On a des ambitions, des espérances. C'est sûr, on va trouver le bon sujet, le lundi est un excellent jour, riche d'une multitude de thèmes possibles, politiques, judiciaires, culturels ou autres. On aura des commentaires favorables, bienveillants, d'autres hostiles et critiques mais aucun ne traitera mon billet avec dérision puisque j'aurai été sérieux selon les critères classiques, convenus. On ne pourra pas me prendre en flagrant délit de futilité !
Pourtant je transgresse, je m'échappe. Il a suffi que je lise cette phrase de l'entraîneur du XV de France Jacques Brunel pour qu'immédiatement, après la déroute du 10 mars, j'aie envie de réagir. De protester. De désespérer.
Il a déclaré : "Je n'ai pas d'inquiétudes" (Le Figaro).
Ma passion et ma nostalgie du grand rugby - les frères Boniface, Gachassin, Blanco et quelques autres - n'auraient pas été suffisantes pour faire un sort à ce propos affligeant si à sa manière il n'était pas révélateur d'une France qui sur tous les registres décline, non seulement à cause de ses échecs mais de l'incapacité de les reconnaître et d'en tirer les conclusions qui conviendraient. On ne change pas un système qui fait fiasco.
Par exemple, en s'interrogeant sur les pratiques de pays étrangers qui gagnent quand on perd, qui s'illustrent quand on tombe.
Surprenant pays qui exagère ses cocoricos et ferme les yeux sur ses faillites.
Jacques Brunel, ce parfait honnête homme, offre la démonstration éclatante d'un Français qui a de hautes responsabilités sportives, soutenu mordicus par un Bernard Laporte très contesté, mais est incapable, les catastrophes survenues, de se remettre en cause.
Ce n'est pas de la bêtise mais de l'inconscience. On est enkysté dans son rôle, dans sa fonction et la peur de devoir les quitter - pas de risque pourtant ! - fait qu'on se garde bien d'une contrition qui pourraient rejaillir sur vous. Dire ce qui a été serait se détruire soi-même.
Pire, après une première mi-temps incroyable de possession et d'emprise irlandaises - l'entraîneur irlandais, félicitant son équipe, a relevé qu'il n'avait jamais vu dans sa carrière une telle domination - et une seconde partie où sûrs d'être victorieux les Irlandais ont lâché du lest dans les cinq dernières minutes, il a fallu attendre la réaction de certains joueurs de l'équipe de France, effondrés, lucides et, pour le futur, pessimistes, afin d'entendre et de lire la vérité (L'Equipe).
Je me rappelle qu'après le remarquable Guy Novès qui n'avait pas su ou pu donner à l'équipe de France le formidable esprit et jeu toulousains - pas les mêmes joueurs évidemment ! - on avait voulu laisser sa chance à Jacques Brunel malgré les déplorables conditions d'éviction de son prédécesseur.
Un bilan déjà calamiteux, humiliant, avec des joueurs en même temps courageux mais ridiculisés.
Jacques Brunel est venu, n'a rien vu et n'a pas vaincu.
Mais rassurons-nous : il n'a pas d'inquiétudes.
Vite, pour nous sauver dans les quelques mois à venir, un très grand entraîneur étranger s'il reste, qui sait ?, par exemple un Néo-Zélandais sur le marché.
A mon avis, avec ce titre, je croyais plaisanter.
Mais je suis certain que Jacques Brunel n'a pas vu le match.
En tout cas pas le même que nous tous.
@ Claude Luçon | 15 mars 2019 à 00:04
Claude, je ne vous ai pas oublié, d'ailleurs vous m'avez devancé, je vous voyais portant le maillot de Michel Hauser, le flanker moderne, rapide, belle vitesse de course, il faisait la paire avec Jean Gachassin pour des intérieurs qui mettaient en évidence ses qualités explosives.
Le Mongol (Michel Crauste), Serge Dunet et Michel Hauser, furent et de loin la plus belle troisième ligne de l'époque.
Dans le cœur du pays, les deux derniers n'ont pas eu la carrière qu'ils méritaient, il en est de cela dont le talent faisait de l'ombre.
En avance sur leur temps, Michel Hauser flanker jaillissait sans qu'on l'y attende, à grand rayon d'action il a fait soulever les foules des "populaires" du grand Sud-Ouest.
Gendre par ailleurs de Monsieur Rugby, il est parmi les figures d'un pays d'Ovalie qui adorait ce style, Peter Pan ne s'y était pas trompé.
Il était capable de rattraper un trois-quarts, fût-il même un ailier.
Claude il ne vous reste plus que le pèlerinage à Lourdes et vous saurez tout sur la plus belle équipe que la France ait connue, aux joueurs légendaires, précurseurs d'un rugby que seul les Toulousains à leur façon interprètent aujourd'hui pour le bonheur des téléspectateurs.
https://youtu.be/xTWx-b93JJk
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@ Noblejoué | 14 mars 2019 à 18:26
En accord avec moi-même vous serez le bienvenu à notre table ; il m'arrive de rencontrer régulièrement un ancien seconde ligne emblématique d'Ovalie, ancien propriétaire de vignes, et donc de l'appellation mythique de Picpoul de Pinet, la seule - j'exagère un peu - digne de vous recevoir.
Sur ce, sans plus tarder j'en fait part à la supportrice Breizmabro, je préviens aussi Claude, aujourd'hui l'heure est grave alors vivons-la fruitée.
Rédigé par : Giuseppe | 15 mars 2019 à 10:27
@ Noblejoué | 14 mars 2019 à 18:26
Merci pour votre amicale participation ! :D
Rédigé par : breizmabro | 15 mars 2019 à 08:09
@ Giuseppe | 14 mars 2019 à 13:55
Ex No.14, il y a 65 ans je courais encore le 100 mètres en 12 secondes, aujourd'hui il faut compter 12 minutes et je me déplace toujours sans canne, pour autant que je puisse juger c'est quand même avancer plus vite que certains de nos Bleus qui ont tendance à courir à reculons :)
Rédigé par : Claude Luçon | 15 mars 2019 à 00:04
@ sbriglia | 14 mars 2019 à 15:13
@ caroff | 14 mars 2019 à 14:49
Allez, pour prolonger le plaisir.
