Je l'ai lue intégralement (Libération, Mjeanmarcmorandini.com).
C'est un exercice estimable et je ne doute pas de la bonne foi du président de la République.
Il nous invite, dans sa conclusion, à participer en masse au grand débat national qu'il ouvrira sous peu et qui se terminera le 15 mars. Je voudrais sincèrement qu'il convainque sur ce plan qui en effet est fondamental. Que serait cette vaste réflexion collective sans une participation immense et intense ?
Il ne s'agit pas seulement de l'implication utile et nécessaire des Gilets jaunes mais de celle de tous les citoyens que le sort de notre société et de notre pays inquiète.
A entendre et à lire la plupart des réactions - sauf, bien sûr, des inconditionnels, il en existe encore -, je suis pessimiste sur la tenue et l'issue de cette consultation désirée multiforme et à tous niveaux.
Je sais bien que les Français sont un peuple qui réclame d'être écouté mais qui a tendance systématiquement à dénigrer ce qui va permettre de satisfaire cette exigence.
Sur le fond je suis incertain non pas au nom d'une politique du pire mais parce que la lettre du président ne pouvait pas être un coup de maître mais au mieux un moyen de renouer un lien entre les citoyens et le pouvoir qui demeure globalement détesté malgré de vagues frémissements positifs dans les sondages.
Ce courrier est d'abord trop long et c'est le péché - on peut le qualifier de mignon - d'Emmanuel Macron qui cherche à tellement expliquer qu'il nous noie sous les détails et les évidences.
Mais le vice fondamental est ailleurs.
Dans l'impossible conciliation entre le classicisme d'un Etat dont il est le chef, avec ses organes et son système actuel de représentativité, aussi imparfait qu'il soit, et des avancées inédites, atypiques, comme l'instauration du grand débat national qu'il n'a pas voulu, qui lui a été imposé par les GJ et une France en ébullition depuis des semaines. Entre la chèvre et le chou. Entre la tradition de la Ve République et une République qui s'égarerait. Entre le pouvoir qui sait et le peuple impatient de faire savoir. Entre l'ordre maîtrisable et le désordre prétendu créatif.
Dans l'inconcevable synthèse entre l'ancien qu'il cherche à sauvegarder et le nouveau qu'il a dû subir pour sauver sa présidence d'assauts répétés et dévastateurs.
Qu'on veuille garder cette inévitable ambiguïté à l'esprit, on pourra constater alors qu'elle éclaire la substance de cette lettre, les modalités d'organisation, de consultation et les conclusions à venir.
On a appris que deux secrétaires d'Etat - Emmanuelle Wargon et Sébastien Lecornu - seraient chargés de la coordination avec cinq garants dont deux devraient être nommés par le gouvernement. A l'évidence celui-ci sera très présent dans ce dispositif.
Ce ne sera ni une élection ni un référendum mais il n'y aura pas de "questions interdites" à partir des quatre thèmes principaux qui ont été choisis.
Par ailleurs le président formule un grand nombre de pistes, des interrogations tellement cadrées et précises qu'elles relèvent plutôt de suggestions fortes à aller dans le sens de ce qui est énoncé plutôt que de l'incitation à inventer, et à imaginer sans frein.
D'autant plus qu'il sera impossible de revenir sur les lois déjà votées - c'est admissible - et de dénaturer ce qui est au coeur du projet présidentiel sans qu'on nous donne des indications précises sur les frontières de celui-ci. Le droit de le transgresser ou non ?
Dans le mois qui suivra la fin du grand débat national, le président nous rendra compte des propositions élaborées au cours de celui-ci. Autrement dit, après avoir décidé tactiquement presque de perdre la main, il la reprendra quand il s'agira de choisir et éventuellement de mettre en pratique.
Sur ces modalités capitales - que fera-t-on de l'imagination civique et comment sera-t-elle incarnée dans l'espace démocratique ? -, on ne sait rigoureusement rien. Le fait politique du prince donnera donc son inéluctable conclusion au civisme débridé. Le pouvoir orthodoxe ne se laissera pas déborder par les fulgurances désordonnées de citoyens ivres d'avoir enfin la parole.
On doit être indulgent avec le président. Son effort est beau, aussi contraint qu'il a été.
Mais j'ai peur.
Il s'engage à transformer "les colères en solutions". Je crains que les colères demeurent et qu'il écarte les solutions.
Parce qu'il s'agit de la structure même de sa lettre. Vous pouvez penser, rêver comme vous l'entendrez - une liberté, une ébullition de deux mois - mais je suis président.
J'espère que les Français liront bien sa missive.
@ Giuseppe | 21 janvier 2019 à 10:07
« ...vous étiez le roi des casse-noix... »
Ce qui en soi ferait de vous un transgenre.
Sans vos noisettes la fête est plus folle, vous aurez même le droit à des couches, car il semblerait que l’on commence comme ça, et que les alcooliques finissent aussi comme ça, la culture du bar ou culture d’un continent (sic).
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@ sylvain | 21 janvier 2019 à 13:08
« Apparemment les sacristies devenaient trop exiguës… »
C’est en cela que devant des enfants, l’on parle de vous comme prêtre défroqué !
Rédigé par : Elusen | 22 janvier 2019 à 08:02
@ Elusen | 20 janvier 2019 à 14:36
"Moi qui pensais que les pédophiles se réunissaient sur le DarkWeb et en Thaïlande, apparemment ils font aussi leur nid ici."
Notre Gaspary a l'air bien au courant et connaisseur en géolocalisation pédophile ; bizarre bizarre ! Apparemment les sacristies devenaient trop exiguës pour les "débats "post-religieux".
Rédigé par : sylvain | 21 janvier 2019 à 13:08
@ Elusen 21 janvier 2019 à 03:18
:-)*
Rédigé par : breizmabro | 21 janvier 2019 à 13:03
@ Elusen | 20 janvier 2019 à 01:31
Vous êtes un sacré plaisantin, changez votre technique de réponse éculée, prendre un mot, et allez on le file pour arriver à alcoolisme.
J'ai employé le mot noisette aussi, en raccourci vous auriez pu le reprendre pour dire que vous étiez le roi des casse-noix… Ce qui en soi n'est pas une grande découverte.
Heu… En fait je crois vous l'avoir déjà dit, changez vos chaussures, vous faites pas la pointure, vous êtes un "petit pied", un peu juste et trop jeune, quoi ! Passez votre chemin, la maternelle c'est un peu plus loin, l'aide de vie scolaire va vous moucher, la "mouquire" vous coule et vous ne vous en apercevez même pas, sacré petit !
Rédigé par : Giuseppe | 21 janvier 2019 à 10:07
@ breizmabro | 20 janvier 2019 à 18:06
« les plus prolixes de ce blog »
Faux !
Vous intervenez depuis des années et sur tous les sujets, pas moi !
Rédigé par : Elusen | 21 janvier 2019 à 03:18
@ Elusen 20 janvier 2019 à 00:25
"Je m'en tamponne le coquillard ..."
"Mais cela ne change rien au fait que vous aviez tort !"
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Bien évidemment mon bon maître.
Mais pouvez-vous imprimer dans votre petite tête que je me fous du tiers comme du quart de vos "prouvez-le !" ou de vos "je vais vous le démontrer il suffit que vous alliez sur le lien de mon assoss" !?
Je vous lis comme je lis tous les commentateurs. Vous êtes, avec Robert M., les plus prolixes de ce blog, écrivant à quatre mains "l'Encyclopédie du Savoir pour la postérité" :D
Dorénavant je m'abstiendrai d'intervenir sur vos commentaires qui, globalement, m'indiffèrent.
Kenavo petit Elusen
Rédigé par : breizmabro | 20 janvier 2019 à 18:06
@ Elusen 1h31
من أين أنت وأين تعيش في ألوسن؟
Rédigé par : caroff | 20 janvier 2019 à 15:10
@ sylvain | 20 janvier 2019 à 09:04
« Il a viré sa cuti après ses stages d'angelots des sacristies chrétiennes qui ont mal tourné »
« Virer sa cuti », chez ce type malsain tout tourne autour de la Purée Muslin, de la pornographie et la promotion du viol des enfants.
Et le pire, c’est qu’il est publié !
Moi qui pensais que les pédophiles se réunissaient sur le DarkWeb et en Thaïlande, apparemment ils font aussi leur nid ici.
Rédigé par : Elusen | 20 janvier 2019 à 14:36
@ caroff | 19 janvier 2019 à 23:51
"...il n'a pas les repères et écrit notre langue avec des tournures de phrases assez étranges ce qui dénote ses origines."
Allez dans une mosquée salafiste de votre région, vous verrez que ce pingouin islamiste est très connu ; il a viré sa cuti après ses stages d'angelots des sacristies chrétiennes qui ont mal tourné.
Rédigé par : sylvain | 20 janvier 2019 à 09:04
@ caroff | 19 janvier 2019 à 23:51
@ Giuseppe | 19 janvier 2019 à 21:35
1°- « …il fallait fréquenter les bistrots et leur monde, ce qui me fait penser que notre petit bétonnier est étranger à notre territoire. »
2°- « ...ce qui dénote ses origines. »
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Leur alcoolisme de piliers de comptoir serait donc leur culture ?!
Et si nous n’avons pas la cirrhose, c’est que nous n’avons pas les mêmes origines qu’eux ?!
Rédigé par : Elusen | 20 janvier 2019 à 01:31
@ caroff | 19 janvier 2019 à 18:21
▬ « en mission de service public »
C’est un concept qui signifie que l’on considère que c’est un bien civilisationnel et de pouvoir, ainsi la Nation a donc un droit de regard là-dessus, car cela implique le Pouvoir, avec un grand P, celui du libre arbitre, de l’autodétermination.
https://frama.link/A4U8h5CJ
Comme les prisons aux USA qui sont privées.
Ce ne sont pas des personnes privées, un employé ou l’actionnaire de la prison qui décident d’envoyer en prison quelqu’un qu’ils n’aiment pas, c’est un processus judiciaire émis par la justice.
Et les prisons privées gèrent la sanction de l’enfermement qui reste un pouvoir remis entre les mains des citoyens, des peuples de la Nation. Elles sont donc mandatées pour gérer cela, c’est ce que l’on appelle : mission de service public.
Les gardiens de prison, tous les employés des prisons, ne sont donc point des fonctionnaires, mais des personnels de prison privée, cela permet en réalité de masquer le nombre de personnes qui travaillent pour les États et prétendre qu’il y aurait plus, ou moins, de fonctionnaires à tel endroit.
Puisque les prisons privées sont payées par qui ?
Les actionnaires gagent donc de l’argent avec des prisonniers ou des condamnés à mort. Leurs ressources ce sont les gens que l’on met en prison et que l’on condamne à mort, c’est un bien matériel. Ils ont de fait tout intérêt à développer leur marché, à organiser la délinquance.
Oh, comme par hasard, les propriétaires des prisons sont aussi les sociétés d’armements et de sécurité privée. Un peu comme si des pompes funèbres pouvaient être propriétaires de pharmacies.
