L'aveuglement a sa hiérarchie.
De la monstruosité et du tragique historiques jusqu'aux délires de la banalité quotidienne.
De la complaisance honteuse jusqu'à la multitude des Zola au petit pied qui encombrent notre espace politique, judiciaire et médiatique.
Je rejoins totalement ceux qui expliquent la mansuétude durable dont continuent à bénéficier le communisme et ses crimes par le fait qu'ils n'ont pas eu leur procès de Nuremberg qui, à l'exception de quelques négationnistes entêtés et compulsifs, a su mettre le nazisme au ban de l'humanité. Il aurait fallu que l'horreur, sous son double visage apparemment contradictoire mais si ressemblante par sa perversion totalitaire, soit traitée de la même manière mais ç'aurait été beaucoup demander : oublier le prétendu avenir radieux pour condamner les ignominies qui s'abritaient derrière lui.
A ce titre comment ne pas s'étonner de la révérence à laquelle ont droit encore d'anciens communistes à peine repentis qui n'ont à leur actif que de s'être lourdement, fièrement trompés ?
L'aveuglement, en effet, a sa hiérarchie.
Je n'ai pas pu m'empêcher de remercier en mon for intérieur Cesare Battisti parce qu'il avait enfin cessé de fuir dans tous les sens du mot. Les pays comme ses responsabilités.
En Italie qui paraît-il n'était pas une démocratie et ne lui assurerait pas un procès équitable, il a admis avoir commis tous les crimes qui lui étaient imputés depuis tant d'années, les uns comme auteur, les autres comme complice. Il s'est excusé. Des assassinats que, pour concéder cependant à la nostalgie révolutionnaire, il a inscrits dans une guerre "juste" à l'époque. Il n'est pas à proprement parler un "repenti" puisqu'il n'a "donné" personne d'autre que lui-même en quelque sorte (Mediapart).
Mais je n'ai entendu personne se repentir véritablement d'un aveuglement, d'un soutien et d'une solidarité, qui ont trop longtemps bénéficié d'une aura médiatique et politique parce qu'ils émanaient évidemment de personnalités qui ne pouvaient pas s'égarer, par exemple Bernard-Henri Lévy, Fred Vargas !
Je suis persuadé qu'on n'entendra jamais de leur bouche l'aveu de leur grave erreur parce que ce serait trop leur demander que les contraindre à revenir sur un passé indécent et des convictions qu'ils n'appuyaient que sur la certitude d'être tellement indiscutables que la vérité était quasiment leur propriété privée.
Avec quelle arrogance ceux que j'ai cités, soutenus par des politiques d'habitude plus avisés, ont pris parti pour un assassin dont le comportement de lâcheté constante aurait dû les alerter mais ils étaient trop pris par leur rôle de justiciers universels pour se remettre en question !
D'ailleurs pourquoi auraient-ils éprouvé le plus infime regret puisque hier comme aujourd'hui on les tient quitte de tout et que demain ils seront fêtés et encensés, eux, leurs livres et leurs propos les plus anodins, comme si rien ne s'était passé, comme s'ils ne s'étaient pas lourdement trompés au sujet d'un homme absurdement sublimé et d'un pays caricaturé de manière indigne ? Pourquoi battre sa coulpe quand non seulement rien ne vous y oblige mais qu'au contraire la France semble reconnaissante à l'égard de tous ceux qui ont validé le pire avec une constance qui n'a d'égale que leur amnésie ? Pourquoi suivre l'aveu de sa culpabilité par Cesare Battisti avec celui de la leur puisque, toujours et par principe, ils seront perçus comme innocents ?
Ils ne viendront pas exprimer leur regret sur les plateaux de télévision alors que ce serait leur honneur et que beaucoup leur serait pardonné. Que Cesare Battisti les ait ridiculisés n'enlèverait rien à leur courage de tout dire !
Faut-il rappeler par ailleurs ces visites intempestives, démagogiques et imprudentes de hauts responsables (François Hollande par exemple) à des victimes pour le moins équivoques, pour rester aimable, et en soutien à des causes douteuses !
J'ai envie d'une note moins morose. De rendre hommage - ce n'est pas mon habitude - à des journalistes qui ont su ouvrir, eux, les portes de la vérité et tenir bon ! Guillaume Perrault et Karl Laske notamment.
Les donneurs de leçons judiciaires et humanistes avaient tout faux sur Cesare Battisti ! Cela n'évitera pas de leur part, j'en suis sûr, des rechutes.
@ Garry Gaspary
Oui, vous êtes stupide, effectivement.
Comment expliquer sinon que pour prouver l'innocence de Battisti pour des crimes commis en Italie il y a quarante ans, vous vous appuyiez sur cette histoire niçoise d'aujourd'hui ?
Rédigé par : Herman kerhost | 01 avril 2019 à 13:19
@ Herman kerhost
Bileux, moi ???
Concernant la vérité des enquêtes policières, vous êtes bien sûr au courant que l'une des dernières a conclu en suivant le témoignage exclusif d'un peloton de CRS niçois que ce dernier a chargé sans effleurer une septuagénaire qui manifestait à deux pas de lui.
Mais, "intelligent" comme vous êtes, vous allez me dire que je suis bien trop stupide pour pouvoir comprendre que ce sont les caméras de surveillance prouvant le contraire qui mentent...
Rédigé par : Garry Gaspary | 01 avril 2019 à 08:41
@ Garry Gaspary
"...et vous avez naïvement pris ces mots pour ceux d'un magistrat..."
Mais non, vous vous trompez.
J'ai pris les protestations enflammées et les cris de l'âme de Philippe Bilger contre le consensus ignorant, mondain, délirant, médiatique et politique en faveur de C. Battisti non pas pour ceux d'un magistrat mais pour ceux d'un GRAND magistrat: la liberté, l'indépendance, le courage et la sincérité intellectuels mêlés.
Rédigé par : Véronique Raffeneau | 01 avril 2019 à 08:14
@ Garry Gaspary | 31 mars 2019 à 11:11
Non pas, Garry, "procès par contumace, donc justice", mais enquête, charge accablante, justice, et donc billet de Philippe.
Puis, minuscule énième tentative de subversion du bileux Gaspary.
Rédigé par : Herman kerhost | 31 mars 2019 à 14:46
@ Véronique Raffeneau
Vous raisonnez à l'envers en croyant que la justice est un moyen pour établir la vérité alors que c'est la vérité qui est un moyen pour établir la justice.
Je vous le redis donc : sans ces aveux de Battisti, pas de vérité, donc pas de justice.
Un futur chroniqueur de Sud Radio a écrit un jour : procès par contumace, donc justice, donc vérité, et vous avez naïvement pris ces mots pour ceux d'un magistrat...
Rédigé par : Garry Gaspary | 31 mars 2019 à 11:11
@ Garry Gaspary
"Je maintiens que prétendre qu'une quelconque vérité puisse sortir d'un procès par contumace est digne d'un chroniqueur de Pascal Praud ou de Sud Radio."
Mais enfin, que peuvent peser vos mots en face de ces mots ?
"C’est vrai, je confirme tout ce qui est écrit dans les verdicts de condamnation : c’est moi qui ai tué Santoro [un gardien de prison, ndlr] et Campagna [un fonctionnaire de police] et j’ai été le commanditaire du meurtre de Torregiani et Sabbadin [deux commerçants]. Je demande pardon à tous" (propos de C. Battisti rapportés par le procureur, non contestés par son avocat, cités dans Libération)
"...c’est moi qui ai tué Santoro et Campagna..."
"...j’ai été le commanditaire du meurtre de Torregiani et Sabbadin..."
Que peut peser l'insignifiance de votre propos quand il prétend se mesurer à la vérité brute, à la radicalité du crime et de la mort ?
