J'espère échapper toujours à la tentation de confondre l'essentiel et l'accessoire, la lune avec le doigt qui la regarde et les Black Blocs avec la majorité des Gilets jaunes.
A la suite du maintien de l'ordre qui a été à peu près correctement assuré à Paris et dans d'autres cités le 23 mars, je ne ferai pas la fine bouche. Je me réjouis de m'être trompé sur le risque, même parfaitement encadré, du recours aux militaires de Sentinelle et j'espère une réussite aussi éclatante quand les Black Blocs décideront de faire à nouveau irruption dans Paris. Cette légère crainte atténue mon contentement d'aujourd'hui.
Ces casseurs politisés, en réalité des voyous de droit commun, devinaient qu'après la journée du 16 mars, l'habileté consistait à laisser passer un peu de temps pour réapparaître plus tard avec autant de malfaisance.
On a beau être habitué aux pétitionnaires compulsifs - je songe par exemple à Eric Fassin ou à Geoffroy de Lagasnerie qui ne sont jamais en retard d'une protestation collective -, j'avoue avoir été surpris, même choqué par le fait que 350 universitaires se proclamant "spécialistes des questions de mouvements sociaux, de maintien de l'ordre et de violence politique" se déclarent, dans un texte publié le 22 mars dans une revue de la gauche radicale, "complices des Gilets jaunes" pour s'opposer au président de la République qui avait soutenu que les personnes se rendant dans des manifestations violentes étaient "complices du pire" (L'Obs).
Je relève que cette contribution trop partiale et inadaptée pour convaincre est d'autant plus surréaliste qu'elle nous a été offerte la veille du pire des samedis, ce 23 mars qui a suscité une indignation générale, notamment à cause du caractère reprochable des modalités du maintien de l'ordre et, surtout, de la liberté laissée aux casseurs, aux pilleurs et aux incendiaires.
Il est donc stupéfiant, au regard de ces événements où des personnes ont failli perdre la vie, habitants et policiers, qu'on mette en cause "les tendances autoritaires" du pouvoir et en substance le contenu de la loi anticasseurs dont la promulgation est retardée sans qu'elle soit, je le souhaite, amputée de l'essentiel par le Conseil constitutionnel.
Sans tourner aucunement en dérision ces lanceurs d'une alerte décalée et inappropriée, comment les juger cependant avec "leur appel solennel" pour prévenir la population "des graves dangers" que le gouvernement, sa majorité parlementaire, la police et la justice "font peser sur les libertés publiques et les droits humains" ? Comment qualifier une démarche qui, de manière aussi peu lucide, avec un aveuglement caricatural sur ce qui risquait de se dérouler (la réalité du 23 mars), se trompe de cible, prenant les menaces pour des avancées et la sauvegarde de l'ordre public, des personnes et des biens pour une honte démocratique alors que c'est au contraire, enfin, à l'honneur de la République ?
Je note qu'aucun de ces universitaires "spécialistes" n'a eu l'élégance de revenir sur cette injonction plurielle du 22 mars à cause du saccage et de la sauvagerie du 23.
Alors, quand Bernard-Henri Lévy qui, pour être partout, n'est pas toujours à contresens de la vérité, dénonce "ces 350 universitaires qui s'inventent un péril autoritaire et policier" et analyse cet appel comme l'expression "d'une martyrologie adolescente", il a totalement raison et se place du côté du bon sens. Avec une intuition qu'il convient de saluer.
Mais pourquoi la voie étroite entre lui et les "complices" des Gilets jaunes ?
Parce que, dans son tweet, il continue à pourfendre ces derniers qui seraient porteurs d'un "nihilisme mortifère" et qu'ailleurs, il vitupère leur "dimension fascisante et nauséabonde". Ces appréciations trop rudes ne sont pas absurdes pour une part du terreau profond, obscur de ce mouvement inédit qui dure mais elles ne sauraient le résumer tout entier.
En tout cas, ce qui est mépris ou contestation sans compréhension m'est étranger. Tout ce qui est populaire, même sans avoir le droit de revendiquer l'ensemble des classes populaires, n'est pas forcément populiste, haineux et démagogique. Je continue pour ma part à me battre sur une mince crête qui justifie l'autorité de l'Etat (quand enfin elle se manifeste pour sauver la tranquillité et la paix publiques) et ne jette pas aux chiens, globalement, la cause des Gilets jaunes en noyant son côté salubre dans ses aspects excessifs, haineux et transgressifs.
Prenons pour exemple Etienne Chouard, "l'idole des Gilets jaunes".
Mon ami Didier Maïsto, le président de Sud Radio, a décidé de le faire inviter chaque jeudi sur cette antenne pour un débat avec une personnalité différente. J'ai écouté les trois dialogues qui durent un peu moins d'une heure chacun.
Le premier a permis à Raphaël Enthoven de le dominer dans la forme, pourtant sur le thème où Etienne Chouard est sinon le plus pertinent, du moins le plus stimulant : la crise de la démocratie représentative et la proposition du RIC. Le deuxième, au sujet de l'indexation des retraites, a libéré une authentique indignation sociale mais avec des outrances dans l'oralité qui gâchaient son propos éruptif. Le troisième, en revanche, sur le maintien de l'ordre, la violence et les médias m'est apparu très pauvre à cause de ses provocations simplistes qui faisaient douter de l'utilité de sa présence hebdomadaire régulière.
Le problème ne tenait pas à son prétendu compagnonnage avec Alain Soral mais à la réduction de sa pensée à de gros traits caricaturaux du genre : tous les journalistes sont corrompus et aux ordres.
Mais ma voie étroite - un centrisme qui ne serait pas de fuite mais de responsabilité - est que je me garderais bien de me moquer. Je le prends au sérieux tout en considérant qu'il ne suffit pas d'être pour tout et n'importe quoi aux côtés des Gilets jaunes et de n'avoir guère la parole dans les médias - honneur donc à Sud Radio - pour être forcément remarquable. A la pensée qui tourne en rond sur elle-même, répétitive, n'avance pas et abuse d'une même tonalité complotiste, je préfère celle qui écoute, s'invente, se critique et accepte de ne pas se noyer dans des généralités facilement belliqueuses en oubliant le bénéfice, le trésor de la nuance.
Modestement, avec ce billet, je verse mon écot au débat public et médiatique.
L'épilogue de votre billet, cher Philippe, a finalement été donné par le Conseil constitutionnel. La loi anticasseurs a été promulguée, avortée de la seule disposition qui selon moi la rendait intéressante: la signalisation par les préfets des casseurs professionnels et leur interdiction de manifester dans la mesure où ils auraient été repérés comme faisant partie, par habitude personnelle ou militantisme politique, des destructeurs de vitrines ou de commerces et des pillards d'après manifs ou de l'internationale des casseurs, telle que l'altermondialisme l'a sécrétée depuis le sommet de Gênes sinon de Porto Allegre, zadistes d'hier aujourd'hui à la recherche de "zones à jaunir" (une interviewée de Mediapart), voyageurs de la casse venant de tout pays et/ou membres des Black Blocs, qui est peut-être le nom commun de cette internationale des casseurs, plus stables quant à leur lieu de résidence et donc plus faciles à empêcher de nuire puisque connus dans leur pays, même si je ne doute pas que les différentes polices européennes disposent par ailleurs d'un fichier, fût-il informel, répertoriant les voyageurs professionnels de la casse, informations qu'elles auraient pu échanger dans le cadre de l'Union européenne et peut-être d'Europol.
Cette disposition aurait permis de faire le distinguo entre les Gilets jaunes et ces casseurs après que maints témoignages ont déploré qu'on interdise de manifester les uns à titre préventif alors qu'on laisse les autres se préparer, s'armer, se casquer, casser, piller, puis "se désaper" (entendu l'autre jour dans une émission radiophonique) au nez et à la barbe de la police.
Et ce mauvais coup censurant la loi est fait par un Conseil constitutionnel présidé par Laurent Fabius, cet ancien ministre des Affaires étrangères qui disait que Bachar el-Assad ne méritait pas d'être sur terre, usant du même simplisme que Donald Tusc à l'égard des brexiteurs qui mériteraient leur "place en enfer", plus anciennement Premier ministre acquitté de l'affaire du sang contaminé qui ne s'est montré en rien repentant dans sa parole publique pour une négligence qui lui avait valu un non-lieu et dont il était effectivement, selon l'expression très juste et injustement moquée de Georgina Dufoix, "responsable mais pas coupable".
Dans cette affaire de la loi anticasseurs, je trouve la saisine du Conseil constitutionnel par Emmanuel Macron, là encore à titre préventif, moins regrettable que la décision de cette juridiction aujourd'hui présidée par Laurent Fabius, qui ne laissera décidément pas un souvenir impérissable en termes de bienfaits pour la France, lui qui incarna le tournant mitterrandien de la rigueur, qui a définitivement aliéné le socialisme français à l'affairisme, au libéralisme et à l'atlantisme. On ne voit pas ce que viennent faire, dans ce parcours politique, les quelques poussées antieuropéistes dont Fabius a fait preuve dès la signature de l'Acte unique.
Rédigé par : Julien WEINZAEPFLEN | 14 avril 2019 à 04:48
1 000 casseurs seraient attendus ce samedi à Bordeaux !
De ce fait le nouveau maire, Nicolas Florian, en appelle à une ville morte et demande aux habitants de rester chez eux et aux commerçants de tirer leur rideau.
