Les débats médiatiques ne servent pas seulement à exprimer son avis mais à écouter celui des autres et par conséquent à pouvoir changer d'avis.
Dans les Vraies Voix du 20 mars sur Sud Radio, nous avons discuté de l'opportunité de faire garder des bâtiments et protéger certains commerces par des militaires de l'Opération Sentinelle, comme le gouvernement l'a décidé, en prévision du samedi 23 mars.
Philippe David y était absolument hostile et Françoise Degois, plus partagée, pointait cependant des risques. Pour ma part, immédiatement sensible à ce que l'armée pourrait apporter comme sûreté et tranquillité publiques, j'avais eu tendance à valider cette disposition.
Le lendemain, n'ayant pas pu écouter en direct les échanges sur BFM TV des six responsables de partis sur différents thèmes dont cette mise à contribution de l'armée, j'en ai lu les principaux extraits et il m'est apparu que, si Stanislas Guerini (LREM), François Bayrou (MoDem) et Laurent Wauquiez (LR) y étaient favorables, les trois autres y étaient opposés sur un mode qui m'a davantage convaincu (Le Figaro).
J'avoue avoir tiré des leçons de l'ensemble de ces points de vue et n'avoir aucun scrupule à me déjuger.
D'abord il est clair que ce recours aux militaires se présente plus comme une solution de dernière extrémité que comme une opération mûrement réfléchie. Si ce pouvoir n'avait pas battu tous les records de lenteur pour mettre en oeuvre des solutions fiables afin de maintenir l'ordre, il n'aurait pas été contraint d'en arriver là, signe d'une impuissance dans le registre classique et démocratique.
Ces militaires sont heureusement voués à nous protéger des actes terroristes et ils ont démontré à plusieurs reprises leur efficacité. Les détourner de leur mission consacrée au terrorisme pour en faire des gardiens d'immeubles et de commerces est non seulement absurde mais sera probablement inefficace, en tout cas dangereux. Qu'on pense le pire de ces ignobles Black Blocs et des Gilets jaunes qui les ont accompagnés ou qui les ont applaudis, ces groupes n'ont rien à voir avec la spécificité du terrorisme.
Ces militaires non formés pour le maintien de l'ordre, qui vont être impliqués dans un combat populaire certes dévoyé depuis longtemps mais à l'égard duquel ils n'ont pas vocation à banaliser la force et l'autorité qui sont les leurs, au risque de fracturer l'entente républicaine entre les citoyens et leur armée, seront le 23 mars soumis à des assauts, des atteintes qui les troubleront, les déstabiliseront.
Dans le pire des cas, des imbéciles agressifs, des harceleurs inconscients, des trublions provocateurs ou des violents désireux de les tester viendront s'en prendre à eux et quelle sera alors leur réaction ? On sait que si cette journée présente au soir le bilan d'un seul mort, toute la mesure à laquelle policiers et gendarmes ont été contraints depuis la mi-novembre sera oubliée.
Un mort, et ce serait peut-être enfin le début d'un apaisement stupéfié par l'issue dramatique de tant de violences, désordres et destructions. Ou, plus probablement, l'excitation, jusqu'au paroxysme, d'un pays qui semble pour l'instant n'aspirer qu'à une seule chose : se montrer jusqu'où il est capable d'aller trop loin !
J'avais formulé, en émettant mon approbation initiale, l'espérance que face à des militaires, il y aurait comme une retenue, une prise de conscience, une peur de la part des casseurs et des Gilets jaunes de plus en plus vindicatifs à proportion de leur impatience politique et sociale. Mais je n'y crois pas vraiment. Ce serait trop beau.
Et tout nous montre que l'ère de la folie n'est pas derrière mais encore devant nous. Je parie que les solutions qui seront dégagées à la suite du Grand Débat national par le pouvoir seront immédiatement récusées par la majorité des Gilets jaunes qui continuera à proclamer par un réflexe sans cause : "On ne lâchera rien !".
Alors, prendre les militaires pour des hommes à tout faire, parce qu'on n'a pas été capable d'être à la hauteur des défis lancés avant et sans interruption depuis quatre mois, serait en effet une faute.
Et, si le pire advient, un crime.
@ Robert Marchenoir | 23 mars 2019 à 23:37
Ah ah ! Have I got mail ? Je ne vois rien.
Rédigé par : Herman kerhost | 24 mars 2019 à 13:55
@ Achille | 24 mars 2019 à 11:17
"...vous avez écrit, sans doute dans un moment d’énervement, que j’étais un gros « co**nard prétentieux », ce qui est une calomnie."
Ben oui, mais ce n'est pas une calomnie...
"En fait, je suis d’une grande modestie, c’est d’ailleurs ma principale qualité. C’est simple, je ne pense pas que sur ce blog il y ait plus modeste que moi !!"
Ceci dit en toute modestie évidemment, et en toute simplicité ;)
Rédigé par : breizmabro | 24 mars 2019 à 12:49
@ breizmabro | 24 mars 2019 à 10:16
« Je ne me souviens pas vous avoir calomnié... ;) »
Il me semble que dernièrement vous avez écrit, sans doute dans un moment d’énervement, que j’étais un gros « co**nard prétentieux », ce qui est une calomnie.
En fait, je suis d’une grande modestie, c’est d’ailleurs ma principale qualité. C’est simple, je ne pense pas que sur ce blog il y ait plus modeste que moi !!
Rédigé par : Achille | 24 mars 2019 à 11:17
Il ne s'agit pas d'être saint, mais sain, et ne pas se laisser entraîner hors des limites démocratiques quand on prétend les défendre, Marchenoir, comme vous savez parfois le faire avec art, aussi je suis certain que vous comprenez ma réticence et mes regrets quand vous vous laissez aller à ce qui, à mon sens, détruit la pertinence de vos arguments.
Rédigé par : Aliocha | 24 mars 2019 à 11:10
@ Achille 24 mars 2019 à 10:01
Je ne me souviens pas vous avoir calomnié... ;)
Rédigé par : breizmabro | 24 mars 2019 à 10:16
@ Daniel Ciccia
Ça ne me dit pas quel camp vous avez choisi, les deux disant à peu près la même chose et portant les mêmes accusations sur celui d’en face, mais peu importe, cela confirme la validité de mon analyse.
Rédigé par : Denis Monod-Broca | 24 mars 2019 à 10:15
@ breizmabro | 24 mars 2019 à 09:49
"…et si par mégarde j'ai calomnié quelqu'un ou quelqu'une, je le ou la prie de m'en excuser..."
Je veux bien accepter vos excuses ! :)
Rédigé par : Achille | 24 mars 2019 à 10:01
@ Robert M. 23 mars 2019 à 23:37
J'ai failli être vexée, je ne voyais pas mon pseudo apparaître dans votre liste de règlement de comptes. Ouf je suis soulagée.
"Le fait que les Européens aient un quotient intellectuel moyen de 100 ne signifie pas que toutes les Bretonnes aient un quotient intellectuel de 100"
D'accord mais celà ne signifie pas, non plus, que certaines Bretonnes ne l'aient pas, ledit quotient.
"L'alternative étant le mensonge et la calomnie délibérés de votre part"
Je ne vois pas ce qui vous autorise à dire que je vous ai menti, et si par mégarde j'ai calomnié quelqu'un ou quelqu'une, je le ou la prie de m'en excuser, la cause en étant sans doute d’avoir pris l'habitude de lire votre prose presqu’entièrement.
"Vous déformez délibérément mes propos afin de me salir"
Où ai-je dit que vous souhaitiez massacrer "les" musulmans ?
Quant à vous salir je ne peux, je n'ai pas votre talent.
Rédigé par : breizmabro | 24 mars 2019 à 09:49
@ Robert Marchenoir 23 mars 2019 23:37
"Le plus grand silence..."
J'aurai du être plus précis effectivement. Ce tragique événement de Crema a été traité discrètement par les médias français.
Ce que je voulais exprimer, c'est l'absence de traitement journalistique "intelligent" par les médias. C'est-à-dire sa contextualisation, le racisme de l'acte, l'absence évidente de réactions de la bien-pensance et les risques d'une immigration massive non souhaitée.
Personne en France, sauf erreur de ma part, n'a condamné les propos insensés de Livia Turco (Parti démocrate de la gauche), ancienne ministre de la Solidarité sociale puis de la Santé des gouvernements Prodi, qui a déclaré :"Il faut condamner l'acte, mais il faut comprendre le geste".
"Comprendre le geste" quand on pense que 55 collégiens ont échappé, par miracle, à une mort affreuse !
Quasiment un appel au meurtre ! Il y a des coups de pied au c** qui se perdent. Même si c'est un c** féminin ! N'en déplaise à Marlène Schiappa !
Cordialement.
Rédigé par : boureau | 24 mars 2019 à 09:11
@ Aliocha | 23 mars 2019 à 12:06
"Dommage, il suffirait de peu de choses pour que notre noir en marche soit un homme remarquable, il suffirait qu'il accepte d’accéder à l'ordre de la Charité, fondement de l'idéologie qu'il prétend défendre, mais qu'il finit toujours par discréditer, devenant un mafieux comme les autres."
