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30 janvier 2019

Commentaires

Tardive contradiction

Je ne partage pas votre position M. Bilger.
Si, sur le fond, j’approuve les opinions de R. Enthoven, je ne suis pas certaine que la complaisance narcissique de celui qui prête plus au brio (à la brillance ?) l’emporte sur l’authenticité, moins à l’aise certes, mais qui reste sereinement argumentée, de son interlocuteur.
S’agit-il de jongler avec les mots ou de convaincre ?

Wil

Illustration vidéo guitaristique simple mais convaincante (en anglais) de ce que je disais sur le talent, le génie et les "petits prodiges".
Le talent, c'est le résultat du travail. Le génie, c'est le résultat d'un don travaillé et donc le talent ne sera jamais le génie.
Donc n'importe quel gamin avec du travail peut être talentueux mais la plupart ne seront jamais des génies parce que la plupart des enfants "prodiges" ne sont que précoces et rentrent dans la moyenne, donc dans la médiocrité, à l'âge adulte et inversement, parfois des enfants très moyens voire nuls peuvent devenir talentueux voire géniaux à l'âge adulte et même à un âge avancé.

https://www.youtube.com/watch?v=EnrXIu6xCHY

Achille

@ Giuseppe | 02 février 2019 à 22:38
« Bob - je me permets - vous m'avez mis un grand coup sur la tête… »

Pour ne rien vous cacher, je sentais venir le coup. Marchenoir c’est un peu le Sébastien Chabal du blog (1m91, 113 kg). Quand il vous fait un plaquage, il n’est pas rare que l’on perde quelques dents. Mais un petit coup d’éponge mouillée sur le visage et c’est reparti ! :)

Robert Marchenoir

@ Giuseppe | 02 février 2019 à 22:38
"Bob - je me permets - vous m'avez mis un grand coup sur la tête, du coup je vais noyer ma déconvenue à l'auberge préférée de notre groupe, ris d'agneau sauce citron réduite, Picpoul de Pinet frais… Nous sortons d'un match, si le cœur vous en dit c'est avec plaisir, je fais rajouter une assiette au cas où."

Je crois que c'est ce qui nous reste de mieux à faire. J'apporte du picrate.

C'est votre Boulo, là, qui m'a mis un coup sur la tête. Je croyais que vous l'aviez déterré de derrière les fagots, mais non. C'est déjà une vedette. C'est notre nouveau Maurice Thorez.

Il a déjà appelé à la grève générale, Eric Drouet et Maxime Nicolle sont amoureux de lui, ils ont pris langue, c'est le chef présentable que les Gilets jaunes attendaient.

Il "s'est renseigné sur le budget de l'Etat", a-t-il dit (en le consultant avec des lunettes rouge vif, j'imagine), il a "découvert Paul Jorion, Frédéric Lordon, Olivier Berruyer, Jacques Sapir, Emmanuel Todd"... Enfin tous les sous-doués qui nous réinventent le marxisme en fouillant sur Facebook, tout ce que la France compte d'agents de Moscou. C'est dramatique.

Je ne sais pas si vous avez lu du Paul Jorion, c'est hallucinant... un Belge complètement stupide qui raconte n'importe quoi, qui ne connaît rien à rien, mais qui passe pour un grand esprit auprès de certains...

Olivier Berruyer, le soi-disant actuaire d'assurances qui joue à l'expert de la finance doublé d'un complotiste, parce que quand on est gratte-papier à la Matmut, on peut donner des conseils à Jerome Powell, c'est sûr...

Jacques Sapir, l'homme qui ne saurait pas faire la différence entre un LBD et une perceuse à percussion, qui publiait tels quels, sur son blog, les rapports militaires détaillés que lui fournissaient les désinformateurs du GRU sur la guerre en Ukraine... L'homme qui a une "émission" sur Sputnik France, où il invite le "libéral" Charles Gave... candidat de Dupont-Aignan aux Européennes...

Emmanuel Todd, le marxiste très peu crypto, qui déclare : "Moi, je rêverais d'avoir une décoration russe pour services rendus à la paix." Ou bien : "Oui, je suis tout à fait capable de dire que je souhaite une victoire russe !" (Dans sa guerre, non avouée, de subversion, d'occupation et d'annexion contre l'Ukraine.)

On avait eu le Conseil mondial de la paix, cache-sexe des intérêts soviétiques, dont le premier président fut notre immense (mais néanmoins communiste) Frédéric Joliot-Curie, eh bien Emmanuel Todd n'hésite pas à prétendre publiquement à sa succession, avec un cynisme et une veulerie qui repoussent les limites de l'ignoble.

Voilà les modèles de François Boulo, lequel prétend ouvertement que Macron essaie de faire du Thatcher (si seulement !), et que tout ça, c'est dépassé. Maintenant, le summum des élégances, c'est le communisme qui ne dit pas son nom, caché sous la défroque de l'extrême droite. Pour parler clair : le fascisme.

Le vrai, celui du marxiste Mussolini, pas celui de l'insulte soviétique (et poutinienne) consistant à traiter de fascistes tous les anti-communistes. Celui qui vit de la dénonciation des riches, des forces de l'argent, celui qui méprise la démocratie et veut prendre le pouvoir par la force, celui qui ne rechigne pas à traiter ses adversaires au moyen d'huile de ricin (hier) et de bouteilles d'acide (aujourd'hui), celui qui se nourrit de chauvinisme et d'allégeance avec des puissances barbares.

Celui qui prétend réclamer la démocratie directe, mais qui pratique les menaces de mort et l'agression physique contre les membres de son propre mouvement. Celui qui se croit légitime à réclamer le départ d'un président régulièrement élu, sous prétexte qu'il n'a pas voté pour lui.

Lucile

@ Giuseppe | 03 février 2019 à 14:25

Ce n'est pas Saint-Just, c'est Damné-Justicier...


Giuseppe

@ Lucile | 02 février 2019 à 21:23

Saint-Just aussi, comme quoi on succombe souvent, l'enfer est toujours pavé de bonnes intentions :

"On veut bien être rigoriste en principes, lorsqu'on détruit un mauvais gouvernement: mais il est rare que, si l'on vient à gouverner soi-même, on ne rejette bientôt ces mêmes principes pour y substituer sa volonté."

Repos.

Giuseppe

@ Lucile | 02 février 2019 à 21:23

Lucile, j'ai écrit qu'il avait "un air" la "révolution en moins", conclu par "pasionaras" ; je parlais de son visage juvénile, il fait penser à un jeune étudiant sorti frais émoulu d'un banc de fac, rehaussé de lunettes studieuses…

Oui je sais et les 16 000 guillotinés qui vont avec.

Giuseppe

@ Robert Marchenoir | 02 février 2019 à 18:34

Bob - je me permets - vous m'avez mis un grand coup sur la tête, du coup je vais noyer ma déconvenue à l'auberge préférée de notre groupe, ris d'agneau sauce citron réduite, Picpoul de Pinet frais… Nous sortons d'un match, si le cœur vous en dit c'est avec plaisir, je fais rajouter une assiette au cas où.

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@ caroff | 02 février 2019 à 15:10

Pour peu que je trouve un élément qui me plaise chez quelqu'un, je peux y mettre de la mauvaise foi.

Ce jeune François Boulo, je ne savais rien de lui, a un côté Peter Pan, le joueur de rugby, je vous laisse le soin de découvrir, alors il me plaît.
Jean-Marc Daniel n'est plus à présenter et pour "achever" le premier, je pense qu'il faut d'abord qu'il puisse l'attraper… Ce qui ne doit pas être une mince affaire, surtout maintenant, le poids des ans en plus.

A ce propos j'ai vu jouer dans ma jeunesse maintes fois le Peter Pan cité ci-avant, 60 kg tout mouillé, du plomb dans les poches.
Il finissait presque tous ses matchs son short immaculé, et pourtant il a côtoyé les meilleurs de son époque, le "Mongol" en faisait partie.
Recruté aussi par le frère de Monsieur Rugby, il lui avait plu aussi.

Ce que je voulais dire ici c'est que Jean-Marc Daniel est sans doute brillant mais il ne faut jamais sous-estimer l'adversaire, l'épître de Marot du lion et du rat me semble un bon exemple.

Bonne soirée, les Anglais c'est plus que jamais "no scrum, no win !", le match prochain s'annonce des plus rudes, avec ou sans Jacques Brunel.

Lucile

@ Giuseppe | 02 février 2019 à 14:28

C'est vous qui faites le lien entre les Gilets jaunes et les Révolutionnaires, pas moi ! Après avoir donné mon avis sur Jean-Marc Daniel, je commentais le sujet du billet, à savoir l'éloquence des philosophes. Et c'est alors que j'ai cité Burke.

Vous dites que cet avocat - qui parle de ce qu'il ne connaît pas - n'a rien d'un révolutionnaire, pourtant il vous fait penser à Saint-Just. Bizarre, bizarre : ce grand copain de Robespierre a contribué à envoyer toutes sortes de gens à la guillotine. J'emprunte cette phrase le concernant à Wikipédia : "Il est un des principaux orateurs (…) du procès de Louis XVI, lors duquel il prononce ces phrases, selon une rhétorique implacable inspirée de Rousseau : « On ne peut régner innocemment », « Tout roi est un rebelle ou un usurpateur ». Sa dureté et son incontestable talent rhétorique, qui feront de lui une des voix de la Montagne puis du Comité de salut public, se déchaînent contre ses adversaires".
Les amis de Saint-Just, parmi leurs exploits, ont accusé Marie-Antoinette d'inceste avec son petit garçon pour la guillotiner en toute bonne conscience. Je crois que c'est lui aussi qui a fait déposséder de leurs biens un certain nombre "d'ennemis du peuple". Bref, un ami du genre humain...