Cette journée redoutée "apocalyptique" est significative d'un énorme malaise dans le pays, le citoyen lambda n'en voit pas le bout, les forces de l'ordre n'en peuvent plus et le pouvoir semble incapable de maîtriser le désordre public ainsi que la sécurité de nos villes et de nos campagnes.
D'après certains sondages une majorité de concitoyens seraient demandeurs d'un pouvoir militaire, à titre transitoire, pour remettre de l'ordre dans le pays. Voilà où nous en sommes et ce n'est vraiment pas très réjouissant.
Macron tu dors, ton moulin à force d'aller trop vite risque de s'emballer car il est au bord de la rupture et cette rupture est une situation qui risque de nous faire connaître des lendemains difficiles voire dramatiques.
Rédigé par : Jabiru | 29 mars 2019 à 13:34
@ Patrice Charoulet
Vous illustrez mon dire ; la technique aide. De même que les parents inquiets peuvent mettre une caméra pour voir comment on s'occupe de leurs enfants, des enfants prudents peuvent faire de même en faveur de leurs parents.
J'y songe... Si jamais une personne s'occupant de vos êtres chers, innocente, sait qu'elle a été soupçonnée et filmée, se confondre en excuses.
Car être assimilé injustement aux pires est très amer.
Rédigé par : Noblejoué | 28 mars 2019 à 12:51
Albert Cardon, aide-soignant, délégué syndical
Pascale Robert-Diard, dans Le Monde du 24 mars, a rendu compte du procès d'Albert Cardon, 58 ans, aide-soignant, délégué syndical. La famille d'une dame âgée de 98 ans avait porté plainte contre cet individu. La dame se plaignant à sa famille de coups reçus par « un monsieur » la nuit, en avait parlé à la direction de l'établissement, qui avait nié et assuré que cet employé donnait toute satisfaction. La famille eut la bonne idée de mettre dans la chambre une petite caméra. D'effroyables scènes furent ainsi mises au jour. La justice fut saisie. D'où ce procès.
Le tribunal rappelle quelques agissements d'Albert Cardon. Gifles, coups de pied... Propos du délégué syndical aide-soignant (est-il Gilet jaune ?) à la dame qui le suppliait de l'épargner :
« Ferme ta gueule ! », « Espèce de vieille salope ! », etc.
L'aide-soignant dit « avoir pété un plomb ». explication classique dans les prétoires.
Cinq ans d'emprisonnement ferme.
A la bonne heure !
Rédigé par : Patrice Charoulet | 28 mars 2019 à 07:43
@ Mary Preud’homme
"La mise à l'écart programmée de la vieillesse (cf hospices des vieux) ne remonte qu'à la deuxième moitié du XXe siècle. Elle est donc fort récente."
Vous êtes sûre ? Comme on parlait de la japonologue du secteur, j'ai pensé à ça :
https://www.lemonde.fr/cinema/article/2018/07/11/reprise-la-ballade-de-narayama-l-humanite-primitive_5329584_3476.html
Mais je dois avoir mauvais esprit.
"Pratique d'exclusion qui s'est amplifiée au point de devenir une quasi-institution avec l'allongement de la durée de vie.
Preuve s'il en était besoin que ce qui aurait été gagné (grignoté) en temps, au lieu d'être une preuve de progrès est plutôt une régression, tout d'abord en termes de simple humanité."
On pourrait voir les choses autrement. Penser qu'avec la famille nucléaire, il n'y a plus de place pour les parents des mariés, par exemple.
Ce qui est mauvais pour les vieux, bon pour la femme qu'on affecte aux soins de tout le monde, servir le mari, les parents, les siens ou ceux du mari, élever les enfants...
Je ne veux ni l'exploitation de la femme, ni la mort sous prétexte qu'on mourrait généralement plus tôt si pas tout le monde, ni la relégation des vieux. En somme, je ne dis oui à aucun des maux qui peuvent se présenter, je sais, ça demande de trouver des solutions.
Difficile ! Mais les progrès de la médecine feront qu'on vivra plus vieux et en bonne santé, une véritable aide à domicile qu'on ne condamne pas des vieux à la maison de retraite quand on pourrait les accompagner chez eux, un changement de regard sur les vieux à savoir c'est la vieillesse qu'il faut combattre pas le vieux et plus de surveillance des maisons de retraite, qu'on commette moins d'abus.
Pour le reste je conseille d'aménager son intérieur et de repousser la maison de retraite par tous les moyens que j'ai dit.
Et enfin, pour les anciens dans les situations les plus désespérées, ni plus ni moins que pour d'autres malheureux qui n'ont pas d'autres solutions, le suicide.
Ce n'est pas parce qu'ils seraient de trop, vivraient trop longtemps... C'est parce que le suicide est la solution de ceux qui n'en ont pas.
Comme certains peuvent éviter de survivre à la personne qu'ils aimaient plus que tout, ou la pauvreté, ou des persécutions, ou en somme, pour ne pas faire une liste à la Prévert, ce qui leur serait pire que la mort, car c'est à chacun de décider de sa vie et de sa mort, libre.
Plus une société sera libre, moins on mettra d'obstacles au suicide, plus une société ne méprisera pas certains de ses membres, moins certains auront besoin de s'en abstraire.
La femme était esclave de ses maternités, la pilule, le droit de vote et autres choses semblables l'ont émancipée ; le vieux est écarté mais diverses techniques de compensation de handicap, tiens, par exemple, appareils auditifs, et leur vote et leur force de consommateur peuvent changer la donne sans parler du fait qu'on accepte moins des exclusions qui paraissaient inévitables autrefois.
Rédigé par : Noblejoué | 27 mars 2019 à 20:59
@ Paul Duret | 27 mars 2019 à 16:44
"Vous oubliez de dire que dans la dépense publique (qui effectivement représente 57% du PIB), il y a bien sûr le traitement des fonctionnaires mais aussi, les subventions à l'industrie, l'aide au logement, le RSA, l'aide aux chômeurs et donc toutes les dépenses sociales. Celles-ci ne sont pas imputables à la fonction publique car ce sont les hommes politiques qui les ont mises en place. On ne peut donc pas affirmer que la 'production' des fonctionnaires représente 57% du PIB."
Non, je n'ai pas "oublié" de le dire, c'est moi qui vous l'ai fait remarquer, alors que vous vous contentiez d'affirmations péremptoires, incohérentes et fausses. Voici ce que j'ai écrit :
"La dépense publique représente 57 % du PIB."
Et j'ai aussi écrit :
"Comme si la production des fonctionnaires ne comprenait pas, non seulement leur salaire, seule approximation disponible de la production d'une administration au sens strict, mais aussi tout le reste de la dépense publique qu'ils ordonnent et génèrent."
Donc ça comprend évidemment les dépenses sociales. Ça comprend toutes les dépenses publiques. Il faut vous le dire dans quelle langue ?
Arrêtez de mentir, et arrêtez de pinailler. La "production" des fonctionnaires est une façon de parler, puisque les fonctionnaires ne produisent rien, justement. Sinon des impôts. Cessez de faire semblant de vous focaliser sur une expression imagée que j'ai employée dans un dialogue amical et non statistique avec un commentateur ici, et veuillez daigner vous pencher sur la réalité.
Vous prétendez exonérer les fonctionnaires de toute responsabilité quant aux dépenses sociales et aux subventions, ce qui me fait fortement supposer que vous êtes fonctionnaire. Mais on s'en tape, mon ami, de vos "responsabilités". La question n'est pas de savoir si c'est votre "faute" ou pas.
La question est qu'il faut radicalement diminuer le nombre des fonctionnaires, mettons de un ou deux millions -- et non pas des misérables 120 000 annoncés par Macron, qui ne correspondent même pas à 10 % des effectifs.
Si vous voulez, je suis prêt à vous signer un certificat de bonne vie et mœurs fonctionnariales, à vous donner tous les bons points de la terre et tous les diplômes de vertu possibles : à la seule condition, bien entendu, que vous disparaissiez en grande quantité, vous et vos semblables, des fiches de paye de l'État, et que vous ôtiez par conséquent vos mains de mes poches. C'est tout ce qu'on vous demande.
Naturellement, sur un plan économique, sociologique comme politique, votre dernière assertion est un monceau de bouse fumante. S'il y a des subventions et des allocations sociales, c'est bien parce qu'il y a des millions de fonctionnaires pour les distribuer. Si elles n'existaient pas, on n'aurait pas besoin de millions de Subventionnators et d'Allocators.
Et à l'inverse, c'est bien pour maintenir et augmenter leurs effectifs, justifier l'existence de leurs postes inutiles et renforcer leur pouvoir, que les fonctionnaires et leurs syndicats font constamment campagne pour l'augmentation de l'assistanat, et de la prétendue "justice sociale".
Merci de m'indiquer un seul syndicat de fonctionnaires libéral, qu'on rigole un peu...
Votre assertion selon laquelle seuls les politiciens décideraient de ces choses, et non les fonctionnaires, est un mensonge d'une impudence rare. Non seulement les fonctionnaires votent, militent et font grève pour le maintien et l'extension des dépenses sociales, mais ils sont main dans la main avec les politiciens, avec lesquels ils forment une seule et même classe, mue par les mêmes intérêts, et se renvoyant constamment l'ascenseur.
Le politicien normal, en France, est un fonctionnaire de carrière. Justement. Les hommes politiques sont dans la lumière et bénéficient des privilèges du pouvoir et des hauts salaires, mais les fonctionnaires, en échange, les manipulent comme des marionnettes -- et s'assurent du maintien, et de l'extension, de leurs privilèges à eux. Ce sont les fonctionnaires qui donnent les ordres aux ministres, cela a été parfaitement documenté par des milliers de témoins directs. Le ministre de l'Éducation nationale a toujours été le larbin de ses syndicats. D'ailleurs, certains fonctionnaires gagnent davantage que les hommes politiques les plus haut placés.