Que voulez-vous, je ne suis pas un saint comme vous (et quelques autres sur ce blog).
______
@ Lugron | 23 mars 2019 à 10:39
"Votre commentaire du 22 mars 14H37. Excellent. Bravo. Bien dit. Je diffuse."
Je vous en prie...
______
@ Daniel Ciccia | 23 mars 2019 à 10:24
"Il n'y a pas à spéculer, politiciennement ou intellectuellement. Il y a à neutraliser. Je crains que beaucoup ratiocinent sur le 'sexe' des Gilets jaunes car une fois que le socle institutionnel sera fissuré, il sera trop tard. Ce socle commence dans nos têtes qui abritent notre esprit commun ou public."
Exactement.
@ Daniel Ciccia | 22 mars 2019 à 18:43
"Poutine doit aimer nous voir dans cet état psychotique…"
Il en jouit positivement. Il me l'a confirmé ce matin.
"Sur la page Facebook des Gilets jaunes de Sud Marseille, un homme cagoulé, se présentant avec un brassard Police, exhorte les GJ à tenir face à l'État et appelle ses collègues 'à ne plus protéger les institutions mais le peuple'. Plus de 565 000 vues. Je me demande si c'est un appel séditieux…"
Et moi je me demande si ce n'est pas un Gilet jaune déguisé en policier. Voire un agent russe. Mais il est possible que ce soit un authentique policier, naturellement. On peut s'attendre à tout.
______
@ Herman kerhost | 22 mars 2019 à 23:41
Petit message.
______
@ S Carioca | 22 mars 2019 à 22:53
Je suis navré de constater la réponse standard en pareil cas : j'écris dix lignes de verbiage prétentieux et totalement dépourvu de sens (mais avec des adjectifs savants et du latin)... et j'évite soigneusement de dire un mot sur le sujet en discussion : l'immigration de masse.
______
@ Alain | 22 mars 2019 à 19:40
"Discours effrayant et glacé ! Heinrich Himmler ne l'aurait pas renié."
Mais bien sûr. Et sur l'immigration de masse, et les crimes abominables qu'elle induit, vous avez des arguments ? Pour ? Contre ? Ne sait pas ? N'en a rien à battre, mais ne veut surtout pas qu'on en parle, ce n'est pas convenable ?
Pour votre information, les nazis étaient non seulement des admirateurs, mais des alliés des musulmans pendant la Seconde Guerre mondiale. Hadj Amin Al-Husseini et son rôle dans la Shoah, ça vous dit quelque chose ? Il a rencontré Himmler en 1943, qui lui a révélé que l'extermination des Juifs était en cours.
Les nazis, c'est comme le sexe : c'est ceux qui en parlent le plus qui les connaissent le moins.
______
@ Mary Preud'homme | 22 mars 2019 à 19:12
"Je vous préviens qu'il n'y aura pas d'autre avertissement. Ce message est donc un ultimatum."
Je suis complètement mort de peur. Toujours pas un mot sur l'immigration de masse, naturellement... Des rodomontades, des insultes, des calomnies et carrément des menaces, maintenant, mais des arguments sur le sujet en débat ? Des faits ? Un raisonnement politique rationnel ? Une contribution respectueuse des règles du débat démocratique ? Pensez-vous...
______
@ boureau | 22 mars 2019 à 18:51
"En plein accord avec votre post, c'est une bonne mise au point. Le plus grand silence dans les médias montre la chape du politiquement correct de la bien-pensance."
Nous sommes donc au moins d'accord sur quelque chose d'important...
En revanche, je serais moins pessimiste que vous sur le silence des médias, concernant l'attentat en question. Les médias n'ont pas fait silence sur le sujet, puisque c'est par eux que j'ai appris cet horrible événement... et vous aussi, je suppose.
S'ils lui ont donné une importance secondaire, c'est simplement en vertu de cette loi universelle du journalisme : l'attentat ayant échoué, et n'ayant occasionné aucune victime, il dégringole aussitôt en échelle d'importance.
Soyez assuré que s'il avait "réussi", on n'entendrait parler que de ça pendant une semaine. Cela ne veut pas dire que les médias en auraient profité pour s'interroger sur la pertinence de l'immigration de masse : ce sont deux choses différentes.
______
@ breizmabro | 22 mars 2019 à 17:48
"Après avoir lu (entièrement !) votre récit dois-je en conclure que vous êtes plutôt dans la mouvance Brenton Tarrant ? [...] Je vous comprends puisqu'une commune bretonne a eu l'idée saugrenue d'élire, en 89, un maire né au Togo qui, malgré ses 70 de QI (selon vos critères), est licencié en mathématiques et ingénieur de l'école des mines de Nancy."
Je crois que c'est vous qui devriez vérifier votre QI. Hypothèse indulgente de ma part. L'alternative étant le mensonge et la calomnie délibérés de votre part.
Le fait que les Noirs africains aient un quotient intellectuel moyen de 70 n'entraîne pas le fait que Kofi Yamgnane ait un quotient intellectuel de 70. Je crois qu'on apprend la notion de moyenne à l'école primaire, n'est-ce pas ?
De même, le fait que les Européens aient un quotient intellectuel moyen de 100 ne signifie pas que toutes les Bretonnes aient un quotient intellectuel de 100. Suis-je clair ?
Enfin, être opposé à l'immigration de masse des musulmans ne veut pas dire qu'on souhaite leur massacre. Là, même avec le quotient intellectuel d'un homard bleu, vous n'avez aucune excuse : vous déformez délibérément mes propos afin de me salir.
Rédigé par : Robert Marchenoir | 23 mars 2019 à 23:37
@ Jabiru | 23 mars 2019 à 14:06
Heureusement les militaires Sentinelle n’ont pas été amenés à actionner la culasse de leur FM pour engager la cartouche dans le canon du fusil.
Castaner n’avait pas droit à l’erreur et il n’y en a pas eu. C’est ce qui importe.
Maintenant les sénateurs vont pouvoir s’occuper de l’affaire Benalla en tout sérénité… enfin jusqu'à samedi prochain, bien sûr !
Rédigé par : Achille | 23 mars 2019 à 21:14
@ Aliocha
« Dommage, il suffirait de peu de choses pour que notre noir en marche soit un homme remarquable, il suffirait qu'il accepte d’accéder à l'ordre de la Charité, fondement de l'idéologie qu'il prétend défendre, mais qu'il finit toujours par discréditer... »
C’est joliment dit.
Notre drame est en effet là. Nous professons en parole et en pensée de beaux principes que nos actes trahissent.
L’égalité a laissé la place à l’égalité des chances.
La liberté au libéralisme, au libre-échange et au libertinage.
La fraternité au droitsdelhommisme et à la dénonciation.
Rédigé par : Denis Monod-Broca | 23 mars 2019 à 16:05
@ Denis Monod-Broca
En effet, j'ai choisi le camp de la République, de la défense des institutions et de l'Etat de droit contre la subversion et la perversion.
Rédigé par : Daniel Ciccia | 23 mars 2019 à 15:18
@ Achille
Je peux vous certifier, après une petite discussion avec des militaires Sentinelle, que les chargeurs des Famas sont approvisionnés de vraies cartouches et qu'il ne s'agit que d'actionner la culasse pour engager la cartouche dans le canon du fusil et donc être en condition de faire feu.
Rédigé par : Jabiru | 23 mars 2019 à 14:06
@ Daniel Ciccia
« Il y a à neutraliser » dites-vous. Il semble donc que vous ayez choisi votre camp. Cela expliquerait que, emporté par le mécanisme que je décris, vous ne voyiez plus ses ressorts.
Je vous rejoins sur le constat que, divisés en mille groupes et communautés, nous ne faisons plus corps.
Rédigé par : Denis Monod-Broca | 23 mars 2019 à 13:41
@ Mary Preud'homme 22 mars 2019 20:22
"Sentinelle et le maintien de l'ordre..."
Si vous suiviez en direct les chaînes d'infos, vous auriez constaté, comme moi, que l'information est venue primitivement de la cellule élyséenne. Info reprise par les rédactions pendant quelques heures, puis, devant le tollé des réactions de tous bords, recadrage avec de nouveaux termes pour définir l'action de cette force.
Et notre Président, à Bruxelles, a effectué un double salto arrière pour redéfinir officiellement le cadre d'intervention de Sentinelle.
Vous savez, il n'y a pas besoin d'inventer des fake news, tant ce président et son gouvernement s'empêtrent dans une communication débridée et généralement non maîtrisée.
Cordialement.
Rédigé par : boureau | 23 mars 2019 à 13:38
Dommage, il suffirait de peu de choses pour que notre noir en marche soit un homme remarquable, il suffirait qu'il accepte d’accéder à l'ordre de la Charité, fondement de l'idéologie qu'il prétend défendre, mais qu'il finit toujours par discréditer, devenant un mafieux comme les autres.
