Je pourrais m'attacher à l'étonnant classement des "premières dames" qui place en tête la militante engagée Danielle Mitterrand puis Bernadette Chirac et seulement en cinquième position Brigitte Macron jugée trop "bling-bling". Pas seulement pour son admiration pour Bernard Montiel qui a laissé Catherine Deneuve stupéfaite !
D'une part cette hiérarchie est susceptible de changer au fil du temps. Les Français ne raffolaient pas de la première il y a des années. D'autre part, dans le couple du président, celui-ci fait trop des siennes pour qu'on puisse aujourd'hui ne pas le considérer comme un sujet prioritaire.
J'avoue modestement ne pas comprendre sa stratégie de communication et ses séquences successives et contradictoires.
D'abord on a eu droit à la philosophie et à la pratique d'une parole rare, infiniment maîtrisée, dispensée avec une noble parcimonie pour conserver au verbe présidentiel sa force et son allure.
Très vite ce processus qui avait pourtant enthousiasmé, tant par sa validité intrinsèque qu'à cause de la restauration de l'autorité présidentielle face aux médias omnipotents et indiscrets, a été abandonné. A tel point que, si on veut bien mettre ensemble les discours officiels (obligatoires), les échanges improvisés, les saillies, les rencontres officieuses avec des journalistes triés sur le volet, les analyses du président dans les livres qui lui sont consacrés, les longueurs passionnantes et explications détaillées du grand débat national, il est clair qu'Emmanuel Macron parle beaucoup plus que Nicolas Sarkozy avant-hier et presque autant que François Hollande hier.
Comme le président Macron est infiniment intelligent et sincère, voire trop vigoureux parfois, en le regrettant puis en l'oubliant à la seconde d'après, et qu'il ne se contente pas de commenter ce qu'il n'a pas pu accomplir, je supporte aisément d'avoir à l'écouter ou à le lire sur un bon rythme.
Ce qui me préoccupe est l'absence de cohérence de son verbe immédiat par rapport à ses objectifs profonds, ce que j'ai nommé le syndrome du président double. Il me perturbe d'autant plus que rien de ce qu'il profère, où que ce soit, n'est indifférent et que la liberté parfois ravageuse de sa spontanéité ne me détourne pas de l'écoute attentive de ses allocutions de chef d'Etat. Ce n'est pas la qualité de ses multiples paroles que je mets en cause mais le fait qu'il se moque comme d'une guigne de leur coordination.
Ainsi, lorsqu'il reçoit à l'Elysée le 31 janvier quelques journalistes (Paris Match, BFM TV, Le Figaro, Le Point) pour leur communiquer son point de vue sur la manière dont les médias ont rendu compte de la mobilisation des Gilets jaunes, aucune de ses considérations ne manquait de pertinence et la bouillie indistincte que certains ont servie sans la moindre hiérarchisation ni l'ombre d'un recul méritait en effet d'être dénoncée (Le Télégramme).
Cependant - et c'est le point capital que je tiens à souligner dans ce billet -, après avoir déclaré "qu'il fera désormais très attention aux petites phrases... qui ont nourri un procès en humiliation, ce qui suppose une conversion personnelle car dans le système où nous vivons cette franchise n'est peut-être plus possible", il retombe dans le même travers immédiatement.
Quand il affirme en effet que "Jojo avec un Gilet jaune a le même statut qu'un ministre ou député", sur le fond il n'a pas tort. Il restaure la dignité du politique et reproche justement à une médiatisation réflexe de n'effectuer aucun tri et par démagogie de mettre sur le même pied technique et politique les GJ et le pouvoir au sens large, le commun des citoyens et les ministres ou députés qui le représentent.
Par sa formulation - notamment "Jojo avec un gilet jaune..." - il a évidemment conscience qu'on va à nouveau lui imputer le mépris dont il serait coutumier. Je crois que ce procès est en grande partie injuste mais il n'empêche que cette nouvelle saillie, aussi lucidement critique qu'elle soit, va rentrer dans cette catégorie des propos "macroniens" trop chargés de négativité et de condescendance. Cela n'a d'ailleurs pas manqué si j'en juge par les Vraies Voix du 1er février (Sud Radio).
Sa "conversion personnelle" prendra du temps et il est le premier à l'admettre.
Mais le plus important n'est pas là : il tient au problème politique que cette présidence double va engendrer. On ne peut pas à la fois mener avec talent et conviction le grand débat national et se laisser aller à cette formule à l'emporte-pièce.
La première démarche n'aurait eu une chance de réussir auprès des Gilets jaunes de bon sens et de bonne foi que si le président était demeuré dans son comportement de compréhension, d'écoute et de respect démocratique. Alors que son second trait fait plaisir au président mais aboutit à l'inverse. Il va détruire l'apaisement qu'il avait pu créer depuis les débuts du grand débat national et avant les annonces fortes qu'il a promises à partir du 15 mars.
Ce président double dont la tactique publique, officielle, vise à la confiance et les propos médiatiquement rapportés au contraire est déprimant pour ceux qui refusent de le répudier en bloc.
Si ce sont des maladresses, elles se répètent et font douter de sa sagacité. Si elles sont délibérées, elles découragent le citoyen qui serait face à ce président double comme Sisyphe!
@ Catherine JACOB | 08 février 2019 à 21:32
"J’ai quelques anecdotes véridiques, elles, dans ma besace, mais elles risquent de heurter la sensibilité de Pascale Bilger, donc je m’abstiens."
Quel dommage !! Je suis sensible aussi, mais je n'arrive pas à imaginer des anecdotes dans votre besace qui heurteraient plus qu'elles n'intéresseraient...
Rédigé par : duvent | 09 février 2019 à 19:45
Marchenoir, notre dame tartine en chef revendiquée, convoque ses semblables autour du rond-point Aliocha, n'oubliez pas vos gilets jaunes, mesdames, il vous sera demandé de l'enfiler avant de faire un tour dans la Rolls ultra-libérale et de signer que, se déchaînant contre l'idole du jour, on ne consent pas à cela :
"...permettant alors d'entrevoir que des gens différents, dans leur choix comme dans leur culture, sauront s'élever ensemble sans se dénaturer pour défendre l'essentiel, que ce mélange d’Égalité de droits et de Liberté qui fonde nos lois est la description exacte de la haute exigence de la Fraternité, seul chemin viable bien qu'encore obscur de la survie de l'humanité."
J'ai bien peur, mes chers et chères, qu'il faille beaucoup de morphine pour calmer les souffrances de ceux qui n'admettent pas la démocratie et cèdent tour à tour aux attraits de l'abîme.
Rédigé par : Aliocha | 09 février 2019 à 09:34
@ duvent | 08 février 2019 à 16:49
« Je vous envoie CECI, c'est drôle ! »
Oui bon, il y a un fond de vérité mais c’est légèrement exagéré. Y a des cons partout et ça on n’y peut rien. En revanche il y a quelque chose à faire pour rendre plus audible, ou améliorer le japonais de ces Gaijins qui sont dotés, qui plus est, d’un épouvantable accent américain, même celui qui prétend être né au Japon.
J’ai connu autrefois une Américaine d’origine japonaise, une certaine Midori (= Verte, comme nous avons par ex. des Blanche), je pense que votre histoire la ferait rire elle aussi, qui sent sa mise en scène à plein nez.
J’ai quelques anecdotes véridiques, elles, dans ma besace, mais elles risquent de heurter la sensibilité de Pascale Bilger, donc je m’abstiens.
Cela dit, je vois que j’ai bafouillé l’encodage informatique d’un §, celui-ci :
« Vous pouvez retrouver les deux artistes avec la 9ème de Beethoven, celle de l’Ode à la joie, l'hymne depuis 1972 et l’Orchestre symphonique de la NHK également la 9ème de Beethoven, Orchestre symphonique de la NHK également téléchargeable. »
Le voici remis en langage compréhensible :
« Vous pouvez retrouver les deux artistes avec la 9ème de Beethoven , celle de l’Ode à la joie, depuis 1972 l'hymne des Européens, et par l’Orchestre symphonique de la NHK également, téléchargeable. »
Cela dit, on comprend bien l'avantage que représente la connaissance des Kanji, ainsi que la gêne que leur méconnaissance occasionne, même quand on parle le japonais, ainsi que les quiproquos qu'elle peut engendrer chez ceux qui le parlent mais ne le lisent pas.
Par ex. Le Tōkei-Ji, temple fondé en 1285 et d'obédience Zen Rinzaï, peut être compris comme le temple (Ji=寺) des montres et des horloges (tokei =時計) si on ne fait pas la différence entre les "ō" longs et les "o" standards, et si on ne sait pas que ça s'écrit 東慶寺 (le temple Est, de la joie...) temple très fleuri avec les pruniers en février, les magnolias en mars, les cerisiers en avril, les ramonda, les hygrangea, les iris et les hortensias en juin, et non pas 時計寺。
Rédigé par : Catherine JACOB | 08 février 2019 à 21:32
@ Catherine JACOB | 08 février 2019 à 14:31
C'est extraordinaire !! Merci pour ces informations.
Je l'avais entendu avant de savoir qui elle était, et la surprise a été immense...
Je vous envoie ceci, c'est drôle !
https://www.facebook.com/TokyoGaijinMode/videos/1127948310692629/
Rédigé par : duvent | 08 février 2019 à 16:49
Non, René Girard vaut infiniment mieux que ce qu'en dit Aliocha... Croyez-moi, quand on lui cite des passages sur un méchant dieu de la Bible, il cite des paroles de musique aussi accablantes.
Et soyez juste sur le rôle des drogues dans l'écriture des textes, aussi. Beaucoup d'auteurs ont commis d'excellents livres sur le sujet.
