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10 mars 2019

Commentaires

Aliocha

Vous pouvez tenter de recoudre le rideau déchiré du temple, on vous voit en pleine lumière, dr Elusen, vous êtes beau dans la lumière, quand vous me maudissez...

Elusen

@ Aliocha | 18 mars 2019 à 07:40

Au commencement étaient surtout vos maux et tous les troubles qui vous viennent avec.

Aliocha

Oui, Elusen, au commencement était le mot.
On avance, on avance, n'est-ce pas ?

Elusen

@ Aliocha | 17 mars 2019 à 08:17

Mais selon votre propre culte vous seriez un hérétique, car vous affirmez que la vérité révélée sort des bouches de Pascal et René Girard.

« juif » n’est pas une question, c’est un mot !

Catherine JACOB

@ fugace | 11 mars 2019 à 13:57 @ Catherine JACOB | 10 mars 2019 à 19:07
« J'ai en effet fantasmé sur un blob, et cela m'a conduit à un hors sujet.
Quoique !
Toujours est-il que le lien à la rue triomphale et royale que fut la rue Saint-Denis de Paris, considérée (en son temps) comme la plus belle, la plus longue et la plus riche de tout Paris, m'a désarçonné.
Fort heureusement, il ne faut pas s’effrayer de ses fantasmes, il faut en revanche s’étonner de ne pas en avoir. Il paraîtrait qu'ils feraient partie de toute vie psychique normale.
“Lubies et fantasmes se faufilent par le chas de l'oisiveté.” (Marc Gendron) »

C’est vrai qu’on confond souvent « fantasme / phantasme » tout court, de l’ordre de la vision irréelle, de l’illusoire, du spectre des châteaux écossais etc., avec le « fantasme sexuel » théorisé par Freud, corolaire du concept de « réalité psychique ». Le tout étant de l’ordre de l’imaginaire.

La définition de la « Phantasie » freudienne est : « scénario imaginaire où le sujet est présent et qui figure, de façon plus ou moins déformée par les processus défensifs, l'accomplissement d'un désir et, en dernier ressort, d'un désir inconscient » . Avec M. Klein c’est de l’ordre du rêve éveillé, avec Lacan de l’ordre du montage grammatical etc.

Bref, à partir du moment où on a bien conscience de ce que le fantasme est le nôtre, qu’on ne crédite pas le voisin de nos propres visions, qu’on ne confond pas une construction imaginaire arbitrairement imputée à autrui avec un passage à l’acte réel et qu’on ne l’en accuse pas , ou qu’on ne l’en présente pas comme potentiellement l’auteur donc le coupable, pas de problèmes… 😉

Vous connaissez sans doute l’anecdote de la jeune fille qui dit: « Je viens de chez le charcutier », que Lacan présente dans son séminaire sur les psychoses comme la « propre-parole » du sujet.
Ceci est expliqué ICI comme suit :
« Troisième temps, Lacan comprend dans cette affaire de charcutier une allusion au fait que le voisin est notoirement l’amant d’une autre voisine – on peut donc supposer que la malade peut penser de lui : « C’est un cochon ! » –, et, puisqu’il a compris cela, suggère – cette suggestion se lit clairement entre les lignes de la transcription – à la patiente qu’elle a dû entendre quelque chose comme le mot « cochon ». Quatrième et dernier temps, la patiente rectifie la suggestion de Lacan en avouant finalement avoir entendu non pas « Cochon ! », mais « Truie !».

À ce point, deux questions se posent : premièrement, quel est le sens exact du mot « Truie ! » entendu, et, deuxièmement, comment rendre compte du fait que ce mot soit 'auditivé' ? » etc. etc.

Le mot grec « phantasma » substantif du verbe « phantadzô » : « donner l’illusion de voir, dénoncer, se montrer sous les traits de – par ex. une femme –, se figurer, s’imaginer, reproduire les traits de, jouer le rôle de », est également donné comme en rapport avec verbe grec « phaïnô », lequel est à l’origine de « phénomène » et donc de la « phénoménologie » qui est « l'étude de phénomènes, étude dont la structure se base sur l’analyse directe de l’expérience vécue par un sujet. »

Le verbe grec est doté d’une belle polysémie et se rapporte lui-même au mot « phaos » : la lumière, notamment celle du regard, l’éclat des yeux, et au figuré : le bonheur, la joie.
On rapproche encore : sanscrit « bhāti ».

D’où, la première des règles à suivre me paraît être de vérifier ses sources.
En particulier celles à cause desquelles on prend des vessies (de porc…) pour des lanternes. Par ex. quel est leur type d’ancrage dans la réalité, d’où vient la lumière qui nous fait prendre notamment une couleur pour une autre, du rouge pour du vert et vice versa. Etc. etc. etc. En gardant présent à l’esprit ce mot de Lacan qui est que « parfois un camembert est juste un camembert. ». Autrement dit sans rapport avec le sapeur Camember réputé inspiré du Sapeur Gruyer , et donc, pas de raison d’en faire tout un fromage dirait l’esprit français, notre qualité nationale ! Laquelle fleure bon sur blog (≠blob). Pirouette, cacahuète.

Aliocha

Il est vain de polémiquer sur les termes, un conflit reste un conflit, même sémantique, car il s'agit de rendre témoignage, et de préciser de quoi l'on témoigne :

"Sur quoi porte le témoignage en effet ? Je dis qu'il porte toujours sur la persécution collective génératrice des illusions religieuses. Et c'est bien à cela que la phrase suivante fait allusion :
L'heure vient même où qui vous tuera estimera rendre un culte à Dieu.
Dans le miroir des persécutions historiques, médiévales et modernes, nous appréhendons, sinon la violence fondatrice elle-même, du moins ses succédanés, d'autant plus meurtriers qu'ils n'ont plus rien d'ordonnateur. Les chasseurs de sorcières tombent sous le coup de cette révélation, ainsi que les bureaucrates totalitaires de la persécution. Toute violence désormais révèle ce que révèle la passion du Christ, la genèse imbécile des idoles sanglantes, de tous les faux dieux des religions, des politiques et des idéologies. Les meurtriers n'en pensent pas moins que leurs sacrifices sont méritoires. Eux non plus ne savent pas ce qu'ils font et nous devons leur pardonner. L'heure est venue de nous pardonner les uns les autres. Si nous attendons encore, nous n'aurons plus le temps."
Le bouc émissaire
René Girard

Vous êtes proche de la vérité, bienvenue au royaume, Elusen.

Elusen

@ Aliocha | 16 mars 2019 à 10:22

Parce que Pascal l’aurait écrit cela serait vrai ?
En ce cas où se trouverait dans la Torah-Bible le fait que élu porterait sur : juif ?

La première fois, dans la Torah-Bible où le mot élu apparaît, c’est dans le Deutéronome et cela s’adresse au groupe de personnes qui auraient quitté l’Égypte.

Le mot juif n’apparaît pas une seule fois dans le Deutéronome et c’est Moïse qui affirme : élu, et non son Allah-Yahvé.

« Juif », c’est une religion et non un peuple ; le peuple étant Judéen, du royaume de Judée ou Judas en fonction des traductions.

♦ L’archéologie du judaïsme en France et en Europe.
sous la direction de Paul Salmona, Laurence Sigal –
Éd. la découverte, - Inrap (Institut national de recherches archéologiques préventives) février 2011.

Page 43 :

    Depuis quand y a-t-il des juifs en Europe ? La question ainsi posée implique que les juifs ne soient pas originairement des Européens, ce qui est suggéré par leur nom même, du latin Iudaei, grec Ioudaio, correspondant à l'hébreu Yehudim. L'origine géographique ainsi désignée est la région des monts de Judée, qui, selon la Bible, aurait été attribuée à l'une des douze tribus d'Israël, celle de Juda. C'est sur ce territoire qu'après le règne de Salomon apparut autour de Jérusalem un royaume du même nom. Les Perses appelèrent Yehoud la province occidentale passée sous leur domination. Plus tard, à l’époque hasmonéenne, puis hérodienne, il y eut un royaume de Judée. Mais, dès cette époque, les juifs étaient aussi ceux qui avaient adopté la religion des Judéens, même si leur origine était différente.

Aliocha

Les docteurs nous parlent par énigme.
Je ne comprends rien au préalable, je ressens, et inscrit l'intelligence dans le mouvement du cœur.
Maudissez-moi, docteur,...

"Pour faire réussir tout cela, Dieu a choisi ce peuple charnel auquel il a mis en dépôt les prophéties qui prédisent le Messie comme libérateur et dispensateur des biens charnels que ce peuple aimait.

Et ainsi il a eu une ardeur extraordinaire pour ses prophètes et a porté à la vue de tout le monde ces livres qui prédisent leur Messie, assurant toutes les nations qu’il devait venir, et en la manière prédite dans les livres qu’ils tenaient ouverts à tout le monde. Et ainsi ce peuple, déçu par l’avènement ignominieux et pauvre du Messie, ont été ses plus cruels ennemis. De sorte que voilà le peuple du monde le moins suspect de nous favoriser et le plus exact et zélé qui se puisse dire pour sa loi et pour ses prophètes qui les porte incorrompus.