Rédigé par : Aliocha | 23 mars 2019 à 12:06
@ Robert Marchenoir
Votre commentaire du 22 mars 14H37
Excellent. Bravo. Bien dit. Je diffuse.
Rédigé par : Lugron | 23 mars 2019 à 10:39
@ Denis Monod-Broca
Sans doute prenez-vous assez d'"un peu de recul" pour voir ce groupe d'engrenages et de ressorts que vous décrivez et auquel vous attachez tant d'importance. Si on prend toutefois, selon la vieille règle qui veut que qui peut le moins peut le plus, davantage de recul que le peu qui permet de s'en satisfaire, on voit que ces engrenages sont potentiellement liés à d'autres et que cela fait une machine infernale, agrémentée de poudrières prêtes à nous exploser à la figure, au milieu de notre démocratie et de ses institutions.
Combien de détonateurs dans combien de mains disparates ?
Il n'y a pas à spéculer, politiciennement ou intellectuellement. Il y a à neutraliser.
Je crains que beaucoup ratiocinent sur le "sexe" des Gilets jaunes car une fois que le socle institutionnel sera fissuré, il sera trop tard. Ce socle commence dans nos têtes qui abritent notre esprit commun ou public.
Permettez-moi de vous dire qu'il est en piteux état, ce qui est un euphémisme s'agissant de sa dégénération, de son atomisation en opinions publiques inextricables et radicales.
Il nous faudra, le peuple français, faire comme les saumons qui remontent le cours de rivières afin de retrouver les bonnes frayères démocratiques. Nous sommes, il me semble, dans des petits marigots séparés les uns des autres, et chaque brochet assure que la "bonne" frayère, saturée d'esprit partisan et de polémiques, est la sienne.
Allez savoir pourquoi.
Rédigé par : Daniel Ciccia | 23 mars 2019 à 10:24
Et si on envoyait par roulement les policiers faire un stage d'aguerrissement avec les forces combattantes, que dirait leurs syndicats ?
Rédigé par : Roger 56 | 23 mars 2019 à 09:24
@ Mary Preud'homme
Au jeu de celui qui insulte l'autre vous êtes la championne. Vous ne vous en rendez même pas compte, pour qui vous prenez-vous ?
Par ailleurs, le passage que vous citez ne comporte aucune insulte.
Et puis, un ultimatum avant quoi ? On aimerait bien savoir. Une plainte ? Mais pour quel motif ?
Je vous assure que dans un tribunal, si étaient exposés les commentaires des uns et des autres c'est vous qui seriez condamnée pour diffamation...
Rédigé par : Herman kerhost | 22 mars 2019 à 23:41
@ Robert Marchenoir
De minimis praetor (je me hausse encore du col) va se curer le nez.
Les délires interprétatifs sont irréfutables.
En vertu de la loi de Brandolini (bullshit asymmetry).
Nous ne sommes que le mal coloré ou mal coloré d'un autre et regarder la carte du monde vue par un Indien (à pagne ou turban), un Chinois ou selon vos critères irréfragables un (sui generis) languissant banguissois pauci-cérébré devrait rendre modeste, mais alors modeeeeeste et coller les chocottes ! D'où l'intérêt de jeunes godelureaux comme dit l'autre, nombreux, bien armés et entraînés. Un jour ça chauffera. Que penser du grand remplacement en Australie ou aux Amériques, au fait ?
Rédigé par : S Carioca | 22 mars 2019 à 22:53
@ Daniel Ciccia
Clausewitz ne s’intéressait en effet ni au duel ni à la guerre civile, il s’intéressait à la guerre et en particulier à la guerre contre Napoléon. N’empêche, sa réflexion l’a conduit à décrire un mécanisme, qu’il baptisa « montée aux extrêmes », et qui peut se déclencher en toutes sortes de circonstances.
En prenant un peu de recul, on le voit à l’œuvre sous nos yeux. Il emporte dans son engrenage diabolique Gilets jaunes et Exécutif macronien. Chaque semaine un cran de plus est franchi.
Les armes ne sont pas identiques mais la réciprocité est bien là.
Revendications hétéroclites contre éléments de langage, casseurs contre forces de police, colère légitime contre violence légitime... Aucun des deux camps ne veut céder, entraîné identiquement par une force qui le dépasse. Jusqu’où cela va-t-il aller ?
Rédigé par : Denis Monod-Broca | 22 mars 2019 à 22:42
@ boureau, 22 mars 18:51
"Déclaration du Président Macron himself, reprise par les membres du gouvernement."
Merci de citer vos sources car apparemment ni la hiérarchie des intéressés (force Sentinelle) ni celle des CRS et gendarmes mobiles ne sont au courant de vos allégations.
Au contraire il a toujours été question de décharger les forces de police et de gendarmeries spécialisées dans le maintien de l'ordre (CRS et gendarmes mobiles) des tâches de garde statiques.
Rédigé par : Mary Preud'homme | 22 mars 2019 à 20:22
@ Robert Marchenoir | 22 mars 2019 à 14:37
Discours effrayant et glacé !
Heinrich Himmler ne l'aurait pas renié.
Rédigé par : Alain | 22 mars 2019 à 19:40
Assigner une nouvelle mission aux militaires de Sentinelle pour la fin de semaine est une chose.
Le proclamer officiellement au début de la semaine en est une autre.
Espérons que les sachants ont fait une bonne évaluation.
Et qu'ils gagneront le pari que des jours et des nuits de commentaires hostiles pèseront moins que la dissuasion attendue de l'annonce de mesures résolues.
Rédigé par : Yves | 22 mars 2019 à 19:15
"Mary Preud'homme, qui nous a abondamment fait savoir que son "anti-racisme" hystérique, forcené et étanche à toute raison était dû au fait qu'elle avait épousé un homme de race noire (qu'elle a transformé en métis d'Indien un peu plus tard, mais peu importe : il n'est pas blanc, c'est bien cela l'essentiel)."
(Marchenoir, 22 mars, 14:37)
_____
Vous vous croyez bien à l'abri derrière votre écran à diffamer et salir...
Mais s'agissant de ma famille et qui plus est d'une personne décédée, je vous préviens qu'il n'y aura pas d'autre avertissement.
Attaquez-moi tant que vous voudrez, je m'en balance ! Si vous couriez aussi vite que je vous emm..., vous seriez champion du monde, sachez-le !
Mais laissez ma famille en paix. Elle n'a pas sa place dans votre bourbier !
Je vous informe au passage avoir transféré ce paragraphe odieux de votre post précité à mes enfants.
Ce message est donc un ultimatum.
A bon entendeur !
Rédigé par : Mary Preud'homme | 22 mars 2019 à 19:12
@ Robert Marchenoir 22 mars 2019 14:37
En plein accord avec votre post, c'est une bonne mise au point. Le plus grand silence dans les médias montre la chape du politiquement correct de la bien-pensance.
Cordialement.
-----------------------------------------------------
@ Mary Preud'homme 22 mars 2019 13:27
"Mais où avez-vous vu ou lu que les soldats de la force Sentinelle auraient pour rôle le maintien de l'ordre..."
Déclaration du Président Macron himself, reprise par les membres du gouvernement.
Cordialement.
--------------------------------------------------
@ Claude Luçon 22 mars 2019 12:04
Sur l'aspect juvénile des soldats Sentinelle...
Je me permets d'ajouter à votre liste de "juvéniles", les "Marie-Louise" qui, contrairement à une légende niant leur existence, ont bien été l'objet de la conscription en 1813/1814 à partir de 16 ans dans les armées de Napoléon.
Sans parler des enfants de troupe, à la même époque, engagés à partir de 10 ans, normalement dans les appros des armées, mais en fait qui participaient aux escarmouches et aux batailles rangées quand les nécessités (sic) du commandement l'exigeaient. Ou quand les pertes étaient trop importantes et qu'il fallait combler les "trous".
Les centaines de milliers de morts des campagnes de Napoléon sont quand même une tache indélébile : juvéniles ou pas.
Cordialement.
Rédigé par : boureau | 22 mars 2019 à 18:51
@ Denis Monod-Broca
+ une pensée, à la fin, à Robert Marchenoir
[La démocratie française joue à la roulette russe]
Vous extrapolez Clausewitz à la guerre civile et je ne pense pas que jamais cela fut fait. Vous innovez en la matière. Il y a, si mes souvenirs sont exacts, une représentation centrale, chez Clausewitz, de l'Etat-Nation constituée par une sorte de trinité composée de l'Etat (le gouvernement), de l'Armée et du Peuple. Cette trinité fait le moyen de partir en guerre contre une autre trinité, germanique, par exemple et éventuellement d'aboutir à une guerre totale.
Je ne crois pas que nous soyons dans ce registre.
