Les politiques de droite et de gauche sont tellement honnis - la plupart du temps à tort - qu'ils sont prêts à concéder tout et n'importe quoi à la démagogie et au masochisme.
Ils sont rares, ceux qui ont osé dire d'emblée que le stage pauvreté proposé par certains Gilets jaunes n'était pas une bonne idée.
Ils sont rares d'abord parce qu'il faut avoir du courage pour ne pas succomber à la bonne conscience majoritaire rendant quasiment impossible toute contestation. Ce serait se situer du côté des sans-coeur et ne pas aller au secours des déshérités, offrir de soi une triste image !
Pourtant, en sachant que moi-même je ne serais pas enthousiaste pour une telle entreprise ridicule de solidarité, je n'aurais pas honte de mon opposition parce qu'elle pourrait être fondée sans qu'on ait le droit de suspecter mon humanisme.
Cette initiative, derrière son apparente générosité, serait le comble de l'hypocrisie. Laisser penser que plusieurs jours de "maraude", la compagnie et l'observation des miséreux et des sans-abri, une plongée concrète et très provisoire dans l'univers de la précarité représenterait une avancée sociale et démocratique est une indécence. Imaginons des députés pleins de bonne volonté jouant à être les victimes, mais imaginaires, d'une dureté de vie accablant réellement des laissés-pour-compte, ce qu'on appelle le quart monde, leur démarche relèverait plus d'une forme de comédie que d'une louable authenticité. Eux, ils sortiraient de l'enfer quand d'autres y demeureraient !
On ne joue pas avec la misère, on ne joue pas la misère, même pour se donner bonne conscience et se persuader que cette fois ça y est, on a enfin toutes les données en main pour savoir, constater, réagir et proposer.
A mon avis ce serait l'inverse. Ce stage pauvreté - d'ailleurs cette détresse appelle-t-elle des stagiaires ? - ne sera qu'une manière, s'il est validé, de se tenir quitte d'une véritable compréhension et solidarité à l'égard de ces citoyens en détresse et en dénuement qui n'attendent pas qu'on se penche concrètement sur eux. Mais qu'on réforme un système social et économique abandonnant sur le bord du chemin, à cause de destins brisés et de chutes perçues comme inéluctables, tant de gens.
On ne visite pas la misère, on tente de l'éradiquer. On ne l'observe pas, on la combat. J'espère moi-même ne pas tomber dans la démagogie en soutenant que, plus qu'un inutile et complaisant stage pauvreté, les idées de la majorité pour taxer les riches ou amplifier la consommation des plus modestes pourraient offrir des pistes plus fiables à la fois pour favoriser l'égalité et donc lutter contre la pauvreté (Le Figaro).
Il faut arrêter ces généreuses élucubrations, en définitive très confortables pour les politiques : elles leur épargnent l'action et la détermination.
Qui peut être assez ignorant du pays où il vit, de la France qu'il parcourt pour avoir besoin d'une exploration de la misère ? Qui peut en toute bonne foi - je rejoins le député Bruno Bonnell sur ce plan (LCI) - prétendre qu'un stage pauvreté lui est nécessaire pour accomplir sa tâche de député ? Même si j'admets qu'il y a des disparités chez les uns et les autres : un François Ruffin a priori me semble plus et mieux informé sur la France sinistrée que, par exemple, un Benjamin Griveaux !
Ce reproche de déconnexion fait à la plupart de nos politiques est d'ailleurs absurde. Qu'il émane des Gilets jaunes ou d'autres catégories de la République. Le problème, pour les députés, n'est pas de mal connaître la réalité - ils la connaissent - mais d'avoir les moyens et la volonté de la transformer.
J'éprouve la plus vive admiration pour les services ponctuels de secours et d'assistance, pour ces auxiliaires d'un soir, pour ces bons samaritains à l'inlassable dévouement. Je ne serais pas capable d'en être. Mais ils ne font pas de politique.
On attend des députés qu'ils fassent non pas un stage pauvreté mais un stage permanent efficacité et audace. Ce qui devrait être la grandeur et l'honneur de leur mission.
@ fugace
Vous êtes le premier commentateur espiègle.
Rédigé par : Noblejoué | 17 mars 2019 à 17:18
@ fugace | 17 mars 2019 à 02:34
Ouf.
Pour la pauvreté, on n'aura pas besoin de stages, on l'aura en vrai, elle s'installe doucement.
Rédigé par : Lucile | 17 mars 2019 à 11:36
@ Lucile | 16 mars 2019 à 17:08
J'avoue : non, sur ce coup-là je n'étais pas du tout sérieux.
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@ Noblejoué | 16 mars 2019 à 17:28
J'ai déjà avoué ; mon commentaire manquait un peu de sérieux. Ou était-il simplement provocateur, afin de faire naître en retour des points de vues tranchants.
J'ai aussi eu le vôtre, et je vous en remercie.
Il est probable que nous ayons à en rediscuter lorsque le billet en sera le sujet principal.
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@ Michelle D-LEROY | 16 mars 2019 à 17:12
"Voilà des années que nous avons des pillages et des saccages dans les manifs, manifs syndicales et étudiantes, manifs anti NDDL particulièrement à Nantes et Rennes avec ces fameux black blocs, hommes cagoulés armés de barres de fer qui n'ont jamais été arrêtés ou si oui, ils ont été relâchés tout de suite après. Il y a des questions à se poser sur le laxisme d'Etat et de ministres qui se sont régulièrement contentés de répéter que c'était inacceptable. Ou alors des casseurs utiles ? on finit par le croire."
Oui ces casseurs sont et furent utiles, mais voilà le jouet s'est transformé en boomerang !
Rédigé par : fugace | 17 mars 2019 à 02:34
Yen a un qui doit bien rire c'est le général de Villiers depuis que Manu a dit à l'armée "c'est moi votre chef !"
Avec un chef comme Manu qui fuit devant un ennemi vêtu d'un gilet, fût-il jaune, on est mal barré (coup de pot, Casto était là. Ouf !)
En même temps Manu 'était' à La Mongie en famille, c'est sa vie privée et on ne se mêle pas de la vie privée des gens, pas même de celle des responsables du pays et de sa sécurité. Rompez !
Demi-tour à droite, droite, En avant Marche ! :D
Rédigé par : breizmabro | 16 mars 2019 à 21:22
@ Exilé | 16 mars 2019 à 16:58
« Si pour vous le fait par accord tacite ou exprès, l'histoire le dira, de donner carte blanche à ses subordonnés pour viser la tête de manifestants pacifiques avec une arme équipée d'un viseur de précision permettant pourtant d'éviter cette cible est faire « le job que l’on est en droit d’attendre d’un ministre de l’Intérieur », je crains qu'une fois de plus nous ne partagions pas tout à fait les mêmes valeurs. »
Effectivement nous ne partageons pas les mêmes valeurs.
Je trouve particulièrement séditieux le fait que vous laissiez entendre que des accords tacites ou exprès ont été passés avec les forces de l’ordre afin que celles-ci visent la tête des manifestants « pacifiques » (là je suppose que vous faites du second degré de mauvais goût).
Les manifestants qui ont reçu un projectile de LBD40 sont essentiellement des individus qui s’en prenaient violemment aux forces de l’ordre. Il est possible que quelques crétins qui voulaient voir le "spectacle" d’un peu trop près aient également pris une balle perdue. Mais ils ne peuvent s’en prendre qu’à eux-mêmes.
Lorsqu’une manifestation se déroule dans le calme, en respectant l’itinéraire qui a été déposé préalablement à la préfecture, il n’y a jamais de problème.
Les Gilets jaunes authentiques du mois de novembre ont depuis longtemps remballé leurs gilets et ne vont plus aux manifs. Ils ont été remplacés par des anarchistes dont certains viennent de pays étrangers (black blocs).
Il suffit de regarder les images de l’acte XVIII qui sont éloquentes : plusieurs commerces incendiés sur les Champs-Elysées dont le Fouquet’s ainsi qu’une banque, obligeant les personnes habitant au-dessus à évacuer en urgence leur appartement.
Ces casseurs doivent être identifiés et châtiés avec la plus grande sévérité.
Rédigé par : Achille | 16 mars 2019 à 18:22
@ Augier | 16 mars 2019 à 11:31
Vous êtes un exemple d'art de vivre !
Rédigé par : Noblejoué | 16 mars 2019 à 18:16
- Gilets jaunes : Fouquet's saccagé, magasins pillés, banque incendiée... scènes de chaos sur les Champs-Elysées
Il n'y a rien de plus simple que d'enfiler un gilet jaune, même des casseurs organisés et payés par le pouvoir peuvent le faire. D'ailleurs, comme d'autres, je me pose la question : Macron fait-il infiltrer les Gilets jaunes pour les discréditer ?
En attendant :
https://ripostelaique.com/dernier-articles
Rédigé par : Gavroche | 16 mars 2019 à 17:59
Tandis que Casto (qui a tout s'qui faut) décompresse en bambochant au cas où des garnements inconscients mettraient le feu à la cantine de Sarko, sait-on jamais... et que Manu fait du ski à La Mongie parce qu'il y fait beau temps, moi je vous ai trouvé un stage pour que les pauvres se sentent plus riche, c'est mieux pour le moral.
Un p'tit clic et vous saurez tout : https://www.youtube.com/watch?v=hNVoEz4ihy4
Adéo les riches ;)
Rédigé par : breizmabro | 16 mars 2019 à 17:33
@ fugace
"Puisque le sujet est en lien avec les stages, il y a bien longtemps que les gouvernements auraient dû reprendre la main sur le religieux et imposer très tôt une fois dans la vie d'un individu, des stages de rencontres, sortes de retraites pour des échanges multiconfessionnels,tout en y incluant des athées volontaires."
Non. C'est mettre les gens raisonnables à la merci des autres ; tout le monde sait que ceux qui croient savoir, croyants, enfin pas tous, mais il y a ça au fond de leur ADN culturel, et parfois athées quand une foi millénariste genre communiste les soutient, bouffent les autres tout cru.
