Il n'est peut-être pas le seul bon ministre indiscutable du gouvernement mais il n'en est pas loin !
Et il plaît autant au pouvoir qu'aux citoyens. Pourquoi ?
Dans ses attitudes, dans son apparence, souriant quand il faut, chaleureux sans débordement, il ne fait pas pourtant dans la démagogie et ne cherche pas à attirer les suffrages par une sorte de simplisme exagéré ou de veine abusivement populaire qui ne lui irait pas du tout. Net sans être roide, précis sans être sec, il tient bien les deux bouts d'une chaîne entre compétence et empathie.
Et il n'est pas malhabile sur un plan politique. Il n'oublie aucune des conventions qui s'imposent à un ministre même quand il s'affirme libre et indépendant d'esprit. Il rend hommage au président de la République mais s'arrête juste avant la flagornerie. Il soutient qu'on a donné trop d'importance à l'affaire Benalla mais ne va pas jusqu'à l'absurdité. Il est modeste, comme il sied à quelqu'un qui connaît sa valeur, en s'estimant honoré par sa seule fonction de ministre qui suffit à son ambition.
Ses réponses sont parfaites qui manifestent sa loyauté et son classicisme. Comment le pouvoir ne pourrait-il pas se féliciter d'avoir à son service un tel ministre, un politique aussi fin ?
D'autant plus que les citoyens, la société le plébiscitent.
Avec quelle assurance tranquille il expose son programme, répond aux objections, formule ses orientations sans qu'à aucun moment il se départe d'un bon sens qui est sa grande force puisqu'elle ancre enfin ce ministère tant chahuté et ingérable avant lui dans une sorte de parenthèse efficace, d'accalmie bienheureuse !(Le Parisien)
La qualité intrinsèque de l'action qu'il mène et des perspectives qu'il ouvre n'est pas seule responsable du formidable crédit qui lui échoit et qui résiste à toutes les tempêtes périphériques. Il a même eu la chance de pouvoir soumettre aux députés son texte sur "une école de la confiance" sans qu'il soit reporté, comme tant d'autres, à cause de la crise des Gilets jaunes.
Il est essentiel de comprendre les raisons de cette adhésion forte. Elle tient au fait que de manière sereine et limpide il a jeté au rancart tout ce qui relevait de la politique calamiteuse d'avant, de ses principes et de ses pratiques. La cohérence est revenue et, avec elle, le sentiment qu'on a enfin un ministre digne de cette fonction, apte à la maîtriser et capable à la fois de concilier l'ancien, s'il est nécessaire, avec le nouveau, s'il est utile. Il a bénéficié de la comparaison avec le pire mais il a su engendrer le meilleur.
Bien sûr que le drapeau et la Marseillaise n'ont rien de réactionnaire ! C'est le progressisme diffus s'ajustant mécaniquement au temps qui passe qui constituait le plus grand risque. Jean-Michel Blanquer, sans s'excuser mais en donnant l'impression de ne rien entreprendre ni transformer par provocation, bouleverse le champ de l'Education nationale en le plaçant sous l'égide de deux vertus fondamentales : le respect pour les professeurs, un splendide métier, une magnifique mission, et la confiance à redonner aux parents.
Parce que, si ce ministre plaît tant, cela tient surtout au fait que l'Education nationale est au coeur des préoccupations citoyennes, des soucis familiaux, de la quotidienneté de tant de Français. Ce ministère n'est pas comme les autres. Par exemple le domaine de la Justice, heureusement, laisse une majorité en dehors de son emprise. L'éducation est nationale et chacun, étant concerné de près ou de loin, directement ou indirectement, est évidemment le témoin immédiat des avancées ou non de la politique de l'Education nationale.
Avec Jean-Michel Blanquer, aucun doute n'est possible. Son succès semble même avoir dépassé les frontières traditionnelles. Dans la société, si on laisse de côté les réflexes partisans des adversaires politiques et des fumeux pédagogistes, les esprits de gauche et de droite semblent accordés pour soutenir un ministre et une politique auxquels on veut d'autant plus laisser toutes leurs chances qu'ils ont fait plus que commencer à les mériter.
Le comble, on est même prêt à croire Jean-Michel Blanquer quand il déclare que "l'Education nationale n'est plus un mammouth mais plutôt un grand félin".
Tout semble indiquer que cette réforme (assez compliquée) soit une usine à gaz, la réforme inutile de trop risquant de provoquer une sévère fronde d’une communauté éducative déjà maltraitée. Le gouvernement entend imposer de façon autoritaire (LBD + gardes à vue + répression administrative) un lycée appauvri, au rabais, sans aucune concertation avec les personnels éducatifs.
Le principal effet de cette réforme néolibérale particulièrement néfaste (probablement la pire depuis des décennies) sera une amplification des inégalités socio-spatiales dans notre pays. Cette réforme bâclée, peu réfléchie, dont le contenu est particulièrement opaque, s'annonce donc comme un affaiblissement substantiel de notre système public d’enseignement. En réalité cette réforme est le prolongement logique de « Parcoursup » et de sa sélection ubuesque.
Quand les Français, les familles françaises, vont comprendre les effets concrets de ces bouleversements malfaisants et injustes (= tri socio-spatial) de la « réforme Blanquer », la contestation sera d'ampleur.
Rédigé par : lycée en péril | 27 mars 2019 à 11:36
La bataille de Verdun effacée des livres d'histoire ! Le symbole de Verdun ville la plus décorée de France, connue dans le monde entier, ringardisé, nié ?
Cette dernière réforme bel et bien initiée par Blanquer et dont on a si peu parlé au point que même les gens du lieu n'en auraient pas (pour la plupart) eu connaissance.
Ou l'art de démolir par petites touches et sans en avoir l'air notre histoire nationale et notre patrimoine... En saper les fondements les plus glorieux après avoir mis sur le même plan des combattants défendant leur patrie et les envahisseurs teuton !