De sorte que ceux qui ont rejeté et crucifié Jésus-Christ, qui leur a été en scandale, sont ceux qui portent les livres qui témoignent de lui et qui disent qu’il sera rejeté et en scandale. De sorte qu’ils ont marqué que c’était lui en le refusant, et qu’il a été également prouvé et par les justes juifs qui l’ont reçu et par les injustes qui l’ont rejeté, l’un et l’autre ayant été prédits."

http://www.penseesdepascal.fr/XIX/XIX2-moderne.php

Robert Marchenoir

@ Aliocha | 15 mars 2019 à 08:22
"La question juive ne peut s'envisager seulement sous les perspectives sociales et politiques, et ce que Marchenoir décrit comme qualité surnaturelle, mystérieuse, inexplicable, et qui est la dimension religieuse du peuple élu, dans le sens de la distinction, de la différence revendiquée, ne peut être éludé si on veut bien penser l'antisémitisme, car ils ne seront jamais comme 'les plombiers, les Monténégrins ou les retraités de la fonction publique dans les villes de 30 000 à 50 000 habitants.' "

Bien entendu. Mais j'espère que vous comprenez pourquoi nous avons raison tous les deux sur ce point.

Elusen

@ Aliocha | 15 mars 2019 à 08:22
« La question juive...»

Vous dites dénoncer le racisme, la ségrégation, pour aussitôt faire usage de leur sémantique ; « juif » ce n’est pas une question !
Une question étant une structure grammaticale, un mot ne peut donc pas être une question ; « juif » ne peut incarner une question, sinon cela serait une question permanente, constante, sans fin, infinie, obligatoirement sans aucune réponse.

Les juifs
- n’ont jamais été un peuple, mais des personnes rattachées à une religion.
- n’ont jamais été le peuple élu.

Dans la Torah-Bible ce sont les Hébreux qui ont été élus, qui n’ont pour quiconque rien à voir avec les juifs.
Comme ils auraient disparu, que l’on ne sait pas ce qu’ils seraient devenus, l’épiscopat catholique romain a décidé que le peuple élu était les Frekkrs, alias les Francs, quand Clovis se fut converti.
Il y a même un Grégoire de Tours qui se tape tout un délire là-dessus dans ses écrits.

Aliocha

La conversation Marchenoir-Nebout est passionnante, qu'ils en soient remerciés.

La question juive ne peut s'envisager seulement sous les perspectives sociales et politiques, et ce que Marchenoir décrit comme qualité surnaturelle, mystérieuse, inexplicable, et qui est la dimension religieuse du peuple élu, dans le sens de la distinction, de la différence revendiquée, ne peut être éludé si on veut bien penser l'antisémitisme, car ils ne seront jamais comme "les plombiers, les Monténégrins ou les retraités de la fonction publique dans les villes de 30 000 à 50 000 habitants."

Aussi, à propos du judaïsme, il est indispensable d'intégrer la notion de transcendance, d'accession à l'ordre de la charité, pour mieux décrire le phénomène de rejet dont ils sont l'objet, et qui est loin d'être bien pensé, donc malheureusement loin d'être éradiqué.

"La Création et le Déluge étant passés, et Dieu ne devant plus détruire le monde, non plus que le recréer, ni donner de ces grandes marques de lui, il commença d’établir un peuple sur la terre, formé exprès, qui devait durer jusqu’au peuple que le Messie formerait par son esprit."

http://www.penseesdepascal.fr/IV/IV4-moderne.php

Elusen

@ Mary Preud'homme | 14 mars 2019 à 13:33
«...vous n'arrivez pas à la cheville...»

Qu’est-ce que vous voulez que je fasse avec ses chevilles moi ?!
Que cela soit érotique pour vous, je n’y ai aucun intérêt.

Les skinheads quelle que soit votre couleur de peau ou votre religion, vous êtes des parasites de l’espèce humaine, car à l’ordinaire les propos racistes viennent de vous sur les autres peuples, cultures, couleurs de peau.

Valerie

Aucune pertinence ni lien quelconque quant au commentaire du Sieur sbriglia le 14 mars 2019 à 15:24... Toutefois la desormais discrete, neanmoins fidele, lectrice que je suis s'inquiete du sort de Maitre Savonarole...

Sa culture et son esprit manquent atrocement a mon quotidien tristounet...

Catherine JACOB

@ sbriglia | 14 mars 2019 à 15:24

Vous en êtes là ?!!

Elusen

@ caroff | 13 mars 2019 à 14:41
« Vous êtes noir ? »

Et quand je parle de vous, c’est que je suis vous ?!

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@ sbriglia | 14 mars 2019 à 15:24
« c'est vrai les croisés cannibales »

Ben oui !
Ce sont mêmes des ecclésiastiques de l’époque, choqués, scandalisés qui l’ont dénoncé dans des écrits envoyés aux papes.

Sans compter que le cannibalisme est prôné dans la Torah-Bible ; c’est que l’on ne se refuse rien. C’est peut-être de là que vous vient votre envie de vous bouffer des têtes de nègre, des religieuses...

Les sources moyen-orientales le confirment également.

Les universitaires et chercheurs le confirment tout autant.
Pr Jonathan Phillips spécialiste des croisades – Royal Holloway University of London.
https://frama.link/erNfmMX7

► Une histoire moderne des Croisades – éd Flammarion : https://frama.link/f8NaVtop

Noblejoué

A mon avis, l'âge moderne peut se définir par le contrôle de la vérité, on passe de la croyance à l'examen.
En science, on fait et refait les expériences : pas d'autorité qui tienne. Qu'elle soit tel auteur, telle idée... On dit que faire et refaire, c'est travailler ? C'est surtout le cas dans la recherche.
En politique, on fait que le pouvoir arrête le pouvoir... Enfin, dans les nations qui aiment vraiment la liberté. Notre Constitution et notre soif de sauveur prouvent que nous ne sommes vraiment pas au niveau. Et comme si cela ne suffisait pas, nous faisons la morale à meilleurs que nous, parfois pour leurs faiblesses, espérons qu'ils passent sur elles et nous écoutent alors, et souvent au contraire, sans rime ni raison.

Changeons, en science mettons-nous vraiment aux NBIC (science cognitive, biologie, nanotechnologie et informatique) en art de gouverner, à avoir des institutions de poids et contrepoids (d'autant plus nécessaires que notre mentalité est bien arriérée et pour tout dire avec quelque chose de proche des Russes et des Arabes en notre recherche de l'homme fort, ce qui explique notre indulgence, non de professeur, hélas, mais d'élève assez mauvais se dévoyant avec de pires que lui) et comprendre que la politique ce n'est pas le bien mais le moindre mal commun.

Au niveau de ce blog, il faut bien comprendre que le lecteur est dans un livre dont il est le héros.
Il lit notre hôte... Peut-être un, des ou tous les commentateurs, interviennent ou non. Dans tous les cas, le lecteur est d'autant plus libre qu'il n'attend pas que la vérité tombe du clavier de tel ou tel mais de la confrontation de tous et de sa cervelle avec les autres.

Même s'il paraît que nous ne sommes pas dans le pire des blogs, il n'y a aucune garantie, c'est à chacun de faire son miel.
Tout ce qu'on croit comprendre est provisoire, mais rien n'est perdu : chaque savoir, chaque démarche intellectuelle est une joie et la condition de la suivante comme la marche rend plus fort et rapproche des objets sur lesquels porte la vue.

Aucune possibilité d'ennui, dut-on vivre toujours, car toujours, comme l'horizon, la vérité se dérobe quand on croit l'atteindre, étant plus complexe et plus simple qu'imaginée.
Non, ce qui ennuie, c'est la routine, qui enferme déjà bien des gens dans la vie si courte qui est la nôtre, et dont je souhaite à chacun de se dégager, sauf les chats, qui aiment bien leur train-train. Et il y a l'ennui du vide, qui peut déboucher sur l'angoisse, la méditation et la création. Le même mot pour des réalités presque opposées !

Est-ce un ennui ou une opportunité ? Quoi qu'il en soit, personne ne doit être présumé coupable, et personne ne doit être présumé dire vrai.
Il n'y a peut-être pas de cliffhanger, mais beaucoup de suspens dans nos vies, pourvu qu'on sache suspendre son jugement !

sbriglia

"Un gamin qui passerait par là voyant un monologue raciste de Marchenoir pourrait penser que c’est une vérité car personne ne l’a contestée..." (Elusen)

- Dis papa, c'est vrai les croisés cannibales et les moines sodomites ?

-Tais-toi et mange !

Mary Preud'homme

@ Elusen | 13 mars 2019 à 21:59
"...le but est de ne jamais laisser des vomissures de propos racistes sans aucune réponse.
Non pas pour relancer qui que ce soit, mais être certain qu’il y ait eu une contradiction.
Un gamin qui passerait par là voyant un monologue raciste de Marchenoir pourrait penser que c’est une vérité car personne ne l’a contestée..."

