Merci à tous pour vos souhaits si fidèles et si chaleureux. Sincères, je n'en doute pas, tant votre liberté de pensée et d'expression, sur ce blog, ne cesse de me démontrer que cette qualité ne vous est pas étrangère, bien au contraire !
Nos voeux pour vous et les vôtres en ce début de nouvelle année dont j'espère qu'elle vous comblera sur tous les registres qui vous importent.
Ce blog a besoin de vous et ce n'est pas pour rien que sur le plan des commentaires et de leur tenue, il est le meilleur de France.
Je ne raffole pas des rituels mais il me plaît de respecter celui-ci.
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Les voeux ne sont plus ce qu'ils étaient.
Valérie Expert (Sud Radio) se plaignait récemment de ne plus recevoir de cartes de voeux. De même, l'année dernière, les réseaux mobiles étaient saturés par les échanges de voeux. Mais pas cette année.
Après les insultes en forme de voeux du Président, il semble que cela soit une impolitesse de souhaiter une bonne année à quelqu'un.
D'ailleurs le Président vient de les supprimer de lui-même. Des voeux hypocrites ou des insultes, personne n'en veut !
Rédigé par : anne-marie marson | 09 janvier 2019 à 23:07
@ duvent | 03 janvier 2019 à 14:17
"Meilleurs vieux" à l'aube de cette nouvelle année où l'on s'échange des "meilleurs vœux" à tour de bras, c'était juste un jeu de mots un peu facile j'en conviens, signe sans doute de ma jeunesse de caractère !
Rédigé par : Mary Preud'homme | 03 janvier 2019 à 21:00
@ Savonarole | 02 janvier 2019 à 20:18
Je ne connaissais pas ce Benoît Rayski et la citation que vous faites de son oeuvre ne me donne guère envie de le découvrir, dès lors qu'il n'a manifestement jamais lu Frantz Fanon pour lui attribuer de tels propos diffamatoires et totalement fantasmés au sujet du viol des femmes blanches : dans son essai "Peau noire, masques blancs" Fanon expose au contraire dans un long plaidoyer ses idées pour revenir à un rapport plus équilibré entre Blancs et Noirs, invitant exclusivement ces derniers à une prise de conscience de leur aliénation afin de se libérer de la mentalité de colonisé.
Quant à Sartre, au mieux il m'indiffère et au pire c'est le "néant" absolu !
Rédigé par : Mary Preud'homme | 03 janvier 2019 à 17:41
@ Giuseppe | 02 janvier 2019 à 21:21
Merci ! Une blancheur immaculée est un bon présage.
@ Mary Preud'homme | 02 janvier 2019 à 19:51
Il n'existe pas de vieux ni de jeunes dans mon monde, en effet, « altera pueritia » !
Je présume que l'enfant que vous étiez vit en vous, comme la vieillarde que je serai est déjà en moi...
Rédigé par : duvent | 03 janvier 2019 à 14:17
Meilleurs vœux également, voilà bien un rituel auquel il me plaît également de me livrer en toute sincérité.
Rédigé par : jlm | 03 janvier 2019 à 13:29
@ Philippe Dubois 02 janvier 2019 16:48
"Je serai encore présent samedi au rassemblement des GJ à Bordeaux"
Vous avez ma procuration Philippe Dubois.
Prenez garde aux provocations de toutes sortes : E. Macron a ressuscité le Parti de l'Oooordre qui commence à montrer les dents !
Et surtout couvrez-vous bien : les matraques seront de sortie pour ramener l'Oooordre. Une double couche d'ouate bien serrée sous le bonnet permet à la fois la pérennité d'une bonne chaleur, et aussi un amortissement bienfaisant d'une matraque malencontreusement égarée (dixit la police !).
Cordialement.
Rédigé par : boureau | 03 janvier 2019 à 11:08
@ Philippe Dubois | 02 janvier 2019 à 16:48
Je vous remercie pour votre réponse.
J'ai été sidérée par la différence qu'a faite E. Macron entre le "bon" peuple, celui qu'il va instrumentaliser pour les élections européennes, et le peuple des "foules haineuses".
J'en profite pour mettre un lien vers le blog de Régis de Castelnau, qui traite de ce sujet:
http://www.vududroit.com/2019/01/voitures-brulees-a-saint-sylvestre-castaner-devient-muet
en notant particulièrement la dernière phrase, qui a confirmé l'impression que j'ai eue en écoutant les voeux du Président:
« Classes laborieuses, classes haineuses, classes dangereuses ! » Macron nous l’a bien expliqué dans ses vœux. La feuille de route est bien celle-là, les couches populaires, après les avoir insultées, on va leur taper dessus.
Rédigé par : anne-marie marson | 02 janvier 2019 à 21:42
@ duvent | 02 janvier 2019 à 10:16
Cadeau !
https://i.goopics.net/jr02P.png
Vient d'être créé, facile d'accès, la pointe de votre plume saura se frayer un chemin, juste la protéger pour ne pas qu'elle s'enrhume, mais elle semble bien résistante.