Donc la question est simple : êtes-vous, oui ou non, pour une baisse radicale de la dépense publique, qui passe bien évidemment par une suppression massive des postes de fonctionnaires ? C'est la seule question qui vaille.
Tout le reste est une façon de détourner la conversation, et de maintenir les Français dans l'oppression, le chômage et la pauvreté.
Rédigé par : Robert Marchenoir | 27 mars 2019 à 20:28
@ Paul | 27 mars 2019 à 16:27
Mon petit monsieur, vous êtes plutôt pathétique dans votre entêtement à avoir le dernier mot.
Après plusieurs posts signés Paul, voilà que vous prétendez exercer des fonctions militaires (avec grade conséquent) qui vous donnerait plus que d'autres voix au chapitre. Personnellement, permettez-moi d'en douter eu égard à la manière dont vous avez abordé le sujet initialement.
En effet il m'étonnerait qu'un militaire comme un policier de haut rang vienne sur ce blog (à condition d'en avoir le temps) nous faire part de ses observations et de son expérience sur un sujet précis sans décliner au moins sa qualité (à défaut de publier sous son patronyme).
Vous êtes donc, hélas, disqualifié sur ce coup... Inutile donc d'y revenir Monsieur Paul, vous n'êtes pas crédible.
Rédigé par : Mary Preud'homme | 27 mars 2019 à 19:12
@ anne-marie marson | 27 mars 2019 à 08:11
Si je comprends bien, à vos yeux, il serait excellent de commenter une information que l'on n'a pas suivie, et en conséquence pas comprise dans ses circonstances, développements et conséquences.
Ce en quoi Catherine Jacob - au demeurant incollable sur le Japon, mais fort limitée, voire trop souvent caricaturale ou fantaisiste, quand il est question de problèmes de sociétés chez nous - excelle.
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@ Noblejoué | 27 mars 2019 à 07:00
La mise à l'écart programmée de la vieillesse (cf hospices des vieux) ne remonte qu'à la deuxième moitié du XXe siècle. Elle est donc fort récente. Pratique d'exclusion qui s'est amplifiée au point de devenir une quasi-institution avec l'allongement de la durée de vie.
Preuve s'il en était besoin que ce qui aurait été gagné (grignoté) en temps, au lieu d'être une preuve de progrès est plutôt une régression, tout d'abord en termes de simple humanité.
Rédigé par : Mary Preud'homme | 27 mars 2019 à 18:14
@ Robert Marchenoir
Vous oubliez de dire que dans la dépense publique (qui effectivement représente 57% du PIB), il y a bien sûr le traitement des fonctionnaires mais aussi, les subventions à l'industrie, l'aide au logement, le RSA, l'aide aux chômeurs et donc toutes les dépenses sociales.
Celles-ci ne sont pas imputables à la fonction publique car ce sont les hommes politiques qui les ont mises en place.
On ne peut donc pas affirmer que la "production" des fonctionnaires représente 57% du PIB.
Rédigé par : Paul Duret | 27 mars 2019 à 16:44
@ Mary Preud'homme
Madame, comme dit bien l'adage: il n'est pire sourd que celui qui ne veut pas entendre.
Figurez-vous que je suis un de ces professionnels dont vous parlez. Figurez-vous encore que parmi mes hommes, il en est qui ont déjà eu à ouvrir le feu et à tuer sur le territoire national. Je vous le concède, il ne s'agissait pas de foule mais de terroristes. Oui aussi, ce ne sont point mes hommes qui ont eu à se mettre en position de tir face à des manifestants, mais j'en ai eu le témoignage direct et précis. Parce que je commande à de tels hommes, mon jugement sur ces points est éprouvé, tout comme celui des différentes autorités que j'ai évoquées. En ma qualité de chef, je dois prévenir tout type d'événements et suis parfaitement capable d'en estimer les occurrences et les conséquences. C'est mon métier et, depuis vingt-cinq ans, je passe le plus clair de mon temps à envisager ces diverses hypothèses.
Vous avez le raisonnement fallacieux de l'idéologue. Il est juste de contrer l'erreur. Une fois encore et ce sera la dernière, je vais exposer la situation. Les lecteurs intéressés par la question auront alors suffisamment d'arguments pour se faire une opinion. Il n'est pas anodin d'ailleurs que vous n'opposiez rien de bien consistant et ferme à mon propos sinon que les décideurs ou les inspirateurs de cette mesure l'avaient faite le plus lucidement et le plus judicieusement possible qu'il soit. D'un vœu pieux, il ne suit pas nécessairement des effets appropriés. Les sourds, eux, le demeureront selon la volonté qui les incline. Pour ce qui nous concerne, donnons-nous rendez-vous dans quelques mois. J'ose penser que vous aurez assez d'honneur pour ne pas vous dédire quand l'occurrence que je présage pour certaine se réalisera.
Ainsi donc les militaires de la force Sentinelle assureront "des gardes statiques sous la responsabilité des personnels fonctionnaires (CRS) et militaires (gendarmes mobiles) spécialistes en maintien de l'ordre". Qu'est-ce qu'une garde statique ? Pour simplifier, c'est la protection d'un bâtiment, d'une zone ou de ses occupants, contre quelque chose, quelqu'un qui pourrait vouloir y attenter. Il y a donc un risque que l'on veut éviter et c'est la raison pour laquelle on destine une force pour s'opposer à ce risque. Est-ce que ce que l'on protège a de la valeur ? Oui, assurément sinon on se contenterait d'un dispositif d'alarmes ou d'agents de surveillance privés. Quel est la nature du risque principal ? Il est d'émeutiers qui feraient irruption dans ces bâtiments et en menaceraient les occupants: M. Griveaux doit s'en souvenir ! Le risque est tel qu'on estime qu'il faut en armer ses défenseurs.
Depuis plus de cinquante ans, on oppose à des émeutiers des forces spécialisées dans le maintien de l'ordre. Depuis des mois, on a continué dans cette doctrine. Pourquoi cela ? Parce que l'armée n'est dévolue au maintien de l'ordre qu'à titre exceptionnel quand le régime politique vacille et qu'il faut le plus haut niveau de force pour le soutenir. Faut-il rappeler toutes les révoltes populaires du XIXe siècle, la Commune de Paris, le 6 juin 1934 et bien d'autres... Quel résultat a suivi l'emploi de la force militaire ? Il y eut quelques morts…Ainsi, aujourd'hui, ce serait différent parce que vous le décrétez ! Les émeutes actuelles n'ont-elles pas un haut niveau de violence ?
Revenons donc à l'assaut sur les locaux de M. Griveaux. Imaginons des émeutiers furieux et vindicatifs, jouissant de l'avantage de l'initiative, contournant les barrages policiers. Ils font irruption dans la cour de M. Griveaux, armés de bâtons contondants, de pieux, de pavés, de cocktails Molotov, de tronçonneuses, que sais-je encore ? Survient un OPV: "Messieurs les militaires, vous n'êtes pas en situation de légitime défense, je vous interdis de faire usage de vos armes". Oui, allez dire cela à M. Légionnaire, ou à M. Parachutiste. Vous imaginez la scène ? C'est la prise de la Bastille que vous voulez renouveler ?
Ma petite Dame, vous qui concevez vos hautes opinions bien tranquillement assise dans votre fauteuil, je vais vous rappeler quelques vérités élémentaires. Un militaire obéit à son chef. Son chef est un militaire. L'autorité publique requiert la force militaire pour produire un effet. Le chef militaire décide seul des moyens et garde seul l'autorité sur ses hommes pour produire cet effet. Et ce n'est que parce que ses hommes savent que le chef veillera sur eux et leur sûreté qu'ils lui obéissent.
Madame, dans votre raisonnement abstrait, vous laissez à penser que les militaires de la force Sentinelle sont de parfaits supplétifs des forces de l'ordre. Vous avez tort de le penser. Nous avons notre propre honneur et nos propres devoirs. Mon premier devoir en qualité de chef est de faire en sorte que mes hommes restent vivants. Avec nos seuls fusils, nous n'irons pas loin. Si des émeutiers arrivent en nombre sur mes hommes et qu'un tir de semonce ne les arrête pas, je donnerai l'ordre d'ouvrir le feu sur la foule. J'irai en prison à cause du défaut de proportionnalité dans la riposte. Mais ma décision et ma loyauté aura sauvé mes hommes. Voilà dans quelle situation délicate nous met le choix du gouvernement. C'est une faute. Il n'est pas anodin d'opposer des soldats à des émeutiers. Vous pensez que c'est impossible. Dans ce cas, il n'y a pas besoin de protection. Mais justement, il est besoin de protection.
A provoquer un risque, à la fin il se réalise…
Rédigé par : Paul | 27 mars 2019 à 16:27
@ Paul Duret | 26 mars 2019 à 20:53
"@ Robert Marchenoir - Évidemment : la "production" des fonctionnaires est comprise dedans... et elle représente 57 % du total !"
"Encore une fake news ! Comment les fonctionnaires qui sont environ 5 000 000 pourraient-ils à eux seuls compter pour 57% du PIB alors qu'il y a près de 30 000 000 d'actifs en France ?"
Pinaillage et faisage d'imbécile sont les mamelles de la France (de gauche).
