Du 7 au 9 janvier, le cardinal Barbarin va être jugé devant le tribunal correctionnel de Lyon pour non dénonciation d'agressions sexuelles sur mineurs et non assistance à personnes en péril. Il est poursuivi par neuf victimes du père Bernard Preynat, rassemblées dans l'association La Parole libérée (Le Parisien).
Il risque trois ans d'emprisonnement et 45 000 euros d'amende.
Alors qu'on avait évoqué la possibilité qu'il ne soit pas présent mais représenté par son pugnace avocat, aux dernières nouvelles sa comparution serait acquise : il l'aurait décidée. L'inverse, à mon sens, aurait été catastrophique. Son absence, même légalement autorisée, serait apparue comme la continuation d'une sorte d'indifférence. Pour l'avoir croisé dans un débat, à l'évidence il n'avait pas une personnalité à fuir le procès, d'abord le sien, bien plus que celui de l'Eglise qu'avec délectation on nourrit depuis plusieurs années.
Quelle aubaine de pouvoir, à chaque fois qu'il est question de pédophilie, rattacher exclusivement ces horreurs à l'Eglise comme si elles n'avaient eu cours qu'en son sein (Le Monde) !
Si j'éprouve le besoin, aujourd'hui, de consacrer à nouveau un billet - mon post du 10 mars 2016 : "Dieu est contre la pédophilie !" - au cardinal Barbarin et aux douloureuses péripéties sur lesquelles il se serait tu et qui ont meurtri, cela tient au fait que je mesure avec quelles oeillères sa défense va être examinée. Je devine l'étau dans lequel il va se trouver. Pourtant il comparaît pour un délit, il est donc un prévenu ordinaire et à ce titre il a évidemment le droit de contester puisqu'il nie avoir commis cette infraction.
En même temps on attend du cardinal qu'il est, d'ailleurs très affaibli puisque ciblé par une pétition qui réclame sa démission, un comportement qui ne soit pas banal. Qu'il reconnaisse humainement ce que le prévenu discute juridiquement.
La cardinal Barbarin est assez lucide et conscient de ses responsabilités pour savoir qu'en dehors même du droit pénal, il a sans doute des fautes à se reprocher mais cela devrait-il le conduire à admettre sa culpabilité judiciaire alors qu'une enquête préliminaire le concernant a été classée sans suite et que pour la période antérieure à 2014, la prescription serait acquise ?
Faudrait-il que par une sorte de sincérité, d'un sens extrême de l'honneur et d'une compassion inouïe, il dépasse le champ strict de l'incrimination pénale pour s'abandonner à un aveu plus profond et plus dévastateur pour lui mais très éclairant pour une Eglise ayant été trop souvent du côté de la discrétion et de l'étouffement plus que de la révélation ?
J'espère que dorénavant il n'y aura plus l'ombre d'une hésitation et qu'on rendra à César, et vite, ce qui doit lui être rendu. La pédophilie est une affaire de police et de Justice d'abord. Après on a tout le loisir de se livrer à des compréhensions, des explications, des repentances internes. Parce que l'essentiel aura été accompli et que cela, nulle part, dans quelque Eglise et hiérarchie que ce soit, ne devra dorénavant prêter à discussion.
Cela ne m'interdit pas, sans minimiser le traumatisme lourd des victimes, de songer aujourd'hui au cardinal Barbarin.
Il sait, il sent que le droit n'est pas tout. Il sera dans l'attente du jugement d'ici mais j'éprouve comme l'impression qu'il a déjà rendu le sien.
@ Franck Boizard | 11 janvier 2019 à 16:52
Il faudrait peut-être imposer aux séminaristes d'étudier Clochemerle en plus de la Bible en leur disant de remplacer les télégrammes des curés d'alors par un email ?
Rédigé par : Claude Luçon | 11 janvier 2019 à 21:25
@ Claude Luçon | 11 janvier 2019 à 00:12
@ boureau | 11 janvier 2019 à 09:59
Oh oui, vive vous deux !
C’est tellement bien les USA, surtout sur le fil qui concerne la pédophilie !
Aux USA, un orphelin doit être rentable, les orphelinats ont le droit de passer des accords avec des laboratoires pharmaceutiques et donner les enfants en cobaye.
C’est tellement mieux ailleurs merci vous deux !
Aux USA, ils n’ont jamais signé, ni ratifié la convention internationale des droits de l’enfant.
Tu m’étonnes mon gars, quand on en est pour attraper des mafieux, le crime organisé, à infiltrer des enfants dans la mafia, des mineurs comme infiltrés !
Une histoire vraie au cinéma : https://www.youtube.com/watch?v=9hphq0qmzCM
Quand l’adoption n’est qu’un contrat commercial que l’on peut revendre à qui l’on veut, y compris des pédophiles. En revendant le contrat, l’on revend l’enfant qui va avec.
Émission, Effet PAPillon, reportage de 9 minutes, soit à télécharger, soit à voir direct.
https://frama.link/N166HP3o
Pour faire l’apologie d’un tel système, je me demande pourquoi vous n’êtes pas encore en taule, moi ?!
Vive le Conseil de la Résistance et ses ordonnances sur la protection de l'enfance !
Rédigé par : Elusen | 11 janvier 2019 à 19:44
Il n’y a pas de problème de pédophilie dans l’Eglise. Il y a un problème de pédérastie, la pédophilie n’est qu’une conséquence.
La chose est entrée dans les usages : les témoignages, les réactions et les absences de réaction ne laissent pas de doute.
On peut discutailler sur les chiffres, ça n’a aucune importance. Qu’il y ait 1 pédéraste pédophile ou 10 000 dans l’Eglise, le scandale est le même, à partir du moment, où (c’est ma conviction d’après ce que j’ai lu) ce n’est pas une malheureuse exception individuelle combattue à toute force, mais la conséquence logique d’une certaine tolérance générale, tolérance insupportable.
Dans l’autre monde, le jugement est déjà rendu : « Mais, si quelqu'un scandalisait un de ces petits qui croient en moi, il vaudrait mieux pour lui qu'on suspendît à son cou une meule de moulin, et qu'on le jetât au fond de la mer ».
Dans ce monde-ci, la marche à suivre est simple. Cesser de finasser. Vérité et justice. « C'est une joie pour le juste de pratiquer la justice. Mais la ruine est pour ceux qui font le mal ».
Ce n’est pas du tout la voie choisie par le pape François, qui jésuite plus que jamais. Hélas.
« Je suis le bon berger. Le bon berger donne sa vie pour ses brebis. Mais le mercenaire, qui n'est pas le berger, et à qui n'appartiennent pas les brebis, voit venir le loup, abandonne les brebis, et prend la fuite; et le loup les ravit et les disperse. Le mercenaire s'enfuit, parce qu'il est mercenaire, et qu'il ne se met point en peine des brebis ».
« Gardez-vous des faux prophètes. Ils viennent à vous en vêtements de brebis, mais au dedans ce sont des loups ravisseurs ».
Rédigé par : Franck Boizard | 11 janvier 2019 à 16:52
@ sylvain | 11 janvier 2019 à 09:05
Bon une chose est claire, le cas échéant vous serez d'un côté de la barricade et moi de l'autre, avec les forces de l'ordre !
Il faudra vous méfier, je suis un expert : 32 ans de guerre au départ, plus les Shiftas (Chebabs d'aujourd'hui) d'Ethiopie, le FLN au coeur du Sahara, Khomeini en Iran et les vols de voiture à main armée (trois fois) dans les rues de Lagos.
Les GJ sont des amateurs.
J'ai d'ailleurs dit à l'un d'entre eux, sur un rond-point, qu'il était idiot d'exposer le fait d'être cocu en arborant son gilet jaune et qu'il ferait mieux de rentrer chez lui vérifier ce que faisait son épouse, il n'a pas réagi.
J'ai aussi l'avantage de l'âge en plus de l'expérience et de n'être pas encore naufragé, un de nos camarades commentateurs peut en testifier :)
@ boureau | 11 janvier 2019 à 09:59
@ caroff | 11 janvier 2019 à 09:38
A chacun ses références, moi je préfère une prof du CNAM que les experts bavards de BFM, LCI, la 5, CNews…
Je suis un homme simple mais pratique, quant au libéralisme social, supposant qu'il n'existe pas encore, il n'y a qu'à l'inventer !
Comme le furent le capitalisme, le socialisme, le marxisme, le libéralisme, le péronisme, le castrisme et toute autre formule de société ! Non ?
Le CNAM est un excellent endroit pour le faire.
