J'ai assez tenté, depuis que les Gilets jaunes ont fait irruption dans notre espace démocratique, de tenir une ligne équilibrée.
Pour, d'un côté, comprendre la cause de ceux nombreux et largement soutenus qui légitimement en appelaient au pouvoir pour améliorer leur condition et, de l'autre, déplorer les violences, saccages, dégradations et attaques des forces de l'ordre de minoritaires motivés seulement par des visées factieuses.
J'ai assez tenté d'instiller de la nuance dans certains échanges avec des Gilets jaunes courtois et convaincus dans les Vraies Voix de Sud Radio, pour ne pas être suspect d'une trouble complaisance à l'égard de ce mouvement longtemps positif mais qui devrait savoir s'arrêter au lieu de répéter : "on ne lâchera rien" sans qu'on perçoive bien ce qu'ils prétendent tenir jusqu'au bout.
Eric Drouet, ce chauffeur routier de trente-trois ans, admiré par Jean-Luc Mélenchon qui aime ces frissons révolutionnaires qui lui viennent par contagion, l'un des meneurs des GJ, excité, déterminé, respecté par beaucoup de ses camarades de lutte, sans doute un peu saisi par le vertige de la médiatisation, pris par une pulsion jusqu'au boutiste qui n'a plus besoin d'être nourrie par autre chose qu'elle-même, ne m'inspire pas une sympathie particulière (Le Monde).
Mais trop c'est trop. A son encontre.
Dans la soirée du 2 janvier, il a été interpellé à Paris alors qu'avec d'autres GJ, il souhaitait rendre hommage aux victimes de ces semaines. Manifestation au sens strict ou non ? En tout cas il a été placé en garde à vue pour participation à une manifestation non déclarée. Remis en liberté dans l'après-midi du 3, il devra comparaître le 15 février devant le tribunal.
Une procédure politique en effet ! Avec des hauts gradés assistant à son audition et le questionnant ! (Le Point).
Etait-il bien nécessaire, alors que pour une fois aucun désordre ni violence n'était à craindre, d'user de cette autorité alors que depuis des semaines on avait beaucoup laissé faire en s'efforçant seulement de protéger Paris les samedis et certaines grandes villes de province ? Fallait-il, parce que le pouvoir, après avoir tremblé, n'avait plus peur, s'en prendre à Eric Drouet au risque de le constituer en martyr et, je le crains, de souder des GJ qui commençaient doucement à s'égailler ?
D'ailleurs nouvelle manifestation prévue à Paris le 5 janvier à 14 heures !
De la même manière qu'Emmanuel Macron, quand il avait conseillé à un jeune chômeur de "traverser la rue" pour trouver du travail, s'exprimait évidemment au figuré, ainsi Eric Drouet parlant de l'Elysée n'envisageait évidemment pas une occupation concrète ni une insurrection mais faisait état d'un symbole.
J'éprouve l'impression que le pouvoir, de plus en plus rassuré, sous-estimant le soutien maintenu de la population à la masse des GJ - il y avait des haineux mais ils ne constituaient pas une foule ! - montre maintenant ses muscles.
Je crois que c'est une grave erreur avant l'instauration d'un vaste débat national face auquel tous les GJ ne sont pas encore résolus à participer. Cette méthode est catastrophique qui redonne de la force à ce qui s'apaisait, une envie de violence à ce qu'on tranquillisait et fait renaître une tension sans véritable utilité.
Il me semble aussi - c'est un malaise diffus dont la preuve est compliquée à produire mais qui est perçu par bien d'autres que moi - que les GJ, pour l'ensemble de leurs transgressions, certaines intolérables, d'autres moins accablantes, ont été traités plus durement que des groupes de casseurs venant des banlieues, que les black blocs, que l'extrême gauche violente, que les pilleurs. Forces de l'ordre et Justice mobilisées à fond, avec un rythme soutenu d'interpellations, de défèrements et de condamnations.
En soi on ne pourrait que s'en féliciter si une disparité n'était pas éclatante et donc choquante au détriment des GJ. Par rapport à tant d'équipées sauvages, de voleurs et de frappeurs masqués. Alors qu'ils n'étaient pas et ne sont pas des malfaisants d'habitude, on ne leur a guère fait crédit de cette virginité !
A la réflexion rien d'étonnant. Les GJ, qu'on déteste leur cause ou non, qu'on abhorre ou non leur intrusion irrésistible dans la France officielle, n'étaient pas étiquetés de la même manière que les délinquants de droit commun. Ils ont payé la rançon de leur animosité présidentielle. On sentait bien que c'étaient des citoyens un jour dévoyés, furieux, fiers de faire nombre, des compatriotes malheureux, abandonnés et déchaînés mais non des gens détestant par principe la France, la police, la gendarmerie, les valeurs. Malgré les apparences on les craignait moins mais, comme ils paraissaient menacer l'Etat, on leur a fait subir un régime plus dur.
Alors que peu ou prou, avant, ils étaient tous de simples, de braves gens.
L'Etat s'est rattrapé sur eux de toutes ses faiblesses, impérities et carences à l'égard de la quotidienneté de la délinquance et de la criminalité ordinaires. Il y a eu quelque chose d'injuste. Comme une inégalité.
Parce que Eric Drouet n'est pas l'ennemi public numéro un.
La cagnotte des policiers a atteint un million d'euros. Le boxeur Gilet jaune est battu par KO à la première reprise ! :)
Rédigé par : Achille | 10 janvier 2019 à 13:54
@ Ellen | 09 janvier 2019 à 16:59
« Si en France on appliquait ne serait-ce que la moitié des lois à la japonaise, nous n'aurions pas autant de désordre et de corruption. Sans tomber dans la maltraitance. Vous n'êtes pas d'accord ? »
C’est effectivement une question de culture. Mais en l’occurrence, il semble que nombre des accusations portées à l’encontre de Carlos Ghosn ne sont pas avérées. C’est d’ailleurs ce qu’il s’est efforcé de démontrer dans son audience de comparution.
Il s’agit clairement d’un règlement de comptes entre dirigeants du groupe Nissan-Renault. Les Japonais ont du mal à accepter que ce soit un étranger qui ait redressé une entreprise japonaise en perdition. Maintenant que Nissan est de nouveau à flot, ils trouvent tous les mauvais prétextes pour débarquer sans états d’âme celui qui est à l’origine de cette renaissance.
Les Japonais ont montré par le passé qu’ils ne s’embarrassaient pas de scrupules quand il s’agit de terrasser un adversaire. Dans les années 37-45 les Chinois et les Américains ont pu s’en rendre compte. Les procédés utilisés sont parfois très en dessous de la ceinture. Pour eux seule la victoire est belle.
Rédigé par : Achille | 09 janvier 2019 à 20:04
@ Achille | 09 janvier 2019 à 06:23
"Si la justice française utilisait ce genre de méthodes, limite Gestapo, envers ses détenus (Carlos Ghosn), nous aurions toute la communauté internationale, la Cour européenne des droits de l'homme et même l'ONU sur notre dos".
Rassurez-vous, Ghosn s'en remettra. Il était PDG de Renault-Nissan et ce Monsieur aurait dû savoir qu'au Japon la justice ne rigole pas. Chez eux c'est très strict et la loi est appliquée à tous les échelons sociaux, riches ou pauvres, ils ne font aucune différence. L'ordre et la discipline chez les Japonais appartient à leur éducation et à leur culture et dès tout petit. Aucun compassion chez eux pour les fraudeurs, les corrompus, les voleurs, c'est pourquoi les Japonais ne comprennent pas pourquoi en France il y a un tel laxisme et un tel laisser-faire pour certains aux bras longs ou bien jugés quinze ou vingt ans après et laissés libres avec à la sortie une réprimande et quelques sous d'amende (des clopinettes par rapport à ce qu'ils ont pu engranger comme bénéfice personnel).
Si en France on appliquait ne serait-ce que la moitié des lois à la japonaise, nous n'aurions pas autant de désordre et de corruption. Sans tomber dans la maltraitance. Vous n'êtes pas d'accord ?
Rédigé par : Ellen | 09 janvier 2019 à 16:59
@ Lucile | 08 janvier 2019 à 14:15
« À ce propos je suis outrée de ce qui arrive à Carlos Goshn. »
Une fois n’est pas coutume, concernant la façon dont est traité Carlos Goshn, je suis totalement de votre avis. Et je souscris à votre argumentation.
Rappelons que les enquêteurs japonais voudraient lui faire signer des aveux... en japonais dont il ne connaît pas la langue.
Carlos Ghosn est contraint au silence, ses avocats ne peuvent pas assister aux interrogatoires et n'ont pas accès à toutes les pièces du dossier.
Sa garde à vue est prolongée de dix jours en dix jours sans véritable justification.
La presse japonaise est très critique envers Carlos Ghosn, au point que l'on se demande si la présomption d'innocence existe au Japon…
Il est apparu à son procès amaigri (il a pour tout repas trois bol de riz par jour), menotté comme un criminel, avec une corde autour de la taille pour parfaire à son humiliation.
Si la justice française utilisait ce genre de méthodes, limite Gestapo, envers ses détenus, nous aurions toute la communauté internationale, la Cour européenne des droits de l'homme et même l'ONU sur le dos. Mais curieusement les Japonais non ! Allez comprendre !
Rédigé par : Achille | 09 janvier 2019 à 06:23
@ Lucile | 08 janvier 2019 à 14:15
"...c'est injuste, il (Carlos Ghosn) souffre de manière injustifiée, et qu'on s'en amuse par-dessus le marché parce qu'il gagnait beaucoup d'argent est scandaleux à mes yeux.
(...)Les Gilets jaunes sont dans une impasse et tant qu'ils n'auront pas compris que leurs revendications sont destructrices pour eux, leurs enfants et la communauté nationale, ils végéteront dans la médiocrité et nous et nos enfants avec."
Personne ne reproche à Carlos Ghosn de gagner beaucoup d'argent. La justice japonaise lui reproche d'avoir caché au fisc 38 000 000 (trente-huit millions) non déclarés, l'accuse d'abus de bien sociaux, d'avoir rémunéré sa femme illégalement 100 000 euros par mois comme une soi-disant conseillère au Brésil sur le budget de Renault-Nissan, etc.
N'oubliez pas que Carlos Ghosn a licencié des centaines de personnes dont certaines se sont suicidées. Il leur a enlevé la vie parce qu'il fallait faire la purge avant de signer l'alliance Renault-Nissan. Vous y avez pensé à ces pauvres familles et enfants restés demi-orphelins et dans une pauvreté que vous, j'en suis sûre, n'accepteriez pas ?
De quel côté placez-vous l'injustice ? du côté de Ghosn ou des familles entières détruites pour satisfaire l'oligarchie couchée sur des matelas bourrés d'argent planqué.
Essayez de ne pas déclarer la moitié de vos revenus au fisc et vous verrez ce qu'il adviendra. Vous ne dormirez plus de peur et aurez à rendre les comptes au fisc et à la justice, même pour 2 000 euros non déclarés.
Les lois doivent être justes.
Rédigé par : Ellen | 09 janvier 2019 à 05:59
@ Xavier Nebout
Pourquoi encore aujourd'hui, alors que Google permet en deux clics de trouver des informations fiables, certains s'obstinent-ils à colporter des informations fausses ?
https://www.lesechos.fr/elections/republicains/0211733811250-lallemagne-a-t-elle-un-million-de-fonctionnaires-de-moins-que-la-france-comme-laffirme-le-camp-fillon-2060357.php
Rédigé par : Alan | 08 janvier 2019 à 23:13
@ calamity jane | 07 janvier 2019 à 08:36
Je pense qu'Emmanuel Macron a provoqué les événements politiques que nous connaissons, et nous qui l'avons laissé élire avons aussi notre part de responsabilité. Les Gilets jaunes dévoilent la mauvaise qualité du dirigeant que nous avons élu, et montrent l'urgence qu'il y aurait pour Macron à vraiment s'attaquer à nos problèmes au lieu de parader et de narguer ses concitoyens.
