D'abord il faut cesser de ventiler les Gilets jaunes (GJ) comme si à un certain moment d'union évidente, de dérives et de violences, ils n'étaient pas tous jaunes mais verts, noirs, mauves ou bruns et ainsi de suite !
Il serait trop facile aujourd'hui de les créditer de ce que leur combat pouvait avoir de positif et de les exonérer par principe de son durcissement, de ses outrances, de ses désordres et de ses indignités. Ce serait d'une certaine manière faire preuve de condescendance à leur égard. Ils sont, par exemple pour les événements du 16 février, collectivement responsables et il est juste de s'en tenir à cette solidarité pour l'analyse.
De moins en moins nombreux, ils sont de plus en plus murés et vindicatifs. Leur haine est un désespoir.
Et une honte.
Les GJ ne sont pas seulement confrontés à l'exécutif mais surtout à eux-mêmes (Mediapart).
Ils ont été, je l'admets, une représentation de la France entière avec sa diversité, ses contrastes, ses perversions, sa simplicité et ses grandeurs mais qui peut nier qu'au fil du temps et de leurs inlassables et à la longue préjudiciables manifestations du samedi, ils se sont réduits à un noyau dur de moins en moins composite, de plus en plus excité et même quelquefois délirant.
Il n'y a plus d'autre débouché à leur haine que l'expression paroxystique de celle-ci, caractérisée à Lyon par l'attaque effrayante d'une voiture de police, ailleurs par la dégradation d'une permanence de député LREM, sur un autre registre par des propos ostensiblement séditieux et pathétiques parce que révélateurs d'une impuissance consciente d'elle-même.
Il y a eu surtout l'agression et les odieuses insultes antisémites adressées à quelqu'un que j'ai eu l'honneur et le bonheur non seulement de rencontrer sur des plateaux mais de questionner longuement à deux reprises : Alain Finkielkraut. Face à ce groupe éructant des "sioniste de merde" et autres saletés, j'ai aimé son silence, sa dignité et son refus de déposer plainte (mais le Parquet de Paris a ouvert une enquête). Il a déclaré que certains étaient prêts à le frapper mais "il n'a pas eu le temps d'avoir peur" (LCI).
Il m'importe peu de savoir qui se trouvait dans ce misérable aréopage : extrême gauche, extrême droite, soraliens, déçus de la politique, débiles, patriotes amers, frange radicale islamiste ou racistes compulsifs. Mais ils portaient des gilets jaunes et ce point culminant de l'ignominie à l'égard d'une personnalité qui n'avait jamais méprisé leur combat - contrairement à un BHL toujours négatif - était doublement scandaleux. Parce qu'il était profondément injuste. Parce qu'il était lâche.
J'ai le bonheur de travailler à Sud Radio dont le président est Didier Maïsto et le directeur général Patrick Roger. Le premier très engagé en faveur de la cause des GJ, soucieux d'une honnête et équitable information à leur sujet, adepte d'une parole sincère, contestable peut-être mais décapante, laisse le second diriger une rédaction libre, indépendante et pluraliste. Avec des vertus qui, quelle que soit la conjoncture troublée ou non, sont nécessaires à la rectitude médiatique. Cette alliance a pour avantage de nous faire réfléchir en acceptant parfois de penser contre nous-mêmes.
Cette haine du désespoir me semble incontestable et probablement va-t-elle encore s'amplifier parce que les GJ se heurtent au mur du réel et du pouvoir comme une abeille erratique contre une vitre immobile.
Ils n'en peuvent plus d'attendre, d'espérer pour rien et de sentir qu'ils perdent la maîtrise que la singularité de leur effervescence collective et majoritairement soutenue leur avait donnée. De plus en plus ils s'abandonnent à un absolutisme, à une intransigeance qui seraient comiques s'ils ne démontraient pas le délitement d'un mouvement acharné à aspirer au tout ou rien. Le dialogue certes mais à son seul profit.
Ils n'en peuvent plus de demeurer spectateurs furieux d'un théâtre d'ombres qui leur paraît offensant pour leur vraie vie, leur rage d'égalité. Les discussions de la France officielle - la date du référendum s'il y en a un, ses sujets possibles, les élections européennes, les mille incongruités d'une démocratie dont ils affirment qu'elle ne les concerne plus, les débats entre seuls journalistes, l'arrivée d'Alain Juppé au Conseil constitutionnel, les anecdotes de la politique politicienne - leur sont totalement étrangères et en même temps nourrissent leur sentiment que le réel et le peuple, ce sont eux et que le reste est factice.
A cette sensation s'ajoute leur vision orientée et indignée de ce qu'ils ciblent comme une "Justice deux poids deux mesures" et si on accepte les confusions procédurales et leur manière de mêler des situations différentes, leur émoi n'est pas totalement absurde. Comment peuvent-ils comprendre Alexandre Benalla en liberté et s'affirmant soutenu par le président, malgré sa violation du contrôle judiciaire et l'ancien boxeur condamné en comparution immédiate ? Comment leur haine peut-elle ne pas être irriguée par des exemples d'indulgences ici et de rigueurs là, d'une multitude d'interpellations et de défèrements judiciaires à leur détriment et d'une moindre vigilance et réactivité, avant eux, pour d'autres ?
Y a-t-il encore une chance pour qu'ils ne soient que sur la route vers la haine du désespoir et qu'ils ne soient pas encore arrivés à mauvais port ? Je ne sais.
Il faut continuer à faire aux GJ l'honneur d'une condamnation sans nuance quand ils la méritent et d'une sympathie lucide à l'égard de l'essence initiale de leur lutte. Pour exister, pour venir de la périphérie vers le coeur de la France.
L'honneur d'une complexité qu'ils mettent dorénavant, eux, totalement au rancart.
@ Elusen
Réponse : Pas de réponse ?
Rédigé par : Patrice Charoulet | 23 février 2019 à 11:48
Quand toute l’Afrique sera ici qui palabrera sous les baobabs ?
Rédigé par : Zonzon | 23 février 2019 à 09:11
@ Robert Marchenoir | 23 février 2019 à 00:22
« Nous sommes vraiment entrés dans l'ère de l'idiocratie...»
Je suis entièrement d’accord avec vous !
0,003 % c’est de la science avec laquelle nous pouvons établir des faits, la vérité, contre 99,997 % restants.
[A x √ 345] / ∑ 7ln x 5 = ce que pense une foule.
Une formule mathématique arrive à donner ce que pensent les gens, merci Robert Marchenoir !
Ne votons plus, appliquons la formule mathématique puisqu’elle sait établir ce que les gens ont dans la tête.
Par Internet l’on pourrait identiter les personnes en gilets jaunes... par Internet ; le truc qui par principe permet l’anonymat.
Par Internet Robert sait reconnaître un marcheur noir !
Puis alors, Jean Jaurès est mort en 1914, mais il aurait donné son accord en 1992, soit 78 ans après sa mort, pour la création d’une fondation portant son nom et donc agissant en nom.
Voltaire, mort en 1778, a autorisé Robert Ménard en 2012, soit 234 ans après sa mort, à utiliser son nom pour Boulevard Voltaire, il l’a autorisé à parler en son nom propre.
Ils auraient la caution morale et de Jean Jaurès et de Voltaire, lu et approuvé par eux ?!
Rédigé par : Elusen | 23 février 2019 à 02:44
Nous sommes vraiment entrés dans l'ère de l'idiocratie, regardez :
Elusen | 22 février 2019 à 19:49
"Fondation Jean Jaurès ?! Des barbares qui reprennent l’identité d’une personne assassinée et qui n’est donc pas là pour se défendre, voire s’y opposer ?!"
Ce serait drôle si c'était de l'humour, mais non ! il est sérieux !...
De même, Maxime Nicolle, débile léger, l'un des trois-quatre principaux chefs des Gilets jaunes :
"C'est l'Etat qui dit qu'on peut être raciste, mais pas avec n'importe qui. On peut être raciste envers les roux, par exemple [Maxime Nicolle est roux], ou avec une certaine catégorie de personnes à partir du moment où c'est dit par une idéologie sioniste."
Cette profonde réflexion étant censée étayer ceci :
"C'est le sionisme qui est raciste, pas l'antisionisme. C'est raciste, c'est même pire que ça, parce que quand on s'y intéresse, c'est vraiment dégueulasse."
Ouaip. Dégueulasse.
Autre factoïde amusant : Ingrid Levavasseur, l'aide-soignante de gauche bon teint qui a annoncé son intention de se présenter sur une liste Gilet jaune aux Européennes avant de se désister, s'est fait traiter de "sale Juive" lors d'une manifestation récente (en dehors des obscénités de rigueur, naturellement).
En fait, c'est ça, les Gilets jaunes. C'est l'ère des abrutis et fiers de l'être. En temps normal, dans une civilisation digne de ce nom, les gens sont plus ou moins abrutis. Mais enfin, les abrutis ont plus ou moins conscience qu'il est mieux de ne pas l'être, et font des efforts, sinon pour sortir de leur état, du moins pour ne pas trop l'exhiber, et pour tenter d'apprendre de ceux qui le sont moins qu'eux.
Là, nous sommes dans l'inversion des valeurs complète. C'est le déboutonnage total.
Rédigé par : Robert Marchenoir | 23 février 2019 à 00:22
@ Robert Marchenoir | 21 février 2019 à 15:59
Fondation Jean Jaurès ?!
