L'analyse politique, depuis que le président de la République semble avoir repris la main, est condamnée à des banalités. Comme si l'opinion était faite sur Emmanuel Macron et la cause entendue.
Même un Jean Garrigues, spécialiste de l'Histoire des pouvoirs présidentiels, ne peut pas briller par l'originalité quand il évoque "pour Emmanuel Macron,la contradiction incompréhensible entre la présidence d'éloignement jupitérien et une communication de familiarité excessive" (Le Figaro).
Comme si ce quinquennat, encore loin de sa fin, permettait une appréhension à gros traits, des tendances clairement identifiables et, notamment, une distinction entre une première année réussie et les mois suivants. Ceux-ci ont été caractérisés par les dérives à répétition de l'affaire Benalla et l'interminable bouillonnement démocratique, à cause des Gilets jaunes ou grâce à eux selon qu'on les juge comme une chance ou une calamité, en tout cas à la longue.
Les multiples émissions deviennent lassantes parce qu'obligatoirement monotones, ressassant la volonté des Gilets jaunes de poursuivre et de ne rien "lâcher", l'omniprésence présidentielle avec le grand débat national et la campagne de moins en moins déguisée qu'il porte, les difficultés des solutions à adopter à partir du 15 mars. Elections européennes non couplées certes avec un référendum mais alors à quelle date et sur quels sujets ?
Pourtant, à bien observer la situation, depuis que le président, grâce au grand débat national, a constitué la crise qui prétendait l'obliger à se démettre telle une opportunité pour se sortir de la nasse politique, le citoyen est confronté à une double impression. Un entre-deux avec un président indiscutablement sauvé d'un côté et de l'autre un Emmanuel Macron encore menacé, fragile.
Selon les options qu'il aura la sagesse ou non de sélectionner pour fournir une conclusion plausible et acceptable pour tous ceux qui sont dans une impatience républicaine.
Cette configuration est étrange qui mêlant une sensible remontée dans les sondages à une morosité et une hostilité civiques loin d'être atténuées - par exemple, sur Sud Radio, une impressionnante majorité d'auditeurs donnant raison à l'Italie et à Salvini contre le président de la République - inscrit dorénavant le quinquennat dans une stabilité et une légitimité retrouvées mais sans avoir dissipé les doutes sur sa politique future.
Emmanuel Macron, s'il a promis de tirer des enseignements décisifs du grand débat, le fera-t-il vraiment ? Pour amplifier sa sauvegarde ou faire respirer les années qui lui restent avec un nouveau souffle ? Par tactique ou par conviction ?
Cet entre-deux deviendra-t-il le cours enfin paisible d'une unité retrouvée ou une habitude qui fera durer le président sans une confiance restaurée ?
On nous parle de COP machinchose, d'écologie, d'économie d'emballage, de frugalité de déchets, et autres foutaises mondiales… Je reçois ma dernière commande, un livre, pas le bottin mondial... J'ai même pensé que l'envoyeur s'était trompé, qu' il me faisait parvenir un four micro-ondes ! :
https://goopics.net/i/LXojN
Bob - je me permets -, vite on enfile le cuissard et allons nous aérer.
Rédigé par : Giuseppe | 16 février 2019 à 14:01
@ Zonzon | 16 février 2019 à 08:02
"L‘antisémitisme est un matérialisme !"
J'ai trouvé ce qui m'énervait chez vous, c'est votre côté allusif, limite mystificateur, soit carrément en dehors du sujet, soit vous employant à le faire dérailler. Vous ne résistez pas au plaisir de lancer des énigmes, ou des sous-entendus, il arrive que ce soit amusant, c'est bien rédigé, et vous êtes fûté, mais quand c'est cynique, je proteste.
Ici ça ne l'est pas, ça rappelle vaguement Sartre (L'existentialisme est un humanisme) ; si on mord à l'hameçon, on finit par se demander si on est trop bête pour voir où est le rapport, ou si c'est seulement Zonzon qui s'amuse, mais quand même avec son idée derrière la tête. Vous entrez dans la discussion de biais, de façon allusive, et traitez les commentaires des autres à la rigolade, sans vous engager personnellement. Je me suis laissé prendre mais je n'ai plus envie de sortir de mes gonds. Alors, amusez-vous, Zonzon.
Rédigé par : Lucile | 16 février 2019 à 12:31
L‘antisémitisme est un matérialisme !
Rédigé par : Zonzon | 16 février 2019 à 08:02
Et revoilà... tadam... tadam... la douloureuse question des "petites lignes de la SNCF" (un siècle après leur suppression). Les Gilets jaunes ayant mis un bololo noir dans s'pays, le président est allé s'entretenir avec les représentants du vrai peuple enracinés dans la vraie terre de France : les maires ruraux.
Dernièrement, dans l'Indre. Et le maire d'Argenton-sur-Creuse (socialiste, mais peu importe) a pu évoquer devant le président la raison des souffrances des Argentonnais :
"À Argenton-sur-Creuse, dans l'Indre, si on rate le train de 6 h 59 pour Paris, il faut attendre trois heures pour prendre le prochain. Dans le village, 20 trains passent chaque jour, mais seulement quatre s'arrêtent à la gare."
"Trop peu pour les habitants et pour le maire, qui compte solliciter le président de la République. 'Nous voulons l'opportunité d'avoir des arrêts le matin et le soir pour avoir une journée complète de travail à Paris', expose Vincent Millan, maire (PS) d'Argenton-sur-Creuse."
Donc les types, ils sont tout de suite 4 940 en comptant les bébés, ils sont à 300 kilomètres de Paris, ils ont un train qui passe à domicile à 7 h pour les amener à la capitale, un autre à 10 h, 4 trains en tout dans la journée, et ce n'est pas encore suffisant.
Il faut que le président de la République s'en occupe. Et d'ailleurs, le président de la République s'en occupe. Il fait les horaires de la gare d'Argenton-sur-Creuse, aussi. Entre un coup de fil à Trump et une branlée à Poutine.
"On va pouvoir arriver aux demandes de l'arrêt sur Argenton-sur-Creuse, le 19 h 41 aura bien un arrêt, je peux vous le confirmer."
A dit le président de la République de la Frônce. Et non le chef de gare d'Argenton-sur-Creuse.
Mais les Argentonnais ne sont toujours pas contents. Ils souffrent, fortement atteints dans leur périphérie. Le mépris de l'oligarchie est insupportable.
"Malgré tout, les habitants mobilisés pour le train jugent l’annonce du président insuffisante. 'C’est une bonne chose, mais en espérant qu’il soit maintenu. Il était déjà prévu que ce train revienne, mais seulement pour un an, on espère que ça sera pérennisé', explique une habitante."
Mais... attendez une seconde... n'y a-t-il pas un truc qui s'appelle une... route, entre Argenton-sur-Creuse et Paris ? Je croyais que les Gilets jaunes avaient tous des voitures, contrairement à ces bobos parisiens efféminés et hors-sol ? Je pensais que c'étaient le prix des carburants et les limitations de vitesse qui avaient déclenché leur révolte ? Que se passe-t-il ? Ils ne veulent plus conduire la tuture ? Ils ont viré écolo ? Ils ont bobo au réchauffement climatique ?
Quant aux miséreux dont le nombre est effroyable, à Argenton-sur-Creuse, qui ne peuvent même pas se payer une bagnole, et qui ont pourtant besoin "d'avoir une journée de travail complète à Paris" (dans quel but, grands dieux ?), pourquoi ne demandent-ils pas... une ligne d'autocar ? Vous savez, un truc qui roule sur les routes, qui ressemble à un camion, sauf qu'on met des bonshommes dedans ? Un truc qu'on pourrait appeler autocar Macron, d'ailleurs ?
Bah non. Ils veulent le beurre, l'argent du beurre et le, euh... sourire de la crémière. Vivre à la campagne, et pouvoir "passer une journée de travail entière à Paris". Défoncer les routes avec leurs poubelles propulsées au diesel qui pue, et avoir leur train personnel qui passe en bas de chez eux. Avoir leur train de 7 h du matin, et aussi celui de 8 h 30, parce que sinon il faut attendre 10 h, et, vous comprenez, le train de 7 h, on peut le "rater". Les embouteillages pour arriver à la gare d'Argenton-sur-Creuse, ils sont tellement énormes, que ça arrive une fois sur deux.
