Personne n'est remis de l'ignoble journée qu'a été le samedi 16 mars.
Le président de la République, ayant précipité son retour d'un lieu où il n'aurait jamais dû être - maladresse fondamentale - a voulu "des mesures fortes pour que cela n'advienne plus".
Le Premier ministre en a annoncé quelques-unes. Sont-elles "fortes" ? (Le Figaro)
La principale est le limogeage du préfet de police de Paris Michel Delpuech déjà remplacé par Didier Lallement. Apparemment aussi de son directeur de cabinet. Le premier aurait donné des instructions "inappropriées" au sujet de l'usage des LBD. Cela sent le prétexte à plein nez et relève trop d'une tradition française d'évitement pour constituer le choc espéré.
Ce préfet remplacé ne serait-il pas aussi une nouvelle victime de l'affaire Benalla ?
Osons le dire. On n'a jamais connu un gouvernement moins réactif, un pouvoir plus long à la détente. Et si Macron "hausse le ton", il a mis le temps ! (Le Parisien)
Quand au lendemain de la sauvagerie et de la casse on énonce le plus sérieusement du monde qu'il y a eu des "dysfonctionnements", on n'en est pas surpris et la banalité incontestable de ce constat occulte un élément capital : et si le dysfonctionnement n'avait pas été le pouvoir lui-même ?
Qu'on en juge.
Le 1er mai 2018, dans les marges du défilé syndical, des blacks blocs en liberté et en saccage, masqués et échappant à toute interpellation. Déjà la dénonciation d'une incurie grave dans le maintien de l'ordre républicain.
Puis à partir de la mi-novembre, dix-huit samedis dont la plupart ont été catastrophiques à Paris comme à Toulouse et à Bordeaux. Pour ne pas évoquer Bourges où la manifestation a dégénéré.
A chaque fois des Gilets jaunes, déclarant ou non les rassemblements, ont été soit impuissants face à des débordements et à des violences soit directement impliqués dans leur commission avec le harcèlement constant et usant des forces de l'ordre.
A chaque fois il était patent qu'aucun de ces samedis ne se déroulait sur un mode tranquille et pacifique et que peu ou prou il se dégradait inéluctablement pour tomber dans le paroxysme honteux et odieux du 16 mars avec des Gilets jaunes mettant la main à la pâte avec des casseurs venus de l'étranger et n'ayant pas fait mystère de leur arrivée. Des Gilets jaunes aussi se glorifiant d'avoir volé et pillé et, comble de l'indécence pour d'autres, applaudissant et filmant les casseurs en pleine action destructrice et incendiaire.
Pour l'ensemble de cette frénésie renouvelée avec une régularité à laquelle le pouvoir semblait s'être habitué sans tenter même de la briser, un milliard d'euros, toutes malfaisances comprises, de préjudices commerciaux (Sud Radio).
Une loi anticasseurs à la promulgation retardée par la saisine faussement habile - mais vraiment dommageable - du Conseil constitutionnel par le président de la République.
Comment, alors, le gouvernement ne s'est-il pas senti ridicule en feignant de découvrir avec une indignation stupéfiée ce qui crève les yeux depuis quatre mois et déshonore notre démocratie ?
Comment l'idée d'instaurer un état d'urgence a-t-elle pu ne pas germer dans sa tête ?
Face à cette insupportable dérive et à une passivité qui malheureusement n'était pas délibérée - imputer au pouvoir d'avoir été complice des casseurs est non seulement offensant mais tristement faux : dépassé par les désordres, il n'a même pas pris le parti de les administrer ! Il a été longtemps seulement dépassé, faisant le gros dos en espérant une accalmie, une embellie qui ne sont pas à l'ordre du jour.
Qui, au regard d'une impuissance si durable, n'aurait pas considéré que le préfet de police était certes l'un des artisans de la faillite mais que son principal responsable était le pouvoir lui-même et que le dysfonctionnement tenait à son inlassable cécité et mollesse ?
Je n'évoque même pas les suites du grand débat national où certes les échéances sont respectées - avec les conclusions annoncées pour la mi-avril - mais il me semble qu'on a aujourd'hui le droit de s'interroger à cause de l'atmosphère publique et civique délétère : ne faudrait-il pas sur ce plan également accélérer le processus ?
Je sais bien que l'Elysée a organisé dans la soirée du 18 mars un raout réunissant une soixantaine d'intellectuels pour qu'ils dissertent, durant huit heures, avec le président sur une réalité qu'on ne subit que trop et continuent à favoriser les commentaires et les explications d'un pouvoir acharné à se détourner des actions dures, difficiles et courageuses que l'état du pays imposerait. Bizarrement , sorti par la porte du Hollande adapté semble rentrer par la fenêtre !
Sans faire de mauvais esprit, le dysfonctionnement dénoncé le 18 mars par le Premier ministre aurait dû conduire le pouvoir à s'auto-accuser. "Recadré par le président, Castaner n'a plus droit à l'erreur". Certes mais le président s'est-il "recadré" lui-même ? Ils n'ont pas poussé le masochisme jusque-là !
Dommage. Ç'aurait été de la lucidité et de l'honnêteté.
@ fugace 15h22
Oui hélas cette règle est déjouée par les accommodements politiciens. La liste serait trop longue de ceux qui auraient dû démissionner !
Pour le préfet Lallement je confirme qu’il a une réputation de haut fonctionnaire odieux, arrogant et ambitieux.
A Bordeaux il n’a pas réussi à maintenir l’ordre. En revanche il a cassé nombre de décisions d’urbanisme sur le bassin d’Arcachon ce qui est à porter à son crédit vu les projets insensés des élus !!
Rédigé par : Caroff | 23 mars 2019 à 17:36
@ caroff | 20 mars 2019 à 10:22
"Tout membre du gouvernement est politiquement responsable des actes de son administration ; la sanction de cette responsabilité est la révocation ou la démission."
En vérité je vous le dis:
► Règle 1 = Responsable mais pas coupable. A tous niveaux de la chaîne.
► Règle 2 = Ni révoqué, ni démis, mais recasé. Sauf exception qui confirme la règle.
Le poison est là depuis longtemps il œuvre.
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@ Achille | 20 mars 2019 à 10:35
"...et trouver LA solution pour résoudre ce grand malaise et vite car bientôt il sera trop tard."
Il n'est jamais trop tard pour bien faire. Le dicton doit encore bien fonctionner.
Quoi qu'il en soit, les "Grands Cycles" ne nous épargneront pas. Qu'il soient naturels ou politiques, ils n'épargneront personne et même si les décalages dans le temps et l'espace géographique sont déjà bien visibles, la longue histoire nous enseigne que nous en sommes au cycle de l'oligarchie, qui devrait encore durer. Le cycle suivant sera celui que déjà (600 ans avant J.-C) Thalès de Milet (celui du fameux théorème) avait déterminé s'agissant seulement de la politique : dictature – révolution – démocratie – oligarchie - dictature.
Un cycle inéluctable, disait-il.
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@ breizmabro | 20 mars 2019 à 11:20
Casto fidèle !
Oui j'ai un peu ri, j'aime bien votre humour. Hélas il me faut pleurer.
FIDELE
Paroles et Musique: Charles Trenet
© - 1971 - Raoul Breton
Fidèle, fidèle, je suis resté fidèle
A des choses sans importance pour vous
Un soir d'été, le vol d'une hirondelle
Un sourire d'enfant, un rendez-vous
Fidèle, fidèle, je suis resté fidèle
A des riens qui pour moi font un tout
Un vieux toutou, une boîte d'aquarelle
Le port de La Nouvelle au mois d'août.
