Je ne parle pas du climat démocratique et de la France politique.
Mais de l'incroyable défaite du XV de France dans la soirée du 1er février contre l'équipe du Pays de Galles qui a frôlé la catastrophe pour l'emporter de peu mais clairement à la fin.
C'est exaspérant. Déprimant. Usant.
Des Français métamorphosés par rapport à leurs prestations précédentes. Une première mi-temps de rêve. Je me demandais quelle baguette magique avait touché l'équipe. Celle de Jacques Brunel, en tout cas celle des joueurs. Un miracle, une renaissance. Trop beau pour durer ?
Des attaques séduisantes, enthousiasmantes, sous une pluie battante. Des joueurs de classe. Deux essais, un drop. Mais des pénalités manquées dont on allait payer le prix fort.
16 à 0. Sans méconnaître l'incroyable énergie des Gallois et leur volonté de revenir au score, on pouvait espérer. Il n'était pas interdit de rêver. Pas inconcevable que notre équipe fasse connaître sa première défaite aux Gallois depuis longtemps.
Patatras.
Pourtant on savait que là était notre faiblesse.
On mène, on gagne et inconsciemment on se relâche. La France croit toujours que c'est gagné avant l'heure. La pluie qui était notre alliée devient notre ennemie. Deux fautes graves, deux maladresses insignes et malgré un courage qui n'a pas démérité, on s'incline.
Il y en a assez de ces chantiers qu'il faut réinstaller à chaque fois. C'est trop frustrant pour le passionné télévisuel de vivre le bonheur de l'exaltation puis le découragement, la déception de la chute.
Un jour peut-être on nous fera don d'un match complet, achevé ?
Il suffira, contre l'Angleterre, de prolonger notre première mi-temps et de tenir jusqu'au bout.
Au moins - et ce n'est pas rien - les sportifs en chambre n'ont pas eu honte.
Mais j'ai mal dormi à cause de cette victoire esquissée, de cette défaite trop réelle.
Ecrire ce billet m'a libéré. M'a soulagé.
Je suis prêt pour la suite.
Toujours l'ombre de Novès qui plane sur ce rugby français incapable de se mettre en ordre de marche.
Le dénouement approche - au passage il déplore l'attente longue d'un procès.
Laporte qui avait invoqué un licenciement pour faute grave ?! Est-ce vraiment crédible au vu du parcours exceptionnel de celui-ci...
Qui pourrait croire aux arguties de la défense ?
Pour Bernard Laporte le tocsin va sonner dimanche prochain contre les Anglais. Malheur aux vaincus, d'un côté les Anglais ne perdront pas, de l'autre une équipe à la dérive, un bateau ivre qui a perdu le cap.
Un des arguments invoqué par le Président Laporte envers Novès, qui fait rire tout le Sud-Ouest. Il paraîtrait qu'il était très "sec", directif envers les joueurs…
C'est sûr l'accumulation de titres de champion d'Europe et de France pour le plus grand bonheur de ceux qui les reçoivent, s'obtiennent sans sueur ni coups de gueule, et sans travail acharné.
https://sports.orange.fr/rugby/xv-de-france/article/xv-de-france-guy-noves-contre-attaque-CNT000001cFkvW.html
Le Sud-Ouest est en haleine, détestant les intrigants, la haie d'honneur pour le meilleur d'entre tous, celui qui a enchanté une région depuis tant d'années. Le talent à l'état pur.
Rédigé par : Giuseppe | 06 février 2019 à 17:02
Pour poursuivre avec la réflexion d'Olivier Magne, pour bien sûr ceux qui ont connu l'Algipan.
Sélectionneur des U20 il croit toujours à la vitesse, et à l'évitement.
Il est bien évident que physique est un élément déterminant, mais pas essentiel pour la gagne.
https://www.rugbyrama.fr/rugby/technique/2016-2017/analyse-technique-un-pack-d-une-tonne-bientot-la-normalite_sto5091404/story.shtml
Rédigé par : Giuseppe | 05 février 2019 à 18:45
@ Giuseppe
"Depuis qu'on a numérisé le rugby, l'essence s'est perdue : il s'agit de voir les statistiques, compter les rucks, les mètres parcourus, que sais-je encore…
Je viens de quitter le deuxième ligne emblématique d'une décennie, impitoyable jugement de sa part.
Le rugby n'a pas changé, le jeu et sa construction sont fondamentalement les mêmes.
Le physique entre les époques n'est qu'une homothétie, toutes les formations se ressemblent et évoluent dans le même sens dans le temps."
Votre dénonciation des tablettes et autres instruments, statistiques ou autres, dans le rugby rejoint celle que l'on peut faire au cyclisme actuel. Au-delà des évolutions positives du matériel, l'entraînement est actuellement fondé principalement sur les capteurs de puissance, les compteurs-écrans quasi informatiques et... les oreillettes. Les coureurs ont de plus en plus l’œil rivé sur les compteurs, la puissance développée au maximum sans se mettre dans le rouge et appliquent les consignes du responsable de l'équipe dans sa voiture suiveuse. Ils ne voient donc plus la course elle-même, contrôlent moins bien leurs vélos dans les pelotons, d'où les multiples chutes, et ne sont quasiment plus capables de réaliser les échappées victorieuses de leurs aînés parce que les équipes leur accordent un temps d'avance qu'elles peuvent reprendre avant la ligne d'arrivée...
C'est donc là un travers du sport principalement technique, quelle que soit la spécialité. L'objectif restant les gains liés aux retransmissions télévisées, la beauté du sport lui restant bien entendu subordonnée.
Rédigé par : Robert | 05 février 2019 à 17:09
L'inventeur de ce rugby moderne, méprisé par des gougnafiers de ce jeu en place aujourd'hui.
Il était la classe à l'état pur, l'humilité en plus, je l'ai rencontré ou plutôt croisé, il s'était détaché de ce rugby formaté qu'il ne regardait plus m'avait-il dit.
https://www.ladepeche.fr/article/2016/05/16/2345187-maurice-prat-est-plus-etait-pere-methode-lourdaise.html
Il m'avait rapporté ses journaux de la FFR, qu'il recevait toujours en tant qu'international membre de l'équipe de France, ils étaient sous emballage non ouvert.
Le rugby des champs et des clochers, amateur et ascenseur social sans aucun doute, mais ceci est une autre histoire.