Anacoluthe respecté, poème de jeunesse ("j'ai horreur de prostituer les choses intimes de la famille" disait Baudelaire à son propos).
Sitjar aurait apprécié.
Limoncello à volonté sur ce coup.
Bon, je me suis posé la question pour le poste à occuper par Robert M., là je diverge complètement de la vision de caroff.
Aujourd’hui Bob - je me permets - ne pourrait plus jouer, il est "un seconde latte" de devoir, d’une certaine époque.
Il était celui à qui on désignait l’adversaire à malmener, qui pourrait être gênant, et à qui on confiait la mission de "marcher dessus" pour lui faire entendre raison quand il jouait à domicile.
Ce type de joueur n’existe plus, d’où sans doute l’expression "jeu de voyous pratiqué par des gentlemen".
https://youtu.be/6wtBe20oPw4
Au passage toute une galerie de portraits emblématiques qui ont fait ce jeu. Les aficionados reconnaîtront François Labazuy très grand joueur de l’équipe emblématique de Lourdes, entraîneur visionnaire, surnommé "Casquette". Inventeur de la combinaison du même nom, qui amenait à l’essai imparablement.
En dehors de quelques brutalités, bleus et bosses, marginales, il ne faut pas non plus les exagérer, déjà le résultat était important, les raisons toujours les mêmes, mais ceci est une autre histoire.
Rédigé par : Giuseppe | 14 mars 2019 à 22:23
@ Giuseppe | 13 mars 2019 à 21:39
Oui arrière, N°15, ce serait bien ma place. J’ai peu pratiqué le rugby, mais j’étais assez bon pour la réception des ballons et pour botter en touche je n’avais pas mon pareil.
Quand j’étais cadet, j’avais une assez bonne pointe de vitesse (autour de 13’ au 100 m) ce qui me permettait d’aller dans l’en-but sous les applaudissements de mes camarades.
Bon maintenant il faut quand même ajouter 5 ou 6 secondes pour le 100 m, mais le cœur y est !
Concernant le prochain match contre les Italiens, je pense que les Bleus devraient gagner sans trop de problèmes, vu qu’ils les ont toujours battus depuis que le tournoi des VI Nations existe.
Je mise donc 1€ sur les Bleus.
Rédigé par : Achille | 14 mars 2019 à 20:06
@ Giuseppe
@ breizmabro
A propos de rugby et de vin, comme vous le savez sans doute, mais on dira, pour trinquer et pour les autres :
https://www.eccevino.com/magazine/vin-et-rugby-deux-mondes-qui-se-ressemblent/
Rédigé par : Noblejoué | 14 mars 2019 à 18:26
@ Giuseppe 14 mars 2019 à 13:55
Drôle comme j'aime, sans agressivité, juste pour le plaisir de partager.
Par contre le dernier paragraphe ne sent pas bon le prochain score... :(
Pas grave Giuseppe, dans votre estaminet je me joindrai à vous pour boire au passé, aux beaux, aux valeureux, à nos champions d'antan !
Et ce sera ma tournée ! ;)
Adéo Giuseppe
Rédigé par : breizmabro | 14 mars 2019 à 15:31
Les citrons je veux bien, Giuseppe…
De Menton... pour le relever face au Limoncello à venir samedi.
Et pour le reste :
"Le plaqueur au grand cœur dont vous étiez jaloux,
Et qui dort son sommeil comme un humble Pelloux
Nous devrions pourtant lui porter quelques fleurs.
Les joueurs, les pauvres joueurs, ont de grandes douleurs…"
(Pardon Baudelaire !)
Rédigé par : sbriglia@Giuseppe | 14 mars 2019 à 15:13
@ Giuseppe 13h55
"Hissé sur mon home-trainer j'ai entendu la nouvelle formation proposée contre l'Italie, cela sent la panique, le sauve-qui-peut, six nouveaux entrants, toujours cette instabilité pour sauver rien du tout, puisqu'il ne reste plus grand-chose à sauver."
A la limite, je souhaiterais que notre XV connaisse une nouvelle défaite pour qu'enfin les malfrats à la tête de la Fédé soient dégagés...
Politique du pire ? Mais nous y sommes déjà !!
Sinon dans votre liste de blogueurs, vous avez oublié Robert Marchenoir que je verrais bien en numéro 15, volant sur tous les ballons et les ramenant inlassablement vers l'avant, au pied ou à la main souvent en pulvérisant à coups d'épaule les adversaires.
Il faut simplement lui éviter de rencontrer l'équipe russe...
Rédigé par : caroff | 14 mars 2019 à 14:49
Je continue avec moi-même et… breizmabro pour son abnégation, une Paul Biémouret dans l'âme, elle a mené des combats, elle n'a pas eu peur d'y "mettre la tête", une gratteuse de ballons.
https://www.ffr.fr/Equipes-de-France/Rugby-a-XV/XV-de-France-masculin/Tous-les-joueurs/BIEMOURET-Paul
Caroff, Claude Luçon, sylvain aussi, tout cela ne fait pas une équipe… Et pourtant Jacques Brunel cherche toujours.
Achille aussi, que je vois bien arrière, numéro 15 du type Villepreux, offensif ? et précurseur du rugby moderne, le premier à s'intercaler.
Sbriglia pour les citrons, les archives et les affaires du club… En Michel Sitjar pourquoi pas ?
https://www.lequipe.fr/Rugby/Article/Michel-sitjar-ce-sont-baudelaire-et-verlaine-mes-coequipiers/677017
Duvent pour le debrief d'après-match, conseiller spécial, la lecture du match à froid.