Quand je dis que la production des fonctionnaires est comprise dans le PIB, et qu'elle représente 57 % de ce dernier, il faut évidemment comprendre : la dépense publique représente 57 % du PIB.
Le type à peu près intelligent et honnête comprend, et s'abstient de faire des remarques.
Le pinailleur socialiste joue au c..., et fait semblant de comprendre qu'il s'agit exclusivement du traitement des fonctionnaires. Comme si la production des fonctionnaires ne comprenait pas, non seulement leur salaire, seule approximation disponible de la production d'une administration au sens strict, mais aussi tout le reste de la dépense publique qu'ils ordonnent et génèrent.
Comme si l'important, dans la remarque que je faisais à Giuseppe (qui l'a fort bien comprise, lui) n'était pas la constatation que la dépense publique en France est énorme, excessive, un record mondial, qu'il s'agit là d'un fait indubitable, et que cela fausse complètement les statistiques du PIB. Puisqu'il s'agit d'une fausse production, et même pour une part importante d'une anti-production, d'un anti-travail qui empêche le secteur libre de produire et de créer des richesses.
Comme si vous étiez le directeur de l'OCDE, moi celui de la Banque mondiale, et que nous devisions sur la précision de nos statistiques respectives à un demi-point près.
Comme si ce chiffre de 57 % n'était pas le chiffre officiel, établi, contesté par personne (merci de ne pas m'objecter que depuis jeudi soir, on en est en fait à 56 % et des brouettes).
Maintenant, si vous voulez vraiment pinailler sur les statistiques, réfléchissez à cette autre distortion : les "actifs", comme vous dites, comprennent aussi... les chômeurs. Or, il n'y a pas de chômeurs chez les fonctionnaires, et pour cause.
Calculer le pourcentage des fonctionnaires parmi la population active, ratio couramment évoqué, minimise donc fortement leur poids réel. Pour être honnête, il faudrait comparer le nombre des fonctionnaires au nombre total des personnes pourvues d'un emploi.
Et ce chiffre serait encore largement sous-évalué. Il faut, en effet, ajouter aux effectifs des fonctionnaires tous les "associatifs" qui vivent exclusivement, ou essentiellement, des subventions de l'Etat, et qui sont donc des crypto-fonctionnaires.
Rédigé par : Robert Marchenoir | 27 mars 2019 à 15:45
@ Catherine JACOB
"Les droits de l'homme, mais quelle idiote je fais, une mamie n'est pas un homme, même dûment pourvue d'une moustache naissante. Juste une emm..deuse de plus !"
Les droits de l'homme sont complémentaires des devoirs de la femme ;-)
Je sens que Landerneau va encore laisser échapper une bronca mémorable.
Bon, je me cache sous le tapis...
Rédigé par : Exilé | 27 mars 2019 à 13:38
@ Catherine JACOB | 26 mars 2019 à 08:20
Excellent !
Rédigé par : anne-marie marson | 27 mars 2019 à 08:11
Il y a des vieux dénoncés comme à envoyer en maison de retraite par ceux qui devraient les aider à se maintenir à domicile, des vieux plus prudents et tragiques qui préfèrent se passer d'aide et mourir en se passant de soin chez eux pour éviter la maison de retraite.
Dénoncés par qui est censé vous aider ! Quand la culture est si résolument contre un groupe, il lui faut se défendre comme il peut.
Il y a chantage et compagnie contre la maison de retraite que j'ai montré dans un lien que je repasse. Espérons que quelques personnes liront et appliqueront ce qui peut les sauver ou envoie le mot aux autres :
https://www.soignantenehpad.fr/pages/sur-le-net/personnes-agees-comment-faire-pour-eviter-la-maison-de-retraite.html
Et j'y pense, si on veut quand même se faire aider : en employant quelqu'un qui ne relève que de soi, pas d'un organisme lié à un autre ou à l'idée de santé à tout prix passant par une mise à l'écart dont on ne veut pas.
Je sais, c'est plus cher. Mais soit on a les moyens de tenir quelqu'un, soit non et c'est lui ou plutôt l'organisme qui le chapeaute qui vous tient. Si on n'a pas les moyens, mieux vaut éviter à mon avis.
Et les gens demandant une aide à la famille, aux voisins peut-être, qu'ils finissent par indisposer de sorte que tout le monde appuie par exemple l'hôpital faisant signer son consentement à aller en maison de retraite quand on est dans les vapes.
De sorte que des gens préfèrent mourir avant l'heure et sans soin. Le soin à tout prix qui tue la liberté, et finalement, chez d'autres, le soin, gens voulant éviter la relégation, et souvent, il faut bien le dire, les mauvais traitements.
On dit toujours de se soigner pour vivre longtemps. Certes, mais pour aboutir en maison de retraite ?
De sorte qu'il peut se faire que des gens ayant évité les médecins toute leur vie, et donc point des souffrances pourtant soulageables, s’épargnent le pire. Combien et à quel prix ?
Il faut abolir la paranoïa des médecins rendant ou maintenant les gens malades pour le bien de leur compte en banque, mais aussi la perspective de finir dans un dépotoir à vieux.
Le soin doit être à la fois plus reconnu et épuré de coercition et de maltraitance.
Quand on maltraite un enfant, il en subit les conséquences toute sa vie, quand on maltraite un ancien, on ajoute à l’amertume de la décrépitude et de la fin celle que l’extérieur puisse redoubler les tourments de l’intérieur.
C'est, dans les deux cas, expression un peu passée de mode mais combien vraie, une double peine.
Rédigé par : Noblejoué | 27 mars 2019 à 07:00
@ Paul | 26 mars 2019 à 17:19
Vous n'avez toujours pas compris que la force Sentinelle ne va assurer que des gardes statiques sous la responsabilité des personnels fonctionnaires (CRS) et militaires (gendarmes mobiles) spécialisés, eux et essentiellement eux, en maintien de l'ordre.
Inutile donc de nous ramener les prétendues réflexions sur la question de je vous cite :
"le Gouverneur Militaire de Paris, l'ancien directeur de l'Ecole de Guerre, le général Desportes..." pour avoir raison...
Personnellement, je préfère m'en tenir à ce que disent de vrais professionnels du service d'ordre, qu'ils soient commissaires de police de la Sécurité publique, commandants de CRS ou officiers de gendarmerie.
Rédigé par : Mary Preud'homme | 27 mars 2019 à 00:31
@ Robert Marchenoir | 26 mars 2019 à 18:21
Bob - je me permets -, le PDG qui a embauché une partie de notre génération ne nous a jamais demandé nos diplômes, après un entretien plutôt rapide il nous a demandé d'être curieux, et attribué un droit à l'erreur à assumer jusqu'au bout, et après au boulot !
Il faut savoir que le milieu que je connais est un des rares qui offre des perspectives de carrière majeures, sans lampions mais le bonheur en prime pour ceux qui sont curieux… et dont le bon sens est un meilleur allié que le diplôme, avec savoir lire, écrire et compter (chez nous pas trop soustraire).
Il faut savoir aussi que quand on est jeune et désargenté, le bon sens vous fait apprendre vite le fonctionnement du moteur à explosion à 2 temps (celui des mobylettes) au début, et 4 temps par la suite (celui de la 4 CV dans l'atelier solidaire de l'ENI, qu'il nous arrivait de squatter).
Si vous saviez tout ce que l'on peut faire avec les opérations de base… Tiens, si le montant de votre chèque est à la hauteur, demain on vous loge dans le bâti de vos rêves. Quoique peut-être vous vous en fichez.
Bob - je me permets - je me suis éloigné mais peu importe, j'ai bien aimé Béchamel, les œufs à la béchamel de ma grand-mère… cela n'a rien à voir mais vous m'avez fait prolonger une belle journée, cela n'a pas de prix.
Alors Béchamel plus tard.
Rédigé par : Giuseppe | 26 mars 2019 à 21:36
@ Robert Marchenoir
"Évidemment : la "production" des fonctionnaires est comprise dedans... et elle représente 57 % du total !"
Encore une fake news ! Comment les fonctionnaires qui sont environ 5 000 000 pourraient-ils à eux seuls compter pour 57% du PIB alors qu'il y a près de 30 000 000 d'actifs en France ?
Je vous signale par ailleurs que ce que les groupes français produisent à l'étranger ne rentre pas dans le PIB français.
Rédigé par : Paul Duret | 26 mars 2019 à 20:53
@ Paul | 26 mars 2019 à 17:19
Ce discours abstrait et inadéquat comme vous dites est pourtant celui de commissaires de police de sécurité publique, de commandants de CRS, ainsi que des officiers de la gendarmerie mobile.
Mais peut-être en savez-vous plus long que ces professionnels du maintien de l'ordre !!!
Amusant !
Rédigé par : Mary Preud'homme | 26 mars 2019 à 19:22
@ yoananda | 26 mars 2019 à 10:21
"Chouard ne débat pas dans les formes policées et les Gilets jaunes font des fautes d'orthographe. Mais à un moment il se s'agit plus d'être suffisamment bien poudré ou maquillé pour être présentable."
Ta-ta-ta. Il ne s'agit pas de formes, ni de fautes d'orthographe. Chouard est socialiste, et les Gilets jaunes aussi. Ne faites pas l'imbécile. Recycler des "éléments de langage" pompés dans les pires sites de désinformation d'Internet (le prétendu "poudrage" d'Emmanuel Macron) ne changera rien au fond : soit vous êtes libéral, et respectueux de la démocratie, soit vous êtes socialiste (et nihiliste de surcroît, à l'instar des Gilets jaunes). Zere iz no alternative.
