Stéphane Rodrigues a été blessé à l'oeil. Les investigations de l'IGPN ont établi qu'un tir de LBD a bien été effectué sans qu'on puisse affirmer avec certitude que la victime avait été visée, des Gilets jaunes s'en étant pris à la police qui avait dû lancer une grenade de désencerclement puis il y a eu le tir de LBD.
Cette malheureuse affaire a presque fait passer au second plan la loi anticasseurs - il n'était que temps de la mettre en chantier - qui n'est pas encore votée par l'Assemblée nationale, extrêmement discutée sur certaines de ses dispositions, notamment interdiction de manifester, instauration d'un fichier, proscription de la cagoule (Le Monde).
Je crains le pire de la part du groupe majoritaire. Une partie appuyée par des centristes (dont Charles de Courson qui a perdu la tête politique et historique en comparant la loi au régime de Vichy) est prête à se coaguler avec une gauche criant comme d'habitude à un texte liberticide, quand il s'agit de rendre une France plus sûre, moins violente.
Rétrospectivement on ne peut s'empêcher de songer à la loi anticasseurs du 8 juin 1970 qui tendait "à réprimer certaines formes nouvelles de délinquance", en particulier les violences collectives dont la preuve individuelle était difficile, voire impossible à rapporter judiciairement.
Ces dispositions remarquables qui anticipaient une déplorable évolution de notre démocratie ont malheureusement été abolies le 26 novembre 1981. Il convenait d'éradiquer un symbole même si sa substance était fondamentale pour sauvegarder la tranquillité publique. Cette loi de 1970 avait opposé, selon un schéma républicain classique, une droite réaliste à une gauche idéologique. La première se souciait des citoyens et la seconde de ses principes.
Le débat d'aujourd'hui n'est pas éloigné de ces préoccupations anciennes. Même s'il présente des différences qui devraient favoriser un consensus, si nous ne demeurions pas fracturés entre des camps continuant à ressasser, pour l'un en tout cas la soumission de l'exigence de sécurité à celle de liberté.
Cette fixation est d'autant plus choquante que la situation sociale et la fureur collective et souvent indigne des manifestations se sont amplifiées terriblement depuis 1970. Ce qui pouvait être contesté alors ne peut qu'être approuvé sans réserve dorénavant.
L'espoir résidait précisément dans l'intelligence tactique du gouvernement ayant repris la proposition de loi du président du groupe LR au Sénat, porteuse d'avancées cohérentes et originales : contrôles dans des périmètres de protection délimités par les préfets, interdictions administratives de manifester, fichier des "interdits de manifester", délit de "dissimulation volontaire du visage" et instauration du principe du "casseur-payeur" (Le Figaro).
J'espère ne pas être gangrené par une approche trop désireuse de sûreté - peu importe si un peu moins de liberté pour moi si plus de sécurité pour tous - mais je ne perçois pas ce qu'il y aurait de scandaleux dans ces mesures de bon sens sauf à prétendre lutter contre la haine destructrice et violente des casseurs seulement par le verbe avant et la constatation après. Bruno Retailleau, fin politique, craignait de voir son texte non pas amélioré mais "dévitalisé". L'Assemblée nationale lui donnera-t-elle tristement raison ?
Ce serait d'autant plus absurde que cette loi anticasseurs, si elle demeurait fidèle à cet esprit, échapperait au reproche fait à la loi de 1970 de porter atteinte à l'indépendance des juges. Puisque, au lieu de s'attacher à condamner en aval, avec les mille difficultés d'une preuve quasiment impossible pour des culpabilités fondues dans un groupe qui les anonymise, elle préfère les prévenir en amont en interdisant peu ou prou aux casseurs de rentrer dans les manifestations.
Refuser ces avancées serait une offense à la République et une non-assistance à toutes les victimes que cette obstination perverse ne manquerait pas de créer. On ne va pas continuer à tenir un discours frileux quand l'urgence est de muscler notre état de droit pour l'instant impuissant. Je ne veux pas non plus entendre invoquer, pour mettre en doute l'utilité de cette loi, cette éternelle antienne : plutôt que de la valider contre un présent immédiatement dangereux, on la récuse au nom du risque hypothétique d'un futur prétendument liberticide !
Le groupe LREM est naturellement écartelé entre une droite qui serait prête à voter plus sévèrement et une gauche moins vigoureuse, plus laxiste. Le dépassement de la droite et de la gauche les fait se réunir pour se combattre. LREM reproduit ce qu'Emmanuel Macron porte heureusement de moins en moins en lui grâce aux enseignements d'une réalité qu'il a prise de plein fouet ces dernières semaines et avec les ravages du terrorisme. Il admet que, dans ce domaine capital, la lucidité est à droite et la naïveté à gauche.
LREM devrait être inconditionnel à son égard dans le registre qui en vaut la peine. La loi anticasseurs en fait partie.
S'il faut se rassurer, qu'on soit persuadé que cette loi n'est non seulement pas hostile à la liberté de manifester mais qu'au contraire elle veille à la préserver, à la sauver.
Et hop le résultat quand même !
Toute la partie subjective, irrationnelle, relevant du pouvoir discrétionnaire, annulée par la Décision n° 2019-780 du Conseil constitutionnel.
Cela se fête non ?!
Et cela depuis le 4 avril 2019, mais vous n’avez toujours aucun avis là-dessus ?!
Rédigé par : Elusen | 21 avril 2019 à 18:02
Voilà le texte voté en première lecture à l’Assemblée nationale.
Il a été transmis au Sénat pour une deuxième lecture et reviendra devant l’Assemblée nationale pour un dernier vote.
Il pourra, éventuellement, faire l’objet d’une contestation devant le Conseil constitutionnel, avant promulgation et publication au Journal Officiel.
https://www.senat.fr/leg/ppl18-286.html
La fouille des personnes même aux abords d’une manifestation devient du n’importe quoi ; les habitants d’un quartier parce qu’ils habitent sur le trajet d’une manifestation pourront être contrôlés et fouillés, ainsi que les clients d’un magasin, les salariés du quartier, toute personne se trouvant là, sa voiture, lui, ses affaires peuvent être fouillées, y compris les voitures garées des habitants, etc.
Fouille sans limite sur n’importe qui, même si elle ne manifeste pas, il suffit qu’elle soit aux abords.
Les habitants des quartiers où se passent la quasi-totalité des manifestations, ils vont être heureux ! Déjà qu’ils doivent les supporter contrairement au reste de la France, mais là...
Le pouvoir discrétionnaire renforcé du représentant de l’État, c’est sûr que cela va tenir très longtemps devant les tribunaux, voire la Cour Européenne des Droits de l’Homme.
► Discrétionnaire, voulant dire en droit public : aléatoire, en fonction du bon vouloir, de l’humeur, de la subjectivité, des ordres reçus.
C’est surtout que la partie discrétionnaire ne s’articule pas sur une condamnation par la Justice :
▪ une personne constitue une menace... (généralité, laquelle de menace ?)
▪ des raisons sérieuses de penser... (pas de preuves, il suffit de penser).
▪ faire parvenir la décision de l’autorité à une personne, même au dernier moment, voire sur le lieu même de la manifestation.
L’on vous informe sur le lieu même, du coup, comme vous y êtes, l’on vous arrête pour ne pas avoir respecté un arrêté préfectoral : 6 mois de prison et 7 500 €.
▪ recours contre la décision : la condition d'urgence n'est pas requise.
Donc, il est interdit à un juge administratif d’accepter un référé-liberté, l'on empêche tout recours judicaire. À part ça aucun problème sleon l'Honorbale Honoraire.
▪ interdiction de manifestation, au sens large, cela interdit aussi la fête de la musique, c’est une manifestation publique, les carnavals, les feux d’artifice du 14 Juillet, les fêtes sur la voix publique, les événements, les commémorations, etc.