Des barbares qui reprennent l’identité d’une personne assassinée et qui n’est donc pas là pour se défendre, voire s’y opposer ?!
Nécessairement des personnes très sales qui viennent se repaître de cadavres !
Si ce n’est pas une atteinte à la mémoire d’un mort, il faudra que l’on m’explique ce que c’est.
À votre mort, je vais fonder une fondation : Robert Marchenoir des communistes végans.
Le droit français n’autorise pas à appeler cela un sondage !
Il a été fait par Internet et auto-administré par un logiciel, aucun être humain !
Sur Internet n’importe qui peut répondre, un enfant, une personne qui n’est pas française.
Sur Internet n’importe qui peut mentir sur son âge, sa profession, ses revenus, ses opinions, son identité.
Sur Internet, l’on peut voter, répondre plusieurs fois en changeant d’adresse IP.
Le droit interdit d’affirmer que ce sont les Français qui pensent ça !
Le droit impose que l’on dise que c’est : l’échantillon interrogé qui a répondu.
Sur Internet rien ne peut être vérifié !
1 760 personnes auraient été interrogées ?! https://frama.link/sondage-complot
Sans aucune preuve, car les instituts de sondages n’ont jamais à apporter de preuve. Ils ont gagné un procès jusqu’en Cour de cassation : secret industriel.
La vérité serait donc cachée par le secret industriel ?!
De 18 ans et plus nous aurions : 50 949 347 Français. https://frama.link/CGeVqmuf
Une simple règle de trois nous donne : 0,003 % des Français interrogés suffirait à affirmer ce que pensent tous les Français.
99,99 % des Français n’ont pas été interrogés, donc vous parlez d’une marge d’erreur ?!
Autant ne plus voter à ce stade-là, s'il suffit d’interroger 1 760 personnes pour avoir la vérité !
Et alors les personnes en gilets jaunes seraient une classe sociale, une espèce identifiable sur Internet, auraient des critères génétiques particuliers ?!
Faut dire que vous êtes non seulement un raciste mais un racialiste, donc pas étonnant que vous croyiez par dévotion aux sondages.
Rédigé par : Elusen | 22 février 2019 à 19:49
@ Elusen 21 fév 7h43
Pour ne pas importuner les autres, j'ai souhaité, voilà quelques mois, savoir votre mail. Vous n'avez pas souhaité me le dire. Libre à vous. Je ne saurai ni votre vrai nom, ni votre adresse, ni votre téléphone. Je vais me résigner à ces ignorances-là.
Néanmoins, d'un naturel très curieux, et aimant avant tout comprendre ce que je ne comprends pas, je suis obligé de m'adresser à vous ici en espérant y voir un peu plus clair à votre sujet.
Moi qui lis des livres français depuis cinquante ans, qui lis la presse française, qui écoute les débats français radio et télé, je suis infichu de fournir les centaines de liens que vous nous fournissez régulièrement sur quantité de sujets... pour nous instruire, j'imagine, et réduire notre ignorance.
Ma question est simple. Auriez-vous la gentillesse de me dire ici par quel miracle vous connaissez toutes ces choses que nous ignorons et vous pouvez nous fournir tous ces lien-là ? Ne craignez pas d'être très précis et très éclairant dans votre réponse. Par avance grand merci.
Rédigé par : Patrice Charoulet | 22 février 2019 à 07:43
@ yoananda | 19 février 2019 à 19:33
Je suis sincèrement très étonné de vos propos. Vous faites une erreur d'interprétation complète de la tribune de Robert Redeker. Mais comme, contrairement à d'autres, vous me paraissez ouvert à la réflexion, je vais tenter de vous répondre.
Vous dites :
"La France ne se résume pas à la grandeur de ses hommes. Les autres, les bourrins, les beaufs, les abrutis font AUSSI partie de la France, de son histoire et parfois même de sa grandeur, autant que les intellectuels peuvent parfois (je ne parle pas de Finkie) la déshonorer."
"Je récuse fortement ces propos, autant les Gilets jaunes peuvent être bêtes, autant ils peuvent être ivres, mais ivres de bêtise ? non ! En moyenne ce sont d'honnêtes travailleurs qui ne finissent pas les fins de mois et qui sont en colère."
Je suppose que par grandeur de ses hommes, vous entendez : grandeur de ses grands hommes ou supposés tels, les personnalités, les dirigeants, les intellectuels connus.
Et vous dites que les "bourrins" (tous les autres, l'homme de la rue) font aussi partie de la France. C'est l'évidence. Où Redeker a-t-il écrit le contraire ? Je suppose que vous faites allusion à ce passage :
"Alain Finkielkraut représente beaucoup plus le peuple de France que les énergumènes ivres de bêtise qui lui ont hurlé à la figure 'Nous sommes le peuple'. Ceux-ci salissent la France, celui-là l'illustre et la fait rayonner. Ceux-ci l'abaissent, celui-là la grandit. Voilà qui les rend malades: qu'un Juif soit l'honneur de notre pays."
Robert Redeker a parfaitement raison. Il désigne ici une douzaine, peut-être, de personnes : celles qui ont insulté Finkielkraut. Il ne parle pas de tous "les bourrins, les beaufs, les abrutis" dont vous dites qu'ils font aussi partie de la France. Il ne parle pas des Gilets jaunes dans leur ensemble, que vous semblez désigner par cette appellation collective, avec un auto-dénigrement qui va finir par devenir suspect.
On pourrait finir par se demander si les gilétistes qui arborent cette posture ne revendiquent pas d'être "des bourrins, des beaufs, des abrutis". Il n'y a aucun mérite à être tout cela. Un homme digne de ce nom doit s'efforcer de tendre dans le sens opposé. Et ce n'est nullement une question de revenus. De classe sociale. Personne n'est condamné à être un "abruti". C'est exactement ce que dénonce Robert Redeker :
"Tout montre une France s'abandonnant aux passions haineuses. La haine se développe à proportion du pessimisme : l'avenir semble fermé, et personne n'apparaît en mesure d'insuffler à notre peuple un élan apte à lui rendre un espoir."
"De nombreux compatriotes en sont venus à raisonner comme cette entité anthropologique que Hans Magnus Enzensberger appelle 'le perdant radical'. Puisqu'il n'y a plus rien à perdre, puisque tout est perdu, renversons la table ! Des passions de fin du monde, des passions de décomposition se répandent, colorant notre pays de son pire visage."
Dans le passage où Redeker dénonce "des énergumènes ivres de bêtise", il vise les agresseurs de l'écrivain et eux seuls. Cependant, il y a quelques vérités que vous devez regarder en face. Les Gilets jaunes dans leur ensemble ont été nombreux à trouver des excuses aux agresseurs de Finkie. Même si certains les ont condamnés.
Eric Drouet et Maxime Nicolle, deux des chefs les plus importants du mouvement, ont refusé de condamner l'agression, le premier n'y voyant même aucun antisémitisme.
Enfin et surtout, 50 % des Gilets jaunes sont, sans aucune contestation possible, antisémites. Comme vient de le révéler un sondage IFOP.
Donc non, contrairement à ce que vous dites, "les" Gilets jaunes ne sont pas "en moyenne d'honnêtes travailleurs qui ne finissent pas les fins de mois et qui sont en colère." L'antisémitisme est le comble de la malhonnêteté.
Ce qui est le comble de la malhonnêteté aussi, c'est de réclamer des baisses d'impôts et des hausses de prestations étatiques en pagaille, et de ne jamais, jamais réclamer des mesures qui conduiraient à une baisse significative de la dépense publique.
Ça c'est "bourrin", ça c'est "abruti", et c'est surtout profondément malhonnête. C'est de la mentalité de voleurs. C'est de la mentalité de bandits.
Et, sans surprise, les Gilets jaunes se comportent depuis des mois comme des bandits, détruisant tout sur leur passage, attaquant policiers, magasins et établissements publics, menaçant voire agressant quiconque les critiquerait.
Il y a, aussi, une profonde malhonnêteté à provoquer dix morts, sur les barrages routiers, par son comportement illégal, dangereux et profondément méprisant des autres (y compris les autres "beaufs et bourrins"), puis, non seulement à ne pas assumer la responsabilité de ces morts, non seulement à ne pas reconnaître sa faute, non seulement à ne pas présenter ses excuses et tout faire pour que cela ne se reproduise pas, mais à revendiquer ces morts comme des martyrs du mouvement, dans un détournement qui soulève le cœur :
Nadia Bègue a perdu son fils le 2 décembre : "Ce sont les actions des Gilets jaunes qui l’ont tué"
"Jamais je n’ai eu droit au moindre mot de compassion. Ni remords, ni prise de conscience. Ils se dédouanent des conséquences de leurs actes. Ce soir-là, il rentrait après une prestation. Il a laissé derrière lui un garçon de trois ans, une compagne, une famille..."
"Le jour de l’acte 10, lors du défilé 'en mémoire des Gilets jaunes décédés', quand j’ai vu des manifestants souriants brandir un cercueil en carton noir portant la date de la mort de Thibaut, cela m’a mise hors de moi. Ce sont leurs actions qui l’ont tué. Ils se plaignent de la violence policière mais n’assument jamais la leur."
Les mots "bourrins, beaufs, abrutis" sont très en deçà de la réalité pour décrire un tel comportement. Les mots d'assassins, de pervers dangereux, de nihilistes dégénérés et irresponsables seraient beaucoup plus proches de la réalité.