Au CNAM les gens ont des idées pratiques, c'est un peu l'anti-ENA !
Pour moi nous sommes déjà dans une forme de libéralisme social, quelque chose entre deux Républiques : celle des USA et la nôtre.
J'ai vécu dans les deux, eux envient le côté social de le France, nous avons besoin du côté libéral des USA. Il suffit de faire la synthèse.
Lisez le billet de Philippe d'aujourd'hui à propos de GJ, il est pile dans le mille !
J'espère qu'il invitera bientôt Nicole Gnesotto pour un de ses entretiens, pour nous permettre de la connaître sans filtrage médiatique et sans préjugé comme il sait le faire...
Rédigé par : Claude Luçon | 11 janvier 2019 à 15:01
@ Claude Luçon 11 janvier 2019 00:12
Nicole Gnesotto du CNAM
J'ai été sur France Culture comme vous le conseillez et je n'ai pas été déçu !
Une minute de total rêve démago de la part de cette fonctionnaire "vache sacrée" qui lance le concept de "libéralisme social" sans savoir de quoi elle parle.
Mais c'est tellement chic et bien vu, sur France Culture, de parler de "libéralisme social" et en plus ça ne mange pas de pain comme auraient dit les Gilets jaunes.
Avez-vous plus convaincant dans votre musette ?
Cordialement.
Rédigé par : boureau | 11 janvier 2019 à 09:59
@ Claude Luçon 00h12
"Si vous le pouvez, allez chercher sur France Culture une vidéo du professeur(e) Nicole Gnesotto du CNAM et écoutez ce qu'elle a à dire à propos des GJ et, comme moi, espérez que nos énarques, Macron en tête, l'ont écoutée. Elle n'est pas professeur de boxe !"
La troisième voie pour elle c'est le "libéralisme social". Sans définition exacte, on se perd en conjectures...
Peut-être veut-elle réinventer la social-démocratie mise en pratique par Willy Brandt ou Gerhard Schröder et même par notre fraise des bois, François Hollande qui a été prié par les Français de rejoindre la Corrèze...
Rédigé par : caroff | 11 janvier 2019 à 09:38
@ sbriglia | 10 janvier 2019 à 14:23
Je ne voulais plus répondre à vos commentaires, en tout cas à ceux qui me sont destinés, mais votre réponse me pousse à le faire.
Le talent de votre héros ne me chatouille pas, je le reconnais volontiers, c’est même la seule qualité que je lui concède.
J’ai sans doute moins de « souffle » que lui. Une des raisons est sans doute que je me m’investis pas comme lui dans chacun des thèmes à développer, encore que bien souvent il a tendance à s'en écarter pour nous pondre ses "théories" maintes fois rabâchées.
Mes commentaires ne me prennent généralement pas plus de dix minutes. Celui-ci peut-être un peu plus.
Je m’exprime avec mon style, étriqué sans doute, très éloigné de l’élégance de plume de certains habitués de ce blog clairement de formation littéraire, au vocabulaire très riche et à la plume aisée et élégante. Grâce à eux j’ai pu enrichir mon vocabulaire d’une bonne centaine de mots rares et savants. Je leur en sais gré.
C’est votre formation professionnelle, sans doute, qui vous incite à cette admiration que je trouve personnellement regrettable car je considère que vous êtes un garçon intelligent, même si sur ce point vous en êtes bien plus convaincu que moi.
Je commente tous les billets de Philippe Bilger, c’est parfaitement vrai. Je dois toutefois vous dire que c’est le seul blog que je fréquente. Je m’y sens bien, j’aime les thèmes qui y sont abordés qui sont très variés et collent à l’actualité. Et j'utilise l'espace de commentaires pour donner mon modeste avis ainsi que le font les autres contributeurs, ni plus ni moins.
J’aime également la grande majorité des intervenants. Il y a bien quelques provocateurs qui ont tendance à rabaisser le niveau de ce blog ainsi que vous le soulignez, mais je les lis aussi, ou plutôt je survole leurs commentaires sans trop m’y attarder.
On apprend toujours des imbéciles. Ils ont le mérite, bien malgré eux, de nous donner un aperçu pas très glorieux mais très réel de la nature humaine.
Vous mesurez la qualité d’un homme à la petitesse ou à la grandeur de ses admirations.
C’est un des points qui nous sépare. J’ai beaucoup de respect pour certains commentateurs, peut-être même de l’admiration, mais je ne le leur dirai pas. Je pense qu’ils sont capables de le déceler dans mes réponses, encore que pour certains, je ne leur réponde pas ou très rarement. J’apprécie leurs commentaires et intègre leur vision des choses… ou pas.
Vous me laissez à ma tisane, dites-vous ? J’avoue que, contrairement à vous, je n’aime pas trop les boissons fortes et notamment la vodka, que je trouve parfaitement « dégueulasse » .
J’aime le raffiné, presque le suave. Encore un point qui nous sépare. Mais ce n’est pas grave.
Rédigé par : Achille | 11 janvier 2019 à 09:35
@ Claude Luçon | 11 janvier 2019 à 00:12
Vous avez trop d'insomnies cher Claude Luçon, c'est mauvais pour la santé et votre équilibre mental qui semble perturbé.
Dettinger est un héros, un vrai, mais il sera retourné par le pouvoir pour qu'il soit banni et discrédité, ils ont des moyens diaboliques pour ce faire.
Les gens qui l'insultent sont complices collabos de ce gouvernement de traîtres et ses soudards brutes épaisses qui ont beaucoup de sang de Gilets jaunes sur leurs mains.
La cagnotte en faveur de boxeur est la cagnotte de l'honneur et ceux qui ont donné, de vrais citoyens qui ont encore un vrai sens de la morale.
La cagnotte de Muselier est celle de la honte, de la collaboration, du déshonneur, de la magouille politicienne, comment ne pas être élu maire de Marseille ou autre poste important après cet acte "glorieux" qui pue la haine, l'hypocrisie et l'arrivisme.
Rédigé par : sylvain | 11 janvier 2019 à 09:05
@ sylvain | 10 janvier 2019 à 08:46
Merci, je suis insomniaque, je me servirai de votre texte comme somnifère.
Avant d'essayer, de dormir, puis-je remarquer que si dupe il y a ce n'est pas moi, vous ne semblez pas avoir compris que le boxeur est un athlète connu, pas un quelconque casseur, sa notoriété demandait précisément une sanction légale mais rigoureuse !
La preuve : quelqu'un a immédiatement lancé une cagnotte en sa faveur ce qui, que je sache, n'est pas le cas pour les casseurs lambda, à commencer par celui qui avait attaqué le policier motard une semaine avant !
Clairement vous n'avez jamais dirigé d'hommes en circonstances difficiles et dangereuses !
Vous ne comprenez pas pourquoi des centaines de milliers de pékins vont acclamer les Bleus de retour de Russie !
Parce que les hommes ont besoin de héros !
Alors il faut éviter qu'un crétin de boxeur professionnel qui cogne deux flics devienne un héros !
Vous rêvez toujours cher sylvain, réveillez-vous !
Si vous le pouvez, allez chercher sur France Culture une vidéo du professeur(e) Nicole Gnesotto du CNAM et écoutez ce qu'elle a à dire à propos des GJ et, comme moi, espérez que nos énarques, Macron en tête, l'ont écoutée.
Elle n'est pas professeur de boxe !
https://www.facebook.com/franceculture/videos/311117122847700/
Rédigé par : Claude Luçon | 11 janvier 2019 à 00:12
@ Valery | 10 janvier 2019 à 00:13
Ce blog est noyé sous le whataboutisme, depuis quelques jours, pour ne pas dire quelques semaines. Vous êtes le dernier à nous en faire la preuve.
Vous osez prétendre que j'ignore le scandale de la traite des Blanches par les Pakistanais en Angleterre ? J'ai dû consacrer des centaines de commentaires à ces méfaits ! Ici et ailleurs... Visiblement, vous n'en avez pas lu un seul.
Vous n'avez pas davantage lu mes commentaires sur ce fil, sur l'affaire Barbarin, et plus généralement sur la pseudo-pédophilie dans l'Église catholique. Ou alors vous les avez lus, mais vous ne savez pas lire. Vous réagissez comme un robot. On pourrait vous remplacer par un ordinateur.
Les viols de Rotherham, et des autres localités anglaises où des faits similaires se sont produits, n'ont strictement rien à voir avec la "pédophilie dans l'Église", en dehors du fait que ce sont des délits sexuels.