Comme si en outre le sacrifice de ceux de Verdun pouvait faire oublier celui des valeureux combattants de la Somme et vice versa. Odieuse compétition des mémoires voulue par un ministre qui n'a vraiment rien compris au patriotisme de nos aînés, à la fraternité dans le don du sang, voulant mettre en compétition (à coups de statistiques) des batailles meurtrières qui sans avoir rien à voir devraient avoir même rang dans nos mémoires !
Misère !
Rédigé par : Mary Preud'homme | 24 mars 2019 à 20:24
@ Zonzon
J'ai l'impression que vous n'avez pas écouté Mr Bean chanter d'une voix sinistre l'hymne à la joie, et faute d'avoir les paroles improviser le 3ème couplet ("Apfle Strudel, kapput, Schumacher, Ich bin ein Berliner, Danke, auf Wiedersehen"). Sinon vous ne m'auriez pas répondu avec un tel sérieux, mais c'est gentil tout de même. J'y suis sensible et vous en remercie avec ceci :
https://www.youtube.com/watch?v=8uPGz7NU-mk
(Si vous ne l'écoutez pas en entier, à partir de la minute 24, ça fait du bien à entendre, et ça noie dans la félicité toutes les blessures, même celles d'amour-propre. C'était ma minute de fausse sollicitude.)
Rédigé par : Lucile | 05 mars 2019 à 15:28
@ Lucile 26 février à 14 h 18
En retour, Beethoven fantaisie op 80, Abbado, Pollini, Phil Vienne
Rédigé par : Zonzon | 04 mars 2019 à 09:18
@ Claggart | 03 mars 2019 à 16:05
Merci pour le cours de breton.
Pas de problème, je m'en tiendrai donc au Kenavo que l'on met à toutes les sauces... Au Triskell du bourg et non à Pen-Men où (à ma connaissance) il n'y a aucun troquet et où le homard se fait rare !
Rédigé par : Mary Preud'homme | 03 mars 2019 à 18:30
@ Mary Preud'homme 28 février 20 h 56
"Je crois que dans mon prochain séjour en l’île de Groix, je vais emprunter votre Adeo pour prendre congé de mes amis bretons..."
Je risque de vous décevoir, Mary, mais je vous parie un kilo de homard de Pen-Men qu'aucun des Greks ne comprendra ce mot, pratiquement inconnu du dialecte vannetais parlé dans l’île.
Préférez leur dire :
kenavo ur weh arall
kenavo an distro
kenavo un de bennag
kenavo an déieu-man
etc.
Rédigé par : Claggart | 03 mars 2019 à 16:05
ISLAMMERSION NATIONALE
- Et pour le niqab, c’était le même ?
- Probable ! C’était un convaincu ! Mais en ce temps-là j’avais 35 ans, j’avais déjà quitté l’école !
Rédigé par : Zonzon | 03 mars 2019 à 08:05
Catherine JACOB (28 février 2019 à 13:33) a dit être pour le retour des duels. Pourquoi pas ? Je pense que les gens insulteraient moins les autres sans préjudice de lois liberticides ainsi.
Cependant, il faut des duels à mort... Sinon, on prend les mêmes et on recommence. Admettons, on voit le courageux ou la lâche face à la lame, que je me batte, eh bien, ce ne serait pas pour faire preuve de courage. Est-ce que je dois des preuves aux autres ? Non. Ce serait pour anéantir l'ennemi, ou à défaut, mourir, l'idée étant de récupérer l'honneur bafoué par le seul moyen qui soit, la mort, de même qu'Ulysse extermine l'ennemi, il ne convoque pas les usurpateurs pour leur raconter son histoire !
Oui, les réconciliations, en général, sont fausses, en duel je vois les choses ainsi : celui qui est dans son droit gagne, tout arrive, même le bien. Alors, les témoins ou l'autre peuvent vouloir s'en sortir quand même et qu'on cède avec le beau résultat à peu près obligé qu'ils vous nuiront comme avant ou même davantage. Les gens sont des ingrats, il suffit de voir les Français avec les Américains, par exemple. Chance ! Il paraît que le plan Marshall a été bon pour l'économie américaine... Tant mieux, parce que si les Américains devaient jamais attendre qu'on leur renvoie l'ascenseur ou simplement qu'on cesse de leur baver dessus, ils devraient patienter jusqu'aux calendes grecques.
D'autre part, on peut perdre. Bien. Qu'est-ce que l'autre pourrait vous faire de pire. Eh bien grâce, évidemment ! Car d'abord par la force, par la calomnie il vous a rabaissé, puis par la force de l'épée et en faisant semblant d'être bon, il se rehausse en vous rabaissant encore.
Quand quelqu'un dans son tort devrait, vainqueur ou vaincu, en duel ou ailleurs, se jeter aux pieds de l'autre ! Je pense qu'il faudrait avoir le courage de dire au nuisible d'assumer : tu as détruit mon honneur, il faut prendre le reste de ce que je suis, la vie. Et vite, minable ! Attendre pour se donner de l'importance, ou par manque de résolution, ou pire en espérant qu'on se rabaisse à le supplier, est méprisable. Pour que la voix ne flanche pas au moment de parler, je pense qu'il faudrait travailler non seulement l'art martial choisi mais la voix, le port de tête, le regard, enfin, ne pas se trouver empêtré dans sa viande, savoir partir comme César rajustant ses habits pour tomber élégamment au sol, assassiné.
Je pense que si on est trop nul en art martial, exemple, un profane, s’entraîner au dernier moment ne sert à rien, pour la victoire.
Les samouraïs, paraît-il, devaient se considérer comme morts, mais là, c'est comment dire ? Vrai aussi bien au niveau de l'esprit que du pronostic.
Mais il faut demander au maître des leçons dans le but de gagner la guerre des yeux et obliger l'autre à vous tuer plutôt que sembler redevable à celui qui a attenté à son honneur.