Mais à part ça, les Gilets jaunes ne sont pas du tout du tout pour une augmentation des impôts (des autres). Ils ne demandent pas du tout l'aumône. Ils se prononcent massivement en faveur d'une baisse de la dépense publique. Ils trouvent que l'État intervient beaucoup trop dans leur vie.
Permettez-moi de vous présenter les Gilets rose, marron, gris, bleu, noir et rouge d'Apollonovka. Un village de 960 habitants dans l'oblast d'Omsk, en Sibérie. Elles viennent d'adresser (ce sont des femmes) une lettre ouverte, en vidéo, au président Poutine.
Voici ce qu'elles disent :
"Nous acceptons de vivre sans gaz de chauffage, sans routes dignes de ce nom, sans signal de téléphone portable, sans Internet, sans médecin et sans eau courante. Mais nous ne pouvons pas admettre d'être privées de la possibilité de sortir du village. La goutte d'eau qui a fait déborder le vase a été la réduction du nombre des autocars qui nous permettaient de nous rendre au centre du district, à 55 kilomètres."
"Nous nous sommes adressées à l'administration du district, au bureau du gouverneur et au gouvernement de la région. Sans succès. Nous comprenons que vous avez des problèmes plus importants à régler. Mais nous pensons que les nôtres ne doivent pas être ignorés."
La situation d'Apollonovka reflète celle de nombreux villages russes. Une famille sur sur trois, à travers le pays (villes comprises) n'a pas l'eau chaude. Une sur quatre n'a pas de toilettes intérieures. Une sur cinq n'a pas l'eau courante. Une sur sept n'a pas le chauffage. La situation est bien pire dans les campagnes, naturellement.
La vidéo est devenue virale, en Russie. Curieusement, les Gilets marronnasses d'Apollonovka n'ont pas jeté de cocktails Molotov, n'ont pas brûlé de voitures (forcément : il n'y en a pas), n'ont pas cassé d'abribus (quels abribus ?) et n'ont pas réclamé "le cul de Poutine".
Alors que ça aurait été rigolo.
Rédigé par : Robert Marchenoir | 15 février 2019 à 19:23
Caccomo juif ?
Cela expliquerait bien des choses !
PS: c'est un sarcasme enrobé de fausse sollicitude ! A consommer avec modération.
Rédigé par : Zonzon | 15 février 2019 à 17:00
En somme, Garry, vous proposez l'amour du prochain !
Rédigé par : Aliocha | 15 février 2019 à 16:55
On est toujours l'antisémite de quelqu'un !
Rédigé par : Zonzon | 15 février 2019 à 15:32
@ Lucile
Le point commun entre l'ultralibéral, le bolchevik et le libéral, c'est l'exclusivité de la production dans la propriété privée ou collective, c'est l'oubli de l'être au monde pour l'avoir dans le monde.
Il faut remettre l'être humain au centre de nos préoccupations. L'humain est le seul être qui soit assez noble pour répondre du monde et au monde, il faut lui rendre cette responsabilité, voilà ce que je propose.
Répondre à une femme en tant qu'homme, à un homme en tant que femme, à un enfant en tant que père ou
en tant que mère, etc. Apporter une réponse à chaque fois que l'on se tourne vers nous plutôt que fuir notre responsabilité humaine dans l'exclusivité du cycle infernal de la production pour la consommation et de la consommation pour la production.
Nous vivons actuellement dans un monde qui cherche à donner des droits aux vaches et aux cochons. Cela montre à quel point notre conception de l'humain s'est totalement avilie...
Rédigé par : Garry Gaspary | 15 février 2019 à 11:14
@ Robert Marchenoir | 14 février 2019 à 23:25
Bob - je me permets - je ne puis que vous dire de sortir de votre chambre hyperbare, prenez l'air ambiant, le plaisir de tomber et de se relever, de prendre quelques baffes au propre et au figuré, vous verrez sans doute les choses différemment. Euh… ce matin il fait encore plus beau.
Ah oui ! Si chacun devait se contenter de ne citer que des sources - syndrome du petit bétonnier - je ne ferais plus l'effort de regarder et d'écouter ni de sentir.
Euh… Je taquine, j'espère que vous n'allez pas le prendre mal, Bob - je me permets -, je viens de tirer la météo je vous attends:
https://goopics.net/i/QR85q
C'est cela Bob - je me permets -, la pression d'un pneu c'est 8 bars environ pour les boyaux, 2,4 c'est pour les voitures… Bon je vois que vous avez mis le short, c'est bon signe, vous allez voir, vous allez vous régaler.
Sachant votre souffle, je me contenterai d'un parcours plat, pas de cols avec vous, vous êtes un concurrent redoutable de cyclosportive, alors je mesure les chances que j'ai de rester dans vos roues. Et puis j'ai ma fierté. Je taquine Bob, je taquine Bob - je me permets.
Rédigé par : Giuseppe | 15 février 2019 à 10:36
Les Juifs. Être le Peuple de Dieu ça oblige !
Rédigé par : Zonzon | 15 février 2019 à 08:03
@ Garry Gaspary | 14 février 2019 à 09:28
Mais vous, que proposez-vous ?
Rédigé par : Lucile | 15 février 2019 à 00:21
@ Giuseppe | 13 février 2019 à 11:02
"Personne n'a demandé à l'Etat de prendre aux uns pour redonner aux autres."
Là, je crois que vous vous moquez. Est-ce le rugby qui vous cause une commotion cérébrale ? Le vélo, qui refroidit par trop le crâne en raison de la vitesse ? Le cassoulet, qui interfère avec le nerf auditif ? Cela fait deux siècles qu'on n'entend que ça, chez nous. Et ce ne sont pas les jaunistes qui ont inversé le mouvement, bien au contraire !
"Gilles-William Goldnadel vient d'abonder dans ce sens et de dire qu'il est plus facile de moins dépenser que de toujours rançonner les gens. J'ai entendu les mêmes paroles d'une grande partie des GJ qui ne réclamaient en aucun cas l'aumône."
Je ne sais pas où vous les avez entendues. Depuis le début du mouvement, je réclame que l'on me mette sous le nez des déclarations, revendications, programmes ou slogans jaunistes accréditant ce que vous venez d'écrire. Personne n'a jamais été en mesure de me les fournir.
Note : "j'ai entendu le cousin de ma belle-doche qui a parlé à des piliers de rond-point" ne compte pas. Un mouvement aussi médiatisé laisse des traces. Chacun peut projeter ses fantasmes sur les Gilets jaunes. Il s'agit de savoir ce qu'ils réclament, eux. Je veux des documents ayant valeur historique : écrits, sonores, filmés, ce que vous voulez.
J'en ai fourni des tripotées, pour ma part, qui vont dans le sens rigoureusement inverse. Personne n'a jamais été capable de me présenter des prises de position des Gilets jaunes allant dans le sens libéral, c'est-à-dire réclamant une baisse massive de la dépense publique conduisant à une baisse des impôts pour tout le monde.
Pas une baisse des impôts pour les "gentils" et une augmentation pour les "méchants".
Et une petite correction : il n'est pas honnête de m'opposer que les Gilets jaunes "ne réclament pas l'aumône". Il ne s'agit pas de ça. Ce que tout le monde réclame (dans s'pays), et les Gilets jaunes plus que les autres, c'est que l'Etat punisse les autres en leur prenant le fruit de leur travail.
Que cela soit dans l'espoir de bénéficier d'allocations pures et dures (l'aumône dont vous parlez), de la continuation du "service public" tel que nous le connaissons, et qu'il faut bien financer d'une manière ou d'une autre (les "petites lignes de la SNCF", les maternités au village), ou bien des baisses de taxes que l'on attend de l'augmentation des impôts des autres, le mécanisme est toujours le même : il s'agit de faire pression sur l'Etat pour qu'il prenne aux autres, afin que cela vous profite à vous.
Je ne demande pas mieux que l'on me démontre que les Gilets jaunes veulent le contraire. Ou même "des" Gilets jaunes, les fameux Gilets jaunes AOC pur sucre "du début", ces fameux Gilets jaunes ultra-libéraux qui auraient été détournés vers l'étatisme, plus tard, par les méchants extrémistes de droite et de gauche.