Rédigé par : Véronique Raffeneau | 31 mars 2019 à 09:48
@ Véronique Raffeneau
S'il y avait des parieurs chevronnés parmi les habitués de ce blog, ils vous diraient sûrement qu'en matière de bons pronostics, Philippe Bilger arrive très loin derrière tous les poulpes de la création. Donc, oui, les mots de Philippe Bilger qui condamnent Battisti constituent statistiquement un argument de poids mais en faveur de celui qui croit en l'innocence de ce dernier...
Plus sérieusement, je maintiens que prétendre qu'une quelconque vérité puisse sortir d'un procès par contumace est digne d'un chroniqueur de Pascal Praud ou de Sud Radio.
Rédigé par : Garry Gaspary | 30 mars 2019 à 10:53
@ Exilé
@ Marcel Patoulatchi
Involontairement vous me critiquez pour ce que j'ai écrit :
"Nous avons eu récemment en France deux jeunes qui sont morts dans un accident de scooter volé en tentant d'échapper à une poursuite policière.
Si les policiers de ce pays étaient respectueux de la vie humaine, ils auraient abandonné la poursuite en constatant qu'elle devenait risquée..."
En fait je n'ai fait que copier-coller le texte de Garry Gaspary pour le commenter ensuite (plutôt négativement).
Mais j'ai envoyé le billet avant d'y apposer mon inutile prose, dont je ne me souviens plus.
Donc c'est à Garry Gaspary qu'il revient d'adresser vos critiques, que je partage en grande partie.
Rédigé par : S Carioca | 30 mars 2019 à 00:43
Heureusement il y a encore des voix qui s'élèvent contre l'ignominie, cette maladie contagieuse qui infeste la classe politique (sachant que l'appartenance à un parti ne fait pas l'homme mais le soumet à la pensée commune aussi odieuse qu'elle puisse être, le pouvoir corrompt, certes, mais principalement les cupides et les imbéciles et ils forment la grande majorité de la caste dirigeante, Macron en tête), voici un texte qui m'a séduit :
""Tout anticommuniste est un chien", assurait Jean-Paul Sartre pour nier l’horreur du totalitarisme soviétique. Ses héritiers partagent la morgue qui sied à l’intellectuel "progressiste". Une hargne habite le "camp du bien", qui n’a jamais été respectable. Non contents de s’être trop souvent trompés, les sermonnaires se montrent sectaires et haineux. Ils sont persuadés qu’eux seuls détiennent la vérité. Certains de ces nouveaux talibans en viennent à soutenir que le peuple, forcément fruste, n’a pas à être suivi s’il ne pense pas convenablement. "Tout antimacroniste est un sous-homme", pourraient-ils presque dire. Les salonnards médiatiques qui crient au fascisme deviennent ce qu’ils dénoncent. Or il ne suffit pas d’insulter l’adversaire pour avoir raison. Semblablement, ceux qui parlent des Gilets jaunes comme d’une "horde de primitifs" passent à côté des ressorts de la nouvelle révolution française. L’histoire jugera." (Par Ivan Rioufol le 28 mars 2019 17h02)
Rédigé par : Gavroche | 29 mars 2019 à 18:20
Tiens... un obscur juriste de droit public, haut fonctionnaire, fait la même analyse que moi sur les Gilets jaunes...
Jean-Éric Schoettl : "Inaction climatique", "marche du siècle", "Gilets jaunes" : l'immaturité triomphe
"Les actions militantes qui saturent les médias ces dernières semaines évoquent des enfants capricieux qui trépignent et enjoignent à leurs parents d'exaucer immédiatement tous leurs désirs, explique l'ancien secrétaire général du Conseil constitutionnel de 1997 à 2007." (Réservé aux abonnés.)
Éric Drouet vient d'être condamné à une amende ridiculement faible pour organisation de manifestations interdites : 2 000 euros, dont 500 avec sursis. Au regard des destructions infligées, des blessures occasionnées et de la volonté insurrectionnelle revendiquée, les "enfants capricieux" auraient tort de se gêner...
Sinon, nous avons aussi ce factoïde amusant :
Mariage "Gilets jaunes" de Montluçon : le mari écroué pour violences conjugales
"Alors que le couple s'était marié le 16 février dernier en mairie de Montluçon (Allier), l'homme a été écroué le 14 mars dernier pour violences conjugales. Le couple 'Gilets jaunes', Ennrick et Christel, s'était rencontré lors d'une action du mouvement, au péage de Bizeneuille. Deux mois après leur rencontre, ces derniers s'étaient finalement dit oui à la Mairie de Montluçon."
"Pourtant, quelques jours plus tard, Christel a déposé plainte au commissariat de police de Montluçon. Intimidations, humiliations, insultes, crachats au visage et même des coups, d'après elle, entre le 15 et 27 février, Ennrick aurait eu des comportements violents à son égard. L'homme était déjà connu de la justice, notamment pour port d'armes, violences, rébellion et outrages."
Mais à part ça, le saint peuple ne peut pas faire de mal, et ce sont les méchants casseurs qui ont infiltré les gentils Gilets jaunes.
Notez que dans ce cas, la police, la justice et les médias donnent les noms (et en tous cas, les prénoms et la photo). Quand des pogroms racistes et ultra-violents se déroulent de façon répétée contre des Roms, au motif d'enlèvements d'enfants parfaitement imaginaires, les médias sont remarquablement muets sur l'identité des pogromistes.
Malgré plusieurs jours d'agressions, de multiples articles et des comparutions judiciaires, nous ne savons toujours pas qui sont ces méchants racistes qui s'en prennent à nos gentils romanichels tout juste "voleurs de poules" -- et encore, c'est probablement une légende (d'après Edgar Morin, qui s'est fendu d'une belle tribune "anti-raciste" sur le sujet).
Il y a bien le fait que cette chasse à l'homme se soit principalement déroulée en Seine-Saint-Denis, dans de riantes localités telles que Clichy-sous-Bois, Bobigny, Montfermeil, Drancy... Je me demande bien quel est le point commun de toutes ces belles bourgades.
Il y a bien, aussi, le fait que seule une population bien particulière, chez nous, organise des expéditions punitives avec battes de base-ball et autres instruments argumentatifs, lorsqu'elle est contrariée.
Il y a bien, enfin, le fait que, de notoriété publique, ce sont les Arabes qui s'en prennent régulièrement aux Roms, en groupe et de façon violente, dans notre beau pays "anti-raciste".
Mais ce n'est pas en consultant les médias que vous pourriez avoir le fin mot de l'histoire. Une fois de plus, ils se remplissent de réflexions navrées visant à nous faire la leçon : ça va encore être notre faute, à nous, les Blancs.
Il faut se référer à un article du
Parisien, interrogeant la "population" concernée, pour s'apercevoir que les seules personnes qui s'expriment s'appellent Souad, Rahima, Hanane, Hocine ou Bachir. Prénoms modifiés, bien entendu (contrairement aux mariés gilétistes de Montluçon), mais enfin, il serait étonnant que le journaliste du Parisien ait transformé Henriette en Rahima ou Gontrand en Hocine.
On peut aussi se référer, directement, aux tweets qui appellent à la chasse à l'homme, dont certains, curieusement, sont en partie écrits en arabe. Des diplômés de l'INALCO, je suppose.
Cela n'empêche pas cette vieille crapule d'Edgar Morin de nous expliquer : "Cela ranime des choses qui sont inscrites dans les croyances et dans les préjugés, à savoir que les Roms sont des voleurs." Ce qu'ils ne sont pas, bien sûr... "S’ils volent des poules, on se dit qu’ils volent aussi des enfants." Ah donc, en fait, ils volent ? mais seulement des poules, et donc c'est pas grave ?
En fait, tout le monde sait bien qu'ils pillent la France de façon parfaitement organisée (ainsi qu'une bonne partie de l'Europe) : entrepôts, touristes, câbles de cuivre...