L’on peut interdire n’importe qui, n’importe quand, au dernier moment, sur place, fouiller n’importe qui et son véhicule ; ce texte est aléatoire, mal écrit, pathétique, il vise plus à interdire toute opposition, comme dans les dictatures, après tout Emmanuel Macron n’avait-il point demandé à son peuple de l’appeler Dieu : Jupiter.
Rédigé par : Elusen | 11 février 2019 à 03:11
@ Mary Preud'homme | 06 février 2019 à 00:07
Vous semblez méconnaître, du fait de votre fanatisme, qu’aucune des personnes estropiées n’avait de protection, par conséquent, elles ne peuvent être soupçonnées d’être des casseurs et pilleurs, car si elles avaient eu des protections, elles ne seraient pas estropiées.
Dans votre sectarisme, vous méconnaissez qu’aucune des personnes estropiées ne fait l’objet de poursuites judiciaires.
Surprenant que des personnes qui n’ont pas pillé, cassé, tabassé du flic, soient estropiées ?!
Les 14 personnes éborgnées, donc qui n’avaient aucune protection, ont bel et bien étaient visées à la tête par des Lanceurs de Balle de Défense, cela implique des bavures de policiers qui ont sciemment visé la tête.
Inutile de protester, de vociférer, cela a été reconnu par la Cour suprême de droit public, le Conseil d’État dans trois Ordonnances.
1ère Ordonnance N° 427386
10. L’usage de ce matériel a certes provoqué des blessures, parfois très graves, ainsi qu’en attestent les pièces et notamment les images versées au dossier, sans qu’il soit établi que toutes les victimes se trouvaient dans les situations justifiant cet usage, selon les dispositions et instructions rappelées aux points 2 et 3.
2ème Ordonnance N° 427390
9. L’usage de ce matériel a certes provoqué des blessures, parfois très graves, ainsi qu’en attestent les pièces et notamment les images versées au dossier, sans qu’il soit établi que toutes les victimes se trouvaient dans les situations justifiant cet usage, selon les dispositions et instructions rappelées aux points 2 et 3.
3ème Ordonnance N° 427418
9. L’usage de ce matériel a certes provoqué des blessures, parfois très graves, ainsi qu’en attestent les pièces et notamment les images versées au dossier, sans qu’il soit établi que toutes les victimes se trouvaient dans les situations justifiant cet usage, selon les dispositions et instructions rappelées aux points 2 et 3.
Une femme de 80 ans, à Marseille, qui ne manifestait pas, était chez elle et une grenade lacrymogène, mal lancée, a provoqué sa mort.
Elle était chez elle, dans son appartement au 4e étage, pas en train de piller, tabasser, casser !!
https://frama.link/SNYXrU4g
PS: j’attends toujours vos preuves que les photos des personnes estropiées datent de 2006 !!
Rédigé par : Elusen | 06 février 2019 à 04:24
@ Franck Boizard | 04 février 2019 à 08:12
Vous semblez ignorer de votre côté qu'une manifestation c'est tout sauf une guerre civile où une bande d'enragés veulent se payer du flic (à coups de boulons, balles de pétanque, barres de fer, pavés, mobilier urbain...) et détruisent tout sur leur passage. Sans parler des pilleurs qui viennent dévaliser les magasins !
Eh oui monsieur, le rôle des policiers et gendarmes en pareil cas (à savoir confrontés à des manifestants qui ne respectent pas les règles) c'est de rétablir l'ordre par tous moyens mis à leur disposition et avec une graduation qui répond à des directives très précises, le recours à des armes non létales ne se faisant qu'en dernier recours et après plusieurs sommations.
Rédigé par : Mary Preud'homme | 06 février 2019 à 00:07
@ Alix
Stéphane Rodrigues est, au choix, un brillant avocat à la Cour ou un people en couple avec la fille du footballeur Frank Leboeuf.
Le Gilet jaune, c'est Jérôme Rodriguez.
Rédigé par : Ilan | 05 février 2019 à 15:53
@ Achille | 04 février 2019 à 08:28
Et donc un falsificateur affirme que le problème n'est pas ses infox, mais la personne qui les a révélées ; le problème c’est d’avoir été pris en flagrant délit en somme, comme tous les délinquants, ils en veulent aux témoins.
Plutôt que de vous attarder dans un laborieux fact checking sur les commentaires des uns et des autres sur ce blog, vous feriez mieux de condamner la propagande honteuse de certains GJ...
Reprocher à quelqu’un d’avoir fait du fact checking, c’est reconnaître avoir divulgué de fausses informations.
Assumez, y a pas plus simple, les deux vidéos sont des fausses, une venant d'Espagne, l’autre germanique, pas des Français en gilet jaune.
Rédigé par : Elusen | 04 février 2019 à 13:22
@ Elusen | 03 février 2019 à 20:32
Vous me faites penser à ces petits roquets aux yeux globuleux, teigneux à souhait, qui aboient à la moindre occasion. Généralement ce sont les gentilles mémères qui en possèdent un car ils prennent peu de place dans la maison et font de petites crottes faciles à ramasser.
Je ne mens pas en affirmant que je savais que c’était un compte parodique vu qu’il était très facile de s’en apercevoir.
Mais vu que vous êtes incapable de dépasser le stade du premier degré en humour, je n’insisterai pas davantage et vous laisse à vos gesticulations puériles.
Finalement vous me faites pitié.
Rédigé par : Achille | 04 février 2019 à 08:28
@ Mary Preud'homme | 03 février 2019 à 16:07
Etes-vous quand même au courant que le maintien de l'ordre est censé être différent de la guerre civile et qu'un seul éborgné est un scandale (alors 14...) ?
Rédigé par : Franck Boizard | 04 février 2019 à 08:12
@ Mary Preud'homme | 03 février 2019 à 18:59
« ...en exhibant des photos qui datent de 2006... »
Vous en auriez donc la preuve, la source, mais ou est-elle donc ?
Surtout que toutes les photographies sont tirées du compte officiel du recensement des blessés par le journaliste David Dufresne ; quand bien même elles ont été enlevées de ce blog.
- La preuve irréfutable : https://twitter.com/davduf/status/1088361043410206720
- Photographie publiée le 30 novembre 2018, par Manuel Quintais le beau-frère de la victime :
https://twitter.com/quintaism/status/1068421243190370304
- Toutes les photographies sur le compte du journaliste ici :
https://twitter.com/davduf/media?lang=fr
Mary Preud'homme, vous affirmez, vous prouvez, j’exige votre preuve !
Déshonneur à la modératrice pour avoir fait disparaître les photos après les avoir publiées. Un petit coup de pression et tout disparaît ; cela ne doit surtout pas exister, personne ne doit le voir, car cela vient décrédibiliser le propos du monsieur qui bombe le torse.
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@ Noblejoué | 03 février 2019 à 18:05
« La nuance est-elle permise ? »
Non, surtout la vôtre : Halloween et festif !
Une victime reste une victime, il n’y a pas "plus victime" qu’un autre, ce sont les mômes qui font ça.
Dictionnaire du CNRS : http://www.cnrtl.fr/lexicographie/victime
Des soldats sont armés pour affronter d’autres soldats, ce sont les principes de la guerre, les gens savent ce pour quoi ils sont là : s’entretuer.
Les manifestants n’ont aucune arme, par principe, face aux policiers ; ils n’ont certainement pas des armes létales, semi-létales, intermédiaires.
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@ Achille | 03 février 2019 à 18:10
Assumez, c’est de vous et personne d’autre, vous l’avez présentée comme étant une vraie vidéo, vous y avez cru : pas très sérieux tout ça !
Vous mentez quand vous affirmiez que vous saviez que c’était faux, votre rhétorique ci-dessus le confirme, le point d'exclamation aussi. Vous avez divulgué une infox, assumez-le, c'est tout.