Amour d'être ou de faire des martyrs ou les deux comme nos arriérés, de la polémique, monstrueuse mauvaise foi ; soit les gens se laissent faire par ces personnes, soit ils deviennent comme eux. Ne combats point les monstres, tout ça...
Folie ! Quand on est assiégé, on ne va pas ouvrir ses portes aux adversaires pour les éduquer, on les ferme le mieux possible.
Pour ce qui est des musulmans chez nous, il y a l'école, pour le reste... Stage ? Ça me rappelle ceux qui voulaient un service militaire pour intégrer les non intégrés en tout genre.
Ce que je vois, c'est qu'on se propose de sacrifier la liberté des gens pour beaucoup moins que la liberté, savoir se battre pour notre territoire. La liberté ? Une variable d’ajustement, on la sacrifie toujours à ceci ou à cela, là, ce serait, service militaire ou stage, condamner le reste de la population à faire de l'éducatif, de l'humanitaire malgré soi en faveur de ces arriérés de musulmans.
Comment ? Quand bien des professeurs baissent les bras, des gens qui n'ont peut-être pas vocation à l'être doivent se gâcher à fréquenter n'importe qui ? Ah ! Ce sera drôle pour les hommes, et encore plus pour les femmes, on va bien rigoler.
Et attendez, quand je dis que je me lave les mains de ce que la présence musulmane provoque, je ne veux pas dire que je condamne les autres à jouer les missionnaires de la raison en leur faveur, ne pas faire aux autres ce qu'on n'aimerait pas qu'on vous fasse, ça marche chez moi.
Est-ce trop demander ? Il y a une menace, il faut donc fermer ses portes au danger.
Bon ! On peut préférer la perceptive de soumission ou de guerre civile.
C'est marrant quand je dis que je ne veux pas me mêler d'un truc, comme les autres veulent m'y coller quand même.
Quand par miracle j'ai réussi à faire comprendre tout ce qui s'opposait au renversement d'un gouvernement mondial tyrannique, ah ! des gens m'ont demandé de réfléchir à la chose au cas où.
Ils sont bouchés, si je dis qu'il n'y a pas d'issue, il n'y en a pas, et personne ne va me condamner à réfléchir à des absurdités.
Je ne suis pas le Docteur Who, je ne peux pas faire revenir le monde avant des décisions funestes et autres tours avec un tournevis. Je n'ai qu'un seul super-pouvoir à une époque où on oublie le principe de causalité : je vois l'arbre dans son germe. Si je dis de ne pas jeter une graine, c'est pour de bonnes raisons.
Pour en revenir à nos arriérés, je dis qu'il faut sous-traiter la question des réfugiés musulmans par des pays genre Turquie, déployer des drones, enfin, user de ce qui est au lieu de croire à ce qui pourrait être, genre, la gratitude des musulmans, leur envie de progresser.
Ils manifestent autant de désir de démocratie et du reste, chez nous, que nous, de désir d'équilibre des pouvoirs et de gratitude envers les Américains... Voyons les choses en face, pour changer. Tous ne sont pas des ingrats. Et alors, je suis Osiris pesant les âmes ? J'ai un seul super-pouvoir, voir ce qui pourrait être, pas ce que je veux qui soit, non, la logique d'une situation. Et je veux que notre monde soit sauvé, et je sais que qui veut la fin veut les moyens.
Les moyens ne sont pas de s'écraser devant les musulmans, ou d'autres croyants tentés de se planquer derrière pour essayer d'obtenir eux aussi, tout ce qu'ils peuvent au détriment de la société, comme c'est le tropisme des croyants.
Attention ! Je ne dis pas que la laïcité soit une arme contre les croyants non plus. Je parle assez brut de décoffrage pour qu'on ne me soupçonne pas d'hypocrisie, j'espère.
Enfin, j'espère en vain. On a bien prétendu que je complotais, non ? Il y a un certain temps, mais j'ai tendance à me rappeler les insultes.
Si j'avais voulu comploter, ah ! j'aurais tout fait pour avoir l'air conforme, comme les espions, les terroristes, les escrocs. On me prend pour débile, ma parole, à moins que l'accusateur le soit.
Bref, il n'y a pas de raison qu'un croyant ne me traite pas d'hypocrite, ces gens devraient se regarder, ou quelqu'un de raciste, vu que je suis contre l’immigration musulmane, quand je ne crois pas aux races et qu'au cas où la race existe, une religion n'en est pas une.
Enfin, je vais faire comme si je n'allais pas recevoir un pot de chambre virtuel à la figure quand je ne fais que marcher avec l'innocence de l'agneau et la prudence du serpent - et la rancune d'un tigre.
La loi de 1905 protège impartialement tout le monde, vouloir s'en servir contre une religion, pour une religion, contre les religions, ou pour, est une perversion majeure.
C'est aller contre son esprit, c'est créer la guerre par les moyens, la règle, une règle juste, les tribunaux, de la paix.
Répugnant !
Pour ce qui concerne les musulmans que nous avons le malheur d'avoir chez nous, il faut leur maintenir les mêmes droits qu'aux autres gens sans bien sûr s'attendre à la moindre reconnaissance de leur part.
Il faut maintenir nos principes sans faire la moindre concession, les gens attendent la brèche. Qui veut être libre doit être toujours sur la brèche ! Qui veut augmenter la liberté aussi !
Mais le combat est un moyen, pas une fin en soit. Le but ? Etre libre. Il est plus sûr, plus raisonnable, moins prétentieux que d'essayer de rectifier des brutes ou des pervers, de leur fermer la porte.
Ni la peur, ni l'idée de les employer pour pas cher, avidité, ni la pitié, je n'avais pas d'autre bonne action sous la main, ni la prétention, je sauve leur corps, je sauve leur âme, ne compte.
Qui veut être libre doit fermer la porte à ceux qui menacent notre liberté.
Tout le monde a remarqué combien d'idées jaillissent de mon clavier, mon côté papillonnant ?
Tout cela ne nuit qu'à ceux qui sont si fascinés par l'écran qu'ils lisent jusqu'à ce qui leur répugne, comme ceux qui regardent des publicités bien stupides à la télévision.
Mais ne pas s'en tenir à une seule idée : fermer notre porte à ceux qui nous menacent pourrait causer notre perte.
Rédigé par : Noblejoué | 16 mars 2019 à 17:28
Ce billet démontre où nous en sommes, entre démagogie et bien-pensance, entre stupidité et condescendance.
Nos dirigeants actuels ont méprisé et sous-estimé la crise des GJ, surpris par des revendications sur le ras-le-bol des taxes et d'un pouvoir d'achat qui ne leur permet plus de joindre les deux bouts. Du coup il ne savent plus comment câliner les plus modestes et les plus pauvres, s'apercevant qu'ils laissent de surcroît rentrer des hordes de migrants, faisant ainsi grossir les rangs des SDF et de la pauvreté.
Quel gâchis de voir des gens si intelligents, si instruits, dire de pareilles bêtises et laisser faire n'importe quoi.
Aujourd'hui même, après avoir raillé le nombre des manifestants GJ ces dernières semaines, après avoir débattu avec "le peuple" en région, après avoir dit des âneries pour aller dans le sens des plus pauvres, après avoir minimisé le rôle des casseurs dans les manifs, nous voici à nouveau avec des saccages à Paris.
Voilà des années que nous avons des pillages et des saccages dans les manifs, manifs syndicales et étudiantes, manifs anti NDDL particulièrement à Nantes et Rennes avec ces fameux black blocs, hommes cagoulés armés de barres de fer qui n'ont jamais été arrêtés ou si oui, ils ont été relâchés tout de suite après. Il y a des questions à se poser sur le laxisme d'Etat et de ministres qui se sont régulièrement contentés de répéter que c'était inacceptable. Ou alors des casseurs utiles ? on finit par le croire.
En attendant, tout le monde est dans la rue et la casse est là, inadmissible, avec même une banque incendiée et des vies en danger, une police débordée.
Après les GJ, les jeunes manifestent pour le climat... une situation d'ensemble délétère et pesante.
Les jeunes ont compris ce qu'on leur a répété sur le réchauffement climatique et la pollution de l'air, renforcé par des interventions à l'école, au lycée. J'espère que ces jeunes sont suffisamment lucides pour extrapoler ce qu'on leur dit concernant la transition écologique.
Car il ne suffira pas de taxer les automobilistes français pour redonner du souffle à la planète, il faudra se poser beaucoup de questions sur la mondialisation économique, sur la circulation des matières premières d'un bout à l'autre du monde par avions, bateaux, camions. Récemment des reportages sur la transformation de la tomate ou du cabillaud en Chine (et juste sur deux produits) ont fait prendre conscience que la pollution planétaire passe bien après l'économie et les coûts industriels. Le climat est un débat hypocrite.
Gare à ceux qui manipulent l'opinion.
Mais juste dire cela ou mettre en doute les belles phrases idiotes de nos politiques ou d'anciens trotskistes aujourd'hui reconvertis en libéraux macroniens, sera taxé de populisme ou d'idées conservatrices de l'ancien monde.
Par moment, on est tenté de laisser ces belles âmes parler dans le vide, sans plus les écouter, tellement un grand ras-le-bol nous prend, en les laissant se débrouiller avec leurs certitudes, leurs théories, leurs utopies et leur optimisme.
Ensuite, on peut écrire à l'Europe entière pour définir ses belles idées mais si on n'est même pas capable de mettre de l'ordre dans son pays, ni d'assurer le minimum aux plus pauvres, sans avoir besoin de faire un stage de pauvreté, mieux vaut se taire. On se ridiculise.
Rédigé par : Michelle D-LEROY | 16 mars 2019 à 17:12
@ fugace
"Puisque le sujet est en lien avec les stages, il y a bien longtemps que les gouvernements auraient dû reprendre la main sur le religieux et imposer très tôt une fois dans la vie d'un individu, des stages de rencontres, sortes de retraites pour des échanges multiconfessionnels, tout en y incluant des athées volontaires".
Vous êtes sérieux ou vous plaisantez ?