Mais Edgar Morin n'en a cure. il continue à faire tourner le moulin à paroles du politiquement correct : "Il y a ce stigmate antérieur dans l’inconscient collectif et qui rend l’esprit plus réceptif. Quand, en plus, la rumeur concerne nos propres enfants, ça peut conduire à des actes terribles." Nos enfants ? T'es sûr, papy gaucho ?
Le journaliste interroge le vieux sage : "Quelles similitudes dressez-vous avec la rumeur d’Orléans ?" La rumeur d'Orléans, vieil accès d'antisémitisme effectivement franchouille, qui a un demi-siècle maintenant et qui n'a rien à voir avec la choucroute. Mais Monsieur l'intello de gauche a écrit un livre là-dessus, donc tous les événements ultérieurs sont expliqués par la théorie de Monsieur.
"Dans les deux cas", répond le spécialiste, "la rumeur se fixe sur une minorité qui a une particularité mystérieuse et inquiétante, à savoir les Juifs ou les Roms."
Voilà. Nous sommes très méchants, nous Français. Nous avons persécuté les Juifs, et maintenant nous persécutons les Roms. Franchement, c'est pas bien. (Au passage, je ne vois pas ce qu'il y a de mystérieux dans le caractère nomade, clanique et systématiquement délinquant des Roms, mais passons.)
"Il y a toujours eu des angoisses dans le corps social. Mais nous sommes dans une période particulièrement tourmentée et angoissée, et nous vivons un moment très malsain. Évidemment, c’est dû notamment aux attentats de Daech et à la montée du racisme contre les Arabes."
Eh bien voilà. Qu'est-ce que je vous disais ? C'est notre faute. C'est parce que nous n'aimons pas les Arabes que ces derniers se livrent à de véritables pogroms contre les Roms. (Et c'est parce que nous sommes racistes contre les Arabes que Daech a bien été obligé de commettre des attentats.)
Peu importe la réalité, l'intello de gauche est toujours ramené, par son impitoyable élastique intérieur, vers sa théorie qui doit toujours triompher des faits : le poumon, vous dis-je, le poumon.
Rédigé par : Robert Marchenoir | 29 mars 2019 à 17:37
C'est fou comme le problème de la propriété dès lors qu'il est remis en cause par l'inhumanité qu'il provoque suscite une totale incompréhension.
La question que je pose n'est pas : doit-on laisser les vols de scooter impunis ? mais : jusqu'à où est-on prêts à aller pour défendre la propriété ?
S'il y a bien un marqueur de droite, c'est celui qui pose que la défense de la propriété prévaut sur le respect de la vie humaine. C'est évident dans l'enfer libéral étasunien, c'est clair chez notre comique Marchenoir qui se fait passer pour un raciste islamophobe pour mieux faire communauté blanche autour de lui, mais qui avoue à la première épidémie de jaunisse chez ceux qu'il avait ici bien caressés dans le sens de leur poil immaculé, qu'il est, à leur grande déception suprémaciste, prêt à tirer sur tout ce qui bouge, blanc, noir, musulman, etc. dès lors que cela s'approche d'un peu trop près de son autoradio.
Et c'est donc au nom de ce principe qui vous exclut de toute moralité que personne à droite ne peut se permettre de faire la morale à qui que ce soit, assassin compris.
Et c'est au nom de ce même principe que la Révolution vertueuse s'est faite contre l'hypocrisie chrétienne, et qu'un Robespierre, qui était contre la peine de mort, s'est néanmoins cru autorisé à guillotiner tout ce qui se comportait comme un animal en faisant passer la propriété avant l'humain.
Rédigé par : Garry Gaspary | 29 mars 2019 à 08:39
@ Garry Gaspary
"On y sentait déjà toute la patte d'un chroniqueur digne de Pascal Praud ou d'une émission sur Sud Radio..."
Vos mots, médiocres.
Mais que peuvent peser vos mots face à l'interrogation capitale de Philippe (billet "Un sombre bonheur : retour sur l'affaire Battisti." - octobre 2006) ?:
"Que pouvait peser la vérité en face du matraquage audiovisuel dont ont bénéficié les seuls apologistes de cet individu, que pouvait peser l'indignation en face de Fred Vargas, de Bernard-Henry Levy et de tous ceux qui, par commodité ou snobisme, ont suivi les traces de ces illustres éclaireurs ?"
Que peuvent peser vos mots ?
Rédigé par : Véronique Raffeneau | 29 mars 2019 à 07:38
@ Robert Marchenoir | 29 mars 2019 à 00:15
Tu remets une thune dans l'bastringue et ça repart pour dix tours...
Lassants ces redites obsessionnelles et autres copiés-collés dissonants qui vous écorchent l'esprit !
"Rengaine ta rengaine
La chanson de papa
C’est du biniou
De l’histoire ancienne
Pour la maternelle
À Tombouctou
Apporte-moi des tonnes
De Lionel Hampton
Ou bien de la romaine
Du Grec de bazar
Et même du Mozart
À l’américaine..."
Rédigé par : Mary Preud'homme | 29 mars 2019 à 01:28
@ Mary Preud'homme | 28 mars 2019 à 17:31
"A noter que ces deux garçons étaient eux d'origine turque, ce qui ne va pas manquer d'énerver Marchenoir qui n'en rate pas une pour stigmatiser la prétendue communauté noire. Si j'ajoute que dans la police et la gendarmerie il y a aussi des personnels ultramarins (et donc noir ou métis) au plus haut niveau, dont la loyauté à l'égard de nos institutions est parfaite, je crois qu'il ne va pas s'en remettre."
Tout à votre nombrilisme négrophile et familial, vous avez omis de vous rendre compte qu'en plus d'être un "négrophobe" forcené, je suis aussi un "islamophobe" radical. (Et un connophobe pratiquant, mais je ne compte pas sur vous pour vous en apercevoir.) Vous aussi, vous devriez sortir votre tête de votre nombril. Remarque purement rhétorique, naturellement. Je sais parfaitement que cela n'arrivera jamais.
Quant au fait qu'il y ait des Noirs loyaux aux pays blancs qui les ont accueillis, oui, c'est certain. Je pourrais vous en citer une brochette, et d'ailleurs, je l'ai déjà fait. Sous les invectives des "anti-racistes" dans votre genre, puisqu'il s'agissait d'argumenter contre l'immigration de masse.
Il y a aussi des poissons volants.
"La prétendue communauté noire" : il faudra dire cela au Conseil représentatif des associations noires de France, qui a réussi à faire interdire une pièce d'Eschyle à la Sorbonne récemment... sous prétexte que les acteurs devaient porter des masques noirs... comme dans l'Antiquité. Et sous prétexte que l'année dernière, les mêmes avaient le visage maquillé en noir, ce qui est censé être un crime abominable pour un Blanc, suivant les derniers édits du politiquement correct.
On commence par les admettre à la Sorbonne, et puis ils finissent par nous interdire d'y jouer Eschyle.
Vous êtes raciste, ou quoi ? "La prétendue communauté noire", punaise !... Un an avec sursis à la dix-septième chambre, facile !
Le plus rigolo, dans cette affaire comme dans mille autres, c'est que le metteur en scène accusé de crime "raciste", Philippe Brunet, se répand en protestations de vertu gauchistes et "anti-racistes" : "Dans Antigone, je fais jouer les rôles des filles par des hommes, à l’antique. Je chante Homère, et ne suis pas aveugle. J’ai fait jouer les Perses à Niamey par des Nigériens (c’est dans le dernier film de Jean Rouch), ma dernière Reine perse était noire de peau et portait un masque blanc."
Te fatigue pas, papa : t'es blanc, et c'est ça, ton crime. Quoi que tu fasses, tu te feras toujours dépasser sur ta gauche. Tu pourras donner tous les gages "d'anti-racisme" que tu veux, tu seras toujours soumis à l'extorsion raciste des soi-disant "anti-racistes décoloniaux", noirs et marron. Et de leurs complices (*). Ça s'appelle le "racisme institutionnel". Le "privilège blanc".