Vu le nombre de morts qu’il y a dans les prisons privées, effectivement affirmons cette imbécillité, c’est mieux géré.
L’URSSAF, la CPAM, les CAF, Pôle emploi sont des entreprises privées, point !
Utilité publique : https://www.universalis.fr/encyclopedie/utilite-publique/
▬ « discuter avec un type malfaisant et discourtois »
Il passe son temps à injurier ses adversaires et il parle de discourtoisie et de malfaisance.
Un peu comme un type qui bat sa femme et qui nous affirme qu’il est pour le rétablissement de la peine de mort pour ceux qui font du mal aux enfants.
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@ breizmabro | 19 janvier 2019 à 16:28
« Je m'en tamponne le coquillard ... »
Mais cela ne change rien au fait que vous aviez tort !
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@ Robert Marchenoir | 19 janvier 2019 à 19:23
« Mais qu'il est bête, qu'il est bête... »
Mais quel légume !
Outre qu'on voit bien là la mentalité du nostalgique de la collaboration qui écrit sur Riposte laïque et dont on retrouve des écrits sur Égalité et Réconciliation, où nous pouvons trouver des propos qui appellent à l’extermination d’Israël ou des juifs, sur le premier site également des musulmans, tout comme de l’incitation à la haine envers les musulmans, les Arabes et les Maghrébins, comme Gilles-William Goldnadel peut le faire.
Les racistes ont des points communs et savent se rejoindre sur certains sujets, surtout s’il s’agit d’agresser des personnes noires sur un plateau télé avec leur ami Eric Zemmour : Hapsatou Sy, vive C8 !
"Riposte Laïque" n’est pas un site de gauche !
Il est basé en Suisse et tenu par des Suisses, dont certains vivent en Australie ou en Indonésie.
Registre des domaines : https://www.whois.com/whois/ripostelaique.com
"Ordre Spontané" est un site libertarien.
Théorie d’extrême droite qui prône l’anarchisme, l’État doit être interdit, seuls les riches blancs doivent gouverner, seuls les riches blancs doivent avoir le droit de vote.
Ils sont basés sur les théories de Bernard de Mandeville qui affirme que l’économie ne fonctionne bien que si et seulement si les riches n’ont aucune morale, qu’ils pratiquent l’escroquerie, le vice et la spoliation.
https://www.universalis.fr/encyclopedie/bernard-de-mandeville
Ils sont proches d’une secte chrétienne : évangélique.
Qui prône la destruction de la planète pour forcer Dieu et Jésus à revenir sur terre ; c'est pour cela qu’ils nient le réchauffement climatique, car leur projet c'est la destruction de la planète.
Marchenoir est persuadé que les races supérieures existent et que ce n’est pas uniquement les blancs, que c'est lui tout seul, mais jamais il ne le prouve, curieux, aucune étude scientifique sur la planète ne le prouve non plus.
Comme par hasard, il serait la race supérieur, lui ?!
À part ça, il serait civilisé, nous dit-il !
Rédigé par : Elusen | 20 janvier 2019 à 00:25
@ Giuseppe 18h21
"...ce qui me fait penser que notre petit bétonnier est étranger à notre territoire."
Moi aussi cher Giuseppe, il n'a pas les repères et écrit notre langue avec des tournures de phrases assez étranges ce qui dénote ses origines.
Rédigé par : caroff | 19 janvier 2019 à 23:51
@ breizmabro | 18 janvier 2019 à 22:25
Parfait. Je vous inscris donc sur mon grand registre des adhérents du parti facho-libéral dont je suis le fondateur. Je ferai savoir un peu partout que vous êtes une horrible ultra-libérale. Ça joue ?
P.S. 1 : pour les détails de la doctrine, on pourra en discuter dans le cadre du centralisme démocratique.
P.S. 2 : vous recevrez un carton d'invitation à nos cérémonies périodiques d'intronisation des nouveaux adhérents. Il y a de grandes effigies de Margaret Thatcher, Frédéric Bastiat et Alexis de Tocqueville aux murs, avec des petites bougies devant. Vous verrez, c'est grandiose. A la fin, on joue du Schubert.
Rédigé par : Robert Marchenoir | 19 janvier 2019 à 23:43
@ caroff | 19 janvier 2019 à 18:21
Cher caroff… Ouh là là… Je commence mal, cela fait toujours donneur de leçons, mais ici point de malice ni de condescendance, une expression du coin sans plus.
Il y a bien longtemps, le répétiteur anglais du collège nous avait expliqué que pour comprendre toutes les nuances et la culture d'un pays il fallait fréquenter les bistrots et leur monde, ce qui me fait penser que notre petit bétonnier est étranger à notre territoire.
Savoir commander un Ormarine ne se trouve pas dans les textes et l'immersion commence toujours par là aurait dit notre Anglais.
Rédigé par : Giuseppe | 19 janvier 2019 à 21:35
Mais qu'il est bête, qu'il est bête...
Elusen | 19 janvier 2019 à 06:17
"Il passe sa vie [ça c'est moi] sur des sites néonazis, fascistes, racistes, qui voient des juifs partout et derrière toute chose, y compris derrière une mauvais récolte de topinambour ; l’on retrouve ses écrits sur tous ces sites : dreuz info, riposte laïque, l’insolent, christianophobie, les4vérités, Ordre Spontané, le bréviaire des patriotes, Gates of Vienna et bien d’autres."
Outre qu'on voit bien là la mentalité du petit flic communiste qui va fouiller Internet, à la recherche de vos écrits, pour "dénoncer" votre malpensée (petit bras, le flic : j'ai commenté sur bien davantage de sites... et il a raté les plus importants), le type réussit à qualifier de "néo-nazi, qui voit des Juifs partout et derrière toute chose", le site Dreuz, qui a été co-fondé par un Juif, qui est fréquenté par de nombreux Juifs et qui consacre une bonne partie de ses pages à défendre Israël et la cause juive de la façon la plus inconditionnelle qui soit... Gilles-William Goldnadel republie sa tribune hebdomadaire sur Dreuz, abruti... Gilles-William Goldnadel... président de l'association France-Israël... okay ?
Quant à Ordre Spontané, c'est un site libéral, rédigé par un professionnel de la finance, qui traite essentiellement d'économie... Riposte Laïque est un site de gauche, fondé par un ancien militant communiste... Gates of Vienna est un remarquable site américain qui lutte contre l'islamisation de l'Occident, et défend les Juifs victimes de l'antisémitisme musulman... En ce qui me concerne, je passe mon temps à me faire insulter pour mes prises de position opposées à l'antisémitisme...
Enfin, si je passe ma vie sur des sites néo-nazis, fascistes et racistes, cela veut dire que le blog de Philippe Bilger est néo-nazi, fasciste et raciste ? Ça va lui faire plaisir...
Mais bien sûr, tout ce qui contredit le dogme politiquement correct, immigrationniste, islamo-complaisant et négateur des différences raciales, jette cette catégorie d'animalcules du Web dans une fureur noire...
Et il nous ressort des "liens" sur la "sales tax" américaine, au petit bonheur la chance... Un lien qui confirme mes propos, et infirme les siens... Il ne comprend rien à rien. Un logiciel d'intelligence artificielle ferait mieux. Largement mieux. Et il serait plus aimable.
Je confirme mon jugement : les trolls comme ça, il vaut mieux les ignorer. Ils vivent de l'attention que suscitent leurs provocations.
Rédigé par : Robert Marchenoir | 19 janvier 2019 à 19:23
@ Elusen 12h16
Je n'ai pas envie de discuter avec un type malfaisant et discourtois mais je veux préciser les statuts des organismes que vous citez:
"La CPAM (sécu) est une assurance privée en France !
L'URSAFF aussi, ainsi que la CAF, Pôle Emploi, etc."
En réalité les CAF sont certes des organismes privés mais ils assurent une mission de service public.
Pôle emploi est un établissement public administratif avec des salariés soumis à des conditions de travail et d'emploi relevant d'un régime de droit privé.
Les URSSAF sont placées sous la double tutelle du ministère chargé de la Sécurité sociale et du ministère chargé du Budget... donc très peu privées !!
Comme l'indiquent Robert Marchenoir et breizmabro, il n'existe pas d'autres moyens de s'assurer contre les risques de la vie que de passer sous les fourches caudines des ces organismes créés par les communistes par l'ordonnance de 1945.
En Allemagne, pays auquel on aime à se référer, vous avez le choix entre le système de couverture public et le système de couverture privé.
Environ 85 % des Allemands sont affiliés au système de couverture public et les 15% restants sont couverts par une assurance privée.
Quant aux mérites comparés de l'école publique ou privée, il faudrait beaucoup plus que l'espace de ce blog pour en parler en évitant les raccourcis imbéciles dont vous êtes familier.
Rédigé par : caroff | 19 janvier 2019 à 18:21
@ Elusen 19 janvier 2019 à 12:16
"Nous pouvons affirmer qu’en réalité il n’y a aucune école privée, puisque 97% d’entre elles sont subventionnées par l’État et les collectivités territoriales à plus de 15 milliards d’euros en 2017, auxquelles il faut ajouter les subventions allouées par le ministère de l’Agriculture, pour l’enseignement agricole privé"
C'est vrai.
"Les deux persistent et signent dans leurs précarités intellectuelles"
Je ne sais pas pour Robert M. mais à vous mon maître mon génie, je l'avoue, je suis d'une telle pauvreté intellectuelle qu'elle frise l'indécence, mais vous savez quoi ? Je m'en tamponne le coquillard (citation duvent) des cours magistraux sur ce blog, des copies d'écran, et des comiques de bacs à sable te'oar petit Elusen...
Rédigé par : breizmabro | 19 janvier 2019 à 16:28
@ Robert Marchenoir | 18 janvier 2019 à 18:58
@ breizmabro | 18 janvier 2019 à 22:25
▬ « De plus, nous savons que l'école privée, dès aujourd'hui, a de bien meilleurs résultats que l'école publique, pour un coût bien inférieur »
Quel ramassis d’imbécillités !
En France, nous pouvons affirmer qu’en réalité il n’y a aucune école privée, puisque 97% d’entre elles sont subventionnées par l’État et les collectivités territoriales à plus de 15 milliards d’euros en 2017, auxquelles il faut ajouter les subventions allouées par le ministère de l’Agriculture, pour l’enseignement agricole privé.
Il faut tout autant tenir compte des locaux qui peuvent relever du patrimoine donc sous la tutelle de l’État ou des collectivités territoriales.
https://frama.link/txBobXAh
Elles ne sont pas plus efficaces, c’est un mensonge, elles sélectionnent leurs élèves.
Les élèves en difficulté elles les refusent, les virent et les envoient sur l’enseignement public.
Elles ne prennent pas les élèves à problème, aucun établissement scolaire privé, de zone d’éducation prioritaire.