Rédigé par : Giuseppe | 02 janvier 2019 à 21:21
Si vous avez oublié de faire un cadeau à un proche à Noël, il est encore temps de vous rattraper, je vous conseille un livre, "Les bâtards de Sartre" de Benoît Rayski.
Une démolition en règle de nos médiacrates.
En voici la présentation de l'éditeur :
"Pologne, pendant la Seconde Guerre mondiale, les nazis collaient du sparadrap sur la bouche des fusillés pour les empêcher de crier : « Vive la liberté ! » Ainsi procèdent les plumitifs, les écrivassiers qui prétendent régenter nos âmes. De Jean-Paul Sartre ils ont appris qu'il était permis de tuer l'homme blanc. Et de Frantz Fanon, que le colonisé aurait sa revanche en violant la femme blanche. Dès leur réveil, ils hantent les matinales radiophoniques. À midi, ils investissent les grandes rédactions et, le soir, occupent les plateaux de télévision. Ils sont munis de sparadrap. Pour nous faire taire. Ce livre, en forme d'insurrection, ne leur donnera pas le dernier mot.
Biographie de l'auteur
Benoît Rayski est essayiste et journaliste. Il a, entre autres, collaboré au Matin de Paris, à Globe et à L'Événement du jeudi. Il a écrit de nombreux livres, dont L'Affiche rouge (Denoël), L'Homme que vous aimez haïr (Grasset) et Fils d'Adam (Exils). Ses chroniques sont publiées sur Atlantico.fr et Causeur.fr."
Rédigé par : Savonarole | 02 janvier 2019 à 20:18
@ duvent | 02 janvier 2019 à 10:16
"Puisque tout et le monde commence par soi, faites le vœu d'être des hommes meilleurs !"
Autrement dit, vu la moyenne d'âge des contributeurs, de meilleurs vieux !
Rédigé par : Mary Preud'homme | 02 janvier 2019 à 19:51
Longue vie et remerciements à Philippe et Pascale Bilger à qui l'on doit cette très belle parenthèse qui s'appelle "Justice au singulier".
N'en déplaise aux grincheux qui, même dans leurs ''bons voeux'', trouvent le moyen d'être désagréables.
Heureusement, la noblesse de coeur de nos hôtes l'emporte.
Rédigé par : Mitsahne | 02 janvier 2019 à 19:25
@ Julien WEINZAEPFLEN
Si René Girard a bien cerné le désir et la violence, vous ne me cernez pas mal :
"J'ai offensé, mais je recommencerai, Noblejoué qui reconnaîtra là ma nature puérile d'abuseur irresponsable du pardon."
La suite est très jolie :
"Surtout, ne nous privons pas de la joute cette année. Offensons-nous, mais en nous estimant plus sérieusement que nous nous piquerons."
Rédigé par : Noblejoué | 02 janvier 2019 à 19:21
Bonne année à toutes et à tous, et merci à nos hôtes Pascale et Philippe Bilger.
Rédigé par : Greaudon | 02 janvier 2019 à 18:49
Au fil des jours j’ai le sentiment que les attitudes des uns et des autres, en particulier en ce qui concerne le mouvement des Gilets jaunes, se radicalisent comme il est de bon ton de dire actuellement. De plus en plus d’intervenants, vilipendant la pagaille, les troubles, la « chienlit »actuels, se rallient au principe du respect de l’ordre. Cette référence à l’ordre m’inspire quelques réflexions :
- Qu’est-ce que l’ordre ? C’est me semble-t-il l’arrangement des choses tels qu’on le conçoit ou, dit autrement, le désordre n’est jamais qu’un ordre des choses que l’on n’a pas choisi ou auquel on n’adhère pas et inversement l’ordre ordinairement établi et accepté par les autres peut constituer un désordre pour soi-même. Tout est finalement une question de point de vue…
- l’ordre républicain cher à nos représentants et à de nombreux citoyens n’est que l’arrangement des choses organisé au plus haut niveau pour satisfaire les gouvernants dans le respect des institutions aménagées au fil du temps pour autoriser ces arrangements. Le pouvoir détenu en réalité par la haute fonction publique, largement infiltrée par les milieux d’affaires avec lesquels elle partage une connivence de tous les instants, établit ainsi l’ordre à sa convenance. Les politiques, quel que soit leur niveau (députés et sénateurs de tous bords, ministres et même Président) ne sont que les représentants de commerce de ce système de caste qui cultive l’entre-soi et distribue les prébendes, tout en donnant l’illusion de représenter le peuple. Ainsi s’établit l’ordre républicain auquel on demande au citoyen d’adhérer dans une démarche d’acceptation de ce que je nommerai les 3 C :
- Complicité par le vote puisque quel que soit le résultat de celui-ci l’organisation du système sera confirmée (c’est pour cela que le soir des élections, qu’il aient gagné ou perdu les politiques sont toujours contents).
- Contribution par l’impôt (et puisque le peuple est complice il peut payer).
- Consommation enfin pour entretenir le fonctionnement du système.
La recherche de notre propre confort ou plus simplement la paresse intellectuelle nous incitent à nous plier à ces « exigences « du pouvoir (voter, payer, consommer) sans se poser de question en se disant ma foi tout cela est normal.