Je n'ai pas tout lui ni tout retenu, mais "Misérable miracle" de Michaux et "Opium" de Cocteau valaient tout ce qu'ont pu traverser les auteurs pour les produire.
http://tpe-opium.e-monsite.com/pages/cocteau-1/l-impact-de-l-opium-sur-la-litterature-de-cocteau.html
http://www.gallimard.fr/Catalogue/GALLIMARD/Le-Point-du-Jour/Miserable-miracle
Rédigé par : Noblejoué | 08 février 2019 à 14:45
@ duvent | 07 février 2019 à 09:38
« J'ai remarqué également l'absence de madame Jacob et le regrette vivement, car je cherche sans les trouver des informations sur une cantatrice japonaise du nom de Naoko Ihara, et seule Catherine Jacob pourrait trouver une aiguille dans une botte de foin ! »
Magnifique Stabat Mater et magnifique alto.
Vous avec IHARA Naoko (伊原直子) encore ici dans Le Chant de la Terre, symphonie en six mouvements de Gustav Mahler avec KOBAYASHI Kazuo (小林一男) ténor et l’orchestre symphonique de la NHK en 1985.
Vous pouvez retrouver les deux artistes avec la 9ème de Beethoven , celle de l’Ode à la joie, depuis 1972 l'hymne des Européens, et par l’Orchestre symphonique de la NHK également téléchargeable.
Avec une recherche sur son nom en écriture idéographique, vous avez toute une liste de prestations sur base 伊原直子 ainsi que sur le site de la NISSEIKYO, l’association des chanteurs lyriques japonais, son Profil datant de 2006, rubrique ALTO, mais en japonais.
Elle est également membre de l’Académie des Voix lyriques du Japon. Quel type d’info est-ce que vous recherchiez exactement ?
Elle a effectué son parcours universitaire à la TUA, l’Université des Arts, de Tokyo, obtenu en 1967 le prix Ataka Eiichi, du nom de son fondateur (le fils d’un ancien président de la Chambre de commerce et d'industrie d'Osaka qui est inhumé au Tōkei-ji (東慶寺) de Kamakura, temple qui a bénéficié de l’extraterritorialité par rapport au gouvernement shogounal et où les femmes en difficulté pouvaient bénéficier d’une sorte de droit d’asile, ce qui est assez intéressant en soi), et elle est reconnue comme l’une des grandes voix spécialistes de Mahler.
Sinon, j'étais assez occupée dernièrement, notamment à la rédaction d'un CV suffisamment détaillé mais pas trop fouillis.
Rédigé par : Catherine JACOB | 08 février 2019 à 14:31
@ Aliocha
"un prurit de rejet avec retour arrière"
Très joli, quel style ! À propos de retour arrière, je n'ai jamais vu de retour vers l'avant, mais bon... À moins qu'il s'agisse d'un prurit anal ? Ça doit faire mal. On ne comprend pas trop bien à quoi vous voulez en venir, sinon faire lire René Girard au milieu des coquelicots en se grattant le derrière pour échapper à la mimesis, mais en attendant ça fait ricaner "la foule ricanante", c'est peut-être bien votre objectif.
Rédigé par : Lucile | 08 février 2019 à 12:52
@ Aliocha | 08 février 2019 à 01:02
"Le reste n'est que divertissement pour plaire à la foule ricanante, véhicule de luxe en plein champ de coquelicots."
A moins qu'il ne s'agisse d'un champ de pavots !
Il faut avoir fumé combien de pétards pour pondre ce genre de prose psychédélique ?
Rédigé par : Mary Preud'homme | 08 février 2019 à 11:23
@ duvent
"L'ironie ne vaut que si elle est comprise, sinon c'est un poison, qui rend malade mais ne tue pas."
C'est-à-dire que vous avez toujours un ton entendu, mais ce que vous entendez, on ne le sait pas trop... Comme il semblerait donc que l'ironie en soit perpétuelle mais perpétuellement incomprise, serait-ce un poison ?
A vous de voir si j'ironise ou non.
Rédigé par : Noblejoué | 08 février 2019 à 03:39
On pouvait s'y attendre, transcrire en son propre langage la prose marchenoirienne allait provoquer un prurit de rejet avec retour arrière aux vieilles recettes, mais ce n'est pas grave, le lit pipologue sait désormais encadrer la prose vaillante et tumultueuse entre les rives de la démocratie et de l’État de droit, c'est écrit et signé.
Je vous remercie à nouveau de défendre la démocratie, Marchenoir, le reste n'est que divertissement pour plaire à la foule ricanante, véhicule de luxe en plein champ de coquelicots.
Rédigé par : Aliocha | 08 février 2019 à 01:02
@ Mary Preud'homme | 07 février 2019 à 20:16
Ne faites donc pas l'imbécile. Vous avez très bien compris ce que je voulais dire. Au passage, vous confirmez mon interprétation... tout en prétendant la démentir.
Rédigé par : Robert Marchenoir | 07 février 2019 à 23:43
@ Robert Marchenoir | 07 février 2019 à 19:00
Voilà t'y pas que Marchenoir connaîtrait l'origine de ma prétendue susceptibilité "exacerbée et irrationnelle" quand on parle d'immigrés.
Alors qu'il n'y pas moins susceptible et plus rationnelle que moi ! Et que je n'ai par ailleurs aucun immigré* parmi mes proches ou même dans ma famille élargie.
Il ferait un petit transfert que ça ne m'étonnerait pas !
* Un peu de culture et revoir la définition du mot immigré afin que ce bon Marchenoir ne taxe pas systématiquement d'immigré toute personne au teint basané, comme les Antillais par exemple !
Rédigé par : Mary Preud'homme | 07 février 2019 à 20:16
« J'ai connu, ainsi, un haut personnage de l'État, l'un des seigneurs de la République, qui n'hésitait pas à dire, devant tout le monde, qu'il était opposé à la démocratie. Bon, en petit comité, hein. Mais en public tout de même. Alors que ses fonctions consistaient précisément à être le gardien sourcilleux de la démocratie » (Robert Marchenoir)
Ah ! Ah ! Je crois deviner !
Il est vrai parfois qu’il faut beaucoup d’abnégation pour croire à la vertu de la démocratie.
Voire de folie...
« Vers la démocratie compliquée je m’envolais avec des idées simples... »
Rédigé par : sbriglia | 07 février 2019 à 20:04
@ Noblejoué | 07 février 2019 à 13:01
"C'est honteux de m'obliger à faire des recherches, surtout de ce genre, avec ma flemme, vraiment honteux."
Oh oui, c'est tellement honteux, honteux, mais beaucoup moins que de m'obliger à me relire...
L'ironie ne vaut que si elle est comprise, sinon c'est un poison, qui rend malade mais ne tue pas.
Rédigé par : duvent | 07 février 2019 à 19:02
@ Lucile | 07 février 2019 à 00:33
"Il ne faut sûrement pas oublier les Gilets jaunes, mais si on veut que leur situation s'améliore, il ne faut surtout pas écouter les solutions qu'ils avancent."
Eh oui. C'est pourquoi, il faut décrire la vérité et expliquer toujours, en conséquence de quoi vous vous ferez traiter de zélit, de bobo hors-sol, d'arrogant et d'Attali (lequel a dit beaucoup de choses justes, je le rappelle à tout hasard). Et d'ultra-libéral, évidemment, mais là c'est normal.
En conséquence de quoi, vous serez accusé de "mépriser le peuple", argument tout droit puisé dans la besace de la CGT.
Vous serez accusé de "ne pas comprendre les gens" -- alors que ce qui les embête, c'est au contraire qu'on ne les comprenne que trop. Il y a juste un problème d'illettrisme : comprendre ne signifie pas approuver.
Ou alors, vous pouvez jouer les Georges Frêche, les Jacques Chirac, les François Mitterrand, et leur raconter de belles histoires. Tout en faisant le contraire par derrière.
Et alors, "les gens" vous accuseront de les avoir trompés.
J'ai connu, ainsi, un haut personnage de l'État, l'un des seigneurs de la République, qui n'hésitait pas à dire, devant tout le monde, qu'il était opposé à la démocratie. Bon, en petit comité, hein. Mais en public tout de même. Alors que ses fonctions consistaient précisément à être le gardien sourcilleux de la démocratie.
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@ Aliocha | 07 février 2019 à 11:36
"Au centre de la cible, Marchenoir, et le frelon transpercé s'apercevra que le problème au premier chef, c'est lui, que le petit blanc n'assume pas de s'être payé sa protection sociale sur le dos des autres pauvres, finissant par vouloir se faire payer la Ferrari par la sécu, que les riches arrivent au bout des ressources de masse humaine à exploiter, que le problème n'est pas la race, etc."
En somme, les malheurs des Français, c'est toujours ma faute. Curieusement, ce n'est jamais la vôtre. Contrairement à ce que vous prétendez, je n'ai jamais changé d'avis depuis que j'écris ici. Seules vos lunettes de professeur Philippulus, munies de verres miroir tournés vers l'intérieur, vous permettent de déceler d'imaginaires repentirs dans mes écrits (dont vous seriez, bien sûr, à l'origine).
Je crois qu'il serait amplement temps que vous fassiez votre coming-out, et que vous nous expliquiez l'origine de votre curieux amour des immigrés, qui vous fait éructer de mépris à chaque fois que l'on ose suggérer que ce ne serait, peut-être, pas une bonne idée de laisser rentrer en France les milliards (littéralement) d'Africains qui déclarent (ils le disent) vouloir s'établir chez nous.
En dehors d'un ou deux cas de gauchistes ordinaires égarés en ces lieux, nous connaissons les motifs de la susceptibilité exacerbée et irrationnelle à cet égard d'un Alex paulista, ou d'une Mary Preud'homme. Patrice Charoulet ne s'est toujours pas expliqué sur le sujet, mais connaissant sa carrière, nous pouvons en deviner les motifs. Et puis il a fini par se calmer, et a plus ou moins renoncé à son rôle de chasseur de "racistes".