C'est un peu cavalier et autoritaire de ma part, mais tant pis, je suis en forme et tout va bien, et puis un peu d'humour dans un monde de brutes pratiqué par des gentlemen paraît-il.
Ce ne peut être pire qu'actuellement, mais toujours la même consigne de jeu, on ne se dégonfle pas on joue jusqu'au bout, pas de place pour les défaitistes !
J'oubliais notre hôte, j'hésite, sans doute un demi, demi de mêlée ou demi d'ouverture, poste stratégique, la victoire souvent est dans leurs mains et leur lecture du jeu. Alors ce sera Adrien Mournet pour l'avant, Antoine Dupont pour le présent, Peter Pan pour le passé.
Hissé sur mon home-trainer j'ai entendu la nouvelle formation proposée contre l'Italie, cela sent la panique, le sauve-qui-peut, six nouveaux entrants, toujours cette instabilité pour sauver rien du tout, puisqu'il ne reste plus grand-chose à sauver.
Un renouvellement qui n'apportera plus rien, gagnant ou perdant, aucun enseignement ne pourra être à tirer.
L'équipe aujourd'hui a la peur au ventre, la confiance n'y est plus, les entraîneurs n'ont plus confiance en eux, 40% d'un effectif renouvelé traduit bien cette improvisation de faiblesse structurelle, livrés à eux-mêmes les joueurs ne sauront plus que faire.
Rédigé par : Giuseppe | 14 mars 2019 à 13:55
@ Achille
Bon, je pensais qu'Achille allait poser son diagnostic, je suis attentif à ses commentaires moins anodins que certains le disent et parfois teintés d'un humour froid sans concession qui passe sans y toucher. Je taquine.
Ceci dit même le Palmipède y va de son analyse, coquins et corrosifs comme de bien entendu, "Une défaite ? Un acte de bravoure plutôt !". C'est dire si la maison brûle, le Volatile s'en mêle, la France est en émoi, manque plus que Mongénéral pour remettre de l'ordre.
Un pan de notre patrimoine national qui s'effondre… Au fait, il ne manque plus que la ministre des Sports pour s'emparer du sujet.
Je pense qu'il lui a été recommandé de se tenir à l'écart d'un milieu plutôt sanguin.
Se tenir loin de ce tintamarre tout cela pour un ballon qui n'est même pas rond pourrait par une déclaration inopportune la mettre hors-jeu et par les temps qui courent, surtout de pas faire le moindre en-avant.
Rédigé par : Giuseppe | 13 mars 2019 à 21:39
Faut arrêter vos délires féministes convenus, OK pour dire bravo aux victoires des féminines, mais leur jeu s'apparente plus à un match de crêpage de chignons qu'à du rugby, j'ai zappé au bout d'une demi-heure ; patience, viendra le temps du futur où l'évolution des morphologies vers des humanoïdes unisexes nous offrira des spectacles de Top 14 mixtes avec des pilières, des talonneuses, des ailières, accolées à des mâles qui n'auront qu'à bien se tenir dans les douches d'après-match face à ces lanceuses de savonnettes du nouveau genre, surtout si ce sont des Spanghérottes, des Gruarines, des Vacquerines...
Rédigé par : sylvain | 13 mars 2019 à 17:17
@ Giuseppe 13 mars 2019 à 00:31
Vous pensez bien que je ne vais pas commenter le commentaire d'un amoureux, fût-il de rugby. Moi j'en suis restée, un peu comme M. Bilger, aux champions qui m'ont fait vibrer : les frères Cachassin, les Boniface, et Blanco qui ne l'était pas complètement puisqu'il était Vénézuélien. J'y inclus Albaladejo-"monsieur Drop" qui marqua trois drops au cours de la rencontre France-Irlande en 1960 !
Quel bonheur c'était de regarder ces matchs de l'équipe de France, y compris depuis ma Bretagne.
Je ne saurais dire car je n'ai pas cette compétence, à quel moment tout est devenu laborieux donc inregardable.
Est-ce la faute de Laporte parce qu'un jour il a été nommé secrétaire d'Etat auprès de la ministre des Sports en... 2007, que de bon joueur il est passé du côté des forces obscures de l'incompétence dans son domaine ? :D
Quizás ?
Adéo Giuseppe
Rédigé par : breizmabro | 13 mars 2019 à 17:07
"Jacques Brunel a-t-il vu le match Irlande-France ?" (PB)
On pourrait dire aussi Emmanuel Macron a-t-il vu les assemblées de Gilets jaunes ?
Propositions hallucinantes, tellement éloignées de ce qui est demandé, on parle de fin de mois et de misère sociale et Stanislas Guerini fait de la prospection pour boudoirs bien feutrés.
Ils n'ont rien compris, toutes les réformettes dont celle du travail n'ont rien apporté, le bilan est négatif, le CICE ne profite qu'aux grands groupes.
C'est l'impasse, il est dans la situation de Jacques Brunel en pire, car les recettes au cours du jour sont pires que le mal : même Pépère avait fait largement mieux que lui concernant la dépense publique !
Grand débat et esbroufe pour bobos, dont il ne peut rien ressortir, les leviers actionnés ne correspondent en rien aux misères du pays.
Les grandes réformes concernant les milliards dépensés dans les territoires et leurs collectivités ne font que rendre encore plus triste l'efficacité perdue ou plutôt jamais rencontrée avec les citoyens.
Dépenses et train de vie de l'Etat et tout ce qui s'y rattache pour réparer enfin les sous qui tombent de nos bourses, dramatique quinquennat sens dessus dessous qui laissera des traces et le spectacle continuel du samedi pour éclairer une lanterne qui refuse de voir.
Rédigé par : Giuseppe | 13 mars 2019 à 14:34
L'égalité homme-femme est un immense malentendu, surtout dans le domaine des sports, qu'ils soient collectifs ou individuels.
