un Président qui ait envie de tester ses idées les plus enfantines quel qu'en soit le prix, et une population naïve. Et quel battage médiatique ! Ça pourrait être drôle, mais ça ne me fait pas rire. Il paraît que des poids lourds chargés de tonnes de papier apporteront les précieux documents à Paris. On mettra sûrement des gens pour les lire... La montagne accouchera d'une souris, mais surtout, prêtons-nous de bonne grâce à ce happening bien français. Surtout, pas de critiques, ce n'est pas le moment de ricaner bêtement comme un cancre au fond de la classe.

Xavier NEBOUT

Ah les maires, les vrais élus du peuple.

Je ne parlerai pas ici des élus de petites communes rurales, où tout le monde se connaît et a été à l'école ensemble, mais des communes des périphéries au-dessus, entre 1 000 et 5 000 habitants.

Ils n'ont dans leur immense majorité aucune culture juridique, sont issus de milieux modestes - eux-mêmes peu élevés dans l'échelle sociale ou parvenus.
Passés six mois, ils pètent un plomb !

Aujourd'hui, j'en ai eu un qui dit refuser un permis de construire pour un pavillon, en parfaite ignorance d'un certificat d'urbanisme, et sur le fond pour un motif qui ne tient pas la route un instant. Les vendeurs sont des gens modestes, une ancienne employée municipale très âgée qui était bien aimée dans le village - mais qui n'y habite plus. Pourquoi ce refus ? Tout simplement par l’enivrement du pouvoir de nuire... Causer un préjudice de 80 000 euros, ça pose !

Ils n'écoutent et ne consultent même pas leur employé de mairie s'occupant de l'urbanisme et souvent titulaire d'un master en droit (un pour la commune, un pour la communauté de commune, et un autre au pôle territorial qui fait le boulot - c'est le contribuable qui paie).
La loi, c'est eux ! On n'a pas besoin de la connaître, puisqu'on la fait ! !
Et si vous leur opposez le droit, ils rient. Vous ne respectez pas la démocratie, et ils ne vont pas se faire dicter leur conduite !
Et pour couronner le tout, comme on est entouré de lâches qui savent à peine lire et écrire, ce sera vous le mauvais.

Evidemment, si vous êtes un frère conseillé par un autre frère ou que vous êtes envoyé par le sénateur ou le député du parti, c'est différent...

boureau

@ Savonarole @ sbriglia @ Giuseppe 18 janvier 2019 18:14

Tirade de Flambeau dans l'Aiglon

Vingt-huit alexandrins contre cinquante-quatre pour la tirade des nez de Cyrano. Des alexandrins de ce niveau, une fois appris on les mémorise pour la vie !

"Et nous les petits, les obscurs, les sans-grade
Nous qui marchions fourbus, blessés, crottés, malades
Sans espoir de duchés ni de dotations,
Nous qui marchions toujours et jamais n'avancions
Trop simples et trop gueux pour que l'espoir nous berne..."

Exactement les Gilets jaunes de Macron !

Cordialement.

Michelle D-LEROY

@ Savonarole

J'aime beaucoup vos excellentes formules, souvent lapidaires, mais toujours pleines d'humour. En tout cas merci pour le sondage, très intéressant, pas trop rébarbatif finalement et qui permet de se situer parmi les questions-réponses.

Je suis en tout cas de ceux qui disent éprouver de la lassitude, du dégoût mais surtout de la méfiance pour une classe politique de plus en plus hors sol et décalée du peuple.

Mais à force de scepticisme je me demande qui pourrait bien convenir pour diriger ce pays aux mille facettes, devenu quasiment ingouvernable à force de politiques qui l'ont clivé pour mieux exister dans le tourbillon de la mondialisation, pour briller en France, en Europe ou dans le monde. Oubliant les Français et l'humain au seul profit d'elles-mêmes.

Pas étonnant de voir les résultats de ce sondage bien fait.

Exilé

@ Michel Deluré
« Elles permettent d'acter tout d'abord au grand jour des doléances concrètes formulées par ceux qui sont au plus près de la population, qui en vivent au quotidien les problèmes, les maux, et les connaissent en conséquence le mieux. »

Ce n'est qu'en partie vrai. Les gens qui se sont regroupés en Gilets jaunes, accusés parfois à tort de ne pas respecter les voies démocratiques, ont souvent commencé par prendre contact avec leurs maires ou à leur présenter des pétitions. Sans beaucoup de résultats pratiques.
Et les maires ont tendance à évoquer avec M. Macron plus des problèmes de maires que de Français dans la détresse.