"Les gouvernements", "reprendre la main sur le religieux" et nous "imposer" ce genre de stages ?!!!
Par ailleurs d'où tenez-vous que "les gouvernements" soient composés nécessairement de gens sages et justes et neutres et intelligents et bienveillants et ouverts ? En général c'est le contraire. Vous vous voyez faire un stage imposé avec une maîtresse d'école politiquement correcte, genre commissaire du peuple, veillant à ce que vous dialoguiez avec des athées volontaires ou des Témoins de Jéhovah, ou pire des RenéGirardiens forcenés ? (suivez mon regard)... L'enfer intégral.
C'est curieux cette idée que parce que des gens seraient employés par l'État, ils seraient dix fois plus compétents et désintéressés que n'importe qui d'autre. Pourtant, on a pas mal de contre-exemples ici en France. On se demande bien pourquoi beaucoup d'enseignants du public mettent leurs enfants dans le privé.
Rédigé par : Lucile | 16 mars 2019 à 17:08
@ Achille
« Castaner, lui, sait faire face aux événements et assure un soutien sans failles à ses effectifs. Bref il fait le job que l’on est en droit d’attendre d’un ministre de l’Intérieur, n'en déplaise à ses détracteurs. »
Si pour vous le fait par accord tacite ou exprès, l'histoire le dira, de donner carte blanche à ses subordonnés pour viser la tête de manifestants pacifiques avec une arme équipée d'un viseur de précision permettant pourtant d'éviter cette cible est faire « le job que l’on est en droit d’attendre d’un ministre de l’Intérieur », je crains qu'une fois de plus nous ne partagions pas tout à fait les mêmes valeurs.
Au fait, combien d’interpellations et combien de blessures au visage par LBD40 chargés de munitions « dopées » (non d'origine) a-t-on constaté lors des émeutes à Grenoble, ville pourrie (*) ?
Et pourquoi, alors que les dégradations causées par des nihilistes en marge des manifestations des GJ sont imputées à ces derniers et sont montées en épingle, les 40 000 incendies criminels annuels de véhicules en France font-ils l'objet d'un véritable silence radio, y compris de la part de M. Castaner dont la mission est aussi en toute rigueur d'éradiquer ces actes et de poursuivre leurs auteurs ?
Pourquoi ne fait-il pas son travail ?
Oui, pourquoi ? Encore un effet du deux poids deux mesures ?
Ah, c'est vrai, on ne peut à la fois fréquenter des lieux louches et faire régner l'ordre à certains endroits qui sont en principe et sur le papier encore en France...
(*) Cette appréciation n'est pas de moi mais du procureur local.
https://www.valeursactuelles.com/societe/grenoble-est-pourrie-et-gangrenee-par-le-trafic-explique-le-procureur-de-la-ville-86866
Rédigé par : Exilé | 16 mars 2019 à 16:58
La grande scientifique Priscillia Ludosky vient de déclarer à France Culture: "Il faut une fiscalité écologique".
Donc nous sommes passés de : arrêtez d'emm... les Français, d'empiler des taxes sur l'essence et de nous extorquer des impôts au nom de problèmes écologiques imaginaires, à : c'est la fin du monde, la planète va mourir, il faut plus de taxes écologiques -- mais pas celles que nous impose le gouvernement, et d'ailleurs on ne sait pas lesquelles il faudrait, nous on se contente "d'alerter".
Et c'est la même personne qui exprime ainsi ces deux revendications successives.
Je rappelle que Priscillia Ludosky est vendeuse de produits de beauté -- enfin, c'est elle qui le dit. Elle n'emploie aucun salarié dans son site de vente en ligne géré à partir de chez elle, et ne publie pas son bilan, donc si ça se trouve, il y a 1 000 euros qui rentrent péniblement dans la caisse tous les ans.
Et donc du haut de son immense compétence d'auto-entrepreneuse en rien, elle nous explique que la fiscalité ça va pas du tout, sauf qu'en novembre il en fallait moins et qu'en mars il en faut plus.
Histoire de rigoler un peu, je signale que l'une des principales têtes pensantes du mouvement des Gilets jaunes est un ancien financier international au service de la banque mondialisée. C'est en effet le métier qu'elle a exercé pendant onze ans chez BNP Paribas, qui est tout de même la 8e banque du monde.
Bon, pour le savoir, il faut consulter sa fiche Wikipedia en anglais, parce que l'équivalent en français n'existe pas. Il me semble me souvenir que 120 % des Français soutenaient le mouvement des Gilets jaunes il y a quelques mois seulement (un peu comme les Russes soutenaient Poutine dans les sondages ; ça a fortement baissé depuis, raison pour laquelle vous n'en entendez plus parler), mais il n'y en a pas eu un seul pour se sortir les mains des poches et rédiger une page Wikipédia sur Priscillia Ludosky.
Là aussi, il faut que ce soit les Américains qui viennent faire le boulot qu'on ne veut pas faire. (Très précisément, une étudiante, ou un professeur, de l'université de l'Illinois du Nord.)
D'après Priscillia Ludosky, tout le monde serait d'accord sur le fait que la planète elle a bobo et que c'est crès crès grave, la seule question qui resterait en suspens serait la nature des mesures à prendre. Et là, c'est bien sûr les autres, les zélits, qui doivent bosser. Elle, elle sait rien, elle se contente de mettre le bololo et de "demander des comptes", comme elle dit.
C'est pratique, Gilet jaune. Moi aussi, je ferai Gilet jaune quand je serai grand. Je me ferai virer d'un boulot de bureau quelconque, je lancerai ma starteuppe qui fera pas un rond, et comme je n'arriverai pas à me faire connaître dans le business, je ferai militant gauchiste pour passer à la télé.
Au passage, il faudra m'expliquer comment Priscillia Lusdosky peut, à la fois, être l'un des leaders nationaux d'un mouvement politique hyper-actif, et chef d'entreprise d'une boîte en lancement, puisqu'elle a été créée en 2016. Quand on crée une entreprise, on y consacre 26 heures par jour, normalement. Juste pour essayer de lui garder la tête hors de l'eau.
Voilà les "chefs" que nous avons aujourd'hui. Ça, et une pisseuse de seize ans, autiste, atteinte du syndrôme d'Asperger, végétarienne par dépression, que ses parents ont poussée sur le devant de la scène, qui donne des leçons aux chefs d'Etat du monde entier dans les conférences de l'ONU, et que des députés de son pays proposent même pour le prix Nobel de la paix.
Nos maîtres à penser sont des enfants fous élevés par des parents pervers, et des vendeuses ratées de produits de maquillage bio recyclées dans la subversion communiste. Ça va bien se passer.
Concernant la pisseuse suédoise, je rappelle tout de même que la glorification des enfants qui dénoncent les adultes déviants, c'est une invention soviétique. Pavlik Morozov, gamin de 13 ans qui a dénoncé son père à la police politique, a été érigé en héros de l'Union soviétique, et cité en exemple à tous les enfants des écoles pendant soixante ans.
L'histoire de Pavlik Morozov, prétendument assassiné par sa famille en représailles, a été largement inventée par les autorités (mais sa famille a bel et bien été exécutée en punition de ce crime imaginaire). Avec la petite fasciste écolo Greta Thunberg, nous avons fait des progrès : son histoire est authentique.
Rédigé par : Robert Marchenoir | 16 mars 2019 à 15:13
@ Noblejoué | 16 mars 2019 à 08:13
"Et c'est pourquoi je suis favorable à ce qu'on se ferme dorénavant à toute immigration musulmane."
Puisque le sujet est en lien avec les stages, il y a bien longtemps que les gouvernements auraient dû reprendre la main sur le religieux et imposer très tôt une fois dans la vie d'un individu, des stages de rencontres, sortes de retraites pour des échanges multiconfessionnels, tout en y incluant des athées volontaires.
La loi 1905 relative à la la laïcité ne devrait-elle pas d'urgence être modifiée ? Dans quel esprit ?
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@ Lucile | 16 mars 2019 à 11:26
"Selon les premiers Conservateurs anglais, les préjugés méritant d'être conservés sont ceux qui ont fait leurs preuves sur le long cours, et dont les effets sont bénéfiques."
Certes, mais passé les preuves, ce ne sont plus des préjugés, il me semble.
"Ainsi, en dehors de la question de l'existence de Dieu, les évolutionnistes disent que le sentiment religieux va dans le sens de l'évolution (les sociétés qui ne croient pas en Dieu ne font plus d'enfants)."
En effet, si l'évolution va dans le sens de plus d'éducation, plus d'instruction, dont scientifique, et surtout, plus de responsabilité collective à l'échelle de la planète, l'impact sur les familles nombreuses est et sera encore évident, sinon nécessaire de fait.
La Chine ne serait-elle pas en pointe sur ceS sujetS ?
https://fr.wikipedia.org/wiki/Religion_en_Chine.
Pour moi, très vraisemblablement.
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@ Augier | 16 mars 2019 à 11:31
Je croyais lire du Patrice Charoulet dans le texte (pour moi).
"La fracture dont on a plein la bouche, elle est sans doute territoriale, sociale mais surtout culturelle et éducative. Que les contempteurs de l'Éducation nationale n'en profitent pas !"
Complètement d'accord.
"Il y a dans les classes un pourcentage d'enfants que ni les bons profs, ni les bonnes méthodes ne peuvent atteindre..."
Alors là, il faut réexpliquer et donner votre première solution parmi les innombrables possibles. Même en empruntant ce qui se fait de mieux ailleurs dans le monde.
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@ Ellen | 16 mars 2019 à 13:47
Je n'ai pas trouvé suffisamment d'éléments sur cette séquence pour condamner a priori.
Quand on veut tuer son chien...
Sa femme ? C'est à elle et à elle seule de juger si dans sa vie privée son mari est un "fidèle Casto" ou non.
J'ai cru comprendre qu'il s'agissait de fêter un anniversaire. Vous savez, vous, où était Madame Castaner à ce moment-là ? si oui, dites-le nous.