Le mouvement des Gilets jaunes n’apportera pas la ou les solutions au malaise qui secoue notre pays. Il est un signe au sens sémiologique que quelque chose n’est plus accepté dans cet ordre par une frange assez marquée de notre population. Et si le désordre actuel contribuait (à condition qu’on y travaille vraiment) à l’établissement d’un ordre nouveau plus juste et plus humain ?
C’est mon souhait pour notre pays pour cette nouvelle année. Mais je rêve...
Rédigé par : Pierre | 02 janvier 2019 à 17:58
2019 Quoi de neuf ?
Karl Marx assurément !
En ce début du vingt et unième siècle, le plus célèbre barbu du dix-neuvième nous livrerait-il un nouvel avatar de sa célébrissime lutte des classes ?
Car enfin, les populistes sont gouvernementalement à l'oeuvre dans plusieurs pays de l'Union européenne sous les yeux effarés de Juncker et de Macron (ils sont bien les seuls).
Portés par des classes populaires et moyennes qui veulent renverser les diktats des élites, des marchés financiers et de la bourgeoisie.
En quelque sorte, une lutte des classes d'un nouveau genre puisqu'elle se construirait sur la démocratie !
Tout l'Europe semble traversée par ce mouvement tellement insolite et incommodant pour nos élites qu'ils ressuscitent des vocabulaires d'infamie pour le combattre. Y compris dans un de ses coups de menton ridicules, le Président Macron qui va même jusqu'à utiliser des termes médicaux : les lépreux, que les pires commissaires politiques communistes n'auraient pas reniés.
Après la "Fin de l'Histoire" adulée par tous les grands penseurs (sic) et qui n'a pas eu lieu (resic), voici le retour possible d'un avatar de l'inamovible Karl Marx.
De quoi occuper de nombreux enseignants universitaires, à bout d'arguments pour défendre leur idole !
Cordialement.
Rédigé par : boureau | 02 janvier 2019 à 17:13
@ Philippon | 02 janvier 2019 à 14:50
La vérité est ICI.
J'estime que ce compteur devrait être affiché en live sur toute les chaînes de TV publique, du premier janvier au 31 décembre.
Nous dansons sur un volcan, chacun espérant ne jamais être atteint par la déferlante de cendres qui inévitablement va se produire. On n'en a jamais été aussi près.
Le réchauffement majeur risque bien d'être bien plus dévastateur que le climatique, puis que quelques jours suffiront à anéantir les progrès sociaux et économiques accomplis en un siècle.
Belle année à vous.
Rédigé par : fugace | 02 janvier 2019 à 17:05
Bonjour Monsieur Bilger,
Je vous présente, ainsi qu'à Madame Bilger, tous mes voeux pour cette nouvelle année.
Que 2019 ne vous apporte que joies, bonheur et santé, pour vous et tous ceux qui vous sont chers.
Merci encore pour votre blog, sur lequel règne cette incomparable liberté d'expression.
----------------------------------------
@ anne-marie marson | 02 janvier 2019 à 16:06
Je serai encore présent samedi au rassemblement des GJ à Bordeaux.
Je fais partie de ces foules haineuses, comme a dit Macron pour ses voeux.
C'est vrai que d'un côté, il n'a pas tout à fait tort : les gueux commencent à le haïr réellement.
Rédigé par : Philippe Dubois | 02 janvier 2019 à 16:48
Bizarrement je n'aime pas former des vœux, et encore moins céder à la tradition. Cependant Madame et Monsieur nos hôtes m'y contraignent d'une certaine manière, me considérant comme redevable de m'asseoir à la table commune.
À nos hôtes, donc, santé et encouragements à continuer encore longtemps le déroulement de tant de réflexions au travers de ce blog, si enrichissant pour moi.
Aux commentatrices aux commentateurs, aux simples lectrices et lecteurs une belle année, malgré les hauts et les bas qui ne manqueront pas d'advenir comme toujours.
A l'occasion de cette période de vœux je me rappelle souvent cette anecdote: dans ma prime jeunesse, on nous avait appris à dire "Bonne année, bonne santé, le paradis à la fin de vos jours". Cette année-là m'adressant au curé, je fis le raccourci suivant :
"Bonne année, bonne santé, le paradis à la fin de l'année".
Le curé me répondit qu'il n'était pas si pressé...
Rédigé par : fugace | 02 janvier 2019 à 16:45
Pour moi, cette année, ce seront surtout des voeux d'action.
Il est temps de sortir du blog, d'aller en jaune sur les ronds-points et sur les Champs-Elysées, rejoindre les "lapins crétins", voire en faire partie.
Comme dirait Didier Maïsto (Sud Radio), je soutiens les GJ parce que je fais partie de cette France-là.
Laurent Wauquiez, en continuant à porter son gilet jaune, se serait donné un peu de visibilité.
Tous ceux qui ne sont pas avec eux sont contre eux.
Il y a longtemps que le gilet bleu-blanc-rouge n'existe plus.
On verra bien en 2019 qui sera le plus crétin.
Rédigé par : anne-marie marson | 02 janvier 2019 à 16:06
Libération du socialisme, de l'inversion des valeurs, du gigantisme étatique, du politiquement correct, de la corruption, des idéologies destructrices de la famille etc.