Un événement significatif :

A Souillac, Brigitte Barèges (LR) a été huée par des maires pour avoir dénoncé les aides sociales plus généreuses pour des étrangers que pour des citoyens. "Le politiquement correct a fait trop de ravages ; je ne peux plus me taire. Il n'y a pas d'ONG pour les Gilets jaunes" (d'après un tweet)

Bravo quand même à madame Barèges pour avoir appelé un chat un chat.
Et honte aux maires qui l'ont huée : nous nous en souviendrons.

anne-marie marson

Je n'ai pas regardé le premier débat avec les maires, ni le deuxième.
Je n'ai pas lu la lettre non plus, il ne faut pas exagérer dans le dévouement.

Ce que j'ai noté, ce sont les villes bloquées, partout où passe le Macron Circus, et les habitants qui ne sont pas confinés chez eux sont fichés.

Que fait l'Etat de toutes ces cartes d'identité qui sont scannées ?

Je suis étonnée que certains louent les qualités d'acteur d’Emmanuel Macron. En principe, un bon acteur sublime le texte qui lui est attribué.
Emmanuel Macron, par sa vulgarité, dégrade la partition qui lui est proposée. Il arrive même à tacler les Anglais. Toujours une phrase méprisante et insultante. Macron ne respecte personne.

Emmanuel Macron est un acteur refoulé qui prend la France entière comme témoin de sa vocation manquée.
Ce n'est pas notre vocation.

Emmanuel Macron est un mauvais acteur.

Au lieu de bloquer toutes les villes de France où il se déplace, parce que les gens ne veulent pas le voir, Emmanuel Macron devrait négocier directement avec les GJ, ce qui ferait faire des économies.

Enfin certains devraient être dans la rue, respirer un peu de gaz lacrymogènes pour connaître la répression macronienne.

Franck Boizard

Le plus grand trouble à l’ordre public en ce moment s’appelle Emmanuel Macron. C’est pourquoi il doit démissionner.
Le reste, c’est du blabla.
Ne croyez pas qu’en arriver là me réjouisse. Je préférerais mille fois avoir un président légitime, qui, sans faire l’unanimité (c’est impossible), serait du moins considéré avec un minimum de bienveillance.
Mais depuis trente ans (depuis que Mitterrand a construit le FN comme épouvantail), la classe d’en haut a tellement trahi l’esprit de la démocratie que les solutions radicales sont préférables à la continuation de ce qui nous tue.

Si Macron démissionne, on ne sait pas ce qui arrivera ? Oui.
Mais si Macron ne démissionne pas, on sait trop bien ce qui arrivera. Alors mieux vaut l’éviter à tout prix, y compris au prix du saut dans l’inconnu.
Pour la France, à la certitude de mourir, je préfère le risque de vivre.

boureau

@ sbriglia et Giuseppe 18 janvier 2019 14:36

Pierre Vaneck dans l'Aiglon

Hélas, je n'ai pas eu le plaisir de voir cet admirable et discret comédien dans ce rôle. Il y aurait été exceptionnel dit-on.

Il y a quelques moments dans la vie qui sont magiques et inoubliables, comme celui-ci sans doute, quand on aime le théâtre, les beaux textes et les grands interprètes, et où l'on regrette toute sa vie de ne pas avoir été présent.

Je me souviens avoir raté une soirée théâtre avec Delphine Seyrig. Je ne l'ai jamais vue ni entendue ensuite "en live". Que de regrets !

Nous n'avons plus de grands comédiens. Un des derniers, Robert Hirsch - prodigieux acteur - n'a même pas eu les faveurs d'une petite heure sur le service public. Désolant. Nous n'avons sans doute plus les mêmes valeurs avec l'air du temps !

Cordialement.

Savonarole

@[email protected] et boureau | 18 janvier 2019 à 14:36

J'avais une figurine Mokarex de Flambeau, je connaissais sa tirade par coeur. Et Dieu sait si elle est longue !