Rédigé par : Giuseppe | 05 février 2019 à 12:47
@ caroff
@ sbriglia
Défense de rire !
https://goopics.net/i/n0Xjb
https://goopics.net/i/e3rpK
Pour le plaisir, on va envoyer au chevet de Bernard Laporte les héritiers d'un rugby pratiqué par les Noirs et copié par les Blacks.
https://goopics.net/i/kw9No
Inoubliable ! Monsieur Rugby.
https://goopics.net/i/e3r9K
Le rugby ne s'accommode pas de petits bras comme ceux en place, je pense que c'est Lucien Mias qui avait dit que c'était un sport de seigneurs…
Rédigé par : Giuseppe | 05 février 2019 à 11:29
Caroff, ne pas oublier le 51 à 0 (!...) infligé aux Gallois lors du grand chelem de 1997... et le jeu dionysien de Philippe Bernat-Salles.
Mais c'était l'époque où Villepreux et Skrela entraînaient...
PS : cher(e)s commentateurs(trices) ayons une pensée émue pour madame Bilger : entre le foot, le rugby, les chroniques, la radio, la TV, les livres et tutti quanti, parvient-elle à lui voler quelques instants fugaces ?...
Rédigé par : [email protected] | 05 février 2019 à 11:17
@ sbriglia 17h49
https://www.youtube.com/watch?v=DfsDjm6xvAA
Allez, Giuseppe et caroff, ne désespérons pas.
---------
Merci pour cet hommage à Lomu !
Je reconnais que ce fut un joueur hors norme et qui plus est un homme bien !
Pour ma part je préfère les joueurs de rugby aux gabarits plus raisonnables, les petits malins qui arrivaient à passer sous les radars des "gros" : Gachassin, Codorniou, Dominici par exemple...
Et pour prolonger sur notre XV de France, j'ai lu avec plaisir l'interview d'Olivier Magne dans le "Midol" d'aujourd'hui signifiant qu'on ne gagnerait rien avec l'actuelle génération et qu'il faut sans tarder confier les clés du camion aux petits nouveaux !
Qui plus est, il habille pour l'hiver Jacques Brunel, l'homme de paille de Laporte, ce qui ravira notre ami Giuseppe !
Rédigé par : caroff | 05 février 2019 à 00:25
Juste ce que je venais d'écrire, Olivier Magne avant-aile un des meilleurs de son époque, un coureur:
"Seulement, on a basculé sur un rugby ultra-programmé. Toi, tu te mets là ; toi, tu te mets là-bas. Et après tel temps de jeu, tu dois être là. Bref, on a totalement déresponsabilisé les joueurs. Pour eux, faire exactement sur le terrain ce que l’entraîneur demande, ça suffit. (Il s’agace) Mais non ! Ce n’est pas possible. Quand j’entends certains joueurs après les matchs, ce n’est jamais de leur faute. Parce qu’ils ne sortent pas du système, ils pensent qu’ils sont dans le vrai. Mais ce n’est pas ça, le rugby."
Il en rajoute - au passage un ruck appuyé sur Brunel, après une belle semelle à tous ces formatés des tablettes.
"D’un côté, un paquet d’avant de presque une tonne, qui n’a pas été ultra-dominateur et, de l’autre, une ligne de trois-quarts où on essaie d’installer plus de vitesse. Où va-t-on ? Je ne comprends pas ce que veulent mettre en place Jacques Brunel et son staff. On navigue à vue. Bascule-t-on directement sur ce rugby de mouvement et de vitesse pratiqué au plus haut niveau ? Si oui, il nous faut ces joueurs pour pratiquer ce rugby-là. Et on sait pertinemment qu’il y a certains éléments dans cette équipe qui n’en sont pas capables. Si non, que Jacques Brunel nous dise: "moi je préfère verrouiller devant avec un gros pack", mais dans ce cas, autant le faire du un au quinze. Parce qu’une équipe coupée en deux comme celle de vendredi, ça ne peut pas marcher. Mettre du mouvement dans la ligne de trois quarts, sans que ce ne soit relayé par les avants pendant 80 minutes - parce que 40 minutes, on l’a bien vu, ce n’est pas suffisant - c’est l’assurance d’avoir une équipe toujours en difficulté."
Pour les amoureux de ce sport, le match complet de Magne.
https://www.rugbyrama.fr/rugby/xv-de-france/2018-2019/xv-de-france-olivier-magne-on-ne-gagnera-rien-avec-cette-generation_sto7128552/story.shtml
J'arrête ici sinon je n'arriverai pas à dimanche prochain, épuisé avant la Marseillaise.
Rédigé par : Giuseppe | 04 février 2019 à 23:59
Le XV de France se perpignanise.
Rédigé par : Alex paulista | 04 février 2019 à 23:38
@ Jean le Cauchois | 04 février 2019 à 12:01
Depuis qu'on a numérisé le rugby, l'essence s'est perdue : il s'agit de voir les statistiques, compter les rucks, les mètres parcourus, que sais-je encore…
Je viens de quitter le deuxième ligne emblématique d'une décennie, impitoyable jugement de sa part.
Le rugby n'a pas changé, le jeu et sa construction sont fondamentalement les mêmes.
Le physique entre les époques n'est qu'une homothétie, toutes les formations se ressemblent et évoluent dans le même sens dans le temps.
Il m'a même rappelé les matchs contre les plus forts, ils étaient loin d'être une grosse écurie, mais la finesse et la vitesse était un élément clé ; la profondeur de champ, la vision sont souvent la victoire.
Qu'ils jettent donc ces tablettes où ils sont penchés tout le temps, comme si elles pouvaient influer le cours du jeu.
Il m'a rappelé que le frère de Monsieur Rugby - joueur et entraîneur exceptionnel -, lui avait enseigné le jeu que pratiquent les Blacks aujourd'hui, à l'opposé des choix de Brunel et ce que souhaitait mettre en place Novès. Ugo Mola est un héritier.
Ce n'est pas une question de poids à ce niveau, mais simplement un pilier qui se couche sur une percussion est un joueur qui n'est plus disponible, eux ils jouaient en mouvement et la passe était toujours visualisée pour le receveur, les Blacks l'appliquent, les victoires suivent.
Rédigé par : Giuseppe | 04 février 2019 à 21:10
@ Jean le Cauchois | 04 février 2019 à 12:01
"...ce qu'aucune de nos commentatrices n'a pensé à souligner."
Le rugby à XV féminin est non seulement très récent (une trentaine d'années) mais fort peu médiatisé...
Quant à ce sport archiviril et aux contacts rudes, il ne m'apparaît pas qu'il soit le rêve de la plupart des petites filles (actuelles), même très sportives, contrairement à la natation, au tennis, au ski, à la danse classique, au basket ou même à l'athlétisme, etc.