Vous, non, et je vais finir par me demander si l'absence totale d'initiatives anti-migratoires de la part de Macron n'est pas le motif essentiel de l'étrange vénération que vous lui vouez. A vous lire, ce n'est pas un président, c'est carrément le Christ.
C'est d'autant plus étrange, qu'il n'y a pas plus éloigné de vos convictions religieuses, et de votre mystique de l'humilité, qu'un personnage comme Emmanuel Macron. Vous passez votre temps à expliquer à chacun qu'il doit se considérer comme de l'ordure (vous moins, apparemment), mais vous portez au pinacle un Emmanuel Macron dont le moins que l'on puisse dire est qu'il n'a pas tendance à se sous-estimer.
Vous tartinez tant et plus sur l'importance de la spiritualité et de la littérature, et vous adulez un Macron qui est le type même du technocrate dépourvu d'épaisseur philosophique.
Et puis un jour, il serait bon que vous vous expliquiez aussi sur vos fantasmes sadiques, sur vos menaces de mort à peine voilées derrière une cuistrerie littéraire : votre "Au centre de la cible, Marchenoir, et le frelon transpercé s'apercevra que le problème au premier chef, c'est lui", millième variation que vous nous resservez sur le même thème, cela montre l'hypocrisie totale du personnage patelin de moine rampant au sol que vous voulez bien vous attribuer.
Quant à ma Ferrari, puisqu'elle vous intéresse, je vais la revendre en faveur d'une Rolls, puisque le gouvernement italien se permet de jouer les Poutine au petit pied en venant, ouvertement, sur notre sol, soutenir une bande de va-nu-pieds sortis de nulle part, pour narguer le gouvernement élu par les Français.
Rédigé par : Robert Marchenoir | 07 février 2019 à 19:00
« Quand il affirme en effet que "Jojo avec un Gilet jaune a le même statut qu'un ministre ou député", sur le fond il n'a pas tort. Il restaure la dignité du politique. ».
Le Jojo des Nancéens n’a jamais eu de gilet jaune, mais un box bien chauffé dans lequel il est décédé en 2012 à 60 ans.
« Ni “affreux jojo”, ni “cher petit ange” », l’ami des petits, le chimpanzé de la Pépinière a été naturalisé… Mais qui donc se serait permis d’affubler sa dépouille taxidermisée d’un GJ ?
« On ne peut pas à la fois mener avec talent et conviction le grand débat national et se laisser aller à cette formule à l'emporte-pièce. »
En même temps, vu que c’est Bribri la présidente, comme le dit si bien Porte-Bonheur, l’égérie d’Yves Saint Laurent, les frasques langagières de Choupinet 1er ne devraient pas trop porter à conséquence. Surtout depuis que, c’est officiel et confirmé par Longjiang2 («Dragon des eaux2»), il n’y a pas de lapin apothicaire dans la lune , c’était une fake news de Jojo le samouraï dont voici l'origine:
« Un jour, un dieu descendit sur terre et prit la forme d'un homme affamé. Il se rendit dans une forêt, et voulut tester la capacité des animaux à vivre dans les bois. Tous les animaux présents lui ramenèrent de la nourriture. Le singe grimpa dans les arbres et lui ramena des fruits. L'ours alla pêcher des poissons dans la rivière. Les oiseaux chassèrent des insectes et des vers qu'ils offrirent au mendiant. Tous avaient un présent pour le vieil homme. Tous, sauf le lapin, qui n'avait pas les ressources nécessaires. Il avait beau renouveler ses tentatives, il ne réussissait pas à trouver de la nourriture pour l'homme criant famine. Les autres animaux commencèrent à se moquer de lui. Le lapin voulait pourtant lui aussi vraiment venir en aide au vieil homme, et demanda alors à ce qu'on allume un feu. Il décida alors d'offrir au mendiant sa propre vie, sa propre chair, et se sacrifia en se jetant dans le feu pour que l'homme le mange.
Le dieu fut très ému de cet acte, et dans sa grande gratitude, sauva sa vie, et le récompensa en l'envoyant habiter sur la lune. »
Comme quoi c'est pas Jojo le GJ qu'il eût fallu dire mais Jeannot le lapin, le Vegan à la pipe.
Rédigé par : Catherine JACOB | 07 février 2019 à 16:57
« Pas seulement pour son admiration pour Bernard Montiel qui a laissé Catherine Deneuve stupéfaite ! »
Précision non négligeable, qui a laissé stupéfaite une Catherine Deneuve qui parle de Brigitte Macron en disant : « L’épouse du président de la République » ? Que nenni, « La première dame » ? Que nenni, « Mme Macron » ? Que nenni.
Alors comment Catherine Dorléac, l’égérie de réalisateurs majeurs, doublement césarisée et titulaire du prix d’interprétation des trois plus grands festivals du cinéma, à savoir Cannes, Venise et Berlin, nomme-t-elle Brigitte Macron ? Mais tout simplement, car il faut rester simple : « La présidente »…!
Rédigé par : Catherine JACOB | 07 février 2019 à 15:40
@ duvent
Vous me dites :
"Il y a peu de femmes sur ce blog et il semble que ce peu, soit trop !" (duvent)
"Où voyez-vous ça ?"
Vous avez écrit, je vous demande de regarder votre PS :
"@ Exilé | 05 février 2019 à 19:48
"Je sens que je vais m'attirer une belle volée de bois vert d'une partie du lectorat..."
@ duvent 05 février 2019 à 22:43
"Incroyable !! En voilà un original et il espère du bois vert... J'ai une branche de coudrier qui a fait ses preuves, qu'en dites-vous ?
Pour l'art de se taire c'est l'Abbé Dinouart qui l'a écrit, et sans doute la robe qu'il portait n'y était pas pour rien...
PS : Il y a peu de femmes sur ce blog et il semble que ce peu, soit trop !"
-----------------------
C'est honteux de m'obliger à faire des recherches, surtout de ce genre, avec ma flemme, vraiment honteux.
Quand il y en a tant dont je me déchargerais bien, tout comme vous, sur Catherine JACOB !
Mais bon, il faut dire que si je suis accro à des théories intéressantes et à de belles images, en ce moment, ce serait plutôt FMR, la paraît-il plus belle revue du monde dont je n'ai que quatorze numéros.
Un drame !
Rédigé par : Noblejoué | 07 février 2019 à 13:01
@ Jabiru
"Enfin la Cour des comptes s'inquiète de l'état préoccupant des finances publiques compte tenu notamment des largesses concédées aux Gilets jaunes !"
Cela fait des lustres que la Cour des comptes épingle les finances publiques ! Pour quel résultat ?
Les rapports font la une de la presse, puis servent à caler les armoires du ministère des Finances...
Et aucun gouvernement ne prend ses avis en considération. Alors autant supprimer ce machin, on fera quelques économies.
Rédigé par : Alpi | 07 février 2019 à 11:43
Au centre de la cible, Marchenoir, et le frelon transpercé s'apercevra que le problème au premier chef, c'est lui, que le petit blanc n'assume pas de s'être payé sa protection sociale sur le dos des autres pauvres, finissant par vouloir se faire payer la Ferrari par la sécu, que les riches arrivent au bout des ressources de masse humaine à exploiter, que le problème n'est pas la race, ni les "ismes" de toutes sortes qui se rejoignent dans leur imprécision, que la liberté pour exister est obligée de se contraindre aux lois qui la régissent, sinon, d'une manière ou d'une autre, elle glissera vers les ultras de tous bords, l'excès finissant toujours par la tyrannie. Que le problème c'est pour chacun de porter son existence, ce qui n'empêche en rien de se payer une voiture de luxe si on en a les moyens et la morgue infantile de se pavaner en maître du monde, ou d'assumer un choix différent et de préférer la promenade à vélo avec les coquelicots, ce qui coûte moins mais est tout aussi honorable, dans la mesure où on l'assume.
Je vous remercie de défendre la démocratie, et ce faisant l’État, garant du respect du droit que vous prônez, et même si je vous trouve encore trop focalisé sur le gauchisme, considérant que le problème est plus l'hypocrisie qui est de tous bords, je partage la vision de la nature humaine qui teinte vos interventions, sachant dorénavant mesurer les excès qui en vidaient la savoureuse sagacité, permettant alors d'entrevoir que des gens différents, dans leur choix comme dans leur culture, sauront s'élever ensemble sans se dénaturer pour défendre l'essentiel, que ce mélange d’Égalité de droits et de Liberté qui fonde nos lois est la description exacte de la haute exigence de la Fraternité, seul chemin viable bien qu'encore obscur de la survie de l'humanité.
Macron n'exprime pas autre chose, et je le trouve en ce sens également Gilet jaune en chef dans sa volonté de faire cheminer ensemble les entités contradictoires, espérant prendre les décisions les moins imparfaites, exprimant que la victoire réelle n'est pas de détruire l'autre, mais de savoir définir les conditions mutuelles de la coexistence.
Autrement dit, il vaut mieux construire le pont de la relation par-dessus le mur de la réalité, plutôt qu'un autre mur où aller, doublement et symétriquement, se fracasser.
Rédigé par : Aliocha | 07 février 2019 à 11:36
@ Noblejoué | 07 février 2019 à 00:50
"Il y a peu de femmes sur ce blog et il semble que ce peu, soit trop ! (duvent)
Où voyez-vous ça ?"
——
Maintenant que vous me posez la question, je me le demande !
Où donc vois-je ça ??
Si vous vouliez parler des dames il fallait le faire sans façon, si vous vouliez parler de la vieillesse et de la mort, aussi.