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@ Giuseppe | 26 mars 2019 à 10:05
"Ce n'est pas possible, notre PIB est surévalué."
Évidemment : la "production" des fonctionnaires est comprise dedans... et elle représente 57 % du total !
Quant au chiffre d'affaires des entreprises privées, il se fait largement en dehors du territoire national. S'il n'y avait pas les riches Chinois et Américains pour acheter la production de LVMH, ce ne sont pas les Français pressurés de taxes qui pourraient les remplacer !
Et voilà pourquoi votre balade matinale est si tranquille... (Au passage, félicitations pour parvenir à des constatations économiques fondamentales à partir d'observations de détail de la vie quotidienne... ce genre de bon sens est assez rare.)
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@ Daniel Ciccia | 26 mars 2019 à 06:35
"L'industrie suisse représente 27% du PIB qui tourne autour de 600 milliards d'€. La France possède un PIB qui tourne autour de 2 300 milliards d'€. Cela pour 8 millions d'habitants contre 70 millions en France. Comparez ce qui est comparable."
Et ? Donc ? En quoi n'est-ce pas comparable ? Puisque l'économie suisse est plus petite que celle de la France, alors il en résulte que la Suisse n'est pas un pays industriel, ce qui était le fond du débat, et le contraire du cliché français imbécile ? Il en résulte qu'un pays libéral, et donc qui travaille, n'est pas infiniment plus prospère qu'un pays socialiste, et donc qui peigne la girafe, ce qui était le fond du débat ?
Une fois de plus, on voit ici à l'œuvre le fameux "c'est pas comparable" : tantôt les autres pays sont trop petits, tantôt ils sont trop grands, tantôt on n'y parle pas assez français -- enfin bref, ça ne va jamais.
La France est un pays spécial, unique au monde, qui ne saurait prendre exemple sur ce qui se fait ailleurs, surtout quand ça marche. Nous, c'est pas comparable. On se vautre dans la pauvreté et la mauvaise foi, mais c'est parce que nous sommes de pauvres victimes et que le monde ne nous reconnaît pas à notre juste valeur. (Comme les Russes.)
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@ Christine L. | 26 mars 2019 à 05:49
Vous pinaillez, comme tous les socialistes. Vous extrayez quelques lignes de trois initiatives populaires suisses que j'ai citées, et vous tentez d'en conclure... quoi, exactement ? Que les Suisses sont socialistes ? Qu'ils sont anti-libéraux ? Qu'ils ont fait les même choix économiques, politiques et philosophiques que les Français ?
J'ai dû citer une cinquantaine de référendums suisses, où les Suisses se sont, à chaque fois, prononcés dans le même sens : un sens libéral. C'est un fait que les Suisses ont, parfois à plusieurs reprises, voté contre la réduction du temps de travail, contre le salaire minimum, contre la baisse de l'âge de la retraite, contre l'augmentation de la durée des congés payés, contre la nationalisation de l'assurance-maladie... donc exactement dans le sens contraire du consensus absolument général, en France.
C'est un fait que la dépense publique est infiniment plus basse en Suisse qu'en France, que l'État y est maigre et modeste contrairement à la France, que les lois réglementant le travail y sont infiniment moins nombreuses, que les Suisses pris individuellement sont infiniment plus prospères que les Français, et ainsi de suite.
Et tout votre pinaillage n'y changera rien. Si vous voulez critiquer le libéralisme, ayez au moins l'honnêteté de le faire sans tordre la réalité.
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@ anne-marie marson | 25 mars 2019 à 23:38
"Par contre à partir de 65 ans on ne pourra plus participer à une manifestation ni donner son avis. Tout cela pour que les retraités ne puissent plus manifester."
Votre malhonnêteté est éclatante. Où avez-vous vu que le gouvernement veuille interdire aux vieux de manifester et de donner leur avis ?
Ce que disent les gens auxquels il reste une once de sens des responsabilités, c'est que lorsqu'on est un vieillard, il est stupide de prendre part à des manifestations dont on sait qu'elles sont susceptibles de dégénérer en violences. C'est qu'il est stupide de jouer les jeunettes à l'âge de 73 ans. C'est que "manifester" à la française, c'est un sport de jeunes.
Et que c'est un acte anti-social, en plus, lorsque, comme ce fut le cas à Nice avec cette militante d'une organisation communiste, on fait obstruction à la nécessaire action des forces de l'ordre. Cette dame, les photos le montrent très clairement, a encombré le chemin des gendarmes lorsque ceux-ci ont eu besoin de faire leur travail. Avec son âge et son embonpoint, elle ne pouvait s'imaginer pouvoir déguerpir rapidement en cas de grabuge.
Pire encore, sa famille refuse d'assumer ses responsabilités en son nom, et se permet de porter plainte contre l'État. Alors que, nous l'apprenons maintenant, elle avait, avant sa chute, manifesté dans une zone interdite : c'est donc une délinquante.
Mais c'est bien le but de ces communistes malhonnêtes : gêner l'action de la police en occupant le terrain, sous prétexte de "droits" imaginaires. Et en vertu de leur sens subversif tout à fait réel. Et tout à fait organisé.
Votre mensonge est d'autant plus éclatant, que le procureur a pris grand soin de déclarer aux médias que lors de sa chute, la responsable d'Attac se trouvait juste en dehors de la zone interdite. La dédouanant ainsi, de façon manifestement complaisante. Il est d'autant plus éclatant, que les responsables du gouvernement, tout au long de cette crise des Gilets jaunes, n'ont cessé d'affirmer (bien à tort, à mon avis) le droit des citoyens à manifester pacifiquement.
Bloquer la circulation pendant des mois à travers le pays, ce n'est pas "manifester", et c'est encore moins "manifester pacifiquement". Ce mouvement n'a jamais été pacifique. Dès le début. Mais les Français sont tellement habitués à user de la violence, pour voler leurs concitoyens par l'intermédiaire de l'État, qu'ils ne s'en rendent même pas compte.
Rédigé par : Robert Marchenoir | 26 mars 2019 à 18:21
@ Mary Preud'homme
Non Madame Preud'homme, ce n'est pas clair du tout ou cela ne l'est que sous son aspect théorique et non pas pratique. Quel que soit le schéma – lutte contre le terrorisme ou protection des bâtiments publics – la force Sentinelle agit toujours dans le cadre de la réquisition.
Abordons l'aspect pratique, quand les soldats ont eu à recourir à la force dans le cadre de la lutte contre le terrorisme. Dans aucune situation, il n'y avait d'OPJ à proximité. La possibilité d'en joindre un par radio était également impossible en raison de l'immédiateté de la situation. Les soldats ont alors agi dans le cadre exclusif de la légitime défense. Prenons maintenant la situation de la protection des bâtiments publics. Croyez-vous que derrière chaque groupe de soldats, il y aura un OPJ ? Admettons même qu'il y en ait quelques-uns à proximité. Croyez-vous vraiment que dans la confusion d'un mouvement de foule agressif, un OPJ pourra se faire entendre ? Vous êtes bien naïve si vous le pensez.
Considérez alors les moyens dont disposent les soldats: leur gilet pare-balles, leurs fusils, une lacrymogène et un bâton. Que se passe-t-il quand 100 émeutiers violents assaillent un lieu ? Que feront les soldats, ne bénéficiant ni de boucliers, ni de grenades de désencerclement, ni de LBD, ni de canons à eau pour tenir à distance la foule, sans même parler de formation adaptée ? Laisseront-ils la foule venir à eux ? Si c'est le cas: ils sont perdus et leurs armes sont subtilisées. Sinon, ils tueront ou blesseront. Si même un OPJ était présent, rien n'y changerait. Croyez-vous qu'ils obéiraient à un OPJ leur interdisant le tir au risque d'y laisser leur peau ?
Que disent le Gouverneur Militaire de Paris, l'ancien directeur de l'Ecole de Guerre, le général Desportes et d'autres ? Que l'emploi des armes est possible. Bien sûr en cas de légitime défense. Bien sûr. Comment la proportionnalité dans la riposte est-elle possible dans une telle configuration ? Dites-moi… Elle ne l'est pas. N'avez-vous pas vu ou entendu quelques histoires où des militaires de la force Sentinelle se sont trouvés pris à parti dans des manifestations violentes ? Savez-vous alors que leurs armes étaient braquées, armées, en direction des émeutiers ? A quoi a tenu le basculement ? A presque rien.
Donc oui, Mme Preud'homme, c'est bien clair pour moi: il y aura à un moment du sang qui coulera, soit chez les émeutiers, soit chez les soldats de la force Sentinelle. Votre agressivité montre le parti pris. Votre discours est théorique, abstrait et par conséquent inadéquat. On ne fait pas face à la violence de manière abstraite mais avec ses tripes.
Rédigé par : Paul | 26 mars 2019 à 17:19
@ Christine L. 26 mars 2019 à 05:49
"Je vais reprendre les trois premiers titres choisis par Madame Breizmabro"
Déjà bonjour la sélection.
"Et, contrairement à ce que chante Madame Breizmabro, la verte et protestante Suisse est largement plus catholique que protestante, 36% contre 24% mais je ne vais pas polémiquer avec elle: je ne veux pas lui tirer des larmes en lui disant qu'Heidi n'a pas vraiment existé"
Quoi !? Heidi n'a pas vraiment existé ! Vous osez ici piétiner toute mon enfance !!
Mon banquier lausannois m'aurait-il menti !? (Je n'ose le croire, un banquier suisse ne ment pas puisqu'il est protestant).