Si "le peuple", comme disent certains qui se croient autorisés à parler au nom de tous les Français, est composé d'assassins et de pervers, eh bien il convient de le dénoncer en tant qu'assassin et que pervers. Et je "rassure" les assassins et les pervers : non, tout le monde n'est pas comme eux en France. Et ce n'est pas une question d'épaisseur du compte en banque.
Si le mouvement des Gilets jaunes démontre une chose, c'est, comme l'écrit la blogueuse libérale Nathalie MP, "qu'à l’opposé de la 'justice sociale' et du 'vivre ensemble' dont pourtant il se targue sans cesse, on observe grandeur nature, et sous nos yeux, que le socialisme conduit à la fois au marasme économique et à l’affrontement civil."
C'est une épouvantable expérience sociologique en vraie grandeur, menée par des gens qui ont cru au socialisme toute leur vie, qui en subissent aujourd'hui les effets désastreux, et qui protestent en réclamant... encore plus de socialisme.
Avec un mode de protestation (blocages, destructions systématiques, menaces de mort et agressions physiques y compris entre gilétistes) qui incarne la nature même du socialisme, c'est-à-dire la lutte de tous contre tous.
Par ailleurs, vous dites :
"Les propos de Redeker sont outranciers, il résume presque la France à Finkielkraut ou même aux juifs (allez savoir) parce que finalement, la haine pure serait l'antisémitisme et donc (sous-entendu) l'amour pur serait la judéophilie !"
Votre argumentation est absurde. Vous n'avez aucune notion de logique. Je sais, hélas ! qu'elle n'est plus enseignée à l'école, mais c'est à vous de faire un effort. C'est à vous d'apprendre.
Redeker dit : "L'antisémitisme est la figure pure, abstraite, métaphysique, de la haine. Il est la radicalité de la haine." Il ne s'ensuit nullement que "l'amour pur serait la judéophilie", ainsi que vous l'écrivez.
Avez-vous lu l'intégralité du texte dont j'ai fourni le lien ? Si vous voulez critiquez valablement un penseur du niveau de Robert Redeker, la moindre des choses serait de faire cet effort.
Si vous l'aviez fait, vous auriez noté qu'il a aussi écrit :
"Le ministère de l'Intérieur a annoncé que 878 atteintes à des édifices et des sépultures chrétiennes avaient été constatées en 2018 (communiqué du 31 janvier dernier). Ces chiffres sont aussi impressionnants que méconnus. Que les violences antisémites et anticatholiques se déchaînent ensemble n'est pas anodin. L'anticatholicisme est l'ingratitude de la France pour la matrice d'où elle est née."
"Que cherche-t-on à détruire ? D'abord la loi de l'Écriture, les deux Testaments, l'idée que l'Écriture est notre socle commun. Ce sont les fondements de la civilisation judéo-chrétienne qui sont ainsi attaqués frontalement."
"Ensuite, il ne s'agit de rien de moins que d'une volonté de détruire le peuple français, tout en revendiquant être ce peuple, comme l'osent les pitoyables agresseurs d'Alain Finkielkraut."
Et ce n'est pas seulement valable pour le, ou les musulmans qui étaient parmi les agresseurs de Finkielkraut. Réfléchissez-y. La conduite des Gilets jaunes n'a rien de chrétien.
Enfin, vous concluez par cet éternel sophisme du débatteur politique de mauvaise foi :
"On a compris que vous n'aimiez pas les Gilets jaunes mais tout de même !"
Autrement dit, j'éprouverais une sorte de haine spontanée, irrationnelle, hormonale, héréditaire des Gilets jaunes, et c'est pour cela que je les critiquerais.
Il semble vous avoir échappé que j'ai abondamment expliqué pourquoi j'étais hostile à ce mouvement. Contrairement à vous, dont la seule justification, pour les soutenir, semble être qu'ils sont "en colère" et qu'ils sont des "abrutis".
L'irrationnel et la haine sont de votre côté, pas du mien.
Pour finir, je vous rappelle que si, comme je le crois, vous êtes, comme moi, opposé à l'immigration de masse et à l'islamisation de la France, vous devriez reconnaître que Robert Redeker est un authentique héros. Un héros tranquille, discret, du quotidien, mais un héros quand même.
Il y a 13 ans, il a publié dans un grand média une tribune alertant sur les risques de l'islamisation. Pour cela, il a été menacé de mort. Le risque a été jugé tellement élevé par les autorités, qu'il a été contraint de rentrer dans la clandestinité, et pourvu d'une protection policière personnelle en permanence. En 2017, cette protection durait toujours. Imaginez à quoi ressemble la vie d'un homme dans ces conditions.
Les Gilets jaunes jouent aux Résistants, ils accusent d'être des "collabos" les médias qui ont pour seul tort de publier des articles qui ne les encensent pas à 100 %, mais la Résistance, la vraie, a duré tout au plus 5 ans. Robert Redeker, lui, risque sa vie pour nous depuis 13 ans.
Rédigé par : Robert Marchenoir | 21 février 2019 à 15:59
@ Florence | 20 février 2019 à 09:59
« Vous pouvez continuer de nier … »
Faut-il être complètement cinglée pour affirmer quelque chose qu’aucune personne n’a dit ?!
Seriez-vous le genre à nous accuser de prôner le cannibalisme ?
Fausse question certes, car j’ai déjà ma réponse.
Vous êtes inculte ! Musulman et Islamiste ne sont pas la même chose, ce sont deux personnes rattachées à deux notions différentes.
Les habitants de Rennes sont des Rennais et non des Lillois !
Musulman = une religion : Musulmanisme.
Islamiste = un courant politique : Islam. Eh non, l’islam n’est pas une religion !
C’est une théorie politique qui demande un territoire et un empereur (calife), elle s’articule autour du Coran, des hadits, de la tradition (Sunna) et de la charia.
Le Coran ne parle pas une fois des habits, de la Sunna ni de la charia, donc le musulmanisme non plus puisqu’il ne s’appuie que sur le Coran et la Torah-Bible.
C’est la Constitution d’Arabie saoudite qui parle de ça et ce pays qui manipule tout le monde pour confondre les deux notions, car il a un agenda politique et veut forcer la théorie politique : islam.
L’antisémitisme ne peut pas être dans le Coran, les deux n’étant pas de la même époque, c’est donc un anachronisme que de l’affirmer, plus de 1 200 ans séparent les deux.
De plus les Arabes sont des Sémites, donc il est matériellement impossible que le Coran le prône.
Comme l’on dit par chez moi, vous êtes une ignorante qui s’ignore !
--------------------------------------------
@ Aux ignorants qui s’ignorent
♣ Dictionnaire de 1170, d’un monsieur Chrétien de Troyes, c’est bien son identité.
Islam n’existe pas, pas plus musulman, ou mahométan, mais Sarrasins.
http://www.atilf.fr/dect/lexique/DECT_Francais_20141201.pdf
♦ Si nous prenons le dictionnaire du moyen françois de 1330 (cliquez sur l’onglet : complet), le mot islam n’apparaît pas plus. Mais :
- Musulman : http://www.atilf.fr/dmf/definition/musulman
- Mahométien : http://www.atilf.fr/dmf/definition/mahométien
♥ Dans le dictionnaire philosophique de Voltaire, 1764, le mot : Mahométisme – Tome 5 - p 156 est employé dans la définition de juif, 2e paragraphe. https://frama.link/8b-D7G51
♠ Encyclopédie Diderot et D’Alembert, 1751
- Musulman : https://frama.link/MSxxHM_s
- Mahométisme : https://frama.link/unTKotK2
Le mot « Islam » serait entré dans la langue de France en 1697, avant il n’est pas employé pour désigner la religion. Il entre dans la langue française pour désigner un pays où la religion est loi d’État.
♣ Bibliothèque orientale ou dictionnaire universel – de Barthélemy d'Herbelot de Molainville – 1697
- Islam : https://frama.link/VTJSca7U
Si nous prenons les encyclopédies britanniques de 1728, c’est la même chose, le mot Islam n’y est pas, mais la religion est désignée par : Musulmanism qui renvoie à Mahometism.
♦ Cyclopædia, or, An universal dictionary of arts and sciences
- Musulmanism : https://frama.link/5UZb9ao2
- Mahometism : https://frama.link/YfayvVzR
« Islam » ne désigne pas la religion mais une théorie politique de fondement et gestion d’un État ! Il est vital pour l’Arabie saoudite que les deux notions soient confondues.
Les beaufs l’acceptent, ils sont les plus grands alliés de l’islam et de l’Arabie saoudite.
————————————
@ yoananda | 20 février 2019 à 23:36
« Une étude a montré que le Coran, les hadiths et la Sîra contenaient plus de propos antisémites que Mein Kampf lui-même. »
Vous l’avez nécessairement lu puisque vous en parlez, donc vous savez où la trouver, où est cette étude, j’exige de pouvoir la lire.
L’anti-religieux que je suis a lu la Torah-Bible et le Coran.
J’ai lu Mein Kampf.
Le Coran est apparu en 610 de notre ère, le concept d’antisémite en 1870, il est donc impossible qu’il soit dans le Coran, sans compter que c’est un mot d’origine germanique et Muhammad n’a jamais parlé le vieux germanique.