Pour ma part, j'ai fourni à de multiples reprises les preuves que même le Gilet jaune zéro, la génisse d'Aubrac la plus authentique, j'ai nommé la vidéaste Jacline Mouraud, avait toujours dit le contraire de ce que vous prétendez.
Rédigé par : Robert Marchenoir | 14 février 2019 à 23:25
@ Michel Deluré
« Cela pose déjà quelques problèmes car, même en réalisant quelques économies sur le fonctionnement de l'Etat, je crains que l'équation ne soit difficile à résoudre. »
Certes.
Mais peut-être faudrait-il envisager sérieusement de réduire de façon drastique le périmètre des dépenses et de lui affecter des limites franco-françaises au lieu de prétendre entretenir la Terre entière aux frais d'un contribuable qui dans certains cas à du mal à faire face aux besoins de sa propre famille.
Rédigé par : Exilé | 14 février 2019 à 17:35
@ Lucile (@ Zonzon | 13 février 2019 à 13:24)
Simplement pour vous signaler que je trouve à votre formulation un côté intolérable. J'avais peur qu'en me taisant je sois rangée dans votre coterie.
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Pourtant, il est tout à fait logique que le giletiste Zonzon cherche à enfermer l'ultralibéral Marchenoir dans un asile de fous.
Tout simplement parce que l'ultralibéral Marchenoir parle en réalité comme un bolchevik. Et je ne fais pas ici dans le second degré, ni dans la caricature, je dis et je répète que l'ultralibéral Marchenoir parle en réalité et fondamentalement comme un bolchevik. Il vous suffit d'ouvrir un bouquin de Lénine pour retrouver la même volonté d'armer le peuple, la même haine du fonctionnaire défini comme appartenant à une caste d'oisifs inutiles, la même dénonciation de l'immigration, de l'impôt, de l'Etat, etc. auxquelles nous a habitués ici l'ultralibéral Marchenoir.
Le giletiste Zonzon n'est par contre qu'un conservateur libéral. Certes, il demande des ajustements politiques, autrement dit, un peu plus de sous pour sa pomme, mais il ne remet sûrement pas en cause le système libéral qui est à la base de notre dépense sociale, et donc, ni cette dépense sociale elle-même.
Car, contrairement à ce qu'affirment les délires de Marchenoir, la France n'est pas un pays socialiste, mais bien, en tant que pays libéral, un pays économiquement socialisé du fait même de la division sociale du travail. Autrement dit, l'économie libérale dépend directement du travail global de la société, et la dépense sociale n'est ainsi pas là pour faire la charité aux pauvres, mais bien pour permettre à l'économie libérale de fonctionner.
Si le travailleur n'est pas soigné lorsqu'il tombe malade, il devient moins productif, et l'économie libérale en souffre. Si le travailleur n'est pas instruit, il devient moins productif, et l'économie libérale en souffre. Si le travailleur doit partager ses revenus avec les membres de sa famille devenus inactifs, il devient moins productif, et l'économie libérale en souffre, etc., etc.
La dépense sociale est donc nécessaire à l'économie libérale, tous ceux qui s'en prennent à elle sapent le libéralisme, ils sont donc soit révolutionnaires comme le giletiste Zonzon ne l'est pas - et s'il y a une nation dans le monde qui a une culture de la révolution, c'est bien la France : la dépense sociale française n'est ainsi que la contrepartie économiquement nécessaire pour éviter au système libéral d'être renversé du fait de ses propres contradictions par une nouvelle révolution - soit fou comme l'ultralibéral Marchenoir l'est.
Et vous dans tout cela ? Vous, vous êtes, comme la majorité des gens, complètement paumée entre un discours délirant qui a une vague odeur révolutionnaire et un discours conservateur qui ne préserve qu'un semblant d'humanité... Entre un désordre complet et un ordre qui n'a qu'une apparence humaine.
Rédigé par : Garry Gaspary | 14 février 2019 à 09:28
Cher Philippe,
Après le grand débat, la grande débâcle ou la grande claque.
La personne qui tient ce pays n'est plus Macron, mais bien Edouard Philippe aidé des maires, du Sénat et de l'Assemblée.
Tout le reste n'est que de l'agitation, de la maladresse, de la mise en scène.
Pourquoi Macron n'a pas la diplomatie de François Baroin, son intelligence, sa finesse, son élégance morale ?
Nul ne le sait. Ce qu'il va faire encore moins. Est-ce que c'est une trajectoire de stabilité, d'espoir ? NON.
Les médias l'aident comme ils peuvent au risque de tomber dans la pire des propagandes, mais cet homme n'apporte rien au pays. Il déstabilise et clive.
Il fallait un homme solide qui puisse aider à la transition économique et technologique en douceur. Inciter les villes à s'équiper de bornes électriques pour amener à l'utilisation de véhicules non polluants, éteindre le diesel en prenant son temps, aider les villes moyennes à se développer en favorisant les vidéoconférences, en aidant des jeunes ou des moins jeunes à s'installer.
Le trip de Macron, c'est la densification, la métropolisation, la multiplication des applis, le tout-numérique mais pour garder nos atouts il faut valoriser nos savoir-faire.
Est-ce que l'on peut croire qu'une fois que les maisons du Midi seront chapeautées de revêtements solaires et que les champs de lavande se seront métamorphosés en cimetière à insectes, les touristes continueront de venir avec le même plaisir ? La France a perdu sa première place en exportation de vins de terroir.
Nous devons développer des panneaux qui respectent les formes et les couleurs des régions et se démarquer ainsi des produits chinois.
Il est nécessaire d'aider les agriculteurs à s'équiper de méthaneries, mais en souterrain parce que les installations actuelles sont des pistes de désertification et des sources de développement bactérien.
Le recyclage connaît un immense retard et pourrait développer de nombreuses filières. La distribution de composteurs serait aussi utile que ces poubelles à roulettes.
En Turquie, il est possible de diminuer le coût de son transport en déposant les bouteilles en plastique, les canettes dans des bacs appropriés avant de valider son titre de transport. Les alentours des gares qui ont fait ce choix sont propres et les transports moins chers.
Il existe une multitude de possibilités et la volonté n'est pas là.
Les industriels devraient investir beaucoup plus dans le cadre de vie en plantant des arbres, en développant l'art, en protégeant l'environnement plutôt qu'en développant des axes de communication inopérants.
françoise et karell Semtob
Rédigé par : semtob | 14 février 2019 à 00:48
@ Lucile | 13 février 2019 à 14:55
Hélas ! je suis tout à fait sceptique sur la crédibilité de ce sondage.
La question posée est : "En matière de dépenses publiques, afin de réduire le déficit public de la France, pensez-vous qu’il faudrait avant tout : réduire la dépense publique ? augmenter les impôts ? faire les deux en même temps ?"
76 % des personnes interrogées répondent : réduire la dépense publique, ce qui serait censé montrer qu'une écrasante majorité de Français sont favorables à la baisse de la dépense publique.
Mais je ferai remarquer qu'on ne leur a pas posé la question. Ce qu'il aurait fallu demander pour connaître leur sentiment, c'est : "Êtes-vous favorable, très favorable, opposé ou très opposé à une baisse de la dépense publique ?"
Ensuite, pour préciser ces réponses, il aurait fallu demander, aux partisans de la baisse, le montant de la réduction souhaitée, en proposant des pourcentages.
Le sondage réalisé n'offre aucun choix véritable. Il dit aux gens : il faut réduire le déficit, et il les enferme dans un choix relatif aux moyens d'y parvenir. On oriente les réponses.
D'ailleurs, la ventilation des opinions le confirme. Ceux qui se disent Gilets jaunes sont 61 % à dire qu'il faut réduire la dépense publique, ceux qui se disent seulement sympathisants des Gilets jaunes sont 75 %, et ceux qui sont opposés aux Gilets jaunes sont 81 %.
Il y a donc 20 points d'écart sur ce sujet entre les gilétistes et les anti-gilétistes, ce qui est considérable. Cela confirme ce que je dis ici depuis le début, à savoir que les jaunistes sont contre la baisse de la dépense publique. C'est exactement ce qui ressort de leurs propos et de leurs revendications. Moins vous êtes jauniste, plus vous voulez baisser la dépense publique, et vice versa.