Je rappelle que le duel sert à ce que l'autre ne vous nuise plus... Il est bien évident qu'une fausse grâce sera un motif de redoublement de mortifications, alors non merci.
S'excuser au maître, je suis tout à fait d'accord qu'on doit toujours se battre pour la victoire.
En principe... Mais là, le risque de perdre totalement un honneur qu'on voulait restaurer est trop grand.
Renforcer son courage.
Travailler son apparence.
Se distraire de quelque chose d'aussi morbide, l'idée de mourir, et d'aussi ennuyeux, l'apparence, en trouvant une dernière phrase, peut-être.
Rédigé par : Noblejoué | 01 mars 2019 à 16:53
@ Giuseppe | 01 mars 2019 à 12:19
"...des conservateurs du patrimoine chez nous il en existe beaucoup"
Comme chez nous.
Adéo Giuseppe
Rédigé par : breizmabro | 01 mars 2019 à 14:50
@ breizmabro | 28 février 2019 à 22:43
A la bonne heure !
Sinon c'était corvée de chiffonnade de porc noir par le chef de l'estaminet. Nous sommes exigeants sur la finesse, ni trop peu, ni trop, comme pour la feuille d'or que l'on applique sur les monuments. Et des conservateurs du patrimoine chez nous il en existe beaucoup.
Rédigé par : Giuseppe | 01 mars 2019 à 12:19
@ Mary 28 février 2019 à 20:56
Ignorez ce c*****d prétentieux. Que vaut l’opinion d’un inconnu anonyme... franchement...
Moi je dis : Vive la Bretagne* les homards bleus et le p'tit blanc de Jacky moins agressif que certains commentateurs.
Adéo Mary
(*) et la belle montagne de Giuseppe évidemment ;)
Rédigé par : breizmabro | 28 février 2019 à 22:43
@ breizmabro | 28 février 2019 à 13:06
Je crois que lors de mon prochain séjour en l'île de Groix, je vais emprunter votre Adeo pour prendre congé de mes amis bretons tant il est chargé (en quelques lettres) de chaleur fraternelle.
Ce que ne peuvent comprendre ceux qui ne naviguent qu'en eau trouble pour se faire mousser !
Rédigé par : Mary Preud'homme | 28 février 2019 à 20:56
@ Mary Preud'homme | 28 février 2019 à 12:52
Quand on n’a que la vulgarité comme argument, le mieux est encore de se taire, cela évite d’aggraver son cas qui semble déjà désespéré.
@ breizmabro | 28 février 2019 à 13:06
Vos propos sont pour moi une volupté de fin gourmet comme dirait Courteline. Surtout ne vous en privez pas, on sent que ça vous fait du bien et moi ça m’amuse ! :))
Rédigé par : Achille | 28 février 2019 à 16:17
@ Arravanne 56 | 28 février 2019 à 00:35
« Je ne faisais que mettre en avant une réforme qui ne règle en rien le problème des élèves (sous-élèves pour être plus exact) des lycées pro. »
Je pense que le problème tient surtout à des a priori.
Il y a des alternatives aux voies de garage auxquelles conduit, selon vous, la réforme des lycées pro et susceptibles de permettre d’ouvrir des perspectives d’avenir beaucoup plus souriantes que celles offertes par l’enseignement public général. Il existe en effet environ 200 spécialités. Telle que décrite ICI, la formation professionnelle en alternance me paraît une bonne chose. Qu’est-ce que, pour votre part, vous lui reprocheriez ?
« ...même s'ils sont parfois un peu chahuteurs ils sont cependant très attachants et étonnants quand on les prend en considération. »
Sur ce point, vous prêchez une convaincue. J’ai connaissance d’un cas d’un jeune garçon atteint d’un nodule au cerveau situé dans une zone inopérable et qui, dans l’enseignement tel qu’on l’entend habituellement faisait crise sur crise. Depuis qu’on lui a permis d’entrer dans la formation professionnelle qu’il souhaitait et qu’on lui permet également de suivre à son rythme, il va bien, l’évolution de son nodule paraît stabilisée et il est en progrès sur le plan scolaire.
Rédigé par : Catherine JACOB | 28 février 2019 à 13:53
@ Mary Preud'homme ce jour
Comment il disait déjà le Achille moqueur comme ma mouette est rieuse, le 26 février dernier ? Ah oui "J’ai passé l’âge des chamailleries puériles". No comment of corse.
"Quand c’est nul, le mieux est encore de ne pas l’écrire, cela évite de se déconsidérer inutilement"
Il ferait bien d'en prendre acte pour lui au vu de toutes les bêtises qu'il écrit.
Adéo Mary... et haut les coeurs ! :D
Rédigé par : breizmabro | 28 février 2019 à 13:06
@ Achille | 28 février 2019 à 07:20
J'avais pourtant précisé "émasculé" au sens figuré.
Décidément en dehors du premier degré vous êtes largué et lorsque pris en flagrant délit de sottise ou d'injure gratuite, vous plaidez l'humour dont vous seriez prétendument pourvu !
Mais à part bobonne qui déteste Internet, qui donc faites-vous rire avec vos répliques minables et mal ciblées, pauvre et triste Achille ?
Rédigé par : Mary Preud'homme | 28 février 2019 à 12:52
@ Michel Deluré
« Votre jugement me paraît excessif et je ne vois pas en quoi, nombre de mesures prises par JMB iraient, pour reprendre vos termes, "dans le sens d'une déconstruction des valeurs minimales sur lesquelles repose une société". »
J'ai indiqué des liens montrant que M. Blanquer a autorisé une association pratiquant l'immigration illégale à intervenir en milieu scolaire, de même qu'il a donné le feu vert à la propagande LGBT.
Il se livre donc à une entreprise de subversion gauchiste, en extrémiste camouflé en « modéré ».
Rédigé par : Exilé | 28 février 2019 à 08:35
@ Mary Preud'homme | 27 février 2019 à 23:18
« Masculanisé à ne pas confondre avec émasculé (au sens figuré).