Cela dit, cela n'enlève rien au fait que les Gilets jaunes sont davantage habités par la haine des riches que par le souci des pauvres. Ce n'est pas en cassant les lunettes des intellectuels comme l'ont fait les Khmers rouges au début de leurs exploits, ou en guillotinant Lavoisier parce que la République n'avait pas besoin de savants, qu'on améliore le sort d'un pays et de ses habitants. C'est la technologie et ce sont les savants qui ont permis aux ouvriers de vivre décemment maintenant, et d'arriver à peu près en forme à l'âge de la retraite.
À ce propos je suis outrée de ce qui arrive à Carlos Goshn. Mais, n'est-ce pas, il gagnait beaucoup d'argent, il peut crever, lui qui a été au moins aussi utile à l'économie et au bien-être des Français que tous les Gilets jaunes réunis. Un type qui gagne beaucoup d'argent parce qu'il travaille comme un fou pour la prospérité de ses concitoyens ne leur vole rien. L'argent qu'il gagne est le sien. Si Carlos Goshn n'existait pas, cet argent n'existerait pas. Et son salaire même énorme, n'est qu'une toute petite part de ce qu'il apporte aux autres. S'il est jeté en prison sans jugement pour des causes politiques entre Etats, c'est injuste, il souffre de manière injustifiée, et qu'on s'en amuse par-dessus le marché parce qu'il gagnait beaucoup d'argent est scandaleux à mes yeux.
Les Gilets jaunes sont dans une impasse et tant qu'ils n'auront pas compris que leurs revendications sont destructrices pour eux, leurs enfants et la communauté nationale, ils végéteront dans la médiocrité et nous et nos enfants avec.
Rédigé par : Lucile | 08 janvier 2019 à 14:15
@ xc | 06 janvier 2019 à 19:06
Ah bon, parce que vous croyez que si Eric Drouet est condamné à de la prison ferme pour mieux l'isoler de son camp, les Gilets jaunes vont tranquillement rester les bras croisés ? Vous vous trompez ! Ils iront devant le TGI ou devant le ministère de la Justice de Belloubet s'il le faut ou dans des lieux symboliques de la République pour réclamer la libération de Drouet dans la journée.
Au pire, ils seront prêts à faire des dégâts matériels monstrueux qui sans conteste, coûteront bien plus cher à Bercy que de laisser Drouet en liberté.
Vaut mieux pas rajouter de l'huile sur le feu comme ont fait Macron, Castaner et Griveaux si on ne veut pas que les forces de l'ordre finissent, à cause du ras-le-bol, par rendre leur bouclier et rentrer auprès de leur famille pour se ressourcer et dormir.
Que Macron et son gouvernement, les premiers à avoir allumé la mèche, assument maintenant leurs erreurs et le désastre qu'ils ont semé jusqu'au bout. Quand le peuple se déchaîne parce que trop moqué, insulté et pris en plus pour des pigeons payeurs, il ne mesure alors plus sa colère.
Il faut condamner les casseurs, les pilleurs, les voleurs et les délinquants violents contre les forces de l'ordre et pas un Drouet qui n'est pas un ennemi public n°1. Il n'a tapé personne. Justice politique guidée et couverte par Macron ?
Rédigé par : Ellen | 07 janvier 2019 à 16:47
Bon ! Je comprends bien ce que vous dites Lucile ! Parce que je n'écris pas sous une impulsion quelconque et moins encore sans un peu de recul. Vous restez donc sur vos positions en m'indiquant que les Gilets jaunes "se feront avoir d'une manière ou d'une autre".
Dans les discussions familiales durant cette période particulièrement propice est venue la question sur un referendum "à questions multiples" !
Etait-ce à cela que vous pensiez ? Je doute fort que des personnes qui depuis la mi-novembre bravent les intempéries sur les ronds-points se laissent piéger par cette façon de présenter les choses.
Pis encore, les jeunes adultes paraissent scandalisés par le prélèvement à la source car d'après eux le gouvernement cède aux entreprises ses facultés pour organiser l'administration du pays ! Ce qui irait à une
distribution de régions entières à des baronnies quelconques ?
Si c'est cela "réformer le pays" des "Gaulois réfractaires".
Personnellement, certains soixante-huitards qui viennent nous la raconter me saoulent, pour être correcte si l'on connaît un peu cette période, avec leur suffisance du haut de leurs avantages acquis en renégats.
Un pays est fait d'un peuple ! Et quoi qu'en pensent certaines, certains, on le prend en entier et dans toutes ses composantes dès lors qu'on est choisi pour le gouverner.
Rédigé par : calamity jane | 07 janvier 2019 à 08:36
Dernière idée fumeuse de Bernard Tapie qui, décidément, est prêt à toutes les extravagances pour faire parler de lui: prêter les locaux du journal « La Provence » dont il est propriétaire, à des Gilets jaunes.
Cela a provoqué une vive émotion au sein de la rédaction du journal qui a une vision plus professionnelle de ce que doit être un journal qui se veut « indépendant et apolitique » (si toutefois cela existe).
https://www.nouvelobs.com/societe/20190105.OBS8009/bernard-tapie-prete-des-locaux-de-la-provence-a-des-gilets-jaunes-et-cree-la-polemique.html?utm_term=Autofeed&utm_medium=Social&utm_source=Twitter#Echobox=1546707949
Mais le plus comique de l’histoire est que cette réunion de Gilets jaunes dans des locaux du quotidien a provoqué une manifestation… d'autres Gilets jaunes !
Décidément, avec les Gilets jaunes on a vraiment l'impression de vivre au pays des Shadoks !
Rédigé par : Achille | 07 janvier 2019 à 06:22
Enfin une bonne analyse. Merci M. Bilger. Et pour rajouter un peu de sel je viens de lire une interview d'un ancien magistrat qui dénonce une fraude de 14 milliards aux régimes sociaux grâce à de faux documents (certificats de naissance délivrés à l'étranger) mais l'Etat laisse faire. C'est vrai que ça donne envie d'aller sur les ronds-points.
Rédigé par : casius | 07 janvier 2019 à 05:28
@ Mary Preud'homme 06 janvier 2019 à 13:42
Pas d'inquiétude Mary, j'ai vécu à la campagne je sais donc faire la différence entre un gendarme et un policier...
Rédigé par : breizmabro | 06 janvier 2019 à 22:07
@ breizmabro | 06 janvier 2019 à 15:38
Certains ronds-points sont utiles, d'autres pas du tout. Ils coûtent une fortune à mettre en place, et il faut ensuite les entretenir. Les plantations et arrosages sont loin d'être gratuits. Les contribuables seraient surpris Je n'ai pas réussi à trouver de document là-dessus, mais ce serait intéressant de connaître le coût annuel moyen. Il va falloir les remettre en état au printemps, si toutefois ils ne sont plus occupés.
http://www.observatoiredesgaspillages.com/2013/03/la-folie-des-ronds-points/
Rédigé par : Lucile | 06 janvier 2019 à 20:11
@ Alpi | 05 janvier 2019 à 15:59
Imaginez que le Pouvoir ait laissé Drouet organiser son rassemblement non déclaré. Vous ne voyez pas l'exploitation que ce dernier en aurait fait ? Il était fatal qu'il soit interpellé, tel était son but.
Un bon séjour en taule, quand il comprendra que ses soutiens sont dehors mais que lui est dedans, lui mettra les idées en place.
Rédigé par : xc | 06 janvier 2019 à 19:06
@ calamity jane 06 janvier 2019 à 07:52
"Dans la profondeur de certaines régions, les administrés ont depuis longtemps constaté l'inutilité de certains ronds-points dont ils ont payé leur part et souventes fois pour les caprices d'un élu.."
Exemple à Dinard (9 800 habitants !) où il y a, aussi, des ronds-points payés par les taxes d'habitation à des sociétés habilitées "pouvant" être moins-disantes sur certains appels d'offres ;)
Ayant LARGEMENT payé ces ronds-points, les administrés de Dinard (exemple) peuvent de temps à autre les utiliser, un peu comme ils se servent des bancs installés face à la mer, qu'ils ont également payés.
Pour être honnête il faut dire que TOUS les ronds-points de France servent -- essentiellement-- aux gendarmes pour procéder à des contrôles aléatoires.
Rédigé par : breizmabro | 06 janvier 2019 à 15:38
@ Gavot | 06 janvier 2019 à 11:17
Je me suis posé la même question que vous au sujet de cet Eldorado décrit par Ellen que je n'ai jamais connu et encore moins mes parents, si j'en crois leurs récits d'avant-guerre (celle de 39-45).
@ delplace
@ breizmabro
Les journalistes sont décidément incapables de différencier un policier d'un gendarme, ce qui atteste d'un manque de professionnalisme et de rigueur élémentaire et de tactiques de manipulation et de racolage qui n'honorent pas cette profession.
En l'occurrence le soi-disant policier tabassé dont la vidéo a fait le tour de la toile était un gendarme (et non un policier), un gendarme isolé de son groupe, ce qui se conçoit d'autant moins eu égard à la réputation de discipline de cette institution militaire.
Petit rappel concernant tant les gendarmes mobiles (militaires) que les CRS (policiers), formés tous deux (avec la même rigueur militaire) à la répression anti-émeute, lors d'une manifestation, la première règle est de toujours agir en groupe et sur ordres de la hiérarchie, par conséquent ne jamais s'isoler, ni prendre des initiatives de nature à compromettre l'homogénéité du groupe, au risque de faire échec à l'intervention, voire de mettre sa vie, celle de ses collègues, mais aussi celle des manifestants en danger.
A méditer avant de critiquer sans savoir et sur la foi (truquée) d'une petite vidéo uniquement destinée à faire le buzz et certes pas à éclairer le quidam de base qui gobe tout ce qu'on lui raconte !
Toutes réflexions à ne pas confondre avec l'assistance à personne en danger qui elle peut s'exercer en dehors de tout cadre (et n'est pas réservée qu'aux seules forces de l'ordre) mais c'est un autre chapitre.
Rédigé par : Mary Preud'homme | 06 janvier 2019 à 13:42
@ calamity jane | 06 janvier 2019 à 07:52
Personne ne peut se targuer de continuer à faire marcher le pays à lui tout seul. Chacun d'entre nous dépend de la coopération de tous pour sa survie. Si tout le monde s'arrête, c'est un suicide collectif, et à mon avis il ne peut être imposé qu'artificiellement, de façon violente et par des nihilistes forcenés, car la plupart des gens n'ont pas le suicide comme objectif ; la coopération est inscrite dans nos gènes ; ce n'est pas moi qui le dis, c'est la théorie de l'évolution qui met en lumière quatre grands déterminants dans nos comportements : survie, transmission de nos gènes, lien avec nos proches (kinship) et enfin coopération et échanges.
Je pense que les GJ sont dans une impasse politique et qu'ils se feront avoir d'une manière ou d'une autre. Soit ils obtiendront intégralement ce qu'ils demandent et on entrera dans un processus totalitaire, parce que quand la rue commence à faire la loi, ça se termine toujours mal ; soit on organisera des consultations populaires dans les mairies, qui ne serviront à rien, parce que l'appauvrissement du pays me paraît être la cause première de la panique qui saisit maintenant les gens à faible revenu. Aussi, tant que le pays continuera à s'appauvrir, la colère grondera.
