Les études obstinément négatives sur la perception de la Justice par le citoyen ne m'ont jamais désespéré.
Celle de l'Observatoire national de la délinquance, dans le même sens, nous confirme que 64 % des Français sont mécontents quand 21 % sont satisfaits. Elle est qualifiée, pour le pire, de "laxiste souvent, de déconnectée parfois" (Le Figaro).
Cette minorité substantielle qui porte un regard positif sur l'institution et son fonctionnement constitue un socle appréciable qui pourrait difficilement être amplifié en raison de la nature très particulière de ce service public.
D'abord, premier écueil, personne parmi ceux qui font appel à la Justice ne peut être véritablement content. Untel a perdu quand l'autre n'a pas assez gagné. Et ce qui fait la force de l'état de droit - les recours, l'appel et l'éventuel pourvoi en cassation - est aussi ce qui exacerbe le plaideur qui n'en peut plus de cette gestion forcément ralentie du temps (quand l'incurie des magistrats, des experts ou des avocats ne s'en mêle pas).
Par ailleurs, la Justice est une autorité, plus un pouvoir et pas suffisamment un service public. L'institution ne relève pas des structures collectives ordinaires. On ne va pas volontiers vers la Justice puisqu'elle intervient quand tout le reste a échoué et que donc la judiciarisation signe pour le moins un échec. On ne sollicite pas le juge comme on prend le métro. Il n'y a pas là la normalité du quotidien mais la rupture d'une tranquillité.
Ensuite l'inculture judiciaire de la société - et, tout spécialement, des parlementaires qui proposent et votent dans ce domaine - est un grave handicap amplifié par le fait qu'en général les médias, à les supposer éclairés, ne présentent aux citoyens qu'une version poussée au noir de la Justice. Sans être jamais désireux d'équilibrer cette caricature par les multiples exemples de pratiques acceptables. De sorte que, pour qui est éloigné de tout contentieux, sa représentation ne peut qu'être pessimiste puisque ne lui est jamais offerte qu'une image systématiquement biaisée.
De plus comment pourrait-on répondre sereinement aux interrogations dans le cadre d'une étude quand quotidiennement, à l'issue de chaque procès pénal, ceux qui devraient plus que tout autre respecter la sérénité de l'état de droit donnent le triste exemple de déclarations incendiaires attisant la démagogie et laissant croire à de l'injustice ?
Au lieu de se taire en attendant une issue ultérieure davantage favorable à sa cause, chaque avocat - heureusement il y a de remarquables exceptions - se répand, prend le mors aux dents et participe d'une offensive sans nuance contre la Justice. Qu'on songe aux éructations médiatisées à la suite du jugement dans l'affaire Air Cocaïne !
La passivité d'un ministère de la Justice qui confond la sauvegarde de l'indépendance des magistrats avec la liberté qu'il concède de les laisser traîner dans la boue en certaines circonstances n'est pas non plus sans incidence sur ce climat délétère, tournant au morose, de la part de tous : ceux qui agissent, regardent et rendent compte.
Enfin - c'est sans doute le plus préoccupant - je ne vois pas par quel miracle un citoyen pourrait ne pas s'abandonner à un certain pessimisme quand les juges eux-mêmes (avec un syndicalisme d'exclusive intendance) semblent avoir perdu la fierté de leur métier en ayant noyé celui-ci sous une avalanche de revendications et de gémissements corporatistes les détournant de l'essentiel : susciter le respect par la qualité et l'efficacité de leurs oeuvres.
Et nouer un lien fort avec le peuple français auquel on ne doit pas reprocher, comme on le fait trop souvent, les critiques qu'il exprime alors que, se mêlant de ce qui le regarde, il est un aiguillon pour de meilleures pratiques.
Quel plus triste critère que celui d'une jeunesse qui ne trouverait pas auprès des plus hauts magistrats la démonstration enthousiaste de l'honneur et de l'utilité de leur formidable mission, mais seulement une litanie sur ce qui ne va pas !
Dans ces conditions, qui pourrait faire la fine bouche face à ces 21 % de Français contents de la Justice...
Il semble donc que 21 % des Français soient contents de leur justice.
Il reste 79 % de Français qui sont répartis comme suit :
- Les très contents;
- Les peu contents, mais contents quand même;
- Les contents, tout simplement;
- Quelques grincheux qu'il est préférable d'ignorer.
Ce n'est que de l'humour. Moi aussi, je saurais faire l'idiot utile qui veut plaire à son maître.
Les Français sont mécontents, encore plus que d'habitude et là, ce n'est pas de l'humour.
Rédigé par : vamonos | 12 avril 2019 à 09:50
@ Gavroche | 10 avril 2019 à 15:08
« ...nous pourrions converser »
Il n’y a aucune conversation possible sur vos déclamations, car par principe elles refusent toute discussion, la preuve, vous demandez l’internement de vos adversaires.
En un seul paragraphe vous dites cinq fois le contraire de votre affirmation : converser.
Rédigé par : Elusen | 11 avril 2019 à 10:36
@ Elusen | 10 avril 2019 à 10:54
Vous êtes pénible, vous cherchez constamment à contredire ce qu'écrivent les autres. Si vous le faisiez intelligemment, nous pourrions converser,
mais vos questionnements ressemblent à ceux d'un avocaillon minable qui tente de prouver le contraire de tous les mots qui sont employés.
De plus vous truquez ou tronquez les phrases, les pensées et votre ultime plaisir est l'insulte.
Avocaillon, mélenchoniste et bêta.
Tous ici sauf GG, qui est comme vous, se sont exprimés à votre sujet, nous attendons votre internement avec impatience.
Rédigé par : Gavroche | 10 avril 2019 à 15:08
@ calamity jane | 10 avril 2019 à 07:06
Ainsi vous seriez une éternelle incomprise, ma pauvre.
Rédigé par : Elusen | 10 avril 2019 à 10:54
@ Elusen
OUI, bien sûr j'assume mes commentaires autant que
vous n'assumez pas ne rien en comprendre ! Bien le bonjour.
Rédigé par : calamity jane | 10 avril 2019 à 07:06
@ sbriglia | 09 avril 2019 à 20:07
« On attend donc avec impatience le jour où Elusen poursuivi pour excès de vitesse expliquera qu’il ne connaissait pas la Loi... »
Et vous risquez d’attendre longtemps, comme je ne vois l’intérêt d’avoir un permis de conduire ; vous êtes vraiment dans la fiction.
Dieu et le Père Noël sont aussi des fictions !
Oh, j’entends vos vaches dans votre pré !
Rédigé par : Elusen | 09 avril 2019 à 23:57
@ Gavroche | 09 avril 2019 à 17:53
« ...si notre justice en était encore une, l'affaire Kadhafi serait résolue. »
Et sur quelles preuves ?
La Justice claque du doigt pour les obtenir ?!
Il vous aura échappé que la Justice est tributaire des enquêteurs, du droit international, qu’elle ne peut enquêter dans un autre pays, que les témoins ont été assassinés.
L’affaire Kadhafi ce serait plutôt à la Cour pénale internationale de s’en charger, après tout un type qui déclenche une guerre, y entraîne les Nations unies pour effacer les preuves de sa corruption...
Comme l’affaire Karachi et les onze meurtres, il suffit de classer secret-défense les preuves pour que la Justice n’y ait plus accès, ainsi en quoi elle serait responsable.
Nous pouvons parler de l’illégalité de la présence de Nicolas Sarkozy à l’élection présidentielle de 2017, magistrat à vie du Conseil constitutionnel, il lui est interdit d’être le chef d’un parti, d’être candidat à une élection et d’exprimer une opinion politique, cela à vie, il ne peut même pas démissionner, ni être viré, article 56 de la Constitution.
Pareil avec Emmanuel Macron énarque qui doit dix ans à l’État-Nation et qui ne les a jamais faits.
Rédigé par : Elusen | 09 avril 2019 à 23:07
Gavroche, vous avez raison...
Cet adage: nemo censetur ignorare legem
représente en fait une fiction juridique, c’est-à-dire un principe dont on sait la réalisation impossible, mais qui est nécessaire au fonctionnement de l’ordre juridique. Ici, la fiction est évidente : personne ne peut connaître l’ensemble des lois. Mais dans le même temps, elle est éminemment nécessaire : si cette fiction n’existait pas, il suffirait à toute personne poursuivie sur le fondement d’une loi d’invoquer (et même de prouver) son ignorance du texte en cause pour échapper à toute sanction. On comprend que les règles perdraient toute efficacité devant la facilité avec laquelle on pourrait se soustraire à leur application.
On attend donc avec impatience le jour où Elusen poursuivi pour excès de vitesse expliquera qu’il ne connaissait pas la Loi...
Rédigé par : sbriglia | 09 avril 2019 à 20:07
@ Robert | 09 avril 2019 à 11:42
"Les règles internationales du transport aérien m'ont semblé avoir été ignorées dans cette affaire."
A ce compte, nombre de commandant de bord et même de vols internationaux seraient susceptibles de connaître ce type d’avanies…
"…ce qui crée interrogation de ma part, c'est bien leur exfiltration qui laisse à penser que dans certaines administrations françaises (et pas que l'extrême droite alléguée par les médias)…"
Effectivement la chronologie fort minutieuse de cette exfiltration respire bien plus les méthodes de certain service action officiel que la soi-disant extrême droite. C’est un classique dans ce type d’opération, afin de couvrir ses commanditaires et exécuteurs, de mêler à ceux-ci des personnages connus : voir à titre d’exemple le rôle de feu le docteur Xavier Maniguet dans l’affaire du Rainbow Warrior.