Robert Marchenoir

@ Giuseppe | 01 février 2019 à 23:08
"Comment recadrer un économiste rentier de plateaux télé : François Boulo jeune pousse, avocat de métier, Gilet Jaune affiché, dans un exercice qu'il affectionne particulièrement, le talent oratoire, technique à la clef, chiffres incontestables, pour une estocade digne de Luis Miguel Dominguin.
https://youtu.be/QqmxLbpBil0"

Il n'y a aucun recadrage, mot au demeurant qui cache mal sa nature infantile derrière une apparence managériale, tel qu'il est employé dorénavant (recadrage = tavu ce que je lui ai mis dans la g...).

Votre "jeune pousse" est un communiste pur et simple, qui déroule une argumentation communiste pure et dure.

Non seulement ses chiffres ne sont pas "incontestables", mais ils ne sont pas pertinents. Nulle part, votre "avocat de métier" ne donne les seuls chiffres qui conviendraient dans ce débat, à savoir le montant de la dépense publique, le pourcentage du déficit, le nombre des fonctionnaires, celui des chômeurs, le chiffre de la croissance, l'horaire de travail annuel, le poids des cotisations "sociales" dans le salaire brut, et la comparison de tous ces indicateurs avec nos voisins. Pour commencer.

En revanche, lancer son intervention par les mots "répartition des richesses" (qui veulent dire : je suis un voleur communiste), ça, il sait faire. La "répartition des richesses", ça veut dire que les richesses ne se créent pas ; elles se répartissent. C'est faux. Et cela veut dire que le droit de propriété n'existe pas ; les richesses des riches, on peut les prendre pour les "répartir". C'est scélérat. C'est de la morale de voleur.

Prôner des mesures dictatoriales que même Poutine n'ose pas appliquer en Russie, et qui étaient l'apanage de l'URSS (interdire en pratique aux citoyens de s'expatrier), ça, votre gauchiste à lunettes sait faire.

Etre malhonnête au point d'aller chercher, dans la législation américaine, l'une des très rares mesures scélérates et socialistes qui s'y trouvent (l'imposition des Américains à l'étranger), tout en omettant de préconiser en parallèle les innombrables dispositions "ultra-libérales" qui les compensent (à commencer par le niveau de taxation, infiniment plus bas que chez nous), ça, il sait faire.

Etre malhonnête au point de ne pas expliquer le contexte de cette disposition, complètement inverse du contexte français, ça, il sait faire. Le monde entier cherche à s'expatrier aux Etats-Unis, car c'est là qu'on peut devenir riche. Fort peu d'Américains s'expatrient, car ils vivent déjà dans le pays le plus envié du monde. Quand ils le font, leur réussite sociale est souvent déjà faite, ce sont des cadres supérieurs et des PDG dirigeant des filiales à l'étranger. La taxation supplémentaire à laquelle ils peuvent être soumis est infiniment plus faible que celle espérée par votre voleur communiste peint en jaune. C'est donc exactement le contraire.

Votre jeune amateur de l'argent gratuit des autres omet également de préciser que les Américains ne sont pas systématiquement taxés dans leur pays, même lorsqu'ils sont résidents fiscaux à l'étranger ; ce n'est qu'au-dessus d'un certain montant de revenu, tout à fait significatif, que l'imposition se déclenche.

Et bien sûr, il omet de préciser, car cet abruti l'ignore, que cette mesure soulève une forte opposition auprès des Américains à l'étranger, et que lorsque Washington s'est mis en tête de la réactiver, les files d'attente se sont allongées aux portes des consulats américains en Suisse : les gens se bousculaient pour renoncer à la nationalité américaine (la plus convoitée du monde).

Vous confondez un débat économique honnête avec un match de rugby ; ce n'est pas tout à fait la même chose.

Votre édifiante petite vidéo montre une fois pour toutes que les gilétistes devraient se présenter à la télévision vêtus de rouge, et non de jaune.

On connaissait déjà les communistes peints en vert (les écolos), là ils ont juste changé la teinte et passé une nouvelle couche. Le gros oeuvre est le même, si ça vous dit quelque chose. Il est aussi branlant et pourri. Ça leur dégringolera de la même façon sur la figure, comme ce genre de construction de cochon l'a toujours fait par le passé.

Hélas ! ces sombres imbéciles risquent d'entraîner tout le monde dans leur suicide collectif.

En face de lui, le gros boudiné dans son pull, c'est Jean-Marc Daniel, polytechnicien, libéral, professeur d'économie à l'ESCP et à l'Ecole des Mines, chroniqueur au Monde et à BFM. Un type très bien. C'est lui que vous devriez écouter attentivement, si vous voulez comprendre quelque chose à l'économie. Pas un avocaillon gauchiste inconnu de tous, qui cherche à se faire une notoriété à bon marché. En recyclant les recettes qui ont toujours échoué, partout où elles ont été appliquées, de la Russie au Venezuela, en passant par le Cambodge, le Zimbabwe, l'Angleterre pré-thatchérienne et la France.

duvent

@ Caserte | 02 février 2019 à 07:39
"Une personne qui évoque les cardons à la moelle (duvent le 1 février à 13 h 41) - ce mets du temps de la Nativité - ne peut être totalement mauvaise."

Alors, en voilà une idée que vous n'êtes pas le premier ou la première à colporter...

Cette idée fausse ne repose à mon avis que sur l'ignorance des efforts que nécessite la préparation de ce met délicieux, qui est un pousse-au-crime de premier ordre.

En effet, et si l'on considère que la prise à pleines mains de ces tiges savoureuses demande une concentration et une dextérité hors du commun, puis que ladite tige ligneuse requiert de ne l'être plus, il est alors évident que toute personne aux abords du préparateur s’expose à un danger considérable, eu égard aux difficultés à surmonter...

Par ailleurs, et pour ce qui regarde l'os à moelle, il faut impérativement demander à votre boucher de le couper à la longueur qui ne permet pas de s'en saisir comme d'une arme.

En effet, il m'a été rapporté et cela est la pure vérité, qu'un homme de grande qualité a, à l'aide d'un os rempli de moelle, fracassé le crâne de son frère qui depuis le regarde du fin fond de sa tombe et ne se lasse pas de le tourmenter...

Donc, une personne qui évoque un mets du temps de la Nativité est aussi capable qu'une autre qui en ignore tout d'être d'une mauvaiseté tout ce qu'il y a de banal. La banalité du mal se loge parfois dans n'importe quoi qui n'est pas classé arme létale de catégorie Os à moelle et Cardons !

caroff

@ Giuseppe 6h50
"Il est leste, souple sur les appuis, sans doute un grand demi de mêlée véloce nouvelle génération ; il a mis un vent à Jean-Marc Daniel qu'il a enrhumé au passage, la lutte des mots était inégales, trop lourd ce dernier.
Et bien sûr de planter, pour finir, l'essai entre les perches".

J'aime votre métaphore, rugbystique évidemment !
Mais j'ai eu l'occasion d'écouter Jean-Marc Daniel, l'un des rares économistes libéraux que porte notre terre de France, lors d'un débat à l'Assemblée.
Comme sa morphologie que l'on moque le laisse supposer, il ne court (ne débat) pas aussi vite que l'avocat GJ qui lui a été opposé mais c'est, à l'instar des piliers, un homme qui avance en assénant ses vérités: il renverse bien des adversaires mais son côté bien élevé (X-ENSAE et carrière à l'Insee) l'empêche de les achever....
Coureur de fond contre lévrier donc !

Et vive Novès ! (Vous voyez que je change d'avis...)

Giuseppe

@ Lucile | 02 février 2019 à 12:05

J'aime bien vous lire ; ceci dit attention à l'osmose qui consisterait à mettre en lien ce jeune avocat avec une quelconque révolution, c'est tellement facile d'en jeter les ponts et le discréditer.

Il ne dit pas du tout cela ! Mais pas du tout, il propose, c'est bien ce que souhaite ce gouvernement de pacotille aux abois : Alexandre Benalla porte-drapeau d'un système qui tourne en dérision un Sénat aussi ridicule et impuissant que le service que ce dernier restitue au pays.

Il part du factuel, notre leste avocat, il propose, chiffres incontestables à l'appui.

Demandez à Trump comment il a fait pour rapatrier ses industries automobiles du Mexique aux USA. Certainement pas en disant la messe.
Nous disons la messe au Sénat, Monsieur Alexandre élucubre et raconte ce qu'il veut devant une commission qui doit le faire rire (cf son entretien avec son associé) dans son for intérieur.

Heureusement que le ridicule ne tue pas, le jour de gloire du président de ladite commission est en train de tourner en Bérézina, on a les défaites que l'on suscite.
A vaincre sans péril Alexandre B. triomphe sans gloire, il a bien compris l'impuissance d'un système trop policé qu'il foule aux pieds sans vergogne.

https://www.lesechos.fr/idees-debats/editos-analyses/0301220197621-le-cauchemar-fiscal-de-ces-francais-nes-aux-etats-unis-2150401.php

Les GAFA et leur dissimulation rampante, tout d'un coup on s'aperçoit qu'ils peuvent être taxés, je comprends que l'Allemagne ne suive pas notre chemin: les BMA (les Béhèmes, Mercos et autres Audi se vendent comme des chocolatines chez eux).

C'est un début, la taxe de nationalité proposée par François Boulo est dans la lignée de la réflexion sur les GAFA, rien de plus.

Il a un air de Louis Antoine Léon de Saint-Just la révolution en moins :
"Les malheureux sont les puissances de la terre ; ils ont le droit de parler en maîtres aux gouvernements qui les négligent."