Le fait que les Gilets jaunes ressortent à 61 % (et non, par exemple, à un chiffre inférieur à la moyenne) doit être imputé à la façon biaisée dont la question a été posée. Quels étaient les autres choix ? Augmenter les impôts (ce que tout le monde interprète comme : augmenter mes impôts, résultat : 3 % !), et faire les deux en même temps (option incompréhensible, 10 %, doit être interprété comme "ne sait pas").
Cette hypothèse est confirmée par les réponses à une autre question : "Afin de baisser les impôts et réduire la dette, quelles dépenses publiques faut-il réduire en priorité selon vous ? les dépenses de l'État ? les dépenses sociales ? les dépenses des collectivités territoriales ?"
Question extraordinairement mal posée, au passage, puisqu'elle exclut la réponse juste : les trois, mon capitaine, et plus vite que ça. Très mauvaise formulation, également, en ce qu'elle confirme les Français dans leur illusion que les dépenses sociales ne font pas partie des dépenses de l'État, ce sont des dépenses gentilles et de gauche, ça coûte rien, c'est Marshall qui paye.
Et elle confirme également cette autre illusion mortifère : les collectivités territoriales, la gentille mairie, c'est pas l'État, c'est des gens qui sont de notre côté et qui offrent un emploi à notre belle-sœur, contrairement à ces messieurs de Paris qui, eux, dépensent notre pognon en caviar dans les restaurants de la capitale.
Et sans surprise, les réponses sont à l'avenant : 74 % des gens veulent réduire en priorité les dépenses de l'État, mais seulement 11 % les dépenses sociales (forcément : ils ont bien compris que celles-là, elles atterrissaient directement dans leur poche !), et seulement 9 % les dépenses des collectivités territoriales.
Alors que les chiffres du budget montrent bien que les dépenses dites sociales sont délirantes (57 % du total), et que l'explosion des emplois inutiles et des avantages sociaux faramineux, au niveau des collectivités territoriales, pèse énormément sur l'augmentation continue de la dépense publique.
Donc quand les gens disent : il faut réduire les dépenses de l'État, de préférence aux dépenses sociales et des collectivités locales, ils pensent en réalité : il faut réduire le nombre des députés, obliger les ministres à rouler en Dacia et mettre du Vieux Papes sur les tables de la buvette du Sénat, à la place du Château Haut-Brion. (Économie réalisée : zéro, moins des poussières.)
C'est exactement ce qui ressort des propos des Gilets jaunes dans les médias, sur les réseaux sociaux, etc.
Examinons la ventilation des résultats : plus vous êtes jauniste et de "classe populaire", plus vous voulez "réduire les dépenses de l'État" en priorité (70 % et 84 %, respectivement). En revanche, on ne trouve de partisans significatifs d'une réduction prioritaire des dépenses sociales que chez les anti-Gilets jaunes (24 %) et parmi les classes qui se déclarent aisées (24 %).
De même, on ne trouve de partisans significatifs d'une réduction prioritaire des dépenses des collectivités territoriales que chez les anti-jaunistes (16 %), les classes aisées (17 %) et moyennes-supérieures (16 %).
Celles qui sont suffisamment instruites pour connaître le poids délirant des dépenses gouvernementales locales et des dépenses sociales, et qui, sans doute, sont moins appelées à bénéficier des unes comme des autres (moins de recours aux aides sociales, moins de recours aux "emplois du maire" pour ceux qui sont incapables de faire quelque chose de leurs dix doigts).
Il est fort douteux que les personnes ayant répondu qu'il fallait réduire les dépenses de l'État pensent qu'il faille réduire massivement le coût de l'Éducation nationale en créant le chèque scolaire, réduire massivement les subventions aux "assoces" et aux entreprises (y compris les moyennes), réduire massivement l'argent qui va à la "culture", à la SNCF, au comité d'entreprise d'EDF, baisser massivement le nombre des fonctionnaires en les passant aux 40 heures, etc.
Malheureusement, ce sondage semble davantage fait pour justifier de futures actions de baisse micrométrique de la dépense publique de la part du gouvernement (vous voyez, on fait ce que demandent les Français), plutôt que pour apprendre vraiment ce qu'ils pensent.
Ce qui obligerait, du coup, des dirigeants responsables à expliquer réellement les choses au peuple, au lieu de faire de la "pédagogie" à la petite semaine : oui, il faut baisser massivement la dépense publique, oui, vous nous coûtez un pognon de dingue, bande de pue-la-sueur -- ou dans des termes plus diplomatiques, je m'en tape, ce n'est pas mon métier (*), débrouillez-vous.
Je dois être un dinosaure, mais je pense qu'on ne gagne jamais à mentir aux gens.
Sinon, merci pour votre soutien.
______
(*) Qui a dit : ça se voit ?
Rédigé par : Robert Marchenoir | 13 février 2019 à 23:24
@ Lucile 13/02 14:55
S'agissant des dépenses publiques, les Français s'accordent effectivement pour dire que celles-ci doivent diminuer, sans qu'ils souhaitent pour autant que la présence et le fonctionnement des services publics en soient affectés et que les aides sociales soient diminuées, voire supprimées.
Cela pose déjà quelques problèmes car, même en réalisant quelques économies sur le fonctionnement de l'Etat, je crains que l'équation ne soit difficile à résoudre. Il faudra incontestablement faire des choix et les Français les trouveront alors sans nul doute douloureux.
Mais à côté de l'aspect réduction des dépenses, il ne faudrait peut-être pas oublier l'aspect augmentation de la création de richesse. Il y a me semble-t-il beaucoup à faire sur ce terrain bien que ce sujet ne soit pas tellement présent à mon avis dans le débat.
Rédigé par : Michel Deluré | 13 février 2019 à 18:54
@ boureau
Selon qui a peint le portrait de Simone Veil sur les boîtes aux lettres, il s'agit ou pas d'un acte antisémite.
Personnellement, je ne vois pas ce que la tête de Simone Veil avait à faire dessus. Remontera-t-on jusqu'au crétin qui a eu cette idée ?
Rédigé par : stephane | 13 février 2019 à 18:29
Députés et sénateurs sont débordés, mais pour pondre des idées comme Simone Veil (paix à son âme et laissez-la tranquille) en Marianne, ils ont le temps.
Quand on ne sait plus quoi faire ou dire, on nous ressort Simone Veil.
Et le pire est que celui qui trouvera cela on ne peut plus ridicule sera taxé d'antisémitisme.
J'ai vu Philippe chez Praud ce matin. MERCI PHILIPPE mais gare aux représailles de Fourest and co.
Rédigé par : stephane | 13 février 2019 à 18:21
Antisémite, ça me rappelle notre femme de ménage portugaise qui avait confondu avec antimite ; elle avait entendu qu'il y avait trop d'antisémites chez nous et elle avait rétorqué : "y en ai pas mis beaucoup, jousté dans l'armoire" !
Rédigé par : sylvain | 13 février 2019 à 18:09
@ Lucile 13 février à 14 h 55
« Simplement pour vous signaler que je trouve à votre formulation un côté intolérable. J'avais peur qu'en me taisant je sois rangée dans votre coterie. »
Otez-moi d’un doute ! Est-ce bien ma formulation de 13 h 24, ou celle de 12 h 42 dont la formulation…. ?
Parce que franchement celle de 13 h 24 ne valait pas le dérangement. Mais celle de 12 h 42 mérite une longue explication !
C’est vous qui voyez !
Je suis sûr que vous ne laisserez pas la question pendante !
Bien à vous
Rédigé par : Zonzon | 13 février 2019 à 17:53
"Et quand je vois certains commentaires sur ce blog, je me dis qu'il y a du chemin à faire"
Paul Duret | 13 février 2019 à 11:08
Heureusement vous êtes là pour nous montrer le chemin, Dieu merci.
Je vais donc dès à présent suivre vos commentaires, les répertorier soigneusement et en faire une bible.
(OK ça a déjà été fait, et commercialement ça a bien marché, alors pourquoi ne pas renouveler l'exploit avec vous...)
Rédigé par : breizmabro | 13 février 2019 à 16:16
Les impasses budgétaires dues aux cadeaux accordés aux différentes catégories de pleurnichards (patrons, syndicats, élus locaux, fonctionnaires, artistes intermittents, immigrés clandestins) et par-dessus tout au positionnement de l'Etat présent dans tous les rouages de la société, limitent singulièrement les marges de manoeuvre du président.