Les GJ ont réussi à mettre en garde la classe politique et l'obliger à veiller à ne pas pousser à bout une partie de la population. Ils n'ont pas l'intention de se laisser sacrifier sans broncher, c'est un réflexe compréhensible. Pour l'instant le pouvoir ne semble pas encore avoir retenu la leçon, puisque les points clefs d'appauvrissement et de désorganisation du pays restent sans réponse : les économies ne sont pas envisagées, la production n'est pas encouragée, et l'immigration reste incontrôlée.
Tout le monde sent bien qu'on cherche des remèdes homéopathiques pour gagner du temps. On se demande combien de temps ça peut durer. Le pays est au bord de l'embrasement, on a trop attendu, à temporiser année après année, et ça continue.
Rédigé par : Lucile | 06 janvier 2019 à 13:38
@ Godichard
« La société française est prisonnière depuis bien trop longtemps d’une forme de bien-pensance, résultat d’une forme de gauchisation rampante des mentalités remontant à l’après-1968. L’ordre et la discipline sont devenus des gros mots. Ça ne fait pas bien dans le paysage. »
Et dans une certaine mesure, la révolte protéiforme des Gilets jaunes est aussi une révolte contre ces bobos ex-soixante-huitards ou bien rejetons des précédents, qui à Paris vivent dans les beaux quartiers, roulent en berlines voraces en carburant, votent à gauche, se prennent pour le sel de la terre face aux « gens de rien » et autres populistes et se pâment devant les expositions célébrant les événements de mai 1968 quand ils n'arborent pas des maillots à l'effigie du boucher Guevara.
Ils découvrent alors que les lancés de pavés immortalisés par une anti-culture mythique pourraient très bien désormais les viser personnellement par un piquant retour des choses qui pourrait leur faire comprendre qu'en recevoir un dans la figure n'a rien de romantique.
Ils s'aperçoivent que les nouveaux bourgeois honnis, c'est eux et là, ils trouvent que ce n'est pas de jeu.
Mais ces gens-là, qui se piquent pourtant d'être intelligents, n'ont toujours rien compris au soulèvement d'une partie de la France oubliée qui avait disparu des écrans radar pour avoir eu le tort d'avoir été longtemps trop sage en dépit des injustices et des inégalités qu'elle subissait. Après avoir fouillé dans la boîte à outil du prêt-à-penser gauchiste, ils ne savent alors que nous sortir du « social » comme joker pour expliquer une situation autrement plus vaste et complexe dans la mesure où c'est tout un modèle de société basé sur des critères technocratiques artificiels et souvent inhumains qui se lézarde.
Ces gens-là, coresponsables de la situation actuelle y compris pour avoir fait l'apologie de la révolte, de la révolution du désordre et de la haine, sont les derniers à être qualifiés pour jouer les arbitres des élégances alors qu'ils devraient se cacher sous le tapis et faire repentance.
C'est tout un système avec sa mentalité, ses comportements, ses idées reçues, ses éléments de langage, qui est remis en cause et pas uniquement en ce qui concerne le domaine politique et institutionnel avec ses tares.
Rédigé par : Exilé | 06 janvier 2019 à 12:21
@ Ellen
"La France n'est plus ce qu'elle était au temps des années blanches : pas de chômage, les caisses de l'Etat pleines, très peu de taxes et d'impôts, le coût de la vie peu élevé, les salaires sans cesse augmentés avec le treizième mois, les loyers à un prix très raisonnable, l'essence dix fois moins chère qu'aujourd'hui, une liberté absolue et le respect des citoyens, pas de casseurs cagoulés, une sécurité absolue de jour comme de nuit."
Si vous pouviez nous expliquer de quelles années vous nous parlez... car j'ai beau me retourner et regarder au plus loin dans le passé, mobilisant même la mémoire de mes ancêtres, je ne trouve pas trace de ce que vous décrivez.
Évidemment mes jumelles temporelles ne sont sans doute pas assez puissantes pour apercevoir le jardin d’Éden.
Ou alors l'esprit de Noël et les bulles de champagne ont favorisé chez vous une nostalgie un poil fantasmée.
Rédigé par : Gavot | 06 janvier 2019 à 11:17
"Que l’anonymat des cagoules, des posts Facebook et Twitter soit levé"
Ah bon, vous êtes contre l'anonymat "Le Breton du 37" ? :D
Rédigé par : breizmabro | 06 janvier 2019 à 09:57
@ delplace 05 janvier 2019 à 21:21
"Une honte, ces images de violence contre des policiers à 4 contre 1. Quel courage !"
En même temps, les policiers qui se tenaient derrière leur collègue attaqué ne sont pas venus à son secours non plus, ils se contentaient de reculer en regardant ET en se protégeant...
Quelle honte !
---------------------------------------------------
@ Giuseppe 05 janvier 2019 à 21:42
Entièrement d'accord.
Rédigé par : breizmabro | 06 janvier 2019 à 09:44
@ Godichard
« Ça s'appelle la solidarité contrairement à l'égoïsme forcené que je lis trop souvent. »
De quelle solidarité parlez-vous ? De celle qui est réservée aux migrants illégaux chargés par milliers sur les pneumatiques et envoyés par les passeurs criminels africains vers l'Europe ? Non, ne me dites pas que vous aussi vous voulez vendre la France aux islamistes.
Rédigé par : Ellen | 06 janvier 2019 à 08:45
@ Lucile
"...les Gilets jaunes ont tout faux"
Supposons que tous les Gilets jaunes décident d'arrêter leur travail, suivis évidemment par leurs sympathisants, par exemple.
Pourriez-vous m'indiquer qui s'occuperait de continuer à faire marcher le pays ? Les députés ? Les fonctionnaires ? Les policiers ?
Ils ne seront pas assez nombreux pour assurer le relais...
Dans la profondeur de certaines régions, les administrés ont depuis longtemps constaté l'inutilité de certains ronds-points dont ils ont payé leur part et souventes fois pour les caprices d'un élu...
Ils, elles sont légitimes à occuper cet espace inutile vitrine de maires qui se font la concurrence pour les décorations de fin d'année, par exemple et pour rester courtoise.
Rédigé par : calamity jane | 06 janvier 2019 à 07:52
Les carburants étaient trop chers et les taxes trop lourdes puis un désir de référendum est monté jusqu'à l’extase chez des gens qui ont certainement souvent oublié de voter... Sans oublier la limitation de vitesse à 80 km/h.
On en arrive six semaines après et onze morts à ce que la revendication la plus votée de la consultation en ligne serait l’abrogation du mariage pour tous !
Si le décor n’était pas si triste il y aurait de quoi s’étouffer de rire.
Il est vraiment temps que tous ces excités jaunes ou délavés rentrent à la maison s’occuper de leur famille et aillent bosser pour la nourrir sans attendre que ce soit les voisins qui s’en chargent comme d’habitude.
Si le Peuple n’a pas assez la parole, c’est la faute du gouvernement ou, variante, celle des élites...
Si on lui donne la parole et qu’il s’exprime « mal » c’est encore la faute du gouvernement et des élites qui ne l'ont pas cadré comme il fallait...
Mais si on cadre trop, les mêmes seront encore responsables d’un déni de démocratie.
Alors ? Que les Gilets jaunes et leurs soutiens nous donnent les règles du jeu !
Quand les bornes sont franchies il n’y a plus de limites
!
Tout ceci est le résultat logique de la "démocratie" des ronds-points : seuls les plus radicaux s'expriment et s'imaginent être majoritaires.
La seule démocratie qui vaille est celle issue des urnes, et je pense qu'une dose de proportionnelle serait à même de corriger les excès du fait majoritaire. Mais attention à la dose : il ne faut pas arriver à la paralysie du pouvoir, car actuellement la France n'est plus coupée en deux (droite/gauche) mais au moins en cinq ou six courants de pensée : centre, droite modérée, gauche, extrêmes droite et gauche, sans compter les Gilets jaunes soi-disant nulle part.
La meilleure façon de rester dans l'immobilisme est donc de représenter tout le monde : ce qui ferait 15 ou 20% à chacun, sans aucune entente sur aucun sujet.
On regrettera le temps de la Ve République !
Rédigé par : claude fredon | 06 janvier 2019 à 07:11
Ceux qui opposent la légalité à la légitimité sont souvent les mêmes qui encensent de Gaulle et la Résistance.
Il doit même y avoir des francs-maçons qui ont juré de faire passer la fraternité maçonnique avant la loi.
Il est plus facile d'être un charlot de l'analyse politique que de chercher la quintessence du mouvement des GJ.
Rédigé par : Xavier NEBOUT | 05 janvier 2019 à 23:03
@ kacendre | 05 janvier 2019 à 11:22
"Décidément ce pauvre Mélenchon déblatère pire qu'un cochon... il préside vraiment la France des Cons. Décidément chez Mélenchon tout est bon pour ne pas parler de son pognon."
Mélenchon c'est un vieux politicard de la pire espèce. Il promet le paradis dans le désert. Il faut être fou à lier pour le suivre. Si on ne veut pas appauvrir encore plus la France, il ne faut surtout pas voter pour lui. Il serait la honte du pays.
----------------------------------------------
@ Le Breton du 37 | 05 janvier 2019 à 22:11
"La France est un pays enviable et non une République à abattre."
Enviable, certes, mais ça c'était avant ! La France n'est plus ce qu'elle était au temps des années blanches : pas de chômage, les caisses de l'Etat pleines, très peu de taxes et d'impôts, le coût de la vie peu élevé, les salaires sans cesse augmentés avec le treizième mois, les loyers à un prix très raisonnable, l'essence dix fois moins chère qu'aujourd'hui, une liberté absolue et le respect des citoyens, pas de casseurs cagoulés, une sécurité absolue de jour comme de nuit.
Bon, je ne vais quand même pas vous faire un dessin...
Rédigé par : Ellen | 05 janvier 2019 à 22:39
@ Giuseppe | 05 janvier 2019 à 21:42
Tout est dit. L'exemplarité. On dirait que pour eux il s'agit d'un gros mot. Je viens d'envoyer un mail dans ce sens mais en moins bien construit à monsieur le député Dubus qui était ce soir sur CNews.
Rédigé par : hameau dans les nuages | 05 janvier 2019 à 22:38
"Merci, non seulement le problème comme ce mouvement, même les réacs, les mêmes la révolte, il est frappant "Députés de France, difficile de dire, bah oué, la mentalité petit chef, la réalité est bien pire, il suffit, fruit, ces gens-là, bien entendu, comme, même, le communiqué, bah non, ces imbéciles, il paraît que, "Vos forces, Là Où Éric Drouet, Quand Le "droit de manifester", et le plus beau, c'est, c'est ainsi, peu importe, là aussi, plus, les Ukrainiens, en France, eh bien "Pourquoi, peut-être, puis-je, Vos actes, bah non, "Les citoyens, comme quoi, bah oué, encore, inutile, l'exemple, il faut, mais non, bêtes, faut-il, et encore..."
Ça a du sens ! Robert Marchenoir a travaillé ce sujet pour deux et même plus, ce qui permet l'emprunt. Alors de façon à ce que l'optimisation soit réelle, j'ai employé le début de chacune de ses phrases et cela exprime globalement ma pensée...