Il va drainer pas mal de pasionarias, le romantisme de la jeunesse sous un discours de fer.

Lucile

@ Achille
@ Giuseppe

Gros ventre ou pas, j'aime beaucoup Jean-Marc Daniel. Pas seulement parce qu'il a une voix agréable, et des yeux pétillant d'intelligence. Je pense que ses propositions économiques sont beaucoup plus salutaires pour les Français, y compris pauvres, que celles de son contradicteur. Il espérait beaucoup de Macron à son arrivée, je ne suis pas certaine que ce soit le cas maintenant. Ce n'est pas un inconditionnel. La vidéo est de mauvaise foi : on voit un Gilet jaune lui passer un savon et le culpabiliser, sans lui laisser la possibilité de s'expliquer. C'est de très mauvais augure concernant l'influence politique des Gilets jaunes, surtout venant d'un avocat.

Quant à Enthoven et Chouard, nous n'avons heureusement pas à choisir entre les deux pour éclairer nos lanternes sur les événements politiques.

Je suis en train de lire les réflexions d'Edmund Burke sur la Révolution française. C'est un homme du XVIIIe siècle. Dès 1789, il avait prévu que la Révolution française se terminerait dans un bain de sang et qu'ensuite, un chef autoritaire viendrait s'emparer du pouvoir, ce qui lui a valu sur le moment toutes sortes de calomnies et accusations diverses, car la mode en Europe était de trouver cette révolution géniale ; on la considérait comme le produit de la philosophie des Lumières.

Sa lettre s'adresse à un jeune Français ; il explique pourquoi il se méfie des idées générales philosophiques prônées par les révolutionnaires (il y a tout un développement sur la liberté) et il écrit: "Vous voyez, Monsieur, dans cet âge éclairé, j'ai la hardiesse de confesser que nous (les Anglais) sommes des êtres aux sentiments non appris, et qu'au lieu de rejeter tous nos vieux préjugés, nous les chérissons à un point considérable ; et pour notre grande honte, c'est parce que ce sont des préjugés que nous les chérissons ; plus ils sont anciens, plus ils ont prévalu, et plus nous les chérissons".

Il explique qu'en temps de crise ou de difficulté, ils n'ont pas besoin, grâce à leurs préjugés, de se poser des questions existentielles, mais que d'un commun accord, grâce aux préjugés partagés, forgés à l'épreuve du temps, ils savent immédiatement comment réagir. Dans un des dialogues de Platon, Socrate disait déjà que des idées toute faites ne sont pas forcément fausses.

C'est une boutade, bien sûr, les philosophes sont passionnants, mais en politique, les conseils des théoriciens sont parfois à prendre avec des pincettes, si convaincants soient-ils.

Michel Deluré

@ Caserte 01/02 11:16

Si mes explications ne vous ont pas éclairé sur la définition du mot "élite", je le regrette mais me console cependant en constatant que notre hôte et les dizaines d'intervenant(e)s qui ont commenté ce billet n'y sont donc apparemment pas mieux parvenus que moi !

Robert Marchenoir

@ caroff | 01 février 2019 à 12:37

Merci de vos encouragements. Je vous réponds concernant ceci :

"Mais là où je ne vous suis pas, c'est lorsque vous pensez à la main de Moscou derrière les GJ. Faut-il rappeler que ce n'était pas Moscou qui était derrière les sans-culottes de notre grande Révolution, ou en appui aux Trois Glorieuses de 1830, pas plus qu'en 1848 ou 1871 ou 1968... Le peuple français est suffisamment idiot ou intelligent, tout dépend de l'angle de vue, pour se tirer des balles dans le pied, ou à défaut, se les prendre dans les yeux !"

Soyons clairs. C'est un point très important lorsqu'il s'agit des opérations de subversion de l'espionnage russe.

Je ne soupçonne pas Moscou d'être à l'origine des Gilets jaunes. Pas davantage que je ne l'accuse d'être à l'origine du Brexit, du mouvement qui a porté Donald Trump au pouvoir, ou des aspirations d'une partie des Catalans à l'indépendance. Bien que dans ces trois derniers cas, les actions subversives russes soient attestées. Il est évident que les Français ont des motivations autonomes qui ont amplement suffi à déclencher la révolte des Gilets jaunes.

Je dis que des signes très précis et très identifiables font craindre -- et en fait, montrent -- que Maxime Nicolle et Etienne Chouard sont manipulés par la Russie pour déstabiliser la France. Le simple fait que l'un et l'autre soient invités sur RT est un soi un acte de subversion. Mon doute ne porte que sur une manipulation plus poussée et moins visible.

Le simple fait que Nicolle déclare, de façon parfaitement absurde, théâtrale et quasi démente, qu'il est sur le point de "demander l'asile" à un pays étranger, fait suspecter un encouragement russe. Nicolle n'est ni persécuté, ni inculpé, ni arrêté, ni condamné, ni empêché de s'exprimer de quelque façon que ce soit. Aucun pays du monde ne peut se pencher une seule seconde sur une hypothétique demande d'asile de sa part. Sauf... la Russie, qui l'a déjà fait dans l'unique but de nuire au pays d'origine (l'Allemagne, par exemple).

Evidemment, il y a très peu de chances que Nicolle choisisse vraiment de s'établir en Russie, quand bien même on le lui proposerait. Ou alors, il serait encore plus idiot que je ne pense. Mais ça ne fait rien : le but des Russes est de créer le désordre, la dissension et le chaos au sein de la population visée. Le fait même que Nicolle dégoise en ce sens, si Moscou l'y a encouragé, est un succès pour la Russie.

La doctrine de Moscou dans de pareils mouvements ne consiste pas (la plupart du temps...) à les déclencher. Elle consiste, comme je l'ai écrit, à souffler sur les braises. A aggraver des mécontentements et des antagonismes déjà existants. Cette pratique est amplement documentée.

Aux Etats-Unis, des faux comptes Twitter et Facebook, créés par les services russes, ont attisé la guerre raciale des deux côtés. Les uns prétendaient être tenus par des Noirs partisans du mouvement Black Lives Matter, les autres par des Blancs hostiles au racisme noir. L'espionnage russe a réussi a déclencher des manifestations de rue exclusivement par Internet. Les gens ont suivi des "organisateurs" virtuels qui étaient, en fait, des agents russes agissant peut-être de l'autre côté du globe.

Lorsque vous ajoutez à cela le fait que les Gilets jaunes se portent spontanément vers les "journalistes" de RT France, lors des manifestations, pour les remercier, tandis qu'ils attaquent physiquement les journalistes français, dans une campagne de violence et de haine dont je ne suis pas sûr que l'histoire française ait connu l'équivalent, il faudrait être aveugle pour ne pas se poser de questions.

La question n'est pas si la Russie attise les flammes, clandestinement, et aussi ouvertement, dans ces émeutes. Elle le fait. La question est : dans quelle mesure, par quels moyens et avec quelle gravité.

J'ai moi-même observé de faux comptes russes, sur Twitter, appelant les Gilets jaunes à la révolte. Ils sont faciles à détecter. C'est à la portée de tout le monde.

J'ai déjà démonté, ici même, une opération d'intoxication russe menée à l'aide d'une vidéo de manifestation trafiquée. Ne me dites pas que les preuves n'existent pas lorsque je les ai présentées ici même.

Quand les signes manifestes de la subversion russe sont visibles par des citoyens lambda, et que les services spécialisés de la Défense nationale confirment leur existence, le déni n'est plus possible.

Je vous montre deux pièces à conviction supplémentaires. Presque au hasard : il suffit de se baisser pour en ramasser. Regardez cette prétendue charte officielle des Gilets jaunes. Elle présente plusieurs caractéristiques tout à fait anormales.

1) Elle est très professionnellement réalisée. Un graphiste de métier est manifestement intervenu. La langue utilisée (expression, orthographe) est d'un niveau très élevé. Rien à voir avec les écrits bourrés de fautes des Gilets jaunes, ni avec leurs sites à la mise en pages approximative.

2) Elle circule exclusivement sous forme graphique. Un format idéalement adapté à la diffusion virale sur Facebook et Twitter.

3) Elle est complètement anonyme. Aucun des sites qui la diffuse ne cite de noms, de source ou ne donne de lien. Tous se bornent à dire qu'elle "circule sur les réseaux sociaux".

4) Elle comprend une revendication qui n'a jamais été évoquée par les Gilets jaunes : la sortie de la France de l'OTAN. Tout à fait par hasard, il s'agit d'un objectif stratégique de la Russie.

5) Lorsque Libération a cherché à savoir qui était derrière cette "charte", il n'a réussi qu'à contacter, par Internet, quelques prétendus "ouvriers" ou "smicards" refusant de donner leur identité. Aucun des membres connus des Gilets jaunes n'en a revendiqué la paternité.

A ce stade-là, Monsieur Popov pourrait aussi bien planter son transat au milieu de la place Beauvau, hisser un drapeau avec l'insigne du KGB au-dessus et se mettre un gyrophare sur la tête. Ce serait plus discret.

Ce n'est pas une loi sur les "fake news" que le gouvernement devrait édicter, laquelle se prête à d'innombrables dérives en matière de liberté d'expression. Il devrait tout simplement, et pour commencer, fermer le robinet à la source, c'est-à-dire interdire RT et Sputnik "France". L'Ukraine l'a fait. Ne me dites pas que nous ne pouvons pas nous défendre au moins aussi bien que l'Ukraine.

sylvain

@ Giuseppe | 01 février 2019 à 20:51

Patatras ! Hier soir, après une première mi-temps géniale pour nos coqs gaulois, la Bérézina en trois actes :
a) les mouches ont changé d'âne.
b) le cochon est dans le maïs.
c) la cabane est tombée sur le chien.