La période actuelle est transitoire en ce sens que tous les observateurs et acteurs concernés et préoccupés par les défauts de légitimité et de représentativité des "élus de la Nation" (les LREM hors sol ou résidus d'autres partis, le RN sous-représenté et l'extrême gauche sur-représentée avec la FI et le PC-PS) et tous ceux qui sont désorientés par les déséquilibres ou injustices de plus en plus flagrantes (Benalla pas encore incarcéré, les GJ molestés mais la racaille indemne) sentent bien que le macronisme ressemble en tout point au système d'avant.
Si l'on ajoute à cette sauce indigeste les contraintes européennes qui s'opposent à toute velléité de contrôle migratoire ou celles liées à l'ouverture des marchés qui fait fi de la concurrence fiscale entre les Etats-membres, on a tous les ressorts d'une crise majeure qui ne peut s'interrompre, à mon sens, que par une dissolution avec une dose de proportionnelle.
Alors commencera une autre ère sans doute plus sereine, puisque les Français se reconnaîtront davantage dans les élus qui siègeront dans l'hémicycle.
Rédigé par : caroff | 13 février 2019 à 16:12
@ Robert | 13 février 2019 à 12:35
Très bonne analyse de la situation actuelle et de ses développements possibles.
Rédigé par : Exilé | 13 février 2019 à 16:08
@ Achille 13 février 2019 à 10:00
Par ces temps de révolte populaire, attention aux effets incertains et pervers d'un coup de balai qui nous reviendrait en pleine figure avec des déconvenues non souhaitées.
Rédigé par : Jabiru | 13 février 2019 à 16:03
@ Patrice Charoulet | 13 févrieàr 2019 à 10:33
Arrêtez de nous emm... avec l'antisémitisme. Il y a dans notre pays un racisme bien plus important dont aucun media ne veut rendre compte, je veux parler du racisme anti-Blanc, anti-Français, anti-catho. On insulte, on agresse, on profane, mais là, c'est silence radio. A l'inverse, on communautarise le pays à grand pas (LGBT, Noirs, Juifs, etc.), on appelle ça la marche vers progrès et la tolérance (à sens unique) et ça permet à de nombreuses assoc d'avoir leur rond de serviette à la 17e chambre.
Combien de gens travaillent et côtoient des Juifs sans que ça pose un quelconque problème? Par Juifs, j'entends Juifs du quotidien, pas ceux de l'élite qui sont Français quand ça les arrange mais roulent bien (trop) souvent pour l'étranger (je ne fais pas de dessin, tout le monde a compris).
Qu'on émette la moindre critique à l'egard de ce qui touche de près ou de loin aux Juifs et voici le réflexe pavlovien de l’antisémitisme qui ressort. C'est à croire que c'est la clé de decrytage du réel. Ridicule et contre-productif.
Rédigé par : Nic | 13 février 2019 à 15:48
@ Michel Deluré | 13 février 2019 à 11:53
Si le "Grand Débat" reflète bien la pensée des Français, il devrait arriver à la conclusion suivante : moins de dépenses de l'État, moins d'impôts, c'est ce que veulent 74% des gens d'après un sondage BVA Opinion réalisé pour RTL-Orange.
https://www.contrepoints.org/2019/02/12/337014-sondage-74-des-francais-favorables-a-la-baisse-des-depenses-de-letat
Que tout le monde soit d'accord sur ce point est déjà une bonne nouvelle, espérons qu'elle ne sera pas escamotée dans la présentation des résultats.
Il reste un problème sur la méthode de réduction des dépenses, car la plupart des sondés veulent que la réduction des dépenses porte sur le fonctionnement de l'État et seulement 11% qu'elle porte sur les dépenses sociales. Or ces dernières sont beaucoup plus élevées et si l'on veut parvenir à une baisse significative, il faudra quand même y toucher.
Dans l'état où se trouve le pays, il sera difficile de faire admettre ce dernier point à la population. Il faudrait déjà poser le problème avec clarté et réalisme. Je crains au contraire que le grand débat tel qu'il est lancé, fouillis comme il me paraît, n'éparpille les propositions et ne fasse disparaître les priorités dans la masse.
Si jamais E. Macron capitule sous la pression populaire, j'espère qu'il aura au moins l'honnêteté de le dire, et d'avertir des effets à long terme. Et s'il n'a pas l'intention de céder, je me demande s'il a raison de faire fantasmer les gens. E. M., peut-être un cerveau, mais sûrement pas un manager. Il ne comprend rien à la rue.
@ Zonzon | 13 février 2019 à 13:24
Simplement pour vous signaler que je trouve à votre formulation un côté intolérable. J'avais peur qu'en me taisant je sois rangée dans votre coterie.
Rédigé par : Lucile | 13 février 2019 à 14:55
@ Patrice Charoulet | 13 février 2019 à 10:33
Ce n'est pas que pour me défendre que j'écris si je crois que sans pseudo je briserais mon clavier comme Rossini devenu riche sa plume - mauvais exemple, il a fait quelques péchés de vieillesse.
C'est parce que vous êtes trop naïf. Les juifs servent de boucs émissaires depuis des temps, toujours avec des raisons changeantes, je ne vais pas faire l'historique, et vous croyez que censurer le net y changera quelque chose ?
D'abord, les antisémites sont des maniaques : comme tout le monde, ils se sentent encouragés par l'impuissance de leurs victimes, mais d'un autre côté, si on les protège, disent que cela prouve bien qu'elles sont toutes-puissantes et mauvaises.
Ensuite, nous sommes dans une ère où les gens ne cessent de changer de technique pour échanger, l'Internet que nous connaissons, et... d'autres.
Je pense que bien des gens vont migrer sur le darknet, tout simplement... Il y a la technologie, mais pas seulement, pour tout autre chose, les gens peuvent se rencontrer en des endroits inédits, par exemple, les ronds-points.
Et puis, on peut changer les mots, si moi, j'étais ainsi, j'irais où il faut et je proposerais "élus", pour le peuple qui se croit élu (à vrai dire comme un certain nombre dans l'Histoire) et parce que s'il se trouve qu'on reprochait avant aux juifs de subvertir la société, on les décrie à présent comme ceux qui la domineraient.
Les signes peuvent émerger, comme la quenelle. Je pense qu'il y a une part de jeu de la transgression chez les antisémites, tu me censures, je réponds par une autre appellation.
On a dégoisé sur comment on a pu détourner la censure et vous croyez encore... Si je suis contre c'est par principe, mais aussi parce que je crois qu'elle n'a que des effets pervers.
Sous nos climats, on ne risque pas grand-chose, mais on passe pour un héros et parvient à faire croire aux naïfs qu'on a raison.
Des gens disent que ceux qu'on ne peut critiquer, soit une curieuse définition de l'antisémitisme, sont les maîtres des autres.
Autrefois, on devait en effet ne pas critiquer Dieu, l'Eglise et autres seigneurs, les complotistes, les antisémites, n'ont pas compris que notre société veut protéger les victimes.
Comment voulez-vous que tant de gens comprennent cela quand la théorie qui l'explique est peu connue, peu admise, et parfois présentée d'une manière qui me l'aurait fait rejeter si je ne l'avais rencontrée bien antérieurement ?
Beaucoup de gens sont des demi-habiles, ils ne croient pas les historiens et autres sachants, quand ils en savent bien moins.
C'est souvent parmi eux qu'on trouve les antisémites, aussi les arguments d'autorité et pire la censure sont inopérants.
Il n'est pas sûr non plus que cela maintiennent les autres hors de la spirale lyncheuse.
Que faire ?
Alors là, c'est beaucoup plus difficile, j'en suis d’accord. Il faut favoriser le fait que les groupes ne soient pas sous tension et n'aient pas besoin de victimes, une des nombreuses raisons de ne pas laisser les gens en situation désespérée et conflictuelle, et apporter la connaissance sans rien qui humiliant les ignorants pour leurs manques ne leur fasse rejeter connaissance et connaissant mais qu'au contraire, ils se sentent élevés et non rabaissés par la lumière.