Rédigé par : Elusen | 03 février 2019 à 20:32
Le troll Elusen est en train de se ridiculiser en exhibant des photos qui datent de 2006 (notamment celle du crâne d'un manifestant avec plus de trente points de suture) et qui n'ont rien à voir avec une blessure par LBD40 et encore moins avec la situation actuelle.
Rédigé par : Mary Preud'homme | 03 février 2019 à 18:59
@ Elusen | 03 février 2019 à 13:21
Au cas où cela vous aurait échappé, une parodie n’est rien d’autre que l'interprétation humoristique d’un comportement affecté poussé à l’extrême pour mieux en faire ressortir le ridicule.
J’ai appelé cela le « syndrome de Neymar » parce que ce joueur, au demeurant talentueux, s’est distingué, lors de la dernière coupe du Monde de football, par sa propension à se rouler par terre en se tordant de douleur, à la moindre pichenette d’un joueur adverse.
Attitude ridicule que l’on retrouve également chez certains manifestants GJ qui en font des tonnes devant les caméras. Impatients de regarder ensuite leur binette au JT de 20H avec leurs copains.
Je suppose que vos « houinnnnnnn » et vos « Bouuuuuuu... » sont une tentative de votre part de faire de l’humour.
Si vous voulez un conseil, laissez tomber cet humour de collégien prépubère. Ici on est entre adultes.
Rédigé par : Achille | 03 février 2019 à 18:10
@ Elusen
Je ne dis absolument pas que les Gilets jaunes ne sont pas des victimes. Mais pas au même degré que d'autres. La nuance est-elle permise ?
D'autre part, je soutiens que le signe, l'humour, le retournement du stigmate sont des armes.
Voyons, on traite les paysans de bouseux ? Ils viennent à la ville montrer leur production, soit dans des foires, soit dans des manifestations.
On veut mettre les homosexuels au placard ? Au lieu d'avoir honte et de se cacher, ils se montrent, y compris dans ce qui crispe le plus certains, les folles, en des Gay Pride.
Il s'agit de s'exposer en centre-ville en emportant l'adhésion... Bon, si des paysans distribuent leurs productions, ils obtiennent l'assentiment.
Qu'est-ce que les homosexuels peuvent donner ? Eh bien, le spectacle, l'exacerbation des manières qui déplaisent tant à un certain nombre d'hétérosexuels. Et ça marche, des gens suivent principalement pour le spectacle, mais en retirent une certaine bienveillance pour ceux qui l'ont donné.
Les Gilets jaunes peuvent-ils montrer ou donner une production ? Non. Peuvent-ils donner un spectacle, alors ?
Oui, mais pas par ce qu'ils sont, qui ne choque ou ne plaît à personne, n'étant pas dans une identité problématique pour certains.
Alors quoi ? Ils ne peuvent donner, montrer, que ce qu'ils subissent.
Mais attention ! Se proclamer victimes comme de dictatures ou de guerre décrédibilise.
Alors quoi ? Ils peuvent rappeler ce qu'ils subissent effectivement, bonne idée de s'afficher victimes en solidarité, oui.
Mais sans ces excès. Cependant, il faut frapper les esprits, sans paraître indécent, et sans croire qu'on va gagner le gros lot à la concurrence des victimes, il y en a trop et de pire.
Alors quoi ?
Il faut théâtraliser ce que certains ont subi et ce que d'autres risquent de subir aussi.
Halloween... n'est qu'une piste.
L'important est de théâtraliser le fait d'être victime.
Mise en scène de ses revendications et mise en scène de la solidarité de destin des manifestants de risquer des énucléations et autres choses semblables me semble le mieux.
Je pense qu'en plus d'un gilet jaune, des lunettes noires ou autre choses semblables, et un brassard noir en cas de mort de manifestant ferait l'affaire.
Je ne faisais que défendre la vérité et les Gilets jaunes.
Finalement, votre intervention m'a fait développer mes idées... Il me semble que les Gilets jaunes pourraient trouver pire pour la suite de leurs manifestations.
Je vous remercie donc pour votre intervention.
Rédigé par : Noblejoué | 03 février 2019 à 18:05
@ Franck Boizard | 03 février 2019 à 14:48
ou l'art d'inverser les rôles !
N'avez-vous pas plutôt l'impression (sinon conscience) que votre question devrait s'adresser à ces "petits joueurs" de révolution d'opérette et autres pirouettes cacahuètes qui prétendent se faire passer pour des "gueules cassées" ?!
Rédigé par : Mary Preud'homme | 03 février 2019 à 16:07
@ Mary Preud'homme | 03 février 2019 à 12:46
« …mépris pour tous les manipulateurs et récupérateurs de bas étage ! »
Et bien évidemment, ce n’est pas du tout ce que fait cette dame, mais alors pas du tout !
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@ Noblejoué | 03 février 2019 à 13:29
« ...de donner un côté Halloween à tout… avec un côté festif... »
Halloween, rien que ça ?!
Les Lanceurs de Balle de Défense :
- 36 mineurs.
- 14 journalistes.
- 7 secouristes.
- 4 mains arrachées.
- 17 personnes qui ont définitivement perdu un œil.
9 228 tirs de LBD, à ce stade ce n’est plus une rame de dernier recours !
Source David Dufresne - journaliste – Médiapart et ministère de l’Intérieur :
https://pbs.twimg.com/media/DyYzatbX4AA64Oq.jpg
Le LBD tire à 90m/sec (324 km/h).
Selon le professeur Laurent Thines, Neurochirurgien, CHRU de Besançon - Université de Franche-Comté, le LBD, c’est comme lâcher un parpaing d’un mètre de hauteur sur la tête d’une personne. https://frama.link/5ebPtr-t
Festif dites-vous !
Rédigé par : Elusen | 03 février 2019 à 15:59
@ Mary Preud'homme | 03 février 2019 à 12:4
Vous n'avez pas l'impression d'en faire un peu trop ?
Rédigé par : Franck Boizard | 03 février 2019 à 14:48
@ les gens justement choqués par les "gueules cassées"
C'est vrai que se comparer aux gueules cassées était indécent de la part des Gilets jaunes.
Il aurait été à la fois plus décent et plus mobilisateur de donner un côté Halloween à tout cela, non pour nier les blessés des manifestations mais pour ne pas se mettre au même niveau et parce que les manifestations avec un côté festif ont un certain succès, trêve des confiseurs, Halloween et que sais-je encore ?
Mais enfin, peut-on demander aux gens "qui ne sont rien", dixit Macron, d'être plus décents que ce dernier qui ne se prive pas de dénigrer notre pays ? D'autre part, il ne faut pas oublier que bien des gens se sont moqués tant et plus des anciens combattants.
Où est-ce que le peuple est censé être plus décent que les élites ? Dans notre pays, c'est fou... Non, pour moi, s'en prendre aux lampistes ne me paraît pas mieux que de se prendre pour un ancien combattant ou d'ailleurs un résistant - je le place par agacement de ce qu'on se prenne pour des Résistants à tout propos et hors de propos.
Rédigé par : Noblejoué | 03 février 2019 à 13:29
@ Achille | 03 février 2019 à 08:36
Oh la pirouette, comment il essaie de s’en sortir ?! Aïe, aïe, aïe mon fils ?!
Le bonhomme met un lien direct sur une infox et quand il est pris en flagrant délit il s’écrie :
"mais je savais, de toute manière c'est de votre faute, c'est vous qui avez fait du 'fact checking ' hein ?! Si vous n'aviez rien vérifié personne n'aurait su, c'est pas juste houinnnnnnn"
Et le tout il joue les petits pickpockets, il détourne l’attention sur un lycéen, sur 14-18, pour mieux faire les poches. Il brasse de l’air.
Faut assumer pour devenir une grande personne !
Bouuuuuuu...
Rédigé par : Elusen | 03 février 2019 à 13:21
@ Michel Deluré | 03 février 2019 à 09:54
"Quelle insulte à la mémoire des « Gueules cassées »."