Par contre dire "170 000 frontaliers, dont des Bretons" ça ça m'en a bouché un coin :D
Adéo Christine L ;)
Rédigé par : breizmabro | 26 mars 2019 à 16:24
@ Daniel Ciccia
"La France possède un PIB qui tourne autour de 2 300 milliards d'€."
Y compris, si je ne m'abuse, la curieuse part de « PIB » attribuée au secteur public, comme s'il produisait quelque chose au lieu de coûter.
De l'art de truquer les statistiques...
Rédigé par : Exilé | 26 mars 2019 à 13:39
@ Christine L. | 26 mars 2019 à 05:49
J'ai beaucoup aimé votre intervention démystificatrice, agrémentée de plus d'un humour pince-sans-rire.
Et donc, pourriez-vous nous en dire davantage sur la Suisse ?
Rédigé par : Noblejoué | 26 mars 2019 à 12:28
Comme ceci le montre, l'horlogerie est liée à la haute technologie :
https://www.hautehorlogerie.org/fr/encyclopedie/histoire-de-lhorlogerie/
Rédigé par : Noblejoué | 26 mars 2019 à 12:18
"On jugera bien de l'ineptie de réquisitionner des militaires non gendarmes, avec des fusils d'assaut, pour opposer leur résistance à une foule en colère..."
Rédigé par : Paul | 26 mars 2019 à 10:45
Mieux vaut s'informer avant de colporter ce genre de ragots et autres rumeurs infectes Monsieur Paul :
En réalité :
Les militaires de la mission Sentinelle sont - uniquement - réquisitionnés, sous la responsabilité d'un OPJ (coordonnateur de l'autorité civile et militaire en cas de violences des manifestants) pour faire des gardes statiques devant certains édifices publics d'importance ou zones sensibles. Ils ne peuvent donc riposter ni prendre aucune initiative (mission qui revient uniquement aux CRS, gendarmes mobiles et autres unités de la sécurité publique) sauf en cas de légitime défense.
Afin de libérer les forces de sécurité de la police (CRS) et de la gendarmerie (mobile) affectées trop souvent à des tâches annexes de plantons, au détriment de leur métier qui consiste justement à faire du maintien de l'ordre et de la répression d'émeutes, et qui sont formés et entraînés pour cela.
Est-ce clair ?
Rédigé par : Mary Preud'homme | 26 mars 2019 à 12:18
@ Christine L.
Oui ! Et ensuite il vaut mieux ne pas lire certains journaux paraissant en Suisse francophone, le gouvernement français pourrait avoir un retournement de rétine...
Eux, ont conservé une vraie formation en apprentissage, ce qui les distinguera toujours des faux intellos français qui ne jurent que par la fac pour former la jeunesse !
Quand on se prend à penser à tous les ateliers qui ont fait les chefs-d'oeuvre du Quattrocento, on se prend à penser aussi que le monde ne vit plus en accord avec lui-même et le temps.
Mais on ne va pas chipoter quand le site viticole de Lavaux est classé au Patrimoine mondial de l'humanité parce qu'il est magnifique et dépasse avec le Lac Léman en contre-bas, les Alpes en face et la voie ferrée qui serpente à flanc, tant d'autres sites de par le monde.
Rédigé par : calamity jane | 26 mars 2019 à 12:11
@ Achille
J'aimerais mieux que les humains survivent et se perfectionnent mais si les IA arrivaient avant qu'on se tuent - elles ne pourraient pas émerger toutes seules actuellement si des écolos nous tuaient - ce serait mieux que rien.
Asimov est un génie, peut-être un peu optimiste, notamment sur les relations humains-robots. Ces robots sont quasiment des anges avec nous ! Je doute d'un tel futur, comme je doute, certains le croient, qu'on leur donnera leur liberté de bonne grâce, après un procès.
Quoi que je fasse tout pour que les merveilles arrivent, je sais bien qu'avec nous les démons sont plus probables.
Rédigé par : Noblejoué | 26 mars 2019 à 12:09
@ Catherine JACOB | 26 mars 2019 à 08:20
La charge des policiers ne visait pas cette dame et aucun policier ne l'a blessée ce qui a été confirmé par le procureur ; elle a tout simplement buté sur un obstacle en voulant s'enfuir, laquelle chute a occasionné ses blessures. Dommage pour cette dame mais avouez que porter plainte en pareil cas est pour le moins gonflé de la part de la famille !!
Par ailleurs, si vous voulez venir donner des cours de maintien de l'ordre et des conseils (de douceur) aux CRS cantonnés à Bièvres ou aux gendarmes mobiles lors de leur entraînement à Saint-Astier, vous êtes la bienvenue ! D'autant qu'il semblerait que ledit maintien de l'ordre ou la répression contre les dissidents, émeutiers etc. à mobilité ralentie, réduite, voire porteurs de cannes et autres déambulateurs ne soient toujours pas à l'ordre du jour dans l'enseignement de nos policiers et gendarmes.
Grosse lacune !
Rédigé par : Mary Preud'homme | 26 mars 2019 à 11:44
M. Bilger,
Les Black Blocs bénéficient de l'insigne avantage de l'initiative. La force publique, policière ou militaire, est quant à elle réduite à la passivité. Elle attend l'événement et autant qu'elle le peut essaie de le prévenir. Mais à ce jeu élémentaire de tactique, l'avantage va toujours à l'initiative: les ressources pour garantir l'ordre public en tout temps et en tous lieux étant assez évidemment insuffisantes. Les Blacks Blocs n'allaient donc pas intervenir ce samedi. Ils attendront tranquillement que le dispositif se relâche comme il le fait chaque fois tant les forces ont besoin de relâchement.
On jugera bien de l'ineptie de réquisitionner des militaires non gendarmes, avec des fusils d'assaut, pour opposer leur résistance à une foule en colère le moment opportun. Du sang coulera, inéluctablement…
Peut-être observera-t-on aussi ici ou là la défection des forces militaires. Pourquoi donc de pauvres hères en arme, dont le pouvoir se soucie ordinairement comme d'une guigne, voire qui les a quelquefois ouvertement méprisés, défendraient-ils ce pouvoir plutôt qu'ils n'agréeraient la colère populaire ? Par fidélité à un concept abstrait, la République ? Par fidélité à un pouvoir dont la représentativité véritable est très basse ?
Ce qui m'apparaît aujourd'hui une évidence est la vulnérabilité des institutions et la précarité des hommes qui les gouvernent. Les temps sont subversifs et le pouvoir fragile et faible.
Rédigé par : Paul | 26 mars 2019 à 10:45
Chouard ne débat pas dans les formes policées et les Gilets jaunes font des fautes d'orthographe.
Mais à un moment il se s'agit plus d'être suffisamment bien poudré ou maquillé pour être présentable.
Rédigé par : yoananda | 26 mars 2019 à 10:21
Je viens d'aller déposer un chèque à la banque, j'ai traversé une ville engourdie, croisé un fourgon, un petit camion, une fourgonnette, même une voiturette électrique de la Brigade des feuilles.
Emmitouflés serrés les uns contre les autres dans leur cabine, pourtant le soleil est doux, l'air est sain, le ciel bleu...
Ce n'est pas possible, notre PIB est surévalué, loin de la chanson de Jacques Dutronc sur Paris, pas de jaunes sur les ronds-points, que du vert mais rivé derrière le volant, figé, immobile, l'ennui peut-être.
"Modestement, avec ce billet, je verse mon écot au débat public et médiatique." (PB)
Au moins quelqu'un qui participe.
Allez donc savoir pourquoi je dis cela, sans doute parce que je me préparais à tondre et que mon esprit était tendu vers une hauteur de coupe à régler, mon noisette n'était pas encore prêt, sous le plus beau panorama du monde bien sûr, allez, nouvelles du jour pour commencer une belle journée.
https://youtu.be/lDW9I87vJtA
Que du cliché tout cela.
Rédigé par : Giuseppe | 26 mars 2019 à 10:05
@ Noblejoué | 25 mars 2019 à 19:25
Rassurez-vous, vu la tournure que prennent les événements, d’ici un siècle (peut-être avant) la race humaine aura disparu : surpopulation, pollution, conflits internationaux, catastrophes dues à l’inconscience de certains esprits malades.
Elle sera remplacée par des humanoïdes et robots sophistiqués obtenus grâce à l’IA, dernière création de l’intelligence humaine et notre bonne planète Terre ne s’en portera que mieux. Il faudra toutefois attendre encore quelques dizaines ou centaines de milliers d’années avant qu’elle soit totalement dépolluée et retrouve son apparence d'avant l'apparition de l'humanité.
Tous les plus grands auteurs de science-fiction l’ont dit, notamment Asimov, sans doute le plus visionnaire d’entre eux.
Rédigé par : Achille | 26 mars 2019 à 09:54
@ Alpi | 25 mars 2019 à 20:42
"Et ce n'est pas grâce au chocolat ou aux montres Jaeger !"
Je n'en ai pas douté une seconde, je sais qu'ils ont d'autres sources de revenus. Par exemple ? L'emmental... :D
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@ anne-marie marson 25 mars 2019 à 23:38
"Par contre à partir de 65 ans on ne pourra plus participer à une manifestation ni donner son avis"
Participer à une manifestation après 65 ans peut se faire sur un parcours non interdit et sécurisé. Quel besoin chez certains ou certaines, de vouloir à tout prix (*) manifester là où c'est interdit, et qui plus est après 70 ans !
La nature humaine m'étonnera toujours.
(*) Parfois c'est hors de prix...