A plus forte raison concernant les femmes de notre génération pour lesquelles le catch, la boxe et tous les sports violents et virils ne figurent pas parmi les plus grandes conquêtes de la femme et de nature à mieux affirmer leur personnalité et leur spécificité.
Personnellement, moi qui fus et suis restée très sportive, cette surenchère pour ressembler à tout prix aux hommes m'a toujours semblé aussi vaine que ridicule !
Rédigé par : Mary Preud'homme | 04 février 2019 à 19:29
https://www.youtube.com/watch?v=DfsDjm6xvAA
Allez, Giuseppe et caroff, ne désespérons pas.
Il doit faire des démonstrations aux anges du Paradis...
Rédigé par : sbriglia | 04 février 2019 à 17:49
@ Giuseppe
@ caroff
Philippe Bilger vous a fait part de son rêve "Un jour peut-être on nous fera don d'un match complet, achevé ?". D'après ce que j'ai vu, même si les Français avaient joué leur première mi-temps après la seconde, ils auraient quand même perdu, mais de quelques points seulement, après une remontada exceptionnelle. Et Huget aurait marqué son superbe essai d'ailier, compensant sa faute précédente… en première mi-temps. Et le billet de PB, comme les commentaires de la presse sportive, auraient été tout à fait différents. Mais vous seriez obligés de jouer votre troisième mi-temps avant les deux autres. Et si la femme est bien l'avenir de l'homme, aussi dans le Sud-Ouest, vous avez des compensations avec vos filles affranchies, ce qu'aucune de nos commentatrices n'a pensé à souligner.
Rédigé par : Jean le Cauchois | 04 février 2019 à 12:01
@ genau | 03 février 2019 à 21:11
A la sortie du prochain match, je fais mettre une assiette de plus, vous serez accueilli ; refaire le monde et l'équipe est en partie une spécialité du Sud-Ouest, entre confit, foie gras et cèpes… Bien sûr avec modération. D'ailleurs comme vous l'avez remarqué les trois-quarts fournis à l'équipe de France étaient plutôt du style lévriers, comme quoi…!
Rédigé par : Giuseppe | 03 février 2019 à 22:47
Je passais dans un bar irlandais au moment où les Français marquaient, il y avait, selon les accents, des Britanniques, des Irlandais, l'un d'eux a sorti un sonore "holy shit, the monsters are back" (p. de m., les monstres sont de retour).
Apparemment, en fait, pas tout à fait encore ?
Rédigé par : S Carioca | 03 février 2019 à 22:22
Giuseppe, Mme Bilger a été une infirmière après votre commentaire. Et puis, on disait autrefois, que les noms propres n'avaient pas d'orthographe. Mais, merci pour taquiner, c'était un des mots préférés d'Apulée.
Quant à "jeune", ce n'est plus de mon âge, très grand, par bonheur. J'adore voir le soleil décliner.
Rédigé par : genau | 03 février 2019 à 21:11
PPS
Ben voilà !
Pour les exaspérés, déprimé, usés :
Tournoi des six nations
France 32 - Galles 10
Aujourd'hui ce sont les moins de vingt ans qui étrillent les Gallois.
Alors soit c'est France 2 qui porte la poisse à nos Bleus, comme pour les filles cette troisième partie a été diffusée sur France 4 !
Ou, plus sérieusement, on voit là la qualité des écoles et du jeu de rugby français car il s'agit de petits nouveaux ! Ceux qui furent sacrés champions du monde en 2018 ont plus de vingt ans, il n'en restait que deux aujourd'hui.
Il va falloir éliminer la troisième mi-temps !
Celle où l'on nourrit et abreuve avec générosité et sans modération les rugbymen visiteurs avec le résultat que gastronomie et bon vin les incitent à venir jouer dans nos équipes, réduisant notre potentiel national.
Il faut comprendre que bouillabaisse et cassoulet agrémentés de bons Bordeaux valent largement fish and chips et haggis arrosés de bière, d'où tous ces rugbymen migrant en hordes chez nous.
Un peu d'optimisme ! Judo, biathlon, handball, décathlon, saut à la perche, escrime, Coupe Davis, football, il faut bien laisser quelque chose aux autres !
J'accuse Philippe de malice, il ne nous a pas écrit ce qu'il pensait réellement:
MES footballeurs sont champions de monde, VOS rugbymen jouent comme des manches !
Aux commentateurs fans de rugby de ce blog : attendons notre revanche !
Rédigé par : Claude Luçon | 03 février 2019 à 17:49
Les Gallois ont terminé avant-derniers de la confrontation tandis que les Français ont accroché une remarquable deuxième place.
On se console comme on peut en ayant un point de vue résolument optimiste.
Inversement, la vision de Cicéron était particulièrement démoralisante pour les vaincus auxquels il ne laissait aucun espoir tandis que la victoire était la seule perspective qui vaille.
Una salus victus nullam sperare salutem.
Rédigé par : vamonos | 03 février 2019 à 17:43
@ Patrice Charoulet | 03 février 2019 à 10:55
Monsieur,
Désolé de ne pas avoir lu la réponse de Monsieur Marquet, mais comme vous persévérez sur ce sujet :
« Voyant ici peu souvent votre nom, je saisis l'occasion que vous m'offrez pour vous signaler qu'Antoine Marquet a répondu avec retard à vos propos, assez légers, sur sa (très belle) carrière militaire, dans les commentaires (bien lointains) d'un autre sujet. »
Vous ne savez absolument pas si mes « propos, assez légers, sur sa (très belle) carrière militaire » sont justes ou pas « à vos yeux » !
Mais en fait que savez-vous de cette TRES BELLE carrière militaire de l’intéressé ????
Je ne vais pas ICI retracer la « (très belle) carrière militaire »de l’intéressé sous peine de devoir quelque peu l’écorner, et en fait, cela n’intéresse personne…
Cette personne m’a simplement « hérissé le poil » lors de ses commentaires sur la Légion d’honneur il y a de cela quelque temps… où il avait répondu à
« @ sbriglia
"Si vous donnez le bac à de quasi illettrés, que devient la valeur de cet examen ?
Si vous acceptez au concours du Conservatoire d'improbables musiciens ou artistes que devient ce concours ?"
A mon avis les éléments soumis à la comparaison ne sont pas pertinents dans la mesure où les épreuves proposées sont semblables pour tous, alors que pour l'attribution de la LH « l'examen de passage » est différent selon les catégories "soumises" à examen. Vous ne pouvez comparer l'épreuve d'un militaire au combat, par exemple, avec celle d'un artiste faisant des ronds de jambe...