▬ « soit auprès de la Sécu comme aujourd'hui, si ça leur chante, soit auprès de n'importe quel assureur privé »
La CPAM (sécu) est une assurance privée en France !
L'URSAFF aussi, ainsi que la CAF, Pôle Emploi, etc.
Déjà prouvé plus bas avec le lien direct sur le site.
Les deux persistent et signent dans leurs précarités intellectuelles.
Rédigé par : Elusen | 19 janvier 2019 à 12:16
@ Robert Marchenoir
Voyons voir, c’est comme si un individu était arrêté par Interpol pour pédophilie et de sitôt il s’écrierait : ce n’est pas de la pédophilie, c’est de l’humanitaire, demandez à Oxfam !
Même avec les « sales taxes » sous le nez sourcées par le Gouvernement fédéral des USA, il continue à prétendre : non il n’y a pas de taxe sur la vente des produits aux USA.
Il s’affirme civilisé, alors qu’il passe son temps à tenter d’intimider breizmabro et quelques autres : je suis civilisé, je m’appelle Christophe Dettinger !
Il prétend dialoguer alors qu’il fait des monologues et qu’il radote. Il s’est cru chez lui, alors qu’il est chez quelqu’un d’autre.
Il lui faut 106 lignes et 1287 mots, avec une inconstance intellectuelle, parlant des Gilets jaunes et autres fariboles pour affirmer que ce qui existe, n’existe pas, parce que c’est lui qui le décide tout seul.
Source US Governement, taxe sur les ventes : https://www.usa.gov/state-taxes
Le document en PDF du US Governement : https://frama.link/m7d3g8d-
Mais chuuuut, cela n’existe pas, c’est un complot de nègres sionistes homosexuels gauchistes comploteurs avec les petits-gris de Roswell. L’invasion a commencé et seul lui les a vus.
Il passe sa vie sur des sites néonazis, fascistes, racistes, qui voient des juifs partout et derrière toute chose, y compris derrière une mauvais récolte de topinambour ; l’on retrouve ses écrits sur tous ces sites :
- dreuz info, riposte laïque, l’insolent, christinaophobie, les4vérités, Ordre Spontané, le bréviaire des patriotes, Gates of Vienna et bien d’autres.
Il fait des copier/coller de tout ce qu’il écrit d’un site à l’autre, c’est du pourriel, en anglais : du spam ; et il appelle cela du dialogue civilisé.
Dire qu’il s’affirme supérieur génétiquement aux personnes noires, sans compter qu'il se nomme lui-même Marche-noir, hou là dis donc !
Rédigé par : Elusen | 19 janvier 2019 à 06:17
@ Robert M. 18 janvier 2019 à 18:58
En me comparant à vous ? complètement idiote. Du reste votre ami Savonarole vous le confirmera.
"C'est pas beau, pour une dame, de HURLER..."
Pourquoi, c'est un privilège masculin ? Ne soyez pas sexiste Robert M. ;)
"Je passe mon temps à réclamer la baisse massive et radicale des impôts pour tout le monde. Contrairement à vous, et aux Gilets jaunes"
Ah bon ? Donc quand je demande la baisse de la TVA à 5,5% sur certains produits que par ailleurs vous tournez en ridicule, je serais plutôt pour la hausse de cet impôt ?
Sur ce coup-là je ne sais qui est de mauvaise foi.
§ 6. "Vous me semblez avoir cédé à la suggestion criminelle de Marine Le Pen et autres stato-gauchistes enragés, qui ont réussi à vous faire croire qu'il suffirait de supprimer les "gaspillages", d'éliminer la "mauvaise dépense publique", de "baisser le train de vie de l'État" (c'est-à-dire d'obliger le Président à rouler en Dacia ou en trottinette), et pouf ! la dépense publique qui vous bénéficie personnellement, à vous et à tous les "gentils", pourra se maintenir comme si de rien n'était"
Pas du tout. Il me reste encore quelques réflexes minimum. Je souhaite simplement éliminer les acariens qui se tiennent au chaud dans les administrations.
"Il faut accepter, par exemple, que des bureaux de poste disparaissent, puisque plus personne ne les utilise"
Je ne vois pas bien cette obsession sur les bureaux de postes mais je suis d'accord avec vous. Qui va encore dans un bureau de poste à part quelques étrangers envoyant des mandats "à leur famille" et quelques vieux par habitude ? Le bureau de tabac du coin qui vend des timbres depuis des lustres distribue parfaitement le recommandé que le postier ne me remet pas en main propre vu qu'il passe aux mêmes heures que mes heures d'absence.
§ 9. Rien compris.
§ 13. "Vous prétendez qu'il était privé, et vous déplorez sa prétendue nationalisation"
Je n'ai pas dit qu'il était privé mais que c'était un organisme "indépendant" mais (minuscule pour ne pas hurler) dépendant un peu quand même de l'Etat, dit "indépendant" parce qu'il percevait les cotisations des travailleurs indépendants. En état de dépôt de bilan cet organisme a été absorbé, avec ses dettes, par l'URSSAF.
§ 14. "Aujourd'hui, il est interdit aux Français de ne pas être assujettis à la Sécurité sociale (c'est le terme officiel !), sous peine d'amende et de prison, infligées par une administration spécifique, autonome, aux pouvoirs quasi dictatoriaux"
Cette disposition devrait être retoquée !
§ 15. Je demande à ce que les Français soient libres de s'assurer contre tous les risques couverts par la Sécu, soit auprès de la Sécu comme aujourd'hui, si ça leur chante, soit auprès de n'importe quel assureur privé. Et pas auprès d'une "complémentaire". A partir du premier euro"
C'est exactement ce que j'ai écrit ! Vous ne m'avez pas lue ou quoi ? ;) Mais je souhaite la même chose concernant les (en minuscule pour ne pas hurler ;)) caisses de retraite.
§ 24. Encore d'accord. Je vous suis.
§ 27. "De plus, nous savons que l'école privée, dès aujourd'hui, a de bien meilleurs résultats que l'école publique, pour un coût bien inférieur"
OK sauf que le coût n'est pas "bien inférieur".
Adéo Robert M.
Rédigé par : breizmabro | 18 janvier 2019 à 22:25
Hélas ! On ignore royalement les recettes face à chaque dépense et on disperse allègrement toutes les dépenses des fonctionnaires dans autant de catégories supposées incontournables (culture, logement, enseignement, recherche etc. etc.).
Restons aux fondamentaux : 3 travailleurs du privé doivent payer 1 fonctionnaire (incluant salaires, cotisations, retraites, formations diverses et, pour les territoriaux, farniente !), sans parler des retraités en général !
Du jamais vu au monde.
La différence quand on passe d'un pays social-libéral bien géré (Canada, pays scandinaves) à un pays socialiste très mal géré comme le nôtre : on se sent écrasé par les taxes à tous les étages, les réglementations tatillonnes, la difficulté d'entreprendre, de créer et de s'assumer pleinement !
Résultat : les gens sont frustrés, les GJ s'incrustent, mais la plupart en demandent encore plus à l'État !
Ce tableau des dépenses n'arrangera rien mais est peut-être un bon début pédagogique qui soulèvera plus de questions de la part des Français ?
Figurez-vous que le projet de budget de l'État est débattu chaque année au Parlement.
Le problème est clair :
État 400 milliards de dépenses (dont 50 pour l'Éducation nationale et 40 pour les intérêts de la dette) pour 300 milliards de recettes fiscales.
Déficit autour de 100 milliards.
Dépenses sociales : 750 milliards, dont 350 pour les retraites.
Collectivités locales : 200 milliards.
Les problèmes se situent au niveau des retraites et de la dette publique, tous deux en forte croissance constante.
En moyenne, les Français travaillent 35 ans, les Allemands 38 et les Suisses... 42 ans.
Il est indispensable de fixer l'âge de la retraite à 65 ans au moins, afin de réduire le déficit et la dette publique.
Rédigé par : Jules Vedrine | 18 janvier 2019 à 21:17
@ Elusen | 18 janvier 2019 à 12:25
Il n'y a pas de TVA aux États-Unis. Vous ne croyez tout de même pas m'impressionner avec vos mensonges. Comme d'habitude, le pinaillage et la mauvaise foi remplacent, chez vous, la réflexion et l'honnêteté. Vous êtes capable de déchiffrer, mais vous ne comprenez rien à ce que vous lisez.
Je n'ai pas l'intention de rompre ma règle consistant à ne jamais débattre avec vous, vu que vous ne respectez aucune des lois du débat civilisé. Mais j'aimerais, pour une fois, corriger vos sottises, qui peuvent égarer certains lecteurs peu au fait des questions économiques.
En Amérique (c'est ainsi qu'on nomme ce pays, même si ça défrise les gauchistes hargneux qui n'en peuvent plus d'avoir été sauvés par lui), il n'y a pas de taxe à la valeur ajoutée. Il y a, dans certains endroits du pays, une taxe sur les ventes.
Ce n'est pas du tout la même chose. Chacun pourra approfondir la question s'il le souhaite. Je me bornerai à souligner ici que sur les plans économique, comptable et politique, le principe est très différent. La TVA consiste à taxer la valeur ajoutée tout au long de la chaîne de production. Le consommateur final est seul à la payer "plein pot". L'entreprise qui lui vend collecte la TVA auprès de lui, paye la TVA à ses fournisseurs et restitue à l'État la différence entre les deux.
Ce système n'a rien à voir avec la taxe sur les ventes américaine, qui porte sur le prix de vente, et non sur la valeur ajoutée. Le système de déduction propre à la TVA n'existe pas.
Mais surtout, le poids de la TVA française et européenne sur le contribuable est infiniment plus lourd que celui de la taxe sur les ventes aux États-Unis.
Cette dernière est effectivement perçue par les États (et leurs subdivisions territoriales), et non par le gouvernement fédéral. Et ça change tout. La différence, c'est la liberté, concept difficile à comprendre pour un gauchiste. La liberté entraîne la concurrence, autre concept mystérieux pour les gauchistes. La concurrence fait que les États se battent pour avoir les taxes sur les ventes les plus faibles (et plus généralement, les impôts les plus faibles).
Aux États-Unis, la concurrence fiscale est une vertu. Les Américains déménagent couramment d'un État à l'autre pour bénéficier d'une fiscalité plus faible. Cela est considéré comme sain, normal et encouragé.
En Europe, et plus encore en France communiste, la concurrence fiscale est considérée comme un vice, une "concurrence déloyale" (*), une activité de gros richard libidineux avide de "profits" et de "consumérisme". En France, ce qui est noble et saint et bon, c'est "l'harmonisation fiscale" à travers toute l'Europe (et qui pourrait être opposé à l'harmonie ?).
Le résultat, c'est qu'aux États-Unis, il y a plusieurs États qui n'ont pas du tout de taxes sur les ventes. D'autres ont une taxe au niveau de l'État seulement, d'autres au niveau local seulement, d'autres enfin aux deux niveaux.