Ce n'est hélas pas pour nous, mais pour le Brésil.
Rédigé par : Xavier NEBOUT | 02 janvier 2019 à 15:32
J'ai trouvé ces vœux plutôt bien :
rappel de l'objectif européen,
du fonctionnement de la démocratie,
des réformes,
de l'amélioration du fonctionnement de l'Etat (cf GJ),
de la nécessité de travailler ensemble et pas les uns contre les autres.
Mais comme toujours on nous cache la gravité de la situation française.
5 000 milliards de dettes publiques et privées, pour 5 000 milliards d'actifs. Donc zéro réserve.
Et surtout 70 milliards de déficit du commerce extérieur : nous continuons à nous appauvrir chaque jour un peu plus.
Pourquoi est ce qu'on ne nous le répète pas, ne nous l'explique pas ?
On nous laisse la tête dans le sable
Bonne année à tous quand même !
Rédigé par : Philippon | 02 janvier 2019 à 14:50
@ Exilé
"Pourquoi tant de haine ?"
Oui, pourquoi tant de haine envers les GJ ? Le discours ignoble odieux de Macron a été un sommet dans la haine envers ces gens pacifiques.
Juppé lèche-babouches, le pire faux derche de tous ces politicards démagos du vieux monde, a trouvé ce discours admirable ; il sera donc récompensé comme il se doit par le Monarque.
Une taxe écolo ? oui si c'est vraiment pour se débarrasser de tous ces politicards véreux qui polluent la société.
Rédigé par : sylvain | 02 janvier 2019 à 14:12
Je souhaite une bonne et heureuse année à nos hôtes Pascale et Philippe Bilger ainsi qu'une longue vie à ce blog qui nous permet d'échanger nos idées et nos arguments.
Cordialement.
Rédigé par : Jabiru | 02 janvier 2019 à 13:46
@ Francis1935
« Les gilets jaunes sont comme les "lapins crétins", ils avancent à l'aveugle sans regarder ni devant ni autour d'eux !! »
Et la fraternité, dans tout ça, hum ?
Pourquoi tant de haine ?
Rédigé par : Exilé | 02 janvier 2019 à 13:38
Tous mes voeux à ceux que dont j'ai fait le tri sélectif en faveur des potes extrêmes drouâââtes, chrétiens, hétéros, islamophobes, homophobes, ce qui me fait donc beaucoup de monde à jeter aux poubelles : tous ceux de gauche, laïcards islamophiles, pervers polysexuels, transgéniques, gauchiasses racailles zonards des teucies, bonobobos intellos gauchouillards etc. autant de coups de fils économisés !
Mention spéciale à Bolsonaro, mon nouveau mentor qui a tenu un discours comme on les aime chez nous les réacs fachos anti-gauchiottes anti-genre, anti-islam anti-migrants etc.
Le Brésil a de la chance !
Rédigé par : sylvain | 02 janvier 2019 à 13:38
Bonne année à vous cher hôte. Et bonne année à tous ceux qui nourrissent le blog de leurs commentaires. Que ce blog, oasis de liberté, de tolérance, d'intelligence (si, si !) et de bon sens dans l'océan actuel de sottise et d'obscurantisme, permette de débattre sereinement.
Merci.
Rédigé par : Alpi | 02 janvier 2019 à 12:17
À tout seigneur tout honneur : bonne année Philippe et Pascale Bilger ! Surtout continuez, ne changez pas.
Tous deux vous m'avez rendue accro à Justice au Singulier, mais je vous dis merci, je me félicite de faire partie de l'aventure, même modestement.
Bonne année à tous les blogueurs, qu'ils signent du nom de leur état civil ou du nom de leur choix.
Bonne année aussi aux lecteurs inconnus du blog.
Rédigé par : Lucile | 02 janvier 2019 à 12:16
Mes meilleurs voeux de santé, de bonheur et de prospérité à tous ceux qui font de ce blog l'un des meilleurs espaces de débat de l'Internet français (*). Et au premier chef, Pascale et Philippe Bilger, qui ont réussi ce délicat équilibre par lequel la liberté engendre la qualité, l'originalité et la diversité (la vraie).
Montrant ainsi (mais par les actes) la supériorité de la vision libérale sur les approches dirigistes.
______
(*) Simple précaution rhétorique.
Rédigé par : Robert Marchenoir | 02 janvier 2019 à 11:58
@ Ludo Krestinowiski | 01 janvier 2019 à 22:09
Vous ne comprenez pas ? Dommage pour vous, mais qu'y puis-je ?
Rédigé par : Franck Boizard | 02 janvier 2019 à 11:48
Toujours une certaine idée de la France et une hauteur de vue sur les événements qui font notre histoire, bref ce qui manque aux p'tits gars avec leurs beaux costards mais un peu trop grand pour eux... Belle mer et bon vent à tous...
Rédigé par : André 56 | 02 janvier 2019 à 10:37
Je souhaite pour 2019 que le couple Bilger ne soit pas noyé sous des torrents d'une complaisance plus ou moins débordante.