Fidèle, fidèle, je suis resté fidèle
A des lieux et des amis très doux :
Un drôle d'Albert et sa soeur en dentelles
Un castillet tout neuf, un Canigou.
Une rue de Béziers, une tante Emilie
Une maman partant pour Budapest
Ma vieille maison avec sa tonnellerie
Et près de la gendarmerie, les express.
Fidèle, fidèle, je suis resté fidèle
Au souvenir d'un soir à Montauban
Candides ardeurs, nos cœurs je me rappelle
S'étaient donnés si jeunes sur un vieux banc
J'étais parti dans la nuit des vacances
Plus léger qu'un elfe au petit jour
Mais à présent à présent quand j'y pense
Je pleure toujours mon premier amour.
Fidèle, fidèle, pourquoi rester fidèle ?
Quand tout change et s'en va sans regret
Quand on est seul debout sur la passerelle
Devant tel ou tel monde qui disparaît
Quand on regarde tous les bateaux qui sombrent
Emportant les choses qu'on espérait
Quand on sait bien que l'on n'est plus qu'une ombre
Fidèle à d'autres ombres à jamais.
https://www.bing.com/videos/search?q=fidele+chanson&view=detail&mid=125B3C266680341D8031125B3C266680341D8031&FORM=VIRE
Rédigé par : fugace | 22 mars 2019 à 15:02
@ Exilé | 20 mars 2019 à 08:33
Ne soyez plus étonnés s'ils ont le tournis:
https://www.20minutes.fr/vacances/98936-20060719-quelle-est-la-vitesse-de-rotation-de-la-terre
Ils marchent et ne se rendent même pas compte que peut-être ils reculent, s'ils n'ont pas pris la direction du sens de rotation. :)
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@ Narcisses | 20 mars 2019 à 09:27
Mais ils arrivent:
http://www.4erevolution.com/ugv-zhuhai/
Rédigé par : fugace | 22 mars 2019 à 14:13
Enfin ça y est, on a trouvé le préfet providentiel: Lallement !
La République est sauvée: vous allez voir ce que vous allez voir ! Ces GJ ne perdent rien pour attendre !
Cette main de fer tant attendue est enfin arrivée !
Nous aurions aimé qu'il nous donne les preuves de cette autorité tant plébiscitée et valorisée mais avec les racailles, délinquants djeuns des teucies, islamistes prêcheurs de haine salafistes, caïds dealers et toute la fange sociale des zones de non-droit, il a préféré leur tendre une main de velours, baisser les yeux, tourner le dos, par souci de préservation de la paix sociale vivrensemblisme mixité multiethnicité, par lâcheté couardise trouille de troubles émeutes dégâts représailles en accord avec son allié l'imam Juppé recyclé dans le dépotoir à crapules du CC.
Papys mamies GJ pacifiques, futurs mutilés éborgnés handicapés vous allez payer la note et elle sera salée.
Rédigé par : sylvain | 22 mars 2019 à 11:06
@ Mary Preud'homme | 21 mars 2019 à 21:10
Vous aimez la fessée ?
On ne dirait pas comme ça avec votre air de ne pas y toucher, mais vous êtes une sacrée coquine !
Rédigé par : Achille | 22 mars 2019 à 09:55
J'approuve les demandes d'Alliance Police Nationale :
Abandon de la balle de défense à courte portée type MDU.
Recentrage du policier sur son coeur de métier en supprimant l’ensemble des missions périphériques.
Utilisation des compagnies d’intervention pour le maintien de l’ordre parisien.
Etat-major unique et commandement unifié.
Utilisation sans restriction des moyens matériels et des nouvelles technologies.
Dotation de matériels de protection pour l’ensemble des effectifs de la sécurité publique (jambières, casques, boucliers...).
Alliance Police Nationale insiste sur les mesures à prendre en amont comme en aval :
Renfort des services de renseignement sur cette thématique, optimisation et exploitation des prévisions et analyses transmises.
Fermeté de la réponse pénale (ex : la participation à une manifestation interdite doit être un délit).
Alliance Police Nationale a demandé un bilan du suivi judiciaire et pénal de toutes les interpellations depuis l’acte 1.
Rédigé par : Patrice Charoulet | 22 mars 2019 à 07:16
@ Mary Preud'homme | 21 mars 2019 à 23:11
« Entre le rond-point des Champs et la place de l'Étoile, il y a effectivement une bonne centaine d'établissements qui ont été tagués ou dévastés et non pas trois comme il l'affirme, ce qui nous ramène à un tous les 15 mètres. »
Il suffit de vérifier ce que j’aurais écrit :
Vous prenez comme prétexte d’avoir travaillé dix ans sur l’avenue et d’avoir vécu dans une rue chic du même arrondissement, alors que votre propos était d’affirmer que tous les commerces avaient brûlé jusqu’à la place de la Concorde, problème c’est que si nous séparons en deux l’avenue, sur le dernier kilomètre, c’est un parc.
Au début de l’Arc de Triomphe, c’est l’ambassade du Qatar et l’entrée du RER et du métro.
La manifestation était interdite sur 50 % de l’avenue des Champs-Élysées. Les manifestants ne pouvaient pas s’approcher du rond-point des Champs-Élysées puisqu’il y a le Palais de l’Élysée plus bas et l'ambassade des Etats-Unis.
J’affirme que la presse en a rajouté pour jouer sur l’émotion et non la raison, elle a même menti à maintes reprises sur Macron, les médias canadiens l’ont relevé, c’est dire si même à l’étranger des journalistes ont été intrigués par la manœuvre.
La presse française mettait des photographies de Macron au ski, mais qui dataient d’il y a deux ans, sans compter que les premières photographies mises dataient du vendredi 15 mars et non du samedi 16 mars 2019.
BFhaine TV mettait en parallèle à l’écran deux vignettes, l’incendie d’un restaurant, marqué en direct, et une vignette de Macron photographié au ski, sans donner de date, de temporalité, or elle ne pouvait pas dater du samedi.
C’est ni plus ni moins que de la manipulation et de l'incitation à la haine, le CSA se devrait de s’autosaisir et d'apporter une sanction à BFhaine TV.
Rédigé par : Elusen | 22 mars 2019 à 02:48
@ Aliocha | 21 mars 2019 à 20:10
J'en prends bonne note, quoique dans cette affaire de meule de foin je ne pensais pas à mon nez...
Rédigé par : Savonarole | 21 mars 2019 à 23:43
@ Yves | 21 mars 2019 à 18:59
N'ayant pas cherché faute de temps comme signalé dans mon post, je m'attendais à cette mise au point !
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@ Elusen | 21 mars 2019 à 19:50
Ainsi qu'à celle de l'inénarrable Elusen... Moi qui ai travaillé plus de dix ans sur les Champs-Elysées et résidé trois ans rue Treilhard, il pense m'apprendre quelque chose sur la géographie des lieux après deux séances de cinéma !
Entre le rond-point des Champs et la place de l'Etoile, il y a effectivement une bonne centaine d'établissements qui ont été tagués ou dévastés et non pas trois comme il l'affirme, ce qui nous ramène à un tous les 15 mètres.
Rédigé par : Mary Preud'homme | 21 mars 2019 à 23:11
"Ignoble", vous faites dans la nuance encore... et si le dysfonctionnement était aussi la police, seule administration française non réformée depuis le XIXe siècle ?