Les musulmans dont vous parlez sont des violeurs hétérosexuels. Les prêtres dont il est question sont des agresseurs homosexuels. C'est tout le propos de mes commentaires sur ce fil, c'est bien cela qui permet d'expliquer toute cette affaire, et c'est justement ce que la gauche anti-catholique voulait à tout prix dissimuler -- et la droite catholique aussi, mais cette dernière, au moins, a fini par reconnaître la vérité, ainsi que l'ensemble de l'Église, d'ailleurs.
Vous vous obstinez à parler de "pédophilie dans l'Église". Je viens de vous expliquer qu'il ne s'agit pas de pédophilie. Pas plus que dans le cas des gangs pakistanais en Angleterre, d'ailleurs. Vous traduisez littéralement par "enfants" le terme de "children" qui est employé par la presse britannique dans ces affaires, mais il ne s'agit pas d'enfants. Il s'agit de jeunes filles ayant passé l'âge de la puberté.
Les événements anglais que vous citez tendent à prouver que les musulmans sont sur-représentés dans les délits sexuels en Occident, et en particulier ceux commis à l'encontre des femmes non musulmanes.
Ils ne démentent certainement pas que les homosexuels sont sur-représentés parmi les prêtres catholiques, ni que ce soit la cause de la prévalence, nettement supérieure à la normale, des délits d'agression sexuelle à caractère éphébophile et homosexuel au sein de l'Église. Ce qui était tout le propos de mon analyse.
Enfin, votre réflexion laisse un détestable goût d'insinuation, selon laquelle les agressions sexuelles commises au sein de l'Église ne seraient pas si graves que cela, puisque les musulmans de Grande-Bretagne parviennent à faire davantage de victimes en bien moins de temps.
Outre que là encore, vous nous faites de la statistique de cochon (il y a infiniment plus de musulmans en Angleterre que de prêtres catholiques en France, par exemple), vous nous faites de la morale de voyou.
Même au sein de l'Église catholique, pourtant infiniment diverse et agitée de furieuses oppositions sur cette question, personne, pas plus les papes que le cardinal Barbarin, ou qu'aucun des prélats personnellement coupables d'agressions sexuelles répétées, n'a osé avancer, en guise d'excuse ou en défense de l'Église catholique, que les Pakistanais de Grande-Bretagne étaient bien plus "performants", mais à l'encontre du sexe opposé.
La rage whataboutiste qui agite ce blog, depuis le déclenchement du mouvement des Gilets jaunes, corrode la moralité des esprits faibles et s'insinue partout.
Rédigé par : Robert Marchenoir | 10 janvier 2019 à 22:32
@ hameau dans les nuages | 10 janvier 2019 à 10:08
"@ Robert Marchenoir | 10 janvier 2019 à 00:05
C'est d'ailleurs assez bizarre cette attaque générale en règle contre l'Église catholique sans un mot ou une simple curiosité sur ce qui se passe dans les autres religions. Là c'est tabou."
Mensonge gros comme une maison. Bien au contraire, je passe mon temps à dénoncer, non pas "les autres religions", comme vous dites sans même avoir le courage de nommer celle à laquelle vous pensez, mais l'islam et ses méfaits. Cela m'a valu suffisamment d'invectives et de calomnies... Ici, ce n'est tout simplement pas le sujet.
Je dénonce aussi, fréquemment, le faux christianisme qu'est l'orthodoxie russe des XXe et XXIe siècle, et qui n'est autre qu'une branche du KGB, maquillée sous les oripeaux d'une religion temporelle et suprématiste. Cela aussi, ça m'a valu d'innombrables insultes de la part du réactionnariat politiquement correct de droite. Et cela m'en vaudra encore.
"Vous êtes gonflé ! :) parce que vous vous gênez pour faire des attaques personnelles et des généralités?"
Je n'ai jamais prétendu ne pas faire de généralités. Au contraire, j'ai revendiqué cent fois la nécessité de "généraliser". Vous le sauriez si vous cherchiez à critiquer mes commentaires de façon honnête, et non à entretenir des polémiques ad hominem, réflexes, sectaires et stériles.
Je ne me livre pas à des attaques personnelles. En revanche, lorsque des commentateurs déloyaux, comme vous, utilisent leur vie personnelle non pas pour partager leur expérience, non pas pour transmettre des connaissances, mais pour exercer un chantage intellectuel et moral à l'encontre des autres, alors je me fais un plaisir de retourner leurs armes contre eux.
Les règles implicites du débat occidental veulent que dans toute discussion politique, philosophique ou religieuse, les participants a) cherchent à généraliser, comme vous dites, c'est-à-dire à atteindre la vérité, ou quelque chose qui s'en approche en politique, c'est-à-dire l'intérêt général ; b) s'abstiennent d'invoquer leur cas personnel à l'appui de leur propos.
La raison du point a) est simple. Si la politique, pour prendre cet exemple, n'est pas la recherche d'un compromis tendant à l'intérêt général, alors elle dégénère immanquablement en combat de chiffonniers, où c'est la lutte de tous contre tous et la loi du plus fort. On le voit assez avec les Gilets jaunes.
Le débat perd alors toute raison d'être. Ne faisons pas semblant de discuter. Cassons-nous la figure mutuellement, et cherchons à infliger le plus de mal possible à l'adversaire par tous les moyens.
La raison du point b) est tout aussi simple. Si, à l'appui de mes arguments, je fais valoir que je suis une pauvre victime, un exploité, un "racisé" ou je ne sais quoi d'autre, alors je place mes interlocuteurs devant un choix impossible : soit ils poursuivent le fil de leurs arguments, et ils prennent le risque de blesser leur contradicteur ; soit ils s'abstiennent de défendre leur point de vue, et alors la discussion s'éteint par l'intimidation.
Je suis bien conscient qu'en disant cela, je fais figure de vieux con sorti de la naphtaline. Car sous l'effet corrosif de deux siècles de socialisme, non seulement plus personne ne respecte cette règle, mais le nombre de gens capables de comprendre seulement de quoi je parle devient micrométrique, et diminue de jour en jour.
Bien entendu, la règle b) est d'autant plus valable sur Internet que n'importe qui peut y affirmer n'importe quoi sur son propre compte, puisque tout le monde y est anonyme, pseudonymes ou pas.
Je vous communique donc à nouveau ma règle personnelle : si quelqu'un s'avise de jouer au rugby sur un terrain de tennis, ne comptez pas sur moi pour lui appliquer les règles du tennis, ni même celles du rugby.
Vous pouvez vous reporter au dernier article d'Alexander Boot si vous voulez approfondir la question (et que vous lisez l'anglais).
Je constate, en tous cas, que le sectarisme à front de taureau se porte toujours aussi bien. A l'extrême droite comme à l'extrême gauche, il ne manque pas de gens dont la seule activité intellectuelle et morale consiste à se demander : telle personne, telle opinion est-elle dans le camp du Bien ?
A gauche, les Noirs ou l'islam sont toujours dans le camp du Bien. A droite, l'Eglise catholique ou les Gilets jaunes sont toujours dans le camp du Bien. Ce n'est tout de même pas compliqué à comprendre.
Rédigé par : Robert Marchenoir | 10 janvier 2019 à 22:27
L'Eglise n'est pas brillante, ce qui est d'autant plus impardonnable que Jésus avait dit de ne pas scandaliser les enfants.
Le bouddhisme, le judaïsme et autre, rien n'est, à ma connaissance, sans reproche.
Mais là où c'est le pire, car dans le texte et la vie du fondateur, c'est dans la religion du croissant, particulièrement défavorable aux femmes et aux enfants, à savoir les plus faibles :
https://www.thisissparta.eu/textes/pedophilie/
A mon avis, les musulmans peuvent aller de l'avant en disant que leur prophète a fait ce qui était licite à son époque, les chrétiens en disant qu'ils vont essayer de mieux appliquer ce qu'a dit Jésus, maintenant.
Pour progresser, il faut croire le progrès possible... Mais pas trop, pas croire qu'il va venir sans qu'on fasse rien.
Si les religions ont trop de ressentiment pour un monde où bien des gens s'émancipent d'elles, elles ne croient pas au progrès.
Donc elles s'interdisent de progresser... Donc le monde les suspectera d'autant plus, ce qui alimentera leur ressentiment.
Les croyants n'arrêtent pas de faire de la morale, souvent assez bête, même pas capables de voir ça, c'est dire.
Mais c'est au fond normal, on dira qu'on répète un rôle avant de le jouer... On va donc supposer charitablement que les croyants vont finir par appliquer un tant soit peu leur morale.