Si cette opération est bien le fait de services officiels, ces derniers ne pouvaient surtout pas témoigner en justice des causes de celles-ci et idem pour les pilotes. Au mieux il est d’usage d’informer officieusement et oralement le procureur ou le juge d’instruction, mais rien n’oblige ces derniers à en tenir compte !…
Ces deux pilotes n’auraient jamais été rapatriés en France s'ils étaient coupables ou risquaient d’être condamnés !…
Rédigé par : Trekker | 09 avril 2019 à 19:03
@ Giuseppe | 09 avril 2019 à 14:40
Tapie est le modèle d'escroc de ces dernières décennies, suivi de près par ses acolytes Sarko-Borloo-Lagarde et les faux juges de leur tribunal bidon.
Si nous étions encore des gens normaux, ils devraient être tous au gnouf à perpète et si notre justice en était encore une, l'affaire Kadhafi serait résolue.
Mais voilà, la France est entre les mains de deux sectes d'escrocs, alors il faudra attendre notre disparition pour que cela change et finalement ce sera pour dans peu de temps !
Nous survivons actuellement grâce à nos acquis qui nous permettent de nous endetter à mort. Le reste n'est que du bidon ou de l'esbroufe.
Rédigé par : Gavroche | 09 avril 2019 à 17:53
@ Gavroche | 09 avril 2019 à 11:13
« En droit, il existe un principe selon lequel « nul n'est censé ignorer la loi ». »
C’est un mensonge, cela n’existe pas en droit, cela n’est inscrit dans aucun texte.
Dans le cas contraire, veuillez en apporter la preuve.
Rédigé par : Elusen | 09 avril 2019 à 17:37
Cette comédie n'a que trop duré, comment voulez-vous que la confiance citoyen/justice soit totale, quand on pense qu'on se pose la question de comment pouvoir récupérer le pognon cher à Nanar ! On en est encore là ! Alors qu'il doit rembourser.
https://www.lelanceur.fr/la-justice-va-decider-comment-tapie-remboursera-ses-404-millions-deuros-de-dette/
La justice japonaise - dont je ne sais rien - ne s'embarrasse pas de faux-semblants, des faits, des faits, rien que des faits et en avant !
Par contre toutes les théories de complot, de justifications - l'Amérique offrait un pont d'or à Carlos Ghosn - ne changeront rien à l'affaire.
Ils n'ont pas l'air de rigoler au Japon, et cela va très vite avec les pratiques mises au jour, et surtout la réponse est immédiate, action/réaction en quelque sorte, on travaille au chrono chez eux, nous marchons au soleil chez nous.
Pas de fioritures, la puissance passée ne compte plus, seule la vérité et la spoliation supposée comptent. Rendre la justice, peu importe la qualité du mis en examen.
Peut-on imaginer le même sort en France ? Toutes les affaires passées montrent que nous sommes bien doux avec les condamnations du même type.
François Boulo pour une partie des Gilets jaunes réclame trois ans pour que les délinquants fiscaux finissent en prison… C'est dire où nous en sommes restés.
Maître Jean-Yves Le Borgne parle de "brutalité", que peut-on dire des faits révélés par le procureur japonais vis-à-vis des citoyens japonais ?
Hier soir il affirmait qu'il n'avait pas eu l'ombre d'un document en main et l'on supputait en plateau.
Pendant que l'on suppute, au pays du Soleil Levant on agit, on cherche, on découvre, on affiche et on emprisonne.
Eux ne badinent apparemment pas, on peut extrapoler encore sur un arbitrage où cinq années de prison sont requises en France après un quart de siècle de procédures.
Le protagoniste de Nissan est retourné derrière les barreaux ; puissant ou misérable la justice n'est pas là-bas, semble-t-il, à deux tours : et pourtant elle est sous les lumières crues de tous.
Et l'on peut imaginer sans peine que tout le méchant fric qui se serait évaporé va retourner très vite dans les caisses du Pays du sourire et tout cela sans pleurer sur place sur le sort de celui qui a été déchu.
Rédigé par : Giuseppe | 09 avril 2019 à 14:40
21% de satisfaits ? faux, fake, sondage bidon !
Elle est à 99,99 % de satisfaits chez les "Suédois" : intouchables cailleuras, dealers, casseurs, crameurs de bagnoles, tabasseurs de flics pompiers, médecins, lanceurs de machines à laver depuis les balcons des barres HLM taguées des zones hors droit jungles des teucies no man's land islamogauchistes épargnées par notre police figée de trouille et nos juges gauchiasses complices.
Nos juges rouges au service politique de la gauche se doivent de choyer et préserver cet électorat qui se reproduit à la (allah) vitesse de la lumière et constituera dans les prochaines décennies la population majoritaire dans toutes nos institutions, services publics, armée, police, pompiers, santé, sport...
Nous n'entendrons plus de cris de singes dans les tribunes remplies à ras bord de "chances pour la Ceufran", les mêmes qui courent sur le terrain, sinon ce serait de l'autoracisme. Les blancs se retrouveront dans des postes de soigneurs, coupeurs de citrons à la (allah) mi-temps, porteurs de bouteilles.
Ne vous fiez pas à ces sondages frelatés, suivez les miens et ceux d'une partie de plus en plus importante du peuple qui refusent l'endoctrinement et sont confrontés en direct quotidiennement à la communauté remplaciste "suédoise".
Ils font moins les kakous nos keufs devant les racailles ; plus fastoche de tabasser à plusieurs une petite meuf gilet jaune à terre.
Rédigé par : sylvain | 09 avril 2019 à 13:58
@ Trekker | 08 avril 2019 à 19:48
Je vous rejoins dans votre analyse : si un enrichissement personnel avait pu être démontré, alors les deux pilotes auraient dû être condamnés au moins comme complices ou pour recel.
Apparemment, ce n'était pas le cas. Les règles internationales du transport aérien m'ont semblé avoir été ignorées dans cette affaire.
En revanche, ce qui crée interrogation de ma part, c'est bien leur exfiltration qui laisse à penser que dans certaines administrations françaises (et pas que l'extrême droite alléguée par les médias), l'analyse devait être différente. Le risque pris dans cette opération d'exfiltration a donc dû être considéré comme nécessaire, si ce n'est indispensable.
Rédigé par : Robert | 09 avril 2019 à 11:42
En droit, il existe un principe selon lequel « nul n'est censé ignorer la loi ». C'est-à-dire que l'on ne peut pas justifier son comportement en disant que l'on ne connaissait pas une loi... même si c'est vrai !
Voilà, pas la peine d'en faire une histoire sans fin.
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@ Wil | 08 avril 2019 à 23:02
Chez les juges il y a aussi ceux qui font parler d'eux pour des scandales ou des énormités ; ils sont comme tous les citoyens, perméables aux infractions.
Le drame c'est qu'effectivement ils semblent se prendre au sérieux et rendent leurs jugements selon leurs natures et les influences qui les entourent, voire les "délicatesses" qu'on leur offre (le juge Popinot est mort)... l'affaire Tapie en est une démonstration parfaite pour tous les participants. La justice ils se sont tous assis dessus et la mieux placée dirige le FMI (superbe non ?).
Quant à la "justice politique" nous en avons un exemple brillant actuellement, on débat hors sujet en enfumant la nation et tout cela pour un Pinocchio qui se prend pour un Dieu (il est vrai que la Ve en fait le chef des armées, des procureurs et il fait des ordonnances).
Actuellement c'est Carlos qui est la vedette, et il va finir par faire pleurer dans les chaumières françaises après avoir été pris la main dans le sac ; alors les petits délinquants ont de beaux jours devant eux - d'ailleurs il n'y a plus de place pour les recevoir.
21 % de satisfaits contre 79 % qui ne le sont pas ou qui n'osent pas le dire et l'on crie cocorico !
Rédigé par : Gavroche | 09 avril 2019 à 11:13
@ calamity jane | 09 avril 2019 à 07:48
« nul n’est censé ignorer la loi »
Vous l’avez présenté comme étant une vérité, en lui donnant force argumentative, alors assumez.
Les problèmes de la Justice sont-ils les seuls faits des magistrats ?
Dès l’instant où l’on prononce le mot ‘Justice’, les gens y entendent : juges.
Or, bon nombre de problèmes viennent des procureurs, des avocats, des huissiers, la tartuferie des uns, la fainéantise des autres et l’abus de titre permanente d’un autre groupe.
Donc en quoi le sondage de 2017 résumé par l’Insee, puis faisant l’objet d’un résumé d’un Observatoire en 2019, lui-même faisant l’objet un résumé du Figaro, à son tour résumé de l’Honorable Honoraire et enfin un résumé par les intervenants, parlent-ils de la Justice en évoquant procureur, avocats, huissiers, notaires ?
Nous pouvons parler des huissiers, parce que là, c’est du lourd en manière de problème judiciaire !
Rédigé par : Elusen | 09 avril 2019 à 08:49
@ Trekker | 08 avril 2019 à 19:48
« Pas de chance pour Carlos Ghosn, la justice nippone ne fait pas preuve de la mansuétude de son homologue française vis-à-vis des PDG puissants. »
Il y a une marge entre la mansuétude que l’on peut, effectivement, constater en France avec les délinquants fiscaux et les mesures vexatoires dont sont l’objet Carlos Ghosn et son épouse.