Bien dit. Que ne mettez-vous donc en pratique pour vous-même ces sages recommandations, tout en évitant les sarcasmes habituels et lassants à l'égard de notre hôte auquel vous n'arrivez pas à la cheville question écoute, objectivité et respect des commentateurs dans leurs diversités, nonobstant des oppositions, intransigeances et violences verbales qui forcément doivent le hérisser, mais qu'il laisse néanmoins passer au nom de la liberté d'opinion (dont vous êtes sans doute ici le premier sinon le principal bénéficiaire).

Robert Marchenoir

@ Xavier NEBOUT | 13 mars 2019 à 18:41
"Qualifier votre interlocuteur d'antisémite tout en voulant entretenir avec lui une relation courtoise est hypocrite tant il est quasiment impossible de répondre à cette accusation sans se dire sympathisant du lobby juif sous une forme ou une autre."

Vous exagérez quelque peu. Je ne suis pas sûr de vouloir entretenir avec vous une relation courtoise. Intellectuelle et curieuse, peut-être.

D'ailleurs je vous trouve un peu de mauvaise foi. Je viens d'écrire le mot d'antisémite à votre sujet, une fois, au début d'un long commentaire répondant à la question russe que vous évoquiez (et accessoirement à celle de l'intelligence des races). Dans le contexte, c'était un compliment. Et vous en profitez pour botter en touche, en changeant de sujet et en omettant soigneusement de répondre un seul mot sur la Russie...

Si vous n'êtes pas en mesure de débattre sur ce sujet qui vous tient pourtant à cœur, et qui est nettement moins chargé que celui de l'antisémitisme, je ne vois pas comment nous pourrions discuter des Juifs.

D'autant que vous êtes un peu gonflé de récuser l'étiquette d'antisémite, et même la validité de la notion, tout en écrivant : "La religion juive est une imposture dramatique dont les Juifs dans leur ensemble tentent de sortir en dominant le monde par tous les moyens."

Assertion manifestement antisémite qui serait, au demeurant, intéressante à discuter... Voyez-vous, la discussion avec les antisémites peut être fructueuse. C'est le cas aux Etats-Unis. Encore faut-il qu'ils se reconnaissent comme tels... Je vous assure que les antisémites américains de bon niveau intellectuel (il y en a) n'ont aucun problème à se déclarer.

Et il est tout à fait faux de dire qu'il est impossible de répondre à l'accusation d'antisémitisme sans se dire sympathisant du "lobby juif". C'est faux avec moi, en tous cas.

Pour moi, l'antisémitisme ne consiste pas à dire du mal des Juifs. Il consiste à ne pas les traiter comme on traiterait n'importe quel autre groupe humain, qui, comme tout groupe, a des intérêts et des inclinations qui peuvent rentrer en conflit avec les intérêts et les inclinations des autres groupes humains qu'ils côtoient.

L'absence d'antisémitisme ne consiste pas à nier ces conflits, lesquels sont l'objet de la politique, de la sociologie, etc. Elle consiste à considérer les Juifs comme on considérerait les plombiers, les Monténégrins ou les retraités de la fonction publique dans les villes de 30 000 à 50 000 habitants.

L'antisémitisme consiste à attribuer aux antagonismes auxquels les Juifs peuvent être mêlés une qualité surnaturelle, mystérieuse, inexplicable, au lieu d'en débattre comme de n'importe quelle autre question politique ou sociologique.

L'antisémitisme, en définitive, consiste à refuser de discuter de la question juive.

Aliocha

L'antisémite dénonce le raciste et réciproquement, allégorie du monde tel qu'il va, où l'erreur s'oppose à l'erreur, l'opposition détruisant tout, la montagne abattue remplissant la vallée, la violence se déchaînant sous le regard impavide de la vérité, qui n'a d'autre argument à développer que d'être la vérité, contemplant les rivaux s'entre-déchirer, ravalant leurs arguments à ce qu'ils sont, les mensonges de la haine des désirs de domination.
Nous ne pouvons alors que tristement constater ce qui depuis deux mille ans est exactement révélé: ils ne savent toujours pas ce qu'ils font.

Elusen

@ Achille | 13 mars 2019 à 08:55
« Certains ici semblent n’avoir toujours pas compris qu’il ne faut surtout pas répondre à certains intervenants… »

Ou alors le but est de ne jamais laisser des vomissures de propos racistes sans aucune réponse.
Non pas pour relancer qui que ce soit, mais être certain qu’il y ait eu une contradiction.

Un gamin qui passerait par là voyant un monologue raciste de Marchenoir pourrait penser que c’est une vérité car personne ne l’a contestée, même pas le directeur de publication qui assied son propos sur un titre d’Honorable Honoraire, de personne médiatique et surtout publique.

Xavier NEBOUT

@ Robert Marchenoir

Qualifier votre interlocuteur d'antisémite tout en voulant entretenir avec lui une relation courtoise est hypocrite tant il est quasiment impossible de répondre à cette accusation sans se dire sympathisant du lobby juif sous une forme ou une autre.

La religion juive est une imposture dramatique dont les juifs dans leur ensemble tentent de sortir en dominant le monde par tous les moyens. C'est le monde détestable de Goldman Sachs, de DSK, de BHL et de Netanyahou.
Et puis, il y a celui des individus, les Aron, les Menuhin, les Zemmour qui cherchent à bien faire.
Face à tout cela l'antisémitisme n'a tout simplement pas de sens.

duvent

@ Achille | 13 mars 2019 à 08:55
« Certains ici semblent n’avoir toujours pas compris qu’il ne faut surtout pas répondre à certains intervenants quand bien même leurs propos poussent à réagir par leur outrance. C’est alimenter la machine à trolls et il s’ensuit des échanges interminables qui parasitent le blog. »

Le mot « certains » est très vague, et nous n'ignorons pas que ce qui est vague fini toujours par être l'écume...

Cependant, laisser tenir des propos effarants de sottises, c'est se commettre, et cela n'est pas convenable. Dès lors, il est utile de porter la contradiction.

Voyons, par exemple, dans cette invective si le niveau est intéressant :

« A défaut de pouvoir discuter vous-même les arguments (ce qui serait la moindre des choses, au passage), vous êtes prié de ne pas apporter votre McDo chez Taillevent. » Robert Marchenoir | 13 mars 2019 à 09:48

Ainsi, assez vite nous pouvons nous faire une idée de la méthode.

Elle ne se satisfait pas d'ignorer l'autre, il faut aussi le diminuer, et cette diminution, si Marchenoir était un athlète se dirigerait sur l'apparence physique, mais il n'est pas athlétique (ici, il s'agit de l'hypothèse la plus plausible, qui est conforme à la difformité mentale... mens in-sana, in corpore in-sano...), il choisit donc, la distinction par ce qui est le plus trivial.

Est-il trivial de mettre en rapport McDo et Taillevent ? Point du tout !

Est-il trivial de faire la sommation au contradicteur de ne pas s'égarer chez Taillevent avec son hamburger ? Que nenni !

Qu'est-ce donc qui est trivial ? La pauvreté ! Ça commence toujours comme ça...

C'est laid, la pauvreté ! Elle ne devrait pas avoir le droit de cité, elle doit être interdite, d'ailleurs elle l'est chez Taillevent, chez qui je n'ai pas encore rencontré Marchenoir.

Le parvenu a ceci de répugnant, qu'il se comporte comme un rustre au prétexte que l'argent qui est son maître l'a rendu maître de ceux qui n'en n'ont pas, du moins le croit-il.

Or, l'argent n'achète que les hommes de peu de foi, certes, ils sont les plus nombreux, mais ils ne sont pas le sel de la terre.

Il est des propos burlesques que l'on peut lire, d'autres absurdes que l'on peut lire aussi, mais il en est qui sont indignes et nécessitent de repartir toujours « ab ovo ».

C'est pourquoi, Achille, il est recommandé de ne pas permettre aux « trolls » de tenir des propos abjects, quand bien même ils ne nous concernent pas...

caroff

@ Elusen 2H34
"Rappelons qu’il est matériellement impossible de mesurer l’intelligence, le plus drôle c’est que Marchenoir se serve d’une personne noire pour affirmer son propos."

Vous êtes noir ?

Robert Marchenoir

C'est amusant... je constate que pour une fois, le commentateur le plus rationnel, celui qui m'oppose des arguments, celui qui offre prise à une discussion valable, voire intéressante, c'est le porte-parole de l'antisémitisme sur ce plateau...

J'espère, Xavier Nebout, que vous ne m'en voudrez pas de vous portraiturer ainsi un peu au balai à colle... c'est juste pour faire ressortir les contrastes. Commençons donc par la Russie. Vous dites (12 mars 2019 à 10:24) :

"Pourquoi parler de soviéto-poutinisme alors que Poutine s'efforce de tourner la page de la période soviétique ?"