Bon d'accord c'est nul, je sors ! »
Quel niveau ! Quand c’est nul, le mieux est encore de ne pas l’écrire, cela évite de se déconsidérer inutilement.
Et après, les féministes vertueuses prétendront que ce sont les hommes qui font de la provoc.
Mais force est de constater qu’il y a, sur ce blog, une poignée de harpies dont les propos navrants laissent planer un grand doute sur leur « féminité ».
Rédigé par : Achille | 28 février 2019 à 07:20
@ Catherine JACOB
Où avez-vous vu que mon post reflétait une lassitude des profs pour leur métier ? Je ne faisais que mettre en avant une réforme qui ne règle en rien le problème des élèves (sous-élèves pour être plus exact) des lycées pro. Je vous ai dit que je suis pas prof, par contre le sort de jeunes gens promis aux voies de garage m'importe.
Votre réaction complètement hors du champ prouve bien que personne ou pas grand monde ne connaît cette réforme ni ne se soucie du sort de ces jeunes gens.
Une dernière chose, il y a des profs qui font ce métier par vocation, encore de nos jours, et ceux que je connais dans l'enseignement professionnel y sont heureux d'apporter du savoir à des élèves et même s'ils sont parfois un peu chahuteurs ils sont cependant très attachants et étonnants quand on les prend en considération.
Rédigé par : Arravanne 56 | 28 février 2019 à 00:35
@ breizmabro | 27 février 2019 à 17:24
"...ce blog étant à 98% un blog masculinisé."
Masculanisé à ne pas confondre avec émasculé (au sens figuré).
Bon d'accord c'est nul, je sors !
Rédigé par : Mary Preud'homme | 27 février 2019 à 23:18
Mollo dans votre titre, qui devrait plutôt s'appeler "Pourquoi Jean-Michel Blanquer plaît-il tant à droite ?"
Parce qu'il ressert le vieux discours pédagogique qui rassure et puis il n'est pas né au Maroc et ne s'appelle pas Najat.
Quant à cette stupide proposition d'Eric Ciotti (pléonasme, et l'occasion de rappeler ici qu'il s'est fait dispenser par Chevènement du service militaire), elle traduit surtout un pays qui doute terriblement de lui-même. Quand le discours est dans les symboles on n'est pas loin de la fin, le poisson pourrit par la tête...
Rédigé par : tomas | 27 février 2019 à 21:09
@ breizmabro | 27 février 2019 à 12:22
J'ai réservé à l'auberge pour la victoire future.
Convives à découvrir, mais cela devrait faire une belle troisième mi-temps.
Bon, Emmanuel semble avoir repris du poil de la bête, mais on dit chez nous qu'il ne faut pas vendre la peau de l'ours avant de l'avoir tué (Stado).
Aujourd'hui 26°C, le printemps est en avance, les fleurs sont déjà là, lui a intérêt à être à l'heure.
Notre Président a encore quelques semaines pour peaufiner son action, mais il ne faut surtout pas que la remontée des sondages lui confère une rigidité de plus. Ce dont il ressort des assemblées de personnes bien élevées, est qu'un malaise profond et durable s'est installé. Ses réunions à lui sont en trompe-l'œil, la vérité est ailleurs.
Défiance à tous les étages y compris pour les élus locaux.
Les privilèges et le train de vie de l'Etat sont devenus insupportables dans la tête des gens. J'ai assisté à trois réunions, les bien nourris du Sénat, c'est bien sûr un symbole, font jaser ; quand on demande aux citoyens de se serrer la ceinture, il faut montrer l'exemple.
L'éthique est devenue une valeur sûre.
Quelques facétieux étaient près à offrir au Président de la Chambre haute un pack remise en forme dans la station thermale de son choix : bains de vapeur, exercices et petits légumes pour un été qui s'annonce particulièrement chaud pour tous les politiques.
Chez nous il ne manque pas de ces établissements, vestiges des Romains.
Rédigé par : Giuseppe | 27 février 2019 à 21:06
@ Mary Preud'homme 27 février 2019 à 12:34
"vous aviez bien saisi ma question (...) où en êtes-vous au sujet de..."
Parfaitement ; mais dans un grand élan de générosité je vous ai répondu à toutes les deux, y compris sur le p'tit blanc de Jacky qui refait aussi bien le monde de Manu que les commentateurs* de ce blog :D
Adéo Mary, et tant pis pour les papys ronchons qui vont commenter nos commentaires..
(*) ce blog étant à 98% un blog masculinisé.
Rédigé par : breizmabro | 27 février 2019 à 17:24
@ breizmabro
Contrairement à Catherine Jacob que je salue, vous aviez bien saisi ma question au sujet de la pêche au homard.
J'avais écrit : où en êtes-vous au sujet de... et non allez-vous à la pêche ?
Rédigé par : Mary Preud'homme | 27 février 2019 à 12:34
@ Catherine 27 février 2019 à 08:48
Parfait ! 0n peut commencer à espérer quelques beaux spécimens vers mi-avril s'il y a des courants froids, quelques criques au sud de l'île nous réservent parfois de belles surprises.
En même temps... la sortie en mer, le verre de blanc et les commentaires sur le monde de Macron nous font patienter dans la bonne humeur :D
Rédigé par : breizmabro | 27 février 2019 à 12:22
@ jack | 26 février 2019 à 12:31
Dans la série des nuls, on pourrait dire :
- un gnon à maticon en parlant de E. Philippe l'homme qui assume sa bêtise !
Mais soyons honnêtes son prédécesseur en était un lui aussi et pire, un fou devenu chasseur de dots !
Et Raffarin ? Oui je sais, je sais mais quel pif !
Je ne suis pas notaire,
c'est la faute à Voltaire.