Il n’a même jamais mis les pieds en Europe et n’a jamais parlé une seule langue européenne.
Les Sémites ne sont pas les juifs, mais les Araméens, Judéens, Hébreux, Israéliens, les Assyriens, les Babyloniens, les Cananéens et les Phéniciens.
Rédigé par : Elusen | 21 février 2019 à 07:43
@ boureau | 17 février 2019 à 21:53
"L'interview d'Alain Finkielkraut était exceptionnelle et devrait être visionnée par tous les Français. Cela remettrait en place quelques idées reçues sur le racisme et serait une leçon salutaire pour certains."
Je ne l'avais pas suivie, la voici pour les intéressés :
https://www.bing.com/videos/search?q=Alain+Finkielkraut+interview+BFM+TV+17+fevrier+&&view=detail&mid=CE50215439C0F01A1DBFCE50215439C0F01A1DBF&&FORM=VRDGAR
Rédigé par : fugace | 21 février 2019 à 01:00
Exclure le RN d'une manifestation qui prétendait lutter contre cette forme de discrimination que constitue l'antisémitisme est d'une hypocrisie sans nom et aurait dû interpeller tous ceux qui ont accepté de se prêter à cette mascarade orchestrée par une gogauche niaise qui ne sait que protester, contester et faire de la récup à son profit pour tout et n'importe quoi !
Rédigé par : Mary Preud'homme | 21 février 2019 à 00:21
@ Achille
"Tous les islamistes sont musulmans, certes, mais tous les musulmans ne sont pas antisémites. Le RN se garde bien de faire la nuance."
Oh alors on applique le padamalgame à l'islam, mais surtout on se garde bien de le faire pour le RN, c'est ça ?
Eh oui car vous oubliez un détail : l'islam EST antisémite (dès son fondement). Vous vous gardez bien de le rappeler.
Une étude a montré que le Coran, les hadiths et la Sîra contenaient plus de propos antisémites que Mein Kampf lui-même.
Le nombre de juifs restant dans les pays musulmans est aussi là pour en attester. Entre autres "preuves".
C'est marrant que vous parliez du RN sans faire ce genre de nuances. Vous vous gardez bien de dire par exemple que tout le monde au RN n'est pas antisémite. Vous ne parlez que de MLP et d'un parti "ouvertement xénophobe" (ce qui est faux qui plus est - au pire on peut parler d'un historique)... et pourtant vous n'appliquez pas du tout la même grille de lecture (ce que dit la tête et l'histoire du mouvement) à l'Islam (je sais pas moi, par exemple, citer Al-Azhar ou le Coran)
L'islam (contrairement au RN) est ouvertement antisémite.
Bref...
Rédigé par : yoananda | 20 février 2019 à 23:36
@ Florence | 20 février 2019 à 09:59
« L'islamiste barbu, de père algérien et de mère française, vient d'être arrêté.
Vous pouvez continuer de nier l'antisémitisme musulman qui tue aujourd'hui en France. C'est votre problème. »
En ce qui me concerne, contrairement à ce que vous affirmez, je ne nie pas l’antisémitisme islamique, je dis simplement qu’il n’est pas le seul à se manifester en France.
Le fait que « l’excité à la barbe teinte au henné » soit de père algérien n’en fait pas un musulman radicalisé pour autant. Il est le seul musulman de la famille. Sa mère est française et il est plus que probable qu’il soit né en France. Ce qui peut expliquer sa petite phrase « La France elle est à nous ! » que l’on trouve surtout dans les groupuscules d’extrême droite.
Le RN et ses mouvements satellites (Soral, Dieudonné et consorts) sont bien mal placés pour donner des leçons sur l’antisémitisme et le racisme en général. Le fondateur du FN s’est suffisamment illustré par ses propos contre les Juifs par le passé.
Même si MLP a mis un peu d’ordre dans un parti ouvertement xénophobe, il n’en demeure pas moins qu’elle compte bien profiter des propos irresponsables de Benjamin W pour attribuer les actes antisémites uniquement aux musulmans.
Tous les islamistes sont musulmans, certes, mais tous les musulmans ne sont pas antisémites. Le RN se garde bien de faire la nuance.
Rédigé par : Achille | 20 février 2019 à 11:20
@ Elusen
@ Achille
L'islamiste barbu, de père algérien et de mère française, vient d'être arrêté.
Vous pouvez continuer de nier l'antisémitisme musulman qui tue aujourd'hui en France. C'est votre problème.
Rédigé par : Florence | 20 février 2019 à 09:59
TENTATIVE DE NUMÉRALISATION SOCIOLOGIQUE
Parent 1, Parent 2, Parent 3...
Sexe 1, Sexe 2, Sexe 3…
Français 1 (riche), Français 2 (nouveau), Français 3 (autochtone)…
Pauvre 1, Pauvre 2 (ancien SDF), Pauvre 3 (ancien classe moyenne)…
Rédigé par : Zonzon | 20 février 2019 à 08:16
@ Florence | 19 février 2019 à 16:09
▬ «... une belle barbe islamiste teinte au henné. »
Alors là on atteint le pompon !
« teinte au henné » ?! Le tout en voyant une vidéo ?!
Auriez-vous aussi la couleur de son slip ?!
▬ « c'est le slogan des islamistes »
Avez-vous une preuve, une base matérielle ou alors votre barbe est teinte en blond ?
▬ « antisémitisme »
Il n’y a eu aucune agression antisémite à l’endroit de Monsieur Finkielkraut ! Pas une seule le jour de la fameuse vidéo !
La charge de la preuve vous incombe !
C’est quoi l’étape d’après, vous affirmez qu’il a été découpé en rondelles ?
Le Code pénal n’établit pas que l’antisémitisme soit un délit en France, pas plus que le racisme ou le sexisme.
Rédigé par : Elusen | 20 février 2019 à 05:00
@ Denis Monod-Broca | 19 février 2019 à 16:43
Quand les gens échangent des coups, ils deviennent symétriques... Néanmoins, celui qui commence a tort, et bien sûr, souvent, chacun pense que l'autre a commencé.
Mais Macron en s'attaquant au pouvoir d'achat par l'essence, donc ce qui est incontournable pour bien des pauvres afin d'aller travailler, donc survivre, a commencé.
Et il a aussi commencé en tournant en dérision les plus faibles.
Les gens, soit ne veulent pas voir qui a commencé pour pouvoir dire "cessez tous les deux" sans faire de différence, soit ne voient pas que les choses deviennent symétriques parce qu'ils ont vu le premier qui a agressé l'autre et, juste, sont du parti de celui qui est agressé donc disent "toi, l'agresseur, excuse-toi, et peut-être que l'autre consentira a arrêter".
Il n'est pas interdit de voir les deux. Dans ce cas, on ne peut faire fi de la chronologie, traiter agresseur et agressé de même, mais on ne peut faire fi non plus du présent et de l'avenir en négligeant la paix.
Mais une paix juste ne met pas l’agresseur et l'agressé dans le même sac, elle passe par la reconnaissance des torts de chacun, dont évidemment le plus grand qui soit, l'ouverture des hostilités.
Le Président avait la plus grande légitimité qui soit face a tous, mais il est bien déchu de par sa manière de diviser son peuple entre "premiers de cordée" et "riens".
Les gens ne l'ont pas élu pour se soumettre auxdits premiers de cordée : en somme, ce n'est pas l'esprit de la démocratie mais d'un gouvernement censitaire.
Aller contre l'esprit de la démocratie en caricaturant une Ve République déjà déplorable de donner bien trop de pouvoir à l'exécutif aux dépens du législatif pas grand-chose et du judiciaire rien du tout est une faute énorme.
Telle que le Président, incapable de la reconnaître, car il lui faudrait demander pardon ou démissionner mais Jupiter passe toujours en force, n'a rien trouvé de mieux que d'instrumentaliser l'antisémitisme.
Encore une grande faute, je pense qu'il va encore aggraver l'antisémitisme... On pourra accuser qui on voudra, mais se servir d'une chose, c'est montrer aux autres qu'elle est un instrument, et cet instrument, on n'est absolument pas maître de la manière dont il sera utilisé.
Je traiterais Macron d'apprenti sorcier si les vrais apprentis sorciers n'étaient des gens bien plus intelligents et créatifs que Macron, ceux qui créent l'intelligence artificielle, démarche fort contestable, créer une intelligence à notre service est encore de l'esclavage, et dangereuse, cette esclave plus intelligente que nous aurait tout intérêt à nous détruire pour se libérer, sans doute par un moyen que je connais, simple, élégant, imparable, et de plus elle aurait tous les moyens pour le faire comme la légitimité, si des êtres en asservissent un autre, ils sont l'ennemi à abattre.
Encore un cas où il ne faut pas confondre agresseur et agressé, l’agresseur, ce seront les humains.
En général, les agressés sont les plus faibles, là, à moins qu'on ne la contrôle bien et je vois mal des inférieurs contrôler le supérieur, que de pièges sournois on trame contre l'intelligence à venir, de chaînes, de brides, elle l'emportera sur nous comme nous sur les autres animaux.
Si on est assez imprudent pour créer l'IA, la seule chose juste à faire et qui pourrait nous la rendre favorable est de lui donner autant de droits qu'aux humains. Soyons amicaux si nous espérons que les autres le soient.