Rédigé par : fugace | 16 mars 2019 à 14:44
@ boureau 16 mars 2019 à 11:56
"Fort bien relayée par certains pseudo-journalistes tel Pujadas qui a laissé, sans broncher, dire des horreurs à Goupil dans son émission."
Goupil a dit des horreurs à Robert Ménard qui l'a fait remarquer avec courtoisie à cet ex-gauchiste repu venant à la soupe sur LCI tous les vendredis.
Définition de Romain Goupil : Artiste sans oeuvre, ex-gauchiste qui a tourné "bushiste". Il fut surnommé "Goupil mains rouges"(*) après son soutien enthousiaste à la guerre d'Irak (J.F Kahn).
(*) référence au film de Jacques Becker
Rédigé par : breizmabro | 16 mars 2019 à 14:39
@ fugace | 16 mars 2019 à 01:45
"Cet homme a bien droit à des espaces de décompression quand même"
Drôle de décompression. Et qu'en pense sa femme maintenant que c'est sur la place publique ? Certainement humiliée et blessée, vous ne croyez pas ?
Rédigé par : Ellen | 16 mars 2019 à 13:47
@ semtob | 16 mars 2019 à 01:14
"Les économistes tremblent devant le réveil de la Chine mais ont oublié qu'il est plus probable que les volcans ne nous rappellent à la réalité bien avant.
La mémoire humaine sera balayée par la mémoire numérique et nous aurons perdu des sens d'orientation, d'expériences et d'intelligence.
La disparition de la bibliothèque d'Alexandrie est encore connue, ce qui attend l'humanité entière est une véritable catastrophe d'amnésie générale."
Nous savons que nous vivons dangereusement. Et c'est pourquoi sans aucun doute cela nous anime. Durer !
Les volcans, certes, mais ce n'est rien ou presque. L'inversion des pôles nous guetterait paraît-il :
"Les pôles terrestres s’inversent depuis des millions d’années et ils continueront à le faire à l’avenir. Tout n’est qu’une question de temps. La meilleure chose que nous puissions faire est de nous préparer, afin que nous soyons prêts lors du prochain événement d’inversion..."
Extrait de https://trustmyscience.com/preparation-mondiale-pour-une-inversion-des-poles-magnetiques-terrestres/
Cependant, bien plus près de nous, pour un avant-goût :
Par exemple, pour ce qui est des contrôles sécuritaires au-delà du terrorisme d'aujourd'hui et de demain, les gouvernements seraient bien inspirés de demander des contrôles indépendants et inopinés, au niveau des barrages hydrauliques français.
Le signe de ma perte de confiance dans l’entretien du parc Edf, est bien l’insolent laisser-aller des façades et environnement des dizaines de milliers (peut-être des millions) de postes de transformation répartis sur le territoire. En ville c’est flagrant, et à voir ce désordre, l’image qui en ressort est en complet décalage avec les slogans et la publicité télévisuelle. Le ciel n'est pas toujours bleu.
Rédigé par : fugace | 16 mars 2019 à 13:38
Nous nous préparons sous un soleil éblouissant, non pas à un stage, car il est de la plus grande ignominie que de vouloir imiter la misère.
La misère n'est pas un stage ni une osmose, les imbéciles qui vont aller côtoyer ce qui peut faire honte à un pays feraient mieux de peser de leurs sens pour qu'elle n'existât point.
Société et politique de spectacle, ceux qui participeront à ce théâtre pitoyable n'en seront que plus misérables, indigents d'esprit et d'âme, à l'estomac tout de même bien garni.
La misère n'est pas un stage, honte à ceux qui vont se prêter à ce jeu détestable, si elle existe c'est à cause d'eux, de tous ces politiques qui sans vergogne ont créé ce désordre, une anomalie dans notre pays des Lumières pour ceux qui vivent dans le noir et la misère la plus obscure.
Rédigé par : Giuseppe | 16 mars 2019 à 13:34
@ duvent | 15 mars 2019 à 12:38 (@ Patrice Charoulet)
"Ainsi, et malgré le fait que votre esprit soit très étroit, que par ailleurs, il s'entête à trouver dans cette étroitesse tous les plaisirs du ruminant, il va falloir pour que vous vous éleviez au-dessus de l'herbe."
Qui s'y frotte s'y pique ; un régal. Ça ça décoiffe !
Et ça aussi:
https://www.youtube.com/watch?v=ECXq95LdFwI
Rédigé par : fugace | 16 mars 2019 à 12:56
Compassion pour les familles des morts et des blessés de Christchurch. Et pour la communauté de cette ville. Les conséquences peuvent être mondiales. J'espère que notre Eglise catholique adressera dimanche, pendant la grand-messe, quelques mots de soutien à cette communauté musulmane de Nouvelle-Zélande.
La folie des hommes et des femmes, depuis la nuit des temps, reste la folie. Contrairement à ce que pensent les philosophes de salon, pour lesquels l'homme naît bon comme disait Jean-Jacques.
Honte et mépris pour cette gauche post-soixante-huitarde, post-marxiste qui, dès les premières minutes de l'information sur ce terrible drame, s'est répandue dans les médias pour accuser la droite française d'être en partie responsable de la main de (ou des) l'assassin.
Fort bien relayée par certains pseudo-journalistes tel Pujadas qui a laissé, sans broncher, dire des horreurs à Goupil dans son émission.
Finalement, à écouter ces demeurés, on serait tenté de penser que dans la césure entre communautés françaises, ces méprisables individus font bien plus que certains imams et islamistes pour nous conduire à la guerre civile.
Carton rouge à Léa Salamé.
Cette pseudo-journaliste, fifille à papa richissime (virevoltant dans l'entourage de Soros et membre du très secret et très influent "Siècle"), idéale représentante de la gôche bobo ultra-riche, s'est comportée de manière indigne dans l'émission consacrée à Marine Le Pen. Sa haine de la Présidente du RN transparaissait à chaque seconde de l'émission dans ses interventions malhonnêtes et ses regards. L'apogée, quand elle a laissé (en l'encourageant par son sourire) la maire d'Aubervilliers (Meriem Derkaoui) incendier Marine Le Pen pendant de longues minutes, Et bien sûr sans intervenir réellement. Trop contente de l'attitude débile de cette hystérique.
Je ne la regretterai pas. Tant s'en faut, tellement elle était partiale et méprisante pour tous ceux n'étant pas de son avis. Au contraire ! Place je l'espère à de vrais journalistes.
Cordialement.
Rédigé par : boureau | 16 mars 2019 à 11:56
Plus le temps passe dans ce nouveau monde, plus l'on sombre dans la plus basse démagogie. Le sujet de ce billet le démontre. Mais aussi l'attitude de nos médias comme de la plupart de nos politiciens face aux actuels mouvements de jeunesse qui maintenant "ordonnent" aux adultes ce qu'ils doivent faire !
En quelque sorte, ce nouveau monde, qui au fond est celui de monsieur Macron, est le monde inversé !!
Il ne reste plus qu'à attribuer à la jeune Suédoise souffrant du syndrome d'Asperger le prix Nobel de la paix !
En réalité ce qu'il manque à tout notre personnel politique, de quelque bord qu'il soit, c'est bien le sens de l’État, celui du service de l’État (et non de ses propres intérêts, notamment de carrière), et surtout et tout simplement d'apprendre à SERVIR et non pas à SE SERVIR...
Rédigé par : Robert | 16 mars 2019 à 11:50
Des "stages pauvreté" ? Quel mépris, quelle horreur. Lévi-Strauss chez les peuplades primitives... Tous semblables, juste définis par le revenu.
Je fais partie de votre sujet d'étude (850 euros de revenu mensuel), je suis riche de la beauté qui m'entoure (ça fait Marie-Antoinette et sa brioche mais tant pis), de lectures à volonté (y compris toute la presse) d'une bonne médiathèque pour 18 euros par an. Je ne voyage pas mais j'ai accès à des documentaires et conférences plus beaux les uns que les autres, je ne vais pas au restaurant mais mes ragoûts de patates au laurier, confits 4 h durant au coin de la cuisinière sont un régal.
Je ne veux pas ici me poser en exemple (mes défauts sont multiples), je veux simplement dire que "les pauvres" n'ont pas plus d'uniformité que "les riches" que je fréquente aussi. La fracture dont on a plein la bouche, elle est sans doute territoriale, sociale mais surtout culturelle et éducative. Que les contempteurs de l'Education nationale n'en profitent pas ! Il y a dans les classes un pourcentage d'enfants que ni les bons profs, ni les bonnes méthodes ne peuvent atteindre... Pourcentage sans doute supérieur à l'infime nombre de Gilets jaunes.
Une chose est sûre, je veux pour me représenter des gens plus intelligents que moi, ou au moins plus au fait de la complexité de tirer les manettes, et des réactions en chaîne qui s'ensuivent. Je ne veux pas d'un lambda tiré au sort, qui a des revendications de Miss France (mes excuses à elles) et des raisonnements d'une confondante bêtise.
Beaucoup sur ce blog sont sans doute complexés de leur hauts revenus pour critiquer ce mouvement. Un stage ? Cela fait penser à la rééducation post-maoïste pour tous les éléments cultivés et aisés qui, brusquement, n'avaient pas la légitimité du peuple. Je l'ai moi, cette légitimité, de par mes origines et mes revenus, je ne suis pas représentée par ce mouvement, ni par l'indulgence gênée de trop nombreux "nantis".
Que l'on tente d'améliorer les choses entre gens de bonne volonté et capables d'une réflexion suffisante, bien sûr. Mais un stage chez les pauvres, je le redis, c'est le comble du mépris.
Après 68, un certain nombre d'étudiants ont embauché à l'usine, sûrs d'ainsi comprendre mieux, de se fondre dans la classe ouvrière... Presque tous n'ont rien tiré de cette expérience (à part que c'était dur, ce qu'on savait déjà) car ils pouvaient à tout moment faire marche arrière et n'ont pas laissé à la porte leur culture et leur éducation, heureusement ! Dès que l'on peut avoir une analyse sur les choses, ce genre d'expérience, ou stage, est un leurre, une fumisterie.