Je suis un petit oiseau,
c'est la faute à Rousseau
Rédigé par : Gavroche | 27 février 2019 à 11:55
@ Mary Preud'homme | 26 février 2019 à 23:47
L'eau est encore un peu fraîche pour ces crustacés délicats ;)
Dans certains coins de l'île la pêche au(x) casier(s) pourra reprendre à la mi-avril mais pas avant, ce qui ne nous empêche pas d'aller "visiter" nos casiers respectifs pour les nettoyer, tous les prétextes étant bons pour une sortie en mer en fin de matinée, prendre un verre de vin blanc chez Jacky en rentrant, et refaire le monde..:D
Adéo Mary
Rédigé par : breizmabro | 27 février 2019 à 10:47
@ Paul Duret | 26 février 2019 à 17:01
"Ce ministre, dès son élection et dès la rentrée 2018, a commencé à dédoubler des classes dans le primaire."
Uniquement dans nos riantes banlieues ethniques, en pénalisant au contraire la France périphérique - dont tout le monde se fichait jusqu'à l'apparition des Gilets jaunes -, qui voit des classes fermer.
"Et il a mis en place la réforme du bac."
Celle qui va détruire ce qui restait de fonctionnel dans l'enseignement du lycée.
--------------------------------------------
@ Robert Marchenoir | 25 février 2019 à 20:36
Du grand Marchenoir, bravo
Rédigé par : Philippe Dubois | 27 février 2019 à 10:23
@ Arravanne 56 | 27 février 2019 à 00:12
« La philosophie de cette réforme est d’avoir des personnels bien dociles, sans esprit critique et sans avenir puisque coincés dans une forme de médiocrité qui ne leur laissera aucune chance de promotion. Et on s'étonne d'avoir des GJ et des adeptes des théories du complot ! Mais bien sûr les élèves des lycées pro sont des moins que rien qui n’intéressent personne. »
Dans l’EN la promotion des enseignants, ou l'avancement en fonction des inspections, s’effectuent essentiellement par concours. Concours externes où une fois que vous y êtes entrés, vous sont ouvertes des possibilités de concours internes:
Agrégation interne pour les certifiés.
CAPES (Certificat d'Aptitude au Professorat de l'Enseignement du Second degré) INTERNE pour qui a déjà travaillé dans la fonction publique, peut justifier de trois ans d'exercice de service public et détient une licence (ou équivalent).
Le nombre de postes offerts est connu au plus tard la veille de la première épreuve :
En 2019, 6 845 postes sont offerts aux concours du Capes de l'enseignement public et 2 036 aux concours de l'enseignement privé. Ils se répartissent ainsi :
• 5 460 au concours externe,
• 360 au troisième concours,
• 1 025 au concours interne.
Parmi lesquels :
Lettres : lettres classiques 145
Lettres : lettres modernes 843
Mathématiques 1 200
Philosophie 120
Langues vivantes étrangères : chinois 10
Langues vivantes étrangères : japonais 3
Langue corse 2
Histoire et géographie 542
Si l’enseignement stricto sensu vous pèse, vous pouvez passer le concours de proviseur : chef d'établissement
Si la gestion des établissements, de leurs personnels et des élèves vient à vous chagriner, vous pouvez passer le concours d’inspecteur
Si l’enseignement secondaire vient à vous courir sur le haricot, vous pouvez passer dans le supérieur et devenir enseignant-chercheur :
« La transmission des connaissances prend la forme au choix de : 128 heures annuelles de cours magistraux, 129 heures annuelles de travaux dirigés ou 288 heures de travaux pratiques. À cela s’ajoute le temps nécessaire à la préparation des cours en amont, à l’encadrement et au suivi des étudiants, à la correction des partiels, et à la participation aux concours et aux jurys d’examens.
Des déplacements en France ou à l’étranger font aussi partie de ses missions, notamment dans le cadre de séminaires, de formations ou de débats.
De nombreux maîtres de conférences mènent des activités complémentaires à la recherche et à l’enseignement, par exemple des missions d’édition ou de traduction, ou encore des animations de conférences.[…] Le Conseil national des universités (CNU) se charge d’examiner les différentes candidatures. Si la réponse est favorable, le maître de conférences reçoit une "habilitation CNU" lui permettant de postuler dans la France entière à un poste disponible (dont la liste est publiée au Journal officiel). […]Après avoir effectué cinq années de services, le maître de conférences peut obtenir une "habilitation HBR" l’autorisant à diriger des recherches. Il lui est également possible de devenir professeur d’université après le passage d’un concours, ou encore de partir travailler dans le secteur privé. Certains enseignants reconnus sont amenés à travailler à l’étranger dans le cadre de programmes de coopération.[…] C’est un métier très concurrentiel où le nombre de postes ouverts au recrutement est stable dans le temps : il faut généralement attendre un départ en retraite ou un passage dans le secteur privé. Selon les années et les disciplines, le taux d’admission varie entre 30 % et 60 %.
Du fait de la hausse du nombre d’étudiants et de la stagnation des budgets, les nouveaux venus font souvent face à des amphis surchargés et à une inflation des tâches administratives à effectuer. »
Maintenant si les salaires proposés vous paraissent indignes de vos compétences, vous pouvez faire comme BHL (vivre de vos rentes en aidant le monde à tourner plus rond) ou comme Natacha Polony (enseigner un an dans l’Education nationale, pondre alors un bouquin qui explique combien le métier vous a paru débile par la faute d’un indécrassable mammouth, devenir dès lors journaliste spécialiste des questions d’éducation), vous pouvez ensuite épouser un critique gastronomique et passer votre temps à la télé !