Pour l’anecdote Carlos Ghosn a été présenté, lors d'une audience au tribunal chargé de le juger, menotté et tenu par une corde autour de la taille, comme s’il était un terroriste dangereux.
Son épouse ne pouvait aller aux toilettes ou prendre sa douche qu’en la présence d’une policière qui ne la quittait pas d'une semelle.
Dans un pays qui se prétend civilisé ce genre de méthodes est inqualifiable.
Si Carlos Ghosn a fait des malversations, il est normal qu’il soit jugé, encore faut-il que la procédure judiciaire respecte la dignité de l’accusé, ne serait-ce qu’au nom de la présomption d’innocence.
Rédigé par : Achille | 09 avril 2019 à 07:51
@ Elusen
Ai-je cité un article quelconque pour "nul n'est censé (sensé) ignorer la Loi ? Comme auraient dit mes collègues "un besogneux"... ou un "acharné du rase-mottes"...
Mais ne nous fâchons pas ! @ Exilé vous donne une petite explication !
Vous pourriez cependant avoir raison à l'endroit de la Justice qui ne supporte aucun trait d'humour pour ne pas être atteinte dans son omnipotence...
Sinon, il y a des juges qui acceptent que l'on puisse se défendre seul parce qu'ils savent que vous devez faire le travail de l'avocat !
Parfois y décèlent-ils quelque juste (!) raison. Ils ne sont pas venus vous en informer ?! mdr.
Rédigé par : calamity jane | 09 avril 2019 à 07:48
@ Robert Marchenoir | 08 avril 2019 à 18:13
« Dans cet article, elle rapporte d'autres faits effrayants. Un astrophysicien australien (qui tient à rester anonyme -- coucou Charoulet, Nebout, Preud'homme et consorts) vient d'émigrer... en Chine. Pour échapper à la persécution politique. En Chine communiste, au moins, il est libre de faire son métier de chercheur. En tant qu'étranger, son président d'université ne lui a jamais reproché de ne pas être socialiste. Contrairement au président de son université en Australie... »
Bonté divine !! Maintenant les scientifiques martyrisés par des « fââââmes »…
Je pense qu'il faudra, dès qu'on aura fini d'éradiquer le peuple, faire disparaître aussi « les fââââmes ». Oups ! on me dit qu'elles en font quelquefois partie, quelle horreur !!
Par ailleurs, et ce qui n'a aucun rapport, j'ai beaucoup, lorsque j'étais enfant, joué aux rébus, charades et autres devinettes, ce qui fait que j'aime les jeux de l'esprit et donc, je suis arrivée à cette conclusion dont je vous prie d'excuser l’imbécillité, mais cette précision est inutile, puisqu'en tant que fâââme, je suis d'une colossale stupidité, et donc, depuis ma colossale stupidité, je me demandais bêtement, cela va sans dire, s'il était envisageable de connaître la première et la dernière lettre du nom de ce pauvre astrophysicien australien qui a émigré en Chine ? Parce que si ces lettres sont M.X, je pense qu'il s'agit de Marx Harpo, dont peu de gens savent qu'il était à ses heures perdues, astrophysicien australien émigré en Chine !
Vous allez dire que vraiment je ne lis pas attentivement vos écrits, sinon j'aurais compris que le fameux astrophysicien australien n'est pas mort, seuls sont morts Lyssenko, Hitler, Staline...
Très bien, cela est entendu, mais alors, une question a creusé une mortaise phénoménale dans mon esprit, par quelle figure acrobatique digne d'un contorsionniste indien, êtes-vous arrivé à m'affoler avec cet énoncé : « Lyssenko a gagné, Hitler a gagné et Staline a gagné » ?
Les plus informés ont avec le nom et le prénom de cet anonyme martyre astrophysicien australien, scientifique, chercheur heureux dans une Chine exemplaire, reconstitué le plan qui conduit à la tombe du Professeur Nimbus, illustre chercheur !!
Rédigé par : duvent | 08 avril 2019 à 23:33
"64 % des Français sont mécontents quand 21 % sont satisfaits. Elle est qualifiée, pour le pire, de "laxiste souvent, de déconnectée parfois"."
En fait, les 21 % de satisfaits sont les gens qui n'ont jamais eu affaire à la justice française ou qui estiment qu'ils ne se sont pas fait rouler.
Vu que ça fait presque 80 % restants, ça laisse songeur sur la qualité de celle-ci.
Personnellement, il y a longtemps, j'avais à peine plus de vingt ans, j'ai eu affaire à la justice en tant qu'accusé et j'ai été condamné pour une con**rie d'un soir de biture, mais rien de grave, je n'ai tué personne. Je suis "juste" entré par effraction avec d'autres copains, bourrés ou défoncés à l'acide, dans une entreprise vide, la nuit, pour voir ce qu'il y avait, donc "tentative de vol avec effraction".
Je n'ai jamais contesté l'accusation. J'avais fait une con**rie et je méritais d'être condamné MAIS le "brave" juge du tribunal de Versailles qui se prenait sans doute lui aussi pour Dieu sur Terre, un de plus, m'a refusé la présence d'un avocat et a refusé que l'audience soit reportée pour que j'en ai un, ce qui est une violation des droits fondamentaux de n'importe quel être humain, rien que ça.
Donc j'ai été jugé sans avocat, pour résumer. Juste par le bon vouloir du juge.
Heureusement que la peine n'était que du sursis, des TIG et amende, pas de ferme.
Après j'ai compris avec les JAP qu'il fallait être moins stupide et jouer les miséreux, les pleureuses et que la plupart du temps ça marchait vu qu'ils ont tous cet esprit "de gauche" qui est qu'au fond, ce n'est pas votre faute si vous avez fauté mais c'est la société qui vous a forcé à faire des con**ries. De vraies caricatures ! Même ceux de droite, ils sont comme ça, j'ai rencontré des JAP de droite dans d'autres circonstances et bien plus tard.
Je m'en suis bien sorti, grâce au TIG j'ai fait le meilleur boulot de ma vie en travaillant en crèche qui m'a ensuite fait un contrat à mi-temps tellement la patronne m'a apprécié. J'ai eu souvent la chance que les "patronnes" m'apprécient (n'est-ce pas Mme Bilger ?...), et je n'ai jamais plus eu affaire à un tribunal. Les flics par contre... hmm...
Mais j'ai compris comment fonctionnait la justice française.
Ce n'est qu'un repaire d'idéologues, donc de crétins avec du pouvoir, ce sont les pires, passant leur temps à interpréter la loi selon leur idéologie ; et comme ils n'ont jamais de comptes à rendre à personne, ils font ce qu'ils veulent.
Il faut bien l'avouer, le pouvoir ne rend généralement pas l'être humain plus intelligent (euphémisme), c'est dommage.
Pourquoi je raconte mon histoire ?
Parce qu'elle m'a fait comprendre, dans le réel si je puis dire et pas sortie d'une série TV américaine, que l'égalité face à la justice n'est qu'une vue de l'esprit de certains illuminés et qu'elle n'est pas là pour être juste.
Le justice est rendue par des êtres humains et donc elle n'est pas fiable.
Rédigé par : Wil | 08 avril 2019 à 23:02
Il reste quand même 79% de mécontents...
Ce qui dans une société privée serait symbole de faillite absolue et ferait tomber beaucoup d'incompétents en vue de redresser la barre et revenir à un score inversé acceptable, soit environ 80% de satisfaits contre 20% de mécontents.
Bien que cela n'ait probablement rien à voir avec le désamour actuel de l'opinion pour les magistrats, mettre un terme dans la foulée à une féminisation outrancière des métiers de justice, sachant que là plus qu'ailleurs la complémentarité des talents s'impose et constitue un gage de réussite, de qualité, d'équilibre et... d'objectivité.
Rédigé par : Mary Preud'homme | 08 avril 2019 à 22:53
Histoire de charger le baudet !
Avec seulement 21%*** de Français satisfaits d'elle (chiffre qui devraient faire honte à toute la profession), la justice vient de se faire décerner - en plus - le prix du plus mauvais service de l'Etat en ce qui concerne sa gestion et notamment le paiement de ses fournisseurs.
Au nom sans doute du grand principe cher à tout bon fonctionnaire : "Ah qu'il est doux de ne rien faire quand tout s'agite autour de vous !"
*** Encore que le baromètre Kantar Public/Paul Delouvrier constate des satisfactions opposées à ce chiffre : 61% d'usagers satisfaits ! Plus rien n'est fiable ma pauv'dame !
Rédigé par : boureau | 08 avril 2019 à 22:25
GILETS JAUNES / POLICE
BFM TV a eu l'excellente idée de diffuser le lundi 8 avril 2019 une émission intitulée "POLICE - AU COEUR DU CHAOS". Que l'on soit Gilet jaune ou non, sympathisant ou non, il est IN-DIS-PEN-SABLE de la revoir, si on l'a ratée.
Qui n'a pas compris la nature des Gilets jaunes comprendra. Je me dispenserai d'aligner les pires qualificatifs, résistant à mon envie, au sujet de cette engeance.
Rédigé par : Patrice Charoulet | 08 avril 2019 à 22:24
@ xc | 08 avril 2019 à 19:17
Oui et ?!
Aurais-je dit le contraire ?
La théorie imbécile du « nul n’est censé ignorer la loi » est donc fausse, c’est tout !