J'ai remarqué également l'absence de madame Jacob et le regrette vivement, car je cherche sans les trouver des informations sur une cantatrice japonaise du nom de Naoko Ihara, et seule Catherine Jacob pourrait trouver une aiguille dans une botte de foin !
https://www.youtube.com/watch?v=nIUPbFJ9IxI&list=PLgD9-1Tn0gsmY2l0UW_GZcKTmHcpdRNt1
Rédigé par : duvent | 07 février 2019 à 09:38
@ Garry Gaspary 6 février à 9 h 10
Vous avez beaucoup de « classe ». Je me contente d’un peu de « race » !
Rédigé par : Zonzon | 07 février 2019 à 08:46
@ Zonzon | 06 février 2019 à 10:36
Je ne "laisse pas toute légitimité à Macron". Personne ne m'a demandé mon avis. Il ne m'appartient pas de la lui laisser ou de la lui retirer, pas plus qu'à n'importe qui. Vous avez l'air d'ignorer que la démocratie c'est le droit, qu'il y a des lois et qu'Emmanuel Macron a été élu président de la République par les Français. Pour une durée qui est inscrite dans la constitution. Ce sont les règles, et on ne change pas les règles quand l'allure du jeu vous déplaît. Sinon, on est un tricheur et un malhonnête.
Que les Français aient changé d'avis aujourd'hui, ou que certains Français estiment qu'eux sont plus légitimes que les autres, et que donc la majorité qui a élu le Président ne compte pas, voilà qui n'est pas démocratique, voilà qui n'est pas libéral, voilà qui est communiste.
Pour ma part, je suis libéral, et le libéralisme c'est d'abord et avant tout le respect du droit.
Le prétendu procès en mépris que vous faites à Macron est une mascarade. Qui a réclamé la démission de Georges Frêche, maire, député et président de région à vie ? qui a brûlé des voitures pour le faire partir ?
Pourtant, lui ne cachait pas son mépris, réel, pour le coup, des Français. C'est lui, ce n'est pas Macron qui a déclaré : "Des gens intelligents, il y en a 5 à 6 % ; moi je fais campagne auprès des cons. Dans ma carrière, j'ai fait trois campagnes intelligentes où je parlais aux gens d'emploi, d'économie, d'investissements, et je les ai perdues. Et j'ai fait vingt-sept campagnes rigolotes, à raconter des blagues de cul, et je les ai toutes gagnées."
C'est lui, pas Emmanuel Macron, qui a dit : "Le b.a.-ba de la politique, c'est deux ans d'impopularité, deux ans de calme, deux ans favorables avec des fleurs et des petits oiseaux, et vous êtes réélu : tout cela est d'une facilité déconcertante."
C'est lui qui a traité les harkis de "sous-hommes", et le pape Jean-Paul II "d'abruti".
Nul blocage consécutif de la nation, ni même de la région. Georges Frêche est mort dans toute la gloire de ses fonctions électives. Il a même reçu le prix de l'humour politique pour ses propos.
Ah ! mais lui, c'était différent : il était de gauche. Il était marxiste-léniniste dans sa jeunesse, pilier du Parti socialiste plus tard. Il a dressé une statue de Lénine dans sa ville. Pendant les émeutes musulmanes de 2005, il a déclaré que c'étaient "les flics" qui mettaient le feu aux voitures, "comme en Mai 68".
Les jaunistes ont compris que Macron, lui, allait réellement essayer d'appliquer les quelques réformes libérales micrométriques qu'il avait promises. Ils ont compris qu'il n'y avait plus moyen de tricher, et que c'était ça ou le sort de la Grèce. Ils sont démasqués. Alors ils sortent le seul langage qu'ils connaissent, en tant que communistes : la violence et la subversion.
Quant à votre classe moyenne, elle commence à m'échauffer sérieusement les oreilles. En quoi Monsieur Moyen s'estime-t-il supérieur au reste de l'humanité ? Vous prétendez que "la classe moyenne fait tenir debout la Nation". Donc les pauvres ce sont des êtres inférieurs, et les riches je ne vous dis pas. Mais ça, bien sûr, ce n'est pas méprisant.
D'ailleurs, c'est quoi, la classe moyenne ? Où commence-t-elle, et où finit-elle ? En Angleterre, quand on est "middle-class", ça veut dire qu'on est un sale riche. Donc voyez...
Hier, il était du dernier snob d'appartenir à la classe ouvrière (ou de prétendre la défendre), aujourd'hui, le nouveau dieu social c'est la classe moyenne. Vous vous satisfaites d'être moyen, Monsieur Zonzon ? Vous êtes médiocre, et c'est votre drapeau ?
Pourquoi n'essayez-vous pas, plutôt, de tendre à l'excellence ? Pourquoi, d'ailleurs, cette rage à se définir par la classe sociale à laquelle on appartiendrait ? Vous êtes marxiste ? Vous n'êtes pas un homme, avant d'être "moyen", "inférieur" ou "1 pour cent" ?
Que des gens réfléchissent sur une tendance sociologique qui, peut-être, d'un certain point de vue, serait défavorable à la classe moyenne, c'est une chose. Qu'ils réclament la démission du président de la République parce que cela mettrait fin à un phénomène mondial qui, s'il existe (c'est discutable), ne peut davantage être annulé que le "changement climatique" ou la Révolution industrielle, voilà qui relève à la fois de la superstition africaine et du marxisme européen.
Quant à "l'infinie angoisse de ce peuple jaune levé contre l’infamie de ces temps", c'est très joli, vous aurez un prix de littérature. Maintenant, le peuple jaune serait un peu moins angoissé s'il avait fait plus d'enfants, auquel cas la "retraite par répartition" auquel il tient tant lui assurerait une pension un peu plus élevée. Et il y aurait un peu moins de Noirs et d'Arabes dans sa "périphérie" pour le remplacer.
D'ailleurs, je ne l'ai pas vu bloquer beaucoup de ronds-points pour réclamer la retraite par capitalisation, il y a quarante ans, le "peuple jaune". Il défilait plutôt, en rangs serrés, pour avoir la peau de Juppé qui voulait réformer les retraites, précisément dans le sens qui aurait permis à la "classe moyenne" d'être un peu moins moyenne aujourd'hui.
Il veut quoi, au juste, le "peuple moyen" ? On nous suggère lourdement, depuis le début de cette guignolade, que "classe moyenne" veut en réalité dire "Blancs", et que ces derniers s'insurgent contre le traitement de faveur réservé aux bronzés.
C'est pourquoi, je suppose, Christophe Chalençon, chef de la délégation des Gilets jaunes qui a obtenu de rencontrer le vice-Premier ministre italien à Montargis, pour recevoir son soutien (encore un traître, donc), a entrepris de donner des leçons d'immigrationnisme et "d'anti-racisme" à Luigi Di Maio. Lequel est un peu trop "d'extrême droite" à son goût.
Il veut bien que l'un des dirigeants d'une puissance étrangère hostile vienne sur notre propre sol pour le soutenir, lui et ses amis factieux, mais il n'oublie pas de lui donner des leçons sur sa politique à lui -- et dans un sens gauchiste, bien entendu :
"Il faut arrêter de stigmatiser les citoyens du monde qui traversent la Méditerranée avec une vision conforme et propre à notre culture. Il faut permettre aux gens de se développer dans les propres pays et que ces derniers jouissent de leurs propres richesses. À l’heure actuelle, ils sont asservis par les puissances européennes."
Voilà voilà. Si nous sommes envahis par les immigrés, c'est parce que nous sommes de sales racistes et d'immondes colonialistes. C'est pourquoi, je suppose, il faut les faire venir chez nous afin qu'ils nous rééduquent.
Chalençon, qui compte se présenter aux élections européennes pour porter haut la cause jauniste, "N'aime pas trop le terme de quotas. On dirait qu'on parle de bestiaux." "En tant que fils d'immigré espagnol", il est "pour l'arrivée de gens partageant nos valeurs républicaines."
Donc, pourvu que les Africains, les Pakistanais et les Chinois partagent les valeurs qui consistent à faire payer les allocs par les riches français, à augmenter le SMIC en taxant les créateurs d'entreprise partis à l'étranger, et à renvoyer, avant la fin de leur mandat, les dirigeants qui s'écarteraient d'une telle "justice fiscale", eh bien ils peuvent, que dis-je ! ils doivent "arriver" chez nous, et sans quotas, puisqu'ils le souhaitent.
A mon avis, des milliards de gens, en Afrique, sont prêts à souscrire des deux mains à de telles "valeurs".
Naturellement, si l'on applique les "valeurs" de Monsieur Chalençon, la "classe moyenne" deviendra de plus en plus supérieure et sa prospérité dégoulinera sur la "Nation". C'est évident. Ca crève les yeux.
Et Chalençon est un ancien candidat divers droite aux élections législatives. Qu'est-ce que ce serait s'il était de gauche...
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@ S Carioca | 06 février 2019 à 20:16
"Je soupçonne une interprétation tendancieuse (et généralisée) de ses propos. Pour le cas des illettrés j'avais compris qu'il le regrettait, comme triste fait de société, pas qu'il le méprisait. Mais je peux me tromper. La mémoire..."
Evidemment que ses propos sont systématiquement déformés, et retirés de leur contexte pour le diaboliser. C'est du niveau de "L'homme qui riait dans les cimetières". Ou du "There's no such thing as society". Et ça vient des mêmes. Des communistes.
Le sens de la fameuse sortie sur les "ouvrières illettrées", c'était : il est possible de faire des choses concrètement pour améliorer le sort des plus défavorisés. Regardez l'usine x qui est en train de faire un plan social, elle est peuplée d'ouvrières largement frappées d'illettrisme, qui auront du mal à retrouver un travail, et qui risquent de ne pas accepter les offres qui pourraient leur être faites, car elles risquent d'être éloignées de leur domicile, et elles auraient besoin de s'y rendre en voiture. Mais elles n'ont pas le permis de conduire, celui-ci est devenu très difficile à obtenir, les délais sont longs et cela coûte très cher.