Les équipes de femmes s'affrontent entre elles et les équipes d'hommes agissent de même. Si une équipe de femmes devait défier une équipe d'hommes, il faudrait adapter les règles. Des seniors filles peuvent se mesurer à des cadets et vont avoir de bonnes chances de marquer des essais, mais pas de gagner. Ou alors, il faut que l'arbitre impose des règles sur mesure pour les femmes comme par exemple interdiction de plaquer les femmes et pas d'avant ni de deuxième ligne dans le pack de la mêlée des hommes. Avec huit femmes contre quatre hommes, on devrait avoir une mêlée équilibrée du point de vue de la poussée.
On peut jouer à l'égalité sans jamais l'atteindre, la preuve en images :
https://www.youtube.com/watch?v=o3BpE-h5FXI
Rédigé par : vamonos | 13 mars 2019 à 11:43
@ breizmabro | 12 mars 2019 à 20:04
Je ne pense pas qu'il existe un homme providentiel, le nom de Galthié avait circulé car il était le seul disponible, et qu'au fond tout le monde sait qu'il n'aurait rien changé, lui le savait aussi.
Une pige de plus sans doute dans son escarcelle, mais rien de plus.
Ce qui est à rebâtir est immense, il fallait du temps, de la patience, et malheureusement les dirigeants actuels n'ont plus le temps et surtout ne veulent pas l'entendre.
Le résultat à tout prix, sauf que le retard accumulé est trop grand.
La performance et donc la victoire immédiate ont trop d'importance aujourd'hui, et passer au rang de second couteau est incompréhensible pour un pays dont c'était une vitrine. C'est le serpent qui se mord la queue, tout et tout de suite amène le désordre actuel et aucune méthode viable.
Nous pensons - je ne suis pas le seul - que Novès était à sa place car il était libéré de son club fétiche et des générations qu'il a éduquées.
Je pense qu'il existe des entraîneurs capables en France de mener un projet, mais dans un contexte délétère ceux en place ne s'y risqueront pas.
Il faut se rappeler le voyage de Laporte et même de Simon pour soi-disant relancer la machine, en fait ils n'ont fait que l'enrayer pour se débarrasser de celui qui aurait fait de l'ombre et dont le palmarès les écrasait.
Tout n'a été qu'illusion, chacun faisant semblant d'y croire, sauf Novès qui aurait sans doute sauvé l'essentiel, en attendant de reconstruire.
Personne dans le Sud-Ouest n'était dupe du niveau actuel de l'équipe de France, tout s'est aggravé peu à peu, mais comme il arrivait de temps à autre un exploit les dirigeants regardaient ailleurs, cela remonte déjà depuis l'époque de Saint-André.
Ensuite il a été reproché à Novès un management dur, là les bras m'en sont tombés, je ne crois pas que l'on se forge un mental sans effort et rigueur de vie, tous ceux qui ont été champions dans son sillage ont du de temps à autre entendre "sonner les cloches".
Oups ! Je me suis éloigné, allez derniers mots avant extinction.
Jeunes, les instituteurs nous faisaient pratiquer ce sport dans les cours de récré "à toucher", forcément pas de consoles ni de smartphones, et les jours libres, c'était le stade et on se partageait le terrain.
Je viens d'écouter Cédric Villani qui expliquait que pour être matheux il faut comprendre la musique, je dirai que le rugby rend les gens plus intelligents… Enfin c'est moi qui le dis… Quoique dans la stratégie cela nous a bien servi ainsi qu'à mon voisin.
J'ai été plus long que je ne pensais, pour me faire pardonner, demain rendez-vous des habitués à l'estaminet, bien frais le breuvage, c'est moi qui régale, je compte sur vous.
Rédigé par : Giuseppe | 13 mars 2019 à 00:31
En deuxième analyse, et en scrutant la première photo, il est intéressant de voir que de chaque côté des trois gaillards irlandais sont deux des plus jeunes joueurs du XV de France : le demi de mêlée (Dupont, 22 ans) et le demi d'ouverture (Ntamak, 19 ans).
Où sont les autres ? Les anciens, les gros, les plaqueurs ?
Rédigé par : Claude Luçon | 13 mars 2019 à 00:27
@ sbriglia | 12 mars 2019 à 16:25
"En rugby, aujourd'hui, la femme est l'avenir de l'homme.
Nos bleues ont ce que les hommes n'ont pas sur le terrain : la niaque."
Ayant toujours proclamé que le 21ème siècle serait le siècle des femmes, vous venez de le prouver :)
Suivant fidèlement le parcours de nos Bleues depuis deux ans, j'aime le beau rugby, elles n'avaient pas droit à la télévision avant, c'est un plaisir de les voir jouer. Les Irlandaises ont même eu de la chance, la deuxième ligne, Safi N'Diaye était blessée. Avec son casque tricolore et suivie des jumelles Ménager, l'une troisième ligne, l'autre trois quarts centre, le gazon ne repousse pas là ou elles chargent ensemble.
Jessy Trémoulière, l'arrière du XV de France, a été élue par World Rugby meilleure joueuse de rugby à XV du monde.
Mais il ne faut pas oublier nos Bleus de moins de 20 ans champions du monde l'an passé après avoir éliminé dans les trois phases finales les Sud-Africains, les All Blacks et les Anglais, et qui, dans la foulée, avaient aussi fait le grand chelem lors du tournoi des six nations.
Le rugby n'est pas en panne en France, il est seulement mal dirigé par un Laporte qui ne sait pas choisir ses dirigeants et est trop omniprésent. Pour lui la mêlée est dans son cerveau pas sur le terrain. Les équipes du Top 14 sont bien trop pleines de joueurs étrangers ce qui empêche nos joueurs de se former et s'aguerrir, et qui se voit aussi dans le fait que pratiquement aucun joueur français ne joue à l'étranger. Dommage d'ailleurs, Chabal et Picamoles s'y sont essayés, sont finalement rentrés en France où leur expérience en a fait des piliers du XV de France bien que loin d'être des génies du rugby.