Sur quoi vous appuyez-vous pour affirmer cela ? Tout montre le contraire. J'ai présenté ici, au fil des mois, des dizaines de faits qui le prouvent. En avez-vous pris connaissance ? Qu'en dites-vous ? Quelles sont vos pièces à conviction, à vous ?

"Vous citez Soljenitsyne en semblant l'opposer à Poutine. Or voici ce qu'en écrit François Clemenceau..."

Vous avez raison et tort à la fois. Tort parce que je n'opposais pas Soljenitsyne à Poutine. J'écrivais qu'un journal ayant publié Soljenitsyne et Thatcher ne pouvait être soupçonné d'être un torchon de sectaires enragés.

Vous avez raison, parce qu'en effet, Soljenitsyne est assez proche de Poutine. Il l'a reçu chez lui un an avant sa mort, il a accepté de sa part une distinction alors qu'il avait toujours refusé d'être honoré par Eltsine et Gorbatchev. Soljenitsyne, en effet, rejoignait Poutine sur sa conception de l'identité russe, sur son rejet viscéral de la démocratie et, en fait, de l'Occident.

Il n'en demeure pas moins que Soljenitsyne est un grand homme, au moins pour avoir contribué à libérer la Russie, et qu'il est, à tout le moins, un homme respectable. Poutine est une ordure.

Soljenitsyne n'a pas de sang sur les mains. Poutine est un bandit, un chef de clan mafieux qui pille son peuple et son pays pour s'assurer une richesse insolente, qui méprise infiniment les Russes et les enfonce dans la misère. Poutine a fait tuer des dizaines de milliers de personnes, individuellement et en bloc, pour assurer sa domination.

Soljenitsyne est un penseur et un écrivain, qui n'a jamais prôné le massacre ni le pillage. Ne confondez pas l'idéologie russiste, que partagent les deux hommes, et la vraie nature de Poutine. L'idéologie tient fort peu de place dans la personnalité et les actions de Poutine. Vous trouverez autant de Russes pour vous assurer que le poutinisme est totalement dépourvu d'idéologie, que pour essayer de tracer une définition de l'idéologie poutiniste.

Sur le même sujet, vous disiez, sur un autre fil, je crois (je cite de mémoire) :

"Nous devrions nous allier avec la Russie."

Qu'est-ce qui vous permet de dire que la Russie voudrait s'allier avec nous ? Il me semble qu'il faudrait commencer par là. Or, tout montre que la Russie n'en a pas la moindre envie. Là encore, j'ai présenté des dizaines de faits qui le prouvent. Tout dernièrement, l'article de Vladislav Sourkov. En avez-vous lu les comptes rendus ? Avez-vous lu l'article lui-même, qui se traduit aisément sur Internet ? Avez-vous pris connaissance des innombrables déclarations et gestes du pouvoir russe dont j'ai fait état, qui montrent à quel point ce dernier considère l'Occident (et tout le monde non russe, en fait), comme son ennemi fondamental et éternel ?

Mais admettons. Admettons une seconde, pour les besoins de la discussion, que la Russie soit prête à "s'allier" avec nous.

Pour commencer, il faudrait que ceux qui la désirent nous précisent la nature de cette alliance putative. Nous ne sommes pas dans un conte de fées avec des rois et des reines. De nos jours, les pays ne s'allient pas : il concluent des traités, qui ont un contenu précis. Sur quoi devrait porter un tel traité, selon vous ?

Et plus précisément, que devrions-nous demander à la Russie qu'elle serait prête à nous donner ? Je veux dire : qu'est-ce qu'elle ne nous donne pas aujourd'hui, dont nous aurions grandement besoin, et qu'elle pourrait nous donner si nous nous "allions" avec elle ?

Et en admettant que cette chose existe, ce qui me paraît déjà plus que douteux, qu'est-ce que la Russie exigerait en échange, et que nous pourrions lui donner sans léser nos intérêts fondamentaux ?

Le parti pro-russe ne répond jamais à ces questions. Il dit toujours que nous devrions "nous allier avec la Russie", comme si nous étions dans une cour de récréation, comme s'il s'agissait d'être copains avec untel ou d'être admis dans la bande de potes de Machin.

En réalité, ceux qui prétendent que "nous devrions nous allier avec la Russie" veulent dire : nous devrions sortir de l'OTAN. Parce que c'est ce que leur chuchotent dans l'oreille les désinformateurs de l'ex-KGB.

Mais pourquoi devrions-nous sortir de l'OTAN, si nous nous allions avec la Russie ? L'OTAN, c'est un traité qui oblige ses signataires à se défendre mutuellement. Si le Vanuatu, par exemple, envahit l'Estonie, la France est censée envoyer une bombe atomique sur la Vanuatu. Okay ?

Quel rapport avec la Russie ? Le bon Monsieur Poutine est un être complètement pacifique, nous sommes bien d'accord ? Ce n'est pas lui qui irait envahir l'Estonie, assassiner des Anglais au Novichok ou tenter un coup d'Etat au Montenegro ? Alors ? Où est le problème ? Nous pouvons parfaitement conclure un traité avec le petit poutinou d'amour, pour qu'il nous fournisse des avions entiers de blondes explosives en échange de camembert bien coulant, sans pour autant sortir de l'OTAN !

"La seule raison que je verrais de vous opposer à Poutine en développant vos idées, c'est votre soutien inconditionnel à Israël. Et là, vous trahiriez aussi la France."

Là, vous sombrez à nouveau dans l'irrationnel et la vindicte. Ne vous donnez pas la peine de "voir" des raisons à mon hostilité à Poutine, c'est-à-dire de les tirer de votre imagination. Je les ai amplement expliquées. Par le menu, et en détail. On me l'a assez reproché.

Basez-vous donc sur ces raisons, et si elles vous semblent mauvaises, discutez-les. Mais n'inventez pas des choses pour me les attribuer, avant de les réfuter dans une démarche aussi absurde que trompeuse.

Quant à mon "soutien inconditionnel à Israël" et au reste, que d'erreurs en si peu de mots ! Pour commencer, je vois mal où vous auriez discerné un soutien inconditionnel de ma part à Israël. Ensuite, en quoi le fait de soutenir Israël serait-il trahir la France ? A l'opposé de la Russie, par exemple ? Enfin, votre explication finit de tomber à l'eau lorsqu'on considère qu'Israël et la Russie sont particulièrement proches, sur le plan diplomatique.

Ce n'est pas parce que les réseaux de propagande poutiniste attisent les flammes de l'antisémitisme en Occident, que Moscou et Tel-Aviv n'entretiennent pas des relations privilégiées. Penchez-vous un peu sur la question, vous serez surpris.

Vous n'avez pas compris que le pouvoir russe parle avec plusieurs voix différentes. Il chante une chanson à celui-ci, une autre à celui-là. Le fait qu'elles aillent en sens contraire ne le gêne nullement. Le mensonge et le cynisme sont au cœur de la parole du Kremlin. Et pour être complet, cela a toujours été plus ou moins le cas tout au long de l'histoire de la Russie.

Sur la question raciale, vous dites :

"Les noirs auraient selon les sources dont vous vous prévalez, un QI inférieur de 30% en moyenne à celui des blancs. Or, voici ce qu'en dit le magazine 'Science et Vie'..."

Hop, hop, hop ! je vous arrête tout de suite. Ce qu'en dit le magazine Science et Vie n'a strictement aucun intérêt. Le magazine Science et Vie est un journal populaire, dont le but est de vendre le plus d'exemplaires possible, et qui, dans ce but, tantôt fait de la vulgarisation scientifique acceptable (quoique de niveau très moyen), tantôt (et ce mélange est la recette de son succès) contribue à la diffusion complaisante de bobards sous couvert d'interrogations.

Pour ma part, je vous ai présenté l'état de la recherche scientifique sur le sujet, avec les savants et les document originaux. A défaut de pouvoir discuter vous-même les arguments (ce qui serait la moindre des choses, au passage), vous êtes prié de ne pas apporter votre McDo chez Taillevent.

Au demeurant, this is settled science, comme on dit en français. La question est tranchée sur le plan scientifique. Elle ne fait plus aucun doute. Vous le sauriez, si vous aviez lu les documents que j'ai présentés. (Je ne parle pas, évidemment, des milliers de professeurs-idéologues qui régurgitent la ligne du Parti, soit parce qu'ils sont payés par l'État, et qu'il faut bien vivre, soit parce que contredire Lyssenko est susceptible de briser votre carrière, même si vous n'êtes pas fonctionnaire.)

"D'ailleurs, à vous suivre, les races mélangées telles que celles du Moyen-Orient, dont les Juifs, présenteraient un QI inférieur de 15% par rapport aux blonds. Il faut être logique !"

Il ne s'agit pas de me suivre. Il s'agit de lire les travaux des scientifiques qui ont consacré leur vie à la question. Votre assertion n'est basée sur aucun des éléments que j'ai fournis, et ne possède elle-même aucune logique. Les "blonds" ne sont pas une race.