On remarquera que Mary Preud'homme, qui passe son temps ici à se faire le défenseur corporatiste, inconditionnel, sectaire et grotesque des forces de l'ordre quoi qu'elles fassent, rate la bonne occasion de les défendre, dans une affaire où elles sont non seulement diffamées, mais (comme d'habitude) menacées dans leur vie et leur intégrité physique -- toujours par les mêmes, les immigrés extra-européens.
C'est que j'ai osé rapporter les méfaits de ses mignons Noirs -- et ça, voyez-vous, c'est pas possible. C'est le rail électrique du politiquement correct. La défense des forces de l'ordre attendra donc. "L'anti-racisme" est prioritaire.
______
(*) Le racisme "anti-blanc" s’affiche à l’Université Paris-8
Rédigé par : Robert Marchenoir | 29 mars 2019 à 00:15
Rédigé par : Véronique Raffeneau | 27 mars 2019 à 07:42
Rédigé par : Marcel Patoulatchi | 28 mars 2019 à 11:40
Un billet qui nous vaut le retour remarqué de deux anciens de qualité du blog.
Un double ban !
Rédigé par : Mary Preud'homme | 28 mars 2019 à 23:12
@ Garry Gaspary
« Si les policiers de ce pays étaient respectueux de la vie humaine, ils auraient abandonné la poursuite en constatant qu'elle devenait risquée pour la vie de ces jeunes gens ».
Traduisons en français :
« Si les fonctionnaires de la police française n'étaient pas soucieux de défendre la loi et la vie des braves gens face aux provocations et aux délits des voyous qui se croient tout permis en mettant en danger leur propre vie et celles des autres, ils auraient laissé faire, en ayant ainsi renforcé le sentiment d'impunité des racailles. »
Ce billet est consacré à une gauche qui a tout faux, dans sa vision du monde, dans ses a priori dogmatiques, dans sa manière de penser, dans son anti-morale et dans bien d'autres domaines encore.
Manifestement, au vu de votre propension à verser des larmes de crocodile sur des bandits confrontés aux risques de leur coupable activité et vu le fait que vous n'avez aucune pensée pour leurs victimes réelles ou potentielles, nous sommes en droit de supposer que vous avez vous aussi, en prônant une morale inversée, été influencé par la doxa perverse de ces gens gauchis qui ont tout faux.
Rédigé par : Exilé | 28 mars 2019 à 20:20
@ caroff | 28 mars 2019 à 19:27
Mieux vaudrait se renseigner sur les pratiques des uns et des autres plutôt que se contenter de bobards ou de belles images pour traiter d'un sujet sérieux :
"La police en Grande-Bretagne ne dispose pas de forces de l'ordre spécifiquement destinées à la lutte contre des phénomènes de guérilla urbaine ou des manifestations à risque. Il n'existerait pas dans ce pays l'équivalent des compagnies républicaines de sécurité (CRS) ou de l'escadron de gendarmerie mobile.
"En cas de menace, les autorités équipent des policiers classiques, les bobbies, avec casque et matraque, et leur font jouer un rôle qui n'est pas le leur en temps normal. Résultat : souvent mal équipés, d'après les experts français, ils ne savent pas "évoluer en bloc" et manœuvrer "de façon tactique".
"Ils commettraient par ailleurs des fautes techniques préjudiciables à leur propre sécurité. "Dans les manifestations, détaille un officier de police parisien, ils laissent les gens se promener de part et d'autre du cordon de sécurité, ils laissent des voitures se glisser dans les cortèges, ils ne scellent pas les barrières de protection ensemble ce qui en fait des projectiles dangereux pour les manifestants quand les choses dérapent."
Etc.
Rédigé par : Mary Preud'homme | 28 mars 2019 à 20:11
Rédigé par : sbriglia | 28 mars 2019 à 17:42
Selon moi une écrivaine... prénommée Fred, à défaut d'accepter de se dire écrivain pour s'en tenir à la fonction, aurait dû changer de prénom avant de céder à cette mode grotesque de la féminisation pour tout et n'importe quoi, Fred étant sauf erreur un prénom masculin.
Mais ce n'est que mon avis !
Rédigé par : Mary Preud'homme | 28 mars 2019 à 19:45
@ Robert Marchenoir 16h35
"Voilà voilà... De bien belles images, dont nos policiers à nous devraient s'inspirer. Nous avons les mêmes à la maison, même si les chatoyantes nuances de marron varient quelque peu d'un pays à l'autre."
On reconnaît là le pragmatisme britannique !!
Mais si c'était plus grave qu'une fracture, n'y aurait-il pas, en réplique, des "marches blanches" (je n'ose dire des marches noires...) voire des incendies de véhicules à pétrole comme chez nous ?
Rédigé par : caroff | 28 mars 2019 à 19:27
"L'écrivaine française Fred Vargas, qui fut en France le fer de lance des défenseurs de l'ex-activiste d'extrême gauche Cesare Battisti, qui purge en Italie une peine de perpétuité, le pense toujours «innocent» bien qu'il ait reconnu sa responsabilité dans quatre meurtres. «Mes travaux et recherches [sur l'affaire Battisti] me permettent de maintenir ma conclusion sur son innocence», a déclaré à l'AFP Fred Vargas, qui avait publié en 2004 un livre, «La vérité sur Cesare Battisti»."
"Travaux et recherches", dit-elle…
Heureusement qu'elle ne travaille pas dans le génie nucléaire...
Rédigé par : sbriglia | 28 mars 2019 à 17:42
@ Achille | 28 mars 2019 à 07:38
Vous êtes trop bon d'avoir répondu à ces deux trolls !
Quant aux jeunes fuyards grenoblois écrasés par un bus qui se rabattait pour les laisser passer, alors que ces derniers, voulant échapper à la police et prenant tous les risques tentaient de le contourner à droite sur la voie d'urgence, c'est bien triste, mais je ne vois pas en quoi les policiers de la BAC (dont j'ignore à ce jour l'origine ethnique) seraient fautifs !
A noter que ces deux garçons étaient eux d'origine turque, ce qui ne va pas manquer d'énerver Marchenoir qui n'en rate pas une pour stigmatiser la prétendue communauté noire. Si j'ajoute que dans la police et la gendarmerie il y a aussi des personnels ultramarins (et donc noir ou métis) au plus haut niveau, dont la loyauté à l'égard de nos institutions est parfaite, je crois qu'il ne va pas s'en remettre.
Rédigé par : Mary Preud'homme | 28 mars 2019 à 17:31
@ Marcel Patoulatchi | 28 mars 2019 à 11:40
"Certaines polices du Royaume-Uni communiquent actuellement sur le fait qu'ils ont désormais donné pour instruction de faire cesser toute chasse de deux-roues par son interception immédiate par tout moyen."
Je précise l'épisode auquel vous faites sans doute allusion. La "Met" (Metropolitan Police, dite Scotland Yard, la principale force de police du pays, qui a autorité sur la région de Londres et dirige l'anti-terrorisme) a récemment diffusé de fort jolies vidéos où l'on voit des équipages de policiers en voiture, spécialement entraînés, délibérément renverser, avec leur véhicule, des malfaiteurs tentant de s'enfuir en scooter (malfaiteurs largement issus de l'immigration, bien entendu).
Regardez-moi si c'est pas beau, ça.
La délinquance en scooter est devenue un véritable fléau, à Londres : vols systématiques (de téléphones à des passants, souvent), cambriolages de magasins, agressions ultra-violentes, et bien sûr meurtres en pagaille (motorisés ou non). Ces temps-ci, il y a un meurtre au couteau tous les 4 jours, à Londres. Et 40 personnes poignardées tous les jours. Des "jeunes", dans un nombre disproportionné de cas. C'est-à-dire des Noirs. Tués par d'autres adolescents noirs, bien entendu.