Donc voyez, il y a des possibilités pour qui n’est pas dans un collimateur ou un autre…
Rédigé par : Catherine JACOB | 27 février 2019 à 09:33
@ Mary Preud'homme | 26 février 2019 à 23:47 @ breizmabro | 26 février 2019 à 15:43
« Où en êtes-vous concernant la pêche au homard bleu à Ouessant ? »
« La haute saison du homard breton se situe principalement de mai à septembre, à cette période de vives-eaux où les marées atteignent une amplitude supérieure à la moyenne et l’eau se réchauffe. Le homard sort alors plus souvent de son terrier creusé dans la roche pour se nourrir et est plus facile à pêcher. A l'inverse, en hiver, le homard a tendance à se protéger de la houle et se réfugie dans les cavités des roches. Cependant, si cette remarque s’applique aux côtes du Finistère où la houle est forte en hiver, il est des régions plus protégées comme le Cotentin où la pêche du homard peut se pratiquer en hiver. » EXTRAIT de Pourquoi y a-t-il une saison pour pêcher le homard.
Pour info :
1. Nous sommes en hiver
2. Ouessant est une commune insulaire du Finistère, pas du Cotentin. D'où, les homards de Breizmabro sont nécessairement planqués. Il faudra lui reposer la question en mai...
Rédigé par : Catherine JACOB | 27 février 2019 à 08:48
ISLAMMERSION NATIONALE
- Il s’appelait comment déjà le monsieur qui était ministre de l’Educnaz quand le hijab fut introduit dans les salles de gym ?
- C‘était pas celui qui ressemblait à une statue de l’île de Pâques !
Rédigé par : Zonzon | 27 février 2019 à 08:45
M. Blanquer m'a fait l'impression d'un homme sérieux et voulant vraiment apporter du changement dans l'EN surtout en comparaison avec Mme Belkacem. J'y ai cru mais maintenant un doute me taraude.
Je ne remets pas en cause la réforme du primaire cela va dans le bon sens, les résultats se feront sentir dans 5/6 ans à condition qu'un autre ne vienne détricoter son travail comme c'est l’habitude dans ce ministère. La réforme du lycée et du bac à voir. La sélection à l'entrée de l'université (n’ayons pas peur des mots), bravo il était temps, l’échec en première année est une réalité malheureuse, sans compter les cours d’orthographe obligatoires dans les écoles d'ingénieurs (on en est là).
Ma déception vient de la réforme engagée dans les lycées pro que personne ne semble connaître et dont personne ne parle. Sous le prétexte fallacieux de l'excellence de l’apprentissage, M. Blanquer vient de supprimer des heures d’enseignement général: français, mathématiques, histoire/géo, langues vivantes, à des élèves qui sont déjà en grande difficulté dans ces domaines, et par là même à leur barrer la possibilité de passer des diplômes comme les BTS ou l'entrée en IUT. Le bac pro déjà dévalué par les réformes précédentes ne sera plus rien. Les programmes de français en seconde pro sont affligeants de par leurs horaires réduits et leur contenu, il n'est plus question de donner à ces élèves un semblant de culture générale (beaucoup en sont pourtant demandeurs) ni même de les former à une certaine réflexion (pouah un ouvrier avec l'esprit critique quelle horreur !), non, on va leur apprendre uniquement à faire des CV et des lettres de motivation. Les CFA (centres de formation pour apprentis subventionnés par les régions) vont être intégrés aux lycées pro, en clair les jeunes apprentis viendront une semaine par mois en cours avec les autres dans des classes déjà en place, pour l’organisation des cours c'est l'idéal, l'excellence nous dit-on ! Les professeurs n'auront qu'à se débrouiller avec n'est-ce-pas?
A l'heure actuelle les postes de professeur de ces matières sont déjà supprimés (elles sont là les suppressions de postes) et l'année prochaine, deuxième charrette puisque la réforme sera intégrée à d'autres niveaux. Pour en connaître personnellement, les professeurs (je ne suis pas prof) sont dégoûtés, ils sont recrutés à bac +5 (master 2), ils passent un concours très sélectif et là on vient leur dire: "désolé vous allez faire le gentil organisateur" de projets pédagogiques fumeux sans queue ni tête. Franchement dans cette partie de son travail au ministère M. Blanquer est sur une très mauvaise pente.
La philosophie de cette réforme est d’avoir des personnels bien dociles, sans esprit critique et sans avenir puisque coincés dans une forme de médiocrité qui ne leur laissera aucune chance de promotion. Et on s'étonne d'avoir des GJ et des adeptes des théories du complot ! Mais bien sûr les élèves des lycées pro sont des moins que rien qui n’intéressent personne.
Rédigé par : Arravanne 56 | 27 février 2019 à 00:12
@ breizmabro | 26 février 2019 à 15:43
Où en êtes-vous concernant la pêche au homard bleu à Ouessant ?
Rédigé par : Mary Preud'homme | 26 février 2019 à 23:47
Je vais sans doute paraître vieux jeu mais si l'on en revenait tout simplement aux fondamentaux : pour nos chérubins, savoir lire, écrire, compter et rédiger sans faute à l'issue du cycle primaire, soit avant l'entrée au collège. Avoir en outre quelques notions élémentaires solides sur l'histoire et la géographie de son pays de naissance, ou à défaut de celui d'accueil, ce qui éviterait aux petits Français de renier leurs racines et aux personnes d'origine émigrée ou étrangère de se comporter comme en pays conquis.
Rédigé par : Mary Preud'homme | 26 février 2019 à 23:41
@ Xavier NEBOUT | 26 février 2019 à 11:31
Le mot « Education » vient de « ex ducere » qui signifie conduire vers l'avant, faire sortir de soi, développer, guider.
Rédigé par : Lucile | 26 février 2019 à 20:56
« Le comble, on est même prêt à croire Jean-Michel Blanquer quand il déclare que "l'Education nationale n'est plus un mammouth mais plutôt un grand félin". »
Voici le mammouth laineux auquel appartenait cette défense, à lui ou à son cousin, exhumée d’une rivière de Sibérie.
Le grand félin celui vers lequel ouvre le lien, un machairodontiné (du grec mákhaira « couteau » et odoús « dent »), chassait, pense-t-on d’après « sa masse musculaire et sa mâchoire, les grands mammifères : des bisons (jeunes ou malades), des équidés et des camélidés » et son espèce s’est éteinte au cours de la dernière glaciation. C’était un contemporain de panthera atrox mais il se serait sans doute servi de ses grandes dents pour draguer la vase plutôt que pour les planter dans la partie charnue d’un jeune bison isolé.