Alors, je vous suis volontiers sur l'escalade. Elle est typique de la querelle qui dégénère entre voisins d'un même palier, mais je ne pense pas que la pensée de Clausewitz ait été déterminante pour établir cette montée aux extrêmes dont on peut dire aussi, et à ce niveau, cela a la même valeur, que de dire, ce qu'un père peut rappeler à son fils, que le recours à la violence est l'aveu d'une faiblesse dans la capacité de dialogue ou de verbalisation.
Ce n'est pas tout à fait ce qui caractérise ce moment.
Le grand débat, auquel une partie de la population a rejeté ou recyclé à son avantage, est un dialogue raisonné et structuré.
Comment, ensuite, peut-on poser que ce qui se passe actuellement entre l'exécutif et le mouvement dit des Gilets jaunes présente une symétrie dans la montée aux extrêmes et appeler Clausewitz pour donner à ce postulat, qui est, selon moi, des plus contestables, une sorte d'onction intellectuelle suprême ?
Cela ne me serait pas venu à l'idée de le mêler à cette affaire. Mais puisque vous vous engagez sur ce terrain, il y a peut-être une réflexion plus sérieuse à mener.
L'Etat, garant de l'ordre public, est dans son droit de faire face à cette montée aux extrêmes. Il est même dans son devoir. Il le serait si elle n'était pas calculée. Il le serait davantage si, comme je le subodore, les Gilets jaunes éprouvent le système d'une manière à le faire rompre.
M. Calvar qui dirigeait la DGSI, en juin 2015, il me semble, auditionné devant la Commission de la défense nationale de l'AN, avait dit sa préoccupation, alors que l'opinion publique était focalisée sur le djihadisme, de voir que, de plus en plus, "tous les extrémismes avaient intérêt à se manifester". Il évoquait l'ultragauche comme l'ultradroite. On peut ajouter l'écologie radicale et d'autres groupuscules.
Les Gilets jaunes sincères, comme on dit, leur ont déroulé le tapis rouge avec la bénédiction de la plupart des partis politiques et du Sénat...
Le diagnostic de M. Calvar se vérifie, mais là où je ne saurais être d'accord avec vous, c'est pour dire que l'Etat est un extrémiste comme les autres car, au fond, vous accréditez cette idée.
Par contre, Clausewitz me paraît intéressant, et non daté, lorsqu'il s'agit de considérer ce qui fait le moyen de défense d'un Etat, d'une Nation, réellement et formellement souverains.
Il a raison de signaler que cela repose sur une "trinité" rationnelle telle qu'il l'a définie et que j'ai reprise en préambule, autour de l'Etat, de l'armée et du peuple. Je crois qu'il représentait cela sous la forme d'une triangle.
Je ne connais de Clausewitz que ce qui a été évoqué par les intervenants lorsque j'ai suivi avec intérêt un MOOC sur les questions stratégiques et cette trinité qui peut paraître dépassée - puisque le stratégiste qu'est Clausewitz est un homme à cheval entre le XVIIIe et le XIXe siècle - est au fond très actuelle si on doit considérer l'affaiblissement et la vulnérabilité de nos démocraties libérales.
Les controverses sur Benalla, sur la mise à contribution de Sentinelle à la protection des sites stratégiques, disent quelque chose de l'affaiblissement de cet élément essentiel de la fameuse trinité de Clausewitz. Alors, le Sénat, aux frontières du droit constitutionnel, s'est saisi - et c'est, semble-t-il, tout à son honneur - de quelques dysfonctionnements.
Je laisse chacun juge - en âme et conscience et dans un contexte gravissime dont nul ne peut dire jusqu'où il peut aller - de juger s'il y a un petit profit politicien qui est recherché ou pas mais une chose est sûre, le peuple fait défaut, en France et en Europe, à cette cohésion qui arme notre souveraineté réelle et fait enfler des souverainetés fictives.
Je crains que cela advienne au profit de ceux qui pratiquent l'art de la guerre du XXIe siècle, tout en sachant que le fond de l'Homme est toujours un peu le même. Cela donne leur actualité difficile à contredire à Sun Tzu ou Carl von Clausewitz.
J'observe également que nous arrivons à un moment de tension considérable qui coïncide avec l'épuisement des forces de l'ordre, sur le pont depuis tant de semaines, et même des militaires, et que c'est une manière insolite de prendre ses responsabilité que de participer à déséquilibrer l'exécutif au moment où des barils de poudre se multiplient.
Si quelqu'un, ici ou ailleurs, peut assurer qu'un exécutif parmi ceux qui ont précédé celui-ci ne serait pas dans un danger aussi critique, j'aurais intérêt à l'écouter et à regarder ses arguments.
Aucun de ces exécutifs, aucun de ses ministres de l'Intérieur, n'aurait fait mieux face à cette engeance qui menace la République et joue avec elle.
La démocratie joue à la roulette russe.
Une petite pensée pour Robert Marchenoir: je n'y peux rien, c'est ainsi qu'on appelle ce défi funeste avec le néant. Mais Poutine doit aimer nous voir dans cet état psychotique…
*Sur la page Facebook des Gilets jaunes de Sud Marseille, un homme cagoulé, se présentant avec un brassard Police, exhorte les GJ à tenir face à l'Etat et appelle ses collègues "à ne plus protéger les institutions mais le peuple". Plus de 565 000 vues. Je me demande si c'est un appel séditieux… Pas assez pour que la si haute assemblée, dans son éther, décide de jeter plus qu'un œil dans la tempête qui se forme et de quoi elle se nourrit. Peut-être cette haute assemblée gardienne de nos institutions verrait-elle que cette tempête se nourrit d'une part de sa déconnexion…
Rédigé par : Daniel Ciccia | 22 mars 2019 à 18:43
N'est-ce pas Louis XIV qui avait fait graver sur les canons "ultima ratio regum" ?
Il faudrait dire à monsieur Blanquer qu'il fasse lire à Manu tous les chapitres de l'Histoire de France, visiblement Manu a des lacunes.
Histoire de France : Manu connaît quelques notions. Interprète les faits à sa convenance. Insolent et dissipé : 8/20 avec indulgence.
Rédigé par : breizmabro | 22 mars 2019 à 18:39
@ Robert Marchenoir | 22 mars 2019 à 14:37
Vous êtes un grand malade et votre rancœur, vos haines racialistes recuites vous aveuglent. Au point que vous n'êtes même pas capable de voir vos erreurs de jugement et votre mauvaise foi crasse quand on vous met le nez en plein dedans.
Mais quels sont donc vos services rendus à la France pour que vous vous permettiez ainsi sans vergogne de faire la leçon, d'injurier, de diffamer toute personne qui a l'audace de relever vos incohérences de raisonnement, eu égard à vos obsessions !
Une belle Russe vous aurait-elle cocufié ? Une Africaine dont vous étiez amoureux fou abandonné ? Un Antillais (au petit QI présumé) battu aux échecs ? Un arabe plumé au poker ? Auriez-vous échoué (vous ou un proche) à un concours de la (haute) fonction publique ? Seriez-vous allergique à tout produit naturel, notamment au fromage fermier ? Le rhume des foins vous empoisonne-t-il la vie ? Les belles voix ou musiques vous empêchent-elles de dormir ? Souffrez-vous de cauchemars, de bourdonnements d'oreille, de claustrophobie ?
Ce que j'en dis c'est parce que vous avez manifestement une dent contre tout ce qui est russe, noir, basané, musulman, paysan, artisan, artiste, créateur, et le meilleur pour la fin, fonctionnaire ?!
A tourner ainsi en rond dans votre boutique de chimères, en pestant, ruminant, fulminant, injuriant, diffamant, finalement je vous plains !
Que d'énergie perdue !
Et si vous preniez de la hauteur ? Sauf si les cimes vous donnent le vertige. Optez alors pour le vélo ou la natation. Que sais-je !
Mais de grâce aérez-vous car à ruminer ainsi vous êtes au bord de l'asphyxie !
Rédigé par : Mary Preud'homme | 22 mars 2019 à 18:37
@ Robert M. 22 mars 2019 à 14:37
Après avoir lu (entièrement !) votre récit dois-je en conclure que vous êtes plutôt dans la mouvance Brenton Tarrant ?
En même temps, comme dit l'autre, je vous comprends puisqu'une commune bretonne a eu l'idée saugrenue d'élire, en 89, un maire né au Togo qui, malgré ses 70 de QI (selon vos critères), est licencié en mathématiques et ingénieur de l'école des mines de Nancy.
Quel gâchis, il aurait été super comme chauffeur de bus !
Si j'étais méchante, ce qui ne se peut, je vous dirais que Castaner, même s'il est bien blanc, ne doit pas dépasser les 55 de QI (selon mes critères) puisque même ses copains l'appelaient "le Kéké". C'est dire...
Ceci dit si vous voulez qu'on en discute devant quelques verres de champagne chez Troisgros pourquoi pas, c'est ma cantine préférée lorsque je rentre de Megève (*)
Adéo Robert M.