Rédigé par : Claude Luçon | 12 mars 2019 à 20:42
@ Giuseppe 12 mars 2019 à 11:05
Je ne suis pas une du "Sud-Ouest", je ne suis pas une pro de l'analyse du jeu de rugby ayant été biberonnée par Couderc et "allez les petits" mais, franchement, ce match contre l'Irlande... que dire sinon : triste équipe de France.
"Joueurs en bout de course et de souffle" dites-vous. Oui, et du coup j'ai zappé 'à l'heure des citrons'.
Galthié peut-être mais n'est-ce pas non plus la vieille école ?
Adéo Giuseppe
Rédigé par : breizmabro | 12 mars 2019 à 20:04
Cher Philippe,
Il y en a, effectivement qui ne manquent pas "d'air" !
L'Irlandais a moins de tartans que l'Ecossais mais autant de talent.
Aussi, il n'existe pas de raison de "s'engu'irlander" avec notre équipe et pour chasser les esprits ocre, verts ou encore unis, il nous suffit d'innover:
Par exemple, sortons le french kilt bleu, blanc et rouge.
Réinventons la ceinture de cuir avec le sporran assorti sans oublier le Sgian Dubh à porter dans la chaussette gauche pour toujours se distinguer.
françoise et karell Semtob
Rédigé par : semtob | 12 mars 2019 à 19:02
En rugby, aujourd'hui, la femme est l'avenir de l'homme.
Nos bleues ont ce que les hommes n'ont pas sur le terrain : la niaque.
Elles font un tournoi d'exception, même si elles ont baissé la garde face à l'Angleterre, sans pour autant démériter.
Jacques Brunel devait penser à elles en sortant sa phrase désormais culte "Je n'ai pas d'inquiétude... nos joueurs peuvent rivaliser avec n'importe quelle équipe".
Rédigé par : sbriglia | 12 mars 2019 à 16:25
Amis du rugby l'heure est grave, notre hôte est tout chamboulé, il se remémore les temps anciens, le rugby "champagne", celui des clochers de village.
Il n'est pas le seul à s'inquiéter de cette situation ubuesque, Maître Francis Szpiner s'agace, réclame même la démission, je l'ai écrit l'heure est grave.
https://goopics.net/i/nGVAK
Pourquoi aller chercher ailleurs les entraîneurs, nous avons ce qu'il faut dans notre pays, il faut bien l'avouer les conditions d'agir n'étaient pas idéales : "Je me rappelle qu'après le remarquable Guy Novès qui n'avait pas su ou pu donner à l'équipe de France le formidable esprit et jeu toulousains - pas les mêmes joueurs évidemment ! - on avait voulu laisser sa chance à Jacques Brunel malgré les déplorables conditions d'éviction de son prédécesseur.".(PB)
Novès avait prévenu que le potentiel n'était pas là et qu'il fallait reconstruire pour l'autre Coupe du monde, celle qui arrive était trop proche.
Et puis les joueurs n'étaient pas à la hauteur de ses ambitions, il avait écarté un trois-quarts qui n'avait pas respecté ses consignes de rigueur et d'abnégation lors d'un stage de préparartion.
Jacques Brunel a été confronté à une méchante histoire l'an dernier aussi.
Joueurs en bout de course et de souffle, irrespectueux, croyant qu'ils étaient champions du monde avant l'heure, sorties festives en dehors des clous, en fait pas une mentalité de winners pour certains.
Un groupe c'est tous pour un, un pour tous.
L'heure n'est plus à la parlotte mais à l'action, je ne crois pas un seul instant que les entraîneurs de niveau qui sont en France vont se mouiller aujourd'hui.
Seul peut-être un profil du type Galthié en mal de reconnaissance et pour des émoluments sonnants et trébuchants, appelé en sauveur, il serait sans doute susceptible d'accepter, je le pense.
Le salaire est très, très attractif, ce qui n'est pas négligeable à l'heure de la décision.
Il reste tout de même sur deux échecs cinglants à Montpellier et au RCT.
Alors le calvaire va continuer, nous avons l'équipe de nos dirigeants, Serge Simon et Bernard Laporte, il paraît qu'une équipe est à l'mage de ceux qui la dirigent - j'en suis persuadé.
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L'histoire d'un jeu, d'une vision, déjà Novès crucifiait une équipe qui venait de broyer toute la partie les Toulousains.
Puis le temps s'est arrêté, tous les joueurs pensaient à un en-avant, mais le fin et lucide Novès ne s'était pas arrêté, il se saisit du ballon et le porta derrière la ligne.
Déjà, il savait qu'un match ne se gagne que lorsque le coup de sifflet final est donné, malgré une défaite qui semblait consommée, il y croyait toujours, c'est un vainqueur, il est un gagneur.
Aujourd'hui on peut comprendre combien la décision sournoise de flibustiers dont il croyait sans doute à l'honnêteté intellectuelle au début, a dû le meurtrir, le secouer.
Mais pour tout un pays il est le symbole, la créativité et l'inventivité d'un jeu dont il a assuré la transmission au professionnalisme sans en perdre les vertus, Ugo Mola perpétue cette tradition difficile à construire, les Blacks jouent debout aussi et en mouvement, surtout ne pas se consommer dans des phases couchées.
Pour ceux qui y étaient.