Allo Novès ?

Achille

@ Claude Luçon | 01 février 2019 à 11:08
« A propos de méprisants: parce que ce sont deux zèbres qui n'apportent rien de positif à la société, bien au contraire, et n'ont que leur immense vanité à nous offrir. »

Ils ont certes leur vanité ces deux philosophes, comme bien des intellectuels. Vous en connaissez des modestes vous ? Moi pas !
Mais ils ont aussi leur talent oratoire, une pensée bien structurée et un sens de la répartie bien affûté.
En fait ce qui importe n’est pas tant ce qu’ils disent, mais la façon dont ils l’expriment.
L’éloquence favorise toujours celui qui la possède au dépens de celui qui a, certes, des compétences incontestables dans un domaine très pointu comme l’économie, le droit, la science dans toute sa diversité, mais qui ne sait pas s’exprimer.

C’est dans cet esprit, je pense, que Philippe Bilger parle de la scandaleuse injustice du talent.

Caserte

Une personne qui évoque les cardons à la moelle (duvent le 1 février à 13 h 41) - ce mets du temps de la Nativité - ne peut être totalement mauvaise.

Giuseppe

@ Achille | 02 février 2019 à 01:57

L'équipe de France a perdu, aujourd'hui le slogan ne va pas être "Macron démission !" mais "Laporte démission !".

Ceci dit le jeune avocat avance des chiffres connus et repris par tous, 9 000 000 de citoyens qui vivent sous le seuil de pauvreté, intérêts de la dette, seul doute ce sont les 80 milliards d'évasion fiscale dont tous les partis parlent mais qui semblent bien insaisissables, est-ce une réalité ?

Il introduit à juste titre l'impôt de nationalité - il est le premier à en parler - ce que pratiquent les Etats-Unis.
Ainsi et aussi ferait taire ce fameux chantage à la délocalisation qui prend en otage les gouvernants.
Et avec Trump cela ne rigole pas, il va le chercher cet impôt.

J'avais lu un article des Echos concernant des citoyens qui n'avaient fait qu'un bref passage de naissance dans ce pays ; quelques années plus tard se voir réclamer cet impôt, enregistrés ils étaient, sur le sol américain.

Arguments imparables, maîtrisant parfaitement l'économie, et la rouerie de vieux-jeune routard de la politique.

La jeunesse de Besancenot à son époque, pour un capital sympathie qu'il ne va cesser d'amplifier, pugnace avec de la suite dans les idées. Victor Hugo en appât et de suite l'avocat de tacler en suivant l'économiste, se croyant finaud de le reprendre sur la qualité de l'écrivain. Alors qu'il lui avait exprès savonné la planche pour mieux le plaquer et lui mettre un tampon, du grand art !

Concis, lisible, rapide, précis, tout ce qui a été laissé de côté en deuxième mi-temps par une équipe de rugby qui bégayait son talent, François Boulo pour sauver le pays France ?

Il est leste, souple sur les appuis, sans doute un grand demi de mêlée véloce nouvelle génération ; il a mis un vent à Jean-Marc Daniel qu'il a enrhumé au passage, la lutte des mots était inégales, trop lourd ce dernier.
Et bien sûr de planter, pour finir, l'essai entre les perches.

Achille

@ Giuseppe | 01 février 2019 à 23:08

* Le talent oratoire : oui, incontestablement. Il y a du Enthoven dans ses réparties foudroyantes.

* Technique à la clef : oui. Bien que ne connaissant pas grand-chose en économie, il sait donner le change face à un économiste averti.
Ce qui tend à démontrer, encore une fois, que la maîtrise de la parole prime devant la compétence technique, surtout devant un public tout entier acquis à la cause qu’il défend.
Il suffit de lire les commentaires en bas de la vidéo. Pauvre Jean-Marc Daniel, il est habillé pour l'hiver.

* Chiffres incontestables : je ne serais pas aussi catégorique. Ses chiffres semblent être tirés tout droit d’un trac de LFI ou du NPA.
Les chiffres, il est facile de leur faire dire ce que l'on veut. Les sbires à Mélenchon sont des experts en ce domaine.

Mais il est sympathique ce jeune avocat, bien plus que son adversaire Jean-Marc Daniel, avec son gros ventre de méchantcapitaliste.
L'apparence joue aussi dans un débat. Cette vidéo en est un parfait exemple.

Giuseppe

Comment recadrer un économiste rentier de plateaux télé: François Boulo jeune pousse, avocat de métier, Gilet Jaune affiché, dans un exercice qu'il affectionne particulièrement, le talent oratoire, technique à la clef, chiffres incontestables, pour une estocade digne de Luis Miguel Dominguin.

https://youtu.be/QqmxLbpBil0

Olé !

Giuseppe

La région est mobilisée... Toulousains ! Toulousains ! Toulousains !

Petite digression, il est annoncé pour les Bleus une moyenne jamais atteinte de mémoire d'aficionado, 120 kg sur la bascule ! Un pilier à 147 kg. 960 kg pour le pack !
Raoul Barrière avait fait la une avec… seulement 800 kg.

Un de mes très proches assis à côté du père de Richard Astre nous avait rapporté ses paroles - malgré la défaite du jour -, "si ces jeunots tombent en phase finale contre nous ils vont nous battre", ce fut fait à Agen.

Pourtant pèse l'absence de départ du petit chéri talentueux de tout un pays, Antoine Dupont - l'Ovalie est un pays bien sûr -, bon il est temps de nous concentrer, notre pays sans rugby c'est comme une mayonnaise sans ail.

Mitsahne

Comment peut-on trouver du talent à un BHL, triste baudruche pédante qui a heureusement été remise à sa vraie place grâce à l'entarteur belge ?

Giuseppe

Et lui on le classe dans quelle catégorie ? Les démissionnaires sans talent ? Au niveau des éclairages à apporter, chapeau ! Renoncer sans combattre, belle carte de visite !

Orange avec AFP-Services, publié le vendredi 01 février 2019 à 12h08

L'ex-président est désormais à la tête d'une SARL qui lui permettra d'être rémunéré pour donner des conférences et des colloques. Il avait pourtant affirmé qu'il n'aurait pas ce genre de pratiques, contrairement à son prédécesseur Nicolas Sarkozy.

"Réflexions, débats, perspectives et analyses" : c'est le nom de la société créée par François Hollande.

Il aurait pu rajouter "et renoncement", non ?

Honte de rien, et dire qu'il aura encore des soutiens. C'est tellement facile de changer, de faire croire, et de prendre le contre-pied… Bien sûr pour notre bonheur, socialiste un jour, mensonge toujours. Incurables politiques, les pratiques n'engagent que ceux qui veulent bien y croire, comme pour les promesses… Donc, toujours rien de nouveau sous le soleil.

duvent

Nom de Dieu, d'une pipe et aussi d'un petit bonhomme !
Il s'agissait de s'étonner de l'injustice en matière de distribution de génie, et si j'étais géniale j'aurais quantité de choses à dire, comme par exemple : le génie est la chose la moins bien partagée !
Ou alors : le génie c'est chouette, c'est beau, ça a de la gueule, et toi et moi on en est dépourvu !!

Mais il existe une alternative, qui consiste à en parler longuement, comme je pourrais parler longuement de ma recette des cardons à la moelle, cette possibilité présente l'avantage non négligeable d'être d'une innocuité remarquable et d'une désespérante inanité.

Cependant, je lis avec un plaisir non dissimulé que dans ce monde bruyant et aberrant, le nombre d'abrutis qui ont une théorie sur la distribution de génie est exponentiel...
Ce constat affligeant est pourtant signe de bonne santé, car lorsque ceux qui n'ont aucun génie axiomatisent, alors, et dans cette condition unique, l'espoir est permis...
En effet, il a été et c'est constant, relevé depuis la nuit des temps, que Neandertal aux yeux cernés par l'épuisement d'une journée de chasse infructueuse, la bouche gercée par un froid pénétrant, les pieds déchirés par les cailloux pointus et les ronces, s'est lavé et relavé les mains, puis a passé le savon à son voisin, un dénommé Pilate, sombre crétin, en lui demandant de bien vouloir trancher sur la question épineuse du génie, ce qu'il a fait et mal fait !
Il se trouve que par un heureux hasard, je descends en ligne directe de Neandertal et de Pilate, qui ont dû échanger leur génome, et de fait, il me faut aujourd'hui constater cette évidence par trop troublante, et avouer à ma grande surprise que le génie a déserté ma boîte crânienne, ce qui me peine infiniment, et me laisse penser que ce savon venait d'Alep...

Mais, et cela est grandiose et majestueux, je n'ignore pas que le génie ne répond qu'à une seule et unique chose que vous savez...

boureau

@ Achille 01 février 2019 00:30
"Je lis les commentaires..."

Vous connaissez certainement la phrase de Beaumarchais :

"Sans la liberté de blâmer, il n'est point d'éloge flatteur"

Croyez-vous que BHL mérite des éloges flatteurs pour sa production littéraire ou philosophique (ou celle de ses nègres) depuis vingt ou trente ans ? Si on mesure son talent à l'aune de ses très nombreux passages et invitations dans les médias, il est effectivement au top !

Je laisse de côté Enthoven qui, pour moi, est plus un enseignant / journaliste / militant qu'un philosophe.

Quand le talent se mêle au métier, je peux être flatteur :

Ainsi, concernant Ruth Elkrief qui interviewait hier soir FX Bellamy, elle était parfaite et de classe. Ce n'est pas la majorité de ses interventions journalistiques. ! Mais là, des sourires, pas de coupure de parole, pas d'énervement agressif, des questions intelligentes. Ce n'est pas souvent le cas, car si elle est intelligente, ses questions et son comportement sont ceux d'une militante agressive. Hier soir, je répète, elle était une grande journaliste.