Dans les États qui possèdent une taxe sur les ventes, le taux global (État + local) est infiniment plus bas que celui de la TVA auquel nous sommes habitués. En France, le taux normal est de 20 %. Y compris sur des produits de première nécessité, comme les vêtements ou la consommation d'électricité.
En Amérique, les cinq États qui assomment le plus le contribuable ont un taux global de taxe sur les ventes qui va de 9 à 10 % seulement. Les cinq États qui laissent le plus de liberté à leurs citoyens appliquent des taux variant de... 1 % à 5 %.
Même là où il existe une taxe sur les ventes, son champ d'application est bien moins étendu qu'en France. Chez nous, pratiquement tout est soumis à la TVA. Aux États-Unis, selon les États, de nombreuses transactions sont exemptées. La nourriture, de nombreux services, les produits destinés à la revente ou à la transformation par les entreprises sont souvent exonérés. Certaines de ces exonérations sont inscrites dans la constitution des États.
Plusieurs catégories de produits bénéficient de taux réduits, encore plus bas que le taux normal. Pendant longtemps, les commerçants en ligne ont été pratiquement exemptés de taxe sur les ventes, n'étant, en général, pas établis dans l'État de l'acheteur.
Tout cela doit être rapproché du niveau général d'imposition et de dépense publique, bien plus bas en France qu'aux États-Unis.
Il est par conséquent parfaitement mensonger d'affirmer que les Américains sont soumis à un système de taxes sur leurs achats similaire au nôtre, sous prétexte que y'a un truc qui s'appelle "sales tax", et que ch'peux même donner "un lien".
Aux États-Unis, ce sont les citoyens qui mettent les autorités en concurrence pour bénéficier des impôts les plus bas. En France, c'est l'État qui met les citoyens en concurrence pour qu'ils exigent, qui un taux de TVA privilégié pour la vente de plats préparés, parce que "c'est pas juste" qu'ils soient frappés du taux normal de 20 %, et non du taux de 5,5 % propre à la nourriture (et puis il se trouve que moi, j'en vends) ; qui un taux de TVA privilégié de 5,5 % pour les protections féminines, parce que (je suppose) "c'est pas juste" que les femmes payent des impôts, en plus d'être obligées de subir leur malédiction ancestrale. (Mais les hommes, qui sont obligés de subir la corvée du rasage quotidien, payent toujours 20 % sur leurs rasoirs -- déjà pas donnés. Eux, c'est pas pareil, il faut les punir.)
Le résultat, il suffit de consulter la liste des taux de TVA pour le constater. Tandis que de nombreux produits réellement de première nécessité sont taxés au taux énorme de 20 % (regardez sur votre ticket de caisse le montant absolu de votre impôt, la prochaine fois que vous achèterez une bricole : vous allez sauter au plafond), la liste des produits et services "de première nécessité" est marquée de la délicieuse empreinte du bon vieux clientélisme en vigueur chez nous.
Tandis que les hôtels et les fleuristes bénéficient d'un taux réduit de 10 % (on se demande bien pourquoi), l'eau en bouteille, qui est un produit de luxe, bénéficie du taux "de première nécessité" de 5,5 %. De même que les billets de concert à 100, 200 ou 300 euros, qui sont évidemment, eux aussi, des produits de luxe -- même s'il s'agit de Johnny Hallyday ou de Beyoncé. Quant au taux "super-réduit" de 2,1 %, il bénéficie aux journaux (quelle surprise !), mais aussi aux "140 premières représentations théâtrales d'œuvres nouvellement créées ou présentées dans une nouvelle mise en scène" ; encore une catégorie de nécessiteux que l'État fort et stratège se devait de protéger.
Tandis que les neuneus socialistes se battent entre eux comme des chiffonniers pour leur p'tit "cadeau fiscal", l'État fort et stratège leur jette des cacahouètes chacun à leur tour, étant bien entendu que la "faveur" qu'il fait aujourd'hui, il la reprendra demain. D'abord en taxant Monique pour financer la "juste exonération" de Lucien, puis en assommant Lucien d'un nouvel impôt qu'il n'aura pas vu venir, tout heureux qu'il est de son p'tit taux réduit à lui qu'il vient de déballer.
Le résultat, objectivement observable, de cette grande fiction par laquelle tout le monde vit aux dépens de tout le monde par l'intermédiaire de l'État (Frédéric Bastiat), c'est que le niveau d'imposition général ne cesse de grimper depuis des décennies, de même que la dépense publique et la dette de l'État -- qui est celle des citoyens.
Il serait grand temps que les Gilets jaunes, et les Français en général, cessent de se prêter d'eux-mêmes à ce jeu d'imbéciles. Lorsque tout le monde exige moins d'impôts pour soi et davantage pour les autres, il n'y a qu'un seul gagnant, c'est l'État. Tout les autres sont perdants.
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@ breizmabro | 18 janvier 2019 à 12:53
Je suis obligé d'être un peu direct : êtes-vous complètement idiote, ou complètement de mauvaise foi ?
Vous prétendez ceci :
"Quant aux solutions que vous proposez, mis à part vos critiques acerbes et dire FAUT PAYER DES IMPÔTS... Faut payer des impôts.. comme un Darmanin pédalant dans son Bercy, pour avoir des écoles, des routes, des infirmières et gnangnangnan et gnangnangnan, ET des bureaux de poste, vous ne voyez pas d'autres solutions, comme par exemple virer la moitié des fonctionnaires inutiles aussi allergisants et reproducteurs que des acariens, visiblement ça ne fait pas partie de vos priorités. On se demande bien pourquoi..."
Où m'avez-vous vu dire qu'il "fallait payer des impôts" (c'est pas beau, pour une dame, de HURLER...) ? Je passe mon temps à réclamer la baisse massive et radicale des impôts pour tout le monde. Contrairement à vous, et aux Gilets jaunes.
Où avez-vous vu que la baisse du nombre des fonctionnaires ne faisait pas partie de mes priorités ? Je passe mon temps, bien au contraire, à réclamer une diminution massive du nombre des fonctionnaires, et même la suppression du statut de la fonction publique. Cela m'a valu suffisamment d'insultes, ici même et partout ailleurs. Depuis des années. Vous arrive-t-il de lire ce que j'écris ?
Ce que je dis, en revanche, c'est que la nécessaire baisse massive de la dépense publique, seul moyen de parvenir à la baisse des impôts et prélèvements en tous genres que vous réclamez (de même que les Gilets jaunes), ne pourra se faire sans concessions par tout le monde. Y compris par vous personnellement.
Croire que l'on pourra obtenir le maintien de bureaux de poste qui ont deux clients par jour, d'écoles dans des villages où plus personne ne fait d'enfants, ou d'hôpitaux ouverts pour la gloriole du maire, qui font tellement peu d'opérations qu'ils en sont dangereux, croire qu'on peut faire tout cela, et baisser massivement taxes, impôts et cotisations, c'est se bercer d'illusions qu'un enfant de dix ans normalement élevé n'entretient plus depuis longtemps.
Vous me semblez avoir cédé à la suggestion criminelle de Marine Le Pen et autres stato-gauchistes enragés, qui ont réussi à vous faire croire qu'il suffirait de supprimer les "gaspillages", d'éliminer la "mauvaise dépense publique", de "baisser le train de vie de l'État" (c'est-à-dire d'obliger le Président à rouler en Dacia ou en trottinette), et pouf ! la dépense publique qui vous bénéficie personnellement, à vous et à tous les "gentils", pourra se maintenir comme si de rien n'était.
Rien n'est plus faux. Rien n'est plus criminel que de répandre cette croyance.
Ce qui est vrai, c'est qu'à l'issue des nécessaires réformes libérales, et après une période de transition qui sera inéluctablement difficile, le niveau de vie et le bien-être de la plupart des gens devraient être bien meilleurs qu'aujourd'hui. Comme ce fut le cas dans tous les pays, comparables au nôtre, qui ont réalisé ces réformes.
Mais cela veut dire qu'il faut accepter des changements. Il faut accepter, par exemple, que des bureaux de poste disparaissent, puisque plus personne ne les utilise. Même en ville. Personne n'a plus besoin "d'un timbre". Personne n'écrit plus à sa grand-mère. Et ceux qui le font peuvent payer leur affranchissement sur Internet.
Il faut accepter, au hasard, que si vous voulez être remboursé des "médicaments" homéopathiques et des "consultations" y afférentes, aujourd'hui remboursés par la Sécu bien qu'il s'agisse de charlatanisme pur et simple démontré par la science, eh bien votre assureur privé vous réclame une prime plus importante. Contrairement à la Sécu, qui finance la superstition des uns avec les cotisations volées aux autres.
Hélas ! dans les cahiers de doléances étudiés par Le Figaro, c'est un meilleur remboursement de l'homéopathie qui est réclamé -- alors que la dépense publique représente déjà 57 % du PIB.
Vous dites :
"Ah si, pardon, vous souhaiteriez que la Sécu soit en compétition avec un organisme privé, bon, c'est pas très original puisqu'il y a eu déjà un organisme 'indépendant', le RSI, qui s'est fait absorber par l'URSSAF avec ses dettes que nous allons régler. Comment ? Je vous le donne en mille : avec nos impôts !"
Je ne comprends rien à votre charabia. Le RSI n'était pas une entreprise privée. Vous prétendez qu'il était privé, et vous déplorez sa prétendue nationalisation. Tout en m'attaquant parce que je réclame une forte privatisation de l'assurance-maladie. Vous dites une chose et son contraire. Vous racontez n'importe quoi.
Je préconise, à la suite d'innombrables travaux d'économistes, de privatiser la Sécurité sociale par le biais de sa mise en concurrence. Aujourd'hui, il est interdit aux Français de ne pas être assujettis à la Sécurité sociale (c'est le terme officiel !), sous peine d'amende et de prison, infligées par une administration spécifique, autonome, aux pouvoirs quasi dictatoriaux.
Je demande à ce que les Français soient libres de s'assurer contre tous les risques couverts par la Sécu, soit auprès de la Sécu comme aujourd'hui, si ça leur chante, soit auprès de n'importe quel assureur privé. Et pas auprès d'une "complémentaire". A partir du premier euro.
Pas, évidemment, auprès du "RSI", ou je ne sais quel machin inventé par l'État. Auprès d'Axa Assurances. Auprès de la Lloyds. Auprès de Gros Capitaliste International Avide de Profits, Inc. En France ou à l'étranger.
D'innombrables pays civilisés font ainsi, et s'en portent fort bien. Les contrats qui ont été effectivement proposés, par des assureurs privés étrangers, aux rares courageux qui ont décider de violer la loi et de "quitter la Sécu", offraient des remboursements infiniment meilleurs que la Sécu pour des primes infiniment plus faibles. C'est donc la preuve que c'est possible.
(Je déconseille formellement de les imiter, au passage. Vous seriez immanquablement condamné, après des ennuis sans nom.)