Patrice Charoulet

LES VOCATIONS

Intéressant entretien d'Anne Fulda avec Elisabeth Badinter (Le Figaro du 18 janvier).
La fondation Marcel Bleustein-Blanchet pour la vocation fête ses 60 ans. Son but ? « Constituer une forme d'élite professionnelle ».
EB : « Toutes les vocations se valent. »
« Un mathématicien est l'égal d'un marionnettiste ou d'un artisan ».
Son père, avec son certificat d'études en poche, a créé Publicis en 1926 « dans un petit deux-pièces cuisine au fond d'une cour ».
A la question d'Anne Fulda « La parité hommes-femmes est-elle respectée? », Mme Badinter a cette admirable réponse, qui déplaira fortement à tous les fanatiques (j'en connais) : « Il y a tous les ans plus de femmes que d'hommes, mais de toute manière je n'aurais jamais imposé une quelconque parité. On se fiche bien de l'origine, du sexe ou de la religion des lauréats. On ne veut pas le savoir. »

MACRON

Dans le dernier Fig Mag, Carl Meeus cite deux déclarations... qui ne s'accordent guère, du même homme, François Hollande.
Parlant de Macron, Hollande aurait dit à Domenach et Szafran (c'est dans leur dernier livre) :
« J'ai cru recruter un social-démocrate sensibilité Rocard ; en fait, sa pensée et sa pratique sont de droite. »
Or, Hollande aurait dit à Lhomme et Davet (dans leur livre) : « Il est de gauche, Macron, il a toujours été de gauche. »

Wil

@ Patrice Charoulet
"Alain Duhamel est, contrairement à moi, centriste et européiste, mais c'est un commentateur politique sensé et intéressant."

HAHAHA ! Elle est très bonne celle-là, il faudra que je la ressorte.
Déjà, dire dans la même phrase centriste, europeiste, sensé et intéressant, c'est un oxymore mais en plus, Duhamel, dans le genre de type à la botte du pouvoir, est qualifié d'office pour le championnat du monde sans problème.

C'est le même genre que son homonyme Olivier, Nicolas Domenach, Elkabbach et compagnie. Tous ces soi-disant "experts" de la politique qui pensent à peu près la même chose sur tout sont en fait experts en deux domaines et aucun n'est l'analyse politique, ce sont celui du retournement de veste politique pour continuer à être des parasites médiatiques et par conséquent celui de se tromper à chaque fois sur ceux qu'ils soutiennent. C'est-à-dire comme M. Bilger mais lui au moins ne s'autoproclame pas expert en analyse politique, c'est déjà ça.

Duhamel, un commentateur politique sensé et intéressant... aahaha ! Je m'en remets pas. On a de sacrés comiques sur ce blog, je ne regrette pas de le fréquenter finalement.

 Mary Preud'homme

@ Lucile | 18 janvier 2019 à 13:16
"Valéry est un prénom masculin, je crois. Pour les dames, ça s'écrit Valérie."

Non ! Valéry est un prénom mixte qui peut être donné à un garçon comme à une fille.

Quant à celui qui poste sur ce blog, c'est semble-t-il un monsieur, mais je doute qu'il s'agisse de VGE.

GDT

A l'attention des contempteurs des GJ et/ou admirateurs de la macronie, un point de vue qui me semble pertinent. En tous cas il peut faire réfléchir (même M. Bilger) ceux qui en ont envie.

https://blog.mondediplo.net/les-forcenes

Michel Deluré

@ Exilé 18/01 14:12

Ces rencontres avec les maires ruraux peuvent effectivement soulever débat, notamment lorsque l'on sait que depuis son élection, EM n'a guère gratifié ces élus d'attentions particulières et a été peu attentif à leur parole.

Est-ce là une simple opération tactique ou est-ce le véritable signe de l'amorce d'un changement, je ne sais encore, espérant simplement et dans l'intérêt de tous que la seconde alternative prévale ?

Ces réunions ne présentent donc pas de mon point de vue que des aspects purement négatifs.

Elles permettent d'acter tout d'abord au grand jour des doléances concrètes formulées par ceux qui sont au plus près de la population, qui en vivent au quotidien les problèmes, les maux, et les connaissent en conséquence le mieux. S'il est un échelon où la démocratie se vit efficacement, c'est bien celui d'une commune rurale.
Ce cycle de réunions terminé, le Président ne pourra faire comme si rien ne s'était passé, ignorer l'état des lieux qui aura ainsi été dressé. Il devra bien en tenir compte, agir, sauf à raviver les colères et à se mettre encore plus en danger.