Quant au livre de Zemmour, si vous faites vôtre l'opinion de Slate (ardemment anti-Zemmour), la messe est dite ! Moi, je l'ai lu et malgré quelques imperfections très factuelles, je l'ai trouvé bien écrit, documenté, intéressant et quelquefois passionnant. Et ce sans nègres de service je crois !

Cordialement.

caroff

@ Robert Marchenoir 9h41
"Les services de subversion russes étant fortement mouillés dans cette affaire, il n'est pas du tout exclu qu'ils manipulent également Maxime Nicolle et son soi-disant "consultant clandestin du gouvernement""

Votre portrait de Chouard me fait penser aux descriptions du célèbre entomologiste du XIXe siècle Jean-Henri Fabre. Rien n'y manque et tout est juste.
J'avais posté un lien d'une émission où il est opposé à un prof de droit, Bruno Mathieu, qui le boulotte tout cru. Sa vraie nature de coco radicalisé annonciateur du "grand soir" éclate au grand jour.

Mais là où je ne vous suis pas, c'est lorsque vous pensez à la main de Moscou derrière les GJ. Faut-il rappeler que ce n'était pas Moscou qui était derrière les sans-culottes de notre grande Révolution, ou en appui aux Trois Glorieuses de 1830, pas plus qu'en 1848 ou 1871 ou 1968...
Le peuple français est suffisamment idiot ou intelligent, tout dépend de l'angle de vue, pour se tirer des balles dans le pied, ou à défaut, se les prendre dans les yeux !

Exilé

@ Michel Deluré
« Paraphrasant le titre d'un ouvrage d'André Frossard, je peux personnellement affirmer que "des élites humaines existent, j'en ai rencontré". »

Je veux bien vous croire, mais hélas le genre de rencontre comme celle dont André Frossard a bénéficié relève de l'expérience personnelle et est difficilement communicable...

Et puis ces élites humaines n'ont peut-être pas toutes suivi le parcours réglementaire et obligatoire supposé être le seul en mesure de fabriquer des élites.

Caserte

@ Achille
« J’ai regardé le débat entre Raphaël Enthoven et Etienne Chouard qui est, nous dit-on, une autre figure des Gilets jaunes (une de plus). Sauf que lui fait figure d’intellectuel, si tant est qu’il en existe dans ce mouvement. »

Suffisance, abjection : laquelle l’emporte à la lecture de ce jugement d’un moraliste ?

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@ Michel Deluré 31 janvier à 9 h 07

Votre lambeau de phrase : « Car le talent, qui n’est pas l’apanage des seules élites… » nous renvoie directement à la définition du mot élite !
Ce ne sont pas vos explications de 15 h 04 qui nous éclairent ! Elles nous donnent le tournis !

Aliocha

Et voilà Caserte qui zonzonne aux buissons ardents de toutes les dénonciations, pourtant un clocher n'est pas un bûcher, et Savonarole n'est pas Savonarole.

Claude Luçon

@ Achille | 01 février 2019 à 00:30

A propos de méprisants: parce que ce sont deux zèbres qui n'apportent rien de positif à la société, bien au contraire, et n'ont que leur immense vanité à nous offrir.
Pire, après avoir entendu Enthoven à la télévision, qui doit s'en remettre à ses collègues Platon et Aristote pour nous parler de philosophie, deux hommes dont j'avais entendu parler avant le bac, je n'en ai retenu qu'un mauvais cas de grippe.
Ce type ne m'indigne pas seulement, il fait exploser mes poumons en plus de ma rogne.

Quant à BHL, l'ayant rencontré dans ses oeuvres de pourfendeur de dictateur j'ai une idée très précise du dandy à la mise (costume, chemise et coup de peigne) soigneusement négligée qu'il est.

Giuseppe

@ sbriglia | 31 janvier 2019 à 11:19

Quarante secondes...

https://youtu.be/HlPmFHJuZpU

Robert Marchenoir

Je comprends bien le propos. En somme, il s'agit d'un geste de charité. Certains, qui sauraient mieux s'exprimer à l'oral, auraient en réalité moins à dire que d'autres, moins à l'aise et pourtant plus profonds.

Mais si l'on sort de l'écume télévisuelle, tout cela n'a plus grand sens. Par définition, le talent éminent est rare. En quoi est-ce une injustice ? Il y a un bout de papier, quelque part, où quelqu'un a promis le talent, la richesse et la beauté à tout le monde ? Songerait-on à regretter la scandaleuse injustice de l'existence de Mozart, dont certes l'abonné au gaz moyen peine à égaler le talent ?

Toute civilisation (et plus particulièrement la civilisation occidentale) est grande par ses grands hommes. Les grands artistes, les grands savants, les grands capitaines d'entreprise, les grands chefs politiques... Evidemment que ces gens-là sont rares. Ils sont même l'exception.

Tout sage ne saurait que se féliciter de leur existence. Non seulement elle n'est pas injuste, non seulement elle n'est pas scandaleuse, mais sans elle, nous ne serions pas grand'chose.

Il convient donc, non seulement de louer ceux qui ont du talent, mais de tout faire pour favoriser leur réussite. Et de se réjouir lorsqu'elle survient.

Dois-je préciser que certaines civilisations (hum, hum...) produisent beaucoup moins de génies que la nôtre (voire n'en produisent pas du tout), et que les effets navrants de cette situation s'observent à l'oeil nu ? Dois-je préciser que la survenance de génies, chez nous, n'est pas uniquement due à la Providence, et que certaines circonstances la favorisent, tandis que d'autres s'y opposent ?

Concernant les personnages dont il est plus particulièrement question dans votre article, j'ai l'insigne privilège d'être protégé de leur jactance directe, telle qu'elle se manifeste à la télévision. Je suis donc mal placé pour juger de leur éloquence.

Cependant, prenons le cas d'Etienne Chouard, puisqu'il représente une tendance significative de la modernité. Et qu'il est en plein dans l'actualité. Le cas de Bernard-Henri Lévy a été réglé il y a des décennies ; il n'y a pas lieu d'y revenir.

Etienne Chouard illustre à merveille l'état désastreux atteint par l'intellect collectif français. Il est à la fois estimé par beaucoup, fou comme un lapin et hystérique à l'extrême.

Etienne Chouard est littéralement un malade mental. Il représente parfaitement la maladie mentale collective dont les Français sont désormais atteints.

Pour commencer, c'est un communiste. Ce n'est pas un gentil monsieur, un génie méconnu, quelqu'un qui serait pataud à l'oral mais aurait tellement bon fond. Il veut faire la révolution et instaurer le communisme. Il suffit de consulter ses déclarations.

Alors certes, en cela il ne se distingue nullement du lot. Il serait même plutôt en plein dans la normalité. Il convient tout de même de rappeler l'évidence, avant de lui tresser des couronnes : ce personnage est une racaille politique et intellectuelle. Il faudrait commencer par là.

Disons tout de suite ce qu'il n'est pas. Il n'est pas, contrairement à ce qui se dit, un économiste. Il est (comme tant d'autres "experts anti-conformistes"), professeur du secondaire. Et non de l'université. Professeur dans le technique. Donc pas la crème, a priori.

Il n'a jamais fait d'études en économie. Il n'a qu'une maîtrise en droit. Il est prof de droit et de gestion, parce qu'il y a une discipline qui s'appelle comme ça à l'Education nationale, et que, mon Dieu, il faut bien des gens pour l'enseigner. Il est aussi prof d'informatique. L'unique livre qu'il ait écrit s'appelle "Prendre de bonnes habitudes avec Excel".

Remarquons tout de suite qu'en France, on peut passer son temps sur les plateaux télé, dans des meetings et à donner des interviews, tout en étant fonctionnaire-professeur à plein temps. C'est cool, le communisme. Des bonshommes comme ça, vous en payez un million (à la louche). Je ne vous dis pas le nombre de radars qu'il faut pour les financer.

La raison de la célébrité d'Etienne Chouard tient en trois points : il pense que le bien-être des habitants d'un pays est entièrement lié à un bout de papier qui s'appelle "constitution". Et qu'en conséquence, il faut passer des milliers d'heures à définir les mots qu'on va écrire dessus, et dans quel ordre.

Il pense aussi que c'est le "peuple" qui doit faire ça. Le peuple, il va écrire une constitution, et puis le Smic il va doubler et le camembert va cesser d'être plâtreux.

Il pense enfin que les hommes politiques doivent être tirés au sort, et non élus, et que les lois doivent être votées directement par le "peuple" (je vois mal comment l'un serait compatible avec l'autre, mais passons).

Voilà. C'est tout. C'est ça, la pensée-Chouard.

Tout le reste, c'est la pensée rouge-brun jaune-neuneu, où il coche toutes les cases : la haine de lébanks, "l'Europe" comme source de tous nos maux, la complaisance avec l'antisémitisme (mais il est anti-raciste, vous pensez bien), la "remise en cause de la thèse officielle du 11-Septembre" (version sortable de la "remise en cause de l'histoire officielle de la Seconde Guerre mondiale"), les looongues interviews aux "journalistes" de RT "France"-- bref, la routine.

Etienne Chouard a réussi à persuader des théories d'abrutis qu'une constitution, c'était une sorte de papier magique. Un truc, tsé, t'écris des trucs dessus, et puis pouf ! ça devient vrai. Avec ça, t'es protégé, il peut rien t'arriver. Nous sombrons au niveau de la superstition africaine.