Les gens ayant tendance à rapidement remplacer leur idole d'un jour, la complaisance ou la dithyrambie sont souvent annonciateurs de disgrâce. Mais le couple tient au fil des années. La raison ? la liberté qu'ils nous donnent et que d'autres tentent de nous enlever à coup de télévision destinées à donner du temps de cerveau disponible pour marcher dans les combines du pouvoir énarchique.
Toutefois soulignons la vertu de ce blog de permettre aux lecteurs, et moi le premier, de donner des avis, faire des commentaires, dont beaucoup se moquent, mais qui parfois donnent une certaine satisfaction quand ils sont relevés.
Je reviens sur le commentaire d'Achille qui connaît mieux les personnes de ce blog que son voisin de palier dont le nom est sur la porte. C'est un peu cela, preuve que tout le monde n'est pas agent immobilier...
Je souhaite pour ce blog que les positions les plus extrêmes et extrémistes puissent être exprimées, que Philippe interviewe Dieudonné à défaut de feu Faurisson et qu'il accède au Graal, Isabelle Huppert.
Les grandes questions pour le pays :
Gayet a remplacé Trierweiler, qui pour remplacer Benalla ?
Qui pour plomber les différents partis aux européennes et laisser la voie libre à Sarkozy dont le retour n'est plus espéré mais attendu impatiemment ?
Quels vestiaires Macron va-t-il visiter pour sentir le musc du sportif de couleur et plus si affinités ?
Le Drian va-t-il démissionner en janvier ? avant ou après son passage en commission sénatoriale pour délivrance de passeport diplomatique ?
Les nouvelles dents de Didier Deschamps vont-elles porter chance au pays ?
Rabiot qui pensait toucher en prime de signature le montant d'un transfert va-t-il finir sur le banc ?
Les Gilets jaunes vont-ils revendre leur fringue pour aller applaudir Mbappé, malgré la baisse des APL ?
Rédigé par : stephane | 02 janvier 2019 à 10:28
Oui, faisons-nous des vœux !
Et ensuite retournons à nos travers, serrons-les fort sur notre cœur, nous avons fait ce qu'il fallait, ce qui convient, ce qui rassure et endort ce qui en nous est plein de rancune, de jalousie, d'hypocrisie, de faux-semblants, de ressentiments et d'amertume.
Durant quelques heures, tous ensemble, nous croyons à notre comédie, nous nous trouvons bons et remplis de chaleur humaine, c'est pour cette raison que Savonarole, qui n'en finit pas de cuire sur son bûcher, nous dit ce qu'il en est vraiment de cette liste de gens qui en réalité nous indiffèrent ou nous irritent. Sed vae tibi, flumen moris humani !" Saint Augustin, Les Confessions, I, XV, p. 37 éd. Garnier - (Malheur à toi, fleuve de la coutume !)
Faisons-nous des vœux, et ensuite oublions tous ceux à qui ils étaient adressés.
Oui, faisons comme s'ils n'avaient jamais existé.
Et puis aussi, parce que cela est bon pour notre ego, rappelons à notre souvenir tout ce qui justifie ce manquement à l'instant, au temps, au jour et à la nuit, qui ne peut être qu'une ignominie impardonnable, et que personne ne pardonne, qu'était-ce déjà, que cette ignominie ? Peut-être un mot, ou un regard, ou un silence.
Oui, c'est cela, un silence que nous avons comblé de colère et de rancœur, un silence plein de l'absence de ce que l'amour nous doit, de ce que l'amitié nous doit, de ce que l'intelligence nous doit, de ce que la dévotion nous doit !
Oyez ! Oyez braves gens ! Puisque tout et le monde commence par soi, faites le vœu d'être des hommes meilleurs !
Puis, sans catabase comprenez et enfin remplissez vos devoirs...
Je vous laisse, le devoir n'attend pas, et ceci est mon devoir : "Nondum amabam et amare amabam et secretiore indigentia oderam me minus indigentem." Saint Augustin, Les Confessions, II, IV, p. 61 éd. Garnier (Je n'aimais pas encore, et j'aimais à aimer, dévoré du désir secret de l'amour, je m'en voulais de ne l'être pas plus encore.)
Rédigé par : duvent | 02 janvier 2019 à 10:16
Offensez-moi donc, cher Julien, cela me permettra de, peut-être, faire entendre Girard non comme un moraliste, ce qu'il n'est pas, mais comme le traducteur de ces lois profondes qui, de l'évangile à Proust, décrivent le phénomène humain, phénomène que nos hôtes savent accueillir ici dans toutes ses diversités, guidé par la pensée de M. Bilger, homme de justice et de lettres, nous permettant à tous de préciser en permanence la définition de la démocratie, et de cet effort commun savoir accéder à l'oracle rimbaldien, ce très certain de l'accession à l'esprit même si, et particulièrement dans mon cas, ne pouvant m'exprimer sans paroles païennes et n'étant souvent entendu que dans ce cadre-là, je préfèrerais me taire, mais n'y arrive pas, et suis donc immensément reconnaissant à nos hôtes de savoir accueillir cette incapacité.