Mais pour un Noir, tuer une adolescente blanche prise au hasard en la poignardant dans le dos est rigolo, aussi (*).
Longtemps, la police britannique a été réticente à poursuivre ces malfaiteurs en fuite, pour la même raison que la nôtre : pourchasser des délinquants ultra-violents et sans scrupules, en pleine ville, peut être risqué, non seulement pour eux, mais pour les innocents alentour.
Les immondes ordures en question avaient pris l'habitude d'enlever leur casque en s'enfuyant, pariant sur le fait que la gentille police blanche (non armée, je le rappelle) n'oserait pas risquer de faire bobo aux saints délinquants noirs victimes du racisme, de la discrimination et de l'esclavage.
Bon, ben maintenant c'est fini, a fait savoir Cressida Dick, qui, comme son nom ne l'indique pas, est la patronne de la Metropolitan Police : Met chief Cressida Dick backs police ramming thieves on mopeds. (Cressida Dick, le chef de la police de Londres, apporte son soutien aux policiers qui renversent les malfaiteurs à scooter.)
Et le Daily Mail précise, avec un humour pince-sans-rire qui nécessite une certaine compréhension de l'idiome local :
"- The Met Police has cut moped crime through tough new measures."
"- Scotland Yard was praised after releasing footage of the new tough tactic."
"- Miss Dick has warned that moped thieves should expect the force to 'come after you' if they continue to drive irresponsibly."
(La police de Londres a réussi à faire baisser la délinquance à scooter grâce à des mesures énergiques ; Scotland Yard félicité pour ses vidéos montrant la nouvelle tactique impitoyable employée par la police ; Miss Dick a prévenu les voleurs en scooter que la police continuerait à les pourchasser s'ils s'obstinaient à conduire de façon irresponsable.)
La directrice de la police a négligemment précisé que, dans le cours de ces opérations, l'une des racailles avait eu un bras cassé, et qu'une autre "a bien dû se faire une fracture quelconque". Elle n'a pas dit : "et je m'en bats l'œil", mais on l'a entendu très fort.
Sans surprise, le député Diane Abbott a grimpé aux rideaux en hurlant au crime. Sans surprise également, Diane Abbott est noire, grosse, communiste, stupide, idiote, ignorante, abrutie, antisémite, raciste, "ministre de l'Intérieur" de l'opposition travailliste (elle prendrait ce poste si celle-ci arrivait au pouvoir), premier député noir à être élu à la Chambre des communes, et ancienne fiancée de Jeremy Corbyn, le marxiste enragé à la tête du Labour, avec lequel (ça ne s'invente pas) elle est partie en vacances à mobylette en Allemagne de l'Est lorsqu'ils filaient le parfait amour.
Voilà voilà... De bien belles images, dont nos policiers à nous devraient s'inspirer. Nous avons les mêmes à la maison, même si les chatoyantes nuances de marron varient quelque peu d'un pays à l'autre.
______
(*) Un second inculpé de meurtre, dans cette affaire, porte un nom à consonance balkanique. Un troisième inculpé est mineur, et ne peut donc être nommé.
Rédigé par : Robert Marchenoir | 28 mars 2019 à 16:35
@ Garry Gaspary | 28 mars 2019 à 09:18
Vous êtes toujours un maître pinailleur.
Moi aussi !
Vous utilisez animal comme une référence négative, elle devrait être une référence positive, un animal ne fait jamais les saloperies dont sont capables les humains !
Relisez Larousse.
J'ai vécu et travaillé en Italie en 57 et 58, en suis parti en emportant une de leur citoyenne pour la sauver du mal, mais pas seulement, je les connais très bien, en outre j'ai rencontré BHL en 92 à Lagos, Nigeria. En affaires avec les premiers, en discutant avec le deuxième j'en ai conclu au contraire que les animaux devraient leur faire la morale, au moins par le comportement, faute de parole.
Encore que certains chiens sont tout à fait capables de donner des coups de gueule très significatifs !
Rédigé par : Claude Luçon | 28 mars 2019 à 13:35
@ Garry Gaspary
Certaines polices du Royaume-Uni communiquent actuellement sur le fait qu'ils ont désormais donné pour instruction de faire cesser toute chasse de deux-roues par son interception immédiate par tout moyen.
Car le respect de la vie humaine que vous évoquez justifie aussi qu'on ne tolère plus qu'un délinquant échappe à toute sanction dès lors qu'il décide de se mettre et de mettre tous les gens alentour en péril.
L'impunité assurée à ces délinquants par les gens qui tiennent votre discours est un véritable facteur incitatif. Quel terrible langage que de dire à celui qui est recherché pour être traduit devant la Justice qu'il sera impuni s'il met en péril mortel autrui. C'est le vôtre.
Rédigé par : Marcel Patoulatchi | 28 mars 2019 à 11:40
@ Véronique Raffenau
"Vos billets sur Battisti restent pour moi un marqueur. A travers votre chronique révoltée et juste de l'imposture Battisti, vos billets m'ont donné le goût de la complexité, l'exigence de vérité, la liberté de réfléchir et de penser autrement, en marge des doxas et des croyances supposées intangibles et indiscutables."
Certes. On y sentait déjà toute la patte d'un chroniqueur digne de Pascal Praud ou d'une émission sur Sud Radio...
————
@ Claude Luçon
Ne pas montrer le même respect envers l'humanité et l'animalité n'est pas être irrespectueux des animaux, et c'est justement parce que l'humain peut se comporter en animal alors que l'animal est incapable de se comporter en humain que l'humain est plus digne de respect que l'animal.
Le libéralisme pousse l'être humain à se comporter en chose vivante pour mieux l'exploiter économiquement. Cela a comme principale conséquence un attachement morbide à la chose dans son appropriation plutôt que dans son usage, et un attachement morbide au vivant dans l'antispécisme plutôt que dans l'écologie.
L'humain qui se comporte en animal perd toute notion de moralité. Il n'est ainsi pas digne de faire la morale à un Battisti, et encore moins à un BHL.
Rédigé par : Garry Gaspary | 28 mars 2019 à 09:18
@ S Carioca | 27 mars 2019 à 22:17
@ Claude Luçon | 28 mars 2019 à 01:08
Bravo à tous les deux pour la bonne petite fessée que vous avez infligée à notre imam beauf ras du burnous islamo-gauchiste Elusen et ses gasparinades piochées dans son Wikifake provoc buzz.
Rédigé par : sylvain | 28 mars 2019 à 09:00
Mais... où sont donc passés les thuriféraires de Battisti ? Rien vu, rien entendu de Bedos, de Hollande, de BHL ni même de la pauvre Vargas.
Certainement, ils débattent en séminaire de leur prochain roman : "La vérité pour les nuls".
Rédigé par : genau | 28 mars 2019 à 08:35
"Ils avaient tout faux sur Cesare Battisti"
Non seulement, "ils" avaient tout faux, cher P. Bilger, mais en plus "ils" ont un sacré culot.
Hier Bernard-Henri Lévy était invité (sic) ou plus prosaïquement "s'était invité" chez Sonia Mabrouk à CNews et a défendu, dans cette affaire Battisti, sa position sur l'extradition au nom "des principes et des valeurs".
Cet homme est une calamité ! Et malgré que cela soit connu de tous, il est encore invité ou s'impose partout. Cherchez l'erreur ou les raisons ?
Cordialement.
La nomination de Philippe Besson retoquée ! Crime de lèse-majesté envers Louis XIV (E. Macron) !