Remarquez, il a d'illustres prédécesseurs. Des tripotés de politiciens à galons passent leur temps à nous expliquer qu'il faudrait passer à la VIe République, et que quand tu changes de numéro dans la République, eh bien, tout change, tu peux t'acheter une belle voiture et les créatures les plus désirables tombent à tes pieds.

On change de République en changeant de constitution. C'est important, la constitution. C'est probablement pour cela que la France en a connu d'innombrables, alors que des pays de gros imbéciles comme les Etats-Unis n'en ont jamais eu qu'une -- et ne parlons pas des Rosbifs, qui n'en ont pas.

Il faut tout de même se donner la peine de lire attentivement ce que déclare ce monsieur.

Dans Le Monde : "Mon curseur politique est simple, c’est celui de la révolution. Celui qui soutient le peuple qui veut se soulever contre ses maîtres est à gauche. A droite, il y a la défense des privilèges."

Sur la page Facebook de notre collègue Daniel Ciccia, qui rapporte ses propos au sujet des Gilets jaunes : "L’avènement d’une nouvelle démocratie n’est qu’une affaire de quelques mois. Nous n’avons jamais été aussi près, ça grandit à toute vitesse. On n’est pas encore suffisamment nombreux pour renverser le gouvernement, mais une fois que nous serons majoritaires, la subversion deviendra légitime et la police et l’armée se mettront du côté du peuple."

Jusqu'au sublime : "Tous les jours, je me bagarre pour émanciper les peuples !"

Qui rappelle furieusement le boxeur de gendarmes à terre, Christophe Dettinger : "J'ai la colère du peuple qui est en moi."

Chouard n'est pas un gentil prof de province maladroit devant les caméras, c'est un communiste déclaré, il prône la révolution violente et se proclame l'avant-garde du prolétariat. Il fera votre bonheur malgré vous, à coups de tatane dans la figure s'il le faut (fournis par d'autres).

Le Parti communiste s'est atomisé au sein de la population. Il n'a plus d'adhérents, mais tout le monde est secrétaire auto-proclamé du Comité central.

Dans le même article du Monde, Chouard tient des propos de dément sur les journalistes : "C’est pas des journalistes, c’est juste des traîtres, comme les kapos au moment de la guerre. Les kapos, c’étaient des Juifs qui acceptaient de maltraiter leurs frères juifs pour être moins maltraités. Eh ben les journalistes qui cachent Asselineau, qui le taisent, qui ne lui donnent pas la parole, c’est comme des kapos."

"Oui, c’est sûrement excessif de dire 'kapos', mais en même temps il y a quelque chose de désespérant dans la complicité de beaucoup de journalistes par rapport au système de domination. Excusez la victime, excusez l’opprimé de crier trop fort ou de griffer trop fort pour résister aux gens qui la violent, qui la maltraitent. Vous n’avez pas l’impression de chercher la petite bête ?"

S'indignant des questions posées par le journaliste : "Vous allez me traquer jusqu’à ce que je sois mort ? Enfin, c’est fou ça, vraiment… Vous vous rendez compte, c’est incroyable. C’est du racisme. Ça veut dire quoi ? Vous me réduisez à une parole dite un jour."

Le fond et la forme de ces propos ahurissants se rejoignent, pour tracer un tableau quasi-psychiatrique. Une partie des Français vivent dans un monde imaginaire, virtuel, où ils croient à leur propre cinéma. Le gouvernement est en train de tomber, il va tomber, il suffit qu'ils soufflent dessus.

On se rappelle le délirant communiqué de revendications des Gilets jaunes : "Députés de France, nous vous faisons part des directives du peuple pour que vous les transposiez en loi. Obéissez à la volonté du peuple. Faites appliquer ces directives."

L'arrogance et la mégalomanie la plus extrêmes se mêlent au mauvais feuilleton, aux phrases imbibées au hasard et détachées de toute réalité.

L'outrance la plus déjantée des propos devient la norme, les journalistes sont des "kapos", ils poussent littéralement les Français dans les chambres à gaz (qui n'existent pas). Il y a quelques heures, j'entendais une vieille "élite" de la "vraie droite", avec plein de galons sociaux sur les épaules, affirmer tout à fait sérieusement, à Radio Courtoisie, que la prétendue soumission de Macron à l'Allemagne était le retour de 1942 et de la collaboration. Il n'y avait pas une once d'ironie dans ses propos.

Les gens se mettent à raconter carrément n'importe quoi. Macron c'est la Milice, Merkel c'est Hitler, un professeur bénéficiant de l'emploi à vie est une victime "violée" par les nazis.

Chouard s'agite comme un possédé face au journaliste qui lui pose une question qui lui déplaît, il perd la boule, il se dit victime de "racisme", il s'indigne que ses positions puissent le moindrement être contestées. L'appel à la violence est constant, sous le prétexte d'une auto-défense parfaitement imaginaire.

Il s'agit d'un professeur. D'un homme payé par l'Etat pour former les enfants. D'un professionnel de la science, de la raison et de la transmission du savoir. Que dire des autres, alors...

Par exemple, Maxime Nicolle, le porte-parole des Gilets jaunes dont Chouard est proche. Lui aussi semble sortir de l'asile psychiatrique. Il tient des propos délirants, dans le fond comme dans la forme. Il se prend pour un Résistant pourchassé par les nazis, un dissident persécuté par les Soviétiques. Il va demander l'asile politique à l'étranger :

"Si dans les deux semaines qui suivent, il n'y a aucune avancée, aucune avancée concrète financière envers le peuple et pour tous les membres de la population, pas certains petits groupes comme 'on va prendre tel machin'... Non, c'est tout le monde! [...] Toutes les personnes qui sont dans la m... dans ce pays, alors qu'ils essayent de s'en sortir [...]. Si vous ne faites pas ça, dans deux semaines, je pars de ce pays, je fais une demande d'asile constitutionnel et je me battrai à l'extérieur, mais je peux vous garantir que j'y passerai ma vie [...] jusqu'à ce que j'en crève."

Le n'importe quoi total. Lui aussi, c'est un communiste : "Je vous rappelle que quand on se rassemble [à Paris], la capitale est bloquée. Et quand elle est bloquée, ça fait perdre des milliards à des riches, aux grosses sociétés, aux magasins de fringues et de parfums."

Il a un truc sûr pour ruiner les banques et faire tomber Macron : "Votre pouvoir, c'est l'argent qui est sur vos comptes [...]. On va essayer de fixer un jour précis où tout le monde ira retirer une somme d'argent, le maximum qu'il peut retirer."

En décembre dernier, il a invité, à une réunion publique de Gilets jaunes, un autre fou, un mythomane nommé Philippe Argillier, ancien patron de boîte de nuit à Bruxelles. L'article du Parisien qui rapporte leurs propos mérite d'être largement cité :

"Je suis un homme qui a créé en 2001 un réseau de consultants auprès du gouvernement à l’étranger", prétend l'homme providentiel de Nicolle.

"On a fait appel à moi, en me demandant si je pouvais aider le pays à restructurer son organisme financier, y compris à développer le tourisme. J’ai accepté, car se faire solliciter par le gouvernement en tant que consultant, ce n’est pas tous les jours. Et, en ce qui me concerne, j’avais un agenda personnel, qui est très proche du vôtre."

"Vous avez fait un coup d’Etat, vous avez fait une révolution [...]. Sachez qu’il existe un monde parallèle. Un monde très parallèle. Je le qualifierais peut-être de gouvernement très officieux", a-t-il également indiqué, précisant qu’étant "sous la plus grande confidentialité", il lui était impossible de "révéler certaines transactions". Il a aussi affirmé avoir travaillé pour le gouvernement de 2001 "jusqu’au 31 décembre 2015", date après laquelle il a décidé de "prendre du recul" pour "préparer son agenda" prévu "pour la fin 2019".

"Si je venais à vous montrer certains documents, à cette minute, je peux arrêter maintenant, et ce n’est plus nécessaire d’aller de l’avant."

Maxime Nicolle, qui s’est aussi présenté au micro, a confirmé avoir vu ces documents et avoir signé "une clause de confidentialité" qui l’empêche d’en dire plus à ce sujet. "Pour ceux qui ne sont pas policiers, une clause de confidentialité, ça empêche de parler, si vous parlez, il y a des poursuites."

Tout commentaire serait superflu, je crois, sinon un : voilà qui rappelle furieusement les prétendus "comptes bancaires cachés à l'étranger" d'Emmanuel Macron, que Marine Le Pen a menacé de révéler quelques secondes avant la fin de son débat avec lui, à la veille des élections.

Les services de subversion russes étant fortement mouillés dans cette affaire, il n'est pas du tout exclu qu'ils manipulent également Maxime Nicolle et son soi-disant "consultant clandestin du gouvernement". Nicolle, le Blanc qui porte la casquette à l'envers comme un voyou arabe, est, tout comme Etienne Chouard, un bon client de RT "France", dont il dit le plus grand bien.

Cela serait parfaitement raccord avec ce que l'espionnage russe a fait aux Etats-Unis, en Angleterre, en Espagne, en Allemagne, au Montenegro... un peu partout où la Russie est en mesure d'attiser les braises pour faire avancer ses intérêts, en fait. Comme si on avait besoin de ça. Comme si les gens n'étaient pas suffisamment désaxés comme ça.

Michel Deluré

@ Exilé 31/01 17:06
"Les élites actuelles sont le plus souvent des parvenus..."

Cette généralisation me paraît excessive. Paraphrasant le titre d'un ouvrage d'André Frossard, je peux personnellement affirmer que "des élites humaines existent, j'en ai rencontré".

Exilé

On n'a pas le moyen de réparer la scandaleuse injustice du talent.