Vous savez le point commun entre la morale et un bébé ? C'est qu'on n'arrête pas de vouloir le refiler à l'autre.
Rédigé par : Noblejoué | 10 janvier 2019 à 21:54
@ Lucile | 10 janvier 2019 à 11:20
En quoi cela veut dire mathématicien, expliquez ?
BSc = Bachelor of Science, a first-level university degree in science.
En France, cela correspond à feu un Deug, un bac+2, aujourd’hui à une 2e année de licence. Un Bac+2 mathématique en science informatique et vous osez le présenter comme mathématicien ?!
Correspondance des diplômes entre le Canada et l'UE : https://frama.link/J8jbjX3N
Le seul article sur sa page universitaire concernant les enfants, c’est pour le comportement alimentaire.
Il est bien enseignant en marketing spécialisé sur le comportement humain dans la consommation, pas spécialisé en mathématique et encore moins sur les violences dans la société, il n’a même jamais étudié ce sujet, ni les violences sur les enfants.
Le CV complet de l’universitaire, tous ses articles, mis à jour par ses soins constamment :
https://frama.link/Yv7Cy9rM
Je vous rappelle que la preuve vous incombe et que vous n’avez pas à dire aux gens : "débrouillez-vous pour trouver".
Cela ne vous fait pas plaisir, mais en France l’instinct maternel, l’enfant mieux avec sa mère, seules les femmes savent prendre soin des enfants, cela en prend un coup, c’est une statistique officielle, pas la mienne et elle est de 2017.
Snated, appelé aussi le 119, enfance en danger, rapport d’activité :
https://frama.link/-Ho0GcHe
Parents divorcés, enfant en danger :
- sa mère : 43%
- son père : 8,3%
Parents non-divorcés et divorcés, un total de l’ensemble, enfant en danger :
- Mère : 59,5%
- Père : 40,5%
Pour le total des enfants en danger, avec parents divorcés ou non, plus les inconnus, les professionnels, la famille proche, total :
- Femme : 54,2%
- Homme : 45,3%
Et les victimes des prêtres pédophiles ce sont bien des garçons !
Rédigé par : Elusen | 10 janvier 2019 à 20:26
@ Garry Gaspary
Je suis d'accord avec vous, il se peut qu'une culture nourrisse et pardonne ces actes. Mais c'est à vous de prouver que le christianisme y est pour quelque chose, ce n'est pas Jésus qui a épousé une gamine de 9 ans, mais bien le prophète Mohamed.
Rédigé par : Valery | 10 janvier 2019 à 17:00
Il est vrai, Achille, que je lis sans me lasser les commentaires de Robert Marchenoir, que je les déguste comme un juriste déguste le processus argumentaire y compris adverse.
Cela vous chatouille, j’en ai conscience, comme chatouille le talent chez le médiocre (je ne vous vise pas : vous commentez sur tout, parfois avec bonheur, souvent avec peu de souffle mais c’est la loi du genre chez qui s’épanche à profusion…).
On prend rarement Marchenoir en défaut de logique ; il est virulent, certes, mais c’est aussi la loi du genre face à la bouillie « café du commerce » déversée sur ce blog de haute tenue par certains.
On mesure aussi la qualité d’un homme à la petitesse ou à la grandeur de ses admirations : j’admire ce commentateur qui porte haut le drapeau du bon sens et qui ôte les cataractes de beaucoup.
Je continuerai à l’admirer tant qu’il nous procurera ces décharges salutaires d’adrénaline.
Je vous laisse à votre tisane : nous avons le même âge, mais pas les mêmes breuvages ; vous vivrez sans doute plus vieux.
PS : ma condescendance ? Ne pas avoir conscience de son talent c’est faciliter la réussite des médiocres…
Savonarole… ou Audiard, je m’y perds.
Rédigé par : sbriglia | 10 janvier 2019 à 14:23
@ Garry Gaspary | 10 janvier 2019 à 11:07
Youpi, le revoilou !
Comment va-t-on nommer les hallucinantes hurluburlesques pagnolades à venir de nos deux clowns du blog : Elusen et Gaspary ?
Les gasparinades d'Elusen, ou bien les Elusinades de Gaspary ?
Kss kss, nonosse ?
Rédigé par : sylvain | 10 janvier 2019 à 13:34
Achille doit faire dans le second degré, je ne vois pas autre chose.
Ou alors, son écran est trop propre...
Rédigé par : Herman kerhost | 10 janvier 2019 à 12:37
Question de sbriglia à Achille : enfin un peu de bon sens
et/ou de fraternité !
Mais avec sbriglia il faut être très distante pour ne pas risquer de lui écorcher l'amour pour sa mère ! De temps en temps une petite incursion d'une commentatrice serait-elle acceptable ?
Ne vous privez pas de réponse même dans une autre langue... mdr.
Rédigé par : calamity jane | 10 janvier 2019 à 12:17
@ sbriglia @ Achille et Robert Marchenoir | 10 janvier 2019 à 09:38
Les niaiseries d’un cas personnel, comme vous dites, avec la condescendance qui vous caractérise, valent bien les incongruités d’un individu qui veut absolument stigmatiser une institution, en l’occurrence l’Eglise, en se référant à des cas particuliers qui sont infimes en regard des actes pédophiles qui sont à déplorer un peu partout dans notre société.
Je constate, au demeurant, que ni votre père, ni vous, ni moi n’avons subi d’attouchements de prêtre pédophile. Alors que vous preniez la défense systématique de ce grand malade qui nous abreuve de ses délires à longueur de journée sur ce blog témoigne d’une adoration béate parfaitement ridicule.
Le plus naïf de nous deux n’est certainement pas moi.
Restons-en là. Je vous laisse à vos échanges avec votre idole. N'oubliez pas votre boîte de cirage !
Rédigé par : Achille | 10 janvier 2019 à 11:44
Dans cette affaire, le ministère public n'a pas requis de condamnation à l'encontre de Mgr Barbarin. Les conclusions de son analyse sont conformes à celles du juge qui avait demandé que l'affaire ne soit pas portée au tribunal où elle serait classée sans suite au motif que la non-dénonciation est prescrite.
Les plaignants de cette affaire avaient trouvé une astuce juridique par le biais d'une procédure de citation directe ce qui mécaniquement a rendu inévitable la mise en place d'un procès.
La loi est dure mais c'est la loi. Dura lex sed lex. Les plaignants ne sont pas résignés mais l'avocat général ne les a pas suivis dans son réquisitoire. Il est également difficile pour Mgr Barbarin d'avoir comparu devant la justice des hommes alors que sa foi le porte vers la justice divine.
Rédigé par : vamonos | 10 janvier 2019 à 11:38
@ Elusen
Gad Saad a commencé par les maths,
"Dr. Gad Saad is a professor of marketing and holder of the Concordia University Research Chair in Evolutionary Behavioral Sciences and Darwinian Consumption…Professor Saad holds a B.Sc. in mathematics and computer science, and an MBA, both from McGill University (Montreal), and MS and PhD degrees from Cornell University".
En googlant "children abuse, stepparent, children at risk, Gad Saad", je trouve une liste longue comme le bras de références sur la question évoquée. Ce genre de vérité déplaît fortement et elle sera toujours âprement discutée.
Rédigé par : Lucile | 10 janvier 2019 à 11:20
@ Valery
Votre lien, bien loin de contredire, ne fait que confirmer la prose de Marchenoir : pour arriver à de tels taux de crimes, une culture (qui est essentiellement familiale dans ces affaires de Rotherham) du viol est nécessaire.
Et c'est bien une culture (au sens premier du terme : quelque chose qui est entretenu, protégé, nourri, etc.) du viol pédophile que Marchenoir dénonce au sein de l'Eglise catholique.
Rédigé par : Garry Gaspary | 10 janvier 2019 à 11:07
@ Paul Duret | 09 janvier 2019 à 21:58
Si vous voulez me faire dire que moi aussi je me retrouve souvent en position défensive par rapport à la vérité quand ses manifestations attaquent mes représentations les plus chères, c'est chose faite.