Au lieu de nous lamenter sur les délocalisations gna-gna-gna et d'incriminer le capitalisme, commençons par réformer le permis de conduire pour permettre à tous les Français de l'obtenir facilement.
Voilà ce que disait Macron avec ses fameuses ouvrières illettrées. Il ne parlait pas de l'illettrisme, il parlait du permis de conduire. Et en effet, l'une des raisons à la coexistence d'un chômage dramatique et d'un nombre énorme d'offres d'emploi non satisfaites, c'est la difficulté qu'il y a, en France, à se déplacer ou à changer de région.
Emmanuel Macron était Gilet jaune avant la lettre. Et ces abrutis de Gilets jaunes, au lieu de lui baiser les pieds et de lui décerner un Gilet d'honneur, réclament "son cul".
Quant à l'illettrisme des ouvrières concernées (ou d'une large part de la population), ce n'est pas une insulte : c'est une constatation. Les Français se plaignent que l'Education nationale fabrique des générations d'illettrés, mais eux, ils ont tous le diplôme de Normale Sup. Il faudrait simultanément soigner leur illettrisme, et leur passer la main dans le dos en leur disant que ce sont de futurs prix Nobel de littérature.
Les Français veulent simultanément qu'on les mène à la trique (un récent sondage montrait que 41 % d'entre eux voudraient un gouvernement autoritaire), ils réclament un gouvernement militaire provisoire et un coup d'Etat mené par le général de Villiers, et ils ne supportent même pas qu'on leur dise la vérité sur leur propre compte.
Il y a un moment où il ne va plus être possible de demander une chose et son contraire, et ce moment est arrivé. C'est ça, la crise des Gilets jaunes. Les Français viennent de se fracasser sur le mur de la réalité, dont ils s'employaient jusqu'à présent à nier l'existence. Beaucoup continuent à dire, apparemment : quel mur ? il n'y a pas de mur. C'est la faute à Macron, aux riches, aux Juifs et à la loi de 1973.
Rédigé par : Robert Marchenoir | 07 février 2019 à 08:39
@ duvent
"PS : Il y a peu de femmes sur ce blog et il semble que ce peu, soit trop !"
Où voyez-vous ça ? Encore, si ce commentaire sortait quand quelqu'un disait du mal des femmes, présumées par d'aucuns moins intelligentes, créatives ou avoir moins de caractères que d'autres ou suite à des allusions sexuelles peu reluisantes.
Ici, c'est pour le point de savoir s'il est pertinent de relever que la dame de Macron soit ménopausée, quand les signes de l'âge chez l'homme, et surtout chez la femme à qui ni les hommes ni les femmes ne pardonnent jamais de ne plus être jeune.
Sur ce blog, on peut dire qu'il ne faut pas demander l'âge d'une dame mais qu'il est séant de parler de la ménopause de quelqu'un, cherchez l'erreur. Parce qu'une femme le fait ? Pour la commentatrice dont il s'agit, il est vrai qu'il me paraît évident qu'elle n'a pas de mauvaise intention... Mais je m'insurge contre le fait que les femmes seraient moins méchantes entre elles que les hommes avec elles. La solidarité féminine...
Les réactions des gens me dépasseront toujours un peu, il peut être séant de défendre la délicatesse en disant qu'il ne faut pas soulever ce point et se moquer d'une autre dame, cherchez l'erreur.
Les hommes, les femmes...
Puisqu'on parle de dames absentes, pardon d'avoir oublié leurs noms car ma mémoire n'est pas, enfin, elle est ce qu'elle est, mais je salue au passage des dames qui avaient raconté leur malheur puis étaient parties suite au manque de cœur que les gens avaient manifesté ici.
Au cas improbable où elles liraient ce message, mes salutations et bon courage.
Mais toutes les dames ne sont pas des victimes, loin de là, Mary Preud'homme étant plutôt du genre fonceur pour défendre les forces de l'ordre et des personnes victimes de préjugés à cause de leur couleur, Lucile cultivée, équilibrée et équilibrante, et Catherine JACOB cultivée aux multiples hypothèses, la dernière en date sur le dieu de l'éloquence sur une monnaie gauloise m'ayant assez plu si le dessin pouvait faire aussi penser à une pieuvre, les deux pouvant peut-être être lié, ce après quoi j'avais fait une recherche sur Internet sur les pieuvres et les Gaulois que je n'ai pas encore lue, mais comme c'est dans mes favoris, j'y viendrai bien à l'occasion.
La guerre des sexes est ridicule, c'est contre le vieillesse et la mort qu'il faut se battre oui.
Les humains...
Rédigé par : Noblejoué | 07 février 2019 à 00:50
@ Zonzon
Je sais le drame vécu par toute une catégorie de gens aux salaires peu élevés dans une économie productrice de chômage. On ajoute l'injure à l'injustice quand on leur dit de se secouer un peu et de faire des efforts. La négligence politique explique leurs difficultés, l'économie mal en point explique leur précarité, accentuée par la mondialisation dont on leur avait dit qu'elle ne ferait que des gagnants. Mais ce n'est pas une raison pour trouver que tout ce qu'ils font est bien, et que tout ce qu'ils réclament est juste. Ce qu'ils cherchent à imposer risque d'accentuer les problèmes.
Les Gilets jaunes sont un symptôme criant du mauvais fonctionnement de la démocratie en France, et du déclin de notre économie. Tant que l'État coûtera aussi cher, et paralysera par des réglementations tatillonnes assorties d'exceptions incompréhensibles tout ce qui se fait en France, le malaise continuera.
Il ne faut sûrement pas oublier les Gilets jaunes, mais si on veut que leur situation s'améliore, il ne faut surtout pas écouter les solutions qu'ils avancent.
Rédigé par : Lucile | 07 février 2019 à 00:33
Emmanuel Macron n'est pas double au seul niveau du langage. Il est double entre ce qu'il dit et ce qu'il fait, et ce depuis le début. Un article du 1er juin 2017 :
"The strange case of Brother Emmanuel and Mister Macron"
https://leblogdenathaliemp.com/2017/06/01/the-strange-case-of-brother-emmanuel-and-mister-macron/
Rédigé par : Nathalie MP | 06 février 2019 à 20:52
@ Julien WEINZAEPFLEN
"Macron se signalait par un mépris de classe contre les illettrés et les alcooliques de la classe ouvrière."
Je n'en suis pas sûr.
Je soupçonne une interprétation tendancieuse (et généralisée) de ses propos.
Pourriez-vous fournir une source où l'on pourrait lire ou écouter le propos incriminé ?
Pour le cas des illettrés j'avais compris qu'il le regrettait, comme triste fait de société, pas qu'il le méprisait. Mais je peux me tromper. La mémoire...
Rédigé par : S Carioca | 06 février 2019 à 20:16
@ duvent | 05 février 2019 à 22:43
Bof... Quelques vieux messieurs "respectables" de ce blog sont toujours en capacité de nous démontrer au détour d'un mot, voire d'un pseudo, leur capacité à tenir des propos orduriers, ou leur machisme.
Rien de nouveau sous le soleil.
Adéo duvent
Rédigé par : breizmabro | 06 février 2019 à 16:22
Juger le message, pas le messager (quand le sage montre la lune le sot regarde le doigt).
Ce qui vaut pour le message de Jojo, comme celui de Juju (-piter).
Par ailleurs comment soutenir le référendum d'initiative populaire lorsqu’on lit les résultats du sondage de Conspiracy Watch (pourquoi un nom anglais ? Les juifs américains l'auraient-ils imposé ?)
https://www.conspiracywatch.info/complotisme-en-france-une-nouvelle-enquete-dopinion-conspiracy-watch-fondation-jean-jaures.html
Cf le énième retour de la prétendue instruction de la direction de Carrefour de faire appel à la force publique pour frapper les "pilleurs" de poubelles dont on jase ce matin à France Info.
Ce même si les réponses peuvent être suggérées à d'affreux jojos qui n'y pensaient même pas avant.
Rédigé par : S Carioca | 06 février 2019 à 14:08
Enfin la Cour des comptes s'inquiète de l'état "préoccupant" des finances publiques compte tenu notamment des largesses concédées aux Gilets jaunes !
Le chef de l'Etat doit d'urgence diminuer le poids de la dépense publique sous peine de perdre toute crédibilité.
La chasse au gaspillage d'argent public doit devenir un objectif prioritaire et des coupes sombres s'imposent car il y en a sous le pied.
Arrêter le baratin et agir !
Rédigé par : Jabiru | 06 février 2019 à 12:07
@ Robert Marchenoir
Je suis d'accord avec vous sur le principe, il y avait une publicité pour Roche et Bobois où l'on voyait une armée de barbares investir un bel appartement ancien et lui faire triomphalement perdre tout caractère, en deux temps et trois mouvements. Mais quand la salle des fêtes de l'Élysée a été construite fin XIXe, il y avait du parquet au sol. La première moquette (grise) date des années 30. "Les décors rouge et or, sorte de pastiche d'Empire, ne feront leur entrée que dans les années 1980, moment où François Mitterrand fait percer plusieurs portes-fenêtres donnant sur le jardin. Quant à la moquette actuelle rouge à décors de lauriers jaunes (…), elle date de 2007".