Cette injustice souvent consubstantielle à un talent pas toujours porteur des meilleures causes remonte à la nuit des temps.
De nos jours, des « spin doctors » sont capables de forger voire de retourner une opinion dominante quel que soit le produit dont ils sont chargés d'assurer la promotion, qu'il s'agisse d'une marque de lessive, d'un homme politique ou d'une mode comportementale, en jouant avant tout sur la séduction donc sur le talent.

Et n'oublions pas que le premier séducteur talentueux dans son oralité a été celui qui a incité mamie Eve à croquer une certaine pomme...

Caserte

RETOUR À CONTRESCARPE

On croyait avoir tout exploré, vilipendé, décortiqué, espéré, mais voilà qu’un cabot de bas niveau - un organe infâme du net - en rajoute une couche !

C’est insensé ! Jusqu’où cette affaire va-t-elle aller ? On se prend à rêver. Tout de suite on pense à Nixon ; oui mais c’était un Républicain ! On se réconforte avec Bill le Démocrate ; c’était private !

Et l’autre qui se balade avec sa dame dans des pays qui n’existaient déjà plus il y a deux millénaires. Quand il va rentrer il va être étonné ! Sage comme on le connaît il va réajuster ses périodes de farniente !

Aliocha

Ah, le scandale, la jalousie mènent le monde et le génie, si simple, n'est que l'enfance nettement formulée, quand ceux qui le pratiquent ne sont pas engloutis par ce même monde qui ne supporte pas d'entendre affirmer qu'ils n'en sont pas.

boureau

@ Daniel Ciccia 31 janvier 2019 20:17
"J'ignore ce que vous voulez signifier..."

Vous m'avez fort bien compris, mais je vous fais quand même un dessin :

Pour les belles âmes de gauche, tout ceux qui sont au-delà du centre gauche sont des fascistes, des antisémites, des extrémistes, etc.

Pour les belles âmes de droite, tous ceux qui sont en deçà du centre droit sont des fascistes, des antisémites, des extrémistes, etc.

Historiquement E. Macron a d'ailleurs réalisé la jonction de ces belles âmes.

Balayer 40 à 50% des Français en dehors du débat parlementaire est, pour moi, une erreur historique que nous commençons à payer. Vous pouvez avoir un avis contraire.

Inutile de faire appel au Guépard ou à l'Ecclésiaste, restons à notre niveau.

Et à mon niveau, j'ai porté à la Mairie de ma ville, parmi mes doléances, l'introduction de 30% de proportionnelle dans les élections législatives. J'avais le droit, non ?

Je ne suis pas journaliste, mais j'ai l'habitude de faire court et d'essayer d'aller à l'essentiel.

Cordialement.

Achille

Je lis les commentaires sur les deux philosophes Raphaël Enthoven et BHL et je suis vraiment consterné par les propos méprisants qui suintent de certains écrits.
Aucun de ceux qui les critiquent ne tiendrait une minute dans un débat les opposant à eux.

Certes, je conçois bien que l’aisance avec laquelle ils terrassent leurs adversaires puisse irriter. Ceci d’autant plus que ces deux philosophes ne sont pas vraiment en odeur de sainteté chez les gens qui se disent de droite et même un peu plus pour certains.

Ils préfèrent Eric Zemmour. Certes, il est un peu sexiste sur les bords, voire un brin raciste dans ses mauvais jours, mais il a le mérite de dire des choses qui chantent bien à leurs oreilles.

D’ailleurs Laurent Wauquiez lui-même semble l’apprécier. Ils sont devenus copains comme cochons ces derniers temps.
LW ne tarit pas d’éloge sur le dernier bouquin d’EZ « Destin français » dont certains historiens (des vrais) ont souligné les erreurs et approximations...

http://www.slate.fr/story/167801/eric-zemmour-livre-destin-francais-chapitre-premiere-croisade-fact-checking-histoire

L’Histoire de France vue par Eric Zemmour, on n’a pas trouvé mieux depuis l’Histoire de France vue par San-Antonio ! :)

Wil

@ Giuseppe
"C'est évidemment la rareté du génie qui fait sa valeur."
Ce n'est pas de l'avis de tous les parents, demandez à l'institutrice du coin, elle n'a que des petits génies dans sa classe."

Tous les enfants sont "doués" vu qu'ils sont TOUS, sauf déficience de naissance évidemment, comme un ordinateur dernier cri au disque dur vide quasiment infini qui n'attend que d'être rempli donc à qui on peut "télécharger" tout et n'importe quoi et notamment du "talent" (travail) et donc évoluer.

Par exemple, tout le monde sait qu'un gamin peut apprendre plusieurs langues plus facilement qu'un adulte puisqu'il n'a rien dans le crâne ou pas grand-chose. Tout est une question d'éducation et de place vide dans le cerveau si je puis dire.

Par exemple, pour parler de moi vu que c'est le sujet que je connais le mieux, je ne sais pas si je suis doué de naissance en musique mais je sais que mon père était mélomane, que j'ai été élevé depuis tout petit en musique, tous les jours, tout le temps, etc. et que quand j'ai touché mon premier instrument à l'adolescence sans avoir jamais pris de cours j'ai su en jouer sommairement mais mieux que la plupart.
Mais ce n'est pas un don réel, c'est juste de l'éducation, de l'apprentissage qui peut faire des "enfants précoces" comme on dit mais pas du tout des génies.

D'ailleurs, on confond souvent les "petits génies" avec des enfants justes précoces ce qui est très dangereux pour leur psyché quand ils arrivent à l'âge adulte et qu'ils se rendent comptent qu'ils ne sont finalement pas plus intelligents ni meilleurs que les autres voire encore moins.

Il n'y a rien de pire pour le futur d'un gosse que de le considérer comme un génie.
Un génie est un génie à vie et pas seulement quand il est un gamin.
Mozart, Léonard de Vinci et d'autres sont des génies parce qu'ils l'ont toujours été au cours de leur vie.
Les autres ont beaucoup travaillé et sont au mieux talentueux ce qui pour la plupart de l'humanité les fait passer pour des génies.

Mais qui dit que n'importe qui mis dans les conditions idéales avec un "don" plus ou moins hypothétique qu'il possèderait de naissance ne deviendrait pas un génie et par conséquent qui dit que le génie n'est pas juste une question de circonstances d'une vie et donc qui dit qu'au fond nous ne serions pas pour la plupart d'entre nous des "génies ratés" qui perdent leur temps dans des activités pour lesquelles ils ne sont pas faits ?

Giuseppe

@ Wil | 31 janvier 2019 à 19:58
"...un café au Balto non ?"

C'est ça ! Ou sur la terrasse quand le temps le permet devant la plus belle carte postale du monde, of course.

"C'est évidemment la rareté du génie qui fait sa valeur."

Ce n'est pas de l'avis de tous les parents, demandez à l'institutrice du coin, elle n'a que des petits génies dans sa classe.

Ce soir il est un peu tard, l'auberge va fermer et puis je n'ai pas eu le temps de convoquer les autres avec vous, sans aucun doute nous aurions sans doute la garbure meilleure encore.

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@ caroff

J'ai un peu loupé l'envoi.
Je me souviens du passage de Charly Mottet pour le Tour de France, les congères atteignaient deux mètres.
On n'en faisait pas tant d'histoires, le cartable sur le dos, parfois en pantalon court et bottes aux pieds.
Une mouche… ou plutôt un flocon et le pays est paralysé !
Je passe sur la litanie de conseils des journaux TV, comme si chaque année nous découvrions la lune.
Minute pour en sourire.

https://i.goopics.net/98OqV.png

Exilé

@ Daniel Ciccia
« ...car le suffrage est universel, d'une part, et les relais d'opinion sont pluralistes en France. Chacun peut le vérifier tous les jours. »

Oui, nous pouvons vérifier que le suffrage universel est tellement verrouillé en pratique, par divers moyens légaux (charcutage électoral) mais aussi parallèles (poids des médias hostiles à certains candidats, exclusions, interventionnisme d'organismes qui devraient rester neutres, calomnies, terrorisme intellectuel voire physique...) qu'il n'est pas possible de changer les choses pacifiquement.

Quant aux médias « pluralistes », détenus par une poignée de milliardaires avec en plus la machine de propagande du Régime, le tout infesté de journalistes tous nourris aux mêmes mamelles gauchistes, ils nous rappelleraient plutôt ceux de certaines républiques bananières.

Sauf que nous n'avons même pas droit aux bananes...

Giuseppe

Je profite de l'aspiration de Claude Luçon pour me faire un petit plaisir de plus, heureusement je n'ai pas de crème chantilly à portée de main… Bof, sur lui ce serait encore du gâchis il ne la mérite pas.

Quel grand écrivain se serait fourvoyé en la compagnie de Jean-Baptiste Botul ? BHL l'a fait, se vautrant dedans, on peut imaginer l'épaisseur de son talent, sa misère d'esprit.

https://www.agoravox.fr/culture-loisirs/etonnant/article/la-nouvelle-imposture-de-bhl-69619

Il aurait tant voulu être le Malraux de ce siècle, Malraux l'aventurier, Malraux le magnifique, son engagement contre le fascisme.
Malraux pour l'éternité.

L'autre a traversé l'Amérique, BHL, égal à lui-même, sur des coussins soyeux de sa chambre d'hôtel, Tocqueville d'opérette, racontant l'Amérique depuis le balcon, mais comme toujours l'illusion ne dure que très peu, citrouille il retournera toujours.

Wil

Tiens, j'avais pas vu que M. Bilger avait sorti un roman de science-fiction ! "Moi, Emmanuel Macron, je me dis que..."
Ah, donc M.Bilger a eu la "chance" d'interviewer le président dans son bunker pour connaître ses états d'âme ?