Dans cette affaire effarante, ce n'est pas seulement du comportement d'individus pris séparément qu'il s'agit, mais de toute l'institution. Au stade où en était une partie de la hiérarchie, elle ne se trompait plus de bonne foi : elle ne voulait pas savoir et ne voulait pas que ça se sache, avec je pense le soutien plus ou moins inconditionnel d'une partie de laïcs non directement touchés par la criminalité de certains membres de l'Eglise. Peut-être croyaient-ils que c'était ce qu'il fallait faire pour la renommée de l'Eglise, par obéissance ou par idéalisation, ou bigoterie ; non par intérêt ou vice. C'est toujours la même chose, il ne faut pas désespérer Billancourt. Les frontières entre l'institution et l'extérieur se renforcent pour ne rien laisser ni entrer ni sortir, et à l'intérieur de l'institution même, une compartimentation s'opère, de façon que l'information dérangeante circule le plus mal possible. Tout le monde est touché, et devient plus ou moins chargé de maintenir l'étanchéité, y compris intra muros. De sorte que même le sommet de la hiérarchie n'a une vision que parcellaire de ce qui se passe. L'irruption de la loi dans ce fonctionnement ne peut qu'améliorer les choses, mais à mon avis, le pape n'est pas au bout de ses peines.
Théoriquement la tendance à la superstition est moins élevée chez les gens qui ont fait des études. Mais quand vous soulignez que c'est loin d'être toujours le cas, je suis là aussi d'accord avec vous.
———————
@ Elusen
Ce sont majoritairement des femmes qui s'occupent des enfants. Les sévices sur les enfants dont certaines se rendent coupables sont proportionnels au temps qu'elles passent avec eux.
Rédigé par : Lucile | 10 janvier 2019 à 11:02
@ Robert Marchenoir | 10 janvier 2019 à 00:05
"Vous vous permettez de mettre en cause ma vie personnelle dont vous ne connaissez rien, et qui de surcroît n'a rien à voir dans le débat.""
Vous êtes gonflé ! :) parce que vous vous gênez pour faire des attaques personnelles et des généralités?
Comme quoi on peut se croire sur un piédestal et être un écorché vif.
C'est d'ailleurs assez bizarre cette attaque générale en règle contre l'Eglise catholique sans un mot ou une simple curiosité sur ce qui se passe dans les autres religions. Là c'est tabou.
Rédigé par : hameau dans les nuages | 10 janvier 2019 à 10:08
"Billet inopportun cher P. Bilger : attendons la fin de ce procès" (boureau 08 janvier 2019 11:58)
La procureure vient de demander la relaxe générale dans ce dossier. Voilà qui devrait inciter quelques-uns, n'est-ce pas cher P. Bilger, à la prudence !
Notamment les laïcards braillards et malhonnêtes dont la retenue n'a jamais été la qualité éminente.
Il en est sans doute de même dans le dossier du boxeur : invité dans l'émission de Pascal Praud de ce jour, son avocat, Maître Vigier (remarquable de sang-froid) a eu le plus grand mal à imposer "le droit" et "la raison" devant l'hystérie de certains invités faisant partie des "élites" (sic). Hystérie à l'encontre du boxeur qui veut, sans connaître et le droit et le dossier, lyncher médiatiquement cet homme.
Cordialement.
Rédigé par : boureau | 10 janvier 2019 à 09:43
@ Achille et Marchenoir
Votre "diablogue" me fait penser à ce capitaine de réserve qui, revenant en 1945 de captivité dans les forteresses allemandes de Lübeck et Colditz, et auquel, au retour de la guerre, étaient dévoilées les horreurs commises par les Allemands dans les camps de concentration, répondait qu'il n'avait, lui, rencontré que des officiers de la Wehrmacht très corrects, même après ses deux tentatives d'évasion qui lui vaudront plus tard la Légion d'honneur sur le front des troupes...
Ce capitaine était mon père... Comme Achille, il n'avait jamais eu, aussi, d'attouchements des pères jésuites ou maristes... moi non plus d'ailleurs : mais pourquoi vouloir ajouter dans ce débat la niaiserie d'un cas personnel ?
Rédigé par : sbriglia @ Achille et Robert Marchenoir | 10 janvier 2019 à 09:38
@ Claude Luçon | 09 janvier 2019 à 23:32
Fake ou pas, c'est une manoeuvre de chantage judiciaire du gouvernement envers le boxeur pour le discréditer et alléger sa peine ; et ainsi éloigner ses partisans naïfs qui croiront à cette fable.
Dans tous les cas le pouvoir est gagnant, ils ont la force brute, les médias propagandistes aux ordres et les stratégies les plus machiavéliques pour affaiblir un opposant qui pourrait devenir un héros national ; personne n'est dupe cher Claude Luçon, à part vous bien entendu.
Rendormez-vous et faites de beaux rêves !
Rédigé par : sylvain | 10 janvier 2019 à 08:46
@ Robert Marchenoir | 10 janvier 2019 à 00:05
« Qui tentez-vous de défendre, avec une malhonnêteté si manifeste ? Le cardinal Barbarin ? Les homosexuels ? Les catholiques ? La hiérarchie de l'Eglise ? Les prêtres agresseurs sexuels ? »
Tout ce qui excessif est dérisoire et en ce qui vous concerne vous sombrez dans le grotesque.
Bon, je pense que nous allons en rester là. Votre façon pernicieuse de manipuler les arguments de ceux qui vous mettent le nez dans vos incohérences relève de la malhonnêteté la plus absolue.
Ajoutons à cela votre fatuité qui est totalement insupportable. Je renonce définitivement à échanger avec vous.
En ce début d’année j’ai voulu faire une dernière tentative, pensant que, malgré votre nature exubérante, vous seriez capable d’accepter, sans les dénaturer, les arguments des quelques téméraires de ce blog qui osent vous contredire, mais manifestement c’est sans espoir.
Je vous laisse donc à vos certitudes et à vos délires.
Rédigé par : Achille | 10 janvier 2019 à 07:23
@ Valery | 10 janvier 2019 à 00:13
« A côté d'eux, nos hommes d’Eglise sont des petits joueurs. »
Vous en êtes propriétaire apparemment ; mais c’est vrai le viol d’enfant, c’est comme les chambres à gaz, c’est un point de détail.
Rédigé par : Elusen | 10 janvier 2019 à 03:53
@ Robert Marchenoir | 10 janvier 2019 à 00:05
Vous êtes un besogneux. Vous ne semblez pas comprendre qu'une accumulation de faits, ce n'est pas une analyse.
D'ailleurs, en parlant d'analyse, vous devriez l'appliquer à vous-même.
Un type, terrifié à l'idée qu'on découvre le moindre parcelle de son identité, qui a besoin de tartiner à longueur de commentaires (donc chez les autres, pas chez lui) qu'il déteste le pays dans lequel il vit et ses habitants, ça mérite une analyse.
On rigolerait cinq minutes, je pense. Mais, pour une fois, pas des autres mais de vous.
Rédigé par : Franck Boizard | 10 janvier 2019 à 02:06
@ Robert Marchenoir
"Depuis le temps, vous devriez savoir que lorsque j'affirme des choses, je m'appuie sur des faits."
Mais ce qu'on aime chez vous c'est justement la passion qui vous emporte, très très loin des faits, et à chaque fois !
Un viol d'enfant c'est un viol de trop, mais franchement, affirmer que dans l’Eglise la pédophilie sévit PLUS que n'importe où ailleurs, c'est ne pas être correctement renseigné ou de mauvaise foi. Dans l'affaire de Rotherham, entre 1997 et 2013, un gang de musulmans pakistanais a violé plus de 1 500 enfants, tous de race blanche, en passant. Naturellement, le tout a été magistralement étouffé, comme à chaque fois, il ne fait pas bon provoquer lezamalgam, n'est-ce pas ?
https://fr.wikipedia.org/wiki/Affaire_des_viols_collectifs_de_Rotherham
A côté d'eux, nos hommes d’Eglise sont des petits joueurs.
Rédigé par : Valery | 10 janvier 2019 à 00:13
@ Achille | 09 janvier 2019 à 16:32
"Je vous parle de mon vécu et vous vous allez cherchez des exemples dans vos banques de données pour étayer vos allégations sans avoir jamais connu le milieu que vous dénoncez."
Votre mauvaise foi est éclatante. Sans parler de votre narcissisme. Tout le monde s'en moque, de "votre vécu", figurez-vous. Il est question du "vécu" de centaines de victimes de prêtres dits pédophiles à travers le monde, et vous, vous nous dites : ça ne compte pas, parce que moi, je n'ai pas été agressé ? Vous vous moquez de qui, exactement ?
Non seulement vous énoncez une énormité logique qu'un enfant de douze ans (non débile mental) n'oserait jamais, mais vous ne tenez aucun compte des faits qui vous sont mis sous le nez.