Bah, oué ! Ce n'est pas pire que l'art moderne et je ne dois rien à Marchenoir puisque fort judicieusement, je n'emploie aucune de ses idées, à peine quelques mots, l'entame quoi, j'aurais pu aussi prendre les derniers mots, cela m'aurait donné un bouquet de croupions fort présentable.
Il ne faut pas m'en vouloir Marchenoir, mais vous avez certainement plusieurs vies, et je n'en ai qu'une...
Quitte à dire quelque chose, autant le dire clairement et vous êtes limpide et sobre, mais j'ai hésité entre vous et genau, qui a eu l'indélicatesse de se concevoir froid, et je n'aime pas le buffet froid !
Rédigé par : duvent | 05 janvier 2019 à 22:37
@ Lucile
"Or, là où les GJ et Jupiter tombent d'accord, c'est pour miner le parlement, les Gilets jaunes parce qu'ils ne veulent plus d'élite ni de représentants élus, Jupiter parce qu'il ne veut plus de contrôle et que les mesures qu'il souhaite imposer ne sont pas majoritaires. Je trouve inquiétant de ne pas entendre grand monde défendre le parlement."
Les Français défendent une politique comme des gens sont supporters.
Je veux dire, et c'est grave, qu'ils se moquent des règles ! Il faut que leur camp, droite ou gauche en général, gagne, et peu importe le reste. Le parlementaire défendra sa couleur politique, notre hôte ses idées... Mais pour réclamer plus de pouvoir pour le Parlement ou un pouvoir judiciaire quand nous n'avons qu'une autorité, on repassera !
Donc au lieu d'aller vers un équilibre des pouvoirs, on va vers une concentration des pouvoirs, qui monte à la tête de notre Jupiter, de même que ses opposants va-nu-pieds s'exaltent de leur côté à se prendre pour des révolutionnaires face à un tyran.
Pitoyable... Dans un pays où les pouvoirs seraient mieux répartis, tout le monde aurait intérêt et la tradition de défendre les règles et personne ne s'infatuerait au point de se prendre pour le Souverain.
Tout le monde dira, les principes, c'est demain, aujourd'hui, c'est politique.
Donc, ce n'est jamais les principes, et in fine la destruction de la politique avec des Jupiter et révolutionnaires de bac à sable.
Comme je le disais, il y a cohabitation entre le Président et le peuple, les Gilets jaunes étant soutenus par la majorité.
Les problèmes économiques et sociaux attendront, parce que personne n'a la légitimité, je ne dis même pas de les trancher, mais de les poser. Tout ce que les gens vont peut-être apprendre, comme dans les classes où on passe un temps fou en discipline et non en enseignement, c'est à appliquer les règles les plus élémentaires. Les Gilets jaunes doivent respecter les urnes, le Président sachant qu'il s'est déchu de la confiance du peuple, gouverner comme sous Parlement hostile, a minima. Oui, les règles, pour les Français, c'est déjà bien extraordinaire.
Mais il faudrait remonter un peu plus haut, non au règles brutes, mais à l'esprit des lois, si j'ose dire, et changer de Constitution.
Adopter l'équilibre des pouvoirs... Je sais, on n'en veut pas, mais il le faut, surtout dans un pays comme la France porté à l'extrémisme et à la guerre civile.
D'ailleurs, bien des gens la veulent, la guerre civile, tas de nuisibles qui s'ennuient dans leur vie donc veulent se distraire par la destruction de celle des autres.
A une époque était paru un livre à présent quasiment légendaire "Suicide mode d'emploi", l'idée étant de mourir et laisser vivre, maintenant, l'idée c'est de se tuer les autres en l'achetant ou non de sa propre mort, ne surtout pas laisser vivre pour se venger d'avoir une vie qui n'en vaut pas la peine, dévaluer celle des autres, nihilisme égalisateur.
Ce qui est dans le vent ? Asservir et non se libérer. Alors dans ce contexte, l'équilibre des pouvoirs, le non asservissement ?
Trop tard. La France aurait dû se doter de l'équilibre des pouvoirs quand cela était porté par l'évolution mondiale. Si le cancre veut apprendre quand le niveau baisse, il y a comme un problème, non ? De toute façon, le cancre français se prend pour le premier de la classe, il a des leçons de politique à donner au monde entier.
Et puis, comment s'améliorer quand son propre niveau baisse ? Nos musulmans nous "sollicitent", nous devons lutter contre leur terrorisme, les attaques contre la laïcité, les femmes et je dois en oublier puisqu'ils n'oublient de polluer aucun secteur culturel.
Ils tendent à nous enfoncer, à supposer, on ne sait jamais, que nous ne finissions pas vils soumis, il est tout de même bien sûr que pendant ce temps nos institutions ne s'améliorent pas, notre anti-américanisme ne s'évanouit pas, pour les plus anciennes de nos tares.
Et je ne parle pas de parer à des démons plus modernes, d'embrasser des merveilles un peu plus nouvelles !
Si je me tuais, les gens me diraient dingue, braves gens, mais quand on voit un peu loin, dans quoi, individuellement ou collectivement, on peut tomber, il semble que ce soit un jugement bien hasardeux.
Ou dingue. Mais cela ne vaut-il pas mieux, en vrac, que tomber dans :
- Une dictature
- Le dénuement
- La débilité
- L'échec
- Le deuil insurmontable
Ou tout ce qu'on voudra, à chacun de voir si le plus surpasse le moins dans sa vie.
Les gens sont pollués par des idées telles que le dialogue ou la parole résout tout, elle doit être magique, ou que l'espoir est formidable. En somme, blabla ou abracadabra est magique.
Qu'importe les chaînes si on peut s'en libérer ? Ils se moquent donc que le pouvoir soit concentré et non divisé en France, on est lié, mais on se libérera d'une bonne ruade, brave canasson de pays. Ils se moquent que le pays soit menacé par les problèmes musulmans. Tout leur est égal : blabla et abracadabra sont là... Il me semble que s'ils étaient plus souvent dans l'imaginaire, ils n'en mettraient pas tant dans la réalité, mais comme je ne crois pas en blabla, je ne vais pas le dire. Déjà qu'on m'a accusé à tort de manipulation, parce que trop sincère, eh bien, j'ai laissé dire puisque la vérité n'aurait pas été crue, et ainsi, suis devenu insincère. Enfin, je pardonne, la personne m'ayant rendu des services, mais c'est pour dire ce qu'il faut penser de blabla et abracadabra.
Alors quand on me dit qu'il faudrait que je fasse réfléchir, ou alors, de poster sous patronyme...
Jamais ! Tout renseignement donné sur vous est un savoir donc un pouvoir sur vous, c'est si vrai qu'une accusation fausse peut mieux valoir qu'une vérité qui vous expose. Plus on est sincère, donc plus on diverge, plus on choque, plus, choquant, l'autre fois par une alternative, je ne sais plus laquelle, plus on peut sembler manipuler. Mais je pense souvent en terme d'alternative, pour le suicide, entre autre, même si je n'en parle pas aux gens que je connais, cela ferait genre maître chanteur - et d'autant que j'ai connu ce genre d'oiseau - mais je pense que soit on est dans les heureux du monde, ceux qui ont de la marge, par exemple, argent et lucidité de partir à temps avant une prise de pouvoir islamiste, soit non, dans ce cas, pour échapper à ce monde, il faut se tuer, mais pour cela, il faut des moyens, qu'on a ou pas.
Eh oui, les choses sont rarement une chose et son contraire, les actes ont des conséquences et la vie fait rarement des cadeaux. Et puis, on peut vouloir être libre.
Le masque est une marge qui permet d'être libre. L'équilibre des pouvoirs est aussi une distance entre des forces, un champ de forces structuré de telle manière qu'aucune n'écrase les autres et le citoyen. Donc les gens sont contre en France, il faut "choisir" son camp, assumer, subir son nom, sa profession et tout le reste pour ne pas pouvoir penser hors de sa case ni être compris en en faisant abstraction.
La France est un pays d'assignation.
----------------------------------------
@ Denis Monod-Broca
"Et si nous nous essayions à la rationalité ? Encore faudrait-il y croire..."
Impossible avec cette Constitution. Elle fait du Président une sorte de roi, donc des Français des sortes de sujets, entre courtisans et Jacques.
Autant dire à des esclaves de se comporter en hommes libres ! La seule manière de se comporter en homme libre est de ne plus être esclave, donc de briser ses chaînes.
Il faut être libre pour se comporter en libre, être un homme libre, en démocratie, et ajouterais-je en démocratie avec équilibre des pouvoirs serait un plus.
La France qui donne des leçons de démocratie au monde entier avec son grand fétiche de Constitution, n'est jamais qu'un pays d'arriération institutionnelle et politique.
Rédigé par : Noblejoué | 05 janvier 2019 à 22:27
Vu à la télévision, sur les Champs-Elysées, un Gilet jaune brandissant un drapeau régional se prétendant sculpteur bourguignon (?) et à qui le journaliste franchement culotté a osé poser une question scandaleuse :
« Quelles sont les raisons qui vous poussent à manifester ? ».
La réponse, pour le moins hésitante, fut d’une clarté époustouflante, aussi claire que s’il avait dû répondre à une question sur la pensée spinozienne.
Enfin, il n’avait pas l’air de trop souffrir, même qu’il paraissait heureux. Comme dirait Laspalès : « y’a des vedettes ! ».
Quand un mouvement de quelques dizaines de milliers de personnes en est à vouloir imposer sa volonté et refuse, par principe, de discuter avec tout représentant élu et rejette tous les corps intermédiaires, on se situe clairement dans une démarche fascisante.
On l'est plus encore quand on multiplie les épisodes violents, que l'on bloque les routes et saccage les centres villes, tout cela en prétendant "être le peuple" et donc détenir une légitimité immanente.
Oui, cela ressemble beaucoup aux méthodes des fascistes italiens qui ont porté Mussolini au pouvoir.
Le problème est qu’il y en a beaucoup dans ce mouvement.
Saint-Germain-des-Prés : la moitié des appartements vides.
C'était moins gênant, non ?
Ils auraient pu tourner autour de la boutique Vuitton et toper des petits dealers venus blanchir via l'achat de sacs et parfois avec la complicité de touristes, moyennant petite rétribution ; c'est ça qui bousille le système avec les petits artisans ayant fabriqué des meubles sur mesure dans les années 80 et 90 et qui se retrouvent avec de l'investissement locatif au Panama (comme des narcos) mais dans la panade aujourd'hui au seuil de la mort lorsque il faut s'occuper de la succession.
D'ailleurs ce serait bien que l'État fasse le ménage dans le 06, le Var et tutti quanti, jamais vu autant de Tesla, Mercedes AMG, Audi RS et compagnie pas même à Hong Kong et en excluant Monaco.
Le pognon indûment gagné est là, il s'agit d'aller le chercher en mode pitbull.
Et sinon pas scander Macron démission (qui d'autre ?
C'est le plus capable, regardons ce qu'il y a en face, le plus crédible c'est LR et Wauquiez, bonjour le désastre) mais Castaner, Griveaux et Darmanin au SMIC et au boulot ! Ainsi que l'État à la diète.
N'oublions pas nos fonctionnaires qui se pensent financièrement malheureux alors qu'ils ont choisi massivement d'adhérer aux 35h.
"Faut assumer maintenant, tout le monde doit assumer."
Et ça fonctionne aussi pour les anciens de grosses boîtes en préretraite dans les 90's, le tout payé encore par mes soins aujourd'hui, ou pas.
Rédigé par : Un varois du 75 | 05 janvier 2019 à 22:22
Que ce pouvoir soit fort !