Si ces réunions offrent ensuite une tenue identique à celle qui a essuyé les plâtres, où les élus ont su rester dignes et respectueux face au chef de l'Etat dans le contexte pourtant tendu que nous connaissons, lui donnant ainsi une leçon de comportement, lui qui n'a pas été toujours exemplaire sur ce plan, et permettent ainsi au Président de corriger sa trop grande propension à user de dérapages verbaux choquants, voire humiliants, eh bien j'y vois là un petit plus faisant qu'elles n'auront pas été totalement inutiles !

Marc GHINSBERG

@ Michel Deluré

Je ne suis pas en désaccord avec vous. Je déplore simplement que certains, notamment sur ce blog, ne s’attachent qu’à la forme et jamais au fond, s’agissant du Président, et je soutiens qu’il est plus difficile de discuter du fond que de la forme.

Savonarole

@ Mary

Merci pour cette poésie, je me suis égaré avec cette histoire de prénoms, j'avais été touché par le prénom de cette commentatrice, Lyse.

breizmabro

@ duvent 18 janvier 2019 à 10:31
"Savonarole poursuit sans relâche une Bretonne qui pourtant ne lui a rien fait"

Comme dirait Patrick Sébastien son clone en humour "c'est que dl'amour" :D

---------------------------------------------------------

@ Exilé 18 janvier 2019 à 14:12
"Il est peut-être très content de lui, mais il n'est pas sûr que la France profonde apprécie beaucoup ce genre de cirque..."

Rocamadour ville morte pour la venue de Manu, des flics partout, 45 000 habitants environ :(

Ville morte ! Des âmes mortes comme auraient dit un certain Nicolas Gogol.

Un Grand débat avec 600 maires mais en l'absence de leurs administrés qui ont voté pour eux !?

C'est bon, on a compris, c'est juste un grand show à la gloire de la Macronie, de ses pompes et de ses oeuvres.

Dommage, avec le froid qu'il fait pas UN homard bleu dans mes casiers.

Décidément, quand ça veut pas ça veut pas...

Exilé

@ Denis Monod-Broca
« Je ne vois pas d’autre moyen que la Constitution. Elle définit, en son article 5, la mission du président de la République. Respectons-le, tel qu’il est écrit. Rappelons sans cesse ni répit ce qu’il dit, respectons-le dans sa lettre comme dans son esprit.
C’est la seule issue. »

A supposer que cela soit la seule issue - du moins à titre provisoire en attendant mieux - encore faudrait-il que l'acteur-président y mette du sien et essaie de comprendre quel est son vrai rôle.
Mais a-t-il seulement lu la Constitution ?

Comme le disait Pierre Desproges : « Le président de la République est le gardien de la Constitution et pendant qu'il fait ça, il va pas au bistrot. »

Bon, disons qu'il ne va pas qu'au bistrot, ce qui ne vaut pas toujours mieux.

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@ Daniel Ciccia
« Vive la République et surtout, vivent les Français. »

Pour l'instant, ce sont surtout les Français de la France réelle, celle qui paye, qui souffre, qui subit et qui n'a que le droit de se taire qui peuvent crever pour que les copains et les coquins qui constituent la Nomenklatura de ce que vous appelez « la République » puissent continuer de se goberger en se moquant du monde.

Léa Morisseau

Eh oui, n'est déplaise aux aficionados de Macron, il n'y a pas une once de sincérité chez ce personnage.

Donc voici la "saison 2" Souillac ! Quel est le coût de ce grand barnum pour satisfaire l'insidieuse campagne de Macron ? Il s'était déjà servi de son poste de ministre de l'Economie sous FH pour faire campagne !

Ne nous leurrons pas, ce roitelet est redoutable quant à endormir le peuple avec ses discours bien huilés, sa mise en scène bien préparée par son équipe de communicants, et des médias qui reprennent le flambeau pour porter de nouveau Macron tout comme en 2017. On a l'impression de revivre la même chose. Macron est avant tout l'invention des médias ! Il faut sauver sa couronne.

Achille

@ caroff | 18 janvier 2019 à 12:50

Les banlieues sont un monde à part, raison pour laquelle ses habitants ne participent pas aux manifestations des Gilets jaunes, sauf peut-être quand vient la nuit et que les casseurs prennent la relève des manifestants.
Encore que certains habitants des cités sensibles aient déjà manifesté leur ras-le-bol des exactions des petites frappes qui brûlent leurs voitures et leur poubelles, dealent dans les entrées d’immeubles et reçoivent les pompiers à coups de projectiles quand ces derniers interviennent pour porter secours à une personne de leur cité.