Rédigé par : Aliocha | 02 janvier 2019 à 09:40
« Ce blog a besoin de vous et ce n'est pas pour rien que sur le plan des commentaires et de leur tenue, il est le meilleur de France. »
Un peu déçu, je croyais que ce blog était le meilleur du monde, il n'est que le meilleur de France.
Bananier et pommes sautées.
Rédigé par : vamonos | 02 janvier 2019 à 09:27
Meilleurs voeux à M. et Mme Bilger et aux lecteurs et commentateurs de ce blog.
Rédigé par : Sophie | 02 janvier 2019 à 05:09
J'aime ce salon où l'on cause de tout sans se sentir bridé, contraint ni jugé sur son cursus ou ses origines.
Philippe Bilger, le maître d'œuvre, est manifestement un honnête homme par excellence selon l'acception du XVIIe siècle pour réussir à faire s'exprimer des extrêmes sans trop de cacophonies, voire parfois avec élégance et respect. Mais Pascale y est aussi pour beaucoup, toute de mesure, de tact et de patience.
Merci à tous deux de la part d'une modeste abeille ouvrière !
Et tous mes vœux pour que perdure le plus longtemps possible cette précieuse "ruche" où chacun en même temps que nos hôtes vient puiser son miel.
Rédigé par : Mary Preud'homme | 02 janvier 2019 à 01:18
@ DODIN Paul | 01 janvier 2019 à 20:15
En somme, il vous faut votre Bilger parce que M. l'avocat général honoraire vous fournit votre pitance. Si l'on entre dans la cuisine du styliste, comment qualifier le bilgérisme ? Sbriglia a entrouvert la marmite. Je ne pourrai que compléter son propos, que je reproduis en l'amputant de quelques mots liminaires, car je sais qu'à la différence de Me Henri Leclerc, M. Bilger n'apprécierait pas que l'on accole le terme de rhétorique à sa vision de la parole:
"...par un discours alternant toutes les figures de style de la langue française, à susciter des réponses des différentes écoles de pensée, des plus sérieuses aux plus loufoques, sans censure, permettant ainsi l’expression d’opinions non formatées par le conformisme."
Charge à Pascale Bilger, que je ne me permettrais jamais d'appeler par son prénom dans un courriel, non pas de séparer le bon grain de l'ivraie, mais de mettre un peu d'ordre dans tout ça, ce qui est un travail de bénédictin et, pour finir, un sacerdoce. Pascale Bilger sait garder ses distances avec les commentateurs, elle le doit. Mais les commentateurs sont sa deuxième ou sa troisième famille, je ne sais. La régularité avec laquelle elle les publie, même un soir de Saint-Sylvestre, en atteste. Qu'elle en soit infiniment remerciée. Je remercie un peu moins son époux car il ne travaille pas dans l'ombre et nous lit moins. Mais il nous lit assez. Je n'oublie pas qu'à mes débuts, il y a presque quatre ans, sur ce blog, il avait accepté de publier mes commentaires, que je lui envoyais à son adresse mail, car je ne sais quelle avarie m'empêchait de les poster directement sur le blog. Je suis ensuite resté quelques années sans rien dire, ne voulant pas le gêner et me sentant frustré de ne pas parler en colloque singulier, en étant quasiment seul avec le SEUL, et que mes commentaires soient noyés sous tant de discussions qui me rendaient anonyme. J'ai depuis fait le deuil de ce trait de vanité. Si on veut avoir une vie en dehors du blog de Philippe Bilger, il faut choisir les moments où on y intervient et par exemple ne pas lire les commentaires des billets qui ne nous requièrent pas.
Faut-il laisser cela? Ah oui, car nous étions dans la cuisine du fumant billettiste. Comment caractériser son style? Philippe Bilger était fait pour Emmanuel Macron en ce que lui aussi est l'homme de l'antithèse. Mais c'est l'homme de l'antithèse intériorisée, alors que Macron vous envoie son antithèse dans la figure "et débrouille-toi avec mes injonctions paradoxales, machiavéliennes, diaboliques, perverses narcissiques." Le sujet macronien ne sait jamais sur quel pied danser, et ça vaut aussi bien pour son courtisan.
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Franck Boizard me rassure un peu ou m'ouvre un horizon. Après la phase de rupture que nous sommes en train de vivre, nous connaîtrons une relaxation de la mondialisation. Il faudra ce répit hypnotique, car elle nous robotise.
À part ça, je ne sais pas former des vœux. Alors je vous adresse ceux que m'écrivit un jour un homme dont j'ai presque tout appris et qui a fini tragiquement ses jours, car c'était un clochard céleste.
"Je te pardonne tout le mal que tu m'as fait l'année dernière et te pardonne d'avance celui que tu me feras cette année. Je te demande pardon pour tout le mal que je t'ai fait l'année dernière et te demande d'avance pardon pour tout le mal que je te ferai cette année."
Notre amitié n'était pas sans orage, mais les tempêtes étaient superficielles et nous étions tous les deux des volcans.