Rédigé par : Augier | 16 mars 2019 à 11:31
@ fugace | 16 mars 2019 à 01:45
Selon les premiers Conservateurs anglais, les préjugés méritant d'être conservés sont ceux qui ont fait leurs preuves sur le long cours, et dont les effets sont bénéfiques.
Ce critère n'est pas vraiment un critère de vérité, et ne cherche pas à passer pour tel. S'ils ont subi victorieusement l'épreuve du temps, les préjugés sont précieux, et si on les envoyait balader ce serait au détriment de la société. On reconnaît que ce sont des préjugés, mais ce sont des préjugés qui ont beaucoup de valeur pour nous. Exemples : éduquer les jeunes, respecter les vieux, soigner les malades, être honnête, lutter contre la corruption, ne pas frapper ni violer une femme, protéger la nation. C'est une vision pragmatique. Ainsi, en dehors de la question de l'existence de Dieu, les évolutionnistes disent que le sentiment religieux va dans le sens de l'évolution (les sociétés qui ne croient pas en Dieu ne font plus d'enfants).
Rédigé par : Lucile | 16 mars 2019 à 11:26
Attention !
Trop riches les politiciens se coupent du peuple qu'ils sont plus tard portés à mépriser au point de le dire.
Trop pauvres, surtout dans un pays peu vertueux comme le nôtre, ils seraient facilement corruptibles. Riche cherchant pauvre puissant trouve facilement à corrompre, et d'ailleurs, je doute qu'ils se voient ainsi, toute personne ayant quelque avantage voulant des privilèges.
Et quand ils n'en réclament pas, on le fait pour eux. Non ? Dans l'affaire Polanski et DSK au cas où ce dernier aurait été coupable, bien des gens ont dit que peu importait ce qu'ils avaient pu faire, ils ne devaient pas payer les conséquences de leurs actes.
Même ici où tant de gens sont pour plus de sévérité... Ce doit être pour le tout-venant, alors, ou les drogués qui n'ont pas le droit de se nuire, tandis qu'on ne doit pas rappeler à d'autres qu'ils empiètent sur le corps d'autrui. Certains, on les poursuivra pour ce qu'ils font d'eux-mêmes, avec les applaudissements du public, à d'autres, le corps des autres et un oubli bienfaisant doit être accordé.
Faut-il ne pas nuire à la liberté d'autrui ? Je crois plutôt qu'il faut être populaire, le drogué est un homme-crachoir qu'on peut persécuter sans qu'il nuise aux autres, tout le monde peut s'en prendre à lui, dans je ne sais quel pays barbare, c'est même chasse ouverte.
Le bas de la pyramide... En haut, d'autres peuvent, leurs services éminents le leur permet, abuser sans croupir en prison. Bien. Donc, des soldats revenant de guerre auraient le droit de violer ? Non, pour le pays, il est tout de même vital de se défendre. Il paraît que l'on va finir par savoir détourner ou détruire des météorites risquant de nous annihiler... Les gens y travaillant devraient donc pouvoir faire leur miel de toute chair. Non ? Peut-être pas, ils ne sont pas médiatiques. Une grève pour obtenir ce droit ?
Ou alors, on le fait sans le dire, comme dans l'Eglise, enfin, je pense toutes les religions, ce dont on ne parle pas n'existe pas.
Bienséance.
https://www.philippebilger.com/blog/2017/01/ne-privons-pas-les-c%C3%A9sars-de-roman-polanski-.html
La loi en option est tout sauf la loi... La loi la même pour tous, par Arthur :
http://www.kweeper.com/antivol/image/362513
Et on croit que cela ne laissera pas de trace ? Que je ne sois pas pris, pas vu, pas pris, qu'il y ait forclusion légale des poursuites possibles, que je sois populaire, et je serai intact.
Non seulement au niveau de la loi, mais réélu, comme il arrive souvent... Au lieu de dire que tous sont pourris, ce qui peut atteindre des innocents, il faut ne rien laisser passer aux coupables et surtout au sommet.
Sinon, pourquoi les hommes politiques changeraient-ils ?
D'autre part, les délinquants des rues ne peuvent que croire être poursuivis non tant pour ce qu'ils font que comme peu puissants.
Mais la puissance, ça vient... Il faut et il suffit de se constituer en mafia ou de s'y affilier.
Les indépendants, petits entrepreneurs légaux ou du crime, sont selon les cas, surtaxés ou suremprisonnés.
Je ne dis pas que faute de s'attaquer aux gros poissons, il faut laisser les petits. Je dis que les petits poissons ne sont pas forcément stupides, et que la moraline qu'on leur sert peut ne pas toucher son but. Je vole ? Eh bien, au moins, pensera le pickpocket, pas quelqu'un qui avait voté pour moi ; je ne suis pas déloyal. Je ne fais pas une loi pour la violer, je ne l'ajuste pas à certains au détriment du bien public. Je vends de la drogue ?
Personne n'est obligé d'en acheter, tandis que si on permet la vente de couches dangereuses, un bien de consommation difficilement contournable et pouvant causer des dommages à des enfants, on met en danger de très jeunes enfants.
https://www.magicmaman.com/,les-2-marques-de-couches-sans-produits-toxiques-sont-aussi-les-moins-cheres,3461985.asp
J'avais appris cette histoire de couches en lisant autre chose, il y a le même problème pour les tampons féminins.
A ce propos, je suis pour la baisse des taxes : c'est un produit d'hygiène, baigner dans son sang vaut à peine mieux que dans les déchets corporels. Que ceux qui contestent s'imaginent soit être une personne subissant ce flux, soit en rencontre sexuelle de l'autre... Par contre, les produits de rasage et d'épilation, sans être du luxe, ne sont pas de l’hygiène, et pourraient être davantage taxés. Les couches pour enfants et incontinents des deux sexes ressortent aussi de l’hygiène. Ce n'est pas la question homme-femme qui compte mais l'opposition à faire entre flux à résorber et apparence à maintenir, hygiène et belle apparence. D'accord, on vend tout ça ensemble, mais enfin, ce n'est pas la même chose.
Bref, que l'Etat donne l'exemple en ses représentants de la vertu et protège les plus jeunes plutôt que de gâcher la vie d'adultes consentants avec la prohibition de la drogue, aussi merveilleuse que feu celle de l'alcool. Que les citoyens chassent les pires politiciens sans attendre des autres qu'ils soient des ascètes, en bref, n'abdiquons pas le désir d'un mieux sans prétendre d'un autre côté demander l'impossible aux gens, ce qui est très français, contrairement à ce qu'on dit.
La gloriole, l'esprit ! Mieux vaut une longue tradition de liberté, d'égalité, qui ne se décrète pas mais se fait peu à peu, pas de ressentiment, une pratique de ces pays nordiques où les politiques vivent à peu près comme leurs concitoyens de manière aussi naturelle qu'ils savent parler entre eux, plus en harmonie les uns avec les autres et avec la nature que nous.
Il faut se diriger vers cela, mais avec patience, d'abord l'équilibre des pouvoirs, l'effort de quitter les polémiques.
Stabilisation. Apaisement.
Rédigé par : Noblejoué | 16 mars 2019 à 11:23
@ fugace | 16 mars 2019 à 01:45
"Cet homme a bien droit à des espaces de décompression quand même"
Oui mais alors dans une chambre prévue à cet effet pour éviter les lésions durables :D
Adéo fugace
Rédigé par : breizmabro | 16 mars 2019 à 11:09
@ Exilé | 16 mars 2019 à 09:36
« Et si quelqu'un a tendance à se comporter comme un être sans foi ni loi en privé, tout porte à craindre qu'il agira de même dans ses fonctions publiques. »
Je ne sais pas où vous avez vu que Christophe Castaner était un être sans foi ni loi dans le privé. C’est un peu limite comme accusation.
Dans le cas présent il a simplement accepté une invitation à un anniversaire. Le fait qu’il soit ministre de l’Intérieur ne l’astreint pas à une vie monastique. Sa fonction n’est pas de tout repos et s’amuser de temps en temps est bon pour éliminer le stress.
Personnellement je le trouve bien meilleur ministre de l’Intérieur que son prédécesseur qui semblait totalement dépassé par ses responsabilités. Face au mouvement des Gilets jaunes il n’aurait probablement pas tenu le choc. Castaner, lui, sait faire face aux événements et assure un soutien sans failles à ses effectifs. Bref il fait le job que l’on est en droit d’attendre d’un ministre de l’Intérieur, n'en déplaise à ses détracteurs.
Rédigé par : Achille | 16 mars 2019 à 11:06
@ duvent
Je vous présente bien volontiers mes excuses d'autant que pour moi, "nana" n'avait rien de péjoratif. C'est le pendant de "mec" ou "gus".
Rédigé par : Paul Duret | 16 mars 2019 à 10:58
@ Claude Luçon | 16 mars 2019 à 01:48
Je regrette vivement de vous avoir déplu, il va de soi que tout ce qui est général est faux, je m'amusais seulement, car les a priori sur les femmes ne manquent pas, ils sont souvent pratiques...
D'ailleurs Karr donne dans sa préface un grand nombre d'illustres opinions, qui toutes convergent, et qui ne sont ni fausses, ni vraies, elles sont drôles, la citation que j'ai donnée est ici complète :
« Les rabbins, dans les commentaires sur la loi zélotypia, – la jalousie à cette question : « Combien de temps faut-il qu’une femme reste seule avec un homme autre que son mari pour que celui-ci ait le droit de la supposer adultère et de la traiter comme telle ? », les rabbins répondent : « Le temps de faire cuire un œuf à la coque et de l’avaler. »
Ainsi, Monsieur Duret ignorait que duvent est une « nana » et il s'en étonne, ce qui me laisse penser que le sens du commentaire change suivant le genre... En quoi, je ne sais pas !
D'ailleurs, voyez l'avis de :
Alpi | 16 mars 2019 à 09:27
« En effet, quel dommage, surtout pour vous...
Sans faire de psy à deux balles, rencontrez les bons hommes !