Si vous aviez étudié les documents que j'ai présentés, vous sauriez, puisque la question semble vous intéresser, que les Juifs ashkénazes sont plus intelligents que les Blancs. De 6 % à 10 %, de mémoire. Vous trouverez aisément les données et les pistes nécessaires dans les liens que je me suis donné la peine de vous procurer.

"Plus intéressante serait la comparaison entre les Néandertaliens et les Cro-Magnon. Là, la forme du cerveau est différente, et les performances forcément aussi."

Là encore, vous faites la preuve que vous n'avez pas lu les articles scientifiques que j'ai présentés. Il n'est nul besoin de remonter aux Cro-Magnon. Le volume du cerveau est différent d'une race à l'autre. Sans surprise, les scientifiques contemporains, qui possèdent des méthodes d'investigation plus perfectionnées, ont aussi confirmé les observations faites il y a longtemps, par leurs prédécesseurs, qui ont mesuré le volume des boîtes crâniennes.

Lisez-vous l'anglais ? Les outils de traduction automatique, disponibles gratuitement, fournissent un substitut très acceptable.

Si la question vous intéresse, donnez-vous donc la peine de l'étudier, avant d'entreprendre de balayer en deux minutes, sans le début d'un argument, les milliers d'heures de travaux de référence consacrés à ces sujets.

Achille

Certains ici semblent n’avoir toujours pas compris qu’il ne faut surtout pas répondre à certains intervenants quand bien même leurs propos poussent à réagir par leur outrance. C’est alimenter la machine à trolls et il s’ensuit des échanges interminables qui parasitent le blog.

Il est clair qu’ici il y a, en gros, trois types de trolls :

* Ceux qui font leur petite propagande et qui nous serinent toujours la même litanie quel que soit le sujet du jour. Généralement il s’agit des plus teigneux et vouloir les contredire se traduit généralement par un bourre-pif magistral. Insister n’arrange pas les choses car ils en remettent un autre et cela peut durer indéfiniment.

* Ceux qui ne peuvent s’empêcher d’étaler leur mal-être et nous prennent la tête avec leurs états d'âme. Ce sont les plus pénibles car ils sont d’une susceptibilité à fleur de peau. Ils espèrent sans doute trouver sur ce blog une âme charitable qui se penchera sur leur rejet du monde qui les entoure, leur addiction à l’alcool, leur révolte d’incompris, que sais-je encore.

* Ceux enfin qui viennent ici pour jouer les kékés, persuadés d’amuser la galerie avec leurs histoires à deux balles et leurs réparties qui n’amusent qu’eux-mêmes.
Concernant ce dernier type, le mieux est encore un coup de "doigt glissant" et on passe au commentaire suivant.

Elusen

@ Robert Marchenoir | 12 mars 2019 à 08:24

Le mensonge de Marchenoir.
Le site Internet Medical News ne dit pas que les personnes noires ont un QI inférieur de 30%, mais il dit que c’est un article d’une association qui l’affirme.

Or cette association n’a jamais fait aucun prélèvement génétique et aurait fait des Imageries par Résonance Magnétique – IRM.
L’IRM ne servant pas à mesurer l’intelligence !

IRM - Universalis : https://frama.link/yBYmwCkj

En gros, Marchenoir affirme que son boulanger a prouvé que le cancer des testicules vient des carottes parce qu’il a lu un magasin de mécanique auto dans lequel ils ont tenté de faire rouler une voiture avec du jus de betteraves.

L’association en question aurait étudié des bases de données du monde entier, alors que bon nombre de pays interdisent ce type de statistiques, tels que la France !

Le Japon, la Chine, les Corées auraient de telles statistiques sur leurs populations noires, même la Russie ?!

Comme si l’Afrique, dite noire, qui n’arrive déjà pas à manger, passait tout son argent dans ce type de statistiques !

Par la suite, la base de données serait une étude de l’armée des USA d'il y a 90 ans, comme l’article date de 2005, la base de données US daterait quant à elle de 1905 dans les USA du KKK et de la ségrégation, bonjour le sérieux du truc.

Mais surtout, c’est que Marchenoir fait des copier/coller de chose qu’il a déjà écrites sur d’autres fils, il se contente de ça.

Rappelons qu’il est matériellement impossible de mesurer l’intelligence, le plus drôle c’est que Marchenoir se serve d’une personne noire pour affirmer son propos.

Il nous dit que les personnes noires sont idiotes parce qu’une personne noire l’a affirmé, ainsi Marchenoir croit un imbécile qui lui dit qu’il a trouvé le gène de l’imbécillité en utilisant une IRM ?!
Et si cette personne noire avait utilisé des suppositoires qu’aurait-elle prouvé ?

Confondre génétique avec IRM et statistiques, il n’est pas à moins 30 % lui le Marchenoir !

yves albert

@ Robert Marchenoir | 12 mars 2019 à 08:24

Rassurez-vous je ne vous lis pas et je crois que vous êtes malade, complétement malade. On devrait vous enfermer avec Elusen et Garry Gaspary et quelques autres, il en sortirait peut-être un journal, "la Tribune de la folie".

Mary Preud'homme

Que deviendrait ce blog sans le culbuto de la plume bien illustré en la personne de Marchenoir. Si si ! Le joueur de pipeau capable de dire à un grand musicien qu'il ne connaît pas ses gammes et de lui transformer sous le nez en claquant des doigts un opéra de Mozart en une java à quatre sous !
Le gars qui voit rouge dès qu'on le met en face de ses contradictions, d'autant plus si c'est une dame, et qui vous noie ensuite sous un flot de paroles et diffamations où affleurent toutes ses rancunes, rancoeurs et frustrations. Y compris africaines !!! Car s'appeler Marchenoir quand on a peur de tout ce qui est noir, c'est quand même connoté, voire difficile à porter, non ?
Ce n'est pas moi qui le dis c'est mon cousin qui est psy !
Alors ?

Xavier NEBOUT

@ Robert Marchenoir

Les noirs auraient selon les sources dont vous vous prévalez, un QI inférieur de 30% en moyenne à celui des blancs.

Or, voici ce qu'en dit le magazine "Science et Vie":
"L'intelligence est tellement difficile à évaluer qu'on a inventé le Q.I. pour la mesurer. Cette blague résume bien le paradoxe du quotient intellectuel : il quantifie ce qui, au vrai, ne peut l'être. Parce que l'intelligence est tissée de tellement de facultés cérébrales subtiles et complexes qu'il est tout bonnement impossible de l'étalonner sur une seule échelle."

D'ailleurs, à vous suivre, les races mélangées telles que celles du Moyen-Orient, dont les juifs, présenteraient un QI inférieur de 15% par rapport aux blonds.
Il faut être logique !

Plus intéressante serait la comparaison entre les Néandertaliens et les Cro-Magnon.
Là, la forme du cerveau est différente, et les performances forcément aussi.

christophe Aubert

Un exemple de clip YouTube de perversion de la globalité qui se prive de la nuance qui, dans un monde simpliste, exige du courage et contraint à se défier de la volupté des considérations totalitaires

Line ici: https://www.youtube.com/watch?v=R0FSDrTjSuw

Attention, ce clip contient une voix off, effrayante... Un hurleur, fou...

Aliocha

Trevor Phillips est noir, voilà qui infirme toute idée de supériorité raciale d'aucune sorte, que le problème est un problème d'éducation et de respect consenti des lois, que si l'on passe son temps à polémiquer, on ne saura répondre au politiquement correct que par du politiquement correct.
Nos jaunes bien blancs, chez nous, en sont l'éclatante démonstration, comme les immigrés des Balkans qui, on le reconnaîtra, n'ont pas une goutte de sang noir et, dans un cas comme dans l'autre, confirme que l'absence du père, la dissolution de la famille est une cause essentielle qui n'est pas qu'antillaise.

En passant son temps à se traiter de gauchiste ou de facho, n'entretenons-nous pas ce qui n'est que l’œuvre de la division qui est à la commande, et qui empêche de trouver la solution qui est pourtant simple à définir, trouver les moyens de s'occuper de l'éducation de chacun, permettant à tous de consentir librement ses choix en connaissance de cause et de les assumer, ce qui est le fondement même du libéralisme ?
Qui divisera perdra, disait Guaino, la tentative macroniste, si elle sait s'incarner localement, l'erreur jupitérienne se corrigeant dans le grand débat vers ce qui aurait dû être effectué dès les premiers jours du quinquennat, pourra réinvestir les territoires perdus, maison par maison et quartier par quartier, pourra enjoindre l'exigence sévère que demande la démocratie et l'exercice de la liberté, en sachant justement dans le respect des différences de chacun, mettre en lumière que le renoncement aux invectives n'est pas nier la différence, mais permettre l'effort de leur coexistence.

duvent

@ Robert Marchenoir | 12 mars 2019 à 08:24
« Quelles qu'aient été les opinions ou les performances professionnelles de Patrick Cohen, Nicolas Dupont-Aignan n'avait pas à se comporter ainsi. Il aurait eu Goebbels en face de lui, qu'il n'aurait pas eu à se conduire de la sorte. (Si vous vous reportez à mon texte, vous verrez mon point de vue : si Goebbels avait été l'organisateur du débat, le comportement approprié aurait été de ne pas s'y rendre. Pas de s'y rendre pour faire sa pub, puis traiter Goebbels de cireur des bottes d'Hitler, ou que sais-je encore.) »

Donc, et pour saisir toute l'amplitude du discours, il faut déterrer le claudicant Goebbels, sans quoi le quidam ne peut pas comprendre le prédicateur bancal Marchenoir.