Rédigé par : Tomas | 21 mars 2019 à 22:07
@ Savonarole | 21 mars 2019 à 15:01
Hélas ce n'est pas ici qu'on fesse ! Je confesse en avoir rêvé de ces fessées administrées avec amour (comme aurait dit le regretté Jean-Paul II) mais non par n'importe qui, à la façon brutale et vulgaire de certains petits "fessoyeurs" du blog !
Rédigé par : Mary Preud'homme | 21 mars 2019 à 21:10
Merci pour vos prières, Savonarole, en retour je vous refile un tuyau, il paraît que notre sainte Jeanne de toutes les calamités se déguise en botte de foin truffée d'épingles, n'allez pas mettre votre nez là-dedans !
Rédigé par : Aliocha | 21 mars 2019 à 20:10
@ Mary Preud'homme | 20 mars 2019 à 23:09
« sans je suppose remonter toute l'avenue depuis la Concorde...»
Vous avez encore perdu l’occasion de vous taire !
A partir du Palais de l’Élysée jusqu’à place de la Concorde il n’y a plus aucun commerce ou habitation mais un parc.
Soit près d’un kilomètre !
De l’Arc de Triomphe, donc l’UGC George V, jusqu’au métro Franklin Delano Roosevelt, au rond-point des Champs-Élysées, cela fait plus d'un kilomètre.
Ainsi au total 2 kilomètres et non ces fantasmagoriques 25 mètres !
Géoportail, image haute définition, il suffit d'y mettre avenue des Champs-Élysées et avec la petite réglette de calculer les distances.
https://www.geoportail.gouv.fr
Rédigé par : Elusen | 21 mars 2019 à 19:50
@ Mary Preud'homme 15:21
De Gaulle parlait du CNRS:
"Des chercheurs qui cherchent, on en trouve ; des chercheurs qui trouvent, on en cherche."
Rédigé par : Yves | 21 mars 2019 à 18:59
@ Savonarole | 21 mars 2019 à 15:01
Comme prier est important pour un croyant, si vous l'avez vraiment fait, vous prouvez par là votre bienveillance envers tous, merci, c'est l'intention qui compte.
Et salut l'artiste pour l'humour !
Rédigé par : Noblejoué | 21 mars 2019 à 18:51
@ Robert 20/03 14:52
Merci pour le lien contenu dans votre commentaire.
Je n'irai pas jusqu'à penser qu'EM n'est pas effrayé par l'idée d'une guerre civile mais je pense que la manière avec laquelle le pouvoir traite cette crise depuis son origine n'en facilite malheureusement pas sa sortie, loin de là, dans des conditions positives.
Rédigé par : Michel Deluré | 21 mars 2019 à 16:01
@ Patrice Charoulet (12:50)
Combattre est un bien grand mot, mes vrais combats, mes seuls combats, ceux que je poursuis encore aujourd'hui, je n'en ai jamais parlé sur ce blog.
Concernant Chirac, Sarkozy puis Fillon, je leur ai certes apporté mon soutien, en votant pour eux, néanmoins sans jamais leur donner un blanc-seing. De même que l'on peut avoir (globalement) de la sympathie pour un parti politique sans pour autant être encarté.
Au sujet d'Alain Bauer, je me suis bornée à rappeler qu'il n'avait aucun diplôme universitaire de criminologie, sciences criminelles, droit pénal, politique de la sécurité etc. Institué expert à l'évidence grâce à ses relations (notamment en Loges) et donnant des cours magistraux à bien plus diplômés que lui en particulier à l'ENM, ENSP (police), EOGN (gendarmerie), etc.
Il n'a pas non plus d'expérience de terrain, c'est donc un expert qui expertise urbi et orbi sur les problèmes de sécurité comme d'autres analysent, philosophent et palabrent pompeusement à longueur de temps sans jamais avoir pu trouver le début du commencement de la résolution d'un problème. Et pour reprendre la formule du général de Gaulle (citée de mémoire, pas le temps de chercher) : "des chercheurs qui cherchent mais ne trouvent jamais rien".
Des experts, des conseillers, des chargés de mission, des spécialistes, des analystes, des psys, ce n'est pas ce qui manque dans ce pays. Comme s'il en pleuvait ! On en est même saturé...
Quant à se retrousser les manches, aller au charbon ou mettre les mains dans le cambouis (pour ne pas mentionner une autre matière qui pue !) ne comptez pas sur eux... Trop chochottes, précieux et dégonflés !
Rédigé par : Mary Preud'homme @ Patrice Charoulet | 21 mars 2019 à 15:21
@ Aliocha | 21 mars 2019 à 12:51
Merci cher Aliocha, la "canaille" se porte comme un charme. Soyez rassuré.
J'ai beaucoup voyagé en Espagne, d'abbaye en abbaye et lors de ces retraites spirituelles j'ai longuement prié pour les cinglés et cinglées de ce blog.
Il m'a été indiqué qu'après quelques coups de fouet ils (et elles) seraient tous admis au Paradis.
Implorant leur indulgence j'ai proposé de fesser moi-même les dames, ça m'a été refusé compte tenu des problèmes que traverse actuellement notre Sainte Mère l'Eglise, ce que je peux concevoir. C'est pas le moment d'en rajouter...
Rédigé par : Savonarole | 21 mars 2019 à 15:01
@ Patrice Charoulet | 20 mars 2019 à 19:39
Pour vous faire gagner du temps. j'ai horreur d'en perdre.
https://goopics.net/i/k37DZ
Rédigé par : Giuseppe | 21 mars 2019 à 14:34
@ Claude Luçon
« De cette bande seul Edouard Philippe semble avoir le profil. »
Sauf qu'il se trompe de cible et qu'il ne sait - à l'instar d'autre gauchis - que ressasser un discours destiné à entretenir la psychose d'une extrême droite qui a à peu près autant de consistance que le Loup-Garou mais qu'il feint de voir derrière les violences de ces derniers jours.
——————
@ Patrice Charoulet
« N'écoutant pas Radio Courtoisie que je ne capte pas dans ma province »
Vous pouvez le faire en ligne :
https://www.radiocourtoisie.fr/lecteur-popup/
Rédigé par : Exilé | 21 mars 2019 à 13:36
Ravi de votre retour, Savonarole, mais rassurez-vous, moins que la gent féminine à qui vous manquiez tant, céleste machine à baffes !
Nous étions tous inquiets, et je vous avouerai que j'avais commandé, en prévision de vos obsèques, chez Jacky à Ouessant, un carton de glands d'or à épingler, souvenez-vous, au revers du paletot de tous les participants.
Mais vous voilà, canaille, revenu tel Lazare au sortir du tombeau, et je cours à l'abri de vos saillies, me réjouir de vous lire à nouveau.
Rédigé par : Aliocha | 21 mars 2019 à 12:51
Mary Preud'homme, qui comme moi a combattu ici pour François Fillon, pour la droite classique, qui n'apprécie pas les déclarations racistes, qui défend la police et la gendarmerie, trouve le moyen de me reprocher d'apprécier Alain Bauer et Xavier Raufer. Chère Mary, je continuerai d'avoir les mêmes idées que vous sur tous les sujets que j'ai dits et d'estimer Alain Bauer et Xavier Raufer.
Ignorant tout ce qui concerne la Russie, Poutine, l'Ukraine et la Crimée, je n'ai pas d'avis sur ces questions, je n'en dirai donc rien. Depuis deux ans nous avons eu l'occasion de contester les propos de Robert Marchenoir concernant les Noirs et leur degré d'intelligence (en pourcentage) comparé aux Blancs. Je n'ai nulle envie de revenir sur ce sujet. L'affaire est entendue.