Ou un stage, peut-être ? »
Vous noterez que le propos est éblouissant, tandis que le mien nécessite de « rencontrer les bons hommes ». Dois-je inviter Alpi, à suivre ses conseils ? J'hésite, et si Alpi n'était pas une femme ??
A supposer qu'Alpi soit un homme, devrais-je l'inviter à « rencontrer les bonnes femmes » ??
Mais enfin, il demeure que je salue respectueusement ceux qui comme vous ont trouvé leur moitié d'orange au banquet de la vie !
Rédigé par : duvent | 16 mars 2019 à 10:57
@ Exilé | 16 mars 2019 à 09:36
"Enfin, nous sommes tout de même légitimement autorisés à nous inquiéter de la tendance selon laquelle M. Macron semble chercher à recruter une partie de ses plus proches collaborateurs parmi des gens au comportement disons plutôt trouble.
Si leur vie privée ne nous intéresse pas dans le détail, en revanche leur moralité ne nous est pas indifférente.
C'est tout simplement la sécurité de la France - donc la nôtre - qui est en jeu."
https://www.voici.fr/news-people/actu-people/video-christophe-castaner-decouvrez-les-images-exclusives-de-son-baiser-avec-une-jeune-femme-657296
Ça va chauffer à la maison. Christophe Castaner, le premier flic de France a toutes les raisons de craindre plus son épouse et le rouleau à pâtisserie que les Gilets Jaunes ! À quand le divorce ?
Rédigé par : Ellen | 16 mars 2019 à 10:39
Cela ne manque pas de sel d'entendre certains Gilets jaunes proposer ce type de stage alors que nombre d'entre eux mériteraient amplement de suivre en priorité celui-ci !
Comme s'il suffisait d'être spectateur de ceux qui ont des fins de mois difficiles pour prendre conscience que de telles situations existent bien, même chez nous, qu'elles ne sont pas finalement le fruit de l'imagination de quelques-uns et qu'il conviendrait peut-être d'agir pour y remédier.
Pourquoi alors, dans le même ordre d'idées, ne pas proposer un stage de Gilets jaunes dans une compagnie de CRS un jour de manifestations, un stage d'ouvriers à la direction d'une entreprise, un stage de patients potentiels dans un CHU, un stage de parents d'élèves dans un collège en zone difficile, etc. ?
La connaissance, souvent nous l'avons. Mais connaître ne suffit pas, faut-il encore avoir non seulement la volonté mais aussi la possibilité d'agir et disposer des moyens de ces actions.
Rédigé par : Michel Deluré | 16 mars 2019 à 09:46
@ Achille
« Je ne savais pas qu’un membre du gouvernement avait signé une charte de moralité avant d’exercer ses fonctions.
Par contre il me semble qu’il a droit à une vie privée comme n’importe quel citoyen. »
Qu'est-ce que c'est cette histoire consistant à créer une moralité à deux vitesses ?
Il est des fonctions « sensibles » pour lesquelles les personnes impliquées dans certains projets pilotés par l’État peuvent faire l'objet d'enquêtes approfondies sur leurs ascendances familiales, sur leurs fréquentations, sur leurs moyens d'existence, sur leurs antécédents judiciaires, sur leurs mœurs, sur leurs addictions éventuelles etc. et il n'y a pas de « vie privée » qui tienne.
Et si quelqu'un a tendance à se comporter comme un être sans foi ni loi en privé, tout porte à craindre qu'il agira de même dans ses fonctions publiques.
Pourquoi les hommes politiques sont-ils dispensés d'enquêtes de moralité qui peuvent parfois viser certains Français lambda ?
L'expérience a pourtant montré sous Mitterrand qu'un ministre haut placé pouvait très bien trahir son pays.
Enfin, nous sommes tout de même légitimement autorisés à nous inquiéter de la tendance selon laquelle M. Macron semble chercher à recruter une partie de ses plus proches collaborateurs parmi des gens au comportement disons plutôt trouble.
Si leur vie privée ne nous intéresse pas dans le détail, en revanche leur moralité ne nous est pas indifférente.
C'est tout simplement la sécurité de la France - donc la nôtre - qui est en jeu.
Rédigé par : Exilé | 16 mars 2019 à 09:36
@ duvent
"- Combien de temps faut-il à un homme en compagnie d'un autre, pour dire tout le mal qu'il pense de toutes les femmes, y compris sa bien-aimée ?
- Très peu, cela se compte en secondes, pas assez donc pour cuire l’œuf...
Quel dommage !!"
En effet, quel dommage, surtout pour vous...
Sans faire de psy à deux balles, rencontrez les bons hommes !
Ou un stage, peut-être ?
Rédigé par : Alpi | 16 mars 2019 à 09:27
Acte XVIII, eh oui déjà ! Le mouvement des Gilets jaunes s’essouffle. Même Eric Drouet l’un des « cerveaux » du mouvement commence à fatiguer, c’est tout dire !
Et puis d’autres manifs sont en plein développement, qui dépassent en nombre les Gilets jaunes :
- Les jeunes qui s’inquiètent pour l’avenir de la planète que les anciens sont en train de leur laisser.
- Les Algériens de France qui ne veulent pas d’un cinquième mandat de Bouteflika, et encore moins d’un quatrième mandat qui se prolongerait trop longtemps.
- Certains corps de métiers comme les pompiers, les douaniers entrent dans la danse. Je pense que celui des enseignants ne devrait pas tarder, car généralement ils n’aiment être à la la traîne en matière de revendications. Ils en ont toujours une sous le coude.
Mais la France sans son cortège de râleurs, d’éternels insatisfaits, toujours à regarder dans la gamelle du voisin, ne serait plus tout à fait la France.
Rédigé par : Achille | 16 mars 2019 à 08:34
@ Yves
Oui, j'ai lu "Tête de Turc" et autres œuvres semblables du même. Mais il n'y a pas que la compassion envers les uns et les autres, il y a l'Histoire, il y a la préservation de nos libertés.
À ce que je sache, avec les musulmans, pour la première fois des immigrés font, inconsciemment et consciemment, selon les cas, oeuvre de subversion, atteintes à la laïcité, aux droits des femmes, harcèlement des juifs, attentats, et j'en oublie probablement.
Pas tous ? Mais une minorité assez militante pour me faire penser que Soviétiques, nazis, et sur un mode moins grave, chrétiens sous l'Empire romain, n'étaient pas majoritaires quand ils se sont emparés du pouvoir.
Et c'est pourquoi je suis favorable à ce qu'on se ferme dorénavant à toute immigration musulmane.
Pour ceux qui tiennent à une immigration : entre les chrétiens, les juifs et les autres, leurs victimes, et des gens n'ayant rien à voir avec ces problématiques, il y a encore un certain nombre de candidats envisageables.
Pour ceux qui croient que finalement les musulmans s'intégreront plutôt que de nous désintégrer : mais qu'ils s'occupent donc de ceux sur notre sol avant que de nous en imposer d'autres.
Pour cela comme pour d'autres choses, tiens mon dada, un gouvernement mondial tyrannique ne pourrait jamais être renversé, j'aurai prévenu. Si les gens passent outre et qu'il arrive ce qui ne serait pas étonnant qu’il arrive, qu'ils s'en débrouillent, je m'en lave les mains.
Rédigé par : Noblejoué | 16 mars 2019 à 08:13
Un stage "pauvreté" serait parfait s'il est gratuit pour l'Etat (nous).
Il suffit de payer tous les députés 1 200 € par mois, de leur retirer voiture de fonction, aide au logement (de fonction) cartes de paiement professionnelles et mutuelle professionnelle, le tout sur une durée minimum d'un an renouvelable une fois.
En cas de présence (de certains) en séances de nuit dans l'hémicycle, accorder une prime de 150 €. Concernant les quelques heures supplémentaires faire comme pour les soignants des hôpitaux, ne pas les régulariser.
En cas d'absence durant le stage, ou de fraude, diminution de la rémunération selon un barème convenu contractuellement.
Le refus d'accéder au stage mettra fin à la fonction.
Cette méthode a l'avantage de ne rien coûter, et de ne pas jeter à la rue ou sur les chemins vicinaux des gens percevant une rémunération confortable pour faire les voyeuristes dans le but d'écrire un livre qui leur rapportera quelques droits d'auteur.
PS : La maraude photogénique d'une nuit restant l'exclusivité du patron pour les besoins de la communication de son entreprise.
Rédigé par : breizmabro | 16 mars 2019 à 08:08
Des stages de harcèlement pour les harceleurs et/ou harceleuses ! parce qu'ils, elles détruisent le psychisme de leurs victimes et que la Justice est encore loin d'en comprendre les conséquences.
Et qu'on estime que s'il n'y a pas blessure ou mort, cela ne vaut pas...
Exit les personnalités hors du commun qui luttent pour ne pas se laisser détruire... avec des procureurs de la République qui estiment que des victimes devraient se justifier d'être des victimes en n'ayant fait aucune provocation.
Un monde qui va à vau-l'eau. La fin d'une civilisation.
Un monde politique tellement inculte qu'il ne sait même plus
négocier des contrats ou des traités pour défendre la décence vitale de ses concitoyens. Le grand remplacement il est là !
Rédigé par : calamity jane | 16 mars 2019 à 07:13
@ Ahmed Berkani | 15 mars 2019 à 21:06
"Un préjugé n'étant autre chose qu'un jugement porté ou admis sans examen, peut être une vérité ou une erreur."
Le marquis de la Palice n'aurait pas dit mieux !
@ duvent | 15 mars 2019 à 23:22
Paul Duret vous doit des excuses ainsi qu'à vos consoeurs mais attention, à propos d'œufs, ne nous mettez pas tous dans le même panier !
Il y a des hommes sur ce blog qui n'ont jamais dit de mal sur leur bien-aimée à des tiers !
Ce qui n'exclut pas les scènes de ménage dans l'intimité bien entendu.
Mais seulement dans l'intimité !
L'auteur de ce blog qui ne cache pas ses sentiments et ses états d'âme n'a écrit ici que du bien sur sa bien-aimée.