Euh, pas vraiment.
L'éditeur dit "Qui est Emmanuel Macron ? Les Français le savent-ils ? Le sait-il lui-même ? Il fallait Philippe Bilger pour oser, en toute liberté, ce monologue imaginaire où le nouveau président questionne et médite sa propre destinée."

Un monologue imaginaire de Macron où Macron se questionne lui-même, écrit par un macroniste... woaw, ça a l'air vachement crédible !
Mais bon, ce sera sans doute mieux écrit qu'un Marc Lévy ou qu'un Angot, c'est déjà ça.

Sinon M.Bilger, j'espère que ce n'est pas vous qui avez choisi le titre parce que plus pourri que ça on est déjà six pieds sous terre bouffé par les vers depuis tellement longtemps qu'on n'est plus qu'un nom sur une pierre tombale, oublié du monde des vivants.

Rhooo Wil, tu vas encore avoir tous les culs serrés pseudo-démocrates du blog qui vont se scandaliser de la façon dont tu traites ton "hôte" comme ils disent et qui est bien trop bon avec de la racaille irrespectueuse dans ton genre pour la laisser s'exprimer ! C'est ballot.
Ben oui, c'est le but.

Daniel Ciccia

@ boureau
@ Exilé

"Effectivement, la démocratie est plus "démocrate" quand on reste "entre soi".
Les événements actuels devraient vous faire sortir la tête du sable pour que vous compreniez qu'une dose de proportionnelle permettrait une démocratie plus apaisée et plus au fait des sentiments des Français dans leur ensemble.
Mais encore une fois, ce déni de véritable démocratie et de liberté permet d'évacuer beaucoup de problèmes qui fâchent jusqu'à l'explosion finale qui, inévitablement, finit par arriver. Comme avec les Gilets jaunes aujourd'hui." (boureau)

J'ignore ce que vous voulez signifier lorsque vous dites "la démocratie est plus démocrate quand on reste entre soi" car le suffrage est universel, d'une part, et les relais d'opinion sont pluralistes en France. Chacun peut le vérifier tous les jours.
Je ne parle pas des réseaux sociaux qui, eux, participent à rendre la démocratie poreuse à des phénomènes viraux dont le déclenchement et l'entretien bénéficient d'expertises sournoises.

Je ne vois pas ensuite le lien entre démocratie apaisée et représentativité avec autant d'évidence que vous. Vous assurez que le fait d'avoir au sein de l'assemblée une plus forte présence de députés du RN ou de LFI, ou du MoDem, que sais-je, du nouveau NPA ou de la LCR, assurerait au parlement et par conséquent à la France, si je vous suis bien, un climat apaisé.

C'est une logique orientée. Si on ne rentre pas par les urnes, et par le cadre constitutionnel, on aurait le droit de semer et d'attiser le trouble dans le pays, de contraindre une dialectique sociale du soulèvement pour que des doctrinaires viennent faire correspondre cette dialectique des mouvements sociaux ou des crises à leur dialectique politique ?

La récupération procède de cela. Certains la revendiquent et échouent à le faire. D'autres attendent que les fruits tombent tout seul. Les autres - dont je fais partie - s'attachent à la manifestation de la dignité du peuple.

Ce que vous appelez de votre voeu ne résoudra rien. Cela n'apportera aucune réponse, sinon ajouter du trouble au trouble. La surface s'agite en remous. C'est le fameux "Il faut que tout change pour que rien ne change", du Guépard. C'est tout est "Vanité et pâture de vent" de l'Ecclésiaste.

Un grand peuple n'est pas "pâture du vent" s'il n'est pas vanité. Parce qu'il est acteur et fondement de l'Histoire et qu'il possède un gouvernement à sa mesure. Elle peut être grande et son gouvernement devient grand. Elle peut aussi être petite, réduite à des obsessions auxquelles certains et certaines l'asservissent. Mais il peut, et c'est là le sens de l'Humanité et du service intellectuel comme pratique que nous lui devons, développer le sens de sa grandeur.

C'est d'elle que vient la solution et pas des rancoeurs sur le 80 km/h, les 5 euros de réduction sur les allocations, la hausse de 15 centimes du prix des carburants. Si l'intolérable est là, il faut se préparer au pire car il viendra du fait des chaînes de causalité que nous installerions nous-mêmes.

Je voudrais aussi relever que le mécanisme intellectuel qui vous amène à postuler sur un ton badin et assuré ceci est doublement pervers.
D'abord parce qu'il explique et justifie donc toute crise - et celle des Gilets jaunes qui nous occupe - en établissant un lien avec le ressentiment du peuple de ne pas voir des partis minoritaires défendre ses intérêts.

Est-ce cela que les Gilets jaunes et, surtout, la large majorité qui a accordé sa sympathie au mouvement, ont dit au départ ? J'ai peut-être la tête dans le sable puisque vous m'invitez à l'en sortir, mais ce à quoi vous livrez en me reprochant de ne pas le "voir", est une extrapolation politicienne.

Le second point auquel cela amène est plus pervers car vous déplacez ainsi - et vous n'êtes pas le seul à le faire - l'intérêt du peuple aux capacités de gesticulations et aux effets de tribune dans l'hémicycle au sein duquel elles peuvent paraître déjà fort nourries. Il me semble que l'intérêt du peuple n'est pas dans les polémiques, il est dans le traitement des problèmes réels plus que dans celui des problèmes fictifs. L'avenir et le recul diront peut-être dans quelle catégorie ranger l'éruption jaune "historique" de ces dernières semaines.

Le grand débat peut être, lui, un grand moment de l'histoire de France au sens où le peuple peut faire ses ablutions ou se laver.
Ah, bientôt la polémique sur les retours des djihadistes…

Boureau, Exilé, la démocratie politico-médiatique est un peu démoniaque. Elle réduit le peuple à ses propres médiocrités et c'est elle qu'il faut mettre à la diète. L'ancien petit journaliste que j'étais la pourfend, mais en essayant de s'élever.

Wil

@ Giuseppe
"J'ai du mal à penser ce que vous dites être, je n'y crois pas une seconde… Je ne me lancerai pas ici à dire pourquoi."

Dommage, j'aurais aimé comprendre ce que vous vouliez dire.
Qui sait, vous aviez peut-être raison ?

"Rassurez-vous les génies sont peu nombreux, alors se contenter de sortir la note juste suffit souvent au bonheur autant qu'un noisette au bon endroit."

Je ne suis pas inquiet donc n'ai pas besoin d'être rassuré sur le fait que les génies soient peu nombreux car si les génies étaient nombreux, ils ne seraient pas des génies.
Dans l'absolu, c'est une évidence, presqu'une lapalissade, si tout le monde est un génie c'est qu'il n'y en a aucun.
C'est évidemment la rareté du génie qui fait sa valeur.

Quant à votre histoire de "noisette au bon endroit", j'imagine que c'est plus une question de décoration que de prendre un café au Balto non ? Le sens n'est pas limpide pour moi mais c'est intéressant que vous fassiez le parallèle avec la musique qui est plus mon domaine parce qu'il n'y pas plus de "note juste" que de fausse note par elle-même, une note est juste ou fausse selon le contexte dans lequel elle est jouée. Comme votre "noisette au bon endroit".

On peut même affirmer sans crainte que telle note jouée dans tel mode (contexte) semblera fausse pour certains et juste pour d'autres, tout dépend de la façon de s'exprimer du musicien qui sonne bien à tel auditeur et pas à l'autre.
Au passage, c'est la conn*rie intrinsèque des cours d'harmonie des études musicales qui veulent imposer que telle note soit juste ou fausse dans telle ou telle circonstance et pas ailleurs alors que c'est tout à fait subjectif.

C'est ça la définition de l'art, c'est qu'il n'y en a pas dans l'absolu ou autrement dit et comme je l'ai déjà dit dans un commentaire précédent "la vérité est dans les yeux de celui qui regarde".
Mais là j'enfonce des portes ouvertes donc ça n'a pas d'intérêt.

yves albert

Macron et ses supporters sont des traîtres à la patrie :
http://corto74.blogspot.com/

boureau

"Mur des cons"

Scandaleuse injustice de la justice :

L'ex-présidente du Syndicat de la magistrature condamnée uniquement envers le père d'une victime.

Les juges de la 17ème chambre correctionnelle ont souligné "la conception(...)étaient inconcevables de la part de magistrats..."

Et pourtant voilà le résultat !

Pas de surprise donc : le corporatisme sauve la profession !

Exilé

@ Michel Deluré
« Lorsque, considérant son appartenance à l'élite, on oublie toute humilité, on assène ses certitudes, on affiche une impudente prétention, une ligne rouge est alors franchie. Il ne faut pas s'étonner des sentiments que l'on suscite. »

Mais les « élites » actuelles sont le plus souvent des parvenus, qui croient qu'il suffit de passer des concours pour figurer parmi les meilleurs et qui oublient que l'élitisme technique ou technocratique n'est rien s'il ne s'appuie sur l'armature d'un élitisme moral, basé sur le respect d'un certain nombre de valeurs dont le sens du service voire du sacrifice.
Sans oublier non plus l'humilité, comme vous le rappelez.

En fait, l'équivalent de tout cela était tout simplement ce que sous le régime dit ancien on appelait l'aristocratie...

Mais il paraît que les Français - ou du moins la minorité d'activistes qui parlait en leur nom - n'en ont plus voulu.

Il ne faut donc pas que sur ce sujet aussi leurs héritiers actuels viennent se plaindre : ils n'ont droit qu'à ce qu'ils ont eux-mêmes porté au pinacle.

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