Rédigé par : Antoine Marquet | 08 novembre 2017 à 12:52»
Et auquel j’avais répondu, en toute connaissance de ce que doit être son cas… pas si particulier chez les militaires :
« Les « raccourcis » sont souvent péremptoires et ne reflètent pas la réalité des situations. Car si « l'épreuve d'un militaire au combat » ne peut être comparée à celle « d'un artiste faisant des ronds de jambe », combien de militaires à « ronds de jambes » sont également titulaires de la LH par rapport au nombre de militaire l’ayant obtenu en raison de « faits d’arme » ? »
Pour clore ce débat, et en fait de « ronds de jambe », civils et militaires (1) se valent largement dans les critères d’attribution de la LH.
Et comme il est de tradition à la fin d’une célébration, et si vous me le permettez : « FERMEZ LE BAN »
(1) Pour tous ceux, et ils ont bien plus nombreux que les autres, qui l’ont obtenu « à l’usure » des grades, de l’ancienneté et des postes tenus… tout comme les autres corps de l’Etat, magistrats et autres…
Rédigé par : Pierre Blanchard | 03 février 2019 à 17:08
Se prendre un croche-pied en pleine course et voir s'éloigner une victoire que l'on croyait acquise, ça fait très mal, mais après-coup et avec du recul peut se révéler formateur, notamment sur le plan humain.
Rédigé par : Mary Preud'homme | 03 février 2019 à 17:08
@ Giuseppe 12h44
"A déguster sans modération et en même temps l'anodin n'existe jamais quand au bout il existe un pognon de dingue à ramasser."
https://youtu.be/vaZccFRiVs4
Je ne passerais pas mes vacances avec Plenel qui a mis Le Monde plus bas que terre, ce qui était en soi une performance, ni avec Giesbert arrogant coupeur de parole. Mais je dois dire qu'il reste sec devant Edwy: un vrai cadrage-débord d'école !
Rédigé par : caroff | 03 février 2019 à 14:41
@ genau | 03 février 2019 à 10:59
Roland Crancée avec e jeune homme. Là je taquine.
Très, très jeune je l'ai vu sauter comme un hurdler un adversaire, sous nos yeux ébahis, humble grand joueur au palmarès étoffé.
Puis en activité, nous passions, lorsque nous allions déposer des documents dans une administration, devant son bar, parfois un café à la clé.
L'instituteur du cours élémentaire était un passionné, la récré c'était rugby, certains d'entre nous furent de grands joueurs de championnat d'autres internationaux, et les autres de modestes participants.
Le samedi sans télé à l'école ils nous faisaient écouter religieusement les matchs de l'équipe de France à l'autre bout du monde, c'était la communion dans un silence religieux qui explosait au moindre mouvement du commentateur.
Extraordinaire radio pour laquelle je garde toujours une affection particulière, qui m'a permis de suivre en direct depuis ma voiture les exploits et les défaites.
Retour en arrière :
https://www.encieletblanc.com/hommage-crancee
Rédigé par : Giuseppe | 03 février 2019 à 13:59
Le sport et les pouvoirs en place, l'Allemagne de l'Est et ses dérives terrifiantes, la reconnaissance de Mongénéral pour Jacques Anquetil, et celle-ci plus bonhomme, admiration pour les pattes d'éléphant des pantalons.
Ce n'était pas le bout du tunnel, mais en même temps j'ai l'impression que tout était plus joyeux comme dirait l'autre.
https://goopics.net/i/jX8yj
Rédigé par : Giuseppe | 03 février 2019 à 13:34
@ Xavier NEBOUT | 03 février 2019 à 09:20
"...enfin, du temps où les hommes étaient des hommes."
Bel exemple de projection !
Sans doute votre cas XN mais qui ne saurait s'appliquer à la plupart des hommes dont beaucoup n'ont rien perdu de leur virilité suite aux nouveaux droits des femmes auxquels ils ont d'ailleurs largement contribué par leur soutien ! Et ne les empêche donc nullement et a fortiori d'honorer dans leur spécificité, ce qui est tout à leur honneur !
Rédigé par : Mary Preud'homme | 03 février 2019 à 13:15
Quand le sport rejoint la politique.
Petit plaisir du matin - vite le soleil fait luire les feuilles givrées de mon jardin.
Après les bisounours du Sénat, enfin une mise au point sur le rôle d'un "demi-sel" qui avait tout compris.
Quand les journalistes, dont un certain d'investigation, leur rappelle ce qu'ils doivent être.
Franz-Olivier Giesbert bien embarrassé essayant de repousser d'une chiquenaude les arguments, bien sûr, d'un trotskiste.
Monsieur Alexandre usant d'un naïveté effroyable des pouvoirs en place et pas un pour décrypter sa tactique de jeu. Lamentable entourage.
Il n'a jamais perdu de vue son objectif (son entretien révélé avec Crase) et pas un pour lui mettre un coup de "saton" des chaumières afin de l'éjecter d'un regroupement où il jouait irrégulièrement, se servant de la fameuse "fourchette" pourtant interdite.
A déguster sans modération et en même temps l'anodin n'existe jamais quand au bout il existe un pognon de dingue à ramasser.
https://youtu.be/vaZccFRiVs4
Rédigé par : Giuseppe | 03 février 2019 à 12:44
Du calme, Monsieur Bilger. Ce n'est tout de même pas une défaite de "la France" : simplement une énième défaite du XV de France ! Comme souvent : une première mi-temps extra, suivie d'une seconde mi-temps où nos rugbymen sont incapables de confirmer leurs qualités et de dépasser le score de la première, incapables du sursaut salvateur. Donc, je suis ces matchs, mais avec beaucoup moins d'intérêt qu'il y a quelques années, bien que toujours fidèle à ce sport.
En revanche, comme quelques autres amateurs de vrai rugby, j'ai regardé le match sensationnel des féminines. Un plaisir qu'on n'a plus avec le rugby masculin : de la technique, une absence de violence qui n'est pas exempte d’un engagement physique constant, une grande dynamique et surtout une volonté de gagner de l'entame jusqu'à la dernière seconde. Des "Affamées" qu'ils disent ! Avec un score de 52 à 3 : la classe ! Ce que l'on voyait chez nos équipes des années soixante à quatre-vingt, du vrai rugby en somme...