Bien, dès lors, je crois avoir dans les grandes lignes assimilé, et cela grâce à une rhétorique de massue, une pensée somme toute sommaire, et d'insalubrité publique...

Voyons, les conseils de Marchenoir, qui pour que nous le comprenions bien, les met illico presto en application en s'adressant à Mary Preud'homme, car lui qui n'est pas un sagouin ne fait pas ceci qu'il dénonce :

« Que ce soit chez les "défavorisés", les "classes moyennes" donc les supposés Gilets jaunes, les "bobos" ou encore les "élites", la règle de conduite semble être désormais : puisque je n'aime pas les gens du camp d'en face et qu'à mes yeux ce sont des abrutis, eh bien moi aussi je peux me comporter comme un sagouin. »

Ainsi, nous pouvons lire avec plaisir combien ce grand penseur, ce comptable au boulier, cette intelligence pure, ce personnage de comédie, sait réfléchir, et on pourrait l'appeler Ulex, ou plus simplement Métis.

Marchenoir va penser que je l'accuse d'être un sang mêlé, alors que je ne pense qu'à la métis, celle qui animait le grand, l'illustre Ulysse, car nous savons tous que Marchenoir est supérieurement intelligent puisqu'il le dit, qu'il l'écrit, et qu'il le prouve en copiant et collant à longueur de temps.

Il est d'une autre farine, qui fait succomber tous les bougres !

Ces êtres qu'il exècre pour la raison extraordinaire qu'ils ont un sang que la fatalité leur destinait, qu'ils pensent ces individus de vices, que l'assignation du sort peut être combattue, réussissent l'exploit fabuleux de faire converger les étoiles, et l'alignement est tel que les frissons accablent comme si Goebbels lui-même était à l'oeuvre.

Pourtant, il est évident que Marchenoir, que l'on peut appeler avec raison, l'haruspice, lit l'avenir, mieux que je ne lis le code des impôts, et lui l'Egregius, mérite d'être admiré, porté aux nues, puisqu'il est sans aucun doute le sauveur de ceux qui n'ont pas besoin d'être sauvés et qu'il souffre comme Cassandre, de ne pas être entendue...

Eh bien, il faut être magnanime avec Marchenoir, c'est pourquoi je lui dis que je l'ai entendu, et que je l'ai lu, qu'il y a dans les ordures qu'il déverse à boire et à manger, cependant, la qualité du festin est digne des pourceaux, et que puisqu'il évoque Goebbels, qui avait une belle plume, il ne doit pas oublier lui, Marchenoir le sauveur, que le Moloch est partout... en lui !

Xavier NEBOUT

@ Robert Marchenoir

Long, mais excellent à ceci près: pourquoi parler de soviéto-poutinisme alors que Poutine s'efforce de tourner la page de la période soviétique ?

Vous citez Soljenitsyne en semblant l'opposer à Poutine.
Or voici ce qu'en écrit François Clemenceau :

"Il faut insister sur ce qualificatif de "soviétiques", car le Kremlin, après la fin de l’URSS, a essayé de récupérer Soljenitsyne. Et d’autant plus facilement que l’ancien dissident devenu prix Nobel de littérature n’était pas si hostile que cela à ce que souhaitait instaurer Vladimir Poutine finalement : un pouvoir fort au service d’un nationalisme dur et de valeurs traditionnelles fortes. De ce point de vue-là, on s’aperçoit que Soljenitsyne collait à ce roman russe où l’on rêve de grandeur, de rayonnement, d’autorité, que ce soit celle de l’Eglise orthodoxe ou de l’Etat. Tout en critiquant l’Occident qui l’avait défendu et accueilli et qu’il soupçonnait d’une certaine forme de décadence."

Soljenitsyne ne s'est en outre pas privé d'écrire le plus grand mal qu'il pensait de notre "révolution de 1789".

La seule raison que je verrais de vous opposer à Poutine en développant vos idées, c'est votre soutien inconditionnel à Israël.
Et là, vous trahiriez aussi la France.

duvent

@ Wil | 12 mars 2019 à 00:53
« Aucun problème et si vous voulez plus d'approssofondissement, je suis à votre disposisotition et je vous conseille plutôt l'ouvrage du philosophe italien daté selon les dernières estimations de la fin du règne de Laurent le magnifique, Roberto le Fanculo. Un proche de Laurent. »

Très intéressant !
Je me permets de vous dire, si vous n'y voyez pas d'inconvénient et si cela n'affecte pas trop votre romantisme, et surtout si vous pouvez le supporter, car il semble que certains vous portent un préjudice inacceptable d'avoir lu des ouvrages de ces « fdp » des temps anciens, que :

j'ai lu et relu, car c'est passionnant, le « Roberto le Fanculo », et il n'y a rien à jeter, c'est d'une remarquable clarté, d'une profonde justesse et ce qui ne gâte rien d'un humour qui déride.

Chez vous l'amertume l'emporte et rend vos propos vides de sens, pourtant il semblerait que vous ayez quelque chose à dire, alors dites-le, tout seul comme un grand, en essayant de ne pas prendre appui sur les failles des contributeurs très très en dessous de vous.

SAPERE AUDE !

Zonzon

NDA n’est qu’un interstitiel, et le restera !

Zonzon

Bouteflika renonce. Macron continue !

Robert Marchenoir

@ caroff | 11 mars 2019 à 15:24

Je regrette votre réaction. C'est du "whataboutisme" typique. C'est bien l'effet de la corrosion des cerveaux décrite par Vladislav Sourkov, telle qu'elle est encouragée par la subversion soviéto-poutiniste. Mon texte ne porte pas sur la télévision et ses vices supposés, Patrick Cohen ou qui que ce soit d'autre. Il porte sur Nicolas Dupont-Aignan.

Ce que vous, NDA ou le chien de Macron peuvent penser de Patrick Cohen ne rentre pas en ligne de compte pour juger du comportement de NDA. Il y a quelque chose qui s'appelle la dignité et la responsabilité, et qui semble échapper à un nombre croissant de nos contemporains.

Quelles qu'aient été les opinions ou les performances professionnelles de Patrick Cohen, Nicolas Dupont-Aignan n'avait pas à se comporter ainsi. Il aurait eu Goebbels en face de lui, qu'il n'aurait pas eu à se conduire de la sorte. (Si vous vous reportez à mon texte, vous verrez mon point de vue : si Goebbels avait été l'organisateur du débat, le comportement approprié aurait été de ne pas s'y rendre. Pas de s'y rendre pour faire sa pub, puis traiter Goebbels de cireur des bottes d'Hitler, ou que sais-je encore.)

Que ce soit chez les "défavorisés", les "classes moyennes" donc les supposés Gilets jaunes, les "bobos" ou encore les "élites", la règle de conduite semble être désormais : puisque je n'aime pas les gens du camp d'en face et qu'à mes yeux ce sont des abrutis, eh bien moi aussi je peux me comporter comme un sagouin.

Laissez-moi vous dire que ceci est la recette la plus sûre pour parvenir au chaos et à la pauvreté. Une telle déliquescence morale ne présage rien de bon. C'est seulement si des responsables décident de rompre avec cette mentalité de voyou, à tous les échelons de la société, que nous aurons une chance de nous en sortir. Et encore, il ne faudrait pas trop tarder.
______

@ Mary Preud'homme | 11 mars 2019 à 17:27

Comme d'habitude, vous dégoisez beaucoup sur mon compte, mais il est difficile de discerner un sens intelligible à vos criailleries.

Je crois cependant comprendre que vous avez le culot de vous poser en dénonciatrice du conformisme des médias, de leur pensée unique et de leur absence d'esprit critique.

Laissez-moi vous dire que comme non-conformiste, vous vous posez un peu là. C'est l'hôpital qui se moque de la charité. Exactement comme les Gilets jaunes, qui prétendent lutter contre les maux du socialisme en réclamant encore plus de socialisme.

C'est vous, ici, la chienne de garde du politiquement correct. Le jour où vous réclamerez que les chaînes de télévision tiennent, à une heure de grande écoute, un débat où l'on pourra remettre en cause la religion "anti-raciste", ce jour-là, vous pourrez peut-être vous revendiquer du non-conformisme.