Rédigé par : boureau | 28 mars 2019 à 08:34
@ Garry Gaspary | 27 mars 2019 à 08:35
« Si les policiers de ce pays étaient respectueux de la vie humaine, ils auraient abandonné la poursuite en constatant qu'elle devenait risquée pour la vie de ces jeunes gens. »
En poussant votre raisonnement jusqu’au bout, on pourrait aussi supprimer les brigades de policiers chargées d’assurer la sécurité dans les banlieues. Ainsi plus aucun risque que des d’jeunes se tuent sur un scooter volé ou encore grillent dans un transformateur électrique comme en 2005 à Clichy-sous-Bois.
En plus, cela permettrait de diminuer sensiblement les effectifs des fonctionnaires, ce qui contribuerait à réduite le déficit public.
La vie des jeunes loubards des cités sensibles serait préservée. Par contre je ne suis pas sûr qu’il en soit de même pour les honnêtes citoyens dont, je ne doute pas, vous faites partie…
Je crains que vos petits protégés soient beaucoup moins respectueux que vous de la valeur d’une vie. Certains d’entre eux n’ont pas hésité à tuer pour un téléphone portable, une cigarette, voire pour un simple regard.
Rédigé par : Achille | 28 mars 2019 à 07:38
@ sylvain 26 mars 2019 à 22:31
Pas la peine de vous cacher sous cette étiquette d'extrême droite, Robert Marchenoir finira bien par débusquer le crypto-communiste qui se cache tout au fond de vous...
Rédigé par : Christine L. | 28 mars 2019 à 03:56
@ Garry Gaspary | 27 mars 2019 à 08:35
"Celui qui ne respecte pas la vie humaine se comporte en animal. L'erreur de Battisti a été de croire que celui qui se comporte en animal était un animal et que l'humain a donc droit de vie et de mort sur lui."
Pourquoi êtes-vous si irrespectueux envers les animaux ?
La plupart des animaux que j'ai croisés dans ma vie, des chats domestiqués aux buffles sauvages, se comportaient dignement, aucun d'eux ne se comportait en humain !
Rédigé par : Claude Luçon | 28 mars 2019 à 01:08
Merci à Ph. Bilger pour ce formidable billet.
Enfin l’imposture gaucharde reconnue et le ridicule des affidés de BHL mis en évidence. C’est vrai qu’on accorderait presque des indulgences à l’assassin Battisti pour la gifle qu’il vient de donner à la secte des « intellectuels » français.
Battisti a tué, certes, mais il a fait moins de victimes que BHL qui a manœuvré depuis plus de trente ans pour que soient bombardés à tort les Serbes, les Libanais, les Libyens. Il a insisté pour que Bachar le Syrien soit éliminé mais voilà, Bachar est vainqueur (associé) des islamistes assassins.
BHL (Baudruche Hors Limites), le plus putréfié des pseudo-philosophes ne se rend même plus compte du ridicule dans lequel il se pavane. Heureusement, le Belge Noël Godin, maître entarteur, a su lui faire entrevoir sa réelle médiocrité.
J’ai lu quelque part que les promoteurs de l’IA (Intelligence Artificielle) mettraient au point un drone distributeur de tartes à la crème à l’usage exclusif de BHL quand il débite ses âneries pendant plus de cinq minutes ! Je vais faire un don spécial pour la recherche.
Rédigé par : Mitsahne | 27 mars 2019 à 17:38
@ Robert Marchenoir | 27 mars 2019 à 15:04
« Les élucubrations des intellectuels de gauche (ou de drouache) sont l'équivalent de celles des Drouet, Nicolle, Chouard & compagnie.
Les premiers sont simplement plus cultivés et plus intelligents (ce qui ne veut pas dire honnêtes, sages ou pertinents). Mais la nocivité des uns comme des autres est la même. Leur mépris de la vérité est identique. Leur ardeur à se bercer de mots et à tromper les foules est la même. La séduction des uns et des autres s'exerce sur des cibles différentes, voilà tout. »
C‘est pas faux. Pour schématiser on peut dire que le populisme s’adapte à toutes les classes sociales.
Celui de la France d’en haut que l’on peut trouver au café de Flore et dans les beaux salons parisiens et celui de la France d’en bas au café du Commerce et à la buvette de chez Roger et Michou.
Le premier s’exprime avec une rhétorique sophistiquée bourrée de citations de philosophes inspirés.
Le second avec des mots simples tirés des tracs de LFI ou du NPA, avec fautes de syntaxe et de conjugaison.
Mais globalement la finalité est la même : semer le trouble dans les esprits, dénoncer un système qui certes présente bien des imperfections notamment en matière de justice sociale, mais qui est basé sur le mérite, le travail mais aussi l'argent. Trois éléments incontournables qui permettent à notre société d’exister, sinon c’est le retour au règne animal (souhaité par les écolos les plus radicaux).
Deux conceptions de la société. Le monde feutré des intellos qui crachent dans la soupe mais profitent très bien du système qu’ils dénoncent. Et puis le monde qu’on appelait naguère le prolétariat, qui attend toujours plus des aides sociales.
La vraie vie se trouve, à n'en pas douter, entre ces deux mondes.
Rédigé par : Achille | 27 mars 2019 à 17:36
@ Robert M. 27 mars 2019 à 15:04
Je suis entièrement d'accord avec votre commentaire.
(je sais, je sais, pour une socialo-communiste comme moi, je ne devrais pas)
Adéo Robert M.
Rédigé par : breizmabro | 27 mars 2019 à 15:49
Bien sûr, ils avaient tout faux en défendant le criminel Cesare Battisti ; mais ils ont des réponses toutes prêtes, creuses et utopiques :
- C'était avant, regardons le futur ;
- Il faut bien que cela change, alors, tu es avec nous ou contre nous ;
- Les fascistes ont plus de sang sur les mains que Cesare.
Cesare Battisti a admis avoir tué des policiers et des commerçants, il ne risque pas la peine de mort, il sortira dans quelques années, à moins qu'une grâce présidentielle ne le dispense de sa peine.
Rédigé par : vamonos | 27 mars 2019 à 15:40
@ Achille | 27 mars 2019 à 07:33
"Parfois je préfère encore écouter les âneries d'un Maxime Nicolle ou d'un Éric Drouet que les belles envolées lyriques de nos intellos totalement déconnectés de la réalité."
C'est une réflexion intéressante, mais je la crois malavisée. Les élucubrations des intellectuels de gauche (ou de drouache) sont l'équivalent de celles des Drouet, Nicolle, Chouard & compagnie.
Les premiers sont simplement plus cultivés et plus intelligents (ce qui ne veut pas dire honnêtes, sages ou pertinents). Mais la nocivité des uns comme des autres est la même. Leur mépris de la vérité est identique. Leur ardeur à se bercer de mots et à tromper les foules est la même. La séduction des uns et des autres s'exerce sur des cibles différentes, voilà tout.
Et encore, il y a un recouvrement important. Jean-Claude Michéa et Christophe Guilluy sont abondamment cités chez les gilétistes, au même titre qu'un Nicolle ou un Chouard.
D'autre part, vous soulignez le banditisme originel de Cesare Battisti. C'est fort possible, mais il ne faudrait pas en profiter pour dédouaner le communisme, comme le fait l'ex-membre du bureau de la commission de politique extérieure du PCF Régis de Castelnau :
"On ne reviendra pas ici sur l’histoire particulière et complexe du terrorisme d’extrême gauche dans l’Italie des années 70, sur le rôle trouble de l’extrême droite, des réseaux et des agences gouvernementales d’Italie ou d’ailleurs. Simplement rappeler que ce terrorisme était pratiqué par de vrais militants mais aussi par des opportunistes, voyant là le moyen d’habiller leur délinquance sanglante et d’obtenir des soutiens."
Donc, non seulement l'ancien responsable communiste non repenti ne reconnaît pas le caractère criminel du communisme lui-même, mais il excuse le terrorisme communiste lorsqu'il est pratiqué par de "vrais militants", par opposition à de vulgaires "opportunistes".