(*) je paye le champagne avec ma propre carte pas avec celle du PC ;)
-------------------------------------------------------------
@ Giuseppe 22 mars 2019 à 12:28
"Brigitte Macron aurait pris l'entière responsabilité de ce fameux week-end au ski (...) C'était moi qui lui avais préparé une escapade. On n'a modifié aucun rendez-vous (...)"
En même temps quand maman prépare un goûter comment refuser, d'autant plus quand on n'a modifié aucun rendez-vous ?
Il est vrai que Manu n'avait pas de rendez-vous à Paris ce samedi puisque sur son agenda était écrit sur la page du 16 mars, barrée en diagonale : pas de rendez-vous.
Adéo Giuseppe
Rédigé par : breizmabro | 22 mars 2019 à 17:48
@ Robert | 22 mars 2019 à 15:39
Merci d'éclairer ma lanterne ! Mais enfin, plus d'un siècle c'est peu...
-------------------------------------------------------------------
@ Robert Marchenoir | 22 mars 2019 à 14:37
Vous avez tort de faire une réponse groupée, car la confusion qui règne dans votre esprit déteint ostensiblement dans votre démonstration !
Dès lors, je vous remercie de faire l'effort de considérer que ma réponse est singulière.
Vous avez un don qui vous vient de votre démence à vouloir ranger des êtres dans des catégories, cela a déjà prospéré et ne fait pas l'objet de mon admiration.
Vous avez également un vice qui vous vient de votre folie et qui consiste à tordre les propos des autres, pour permettre aux vôtres d'avoir une certaine tenue, cependant, il s'agit d'un leurre stupide pour berner les faibles d'esprit, et ce n'est pas mon cas.
Vous ne craignez pas le déshonneur, sans quoi vous répondriez directement à mon propos qui désapprouve votre analyse d'un fait divers alors que vous ignorez délibérément un autre qui ne sert pas aussi bien votre thèse.
Vous manquez d'audace car vous fuyez derrière un paravent d'horreurs que vous avez dressées devant nous, afin, pensez-vous, de vous sortir d'une position délicate mais qui dit tout de vous.
Premièrement : vous êtes un raciste effréné et rassurez-vous, je n'ai aucun problème avec les racistes dont je considère qu'ils sont équitablement répartis dans toutes les couches sociales et dans toutes les cultures.
Deuxièmement : vous êtes un couard, car il vous faut toujours une construction rhétorique du genre ignoratio elenchi, pour asseoir votre raisonnement infect et fallacieux.
Troisièmement : votre penchant pour l'insulte (que je trouve assez drôle) n'est pas propre à faire de vous un Messie...
Quatrièmement : vous êtes un inculte et un frustre sans quoi vous sauriez éviter l'usage contre vos contradicteurs de faits qu'ils ont relatés et qui sont d'ordre privé, ce qui doit les exclure d'office de votre raisonnement pervers. Ici, j'avoue le fait que je sois mortellement jalouse de Mary Preud'homme et de tous ceux qui ont su renouveler leur génome !
Quatre est un bon chiffre, mais je sais compter jusqu'à dix, et si vous me le réclamez gentiment, je continuerai mon aubade !
Vous manquez tellement de raison, notez que je n'écris pas d'humanité, car ce mot est aujourd’hui vide de sens, non je choisis la raison, et donc il est vain de discourir avec un aliéné, mais c'est distrayant !
En conséquence, je vous rappelle qu'il ne convient pas, lorsqu'on est pris à traiter l'information de la même manière que les experts du café du commerce, de prétendre tenir le haut du pavé en matière d'analyse politique. Vous n'êtes qu'une marionnette, alors cessez de vous prendre pour une terreur ! Comme je l'ai écrit dans un précédent commentaire, Pâques approche et cela me rend douce et remplie de bonté à l'égard de mes contemporains...
Rédigé par : duvent | 22 mars 2019 à 16:35
@ duvent | 22 mars 2019 à 10:44
Pourquoi l'armée n'est-elle plus utilisée au maintien de l'ordre ? Telle est votre question.
Tout au long du XIXe siècle, toutes les émeutes et révolutions (1830, 1848, hors la Commune de Paris qui est un cas à part) ont été réprimées par l'armée. Avec les bilans humains que l'on sait, notamment lors des prises de barricades dans Paris qui ont abouti sous Napoléon III à la création des grands boulevards pour faciliter l'intervention des troupes.
Au XXe, avant la Première Guerre mondiale, l'armée de terre a encore été utilisée dans la répression des révoltes, notamment celle des vignerons en 1907 : lire à ce sujet "La révolte des vignerons de 1907" (http://framespa.univ-tlse2.fr/servlet/com.univ.collaboratif.utils.LectureFichiergw?ID_FICHIER=1201362122655&ID_FICHE=5918).
Sur la vingtaine de régiments mobilisés, le 17e de ligne a fraternisé avec les viticulteurs en colère en mettant la "crosse en l'air".
Aussi, après-guerre, a-t-il été créé la "Garde mobile", unité de gendarmerie spécialisée pour le maintien de l'ordre.
Après la Seconde Guerre mondiale, devant la menace de renversement du pouvoir récemment établi par les communistes, en s'appuyant notamment sur la révolte des mineurs, ont été créées les "Compagnies républicaines de sécurité", les effectifs de la garde mobile (devenue "gendarmerie mobile") se révélant insuffisants pour y faire face, d'une part, l'armée étant mobilisée par la fin de la guerre avec occupation de l'Allemagne, la reprise en main des colonies, puis par la guerre d'Indochine d'autre part.
En conclusion, cela fait plus d'un siècle que l'armée n'a plus été utilisée au maintien de l'ordre sur le territoire métropolitain, l'Algérie étant un cas à part.
C'est donc une tradition républicaine de plus d'un siècle qui voue les armées à la défense du territoire national et non pas à faire du maintien de l'ordre public pour lequel la police et la gendarmerie nationale sont parfaitement adaptées, à la condition que le gouvernement leur donne les bonnes directives...
Rédigé par : Robert | 22 mars 2019 à 15:39
@ Claude Luçon | 22 mars 2019 à 12:04
@ Lucile | 22 mars 2019 à 11:27
Loin de moi l’idée de remettre en cause le courage et le professionnalisme de ces jeunes soldats de Sentinelle. Ils ont certainement reçu des consignes sur l’attitude à adopter en cas d’agression.
Mais j’ai quand même une petite appréhension au cas où les choses tourneraient mal.
Nous saurons demain si ma crainte était fondée ou non.
Rédigé par : Achille | 22 mars 2019 à 15:14
@ Exilé
@ Daniel Ciccia
Guerre, guerre civile, duel : il s’agit toujours de cette même montée aux extrêmes qui enchaîne chacun des deux camps par une identique conviction qu’il a raison contre l’autre, que sa violence à lui est justifiée, qu’il n’a pas le choix...
Les moyens ici sont dissymétriques mais le mimétisme, l’envie d’en découdre, parfaitement symétriques.
Le Pouvoir montrerait sa maturité, son sens de la responsabilité, son autorité en sortant de cet engrenage délétère.
Rédigé par : Denis Monod-Broca | 22 mars 2019 à 14:50
@ Mary Preud'homme | 22 mars 2019 à 00:27
@ S Carioca | 22 mars 2019 à 01:08
@ duvent | 21 mars 2019 à 23:13
Les pieux "anti-racistes" de service ont encore fait la police de la pensée. Un attentat terroriste abominable a été évité de justesse en Italie par le fait du hasard, et le plus urgent qu'ils trouvent à faire, c'est non pas de le dénoncer, mais de dénoncer ceux qui le dénoncent. Le plus urgent n'est pas de réclamer les mesures qui pourraient empêcher un tel attentat en France, c'est de faire assaut de bigoterie et de faire reluire sa belle âme pour que les mesures adéquates ne soient surtout pas prises.
En effet, le coupable n'est pas le bon. Il est noir, musulman, et c'est un crime raciste. La réalité ne se conforme pas à la théorie. C'est très ennuyeux.
Rappelons donc les faits. Le coupable est Ousseynou Sy, un Sénégalais de 47 ans naturalisé italien. Le Sénégal est un pays musulman. Ousseynou Sy est donc musulman.
Il est chauffeur de bus scolaire. Il a pris en otage son propre autobus avec sa cargaison de 51 enfants, et a détourné son itinéraire. Il a percuté une voiture dont les occupants se sont enfuis, avant qu'elle ne prenne feu.
Il avait apporté avec lui des bidons d'essence, un briquet, du fil électrique, un pistolet et un couteau. Il a annoncé aux enfants que personne ne sortirait vivant de l'autobus, qu'ils allaient tous brûler, pour venger les immigrants illégaux morts en mer Méditerranée. Il a dit qu'il avait lui-même perdu trois enfants en mer. Il a ordonné aux adultes présents de ligoter les enfants à leur siège avec le fil électrique. Il leur a confisqué leurs téléphones portables. Il a versé de l'essence sur le sol. Il gardait deux enfants près de lui et leur montrait son briquet. L'autobus a effectivement brûlé intégralement à l'issue des faits.