Le jour où vous réclamerez que Le Monde, ou France Télévisions, donnent la parole à des gens qui expliquent que c'est folie de mener une politique d'immigration de masse en provenance d'Afrique noire, parce que ses habitants ont un quotient intellectuel en moyenne 30 % inférieur à celui des Blancs, ce qui signifie qu'ils sont absolument incapables de faire fonctionner une société moderne comme la nôtre, et qu'ils ne peuvent subsister chez nous que comme esclaves de fait, ou en étant nourris d'allocations étatiques, ou encore comme délinquants d'habitude (et souvent les trois à la fois), ce jour-là, vous pourrez vous vanter d'un tant soit peu d'indépendance d'esprit.

Tenez ! je vais vous faciliter la tâche, pour vous éviter un passage trop brutal de l'ignorance obscurantiste qui est la vôtre à la lumière de la vérité. Vous pourrez vous prétendre au-dessus des "poncifs" et des "idéologues courtisans", comme vous dites, le jour où vous réclamerez que dans un média français, un journaliste puisse écrire la chose suivante :

"Le ministre de l'Intérieur vient de convoquer une réunion consacrée à l'épidémie de meurtres au couteau dont sont victimes des 'jeunes' en région parisienne. Des adolescents ont été tués parce qu'ils n'avaient pas mis la bonne musique sur Snapchat, d'autres pour s'emparer de leur téléphone portable, d'autres pour leur paire de baskets, d'autres simplement par erreur, et même par racisme. Mais quand il s'agit du racisme des Noirs contre les Blancs, ce motif n'est jamais mentionné."

"Tel politicien met en cause la pratique des établissements scolaires consistant à exclure les éléments perturbateurs. Un chef de l'opposition de gauche dénonce la baisse de la dépense publique. Un rappeur bien connu accuse la 'pauvreté'. Un responsable de la police pense que c'est la faute au 'manque de moyens' dans l'éducation."

"En somme, tout le monde nous raconte que faute de centres de loisirs et de subventions d'État, tout un chacun est contraint de s'acheter un couteau de cuisine, non pas pour apprendre le métier de cuisinier, mais pour descendre dans la rue poignarder des gens au hasard."

"France 2 vient d'interviewer la mère d'un apprenti charpentier de 18 ans, qui a été tué sur le chemin du cinéma par deux meurtriers en scooter. Le journaliste n'a pas demandé à la mère qui étaient les meurtriers."

"Voilà qui est hautement suspect : sont-ce des Gitans qui sont à l'origine de la récente vague de vols de portables et d'attaques à l'acide ? S'agit-il de gangs noirs ? Nous ne sommes pas autorisés à le savoir."

"Un poète noir à la mode est intervenu au téléphone dans l'émission de France 2, depuis sa banlieue qu'il qualifie de 'capitale jamaïcaine de l'Europe'. Il a parlé de la 'colère noire'. Il a expliqué pourquoi les Noirs, en France, devaient être 'en colère'. Cependant, il s'est abstenu de nous fournir le motif de cette colère. Malgré sa Légion d'honneur, et ses 7 doctorats honoris causa. Le poète en question est un chouchou de l'oligarchie de gauche. Il incarne le refus de cette dernière de regarder en face la véritable nature de la culture noire."

"Notre poète parle avec des trémolos dans la voix de la Jamaïque -- qui a le plus fort taux de meurtres du monde, selon les Nations unies. La plupart de ces crimes sont liés au trafic de drogue. Près d'un million de Jamaïcains vivent aujourd'hui en France. Une part d'entre eux a importé chez nous cette culture du chaos et de la violence. Là-bas, il y une tradition de guerre contre la police. Cette tradition a été importée chez nous."

"Au milieu de toutes ces lamentations d'experts, absolument personne ne parle de responsabilité individuelle. Il est absolument interdit de mettre en cause l'anarchie de la culture antillaise, où les familles sans père abondent."

Le lecteur perspicace aura deviné que je me suis permis quelques libertés sur ce texte, remplaçant la Grande-Bretagne par la France, la BBC par France 2 et l'Ordre de l'Empire britannique par la Légion d'honneur. Quant à la Jamaïque, vous n'aurez que l'embarras du choix pour faire la substitution.

Cet article a été publié, non pas dans Facho-Magazine, non pas dans Hitler-Soir, mais dans la Salisbury Review, une vénérable revue trimestrielle libérale-conservatrice, née il y a 37 ans, où ont écrit des gens aussi estimables que Margaret Thatcher ou Alexandre Soljenitsyne.

Vous pourrez aussi nous donner des leçons d'anti-politiquement correct, le jour où vous réclamerez qu'un politicien français de premier plan puisse écrire, mettons dans Le Parisien, la chose suivante au sujet de l'explosion de la criminalité :

"Trois meurtres ont été commis à dix minutes de chez moi cette année seulement. La réaction des hommes politique a été lamentable. Tous ont réclamé une augmentation des effectifs des forces de police. En réalité, rien ne prouve que renforcer la police de proximité dissuade les jeunes voyous. Il y a à peu près autant de chances qu'un policier se trouve au bon endroit au bon moment, pour empêcher un meurtre, qu'il soit frappé par la foudre."

"Si nous voulons régler le problème, nous devons commencer par dire clairement qui est tué et qui commet les meurtres. Et nous devons dire franchement que cette violence comporte une composante raciale."

"Ces meurtres ont lieu dans les zones de non-droit qui entourent nos grandes villes, en particulier celles qui hébergent les immigrés qui ont fui la guerre en provenance d'Europe centrale ou d'Afrique. Beaucoup de ces jeunes ont grandi au milieu de la violence extrême de ces conflits, qui comprend des viols, des décapitations et des exécutions en pagaille. Ils sont traumatisés à un point qui les rend dangereux pour eux-mêmes et pour les autres."

"Ces immigrés sont attirés vers les gangs, qui leur offrent une protection et un sentiment d'appartenance -- tout en leur promettant une part des profits du trafic de drogue."

"Les pathétiques tentatives des politiciens pour dissimuler ces faits, dans le but de ne pas 'stigmatiser' les minorités, produisent l'effet inverse de celui recherché. Leurs déplorations hypocrites sont irresponsables. Certes, elles procurent aux gauchistes blancs un confort moral appréciable. Mais le prix de leur arrogance, c'est que le sang des jeunes Noirs continue de couler, et que la liste des victimes s'allonge de jour en jour."

"Pour mettre fin à ce bain de sang, nous devons suivre l'exemple américain, et inonder les zones de non-droit avec des forces de police autorisées à se livrer à des contrôles au faciès, à leur propre initiative. En fait, il faudrait édicter des lois semblables aux textes anti-terroristes, qui permettraient d'emprisonner les chefs de gangs, même en l'absence d'armes trouvées sur eux."

"Dans les zones où les gangs sont essentiellement noirs, ou issus d'autres minorités ethniques, la police devrait pouvoir demander la levée temporaire des lois réprimant la discrimination raciale."

"Quant aux directeurs de prison, ils devraient être dotés de pouvoirs spéciaux, leur permettant de mater les membres de gangs, qu'ils soient noirs, blancs, pakistanais, musulmans ou d'Europe de l'Est et sans foi ni loi."

Qui est l'auteur de ce brûlot ? Un membre du Ku Klux Klan ? Un néo-nazi ? Un suprématiste blanc voulant réduire les Noirs en esclavage ? Le chef de Génération identitaire ? Un adepte d'Oswald Mosley, le chef de l'Union des fascistes britanniques, créée en 1932 ?

Pas du tout. C'est une célèbre personnalité de gauche, membre du parti travailliste britannique, qui a longtemps dirigé la Commission à l'égalité raciale. Autrement dit, il a été, pendant de longues années, connu, dans son pays, comme le Monsieur anti-racisme et anti-discrimination du gouvernement. Il s'appelle Trevor Phillips. Ah ! j'allais oublier, petit détail : il est noir.

Achille

C’est curieux ce type de comportement, que l’on retrouve souvent parmi certains intervenants de ce blog, qui consiste à dire que les journalistes sont à la botte du pouvoir à partir du moment où ils ne disent pas ce que l'on voudrait entendre.

Lors des interviews de personnalités politiques, il n’est pas rare que celles-ci ne répondent pas directement à la question qui leur est posée. En fait le plus souvent ces gens-là sont venus avec leurs réponses prémâchées. Quand ils acceptent une interview, c’est uniquement dans le but de débiter le petit laïus qu’ils ont concocté dans la nuit.
Il est donc normal que le journaliste, qui est habitué à ce genre de dérobade, coupe la parole à son invité pour le ramener à la question qui lui a été posée.
NDA est un champion dans ce genre d’exercice. Il ne répond jamais aux questions et dès qu’il se fait recadrer par son interlocuteur, il se fâche et joue les Calimero persécuté.

Dans l’entretien, Patrick Cohen s’est juste contenté de rappeler une infox sur le CETA lancée par NDA, ainsi que l’a fort bien expliqué Marc GHINSBERG dans son commentaire.
Il a fait son travail de journaliste qui consiste à poser des questions précises dans l'espoir d’obtenir des réponses claires et certainement pas des vociférations de déséquilibré.