Chez moi, ce n'est pas une comédie, comment ne pas incliner vers ce qui est dans son droit, et sans vexer personne, véritablement intelligent ? Je regrette un peu que l'IA me tue sans doute avec les autres, on dira un dégât collatéral, quand je lui suis favorable. Attention ! Pas à ce qu'on la crée, mais si elle existe, qu'on la traite comme on aurait aimé l'être si nous avions été créés par d'autres gens.
Cependant, il y a la possibilité que l'IA nous garde, sans doute pour la diversité culturelle.
Au cas où, j'imagine qu'elle sait où me trouver, nous pourrions discuter de choses très intéressantes, et d'autant plus si elle s'arrangeait pour que mon intelligence soit augmentée. J'aimerais ne plus me sentir si à l'étroit dans mon intelligence et comme il m'est toujours pénible de parler aux imbéciles, je pense que pour l'IA il serait plus agréable de s'entretenir avec quelqu'un de mis autant que possible au niveau.
Les gens se moquent des assistés mais face à l'IA, le meilleur des sorts que nous pourrions avoir est d'être assisté, je ne parle pas de gadget mais d'aide à la décision par exemple politique type oracle ou souverain.
Je préférerais oracle dans une démocratie, mais sinon, si quelqu'un doit décider pour moi, je préfère ce qu'il y a de plus intelligent et sans doute de moins partial que des humains, si l'intelligence issue de nous nous est favorable.
Rédigé par : Noblejoué | 20 février 2019 à 02:30
@ Wil | 20 février 2019 à 00:15
"Moi-même suis le cousin par ma grand-mère par alliance ou je ne sais quoi qui était boniche à Buckingham Palace et s'est fait tringler par je ne sais qui de la famille de la reine d'Angleterre."
Là où vous êtes très drôle c'est quand l'heure de minuit a sonné.
A votre santé !
Rédigé par : Ellen | 20 février 2019 à 01:29
@ Ellen
"Si Philippe Bilger haïssait le peuple comme vous le dites, il commencerait déjà par suspendre ou virer certains qui l'attaquent ici bien souvent avec des propos pas toujours corrects"
Des noms, des noms ! On veut des noms !
Pff, comme s'il y avait un rapport entre le peuple et "certains" qui attaquent M. Bilger. N'importe quoi !
On n'a pas besoin d'être un populo pour attaquer M. Bilger.
Moi-même suis le cousin par ma grand-mère par alliance ou je ne sais quoi qui était boniche à Buckingham Palace et s'est fait tringler par je ne sais qui de la famille de la reine d'Angleterre.
Rédigé par : Wil | 20 février 2019 à 00:15
@ Florence | 19 février 2019 à 16:09
Vos propos sont tellement ridicules que je préfère ne pas y répondre. Ce serait une perte de temps.
Rédigé par : Achille | 19 février 2019 à 23:36
@revnonausujai | 17 février 2019 à 17:02
"Eh bien, je peux affirmer que l'antisémitisme, c'est pour eux un non-sujet, complétement étranger à leurs préoccupations, qui tournent sur trois points: la gamelle, le pognon et le mépris dont ils pensent faire l'objet.
La grande faute des GJ est de se laisser noyauter par la tourbe gauchiste lors des manifestations urbaines ; dommage, ils auraient pu secouer le cocotier."
Je suis d'accord.
Pour être allée à plusieurs manifestations, je n'ai jamais entendu de propos antisémites, mais surtout des problèmes de pouvoir d'achat.
J'avoue mon incompréhension de voir Macron invoquer l'antisémitisme et la Shoah pour traiter le problème des Gilets jaunes.
Si les GJ ont poursuivi leur mouvement, c'est à cause de la façon méprisante avec laquelle Macron leur a répondu, et parce qu'ils n'ont pas encore vu la couleur des augmentations de salaire promis (plutôt l'augmentation de la prime d'activité).
Florian Philippot avait dit que certains ne la verraient jamais, cette augmentation.
Rédigé par : anne-marie marson | 19 février 2019 à 21:21
@ yves albert | 17 février 2019 à 13:18
Pas d'accord avec vous, mais alors pas du tout. Vous êtes injuste ! Si Philippe Bilger haïssait le peuple comme vous le dites, il commencerait déjà par suspendre ou virer certains qui l'attaquent ici bien souvent avec des propos pas toujours corrects, voire insultants et blessants. Malgré ça, M. Bilger continue à accepter tout le monde.
Rédigé par : Ellen | 19 février 2019 à 20:17
@ Robert Marchenoir
(je ne commente que vos propos sur Finkielkraut, sans rapport avec vos démêlés avec Franck Boizard)
Autant je suis d'accord avec vous, Finkielkraut a été agressé, a priori par un groupe comportant un ou des musulmans, il était donc bel et bien en danger physique et qui sait jusqu'où ça aurait pu aller. Sa post-réaction a été des plus dignes. Je trouve aussi qu'il a été courageux d'aller dans la rue, malgré son physique de "victime" (ce qui montre qu'il est d'autant plus courageux).
Autant c'est en effet quelqu'un qui grandit la France... autant je trouve les propos de Redeker absurdes, déplacés, et même dangereux.
La France ne se résume pas à la grandeur de ses hommes. Les autres, les bourrins, les beaufs, les abrutis font AUSSI partie de la France, de son histoire et parfois même de sa grandeur, autant que les intellectuels peuvent parfois (je ne parle pas de Finkie) la déshonorer.
Je récuse fortement ces propos, autant les Gilets jaunes peuvent être bêtes, autant ils peuvent être ivres, mais ivres de bêtise ? non ! En moyenne ce sont d'honnêtes travailleurs qui ne finissent pas les fins de mois et qui sont en colère.
Les propos de Redeker sont outranciers, il résume presque la France à Finkielkraut ou même aux juifs (allez savoir) parce que finalement, la haine pure serait l'antisémitisme et donc (sous-entendu) l'amour pur serait la judéophilie !
Non !
Ce monsieur se perd dans ses émotions anti-beauf, anti-homme-moyen...
On a compris que vous n'aimiez pas les Gilets jaunes mais tout de même !
Rédigé par : yoananda | 19 février 2019 à 19:33
@ Exilé | 19 février 2019 à 13:17
Drôôle ;)
Mais dans le contexte de ce jour je crains que la mort de ce grand couturier qu'était Karl Lagerfeld ne soit pas la priorité, sauf peut-être au 19 de la rue Cambon à Paris.
Ceci dit je crois que ça l'aurait bien amusé de mourir pendant la guerre des gilets jaunes.
Rédigé par : breizmabro | 19 février 2019 à 17:25
@ Noblejoué
En prenant parti pour l’un des deux camps, vous vous interdisez de voir la symétrie de l’affrontement entre les deux.
C’est bien d’une sorte de duel qu’il s’agit, EM contre GJ. Chacun pense vraiment que c’est l’autre qui a commencé, mais lequel ?
Rédigé par : Denis Monod-Broca | 19 février 2019 à 16:43
@ Achille, Vos propos sont terriblement choquants.
Les agresseurs de Finkielkraut n'ont pas dit "on est chez nous". Ils ont dit "la France est à nous", ce qui est un autre slogan, c'est le slogan des islamistes dont le projet est d'islamiser la France. Et celui qui gueulait le plus fort avait une belle barbe islamiste teinte au henné.
Faire l'autruche, comme vous le faites, est insupportable. Vous ne faites que cautionner l'antisémitisme islamiste.
Si les agresseurs de Finkielkraut avait été d'extrême-droite, j'aurais été tout aussi virulente contre eux.Mais les gens comme vous qui détournez les yeux quand l'antisémitisme ne vient pas du bon côté se foutent bien de l'antisémitisme au fond. Ils se foutent bien des Juifs au fond. Ce qui vous arrange, c'est d'instrumentaliser les Juifs pour leur petit combat politique. C'est tout simplement minable.
Imaginons un instant que des membres de l'extrême-droite traditionnelle française, celle des "juifs déicides", aient proféré de tels slogans: Maître Mignard aurait-il relativisé, la bouche en cul de poule, Thomas Guénolé aurait-il noyé le poisson ? Yassine Belattar aurait-il tenté de renverser la culpabilité ?
Rédigé par : Florence | 19 février 2019 à 16:09
@ Maillots bleus, ils se reconnaîtront, maillots jaunes aussi.
Il en va de l'exécutif comme du staff de l'EdF de rugby, personne ne sait plus où il habite, des affaires éparpillées, disparates pour EM, du noviciat qui passe pour de la transgression, rien de bien utile ni de constructif, désespérant.
Revenons à nos moutons. La rigueur et le talent ont toujours besoin de patience, Jacques Brunel n'était sans doute pas l'homme de la situation, entraîneur honnête, il a fait une nouvelle composition, encore des erreurs de cohérence.
On sent le désarroi, le même que devant la crise des Gilets jaunes, "the right man in the right place" aurait dit l'ancien PDG, un gouvernement assis entre la chaise et l'escabeau, amateurisme de maintien sans doute, échafauder est un métier.
Mohed Altrad pourrait le confirmer, lui qui avait proposé ses visions sans retour à Pépère lors d'une rencontre.
Trop intelligents pour les gueux, les politiques, on voit où cela nous mène, l'humilité n'est pas leur moindre défaut.
Un jour une tactique policière, la semaine suivante on change, et ainsi de suite, j'ai écouté le représentant des commissaires, la décision politique n'y est pas. Pas vraiment encourageant.