Il n'y a pas de censure qui tienne, d'abord par principe, ensuite parce que dans les idées comme à la guerre, c'est l'attaquant qui a l'avantage : l'épée brise le bouclier.
Rédigé par : Noblejoué | 13 février 2019 à 13:54
@ Robert Marchenoir 13 février 8 h 34
« Les communistes aussi, ils étaient gentils au début ».
A balancer des trucs pareil vous n’avez pas peur d’avoir le même sort que ce malheureux Caccomo !
Rédigé par : Zonzon | 13 février 2019 à 13:24
@ Patrice Charoulet 12 février 2019 10:33
@ boureau | 13 février 2019 à 12:21
Ceux qui ont fait apposer ce portrait sur ces boîtes aux lettres se sont livrés à une véritable provocation !
Ces gens doivent être "rééduqués" !
Rédigé par : Zonzon | 13 février 2019 à 12:42
Je souhaite, Monsieur Bilger, compléter mon précédent commentaire lié principalement aux excellentes questions que vous posez dans ce billet, quand vous posez les questions fondamentales : "Emmanuel Macron, s'il a promis de tirer des enseignements décisifs du grand débat, le fera-t-il vraiment ? Pour amplifier sa sauvegarde ou faire respirer les années qui lui restent avec un nouveau souffle ? Par tactique ou par conviction ?"
Ce complément s'appuie sur une excellente analyse de Jérôme Sainte-Marie lue récemment et qui correspond en tous points à celle que je fais.
Partant du constat que 73% des Français considèrent que le gouvernement doit changer ses projets politiques en fonction de ce que les Français pensent dans leur majorité, il relève que les choix de monsieur Macron sont fondés sur une autre logique, celle de ce qu’il qualifie de « bloc élitaire » qui l’a porté au pouvoir.
De fait, Monsieur Macron incarne l’interpénétration de la haute administration et de la haute finance. En cas de changement de la politique de réformes qu’il a entreprises, il en perdrait le soutien et donc il se voit contraint de poursuivre en s’appuyant sur la force de l’État.
C'est bien ce que nous observons à présent dans l'action menée par le ministre de l'Intérieur dans le traitement du mouvement des Gilets jaunes.
En jouant sur la peur de l’anarchie et du désordre, je considère que monsieur Macron peut à court terme tirer quelques avantages politiques et retrouver une capacité d'action.
Son problème tient en ce que le fameux "bloc élitaire" évoqué par Jérôme Sainte-Marie ne tient son exercice du pouvoir et son maintien au pouvoir que de la division des extrêmes.
Or, par sa volonté de dépasser les clivages politiques et de conserver autant que faire se peut son aspect informel, le mouvement des Gilets jaunes a réussi à entraîner une action collective des milieux populaires jusque-là totalement ignorés, les quartiers populaires, dans le jargon administratif, n'étant jamais que les quartiers défavorisés des banlieues métropolitaines, donc oublieux de la France périphérique qui se rappelle au bon souvenir des gouvernants et élus, singulièrement de LaREM.
Donc, après le 15 mars, monsieur Macron se trouvera confronté à un choix crucial : soit il prend réellement en compte les demandes formulées dans son Grand débat, surtout au-delà du cadre formel qu'il a fixé, et il prendra le contrepied de ses soutiens, soit il les prendra de manière cosmétiques pour les seuls besoins de sa "com", et le mouvement des Gilets jaunes, qui s'inscrit dans le long terme, mettra à mal l'exercice de son pouvoir par une révolte plus grande que celle que nous connaissons.
Le désir de nos gouvernants de faire un parallèle avec les années 1930, notamment l'année 1934, me semble être une erreur profonde et persister en ce sens ne pourra qu'être contre-productif, surtout si la crise économico-financière qui couve éclate.
Rédigé par : Robert | 13 février 2019 à 12:35
@ Patrice Charoulet 12 février 2019 10:33
Antisémitisme
Quel est le débile qui a donné l'autorisation de placer le portrait de Simone Veil sur des boîtes aux lettres ?
Quel est le débile auteur du portrait qui a accepté de le placer à cet endroit ?
N'importe quel imbécile sait bien, en parcourant nos rues, que ces boîtes sont taguées, sales, avec des autocollants, etc.
Acte odieux envers cette grande dame !
Mais, en même temps comme dit E. Macron, quelle résonance médiatique pour plus de 900 lieux de culte catholiques profanés chaque année ? Aucune !
Il est vrai que les évêques de France pratiquent d'eux-mêmes encore la "théorie de l'enfouissement" née de Vatican II. Et on s'étonne de la baisse du catholicisme !
Cordialement.
Rédigé par : boureau | 13 février 2019 à 12:21
MLP dénonce la « flambée » des actes antisémites, révélatrice d’une haine qui prospère dans une indifférence coupable.
Voilà ce qui arrive quand on n’éduque pas bien ses enfants !
Rédigé par : Zonzon | 13 février 2019 à 12:18
@ Patrice Charoulet
Le meilleur moyen de lutter contre l'antisémitisme, c'est de ne pas le provoquer.
Rédigé par : Xavier NEBOUT | 13 février 2019 à 12:12
L'entre-deux est une position toujours inconfortable, précaire, porteuse d'incertitudes. Elle ne préjuge en rien de la situation dans laquelle, cette période achevée, le reste du quinquennat basculera.
On est en droit de nourrir quelques craintes quant à l'issue de ce grand débat qui balaye si large, en omettant malheureusement souvent l'essentiel, qu'il sera bien difficile de satisfaire nombre de doléances dont certaines s'avéreront d'ailleurs irréalistes. Certaines réunions de ce grand débat organisées dans ma région ont d'ailleurs déjà tourné court, le constat d'une incompréhension entre les participants et le député LREM chargé de leur répondre s'imposant.
Les choix qui devront être effectués au terme de cet exercice inédit et qui ne répondront pas forcément aux défis majeurs que le pays doit relever, feront alors immanquablement des insatisfaits et raviveront les mécontentements quand il ne s'agira pas des colères.
Le pays aura dépensé durant un trimestre son énergie en palabres pour quel résultat ? Et pendant ce temps-là, le monde tout autour de nous aura continué à avancer.
@ Lucile 12/02 17:23
« ...ça manque un peu de femmes, c'est tout ».
Mais après tout, n'est-ce pas finalement tout à leur avantage qu'elles soient absentes du tableau que vous dressez ?
Rédigé par : Michel Deluré | 13 février 2019 à 11:53
Mais où ce charlot va-t-il nous faire descendre ?
Que ceux qui le trouvent intelligent se demandent pourquoi ma modeste personne avait prévu ici une jacquerie alors que lui et sa bande ne l'ont pas vu venir ?
Le nombre de fonctionnaires et autres parasites sociaux en col blanc ne cesse d'augmenter alors que nous en avons un million et demi de trop.
Vous allez voir qu'il va nous en sortir fièrement quelques milliers de moins.
Qui va payer la dette abyssale qui s'annonce ?
Nos enfants et petits-enfants, sûrement. Lui, il n'en a pas.
Les très riches sont déjà partis. Les riches vont trinquer - ils comprendront peut être enfin qu'ils sont dans un pays socialiste, et c'est eux qui l'ont voulu depuis longtemps en votant pour la bande à de Gaulle, la bande de l’opportunisme politique.
Quant aux classes moyennes, il a intérêt à faire attention à ne pas trop les chercher.
Le bas de cette catégorie a composé les Gilets jaunes du début. Mais si ça monte, ça va barder, et beaucoup plus intelligemment.
Pour paralyser le pays et faire déguerpir le petit charlot à sa maman, il suffit d'une opération ralentissement avec respect très attentif de la signalisation routière - même pas escargot.
Rédigé par : Xavier NEBOUT | 13 février 2019 à 11:46
@ breizmabro
"Ne vous en déplaise Merah avait la nationalité française, comme Castaner."
Mais le fait d'avoir la nationalité française, même assortie de la possession de kilogrammes de papiers, suffit-il pour que leur titulaire puisse réellement être considéré comme Français ?
Ne faudrait-il pas dissocier - comme dans certains pays - la nationalité, avec la notion de naissance et de lignée familiale qu'elle implique, de la simple citoyenneté ?
Bien des drames passés - et probablement à venir - auraient pu être évités si cette équivoque avait pu ou pouvait être dissipée.