En revanche, je le remercie de nous avoir mis un lien qui m'a permis d'entendre Pascal Bitot-Panelli et Robert Paturel. Ils donnent des précisions très utiles sur les black blocs, les voltigeurs motos, le syndrome Malik Oussekine, le tonfa, l'inertie... Document sonore de premier ordre. Indispensable à qui veut s'exprimer sur les événements parisiens de samedi dernier.
N'écoutant pas Radio Courtoisie que je ne capte pas dans ma province, je n'aurais jamais pu entendre ça.
Je m'apprêtais à écouter en replay Zemmour et Naulleau ou le débat des chefs de partis sur BFM. Ces deux experts et professionnels m'en ont plus appris sans doute que ces célébrités-là.
Rédigé par : Patrice Charoulet | 21 mars 2019 à 12:50
@ Exilé | 21 mars 2019 à 09:43
"Mais comment un État qui a instillé le poison à sa tête peut-il ensuite jouer les vertus effarouchées et prétendre condamner des violences qu'il a contribué à banaliser voire à encourager ?"
C'est pour cela que je trouvais amusant de voir ce beau monde s'entredéchirer.
Nous allons avoir deux ans pour analyser la situation et décider par qui les remplacer en 2022.
Hier à C dans l'air, un des "experts" a rappelé que lors de la dernière présidentielle un sondage indiquait que 85 % des Français souhaitaient un retour de l'autorité, genre gaullienne, ce que Fillon préconisait.
Comme les journalistes sont soudain passés en première ligne, victimes des casseurs, BFM en tête, ils comprendront peut-être que mieux vaut soutenir
un(e) candidat(e) bien doté(e) de ce que vous savez qu'un fils à maman.
Au fond je verrais bien une Thatcher française, mais qui ?
Pas MLP mais peut-être la petite dernière de la famille qui se fait un lifting politique en ce moment ?
Il faut que les Gilets jaunes continuent leur cirque pour que quelqu'un se dégage enfin de ce chaos et reprenne un programme gaullien genre Fillon.
De cette bande seul Edouard Philippe semble avoir le profil.
Son intervention à la télévision entouré de ministres avait des allures présidentielles pendant que le titulaire faisait de la luge.
On ne pouvait s'empêcher de penser à l'intervention de Pompidou pendant que CdG était en Allemagne chez Massu.
Prendre le risque d'appeler l'armée en situation de quasi-guerre civile nous place sur un tout autre niveau, particulièrement si les casseurs s'attaquent aux soldats, que se passera-t-il ?
Seule réponse possible : la baïonnette ?
Nous revivons Sivens et NDDL, le sujet aujourd'hui ne peut être traité de la même manière si l'armée vient renforcer les policiers et CRS !
Rédigé par : Claude Luçon | 21 mars 2019 à 12:00
Une incise qui n'a apparemment rien à voir avec le blog de P. Bilger (qui va peut-être me dire de m'en faire un) sauf que cela participe à l'insécurité générale et à la pression sur le subconscient.
Le notaire fait a priori partie des institutions rassurantes pour le bon peuple: "je fais confiance à mon notaire" (les gens avisés n'ont jamais fait confiance qu'aux écrits).
Il fut une époque pas si éloignée, avant qu'on les oblige à s'associer, où rien qu'en Gironde, il y en avait à peu près un par an qui partait en "maison de santé".
Maintenant, les magouilles et oublis d'envoyer les soldes se font rares, par contre là où le notariat devient une catastrophe, c'est par l'impossibilité d'être qualifié dans toute l'étendue des compétences et de la folie législative.
Or, si un avocat à l'habitude de dire "j'étudie et je vous dis après", pour le notaire, c'est "je suis notaire donc je sais".
Si bien que c'est maintenant trois affaires sur quatre où je dois donner un cours de droit pour rectifier leurs erreurs et demandes. Et comme ils sont obligés de descendre de leur piédestal alors qu'ils ils sont plutôt habitués à ce que les agents immobiliers soient des nullités, ça chauffe souvent.
Qu'on se rassure, ça ne paye pas. Aucun notaire ne m'envoie de clients...
De même que P. Bilger n'a jamais eu aucune chance d'être garde des Sceaux.
De même également qu'un haut fonctionnaire qui refuse de cautionner les magouilles se fait virer à la première occasion.
Dans la civilisation de Macron, la malhonnêteté - au minimum intellectuelle - est de rigueur.
Rédigé par : Xavier NEBOUT | 21 mars 2019 à 11:15
A tous les commentateurs yaka-fokon tartinant ici sur les Gilets jaunes, à tous les pénibles complotistes du dimanche même pas capables de nous monter un pataphar aussi étincelant que "Le Mossad a organisé le 11-Septembre" ou "Les Américains ne sont jamais allés sur la Lune", je conseille l'interview de Robert Paturel et Pascal Bitot-Panelli sur Radio Courtoisie.
Deux ex-policiers de haut niveau, le premier ancien du RAID et promoteur du tonfa en France, le second ancien du Service de protection des hautes personnalités recyclé dans la sécurité privée.
L'un comme l'autre pulvérisent les visqueux bobards basés sur la supposée connivence du gouvernement avec les casseurs jaune devant et noir derrière, aussi bien que les rodomontades des généraux Internet en pantoufles, nous expliquant que les policiers sont des saints en bleu brimés par des politiciens retors.
Je précise que l'émission présentait les sauf-conduits fascistes les plus impeccables. Radio Courtoisie doit voter Gilets jaunes à 105,2 %, tandis que Roger Paturel écrit dans le journal d'extrême droite Présent. Enfin, le passage des deux flics était sandwiché entre deux interviews 100 % poutino-compatibles, la première de Nicolas "je vais à Moscou prôner la livraison des Mistral" Dupont-Aignan, la seconde de Nicolas "Macron est un PD" Dhuicq, lequel venait rendre compte, semble-t-il (c'était du moins dans le programme, je n'ai pas eu le courage d'écouter) de son passage de serpillière sous les pas de Vladimir Poutine, en Crimée occupée par les chars russes.
Eh bien je dois vous dire qu'il est rafraîchissant d'entendre, cinq minutes, des gens honnêtes. C'est tellement rare, de nos jours, que ça tranche tout de suite avec l'ignominie ambiante. Celle de droite, celle de gauche, celle en jaune, toute la panoplie. Des gens qui n'essaient pas de vendre leur salade, quelle qu'elle soit, mais qui essaient simplement d'établir la vérité et de défendre l'intérêt de tous.
J'ajoute que les deux bonshommes ont écrit ensemble un livre destiné aux adolescents et à leurs parents, intitulé Le Guide du kid. Ils ne vous le diront pas comme ça, mais c'est un manuel destiné à atteindre l'âge de vingt-cinq ans sans se faire tuer par les Noirs et les Arabes sur le chemin de l'école.
Donc nous sommes dans une panade telle, qu'il faut deux Bruce Lee-Superdupont professionnels, des vrais de vrais, des taillés dans la masse, l'un jadis chargé de protéger les présidents de la Frônce contre les Rastapopoulos de tout acabit cherchant à les éliminer de la surface de la terre, l'autre ayant passé vingt ans de sa vie à buter les terroristes jusque dans les ch..., pour simplement permettre aux petits Français de survivre à la diversité et au vivre-ensemble.