Qu’il ne renonce pas et fasse preuve d’autorité, de respect impératif des institutions quitte à user d’un excès d’autoritarisme pour enrayer ces quelques enragés, paratonnerres de violence et de casseurs.
25 000 misérables manifestants qui veulent continuer à semer un chaos économique et politique, ça devient insupportable et indécent.
Que le gouvernement soit ouvertement et publiquement "couillu", oui je n’ai pas trouvé d’autres mots, face à cet amalgame de violences physiques et verbales dissimulées sous la facilité de l’anonymat d’une opinion qui n’est pas l’opinion publique.
Non les Gilets jaunes ne sont pas le peuple !
Que l’anonymat des cagoules, des posts Facebook et Twitter soit levé, que l’anonymat des prêcheurs de haine, d’anarchie de confort et de violence sur les forums soit banni et contré par une force du pouvoir qui fasse rentrer ce débordement dans son lit avec l’écoute nécessaire pour prendre en considération les causes de ce mouvement sans répondre au désordre des revendications par le désordre des mesures.
La France est un pays enviable et non une République à abattre.
Rédigé par : Le Breton du 37 | 05 janvier 2019 à 22:11
CNews, fin de matinée :
- Pourquoi vous continuez ?
- Nos sénateurs et leurs privilèges… 20 000 € de frais d'obsèques pour eux et leurs proches, et l'entretien de nos anciens présidents... jusqu'à leur dernier souffle..."
Tout est dit.
Cette info-là dérange, commence à être relayée, des poignées en or pour aller en terre et des privilèges d'un autre temps pour bien vivre sur terre, la taxe sur les carburants était juste la mèche, la partie visible de l'iceberg.
Tout est à revoir - Bayrou et sa transparence opaque, un masque pour des ors qui n'a trompé personne -, surtout quand la loi sur les retraites va débuter, un nouveau coup de rage à venir.
Il faut s'attendre à voir surgir dans le débat, chez les Gilets jaunes, le pourquoi de 1 200 € de retraite pour cinq ans de mandat de député, pourquoi seulement eux ?
A l'heure d'aborder ce sujet, sans avoir réglé cette anomalie, abus, privilège de roitelet, les réseaux sociaux et autres vont s'enflammer de nouveau, alors que pour le même montant le roturier devra produire 43 annuités de travail, une paille ! Cinq petites années contre toute une vie, le choc va être terrible à n'en pas douter.
Cynthia Fleury avait pointé du doigt cette inégalité de baron, elle était visionnaire avant l'heure.
Le baril de poudre va de nouveau s'enflammer et les élus ne pourront pas dire qu'ils ne savaient pas.
Tout est au vu et au su des citoyens, Eric Drouet n'est rien, Internet fait tout, plus besoin de chefs.
La communication et la mobilisation se font à la vitesse d'un clic. Le sondage ? Un modeste fichier et tout se consolide, la décision au bout d'un tableur et la lucidité au bout de la souris.
Nouveaux intermédiaires pour nouvelle Constitution à amender, plus ouverte, plus participative, la démocratie responsable à inventer, lucide, surtout pas de débat national imposé par le gouvernement.
Les Gilets jaunes ne veulent pas de pouvoir, seulement participer, la formule équilibrée reste à trouver, mais plus de blanc-seing ni de chèque en blanc.
Michel Serres dans La Dépêche de ce jour ne savait pas comment ce mouvement allait évoluer, à mon avis il se cherche, mais avant tout il faut élaguer les branches pourries dont ces privilèges désespérants font partie.
La remise en cause du train de vie des élus et des hauts fonctionnaires, les prébendes ne passent plus, les résultats économiques n'étant pas au rendez-vous et sans sanctions cela devient insupportable aux yeux de certains Gilets jaunes et de leurs soutiens dans la population.
Tout est en cours, Lavoisier doit observer de près ce qui se passe, pour un avenir de progrès sans doute, les boutoirs sont faits pour faire sauter les verrous.
Je viens de recevoir ma facture de gaz, je débourse 18% de taxes et 11% d'abonnement avant d'avoir consommé le moindre M3, vous avez dit "pognon de dingue" ?
J'ai envie de dire qui sont les dingues qui dépensent autant de pognon versé dans le tonneau des Danaïdes des taxes.
Elles doivent bien sourire tant elles ont été depuis dépassées par des gouvernants, qui pensent bien souvent à leurs intestins avant le bien commun et public, mais pourquoi donc des frais d'obsèques payés par les contribuables ?
La pauvre députée ! Elle n'avait plus que des pâtes pour se nourrir, et une malheureuse pension de 5 700 € tous frais payés.
Les petits ruisseaux faisant les grandes rivières, qu'ils donnent donc dans l'exemplarité, l'abnégation et le travail avant de réclamer, je paye pour mes frais d'obsèques, je souhaite qu'ils payent les leurs et obtiennent leur retraite comme le commun des citoyens.
Quel beau message ils adresseraient à tous ceux qui produisent sans espoir de "duchés ni de dotations", ils seraient des héros comme Flambeau l'est toujours resté à mes yeux.
Rédigé par : Giuseppe | 05 janvier 2019 à 21:42
Dans la série « y’a des vedettes »
Une autre vue, ce porteur de pancarte très drôle avec « Bienvenue en Corée du Nord » avec « en Corée du Nord » barré et rajouté « Macronie ».
Sans doute trop ignorant pour savoir qu’en Corée du Nord, il y a bien longtemps qu’il n’y aurait plus de GJ.
L’inculture est un fléau.
Rédigé par : David bouillard | 05 janvier 2019 à 21:35
Sacré pas mort
Citoyens et commentateurs cèdent de longue date à une très fâcheuse tentation, celle de polariser la vie politique sur la personne du président de la République, comme s’il était encore roi de droit divin.
Sans doute est-ce pour cela qu’en 2015, avant d’être candidat, Emmanuel Macron disait : « La normalisation de la figure présidentielle a réinstallé un siège vide au cœur de la vie politique. Pourtant, ce qu’on attend du président de la République, c’est qu’il occupe cette fonction. »
Sa candidature et sa campagne ont convaincu les Français qu’il pouvait être ce roi tant attendu. Et ils l’élurent. Mais désormais, comme il se doit d’un roi sacré, ils sont nombreux à attendre le salut de son sacrifice. Ils le disent en gilets jaunes sur les ronds-points, le pendant ou le décapitant en effigie.
« Dans la politique française, cet absent est la figure du roi, dont je pense fondamentalement que le peuple français n'a pas voulu la mort » avait-il dit aussi. Peut-être est-ce juste. Nous aurions pu, nous aurions dû, épargner Louis Capet. Arrachant le voile de crédulité superstitieuse qui l’enveloppait, nous aurions ainsi reconnu qu’il était un homme comme un autre, prisonnier de son destin, non responsable donc. Mais les choses ne se sont pas passées ainsi. Le voile n’a été que soulevé et la mort du roi votée. Nous sommes restés depuis dans cet entre-deux, sans roi mais en manque de roi. Dans la forme, tout sacré est banni, dans le fond il rôde toujours, là, tout près, en chacun.
La fonction présidentielle a formellement remplacé la personne royale.
Le roi était sacré, à la fois tout-puissant et destiné à être sacrifié.
Le président, lui, est un homme comme un autre, censé s’en tenir aux contours constitutionnels de sa fonction.
C’est un indéniable progrès.
À condition de le comprendre.
Ni celui qui se veut notre roi, ni la foule qui le décapite en effigie, ni la plupart des commentateurs ne semblent l’avoir compris. L’engrenage risque de se poursuivre, les choses d’empirer. S’il persiste à se comporter en roi sacré, la foule, elle, va continuer à simuler son sacrifice.
L’article 5 de la Constitution dit : « Le président de la République veille au respect de la Constitution. Il assure, par son arbitrage, le fonctionnement régulier des pouvoirs publics ainsi que la continuité de l'Etat. Il est le garant de l'indépendance nationale, de l'intégrité du territoire et du respect des traités. »
Qui saura rappeler à M. Macron qu’il est veilleur, arbitre, garant, pas roi ?
Si la foule a tort de persister dans ces affreux simulacres de mise à mort, lui a tort de persévérer dans la confusion entre sa fonction et sa personne.
« Égalité » affirme la devise de la République. Pour tenir en respect le sacré, nous devons croire, comme s’ils étaient sacrés, en nos mots et donc en celui-ci : « égalité ». Hommes nous sommes égaux. Ce n’était pas vrai de nos rois. C’est vrai de nos présidents. Cessons de tout ramener à eux, comme s’ils étaient des individus à part, différents du commun des mortels, capables de tout, coupables de tout.
Et si nous nous essayions à la rationalité ? Encore faudrait-il y croire...
Rédigé par : Denis Monod-Broca | 05 janvier 2019 à 21:33
Politique antisociale en France, vous plaisantez ?
La France est le pays le plus redistributeur du MONDE !
La France a le taux de dépenses publiques le plus haut du monde : 56,5% du PIB !
La France 1% de la population mondiale, 2,8% du PIB mondial, 15% des dépenses sociales mondiales !
La France va emprunter plus de 200 milliards d'euros en 2019 pour maintenir le niveau de vie des Français ! Plus gros emprunteur de la zone euro !
La France emprunte du 15 novembre au 31 décembre de chaque année pour payer les retraites et financer les salaires des fonctionnaires français !
La dette augmente de 56 milliards d'euros par an depuis vingt ans pour atteindre 2 300 milliards d'euros, soit plus de 100% du PIB.
Visiblement, ces dépenses sociales ne sont pas suffisantes ! Je ne vois pas comment on pourrait les augmenter ! Peut-être en demandant au Qatar de nous aider ?
La télévision, cet après-midi, interroge deux Gilets jaunes :
- Nous voulons un SMIC à 1 500 € net.
Pour info, au 1er janvier 2019, le SMIC horaire est en brut :
- Pologne 3,40 €
- Espagne 5,45 € - après l'augmentation de 22% à compter de 2019 (en 2018 4,46 €)
- Allemagne 9,19 €
- France 10,06 €
- Luxembourg 11,97 €
Rédigé par : Monarose | 05 janvier 2019 à 21:31
Que de bruit, que de fumée, que d'enfumage avec la clique journalistique qui en est à sortir de sa retraite dorée le bobo maoïste Serge July qui bataille avec le vieux soporifique bisounours de service permanent Roland Cayrol sur ce que doit faire Macron.
Une chose est sûre, les Gilets jaunes se trompent de cibles.
Ce sont les hôtels des finances et les URSSAF qu'il faut secouer car ce sont les apparatchiks discrets mais aux pouvoirs exorbitants de ces loubiankas qui tiennent le pouvoir et la vraie gestion du pays.
En fin de compte tant que les Gilets jaunes feront mumuse avec les forces de l'ordre, devant caméras, micros et commentaires pontifiants de Mélenchon et ses sbires, tout va bien et tout peut continuer, rien ne changera et les imbéciles spectateurs paieront comme d'habitude.
Rédigé par : poil à gratter | 05 janvier 2019 à 21:21
Que Macron ne soit pas à la hauteur des attentes des Français (qui ont quand même voté pour lui, allez comprendre !), normal, ces deux France vivent dans des mondes parallèles ;
Que des Français soient en difficulté (chômage, maladie…) ;
Que des ressentiments naissent et s’ancrent face :
- aux injustices grandissantes et criantes ;
- à l’immigration non contrôlée ;
- à la déliquescence de la classe politique, éducative ;
- à la perte de nos valeurs, de notre Histoire ;
Soit,
MAIS,
Cela ne justifie en RIEN la VIOLENCE DES CASSEURS SOUS COUVERT ET AVEC CERTAINS GJ. Je ne les soutiens nullement car ils vont à l’encontre du respect, de la liberté individuelle et des biens d’autrui.