Les cotisations de Sécurité sociale constituent une part absolument massive des prélèvements obligatoires imposés aux Français. On peut pinailler tout ce qu'on veut pour les appeler autrement, mais dans les faits, c'est un impôt : l'État vous le prend à la pointe du fusil, sous peine de prison.
Il y a donc là une marge absolument énorme de gain de pouvoir d'achat, pour l'écrasante majorité des Français. C'est l'une des réformes à engager en priorité.
Bien entendu, si l'on fait cela, le privé prendra immanquablement le pas sur la Sécu, puisqu'il est infiniment plus efficace. Au bout d'un certain temps, un grand nombre des fonctionnaires de la Sécu (no pinaillage, merci) devront forcément être licenciés.
Et si je me trompe, eh bien ce seront les gros capitalistes internationaux qui feront faillite, ou qui compteront leurs pertes, et notre merveilleuse Sécurité sociale que le monde nous envie pourra continuer son fabuleux travail, comme avant.
Pile vous gagnez, face vous gagnez. Qu'est-ce que vous risquez ? Mon pari de Pascal à la sauce libérale est une proposition que vous ne pouvez pas refuser.
Même chose avec l'autre réforme nécessaire que j'ai citée en une ligne, la mise en concurrence de l'Éducation nationale avec le privé. Par le biais du chèque scolaire.
Je répète le mécanisme, pour ceux qui l'ignorent. L'Éducation nationale cesse d'être gratuite. (Trente millions de gauchistes se suicident.) L'État donne un chèque aux parents pour la payer. Mais ils peuvent utiliser librement ce chèque pour payer l'école privée. Qui devient, du coup, "gratuite". Vous me suivez ?
Dans le même temps, on donne la liberté aux Français (par exemple à vous) de créer des écoles privées. Avec liberté de gestion, de programme et de recrutement. Nous avons rétabli la concurrence loyale et non faussée entre le public et le privé. Tout en conservant le financement par l'impôt.
Prédiction : si l'on fait cela, l'Educ'naze va mourir. Pourquoi ? parce que dès à présent, les parents font des pieds et des mains pour mettre leurs enfants à l'école privée. Les files d'attente s'allongent. Alors même que les parents payent deux fois. Une fois par leurs impôts, une deuxième fois sur facture.
De plus, nous savons que l'école privée, dès aujourd'hui, a de bien meilleurs résultats que l'école publique, pour un coût bien inférieur.
Donc, fatalement, au bout d'un certain temps, il faudra supprimer des centaines de milliers de postes dans l'Educ'naze. Qui est l'un des premiers postes de dépense de l'État.
Et si je me trompe, là encore, vous pouvez garder votre belle Éducation nationale, puisque ce sont les méchants capitalistes privés qui vont mourir.
Si c'est entre les deux, nous aurons un secteur scolaire privé bien plus nombreux et performant, et une Éducation nationale, aiguillonnée par la concurrence, qui se sera enfin améliorée (bien que je n'y croie guère).
C'est du ouine-ouine. Vous n'avez rien à perdre.
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(*) En France, concurrence déloyale est synonyme de concurrence. Quant Marine Le Pen ou Dupont Gnan-gnan fustigent la "concurrence déloyale", ils refusent la plupart du temps la concurrence tout court.
Rédigé par : Robert Marchenoir | 18 janvier 2019 à 18:58
@ Her Bivore | 18 janvier 2019 à 11:23
Si vous tapez dans le petit coin recherche, allez chercher Ange Leruas, justement il est souvent en panne de contributeurs, vous devriez tenter de vous en approcher.
Vous devriez vous entendre.
Rédigé par : Giuseppe | 18 janvier 2019 à 18:49
Bravo encore et encore à l'édito hebdomadaire dans Le Point de Kamel Daoud.
Cet Algérien écrivain et journaliste (au Quotidien d'Oran) publie chaque semaine un billet remarquable dans l'hebdo cité ci-dessus.
Merci à Monsieur Kamel Daoud qui dans une langue splendide nous rappelle ce que les mots veulent dire et que beaucoup sont faits de chair et de sang.
Rédigé par : gremond | 18 janvier 2019 à 18:25
@ Oltivo
"Aurions-nous mal réglé notre Œdipe pour nous conduire comme des enfants pour qui la figure paternelle est toujours à détruire quoi qu'elle fasse ?"
Macron n'est pas une figure paternelle mais une figure discréditée à juste titre... Quand on est ainsi il faut :
- Démissionner.
- Si on n'en a pas le courage, administrer les affaires courantes.
Toute initiative prise par quelqu'un qui rabaisse ses concitoyens est prise, à juste titre, comme une tentative de les avoir au tournant.
Pour comparaison, si vous aviez des raisons de penser qu'un homme d'affaires est malhonnête, vous refuseriez de faire affaire avec lui. Quoi qu'il propose, on peut soupçonner un piège. Or il est plus intelligent de les éviter avec le personnage que de jouer au plus fin en un match tu veux me tromper mais tu ne m'auras pas.
Car on peut être eu. Car il y a mieux à faire dans la vie que de se la gâcher quand c'est possible.
Si on reprend la comparaison paternelle, or à mon avis, un Président n'est pas un père, mais un mandant, un représentant, ce qui n'est déjà pas si mal...
Un père qui aurait diminué le train de vie de sa maison tout en accueillant les étrangers, un père qui aurait passé son temps à rabaisser ses enfants, n'en serait pas aimé. Du moins, il faut l'espérer ! Car il est vrai que trop de gens aiment qui ne les aiment pas, n'aiment pas qui les aiment, cherchent les rebuffades, en somme... Mais miracle, en l’occurrence, les Français n'aiment pas Macron, ils l'endurent parce qu'il est élu.
Qu'il reste donc à son poste lui qui "en marche", n'est pas capable d'en partir pour débloquer la situation politique du pays.
Mais qu'il ne croie pas faire marcher les autres... Rien n'est possible sans confiance, or il n'en mérite aucune. Le peuple n'a pas à éduquer son Président, on n'éduque pas ses mandants... Si on n'a pas de référendum de révocation des mandants, les manifestations, les sondages, les refus de participer à de soi-disant dialogues sont des manifestes de son illégitimité à ne rien faire d'autre que de la gestion courante.
Comme ces fonctionnaires qu'il n'aime pas trop. S'en rend-il compte ? Sans confiance de ses riens, Jupiter est le plus inutile, voire nuisible car il divise, de ses fonctionnaires.
S'il ne le comprend pas, on n'a pas à le rééduquer pour lui donner une personnalité digne d'un homme d'Etat, sans morgue et capable de rassembler car il n'est jamais qu'un diviseur.
Tout chef est responsable, car il a le pouvoir, l'initiative et le devoir d'exemplarité, mandant et en un sens professeur comme tout professionnel faisant bien son travail devant l'expliquer à ceux qui font appel à lui... Le responsable est le coupable et le coupable doit s'exiler.
Mettre comme on peut le lire sur le même plan le peuple qui le conspue et lui n'a pas de sens : qui commence les hostilités quand il aurait dû être un artisan de la paix est responsable et coupable de tout ce qui arrivera par la suite.
Guerre civile, dictature, tout ce qui survenir de mal si le mal qu'il a impulsé se poursuit, sera sa faute.
Si par extraordinaire il me lisait, je voudrais bien qu'il comprenne que sans être Jupiter, tout chef, tout provocateur, or il est les deux, est responsable donc coupable de ce qui peut advenir.
J'estime que les défenseurs de Macron, en lui tendant un miroir favorable, empêchent Macron de comprendre qu'il doit partir ou être comme s'il était parti, un simple administrateur et ont aussi une responsabilité, quoi que moindre.
Mais surtout, j'estime que ceux qui nous ont infligé notre Constitution, et ceux qui ne l'ont pas changée, nous ont habitués à ne pas vivre en régime d'équilibre de pouvoirs, mais à tout attendre d'un maître dont un a fini, on se demande pourquoi ce n'est pas arrivé avant, à faire comme tous les maîtres, mépriser leurs soumis.
Rédigé par : Noblejoué | 18 janvier 2019 à 17:58
@ Giulietta Massina 18 janvier 2019 à 09:37
J'ai adoré "La Strada" et, forcément, Giulietta Massina. Oups ! C'était vous ?
Je plaisante.
Donc l'andouille de Guéméné est le surnom que le subtil et le "trop drôle !" de ce blog m'a donné, trouvant mon pseudo trop... plouc, alors que lui (je ne le dis qu'à vous, en confidence) va manger du homard canadien dans des gargotes pour touriste, Bretonnes (?) c'est vous dire...
Bref, perso je préfère l'andouille de Vire, mais si Robert M. veut me débiter en tranches... huuuummmm... pourquoi pas (comme aurait dit Strauss-Kahn qui s'y connaissait en "huuummmm" ;))
Adéo Giulietta ;)
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@ Her Bivore 18 janvier 2019 à 11:23
"...quelle pauvreté dans l'argumentation"
Je ne vous le fais pas dire.
Rédigé par : breizmabro | 18 janvier 2019 à 15:16
@ breizmabro | 18 janvier 2019 à 12:53
Ah, le mythe et la légende des fonctionnaires, ce sont les juifs modernes, responsables de tout, acariens quand les autres auraient été des rats.
C’est surprenant de voir qu’il n’y a jamais eu une seule preuve qu’il y aurait ou non trop, ou pas assez, voire juste ce qu’il faut, de fonctionnaires.
Il vaut mieux sacraliser sa haine sur un nouveau totem.
La vieillesse permet de radoter : ce qu’il leur faut à ces petits jeunes, c’est une bonne guerre, de mon temps, les juifs on pouvait les dénoncer, aujourd’hui l’on doit se contenter des fonctionnaires, c’était quand même mieux avant.
L'URSSAF n’a jamais perçu l’impôt, mais des cotisations.
Unions de Recouvrement des cotisations de Sécurité Sociale et d’Allocations Familiales est un organisme privé et non public, ce ne sont pas des fonctionnaires.
Au kilomètre carré, il y a moins de fonctionnaires en France que dans d’autres pays, qu’aux USA, qu’en Allemagne, qu’en Grande-Bretagne.
La France, ce n’est pas la métropole, ou encore une dame perdue en Bretagne, c’est plus de 12 à 13 millions de km2.
Rien que la surface des eaux territoriales, c’est plus de 10,5 millions de km2, la Polynésie c’est du 2,5 millions de km2.
La France est le pays le plus étalé sur la planète, au monde.
La France a plus de 36 frontières avec plus de 36 pays différents.
- l’Australie
- le Brésil
- le Suriname
- le Venezuela
- la Mozambique
- les Comores
- le Kiribati
- le Tuvalu
- le Canada
- Madagascar
- Samoa occidentales
- Cook
- Tonga
- Vanuatu
- Pays-Bas
- Maurice
- Antigua-et-Barbuda
- Luxembourg
- Suisse
- Italie
- Espagne
- Belgique
- Allemagne, etc.