On trouve ce mélange de rouge et jaune sur les façades anciennes, dans le Vieux-Nice par exemple, il est traditionnel en Provence, et splendide, un peu éteint par un rouge très sombre, et un jaune fortement ocré. Il est, de plus, souvent adouci par des volets couleur olive, lavande, ou tilleul, et n'a plus rien d'agressif, sous la lumière du soleil.
http://www.lefigaro.fr/culture/2018/11/20/03004-20181120ARTFIG00302-emmanuel-macron-engage-les-travaux-dans-la-salle-des-fetes-de-l-elysee.php
Pour ce qui est d'Emmanuel Macron, je crois comprendre que vous voulez éviter le lynchage, et moi je suis irritée par ses provocations.
Rédigé par : Lucile | 06 février 2019 à 11:54
@ Lucile 5 février à 21 h 12
Non seulement c’est incorrect mais cela implique des malentendus qui peuvent se révéler indigestes : ne jamais s’introduire dans un échange entre deux personnes. A fortiori quand l’une d’elle est RM !
Zonzon est fautif et présente ses excuses.
Mon propos : « Les dirigeants politiques éprouvent beaucoup de mépris pour les Jojo qui votent pour eux, et ils ont raison » 5 février à 17 h 55, est une pure ironie à l’encontre des politiciens, individus pour lesquels je ressens un dégoût infini.
Ils ont raison de mépriser les pauvres diables qui les mandatent pour assurer leur « survie » alors que leur objectif unique est de faire perdurer un système qui leur permet de vivre « au-dessus » de leurs capacités intellectuelles et morales, lesquelles sont en moyenne peu reluisantes.
« Je ne vois pas trop ce qu’il y aurait d’excellent à ce que les dirigeants politiques leur… manifestent du mépris » dites-vous (5 février à 10 h 29). C’est sûr, une vérité première - pas folles les guêpes - ils gardent leurs « intimes convictions » pour eux !
Mais ces gens ne sont pas désignés pour nous montrer de l’aménité (fausse) mais pour conduire les affaires de la Nation ! Ce qu’ils font depuis cinquante ans de la pire des manières.
Pour le reste je suis en désaccord tant avec RM – qui laisse toute légitimité à Macron – qu’avec vous qui ne sentez pas l’infinie angoisse de ce peuple jaune levé contre l’infamie de ces temps. Un peuple - qu’il soit sur les ronds-points ou non - fruste et malhabile, mais qui sent qu’il va mourir, que sa présente révolte est sa dernière chance et qui ne trouve pas des citoyens aptes à le représenter !
« Macron, sa démission, l’ISF, la suppression des radars, le sauvetage de la planète, les impôts supplémentaires, les niches fiscales, UN référendum, les subventions » et depuis avant-hier des classes prépa dans toutes les sous- préfectures !
Selon moi, ce qui est en question ici c’est tout simplement la disparition de la classe moyenne, celle qui fait tenir debout la Nation.
On comprendra que je ne m’impliquerai pas dans la querelle Macron-GJ. Il faut tout changer pour que tout demeure !
Je souhaite une bonne journée à celle qui déteste les « présomptueux, les manipulateurs et les apprentis sorciers » et qui, par conséquent, est dans l’attente d’autres hommes pour conduire les peuples !
Rédigé par : Zonzon | 06 février 2019 à 10:36
@ Exilé
Il est vrai que le mot nation n’a pas tout à fait le même sens en anglais et en français, ni d’ailleurs en allemand, en chinois ou en russe…
Les mots « national », « international », « nationalité », ont pourtant bel et bien un sens précis dans toutes les langues du monde. De même que « société des nations » ou « organisation des Nations unies ».
Que serions-nous sans les nations ? Le nier ne mène à rien de bon. N’est-ce pas ce que comprennent les peuples et que ne comprennent pas leurs dirigeants ?
Rédigé par : Dénis Monod-Broca | 06 février 2019 à 09:22
Le mépris de classe, cela permet surtout à des abrutis, qui affirmaient ici que seuls les Noirs et les Arabes étaient violents pour finalement se prendre la violence de petits Blancs vêtus de jaune en pleine poire sans pouvoir en fournir aucune explication, d'imposer l'opium qu'est l'idéologie raciste à la populace.
Le mépris de classe, c'est ce qui fait que les mêmes Noirs et Arabes ne se joignent pas aux Gilets jaunes malgré le fait qu'ils appartiennent à la même classe sociale.
Le mépris de classe, c'est ce qui fait dire à des Gilets jaunes que si les Noirs et les Arabes ne se joignent pas à eux, c'est bien la preuve qu'ils n'appartiennent pas au peuple français qu'ils sont censés représenter ou que les gendarmes qui les gazent ou les policiers qui leur tirent dessus sont en fait d'origine étrangère.
Le mépris de classe, c'est l'incroyable et agréable surprise du patronat qui s'était mis à froidement suer lorsqu'il a commencé à entendre parler de pouvoir d'achat dans les rues et qui voit depuis les beaufs s'en prendre exclusivement à notre président.
Le mépris de classe, c'est enfin ce qui permet de nier la réalité politique afin de pouvoir tranquillement délirer dans les commentaires d'un blog...
Rédigé par : Garry Gaspary | 06 février 2019 à 09:10
@ Lucile | 05 février 2019 à 15:06
"Il faut reconnaître que l'ancienne moquette était hideuse."
Parlons donc de ce sujet fondamental pour l'avenir de la France. Là-dessus, je vais faire mon petit réac parfaitement homologué. Ça rassurera peut-être Achille (ou pas).
A première vue (et j'ai regardé de loin), le lifting de la salle des fêtes de l'Elysée, qui nous coûte "un pognon de dingue", est marqué au coin du goût de bobos le plus déplorable et le plus conventionnel. C'est de la déco moderne telle qu'on la trouve à l'identique dans tous les magazines de luxe.
C'est le même massacre auquel se livre n'importe quel avocat ou architecte qui acquiert un bel appartement ancien à Paris : surtout, dénaturons autant que possible l'esprit du lieu, faisons de la "déconstruction", montrons que nous sommes incapables de comprendre la beauté d'antan en l'adaptant à la modernité, collons du gris et du blanc partout, ajoutons des meubles moches mais hors de prix, et assurons-nous de n'y imprimer aucune personnalité.
Tout l'intérêt de la salle des fêtes de l'Elysée, c'était justement ce tapis de sol chargé, ces tapisseries au mur, bref l'histoire de France. L'âme du lieu. Ce qui montrait aux journalistes étrangers invités sur place (et aussi à leurs confrères français, à l'occasion) qu'ils étaient au centre du pouvoir de la France, et non de la Chine ou du Montenegro.
Brigitte Macron l'a transformé en hall d'hôtel international, jusqu'à y mettre du "taupe" (en anglais dans le texte), cette couleur dont l'apparence est aussi hideuse que le nom.
Le jaunisme a tout faux là-dessus : l'inventeur de cette mode funeste, c'est l'un des dieux des réacs bon teint, le Premier ministre du Général, Pompidou lui-même. C'est lui qui a introduit la déco moderne à l'Elysée, avec les meubles hideux de Paulin (qui a fait de belles choses, mais ce qu'il a installé à l'Elysée est repoussant, et surtout sans rapport avec le lieu).
En Grande-Bretagne, de belles âmes se sont indignées que la Reine ait exprimé ses voeux de Nouvel an dans une pièce où se trouvait un piano ancien ouvragé, plaqué or. On voit tout de suite le thème : y'a des pauvres dans s'pays, la Reine fait preuve d'une insensibilité inconcevable envers son peuple, Macron transpire un mépris de classe hallucinant.
Pris isolément, ce piano est en effet d'un goût hideux. Mais il n'a pas à être pris isolément, justement. Elisabeth II adresse ses voeux à son peuple au milieu d'une pièce où chaque détail évoque l'histoire de la Grande-Bretagne. Et bien sûr que Buckingham reflète la richesse et la puissance. Encore heureux. Les communistes préféreraient l'Angleterre pauvre et impuissante. La reine Elisabeth devrait prononcer ses voeux dans un palais transformé en loft, avec des graffs aux murs et du rap en fond sonore.
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@ Lucile | 05 février 2019 à 10:29
"À supposer que les Jojo soient bourrés de mépris - je pense qu'il s'agit plutôt de rancœur - je ne vois pas trop ce qu'il y aurait d'excellent à ce que les dirigeants politiques leur en manifestent autant."
Ne réduisez donc pas mes propos à cette caricature. Leur sens me paraît manifeste, et il n'est pas du tout celui-là.
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@ breizmabro | 05 février 2019 à 12:42
"La seule chose qui 'm'inquiète' est plutôt la tournure autoritaire que ce gouvernement est en train de mettre en place. Pour un libéral comme vous, votre passivité à ce sujet me surprend."
Quelle passivité ? Quel autoritarisme ? Vous avez dû manquer le passage où je m'inquiète de la volonté de Macron d'interdire l'anonymat sur Internet. Vous avez dû manquer le commentaire où je reproche au gouvernement les mutilations infligées aux manifestants. Celui où je lui reproche l'atteinte à la liberté de manifester.
Vous avez dû, aussi, manquer les innombrables fois où j'ai reproché au gouvernement de ne pas en faire assez pour diminuer l'emprise de l'Etat, le nombre des fonctionnaires et l'ingérence du "service public" dans la vie quotidienne des Français. C'est ça, aussi, l'autoritarisme.
En revanche, pour Macron, rappeler aux communistes et aux factieux toujours prêts à se réveiller, dans s'pays, qu'il a été élu pour appliquer certaines réformes, que certaines vont fort heureusement dans un sens libéral, et qu'il a bien l'intention de les appliquer, cela, ce n'est pas de l'autoritarisme. C'est faire prévaloir le droit, la liberté et la démocratie sur le fascisme et le troisième tour social.