Quoi qu’il en soit, tous ceux-là sont désormais bien dégraissés.
Pour en venir aux modernes tenant lieu de ces espèces éteintes, je ne suis pas persuadée qu’il vaut mieux s’attaquer à tigre, félin dont l’origine est mal documentée mais serait à rechercher dans un petit carnassier arboricole et non dans le smilodon éteint sans descendance, qu’à un éléphant…
Rédigé par : Catherine JACOB | 26 février 2019 à 17:43
@ Exilé 26/02 10:43
Votre jugement me paraît excessif et je ne vois pas en quoi, nombre de mesures prises par JMB iraient, pour reprendre vos termes, "dans le sens d'une déconstruction des valeurs minimales sur lesquelles repose une société".
Quelles sont d'ailleurs ce que vous considérez comme ces "valeurs minimales" sur lesquelles repose une société ?
Je trouve au contraire que ce ministre, tout en donnant des gages à ceux qui se réfèrent justement à des valeurs traditionnelles, a su en même temps afficher un profil moderniste en mettant par exemple l'accent sur les neurosciences.
Et nombre de mesures prises, comme les classes de CP dédoublées pour les zones difficiles, le retour des évaluations, l'accent mis sur l'acquisition de certaines bases délaissées (orthographe par exemple), les classes bilangues et enfin la lutte contre la violence en milieu scolaire, vont à mon avis dans le bons sens et me paraissent vidées de toute idéologie.
Sur ce ministère, le travail à accomplir est sans nul doute immense mais, de mon point de vue, JMB s'acquitte de sa tâche plus qu'honorablement.
Rédigé par : Michel Deluré | 26 février 2019 à 17:33
@ Robert Marchenoir
Votre bafouille est complètement négative car totalement sarcastique.
Vous auriez pu relever que ce ministre, dès son élection et dès la rentrée 2018, a commencé à dédoubler des classes dans le primaire.
Il a remplacé l'ancien tirage au sort pour rentrer dans l'Université par un système basé un peu plus sur les compétences du candidat.
Et il a mis en place la réforme du bac.
Pas mal pour quelqu'un qui n'est là que depuis peu de temps.
Mais vous, cela fait des années que vous êtes sur ce blog et vous continuez à raconter des âneries.
Rédigé par : Paul Duret | 26 février 2019 à 17:01
@ Marc GHINSBERG
« Jean-Michel Blanquer est un homme de grande qualité. Il est notamment diplômé de Sciences Po. »
Correction :
"Jean-Michel Blanquer est un homme de grande qualité. En dépit du fait d'être diplômé de Sciences Po."
Vous oubliez que ce sont eux qui ont mis notre pays dans la mouise.
Pire il leur a fallu quarante ans pour y arriver !
Il est l'exception à la règle. Raison de plus pour l'apprécier !
Rédigé par : Claude Luçon | 26 février 2019 à 16:27
Une petite incise dans le billet du jour de M. Bilger, pour info :
"France Info révèle mardi 26 février une note du procureur de la République de Paris Rémy Heitz, datée du 12 janvier, celle-ci fixe des lignes de conduite concernant les suites judiciaires à donner après les interpellations de Gilets jaunes.
Dans cette note titrée "permanence gilets jaunes" et adressée aux magistrats du ministère public, il est recommandé de ne lever les gardes à vue que le samedi soir ou dimanche matin. Objectif : empêcher les interpellés de "retourner grossir les rangs des fauteurs de troubles".
Ce conseil s'applique même si les faits reprochés à l'interpellé sont minces"
Merci Manu d'avoir recruté Rémy Heitz comme procureur de la République de Paris avec ses doigts collés sur la couture de son pantalon.
Qu'est devenue la justice bordel ! (Comme disait Manu en parlant de "certains qui foutent le bordel" à GM&S La Souterraine qui depuis n'existe plus.)
Entre les affaires Benalla (de plus en plus ridiculisées) et les GAV de Gilets jaunes pour des faits reprochés, minces, la justice de Manu part à la dérive.
Rédigé par : breizmabro | 26 février 2019 à 15:43
Clin d'œil (et hors-sujet) : L'hymne à la joie en allemand, par Rowan Atkinson.
https://www.youtube.com/watch?v=oWGZdYNpaSo
Cela dit, une cantate de Bach ou un lied de Schubert perdraient tout de même beaucoup s'ils n'étaient pas chantés en allemand.
Rédigé par : Lucile | 26 février 2019 à 14:18
@ caroff | 25 février 2019 à 20:13
"Il est vrai qu'après les cinglés (Peillon, Hamon, Vallaud-Belkacem)"...
...ça ne pouvait être pire, je suis d'accord avec vous, du coup Blanquer fait figure de normalité (sans être normalien ?).
En même temps, comme dit Manu-le-maraudeur, que faire avec un million de fonctionnaires susceptibles, prêts à dégainer leurs syndicalistes moins progressistes que Manu ? Alors "on" (le/la ministre de l'Education nationale en place) fait du bruit avec sa bouche devant des micros, et on se fait prendre en photo (lui aussi) avec plein de dossiers sous le bras, comme ses copains.
A part ça ?
Le bac sera bientôt fourni sur présentation de ses papiers d'identité ou de sa carte de séjour, l'entrée dans les facs se fera comme au Loto, en cochant des cases, et les diplômes de "fin d'études" seront mis à disposition du gagnant salle 4, département 2 du bâtiment S, soit à Paris, soit à Bordeaux, soit à Brest, soit à Lille, tout dépendant du bon fonctionnement des logiciels du ministère, dans le courant de l'année suivant la validation du 'dit plôme'.
Comme nous avons un secrétaire d'Etat chargé du numérique, les délais pour la consultation des dossiers seront, comment dire... variables.