Voilà un sujet du Grand débat qu’ils pourraient aborder car ils sont les premières victimes de ces zones de non-droit.
C’est l’occasion ou jamais pour eux de se faire entendre.

Savonarole

Voyez ce sondage, c'est à partir de la page 38 que cela devient inquiétant.
C'est assommant à lire au début, mais vous pouvez directement aller à la page 37/38.
Si vous appréciez Jérôme Jaffré, vous serez servis.
Alain Duhamel avec ses vestes à carreaux anglaises couleur caca d'oie et sa raie sur le côté peut aller se rhabiller.
Il a beau nous dire qu'il a très bien connu Napoléon III, on ne le croit plus.

https://www.sciencespo.fr/cevipof/sites/sciencespo.fr.cevipof/files/CEVIPOF_confiance_vague10-1.pdf

sbriglia@Giuseppe et boureau

Giuseppe et boureau : et pour peu que vous ayez vu l'archange Pierre Vaneck dans l'Aiglon en 1962, alors nous sommes tous trois frères trois coups !

Exilé

@ Michel Deluré
« L'excellence de la forme peut parfaitement aller de pair avec celle du fond, la première ne faisant alors que mettre en lumière la qualité du second, mais elle peut aussi fort bien n'être qu'un artifice destiné à masquer la médiocrité de celui-ci. »

Je vous rejoins sur ce point.
Seul le fond compte dans le domaine qui devrait correspondre aux fonctions de M. Macron dont nous attendons plus des résultats concrets favorables à notre pays, afin qu'il retrouve la paix civile et la prospérité, que des exercices de style dans le domaine de la communication, genre malheureusement trop souvent porteur de poudre aux yeux et de tromperies dans le monde actuel.

Notons aussi que cette rencontre avec les maires, qui tombait comme les cheveux sur la soupe dans les circonstances actuelles, n'avait d'autre objectif que de lui fournir une claque aux ordres afin de faire parler de lui et d'occuper le terrain médiatique, à grands renforts de relais journalistiques complaisants.
Comme pour beaucoup de comédiens, peu importe que l'on en parle en bien ou en mal pourvu que l'on en parle.

C'était aussi un moyen d'entrer en campagne électorale, aux frais du contribuable.

Pour la petite histoire, il faut aussi noter que ces déplacements de M.Macron, qui imposent le bouclage complet des localités qui en sont les victimes obligées, coûtent également très cher à ces dernières sur le plan économique.

Et il prévoit de remettre cela ailleurs.

Il est peut-être très content de lui, mais il n'est pas sûr que la France profonde apprécie beaucoup ce genre de cirque...

boureau

@ Achille 18 janvier 2019 10:38

Non, Achille, je ne suis pas dur avec Nicolas Mathieu, je suis exigeant pour la pérennité de ce qu'est le prix Goncourt.

Cette sorte de chronique (avec quelques anachronismes) des années soixante, soixante-dix est, comme vous le dites, facile à lire. Assez proche de la bande dessinée d'ailleurs. Moderne, mais n'est-ce pas ce qui vieillit le plus en matière de littérature ?
Souvenez-vous de JMG Le Clezio et son nouveau roman, et la pauvreté de sa langue, couronnée pourtant par un prix Nobel pour son mondialisme et son tiersmondisme. Une sorte de prix Nobel à la Obama! Qui lit encore JMG Le Clezio ?

Vous en êtes à 100 pages. Il vous en reste 320 encore. Vous serez surpris du répétitif. Pour rester court et pour ne pas vous gâcher la suite, je crois que Nicolas Mathieu fait du misérabilisme mâtiné de lutte des classes en filigrane. Mais n'est pas Victor Hugo qui veut.

Je ne suis pas totalement négatif sur Nicolas Mathieu : j'ai aimé le style alerte, les phrases courtes, la précision du descriptif, la novation de rupture dans la succession disparate de chapitres, une certaine nostalgie d'une époque de déclassement dans ces villes désindustrialisées et perdues, une sorte d'amour pour cette classe de "Gilets jaunes" en perdition ! Mais pas sur 420 pages. Pas au niveau d'un prix Goncourt !

Que voulez-vous, j'ai des exigences de vieux, moi qui ai connu l’extraordinaire période littéraire des années cinquante, soixante ! C'était quand même autre chose !

Son éditrice est Françoise Nyssen je crois. Un prix de consolation pour l'ancienne ministre peut-être ?

Cordialement.

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