Comme toujours, ce sont les intentions qui comptent, et la fin justifie les moyens. Régis de Castelnau ne nous dit pas comment il distingue les purs militants, qui auraient le droit de tuer, des autres qui peuvent bien aller en prison, mais on devine bien que, dans sa France idéale, ce seraient lui et ses amis qui choisiraient.
Mais à part ça, vous avez plein de gens très très à "droite" qui considèrent que Castelnau est une vigie, un phare intellectuel et moral.
Rédigé par : Robert Marchenoir | 27 mars 2019 à 15:04
@ sylvain
Nous avons été mal informés sur l'extradition de Cesare Battisti.
1° Révolution permanente (journal du NPA) titrait le mardi 15 janvier : "Evo Morales livre Cesare Battisti à l'extrême droite : ça ne passe pas en Bolivie" et je cite deux extraits: "Une collaboration entre l'extrême droite mondiale et le gouvernement socialiste et révolutionnaire autoproclamé bolivien" et "Samedi 12 janvier, la police bolivienne a arrêté l'italien Cesare Battisti à Santa Cruz, condamné à la réclusion à perpétuité dans son pays pour avoir soi-disant commis quatre crimes dans les années 70".
2° Slate (publication Colombani / Attali) explique le 21 janvier "L'homme a finalement été pris sans être extradé, mais interpellé le 12 janvier et remis par la police locale aux agents secrets italiens, placé dans un avion militaire italien destination Rome, sans l'escale prévue au Brésil, d'où cet ancien activiste d'extrême gauche s'était enfui un mois plus tôt".
Je suis toujours attentif à la présentation des faits par les medias mais c'est beaucoup plus facile de dire "Battisti a été extradé du Brésil par le président d'extrême droite Bolsonaro", ce qui vous convient, plutôt que de dire "Battisti a été arrêté dans un pays de gauche révolutionnaire d'Amérique du Sud, à l'initiative d'agents secrets italiens" (tout comme d'anciens nazis, en d'autres temps). C'est plus compliqué à comprendre et ça ne plairait pas à tous les gens de gauche.
Rédigé par : Jean le Cauchois | 27 mars 2019 à 14:26
Rétablissons la vérité ici aussi:
https://www.voici.fr/news-people/actu-people/brigitte-et-emmanuel-macron-la-verite-sur-leur-sejour-au-ski-devoilee-657635
Elle nous a raconté des salades, c'est donc nous prendre pour des imbéciles, l'employé de banque fait partie de ces générations qui considèrent que le pays et ses citoyens sont une vision de cour d'école.
Pour finir, le plus cuistre d'entre nous, la pensée de l'ensemble vide des mathématiques, le fer de lance de la presse people, le combattant des tapis rouges, l'imposture suprême qui se vend comme on vend des chiffons pour ateliers mécaniques, au poids.
Une pensée crème chantilly, une vision libyenne des événements, mocassins vernis et chemise au vent pour la photo, l'imposture médiatique cent fois révélée, le creux sidéral de son engagement pour bourgeois accomplis et ego à satisfaire.
Un succès non démenti auprès des clowns de ce siècle et médias en mal d'un repas consistant pour faire plaisir à des téléspectateurs qui cherchent l'aventure au pied de leur salon et leur pensée de misère en miroir d'une image factice.
Alors il sera couronné roi, à maintes reprises, par tous ceux qui voient en lui un pâtissier de la pensée, un exégète de la crème fraîche pour le bonheur de la dégustation et la profondeur du rire et du pastiche.
Aucun pays ne lui résiste, aucun pays ne l'épargne, bouffon se croyant prince, Bibi Fricotin des croyants qui le suivent, miséreux et indigents de l'engagement royal d'un Malraux et de son vécu.
Pauvre "Béchamel", il ne sera jamais Onfray tout juste Chambourcy.
L'avantage du personnage est qu'il est constant dans ses délires, alors un peu plus de chantilly pour la route, sans nul doute pas pour la pensée, mais pour l'éternité qui rit de le voir en son miroir, on connaît la suite.
http://www.lefigaro.fr/culture/2017/05/11/03004-20170511ARTFIG00161-le-philosophe-bernard-henri-levy-entarte-a-belgrade.php
Rédigé par : Giuseppe | 27 mars 2019 à 14:03
Dans son dernier numéro, l'hebdomadaire Le Point a publié une chronique sur la tuerie de la mosquée de Christchurch dans laquelle il est question d'établir les responsabilités de ceux qui propagent depuis la France la crainte d'un "grand remplacement" et la haine qui va avec elle.
Cette fausse théorie, explique-t-on, "n'est rien d'autre qu'un ramassis d'élucubrations...", une "paranoïa raciste".
Il n'est pas nécessaire d'être né à Beni Saf en 1948 pour se souvenir qu'avant la naissance du chroniqueur une nombreuse population juive vivait depuis 2 000 ans en Algérie chez elle.
Combien de Juifs habitent-ils en Algérie aujourd'hui ? Les Juifs auraient-ils été remplacés ?
Je me demande pourquoi je fais cette observation à propos de Battisti. Peut-être pour illustrer que les connaissances à la portée de tous, la bonne foi et la modération ne perturbent pas toujours les affirmations de BHL.
Rédigé par : Yves | 27 mars 2019 à 13:49
@ Xavier NEBOUT | 27 mars 2019 à 10:47
Attention à vous cher Xavier, de l’hellénophobie à l’homophobie, il n’y a qu’un pas, la Gaystapo veille !
Rédigé par : sylvain | 27 mars 2019 à 11:19
Ils avaient tout faux sur Cesare Battisti!
Voilà qui est réellement ce Battisti dont la gauche française, peu avare en matière d'inversion des valeurs, s'est entichée au nom de la « pureté de sa cause » :
https://www.atlantico.fr/rdv/3561949/extradition-de-cesare-battisti--vers-la-fin-de-l-impunite-des-terroristes-communistes--alexandre-del-valle
Et hélas, c'est cette même gauche qui s'est également entichée du boucher Guevara (el canicero de la Cabana), qui a laissé éclater sa joie après la « libération » de Saïgon, qui a vu le régime Khmer rouge d'un bon œil, qui n'a en rien été émue par les épouvantables crimes commis par le FLN avant et même après la signature de la « paix » en Algérie et qui continue toujours de les approuver, c'est aussi cette même gauche qui s'oppose à l'expulsion de délinquants étrangers et qui commet bien d'autres turpitudes encore dans les domaines politique, social, médiatique, universitaire et culturel.
Mais le plus révoltant est que cette gauche spécialisée dans la justification et la glorification du crime est la même que celle qui se permet de s'ériger en arbitre des bonnes manières, condamnant tous ceux qui ne cèdent pas à ses diktats, jetés de ce fait dans la Géhenne populiste voire « d'extrême droite » et forçant les autres à courber la tête sous son joug, y compris les partis politiques qui en principe devraient combattre ses idées mais qui s'en abstiennent par peur d'être diabolisés.
Oui, ces gens-là ont systématiquement tout faux dans tous les domaines mais c'est eux qui continuent de donner le la.
Il y a tout de même quelque chose qui ne tourne pas rond...
Rédigé par : Exilé | 27 mars 2019 à 10:47
@ sylvain
Et voilà qu'il va être interdit de parler grec dans les stades...
Rédigé par : Xavier NEBOUT | 27 mars 2019 à 10:47
@ Jean le Cauchois | 26 mars 2019 à 22:31
Merci pour votre réponse précise mais pour moi être d'extrême droite est un honneur, un label, une AOP, une décoration ; nos droites dites modérées, bien de chez nous, sont trop caméléons, collabos, teintées de gauchisme idéologique et prêtes à se vendre au plus offrant.
J'ai le droit de moins aimer d'autres races que la mienne, de même que ça ne me gêne pas que d'autres races n'aiment pas la mienne, tant que ça ne tourne pas au vinaigre : agressions insultes publiques menaces etc.