A quand la start-up de l'EN ? Aucun fonctionnaire salarié, que des auto-entrepreneurs de l'éducation, de l'investissement à fond 15 heures par jour, et si les élèves trouvent le prof nul il sera viré, mais heureusement pour lui il lui suffira de traverser la rue pour trouver un autre job. Il paraît qu'il y en a plein à pourvoir.
Rédigé par : breizmabro | 26 février 2019 à 13:10
Blanquer a mis en oeuvre la réforme des programmes scientifiques des lycées sous Sarkozy et Fillon, qui a été calamiteuse (réforme de 2010, effective en 2011 pour la seconde, 2012 pour la première, 2013 pour la terminale) :
https://www.sfpnet.fr/depuis-2013-le-bac-s-est-inadapte-aux-etudes-superieures-de-physique-et-de-chimie
Il met à présent en oeuvre une réforme du lycée qui le sera sans doute tout autant, en faisant disparaître les filières.
S'il plaît, c'est donc sans doute à des gens qui s'intéressent plus aux aspects présentation des hommes politiques qu'au fond de leur action.
Même s'il est vrai qu'il dispose d'un soutien considérable dans la presse (la même presse qui soutenait précédemment que "le niveau montait").
Rédigé par : en passant | 26 février 2019 à 12:44
La personnalité et le comportement de ce ministre sont appréciés par le plus grand nombre.
En examinant son parcours professionnel, on peut ajouter que Monsieur Blanquer a toutes les compétences et l'expérience requises pour le poste. Peu importe le discours marxisant d'une partie du corps enseignant. Cause toujours.
J'ai souvent pensé que si Monsieur Philippe devait quitter la fonction de Premier ministre, on pourrait faire appel à Monsieur Blanquer.
Ne l'a-t-on pas déjà qualifié de vice-Président ?
L'affaire des Gilets jaunes et le grand débat sont, à mon avis, le résultat d'erreurs d’appréciation du gouvernement actuel. Quel manque de flair ! On a ajouté une couche de taxes sans trop se préoccuper du pouvoir d'achat. Au surplus, on a un peu esquivé l'écologie en voulant détourner une part du produit des taxes en faveur du désendettement de l'Etat. Dans le même temps, on a toujours le plus grand mal à identifier de sérieuses pistes pour réduire les dépenses publiques.
Je ne serais donc pas étonné qu'il y ait une réponse politique à froid affectant le gouvernement tout en étant convaincu que l'Elysée est également responsable. A tout le moins, il me semble utile de faire le ménage parmi les conseillers qui n'ont pas alerté.
Rédigé par : jack | 26 février 2019 à 12:31
"Education nationale", cela signifie stricto sensu mise en conformité avec le chef (duc), et "nationale" conforme aux décisions de la nation.
Comme nation signifie de même naissance et donc du même père, la nation ne devrait pouvoir s'inscrire que dans le cadre d'un pouvoir royal.
Autrement dit pour le vulgum pecus : "éducation nationale", c'est soumission des esprits aux "valeurs de la ripoublique".
Pour ceux qui considèrent que c'est de la m... ou pire, il y a les écoles hors contrat.
Et parmi elles, les écoles musulmanes.
Alors je ne retiens pas mon plaisir à dire aux petits camarades qu'il est heureux qu'il y ait des écoles où l'on n’apprenne pas aux filles à montrer leurs fesses pour attirer les mâles, et en même temps à s'élever contre le harcèlement sexuel - ce qui allait de soi du temps où nous étions civilisés, au temps du divin Moyen Âge.
Rédigé par : Xavier NEBOUT | 26 février 2019 à 11:31
@ Michel Deluré
« Sa voie (JM Blanquer) ne lui est pas dictée par une quelconque idéologie. »
A voir la façon selon laquelle il semble s'acharner à promouvoir tout ce qui va dans le sens d'une déconstruction des valeurs minimales sur lesquelles repose une société, on ne le dirait pas.
Rédigé par : Exilé | 26 février 2019 à 10:43
@ S. Carioca 25 février à 23 h 37
« Vous la trouvez gutturale la langue allemande ?
Franchement cela dépend de qui parle. »
Bien sûr ! Vous avez raison !
Ainsi en est-il des dialogues de Gabin avec la fermière qui l’a recueilli dans sa fuite (La grande illusion).
Sublime !
Désolé de vous avoir perturbé !
Rédigé par : Zonzon | 26 février 2019 à 10:08
@ Marc GHINSBERG
« Jean-Michel Blanquer est un homme de grande qualité. Il est notamment diplômé de Sciences Po. »
Ah bon alors, s'il est revêtu d'un tampon vétérinaire, il n'y a plus rien à dire.
Rédigé par : Exilé | 26 février 2019 à 09:09
JMB plaît parce qu'il assume ses fonctions en véritable homme politique, plaçant l'intérêt de la mission qui lui a été confiée et de ceux dont l'avenir dépend de son action, à savoir tous les jeunes de notre pays, au-delà de ses ambitions personnelles.
Il accomplit sa mission avec compétence, fermeté qui n'est pas pour autant autoritarisme, discrétion, ne s'éparpillant point comme d'autres en commentaires plus ou moins judicieux sur tout et n'importe quoi, et pragmatisme. Sa voie ne lui est pas dictée par une quelconque idéologie.
On peut certes ne pas être d'accord avec tout ou partie des mesures qu'il prend mais on ne peut que reconnaître qu'il accomplit son job d'une manière dont on aimerait que beaucoup d'autres ministres et hommes politiques s'inspirent.
Rédigé par : Michel Deluré | 26 février 2019 à 09:01
@ Achille | 26 février 2019 à 00:20
"Faut pas vous mettre dans des états pareils, c’est pas bon pour vos nerfs"
Ca, c'est du sarcasme ;
"Le mieux est encore que nous en restions là"
Ca, c'est une con*erie.
Rédigé par : breizmabro | 26 février 2019 à 08:36