Rédigé par : Elusen | 08 avril 2019 à 22:12
…Qu'on songe aux éructations médiatisées à la suite du jugement dans l'affaire Air Cocaïne !… (Philippe Bilger)
Sûrement des propos émanant de complices, hélas encore en liberté, des ces deux pilotes fort justement condamnés. Oser gâcher l’immense plaisir, certes fort discret, des magistrats ayant réussi à obtenir ces condamnations !... Ce n’est pas chose courante de réussir à obtenir l’envoi pour six ans dans les geôles de deux ex-officiers, qui de plus furent des pilotes de chasse émérites…
Vous n’êtes pas sans connaître l’antimilitarisme, souvent égal voire bien supérieur au gauchisme qui imprègne nombre de vos ex-collègues.
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@ Robert | 07 avril 2019 à 12:21
"…l'affaire Air Cocaïne (...) cette affaire a sans doute des dessous, des non-dits que la Justice n'a pas pris en compte et qui peuvent expliquer ce sentiment de justice mal rendue par certains proches des pilotes…"
Bien d’accord avec vous, cette affaire recèle encore bien des zones d’ombre. Les deux pilotes devaient bien se douter de la « légalité » douteuse des transbordements de leurs passagers et affréteurs, mais de là à en informer la police, ce n’était pas leur rôle, et cela les aurait grillés à vie dans le monde de l’aviation d’affaires.
Entre autre aucun enrichissement personnel, et toute cette affaire reposait sur un faisceau d’indices plus ou moins concordants. Jusque-là je croyais que le bénéfice du doute profitait toujours aux accusés. Évidemment je parle uniquement des deux pilotes, et non des autres acteurs de ce trafic.
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@ Achille | 07 avril 2019 à 12:55
"…la justice française, surtout si on la compare à la justice nippone dont actuellement Carlos Ghosn subit le traitement inadmissible…"
Pas de chance pour Carlos Ghosn, la justice nippone ne fait pas preuve de la mansuétude de son homologue française vis-à-vis des PDG puissants. Chez nous pour des faits similaires il aurait été au plus mis en examen, et au pire condamné après cinq à six ans de procédure à une peine de prison symbolique… Au Japon c’est comme aux USA, on ne badine pas avec la délinquance financière !
Rédigé par : Trekker | 08 avril 2019 à 19:48
@ Elusen | 08 avril 2019 à 12:10
"Le droit autorise l’erreur"
https://www.legifrance.gouv.fr/affichCodeArticle.do;jsessionid=1FD8D2948FFA9894E163FFA98ACC0BDF.tplgfr38s_1?idArticle=LEGIARTI000006417215&cidTexte=LEGITEXT000006070719&dateTexte=20190408
Il ne suffit manifestement pas de dire qu'on ne savait pas ou qu'on s'est trompé. Il faut prouver que l'erreur était inévitable. La règle "Nemo censetur..." reste le principe.
Rédigé par : xc | 08 avril 2019 à 19:17
"21% des Français contents de la justice : formidable !"
À la limite peu importe la proportion de satisfaits ou pas, l'important est que la Justice est évaluée, et j'espère que cette évaluation ne restera pas sans conséquence.
Dans une société qui devient hyper judiciarisée et où le juge intervient sur tous, absolument tous les sujets, le magistrat bénéficie d'une invulnérabilité totale, ne pouvant être atteint que par ses pairs.
Il n'y a pas d'obligation de résultat, et lorsqu'on voit certains jugements et attendus qui vont avec, on se demande s'il y a une obligation de moyens.
Lorsqu'un pont s'effondre, un avion se crashe, une opération finit mal, le juge est présent pour sanctionner avec l'aide d'experts dont la compétence est parfois légère.
Toute la société est soumise au contrôle du juge, le drame est que le juge est soumis au contrôle du juge également. Un auto-jugement ou un jugement endogène dont l'objectivité est naturellement suspecte, les exemples sont nombreux, l'affaire d'Outreau par exemple mais il y en a tellement d'autres.
Pas d'obligation de résultat, ni de moyens, un auto-contrôle, tout cela dans une société qui se veut ouverte et moderne, laisse l'impression malsaine d'une secte qui n'a de comptes à rendre pratiquement à personne.
Pas même aux politiques, effrayés qu'ils sont par la célérité avec laquelle la justice peut réduire à néant toute ambition par une mise en examen dont le bien-fondé sera analysé plus tard, trop tard, l'affaire Fillon par exemple.
La justice a un pouvoir absolu sur la société, tout pouvoir qui n'est pas équilibré par un contre-pouvoir tend vers l'arbitraire, c'est dans la nature humaine, et les juges ne sont ni au-dessus, ni en dessous de la nature humaine moyenne.
La sainteté n'est plus de mise dans la religion, alors dans la magistrature encore moins.
La dernière aberration de cette justice a été la syndicalisation, qui est une façon d'officialiser, que dis-je d'"administrativer", si je puis dire, la capacité interprétative de la loi par le juge selon sa sensibilité politique.
J'ai été farouchement opposé à cette syndicalisation, avec le temps j'ai compris qu'on n'y pouvait rien, les juges sont trop puissants, je réclame plus modestement que les juges affichent sur leur robe un badge indiquant à quel syndicat ils sont affiliés, afin qu'accusation et défense puissent affiner leurs arguments pour être audibles et compris.
Rigolez pas je suis sérieux... enfin presque !
Rédigé par : Tipaza | 08 avril 2019 à 18:38
@ jack
Excellent. Vous avez oublié des détails:
Dans la composition des prud'hommes, la moitié sont des employeurs à qui il ne vient pas à l'idée de haïr les salariés, et de l'autre des délégués syndicaux qui consacrent leur vie à bouffer du patron.
Attendez, vous allez vous poiler:
En début de séance, il y a le conciliabule préparatoire au cours duquel les délégués syndicaux posent comme condition que certains aient raison, pour les autres on verra. C'est comme le partage à la chinoise, ce qui est à moi est à moi, et pour ce qui est à toi, on discute.
Et puis il y a le juge départiteur lorsque les juges ne se mettent pas d'accord.
Le plus souvent, c'est du rouge.
A titre d'exemple, là où les juges n'étaient pas d'accord, le juge départiteur, lui, avait trouvé et énoncé pas moins de huit moyens pour me donner raison - j'ai appris plus tard que c'était un accident. Le juge départiteur en titre avait été remplacé au pied levé.
Et qu'on se tienne les côtes: après il y a les chambres d'appel. On les appelle les chambres rouges !
Et à la fin, à la Cour de cassation, là, ce n'est souvent pas du rouge, mais du cramé.
C'est si intéressant le droit du travail ! Appeler ça du droit, c'est déjà une erreur. De la réglementation au mieux.
Rédigé par : Xavier NEBOUT | 08 avril 2019 à 18:37
21 % de Français satisfaits de leur justice, c'est dramatiquement bas. Il faudrait, bien sûr, faire une comparaison internationale, et rapprocher ce chiffre de l'opinion des Français à l'égard de leurs autres institutions, mais je ne crois pas m'avancer en faisant ce diagnostic. De mémoire, on doit trouver des taux de satisfaction supérieurs à 50 % pour l'hôpital, la poste ou même la police.
Maintenant, il faudrait s'entendre sur ce que signifie la justice. La subversion du sens des mots est redoutable, et celui-là fait l'objet d'une offensive systématique. Si la justice ne signifiait que le travail des tribunaux, peut-être fonctionnerait-elle mieux, et l'opinion des justiciables serait-elle à la hauteur de ce qu'ils sont en droit d'attendre. La justice étant l'incarnation de l'équité et le dernier recours, la confiance qu'on lui porte devrait être très élevée. A moins de 80 %, il y a un problème.
Seulement voilà : la justice, on nous la sert maintenant à toutes les sauces. Et les Français eux-mêmes ne cessent de réclamer la "justice sociale", la "justice fiscale", la "justice territoriale", la "justice climatique" et même, maintenant, "la justice des particules" (j'y reviendrai).
Inutile de dire qu'il s'agit là d'escroqueries aussi patentes que la démocratie populaire ou la musique militaire.
Toutes ces justices avec adjectif ne sont, bien entendu, qu'un cache-sexe pour désigner le socialisme, c'est-à-dire l'exact opposé de la justice : l'État intervient à tout propos dans votre vie, dans des domaines qui ne le regardent nullement, et il le fait de façon à garantir un maximum d'injustice.
Tandis que la justice authentique n'intervient qu'exceptionnellement, et le fait, par définition, en garantissant l'équité.
Bien entendu, les Français pensent à des choses différentes lorsqu'ils parlent de justice et lorsqu'ils parlent de justice sociale, mais les mots ne sont pas neutres, et le contenant influe sur le contenu. Lorsqu'on trouve normal de parler de justice sociale, il ne faut pas s'étonner de se retrouver avec une justice pourrie.
Je m'empresse de préciser que cette maladie est aussi répandue à droite qu'à gauche. Bernanos lui-même gratifiait la "Justice sociale" d'une majuscule. C'est vous dire si l'infection est ancienne.
Cette subversion du droit (nous avons maintenant des fleuves qui portent plainte devant les tribunaux) reflète la subversion systématique de la science qui est en cours. Nous sommes au milieu d'une guerre menée contre la réalité et la vérité, une course à l'obscurantisme et à la superstition. L'Occident est en train de saboter consciencieusement les piliers de sa civilisation, patiemment construits au fil des siècles.
J'en veux pour preuve l'impossibilité, de plus en plus fréquente, de tenir une conversation scientifique (au sens large), sans se voir rappelé à l'ordre au nom d'idéologies politiques ; et l'impossibilité de tenir une conversation politique, sans se voir rappelé à l'ordre au nom d'offenses imaginaires causées à la sensibilité du contradicteur, lequel substitue sa vie personnelle à l'organisation de la cité.