Rédigé par : Exilé | 13 février 2019 à 11:36
Les Français se rendent bien compte qu'en dehors de Macron, personne n'est capable de diriger le bateau France et de le sauver de la noyade. Sa remontée dans les sondages est là pour le prouver.
Contrairement à ce qu'affirment les Cassandre, il n'a pas baissé les bras, son Premier ministre se bat bien également et tous les opposants de pacotille (Mélenchon, Le Pen...) ont montré leurs limites.
Toute personne aimant tant soit peu son pays devrait réfléchir avant d'agir ou d'écrire.
Et quand je vois certains commentaires sur ce blog, je me dis qu'il y a du chemin à faire.
Rédigé par : Paul Duret | 13 février 2019 à 11:08
@ Robert Marchenoir | 13 février 2019 à 08:34
Bob - je me permets -, la justice fiscale c'est de ramener d'abord les taxes à un juste niveau. Gilles-William Goldnadel vient d'abonder dans ce sens et de dire qu'il est plus facile de moins dépenser que de toujours rançonner les gens.
J'ai entendu les mêmes paroles d'une grande partie des GJ qui ne réclamaient en aucun cas l'aumône.
Personne n'a demandé à l'Etat de prendre aux uns pour redonner aux autres.
Comme je sais que vous avez du souffle et d'excellentes jambes, pour l'exercice du matin je vous propose les quelques lignes ci-après. C'est excellent. D'ailleurs je vous écris depuis la selle de mon vélo.
Olivier FOUQUET - Président honoraire de la section des finances du Conseil d'État
Nouveaux Cahiers du Conseil constitutionnel n° 33 (Dossier : le Conseil constitutionnel et l’impôt) - octobre 2011
________________________________________
1 - Le principe d'égalité devant l'impôt comporte deux branches : d'une part le principe d'égalité devant la loi fiscale (article 6 de la déclaration des droits de 1789), et d'autre part le principe d'égalité devant les charges publiques (article 13 de la même déclaration).
Le Conseil constitutionnel a indiqué la portée du principe d'égalité dans ses deux branches. Les critères qu'il a posés, repris avec constance dans sa jurisprudence, sont devenus classiques. Le Conseil d'Etat les a d'ailleurs intégrés dans sa propre jurisprudence.
https://www.conseil-constitutionnel.fr/nouveaux-cahiers-du-conseil-constitutionnel/le-conseil-constitutionnel-et-le-principe-d-egalite-devant-l-impot
Bob - je me permets -je pense que la réflexion de l'égalité sous-tend ce type d'analyse.
Mais dans tous les cas au bout du bout, je vous livre la réflexion et la synthèse finale de toute l'agitation du moment:
https://goopics.net/i/pLeKm
Je vous quitte à regret, le bleu lumineux est de sortie, la transparence exceptionnelle et scrogneugneu ! Bob, même pour l'immense plaisir d'en parler encore et encore, rien ne m'empêchera de sortir ce matin.
Aucun discours ne comblerait la perte d'un tel spectacle, le temps court plus vite que moi et pourtant je m'attache à maintenir ma vélocité.
Rédigé par : Giuseppe | 13 février 2019 à 11:02
ANTISEMITISME
On nous parle de plusieurs actes antisémites odieux qu'il faut condamner avec force. Que faire ?
Il est difficile d'identifier les auteurs de tags nocturnes.
Les actes antisémites commis de jour sont plus faciles à punir.
Reste Internet. Quand Soral ou Dieudonné écrivent ou parlent avec un antisémitisme patent, la loi française, contrairement aux lois des Etats-Unis, peut et doit les sanctionner. D'autres qui écrivent ou parlent sans masque doivent subir le même traitement.
Reste un vaste continent intouchable sur le Net: le continent des pseudonymes. Une loi française pourrait y remédier en obligeant les hébergeurs à ne plus tolérer les noms supposés. J'y suis favorable.
Je sais que sur mille pseudonymes, tout le monde n'est pas antisémite et que l'on peut écrire sous un faux nom pour mille autres raisons.
Mais je pose la question : veut-on oui ou non lutter sérieusement contre l'antisémitisme ? Quand dix mille personnes pourront dans notre pays écrire des injures antisémites impunément, la lutte contre l'antisémitisme restera au point mort.
Rédigé par : Patrice Charoulet | 13 février 2019 à 10:33
Entre-deux du manque et du plein, le bouillonnement démocratique réchauffe en son chaudron sa propre destruction, prône ses retours aux sorcières, la danse et le sabbat, on remercie l'un de défendre la démocratie, il vous crucifie, et l'autre, qui la détruit, vous crucifie aussi, ça rime avec Félicie.
Le choix pourrait alors se porter, et notre pauvre président, idole offerte aux frustrations de ceux qui n'admettent pas de perdre, n'en peut mais, à reconnaître notre incapacité à se déterminer hors des dialectiques du combat, cet en même temps de l'entre-deux, et qu'il serait temps d'admettre que la réalité ne saurait se décrire qu'en terme de relation, que l'unité, suisse notamment, est conscience profonde des dangers de la division (je rappellerai à ce titre que la Suisse, dans les années 80, avait le second taux mondial de suicide, et le premier d’héroïnomanes, ceci pour calmer les idolâtres).
En d'autres termes philippulussiens et au risque de toutes les invectives stériles, il sera plus facile de contrôler le pont que les souterrains qui, de toute façon, lamineront les fondations du mur, que la patience et la concertation de ceux qui admettent l'écoute de l'autre et du différent seront les seuls à envisager le temps un peu plus long que la publicité des chaînes d'information, ce temps du sensible à même d'envisager l'espace à partager, que la prospérité librement consentie ne se définira viable que dans l'effort de la fraternité.
Rédigé par : Aliocha | 13 février 2019 à 10:09
@ Robert Marchenoir | 13 février 2019 à 08:34 (@ Giuseppe)
« Et c'est ainsi que le socialisme se perpétue en France. Ce n'est pas la faute à Macron. Ni à sa "vieille", comme disent élégamment certains. »
Il est recommandé de ne pas colporter ce que l'on désapprouve...
J'ai remarqué que Giuseppe invite souvent à sa table ou celle du tavernier d'à côté, tandis que Marchenoir...
Ainsi, quand on ne parle pas de la même chose, on a très peu de chance de trouver une issue, et Marchenoir, toujours dévoué à la cause, le démontre 2+2 = 5 !
Pourtant, la lecture de ce passage m'a laissée rêveuse moi aussi :
« La vie est chère, en Suisse. Très chère. Pourtant, les salaires y sont plus élevés que partout ailleurs. Le pouvoir d'achat, même compte tenu du coût de la vie, est largement plus élevé qu'en France. Mais l'Etat y est léger. Et les Suisses travaillent beaucoup plus que les Français. 42 ou 45 heures par semaine. Ils n'ont pas les congés kilométriques et les congés-maladie de complaisance des Français. Ils n'ont pas le culte de la grève et de l'émeute qu'ont les Français. Ils ont, au contraire, un credo national : la "paix du travail". C'est comme cela qu'ils disent. La paix du travail comprend le droit, pour le chef d'entreprise, de licencier facilement. »
La Suisse, mais bon sang, mais c'est bien sûr !!
La Suisse, ses petits alpages, ses petites vaches, ses petites banques, ses petits lacs bleus, ses petites fleurs et ses petits ours, et bien évidemment ses petits Suisses...
C'est beau, mais c'est petit !!
Marchenoir, dormez tranquille sur votre richesse, en principe, elle est en sécurité en Suisse, et si l'inquiétude est trop grande, laissez donc votre âpreté au gain, donnez tout et vous dormirez paisiblement...
Mais il est aussi possible que vous ne fassiez que rêver de cette richesse que tous les pouilleux du monde entier veulent vous voler, alors réveillez-vous, et soyez heureux vous n'êtes qu'un gueux et vous n'avez pas un liard en poche, c'est pourquoi Giuseppe qui est bon, vous invite à sa table !