Mais surtout honte à ces guignols pétochards qui pour se faire mousser n'hésitent pas à récupérer et copier (en se grimant) d'authentiques braves et patriotes atrocement blessés dans leur chair et qui furent l'honneur de ce pays et pour certains de nos familles !
Gloire à eux et mépris pour tous les manipulateurs et récupérateurs de bas étage !
Rédigé par : Mary Preud'homme | 03 février 2019 à 12:46
@ Michel Deluré | 03 février 2019 à 09:54
« Lorsque j'ai lu et entendu hier, là où je réside, qu'il était demandé aux manifestants de venir au point de rassemblement équipé de son nécessaire à maquillage pour se grimer en victime des forces de l'ordre, j'y ai vu beaucoup plus une commémoration tardive d'Halloween qu'une indigne et déplacée comparaison aux valeureux combattants de la « Grande Guerre ».
Je pense, comme vous, que ce mouvement est en train de totalement se décrédibiliser.
Se grimer en « gueules cassées », comme des collégiens à la fête d’Halloween, montre bien la bêtise de ces individus, facilement manipulables par les hordes anarchistes.
Le mouvement s’essouffle de semaine en semaine. Les Gilets jaunes de la première heure ont compris vers quel chaos voulaient les emmener le trio de choc Eric Drouet, Maxime Nicolle alias « Fly Rider » et Jérôme Rodrigues.
Ces trois Pieds Nickelés, dont les facéties et les provocations n’amusent plus personne, ne vont pas tarder à se retrouver bien seuls avec leurs troupes de casseurs. Bientôt arrivera l’heure où ils devront rendre des comptes.
Sans doute est-ce pour cela que Fly Rider a «menacé» de quitter la France.
Entre nous je ne pense pas qu'il y ait beaucoup de Français qui le regretteraient. :)
Rédigé par : Achille | 03 février 2019 à 10:58
@ Achille 03/02 08:36
Comme vous, j'ai été outré de constater que pour ce énième acte - Corneille et Racine étaient loin d'être aussi prolifiques ! - les Gilets jaunes ont osé mettre à l'honneur leurs gueules cassées !
Les « Gueules cassées », je parle des vraies, celles qui se sont battues pour défendre leur pays, leur liberté, dans des conditions plus dramatiques que celles que connaissent les Gilets jaunes et qui en ont payé un tribut autrement plus lourd, ont dû se retourner dans leurs tombes !
Lorsque j'ai lu et entendu hier, là où je réside, qu'il était demandé aux manifestants de venir au point de rassemblement équipé de son nécessaire à maquillage pour se grimer en victime des forces de l'ordre, j'y ai vu beaucoup plus une commémoration tardive d'Halloween qu'une indigne et déplacée comparaison aux valeureux combattants de la « Grande Guerre ».
Quelle insulte à la mémoire des « Gueules cassées ».
Rédigé par : Michel Deluré | 03 février 2019 à 09:54
@ Elusen | 02 février 2019 à 22:38
Il faudrait penser à sortir la tête du guidon de temps en temps.
Il ne m’avait pas échappé que la vidéo émanait d’un compte parodique. Je l’ai simplement trouvée amusante au point de vouloir en faire profiter les habitués de ce blog, rien de plus.
Je veux bien admettre que mon sens de l’humour est parfois discutable, mais en ce qui concerne le vôtre, on le cherche toujours.
Les GJ se ridiculisent suffisamment eux-mêmes sans qu’il me soit nécessaire d’en rajouter. A commencer par ce leader d’un syndicat de lycéens qui ameute les médias parce qu’il s’est pris un tir de LBD40 sur le pied.
Les consignes des chefs ont été claires, ils ont dit pas la tête et pas les coui***s, mais concernant les pieds rien n’a été précisé.
Enfin cela a permis à ce leader de cour d’école d’étoffer un peu son CV pour la prochaine élection de l’UNL.
Concernant les études supérieures, je pense qu’il fera comme ses grands frères de l’UNEF qui mettent régulièrement dix ans pour décrocher une licence en « psycho-socio ».
L’acte XII des GJ était consacré aux « gueules cassées » du mouvement.
Et là les Gilets jaunes ne font plus rire du tout. Oser se comparer aux « Gueules cassées » de la guerre 14-18 est non seulement grotesque, mais tout simplement indigne.
Outre un manque de respect pour ces soldats qui ont été marqués à vie dans leur chair, c’est à n’en pas douter un manque de culture consternant.
Plutôt que de vous attarder dans un laborieux fact checking sur les commentaires des uns et des autres sur ce blog, vous feriez mieux de condamner la propagande honteuse de certains GJ qui jouent les "Che" de pacotille et sont prêts à toutes les outrances pour justifier leur dérive factieuse.
Rédigé par : Achille | 03 février 2019 à 08:36
Comme disait Audiard : Un barbu c’est un barbu. Trois barbus c’est des barbouzes !
Rédigé par : Achille | 03 février 2019 à 00:31
@ Achille | 02 février 2019 à 20:03
Vous risquez dangereusement l’infox !
C’est un compte parodique avec la photographie de l’acteur et humoriste français Didier Bourdon, habillé en policier dans un film, donc un faux compte.
La vidéo n’est absolument pas sourcée, rien ne permet de vérifier quoi que ce soit, le lieu, la date, l’heure, le motif de la manifestation et qui a pris cette vidéo.
La personne qui se jette à terre d'elle-même n'a aucun gilet jaune.
En arrière-plan, nous pouvons voir des tentes et les seules personnes, sur la masse d’individu, en gilet jaune sont près des tentes avec des personnes en gilet orange.
À l’ordinaire, c’est des humanitaires, cela ressemblerait plus à l’évacuation d’un camp illégal.
Pour l’heure, votre vidéo n’est pas validée.
En second lieu, ce ne sont pas des personnes en gilets jaunes pour la deuxième vidéo où la femme se jette elle-même à terre, car cela parle en allemand et sur le dos des policiers il est écrit : Politzei.
Cela fait plaisir, cela flatte votre ego, cela renforce votre opinion, votre idéologie, mais pour l’heure vos vidéos...
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Après vérification...
Vous avez bien fait une infox ! La honte !
Tout ça en vous précipitant pour satisfaire votre bassesse.
La vidéo a déjà été publié dès le 28 janvier 2019, curieux mon cher monsieur ; elle ne peut donc pas être du 2 février 2019.
Et sur le lien du 28 janvier 2019, il y a le son, c’est en espagnol car ils crient :
https://youtu.be/FqCYC4fC7ic
Cela se passe pendant une protestation des chauffeurs de taxi sur le Paseo de la Castellana à Madrid.
Source le journal qui a publié la vidéo, le Diario de León, basé en la ville de León au Royaume d'Espagne : https://frama.link/y1D4GhER
Rédigé par : Elusen | 02 février 2019 à 22:38
Certains Gilets jaunes semblent être atteints du syndrome de Neymar
ces derniers temps.
Même plus besoin de LBD40, il suffit qu’un policier les touche pour qu’ils s’écroulent. Pas très sérieux tout ça !
Rédigé par : Achille | 02 février 2019 à 20:03
Si on peut comprendre que les policiers et les manifestants, avec les tensions actuelles, soient pris dans un cycle de violence, on peut rendre hommage aux policiers qui ont reculé pour ne pas envenimer les choses.
Après quoi, à l'heure où je poste, chacun semble devoir s'en retourner chez soi :
http://info-tours.fr/articles/tours/2019/02/02/10424/tours-capitale-regionale-des-gilets-jaunes-l-acte-xii-en-direct/
Rédigé par : Noblejoué | 02 février 2019 à 19:16
Vous êtes touchant de naïveté pour un ancien juge: c'est pas grave si j'ai un peu moins de liberté, tant qu'il y a de la liberté pour tous. Ce que je vois moi, c'est qu'on va pouvoir nous arrêter plus facilement et plus facilement nous inscrire sur des fichiers dont nous aurons toutes les peines du monde à nous faire enlever quand nous aurons fait la preuve de notre innocence.