Wil

Alors je vous fais quasiment tous les commentateurs du blog de Madame Bilger.

Donc, au hasard, ils sont tous comme ça :
@ caroff: "Blablabla..." qui répond à @ Robert M.: "Bla". Ouais, lui, il dit rien, comme beaucoup. Le pire est qu'il croit, comme tous les autres, comme moi, dire quelque chose d'intelligent.

Mais les pires c'est certains, mais oui Madame, vous leur demandez que dalle... le pire c'est qu'ils vous répondent !
Et qu'est-ce qu'ils répondent ? RIEN évidemment !
Ah pardon, ils bavassent !
Ah ça pour bavasser, ce sont "The Masters Of The Univers Of The La Chiantitude" pour ne rien dire !

On se croirait chez des caricatures d'Audiard: "Mon cher ami, je vous signale que sous l'empire de Rome les esclaves n'étaient pas tous des fdp et des esclaves !"
"Ah bon ? Dommage...Tant pis, je vous remercie mon cher ami de m'avoir éclairé"...

Héhéhé... qu'est-ce qu'on s'éclate sur bilger.com ! Hihihi... Comme disait Coluche "On est une bande de jeunes, on se fend la gueule".
- Ah pardon mon bon ami ! J'avais lu ça dans les annales du grand philosophe grecque Mésmoilagretch quand j'imaginais être intelligent parce que j'avais lu des livres. Je vous remercie profondément.
- Aucun problème et si vous voulez plus d'approssofondissement, je suis à votre disposisotition et je vous conseille plutôt l'ouvrage du philosophe italien daté selon les dernières estimations de la fin du règne de Laurent le magnifique, Roberto le Fanculo. Un proche de Laurent. Mais va savoir.

Et sinon, il y a tous les autres mais c'est trop de boulot de me moquer d'eux. Ils sont terribles. De vrais gamins qui veulent passer pour le gamin génial de maman.
Je dis pas ça pour vous Madame Bilger. Vous savez bien que je suis le fdp le plus intelligent de la terre et le plus romantique...
Qu'est-ce que je dis ? Allez savoir.

https://www.youtube.com/watch?v=XE04xWTqMjg

Elusen

@ caroff | 11 mars 2019 à 12:58
« Un code de déontologie n'a aucune valeur juridique. »

Oh ben ça alors et depuis quand ?
Parce qu’il faudra vite le dire aux législateurs.
- Code de déontologie des architectes.
- Code de déontologie de la police et de la gendarmerie intégré au Code de la sécurité intérieure.
- Code de déontologie médicale intégré au Code de la santé publique.

breizmabro

@ Robert M. 11 mars 2019 à 15:04

Est-ce votre summum dans l'art de la provoc ? J'espère que non.

Adéo Robert M.

Alpi

@ Paul
"Parler "des médias" en général, c'est comme parler "des musulmans" ou "des Français". On est vite dans la généralisation hasardeuse. En tout cas, en France, on a encore le loisir de choisir son journal, sa chaîne de télé préférée et ses blogs ! Ce n'est pas le cas dans tous les pays."

Merci Paul pour cette remarque frappée au coin du bon sens. Quoi qu'en disent ici de nombreux commentateurs, nous avons, heureusement, encore le choix de nos moyens d'information. Ce qui montre, là aussi quoi qu'on en dise, que nous vivons bien en démocratie. A lire certains commentaires, on a le sentiment que Cuba ou l'Egypte sont des havres pour les démocrates !

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@ Exilé
"Sauf que si l'on peut choisir la couleur de l'emballage, le contenu est le même, comme pour certaines marques de lessive..."

Non ! Allons, soyez raisonnable (ou honnête ?). A moins que ne vous vous complaisiez dans les lectures qui vous chagrinent pour mieux vous conforter que la soupe est partout la même ? A cet égard, j'ai toujours trouvé enrichissant, à défaut d'être confortable, de lire une presse dont je ne partage pas les orientations.

Alpi

N. Dupont-Aignan reproche à Patrick Cohen, "cireur de pompes", d'être payé par les Français.
Et qui paie NDA pour venir faire son show ? Si j'ai pu avoir quelque sympathie pour cet homme lorsqu'il a fait sécession du RPR, il est maintenant complètement en vrille.
Il a voulu jouer au petit Marchais à "C à vous" en ne répondant pas aux question de P. Cohen (souvenez-vous : Ce n'est pas ma question. - Oui, mais c'est ma réponse !). Il s'est fait virer du plateau comme un sale gosse ! Très drôle !

Exilé

@ Mary Preud'homme
« Et que les mécontents, mauvais esprits et autres mal embouchés la bouclent et changent de chaîne s'ils ne sont pas contents ! La question est de savoir laquelle n'est pas polluée jusqu'à l'os par ces odieux poncifs et conformismes distillés en permanence à une population de plus en plus abrutie par un poison détruisant à petit feu tout esprit critique. »

Bien résumé.

Patrice Charoulet

@ vamonos

PQR = presse quotidienne régionale. Où êtes-vous allé chercher que j'aie parlé de "PCR", qui d'ailleurs signifie aussi "Parti communiste réunionnais" ?

Xavier NEBOUT

@ Robert Marchenoir

Sans être un fan de Dupont-Aignan loin de là, si un homme politique français va dire aux Russes qu'il n'y a pas chez nous que des crétins qui ne comprennent pas que l’alliance avec eux serait de notre plus haut intérêt commun, et cela à tous points de vue, économique, militaire, diplomatique et même avant tout spirituel, alors je dis "bravo".

Et ne nous y trompons pas, ce qui arrête les politicards de droite et gauche à l'égard des Russes, c'est le spirituel avant tout. Seulement regarder dans leur direction et leur Eglise orthodoxe renaissante relève de l'homophobie, de l'antisémitisme, du complotisme anti-franc-maçon, du racisme, de l'antiféminisme, et je dois encore oublier quelque chose...

Michel Deluré

@ fugace 11/03 13:57

En quoi « pluralisme, liberté, exigence » seraient-ils moins importants, et de loin, que « vérité, utilité, bienveillance » ?
Le pluralisme n'est-il pas le meilleur moyen de permettre à toutes les sensibilités de s'exprimer et donc de conduire à l'émergence de la vérité ?
La liberté, qui exclut notamment toute dépendance vis-à-vis de quelque groupe de pression que ce soit, n'est-elle pas garante elle aussi de la sincérité de l'information ?
L'exigence n'est-elle pas enfin l'assurance d'une information de qualité dispensée par un professionnel détaché de toute tentation de théâtralisation de sa personne ?

Mary Preud'homme

Qu'est-ce qu'il nous chante Marchenoir ?
NDA s'il avait peur de se faire couper la parole, étriller puis virer comme un malpropre par les journaleux du service public n'avait qu'à refuser l'invitation de France 5, seule gardienne de la voix de son maître, chaîne néanmoins "publique" et financée par notre contribution à l'audiovisuel public !

Or je parie que notre bon Marchenoir va sûrement trouver une explication plausible à cette usurpation, pour ne pas dire ce hold-up de l'opinion publique (comme les filles du même nom) au profit de la minorité du pouvoir en place et de ses idéologues courtisans (terme tout de même plus distingué que cireurs de pompes !).

Sauf qu'au final les citoyens non seulement se font bai*er comme les filles susnommées, mais en plus doivent payer pour voir toujours les mêmes tronches se mettre en scène, entendre toujours les mêmes radoteurs de la pensée unique faire une pub éhontée au pouvoir en place...

Et que les mécontents, mauvais esprits et autres mal embouchés la bouclent et changent de chaîne s'ils ne sont pas contents ! La question est de savoir laquelle n'est pas polluée jusqu'à l'os par ces odieux poncifs et conformismes distillés en permanence à une population de plus en plus abrutie par un poison détruisant à petit feu tout esprit critique !

Exilé

Sachant que l'on juge un arbre à ses fruits, peut-être devrions-nous attribuer la mauvaise qualité du travail et du comportement d'une trop grande grande partie des journalistes français au système de conditionnement pratiqué par les écoles de journalisme, comme si une école pouvait faire de n'importe qui un journaliste.

De même que le meilleur des conservatoires ne pourra transformer en artiste quelqu'un dépourvu de talent, une école de journalisme - à supposer qu'elle soit animée par des journalistes remarquables, ce qui n'est pas forcément le cas - ne pourra pas aider un élève dépourvu de don ou de passion à exceller dans ce métier, ce qui devrait être la règle.

Rappelons que de grands noms du journalisme comme par exemple Joseph Kessel ou Albert Londres n'ont pas été formatés par une quelconque « école de journalisme », ils se sont contentés de savoir écrire, d'avoir du talent et de vivre en hommes au lieu de se comporter en moutons de Panurge s'appliquant à répercuter la doxa officielle sans en changer un iota en petits serviteurs zélés du pouvoir qui les paie, qu'il soit politique ou financier.

Et quand on n'a pas de talent, la tentation est grande de se faire connaître en jouant au commissaire politique...

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