Maintenant imaginez deux secondes la couverture médiatique mondiale si, par malheur, il avait réussi. Nous aurions des directs 24 heures sur 24 sur toutes les antennes. Les télévisions de l'Arkansas auraient ouvert là-dessus. Philippe Bilger aurait fait un billet sur ce drame, et vous ne parleriez que de ça. Ce n'est que parce l'issue n'a pas été fatale que cet événement a été traité de façon secondaire par la presse. Ce n'est pas une raison pour réagir comme des lemmings, et faire comme s'il était effectivement secondaire. Les faits sont aussi graves que si l'attentat avait réussi.
Fort heureusement, un téléphone est tombé à terre, et l'un des enfants s'en est servi pour appeler la police. Les carabiniers ont fait un barrage sur l'autoroute. Ils ont brisé la vitre arrière de l'autobus et tous les enfants ont réussi à s'enfuir.
L'Italie n'est pas un pays africain. L'Italie est un pays blanc et chrétien. Il est donc certain que les enfants étaient, dans leur grande majorité, blancs. Le fait qu'il y ait pu y avoir, parmi eux, quelques enfants de race non blanche n'y change rien.
L'auteur des faits n'a pas fait mystère de ses motivations : il s'agit d'un acte de guerre ethnique. Il s'agissait de massacrer des enfants blancs pour venger la mort d'enfants noirs supposément empêchés, par le gouvernement, d'immigrer illégalement en Italie. Il s'agit d'un acte de Grand remplacement.
L'homme affirme avoir lui-même perdu trois enfants en mer Méditerranée, et selon ses propres dires cela justifie l'assassinat de 51 enfants italiens de la façon la plus horrible qui soit. Pour Ousseynou Sy, l'immigration de toute l'Afrique en Italie est un droit. Si les deux vice-premiers ministres italiens, blancs et élus pour s'opposer à l'immigration de masse, qu'il a nommément accusés, appliquent leur mandat, Ousseynou Sy se vengera en exterminant les enfants blancs. C'est ce qu'il a dit, et c'est ce qu'il a essayé de faire.
Ousseynou Sy est musulman. L'Italie est le cœur mondial de la religion catholique. La religion musulmane prône la guerre sacrée contre les Juifs, les chrétiens et tous les non musulmans. C'est une obligation religieuse et ça s'appelle le djihad. Ce n'est pas une guerre spirituelle, c'est une guerre militaire et de conquête. Le Coran appelle explicitement à tuer les infidèles pour convertir et soumettre le monde entier.
Ousseynou Sy a tenté de commettre un crime abominable qui est à la fois un acte de guerre raciale, un acte de djihad, un acte de terrorisme et un acte d'invasion et de conquête. Je ne vois pas ce que vous ne comprenez pas là-dedans. C'est clair comme de l'eau de roche.
L'Italie a accueilli Ousseynou Sy, elle lui a permis de vivre dans une aisance qu'il n'aurait jamais connue dans son pays d'origine, elle lui a permis d'épouser une Italienne dont il a divorcé, l'Italie lui a donné un métier qu'il exerçait depuis de longues années, l'Italie lui a, littéralement, confié ses enfants. Et l'Italie lui a accordé le privilège de la nationalité italienne. L'Italie n'est donc pas "raciste".
Ousseynou Sy remercie l'Italie en commettant une agression sexuelle sur un enfant, acte pour lequel on apprend qu'il a été condamné par le passé, et il la remercie en essayant de massacrer les enfants dont il était responsable. Les enfants de l'Italie. Ceux qu'elle lui a confiés. Qui est le raciste, dans cette histoire ? (Du coup, le gouvernement italien, fort raisonnablement, contrairement au nôtre, annonce qu'il tentera d'annuler la naturalisation du criminel.)
Si vous ne comprenez pas que cet événement prouve que l'immigration de masse est une folie qu'il faut arrêter à tout prix -- et encore plus si elle provient d'Afrique ou du monde musulman, je ne peux rien pour vous.
Maintenant, dans une guerre, il faut savoir reconnaître ses ennemis. Sans surprise, est montée au créneau Mary Preud'homme, qui nous a abondamment fait savoir que son "anti-racisme" hystérique, forcené et étanche à toute raison était dû au fait qu'elle avait épousé un homme de race noire (qu'elle a transformé en métis d'Indien un peu plus tard, mais peu importe : il n'est pas blanc, c'est bien cela l'essentiel).
Maintenant nous avons S Carioca qui fait son coming-out, et qui, en codicille d'un commentaire aimable à mon égard, nous explique que son indignation "anti-raciste" (raciste, en réalité) est due au fait qu'il a des métis dans sa famille. Non seulement ça, mais cela le rend supérieur à nous autres Blancs. Je n'invente rien : sa parentèle "élève probablement le niveau moyen du pays". On reconnaît là l'un des thèmes favoris du politiquement correct : le métis est le nouvel Übermensch, qui viendra rédimer, par son essence supérieure, les vices consubstantiels du Blanc.
Nous avons eu exactement le même phénomène avec notre collègue Axel paulista, qui nous a fait la leçon pendant des années sous prétexte qu'il a émigré au Brésil avec son épouse étrangère, par irritation envers les autorités françaises qui lui faisaient des difficultés. D'où il pouvait nous donner à sa guise des leçons "d'anti-racisme" (dans l'un des pays les plus racistes du monde, mais passons). Brésil où il a hérité plus tard d'un Bolsonaro. Bolsonaro pour lequel il a exprimé quelques complaisances -- un homme de droite est un homme de gauche qui a été "mugged by reality", comme on dit en Amérique. Après s'être sans doute pris dans la figure la réalité de la délinquance locale et de sa disproportion ethnique, le camarade paulista a quelque peu viré sa cuti...
Tous ces intervenants, qui sont probablement des braves gens dans la vie de tous les jours, ne se rendent pas compte que leurs protestations "d'anti-racisme" expliquent, et justifient, la nécessaire opposition à l'immigration de masse, et a fortiori l'immigration de races différentes.
Ils nous le disent eux-mêmes : l'alliance charnelle avec des hommes de race différente modifie radicalement les allégeances. Là où une question politiquement banale (celle de l'immigration) devrait être discutée rationnellement, calmement, avec des faits et des arguments, le fait même -- pour un Blanc ! -- d'avoir épousé un non-blanc, ou d'avoir des métis dans sa famille, est susceptible de le faire changer de camp et de le transformer en sectaire hystérique, étanche à la raison, et, du coup, authentiquement et radicalement raciste.
Ils illustrent ainsi, bien malgré eux, le mécanisme implacable du Grand remplacement. Contrairement à ce que nous serinent de naïfs vivre-ensemblistes (même Marine Le Pen prétend "ignorer" la "théorie" du Grand remplacement, maintenant !), ce n'est pas une question qui se décidera à la majorité des voix plus une. Le Grand remplacement n'aurait pas lieu dès lors que 50 % des habitants de la France plus un ne seraient plus blancs. Il est à l'œuvre dès lors que les allégeances raciales sont en train de basculer, ce qui se voit comme le nez au milieu de la figure.
Et c'est naturel. Il est conforme à la nature humaine que Mary Preud'homme, ou d'autres, soient racistes. Malgré tous les efforts de la gauche pour nous convaincre du contraire, l'instinct sexuel n'est pas soluble dans le socialisme. C'est une donnée de l'être humain.
Et les allégeances raciales sont intimement liées à l'instinct sexuel, puisque les races en sont le produit direct. D'où le célèbre slogan "anti-raciste" d'antan : laisseriez-vous votre fille épouser un Noir ? Réponse politiquement correcte : bien sûr ! Réponse naturelle et véritable : bien sûr que non !
Au passage, notons que seuls les Blancs sont sommés de répondre à cette question. Toutes les autres races sont libres de leur choix, et préfèrent en général la leur. Personne ne reproche à des Noirs américains, comme c'est courant, de vilipender leurs frères de race qui se marient en dehors de leur communauté (en général, le reproche vient des femmes).
Si le fait même, pour un Français blanc, d'épouser un immigré non blanc, est susceptible de le transformer en opposant radical à toute critique de l'immigration de masse (en novlangue politiquement correcte : "anti-raciste"), c'est une raison de plus pour s'opposer à l'immigration pour commencer, puisqu'on ne peut plus envisager, dans l'état actuel des mœurs, d'interdire les mariages inter-raciaux.
Le fait même que les auteurs de ces invectives soient aveugles à la contre-démonstration qu'ils sont en train de faire bien malgré eux, montre bien que nous sommes dans un domaine qui échappe à toute raison. Le facteur racial supplante à tous les coups le facteur politique, rationnel, scientifique, démocratique.
Et vous noterez bien que dans tous ces scénarios grotesques de procès en "racisme", il s'agit, pour leurs auteurs, d'occuper le terrain en interdisant la discussion sur les méfaits de l'immigration : méfaits en matière de délinquance, d'économie, de mœurs, de rupture de la paix sociale, de désintégration du lien qui unit les Français entre eux.