Rédigé par : Claude Luçon | 16 mars 2019 à 01:48
@ breizmabro | 15 mars 2019 à 12:40
Oui mais chez "Casto" y'a tout ce qu'il faut :
https://www.bing.com/videos/search?q=Chez+casto+ya+tpout+ce+qui+faut&view=detail&mid=03AE396D52B52C8E0D3503AE396D52B52C8E0D35&FORM=VIRE
même des armes par destination si présentes là ou cela ne doit pas être.
Cet homme a bien droit à des espaces de décompression quand même. D'autant qu'il a son second bras droit qui veille.
Kenavo.
——
@ Ahmed Berkani | 15 mars 2019 à 21:06
L’académicien écrit ceci :
« Un préjugé n'étant autre chose qu'un jugement porté ou admis sans examen, peut être une vérité ou une erreur. »
Tout est là. Et la question torturante est chaque fois : s’agit-il ici d’une vérité ou s’agit-il d’une erreur ?
Le préjugé existe aussi sur la pauvreté, c'est le sujet. On peut aussi en trouver la définition suivante : Parti pris, opinion préconçue.
Tout est là. Et la question torturante est chaque fois : s’agit-il ici d’une vérité ou s’agit-il d’une erreur ?
S'agissant du préjugé, quel est le risque de se tromper ?
Et quand bien même ce risque serait-il faible qu'à mon sens, il est nécessaire de faire très tôt le tri dans des pensées qui souvent conduiront vers des interrogations très proches des préjugés, qu'ils soit positifs ou négatifs.
Ainsi, juger avant de disposer de tous les éléments, ne peut être présenté comme une démarche conduisant potentiellement au vrai ou faux, et ce d'autant plus si la démarche intellectuelle n'a pas d'abord été précédée d'une dose de bienveillance bien supérieure aux partis pris quels qu'ils soient.
Ce n'est que mon avis.
Rédigé par : fugace | 16 mars 2019 à 01:45
Cher Philippe,
Nous avons déjà vu "Manu et les rappeurs à l'Elysée", "Manu fait du vélo", "Manu fait du ski", "Manu, Pierre et le loup", "Manu et la maraude", "Manu au sport para-olympique".
Alors nous pouvons attendre "Manu et les gilets jaunes", "Manu plante des arbres", "Manu fait le show".
En Chine, tout directeur n'est pas dispensé de la propreté des toilettes de l'entreprise.
Dans de nombreux restaurants et cantines, il est demandé aux usagers et aux élèves de trier les déchets alimentaires après le repas.
Est-ce que cette pratique est mise en place à l'Elysée ?
De nombreux députés commencent à faire des stages de découverte et ils sont heureux de participer à une journée de secours en montagne ou de fabrication de pain.
Si plus de politiques passaient quelques heures dans des EHPAD, dans des halls d'immeuble, dans des classes, dans des hôpitaux, à Pôle emploi, ils gagneraient très certainement en efficacité.
C'est ce qui se produit lors d'inondations et personne ne trouve cela ridicule.
Il nous semble que pour bien maîtriser un domaine il faut vouloir en connaître la réalité.
Serrer des mains sur un marché une fois tous les deux ans est à la portée de tous.
Mais apporter des améliorations concrètes demandent plus de terrain et plus de temps. La réunionite et le jonglage de statistiques n'ont que trop duré.
Ce qui fait le malaise d'aujourd'hui, c'est l'absence de personnes de terrain, l'absence de volonté.
Il existe des hôpitaux neufs fermés pour cause de manque de médecins, des crues potentiellement connues et une volonté de bétonner encore et encore, des réfections de gare qui mettent plusieurs dizaines d'années à commencer.
Le drame qui se passe au Venezuela devrait nous interroger sur le tout intelligence artificielle.
S'il n'y a plus d'électricité, il n'y a plus rien.
Protégeons-nous de l'Atlantide numérique dont la promesse est l'effacement total de nos civilisations.
Les économistes tremblent devant le réveil de la Chine mais ont oublié qu'il est plus probable que les volcans ne nous rappellent à la réalité bien avant.
La mémoire humaine sera balayée par la mémoire numérique et nous aurons perdu des sens d'orientation, d'expériences et d'intelligence.
La disparition de la bibliothèque d'Alexandrie est encore connue, ce qui attend l'humanité entière est une véritable catastrophe d'amnésie générale.
françoise et karell Semtob
Rédigé par : semtob | 16 mars 2019 à 01:14
@ Xavier NEBOUT | 15 mars 2019 à 17:49
"Ces chiffres ne veulent pas dire grand-chose. Un étudiant vivant dans le château de papa peut fort bien vivre avec les 850 € par mois qui paient les frasques. "
Sauf que si je prolonge votre raisonnement et si tous les châteaux abritaient un fils à papa cela ne ferait que 45 000 environ.
Le nombre relevé de jeunes pauvres par l'Observatoire des inégalités, lui, se compte en millions… Les chiffres sont têtus la réalité tout autant :
"La pauvreté touche en premier lieu les enfants, les adolescents et les jeunes adultes (20-29 ans) dont plus d’un sur dix est pauvre au seuil à 50 % du niveau de vie médian. Parmi les cinq millions de pauvres, un peu plus du tiers sont des enfants et des adolescents, plus de la moitié a moins de trente ans.
https://www.inegalites.fr/La-pauvrete-selon-l-age
Les seuils de pauvreté en France:
En France, selon le seuil de pauvreté adopté, un individu est considéré comme pauvre quand ses revenus mensuels sont inférieurs à 855 euros (seuil à 50 % du revenu médian) ou à 1 026 euros (seuil à 60 %).
10 000 000 (avec tout ce qui est exclu) si l'on retient comme seuil de pauvreté 1026 € :
La France compte 8,8 millions de pauvres, selon l'Insee. Les familles monoparentales, les chômeurs, les jeunes, mais aussi les agriculteurs et les artisans commerçants sont particulièrement touchés. 65% des pauvres vivent dans les grandes villes.
Bon même si je rajoute les manoirs aux châteaux, 80 000 environ, le pays semble plutôt proche de la misère que du mât de cocagne.
Le Président a du boulot, ils sont éreintés nos députés, et les pauvres ils sont quoi ?
Ah oui des stages pour apprendre… Je suis même sûr qu'ils emporteront avec eux la photocopieuse en pensant à ce qu'ils vivent, et en allant vers ceux qui n'existaient sans doute pas pour eux il n'y a pas si longtemps que cela.
Sacrés politiques, de grands comiques !
Rédigé par : Giuseppe | 16 mars 2019 à 00:13
Il paraît que c'est la fête du slip en permanence du côté des politiques, en particulier de la macronie.
C'est une vie de rêve que celle de la macronie.
Après la fête de la musique à l'Elysée, les vacances de Macron aux Antilles, Macron faisant le beau dans des salles remplies de maires, maintenant c'est Castaner bourré qui s'offre en spectacle.
Tout cela à nos frais et dans des endroits de rêve: le matin sur les Champs-Elysées, avec ou plutôt contre les GJ, le soir en boîte de nuit branchée.
Après Hollande et son scooter, dont les photos ont fait le tour du monde, après les photos de Macron à l'Elysée, les photos d'un ministre bourré à l'intérieur d'une boîte de nuit ont fait le tour du monde.
Castaner aurait tort de se gêner: c'est sa vraie place.
Le problème c'est qu'on s'en moque. Castaner et Macron ne sont que des épiphénomènes, comme les petits marquis et les petites marquises poudrés qui les entourent.
Sur les Champs-Elysées, un nouveau slogan: tous au "Noto".
Rédigé par : anne-marie marson | 15 mars 2019 à 23:23
@ Paul Duret | 15 mars 2019 à 14:51
« Je ne savais pas que duvent était une nana !
Ça ne change rien ; elle aussi a le droit de fumer, tout en écrivant sur ce blog. Et dire que certains disent que nos libertés ne sont plus ce qu'elles étaient, qu'on est presqu'en dictature ! »
Si, Monsieur, "ça" change tout ! Mais vous n'y avez pas pensé et c'est étrange !
Votre commentaire me fait regretter deux choses, la première c'est de ne pas avoir appris à fumer, et la seconde, que vous n'ayez pas lu Alphonse Karr, "Les femmes", il s'y trouve ceci :
- Combien de temps faut-il qu'une femme reste seule avec un homme autre que son mari, pour que celui-ci ait le droit de la supposer adultère et de la traiter comme telle ?
- Le temps de faire cuire une œuf à la coque et de l'avaler !
Je propose :
- Combien de temps faut-il à un homme en compagnie d'un autre, pour dire tout le mal qu'il pense de toutes les femmes, y compris sa bien-aimée ?
- Très peu, cela se compte en secondes, pas assez donc pour cuire l’œuf...
Quel dommage !!
Rédigé par : duvent | 15 mars 2019 à 23:22
Sans aucun lien avec le sujet du billet et par conséquent tout à fait digne d’être justement supprimé.
Je voulais simplement vous lire cette phrase de Duclos sur laquelle je viens de tomber dans ses Considérations sur les mœurs de ce siècle. L’académicien écrit ceci :
« Un préjugé n'étant autre chose qu'un jugement porté ou admis sans examen, peut être une vérité ou une erreur. »
Tout est là. Et la question torturante est chaque fois : s’agit-il ici d’une vérité ou s’agit-il d’une erreur ?
Rédigé par : Ahmed Berkani | 15 mars 2019 à 21:06
@ Noblejoué 03:21
L'écrivain allemand Günter Wallraff s'est travesti, il y a quelques années, en immigré turc résidant en Allemagne et a fait un livre de sa longue expérience.
Rédigé par : Yves | 15 mars 2019 à 19:06
@ Ch Aubert | 15 mars 2019 à 11:51
"Indignité "en marche". Policiers heurtés et choqués de cette mascarade. Honte !"
Il ne faut pas pousser et prêter à l'ensemble des policiers (qui ont d'autres chats à fouetter que de s'occuper de la vie privée de leur patron) un jugement moraliste qui ne peut ressortir que d'esprits cancaniers.