Cette haine qui transpire ne résoudra rien, bien au contraire, elle nous conduit tout droit à la guerre civile.
Une honte, ces images de violence contre des policiers à 4 contre 1. Quel courage !
Je plains les Français victimes de ces hordes sauvages.
Inutile de préciser que les assurances vont se faire tirer l'oreille et que le dindon de la farce sera le citoyen lambda ! Juste histoire de cliver davantage.
Rédigé par : delplace | 05 janvier 2019 à 21:21
@ Robert Marchenoir | 05 janvier 2019 à 18:26
Monsieur, vous devriez lire le dernier livre de Houellebecq "Sérotonine", on y parle du démontage en règle de l'agriculture française... Peut-être comprendrez-vous que comme pour les migrants dont vous dénoncez la politique, il s'agit là aussi de grand remplacement.
Je dis bien peut-être...
Rédigé par : hameau dans les nuages | 05 janvier 2019 à 21:10
@ Godichard
« Ça s'appelle la solidarité contrairement à l'égoïsme forcené que je lis trop souvent. »
Ah ! La solidarité réglementée et obligatoire à la française par laquelle des fonctionnaires payés sur nos impôts extorquent à la classe moyenne française ce qui lui permettrait de boucler ses fins de mois et d'élever correctement ses enfants pour le redistribuer à des polygames entrés illégalement en France pour qu'ils élèvent leur nombreuse progéniture dans la haine de la France, quelle merveille et quel chef-d’œuvre du « social » !
Rédigé par : Exilé | 05 janvier 2019 à 20:49
@ Le fenec | 05 janvier 2019 à 09:17
"Va bien falloir décider d'une sortie, la plus honorable possible."
@ M.Martin | 05 janvier 2019 à 10:29
"Il est temps de siffler la fin de la partie."
------------
Le gouvernement pourrait commencer par arrêter l'opération Sentinelle et renvoyer les soldats dans leurs casernes !
Pour aux moins trois raisons :
1) Les Gilets jaunes savent quelque chose qui les amène à faire leurs manifestations sans crainte des fous d'Allah, donc environ 60 % des Français considèrent que le danger Daech n'existe plus, même si la grande majorité des 60% reste chez elle !
2) Nous ne pouvons pas nous permettre d'avoir une confrontation entre ces Gilets jaunes et nos soldats sur le territoire national.
3) L'opération Sentinelle coûte cher, elle ne semble donc plus se justifier aujourd'hui, n'ajoutons pas son coût aux frais que nous allons devoir couvrir suite aux méfaits des GJ !
Rédigé par : Claude Luçon | 05 janvier 2019 à 20:06
La société française est prisonnière depuis bien trop longtemps d’une forme de bien-pensance, résultat d’une forme de gauchisation rampante des mentalités remontant à l’après-1968. L’ordre et la discipline sont devenus des gros mots. Ça ne fait pas bien dans le paysage.
Et ce n’est pas vendeur à l’international, la France étant le pays des droits de l’homme.
Et ce n’est pas bon au niveau politique. Ni à droite ni à gauche. Politiquement la France s’est social-démocratisée depuis 1974.
Il faut être proche du peuple et devancer ses attentes.
Un peu comme la vache va au taureau.
Et ne surtout pas apparaître comme liberticide.
Donc on ne contrôle pas les punks à chien par peur de paraître réactionnaires, on ne réprimande pas les vendeurs à la sauvette place du Trocadéro de peur de passer pour des racistes et on ne renvoie pas les immigrés illégaux dans leur pays une fois déboutés du droit d’asile y inclus ceux commettant des meurtres et des délits sur notre sol au nom du refus de la ‘’double peine’’ et celle de se faire condamner par la Cour de Justice de l’Union européenne et de se faire harponner par la Commission des Droits de l’Homme de l’ONU.
Rédigé par : Godichard | 05 janvier 2019 à 19:44
Je viens de regarder une vidéo sur une bagarre entre policiers et "Gilets jaunes" sur une passerelle à Paris.
Quand on voit le comportement de ces casseurs, tellement violents, comment ajouter une quelconque foi à ce mouvement qui est maintenant totalement dévoyé et tourne purement et simplement à la destruction de l'Etat.
Où sont le ras-le-bol fiscal, les 80 km/h, les fins de mois difficiles, etc. On est purement et simplement dans une tentative de sédition et cette obsession du départ du président de la République nous rappelle quoi ?
La fin des dictateurs des pays corrompus et totalitaires.
Quelle personne normalement sensée oserait comparer la France à cette situation ?
Alors quoi, on remplace Macron par les fous de Mélenchon ?
Par les destructeurs de l'Europe et de l'Euro que sont les fous de madame Le Pen ?
Qui peut croire un seul instant que la vie de chacun serait meilleure ?
Qui peut le croire vraiment ?
Rédigé par : dumetz | 05 janvier 2019 à 19:35
Merci de bien vouloir m'indiquer à quel moment Éric Drouet aurait réclamé la fin de l'immigration de masse, et l'expulsion de tous les immigrés illégaux.
Non seulement il n'a pas eu ce courage, mais il s'est même défendu d'avoir voté pour le Front national, déclarant que son vote était secret. Il manifeste ainsi la servilité la plus intégrale pour "le Système", comme disent les prétendus gilétistes. Il hurle avec les loups qui dénoncent les "nauséabonds", longtemps après que le vote Front national a été dédiabolisé au sein de la population.
Le problème, avec les Gilets jaunes, c'est que tout le monde plaque dessus ses propres fantasmes, ses propres revendications et sa propre idéologie.
Comme les Gilets jaunes, de leur côté, ne savent pas ce qu'ils veulent et réclament une chose et son contraire, nous avons du n'importe quoi à la puissance deux. (Prière de ne pas m'objecter qu'ils veulent la démission de Macron. Premièrement ils ne l'auront pas, ce n'est pas prévu dans la loi. Léger détail qui ne semble pas les impressionner. Deuxièmement, en admettant qu'ils l'aient, ce serait pour mettre qui à la place, qui ferait quelle politique ? Ils ne nous le disent jamais.)
Ce mouvement est purement nihiliste, il ne vise qu'à la révolte et à la destruction. Hélas ! le vieux prurit français les érige en valeurs, alors que tout homme sage devrait les tenir en horreur. La France semble condamnée à rejouer sans cesse l'immonde farce de la Terreur de 1793, dont il n'est pas inutile de rappeler qu'elle s'est déclinée aussi bien sous l'avatar de la Grande terreur stalinienne que sous celui du terrorisme islamique.
Même les réacs certifiés, ceux qui ont tous les papiers avec les tampons dessus, sont tout émoustillés à l'évocation du verbiage de la Révolution française, avec son "peuple", sa "révolte", ses "bourgeois" et ses "têtes au bout d'une pique".
Les mêmes ne sont nullement dérangés de nous expliquer, à la moindre occasion, que la Révolution française fut l'abomination de la désolation, la fin des haricots et l'origine de tous nos maux. C'est quand ça les arrange.
La révolte, c'est bon par principe, mais seulement quand c'est moi et mes amis qui tenons le manche de pioche (*). Le reste du temps, c'est la preuve que l'homme a oublié Dieu et que les libéraux-libertaires mondialisés ne pensent qu'à "consommer" -- mais n'oubliez pas de nous augmenter le Smic et de nous mettre des petits commerces de proximité en centre-ville, où nous n'irons nullement "consommer", mais "entretenir le lien social".
Il est frappant de constater à quel point la rhétorique des Gilets jaunes est farcie de références issues de la Révolution. Ils répètent comme des ânes la propagande gauchiste que leur ont inculquée des générations de profs de l'Educ' naze. Ils croient réellement aux sottises qu'ils racontent. Regardez :
"Députés de France, nous vous faisons part des directives du peuple pour que vous les transposiez en loi [...]. Obéissez à la volonté du peuple. Faites appliquer ces directives." (Communiqué du 29 novembre.)
Difficile de dire ce qui l'emporte, dans ce mauvais théâtre, de l'emphase boursouflée, de la prétention, du mépris, de l'ignorance complète du fonctionnement des institutions, de la crétinerie terminale ou de la sombre jouissance d'imaginer les députés esclaves de la foule haineuse.
Bah oué, les députés, ils vont obéir, puisque c'est comme ça que ça se passe dans les "documentaires" sur la Révolution française, et que notre maîtresse nous l'a bien expliqué à l'école. La démocratie directe, c'est : nous on donne les ordres, et puis le gouvernement y fait ce qu'on lui dit.
La mentalité petit chef, petit flic de pâté d'immeubles à la solde de la Stasi, ne cesse de ressurgir. Si tous les artisans dont on nous dit qu'ils peuplent les ronds-points se comportent ainsi dans leur boîte, je ne m'étonne plus qu'ils aient autant de mal à prospérer.
La réalité est que s'il est facile de détruire, il est infiniment plus long de reconstruire. Brûler des préfectures, saccager des magasins ne prend que quelques secondes. Les rebâtir est beaucoup plus long -- et parfois impossible, s'il s'agit de bâtiments anciens.
Bien pire, il suffit de quelques décennies pour saboter les bases de la civilisation, faire prévaloir l'ignorance et la violence sur la connaissance, le travail et le débat. Rebâtir ce qui est le fruit des siècles prend un temps infini, et il n'est pas certain que cela soit jamais possible.
Il suffit de consulter les pages Facebook ou comptes Twitter de personnages comme Éric Drouet pour mesurer à quel point ils s'expriment dans un langage qui est peut-être de l'ourdou, peut-être du langage de chimpanzé, mais certainement pas du français.
Fruit d'un demi-siècle de propagande socialiste selon laquelle "l'orthographe n'est pas importante, ce qui compte c'est ce qu'on a à dire, et d'ailleurs l'orthographe c'est bourgeois", leurs éructations sont non seulement dépourvues de toute prétention à la correction formelle, mais, par voie de conséquence et sans surprise, totalement dépourvues de sens.
Ces gens-là n'ont littéralement rien à dire, mais ils le disent très fort, et ils n'hésiteront pas à vous mettre leur poing dans la figure si vous ne "comprenez" pas. Il n'y a, évidemment, rien à comprendre, sinon : toi donner pognon à moi et faire exactement ce que je dis, sinon moi mettre le bololo.
Bien entendu, on ne bâtit pas une nation là-dessus, ni une économie, ni une politique -- et ne parlons pas d'une civilisation. Nous sommes dans le banditisme pur et simple.
Comme le montrent une fois de plus les derniers "dérapages" auxquels nous avons assisté. Ici, un Gilet jaune plante son couteau dans la cuisse d'un passant, parce qu'il faisait du bruit pendant "l'hommage" aux morts causés par le mouvement. Là, des Gilets jaunes, forcés par la police d'abandonner un rond-point, ne daignent se retirer qu'après avoir inondé la chaussée d'huile de vidange -- montrant ainsi ce qu'il faut penser de leur "solidarité" avec le reste des Français.
Même la lettre ouverte à Emmanuel Macron publiée avant la manifestation parisienne de ce jour dégouline de cette impudence, de cette irresponsabilité, de cette ardeur au mensonge et de cet empressement au n'importe quoi qui caractérisent le mouvement. Il est signé La France en colère, c'est à dire la branche des Gilets jaunes animée par Éric Drouet et Priscillia Ludosky.
Le communiqué dénonce "la répression sans aucune retenue sur l’ensemble des lanceurs d’alertes et des citoyens de ce pays".