C'est le traditionnel terrorisme intellectuel, expression quelque peu passée de mode, probablement parce qu'il a été supplanté par le terrorisme tout court. Celui auquel vient de se livrer Ousseynou Sy, celui qui a été préparé, permis et encouragé par le terrorisme intellectuel de tous les soi-disant "anti-racistes". Qui sont, en réalité, les fourriers de la guerre raciale, comme on vient, hélas, de le voir une fois de plus avec ce crime abominable commis en Italie.
Rédigé par : Robert Marchenoir | 22 mars 2019 à 14:37
@ boureau et quelques autres
"La décision d'intégrer la force Sentinelle dans le maintien de l'ordre républicain est une aberration, un risque et une provocation ! Mais où vit ce Président ?" (Rédigé par : boureau | 21 mars 2019 à 18:41)
_____________
Mais où avez-vous vu ou lu que les soldats de la force "Sentinelle" auraient pour rôle de faire du maintien de l'ordre, alors que jusqu'à ce jour il a été uniquement question de les réquisitionner pour faire des gardes statiques autour de l'Elysée et de certains bâtiments publics ou monuments d'importance. Je répète "seulement des gardes statiques", afin de libérer les CRS et gendarmes mobiles dont c'est le métier de faire du maintien de l'ordre et non de "planter" et jouer les sentinelles.
A noter que dans le cadre du plan Vigipirate les missions qui incombent aux soldats se définissent ainsi : vigilance, prévention et protection, d'où la présence obligatoire d'un OPJ (policier ou gendarme) garant du respect de la loi, notamment en cas d'ouverture de feu pour légitime défense.
Concernant les armes utilisées par les soldats de "Sentinelle", FAMAS ou PA, le public n'a pas à savoir si elles sont chargées, déchargées ou généralement "chambrées", nécessitant donc de manœuvrer le levier d'armement sur l'arrière et le ramener pour libérer la première munition du chargeur.
Rédigé par : Mary Preud'homme | 22 mars 2019 à 13:26
@ Achille 22 mars 09h39
Achille s'est laissé dire que les fusils des Sentinelle "n'étaient même pas chargés".
Notre Achille, indigne descendant du fils de Thétis, n'a sans doute jamais été soldat, qui ignore la différence entre arme chargée et arme approvisionnée.
Les fusils de nos Sentinelle sont sûrement approvisionnés, leur chargement n'étant effectué qu'en cas d'une éventualité de tir.
Rédigé par : Claggart | 22 mars 2019 à 12:43
"D'après Europe 1, Brigitte Macron aurait pris l'entière responsabilité de ce fameux week-end au ski, au cours d'un échange verbal avec les journalistes sur place. "Dès qu'il a pris conscience de ce qui se passait, il est parti. C'était évident (...) C'était moi qui lui avais préparé une escapade. On n'a modifié aucun rendez-vous, mais personne n'oublie ce qui s'est passé, on a tout ça dans la tête", aurait-elle confié."
Notre Bibi Fricotin s'en va à la chasse au dahu pendant que Paris brûle depuis des mois, quelle tristesse.
Il dirige un pays, le Président se croirait chez Blanche-Neige :
http://ca-m-interesse.over-blog.com/article-connaissez-vous-la-legende-du-dahu-51087744.html
Qu'il n'oublie surtout pas d'emporter les jumelles, pour y voir de plus près en plus des planches.
Rédigé par : Giuseppe | 22 mars 2019 à 12:28
@ Denis Monod-Broca
Je me demande si Clausewitz, que vous citez pour affirmer que la seule issue pour le pouvoir serait d'accepter de perdre cette "guerre" face aux Gilets jaunes, a théorisé la guerre civile ou la guerre entre nations différentes.
Rédigé par : Daniel Ciccia | 22 mars 2019 à 12:23
@ Achille 22 mars 2019 08:48
"Cela fait bientôt un an que ces vieux politicards nous prennent le bourrichon avec l'affaire Benalla".
On ne peut pas appeler - comme vous le faites inlassablement et en termes très forts - au respect des institutions, du chef de l'Etat et des membres du gouvernement, et dans le même temps critiquer le Sénat qui est dans son rôle. Même si, dans leur for intérieur, on ne peut nier que certains sénateurs ne soient pas mécontents de la tournure des événements.
Vous me rappelez la journaliste blonde, cheveux coupés au carré et yeux bleus qui implorent le plafond du studio à chaque fois qu'elle parle, qui a dit hier je pense dans l'émission de Pujadas à propos de de la retraite à 62 ans : "Emmanuel Macron a bien sûr fait la promesse, durant sa campagne, que la date de départ en retraite ne serait pas changée, mais vous connaissez l'adage : les promesses n'engagent que ceux qui les écoutent." Le tout avec un sourire entendu et voulant signifier que les promesses après tout...
Comme vous, cette journaliste conspue les Gilets jaunes, donne des leçons de civisme et de morale à ces pauvres abrutis de Gilets jaunes, mais se permet d’acquiescer à ce manquement aux promesses électorales alors que l'on sait que ce sont justement les promesses électorales non tenues qui provoquent une grande part de la défiance des électeurs vis-à-vis du personnel politique !
Donner des leçons, ce peut être pédagogue et formateur, mais à condition d'être soi-même non pas parfait, mais au moins de bonne foi.
PS: Si le parquet saisi par le Sénat donne suite, s'ajoutera une énorme épine au pied d'Emmanuel Macron pour des années. Le Président a voulu jouer les farauds, il est servi. Mais seulement "si" et encore faudra-t-il trouver un magistrat courageux. Et ça c'est pas gagné !
Cordialement.
Rédigé par : boureau | 22 mars 2019 à 12:12
@ Achille | 22 mars 2019 à 09:39
En rejoignant Savonarole, vous écrivez, vous un homme sérieux :
"Ils ont l’air bien juvéniles ces soldats Sentinelle qui patrouillent par groupes de trois dans les aéroports, les gares et devant les monuments emblématiques de la capitale."
Savonarole oublie que de tout temps les soldats avaient 20 ans.
Mon père a eu 20 ans fin 1917, il était blessé et mutilé six mois plus tard.
Mon frère aîné a eu 20 ans fin 1941 il a terminé WW2 sergent des FFL en mai 1945 à 23 ans, toujours l'air juvénile. A la fin, il devait ignorer sa conscience et sa propre jeunesse car il avait des soldats teutons de 16 ans devant lui.
Mes plus jeunes contemporains étaient en uniforme à 20 ans, certains avaient "20 ans dans les Aurès" et l'air juvénile avant de mourir.
Car c'était tout simplement l'âge auquel on devait passer par le service militaire.
A 20 ans on a, en général, l'air juvénile ! Pas Savonarole sans doute ?
L'air juvénile n'empêche en rien d'être brave, souvenez-vous, Corneille a écrit : "La valeur n'attend pas le nombre des années" mais c'était "pour les âmes bien nées", est-ce le cas de notre Savonarole ?
En dépit de cet air juvénile, beaucoup, au fil des siècles, sont morts pour la France et pour nous la conserver, mais pas pour que les Gilets jaunes nous cassent les pieds et détruisent le pays. Ceux-là n'ont pas l'air juvénile, ceux-là au contraire démontrent que la valeur décroît avec le nombre des années et l'augmentation de la taille de leur ventre !
Par contre les casseurs ont eux l'air juvénile, peut-être que le service militaire leur manque ?
Il faut suggérer à Macron de les mobiliser et les envoyer au Sahel, même sans pavés, il n'y a pas de CRS à attaquer mais plein de terroristes et nos soldats à l'air juvénile apprécieront l'aide !
Je me suis toujours demandé pourquoi Savonarole avait choisi ce pseudo ?
Est-ce parce qu'il prépare aussi son Bûcher des Vanités outre-Pyrénées ?
Il faut lui rappeler que l'autre Savonarole a mal fini, et qu'à 45 ans il n'avait plus l'air juvénile.
Rédigé par : Claude Luçon | 22 mars 2019 à 12:04
@ Achille
Alors d'après vous, il ne faut pas armer les soldats parce que si leurs ennemis s'emparaient de leurs armes, ce serait trop dangereux. Votre raisonnement me paraît tout de même un peu curieux. Pour faire un carnage, il est plus facile de monter dans un train avec une arme lourde et des munitions achetées au marché noir. Ou d'attacher des écoliers à leur siège dans un car dont on est le chauffeur et d'y mettre le feu. Et même comme ça, ça ne marche pas toujours quand on tombe sur des gens qui n'ont pas l'intention de mourir sans combattre.
Macron est un homme sans aucune expérience de terrain, et ça se voit, il se croit encore à l'ENA, ou à l'étage de la direction dans une entreprise de services subventionnée par l'État.