Rédigé par : Elusen | 18 janvier 2019 à 15:11
@ Her Bivore | 18 janvier 2019 à 11:23
"La lecture de certains intervenants sur ce blog mérite une bonne note de composition mais alors, quelle pauvreté dans l'argumentation.
Rarement une référence en économie.
Que du bla-bla."
Dernière news économique... à la liste des supers nantis bien payés, 30 000 € comme Hollande qui ne fait plus rien... le considérable Toubon... paraît-il défenseur des droits... surtout les siens... au-delà de la décence, ce qui ne l'empêche pas de s'offusquer que ça choque quand des paysans n'ont que 800 € de retraite... et que le pays est endetté... emprunte pour ses fins de mois... et tient le pompon champion des impôts, taxes et prélèvements.
Ça ce sont des éléments non seulement économiques mais surtout et en plus de psychologie de rond-point... à faire lever les fourches.
Dans ce capharnaüm des dépenses indécentes de beaucoup de nantis privilégiés politicards ou fonctios... parfois les deux dans le même... Macron a de la marge pour se refaire la cerise.
Alors courage pour sortir les ciseaux et taper dans les viandards.
Rédigé par : kacendre | 18 janvier 2019 à 14:58
@ Robert M. 18 janvier 2019 à 10:21
Oooh tout doux Robert M. car pour être "équipé d'un filtre spécial qui ne laisse entrer dans vos esgourdes que ce qui cadre avec vos préjugés" je pense que vous, vous en êtes un autre, vous nous l'avez assez démontré.
Quant aux solutions que vous proposez, mis à part vos critiques acerbes et dire FAUT PAYER DES IMPÔTS... Faut payer des impôts.. comme un Darmanin pédalant dans son Bercy, pour avoir des écoles, des routes, des infirmières et gnangnangnan et gnangnangnan, ET des bureaux de poste, vous ne voyez pas d'autres solutions, comme par exemple virer la moitié des fonctionnaires inutiles aussi allergisants et reproducteurs que des acariens, visiblement ça ne fait pas partie de vos priorités. On se demande bien pourquoi..
J'avais cru comprendre que Manu avait été élu pour ça, dégraisser l'Etat-mammouth.
Ah si, pardon, vous souhaiteriez que la Sécu soit en compétition avec un organisme privé, bon, c'est pas très original puisqu'il y a eu déjà un organisme "indépendant", le RSI, qui s'est fait absorber par l'URSSAF avec ses dettes que nous allons régler. Comment ? Je vous le donne en mille : avec nos impôts !
Par contre je serais intéressée pour mettre LES caisses de retraite en concurrence avec des compagnies d'assurances (assureurs percepteurs-payeurs). Elles au moins ne cumuleront pas de dettes en payant des retraites à des individus qui n'ont travaillé en France que quelques mois dans leur vie (ils sont forts pour les petites lignes en bas de pages sous le titre : exclusions).
PS : Par contre vous avez fait le bonheur de l'humoriste maison, c'est déjà ça.
Rédigé par : breizmabro | 18 janvier 2019 à 12:53
@ Robert Marchenoir
Bien que ce soit réécrit par une mystérieuse personne, j'indiquais donc en d’autres termes que les monologues dudit celui vont jusqu’à affirmer qu’en Amérique, tout un continent, il n’y aurait pas de TVA.
Le type ne connaît rien mais il déblatère son fiel.
Confondant Amérique et USA, il y a bien une taxe sur les produits de la vente, mais ce sont les 50 États fédérés et les collectivités territoriales qui en décident (sales tax).
C’est qu’il est facile pour un camelot d’embrouiller des gens avec des États fédérés et fédéraux.
Source US Governement : https://www.usa.gov/state-taxes
Comment cela va-t-il être réécrit, cela reste un mystère pour moi !
Protégeons les soliloques racistes, ségrégationnistes, mensongers, diffamatoires de Marchenoir, après tout il fait monter l’Audimat ; pécuniairement à terme cela rapporte.
Bientôt comme une femme nue en milieu de page comme le tabloïd britannique The Sun.
Les vieux libidineux vont pouvoir se rincer d’un œil, avant de tourner de l’autre, sauf Le Pen.
Rédigé par : Elusen | 18 janvier 2019 à 12:25
La lecture de certains intervenants sur ce blog mérite une bonne note de composition mais alors, quelle pauvreté dans l'argumentation.
Rarement une référence en économie.
Que du bla-bla.
Manière comme une autre de tuer le temps.
Rédigé par : Her Bivore | 18 janvier 2019 à 11:23
@ breizmabro | 17 janvier 2019 à 21:47
"Dites-moi quelles sont VOS solutions pour mettre fin à tout ce binz."
Vous vous moquez de moi, je crois. Je viens de vous le dire. Je n'arrête pas de vous le chanter sur tous les tons. Mais comme tous les gauchistes, vous êtes équipée d'un filtre spécial qui ne laisse entrer dans vos esgourdes que ce qui cadre avec vos préjugés.
Rédigé par : Robert Marchenoir | 18 janvier 2019 à 10:21
Il a l'air très gourmand Monsieur Marchenoir qui débite l'andouille en tranches...
C'est une spécialité bretonne ? Scusez-moi pour le français !
Mais je suis sur "La Strada".
Rédigé par : Giulietta Massina | 18 janvier 2019 à 09:37
"Ce ne sera ni une élection ni un référendum mais il n'y aura pas de questions interdites à partir des quatre thèmes principaux qui ont été choisis."
Il suffit de bien choisir les thèmes pour ne pas avoir à interdire de questions sur ces thèmes, l'enfance de l'art.
Que les Gaulois qui ne sont rien en soi d'être Gaulois puisqu'on ne l'a dit que pour les dénigrer, et ceux qui ne sont rien s'égosillent ou qu'on fasse semblant de les entendre à jouer les managers ou les politiciens en campagne, enfin tout sauf au Président, s'attendent au pire.
S'ils participent on dira qu'ils ont voulu ceci ou cela habillement tiré de ce qu'auront dit certains.
S'ils s'abstiennent qu'ils ont eu tort de s'abstenir.
Débat où tout est contrôlé contre le débat de rue ou les campagnes électorales où tout est ouvert.
Simulacre.
Rédigé par : Noblejoué | 18 janvier 2019 à 07:13
@ Robert Marchenoir | 17 janvier 2019 à 18:18
Confondre école libre et école privée. Libre de quoi en plus ?! Mystère ?!
Confondre assurance privée et assurance avec actionnaires.
La CPAM en France est privée, mais à but non lucratif et sans actionnaire. Elle est bien inscrite au registre du commerce.
Confondre impôt et cotisation.
Quand on cotise au KKK ou à une maison close, pour vous c’est un impôt.
En France, les assurances sociales, ce sont des cotisations, pas des impôts, ni de la dépense publique.
La fraude dont elles sont victimes vient des employeurs qui refusent de payer les cotisations ; dernier rapport de la Cour des comptes : https://frama.link/AbT_-cg0
La différence entre la France et les USA, c’est que les entreprises chargées de gérer les cotisations sociales, qui sont elles aussi obligatoires aux USA, sont à but lucratif avec des actionnaires ; or en France s’est interdit.
Ce ne sont pas des entreprises publiques, mais des entreprises privées en mission de service public.
Les assurances privées US, à but lucratif et avec actionnaires, n’auraient quant à elles aucune dette auprès de banques ou d’investisseurs, selon Herr Monologue ?!
Quand nous regardons leurs comptabilités elles ont des dettes fiscales, sociales et d’investissement et cela de plusieurs milliards.
Aux USA, c’est du 150% du PIB la dette du secteur privé non financier.
La dette privée aux USA et en France est énorme.
En France la dette privée est largement supérieure à la dette publique : entre 120% et 134% du PIB en fonction de si l’on ajoute ou pas le secteur financier qui lui ne vit que de dette.
Banque de France en 2018 : https://frama.link/9JUbc8vM
Et aux USA, aux UK, ils n’auraient aucune dette publique, ben voyons.
Rédigé par : Elusen | 18 janvier 2019 à 01:31
@ Achille | 17 janvier 2019 à 18:17
Ce n'est pas une question de compassion, ce boxeur s'est attiré ce qui lui arrive, et les arguments de Robert Marchenoir sont tous bons. À tel point que je me demandais comment argumenter sa défense. Car en France, chacun a droit à une défense.
Je suis très partagée sur les Gilets jaunes. Je trouve qu'il y a quelque chose de dramatique à voir la France s'appauvrir, et certaines catégories sur une pente descendante. Les gens sont désemparés, certains meneurs en profitent, ou vont en profiter. C'est vraiment moche.
En ce moment je m'intéresse à un écrivain anglais, Roger Sutton, un conservateur. Il dit à propos du Brexit : "Les experts n'avaient pas vu que les Anglais (...) ne peuvent accepter d'être gouvernés par des bureaucrates qui n'ont jamais à rendre de comptes pour aucune de leurs erreurs". "Le rejet de l'UE date d'il y a plus longtemps que le rejet de l'immigration (...). La notion de responsabilité ("accountability") caractérise la démocratie. Car qu'est-ce que la démocratie sinon le pouvoir pour les gens de décider eux-mêmes des lois appliquées dans le pays qui est le leur ?". Et, plus loin, "Ce n'est pas de la xénophobie de s'apercevoir que votre vie, quand vous êtes une personne ordinaire, a changé, qu'il y a soudain autour de vous des gens plus qualifiés en compétition avec vous pour exercer votre métier ; que la langue de votre pays n'est plus la première dans l'école où vont vos enfants ; et que vos droits à un logement social appartiennent dorénavant à des gens qui n'ont jamais cotisé à rien pour cela". "On nous demande de respecter les valeurs des minorités, nous faisons de notre mieux pour cela, mais les valeurs de la majorité ne sont guère respectées par la classe politique ni par les médias". "Si nous devions avoir une immigration de masse venant des pays en décomposition du Moyen-Orient, nous aurions à faire face à un problème considérable. Il y a une menace venant des communautés vivant chez nous, mais bien plus grande est la menace telle que je la vois, venant de l'élite de gauche, qui ne nous permet pas de discuter de cette question et a en quelque sorte confisqué le langage du débat public".
En France aussi. Je ne vois pas en quoi la lettre du Président y changera quoi que ce soit.
Rédigé par : Lucile | 17 janvier 2019 à 22:12
@ Elusen | 17 janvier 2019 à 10:58
"« L’enquête du CEVIPOF », parce qu’il aurait mené une enquête ?!
Enquête que bien sûr Giuseppe aurait lue à son tour, parce qu’il sait toujours de quoi il parle."
Je vous remercie de tant de reconnaissance à mon égard, mon voisin en a eu le mégot - toujours éteint, il a peur du cancer du fumeur - qui est tombé de sa bouche, comme le fromage d'un certain volatile, mais pas pour les mêmes raisons.
Il est pas fou mon voisin.
Ah oui… Enquête… Enquête... Ben oui tout comme sur le tableau… "Hé petit, on y va ?!", il a raison ne perdons pas de temps, il est précieux.