Rédigé par : breizmabro | 26 mars 2019 à 09:14
@ Mary Preud'homme | 25 mars 2019 à 18:27
Peut-être, mais ce n'était pas la peine d'envoyer un Canadair éteindre un feu de cheminée. Autrement dit de faire charger une septuagénaire non armée par trente RoboCop dûment casqués, eux, et de lui occasionner ainsi plusieurs fractures du crâne.
La non réponse d'un moustique aux sommations d'usage ne dédouane en rien le char d'assaut d'avoir esquinté la chaussée en fonçant dessus !!
Il y a quand même des choses plus intelligentes à faire pour donner une leçon à tonton Xi sur le respect des droits de l'homme.
Les droits de l'homme, mais quelle idiote je fais, une mamie n'est pas un homme, même dûment pourvue d'une moustache naissante. Juste une emm..deuse de plus !
Rédigé par : Catherine JACOB | 26 mars 2019 à 08:20
L'industrie suisse représente 27% du PIB qui tourne autour de 600 milliards d'€. La France possède un PIB qui tourne autour de 2 300 milliards d'€.
Cela pour 8 millions d'habitants contre 70 millions en France.
Comparez ce qui est comparable.
Rédigé par : Daniel Ciccia | 26 mars 2019 à 06:35
Le président Freluquet 1er a raison d'être comme il est, et de ne pas en changer ! Preuve qu'à quarante ans on est fini et que donc il sera fragile à soixante-treize !
Et à soixante-quinze ans, il demande au fragile Alain Juppé de s'extraire de ses habitudes municipales pour se rendre au Conseil constitutionnel ?
Que fait Marlène Schiappa et son secrétariat d'Etat ?
Rédigé par : calamity jane | 26 mars 2019 à 06:30
Je vais beaucoup décevoir Madame Breizmabro et Robert Marchenoir, concernant les initiatives rejetées par le peuple suisse et pour des raisons opposées.
Je vais reprendre les trois premiers titres choisis par Madame Breizmabro:
1. Garantie du pouvoir d'achat et du plein emploi
2. Droits égaux pour les personnes handicapées
3. Services postaux pour tous
La première initiative s'intitule en réalité: "Initiative pour la monnaie franche" et elle concerne une proposition de remplacement d'un alinéa de l'article 39 de de la Constitution fédérale sur la Banque centrale.
L'initiative demande de remplacer le texte existant:
"La banque investie du monopole des billets de banque a pour tâche principale de servir en Suisse de régulateur du marché de l’argent, de faciliter les opérations de paiement et de pratiquer, dans les limites de la législation fédérale, une politique de crédit et une politique monétaire servant les intérêts généraux du pays."
par:
"A.3 La banque investie du monopole des billets de banque a pour tâche principale de régler la circulation de la monnaie en Suisse de telle façon que le pouvoir d'achat du franc suisse reste constant ou autrement dit que l'indice des prix des marchandises de première nécessité reste constant, afin de garantir le plein-emploi des travailleurs."
C'est évidemment moins sexy que de sous-entendre que les méchants Suisses étaient contre la garantie du pouvoir d'achat et du plein emploi en 1951.
La deuxième initiative "droits égaux pour les handicapés" demande l'introduction dans la constitution des textes suivants:
"1Nul ne doit subir de discrimination du fait notamment de son origine, de sa race, de son sexe, de sa langue, de son âge, de sa situation sociale, de son mode de vie, de ses convictions religieuses, philosophiques ou politiques ou du fait d'une déficience corporelle, mentale ou psychique.
2La loi pourvoit à l'égalité de droit pour les personnes handicapées. Elle prévoit des mesures en vue de l'élimination et de la correction des inégalités existantes.
3L'accès aux constructions et aux installations ou le recours à des équipements et à des prestations destinés au public sont garantis dans la mesure où ils sont économiquement supportables."
Dans le cas présent le Conseil fédéral a usé de son droit de faire une contre-proposition. Et c'est celle-ci qui a été acceptée par le peuple lors de la votation.
Voici la contre-proposition acceptée par le peuple:
"2 Nul ne doit subir de discrimination du fait notamment de son origine, de sa race, de son sexe, de son âge, de sa langue, de sa situation sociale, de son mode de vie, de ses convictions religieuses, philosophiques ou politiques ni du fait d'une déficience corporelle, mentale ou psychique.
3 L'homme et la femme sont égaux en droit. La loi pourvoit à l'égalité de droit et de fait, en particulier dans les domaines de la famille, de la formation et du travail. L'homme et la femme ont droit à un salaire égal pour un travail de valeur égale.
4 La loi prévoit des mesures en vue d'éliminer les inégalités qui frappent les personnes handicapées."
C'est vraiment horrible n'est-il pas ? J'en frémis encore.
La troisième initiative: "Services postaux pour tous" n'avait, quant à elle, plus de raison d'être, son texte ayant été intégralement repris dans le cadre d'une refonte complète de la loi sur la poste.
Et, contrairement à ce que chante Madame Breizmabro, la verte et protestante Suisse est largement plus catholique que protestante, 36% contre 24% !
Mais je ne vais pas polémiquer avec elle: je ne veux pas lui tirer des larmes en lui disant qu'Heidi n'a pas vraiment existé.
Je pense juste aux malheureux 200 000 français (170 000 frontaliers, dont des Bretons, plus des temporaires Schengen) qui déboulent tous les matins dans la région lémanique pour sculpter des coucous et se déguiser en marmottes testeuses de chocolat. Dure, dure la vie !
PS: je ne suis ni suisse, ni française, mais je réside dans l'arc lémanique. Personne n'est parfait !
Rédigé par : Christine L. | 26 mars 2019 à 05:49
@ anne-marie marson | 25 mars 2019 à 23:38
M'avez-vous lue ?
Il me semble bien que non.
On peut manifester à tout âge, sauf dans le cas où une manifestation est interdite sur un parcours donné. Or cette dame qui aurait pu manifester sur un autre parcours, autorisé cette fois, a bravé sciemment l'interdit comme elle s'en est d'ailleurs vantée auprès du journaliste qui l'interrogeait.
Elle s'imaginait sans doute que son âge (comme je l'ai dit et répété) l'exonérerait de respecter la loi. Qu'elle aurait un passe-droit pour cause de cheveux blancs !
Eh bien non Madame Marson, ce genre de chantage ne marche pas. C'est ce que j'ai voulu démontrer et qui tombe sous le sens.
Retraités ou pas tous ont même droit, ni plus ni moins, à 20 ans comme à 90. J'ai donc dit exactement le contraire de ce que vous avez compris.
Rédigé par : Mary Preud'homme | 26 mars 2019 à 00:37
@ Paul Duret 23h21
Déclaration complète:
"Je souhaite d’abord qu’elle se rétablisse au plus vite et sorte rapidement de l’hôpital, et je souhaite la quiétude à sa famille mais pour avoir la quiétude, il faut avoir un comportement responsable. Je lui souhaite un prompt rétablissement, et peut-être une forme de sagesse, quand on est fragile, qu’on peut se faire bousculer, on ne se rend pas dans des lieux qui sont définis comme interdits et on ne se met pas dans des situations comme celles-ci. »
Je maintiens que ce n'est pas au Président de faire la morale, surtout après avoir adopté des comportements limites (Benalla, la fête du 14 juillet, les papouilles aux délinquants, etc.)....
Rédigé par : caroff | 26 mars 2019 à 00:31
@ Mary Preud'homme | 25 mars 2019 à 18:27
Votre commentaire est paradoxal.
Il est question de rallonger la durée du travail avant de pouvoir prendre sa retraite, parce que l'on vit plus longtemps donc on devrait travailler plus.
Par contre à partir de 65 ans on ne pourra plus participer à une manifestation ni donner son avis.
Tout cela pour que les retraités ne puissent plus manifester.
Rédigé par : anne-marie marson | 25 mars 2019 à 23:38
@ fugace | 25 mars 2019 à 14:41
La liberté peut-elle autoriser de commenter un texte dont on avoue ne rien avoir lu ou juste une ligne et cesser lecture dès que le mot monnaie apparaît parce que ne connaissant rien sur elle vous l'avez en horreur et vous justifiez cette aversion par la citation d'Henry Ford qui suit:
« Il est appréciable que le peuple des nations, de cette nation, ne comprenne rien au système bancaire et monétaire, car si tel était le cas, je pense que nous serions confrontés à une révolution avant demain matin ».
Il me semble que vous vivez dans vos préjugés et ne faites aucun effort pour rechercher la réalité. Votre citation est faite par Charles Binderup (19 mars 1937). Cette citation est précédée de "C'est Henry Ford qui a dit, en substance, ceci", ce qui indique qu'il ne s'agit probablement que d'une paraphrase et non d'une citation exacte. Ce que Ford avait écrit dans "Ma vie et mon travail" (1923, en collaboration avec Samuel Crowther, p. 179 archive.org) était ce qui suit:
"Les jours s'écoulent vite lorsque la crainte d'une réduction du crédit sera mise à profit ou lorsque des slogans verbeux seront effrayants. Les gens sont naturellement conservateurs. Ils sont plus conservateurs que les financiers".
Ceux qui croient que les gens sont si facilement entraînés qu’ils laisseraient les presses à imprimer couler de l’argent comme des billets de lait ne les comprennent pas. C’est la conservation innée de la population qui a permis à notre argent de rester bon, malgré les fantasques tours que jouent les financiers - et qu’ils recouvrent avec des termes techniques complexes.