Les Français, tout du moins un grand nombre d'entre eux, trouvent tout naturel, depuis des lustres, que le vote démocratique soit mis entre parenthèses à chaque fois que la horde de mécontents x ou y descend mettre le bololo dans la rue, bloque Rungis pour "mettre à genoux le capital" (*) ou fait la grève du service public.
Cela, c'est du fascime, du communisme. C'est la loi de la rue et des bandits contre la liberté et le droit. Ça, c'est de l'autoritarisme. Macron est en train d'expliquer (gentiment) à des générations de réfractaires à la démocratie peints en rouge, en rose et maintenant en jaune que la prétendue "démocratie de la rue" (en clair, le coup de force communiste) n'a rien à faire dans un pays libre.
Evidemment, ça fait tout drôle à des générations de gens qui ont biberonné cette foi depuis leur naissance. Encouragés par les gouvernements successifs, il faut bien le dire.
Quand je vois un soi-disant avocat, le bien-nommé François Boulo, nous mettre un boulolo pas possible en tentant de prendre la tête du mouvement jauniste, et en ergotant comme un baveux peut le faire sur le fait que Macron a été élu, mais qu'il a pas vraiment été élu parce que ses chiffres ne sont pas bons, ceci, cela, je pose deux et je retiens quatre, et donc en fait il est pas président -- ça c'est du coup de force communiste, ça c'est de l'autoritarisme et même bien pire que ça : c'est du banditisme polique.
Les jaunistes ont réclamé un gouvernement militaire provisoire, ils ont appelé le général de Villiers à prendre le pouvoir à la place du président régulièrement élu, et maintenant ils prennent des mines de chochottes en hurlant à l'autoritarisme ?
L'hypocrisie est à couper le souffle. Une fois de plus, c'est quand ça arrange ces messieurs les communistes. Ce qui les défrise, ce n'est pas l'autorité de Macron (pour lequel je n'ai pas voté). C'est qu'il se serve de cette autorité légitime pour faire des réformes libérales, et non pour maintenir le régime communiste qui opprime ce pays.
Voilà la vérité en deux mots. Regardez la liste des personnalités qu'Eric Drouet envisage d'appeler à ses côtés pour le conseiller (**) : elle est exclusivement composée de communistes ou de soutiens du communisme. Jusqu'à la fameuse Natacha Polony, qui est censée être réactionnaire et de la vraie droite, mais qui vient de se fendre d'un tweet souhaitant la survie du journal L'Humanité...
Rions un peu (jaune). Les gilétistes ont commencé par réclamer la baisse des taxes sur l'essence, qu'ils ont obtenue. Puis ils ont embrayé sur la hausse du Smic, qu'ils ont obtenue. Mais ils ne sont toujours pas contents. Savez-vous dans quel pays le Smic-jeunes vient d'augmenter de 27 %, et sans tripatouillage, comme chez nous, par le biais de je ne sais quelle allocation que j'ai déjà oubliée ? La Grèce.
Mais il y a un petit détail. Auparavant, le nombre des fonctionnaires y a été réduit d'un tiers.
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(*) Avec l'aide de "sans-papiers". Pour ceux qui s'imaginent que le jaunisme va les sauver de l'immigration. En dehors de l'instauration du référendum, je ne vois pas.
(**) Au passage, vous remarquerez qu'Eric Drouet est illettré. Il fait trois fautes d'orthographe par mot. Macron était largement en dessous de la vérité, quand il signalait l'illettrisme d'une poignée d'ouvrières.
Eric Drouet ne se donne même pas la peine de vérifier l'orthographe des noms propres, ce qui lui prendrait exactement deux secondes (l'objection de la faillite de l'école ne tient pas). Il s'agit de l'orthographe du nom des gens qu'il veut appeler à son aide... où l'on voit sa singulière conception du respect, de la politesse et des relations avec autrui. C'est la "solidarité" à la mode gauchiste.
D'ailleurs, il dit publiquement, à ces personnes (dont des députés et un ancien ministre), qu'avant d'être admises à l'immense honneur de conseiller les dieux vivants nommés Gilets jaunes, ils doivent leur faire allégeance par écrit, reconnaître leur autorité, et s'engager à ne jamais tenter de prendre quelque influence que ce soit au sein du mouvement. Monsieur veut le petit-déjeuner au lit, aussi ? Un petit massage des pieds lui ferait plaisir ?
Voilà le genre de graine de dictateur, de petit chef ayant totalement pété les plombs, de terreur de ronds-points se faisant des films dans sa tête, qu'est l'un des porte-parole les plus en vue du mouvement.
Nous avions déjà Marine Le Pen, qui a montré son incapacité à admettre, au sein de son parti, des personnalités extérieures d'une certaine envergure, à moins qu'elles ne se comportent à son égard comme des esclaves. Chose qui l'a conduite aux brillants résultats électoraux que l'on sait.
Au moins s'en cachait-elle. Nous avons maintenant la version bas de gamme : le chef des Gilets jaunes qui insulte publiquement les gens qu'il appelle à son aide, avant même que ceux-ci aient accepté. Le type qui explique, à des gens qui ont une surface sociale infiniment supérieure à la sienne, qu'ils doivent s'engager à devenir ses esclaves en échange de l'honneur de lui prodiguer quelques conseils. Pour lui permettre, à lui, d'arriver au pouvoir.
Graine de dictateur, et stupide comme ses pieds, en plus. Les bolcheviques étaient des barbares, mais au moins leurs chefs avaient-ils un minimum d'intelligence tactique. Là, nous avons vraiment touché le fond. Le type est en train de jouer à un jeu vidéo qui s'appelle "Fais la révolution et dézingue ton président". Il va gagner, c'est sûr.
Rédigé par : Robert Marchenoir | 06 février 2019 à 01:02
@ Exilé | 05 février 2019 à 19:48
"Je sens que je vais m'attirer une belle volée de bois vert d'une partie du lectorat..."
Incroyable !! En voilà un original et il espère du bois vert... J'ai une branche de coudrier qui a fait ses preuves, qu'en dites-vous ?
Pour l'art de se taire c'est l'Abbé Dinouart qui l'a écrit, et sans doute la robe qu'il portait n'y était pas pour rien...
PS : Il y a peu de femmes sur ce blog et il semble que ce peu, soit trop !
Rédigé par : duvent | 05 février 2019 à 22:43
On peut compter sur Caserte pour souffler sur les braises, et sur Banon pour alimenter les mensonges, mais le vent souffle, lui, où il veut.
Que la flamme retourne au gosier des dragons, la sécu paiera les brûlures d'estomac à ceux qui ne supportent pas le débat, et préfèrent à la joie le rire sinistre des moqueries.
Un poulet connut cela en traversant de droite à gauche, avec courage et chapeau, oracle limité par la forme vieille :
"Où allons-nous ?— La réponse est tout entière dans le fait actuel : nous allons à une des plus sublimes haltes de l'humanité, à une organisation progressive et complète
de l'ordre social sur le principe de liberté d'action et d'égalité de droits ; nous entrevoyons, pour les enfants de nos enfants, une série de siècles libres, religieux, moraux,
rationnels, un âge de vérité, de raison et de vertu au milieu des âges ; ou bien, fatale alternative ! nous allons précipiter la France et l'Europe dans un de ces gouffres qui séparent souvent deux époques, comme l'abîme sépare deux continents, et nous mourrons en léguant à nos fils un ordre social défait, des principes nouveaux douteux, contestés, ensanglantés, le pouvoir impossible, la liberté impraticable, la religion persécutée ou avilie, une législation rétrograde, une guerre européenne universelle, sans fruit comme sans terme, la légalité de l'échafaud, la civilisation des bivouacs, la morale des champs de bataille, la liberté des Satrapes, l'égalité des brigands; et au milieu de tout cela, une idée étouffée dans le sang, mutilée par le sabre, germant ça et là dans quelques âmes généreuses, comme le Christianisme dans les catacombes, rejetée cent fois aux hasards des événements et des catastrophes, et ne refleurissant sur la terre qu'après deux siècles de stérilité, de servitude, de forfaits et de ruines ! Ce choix
se fait à l'heure où je vous écris !" (Lamartine)
Ce choix serait encore à faire aujourd'hui !
Rédigé par : Aliocha | 05 février 2019 à 22:05
@ Zonzon | 05 février 2019 à 17:55
Je ne cherchais aucunement à vous escagasser, sachez-le. Vous m'avez lue trop vite, et tronqué la phrase. Je ne crois pas judicieux d'étaler son mépris des foules quand on est président de la République. Là où je suis complètement d'accord avec Robert Marchenoir, c'est quand il écrit : "...le mépris de classe. Ça permet de faire sortir les communistes du bois".
C'est exactement ce qui s'est passé. Macron les a bien asticotés avec ses petites phrases provocatrices. Ils sont sortis du bois, ils occupent les ronds-points depuis douze semaines en brandissant des pancartes, dans mon coin ils réclament la sortie de l'UE, l'ISF, la démission de Macron, la suppression des radars et le sauvetage de la planète. Les nouvelles se résument maintenant aux supputations des journalistes : "y aura-t-il un référendum?", c'est ça la politique en France, depuis deux mois. Petit bonus : Darmanin va concocter à la demande express des Jojos quelques impôts supplémentaires alors que nous sommes déjà les champions du monde de "la redistribution".
Quoi que Macron propose, ça ne suffira pas aux Gilets jaunes. Bref, malgré l'habillage des journalistes qui se pâment toujours devant Macron en attendant leurs subventions habituelles et la protection de leur niche fiscale, le président peut faire le malin, il est pris en otage et la France est encalminée. Belle réussite, sur toute la ligne.
C'est de l'ironie, Zonzon. Macron représente le contraire de ce que j'apprécie chez un homme politique. Je déteste les présomptueux, les manipulateurs et les apprentis sorciers.