Bah non, abruti. Il n'y a aucune répression sur l'ensemble des citoyens de ce pays. Personnellement, n'ayant pas empêché des braves gens de circuler, n'ayant détruit aucun magasin et n'ayant jeté de boulons sur aucun policier, je n'ai pas été "réprimé".
Ces imbéciles ne savent même pas ce qu'est un "lanceur d'alerte". Un lanceur d'alerte n'est évidemment pas quelqu'un qui lance une alerte, et encore moins un type qui hurle dans la rue en réclamant "Macron, démission". Mais ça ne fait rien, lanceur d'alerte ça fait smart, on entend ça tout le temps dans "les médias du système" (qui racontent n'importe quoi), donc va pour lanceur d'alerte.
Il paraît que la "répression" est une "déclaration de guerre sans cesse renouvelée", mais il me semble que ceux qui déclarent la guerre de façon renouvelée, ce sont plutôt ceux qui réclament qu'on leur remette "le cul de Macron", barrent les routes, attaquent la police, empêchent les gens de travailler, détruisent les villes et remettent tous les samedis leur petit cinéma parisien.
"Vos forces de l’ordre attaquent sauvagement le peuple mais aussi des journalistes, des 'Street Médics' et tous les citoyens qui utilisent leur droit à manifester librement et pacifiquement."
Là, nous sommes en plein dans cet increvable procédé communiste, soviétique et poutiniste, qui consiste à accuser les autres des méfaits dont on se rend soi-même coupable. Qui passe son temps à "attaquer sauvagement" des journalistes, sinon les Gilets jaunes, et en le revendiquant, en plus ?
Où les sous-doués Drouet et Ludosky ont-ils vu que la police attaquait "le peuple" ? Personnellement, je fais partie du peuple, et pourtant je n'ai jamais été "attaqué sauvagement" par la police. Il est vrai, aussi, que je ne passe pas mon temps à me livrer à des violences et à des obstructions illégales. Peut-être y a-t-il un rapport de cause à effet entre les deux ? Même des bêtes sont capables de faire le lien entre des actes (mettre la patte au feu) et leurs conséquences (ça brûle).
Éric Drouet et Priscillia Ludosky, nos nouveaux leaders, ne semblent pas encore arrivés à ce stade de l'évolution. A moins qu'ils ne se payent carrément notre tête, ce qui est aussi possible.
Quant aux manifestations "pacifiques" des Gilets jaunes, ce n'est pas leur caractère qui m'a le plus frappé. Tant qu'à donner dans l'euphémisme radical, on pourrait parler d'exubérance, d'enthousiasme voire d'irrépressible énergie, mais "pacifiques", vraiment, non.
Le "droit de manifester", bien sûr, est encore un tripotage de camionneur ou de vendeuse de produits de maquillage frelatés. Il est conditionné au dépôt d'une demande d'autorisation, ce qui n'a pratiquement jamais été fait.
Et le plus beau, les "Street Médics" (orthographe conservée). Donc voilà un mouvement qui s'indigne (si j'ai bien compris) du viol continuel de la doulce France par l'anglo-saxonnerie ultra-libérale et mondialisée, et hop ! Éric & Priscillia viennent au secours d'improbables "Street Médics", in engliche in ze texte.
C'est une autre caractéristique des chefs de ce mouvement : leurs déclarations montrent, à l'instar d'un nombre croissant de citoyens de "ce pays", qu'ils vivent dans un monde complètement virtuel, où Internet, les films et les séries télévisées ont largement remplacé la réalité.
C'est ainsi qu'ils viennent de "découvrir" la Révolution orange et le Maïdan ukrainiens dans un "documentaire", et qu'ils assimilent maintenant les Gilets jaunes à ce mouvement : pensez, un peuple qui a réussi à renverser son président !
Peu importe que "les médias du système" les aient abondamment informés de ces événements en leur temps. Ils ne savent pas lire. Si ce n'est pas dans un film ou dans une "vidéo", ça n'a pas existé. Et si la télé en a parlé il y a quatre ans, ça ne sert à rien : ils ont déjà oublié ce qui s'est passé avant-hier.
Là aussi, ils ont omis de lire le manuel. En tant qu'opposants au "Système" et à "l'oligarchie mondialisée", ils sont censés savoir que Poutine est un gentil monsieur et que le Maïdan a été perpétré par des nazis. Franchement, du temps du PCF, tout cela était mieux tenu en main, moi je vous le dis.
Plus sérieusement, il n'y a évidemment aucun rapport entre la révolution ukrainienne et les Gilets jaunes. Le Maïdan savait ce qu'il voulait : la fin de la tutelle russe, la fin de la corruption et le respect des lois. Les Gilets jaunes ne savent pas ce qu'ils veulent, ils hurlent au meurtre dès qu'il y a une garde à vue de quelques heures et ils proclament leur empressement à violer la loi.
Les Ukrainiens n'ont pas manifesté leur révolte en empêchant leurs concitoyens de circuler, en pillant leurs biens et en menaçant de mort leurs opposants. Ils ont pacifiquement discuté avec leur ministre des Affaires étrangères, qui venait en personne les prier d'arrêter de jeter des œufs sur l'ambassade russe, dans le propre intérêt de leur mouvement.
En France, pareil personnage aurait été molesté. En Ukraine, il a été fêté dès lors qu'il a lâché "Traitez Poutine de tête de nœud tant que vous voulez, mais ne touchez pas à l'ambassade". ("Poutine, tête de nœud" était le chant de ralliement des pro-Maïdan, entonné en chœur à n'importe quelle occasion. C'était très bon enfant. Rien à voir avec la haine manifestée par les Gilets jaunes envers Macron.)
Et bien entendu, beaucoup d'Ukrainiens croupissaient dans une misère noire, très éloignée de ce que connaissent les "pauvres" chez nous. Là aussi, la comparaison est indécente.
"Pourquoi trouvez-vous nécessaire de placer préventivement en garde à vue des milliers de citoyens qui convergent vers Paris, capitale du monde libre et des droits de l’homme, dans le seul but de montrer leur désapprobation pacifique de votre politique ?"
Peut-être parce qu'ils sont tout, sauf pacifiques, justement ? Simple hypothèse de ma part, bien entendu. Mais il se peut que toutes les exactions constatées aient été le fruit d'une falsification vidéo fabriquée par le groupe Bilderberg. Ou le Mossad.
Puis-je également rappeler à la nouvelle élite politique de ce pays, M. Drouet et Mme Ludosky, qu'en tant que vrais représentants du vrai peuple peint en jaune et luttant contre l'oligarchie, ils sont censés vomir à la moindre évocation des "droits de l'homme" ? Sans compter que "Paris, capitale du monde libre", ce ne serait pas un peu... raciste, Madame Ludosky ? Qu'est-ce que c'est que ce suprématisme leucoderme et occidentalo-centré ?
"Vos actes et vos paroles vous ont clairement discrédité et sont hautement condamnables au regard des droits de l’homme, valeur essentielle dans laquelle les citoyens de France se retrouvent profondément ancrés."
Bah non. Encore raté. Il suffit de lire ce blog pour constater que, même parmi les défenseurs des Gilets jaunes, il s'en trouve beaucoup qui récusent complètement, au contraire, "la valeur essentielle des droits de l'homme".
"Les citoyens sont pacifiques et vous demandent des choses raisonnables et applicables sans délai depuis plusieurs semaines".
Comme quoi, par exemple ? La "mise en place d’une baisse significative de toutes les taxes et impôts sur les produits de première nécessité" ? Le Smic à 1 300 euros nets ? Le relèvement de toutes les retraites à 1 200 euros minimum ? L'indexation de tous les salaires, retraites et allocation sur l'inflation ? La répudiation des intérêts de la dette de l'État et l'arrêt de leur remboursement ? Toutes choses qui figurent noir sur blanc dans les revendications officielles du mouvement ?
Bah oué. Non seulement c'est raisonnable, mais ce serait applicable sans délai. Et sans conséquences funestes. Il suffirait de laisser Éric & Priscillia pénétrer à l'Élysée, comme ils le réclament, et tout de suite ils appuieraient sur les bons boutons. Pas comme ces gros imbéciles d'énarques à la solde de Bruxelles, qui ne sont même pas fichus de trouver la manette "augmentation du Smic", et de la régler à "1 300 euros nets".
Encore une fois, il fut un temps où les sous-doués avaient, au moins, vaguement conscience de leurs limites. Maintenant, lorsque vous leur suggérez qu'il y a peut-être un problème avec leurs brillantes propositions, ils hurlent tout de suite qu'on les "méprise". Le Saint Peuple ne saurait être imbécile, ignorant, vindicatif ou malhonnête. Il est infiniment vertueux. De ses pieds se dégagent des effluves divins.
Inutile de dire que quiconque s'oppose aux Gilets jaunes ne fait pas partie du peuple.
L'exemple le plus éclatant de la chiennerie des Gilets jaunes, de cette irresponsabilité revendiquée qui consiste à répandre le mal autour de soi tout en proclamant sa vertu, ce sont les différents "hommages" qui ont été rendus aux dix morts du mouvement. Avec petites bougies plantées en public, comme le ferait n'importe quel bobo bisounours libéral-libertaire décérébré mondialisé consumériste gauchiste de centre-ville.
Il faut une amoralité à couper le souffle pour prétendre pleurer ces morts, alors que ce sont les barrages de routes irresponsables, délibérés et organisés des Gilets jaunes qui ont provoqué leur décès, dans la quasi-totalité des cas.
Mais non : il y a des morts, donc on va faire comme à la télé. A la télé, quand on met des petites bougies pour rendre hommage à des morts, ça veut dire qu'on est gentil et dans le camp du Bien.
Bêtes et méchants à la fois. Même Staline n'avait pas osé "rendre hommage" aux morts du Goulag. Les Gilets jaunes, si. Je suppose qu'il faut dire : une infime minorité des Gilets jaunes, pas du tout représentative du mouvement, le jaunisme cépaça, etc.
Faut-il rappeler que selon un article du Code pénal un peu oublié, Éric Drouet est passible de la réclusion criminelle à perpétuité pour avoir porté, dans un ministère de la République, des baskets orange fluo ridicules ? Il y a des lois, dans ce pays, quand même. Sinon, chacun commence à faire ce qui lui plaît, et ça devient le bololo.
______
(*) Et encore. Pour 99 % des révolutionnaires gilétistes de salon, ce sont les autres qui tiennent le manche de pioche, tandis qu'eux se contentent de les encourager, en toute sécurité derrière leur écran. La révolution, d'accord, mais à condition que ce soient les autres qui risquent de se retrouver en garde à vue, de perdre un œil dans la bagarre, etc. Nous, on est l'avant-garde du prolétariat, pas le prolétariat lui-même, qu'est-ce que vous croyez ?
Rédigé par : Robert Marchenoir | 05 janvier 2019 à 18:26
Ce qu'il faut remarquer depuis 18 mois, c'est la propension des admirateurs de Jupiter, ce Président adulé dès son élection, à refuser toute critique contre lui. Ainsi je constate qu'il faudrait le laisser tranquille sans se plaindre d'aucune façon pendant cinq ans quels que soient les changements réalisés, les lois votées par ses députés godillots, quelle que soit la direction prise par lui, celle d’une France européenne mondialisée oubliant son passé, sa culture, son Histoire. La critique serait un crime de lèse-majesté.