De surcroît, vous tentez maintenant de détourner la conversation en me calomniant via d'anciens écrits à moi concernant la Russie et la question raciale, sans le moindre fait ni argument comme à votre habitude, pas plus que vous n'avez été capable d'apporter le moindre fait ou le moindre argument à leur encontre, à l'endroit et au moment où ils ont été publiés.
Vous vous permettez de mettre en cause ma vie personnelle dont vous ne connaissez rien, et qui de surcroît n'a rien à voir dans le débat. Une fois de plus, sous vos dehors policés, vous montrez le tout petit personnage que vous êtes.
Qui tentez-vous de défendre, avec une malhonnêteté si manifeste ? Le cardinal Barbarin ? Les homosexuels ? Les catholiques ? La hiérarchie de l'Eglise ? Les prêtres agresseurs sexuels ? Si vous étiez avocat, vos clients auraient tôt fait d'être condamnés, avec une stratégie pareille.
Rédigé par : Robert Marchenoir | 10 janvier 2019 à 00:05
@ sylvain | 09 janvier 2019 à 18:20
Sylvain ! sylvain ! Réveillez-vous !
Vous rêvez !
Attendez-vous au pire !
Une rumeur prétend que Dettinger aurait demandé que sa cagnotte soit créditée sur celle de Masurier :(
Rédigé par : Claude Luçon | 09 janvier 2019 à 23:32
@ Lucile | 09 janvier 2019 à 16:15
▬« Gad Saad est un mathématicien... »
Gad Saad n’est pas mathématicien !
Il a obtenu un doctorat en marketing du comportement des consommateurs, à Cornell University, université privée US.
https://frama.link/0XV2b0nd
Et il enseigne à l’université publique québécoise de langue anglaise Concordia, dans leur école d’économie John Molson School of Business de Montréal, titulaire de la chaire sur le marketing et le comportement humain dans la consommation.
https://www.concordia.ca/jmsb/faculty/gad-saad.html
▬ « le plus grand danger pour un enfant, la plus grande cause de maltraitance, et qui dépasse je crois de 100% la deuxième cause, est la présence au foyer d'un des deux parents qui n'est pas le parent naturel. »
Le turc qui consiste à me refiler plus de quatre heures de vidéos et me disant :
Ben non !
Sans compter que je sens que vous ne maîtrisez absolument pas le sujet.
En recherche, espace, lieu, temps, etc.
Quelle statistique, dans quel pays, sur quelle période (année) ?
Et du 100% qui dépasse du 100%, vous êtes féministe, c’est sûr !
Dans les violences faites sur les enfants en France, en 2017, les femmes ont la victoire par KO sur les hommes, les mères sur les pères (voir lien plus bas).
Faut bien qu’elles soient premières quelque part, c’est pas bien grave, vous ferez mieux l’année prochaine, vous verrez.
Et je ne vois pas ce qui vous inquiète dans le fait que les prêtres préfèrent violer les garçons ?!
Est-ce parce que cela contesterait les fausses statistiques sur le fait que 100% des viols sont des viols de femme ?
Les féministes adorent le très mauvais et incompétent Observatoire national de la délinquance et des réponses pénales, elles le citent en permanence, mais… sans jamais donner la note numéro 12.
Oui, celle qui indique qu’en manière de violence sexuelle, sur 100% de victimes déclarées, 26% sont des hommes.
Et dans le ménage (couple, pas faire le ménage), 18% des hommes agressés sexuellement par des femmes, 34% agressés physiquement par des femmes.
Caroline de Haas, Marlène Schiappa, vite revenez, tout se perd !
L'important ce n'est pas d'arriver en premier, c'est de participer !
En tant que femme noire, israélienne, musulmane, homosexuelle, handicapée et circoncis de la droite et d’une ablation de l’extrême droite, nous sommes les éternelles victimes ; les seules victimes, il n’y a que nous et personne d’autre !
N’ayons plus peur mes sœurs sortons du bois... de Boulogne, ou d’ailleurs, mais sortons embraser la cause soralienne de Schiappa dans un Rassemblement National.
Tu vois pas qu'ils nous fassent des petits ensemble ces deux-là ?!
Schiappa et Soral pire que d’être le gosse de Zemmour et Morano exposé chez Pascal Praud... comme les petits chats, un sac plastique, du coton et...
Rédigé par : Elusen | 09 janvier 2019 à 22:32
@ Lucile
"On se demande maintenant comment des gens intelligents, ayant fait des études, peuvent avoir subi un lavage de cerveau tel qu'ils soient incapables de croire la chose possible, même devant l'évidence"
Il se trouve que de nombreuses personnes de niveau culturel élevé tombent dans les bras de gourous, malgré leurs diplômes.
D'autre part, cela ne vous ait-il jamais arrivé de dire d'un de vos amis: "Non, ce n'est pas possible, pas lui. Comment se fait-il que je n'ai rien vu" ?
Rédigé par : Paul Duret | 09 janvier 2019 à 21:58
@ Daniel Ciccia | 08 janvier 2019 à 19:39
Certains hommes par nature, religieux ou civils, ne font aucune distinction entre le sacré interdit et l'agression sexuelle morbide sur les enfants. Je ne sais s'ils réalisent à quel point ils détruisent l'enfance de celui ou de celle qui leur a été innocemment confiée parce que c'est un religieux (saint ni touche ?) et sous la protection de l'Eglise, la maison sacrée du Christ.
L'Eglise n'est en rien responsable des agissements et agressions sexuels de certains hommes religieux. Un homme est un homme, et ce n'est pas parce qu'il revêt une soutane que l'envie sexuelle l'épargne. L'habit ne fait pas le moine.
Le Pape François et son prochain successeur devraient à l'avenir rester très vigilants. Au premier signalement, convoquer le présumé accusé, chercher des preuves, entendre la victime, les témoins et si le cas de viol et d'agression sur l'enfant est avérée et présente des similitudes psychologiques et physiques causées par un religieux pédophile, alors il ne faut pas hésiter à dénoncer les faits devant la justice. Peut-être que sous cette condition, certains pervers réfléchiront à deux fois avant de rentrer dans les ordres religieux avec la proximité des enfants.
Il était temps de faire le grand ménage.
Rédigé par : Ellen | 09 janvier 2019 à 20:19
Après toutes ces barbarinades pathétiques, v'là t’y pas que notre gouvernement se dote d’une Gestapo destinée à ficher, dénoncer et sanctionner les donateurs de cagnotte au boxeur et les Insoumis qui tiennent des propos non prévus par le lexique officiel de la bien-pensance macronienne.
En tête du hit-parade de la délation : Schiappa, ça s’invente pas, la poupée gonflette à voix de bébé, et Aurore Bergé en recherche de reconnaissance pour bons et loyaux services rendus à son maître.
Je me contenterai de les appeler les "gestapistes" car gestapitres et gestapettes ça va encore affoler SOS homophobie et toutes les polices du sexe et des dessous de ceintures des citoyens.
Rédigé par : sylvain | 09 janvier 2019 à 18:20
240 km/h
Je ne lis PAS l'article consacré à une voiture BMW, p. 31, Le Figaro, 8 janvier. Une pleine page.
Dans un petit rectangle, en bas, les chiffres. Cela me prend trois secondes. Le prix est astronomique.
Vitesse : 240 km/h !
Fort bien. Mais, la vitesse étant limitée, selon les endroits, à 130, 80, 50 ou... 30 sur nos routes, où peut-on rouler à 240 ? Sur le circuit du Mans ?
Rédigé par : Patrice Charoulet | 09 janvier 2019 à 16:51
@ Robert Marchenoir | 09 janvier 2019 à 15:28
Je vous parle de mon vécu et vous vous allez cherchez des exemples dans vos banques de données pour étayer vos allégations sans avoir jamais connu le milieu que vous dénoncez.
Mais une accumulation de faits ne constitue absolument pas une loi naturelle. Vous avez vu quelques chats noirs et vous en déduisez que tous les chats sont noirs. C'est tout simplement ridicule.
En clair vous passez votre temps à vous vautrer dans vos sophismes à deux balles.
Vous êtes finalement comme tous ces intellectuels hors sol, sans doute très intelligents, qui échafaudent de grandes théories dans des domaines multiples et variés, simplement à partir d’une compilation d’articles qui vont dans le sens de leurs certitudes. Vision purement virtuelle du sachant dont le savoir est puisé dans ses vieux grimoires.
Vous prétendez tout savoir sur plein de choses sans jamais les avoir vécues et vous me parlez de Bouvard et Pécuchet. Un comble !