Les gens sont du côté de l'argent solide. Ils sont tellement immuables du point de vue de l’argent sain qu’il est difficile de se demander comment ils considéreraient le système dans lequel ils vivent, s’ils savaient ce que l’initié pouvait en faire.
On ne doit pas se méfier de la monnaie mais de l'usage qu'en font certains. Grâce à la création de monnaie sans contrepartie on crée l'inflation et c'est ainsi que le Venezuela a procédé pour que la consommation ne puisse se faire qu'avec la monnaie des fonctionnaires et des militaires au service du pouvoir en place qui émet la monnaie et ainsi achète le vote et le survote.
Si vous voulez une citation authentique sur la monnaie, je vous suggère celle de Karl Marx : « La monnaie masque la réalité : la production et sa vitesse de circulation. »
De ce fait la monnaie n'est que l'ustensile qui permet la circulation de la production puis quand la production devient consommation, la monnaie devient ustensile qui comptabilise le partage de la consommation nationale entre tous les ayants droit à cette consommation grâce à la monnaie qui constitue les rétributions des actifs ou les attributions faites aux inactifs.
Il n'y a rien à craindre de la monnaie dite fiducie (confiance) d'être représentative à la fois de la valeur des choses qui va devenir rétribution des actifs ou attributions à des inactifs lesquels pourront en faire usage pour consommer ou bien de permettre à d'autre de consommer à leur place à charge de rendre la réciproque plus tard (emprunt) auquel cas ce service, à celui qui consomme par avance, mérite rétribution de celui qui diffère sa consommation.
Tout ce qui est à savoir sur la monnaie est dit, reste à savoir si les rétributions aux actifs ou les attributions aux inactifs sont équitables, ici demeure le seul problème de la monnaie.
Rédigé par : Ange Leruas | 25 mars 2019 à 23:21
@Caroff
Voilà ce qu'a dit le Président Macron:
"Quand on est fragile, qu'on peut se faire bousculer, on ne se rend pas dans des lieux qui sont définis comme interdits et on ne se met pas dans des situations comme celle-ci", tout en soulignant que "cette dame n'a pas été en contact avec les forces de l'ordre" (ce que vient de confirmer le procureur).
Je trouve cette déclaration pleine de bon sens et très éloignée de la langue de bois habituelle. Il faut savoir dire les choses.
Mélenchon, qui n'est pas à une stupidité près, devrait se renseigner sur ce que fait son ami Maduro: des centaines de morts. Il ne me semble pas qu'il ait protesté. Il est vrai qu'on est en France, et que là-bas, c'est la jungle !
Rédigé par : Paul Duret | 25 mars 2019 à 23:21
Sur la Suisse.
La contribution de l'industrie suisse au PIB national est de 27 %, soit un pourcentage supérieur à plus de deux fois celui de la France... Son commerce extérieur est excédentaire.
Et ce n'est pas grâce au chocolat ou aux montres Jaeger !
Les images d’Épinal ont la vie dure !
___________
J'ai une supplique à formuler (et je crois l'avoir déjà dit) à l'attention de tous ceux qui écrivent des posts totalement abscons, pour ne pas dire imb.. (il y en a une jolie brochette sous le billet de ce jour). Arrêtez de vous écouter parler ou de vous regarder écrire. Cela dit, j'en ai pas grand'chose à faire !
Rédigé par : Alpi | 25 mars 2019 à 20:42
@ breizmabro | 25 mars 2019 à 17:23
Avions de marque Pilatus.
https://fr.wikipedia.org/wiki/Pilatus_Aircraft
Pour ce qui est de l'armée de l'air, de ses écoles et de la PAF
http://www.opex360.com/2018/06/26/larmee-de-lair-prevoit-de-mettre-service-nouvel-avion-dentrainement-pilatus-pc-21-septembre-2018/
http://paras.forumsactifs.net/t18982-la-patrouille-de-france-va-voler-sur-des-avions-suisses
Voilà voilà.
Rédigé par : revnonausujai | 25 mars 2019 à 20:29
@ Garry Gaspary
""La propriété, c'est du vol !" n'est pas un slogan utopiste, mais bien une réalité sans laquelle vous ne pouvez saisir le moindre événement qui a lieu actuellement."
Vous avez le droit de le penser et de nous ressortir cette vieille lune. Souffrez toutefois que le peu que je possède - à commencer par mon toit -, je le défende bec et ongles, au prix de ma vie si nécessaire. Je voudrais bien être certain que vous-même ne possédez rien !...
Il n'est d'ailleurs pas surprenant de voir que les pays dans lesquels la propriété privée était bannie ont - enfin - réussi à décoller dès que l'on a permis aux citoyens de posséder un lopin ou un modeste moyen de production.
Si la propriété, c'est du vol, son absence est une escroquerie.
Rédigé par : Alpi | 25 mars 2019 à 20:23
@ Lucile 15h46
"Le président de la République le premier, qui s'est cru autorisé à faire de l'ironie sur le cas de cette femme à qui il souhaite "un peu plus de sagesse" et autres commentaires aussi inutiles que moqueurs, qui ajoutent des injures aux blessures physiques"
Macron à peine rétabli (je ne serai plus blessant à l'avenir...) se vautre à nouveau dans les commentaires provocants.
Est-ce au Président de dicter aux Français leur comportement ?
Il s'érige à nouveau en donneur de leçons, en une sorte de petit père la morale qui du haut de ses quarante et un ans dispense sa pauvre science et surtout sa pauvre politique.
Et puis quitte à être désagréable j'ajouterai que la dame âgée n'a guère que 8 ans de plus que Brigitte: il pourrait être donc plus indulgent !
Rédigé par : caroff | 25 mars 2019 à 19:32
@ Lucile
« Mais je suis d'accord pour défendre aussi la propriété. Vous voulez vraiment voir ce droit disparaître ? »
Ce droit - le seul pourtant à être qualifié « d'inviolable et sacré » - a quasiment perdu toute substance et il vaut mieux ne pas parler des autres.
Si nous ne pouvons même pas croire les textes fondateurs, comment pourrions-nous avoir confiance dans ceux qui s'en réclament avec des trémolos dans la voix ?
Rédigé par : Exilé | 25 mars 2019 à 19:26
Motivation pour sauver le monde, en plus de soi, bien sûr, dont on peut se lasser, ou en plus, ses enfants et ses neveux, mais aussi ses anciens.
Ne pas avoir à se dire "il n'aura pas vu ça", ne pas avoir à lui laisser penser, "il faut que je meure pour ne pas voir ça", pouvoir proposer un monde présentable aux autres.
Les humains détruisent, mais je pense qu'on pourra leur devoir la prolongation de la vie sur notre planète.
Bien sûr, je trouve qu'on s'y prend un peu tard, et pas assez intensément.
Mais on commence :
https://www.ouest-france.fr/sciences/espace/espace-l-europe-devrait-participer-la-premiere-mission-de-defense-planetaire-5867681
L'Europe. Si seulement elle pouvait s'unir aussi bien pour le terrestre que pour le céleste !
Rédigé par : Noblejoué | 25 mars 2019 à 19:25
@ Robert Marchenoir 25 mars 2019 à 17:53
"Vous reconnaissez que la Suisse est un gros exportateur de produits pharmaceutiques... croyant réfuter ainsi le fait que la Suisse est un pays industriel. Et défendre votre thèse selon laquelle le pays vivrait essentiellement de ses banques, du tourisme et du chocolat (clicheton franchouille stupide)"
Décidément vous êtes incorrigible. Ce n'est pas parce que la Suisse exporte du tabac et des produits pharmaceutiques pour lutter contre, que, selon vos dires "c'est un grand pays industriel, qui exporte et vend dans le monde entier".
C'est un petit pays qui exporte dans le monde : du chocolat, du lait et des produits laitiers, de l'optique, de l'horlogerie et, surtout, des compagnies d'assurances et ses courtiers. Point.
"Swatch, ça vous dit quelque chose ?"
Oui, c'est moche.
"Des activités dans l'automobile"
Comme Smart racheté par Mercedes, vous voulez dire...
"Parmi les 20 plus grandes entreprises suisses..."
C'est bon, moi aussi je peux aller me renseigner sur Wiki et lire que sur 42 000 M² il y a 300 banques.
"Il est bien question de banquiers qui roupillent sur l'argent des fraudeurs fiscaux français"
Non mais moi je vous parlais de la pauvre petite banque du XVIIIe siècle qui avait dû mettre la clé sous la porte pour refuser de supporter le poids étouffant de la législation étrangère :D
- Votre argumentation est nulle et archi-nulle.
Tout ça pour nous dire que les Suisses sont meilleurs que nous parce qu'ils ont rejeté des mesures proposées par référendum telles que (4/5 au hasard)
Garantie du pouvoir d'achat et du plein emploi
Droits égaux pour les personnes handicapées
Services postaux pour tous
6 semaines de vacances pour tous
Pour la protection de salaires équitables
Pour une meilleure assurance-maladie
Trop forts ces Helvètes !
Rédigé par : breizmabro | 25 mars 2019 à 19:16
@ sylvain | 25 mars 2019 à 17:59
@ breizmabro | 25 mars 2019 à 17:23
Un peu de respect s'il vous plaît pour les quelques marins de ce blog et les 600 de la Suisse !
Visitez le site : https://choualbox.com/k7G8
Puis cliquez sur : "La Suisse se dote d'un porte-avions"
Vous verrez que : Le premier porte-avions suisse a effectué son baptême de mer.
Ce blog manque de sérieux !
Rédigé par : Claude Luçon | 25 mars 2019 à 19:02