Rédigé par : Giuseppe | 17 janvier 2019 à 22:01
@ Robert M. 17 janvier 2019 à 18:18
"Sérieusement, vous ne voyez pas le rapport entre les taxes et la dépense publique ?"
Si mais la question était : pourquoi une TVA à 5,5% sur des hamburgers, pizzas et sushis (exemple), produits pas vraiment indispensables, et pourquoi une TVA à 20% pour des couches pour bébé ou pour adultes handicapés, produits indispensables ?
Votre réponse : Vous voulez un bureau de poste en bas de chez vous ?
Ben oui (en réalité je m'en f..iche j'en ai déjà un en bas de chez moi) mais justement en soutenant votre raisonnement je me dis que si tous ces hamburgers, toutes les pizzas et tous ces sushis pour bobos-de-classe-moyenne étaient taxés à 20% ça financerait ma maison de retraite tout aussi bien que les couches ou la lessive qui sert à laver vos chemises.
"Tous les gouvernements de tous les bords politiques procèdent ainsi depuis la nuit des temps"
Perso j'ai connu des années où la TVA sur les produits de luxe étaient à 33 % et les produits de consommation courante à 10 %.
Mais peut-être n'étiez-vous pas né.
Concernant le concept des impôts directs et indirects qui servent à payer les fonctionnaires, faire des routes, construire des écoles, des hôpitaux, à payer les militaires qui font la guerre pour notre bien commun etc. etc. c'est bon j'ai déjà lu le bréviaire, et Manu (et ses prédécesseurs) nous le relit également dès qu'il le peut, pensant qu'en vieillissant on devient systématiquement atteint de la maladie d'Alzheimer mais que pour voter il faut avoir un éclair de lucidité ;)
Bon, comme visiblement vous avez bien tout analysé et tout compris des problèmes qui nous entourent, en évitant soigneusement de parler de l'éventuelle augmentation de la taxe des transactions acheteuses boursières qui pourtant rapportent quelques milliards à l'Etat malgré sa faible taxation, dites-moi quelles sont VOS solutions pour mettre fin à tout ce binz (manifs, Manu faisant son one-man-show devant des bêtas qui vont le regretter lors des prochaines élections municipales, Benalla, ses passeports et son coffre-fort fantômes, ou autres. Liste non exhaustive ?
D'avance, merci.
Rédigé par : breizmabro | 17 janvier 2019 à 21:47
"Parce que vous refusez la mise en concurrence de la Sécurité sociale avec l'assurance privée, et celle de l'Education nationale avec l'école libre. Parce que vous refusez la retraite par capitalisation et la fin du statut de la fonction publique.
Parce que vous réclamez le maintien du "modèle social français" au lieu de son éradication."
Excellent M. Marchenoir. Tout cela est vrai et je dirai ma surprise de ne pas l'avoir lu avant, mais j'étais en voyage musical, confidence sans intérêt, donc pourquoi la faire ?
Parce que depuis quelque temps, je regarde la télévision, oui, oui, et subis donc les commentaires des commentateurs des commentaires concernant les réclamations dolentes des Français dans les cahiers idoines.
Si je comprends bien, la réclamation majoritaire est le rétablissement de l'ISF, la surtaxation des riches et l'augmentation du train d'assistances et redistributions diverses outre la diminution des taxes. On peut ajouter le SMIC, l'essence enfin le train-train habituel.
Quelqu'un a-t-il dit que les Français sont intelligents ? Celui-là, qu'il aille purger à Tataouine les misérables années qui lui restent à vivre.
ISF, l'impôt le plus bête qui existe avec la loi de 1948 sur les loyers, l'impôt qui a fait applaudir la terre entière satisfaite de savoir qu'il y avait au moins un c*n sur la terre qui fournisse aux autres pays des migrants de qualité.
Pas une seule réclamation sur l'arrêt du fleuve TAXE, sur l'arrogance mafieuse des énarques qui sont responsables de l'état de la France, puisqu'ils décident de tout, depuis trente ans, dans leur idéologie du tout-Etat seulement tempérée par leur appétit de postes lucratifs. Oui, autrement, il faudrait accepter la balle dans la nuque tous les dix ans, comme faisait Staline, c'est tout ce qui nous sépare du socialisme réel: la menace.
Mais ça vient: les derniers textes sur l'appréciation de la vente d'un immeuble par le fisc valent leur pesant de beurre rance. L'immeuble a-t-il été vendu pour des raisons majoritairement fiscales ? A 51 %, 50,00001 % ? Et vous parlez de liberté ?
Et ces règlementations qui s'empilent, se contredisent, ne semblent pas faire l'objet d'une réflexion majoritaire.
Macron est d'ores et déjà plébiscité, en continuant son bonhomme de chemin bordé de taxes, de petites sal*peries fiscales, où il est expert.
Personne n'a réclamé le risque, la responsabilité, le droit de s'assurer soi-même, le droit de se défendre, de bâtir et de prospérer, oui, de se faire riche, de ne pas subir la loi permanente de l'administration, mais bien sûr, Macron, EST l'administration: il lui suffisait de refuser l'ISF que n'importe qui aurait rejeté pour apparaître avec un vernis libéral. En revanche, les sal**ds de petits rentiers, qu'ils CREVENT sur l'autel de la solidarité réclamée par les Français. 93 est de retour.
Mais ceci n'est qu'un rêve, peut-être la consultation révèlera-t-elle autre chose que l'alternative avec les crétins officiels.
Rédigé par : genau | 17 janvier 2019 à 19:49
Quand l'andouille de Gueméné se fait débiter en tranches fines par Robert Marchenoir c'est un plaisir.
Rédigé par : Savonarole | 17 janvier 2019 à 19:48
@ breizmabro | 16 janvier 2019 à 16:32
"-- Parce que vous voulez un bureau de poste, une gare et un hôpital dans chaque commune..."
"-- C'est quoi la relation avec la TVA à 5 ou 20% ?"
J'espère que c'est une blague... Sérieusement, vous ne voyez pas le rapport entre les taxes et la dépense publique ? Vous êtes à ce point intoxiquée par le nuage de haschich socialiste qui flotte en permanence sur la France, que vous ne comprenez pas qu'un nombre de fonctionnaires supérieur à celui de la plupart des pays du monde génère immanquablement des impôts étouffants ? Vous êtes de ceux qui pensent que l'argent de l'État pousse sur un arbre planté dans la cour de l'Élysée ?
Ou bien vous pensez qu'il est encore temps de jouer à la grosse TVA qui va punir les produits méchants, tandis que la petite TVA va récompenser les produits gentils et les mignons pauvres qui les achètent ? Le tout en tripotant les catégories actuelles selon vos préférences à vous (qui sont évidemment différentes de celles du voisin), et en réussissant à ne pas diminuer le moins du monde la recette globale ? Faute de quoi des impôts nouveaux seraient nécessaires ?
Tous les gouvernements de tous les bords politiques procèdent ainsi depuis la nuit des temps, en débranchant un tuyau fiscal ici pour le rebrancher ailleurs, dans le but illusoire de favoriser tel comportement et d'en défavoriser d'autres, de privilégier certaines catégories de population et d'en punir d'autres, de flatter Monique pour lui faire croire que c'est Lucien qui va trinquer, alors qu'au bout du compte les uns comme les autres se retrouvent essorés tant et plus.
Comment ne voyez-vous pas que c'est précisément le genre de demandes que vous faites, systématiquement approuvées sous une forme ou sous une autre par tous les gouvernants, qui ont conduit à l'énorme usine à gaz fiscale qui est la nôtre, à la gigantesque dépense publique qui est l'une des plus fortes du monde en proportion, et corrélativement à l'effarante oppression fiscale dont se plaignent les Gilets jaunes et vous-même, sauf erreur de ma part ?
Combien de fois faudra-t-il répéter que la cause des taxes et contributions en tout genre dont tout le monde prétend se plaindre, c'est tout d'abord le concept criminel de justice sociale, duquel il découle que l'impôt servirait à corriger des injustices, répartir les richesses et punir des comportements jugés mauvais ?
L'impôt n'est pas un jouet pour le petit flic facho-communiste qui sommeille dans le subconscient de chaque Français. L'impôt, comme l'a établi la sublime Déclaration des droits de l'homme de 1789, c'est une contribution commune qui est indispensable pour l'entretien de la force publique et pour les dépenses d'administration. Et c'est tout.
Ce n'est pas une "mesure de justice sociale" qui servirait à punir les riches qui gagnent trop d'argent, et les pauvres qui mangent trop de hamburgers. Ce n'est pas un outil "d'incitation" ou de "pédagogie", autrement dit d'oppression, qui servirait à obliger les Français à consommer moins de gas-oil, ou plus de gas-oil suivant le sens du vent et l'âge du capitaine.
Ce n'est pas un outil "d'aménagement du territoire" ou de "transition écologique", destiné à favoriser les fantasmes constructivistes successifs des ingénieurs sociaux qui défilent aux sommets de l'État.
Ce n'est pas une arme aux mains d'idéologues délirants, qui servirait à récompenser les femmes, parce que les femmes sont gentilles par définition, et donc doivent payer leurs produits d'hygiène moins cher que les hommes, qui sont des gros cochons et donc peuvent bien payer la TVA plein pot sur les leurs.
C'est juste une contribution nécessaire pour payer l'armée, et deux-trois comptables. Les successeurs de Philippe Bilger aussi, si vous voulez.
Donc ça veut dire : la TVA, soit on la supprime, il y a des pays qui arrivent très bien à vivre sans (l'Amérique, vous connaissez ?), soit on la colle sur tout, au même taux et à un taux faible.
Et ce doit être pareil pour les autres impôts. L'impôt sur le revenu : 10 % sur tous les revenus, et pour tout le monde. Les ménagères bretonnes comme les patrons du CAC 40. Même chose pour les autres impôts, en nombre aussi réduit que possible.
C'est ça la vraie "flat-tax", pas ce qu'un gouvernement faussement libéral propulse sous ce nom, et qui n'est jamais qu'un plafonnement, à un taux extrêmement élevé (30 %), de l'impôt sur les revenus du capital, qui vient s'ajouter à une palanquée d'autres impôts, y compris ceux déjà perçus sur les mêmes sommes.
Évidemment, pour arriver à ce stade qui, seul, correspondrait à la véritable justice sociale, alors que ce que nous connaissons actuellement est la justice socialiste, soit le summum de l'injustice, eh bien il faut s'occuper des dépenses et non des recettes.
Expliquez-nous comment vous voulez réduire la dépense publique. Il n'y a que ça qui compte. Et ne nous dites pas : en réduisant la fraude, ce serait tricher. La dépense publique, c'est ce que les comptables publics autorisent sous leur signature. Dites-nous quels corps de fonctionnaires vous comptez supprimer, quels services publics vous voulez privatiser, et ainsi de suite.