Rédigé par : duvent | 13 février 2019 à 10:07
@ Jabiru | 13 février 2019 à 08:45
« La garde rapprochée de Jupiter étant sur le départ, attendons de connaître les prochains nominés qui souhaitons-le, amèneront du sang neuf et une nouvelle stratégie. »
L’affaire Benalla et le mouvement des Gilets jaunes ont cassé la dynamique du quinquennat d’Emmanuel Macron qui ne peut plus continuer les réformes qu’il avait commencé à entreprendre.
Il fallait donc changer de braquet face à cette situation et revoir le pool de communication présidentielle, même si parmi ce dernier il y avait des conseillers plutôt brillants.
Partant du principe gaullien que parfois il faut tout faire soi-même, EM a décidé de prendre lui-même les choses en mains et d'aller directement au charbon. Ses journées-marathon dans lesquelles il s’est investi directement face aux maires, aux jeunes, aux agriculteurs, ainsi que sa fermeté face aux anarchistes qui depuis plus de deux mois sèment la désolation tous les samedis soir, commencent à porter leurs fruits. Sa cote de popularité remonte.
Personnellement je serais plutôt favorable à un grand coup de balai, du genre dissolution de l’AN.
Je suis persuadé que face à une opposition exsangue, aussi bien à droite qu’à gauche, il raflerait la mise. Le mouvement Gilets jaunes serait balayé comme une vulgaire vomissure et il pourrait à nouveau continuer son programme de réforme.
C’est un risque à prendre, mais vu le contexte actuel, il serait bien mieux calculé que celui de Jacques Chirac en 1997 qui s’était tiré une balle dans le pied. Mais ce n’est que mon avis, bien sûr.
Rédigé par : Achille | 13 février 2019 à 10:00
...l'omniprésence présidentielle avec le grand débat national et la campagne de moins en moins déguisée qu'il porte (...)
A moins d'être de mauvaise foi, il est difficile de ne pas reconnaître que M. Macron est en campagne électorale permanente depuis son élection et encore plus depuis la mise en place de ce « grand débat » qui pour l'instant ressemble plutôt à un grand prêchi-prêcha unilatéral.
Au passage, rappelons tout de même que M. Macron, qui s'est soudain découvert un amour fou pour les maires - du moins pour ceux soigneusement triés par les services préfectoraux pour lui servir de claque - a snobé l'assemblée des maires de France qui s'est tenue quelque temps auparavant...
Dans un sourire, un pilier de la macronie concède: «On nous accuse d'être en campagne en permanence. Mais, franchement, quelle personnalité politique ne l'est pas ?»
http://www.lefigaro.fr/politique/2019/02/10/01002-20190210ARTFIG00164-le-grand-debat-une-campagne-electorale-deguisee-selon-l-opposition.php
Répondons à ce pilier que les autres personnalités politiques ne peuvent organiser un Barnum similaire à celui mis en place uniquement pour mettre en valeur la vedette Macron, avec bouclage total des villes concernées par la gendarmerie, afflux obligatoire du ban et de l'arrière-ban médiatique, réunion et mise au pas de centaines de maires, mobilisation du CESE et de comités Théodule et tutti quanti grâce aux ressources étatiques...
Tout cela d'ailleurs pour brasser du vent aux frais du contribuable.
M. Macron a repris la recette lui ayant permis d'être élu en 2017 par une campagne menée en amont de la campagne « officielle » à la façon d'une blitzkrieg sur un terrain où ses adversaires étaient absents et où lui seul disposait de la force de frappe qui compte de nos jours, à savoir le financement apporté par les puissances d'argent qui souhaitaient le faire élire, puissances qui détiennent aussi comme par hasard plusieurs leviers médiatiques influents, tout cela étant piloté par des spin doctors habiles, sachant comment agir sur l'opinion selon des techniques issue du marketing, y compris pour lui faire accepter ce dont elle n'aurait jamais voulu autrement.
Quand la campagne « officielle » - faussement égalitaire - démarre, les choses sont pratiquement déjà gagnées et personne n'aura réellement entendu les gens qui ne seraient pas tout à fait d'accord avec M. Macron développer sereinement leur argumentation.
Et comme par hasard, les véritables sujets qui auraient dû occuper le devant de la scène en cette période en principe consacrée au vrai débat « républicain » (voilà que je me mets à imiter Philippe Bilger et à coller du « républicain » partout) auront alors été escamotés...
Rédigé par : Exilé | 13 février 2019 à 09:52
"Le socialisme et la pauvreté, ou la liberté et la prospérité : il faut choisir."
Rédigé par : Robert Marchenoir | 13 février 2019 à 08:34
Peine perdue, nous sommes le peuple le plus gâté de la planète, champion toutes catégories de taxes impôts et Zakissociaux, beurre, argent du beurre, crème et c*l de la crémière, caviar à la louche plutôt qu'à la petite cuillère.
Socialisme ET prospérité, voilà ce que nous voulons, même si c'est incompatible et relève de la science-fiction.
L'Ecole Nationale Socialiste a formaté irréversiblement nos petites cervelles dans ce sens, aucun vaccin ne viendra jamais à bout de ce sida mental.
Rédigé par : sylvain | 13 février 2019 à 09:35
"Un avocat est là pour défendre son client, quitte pour cela à le faire passer pour un bon petit gars très apprécié de son entourage. Ben voyons !
Que dire de plus ?"
Rédigé par : Achille | 12 février 2019 à 23:08
Que l’avocat est lié par le secret professionnel : nécessaire et suffisant.
Il n’avait donc pas à répondre au journaliste. Le reste est fantasme.
"Et le droit à l'oubli il est où !"
Rédigé par : Pierre Blanchard | 12 février 2019 à 22:12
Il est dans la demande qui doit être exercée par l’intéressé, s’agissant d’un droit personnel.
Ce droit à l’oubli n’ayant pas été exercé par le sieur Rodrigues vous ne pouvez en exciper en ses lieu et place.
(A la fin de l’article je relève : "Après la publication de cet article, Jérôme Rodrigues, qui reçoit via Internet « des milliers de messages par jour », nous a rappelés pour nuancer ses antécédents judiciaires et la fin brutale avec son ancien employeur. « Qui n'a jamais fait de petites conneries dans sa vie ? », s’interroge le leader des Gilets jaunes".)
Sans commentaire...
Rédigé par : sbriglia | 13 février 2019 à 09:27
@ Achille 13 février 2019 23:08
Le Parisien Libéré
Diffusion payée 196 000
Lectorat 1,5 million environ
Cordialement.
Rédigé par : boureau | 13 février 2019 à 09:02
@ Exilé | 12 février 2019 à 21:11
"Ainsi donc, selon vous, M.Castaner posséderait aussi un passeport algérien, comme Merah ?"
Ne vous en déplaise Merah avait la nationalité française, comme Castaner.
Quant aux passeports que possède Castaner je ne peux, comme vous vous en doutez, vérifier s'il n'en a pas un qui soit américain ou russe (en cas de démission précipitée pour la prochaine parution de son livre à colorier) car il semble qu'aux affaires très étranges de chez nous les passeports soient délivrés à une permanence de l'Elysée contre quelques roubles...
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@ Achille 12 février 2019 à 23:08
Il a pris ses informations auprès de l’ex-patron de Jérôme Rodrigues dites-vous.
"Selon nos informations, Jérôme Rodrigues..." écrit le journaliste.
A quel moment le journaliste d'investigation du Parisien note-t-il qu'il a rencontré l'employeur de J. Rodrigues pour obtenir ces informations ?
Votre conception de la preuve est bien légère, elle me fait penser à la loi que ce gouvernement veut faire voter, loi dites anti-casseurs qu'il aurait été plus juste d'appeler "loi contre les manifestions désapprouvées".
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@ Jabiru | 13 février 2019 à 08:45
Comme disait Sacha Guitry, "Faisons un rêve" ;)
Rédigé par : breizmabro | 13 février 2019 à 08:57
Bijouléon, En Marche vers l’Île d’Elbe, accompagné de Benallastan son fidèle mamelouk, sera accueilli par le Prince Salvini qui sera son gardien. Le salut de l’Europe repose entre les mains de ce valeureux ligueur lombard !
Rédigé par : Zonzon | 13 février 2019 à 08:54
La garde rapprochée de Jupiter étant sur le départ, attendons de connaître les prochains nominés qui souhaitons-le, amèneront du sang neuf et une nouvelle stratégie.
Rédigé par : Jabiru | 13 février 2019 à 08:45