Exemple parmi tant d’autres, vos théories eugénistes fumeuses laissant entendre que génétiquement un Blanc a des capacités intellectuelles supérieures à un Noir ou un Latino.
Et j’éviterai de m’étendre sur vos délires sur Poutine et la Russie qui relèvent de l’obsession pathologique.
Il faudrait sortir de votre bureau climatisé, remettre à jour vos données qui doivent dater des années soixante et aller voir dans la vraie vie ce qui se passe. Au moins vous saurez vraiment de quoi vous parlez.
Rédigé par : Achille | 09 janvier 2019 à 16:32
@ Elusen | 09 janvier 2019 à 13:31
Puisque vous évoquez les statistiques, statistiquement, le plus grand danger pour un enfant, la plus grande cause de maltraitance, et qui dépasse je crois de 100% la deuxième cause, est la présence au foyer d'un des deux parents qui n'est pas le parent naturel. Il s'agit de mauvais traitements en général, pas seulement de pédophilie. Mon information vient d'un de ces entretiens de Gad Saad (avec Joe Rogan et avec Nassim Taleb). Je ne sais plus lequel. Gad Saad est un mathématicien d'origine libanaise, il s'intéresse aux comportements humains.
https://www.youtube.com/watch?v=ezhjumayRsg
https://www.youtube.com/watch?v=NAalq9lrjQA
Bien sûr, la perversité de certains religieux est à l'origine des problèmes de pédophilie de l'Eglise, et leur impunité aggrave singulièrement son occurrence, mais l'aveuglement des laïcs me paraît être le catalyseur indispensable. D'après le témoignage d'un ami d'enfance élevé chez les frères, il n'était pas envisageable pour lui d'en parler à ses parents, qui étaient dans un état perpétuel d'adoration naïve et infantile vis-à-vis de tout homme d'Eglise. Je sais que cet ami dit vrai. Dès qu'il s'agissait de religion, les pères comme les mères bêtifiaient souvent. L'enfantillage était de rigueur. On se demande maintenant comment des gens intelligents, ayant fait des études, peuvent avoir subi un lavage de cerveau tel qu'ils soient incapables de croire la chose possible, même devant l'évidence. J'espère que c'est moins le cas depuis qu'on en parle autant.
J'ai déjà mentionné le film qui à mon avis décrit le mieux le manque d'esprit critique des bigots et l'impuissance d'un enfant quand les adultes qui devraient le protéger l'abandonnent par leur refus de prendre en compte la réalité. C'est La Nuit du Chasseur. Pour le comment ça tombe sur tel enfant plutôt que sur tel autre et les répercussions dans sa vie adulte, "Mystic River" me paraît un vrai chef-d'œuvre, le roman encore plus que le film.
Rédigé par : Lucile | 09 janvier 2019 à 16:15
@ Achille | 09 janvier 2019 à 09:50
"Encore une fois vous nous sortez vos affirmations péremptoires sans rien connaître du domaine que vous développez. Ainsi que je l’ai déjà indiqué, j’ai passé toute ma scolarité dans des établissements catholiques (années 50-60). Je n’ai jamais eu à subir le moindre attouchement d’un 'frère' ainsi qu’on devait les appeler. Il en est de même de mes camarades de bahut qui n’auraient pas manqué de me le confier. La pédophilie existe dans tous les classes sociales, etc."
Également au bénéfice de Michel Deluré | 09 janvier 2019 à 11:53 :
"Pourquoi affirmer que la pédophilie est plus présente dans le milieu de l'Église que partout ailleurs alors que cette gangrène est, pour des raisons compréhensibles, souvent tue par nombre de victimes et qu'il n'est donc possible d'établir aucune statistique sur ce sujet grave ? La pédophilie est malheureusement présente dans tous les milieux, etc."
Vous êtes lassant, Achille, à accuser les autres de vos propres vices, avec un aplomb à la Bouvard et Pécuchet.
Donc sous prétexte que vous, vous n'avez pas été victime d'agressions sexuelles de la part de prêtres dans votre école catholique, il s'ensuit qu'il n'y a pas de problème d'agressions homosexuelles dans l'Église ? Vous faisiez quoi, pendant les cours de logique, dans votre école de curés ?
De multiples dignitaires de l'Église catholique dénoncent eux-mêmes ce scandale. Le Pape lui-même le dénonce. Vous savez mieux que le Pape ce qui se passe dans l'Église catholique ? La cuistrerie pontifiante a ses limites, tout de même. Ça vous ennuierait, de vous renseigner un peu sur un sujet, avant de mettre en cause d'une façon aussi désinvolte ce que j'écris ? Depuis le temps, vous devriez savoir que lorsque j'affirme des choses, je m'appuie sur des faits.
Monseigneur Carlo Maria Vigano, haut dignitaire du Vatican, a réclamé la démission du pape François dans une lettre ouverte de 11 pages, où il l'accuse, entre autres, d'avoir couvert le cardinal McCarrick qui avait l'habitude de mettre des séminaristes dans son lit. Il accuse le Pape d'avoir favorisé la nomination de cardinaux porteurs d'une "idéologie pro-gay". Il dénonce le pouvoir "tentaculaire" des réseaux homosexuels dans l'Église. Il cite un rapport du John Jay College of Criminal Justice, établissant que 81 % des abus sexuels dans l'Église relèvent de l'homosexualité.
Le cardinal Burke, de son côté, dénonce "un très grave problème de culture homosexuelle dans l'Église, en particulier au sein du clergé et de la hiérarchie".
En 2005, l'évêque adjoint de Buenos Aires, Juan Carlos Maccarone, a été révoqué par le pape Benoît XVI après avoir été filmé en train d'avoir un rapport sexuel avec un prostitué masculin dans la sacristie de sa cathédrale. Sa défense a consisté à dire que tout le monde savait qu'il était homosexuel, et qu'il avait été nommé en dépit de cela.
La même année, un prêtre de la ville, Rubén Pardo, est mort... du Sida. En 2013, la justice argentine a condamné l'Église catholique à indemniser la famille d'un garçon de 15 ans, que cet homme avait invité chez lui avant de l'agresser sexuellement.
L'archevêque de Buenos Aires était à l'époque l'actuel pape François, accusé d'avoir couvert ces agissements dans sa province, et mis en cause aujourd'hui, par Monseigneur Vigano, pour sa complaisance générale envers le clergé homosexuel. Et pourtant, même le Pape, en 2013, a reconnu l'existence d'un "lobby gay au Vatican". Dans ces termes.
Ce qui précède est un minuscule échantillon des faits attestés au sein de l'Église, et des statistiques à ce sujet -- car, bien sûr, il en existe, ainsi que je viens de l'indiquer. Je vous ai donné suffisamment de pistes, il me semble. A vous de les explorer, si vous êtes sincèrement désireux d'apprendre ce qu'il en est.
Dernière chose, histoire de réfuter une fois pour toutes l'increvable argument whataboutiste des catholiques sectaires, selon lesquels "y'a des pédophiles à l'Education nationale, aussi". Il y a 20 000 prêtres en France. Il y a un million de professeurs (à la louche). Si, comme le prétendent certains, il y avait autant de pédophiles chez les profs que chez les curés, nous serions inondés du matin au soir de plaintes d'élèves agressés. Sans commune mesure avec ce qu'on entend sur les curés.
Et ne me dites pas que "lémédias" n'en parlent pas. Les médias peuvent minimiser certains faits. Ils ne peuvent pas passer complètement sous silence des méfaits massifs et répétés. D'autant que n'importe quel abruti qui s'est coupé en se rasant peut ouvrir une page Facebook, aujourd'hui, et hurler que c'est la faute du gouvernement.
Rédigé par : Robert Marchenoir | 09 janvier 2019 à 15:28
@ duvent | 08 janvier 2019 à 11:38
"Je ne m'étonne jamais de voir des hommes bas, mais je m'étonne toujours de les voir si peu honteux !"
«Il est honteux d’être sans honte» Saint Augustin
Et L’ABSENCE DE HONTE chez Mgr Barbarin (mais pas que !), est-ce grave docteur ?
Ben, OUI !
Extrait du paragraphe 3
Quand il existe chez la personne une absence de honte>, il y a chez elle un dérèglement des relations sociales.
Elle est dépourvue de la retenue nécessaire pour vivre convenablement en société.
Elle refuse d’accepter la Loi.
Les relations sociales demandent un long apprentissage et l’intériorisation d’interdits, de tabous, d’usages, de convenances, de règles de politesse.