C'est la seule discussion qui vaille. Vos tripotages sur la TVA des pizzas et celle du pschitt à faire les vitres, c'est le même jeu de bonneteau auquel joue la France depuis soixante ans.
J'ai jeté un coup d'œil sur l'échantillon, recueilli par Le Figaro, des revendications déposées sur les cahiers de doléances des communes rurales. C'est dramatique.
Nulle trace de la fameuse révolte fiscale dont on nous récure le conduit auditif. Sauf, bien sûr, si elle consiste à réclamer moins d'impôts pour soi et davantage pour les autres, comme je le répète ici depuis le début de cette crise.
Nulle trace d'une exigence de baisse de la dépense publique. Sauf, bien sûr, si elle est strictement punitive et complètement inefficace, comme la fameuse "réduction du nombre des députés et sénateurs", qui, elle, revient régulièrement.
En revanche, des revendications nombrilistes faites exclusivement au bénéfice de leur auteur, vous n'avez que ça. Des palanqués de retraités réclament (très curieusement) l'augmentation des pensions, sans même pousser la réflexion civique jusqu'à demander le recul de l'âge de la retraite ou le passage à un régime par capitalisation -- ce qu'ils pourraient pourtant faire en tout égoïsme, puisqu'eux ne sont plus concernés.
Des palanquées de gens demandent la baisse du traitement des élus, mais l'un d'entre eux exige l'augmentation du traitement des adjoints au maire -- c'est par pur dévouement envers ce métier qu'il ne connaît que de loin, bien entendu.
Un citoyen extrêmement renseigné réclame "l'annulation de l'article 80 pour les ambulanciers" -- c'est uniquement par solidarité envers ses compatriotes exerçant cette noble et dure profession.
Un collègue à Christophe Dettinger ose montrer le bout de son nez en réclamant "la suppression du jour de carence" -- culot monstrueux lorsqu'on comprend qu'il s'agit d'un fonctionnaire réclamant le droit d'être indemnisé dès le premier jour de ses congés-maladie frauduleux, au lieu du quatrième pour le secteur privé, alors que ce fameux "jour de carence", cache-sexe minuscule réclamé contre l'impudence des fonctionnaires, a été dernièrement rétabli après avoir été supprimé par un gouvernement précédent.
Même attendre 24 heures pour taper dans la caisse, et se payer illégalement des vacances aux frais de leurs compatriotes, c'est encore trop, pour ces messieurs qui sont à l'origine des maux ayant provoqué la marée jaune, à ce qu'on nous dit.
Dernière chose : très peu de protestations contre l'immigration de masse...
Rédigé par : Robert Marchenoir | 17 janvier 2019 à 18:18
@ Lucile | 17 janvier 2019 à 10:42
« En somme pour vous, je me pose la question de la défense d'un homme en prison préventive parce que je suis "émoustillée" par lui, et parce que mes sens me portent vers les gros durs. Eh bien ! Je m'abstiendrai de commenter une argumentation aussi affligeante. »
Ne vous offusquez pas pour cette petite provocation de ma part qu’il ne fallait surtout pas prendre au pied de la lettre.
Je suis entièrement d’accord avec vous pour prendre la défense de Carlos Ghosn qui est l’objet d’un traitement honteux dans les geôles nipponnes. J’ai d’ailleurs écrit un post dans ce sens dans un billet précédent qui faisait suite à votre indignation justifiée.
Par contre je n’ai aucune compassion pour ce boxeur, bien plus doué dans l’utilisation de ses poings que de son cerveau.
Il y en a marre de trouver des excuses à ces gens qui ne respectent plus rien, au point de frapper un policier à terre.
Marre de ces "braves gens", très appréciés de leur entourage et qui se conduisent comme des voyous.
Il faut arrêter de défendre l’indéfendable. Cela fait maintenant dix semaines que tous les samedis Paris et les grandes villes sont livrés à des factieux. Alors maintenant comment dire ? Ras le bol, comme dirait Martine Aubry !
Rédigé par : Achille | 17 janvier 2019 à 18:17
@ Michel Deluré 17 janvier 2019 à 09:19
Exactement ! :D
Comment une illettrée de chez Gad peut-elle lire une lettre longue comme un jour sans pain ?
Comment la même peut-elle regarder le show de Manu se terminant à des pas d'heures alors qu'elle embauche à quatre heures du mat' pour trucider des porcs bretons, pour un salaire de 1 200€ net en fin de mois ? (Il paraît qu'il y a des Albanais prêts à faire la même chose pour 800€ net, mais chuuut, c'est normal qu'il a dit Manu, c'est la mondialisation.)
Oups je suis passé de Rimbaud à Zola.
Adéo Michel D.
Rédigé par : breizmabro | 17 janvier 2019 à 17:22
D'accord, pas d'accord ?
C'est tout bon bon bon:
https://www.youtube.com/watch?v=iWuPpjWpMms
pour Toubon :
https://www.msn.com/fr-fr/actualite/politique/toubon-%c3%a9voquant-ses-revenus-30-000-euros-%c2%abje-ne-comprends-pas-que-%c3%a7a-choque%c2%bb/ar-BBSmUad?li=BBoJIji
Cumuler retraites et indemnités diverses qui donneront lieu à retraites, comment lier le paquet aux résultats produits ?
Le palmipède va tirer sur la ficelle dont la pelote pourrait s'avérer édifiante.
Qui avait dit "transparence" déjà ?
Rédigé par : fugace | 17 janvier 2019 à 14:57
@ Giuseppe | 16 janvier 2019 à 23:25
« L'enquête CEVIPOF est tombée… »
Je pose la question quant à savoir pourquoi personne n’enquête sur la fraude massive en ce qui concerne les postes de chercheurs et d’universitaires en France.
C’est par cooptation que l’on obtient un emploi dans les universités et laboratoires de recherche en France, pas sur ses compétences. Au moins 80% des universitaires et chercheurs en France devraient être en prison.
« L’enquête du CEVIPOF », parce qu’il aurait mené une enquête ?!
Enquête que bien sûr Giuseppe aurait lue à son tour, parce qu’il sait toujours de quoi il parle.
Un échantillon interrogé par Internet avec méthode de quotas.
C’est du fout*ge de gu**le outrancier là !
Une méthode de quota sur un échantillon Internet, alors que par principe sur Internet tout le monde est anonyme.
Il est donc appliqué une méthode de quota sur un truc anonyme, ils ne savent rien, ils ignorent tout, mais ils ont une méthode de quota.
Je ne sais pas, mais ils se droguent, ils sont alcooliques, au minimum ?!
Leur échantillon anonyme et de volontaires, vachement scientifique, représente 0,0044% des inscrits sur les listes électorales aux législatives de 2017.
Et avec un échantillon de 0,0044% l’on ferait de la science ?!
En plus, il y a une marge d’erreur sur les 0,0044%. Non, tu crois ?!
Sur Internet une même personne peut voter plusieurs fois en changeant son adresse IP, grâce au VPN, Proxy, Script et autres techniques. Un enfant de 10 ans peut affirmer être un médecin cardiologue de 63 ans, etc.
Ce sont eux qui posent les questions et qui donnent les réponses, l’individu interrogé doit donc faire un choix, et certains ont le culot d’appeler ça de la science ?!
"Questions à choix multiples" seraient donc de la science, mais c’est de mieux en mieux.
Les gens ne répondent pas ce qu’ils veulent mais doivent choisir une réponse, donc l’on décide pour eux de ce qu’ils doivent dire, et c’est de la science.
Il est ici le truc : https://frama.link/1_CZTwXy
Rédigé par : Elusen | 17 janvier 2019 à 10:58
@ Achille
En somme pour vous, je me pose la question de la défense d'un homme en prison préventive parce que je suis "émoustillée" par lui, et parce que mes sens me portent vers les gros durs. Eh bien ! Je m'abstiendrai de commenter une argumentation aussi affligeante.
On abuse de la préventive en France, mais l'homme est déjà condamné n'est-ce pas ?
J'en profite pour dire aussi que Carlos Ghosn ne m'émoustille pas particulièrement, mais que je suis amère quand je vois comme la France fait peu d'efforts pour ses ressortissants aux prises avec une justice étrangère pourtant éloignée des grands principes que nous défendons de par le monde. À moins que des tractations aient lieu discrètement sans qu'on le sache. C'est ce que j'ose espérer.
Rédigé par : Lucile | 17 janvier 2019 à 10:42
Si le président de la République délègue et met en place des processus participatifs, alors nous allons lui reprocher de ne pas assumer sa fonction, de ne plus être "le père de la nation".
Si le président de la République décide seul ou avec un tout petit comité choisi par lui, alors nous allons lui reprocher d'être un "Président-Roi" avec sa cour, voire un despote ou encore pire.
Aurions-nous mal réglé notre Œdipe pour nous conduire comme des enfants pour qui la figure paternelle est toujours à détruire quoi qu'elle fasse ?
Rédigé par : Oltivo | 17 janvier 2019 à 10:29
@ Aliocha 16 janvier 2019 07:28
"...déposant Steve Bannon à Bruxelles pour mieux trahir le Christ, laissant la bave des insultes briller à la lippe intégriste"
Ne me dites pas que c'est du Rimbaud !
En même temps Rimbaud et Verlaine eux aussi ne snifaient pas que de la farine pour crêpes, et ils n'y allaient pas non plus de main morte sur l'absinthe.
L'histoire raconte que les deux hommes étaient ivres morts la plupart du temps et que c'est dans cet état que Rimbaud tentera un jour de poignarder Verlaine ce qui amènera ce dernier un jour de juillet 1873, à entrer chez Montigny, une armurerie située galerie de la Reine à Bruxelles, et pour 23 francs à acheter un revolver Le Faucheux, un 7 millimètres à six coups avec lequel il tirera sur Rimbaud.
Et n'est pas Rimbaud qui veut...
Rédigé par : breizmabro | 17 janvier 2019 à 09:58
"Apathie, après son BEPC obtenu après repêchage quitte l'école à 14 ans" !
Il a passé le BEPC à 14 ans ? Et après, comme un inconscient, il est devenu journaliste ?! Par goût de la politique... Patrice Charoulet.
Une collègue d'études avait raté son BEPC (Brevet des Collèges) avec 18/20 en français et 1/20 en mathématiques. Aucun repêchage possible
pour la donzelle qui a continué à l'université.
Bien le bonjour Monsieur Charoulet.
Rédigé par : calamity jane | 17 janvier 2019 à 09:36
@ Aliocha 16/01 17:54
"Il y en a qui devraient, à défaut de cerveau, se mettre à la lecture, ils pourraient alors comprendre le président".
Le problème Aliocha, c'est que, si l'on en croit ce même Président, nombre de Français - surtout d'ailleurs des Françaises et Bretonnes de surcroît, pardon pour elles, mais c'est ce Président qui l'a affirmé ! - sont illettrés. Il leur est donc difficile d'avoir accès à la lecture !
Rédigé par : Michel Deluré | 17 janvier 2019 à 09:19