On s'habitue à tout.
Rédigé par : Robert Marchenoir | 21 mars 2019 à 10:38
Brigitte Macron huée lors d'un match de foot de charité, et ça continue… L'escapade désinvolte sur les pentes enneigées alors que Paris était sous le feu et la mitraille ne passe pas et ne passera plus.
Le pays est divisé, une haine sourde a fait place à la contestation.
Laurent Wauquiez a posé le bon diagnostic concernant le pouvoir d'achat, la misère endémique d'une grande partie de la population, sans fournir de réponses, il n'est pas au pouvoir.
J'ai zappé un débat fourré de vieux routards de la politique chacun défendant son écuelle alors qu'il n'est question aujourd'hui que de remplir des frigos vides pour 9 000 000 de citoyens.
Oui il faut faire le ménage, trop de parlementaires, et des votes devant un hémicycle trop souvent désespérément vide.
De grandes théories de ces gavés - toujours les mêmes - qui s'accrochent à leur siège alors que les citoyens en grande partie ne les supportent plus.
Il est temps de mettre de l'ordre dans une mécanique obsolète, surtout quand elle est entretenue par de drôles de mécanos du type Benalla et Crase. Nous sommes sauvés, pauvre République avec un bandeau devant les yeux, et dont les cycles de fonctionnement prennent un retard toujours plus grand à l'allumage. Désespérant.
Rédigé par : Giuseppe | 21 mars 2019 à 10:00
Les militaires pour protéger les bâtiments publics.
Alors si un rassemblement de Gilets jaunes sans armes brave l'interdiction et s'approche, ils tirent dans le tas ?
A supposer que des abrutis au sens propre du terme soient disposés à obéir, quel officier donnera un tel ordre ?
Et la suite ?
Le plus probable, c'est qu'ils ne tirent pas et se fassent piquer leur arme !
Des fripouilles et des incapables, on savait, mais c..s à ce point, non !
Rédigé par : Xavier NEBOUT | 21 mars 2019 à 09:51
@ Claude Luçon
« Ne pas faire d'un minable, un lâche, un traître, un docteur ès 68, qui vit à nos frais, une référence de sagesse politique montrée régulièrement à la télévision, en l'occurrence Monsieur, ou est-ce Herr, Cohn-Bendit (lui-même ne semble pas en être sûr !). »
N'oublions pas un autre acteur de cette période qui s'est fait ensuite plus discret, à savoir Alain Geismar, qui a été le conseiller de plusieurs ministres socialistes de l'EdNat et qui en a été nommé Inspecteur général honoraire.
On croit rêver...
https://www.persee.fr/doc/inrp_1295-1234_2002_ant_1_3_3293
A noter que parmi ses publications figure un ouvrage intitulé « Vers la guerre civile » - tout un programme - rédigé en collaboration avec Serge July.
Mais comment un État qui a instillé le poison à sa tête peut-il ensuite jouer les vertus effarouchées et prétendre condamner des violences qu'il a contribué à banaliser voire à encourager ?
Rédigé par : Exilé | 21 mars 2019 à 09:43
Question que l'on ne pose jamais aux innombrables commentateurs qui discutaillent à longueur de journée sur les médias : que feriez-vous, VOUS, pour maintenir l'ordre, quelle "décision politique forte" prendriez-vous, VOUS, pour juguler la crise ? Le reste n'est que bavardage irresponsable...
Rédigé par : Guzet | 21 mars 2019 à 08:54
Ignorant comme savant ne savent ce qu'ils font s'ils restent obsédés par l'ennemi, plutôt que de se donner avec confiance à la pleine lumière de la vérité qui permet de voir comme d'être vu, affirmant la victoire complète non d'une partie mais du tout, celui qui divise voyant son mensonge pulvérisé car révélé aux yeux de tous, ses derniers balbutiements n'étant que le témoignage de ce qu'il est, rien, qu'il laisse toute la place à celui qui est le signe de l'arrivée imminente de l'Heure :
"Jésus leur dit: En vérité, en vérité, je vous le dis, avant qu'Abraham fût, je suis. 59Là-dessus, ils prirent des pierres pour les jeter contre lui; mais Jésus se cacha, et il sortit du temple."
https://saintebible.com/lsg/john/8.htm
Plutôt que d'en recoudre le rideau pour mieux cacher nos turpitudes, sortons nous aussi du temple de l'ancienne loi, affirmant au plus haut qu'elle fondît la nouvelle comme elle la fonda, indiquant le chemin des possibles et de la joie.
Rédigé par : Aliocha | 21 mars 2019 à 08:49
@ Catherine JACOB | 19 mars 2019 à 20:41
Bonne chère, Raout : clin d'œil
Faute d'orangeade, j'ai cherché le menu en vain. Le parcours en image m'a quand même fait voyager et rêver, et étonnamment amené à faire le lien.
de ceci
avec Rimbaud
....
Ils voient le fort bras blanc qui tourne
La pâte grise, et qui l'enfourne
Dans un trou clair:
Ils écoutent le bon pain cuire.
Le boulanger au gras sourire
Chante un vieil air.
Ils sont blottis, pas un ne bouge
Au souffle du soupirail rouge
Chaud comme un sein.
Et quand, pendant que minuit sonne,
Façonné, pétillant et jaune,
On sort le pain,
...]
Mais d'où vient donc ce dysfonctionnement ?
Eh bien de là,
https://auberge-bonne-chere-raout-onna.hotelmix.fr/
Ils connaissent la baguette ?
Rédigé par : Fugace | 21 mars 2019 à 02:49
@ Robert Marchenoir | 21 mars 2019 à 00:17
En tout cas cerveau ou pas, lesdits gendarmes percutent fort heureusement beaucoup plus vite que vous qui avez mis 24 heures pour réagir à mes propos !
Rédigé par : Mary Preud'homme | 21 mars 2019 à 00:38
@ Jean le Cauchois | 20 mars 2019 à 15:00 | 20 mars 2019 à 13:47
Voilà. Ce n'est pas très pittoresque, mais les gens ont beaucoup de mal à imaginer que des événements puissent se produire sans cause, qu'il soit impossible à l'Etat de mettre fin à des comportements dommageables en appuyant sur un bouton, que l'explication la plus vraisemblable et la moins scandaleuse soit souvent la bonne, etc.
Il faut toujours un coupable, un complot, des méchants acharnés à vouloir notre perte.
La simple impuissance, la banale erreur humaine, la médiocrité des exécutants voire la normalité des contrariétés ne sont jamais envisagées.
Cela étant, vous dites :
"La seule façon, selon moi, de décourager les pillards serait de les blesser à distance pour les immobiliser sur place, et filmer la scène pour avoir des preuves irréfutables. Mais comme en République on ne tire pas sur son peuple, il y aura toujours une partie du peuple qui en tirera avantage."
Au moins deux agents du maintien de l'ordre, récemment, ont déclaré à la presse, dans le cadre des manifestations des Gilets jaunes, que le lanceur de balles de défense servait justement à cela : que c'était un outil d'interpellation.
Affirmation assez ahurissante, je trouve, d'autant qu'elle est en contradiction flagrante avec ce que les autorités nous assuraient quelques heures auparavant : ces armes sont exclusivement destinées à la légitime défense (pour soi ou pour autrui), et à éviter l'emploi de l'arme à feu risquant d'être mortel en pareil cas.