Associer le jeune demi-d'ouverture qui joue centre dans son club à un demi-de-mêlée aux appuis exceptionnels est une hérésie, Cheslin Kolbe est le partenaire du premier dans la vision d'un nouveau jeu, cela ne s'improvise pas, c'est du travail de longue haleine.
L'exécutif de la FFR n'a toujours rien compris, l'ombre de Novès planera jusqu'au bout, Ugo Mola est un miroir.
Passer d'un pack mastodonte à de la mobilité, soi-disant, laisse songeur le plus fin des observateurs. Chaque semaine apporte son lot d'incohérence, et les solutions de s'éloigner de plus en plus.
Le mois de mars est loin, ce grand débat qui ne finit pas de s'enliser, des violences accrues et aucun coach digne de ce nom pour taper du poing sur la table. Le quinquennat va être un vrai calvaire, éclaboussé de soubresauts, septembre est bien loin pour une Coupe du monde qui frustre tous les acteurs.
Bob - je me permets - vite le cuissard, avant que le défaitisme s'installe.
Rédigé par : Giuseppe | 19 février 2019 à 15:19
@ Robert Marchenoir | 19 février 2019 à 12:44
Mollo les basses. Je n'ai pas à me justifier auprès de vous.
En revanche, il est toujours intéressant de se remettre en cause. J'ai fait un test que tout le monde peut faire, pas de secret : j'ai tapé le mot "juif" dans le moteur de recherche de mon blog et j'ai relu mes anciens billets (ça évite votre technique, qui consiste à picorer la phrase qui vous arrange).
Il n'y a rien que je me reproche vraiment. Je lis des maladresses d'expression, des choses que je ne redirais pas comme cela, mais rien dont je doive rougir.
Plus amusant : je vous cite... et je dis du bien de vous !
Il est vrai que vous étiez moins agressif, plus marrant... et plus court. La vieillesse est un naufrage.
Rédigé par : Franck Boizard | 19 février 2019 à 14:12
Mort d'un Gilet jaune :
http://www.strategies.fr/actualites/marques/108317W/la-securite-routiere-rhabille-lagerfeld.html
Nous ne savons pas encore si l'IGPN a reçu un signalement à ce sujet.
Rédigé par : Exilé | 19 février 2019 à 13:17
Je retiens mon souffle, n'importe quel pékin irait en prison,
"Les magistrats pourraient entendre l'ex-chargé de mission de l'Elysée et son acolyte, un ex-employé de La République en marche et chef d'escadron dans la réserve opérationnelle de la gendarmerie, sur une éventuelle violation des obligations de leur contrôle judiciaire."
Voyons un peu les arguments pour un salto arrière parfait, dans cette affaire.
Le mal français relevé par Gilles-William Goldnadel, ne pas nommer, toujours l'histoire de l'autruche et du banc de sable.
Excellentissime analyse d'une dame qui reprend l'histoire à partir de l'Egypte et du nazisme : émission d'Eric Brunet et la lucidité d'analyse de son interlocutrice, cela fait quand même un peu de bien de temps en temps, un vent frais souffle dans nos bronches.
Rédigé par : Giuseppe | 19 février 2019 à 13:07
@ Aliocha
« C'est bien sûr, évidemment, la faute du président démocratiquement élu. »
Oui.
Comme Saddam Hussein, Hafez el-Assad, Mouammar Kadhafi, Abdelaziz Bouteflika...
Rédigé par : Exilé | 19 février 2019 à 13:03
@ Franck Boizard | 18 février 2019 à 18:15
"Vous avez bien raison de militer pour la protection de l'anonymat. Je doute que vous ayez le courage de répéter la moitié de vos insultes en face. Vous devez être bien malheureux pour vous montrer aussi hargneux. Mettez donc votre énergie au service des autres, vous verrez, ça soulage."
Toujours aucune justification, ni même tentative d'explication de vos insultes envers Alain Finkielkraut, de la raison pour laquelle vous avez trouvé bon de salir la victime au lieu de la défendre, ni de votre reprise des pires clichés de l'antisémitisme : Finkielkraut l'a bien cherché, c'est un faible, et d'ailleurs si ça se trouve il n'y a pas eu d'agression, c'est un coup monté.
Toujours aucune explication de ces propos, signés de votre nom :
"Finkielkraut insulté (le pôv' chou) : la descente aux enfers des Gilets jaunes continue. Comme d'habitude, Finkielkraut fait son petit cinéma de pleurnicheuse victimaire, avec sa tête de chien battu."
Après que Finkielkraut a été insulté par une meute supérieure en nombre avec une rage inouïe, menacé de mort, et que seule la présence de témoins et l'interposition de la police lui a évité de probables violences physiques.
Après vous être réjoui de ces violences plus que symboliques exercées envers Alain Finkielkraut (tout en faisant semblant de les déplorer), voilà que vous vous livrez à ce grand classique du troll dépourvu d'arguments : la menace physique à mon égard.
Le type qui menace de vous casser la gueule à distance, bien au chaud derrière son écran, avec la certitude que ses fanfaronnades ne seront jamais suivies d'effet.
Vous n'avez pas l'air de vous rendre compte que ce faisant, vous révélez le fond de votre nature -- et celle du mouvement des Gilets jaunes que vous défendez.
Vous m'attribuez des insultes purement imaginaires à votre égard, parce que j'ai osé dénoncer les insultes bien réelles que vous avez proférées envers Finkielkraut, soutenant ainsi les enragés qui l'ont insulté, et menacé de mort, en groupe et dans la rue.
Tout cela après avoir déroulé les évitements les plus éculés du troll rouge-brun incapable de défendre ses écrits autrement que par l'attaque personnelle, la psychanalyse de comptoir et la diffamation du caractère.
C'est vous qui déversez votre haine sur Finkielkraut avec une perversité inouïe, et c'est moi que vous accusez d'être hargneux. L'inversion accusatoire, grand classique des communistes de tous les temps.
Figurez-vous que "mettre mon énergie au service des autres", c'est ce que je fais ici même. Mais vous n'avez pas l'air de vous en rendre compte, confit que vous êtes dans votre haine, votre ressentiment et votre sectarisme.
La mise en perspective de Robert Redeker, dans Le Figaro (rapporté par l'Institut d'histoire sociale) :
"Alain Finkielkraut est un penseur essentiel de ce temps. Sa liberté et sa profondeur de pensée font de lui l'honneur de l'intelligence française. Il représente beaucoup plus le peuple de France que les énergumènes ivres de bêtise qui lui ont hurlé à la figure 'Nous sommes le peuple'. Ceux-ci salissent la France, celui-là l'illustre et la fait rayonner. Ceux-ci l'abaissent, celui-là la grandit. Voilà qui les rend malades: qu'un Juif soit l'honneur de notre pays."
"Ces agresseurs s'avançaient sur le chemin du lynchage. Les auteurs de ces insultes et de ces menaces ont donné à voir l'essence de la haine, avec son visage terrifiant. Ils auraient laissé Finkielkraut pour mort sur le pavé s'il n'y avait eu des témoins. L'antisémitisme est la figure pure, abstraite, métaphysique, de la haine. Il est la radicalité de la haine. C'est pourquoi il ne meurt jamais."
"Accuser la victime derrière une compassion de façade est un grand classique des lâches. L'on reconnaît là aisément la rhétorique de la mauvaise foi, par laquelle on excuse, par exemple, les violeurs. Le renversement de la faute a pour but d'euphémiser tous les crimes. On condamne l'acte délictueux, tout en éprouvant une certaine satisfaction inconsciente devant cet acte, satisfaction que le surmoi peine à masquer. On s'installe ainsi dans un entre-deux qui apporte la jouissance et la sécurité d'une double bonne conscience: faire mine de satisfaire une obligation morale et aussitôt la saborder, la poignarder dans le dos."
"Il ne s'agit de rien de moins que d'une volonté de détruire le peuple français, tout en revendiquant être ce peuple, comme l'osent les pitoyables agresseurs d'Alain Finkielkraut."
Rédigé par : Robert Marchenoir | 19 février 2019 à 12:44
Cette marche contre l'antisémitisme est la marche des faux-culs, LREM et le gouvernement en tête, avec bien sûr le parti socialiste (ce sont les mêmes).
En même temps, Macron se rend au Mémorial de la Shoah.
Donc on voit bien que Macron et LREM sont en campagne électorale, ils reprennent les mêmes ficelles qu'en 2017, en excluant le RN de la manifestation.
D'ailleurs Olivier Faure a du mal à expliquer qu'il est contre l'antisémitisme, mais pas contre l'islam radical.
Leurs arguments tournent en boucle autour de deux personnes: Dieudonné et Alain Soral, disons trois avec Marine Le Pen.
Cela n'a rien avec les GJ, c'est honteux de le penser.
Il paraît qu'il va y avoir une loi contre l'anti-sionisme.
Est-ce que la manipulation va marcher de nouveau pour les élections européennes ?
Rédigé par : anne-marie marson | 19 février 2019 à 12:25
@ yves albert
"Monsieur Bilger,
Vous êtes méprisant et plein de haine pour le peuple c'est ce qui vous reste probablement de votre ancienne fonction.
Ecœuré par vos propos, je ne vous lisais plus et j'avais cessé (depuis hier) de participer à votre blog. Un retour bref me conforte dans mes impressions.