Qui ai-je offensé sur ce blog ? Comme ça, je dirais, un jour où ses citations moralisatrices de René Girard m'agaçaient, Aliocha. Je l'ai offensé, et Patrice Charoulet aussi, parce qu'il ne cessait de m'en dire du bien. Je suis l'offenseur, je leur en demande pardon. Peut-être ai-je offensé tout récemment Ange Leruas, mais c'était bien involontairement. Je lui en demande pardon aussi. J'ai offensé, mais je recommencerai, Noblejoué qui reconnaîtra là ma nature puérile d'abuseur irresponsable du pardon. Surtout, ne nous privons pas de la joute cette année. Offensons-nous, mais en nous estimant plus sérieusement que nous nous piquerons. Un socialiste dirait que ce qui nous unit est plus fort que ce qui nous sépare. C'est un peu trop facile.
Je crois que je ne sais pas former des vœux parce que j'ai besoin d'y croire. Sur "Radio Courtoisie", ce samizdat que j'écoute beaucoup, l'abbé Lorans disait un jour: "Bon an, mal an, Dieu soit séant." Posons cela.
Et puisque ce blog a besoin de nous pour y commenter, laissez-moi former le voeu d'une rencontre physique au mois de juin ou juillet, à l'instar de celle qui a vu primer son lauréat au concours organisé par l'Institut de la parole. Ce n'est pas qu'il me tarde de boire le champagne de Bernard Arnault pour faire comme Macron, mais je me languis de mettre un visage, une voix, sur vos personnes.
Bonne année à tous, sans aucune exclusive, et bonne santé à chacun, aux personnes fragiles qui ne se signalent pas, à nos doyens et à nos hôtes, que je remercie encore pour ce travail d'artisans exercé en couple. Longue vie à eux et à vous tous ! Que Dieu vous garde !
Rédigé par : Julien WEINZAEPFLEN | 02 janvier 2019 à 00:45
Oui, Savonarole, l'Arche, la cathédrale qui prend la mer, les pets au casque selon Mary, Hurray, Hurray pour nos hôtes, qu'ils soient bénis, et vive la démocratie !
Rédigé par : Aliocha | 02 janvier 2019 à 00:16
Belle année à vous, Pascale et Philippe Bilger !
Votre blog, justement reconnu pour son excellence, nous réconcilie avec le ferraillement élégant : mélange de conservatisme, de poivre, de bienveillance et de vacherie à la sauce Mauriac... celui du Bloc-Notes bien sûr !
Merci, c'est un plaisir sans cesse renouvelé que vous offrez à vos fidèles et décoiffants commentateurs !
Réfléchir en s'amusant, tout ce que j'aime !
Rédigé par : Saltapiou | 01 janvier 2019 à 23:54
Les vœux, c'est le pensum de l'année.
Avant l'arrivée du courriel, je devais me taper des dizaines de cartes, avec un mot pour chacun afin de les personnaliser, la tante, la grand-mère, la belle-mère, le patriarche Front National, les amis qu'on ne supporte plus, les "relations" tellement distendues qu'on n'y pense que le premier jour de l'année qui vient.
Au premier jour de l'année, on ouvre son carnet d'adresses et on trouve un cimetière de gens insignifiants.
Mais pour l'Arche de Noé qu'est ce blog et que personnifient Pascale et Philippe Bilger, c'est avec grand plaisir et reconnaissance que je leur souhaite une heureuse année 2019.
Rédigé par : Savonarole | 01 janvier 2019 à 23:33
Les meilleurs voeux que j'aimerais adresser aux Gilets jaunes, c'est de ne pas se faire entuber par tous les vautours : syndicats, partis politiques, membres du pouvoir, intellos bonobobos donneurs de bonnes leçons de morale seules homologuées, ça en fait du monde, la curée se prépare, ils sont tous sur les fils électriques serrés en rang d'oignons comme les oiseaux d'Hitchkok, prêts à foncer sur leurs proies.
Voeux pieux, hélas, seules les carcasses fumantes de ces Gilets jaunes siffleront la fin de la partie.
Rédigé par : sylvain | 01 janvier 2019 à 23:30
"Ce blog a besoin de vous et ce n'est pas pour rien que sur le plan des commentaires et de leur tenue, il est le meilleur de France."
Si c'est vrai, c'est parce que le meilleur, Bilger, attire les meilleurs, tout simplement !
C'est en tout cas gentil pour tout le monde, ça incite à faire toujours mieux et à ne pousser personne dehors en se prétendant plus royaliste que le roi, ce qui est particulièrement bienveillant pour des gens pas toujours très, on dira, paisibles, avec notre hôte.
Trop classe !
Rédigé par : Noblejoué | 01 janvier 2019 à 23:28
Je souhaite pour chacun ce que chacun se souhaite à lui-même, comme aussi aux proches de monsieur et madame Bilger et des commentateurs.
Avec l'accomplissement de ses vœux, le bonheur de ceux qu'on aime fait son bonheur.
Rédigé par : Noblejoué | 01 janvier 2019 à 22:27
@ Franck Boizard | 01 janvier 2019 à 19:49
Je ne vois pas ce que vient faire Benoît Mandelbrot dans votre démonstration.
Lorsqu'il séjournait à l'X, sa principale activité consistait à vouloir nous démontrer qu'il méritait amplement un prix Nobel !! Problème, assis le c*l entre deux chaises... Ah sa fameuse théorie des fractales que lui seul comprenait.