Certes il a été élu légitimement selon notre mode de scrutin et conformément à notre Constitution. Toutefois il faut bien remarquer qu'il l'a été en particulier par rejet du FN et aussi par une abstention importante, et non par une adhésion pleine et entière. Quant à son programme, qui le connaissait vraiment ? Peut-être même pas lui-même, laissant place à l’improvisation et à l’ajustement permanent.
Et pourquoi un Français qui aurait voté pour lui n'aurait-il pas le droit de douter ou de dire haut et fort qu'il n'est plus d'accord avec sa ligne politique, avec l’une de ses réformes ou sa conduite personnelle ?
Cela s’est vu à maintes reprises avec d’autres Présidents par le passé, l’école libre sous François Mitterrand, le CPE avec Dominique de Villepin ou le mariage pour tous sous François Hollande pour ne citer que ces cas-là. Pourquoi Emmanuel Macron échapperait-il à cette logique ? Cette nouvelle façon macronienne d'imposer ses vues sans vouloir d'opposition ni dans la rue ni dans le simple fait de le dire, fait de plus en plus penser aux républiques bananières.
Ainsi depuis le 17 novembre, nous voyons apparaître sur nos antennes les clones LaREM, aujourd'hui « appareillés » de leur petit fascicule pédagogique de la bonne pensée, la pensée conforme, et les défenseurs macroniens anti GJ (et là je pense par exemple à M. Goupil, ancien des barricades de Mai 68, lanceur de pavés sur les CRS d'alors) qui régulièrement viennent nous faire la leçon sur les grandes réformes de leur Dieu fait homme.
Réformes ! Il faut s'entendre sur le mot. Toujours depuis 18 mois, tous les endoctrinés n'ont que ce mot à la bouche. Or, il y a quelques jours M. Darmanin vantait sa réforme emblématique des impôts. L'impôt sur le revenu a-t-il été modifié ? non ! c'est juste le mode de prélèvement qui l'a été.
Alors si toute modification doit être appelée réforme pas étonnant qu'on parle des nombreuses réformes macroniennes. A ce propos, la fameuse année blanche n'existera pas puisque les revenus 2018 seront réajustés après la déclaration faite au printemps. Beaucoup de discours et d'esbroufe pour changer sans changement, juste la communication pour embobiner.
Et que les perroquets ne nous disent pas que cela se fait sans problèmes chez nos voisins, l’impôt à la source (au moins en Belgique ou en GB) se fait de façon juste et simple, rien à voir avec notre usine à gaz avec remboursements et réajustements. Si les Français sont rétifs c’est qu’ils se méfient des entourloupes. Juste cela.
Alors certes les GJ n'ont pas raison sur tout et on peut arrêter Eric Drouet mais le Président a voulu laisser pourrir la situation, son entourage a affiché un certain mépris pour ces beaufs et ces sots allant même jusqu'à dire qu’ils étaient trop intelligents pour être compris. Pire, en lâchant quelques mesures pour les faire taire, M. Macron a encore creusé les inégalités avec ses effets de seuil, avec sa notion maritale du couple alors que beaucoup de célibataires ne le sont que devant l'impôt ou les allocations.
Pas étonnant que la situation stagne et que le Président ne remonte pas dans les sondages.
Et puis en divisant les Français, M. Macron a voulu diviser pour mieux régner. Or cette technique de l’ancien monde est un faux calcul, car qui n'a pas dans son entourage proche des gens modestes sans même être GJ ? Qui ne craint pas le déclassement par un chômage massif ? Etc. etc.
Et par-dessus le marché, nous savons que les banlieues, trop contentes de ne pas faire parler d'elles, sont tapies dans l'ombre, prêtes elles aussi à se soulever une fois que les GJ seront rentrés chez eux. Une bombe à retardement que les belles âmes se refusent à considérer comme dangereuse et bien réelle, laissant avec morgue cette idée populiste aux RN ou assimilés.
Même si j'entends les louanges récurrentes d'une France généreuse et douce, l’un des seuls pays au monde envié par tous les autres.
Endetté, sans envisager les nécessaires économies de l’Etat parce que le chef de l’Etat lui-même serait le premier touché, alourdi par des flux migratoires constants, appauvri par une mondialisation organisée, notre pays est terriblement mal en point.
Economiquement les GJ auront bon dos. Mais une simple étincelle peut tout mettre par terre. D'ailleurs les projets de modification de la loi 1905 ou celle de la PMA/GPA peuvent encore jeter d’autres Français dans la rue.
Emmanuel Macron peut faire la sourde oreille et croire qu'il modernisera à son idée, parce qu’il est persuadé que c’est la meilleure, il lui faudra bien le faire en douceur et concertation, sinon je crains le pire.
Rédigé par : Michelle D-LEROY | 05 janvier 2019 à 18:13
Contre les Gilets jaunes, des soutiens à Emmanuel Macron défileront le dimanche 27 janvier prochain à Paris.
Yes !! Nous allons voir défiler les traiteurs qui ont été grassement payés pour avoir fourni les petits fours, les apéritifs dînatoires et les dîners à Bercy, fantaisies pré-électorales payées par nos impôts,
- les associés de la banque Rothschild,
- Bernard Arnault LVMH et ses associés,
- les associés de la société Bolloré,
- les associés du journal Le Monde, du JDD, de Paris Match avec Mimi Marchand et le gérant de Chouet' Press Jean-François Ablondi en porte-drapeau,
- les associés du groupe BFM,
- les associés du groupe TF1-LCI,
- les cadres de chez Havas Business France avec Muriel Pénicaud en tête,
Liste non exhaustive évidemment...
En résumé je vais dire : il y aura du beau monde au défilé du soutien à Manu.
Y aura-t-il quelques CRSSS en position avec gaz lacrymo à portée de main ? J'en doute. Mais ce dont je ne doute pas c'est qu'à la fin de cette manif 'awesome' il y aura un 'debriefing' (des fois je parle le Macroniac) à la Coupole ou à la brasserie Gallopin rue Notre-Dame-des... Victoires.
Vivement le 27 prochain. J'ai hâte ! :D
Rédigé par : breizmabro | 05 janvier 2019 à 18:07
Ce garçon me fatigue.
Rédigé par : Malghorn | 05 janvier 2019 à 17:43
En exclusivité, quelques articles de la nouvelle Constitution que pourraient écrire les GJ:
1) NOUS sommes LE Peuple de France, et toute personne n'adhérant pas au mouvement ne fait pas partie du Peuple.
2) Sont également exclus du Peuple tous ceux qui gagnent plus de 2 500 €/mois. On les appellera les "nantis", en revanche, nous, gilets jaunes, nous attribuerons un salaire de 5 000 € mensuel.
3) Toute personne qui critique le mouvement est obligatoirement un macronien et méprise le Peuple.
4) Le placement du GJ sous le pare-brise est obligatoire sous peine d'être bloqué et insulté copieusement.
6) Une gare, un hôpital et un bureau de poste seront rétablis dans chacune des communes françaises.
7) L'impôt sera totalement annulé pour le Peuple.
8) Sont également exclus du Peuple: les fonctionnaires (parce que bon, y a pas de raison qu'ils gagnent plus que nous alors qu'ils ne font rien que de ne rien faire !).
9) Tous les gilets jaunes sont des gentils et les exactions ne sont le fait que de casseurs extérieurs au mouvement et payés par le gouvernement pour nous décrédibiliser.
10) Les journalistes sont tous des vilains à la solde des puissances libérales et de Macron.
Avec une espérance de vie à plus de 80 ans et des retraités à 62 ans, ce mouvement peut continuer indéfiniment car nos anciens s'ennuient et se moquent bien des générations futures (après moi le déluge).
Malheureusement, si la France continue à perdre de la richesse et que les taux d'intérêt de notre dette explosent, ce sera une autre histoire. De l'ennui on va passer à la famine (c'est moins drôle).
Rédigé par : Manuel le catalan | 05 janvier 2019 à 17:21
@ Aliocha | 04 janvier 2019 à 09:41
"La colère, c'est elle qui a fait toutes les grandes choses de l'histoire ; la colère, c'est elle qui détrône les Tarquins et qui fonde les républiques. J'aime les gens qui se fâchent." (Victor Cherbuliez)
Ce n'est pas de moi, j'en serais bien incapable, mais j'en partage le point de vue.
-----------------------------------------------
@ Mary Preud'homme | 04 janvier 2019 à 18:14
"...seulement de rendre à chacun ce qui lui revient."
et c'est la moindre des choses.
Vous
Vous,
Les gueux,
les immondes,
les puants :
paysannes qui descendez de nos mornes avec un
gosse dans le ventre,
paysans calleux aux pieds sillonnés de vermines,
putains,
infirmes qui traînez vos puanteurs lourdes de mouches.
Vous
tous de la plèbe,
debout !
pour le grand coup de balai.
Vous êtes les piliers de l’édifice :
ôtez-vous
et tout s’écroule, châteaux de cartes.
Alors, alors,
vous comprendrez que vous êtes une grande vague
qui s’ignore.
Oh! vague,
assemblez-vous,
bouillonnez,
mugissez,
et que sous votre linceul d’écumes,
il ne subsiste plus rien,
rien
que du bien propre
du bien lavé,
du blanchi jusqu’aux os.
Carl Brouard (1902-1965)
"En 1930, il s'oppose aux intellectuels communistes et se rapproche du groupe Les Griots dont il devient rapidement le chef. Il se bat pour la mise en valeur de la culture haïtienne. « Nous remîmes en honneur l'assotor et l'açon », déclare-t-il."
J'ai fait l'effort de chercher et j'ai trouvé ceci ICI
...(L’assotor, rappelons-le, est « le plus gros des tambours sacrés » (Jean Price-Mars, Ainsi parla l’Oncle, p. 190) et l’asson une sorte de calebasse contenant des hochets, utilisée à la manière d’une cloche dans les cérémonies vodou.)...
Je sais que vous résonnez à ces mots et ces sons.
Il m'a été agréable de partager.
Rédigé par : fugace | 05 janvier 2019 à 17:06
@ sylvain
"Je me rends compte qu'il y a beaucoup de collabos macroniens qui s'infiltrent sur ce blog, candidats à la tonte finale, continuez à vomir sur les GJ, vous ne ferez que les radicaliser !"
So what ? Bravo pour votre esprit de tolérance, c'est encourageant ! Mais ici, nous sommes tous des infiltrés !
Rédigé par : Alpi | 05 janvier 2019 à 16:14
@ M.Martin
« Voyez dans quel état ils ont mis la France et son économie et prenez-en conscience. »
Bien entendu, le lecteur aura immédiatement compris que ce « ils » désigne M. Macron et son entourage.
---------------------------------------------
@ breizmabro
« Bien d'accord. Donc Drouet a été en GAV parce qu'il appelait à manifester sans en avoir demandé l'autorisation, ce qui, si j'ai bien compris, est répréhensible. »
D'après ce que des avocats ont expliqué à l'époque des diverses manifestations organisées en parallèle des manifestations principales de LMPT, si les manifestations doivent être déclarées, elles ne sont normalement pas soumises à autorisation (même s'il vaut mieux se mettre d'accord avec les pouvoirs publics pour des questions d'ordre pratique).
-------------------------------------------
@ Franck Boizard
« Ce sont les chrétiens sociaux, par la réflexion, l’expérimentation et la propagande, qui ont fait passer l’idée à la droite d’argent de concessions sur les droits sociaux. »
Ce que les Français - conditionnés par la propagande gauchiste - ignorent est que la plupart des « acquis sociaux » du Front Populaire ont reposé sur des propositions lancées des années auparavant par les chrétiens sociaux.
Rédigé par : Exilé | 05 janvier 2019 à 16:13