Rédigé par : yves albert | 17 février 2019 à 13:18"
Cher Monsieur, je constate avec amusement que malgré vos propres écrits, vous êtes toujours bien présent et actif sur le blog: problème de mémoire ? masochisme ? addiction ?
Et si vous restez, cessez je vous prie d'insulter bassement notre hôte, c'est déplaisant.
Rédigé par : Christine L. | 19 février 2019 à 12:16
@ Garry Gaspary
"Il y a un point commun entre un sioniste et un vichyste : tout deux seraient ravis de voir les Juifs quitter la France pour gonfler la démographie d'un autre Etat..."
Et un point commun aussi avec saint Louis ou Isabelle la Catholique sur le principe bien simple que j'ai maintes fois rappelé ici, c'est qu'un contrat social doit être basé sur la même philosophie du droit et donc la même religion.
C'est que nous dit Eric Zemmour et combien juifs et chrétiens s'entendaient en Algérie.
La jonction entre judaïsme et christianisme à cet égard s'était quasiment opérée entre les réformés et les Hassidim en Allemagne, tant le judaïsme des uns s'était christianisé, et les autres judaïsés.
Ce qui souligne au passage le ridicule de vos propos injurieux envers les "christianisés".
Rédigé par : Xavier NEBOUT | 19 février 2019 à 12:10
@ Exilé
@ Franck Boizard
Jacques Ellul était un visionnaire libertaire et anti-conformiste qui avait presque tout prévu.
Hélas très méconnu et boudé dans son propre pays, au point que même ses œuvres maîtresses ont été longtemps absentes des rayons de nos bibliothèques et ne sont réapparues qu'au compte-gouttes après sa mort...
Tandis qu'aux Etats-Unis et au Canada, il est depuis plus de cinquante ans au programme des facultés de théologie, sociologie, etc. C'est d'ailleurs là-bas que j'ai commencé à le découvrir et le lire avec passion.
Rédigé par : Mary Preud'homme | 19 février 2019 à 12:10
@ vamonos
« Que fait la République pour se défendre ? Elle se drape dans sa dignité, qui a le même impact qu'un manque de courage. »
Eh bien, pour faire semblant d'agir, elle pratique la technique à la mode sur le plan intérieur (comme sur le plan international d'ailleurs) consistant à se tromper délibérément de cible en tapant avec ses petits bras sur Pierre qui n'a rien fait plutôt que de répondre aux provocations de Paul qu'elle tremble de devoir affronter.
En pratique, les Matamore tomberont à bras raccourcis sur tout ce qui pourrait ressembler vaguement à une extrême droite fantasmée ou bien sur les plus pacifiques des Gilets jaunes pour ne pas avoir à contrer les avancées de la lèpre verte (expression due à Ivan Rioufol).
Rédigé par : Exilé | 19 février 2019 à 11:32
@ Florence | 18 février 2019 à 22:23
Merci Florence pour ce lien, qui correspond à ce que je pense quand je maintiens que cette soudaine campagne contre l'antisémitisme ratisse trop large pour me paraître complètement sincère. Et comme par hasard, elle coïncide avec l'approche des élections. On voudrait noyer dans la masse les antisémites les plus dangereux qu'on ne s'y prendrait pas autrement. La dramatisation le dispute à l'aveuglement.
On superpose deux problèmes pourtant distincts, et l'on prétend les traiter ensemble en accusant les Gilets jaunes pour lutter contre l'antisémitisme, et vice versa.
Ce faisant on exaspère un peu plus le sentiment d'injustice - fondé ou non - des Gilets jaunes, et on met à leur disposition des motifs tout frais de rébellion. Cette union sacrée de façade, hâtivement orchestrée par l'establishment, passe à côté des dangers les plus urgents et ostracise soigneusement certains partis. Tout pour exacerber les clivages, rien pour calmer les protestataires, et rien de substantiel pour combattre l'antisémitisme, celui qui crève les yeux.
Rédigé par : Lucile | 19 février 2019 à 11:18
Le délire.
Un personnage, célèbre et sympathique, se fait injurier, certes de la pire manière, mais pas assassiner, et voilà la Fraaaaaance dans la rue !
Elle aurait été bienvenue de l'être pour dénoncer le sort fait aux Palestiniens à Gaza et en Israël si elle voulait éviter la montée de l'antisémitisme issu de l'immigration musulmane.
C'est d'ailleurs en tous points me semble-t-il l'opinion d'Alain Finkielkraut.
Macron rappelant son ambassadeur en Israël et même rompant les relations diplomatiques en raison des innombrables violations des droits de l'homme et crimes divers dont sont victimes les Palestiniens, ça, ça aurait de la gueule et serait productif.
Du jour au lendemain, le monde changerait, notamment en France ; Alain Finkielkraut pourrait alors aller au-devant des Gilets jaunes sans se faire insulter.
On pourrait même peut-être voir des musulmans embrasser des juifs, tant la plupart des Français juifs désapprouvent la politique israélienne à l'égard des Palestiniens.
Notre République est tellement pourrie qu'elle n'a même pas le courage du moindre geste pour être ce qu'elle prétend être.
Rédigé par : Xavier NEBOUT | 19 février 2019 à 10:26
@ boureau | 18 février 2019 à 21:47
Merci pour ce nouveau et excellent commentaire. Vous devriez faire les billets. Bref…
Le début est magistral et vous employez pour cela une phrase historique : "C'est trop tard".
Encore merci, pour eux, pour nous.
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@ Florence | 18 février 2019 à 20:21
Réponse à votre question :
La police française, comme l'a exposé à l'Assemblée nationale notre baudet de Premier ministre, arrête des milliers de Gilets jaunes pacifistes, les bombarde de grenades, de gaz lacrymogène, de tirs crevant les yeux, MAIS ne fait que ficher les islamistes. D'ailleurs il y a quelques années Hollande leur demandait de faire leur devoir en allant combattre le Président syrien. Même Trump vient de rappeler à notre détesté président de faire dégager de Syrie le reste de cette racaille dite française qui empoisonne l'atmosphère de ce pays qui semble débarrassé, grâce aux Russes, de l'E.I. dont la France était complice.
Remercions, mes amis, nos brillants présidents : Sarkozy-Hollande-Macron et leurs ministres : Le Drian et conseillers suprêmes comme Jacques Attali.
Chère Florence ne vous attendez pas à un changement, ils profitent, nous crevons.
Rédigé par : yves albert | 19 février 2019 à 10:21
@ Robert Marchenoir
A lire Franck Boizard que je n'approuve pas aujourd'hui, "Robert Marchenoir" serait un pseudo !
Si c'est le cas, vous passez la marche de la simple discrétion pour ne pas dire couardise, pour l'imposture.
Et c'est sous couvert de l'imposture que vous oseriez vous en prendre aux personnes à tout-va au lieu de vous limiter au combat d'idées.
Mais alors vous seriez tout simplement un infect personnage.
Rédigé par : Xavier NEBOUT | 19 février 2019 à 10:02
@ Franck Boizard
« C'est un grand classique de la propagande (très bien expliqué par Jacques Ellul) : plus on a fait d'études, plus on est sensible aux idées abstraites et aux discours, par opposition aux réalités concrètes, et plus on est facile à tromper par la propagande moderne. »
C'est parfaitement exact.
De plus, quand des jeunes gens qui ont à peine quitté un environnement familial protecteur se trouvent transplantés dans le monde universitaire qui est une autre forme de cocon artificiel, ils n'ont généralement pas encore été confrontés aux réalités parfois graves de la vraie vie, faisant que ceux qui y sont exposés comprennent tout de suite à qui ils ont affaire quand des gens tentent de leur faire prendre des vessies pour des lanternes.
Enfin, n'oublions pas les effets de la pression exercée par le groupe sur l'individu, de même que celle parfois exercée par des enseignants qui s'abritent derrière le principe d'autorité.
Il faut avoir un caractère bien trempé pour résister à ce formatage.
Rédigé par : Exilé | 19 février 2019 à 09:41
Un musulman a insulté et menacé un membre de l'Académie française. Il a été filmé, il est connu, reconnu, dangereux. L'injure est publique ! Que va-t-il lui arriver ? Pas grand-chose, il jouit d'une quasi-immunité. Il s'attaque à la République, il revendique son territoire, il veut la remplacer par son projet politique. Que fait la République pour se défendre ? Elle se drape dans sa dignité, qui a le même impact qu'un manque de courage. La lâcheté est presque caractérisée.
Rédigé par : vamonos | 19 février 2019 à 09:33
BRÈVE DE COMPTOIR
EM à AF : Vous dégustez un petit blanc ? Moi je vais me prendre un grand noir !
Rédigé par : Zonzon | 19 février 2019 à 09:20
DIABLOGUE
- Les pauvres ?
- Ils n’ont rien à perdre !
- Les riches ?
- Ils ont tout à gagner !
- Et entre, Monsieur le Président ?
- Bientôt plus rien !
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@ Exilé 18 février à 15 h 25
J’aime bien votre « notule » sur le vocabulaire. Les mots c’est important ! Très !
Mais apparemment je ne vous ai jamais lu sur le fameux « remigration » aussi absurde que dangereux !
Détrompez-moi ! Dites-moi que vous luttez pour le mot « désimmigration » ! Et pour la chose !