La façon presque comique dont, ici, je suscite régulièrement des couinements variés en écrasant les arpions de différentes vaches sacrées, n'est qu'un symptôme d'une maladie généralisée dans toute la société.
Ayant récemment brutalisé, simultanément, deux des vaches sacrées les plus éminentes de notre époque, les Saintes Femmes et les Saints Noirs, il n'est pas étonnant que je me sois attiré les aboiements symphoniques de trois ou quatre chiens de garde de la Bonne pensée.
De même qu'il s'est toujours trouvé un hystérique de service, par le passé, pour hurler sur commande lorsque je marchais sur les pieds du Saint Fonctionnaire ou de la Sainte Russie.
Le point commun de tous ces chiens de Pavlov est de répondre à une argumentation d'ordre général, scientifique ou politique, en visant directement les parties, c'est-à-dire en attaquant tout de suite la personnalité de l'intervenant : sarcasmes, calomnies, insultes, vices et méfaits imaginaires attribués à l'intéressé, tout est bon pour faire dérailler la conversation et détourner du sujet.
Il est frappant de constater à quel point, en pareil cas, les kaguébistes du politiquement correct ne se donnent jamais la peine de passer par la case arguments. C'est, tout de suite, l'attaque personnelle. Vieille tactique communiste, mais qui sert beaucoup à "droite", également.
Cela n'aurait aucune importance, si de tels écarts de conduite étaient limités au zoo sympathique de Philippe Bilger. Hélas ! ils ne sont que le pâle reflet de ce qui se passe à travers toute l'Europe, l'Amérique du Nord et même l'Australie.
J'ai, à de nombreuses reprises, exposé à quel point une large part de l'université occidentale, bien sûr française mais aussi américaine, était gangrenée par le socialisme et le politiquement correct.
Le monde académique, jadis refuge et parangon de la vérité et du scrupule, est désormais un foyer de subversion et de propagande. Des universités américaines organisent des cursus de formation des professeurs du secondaire qui sont exclusivement des sessions d'endoctrinement à "l'anti-racisme", c'est-à-dire au racisme anti-Blancs.
L'intégralité de la formation des futurs professeurs y consiste, pour les étudiants blancs, à s'excuser en public pour leur "racisme" intrinsèque, et pour les étudiants noirs, à se plaindre de la persécution dont ils seraient victimes. Bien entendu, les hommes doivent se flageller pour leur"sexisme", les étudiants à la sexualité normale doivent passer leur temps à se repentir de leur "homophobie", et ainsi de suite.
Après ce lavage de cerveau, les futurs professeurs, une fois en poste, s'empresseront d'appliquer à leurs élèves l'endoctrinement auquel ils ont été soumis.
Que l'enseignement supérieur soit devenu une centrale de propagande communiste dans les sciences humaines, c'est déjà suffisamment préoccupant.
Mais maintenant, l'épidémie atteint les sciences dures. On aurait pu croire que la physique ou l'astronomie seraient à l'abri de la propagande politique. Pas du tout.
L'un des co-découvreurs du boson de Higgs (autrement dit, l'un des exploits scientifiques les plus extraordinaires de ces dernières décennies) vient d'être renvoyé du CERN -- et sanctionné par l'université de Pise, où il enseigne la physique des particules -- pour cause de dévouement insuffisant à la cause féministe.
Il avait eu le culot de publier un article (un article scientifique, bien entendu, le compte rendu d'un travail de recherche, pas une "tribune" où il disait "ch'pense que"), article révélant que les femmes n'avaient subi aucune discrimination dans le milieu des sciences physiques au cours de l'histoire. (Au contraire : si discrimination il y a eu, elle s'est exercée légèrement en faveur des femmes.)
Offense de premier ordre à l'idéologie féministe, manifestement, selon laquelle par définition, les femmes sont opprimées. La réalité ne correspond pas à la théorie, et ça c'est insupportable.
Du coup, la machine de diffamation gauchiste s'est mise en marche. Dénonciations sur Twitter, déformation systématique des propos de l'intéressé, campagne de harcèlement et de calomnies, et jusqu'à cette pétition qui semble tout droit sortie d'un procès en sorcellerie du Moyen Âge, intitulée "Les particules pour la justice" ("Particles for justice"). Signée par des dizaines de scientifiques, enseignant dans les universités les plus prestigieuses (*).
Je vous laisse découvrir ce texte atterrant, farci de tous les poncifs du genre (les "scientifiques de couleur", les fâââmes, etc.). De la "justice sociale", nous sommes donc passés à la "justice atomique", à la justice des particules, à la justice ondulatoire. Ça ne suffit plus que le prolétariat se soulève et que les Gilets jaunes soient "en colère" : maintenant, les marxistes enragés sont en train d'appeler les électrons à se révolter.
Si ça ne s'appelle pas être fou comme un lapin, il faudra m'expliquer.
Peggy Sastre, journaliste et docteur en philosophie des sciences, a consacré une tribune à cette affaire dans Le Point. Elle fait remarquer qu'Alessandro Strumia, le professeur victime de cette chasse aux sorcières, est persécuté par l'université de Pise : la même où a enseigné Galilée...
Dans cet article, elle rapporte d'autres faits effrayants. Un astrophysicien australien (qui tient à rester anonyme -- coucou Charoulet, Nebout, Preud'homme et consorts) vient d'émigrer... en Chine. Pour échapper à la persécution politique. En Chine communiste, au moins, il est libre de faire son métier de chercheur. En tant qu'étranger, son président d'université ne lui a jamais reproché de ne pas être socialiste. Contrairement au président de son université en Australie...
En Australie, en tant qu'astronome, il devait faire de plus en plus de propagande socialiste et de moins en moins d'astronomie. On exigeait de lui une "déclaration de diversité". Cela consiste à justifier d'un nombre suffisant d'activités politiquement correctes : séminaires réservés aux femmes, etc. Il n'y a strictement aucune différence avec les épreuves qui étaient imposées aux candidats à l'adhésion au Parti communiste de l'Union soviétique.
Dans son ancienne université, de plus en plus de postes sont réservés aux femmes, aux Aborigènes, aux homosexuels, etc. Si vous êtes un astronome blanc non déviant sexuel, vous êtes marginalisé. Une variante du Grand remplacement.
Peggy Sastre a récemment interviewé deux chercheurs français en sciences cognitives. Ils ont exigé l'anonymat. Motif : Le Point est trop à droite. La publication de leur nom dans ce magazine aurait brisé leur carrière.
Sastre cite un professeur de littérature anglaise de l'université d'Ottawa (une femme, au passage), qui a suivi l'affaire Strumia : d'après elle, cette chasse aux sorcières prouve que "l'ère de l'investigation scientifique factuelle est réellement terminée".
Je ne sais pas si vous mesurez la portée de cette affirmation. Si elle est vraie, c'est la mort de la civilisation occidentale. Lyssenko a gagné, Hitler a gagné et Staline a gagné.
La subversion de la science par les scientifiques eux-mêmes (féminisme, négation des différences raciales, escroquerie "climatique"...), ce n'est autre que la généralisation du lyssenkisme à tout l'Occident.
L'obsession actuelle pour la race imposée par la gauche, la pollution de toutes les activités humaines par l'hystérie victimaire basée sur la race, la persécution systématique des Blancs en faveur des autres races, ce n'est autre qu'une variante de l'hitlérisme.
La suppression de la vérité, le mépris de la science, la suprématie de l'idéologie, la persécution non seulement de ceux qui sont opposés au socialisme, mais de ceux qui ne font pas la preuve qu'ils le soutiennent activement, la mort sociale infligée aux dissidents, les interdictions professionnelles, le terrorisme intellectuel et la chasse en meute, ce n'est autre que la généralisation du communisme soviétique.
Le tout sous couvert de "justice sociale", bien entendu.
______
(*) Parmi les signataires de la pétition "Les particules pour la justice", il y a une certaine Sonia El Hedri, qui se revendique de l'École Polytechnique. Mais elle n'y enseigne pas, apparemment. Elle en est juste diplômée. Cela a dû lui paraître plus prestigieux que l'Institut national de physique subatomique d'Amsterdam, où elle est chercheur associé. En revanche, elle bénéficie du bonus double-plus-bon : fâââme, et arabe. "Intersectionnelle" à fond la caisse.
Rédigé par : Robert Marchenoir | 08 avril 2019 à 18:13
A lire absolument si l'on ne veut pas mourir idiot.
Le Figaro Histoire -avril/mai- numéro 43
Entretien avec Philippe de Villiers
Propos recueillis par Michel Jaeghere.
Rédigé par : Gavroche | 08 avril 2019 à 17:35
@ Robert Marchenoir | 08 avril 2019 à 00:26 et 00:27
« Je commence par une attaque ad hominem et des insolences, et puis j'accuse préventivement mon interlocuteur d'avoir des intentions similaires. »
Ici, le reproche destiné à breizmabro, qui n'est vraiment pas gentille, puisqu'elle utilise l'attaque ad hominem...
Puis,
« Voici donc l'autre Perverse Mémère dans ses oeuvres : j'insulte mes voisins sans même avoir le courage de les nommer »
Là, le reproche destiné à Mary Preud'homme, qui n'a pas le courage de nommer la personne qu'elle vise...
Donc, il existe des femmes, ou pire des mémères perverses, qui ne raisonnent pas comme il convient, c'est-à-dire en vieux mâles blanc hétérosexuels, ceci est tout fait intolérable !