C'est une tendance : l'interpellation de confort. Genre jeu vidéo, j'appuie sur la zapette, etc. Il y a le même problème, dans de nombreux pays du monde, avec le Taser. Sur la papier, cette arme est la bienvenue. C'est effectivement un intermédiaire défendable entre le pistolet, essentiellement mortel s'il doit être efficace, et la simple force physique éventuellement prolongée d'accessoires divers.
Le problème est que les incidents se multiplient, au cours desquels les policiers abattent une personne au Taser, simplement pour ne pas s'embêter, juste pour pouvoir rester à distance et la menotter à terre comme un paquet de viande. Y compris dans des cas dépourvus de danger réel. Voire des interpellations carrément abusives. Et l'on sait que le Taser peut tuer, dans certaines circonstances.
Je ne parle pas spécifiquement de la France. Je ne suis même pas sûr que l'emploi du Taser y soit très répandu.
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@ Mary Preud'homme | 19 mars 2019 à 23:29
"A noter que cette interpellation vient de m'être dictée par un gendarme mobile qui vient de vous lire !"
Il y a donc ici des intervenants qui se vantent (à supposer que ce soit vrai) d'écrire sous la dictée d'un autre, et de n'avoir pas le début de la queue d'un embryon de pensée indépendante.
Je note aussi qu'un gendarme mobile est un dieu vivant, omniscient, infiniment saint et bon. Il ne se trompe jamais, il ne ment jamais, il sait tout et il a toujours raison.
D'ailleurs tous les gendarmes (fixes et mobiles) sont d'accord entre eux. Ils ont le même cerveau. Ils sont juste obligés de l'emprunter pour quelques instants, chacun à leur tour.
Rédigé par : Robert Marchenoir | 21 mars 2019 à 00:17
@ Achille | 20 mars 2019 à 20:03
A la bonne heure. Voilà notre Achille touché par le vent du grand large et qui miraculeusement décoiffé par mes propos sans équivoque revient à de meilleurs sentiments et projette de venir se ressourcer à Ouessant, après tout de même une visite à Brest où il aurait de la famille... On n'est jamais trop prudent !
Bigre de bon sang de bonsoir de tonnerre de Brest, quelle aventure quand même pour un Lorrain qui ne connaît rien à la navigation, pas plus qu'à la Bretagne bretonnante et à la guitare folk d'ailleurs ! "Ah Barbara quelle connerie la guerre !"
Mais je fais confiance à breizmabro, elle saura forcément gérer tout ça le moment venu (avec ou sans homard bleu, dès lors qu'en ce qui me concerne je préfère les huîtres, sans doute en raison de mon côté - maternel - perle de culture !)
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@ Patrice Charoulet | 20 mars 2019 à 19:39
A part lire et sanctifier des experts en tout mais incapables de mettre en œuvre leurs miraculeuses démonstrations, tels qu'un Raufer ou un Bauer (qui au passage n'a aucun diplôme universitaire en criminologie et enseigne néanmoins à plus qualifiés et diplômés que lui), que savez-vous faire et quels sont (pratiquement) vos résultats ?
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@ Elusen | 20 mars 2019 à 13:40
100 commerces tagués, démolis, pillés ou incendiés sur un peu plus de 2 km, soit un tous les 25 mètres et Elusen (qui a été au cinéma en soirée à l'UGC proche du métro George V, sans je suppose remonter toute l'avenue depuis la Concorde) n'en aurait vu que 3.
On connaissait à ce brave Elusen de sérieux problèmes d'écoute mais au vu de ce qu'il nous conte ce jour il a aussi de gros problèmes de vue !
Rédigé par : Mary Preud'homme | 20 mars 2019 à 23:09
Je pense qu'on ne doit pas se focaliser sur la sinistre journée du 16 mars.
Certes, nous sommes face à l'intolérable et les pouvoirs publics semblent vouloir hausser le menton.
Mais si les Gilets jaunes ont été peu entravés jusqu'à présent, c'est tout simplement parce que le mouvement était débonnaire, bon enfant et largement soutenu par la population.
Alors montrer les dents dans un tel contexte eut été très dangereux.
A noter aussi que les pyromanes pompiers des partis RN et La France Insoumise ont bien œuvré pour encourager les mécontentements et maintenant ils accusent le pouvoir de laxisme. On ne manque pas d'air et d'incohérence, ni à l'extrême droite ni à l'extrême gauche.
A présent, les citoyens, les commerçants sont usés par une telle chienlit accentuée par la casse et les vols. Les autorités sont mieux fondées à agir fermement. Espérons-le.
Rédigé par : jack | 20 mars 2019 à 22:13
@ Savonarole | 20 mars 2019 à 14:41
Jour de printemps, le retour d'une hirondelle.
https://youtu.be/ae9AQayZAzA
Rédigé par : Giuseppe | 20 mars 2019 à 21:51
@ Achille | 20 mars 2019 à 10:35
"Nous sommes au bord d’un bouleversement des comportements irréversible. Reste à trouver le remède de ce mal."
J'espère, et crois, que vous surestimez ce qui se passe.
A propos de bouleversements remontez l'Histoire, et pas tellement loin ! Pensez 1789, 1848, 1870, 1936, 1958, 1968... De ces bouleversements-là seul le premier a été irréversible, sauf à retourner à une monarchie absolue ?
Ce mal-ci est le résultat de 1968 et son rejet de l'autorité sous toutes ses formes.
Raisonnant à la 1968, on pourrait même justifier les casseurs en soulignant le fait qu'ils furent sans doute les victimes de scènes de ménage parentales où ils virent la vaisselle détruite avec violence dans la cuisine ! Casser serait donc une conséquence inconsciente de l'expérience traumatique qu'ils ont vécue en cherchant à éviter les assiettes volantes dont se canardaient leurs parents !
Le bazar actuel n'est qu'un problème d'autorité et il faut espérer que comme Jean-Michel Blanquer, d'autres ministres soulèveront la question.
Le remède à ce mal est pourtant simple : rétablir l'autorité en imposant des sanctions financières, carcérales, sociétales et même douloureuses.
Revenir aux principes de base de la démocratie et appliquer la Constitution que nos soixante-huitards ont dégradée en anarchie.
Ne pas faire d'un minable, un lâche, un traître, un docteur ès 68, qui vit à nos frais, une référence de sagesse politique montrée régulièrement à la télévision, en l'occurrence Monsieur, ou est-ce Herr, Cohn-Bendit (lui-même ne semble pas en être sûr !).
Le côté positif de ce qui se passe est que ce sont ceux qui ont mis le pays dans le pétrin au cours des cinquante dernières années qui en paient les conséquences : les soixante-huitards vêtus de gilets jaunes cognent sur les soixante-huitards énarques.
Il est temps que la bonne vieille peur du gendarme redevienne à la mode en France, elle est moins dangereuse et plus gauloise qu'un dictateur !
Manifester, exprimer son désaccord est un droit, un devoir même !
En faire une bataille rangée est en faire une guerre civile, et une guerre civile se réprime, hélas, mais nécessairement, dans la violence.
Nous avons toutes les forces de l'ordre nécessaires, en uniforme et en civil, pour contrer ce qui se passe.
Plagiant Pasqua : il faut casser les casseurs !
En les harassant sur leurs iPad par exemple !
Il faut porter la violence verbale, en attendant l'autre, celle des pavés, devant chez eux ! Manifester devant leurs portes !
Présumant que vous êtes né avant 1985, souvenez vous du Rainbow Warrior, la République de Mitterrand n'a pas hésité à éliminer des gêneurs pourtant pacifiques. Le seul acte violent connu en Nouvelle-Zélande avant celui des jours derniers était le fait de notre gouvernement !