Puissent nos rugbymen prendre exemple sur nos "rugbywomen" !!
Rédigé par : Robert | 03 février 2019 à 11:49
@ yves albert
« "La vidéo tournée d’un immeuble en hauteur plonge sur une cour de récréation du 19e arrondissement d’où monte un grand cri scandé : « Macron démission ! Macron démission ! ». »
Il faut aussi préciser que la mode dans les cours de récréation est de jouer « aux CRS et aux Gilets jaunes ».
Pour une fois que l'Ednat sert à quelque chose...
Rédigé par : Exilé | 03 février 2019 à 11:38
@ caroff
@ Achille
Ici la réponse caroff.
Achille, pour l'analyse du passage à partir de la 5e minute.
Cadeau !
https://youtu.be/PpXuoLJnVVk
Rédigé par : Giuseppe | 03 février 2019 à 11:37
@ Achille | 02 février 2019 à 10:57
En ce moment je me sens bien sur mes appuis, le froid et la neige aidant je profite un peu plus longuement du clavier.
J'en profite pour livrer une esquisse de composition d'équipe de rugby.
J'ai parfois relevé que notre hôte pourrait occuper le rôle stratégique d'un poste de demi ; pour ma part je vous verrais bien occuper celui d'analyste vidéo, réservant celui de pilier à sylvain à la mode Fite/Rossignol les Brivistes.
La place de flanker à Claude Luçon, un Betsen de la grande époque.
Breizmabro et son sac de soignant pour panser les bosses et les plaies… Et puis pour l'après-match en chansons et quelques blagues potaches pour réconforter après une raclée au score.
Pour la suite la concurrence est rude, rassurez-vous je suis pour la décision collégiale donc pour la cohésion du groupe.
Rien ne se fera sans l'assentiment de tous, d'autant que l'année à venir va être terrible, crampons longs pour terrains boueux, et toujours garder en tête que seule la victoire est belle.
Rédigé par : Giuseppe | 03 février 2019 à 11:00
Bof ! du temps de Bayardon et du grand Crancée, on a eu une passe semblable. Rien de grave, juste des temps qui changent.
Rédigé par : genau | 03 février 2019 à 10:59
@ Pierre Blanchard 2 fév. 17h18
Grand merci des précisions que vous voulez bien me donner sur l'actuelle Académie française.
Voyant ici peu souvent votre nom, je saisis l'occasion que vous m'offrez pour vous signaler qu'Antoine Marquet a répondu avec retard à vos propos, assez légers, sur sa (très belle) carrière militaire, dans les commentaires (bien lointains) d'un autre sujet.
Rédigé par : Patrice Charoulet | 03 février 2019 à 10:55
@ Giuseppe | 02 février 2019 à 21:57
"Je pense qu'il va falloir prolonger dès le coup d'envoi et tenir jusqu'au bout dès la première seconde"
C'est sûr, tant qu'il y a de la vie... mais il y a tout de même un léger fumet de raclée dans l'air ;)
Rédigé par : breizmabro | 03 février 2019 à 10:07
Belle démonstration de perte d'esprit:
"j'ai mal dormi à cause de cette victoire esquissée".
C'est là que les femmes s'amusent d'être dites de sexe faible - enfin, du temps où les hommes étaient des hommes.
Rédigé par : Xavier NEBOUT | 03 février 2019 à 09:20
Quelle désillusion, en effet !
Pierre Blanchard,
rien à ajouter à votre commentaire.
Rédigé par : calamity jane | 03 février 2019 à 08:49
PS
Pour Philippe : il faut lire un journal sérieux et ne pas oublier la parité homme/femme :
Extrait du Figaro du Jour :
"Tenantes du titre et auteures du Grand Chelem l’an dernier, les rugbywomen françaises ont étrillé le pays de Galles (52-3), samedi à Montpellier, pour leur entrée en lice dans le Tournoi des six nations.
Départ réussi : les Bleues ont entamé le Tournoi des six nations par une très large et probante victoire (52-3) aux dépens du Pays de Galles, très vite débordé, samedi à Montpellier devant près de 8 000 spectateurs. Grâce à ce premier succès bonifié, l'équipe de France emmenée par quatre joueuses du MHR -Safi Ndiaye, Caroline Boujard et les sœurs Romane et Marine Ménager - se hisse en tête du classement, à la hauteur de l'Angleterre et de l'Italie. Double objectif atteint :
le XV de France féminin, selon la nouvelle appellation, est reparti sur les bases de sa fabuleuse saison dernière, scellée par le Grand Chelem et une victoire historique face aux Black Ferns, championnes du monde néo-zélandaises.
Rédigé par : Claude Luçon | 03 février 2019 à 08:37
@ Solon
@ Claude Luçon
Le premier, court et profond, le second, prolixe mais démonstratif, m’illuminèrent ! Je comprends pourquoi, depuis au moins vingt ans, je n’ai plus la moindre velléité de regarder un match.
Merci Messieurs !
C’est un ancien gosse, dont les hivers s’enchantaient des quatre rencontres du tournoi et de la faconde de Roger Couderc, qui vous le dit !
Tiens, je me rappelle encore des larmes de joie versées en 68 pour le premier grand chelem.
Aujourd’hui ces musculatures monstrueuses en provenance de l’hémisphère Sud, anabolisées un max, regroupées en des mêlées obscènes, provoquent en moi ce même dégoût que les gigots néo-zélandais surgelés à l’étal dans les supermarchés !
Rédigé par : Caserte | 03 février 2019 à 07:40
RUGBY
Tournoi des six nations.
France 52 - Galles 3
Philippe !
Quel match de rugby regardiez-vous ?
Il faut regarder France 4, pas France 2 !
Il faut laisser le rugby aux connaisseurs comme Giuseppe et moi !
Nous vous laissons le foot, ce sport de millionnaires, le foot qui devrait indigner les Gilets jaunes !
Nos gaillardes en bleu viennent de coller une maîtresse raclée à leurs consoeurs galloises, voir plus haut.
Pour voir du rugby à la française il faut suivre le XV de France féminin ou le XV de France des moins de 20 ans.
Les Françaises sont championnes en titre du Tournoi des 6 nations sur grand chelem, les petits Bleus sont champions du monde, les unes comme les uns pour des salaires au niveau du SMIC.
Les regarder est un plaisir, on y retrouve le rugby de leurs grands-pères.
Nous n'avons plus de joueurs français adultes dans notre championnat de rugby masculin.