1/4 de finale du Championnat de France
Le 7 mai 1978
Agen (Stade Armandie)
Le Stade Toulousain bat Bagnères 18 à 14 (mi-temps: 6 à 11)
Spectateurs: 10 933 entrées payantes pour une recette de 304 165 francs
Pour le Stade toulousain: 1 essai de Novès (69e) ; 2 pénalités (14e et 40e), 1 drop (68e) et 1 transformation de Villepreux ; 1 drop de Sentenac (55e)
Pour Bagnères: 1 essai de Polosello (8e) ; 1 essai de Bertranne (40e) ; 1 drop (27e) de Bertranne ; 1 pénalité d'Aguirre (52e)
Stade toulousain: Gabernet, Ferré, Harize, Barrère, Novès, Villepreux (o), Martinez (m), Skrela, Mc Donald, Rives, Santos, Horton, Labatut, Passerat, Laïrle
Bagnères: Aguirre, Gourdon, Bertranne, Rispal, Mardegan, Ara (o), Mournet (m), Polesello, Cazenave, Landais, Duhart, Pourtal, Etcheverry, Torrossian, Urtizverea
Arbitre: M. Chevrier (Comité de Provence)
Deux équipes aux joueurs exceptionnels, la victoire parfois est capricieuse, mais au fond elle récompense toujours le talent et elle a servi les deux équipes pendant de longues années ainsi que leurs représentants.
Les dirigeants actuels sans vision feraient bien de se plonger dans les archives, ils y trouveraient sans doute les chemins de la victoire.
Rédigé par : Giuseppe | 12 mars 2019 à 11:05
J'ai bien ri en lisant ce billet, mais n'ayant pas les lumières pour le commenter, je pensais m'abstenir, toutefois, j'y vois comme Nicolasbruno une telle ressemblance avec la politique que je ne peux pas ne pas la souligner. Avec une différence notable cependant : si doué pour la narration héroïque que soit le bonimenteur sportif, quand le score tombe dans toute sa rigueur, il devient difficile même au plus fervent des plus fervents de se mentir.
Le roman national cher aux Français, savamment entretenu, vient de s'enrichir d'un nouveau chapitre : les Gilets jaunes. Gains : le Président a changé (il a reçu les stigmates, accompagnés d'une révélation : il a compris que les propos inflammatoires et provocants n'arrangent pas les choses). Environ 2% de la population sont allés débattre. Les ministres ont rivalisé d'idées rock'n roll. Le président a battu ses propres records de parole. Colonne des pertes : des milliards. Quelques estropiés, des dégradations. Peut-être quelques impôts supplémentaires. La dette s’accroît dans des proportions vertigineuses et nous coûte de plus en plus cher. Les prévisions de croissance ne permettent de rien espérer sur le front du chômage.
Mais la narration tient bon : on est à "un tournant", un "moment historique", on pense printemps. Et gare au mauvais citoyen qui ferait preuve de scepticisme, il mettrait le bel édifice en péril.
Rédigé par : Lucile | 12 mars 2019 à 10:43
PORTRAIT DE PLAIN-PIED
Politicien à l’ego monstrueux.
Haineux de son pays.
Destructeur de sa nation.
Amoureux des arabes.
Christiano-gauchiste cérébral allumé.
Sorosien occidental appliqué.
Éradicateur de la classe moyenne.
Héritier du travail de sape de cinq de ses prédécesseurs.
Régénérateur dans l’Ouest européen du soviétisme des confins asiatiques.
Faust au petit pied.
Enfance agitée.
Homme d’une femme…
Poignée de main virile. Embrasse volontiers les chéfesses d’Etat.
Acteur – metteur en scène, formé par le Birgit-Studio.
Organisateur de spectacle, doué pour le théâtre populaire.
Proscripteur pour les élèves de « La Princesse de Clèves » et de toutes ces choses culturelles.
Big Brother haute température : Fahrenheit 451.
Sans enfant.
Peut réussir !
Rédigé par : Zonzon | 12 mars 2019 à 10:23
@ Zonzon 11 mars à 15 h 53
- Plate ?
- À cause du terrain !
Rédigé par : Zonzon | 12 mars 2019 à 09:06
De l'ovalie des poètes et des paupières tranchées ne restent que ceux qui ont su tirer de l'exigence qu'il n'est plus besoin ni d'émasculer ni de décapiter, que la vieille habitude reste comme un déchet majoritaire à ceux qui voudraient bien offrir leur réfraction en holocauste à la machine inopérante, préférant la régression au regard si simple qui voit tout, la balle comme un fuseau tiré entre les uniques solitaires, la victoire délaissée de la solidarité.
Rédigé par : Aliocha | 12 mars 2019 à 08:41
Je connais France Gall depuis longtemps mais pas France Irlande.
Rédigé par : vamonos | 12 mars 2019 à 08:34
Remplacez Brunel par Macron, l'Irlande par l'Allemagne, et le texte fonctionne bien aussi !
Rédigé par : Nicolasbruno | 11 mars 2019 à 23:26
@ sylvain | 11 mars 2019 à 17:26
Le pays d'Ovalie saigne, ce soir.
Remettons le ballon ovale à l’endroit, c’est difficile il a le rebond capricieux, pourtant même les truites peuvent s’attraper à la main.
Le rugby de France s’en tirait toujours car existait ce fameux french-flair, c’était le moyen de sauver le match et un tournoi par des essais souvent extraordinaires qui venaient du ciel :
https://youtu.be/22Gaw9mrvcE
Mais cela c’était avant.
Aujourd’hui les équipes sont beaucoup plus homogènes , en poids, vitesse et dynamisme.
Guy Novès et avant lui Pierre Villepreux sont les visionnaires et précurseurs d’un jeu nouveau, Raoul Barrière avait posé les premières pierres à l’édifice, j’y ajouterais Guy Bedin pour avoir aussi exploité cette voie, c'était celle du rugby amateur.
Tous les quatre étaient des profs de gym comme on disait, des pédagogues élevés au biberon de ce sport très exigeant : la tête et les jambes la vision en plus, tout ce qui manque aux dirigeants actuels des Bleus, management catastrophique, à pleurer sans aucun doute.
Que dire de Laporte et Simon, fossoyeurs de toutes les espérances d’un sport magique :
https://www.lejdd.fr/Sport/Rugby/rugby-serge-simon-le-vice-president-qui-se-mele-de-tout-3590876
Les Anglais disent toujours « no scrum, no win », ceci pour signifier qu’au-delà d’une puissance en mêlée fermée il est incontournable de posséder les fondamentaux, la conquête du ballon : huitième de finale à Agen, Béziers, le grand Béziers, son demi de mêlée introduit le ballon, juste avant les citrons, celui-ci est ratissé par l’équipe du coach Bedin.