Ne pas les respecter correspond à des incivilités et paraît être un manque d’éducation.
Or, dans certains troubles comme dans la phase maniaque des troubles bipolaires, il y a cette absence de civilités une perte du sens moral qui étonne, déroute, questionne et indispose l’entourage.
Le malade maniaque va réaliser des actes interdits, va être irritable, arrogant et agressif avec tout le monde.
Il ne va pas s’en rendre compte et ne ressentira aucune honte.
Chez l’hypomaniaque (forme atténuée de la manie où l’humeur est normalement élevée, euphorique et irritable)
«une certaine négligence des subtilités relationnelles (tact, politesse, manières) et de la sensibilité aux autres peut se manifester et compromettre l’insertion sociale. Il (elle) peut être trop direct, indélicat, blessant, graveleux»
Manie et dépression Pr Marc-Louis Bourgeois Edition Odile Jacob 2007
Le sujet pervers ressent peu d’affect donc pas de honte, il a peu de conflit à l’intérieur de lui :
Selon Bergeret (Psychologie pathologique Edition Masson1994)
Le pervers va réduire l’autre à un état d’objet , il ne va pas reconnaître à l’autre le droit de posséder un propre narcissisme. Il va utiliser l’autre au service de son propre narcissisme exclusivement. La précocité libidinale a été telle que pulsion et objet partiel se sont trouvés très tôt liés et l’objet total n’a pas pu être formé.
Le Surmoi, instance critique et morale, n’est pas actif et le pervers va fonctionner avec un Idéal du Moi narcissique, sans culpabilité ni honte.
Il éprouve des besoins compulsifs et agressifs et il passe à l’acte, il les agit.
«(...)il prête à l’autre ce qui n’est pas tolérable en lui.L’autre n’est que menace vitale à détruire.(..)il est dans une problématique d’emprise avec l’autre. L’autre n’est que menace, il le nie pour exister. Il y a impossibilité d’identification à l’autre. Pour peu que l’autre soit peu sûr de lui-même, s’interroge au niveau de l’être et de sa légitimité.
Les voici, l’un et l’autre, comparses et proie l’un de l’autre(....)»
Monique Aumage:
- Peut-on rêver la névrotisation du pervers ? in histoire de l’image en psychanalyse Edition: L’Esprit du temps2002
Chez les criminels pervers, on retrouve cette absence de honte. Ils sont dans le déni du côté répréhensible de leurs actes, ils développent des arguments qui vont vider ces actes criminels de leur contenu inhumain. Ils ne se sentent pas coupables et n’ont pas conscience de leur responsabilité.
«A propos des tueurs (Hutus), c’est tout à fait étonnant et aussi bouleversant de voir à quel point ils sont dénués de honte, de remords et qu’ils éprouvent seulement des regrets à cause de leur échec »
Récit de Jean Hatzfeld , journaliste au Rwanda en 1994 cité dans Les lettres de la SPF numéro 16.
Quand les parents n’ont pas honte de ce qu’ils ont fait, les enfants ressentent un désarroi total:
il y a un antagonisme entre l’amour qui les lie à leurs parents et le rejet, le mépris, l’horreur qu’ils ressentent à la pensée de ce qu’ils ont fait, ils vont ainsi porter la Honte à la place de leurs parents. Ils vont ainsi ressentir une culpabilité qu’ils voudraient éviter.
Rédigé par : fugace | 09 janvier 2019 à 13:56
@ Xavier Nebout
"Les Gilets jaunes sont tout simplement le peuple, et le peuple ne veut pas qu'on lui fasse prendre des vessies pour des lanternes d'une manière générale, des détraqués mentaux pour des gens normaux, et une voyoucratie pour une démocratie en particulier."
Une voyoucratie pour une démocratie ? Il y aura toujours des abus dans tous les régimes politiques, il faut les combattre, "voyoucratie" est exagéré, il y a voyoucratie dans le cas des mafias et autres triades dans les endroits où l'Etat a abdiqué.
Pour les "détraqués mentaux", on est encore plus dans le flou, la psychologie n'étant pas une science, et peut-être même pas un art, à mon avis.
Ce qui est sûr, c'est qu'une société doit se défendre contre ceux qui font du mal aux autres, comme les abuseurs d'enfants, on peut dire pédophiles, mais je préfère préciser abuseurs d'enfants car certains pédophiles ne passent pas à l'acte, et il est des gens qui sans être pédophiles, abusent d'enfant faute de mieux ou pour varier les plaisirs ou pour transgresser ou autres mobiles encore.
Mais s'il y a eu bien des gens essayant de faire admettre la pédophilie en 1968 et quelques fossiles vivants continuant ce combat douteux, en vérité la société est de plus en plus intolérante à la pédophilie. Et donc une fois n'est pas coutume, je dirais happy end.
Rédigé par : Noblejoué | 09 janvier 2019 à 13:44
Juste pour rappel, ce sont les femmes qui maltraitent le plus les enfants, les mères plus particulièrement, elles sont championnes toutes catégories dans la statistique.
Les mères à qui les juges aux affaires familiales confient systématiquement les enfants.
Le lien sacré avec la mère...
Mais ou sont passés les féministes ?
La femme éternelle victime, y compris de la statistique publique !
Étude annuelle relative aux appels du SNATED en 2017
► 3.2.2 L’environnement familial de l’enfant – de la page 38 à page 40.
https://frama.link/-Ho0GcHe
Protège-nous Marie mère de Dieu... Mère de l'Église et de Schiappa...
Rédigé par : Elusen | 09 janvier 2019 à 13:31
@ duvent | 09 janvier 2019 à 11:51
« J'ai écrit que j'aimais beaucoup vous lire, je me suis trompée, j'adore vous lire ! »
Oui, c’est beau comme du Houellebecq… et je ne fais pas du second degré !
:)
Rédigé par : Achille | 09 janvier 2019 à 12:56
@ Robert Marchenoir 08/01 14:00
Pourquoi affirmer que la pédophilie est plus présente dans le milieu de l'Eglise que partout ailleurs alors que cette gangrène est, pour des raisons compréhensibles, souvent tue par nombre de victimes et qu'il n'est donc possible d'établir aucune statistique sur ce sujet grave ?
La pédophilie est malheureusement présente dans tous les milieux, qu'ils soient religieux, associatifs, sportifs, familiaux, auxquels l'enfant se trouve exposé.
Et le traumatisme pour la victime est le même, quel que soit l'auteur de cet acte abject.
Je rejoins donc le commentaire d'Achille sur ce point (09/01 09:50).
Rédigé par : Michel Deluré | 09 janvier 2019 à 11:53
@ genau | 09 janvier 2019 à 10:32
J'ai écrit que j'aimais beaucoup vous lire, je me suis trompée, j'adore vous lire !
Rédigé par : duvent | 09 janvier 2019 à 11:51
@ Mary Preud'homme
Il n'a pas la carrure pour "donner le coup de balai"...
Rédigé par : calamity jane | 09 janvier 2019 à 10:42
Comme on sait dire les choses quand elles couvent l'esprit.
Comme on peut entendre les choses quand elles s'accordent dans l'harmonie éloignée.
La séduction est alors l'arrêt dans le mouvement, le regard fixe et le sujet interdit.
On se sent éloigné de la violence du mensonge politique et l'auteur donneur de leçons est écarté au profit du malfaiteur qui n'en peut mais.
Et tout cela se perdra à cause du vent qui longe les fossés sans souci de faire ployer les fleurs de lys, débouchant sur les étangs salés que fréquentent les flamants. Il est ainsi des déserts temporairement fleuris.
Rédigé par : genau | 09 janvier 2019 à 10:32
Certes ces faits sont terribles mais que faisons-nous aujourd'hui pour les quelque 240 000 enfants en danger et que la justice a décidé de protéger mais avec des moyens hélas insuffisants avec 26 enfants par éducateur - mission impossible. En Seine-Saint-Denis ils seraient 3 900 enfants en danger, 900 en attente et ce chiffre est en augmentation de 12%...
Derrière chacun de ces enfants ce sont des coups, de l'abandon, des fugues, la rue, les viols, des vols. Certes ce n'est pas simple mais si seulement l'affaire Barbarin pouvait servir de déclencheur pour une vraie politique de l'enfance, la lumière pourrait émerger des ténèbres. Pour les moyens faisons confiance au navigateur Le Maire, "là où existe une volonté se trouve un chemin" (Journal TV France 2 soirée du 08/01).
Rédigé par : André 56 | 09 janvier 2019 à 10:26