Comme ailleurs en France les 14 équipes du championnat sont pleines de migrants d'Afrique du Sud, Angleterre, Australie, Nouvelle-Zélande, Ecosse, Galles, Argentine, Italie et même Géorgie.
Nous sommes même obligés de donner la nationalité française à ces migrants pour former notre équipe nationale !
C'est pour cela qu'il nous faut des quotas d'immigration !
Des joueurs comme Huget et Vahaamahina qui font des erreurs de débutants, plusieurs retraités poussifs, un demi de mêlée pas serein qui ne sait pas quoi faire du ballon, ... les coachs ne savent plus donner un grand coup de gueule digne de ce nom et du rugby, le dernier fut Lièvremont, depuis des bisounours au mieux.
Sans doute par courtoisie, nos représentants ont fait cadeau d'un match à un adversaire qui n'en demandait pas tant.
On espère que Bernard Laporte aura offert du Dom Pérignon aux Gallois pour célébrer leur victoire, en payant sur ses deniers.
Mieux vaut en rire qu'en pleurer !
Bernard Laporte à la porte !
Penser que si nos filles et nos gamins dominent ce sport il faut bien laisser quelques essais aux autres !
Rédigé par : Claude Luçon | 03 février 2019 à 00:20
C'était un très beau match... une première mi-temps de rêve, un 16-0 contre les Gallois puis une seconde mi-temps de cauchemar, avec le 3-24 ! Tous les commentaires sont possibles mais la détresse des deux grands joueurs qui ont commis les deux erreurs fatales doit être immense. Dommage pour eux qu'il n'y ait pas eu un petit essai marqué en fin de seconde mi-temps. C'est le côté sympa du sport de haut niveau.
Pour mémoire, si l'Argentine avait marqué un but de plus après celui concédé par l'erreur de Lloris, l'histoire du foot français aurait été différente, de même que la mémoire d'Hugo Lloris.
Rédigé par : Jean le Cauchois | 02 février 2019 à 23:11
@ Giuseppe | 02 février 2019 à 20:23
"Un match de rugby c'est deux mi-temps et deux fois quarante minutes, le RCT s'en souvient encore."
En ce qui me concerne, mes matchs de rugby à moi c'était trois mi-temps, la troisième de plusieurs fois quarante minutes était beaucoup plus dure que les deux premières, le coup de sifflet final à l'aube avec plein de piverts dans la teutée.
Rédigé par : sylvain | 02 février 2019 à 22:38
@ breizmabro | 02 février 2019 à 15:39
Je sors du Match Irlande-Angleterre.
"Il suffira, contre l'Angleterre, de prolonger notre première mi-temps et de tenir jusqu'au bout" (Ph. Bilger)
"C'est un bon résumé."
Comme dirait le Palmipède, il suffit d'y croire.
Vu le match des Anglais… Je pense qu'il va falloir prolonger dès le coup d'envoi et tenir jusqu'au bout dès la première seconde.
Rédigé par : Giuseppe | 02 février 2019 à 21:57
Bernard Laporte représentant d’un rugby détesté des passionnés, des joueurs d’échecs, des "populaires", de ceux qui pensent la passe sur un pas, du deux contre un où on donne le ballon, du deux contre un où on plaque le porteur quoi qu’il arrive.
Principes de base enseignés par les Blacks et revisités par eux avec les moyens physiques du jour.
"Bernie" n’a laissé aucune trace pérenne, aucune vision de jeu, il a fait gagner à la fin une équipe de mercenaires, un petit tour et puis s’en vont.
Au RCT : Jonathan Peter "Jonny" Wilkinson était l’arbre qui cachait un désert, l’illusion n’a duré que le temps de sa présence.
Intriguant, jaloux et frustré du palmarès exceptionnel et de la vision de Guy Novès il n’a jamais digéré la différence de classe qui les séparait, en tant que joueur et en tant qu’entraîneur.
Guy Novès qui sait murmurer à l’oreille du ballon :
« Comment avez-vous reçu les critiques sur les Bleus ?
C'est un boulot très dur. Donner son énergie aux autres pour qu'ils puissent donner le meilleur, c'est très difficile. Heureusement, je me protège. Je ne me mets plus la tête à l'envers, je n'écoute plus ce qui se dit à droite, à gauche. Ça ne changera pas ma volonté de donner le meilleur. On a confiance en moi, ou pas. Mais ceux qui m'ont fait confiance, je ne crois pas qu'ils aient été déçus. »
Paroles de Novès.
Jacques Brunel un entraîneur parmi les autres, la voix de ses maîtres Bernard Laporte, Serge Simon, qui se sont immiscés, délitant insidieusement le travail de reconstruction du Toulousain.
Guy Novès demandait un peu de patience, Camou la lui aurait accordée.
Et puis Bernard Laporte est arrivé, son toutou avec lui, les résultats sont aujourd’hui catastrophiques, pires que tout, jamais aussi désespérants, le peu que l’ancien Toulousain avait réussi à agréger est maintenant détruit.
Ugo Mola, le Président Lacroix sont issus de la même école que le Toulousain, ont été joueurs sous sa coupe, pas de miracles, la continuité s’impose et la pérennité aussi.
Même après une période difficile les fondamentaux restent, les réglages parfois prennent un peu de temps mais quand le moteur est là, la patience et l’intelligence font plus que force ni que rage, non ?
Sport de cœur, de patience et d’abnégation, le Palmarès de Guy Novès, vrai formateur visionnaire, ne s’est pas forgé par hasard, le hasard ne sonne pas longtemps à votre porte.
Il est de cette trempe, renverser une situation désespérée lors d’un match, un Stade toulousain laminé ce jour-là, il a marqué le même essai que celui de l’ailier de Toulon la semaine dernière.
Alors cadeau ! Chacun y trouvera ce qui lui plaira.
https://www.lexpress.fr/actualite/sport/l-express-du-25-mars-1968-entretien-avec-jean-prat-monsieur-rugby_1985642.html
J’ai lu qu’il fallait reconstruire une équipe avec les jeunes champions du monde, je ne suis pas sûr que cela fonctionne ainsi, un ou deux peut-être, c’est la filière qui produit l’excellence, chaque choix validé doit être à l’unisson du plus petit club jusqu’au plus grand, les meilleurs s’en détacheront naturellement. Antoine Dupont est un exemple.
Rendez-vous pour la prochaine Coupe du monde, celle-ci vient trop tôt et il est déjà trop tard.
Sans barreur et sans capitaine il ne sert à rien de ramer, Guy Novès savait tout cela il suffisait de lui faire confiance. Quel gâchis !