On aurait entendu une mouche voler dans les tribunes, la foule des grands jours sentait que là un exploit allait être signé.
Le Président Ferrasse était présent, on pouvait entrevoir déjà une passation d’armes et de conception de jeu : deux visions différentes s’affrontaient, mais toujours avec les incontournables fondamentaux,des deux côtés.
Le rugby de France a pris du retard, une paire de seconde ligne hors du coup malgré la présence trop légère du plus Irlandais des deux, un numéro huit certainement mais pas pour faire un attelage.
Monsieur Rugby aurait gardé un winger sur les deux, et son frère entraîneur de Gachassin aurait révoqué toute la ligne de trois quarts, excepté le demi de mêlée Dupont.
Digne héritier de Berbizier : le repli identique, les "canes" en plus. Pierre Berbizier et "seule la victoire est belle", tout est dit.
Inutile de refaire l’histoire, nous avions l’entraîneur pour sauver ce qui pouvait être sauvé, sauver les meubles. Guy Novès dont les successeurs de même calibre sont toujours en place au Stadium.
Bien sûr il a été copié, rattrapé et parfois doublé, mais l’abnégation, le talent et la méthode finissent toujours par se reconnaître : Toulouse et son successeur caracolent en tête, ce n’est pas par hasard, juste un peu de patience… "Toulousains ! Toulousains ! Toulousains !..." Un palmarès sans égal pour Novès, il paraît qu'il était rigide avec les Bleus… On voit les résultats aujourd'hui.
Qu'en pensent tous ceux qui l'ont côtoyé depuis des décennies ?
La première ligne a fait son match, Bamba a un avenir, mais l’ensemble est trop disparate et trop faible pour qu'il surnage, le niveau moyen du huit de devant est très bas, trop bas pour faire illusion.
Les jeunes trois quarts sont bons en club, dans un ensemble cohérent ils existent, à ce niveau de match de Tournoi, il faut être exceptionnel, ils ne le sont pas encore.
https://actu.fr/sports/rugby/pro/pourquoi-guy-noves-ne-peut-pas-plaire-tout-monde_21555830.html
« Guy Novès dézingue le duo Laporte – Simon : « Je regrette d’avoir accepté de bosser avec eux ».
Guy Novès, encore dans toutes les têtes, l'ancien sélectionneur du XV de France, a eu des mots très durs jeudi 14 février 2019 à l'encontre de Bernard Laporte et Serge Simon.
Ce soir tous les sélectionneurs du Sud-Ouest sont bien tristes, aucune issue à l’horizon pour un staff sans âme et qui aurait tout oublié de ce qui fait la classe, Novès en était pétri.
Rédigé par : Giuseppe | 11 mars 2019 à 22:17
@ Patrice Charoulet
@ Mary Preud'homme
Où sont les femmes ?
https://www.lemonde.fr/campus/article/2017/12/11/femmes-et-informatique-vingt-ans-de-desamour_5227726_4401467.html
Enfin, si l'intelligence artificielle, au sens fort, arrive, elle ne sera ni homme ni femme mais bien plus intelligente que nous.
Dangereux. D'un autre côté, si nous sommes assez bêtes pour nous détruire, il se peut que l'intelligence, et quelle intelligence ! nous survive.
C'est une consolation.
Rédigé par : Noblejoué | 11 mars 2019 à 22:16
On peut se moquer d'un mauvais spectacle :
https://www.youtube.com/watch?v=GzGvSOURUTg
Ou se remonter le moral avec un meilleur, en l’occurrence, une anthologie de beaux gestes :
https://www.youtube.com/watch?v=s2NMuJY3R1Q
Rédigé par : Noblejoué | 11 mars 2019 à 21:51
@ Patrice Charoulet | 11 mars 2019 à 15:16
Monsieur l'ex-professeur de lettres suite à votre hors sujet :
Contrairement à ce que vous semblez dire en fin de message, ce déséquilibre entre hommes et femmes dans des métiers où ils devraient être présents à égalité pour le bien-être et le développement harmonieux de nos jeunes me pose problème.
Notez que je ne parle nullement de parité imposée (par des extrémistes ou utopistes) mais de simple bon sens, sachant qu'un enfant a autant besoin de modèles féminins que masculins pour grandir et parfaire son éducation dans de bonnes conditions. D'autant plus quand ledit enfant est privé de l'un de ses parents qui est plus souvent le père que la mère.
Concernant les magistrats et autres professions (militaires, policiers etc.) longtemps réservées aux hommes et où les femmes s'engouffrent à présent en nombre pour différentes raisons, qui ne tiennent pas toujours à une vocation ou à des aptitudes physiques pures, à en juger par quelques bonnes grosses éclatant dans leur treillis, il me semble que là encore il faudrait en revenir à un juste équilibre, sachant qu'hommes et femmes n'ont ni les mêmes talents, ni les mêmes aptitudes intellectuelles et physiques et que le dire n'est qu'une remarque de bon sens.
Il est donc souhaitable que dans la société en général comme dans le choix d'un métier en particulier et aussi leur vie privée, hommes et femmes se reconnaissent comme à la fois complémentaires et différents et fassent donc leurs choix de vie en conséquence.
De même qu'une musique sans tempo ni harmonie est discordante et ne vaut rien. Question de mesure !
Mais aimez-vous ou pratiquez-vous la musique M. Charoulet ?
Rédigé par : Mary Preud'homme | 11 mars 2019 à 20:11
"Rugby"
La cuillère de bois c'est pour qui ?
Je vois bien Emmanuel Macron, en petit short et en route pour Rome, paraphrasant de Gaulle dans le dessin publié dans Paris Match en 1960, lors de la Bérézina de l'équipe française des jeux olympiques de Rome:
"Dans ce pays, si je ne fais pas tout moi-même..."