Rédigé par : Lucile | 05 février 2019 à 21:12
@ duvent | 05 février 2019 à 18:48
"Le paysage mortellement ennuyeux de cette Suisse que vous prenez pour un pays, est par un hasard étrange, un vrai sanatorium et donc pour s'y trouver bien il faut être malade, de cette maladie incurable dont fut frappé Midas…"
Le tranchant de la répartie digne d'Héphaïstos, le poli de la lame la claudication du verbe en moins, de la fine coutellerie.
Jacques Brunel, ne sachant trancher dans ses vues, est sans doute touché de la même maladie.
Rédigé par : Giuseppe | 05 février 2019 à 21:10
@ Mary Preud'homme | 05 février 2019 à 18:31
Vous avez raison je ne faisais que répondre à un commentateur disant "Ce sympathique ménage, bien que d’une moyenne d’âge substantielle, est sans enfant. Les circonstances de la vie, les goûts, les convenances s’obstinèrent à ce qu’il en soit ainsi"
Je lui répondais donc que ce n'était ni les circonstances de la vie, ni les goûts, ni les convenances qui avaient fait que Macron ne soit pas papa mais parce que sa femme était ménopausée.
La belle affaire ! Madame Macron avait 51 ans lorsque son mari est sorti de l'ENA ce qui est l'âge moyen pour une femme d'être ménopausée. Il n'y a pas de honte à cela et je ne vois pas pourquoi dire cette chose somme toute naturelle, soulève de tels propos orduriers...
Peut-être que ce monsieur croyait encore que les petits garçons naissaient dans les choux et les petites filles dans les roses.
Ou peut-être n'a-t-il pas de femme.
En même temps...
Rédigé par : breizmabro | 05 février 2019 à 21:07
DEUX FERS AU FEU
Les GJ.
Alexandre B.
C’est bien le diable si on ne gagne pas le grand prix !
Rédigé par : Zonzon | 05 février 2019 à 19:51
@ Denis Monod-Broca
« La nation est-elle une création idéologique ? Le nationalisme, oui bien sûr, mais la nation, non, elle est le fruit de l’histoire. Elle a son existence propre, sa réalité, sa vérité. Sans doute pas pour toujours, et il y a des nations de toutes les sortes, mais aujourd’hui si, elle est ce qu’elle est, indépendamment de nous. »
Dans le billet précédent, nous avons évoqué le Tournoi de cinq (ou des six, je ne sais plus) nations.
Or ces nations ne sont pas le fruit d'une création idéologique, c'est clair du côté britannique où, sous un même drapeau, cohabitent quatre nations ayant chacune leur spécificité propre.
Et ces nations, qui ont pu s'opposer de manière sanglante dans l'histoire, sont néanmoins capables de s'affronter de manière courtoisement brutale sur une pelouse autour d'une baudruche ovale...
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@ Patrice Charoulet
« "Marguerite Buffet, faisant profession d'enseigner aux dames l'art de bien parler et de bien écrire sur tous sujets". »
Cette dame Buffet aurait peut-être été mieux inspirée de faire profession d'enseigner aux dames l'art de bien se taire.
Je sens que je vais m'attirer une belle volée de bois vert d'une partie du lectorat...
Rédigé par : Exilé | 05 février 2019 à 19:48
@ Exilé
L’idéologue, c’est toujours l’autre.
Comment ne pas être soi-même aveuglé par l’idéologie, quelle qu’elle soit, et par ses mensonges ?
Ce n’est pas simple.
On peut essayer.
La mondialisation libérale est, je crois, le fruit d’une idéologie, celle du libre-échange systématique, des vertus du marché et de la compétition, de la toute-puissance de l’argent, etc.
La nation est-elle une création idéologique ? Le nationalisme, oui bien sûr, mais la nation, non, elle est le fruit de l’histoire. Elle a son existence propre, sa réalité, sa vérité. Sans doute pas pour toujours, et il y a des nations de toutes les sortes, mais aujourd’hui si, elle est ce qu’elle est, indépendamment de nous. Sans nation il ne reste rien de la souveraineté ni de la République (art. 2 : Son principe est : gouvernement du peuple, par le peuple et pour le peuple. Art.3 : La souveraineté nationale appartient au peuple qui l'exerce par ses représentants et par la voie du référendum.), ni donc rien de la politique, qu’elle soit nationale ou internationale.
Même si c’est largement implicite, oui, évidemment, non clairement ni dit ni pensé par beaucoup, l’affrontement auquel nous assistons, auquel nous participons, chacun à sa façon, depuis plus de deux mois, résulte, je crois, de l’opposition entre ces deux visions du monde, l’une plus idéologique, celle des « élites », l’autre plus ancrée dans la réalité, celle des « Gilets jaunes ».
Rédigé par : Denis Monod-Broca | 05 février 2019 à 19:07
"Je vous sais de nature à le comprendre"
sbriglia@duvent | 05 février 2019 à 16:56
Blablabla blablabla... mais c'est beau comme l'antique :D
Rédigé par : breizmabro | 05 février 2019 à 18:50
@ Giuseppe | 05 février 2019 à 15:07 (@ duvent | 04 février 2019 à 19:51)
"Parfois il le faut."
https://goopics.net/i/KeAE0"
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Excusez-moi de ne pas vous comprendre... Il y a laconique et il y a obscur !
Rédigé par : duvent | 05 février 2019 à 18:48
Une devancière
Je commence à lire sur Gallica un livre de 1668 dont l'auteur est Marguerite Buffet. Sous le titre de son livre, on peut lire "Marguerite Buffet, faisant profession d'enseigner aux dames l'art de bien parler et de bien écrire sur tous sujets".
Une devancière de Philippe Bilger, président de l'Institut de la parole.
Rédigé par : Patrice Charoulet | 05 février 2019 à 18:33
@ sbriglia | 05 février 2019 à 16:56
A propos de bassesse il me semble que l'allusion au lisier breton (votre post de 6:09 adressé à breizmabro) n'était pas d'une grande élévation.
Par ailleurs, il ne m'apparaît pas que le terme ménopausée soit un qualificatif particulièrement grossier, surtout venant d'une femme qui a certainement moins d'arrière-pensées ironiques ou blessantes sur le sujet que certains hommes.
Rédigé par : Mary Preud'homme | 05 février 2019 à 18:31
@ breizmabro 5 février à 15 h 30
« Demandez à votre mère », mais vous êtes malade, ça ne se fait pas ces trucs-là !
Et vous n’avez jamais entendu dire qu’à Napoli on accouche jusqu’à 70 ans. Des mère-grand, oui Madame. Bien sûr la difficulté pour elles c’est de trouver un partenaire ! (émoticône langoureuse)
Bonne soirée petite
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@ Lucile 5 février à 10 h 29
« Les dirigeants politiques » éprouvent beaucoup de « mépris pour les Jojo » qui votent pour eux, et ils ont raison !
Please, ne m’escagassez pas trop, je viens d’arriver ! (émoticône respectueuse)
Rédigé par : Zonzon | 05 février 2019 à 17:55
Je n'aime pas Macron, mais je n'aime pas la fixation sur l'âge de sa femme ni qu'on se dispute à ce propos non plus.
Je dois être un panda par trop dégoûté par trop de nourriture et n'en prenant qu'une seule, ma parole, je n'aime pas grand-chose... En tout cas, je ne censure rien, mais je pense que quel que soit l'âge de l'autre, il est très important de pouvoir se parler, s'amuser, voire qui sait créer :
https://www.youtube.com/watch?v=IYo3hY0srJ4
Des gentils et méchants, il y en a de tout âge, de manière assez originale, l'homme et la femme d'âge mûr dans le film dont j'envoie un extrait sont gentils, la jeune plutôt méchante - encore que c'est le refus de moines rétrogrades qui aigrit une vieille femme pervertissant la jeune obsédée par son peigne, puis par une épée fabuleuse, mais enfin, des objets.
https://www.bing.com/videos/search?q=tigre+et+dragons+vid%c3%a9o&qs=n&sp=-1&pq=tigre+et+dragons+vi&sc=0-19&sk=&cvid=62D09C8F69624390949CE76621E1CC87&ru=%2fsearch%3fq%3dtigre%2bet%2bdragons%2bvid%25C3%25A9o%26qs%3dn%26form%3dQBRE%26sp%3d-1%26pq%3dtigre%2bet%2bdragons%2bvi%26sc%3d0-19%26sk%3d%26cvid%3d62D09C8F69624390949CE76621E1CC87&view=detail&mmscn=vwrc&mid=D5C217837E7DE5F972C5D5C217837E7DE5F972C5&FORM=WRVORC
En fait, le film est mieux sans l’arrangement musical de l'extrait, les gentils sont très coincés mais romantiques et très dignes avec une certaine bonhomie. Certains paysages sont magnifiques.
Il paraît qu'on peut visionner ce film gratuitement sur Internet.
Pour tout le monde car personne n'est con ici et je l'espère pour la joie de tous:
https://www.bing.com/videos/search?q=brassens+quand+on+est+con&view=detail&mid=BB1539B3FA140FE3C2DFBB1539B3FA140FE3C2DF&FORM=VIRE
Rédigé par : Noblejoué | 05 février 2019 à 17:54
@ sbriglia
"Je vous sais de nature à le comprendre."
Je vous comprends mais ce n'est pas par nature...
Il y a des choses qui ont disparu et cela ne doit pas vous affliger outre mesure, car la vie ne le permet pas.
J'ai aussi des idées arrêtées sur les hommes, ils ont changé, j'en suis très triste, car j'aimais beaucoup les chapeaux et le courage...
Rions ! Et ne confondons pas le "non olet" de Vespasien avec le "non dolet" de l'admirable épouse qu'était Arria.
Rédigé par : duvent | 05 février 2019 à 17:54