Notre hôte dont les écrits ressemblent au jeu d’un demi d’ouverture, devra patienter encore un peu s’il veut pouvoir chanter La Marseillaise,
Les fulgurances pour l’instant sont restées aux vestiaires.
"Sale temps pour la France !" a-t-il écrit, sans aucun doute, mais après la pluie vient le beau temps paraît-il, la question est de savoir quand, et pour le moment on a occulté celui qui pouvait changer la météo.
Rien n'est jamais perdu, on ne peut descendre plus au fond de ce puits dans lequel l'équipe est tombée.
PS: J'attends aussi ici l'avis éclairé de Claude Luçon hurdler de caddies à ses heures, qui aurait fait sans aucun doute un winger du calibre de Betsen.
Rédigé par : Giuseppe | 02 février 2019 à 21:47
@ Patrice Charoulet | 02 février 2019 à 17:18
Vous citez Barrès et sa lettre de candidature à l’Académie française de 1905…
Si je puis me permettre, laissez donc Philippe Bilger et Jean-Michel Delacomptée vivre leur vie en s’évitant des désillusions bien inutiles !
Je suppose que vous avez pris connaissance de la dernière élection de l’Académie française qui n’est pas parvenue jeudi à choisir un successeur au fauteuil de Michel Déon et a vu ce que je suppose être l’un de vos poulains préféré se prendre un râteau de première classe, j’ai nommé Monsieur Luc Ferry ci-devant grand admirateur de Fillon, Ferrari et autres vieilles voitures !!
;-)
http://www.lepoint.fr/tiny/1-2290522
(Désolé pour ceux qui n'ont pas l'abonnement, pour la lecture de la totalité de l'article.)
Finalement, à la lecture de ce camouflet au premier tour, Ferry (6 voix) classé 3ème derrière Messieurs Charles Dantzig (7 voix) et Alain Duault (9 voix), je me dis que l’AF est comme les GJ… elle renâcle à admettre n’importe qui après avoir retoqué entre autres, sur ce même fauteuil:
"Le 21 juin dernier, lors de la première élection, l'ancien président d'Arte Jérôme Clément, l'ancien ministre de la Culture Frédéric Mitterrand, l'ancien président de la Bibliothèque nationale de France Bruno Racine et l'écrivain François Taillandier avaient été recalés.
En novembre, lors de la deuxième élection, ni Pascal Bruckner, ni l'écrivain Benoît Duteurtre n'avaient réussi à rassembler les suffrages nécessaires pour être élu.
En plus du fauteuil de Michel Déon, trois autres restent à pourvoir: ceux de Jean d'Ormesson, Simone Veil et Max Gallo."
A titre personnel, même si je reconnais que Ferry a pour lui d'être capable de disserter de tout sur tout mais aussi d'avoir été un ministre de l'EN tout aussi minable que ses prédécesseurs, sinon plus parfois, il doit regarder l'actuel ministre de l'EN avec un regard noir... car LUI AGIT.
Qu'il ne soit pas admis à l'Académie française, tout comme beaucoup d'autres cités dans l'article du Point, me permet de rehausser le curseur de cette institution de plusieurs degrés.
A noter tout de même qu’il faut aller à la fin de l’article du Point pour constater que le journaleux de l’AFP parle de lui en premier alors qu'au premier tour il était classé troisième… Mais la bonne presse ne saurait se passer de citer Ferry en premier… ne serait-ce que pour le titre de l’article, beaucoup plus porteur : "Échec de Luc Ferry à l'Académie française"...
Rédigé par : Pierre Blanchard | 02 février 2019 à 21:08
Toujours les mêmes ! à penser qu'un match ne dure qu'une mi-temps.
Un match de rugby c'est deux mi-temps et deux fois quarante minutes, le RCT s'en souvient encore.
Rédigé par : Giuseppe | 02 février 2019 à 20:23
Le Top 14 se rapproche du fonctionnement du foot: il faut de l'argent pour qu'une équipe puisse espérer bien figurer. Et cet argent sert à recruter des cadors... étrangers bien entendu. N'y voyez aucun nationalisme mal placé ni aucune prise de position politique. Ces étrangers prennent la place de joueurs français parce qu'à court terme, ils sont meilleurs et plus sexy. Et à long terme bouchent le chemin des jeunes qui sont champions à vingt ans mais vont stagner parce qu'un Dan, Jonny ou Peter occupe le poste qui leur conviendrait. On en arrive à sélectionner en équipe nationale des gens du bout du monde. Des mesures palliatives sont prises. Elles restent des rustines.
Ceci étant, le match d'hier ne m'a semblé catastrophique que par le résultat. Tout n'est pas à jeter et nous avons vu une sacrée mi-temps de rugby contre une équipe au classement indiscutable. Si Huget n'échappe pas la savonnette et met dans le vent l'attaquant gallois, on lui met 8 au lieu de 3 sur 10. C'est sûr: les Anglais vont souffrir !
Rédigé par : Solon | 02 février 2019 à 17:28
Lisant « Mes cahiers » de Barrès, je tombe sur sa lettre de candidature à l'Académie française, en 1905. La voici:
« Monsieur le Secrétaire perpétuel,
Je vous prie de vouloir bien annoncer à l'Académie française que j'ai l'honneur de me présenter au fauteuil vacant par la mort de M. Guillaume.
Veuillez agréer, Monsieur le Secrétaire perpétuel, l'assurance de mes sentiments respectueux.
Maurice Barrès »
Si cela pouvait donne envie à Philippe Bilger et à Jean-Michel Delacomptée de suivre son exemple...
Rédigé par : Patrice Charoulet | 02 février 2019 à 17:18
https://blog.mondediplo.net/il-est-alle-trop-loin-il-doit-partir
Extrait :
"La vidéo tournée d’un immeuble en hauteur plonge sur une cour de récréation du 19e arrondissement d’où monte un grand cri scandé : « Macron démission ! Macron démission ! ». Ce pouvoir est devenu l’objet du lazzi des enfants. Normalement un régime qui en est là ne connaît plus qu’une forme ou une autre de sursis.