Cordialement.
Rédigé par : boureau | 11 mars 2019 à 19:47
N'est-elle pas admirable cette leçon d'optimisme que nous donne Jacques Brunel ? Le XV de France est ridiculisé par les Anglais, puis par les Irlandais, mais son entraîneur "n'a pas d'inquiétudes" ! Affligeant.
Notre équipe nationale de rugby n'est plus qu'une pâle flamme de bougie vacillante mais dans laquelle il a perçu encore quelques toutes petites lueurs d'espoir. Il ne lui reste plus au cours des quelques mois qui nous séparent de la prochaine Coupe du Monde qu'à souffler sur ce qui reste de cette flamme pour tenter de la raviver. Mais il va devoir souffler vite et surtout très très fort !
Rédigé par : Michel Deluré | 11 mars 2019 à 17:53
Puisque Novès a été pénalement poursuivi pour résultats insuffisants, alors Laporte et sa clique doivent être fusillés pour haute trahison et sabotage ! Douze balles dans la peau serait un moindre mal !
Ecartelés place du Capitole à Toulouse, ce serait pas mal non plus.
Rédigé par : sylvain | 11 mars 2019 à 17:26
@ Patrice Charoulet
Faux c... et j'adore.
J'ai abandonné toute idée de réforme, de sérieux et de connaissance, mais comment comparer, même par prétérition, une quinzaine d'armoires à glace à quelques psychés au miroir parlant.
Alors, ma bonne, ce zinzolin ? On en portera des couleurs à cette p... de manif pour dégommer encore plus ces lavettes indignes du regard, même courroucé. Le courroux est mort, il est remplacé par la longue plainte des moines de Saint-Bernardin, sans emploi et sans pape.
Tiens, je m'en vais inviter Brigitte pour un after manif à la vodka, non pas celle-là, la videuse du Gay women'lib elle est d'un drôle, et elle virerait vite fait n'importe qui ? Gachassin ? Non, il est trop mignon et puis il a une bonne droite, je dis pas un coup droit, ne soyons pas obscène, une vraie, pas à la Wauquiez. Pourquoi Gachassin ? Mais parce que j'aime ce nom, ça fait gâché et assassin. Il a cent ans, et alors ? On m'a parlé d'un auteur, ou une autoresse, je ne sais pas, enfin pas une autiste qui flashait sur Emilie qui fait la jolie. Mais chut ne lui dites rien, ce serait malséant.
Bon, assez parlé sport, moi, ça m'irrite les trompes d'Eustache Fallope.
Ah c'est l'un ou l'autre ? Je me disais, ça fait un peu comme aurore et bergé, ça sonne bourgeois original qui n'a jamais mis le pied par terre avant 10 heures et confond les moutons avec le chien. Là, c'était Laguiole et Bigard. Du tranchant mais de fer tendre.
Moi, j'aime bien Boutef, avec ses yeux verts et toute sa camarilla, il en impose même à Micromégas qui y est pas allé avec le dos du Coran. Même s'il ne comprend plus rien, le gandin lui a encore baisé les babouches avec son truc d'humanité. Tu parles, l'humanité, rien à cirer, même pas les pompes de Dupont-Aignan. Celui-là alors, il m'épate comme disait le funambule ; il fait une sortie à la c... bien concoctée, bien grassouillette et tout le monde des machos se sent offensé, même le patron, P.B. il a dit que c'était pas bien d'offenser comme ça, en bloc. Qu'il y avait des journalistes très bien, qu'il en avait même rencontré, ça alors, lui aussi il m'a épatée, mais il devait penser aux chroniqueurs judiciaires, c'est pas possible.
Et c'est comme ça que, simplement, le ciel enlève ses derniers voiles de brume, nettoie dans les coins et reçoit les violets pourpres des soirs incandescents.
Qu'est-ce que tu dis ma cocotte ? Que je suis bien silencieuse ? Oui, je rêvais, mais ce n'était qu'un rêve, que je pouvais me payer toutes les bêtises possibles d'un seul trait de plume et les parachuter sur une terre inconnue pour les y perdre. Voilà, c'est fait, je retourne à mon Macrobe, mais je parle d'un temps où des poètes naissaient en terre de Maghreb, où on parlait le latin, le grec et le syriaque tout en crucifiant à qui mieux mieux et laissait mourir face au soleil des paupières tranchées.
Rédigé par : genau | 11 mars 2019 à 16:53
Soutien fervent de notre XV national depuis cinquante ans, j'avoue avoir fermé mon téléviseur un quart d'heure avant la fin du match.
Comme un geste de profond dépit, d'écoeurement devant tant de médiocrité, de passivité de joueurs coupables d'erreurs de débutants....
Brunel et les deux branquignols Laporte et Simon ont mis notre rugby plus bas que terre et se ridiculisent en niant leur incompétence.
Je ne regarderai pas Italie-France samedi prochain !
Rédigé par : caroff | 11 mars 2019 à 16:21
Même quand le ballon n'est pas rond !
Rédigé par : Zonzon | 11 mars 2019 à 16:17
Quand on parle ballon on se conforte aisément dans l’idée que la terre est plate !
Rédigé par : Zonzon | 11 mars 2019 à 15:53
Où sont les hommes ?
J'ai enseigné en collège et en lycée. Mon dernier établissement fut un collège.
Huit ans plus tard, je jette un œil sur le site numérique de ce collège. Le principal est une dame, le principal adjoint est une dame, l'intendant est une dame, les deux CPE sont des dames. Et, bien sûr, les huit professeurs de lettres sont des dames. On est content pour elles.
Il est vrai que dans certaines enceintes judiciaires tous les magistrats sont aussi des dames et que parfois tous les avocats de l'audience sont aussi des dames. Je ne m'en attriste nullement. Je me borne à le noter.
Rédigé par : Patrice Charoulet | 11 mars 2019 à 15:16