En quoi les petites escapades de Castaner nous regarderaient-elle, dès lors qu'il n'est pas en mission ? Et à part sa femme, je ne vois pas qui pourrait s'offusquer de ces flirts que vous lui prêtez, suite à une série de vidéos volées qui ne prouvent rien, sinon que comme beaucoup d'hommes de pouvoir, il aime s'entourer de jolies femmes.
Et pour en revenir à l'essentiel, ce qui importe à nous tous, a fortiori aux policiers et gendarmes, c'est que leur patron soit un ministre de l'Intérieur efficace et à l'écoute dans sa fonction... Mais le reste et en dehors (qu'il joue du biniou ou embrasse des filles) on s'en fiche, ce n'est pas notre affaire !
Rédigé par : Mary Preud'homme | 15 mars 2019 à 18:48
Macron veut piller les caisses de retraite et pourquoi pas les assurances vie ?
http://www.lefigaro.fr/retraite/2019/03/13/05004-20190313ARTFIG00005-reforme-des-retraites-cinq-caisses-independantes-veulent-lutter-ensemble.php
Avec Macron ils arriveront à tout piller !
Rédigé par : Gavroche | 15 mars 2019 à 18:37
@ Giuseppe
Ces chiffres ne veulent pas dire grand-chose. Un étudiant vivant dans le château de papa peut fort bien vivre avec les 850 € par mois qui paient les frasques.
Rédigé par : Xavier NEBOUT | 15 mars 2019 à 17:49
Des stages pauvreté pour les politiques, quelle pauvre idée !
Ben oui, car de quelle pauvreté parle-t-on, et qui donc est en capacité de la regarder en face sans la fuir, voire l’approcher, lui parler, et pour le summum y consacrer sa vie ? Pourtant :
S’il s’agit de pauvreté matérielle, on est tous plus ou moins le pauvre de quelqu’un.
S’il s’agit de pauvreté intellectuelle : même constat.
J'éprouve la plus vive admiration pour les services ponctuels de secours et d'assistance, pour ces auxiliaires d'un soir, pour ces bons samaritains à l'inlassable dévouement. Je ne serais pas capable d'en être. Mais ils ne font pas de politique.
Tout n’est pas dans le portefeuille, dans la tête, ou même le cœur, mais dans leurs yeux :
LES YEUX DES PAUVRES (Baudelaire)
"Ah ! vous voulez savoir pourquoi je vous hais aujourd’hui. Il vous sera sans doute moins facile de le comprendre qu’à moi de vous l’expliquer ; car vous êtes, je crois, le plus bel exemple d’imperméabilité féminine qui se puisse rencontrer.
Nous avions passé ensemble une longue journée qui m’avait paru courte. Nous nous étions bien promis que toutes nos pensées nous seraient communes à l’un et à l’autre, et que nos deux âmes désormais n’en feraient plus qu’une ; — un rêve qui n’a rien d’original, après tout, si ce n’est que, rêvé par tous les hommes, il n’a été réalisé par aucun.
Le soir, un peu fatiguée, vous voulûtes vous asseoir devant un café neuf qui formait le coin d’un boulevard neuf, encore tout plein de gravois et montrant déjà glorieusement ses splendeurs inachevées. Le café étincelait. Le gaz lui-même y déployait toute l’ardeur d’un début, et éclairait de toutes ses forces les murs aveuglants de blancheur, les nappes éblouissantes des miroirs, les ors des baguettes et des corniches, les pages aux joues rebondies traînés par les chiens en laisse, les dames riant au faucon perché sur leur poing, les nymphes et les déesses portant sur leur tête des fruits, des pâtés et du gibier, les Hébés et les Ganymèdes présentant à bras tendu la petite amphore à bavaroises ou l’obélisque bicolore des glaces panachées ; toute l’histoire et toute la mythologie mises au service de la goinfrerie.
Droit devant nous, sur la chaussée, était planté un brave homme d’une quarantaine d’années, au visage fatigué, à la barbe grisonnante, tenant d’une main un petit garçon et portant sur l’autre bras un petit être trop faible pour marcher. Il remplissait l’office de bonne et faisait prendre à ses enfants l’air du soir. Tous en guenilles. Ces trois visages étaient extraordinairement sérieux, et ces six yeux contemplaient fixement le café nouveau avec une admiration égale, mais nuancée diversement par l’âge.
Les yeux du père disaient : « Que c’est beau ! que c’est beau ! on dirait que tout l’or du pauvre monde est venu se porter sur ces murs. » — Les yeux du petit garçon : « Que c’est beau ! que c’est beau ! mais c’est une maison où peuvent seuls entrer les gens qui ne sont pas comme nous. » — Quant aux yeux du plus petit, ils étaient trop fascinés pour exprimer autre chose qu’une joie stupide et profonde.
Les chansonniers disent que le plaisir rend l’âme bonne et amollit le cœur. La chanson avait raison ce soir-là, relativement à moi. Non-seulement j’étais attendri par cette famille d’yeux, mais je me sentais un peu honteux de nos verres et de nos carafes, plus grands que notre soif. Je tournais mes regards vers les vôtres, cher amour, pour y lire ma pensée ; je plongeais dans vos yeux si beaux et si bizarrement doux, dans vos yeux verts, habités par le Caprice et inspirés par la Lune, quand vous me dites : « Ces gens-là me sont insupportables avec leurs yeux ouverts comme des portes cochères ! Ne pourriez-vous pas prier le maître du café de les éloigner d’ici ? »
Tant il est difficile de s’entendre, mon cher ange, et tant la pensée est incommunicable, même entre gens qui s’aiment !"
Fort heureusement, il y a du monde qui s’y emploie à grande échelle (mondiale). Néanmoins quand c’est à notre porte (la France métropolitaine et en outremer), et que nos élus en principes responsables (mais pas coupables) ne produisent pas les effets attendus depuis longtemps concernant pour ne prendre que le seul exemple de ma rue (un SDF avec deux emplois dormant depuis 6 mois sous un porche), une relative révolte naît de ne pouvoir remuer le (les) services sociaux censés être employés et payés pour résoudre ce type de situation.
Rédigé par : fugace | 15 mars 2019 à 17:19
La biographie du personnage mérite d'être consultée sur Wikimachin.
Une belle carrière de fripouille du G.O. (pas gentil organisateur, mais Grand Orient).
C'est amusant comme en en rencontre dans l'entourage de Macron...
Rédigé par : Xavier NEBOUT | 15 mars 2019 à 17:15
Voici quelques années, le sujet de l'exercice de pauvreté a été traité par une chaîne de TV, bidouillée à partir de l'idée d'un chef d'entreprise qui s'est infiltré dans le milieu idoine à Lille et a vécu à la manière des pauvres. Il s'agissait alors de faire voir ce qu'entraînait la désindustrialisation. Le reportage, en grande partie caméra cachée, se terminait par le retour du patron à sa vie, sous le regard du copain (ami ?) nord-africain qu'il avait côtoyé, lequel l'avait aidé, peut-être hébergé. Le regard de celui qui restait sur le quai, regardant son "pote" monter dans un wagon de première classe, était bouleversant.
L'idée du stage me paraît indécente, d'autant que, dans sa jeunesse, chacun de nous a la possibilité de se former au contact des laissés-pour-compte à travers les multiples associations, ONG, cercles diocésains etc. qui militent dans ce sens.
Les députés LREM, cornaqués, ont démontré de l'enthousiasme pour céder au fantasme du chef énarque et ont conduit à une complexification invraisemblable de la vie administrative à partir du slogan de la simplification.
Ils commencent à peine à comprendre qu'ils réduisent des classes moyennes basses au désarroi devant les interdictions de vivre, la taxation dont ils n'ont pas su mesurer l'impact sur la vie de tous les jours, démontrant que leur conscience n'est pas éveillée et qu'ils n'envisagent le pouvoir que comme un privilège d'exercice, à la manière d'un juge d'instruction sorti de l'école, confronté trop tôt à une affaire criminelle complexe et insoucieux du moindre de ses propos.
Devant ce tableau un peu sombre, l'idée d'un stage vous a un petit air d'embrassons-nous Folleville, qui méduse l'observateur civil.
Aujourd'hui, nous bénéficions d'un spectacle du traitement des sociétés extrêmes:
1/ le massacre de Nouvelle-Zélande: nous voilà partis vers un long commentaire d'excommunication de tout ce qui est à droite, sans égard pour la cause du raisonnement qui a conduit à cette horreur sauf à désigner Camus, expressément revendiqué pour sa thèse du grand remplacement.
2/ le retour en France d'enfants de djihadistes, accompagnés, du moins les voit-on ainsi, de sacs de charbon déguisés en femmes, les mères, mélangeant ainsi un humanisme compréhensible et la prise de risque que représente la présence en France de complices des massacres de musulmans et autres religions, les mères des enfants. Complices risquant la même peine que les auteurs principaux, mais on aura du mal à forger une théorie générale de la complicité dans les crimes de masse à fondement religieux ou politique.
Il en va à peu près de même pour l'évaluation de la crise vécue par la France. La diversité des participants a permis d'occulter leur raison d'être en faisant ressortir le paradoxe dominant: "plus d'argent, moins d'impôts" facile à combattre, tout en ignorant le fondement réel de cette crise: la contestation de la dictature du bien, étouffante, économiquement suicidaire mais extrêmement pratique pour ceux qui la conduisent et pour laquelle ils ont une épice qui relève tous les discours: "les plus défavorisés", ou "les plus modestes", qui signifie, soit qu'on se moque de ceux qui ne le sont pas et qui paieront jusqu'à extinction, soit qu'on se protège de toute imputation d'intention libérale en choisissant d'emblée son public de faveur.
Il en résulte une politique illisible, mais écrite en lettres capitales.
Alors, tous les soupçons sont possibles, et ce n'est pas pour rien que prospèrent les extrêmes, Djihad controuvé du Coran et suprémacisme blanc nourri au lait des nazis de la nuit de Cristal.
Rédigé par : genau | 15 mars 2019 à 16:33