Il pérore (7 heures de suite ! et en bras de chemise !), mais il ne sait pas manager, il ne sait pas enrayer un mouvement populaire, il ne sait pas doser ses moyens. Résultat, il mène tout le monde dans une spirale destructrice. Sur le terrain, cela commence à se voir, il est creux. Mais le problème tient aussi à ce qu'il est en rivalité avec ses pairs ; il se croit obligé de prouver qu'il est le meilleur ; aussi, au lieu de déléguer à des gens qui sauraient mieux que lui ce qu'il faut faire et ne pas faire, par expérience et par tempérament, il décide de tout tout seul pour dominer.
Faisant mine de prendre conseil, il réunit soixante intellectuels, oui, des intellectuels, qui n'ont jamais appris à diriger des équipes, à les motiver pour les faire travailler, à désamorcer les conflits sans faire de casse, à réduire les coûts, et encore moins à développer une entreprise pour assurer son avenir dans un marché concurrentiel.
Bien sûr qu'avec la manière forte et l'aide de l'armée il intimidera les récalcitrants (quoique), mais en arriver là, c'est piteux.
Rédigé par : Lucile | 22 mars 2019 à 11:27
"Halte au feu, halte au feu mon lieutenant, je vous en prie..."
Ca, c'était en 1962 contre des manifestants non armés partisans de l'Algérie française. 80 morts, 200 blessés.
Qui va ordonner de tirer ? Qui fera cesser le massacre ?
Les chefs des colonnes infernales prenaient le soin de faire confirmer par le pouvoir politique les ordres de massacre par écrit.
Quel politicard signera l'ordre de tirer sur la foule ?
Macron lui-même ?
Il faut être complètement dégringolé pour mettre des soldats munis d'armes de guerre dont ils ne pourront pas se servir, en face de manifestants qui plus est dont certains sont barjots.
Rédigé par : Xavier NEBOUT | 22 mars 2019 à 11:16
"Si ce pouvoir n'avait pas battu tous les records de lenteur pour mettre en oeuvre des solutions fiables afin de maintenir l'ordre, il n'aurait pas été contraint d'en arriver là" (PB)
J'aimerais ajouter: si la presse, des intellectuels, l’extrême droite et l’extrême gauche n'avaient pas été si complaisants envers le mouvement et ses excès, il ne serait pas nécessaire d'en arriver là.
En effet, leurs encouragements explicites ou implicites, ont fait en sorte que les sondages en faveur du mouvement montrent certes un fléchissement, mais il subsiste encore un peu plus de 50 % de la population qui approuve.
Dans un tel contexte, une plus grande sévérité du pouvoir aurait pu avoir de très graves conséquences. En d'autres termes, à présent, on peut agir plus aisément car le mouvement, qu'on assimile à ses excès, est moins soutenu par la population et les habitants les plus directement concernés sont à bout.
Rédigé par : jack | 22 mars 2019 à 11:03
"Françoise Degois, plus partagée, pointait cependant des risques. Pour ma part, immédiatement sensible à ce que l'armée pourrait…" (PB)
Ce qu'il y a de bien avec ces experts c'est qu'ils sont tout-terrain, imaginent le temps qu'il fera demain et capables en même temps de vous faire une opération de l'appendicite.
Mongénéral doit être pris de tremblements, avec autant de compétences partout affichées et être autant dans le noir.
Remarquez, à tous ces experts, on peut aussi leur demander d'équiper le tableau électrique tant qu'on y est, pour rétablir la lumière.
Pauvres de nous.
Rédigé par : Giuseppe | 22 mars 2019 à 10:46
« Alors, prendre les militaires pour des hommes à tout faire, parce qu'on n'a pas été capable d'être à la hauteur des défis lancés avant et sans interruption depuis quatre mois, serait en effet une faute.
Et, si le pire advient, un crime. » (PB)
Vraiment ?
Et pourquoi donc, le maintien de l'ordre ne serait-il pas une mission digne d'un militaire ?
Il est vrai que je ne suis pas ce que l'on appelle une experte en matière de stratégie, d'armée et de guerre en tous genres, ce qui réduit largement la pertinence de ma question, car je sais et cela je le sais bien « dulce bellum inexpertis ! »
Mais enfin, en tant que citoyenne lambda, j'aimerais beaucoup savoir pourquoi le maintien de l'ordre dans des contrées lointaines ne conduit pas à nommer les militaires « des hommes à tout faire ».
Depuis longtemps maintenant, des cris d'orfraie agitent le fond de l'air, et les pires augures sont prononcés, les nuits ne sont plus noires, cela me conforte dans l'idée que les choses sont graves, puis, qu'elles ne le sont pas autant que cela, mais qu'il est possible que l'on se trompe, et aussi que rien n'est certain, il faut donc, immédiatement cesser de hurler, sans quoi certains finiront sourds, d'autres muets et le reste frappé de catatonie.
En réalité, la seule chose qui est véritable, est que les hommes lorsqu'ils s'ennuient, s'inventent des fins du monde, et plus ces fins sont longues et tranquilles, plus il sont bavards, et plus ils sont orgueilleux, plus ils s'imaginent des héros !
En conséquence de quoi, il serait bon et même excellent de se taire, car cela permettrait de distinguer dans ce moment d'instance vacuité le lieu où réside pour un temps qui nous est compté le sens des choses et des mots !
PS : M. Charoulet ayant donné les consignes nécessaires et utiles, j'affirme moi aussi, et pas sur n'importe quoi, que nenni, sur mon honneur dont il est recommandé de se tamponner allègrement le coquillard, que je suis définitivement contre les tongs et les marcels pour les commandos spéciaux, puis que je suis pour des RTT à profusion pour les rescapés, et encore que je souhaite que la fin du monde soit reportée à la signature du BREXIT !
Rédigé par : duvent | 22 mars 2019 à 10:44
Je ne suis certainement pas un spécialiste du maintien de l’ordre, contrairement à beaucoup qui s’expriment ici ou là. Alors l’armée pour protéger les bâtiments publics de hordes d’émeutiers en jaune et noir a peu de chance de susciter chez moi un quelconque avis éclairé.
Il est par contre remarquable que les principaux opposants à la mesure se situent aux deux extrémités de l’échiquier politique et abondent en mutuelles amabilités sur les écrans de nos nuits blanches pour mieux vitupérer le projet.
L’un semble retrouver quelques sensations orgasmiques de jeunesse en célébrant chaque semaine ”l’insurrection populaire”, lui permettant de revivre le plaisir solitaire éprouvé il y a quelques décennies à chaque appel à l’indispensable ”révolution populaire”. Se pensant toujours vert, il n’hésitera pas à faire du gringue à un barbu primaire lui semblant symboliser ce peuple révolutionnaire fantasmé. L’inculte n’a pas relevé. On appelle cela se prendre un râteau.
L’autre, d’ordinaire volubile au moindre désordre, fait cette fois-ci dans la discrétion. Sa jouissance s’exprime, sans sourire ostentatoire ni sonore montée dans les aigus, par une silencieuse et narquoise jubilation proche de celle du braqueur ayant réussi le coup parfait sans coup de feu ni déclenchement intempestif de vulgaires hurlements des alarmes. Le pactole attendra pour être compté. Se précipiter serait risqué. Mais quelle satisfaction dans son for intérieur d’avoir réussi mieux que le Père dont elle ne supportait plus les saillies ayant pour seul résultat l’union sacrée des ennemis à abattre.
Nous en sommes là. L’union d’un braillard et d’une réservée.
On pouvait croire les giletistes incapables de quoi que ce soit, semblant échappés de leurs maisons de retraite pour crier misère ou des pavillons périurbains pour lesquels leurs seules ambitions semblent agrandir ou multiplier les garages pour leurs SUV toujours plus volumineux.
Eh bien non, ils ont réussi là où on ne les attendait pas: être le creuset de la synthèse des extrêmes.
Vous n’osiez en rêver mais ça, c’est fait.
Alors l’armée autour de l’Elysée me laisse muet.
Rédigé par : Gb | 22 mars 2019 à 10:14
@ Denis Monod-Broca
« C’est bien ce qui se passe en France depuis quatre mois, un duel entre les Gilets jaunes et l’Exécutif, une montée aux extrêmes que rien ne semble pouvoir arrêter. »
Sauf que ces extrêmes ne seront pas nécessairement ceux que les perroquets nous désignent à savoir le RN et LFI pour l'instant, tout en confondant la position géographique qui a été affectée d'office à ces groupes dans l'hémicycle avec le contenu de leurs positions politiques.
Par exemple, au-delà des formules stéréotypées cherchant à caricaturer ses intentions, en quoi le RN serait-il « extrémiste » ?
N'oublions tout de même pas non plus que chez les socialo-macronistes figurent aussi certains exemplaires d'extrémistes pas toujours très recommandables...
Mais si les apprentis-sorciers qui font semblant de gouverner continuent leurs provocations et leur n'importe quoi tout en se moquant du monde, nous risquons effectivement de voir apparaître de vrais extrêmes.
Rédigé par : Exilé | 22 mars 2019 à 10:10