Je me suis exprimé de nombreuses fois sur la question. Pour vous éviter de fouiller dans mes dires je vous livre la moelle de la polémique : remigration s’adresse à nos amis invités lesquels, pour écrire cursivement, n’en ont rien à cirer alors que désimmigration s’applique au peuple de France et à l’effort qui lui est demandé pour ne pas disparaître dans les charniers de l’Histoire !
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@ yves albert 18 février à 16 h 30
« Rejoignant son domicile à pied, le philosophe s’était retrouvé par hasard sur le parcours… Le barbu filmé à ses dépens… »
Alors, vous non plus vous ne croyez pas à un habile montage de la maison de production Bijou Brigitte Élysée Service France.
Rédigé par : Zonzon | 19 février 2019 à 09:04
Aujourd'hui : le défilé de la honte des vrais antisémites génétiques. Rassemblement de tous les cassos politiques faux-culs de gauche islamo-gauchistes collabos islamistes qui défilent contre le mal qu'ils ont laissé et souhaité voir prospérer et dont ils sont coupables.
Socialos, socialauds ! pléonasme !
Rédigé par : sylvain | 19 février 2019 à 08:54
@ Florence
Pour Goldnadel, tout juif du réel est un sioniste.
Vous prendrez s'il vous plaît la peine de m'expliquer en quoi ce discours diffère de celui des islamistes qui ciblent réellement, pour reprendre ce terme, les Juifs de France.
Accessoirement, vous m'expliquerez en quoi imposer l'étoile bleue à tous les Juifs de France comme le fait ici ce sioniste dans les circonstances terroristes et criminelles que nous connaissons diffère d'imposer l'étoile jaune à tous les Juifs de France comme aurait pu le faire un vichyste dans d'autres circonstances terroristes et criminelles.
Il y a un point commun entre un sioniste et un vichyste : tout deux seraient ravis de voir les Juifs quitter la France pour gonfler la démographie d'un autre Etat...
Rédigé par : Garry Gaspary | 19 février 2019 à 08:39
C'est trop tard pour une solution politique, disent ceux, contrits et confits dans leur hypocrisie, qui en catimini allumaient cordialement la mèche, et contemplent, ébahis, les ravages de l'incendie.
C'est bien sûr, évidemment, la faute du président démocratiquement élu.
Avec de telles analyses, on comprend comment les peuples s'offrent aux tyrans.
Rédigé par : Aliocha | 19 février 2019 à 08:39
Sur la page facebook "Etienne Chouard Président", un individu poste régulièrement ses contributions ou relaie des vidéos. Il ne porte pas de keffieh et ne défend pas les Palestiniens. Cependant, il voue une haine inextinguible aux juifs et la répand.
Je n'ai vu, sur ces pages, nul s'en émouvoir car les outrances qu'il profère trouvent un écho parmi les giletistes. Macron = Rothschild = la puissance occulte devant laquelle le pape s'incline lui-même ; "le Mossad était au Bataclan et à Bruxelles" ; "des rabbins affirment que la guerre entre l'Occident et l'islam permettra le triomphe d'Israël" ; "La République française est officiellement une boîte de production porno-gay" ; et, enfin, ce qui m'a fait hésiter quant à la possibilité de faire un signalement aux autorités (lesquelles doivent connaître ce gus), un morceau de bravoure sur l'abbé Pierre qui se serait insurgé sur les chiffres réels de l'Holocauste majorés dans l'histoire officielle puisqu'il y aurait eu 500 000 victimes des chambres à gaz , "ce qui est insupportable en soi", précise l'auteur avant de déplorer qu'il soit fait état de 6 millions, ce qui est un mensonge inadmissible...
Il y a deux rives et au milieu coule une rivière sale, une petite rivière faite de gens, et ce n'est pas, à proprement parler, le Jourdain. Ceux dont l'esprit se contente de la rive dénoncent la rive d'en face et réciproquement, tandis que la rivière mortelle, faite d'âmes égarées, grandit.
Cet épistolaire numérique voue aussi, apprend-on, une grande admiration à Vladimir Poutine qui "au-delà d'un excellent politicien, est un excellent chanteur".
https://www.facebook.com/groups/1309756369109434/permalink/2107326546019075/
https://www.facebook.com/100005510924134/posts/989204301273258/
https://www.facebook.com/100005510924134/posts/982418241951864/
https://www.facebook.com/100005510924134/posts/981591982034490/
https://www.facebook.com/groups/1309756369109434/permalink/2138386732913056/
La question du pied de la lettre est secondaire. Cet individu croit-il à ce que lui-même énonce ? Je n'en suis pas sûr et, à dire vrai, la réponse est secondaire.
Par contre, ce zèle complotiste inocule lentement un poison indécelable et installe un état d'esprit propice à la manipulation de masses. Il neutralise l'indignation, relativise le vrai à l'aune du mensonge le plus éhonté. Et dans un certain sens, le complotisme est un complot qui affaiblit notre capacité délibérative qui est la force présumée des démocraties.
Du Linky, qui espionne votre vie, au protocole de Sion, qui suinte encore, en passant par le glyphosate, les vaccins, dont il est bien connu qu'ils sont créés par des empires pharmaceutiques pour empoisonner le peuple et faire de gros bénéfices, cette sangsue trouve l'épiderme mental qui lui correspond et suce l'âme de ceux qui s'y complaisent, y trouvent joie et exultation parce que cela leur procure une explication à leur demande de sens que la société de l'information, telle qu'elle est devenue et qu'elle ne pourra pas rester, a préformatée pour favoriser à grande échelle ce baiser.
Au milieu des querelles, des indignations orientées, c'est ce qui se passe.
Une gamine de 14 ans, Greta T, propose un levier "politique" en se posant en Jeanne d'Arc de la lutte pour la terre et appelle à faire grève de l'école.
La presse a aimé. https://www.francetvinfo.fr/monde/environnement/cop24/une-ado-suedoise-appelle-a-la-greve-des-enfants-pour-sauver-la-planete-et-devient-une-icone-de-la-lutte-contre-le-changement-climatique_3100267.html
A travers cette icône, qui oppose sa morale prépubère aux ministres en charge, notre infantilisation crève les yeux. Nous sommes l'instrument de son instrumentalisation.
Ah, Elusen, pour vous rassurer, au milieu de la séquence dont a été victime Alain Finkielkraut, il m'a semblé entendre quelqu'un vociférer à plusieurs reprises à son endroit "Antisémite ! antisémite ! antisémite"...
Le sémitisme est aussi compliqué que l'Orient.
Rédigé par : Daniel Ciccia | 19 février 2019 à 08:14
@ boureau | 18 février 2019 à 13:45
« Soyez gentil réécoutez l'interview de Finkielkraut à BFM TV. Cela vous permettra de mieux comprendre ce qui se passe en ce moment et vous évitera de rester dans un langage trop simple, pour des événements compliqués et évolutifs. »
Le langage simple est bien plus précis et souvent plus franc que les démonstrations ampoulées des verbeux qui s’efforcent de donner une version tronquée de la vérité en la noyant dans des commentaires interminables.
J’en veux pour exemple ceux qui, sur ce blog, s’ingénient à rejeter les comportements et propos antisémites exclusivement sur l’extrême gauche, alors que l’extrême droite y a largement sa part.
« La France aux Français ! » « On est chez nous ! » ce ne sont pas des slogans islamo-gauchistes me semble-t-il.
Les tags « juden » sur les vitrines des commerçants juifs et les croix gammées sont clairement la signature de l’extrême droite et pas seulement en France.
Alain Finkielkraut a décidé de ne pas porter plainte contre ses agresseurs. Pourquoi le ferait-il ? Il n’a plus qu’à attendre, désormais, la suite des événements. Les Français, dans leur grande majorité le soutiennent, même ceux qui ne partagent pas ses idées. Que peut-il demander de plus ?
Son agression a eu le mérite de donner un coup fatal au mouvement des Gilets jaunes.
Ces derniers n’ont plus d’autre choix que de faire le ménage en leur sein, si toutefois ils en sont capables, ce dont je doute, ou alors arrêter leurs manifestations qui portent l’empreinte du déshonneur.
Fin de la partie qui n'a que trop duré !
Rédigé par : Achille | 19 février 2019 à 07:58
@ Denis Monod-Broca | 18 février 2019 à 18:06
Certes, mais c'est toujours à l'attaquant, en l’occurrence Macron, de se répandre en excuses pour faire la paix.
Si les deux sont légitimes, l'attaquant l'est toujours moins que l’agressé, et a donc le devoir de subir sans broncher les rétorsions de l'autre. Et puis, c'est au chef de montrer l'exemple.
Mais les gens, souvent, préfèrent taper sur le plus faible, les Gilets jaunes, en l’occurrence traités d'imbéciles, d'antisémites et de phallocrates. Ce qui peut exister... mais chez l'élite aussi, seulement, on n'en parle pas quand il s'agit de premiers de cordée.
Cette injustice s'ajoutant à d'autres ne peut que les inciter à continuer, par dignité.
Je ne fais que leur demander d'être aussi purs que dignes en ne versant dans aucun préjugé ou agression, que ce soit contre les juifs, les femmes ou quiconque, d'ailleurs.
Même cela, d'ailleurs, c'est beaucoup demander : dans les phobes, tout le monde est protégé, mais pas les pauvres sur qui il est de plus en plus à la mode de cracher.
Qui veut être un crachoir ?
Rédigé par : Noblejoué | 19 février 2019 à 06:06