Les Mélenchon, Hamon, Ruffin et autres faux coeurs sensibles devraient y penser !
Des gens qui vivent de nos impôts, se déclarent "Insoumis" et justifient ce qui se passe ?
Il nous faut arrêter d'élire des tarés de ce genre.
Il faut un remède ? En voici un : que les Français se ressaisissent, utilisent leur cerveau au lieu de suivre bêtement les réseaux sociaux.
Ma grand-mère avait peur de l'électricité, une invention du diable pour elle ! Elle s'y est habituée !
Elle croyait toujours au diable mais lui avait pardonné l'électricité qu'elle utilisait sans y penser.
Le numérique et les réseaux sociaux qui en sont le fruit subiront le même sort, d'invention du diable au service des casseurs ils deviendront de banales utilités comme l'automobile, l'avion, le réfrigérateur, la télévision et le climatiseur.
Les utilisateurs n'y croiront pas plus qu'ils croient aux journalistes aujourd'hui.
Cette mode-là aussi passera comme tant d'autres car les gamins d'aujourd'hui sont nés avec.
Rédigé par : Claude Luçon | 20 mars 2019 à 21:27
@ Mary Preud'homme | 20 mars 2019 à 18:38
Je voudrais bien qu'il vienne à Ouessant le Achille mais même avec votre guitare, chez Jacky il nous plombera nos soirées en nous parlant de son héros Manu.
En plus lui infliger d'aller jusqu'au Conquet pour embarquer, et en passant le raz de Sein pour aller à Ouessant (voir son sang), et débarquer pour rencontrer des gens normaux, des travailleurs de la mer, des gens qui galèrent par tous les temps pour ramener leurs pêches qui sont vendues au plus offrant (la criée) et qui, pour ne rien lui cacher, n'en n'ont rien à f..iche de Manu et de ses vacances aux sports d'hiver, ça lui ferait trop de mal.
Comme vous j'ai longtemps cru que c'était un commentateur gentil, plutôt sympa, mais j'ai malheureusement découvert qu'il était devenu avec le temps et son gourou, un médisant aigre.
En même temps...
Adéo Mary
Rédigé par : breizmabro | 20 mars 2019 à 20:56
@ Patrice Charoulet
"Je courus aux Champs-Élysées : d’abord parurent des canons, sur lesquels des harpies, des larronnesses..."
Mémoires d'outre-tombe
Rédigé par : François Moreau | 20 mars 2019 à 20:55
Comment l'idée d'instaurer un état d'urgence a-t-elle pu ne pas germer dans sa tête ?
Au vu de ce qui s'est passé il y a quelques années ne fût-ce simplement qu'en actes de violence ordinaire voire pire pendant des périodes dites « d'état d'urgence », autant reconnaître que cela ne sert à rien.
Tant que l'équivalent de la loi martiale ne sera pas déclaré, avec jugement sur-le-champ des actes commis en flagrant délit suivi de l’exécution de la sentence prononcée immédiatement après, le chaos continuera de progresser de plus belle dans ce qui fut jadis la France.
Certes, ce n'est qu'un doux rêve, mais pourquoi ne pas faire comme les Britanniques qui, il y a quelques années lors d'émeutes dans Londres, avaient mis en place des tribunaux volants ou siégeant en permanence pour juger les délinquants sans délai ?
Rédigé par : Exilé | 20 mars 2019 à 20:34
La France est dans une situation critique. Les parlementaires siègent la nuit et votent au petit matin la vente des aéroports sans que quiconque ait pu justifier à quoi cela allait servir. Dans la rue les Black Blocs font le coup de poing avec les policiers sous l’œil interrogatif des touristes. Les chaînes de télé filment en gros plan des incendies qui n'émeuvent que ceux qui en sont victimes. Le président fait du ski après avoir parlé pendant des jours de on ne sait quoi à on ne sait qui, certain que ce désordre lui apportera les voix nécessaires aux élections du mois de mai. le ministre de l’Intérieur sort en boîte tel un ado. Dire que le système "dysfonctionne" c'est parler de la tuberculose comme d'une simple grippe. Hélas.
Rédigé par : zorba | 20 mars 2019 à 20:05
@ Mary Preud'homme | 20 mars 2019 à 18:38
En fait je vais me rendre à Brest en mai prochain. J’ai de la famille là-bas. Il n’est pas impossible que je prenne le bateau qui fait la traversée jusqu’à Ouessant. Durée de la traversée 2H. Je l’ai déjà pris une fois, mais cela fait plus de dix ans.
Il est possible que je m’arrête au restaurant la Duchesse Anne, histoire de manger un homard bleu fraîchement pêché dans la baie, accompagné d’un petit vin de pays.
J'essayerai de passer chez Jacky vous voir gratter la guitare !
Rédigé par : Achille | 20 mars 2019 à 20:03
@ Metsys 20 mars 15h49
Je crois deviner l'auteur du texte que vous avez la bonne idée de nous mettre sous les yeux. Auriez-vous la gentillesse de bien vouloir nous donner le titre du livre
et le chapitre de ce fort bon passage ? On a envie de lire ce qui précède et ce qui suit. Grand merci par avance.
Rédigé par : Patrice Charoulet | 20 mars 2019 à 19:39
@ Michel Deluré | 20 mars 2019 à 17:20
Le Palmipède de ce jour évoque en long et en large les péripéties gouvernementales dans la gestion des événements de samedi dernier.
Le ministre de l'Intérieur s'est expliqué devant les parlementaires et affirme qu'en fait il y aurait eu désobéissance du préfet Delpuech, voire de ses grands subordonnés chargés de l'ordre public. Le préfet de police de Paris aurait ainsi failli dans l'application des directives gouvernementales. Ces affirmations devant le Parlement sont particulièrement graves si elles sont vraies. Mais la vergogne n'est pas la vertu première du ministre de l'Intérieur.
Aussi, lorsque l'on lit le titre (Et si le dysfonctionnement était le pouvoir lui-même ?) choisi pour ce billet par monsieur Bilger, on est tenté de pousser le raisonnement plus loin, ce qui en mathématiques pourrait être qualifié "par l'absurde".
C'est au fond à cet exercice que se livre Mathieu Morel dans un billet sur le site Vu du droit (https://www.vududroit.com/2019/03/crise-sociale-la-methode-macron-repression-pourrissement-et-provocation/). En effet, on ne peut que s'interroger sur cette incapacité à maîtriser le désordre et à ne pas avoir apporté dans l'urgence des réponses politiques sérieuses sans attendre la fin du Grand débat.
Un commentateur a cité Xavier Raufer dont l'analyse me semble plutôt fondée et peut expliquer en grande partie l'absence depuis de trop longues années de répression des Black Blocs en France. Sauf à considérer qu'on s'en accommode parce que leurs actions renforceraient l'exercice du pouvoir par nos gouvernants.
Mathieu Morel pousse plus loin le raisonnement. Notamment quand il affirme que :
"Le pouvoir – c’est décidément sa méthode constante – a parié sur le pourrissement et la provocation [...] Ne nous payons plus de mots : il a clairement fait le choix de l’affrontement, et la perspective d’une guerre civile ne l’effraie plus, lui. Par des provocations incessantes, par des inconséquences plus ou moins fortuites (comment peut-on sérieusement interpréter une crâneuse sortie au ski sous l’objectif flagorneur des photographes alors qu’on sait que Paris va être sous tension ?), en ajoutant l’insulte à l’arrogance, en laissant opportunément casser les professionnels de la casse tandis qu’il poursuivait assidûment (et indûment) ceux qui ne présentaient pas un grand danger. Bref : rien n’a manqué pour que la contestation dégénère."