Et je suis homophobe dans la mesure où je m'accorde le droit de penser que c'est une déviance sexuelle et que leur communauté a pris le pouvoir des moeurs dans le monde, avec une répression illégale de leur police LGBT SOS Homophobie, la Gaystapo qui embastille à tour de bras les homophobes.
Tout ça pour dire que ça ne me gênerait pas que Bolsonaro soit raciste homophobe et d'extrême droite ; ce sont les clichés slogans des gauchistes en panne d'arguments qui en définitive, ne font que valoriser le prestige de leurs cibles.
Etre de gauche est aussi une maladie mentale qui ne génère que des crétins attardés incultes. On en a eu la preuve avec cette affaire Battisti et tant d'autres tout aussi débiles et ridicules.
Rédigé par : sylvain | 27 mars 2019 à 09:41
Après la claque qu'ils viennent de recevoir, nous aimerions qu'ils se manifestent aujourd'hui tous ceux qui, pleins de certitudes à l'époque, ont pris le parti de Cesare Battisti et qui brandissaient alors le petit livre rouge « La vérité sur Cesare Battisti » en invoquant « l'honneur de la France ».
Aveuglés par leurs oeillères idéologiques, sûrs de l'infaillibilité que leur conférait leur statut d'intellectuels de gauche, ils ne voyaient pas qu'ils étaient abusés et nous assénaient leur vérité qu'ils tenaient pour LA vérité et qu'ils voulaient que nous partagions.
Et toi, pauvre Victor Hugo à qui Cesare Battisti avait même été audacieusement comparé, te voilà enfin soulagé. Tu peux à nouveau dormir en paix.
La vérité, c'est Cesare Battisti lui-même qui la leur jette aujourd'hui en pleine figure. Quel retour de boomerang, quelle gifle spectaculaire mais aussi quelle formidable leçon dont nous aimerions qu'elle débouche sur un mea culpa !
Rédigé par : Michel Deluré | 27 mars 2019 à 09:22
Lorsqu'on veut nier les maladies honteuses, on confond malade et maladie au prétexte de ne pas stigmatiser le malade.
Le socialisme est une maladie spirituelle, et l'homophilie est une maladie spirituelle et psychologique.
Ensuite, il y a le passage à l'acte: on tue ceux qui ne sont pas d'accord comme on passe à l'homosexualité.
Le crime n'est pas la maladie, mais le passage à l'acte pour tenter de prouver qu'on n'est pas malade.
Rédigé par : Xavier NEBOUT | 27 mars 2019 à 09:00
Nous avons eu récemment en France deux jeunes qui sont morts dans un accident de scooter volé en tentant d'échapper à une poursuite policière.
Si les policiers de ce pays étaient respectueux de la vie humaine, ils auraient abandonné la poursuite en constatant qu'elle devenait risquée pour la vie de ces jeunes gens. Mais Mary Preud'homme vous expliquera mieux que moi que si les policiers de ce pays devenaient respectueux de la vie humaine, aucun scooter n'y serait plus en sécurité, et ça, par contre, c'est grave...
Celui qui ne respecte pas la vie humaine se comporte en animal. L'erreur de Battisti a été de croire que celui qui se comporte en animal était un animal et que l'humain a donc droit de vie et de mort sur lui.
Les Black Blocs en s'en prenant exclusivement à la propriété ne commettent pas la même erreur et arrivent ainsi à montrer votre comportement animal tout en respectant votre humanité et, par voie de conséquence, à quel point ce billet et les réactions qu'il entraîne sur sur ce blog, loin de démontrer votre bonne conscience collective, la propreté de vos mains rouges d'avoir trop applaudi lorsque du sang humain coulait pour un scooter ou pour une manif illégale, sont juste obscènes...
Rédigé par : Garry Gaspary | 27 mars 2019 à 08:35
"Je n'ai pas pu m'empêcher de remercier en mon for intérieur Cesare Battisti parce qu'il avait enfin cessé de fuir dans tous les sens du mot. Les pays comme ses responsabilités."
Oui. C. Battisti est sans aucun doute aujourd'hui, après ses aveux, un homme libre au sens où ses aveux lui ont permis de s'affranchir de ses soutiens français intellectuels, politiques et médiatiques qui n'ont pas cessé en réalité d'utiliser la tragédie italienne des années de plomb à leurs seules fins militantes et idéologiques.
Je me souviens de mes premiers pas dans ce blog. Vos billets sur Battisti restent pour moi un marqueur. A travers votre chronique révoltée et juste de l'imposture Battisti, vos billets m'ont donné le goût de la complexité, l'exigence de vérité, la liberté de réfléchir et de penser autrement, en marge des doxas et des croyances supposées intangibles et indiscutables.
"Je suis persuadé qu'on n'entendra jamais de leur bouche l'aveu de leur grave erreur parce que ce serait trop leur demander que les contraindre à revenir sur un passé indécent et des convictions qu'ils n'appuyaient que sur la certitude d'être tellement indiscutables que la vérité était quasiment leur propriété privée."
Je crois surtout qu’on n'entendra jamais de leur bouche l'aveu de leur grave erreur parce qu’au fond, le cas Battisti leur était parfaitement indifférent.
Seule comptait alors l’expression médiatique d’un militantisme hypnotique et nostalgique.
Rédigé par : Véronique Raffeneau | 27 mars 2019 à 07:42
Mourir pour des idées, d’accord, mais de mort lente, comme disait Brassens.
Par contre tuer pour des idées, plus du tout d’accord. Là on change de registre, passant du doux illuminé à celui de terroriste.
Mais Cesare Battisti avait-il des idées ? Rien n’est moins sûr. Il suffit de lire les premières lignes de sa biographie pour s’en convaincre.
« Inscrit au lycée, Cesare Battisti abandonne vite l'école et commet des délits de rapine et séquestration de personnes entre 1972 et 1973. ». Il avait alors 13-14 ans.
Bref, Cesare Battisti n’est pas un de ces intellectuels abscons à la BHL capable de pondre des théories tarabiscotées sur les valeurs de la repentance. C’est tout simplement un malfaiteur, pas très intelligent, et plutôt veule puisqu'il n’a pas hésité à balancer ses complices pour se dédouaner. Il n’a pas eu grand mal à s’introduire dans une secte d’extrême gauche où il a su se distinguer par ses méthodes de mafieux.
Mais reconnaissons qu’il est un beau sujet pour nos intellectuels bon teint. Il leur permet de développer leurs théories droitsdel’hommistes censées garantir la paix mondiale.
Le moins que l’on puisse dire c’est que les résultats obtenus sont loin d’être convaincants.
Parfois je préfère encore écouter les âneries d'un Maxime Nicolle ou d'un Eric Drouet que les belles envolées lyriques de nos intellos totalement déconnectés de la réalité.
Rédigé par : Achille | 27 mars 2019 à 07:33
@ dans mon fauteuil
"Je ne suis pas un intellectuel, et je lis très souvent des polars. S’il est un auteur policier qui a en France un certain succès, c’est Fred Vargas.
A chaque parution d’un de ses livres je ne pense qu’à son soutien sans faille à Cesare Battisti.
Je ne la lirai jamais ! Aurait-elle le Goncourt comme Pierre Lemaitre".
Vous ne ratez rien. Vargas est un auteur totalement surfait mais encensé par une certaine clique.
Rédigé par : roba | 27 mars 2019 à 06:55
"Même si vous êtes devenue folle de la messe, évitez quand même d'aller aux Vêpres avec lui ! Viva Italia !!"
Rédigé par : Jean le Cauchois | 26 mars 2019 à 22:31
Cher ami, sachez qu'entre folle de la messe et molle de la fesse il n'y a qu'un pas !
Rédigé par : Mary Preud'homme | 27 mars 2019 à 01:41