Il faudrait une loi, solide et bien pensée, une loi dans le genre, je ne sais pas moi, de celle des pays qui aiment que les femmes restent à leur place, ces pays de Cocagne où les hommes sont heureux !
Bonté divine ! Qui a décidé cette folie ? Et... Dieu créa la femme, alors qu'un bardot est tellement plus pratique...
PS : Je demande solennellement aux mémères perverses de ce blog de tenir compte de la sensibilité à fleur de peau de Marchenoir, qui sait donner les coups mais qui n'a pas encore appris à les recevoir.
Rédigé par : duvent | 08 avril 2019 à 15:31
@ fugace 08 avril 2019 à 02:32
Santé ! fugace. J'ai arrêté le lait (à Ouessant il coûte trop cher ;))
Adéo
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@ jack | 08 avril 2019 à 11:07
"Pour les parties non représentées par un avocat il ne reste qu'une justice expéditive et elles ne sont absolument pas récompensées de leur grande patience"
A une époque pas si lointaine les magistrats "du civil" aimaient beaucoup les justiciables qui se présentaient seuls à leurs audiences. Si parfois les argumentations partaient un peu dans tous les sens, le ou la présidente remettait tout son petit monde au pas. Fermement. "Dans mon tribunal on ne coupe pas la parole !" disait le ou la présidente. Pouvait alors commencer le débat ; sous surveillance.
Les avocats voyant filer leurs clients.es se défendre seuls.es s'en sont plaint auprès de leur bâtonnier, qui fera remonter jusqu'à la Chancellerie cette indiscipline judiciaire, les magistrat.e.s étant visiblement plus attentifs aux petits justiciables qu'aux effets de manches d'un avocat ayant pris connaissance du dossier de son/sa client/cliente dans la salle des pas perdus quelques minutes avant l'audience.
La leçon a porté. Les magistrat.e.s ont eu la directive de préférer les effets de manches d'avocat.e.s aux justiciables qui avaient eu l'outrecuidance de se présenter seul(e)s à leurs audiences sans avoir sollicité l'aide juridictionnelle auquel ils/elles auraient peut-être eu droit (payée par nos impôts et reversée à l'avocat.e.)
21% de satisfaits c'est beaucoup !
Rédigé par : breizmabro | 08 avril 2019 à 15:27
@ calamity jane
« C'est à cause de "Nul n'est censé (ou sensé) ignorer la Loi" que l'on entend résonner régulièrement notamment ! »
Cette expression « Nul n'est censé ignorer la loi » est l'archétype même de la fiction juridique, car les magistrats eux-mêmes sont souvent les premiers à en ignorer toutes les arcanes et les subtilités.
Alors si des gens qui ont le nez plongé dans les codes 24/7 ignorent de fait la loi dans son intégralité - à l'impossible nul n'est tenu - que pouvons-nous exiger du péquin moyen qui lui a à gagner sa vie de façon honnête pour nourrir sa famille, le fisc, les politiciens, les apparatchiks, les invités et tutti quanti en pratiquant un métier sérieux mobilisant la plus grande partie de son temps ?
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@ Lucile | 08 avril 2019 à 10:39
Vous avez parfaitement résumé la situation.
Ajoutons seulement que le voleur-redistributeur étatique, qui sait très bien nous dépouiller mais qui manque de discernement quand il faut utiliser les ressources « en bon père de famille », nous interdit de fait, en nous privant des moyens de le faire à notre convenance et pour le mieux, de pratiquer une véritable entraide humaine et bien pensée.
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@ Philippe Goulard
« A titre personnel, je demanderais le changement d’un magistrat qui aurait à juger une affaire me concernant, quelle qu’en soit la raison, si celui-ci s’avérait être membre du Syndicat de la magistrature (mur des cons), au motif d’une suspicion légitime évidente. »
Entièrement d'accord avec avec vous sur ce qui relève du simple bon sens.
Rappelons que cet étrange syndicat a tout de même commencé ses exploits par un acte illégal à savoir le principe de syndicalisation des magistrats.
Pour des gens qui étaient supposés montrer l'exemple, ça commençait très fort...
Ce fait accompli a ensuite été régularisé par le garde des Sceaux Pierre Méhaignerie par une simple circulaire, ce qui est tout de même plus que cavalier pour une décision qui a pu s'avérer lourde de conséquence pour la confiance que les Français pouvaient accorder à la Justice.
Bien entendu, une fois de plus, cette décision a été prise dans leur dos.
Encore un élément de plus qui décrédibilise l'idée selon laquelle la France vivrait en démocratie.
Rédigé par : Exilé | 08 avril 2019 à 12:30
@ Robert Marchenoir
Dans une lettre à Mary, vous écrivez, en passant : « Le camarade Charoulet s'est jadis essayé à ce genre d'attaque concertée, il s'est vautré lamentablement. »
Pour une raison que j'ignore, ma boîte mail étant inaccessible, je ne puis vous dire deux mots privément. Je suis donc obligé de le faire ici.
Je vous avais dit que je n'avais plus aucune envie de dialoguer avec vous, sur le blog de Philippe Bilger, sur le sujet du racisme. Je vous le redis. Les lecteurs d'ici, là-dessus, sont, je crois, presque tous arrivés à satiété. Me suis-je « vautré lamentablement » ? Les lecteurs ont pu en juger. Je ne pense pas avoir démérité. Et je ne compte pas raser les murs le rouge au front, après vos propos de ce jour.
Rédigé par : Patrice Charoulet | 08 avril 2019 à 12:24
@ calamity jane | 08 avril 2019 à 06:54
"Nul n'est sensé (ou censé) ignorer la Loi"
Cela n’a strictement rien à voir avec l’égalité !
Mais d’où sortez-vous ça vous ?!
Cet adage n’est même pas dans la Constitution et dans aucun texte de droit, de loi, de circulaire, de décret, nulle part.
Le droit autorise l’erreur ; c’est dans le Code pénal, dans la partie : des causes d'irresponsabilité ou d'atténuation de la responsabilité.
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@ Philippe Goulard | 08 avril 2019 à 08:54
« ...si celui-ci s’avérait être membre du Syndicat de la magistrature »
Par contre pas pour les sectes extrêmement dangereuses des francs-maçons où l’on jure fidélité exclusive à son groupe et que l’on ne sert que les intérêts de son groupe ; alors que dans un Syndicat ce n’est pas le cas.
Et le « mur des cons », c’était dans un espace privé, pour l’heure, les gens affichent ce qu’ils veulent dans leurs espaces privés tant que ce n’est pas à la vue du public, ce qui était le cas de ce mur.
Après tout Patrick Balkany, Éric Woerth, Robert Ménard, Dieudonné, Nadine Morano, le FN (devenu RM) sont pour la liberté d’expression absolue, ils hurlent : contre la bien-pensance et le politiquement correct ; sans que l’on sache ce que cela voudrait dire ; mais il s’autorise à se constituer partie civile dans l’affaire dite du mur.
En somme la liberté ne devrait concerner qu'eux.
Rédigé par : Elusen | 08 avril 2019 à 12:10
@ Exilé
"Mais en fait, la redistribution, c'est le vol."
Ben oui, mais comme la propriété, c'est aussi et d'abord le vol, l'Etat est un voleur qui vole les voleurs.
Abolir la propriété, c'est faire disparaître le vol et aussi l'Etat !
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@ Philippe Goulard
Etant donné que tous ceux qui figurent sur le Mur des cons veulent donner des yeux à notre Justice (voir, pour l'exemple, la désormais fameuse présomption de culpabilité proposée par notre hôte. Je la résume si vous l'avez ratée: P. Bilger n'aime pas N. Sarkozy donc N. Sarkozy est présumé coupable de tous les crimes dont l'accuse Mediapart...), c'est bien plutôt ce Mur qui est le dernier garant de l'indépendance de notre Justice.
Rédigé par : Garry Gaspary | 08 avril 2019 à 11:52
@ Exilé
@ Paul Duret
La redistribution, cela signifie qu'après avoir distribué selon les mérites, on redistribue selon les nécessités.
Lorsqu'une Africaine s'arrange pour accoucher en France, il est nécessaire de payer les frais médicaux, la maman à ne rien faire pendant le temps nécessaire pour la former et qu'elle trouve un travail, et pareil pour le papa qui a parfaitement de droit de rappliquer.
Mais pour s'occuper d'eux, il est aussi nécessaire de payer le permanent de l'association de soutien aux immigrés.
Et puis bien sûr, il est nécessaire de les loger convenablement.
Rédigé par : Xavier NEBOUT | 08 avril 2019 à 11:26
Pourquoi voulez-vous que quiconque ait quelque chose à faire du bon fonctionnement de la justice, puisque les magistrats sont payés pareil que ça marche ou pas, et que les avocats ont tout à gagner à ce que ça ne marche pas ?
La conscience professionnelle ? 21 % semble être la bonne proportion de ceux qui se sentent concernés.
Rédigé par : Xavier NEBOUT | 08 avril 2019 à 11:10
Un après-midi ordinaire en province, audience de jugement au Conseil de Prud'hommes.
Toutes les parties sont convoqués à 14 h.
Dans l'ordre, sont appelées: les affaires dans lesquelles plaident des avocats éloignés, puis les avocats locaux et enfin les parties sans avocat.