Il s'agit bien entendu d'une interprétation que l'on peut contester. Mais elle pose effectivement une interrogation sur les intentions cachées, d'autant plus que l'on remet l'armée dans la garde statique d'édifices publics pour en libérer les forces mobiles. Le Canard enchaîné de ce jour évoque 28 escadrons de gendarmerie mobile dans le dispositif face aux manifestants tandis que 12 compagnies républicaines de sécurité assuraient la sécurité des édifices gouvernementaux, notamment aux abords du Palais de l'Elysée et de la place Beauvau.
La mise en place de détachements des armées, ce en l'absence de déclaration de l'état d'urgence, est un très grand risque pris par le gouvernement, notamment si les Black Blocs s'attaquent à eux au lieu de casser les banques et autres établissements commerciaux. En effet, une riposte par des armes de guerre serait alors de nature à créer une rupture irrémédiable. C'est une éventualité que l'on ne peut écarter compte tenu des déclarations tant du président de la République que du Premier ministre.
D'où mon inquiétude et mon pessimisme déjà évoqué dans des commentaires précédents.
Rédigé par : Robert | 20 mars 2019 à 18:52
@ breizmabro | 20 mars 2019 à 14:52
Achille n'est pas foncièrement méchant même quand il me taxe de caractérielle dès lors que je le contredis. Il est juste un peu lourd et borné, vivant retranché dans sa province où il ne se passe quasiment rien et nourri de convictions collectées sur Internet ou les différents médias. Un traintrain quotidien qui doit être mortifère pour l'esprit critique et les remises en question dont notre hôte est pourtant un modèle...
Peut-être devriez-vous l'inviter à Ouessant où souffle le grand vent qui décoiffe, bouscule et renverse les plus présomptueux et aère puissamment les neurones !
Ce que j'en dis... A un de ces jours chez Jacky, je suis facile à reconnaître, je chante et gratte la guitare !
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@ Jabiru | 20 mars 2019 à 16:53
Mieux vaut tard que jamais, c'est ce que n'ont cessé de lui demander les différentes hiérarchies des policiers (CRS et sécurité publique) et gendarmes mobiles depuis le début de son mandat, ceux-ci étant trop souvent affectés à des tâches de garde statiques ne relevant pas de leur spécialité et de leur formation, au détriment du service d'ordre et de la lutte anti-émeute, ainsi que je l'avais signalé à plusieurs reprises.
Rédigé par : Mary Preud'homme | 20 mars 2019 à 18:38
@ Jabiru
« …tout en rappelant que 12 milliards ont été débloqués pour soulager la maladie de celles qui étaient à l'origine de la grogne (...) »
Ah ! Nous touchons là du doigt une réaction typique des hommes politiques français (tous confondus) secondés par leurs conseillers énarques ou équivalents qui, en cas de problème délicat à résoudre, ne savent que proposer la création d'une nouvelle taxe ou bien répandre des milliards que personne ne possède d'ailleurs pour acheter la paix sociale...
Comme si tous les problèmes se ramenaient forcément à une question de « milliards ».
Certes, dans les multiples doléances exprimées par les GJ la question du coût de la vie et de l'avalanche de taxes - pour simplifier - revient souvent, mais c'est faire l'impasse sur des sujets plus fondamentaux qui sont liés à la décrépitude de la démocratie française actuelle, avec la crise de la représentativité se traduisant par une absence de dialogue entre les gens et ceux qui prétendent gouverner.
La réforme de la démocratie et des institutions, afin qu'elles remplissent leur rôle initial, serait presque « gratuite » pour les gouvernants et ne les obligerait pas à aller chercher des « milliards » introuvables.
Oui mais voilà, cela les obligerait à remettre en cause tellement de mauvaises habitudes qu'ils préféreraient se couper un bras plutôt que de modifier quoi que ce soit...
Rédigé par : Exilé | 20 mars 2019 à 18:32
@ genau 15h22
"Lisez le Coran, et les Hadiths, sans relâche, connaissez votre ennemi, et surtout n'ayez pas peur, il vous connaît moins que ce que le laissent supposer son arrogance et sa dissimulation."
Oui c'est ce que j'ai fait.
C'est pour cette raison et pour avoir également vécu au Maghreb que le moindre débat ayant pour sujet l'islam me hérisse: trop d'idioties et d'arrogance côté français.
Sur la durée, les mahométans gagneront. Mes descendants connaîtront la double peine: les désordres civilisationnels et les désordres climatiques...
Rédigé par : caroff | 20 mars 2019 à 17:28
@ Achille 20/19 10:35
Considérer que Mai 68 aurait été une gentillette récréation à côté de la crise que traverse notre pays depuis plus de quatre mois me paraît tout de même quelque peu osé et relever de la galéjade marseillaise.
Je reconnais qu'en Mai 98, le Général s'était lui aussi, comme EM, éclipsé mais pour de tout autres raisons ! C'était pour se rendre à Baden-Baden traiter de sujets en relation directe avec la crise en vigueur et non pour aller faire comme EM du ski en dilettante, au pire moment, sur les pistes de La Mongie, comme si ce dernier niait justement la crise que traverse le pays.
Je ne conteste pas que par le passé, d'autres pouvoirs en place, de droite ou de gauche, ont donné des preuves de leur incurie et je ne sais absolument pas si, dans les mêmes circonstances que celles que nous connaissons actuellement, un autre pouvoir aurait mieux fait. Là n'est d'ailleurs pas la question abordée par le billet de Philippe Bilger.
Ce que révèle en revanche sans contestation possible l'épisode pitoyable de samedi dernier, c'est que ce pouvoir en place a clairement dysfonctionné face à une situation qui était pourtant parfaitement prévisible, s'est montré dans l'incapacité d'adapter ses moyens et sa stratégie au contexte particulier attendu, a failli dans sa mission essentielle de protéger les biens et la sécurité des citoyens, fut en fait aux abonnés absents.
Il semble d'ailleurs, si je m'en réfère à certaines informations - sont-elles véridiques ? - que ce soit ces mêmes reproches qu'un EM « furibard » auraient vertement adressés à son gouvernement. Ce qui ne manque pas de sel quand on sait où était en ces moments délicats ce même EM et comment il s'occupait !
Rédigé par : Michel Deluré | 20 mars 2019 à 17:20
On annonce que Jupiter a décidé de faire appel à l'armée dès à présent pour renforcer la sécurité des bâtiments publics et soulager ainsi la tâche des policiers et gendarmes.
Une posture qui s'impose, "Je suis votre chef".
Que doit en penser l'ex-patron 5 étoiles des armées ?
L'essentiel est que ce soit efficace.
Rédigé par : Jabiru | 20 mars 2019 à 16:53
@ Exilé 20 mars 2019 à 14:12
Merci pour votre commentaire à mon post et dont j'apprécie le contenu.
Oui pour traiter les racines, tout en rappelant que 12 milliards ont été débloqués pour soulager la maladie de celles qui étaient à l'origine de la grogne. Il y a des Gilets jaunes qui peinent et ceux-là sont respectables mais aujourd'hui la radicalisation du mouvement du fait des actions des casseurs n'est plus en phase avec les origines du mouvement.
Cordialement.
Rédigé par : Jabiru | 20 mars 2019 à 16:26