Et puis répétons-le au milieu des éloges émus à la police: la police française est trop violente et a un passé trop sanglant pour qu'on lui fasse confiance a priori. Dans quel autre pays d'Europe occidentale répond-on systématiquement aux manifestations qui dégénèrent aux grenades lacrymogènes ? Aucun, partout ailleurs on utilise le canon à eau.
Et encore, je suis Blanc et chrétien, une pensée pour tous les "Bamboulas", pour reprendre l'expression en usage dans les commissariats. Pour eux c'était pas drôle déjà, ça va devenir l'enfer.
Je n'ai jamais soutenu le mouvement des Gilets jaunes - des cocus de la mondialisation, qui se trompent de cible en revendiquant auprès de l'Etat au lieu de s'interroger sur leur mode de vie et d'aller revendiquer auprès de leurs patrons - mais encore une fois la police française a fait preuve de son grand savoir-faire pour estropier.
Rédigé par : Tomas | 02 février 2019 à 19:07
@ Claude Luçon | 01 février 2019 à 23:44
Excellent !
Un certain Gilet jaune se serait pris une baballe en caoutchouc en venant provoquer les forces de l'ordre ! Etonnant non ?
Et de nous en faire des tonnes sur les prétendues violences policières, CRS ou gendarmes auxquels est reproché si je comprends bien de défendre les personnes et les biens contre des anarcho-communistes qui veulent en découdre mais sans risque, sans prendre aucun gnon !
Eh bien c'est pas possible les minets, si vous êtes venu à la manif pour vous castagner avec la flicaille attendez-vous à en subir les conséquences et ne venez pas pleurnicher après-coup !
Quant aux chiffres annoncés par les médias concernant les blessures authentifiées et sérieuses suite à des tirs de LBD 40, encore faudrait-il attendre les résultats des enquêtes en cours avant d'avancer le chiffre totalement délirant (par exemple) de quinze yeux crevés. Certains traumatismes à l'œil ne se soldant pas - heureusement - par la perte de la vision et pouvant aussi avoir une toute autre cause que celles annoncées par des médias qui ne cherchent qu'à faire le buzz en colportant n'importe quelle information.
Au sujet des blessés réels côté manifestants, dont la plupart se sont fait recenser pour quelques bleus ou égratignures, je rappelle qu'en Mai 1968 (pour la seule nuit du 10 au 11 mai) il y avait eu 240 blessés parmi les forces de l'ordre et au bas mot 500 côté manifestants, dont la plupart d'ailleurs ne s'étaient pas immédiatement fait connaître et surtout n'avaient pas porté plainte.
Rédigé par : Mary Preud'homme | 02 février 2019 à 18:20
@ Exilé | 02 février 2019 à 08:57
« Alors veuillez avoir la bonté de nous expliquer pourquoi des manifestants qui n'ont jeté aucun projectile ou même qui restaient parfaitement tranquilles dans leur coin, à l'écart des « casseurs », ont tout de même été visés et atteints par des projectiles de LBD40 ? »
En fait je ne me l’explique pas. Sans doute que le coup est parti tout seul dans la bousculade.
Ensuite il reste toujours l’excuse : « C’est pas ma faute, j’ai glissé, chef ! »
Rédigé par : Achille | 02 février 2019 à 15:35
@ boureau | 02 février 2019 à 09:34
"D'autant plus que ces listes seraient dressées avec d'autres services administratifs j'imagine"
Si vous le dites.. mais ne vous fiez pas trop à votre imagination.
Concernant les tourteaux je suis de mauvais conseil puisque je n'en achète jamais, et quand, par extraordinaire, il m'arrive dans prendre un dans mon casier je le remets à la mer.
Je suis une inconditionnelle de l'araignée de mer à la chair plus délicate, plus savoureuse.
Adéo boureau ;)
Rédigé par : breizmabro | 02 février 2019 à 13:53
@ Achille
"Je n’ai pas bien compris où vous vouliez en venir avec l’âne de votre boulangère et votre jeu de mots égrillard.
Votre langage sibyllin m’échappe un peu parfois, même quand vous nous épargnez vos locutions latines."
Mon langage n'est pas sibyllin, il peut être idiot quelquefois, désobligeant souvent, sans intérêt la plupart du temps.
Pour qu'il soit sibyllin il faudrait qu'il soit impénétrable et cela n'arrive jamais, à mon grand désespoir...
Mais aujourd'hui je veux être quelqu'un d'autre, quelqu'un d'aimable, car la France a perdu et je pensais, à un certain moment, que les dés étaient jetés en sa faveur, bref...
Je m'en vais vous donner la précision relative à la fable de ma boulangère, qui m'a bien expliqué que sous la queue de son âne (que je respecte infiniment), jamais elle n'avait trouvé autre chose que l'évidence et l'évidence lorsqu'elle est énoncée même avec beaucoup de solennité, demeure ce qu'elle est, c'est-à-dire : bip bip bip... (Ma mère m'interdit d'écrire ici des évidences grossières que je trouve très drôles, et c'est grand dommage !)
J'allais oublier, pour être épargné par ce qui est bon et s'en satisfaire, il faut certaines qualités, dont vous ne manquez pas...
Rédigé par : duvent | 02 février 2019 à 11:15
Même s'il présente des différences qui devraient favoriser un consensus, si nous ne demeurions pas fracturés entre des camps continuant à ressasser, pour l'un en tout cas la soumission de l'exigence de sécurité à celle de liberté.
Nous pourrions néanmoins dénoncer la duplicité de ces gens prétendant défendre des principes qu'ils sont souvent les premiers à violer quand cela les arrange, qu'il s'agisse aussi bien de sécurité que de liberté (sans oublier la fraternité).
Car derrière la mise en exergue à géométrie variable de la sécurité, il peut s'agir dans le cas de la mise en place de la limitation de vitesse à 80 km/h d'un prétexte justifiant un racket fiscal de plus et dans le cas des interdictions de manifester - entre autres à Paris dans certains quartiers - de la protection des seuls sites supposés symboliser le pouvoir, le reste de la population ou des biens privés n'ayant aucune espèce d'importance.
Il y a plusieurs années de cela, au cours d'une manifestation, un photographe de presse s'est pris un coup de marteau sur la tête de la part d'un manifestant sans aucune intervention d'une rangée de membres des forces de l'ordre.
Maintenant, parlons un peu logique et cohérence.
Pourquoi tous ces bons apôtres qui prétendent être si attachés à la sécurité des Français sont-ils les mêmes qui, en déni du principe de précaution et en dépit du bon sens, favorisent les entreprises criminelles de gens qui ne se cachent pas de haïr la France et les Français et qui de plus le prouvent à de multiples reprises en agressions voire en attentats meurtriers ?
Nous sommes en droit de penser que ces faux défenseurs de la sécurité n'ont en fait rien à faire de la vie des Français qu'ils sont prêts à sacrifier sur l'autel sanglant des Droits de l'Homme dont ils se font passer pour les grands prêtres avides de louanges.
Quand d'un côté le ministre de l'Intérieur accuse de toutes les turpitudes et à grands renforts de fake news le mouvement des Gilets jaunes, traités comme des brebis galeuses coupables de tous les maux de la Terre alors qu'ils n'ont tué personne et quand de l'autre il préconise le retour des djihadistes prétendument français partis commettre des crimes contre l'humanité en Syrie, ne se moque-t-il pas des Français ?
Certes, nous admettrons que les connaissances juridiques du ministre du Poker et de l’Intérieur puissent être limitées, mais que dire quand le magistrat-ministre madame Belloubet s'aligne sur la position de son collègue, en nous répétant l'antienne absurde : « Ils sont Français » ?