Paix à son âme.
Rédigé par : Ludo Krestinowiski | 01 janvier 2019 à 22:09
A quel poste pour notre hôte, le 9 ou le 10 ? Le cœur des billets me fait penser plutôt au 9 pour le style de l'écrit et son rythme.
Le Bilger nouveau est attendu en 2019, année importante à venir, on ne devrait pas être déçu, il ne devrait pas nous décevoir.
https://youtu.be/k1qM80ODsEs
Belle nouvelle année à tous !
Rédigé par : Giuseppe | 01 janvier 2019 à 21:58
Bonne et heureuse année 2019 à tous les commentateurs de ce blog.
Rendez-vous l'année prochaine, en jaune évidemment.
Rédigé par : anne-marie marson | 01 janvier 2019 à 21:32
A quand les gilets BLEU-BLANC-ROUGE ?
Les gilets jaunes sont comme les "lapins crétins", ils avancent à l'aveugle sans regarder ni devant ni autour d'eux !!
Rédigé par : Francis1935 | 01 janvier 2019 à 21:03
« Ce blog a besoin de vous et ce n'est pas pour rien que sur le plan des commentaires et de leur tenue, il est le meilleur de France. »
Indiscutablement ce blog est le meilleur de France. C’est d’ailleurs la raison pour laquelle je le fréquente régulièrement car j’ai horreur de la médiocrité !
Rédigé par : Achille | 01 janvier 2019 à 21:01
C'est la première fois qu'humblement, je vous remercie pour le profit que je tire quasi invariablement de la lecture de vos billets depuis tant d'années.
Vous m'êtes un compagnon de réflexion devenu précieux, dont je guette avec avidité les propos, immanquablement empreints d'une bienveillance qui n'appartient guère plus à l'époque, et formulés dans la petite musique d'un style si singulier qu'on y entre d'abord à petits pas, presque à reculons, avant que d'en apprécier la richesse et de s'y lover avec délectation.
La subjectivité enrichissante de votre regard m'a rendu tellement familière votre fréquentation qu'elle confine à présent à une forme d'addiction ; je veux "mon Bilger", comme d'autres exigent de leur restaurateur qu'il leur serve le même bon petit plat.
Sauf qu'ici et avec vous, l'exercice est sans cesse renouvelé, sa redondance parfois rendant son auteur encore plus sympathique, renforçant la communion d'esprit qui le lie avec son lecteur gourmand de lui, de ses opinions, pondérées ou tranchées, mais toujours frappées d'un extrême humanisme (pardon de recourir à un concept si revendiqué qu'il en est vidé de sa substance).
Rédigé par : DODIN Paul | 01 janvier 2019 à 20:15
Bonne année 2019. Elle risque d'être très intéressante, pour le meilleur et pour le pire.
Benoît Mandelbrot a démontré mathématiquement ce que les Anciens savaient intuitivement : le temps des hommes ne s'écoule pas de manière uniforme. Il y a des périodes où il ne se passe rien et des périodes où tout arrive en même temps. Cette propriété est liée au fait que les événements (les tirages, en langage probabiliste) ne sont pas indépendants (contrairement au jet d'une pièce de monnaie). Il y a une mémoire d'un tirage à l'autre.
Les systèmes à mémoire ont un fonctionnement : accumulation-rupture-relaxation (puis de nouveau : accumulation-rupture-relaxation etc.).
Travaux popularisés par NN Taleb, disciple de Mandelbrot (Le cygne noir, Anti-fragile, Jouer sa peau).
Depuis quarante ans, nous sommes en phase d'accumulation de la mondialisation : des millions de micro-signaux ont été ignorés. Des millions de micro-tensions se sont accumulées. Il semble bien que, depuis 2016 (référendum du Brexit, Trump), nous soyons passés en phase de rupture.
2018 a été pour nous Français l'année du krach politique de quarante ans de giscardisme (Macron n'ouvre pas une ère nouvelle, il est l'apogée du giscardisme). Les Gilets jaunes ont présenté l'addition mais la rupture n'est pas complète.
Comme d'habitude, les phases de rupture sont des périodes de grande incertitude. Il peut en sortir le pire comme le meilleur (mais le plus souvent, le pire).
Si nos élites étaient sages, elles comprendraient qu'il est de leur devoir de favoriser la rupture de manière à hâter la relaxation des tensions. Mais s'il y a bien une certitude aujourd'hui, c'est que nos élites ne sont pas sages (Charles X et Louis-Philippe l'ont été beaucoup plus).
Si j'étais fou, j'oserais une prédiction : après les krachs politiques, nous allons voir les krachs financiers. Mais les prévisions sont difficiles, surtout lorsqu'elles concernent le futur (Pierre Dac).
Pour l'occasion, nous pouvons nous accrocher au grand William : "La vie n'est qu'une ombre qui passe, un pauvre acteur qui se pavane et s'agite durant son heure sur la scène et qu'ensuite on n'entend plus. C'est une histoire dite par un idiot, pleine de bruit et de fureur, et qui ne signifie rien."
Rédigé par : Franck Boizard | 01 janvier 2019 à 19:49