A 14 h tout va bien: les avocats éloignés ne sont pas avares de leur temps (le train ne part qu'en fin d'après-midi), les magistrats non professionnels n'osent pas leur demander de ne pas répéter X fois la même chose. Le client est présent et l'avocat a besoin de montrer qu'il sait marteler son argumentation, quitte à se répéter de nombreuses fois.
Milieu d'après-midi. Une certaine lassitude s'installe. Mais on s'efforce d'écouter les avocats locaux. Ils ne sont pas trop longs puisque d'autres occupations les attendent.
Fin d'après-midi. Pour les parties non représentées par un avocat il ne reste qu'une justice expéditive et elles ne sont absolument pas récompensées de leur grande patience. Le demandeur est souvent interrompu. On lui demande de faire bref. Il perd un peu les pédales ; aussi l'argumentation devient un peu confuse. Les Conseillers ont hâte d'en finir. Stop à la parole, on regardera le dossier.
En résumé: selon que vous serez puissants ou misérables... selon que votre affaire sera examinée à 14 h ou à 18 h.
Ne subsiste qu'une égalité: les délais trop longs pour le prononcé du jugement. Puis ensuite les délais d'appel également trop longs.
Rédigé par : jack | 08 avril 2019 à 11:07
@ Paul Duret
@ Exilé
Les salaires sont trop faibles parce que l'État se sert dessus copieusement avant même qu'ils ne soient versés au salarié ; un employé coûte plus de deux fois plus que son salaire à l'entreprise, qui, déjà bien amputée sur les bénéfices qu'elle fait, verse directement la moitié de la masse salariale à l'État et à ses œuvres, sécurité sociale, caisses de retraite etc. à charge pour ce dernier de ventiler la manne à sa manière et même d'en faire profiter des associations inutiles quand elles ne sont pas corrompues. Et maintenant l'impôt sur le revenu est lui aussi prélevé à la source, mais ce dernier point ne change rien à l'addition, ou plutôt à la soustraction.
Bref l'État ne peut distribuer que ce que d'abord il soustrait aux seuls créateurs de richesse, c'est-à-dire les entreprises - qu'il harcèle constamment et à qui il demande d'être des lieux de vie et de citoyenneté plus que des centres de profit - et c'est-à-dire les salariés des entreprises, qui "coûtent (à l'État) un pognon de dingue" quand ils sont malades ou au chômage.
Il est vrai qu'une partie de l'argent prélevé revient à certains, mais avec une déperdition difficilement mesurable, quoique substantielle. C'est un cercle vicieux. Théoriquement le parlement sert à contrôler les dépenses de l'État. C'est pourquoi sans doute on veut l'amputer et réduire son rôle, les citoyens complètement maso les premiers d'ailleurs.
Si les salariés devaient eux-mêmes choisir parmi plusieurs leur système de retraite et d'assurance maladie, ils ne le feraient pas tous de manière judicieuse, sans doute, surtout au début, mais quand ils ne le peuvent pas comme maintenant, c'est médiocre pour tout le monde, et semble-t-il, plus ou moins en faillite. On avait pu croire jusqu'ici en étant idéaliste ou naïf, que l'État avec tous ses administrateurs était meilleur gestionnaire et plus prévoyant que le citoyen ; on découvre que même pas puisqu'il n'y a plus d'argent pour le chômage, les retraites, ni pour "la dépendance". Certains découvrent, consternés, que tout cela était à crédit, en partie. De sorte que le salarié n'a ni le beurre ni l'argent du beurre, pour parler vulgairement. Cela au nom d'une entraide peu efficace. Et ce n'est la faute de personne, les responsables politiques changent et ne sont pas tenus pour responsables, l'administration est anonyme, l'incompétence n'est ni mesurée ni sanctionnée, ce serait donc plutôt la faute de ces citoyens arriérés qui ne comprennent rien à rien puis qu'ils s'étonnent bêtement que les impôts et taxes aient beaucoup beaucoup augmenté, quand les services publics ne s'amélioraient pas.
L'argent des contribuables paraît à certains gouvernants le moyen de réaliser leurs utopies, dont le fameux "progressisme", et ses "richesses pour la France", quitte à sacrifier l'existant. Le produit de l'impôt ne leur suffit même pas, il ne leur suffira jamais, ils ne savent pas faire avec ce qu'ils ont. Alors ils l'augmentent, et comme ce n'est jamais assez, ils nous endettent, toujours plus, simplement pour finir le mois, et non pour investir. Mais il ne faut surtout pas le dire, il est plus agréable de promettre du rêve, du grand débat, de la démocratie participative, que du sang et des larmes.
Rédigé par : Lucile | 08 avril 2019 à 10:39
@ Paul Duret
« Les salaires trop bas du privé obligent l'Etat à se substituer aux entreprises pour redistribuer (mal) ce qui aurait dû être payé directement aux intéressés. »
Mais en fait, la redistribution, c'est le vol.
Nous avons connu dans l'histoire des cas de « redistribution » à travers les exemples des bandits Cartouche et Mandrin, mais de nos jours d'autres se sont attribués cette fonction valorisante à bon compte :
« L'impôt sert le peuple à notre époque ?! Mais alors comment expliquer les rapports de la Cour des comptes (qui ne font pas partie de la Ferme Générale) sur la gabegie de l’État, [ni] ou la pauvreté (économique, éducative, culturelle...) qui gagne comme un cancer toutes les couches basses et moyennes de la population ? C'est l'impôt bien utilisé, moralement justifié ? Le néo-moraliste répondrait : c'est parce que les méchants assujettis à l'impôt n'en paient pas assez. Et le néo-moraliste pragmatique admettrait que l'impôt n'est pas toujours bien utilisé, mais que cela ne remet pas en cause son assiette, ses montants etc. Mais si c'était l'assiette de l'impôt qui créait justement les bureaucraties en charge de sa redistribution ? Et en les créant, qui leur donnait bien trop de pouvoir, et surtout un pouvoir nullement assujetti à la vigilance des citoyens ? En gros, le retour de la dictature par l'asservissement fiscal. »
https://www.editionsdelondres.com/Mandrin
Rédigé par : Exilé | 08 avril 2019 à 09:07
Globalement d’accord avec votre analyse.
Mais il reste un problème particulièrement inadmissible au sein de la justice.
A titre personnel, je demanderais le changement d’un magistrat qui aurait à juger une affaire me concernant, quelle qu’en soit la raison, si celui-ci s’avérait être membre du Syndicat de la magistrature (mur des cons), au motif d’une suspicion légitime évidente.
Tant qu’il y aura liberté syndicale ou d’association pour cette profession, on peut douter de son impartialité.
Rédigé par : Philippe Goulard | 08 avril 2019 à 08:54
C'est à cause de "EGALITE" ! ce mot inscrit sur les frontons des mairies notamment.
C'est à cause de "Nul n'est censé (ou sensé) ignorer la Loi" que l'on entend résonner régulièrement notamment !
Et aussi, à cause des tentatives de conciliation pour désengorger les Tribunaux...
Et aussi, à cause des honoraires des avocats... ou la justice n'est plus dans l'Egalité et le justiciable plus dans "nul n'est sensé (ou censé) ignorer la Loi".
Et donc 21% des Français auraient eu satisfaction entre "nul n'est censé (sensé) ignorer la loi" et "égalité devant la loi" !?
Rédigé par : calamity jane | 08 avril 2019 à 06:54
@ breizmabro | 07 avril 2019 à 21:46
"Carence en calcium et malnutrition en étaient les raisons..."
mais pas que !
VIDEO. Le jour où : l'interdiction de l'alcool à l'école
http://www.leparisien.fr/espace-premium/air-du-temps/a-l-ecole-fini-l-alcool-27-02-2016-5580577.php
Souvenirs, souvenirs... Santé !
Rédigé par : fugace | 08 avril 2019 à 02:32
@ Mary Preud'homme | 07 avril 2019 à 20:38
Je ne croyais pas si bien dire, à l'instant, sur un fil précédent, à l'adresse de breizmabro : "Il y a une assez jolie brochette de pervers, sur ce blog. Et la parité est largement atteinte, dans ce domaine au moins."
Voici donc l'autre Perverse Mémère dans ses oeuvres : j'insulte mes voisins sans même avoir le courage de les nommer -- mais ça ne m'empêche pas de diffamer périodiquement ceux qui s'exprimeraient sous pseudonyme.
Enfin, quand je dis l'autre, nous avons la chance de bénéficier d'effectifs plus étoffés que ça... Le camarade Charoulet s'est jadis essayé à ce genre d'attaque concertée, il s'est vautré lamentablement. Franchement, je ne vois pas pourquoi vous vous obstinez...
Rappelons que nous avons affaire, ici, à des personnes adultes, très probablement à jour de leurs vaccins, et même d'un certain âge...
Puisque Mary Preud'homme est trop lâche pour nommer son adversaire, et citer le commentaire auquel elle affecte de répondre, lequel ne se trouve même pas sur ce fil (ne parlons pas de répondre avec autre chose que des attaques personnelles sous forme de calomnies les plus avilissantes possibles), je me ferai un plaisir d'indiquer à sa place à quoi elle fait allusion, pour ceux qui l'auraient raté : Robert Marchenoir | 07 avril 2019 à 17:03 (Ismaël Emelien : du Capitole à un livre !)
Allez voir, ça vaut le coup. Et vous pourrez mesurer une fois de plus, en "direct-live", grâce à cette déjection spontanément fournie par notre "anti-raciste" en résidence, toute la "tolérance" et "l'ouverture à l'Autre" caractéristiques de cette engeance. (Qui cite la Bible en exergue à ses ordures -- tout cela est parfaitement cohérent avec le reste de la démarche.)