Madame Belloubet devrait relire ce que dit l'article 27-8 du Code Civil :
Perd la nationalité française le Français qui, occupant un emploi dans une armée ou un service public étranger ou dans une organisation internationale dont la France ne fait pas partie ou plus généralement leur apportant son concours, n'a pas résigné son emploi ou cessé son concours nonobstant l'injonction qui lui en aura été faite par le Gouvernement. (...)
https://www.legifrance.gouv.fr/affichCodeArticle.do;jsessionid=EBAE73AE153577C87F64F3FB0B7A8A85.tplgfr41s_2?cidTexte=LEGITEXT000006070721&idArticle=LEGIARTI000006420016&dateTexte=20190201&categorieLien=cid#LEGIARTI000006420016
De plus, il faut savoir que dès leur arrivée dans les territoires placés sous le contrôle de l'EI ils ont fait publiquement allégeance à ce dernier et ont renoncé à leur nationalité française.
Donc, puisque ces gens-là ne sont plus français de leur propre volonté, à supposer qu'ils l'aient jamais été, au nom de quoi notre pays devrait-il être le seul parmi d'autres à vouloir « rapatrier » des gens dont ce n'est pas la patrie et qui de plus le haïssent à mort ?
Pour qu'en cas d'attentats, un certain ministre faussement éploré de la mort de Français qu'il aura contribué à sacrifier vienne nous dire de façon cynique : « le risque zéro n'existe pas » ?
Rédigé par : Exilé | 02 février 2019 à 10:22
"Cela va donc déclencher d’immorales et coûteuses procédures judiciaires jusqu’à la CEDH"
Sans aucun doute, mais en attendant des listes de manifestants seront dressées sur ordre d'un Préfet de la territoriale qui les transmettra place Beauvau.
Historiquement nos petits-enfants pourront dire que le fichage de manifestants, procédé emprunté à nos amis les Russes, se sera accru sous le règne de Manu via son bras armé Castaner.
Rédigé par : breizmabro | 02 février 2019 à 10:14
@ breizmabro 01 février 2019 23:11
"de Courson"
Entendons-nous bien, je ne condamne pas ce député, je suis surpris de ce que je considère comme un excès de langage de sa part. Les souffrances des antécédents ou les nôtres ne justifient pas la formule : "le pire est toujours sûr".
Confier à des préfets ces listes de personnes qui troublent l'ordre public ne me semble pas antirépublicain et porteur de malheurs. D'autant plus que ces listes seraient dressées avec d'autres services administratifs j'imagine.
Nous savons bien que l'Histoire est tragique - Raymond Aron dans Le Point est là cette semaine pour nous le rappeler - mais pour moi, "le pire n'est pas toujours sûr", et des solutions, qui peuvent être momentanées, doivent être trouvées dans le respect de la démocratie.
Plus terre à terre:
Nouvel arrivant dans cette si belle Bretagne, je sollicite un avis culinaire : comment reconnaître au marché ou aux halles un tourteau "plein" d'un tourteau "vide" ?
Cordialement.
Rédigé par : boureau | 02 février 2019 à 09:34
@ Achille
« En fait, le meilleur moyen de ne pas avoir de "gueule cassée" c’est encore de manifester pacifiquement, sans jeter des projectiles divers sur les policiers. Dans ce cas aucun policier n’utilisera son LBD40. »
C'est celaaa, ouiiii...
Alors veuillez avoir la bonté de nous expliquer pourquoi des manifestants qui n'ont jeté aucun projectile ou même qui restaient parfaitement tranquilles dans leur coin, à l'écart des « casseurs », ont tout de même été visés et atteints par des projectiles de LBD40 ?
Rédigé par : Exilé | 02 février 2019 à 08:57
@ Marcel Patoulatchi | 01 février 2019 à 19:21
« C'est une hypothèse ou une certitude ? Si ce n'est qu'une hypothèse, alors votre proposition est criminelle. »
Ce n’est pas ma proposition, mais celle de personnes censées être responsables de leurs propos. On les appelle des "experts".
Une chose est sûre, l’utilisation de LBD40 et de grenades de désencerclement a pour effet une montée de la violence. Alors que l’objectif, me semble-t-il, serait plutôt d’essayer de faire descendre la pression.
Mais le Conseil d’Etat a décidé de maintenir l’utilisation des LBD40 par les forces de l’ordre, alors advienne que pourra.
Rédigé par : Achille | 02 février 2019 à 08:47
@ Savonarole le 1 février à 17 h 37
« Pourtant quand on se perd dans ces confettis de l’Empire, on se demande ce qu’on y fait… »
Alors là vous êtes dur ! Sans Mayotte et la Guyane nous serions obligés de passer par le coït entre des personnes de sexe opposé – ce qui reste et restera quelque chose comme une activité répugnante si l’on veut bien y songer une seconde – pour accroître le nombre de Français, cette nation dont la qualité est si utile au monde !
Rédigé par : Caserte | 02 février 2019 à 08:12
@ duvent | 01 février 2019 à 13:51
Je n’ai pas bien compris où vous vouliez en venir avec l’âne de votre boulangère et votre jeu de mots égrillard.
Votre langage sibyllin m’échappe un peu parfois, même quand vous nous épargnez vos locutions latines.
En parlant d’âne je me référerai à ce dicton des anciens « On ne saurait faire boire un âne qui n’a pas soif ».
Autrement dit, il est inutile d’essayer de faire comprendre quelque chose à quelqu’un qui n’en a pas l’intention. Là réside la difficulté.
J'espère que cette précision vous suffira.
Rédigé par : Achille | 02 février 2019 à 00:30
J'ai du mal à faire confiance au Gaulois agressif, au black block allemand ultraviolent, au pilleur de circonstance, pour se plier aux injonctions de policiers en tenue légère sans arme, casque ni bâton. OU même avec bâton.
Il vaut mieux alors qu'ils ne portent pas leur pistolet, ils se le feront voler.
Au fait, quand Mme Hidalgo mettra-t-elle fin à l'infâmie de l'existence de pavés à Paris ?
Mise à disposition et recel d'armes par destination ?
J'aimerais bien savoir combien de ceux qui nous chantent (bêlent ?) le pacifisme des manifestations dans les plus vertes prairies de nos voisins ont vécu dans ces pays, suivi leurs informations télévisées, constaté de visu que la Polizei ou les bobbies, en chemisette, contenaient les manifestants masqués et armés de pavés, bâtons et autres armes de fortune.
Quand les flics sont caillassés, qu'ils sortent les boucliers, qu'ils mettent à l'épaule leurs armes "moins létales", qu'ils enjoignent de dégager, les braves gilets jaunes, les passants, les nourrices avec enfants, normalement, quittent les lieux. Parce que ça va chauffer.
Nul ne peut se prévaloir de sa propre turpitude.
Je paie beaucoup d'impôts, tant mieux. Mais je trouve c*n de les utiliser pour réparer les dommages au bien public.
Ceux qui ne paient pas l'impôt sur le revenu paient tout de même d'autres impôts, notamment cette arnaque internationale qu'est la TVA et devraient réprouver aussi.
Rédigé par : S Carioca | 02 février 2019 à 00:30
@ breizmabro | 01 février 2019 à 23:11
Le problème étant la hiérarchie du droit et la Convention européenne des droits de l’homme, elle a primauté sur le droit et la Constitution française.
L’article 9 garantit la liberté de manifestation, explication par Jean-François Renucci, Professeur à l’Université de Nice Sophia-Antipolis (France), Directeur du Centre d’études européennes sur les Droits de l’Homme (CEDORE-IDPD).
https://frama.link/zd5xLkaf
Cela va donc déclencher d’immorales et coûteuses procédures judiciaires jusqu’à la CEDH. Interdire à quelqu’un de manifester, c’est comme interdire à une personne d’entrer dans une église.
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@ xc | 01 février 2019 à 19:05
Ce que vous dites est faux.
Les CRS et le corps de Gendarmerie chargé des manifestations n’ont pas dans leur statut à cacher leur visage.
Ce sont des corps de police spécifiques qui doivent le faire, antiterrorisme, RAID, GIGN, etc.