On ne spéculera pas plus que ça sur le sens politique des petits. Davantage sur le degré auquel le pays est imprégné de la détestation du monarque pour que les mioches en aient capté quelque chose. En tout cas, les petites éponges de cour de récré ne se trompent pas : il est haï. Et pour des raisons écrasantes, incontestables, dont la gravité ne cesse d’ailleurs de croître. Dans la série graduée des actes par lesquels un souverain en vient à perdre sa légitimité, le point maximal est atteint quand il prend le parti de constituer sa population en ennemie, et par conséquent de lui faire la guerre. Nous en sommes là, littéralement. Déployer des blindés en ville, équiper les forces de police de fusils à pompe, et même de fusils d’assaut, infliger aux manifestants des blessures… de guerre, c’est bien être en guerre. Du reste, s’il en est à prévoir des plans d’exfiltration des ministres et à prépositionner un hélicoptère pour évacuer l’occupant de l’Élysée, c’est que ce régime lui-même ne s’illusionne pas tout à fait quant à la réalité de ses rapports avec « sa » population."
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Surprenant de la part du Monde diplomatique ! Le vent tourne !
Rédigé par : yves albert | 02 février 2019 à 17:09
@ caroff | 02 février 2019 à 10:23
"D'ici deux ans, quand nous aurons bâti une équipe autour des champions du monde des moins de 20 ans, le Tournoi nous reviendra !"
P**ain ! encore deux ans ! :D
Dommage de constater que nos quinze d'aujourd'hui même s'ils en ont envie ne se sortent pas les tripes comme leurs anciens.
"Il suffira, contre l'Angleterre, de prolonger notre première mi-temps et de tenir jusqu'au bout" (Ph. Bilger)
C'est un bon résumé.
Rédigé par : breizmabro | 02 février 2019 à 15:39
La guerre d’Algérie fut mortifère pour la France. Non par ses prolégomènes, ni même par son déroulé mais par sa conclusion.
Rédigé par : Caserte | 02 février 2019 à 15:13
Je ne changerai pas un mot à mon ancien commentaire.
"Bernard Laporte ne pouvait pas encadrer Guy Novès lequel avait demandé un peu de patience.
Le pays d'Ovalie n'aiment pas les affairistes, Serge Simon compris ; le rugby ne s'accommode que d'équité, de transparence et de sueur. Winston Churchill aurait fait un grand entraîneur sans aucun doute.
Le rugby est fait de stratégie et puissance, c'est l'art de la guerre, toute proportion gardée bien évidemment.
Tout est à revoir, ce n'est pas en quelques heures que tout va être rebâti, c'est l'évidence même.
Reste à faire passer au niveau national le message pour que toutes les écoles de rugby soient à l'unisson. La formation, toujours la formation, clef dans tous les domaines, le rugby en est un parmi les autres.
Rien à voir avec le foot où les règles simplistes en font la compréhension et l'adhésion du plus grand nombre mais qui n'a à mes yeux aucune saveur.
Les actions de but sont tellement rares que les réalisateurs se croient toujours obligés de nous les montrer sous toutes les coutures et sous tous les angles, de faire paraître ainsi que le match entier est empli de ces images.
Changer de stratégie en rugby est du même niveau que changer de direction pour un paquebot, il faut s'y prendre des milliers de miles en avance. Laissons faire Novès, on ne va pas expliquer à un vieux guerrier qui a résisté autant de temps comment tenir le glaive.
Il est d'une région où le sens du mot rugby prend les allures du jeu d'échec, les étapes sont à franchir une à une. D'abord trouver et former les hommes quand tout s'est perdu depuis des décennies. Les résultats parfois exceptionnels cachaient la carence profonde, et le manque de réalisme propre à être en haut et à pérenniser.
J'ai déjà entendu lesspécialistesmondiauxdurugbydeFrance nous asséner leur vérité, alors que la plupart n'ont jamais planté une pointe.
Et que ces derniers se posent enfin la question de savoir pour quelles raisons ils n'ont jamais été ou pu être champions du monde.
Oui ! Notre hôte pourra entonner La Marseillaise aussi longtemps et d'aussi nombreuses fois que les Toulousains ont brandi le bouclier de Brennus... si on lui en laisse le temps... Foi de spécialiste !
Novès va rencontrer les mêmes problèmes que tous les sélectionneurs de la terre entière. L'écueil viendra de la qualité ou non de bons résultats que l'on espère immédiats. Impatience qu'il va falloir contenir, depuis Villepreux et Skrela pas grand-chose en somme.
Aujourd'hui le rugby est malade pour de multiples raisons, la formation en est une, les hommes qui composent l'équipe aussi. En retard de technicité, le physique suivra. Mais beaucoup de travail en profondeur à effectuer. Est-ce que les 66 millions de sélectionneurs sont prêts à patienter ? je n'en suis pas si sûr.
Laporte, pour ne citer que celui qui est le plus en vue aujourd'hui, n'a pas fait mieux que les autres au niveau des résultats, reprenez son palmarès et sa durée d'intervention, rien de transcendant.
On a accusé de tous les maux l'intervention des étrangers dans les équipes, si on était meilleurs pourquoi irions-nous chercher ailleurs ?
La culture du jeu et sa vision ne sont pas le fait du hasard et ne s'improvisent pas.
Demandez aux Anglais pourquoi ils avaient donné le surnom de Monsieur Rugby au plus emblématique joueur que la France ait connu. Celui-ci ne venait certainement pas de nulle part, reprenez l'histoire de son club, ses vertus et la philosophie de jeu, ce n'était pas dû au hasard, le talent ne connaît pas la chance, il s'impose à elle.
Bien sûr il y a eu d'autres concepts de jeu, Raoul Barrière en son temps avait posé sa griffe, ce qui a permis à l'équipe de France de l'époque de trouver des joueurs pour reconquérir un espace laissé vide de victoires.
Aujourd'hui le chemin à suivre est clair pour regagner du terrain - surtout pas avec des chandelles -, interdit et sifflé à notre époque, Novès le sait.
Il a vu la vitesse de la dernière Coupe du monde de rugby, la preuve, il a pris un ailier venant du 7 et lui était un ailier, le gabarit en plus, autre époque évidemment. Les premières mêlées de la dernière Coupe arrivaient au bout d'un quart d'heure, bien moins nombreuses, cela aussi il le sait.
Il sait aussi, le nouvel entraîneur, qu'il faut gagner, je citerai de mémoire une victoire dans le championnat de France où Pierre Berbizier sorti vainqueur s'était exclamé auprès de ses détracteurs après un match laborieux, gorgé de pluie, que "seule la victoire est belle", cela Novès le sait aussi."
Rédigé par :Giuseppe | 09 février 2016 à 21:30
Rédigé par : Giuseppe | 02 février 2019 à 13:15
Les GJ, épicentre du peuple de France. La racaille s'expulse vers les extrêmes.
Rédigé par : Caserte | 02 février 2019 à 12:01