Rédigé par : Robert Marchenoir | 08 avril 2019 à 00:27
@ boureau | 07 avril 2019 à 20:22
La coiffure c'est très très important, mais beaucoup moins que ce que l'on croit…
D'ailleurs, il suffit de lire ce passage de Saint-Simon pour s'en convaincre !
« La marquise de Charlus, sœur de Mezières et mère du marquis de Lévi, devenu depuis duc et pair, mourut riche et vieille.
...
Elle était très avare et grande joueuse. Elle y aurait passé les nuits les pieds dans l'eau. On jouait à Paris les soirs gros jeu au lansquenet chez Mme la princesse de Conti, fille de M. le Prince. Mme de Charlus y soupait un vendredi, entre deux reprises, avec assez de monde. Elle n'y était pas mieux mise qu'ailleurs, et on portait en ce temps-là des coiffures qu'on appelait des commodes, qui ne s'attachaient point et qui se mettaient et ôtaient comme les hommes mettent et ôtent une perruque et un bonnet de nuit, et la mode était que toutes les coiffures de femmes étaient fort hautes. Mme de Charlus était auprès de l'archevêque de Reims, Le Tellier. Elle prit un oeuf à la coque qu'elle ouvrit, et, en s'avançant après pour prendre du sel, mit sa coiffure en feu, d'une bougie voisine, sans s'en apercevoir. L'archevêque, qui la vit tout en feu, se jeta à sa coiffure et la jeta par terre. Mme de Charlus, dans la surprise et l'indignation de se voir ainsi décoiffée sans savoir pourquoi, jeta son oeuf au visage de l'archevêque, qui lui découla partout. Il ne fit qu'en rire, et toute la compagnie fut aux éclats de la tête grise, sale et chenue de Mme de Charlus et de l'omelette de l'archevêque, surtout de la furie et des injures de Mme de Charlus qui croyait qu'il lui avait fait un affront et qui fut du temps sans vouloir en entendre la cause, et après de se trouver ainsi pelée devant tout le monde. La coiffure était brûlée, Mme la princesse de Conti lui en fit donner une, mais avant qu'elle l'eût sur la tête on eut tout le temps d'en contempler les charmes et elle de rognonner toujours en furie. »
Rédigé par : duvent | 07 avril 2019 à 22:29
@ Gavroche 07 avril 2019 à 18:25
"Pour que les enfants n’arrivent plus en classe le ventre vide. Ce dimanche, la secrétaire d’État auprès de la ministre de la Santé, Christelle Dubos, a annoncé le lancement de la cantine à un euro d’ici fin avril et des petits déjeuners gratuits dès le 17 avril dans huit académies tests"
Ça me rappelle le progressiste Mendès France qui avait institué la distribution de lait le matin à l'école (1954). Carence en calcium et malnutrition en étaient les raisons, mais un problème survint lorsque la distribution de lait s'accompagna d'une distribution de petits gâteaux et autres gâteries, devenant ainsi une véritable collation.
Vive le nouveau monde (sic) façon Manu !
Rédigé par : breizmabro | 07 avril 2019 à 21:46
Ce billet m'évoque un épisode de l'Ancien Testament "La destruction de Sodome", Genèse 19,1-38.
Sachant que les Justes d'hier sont désormais ringardisés, moqués et généralement décomptés en statistiques, la société technicienne (cf Jacques Ellul) ayant pris l'ascendant sur tous les plans, sans autre titre de reconnaissance que celui d'avoir pu récupérer avec ruse, diffamations et mensonges éhontés les mérites réels de ceux qu'ils n'ont eu de cesse de pourfendre et dénigrer.
Il y en a même un sur ce blog qui pousse le raisonnement faussé et pervers jusqu'à s'en prendre aux femmes seules (et donc pour la plupart abandonnées par un compagnon lâche et sans aveu) en les taxant de toutes sortes de vices et calculs sordides... A croire que ce quidam vu sa manifeste mauvaise foi fait partie de ces minables qui après avoir promis monts et merveilles à une femme trop naïve ont pris la poudre d'escampette dès qu'elle s'est retrouvée enceinte de leurs œuvres.
Et même après leur sale coup en sont restés à accuser et salir celle qu'ils ont odieusement abusée et trompée...
Rédigé par : Mary Preud'homme | 07 avril 2019 à 20:38
@ Patrice Charoulet 07 avril 2019 13:42
"Les attributs capillaires de nos ministres"
Vous invitez quelques ministres à changer de coiffeur : telles Mmes Belloubet, Pénicaud, Ndiaye ainsi que le choix d'un autre couturier pour cette dernière.
Pour Belloubet et Pénicaud, vous vous trompez, cet aspect négligé est voulu. Ces dames se veulent affranchies, dans l'esprit de la féminité agressive de l'air du temps. Elles ne sont pas des canons, pour ne pas dire et je ne le dis pas qu'elles sont moches, mais elles pensent que le négligé favorise leur look. Elles savent qu'elles sont moches, mais elles s'estiment transfigurées par ce négligé qui les rend - pensent-elles - "modernes".
Quant à Diaye sa coiffure comme les vêtements qu'elle arborait à la passation avec Griveaux, c'est pure provocation : "Je suis afro-européenne et tenez-vous-le pour dit, l'intégration, je m'en balance !".
Jamais, si elle avait fait carrière à Londres ou à New York (comme beaucoup des enfants des élites africaines) elle ne se serait habillée à l'africaine pour une cérémonie de ce genre et son passage à la TV.
Quant on a connu les femmes ministres des générations précédentes, notamment Simone Veil, on peut mesurer dans quelle médiocrité féminine nous voguons.
Cordialement.
Rédigé par : boureau | 07 avril 2019 à 20:22
"Ensuite l'inculture judiciaire de la société - et, tout spécialement, des parlementaires qui proposent et votent dans ce domaine - est un grave handicap amplifié par le fait qu'en général les médias, à les supposer éclairés, ne présentent aux citoyens qu'une version poussée au noir de la Justice".
Ce problème n'est pas particulier à la Justice, il est commun à toutes les corporations de vrais professionnels !
Pourtant si les Français voulaient bien comprendre qu'il y a un monde au delà des bordures de l'Hexagone, ils comprendraient la chance qu'ils ont de vivre en France et d'avoir une Justice, tout simplement, même si elle n'est pas parfaite, mais qui l'est ?
Les Français font inconsciemment ce constat d'ailleurs, nous sommes parmi les nationalités qui s'expatrient le moins au monde et le pays où les intellectuels et scientifiques étrangers, qu'ils soient russes, polonais, espagnols, italiens et autres se réfugient quand la Justice, avec la Liberté, a disparu chez eux...
Rien de nouveau, Joachim du Bellay le disait déjà, plus poétiquement que moi, dès le XVIe siècle à propos des longs voyages d'Ulysse.
Les politiciens et médias de ce monde sont à l'origine de bien des désastres précisément parce que trop d'entre eux sont ignares ! Outre WW2 et l'Algérie en France, Mengistu Haile Mariam en Ethiopie, Khomeini en Iran et Boko Haram au Nigeria, pour ceux que j'ai connus, outre le fait, comme Hulot et Placé, qu'ils ignorent que le pétrole est une matière organique donc dégradable qui fait le délice de certaines bactéries marines, qu'ils ne comprennent pas que l'Islam est condamné au déclin car c'est une religion avant tout triste et hyperconservatrice, donc incapable de penser "avenir", nos politiciens et médias ne comprennent pas l'écart qui existe entre la modernisation de ce monde et leurs cerveaux totalement impréparés à cette évolution qu'elle soit technologique ou sociale.
Comment et pourquoi comprendraient-ils la Justice ?
N'en feraient-ils pas un épouvantail dans leur désir de "paniquer" le pékin pour justifier leur propre existence ?
Incompétents eux-mêmes, ils ne peuvent pas concevoir que des professionnels puissent être compétents !
Dans leur bêtise et leur ignorance, ils nous embarquent comme en Allemagne, en Algérie, en Ethiopie, en Iran et au Nigeria dans un désastre, au choix : dictature, guerre ou chaos ! Ou les trois !
Les grands problèmes actuels, pollution en particulier, peuvent être résolus, il suffirait à nos politiciens de dire aux scientifiques et ingénieurs de ce monde mettez au point les moyens de nettoyer la Planète, nous vous trouverons les sous nécessaires pour le faire en dix ans
(Comme l'a fait J.F. Kennedy en son temps à propos d'aller sur la Lune : "je vais vous donner les fonds nécessaires, vous avez dix ans pour le faire", ils l'ont fait en neuf ans).
Quant à la Justice il faut la rendre au peuple, élire les procureurs, universaliser les jurys populaires, les Français savent lire, écrire et penser dans leur grande majorité depuis la IIIe république, n'en déplaise à Emmanuel Macron.
Comme Emmanuel Macron et ses mignons déserteurs, que les GJ ont renvoyé brutalement à l'école pour leur enseigner le sens de la justice civique, la Justice souffre de son éloignement avec le citoyen.
La Justice est une "technique", seulement une technique, trop complexe aujourd'hui, elle doit évoluer en se popularisant, elle appartient à la société pas à une profession ou aux politiciens !
De cette façon, y participant, les Français comprendront mieux son fonctionnement et sa raison d'être et ne pourront pas s'autocritiquer ! Les USA le prouvent !
Rédigé par : Claude Luçon | 07 avril 2019 à 19:38