La preuve étant qu’ils ne sont pas encagoulés lors des manifestations d’enseignants, de chercheurs, d’avocats, de fonctionnaires de Justice, de notaires, etc.
Les CRS pouvant se masquer quand ils utilisent des lacrymogènes et fumigènes, ceux d’en face en ont immédiatement le droit eux aussi.
Vous ne pouvez pas interdire aux gens de se protéger des gaz lacrymogènes, des gaz innervants et autres. C’est comme si vous affirmiez :
- vous avez l’obligation de respirer les gaz innervants.
- vous avez l'obligation de les prendre dans les yeux.
▬ « Si vous allez à une manif sans protections »
C’est tout aussi faux, porter des lunettes de soleil ne veut pas dire que vous avez l’intention d’attaquer le soleil.
Vous confondez le fait de porter immédiatement et de sortir le matériel quand cela dérape.
Comme un parapluie, vous ne le sortez de votre sac que s’il pleut.
Vous ne pouvez pas interdire aux manifestants de se protéger, c’est comme interdire le droit de se défendre.
Une personne qu’un CRS matraque et qui se protégerait le visage avec les mains aurait commis un délit, mais vous rendez-vous compte de l’absurdité ?!
Cela revient à affirmer : vous n’avez pas le droit de vous protéger des coups que la police peut vous porter ; vous devez vous laisser battre.
Tentez de frapper quelqu’un et vous verrez si la personne ne cherche pas à se protéger.
L’instinct de survie deviendrait un délit ?!
Tout ce dont nous avons besoin est déjà dans les Codes.
Donc, à quoi peut bien servir cette nouvelle loi ?
Rédigé par : Elusen | 02 février 2019 à 00:18
Nous avons des médias qui ont un sens particulier des statistiques : ils font systématiquement de 1 (UN) (01) une majorité.
Cette fois-ci c'est Rodrigues, toujours Rodrigues, encore Rodrigues !
BFM, LCI, CNews... c'est Rodrigues.
Il est vrai qu'on commençait à se lasser de la majorité monosapiensale Benallaise, après celle Léonardane, alors on Rodriguise.
Encore un Espagnol ! Avec l'oeil noir de Carmen sans doute !
Après tout comme dans Carmen il regardait !
Reste-t-il des Bretons, des Normands, des Auvergnats, des Angevins… dans ce pays ?
Valls, Hidalgo, Pujadas, Martinez… à croire qu'ils ont tous fui l'Espagne à cause de Savonarole qui en profite pour se venger ici de Jeanne d'Arc et de la Royale, lui seul sachant pourquoi.
Dans cette révolution numérique où n'existe plus que le 0 et 1 du système binaire, nos journalistes ont-ils occulté définitivement le système décimal ?
11 morts, 1 800 Gilets jaunes blessés, 1 200 policiers aussi, comment écrit-on cela en système binaire ?
Des commerçants et entreprises en faillite, des gens au chômage, des milliards perdus par l'économie nationale, mais l'important c'est l'oeil de Rodrigues.
Quand on manifeste, quand on défie le gouvernement et les lois de son pays, quand on canarde les forces de l'ordre, il faut s'attendre à prendre des coups, même si on est d'origine espagnole !
Surtout si on l'est d'ailleurs, ils ont l'habitude : Franco d'abord, l'ETA ensuite, même Daech les descendants de leurs ancêtres sarrazins.
Ou faut-il que les policiers hurlent "cékikatiré l'pavé" avant de riposter correctement avec LBD (comprenez La Bonne Dose) pour se défendre ?
Et pourtant les GJ continuent, samedi après samedi, traînant les casseurs avec eux, ils n'ont pas compris qu'ils ont été compris !
Ils n'ont pas compris qu'ils ont gagné, mais que, ce faisant, ils ont sauvé Macron lequel est en train de retourner leurs gilets jaunes en sa faveur!
En raisonnant comme nos journalistes, nos politiciens et experts de toutes les couleurs, sauf le jaune, ne serait-il pas plus simple de supprimer les samedis au lieu de faire de nouvelles lois ?
Plagiant les lignes d'aviation et les hôtels qui ont supprimé le 13.
Faire des semaines de six jours : 35 heures en cinq jours, c'est tolérable, plus un week-end vendredi/dimanche ?
Plus de samedi, plus de GJ !
Une seule loi et hop adieu les manifs faute de samedi !
Les casseurs déboulonnés et dépavétisés à la recherche de samedis !
Une semaine plus courte, donc plus de burn-out, et 52 jours de vacances en plus en souvenir des samedis d'antan !
Ceux où l'on pouvait vivre, circuler et faire son shopping en paix.
En attendant ce rêve on est en droit de se demander si le cauchemar va finir, si les Français vont retrouver la raison.
Descartes ! Help !
Rédigé par : Claude Luçon | 01 février 2019 à 23:44
@ Caserte | 01 février 2019 à 11:22
Bizarrement il y a un silence assourdissant à ce propos ;)
Silence ! On tourne ! Et que les médias se taisent car le prince sort pour rencontrer le petit peuple !
Alléluia !
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@ boureau | 01 février 2019 à 13:35
Perso je pense comme de Courson. Confier à un préfet, haut magistrat nommé par le chef de l'Etat, l'autorisation de dresser des listes et d'arrêter des "soupçonnés", devrait rappeler à certains la pire période de l'histoire de France.
A quand un signe particulier à porter sur un vêtement le jour des manifestations lorsque vous serez sur la liste du préfet de votre département ?
Rédigé par : breizmabro | 01 février 2019 à 23:11
La loi est faite pour être appliquée, appliquée en l’état, appliquée telle qu’elle est.
La réformer dans le feu de l’action, c’est proclamer son insuffisance, c’est la rendre coupable de ce qui se passe, c’est réduire dangereusement sa légitimité. Ce qui est particulièrement dramatique puisqu’il s’agit justement, en l’affaire, de redéfinir les limites de la violence légitime.
Et puis la justice est là pour se substituer à la vengeance, pour éviter ou mettre fin à l’engrenage mortel de la violence. Or, cette loi anti-casseurs au contraire est manifestement une riposte. Elle participe donc à ce si funeste engrenage.
Rédigé par : Denis Monod-Broca | 01 février 2019 à 19:45
@ Xavier NEBOUT
Vous semblez vous faire beaucoup d'idées sur l'efficacité des canons à eau. On demande une démonstration de canon à eau arrêtant un arracheur/pilleur mêlé à une foule pacifique. Et sorti du canon à eau, il reste quoi ? La passivité ou la trique.
"Alors, pourquoi pas la cagoule dans les manifestations ?"
Tout simplement parce que c'est l'outil idéal de l'impunité. C'est vrai aussi pour les policiers que l'on voit faire du maintien de l'ordre cagoulé, avec l'accord tacite inadmissible de leurs autorités. La cagoule facilite tellement le passage à l'acte délinquant que la démonstration de la pertinence de son interdit est d'une simplicité confondante.
Essayez donc d'aller voir votre banquier cagoulé.
Le fait que vous osiez demander de pouvoir identifier les policiers par numéro tout en revendiquant un droit à manifester cagoulé indique clairement vos partis pris. Et je suis certain que vous ne voyez pas même en quoi.
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@ Achille
"Certains politiques vont même plus loin, proposant de ne doter les policiers d’aucune arme, se référant à ce qui existe en Grande-Bretagne, où les policiers ne disposent que d’une simple matraque pour faire face aux manifestants.
Ces derniers ne seraient alors plus tentés d’utiliser les armes par destination habituelles : boules de pétanque, bouteilles d’acide, cocktails Molotov, battes de baseball, etc."
C'est une hypothèse ou une certitude ? Si ce n'est qu'une hypothèse, alors votre proposition est criminelle.
Vous ne semblez guère familier des stratégies et discours de l'ultragauche qui peuple abondamment les fins de manifestation de Gilets, pour formuler de telles hypothèses.
Vous ne semblez pas non plus familier des bandes de pillards de banlieue, qui n'ont jamais eu besoin d'être confrontés à des automobilistes armés pour les dépouiller par milliers chaque année en bord de route.
Rédigé par : Marcel Patoulatchi | 01 février 2019 à 19:21
Monsieur Bilger,
Je ne comprends pas comment vous, si juste sur les politiques hémiplégiques autrefois, puissiez vouer un culte à un type capable de critiquer la notion de référendum (à l'évocation de l'exemple suisse) par « les Suisses, comme disait je ne sais plus qui, ils commencent toujours avec des questions de gauche et ils finissent avec des réponses de droite ».
Ainsi, non, il n'admet pas, comme vous l'écrivez, qu'existe une lucidité à droite. Détrompez-vous.
https://www.lematin.ch/monde/macron-suisse-exemple/story/18837782?fbclid=IwAR0pr-ixc2rp4Aml_rQMfUt2aKIcYAuwjycWYZxnUyzpgZsLCtU7hhrEBl4
Rédigé par : Marcel Patoulatchi | 01 février 2019 à 19:10
@ Elusen | 01 février 2019 à 01:35
"Le truc ne tient même pas la route du fait que la Police est elle-même cagoulée..."
Pour éviter aux membres des forces de l'ordre des représailles sur eux ou leurs familles, du simple fait qu'ils en sont, même s'ils n'ont pas commis de bavure.
"Le truc ne tient même pas la route du fait de l’utilisation des fumigènes et gaz lacrymogène, les personnes ayant de fait le droit de se protéger.
Le truc ne tient même pas la route du fait que les Lanceurs de Balle de Défense n’atteignent pas les délinquants mais des innocents en les estropiant, de fait ils ont le droit de se protéger."
Si vous allez à une manif sans protections, c'est le signe que vous n'allez pas commettre de violences envers les FDO au risque d'en subir vous-même. Si vous avez des protections, il est réaliste de penser que vous voulez aller à l'affrontement.
Rédigé par : xc | 01 février 2019 à 19:05
@ Xavier NEBOUT
Toujours la manie de croire que si on se masque, c'est forcément pour mal agir et que le masque soit spécialement français... Quelle scie.
Outre les écrivains ayant pris un nom de plume, il y a tout un imaginaire du héros masqué, celui qui aide les autres en essayant de ne pas mettre ses proches en danger. Car que font les minables ? Ils attaquent le fort par ses faiblesses, s'il n'en a pas, les gens plus faibles autour de lui. Vous me direz qu'il n'y a pas de superhéros européen, mais on y vient, en fait, après deux guerres mondiales, il y a un problème de fierté nationale en Europe, une difficulté à se projeter en héros et dans des capacités augmentées.
Bref, mais l'imaginaire est comme le reste, résilient, les choses bougent, mais je préfère parler d'Ozymandias.
Dans Watchmen, c'est un des héros qui se démasque... Voilà qui ferait plaisir à certains, mais est-ce un gage de moralité ? D'intelligence et d'ambition de sauver le monde.
La police fait grève, prétendant que les superhéros l'empêchent de travailler, jalousie, jalousie, et la situation devient anarchique obligeant à une loi interdisant les superhéros sauf contrôlés par le gouvernement pour motif militaire... Bien, bien, bien. Ozymandias se démasque deux ans avant, ayant prévu ça bien antérieurement, et devient très riche grâce à sa popularité. Pour l'argent ? Bien sûr que non, pour avoir un pouvoir suffisant dont il se sert pour, c'est là qu'il pourrait y avoir un débat, a-t-il bien ou mal agi ?
Dans cet univers, la guerre froide est plus chaude qu'elle ne l'a été dans notre réalité, et une guerre apocalyptique paraît inéluctable à bien des gens dont notre génie.
Alors, divergence avec le lien, il fait créer par savants et artistes qu'il tue après, une créature semblant extraterrestre détruisant la moitié de New York, et Est et Ouest se réconcilient, pas de guerre, peut-être un âge d'or conduit par Ozymandias.
Donc le héros se démasque pour se cacher, pour faire quelque chose de... mal si on regarde ses victimes, bien si on considère qu'il sauve le monde.
Pour illustrer que la transparence, outre son aspect inquisitorial, est quelque chose de très relatif et que parfois, voire la lettre volée, c'est encore la lumière la meilleure cachette.
https://www.mdcu-comics.fr/encyclopedie/personnage/ozymandias/144/
Ozymandias ne recule devant rien pour le salut du monde, Rorschach est prêt à le risquer, faire tout savoir quand il est trop tard, car il est totalement dévoué aux victimes et aux principes quoique très brutal et passablement impopulaire.
Ce sont deux pôles. Les autres héros sont, en un sens, plus communs.
Rédigé par : Noblejoué | 01 février 2019 à 17:41
Macron devant les élus d'Outre-mer, stupéfiant !
Plus personne ne parle d'indépendance... des élus lisses comme des galets, doux comme des couchers de soleil de là-bas, une brise rafraîchissante souffle sur les palmiers...
Des élus qui nous renvoient à l'iconographie de Savorgnan de Brazza, "embrasse le drapeau français et tu seras libre !"...
On se pince pour ne pas rire.
L'indépendance ? Vous n'y pensez pas, on veut du pognon, crédits, avantages, dotations, le "Tout gratuit", comme chez "Comme j'aime", le régime amaigrissant sur votre TV.
Pourtant, quand on se perd dans ces confettis de l'Empire, on se demande ce qu'on y fait, sauf à faire parader la "Jeanne d'Arc" et la Royale.
Des comptoirs désolants, sauf pour le Club Med.
Rédigé par : Savonarole | 01 février 2019 à 17:37
@ Achille | 01 février 2019 à 08:42
"En fait, le meilleur moyen de ne pas avoir de "gueule cassée" c’est encore de manifester pacifiquement, sans jeter des projectiles divers sur les policiers. Dans ce cas aucun policier n’utilisera son LBD40.
Cela paraît simple, mais comment le faire comprendre aux Gilets jaunes ? Là réside toute la difficulté."
Je pense que cette vidéo que j'ai mise en lien répondra à toutes vos certitudes.
(Il y a juste quatre secondes de pub, je ne connais pas le moyen de les supprimer)
https://www.youtube.com/watch?v=AtCX05NrtUQ
Rédigé par : GLW | 01 février 2019 à 14:41
@ Xavier NEBOUT | 01 février 2019 à 10:24
"Par contre, les membres des forces de l'ordre devraient pouvoir être identités en portant un numéro, de telle manière que l'usage d'une arme et autres bavures dans l'intention de blesser soient très sévèrement réprimés"
Vous me semblez bien mal renseigné !
Au sujet du port du matricule par les policiers et gendarmes :
"Arrêté du 24 décembre 2013 relatif aux conditions et modalités de port du numéro d'identification individuel par les fonctionnaires de la police nationale, les adjoints de sécurité et les réservistes de la police nationale"
Cf article 2 et suivants
Rédigé par : Mary Preud'homme | 01 février 2019 à 13:53
@ Achille | 01 février 2019 à 08:42
"En fait, le meilleur moyen de ne pas avoir de "gueule cassée" c’est encore de manifester pacifiquement, sans jeter des projectiles divers sur les policiers. Dans ce cas aucun policier n’utilisera son LBD40.
Cela paraît simple, mais comment le faire comprendre aux Gilets jaunes ? Là réside toute la difficulté."
Bon sang ! Mais c'est bien sûr !!
Cependant, je n'ai pas compris où se trouve la difficulté, pourriez-vous nous indiquer le lieu où elle réside ? Ma boulangère me dit que c'est sous la queue de son âne, mais je ne peux y croire et le doute m'habite...
Mon Dieu combien de vertus vous nous faites haïr !!
Rédigé par : duvent | 01 février 2019 à 13:51